Carimi anvayi

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Mondiana J´Hanne Pierre

dans le top 25 des plus

belles candidates Miss Univers Haïti, Mondiana J´hanne Pierre, ne passe point inaperçue dans le froid de la Russie. Pour cause, le site msn.fr la place en 13e position dans la liste des plus jolies candidates. Elle est placée entre Miss Israël et Miss Japon. Mondiana J’hanne Pierre n’est pas à sa première participation à un concours international. En 2011, elle a représenté notre patrie à Trinidad-et-Tobago dans le cadre de Miss Elite. Elle est une habituée du papier glacé car on ne compte plus le nombre de fois qu’ elle a posé dans le magazine Rebelle. Elle a pris part aussi à pas mal de spots publicitaires télévisés. Dans cette aventure de Miss Univers, elle s’est embarquée depuis qu’elle a remporté, le 29 septembre, l’étape haïtienne

du concours. La belle, à 21 ans, vient de passer son TOEFL aux Etats-Unis où elle compte faire des études en médecine et se spécialiser en dermatologie. A ce concours organisé annuellement par le millionnaire Donald Trump, Mondiana est la quatrième Haïtienne à participer après respectivement Sarodj Bertin, Anédie Azaël et Christella Jacques. Elle est fille unique de Nadia Lafleur et de Jean Mondira Pierre. Elle se passionne tant pour le basket que pour la danse et surtout le mannequinat qu’elle pratique depuis 15 ans grâce au soutien du magazine Rebelle. Elle déclare haut et fort que ses parents la soutiennent dans cette voie après, bien sûr, quelques réticences. Elle disait dans la foulée de son couronnement en tant que Miss Univers Haïti qu’elle ferait de son mieux pour laisser une image positive de notre pays en Russie. « Les images qu’on a du pays ne sont pas toujours belles, je veux que, quand on me regarde, on voie qu’Haïti est exotique et qu’on ait envie d’y venir », a-t-elle déclaré. Sa présence dans ce classement de msn.fr est peut-être la concrétisation de cette pensée. Si seulement elle pouvait être parmi les 15 ou peut-être la fameuse 16e déterminée par les votes sur Internet. Outre sa prestation ce mardi devant un jury de cinq membres, elle peut compter sur le vote d’internautes sur le site du concours. Internautes haïtiens, à vos marques! Chancy Victorin chancyzone@gmail.com

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FANS

Une publication de Ticket Magazine S.A.

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Frantz DUVAL RÉDACTEUR EN CHEF Gaëlle C. ALEXIS SECRÉTAIRE DE RÉDACTION Daphney Valsaint MALANDRE RÉDACTION Dimitry Nader ORISMA

Gilles FRESLET Myria CHARLES Winnie Hugot GABRIEL Teddy Keser MOMBRUN Junior Plésius LOUIS Raphaël FÉQUIÈRE Enock NÉRÉ Légupeterson ALEXANDRE

CORRECTION CRÉATION ARTISTIQUE Responsable graphique Réginald GUSTAVE Stevenson ESTÈVE Photographes Frederick C. ALEXIS Homère CARDICHON Jules Bernard DELVA Moranvil MERCIDIEU Yonel LOUIS

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Mackendy Asmath un model au top Mackendy Asmath, à ne pas pas confondre (six packs pour six packs) avec Mackendy Philippeaux. Contrairement à cette sommité de la culture physique, il apprête ses muscles non pas pour les compétitions mais plutôt pour mettre le feu sur les passerelles ou sur du papier glacé quand il s’agit de mettre en valeur les productions de nos créateurs. Dans notre monde, quand on a un père aux antipodes de celui décrit dans la chanson Papaoutai du DJ belge Stromae, il faut s’estimer heureux. C´est le cas pour Mackendy et son frère jumeau Mackenson et leur frère cadet. En effet, depuis que leur mère les a abandonnés pour suivre un nouveau mari quand les jumeaux avaient trois ans et le plus jeune juste un an, c’est Jean Gérard Asmath, leur père célibataire, qui assure depuis 22 ans, la prise en charge de sa couvée, sans jamais la négocier contre quelque amourette. A trois ans, il prend les jumeaux côte à côte en photo. Mackenson, plus timide, se cache le visage tandis que Mackendy, déjà sûr de lui, adore l´exercice. Chez eux, on traverse les années de manière ordinaire sans penser un jour que ce petit coté exhibitionniste du futur top-modèle va lui servir. Après le bac, les deux frères optent pour des formations de courte durée de manière qu’ils aient du temps à consacrer à leur passion commune qu´est le chant. Avec leur guitare, ils font pleurer les filles dans les petites fêtes car, en plein post-modernisme, ils se prennent encore pour Oswald Durand ou Arthur Rimbaud. En 2011, en s’inscrivant à Digicel Stars, ils espèrent naturellement remporter le concours, mais c´est à une rencontre fatidique que le destin les mène. Steeve Azor, pion de ce concours de talents, qui cogite à l´époque le projet Runway, les rencontre dans le couloir et leur dit : « La chanson vous convient mais pas autant que la mode, je vous veux à mon show en décembre». Mackendy se souvient qu´ils sont restés sans voix et ont comme perdu la motivation pour continuer avec Digicel Stars d’où ils sont sortis sixième. « On savait toujours qu´on n’est pas laids, mon frère et moi, mais on ignorait comment lever le pied sur la passerelle», se rappelle-t-il. Ils ont donc contacté John Ricard Guillaume qui a représenté notre pays à Hollywood en tant que topmodèle valable, qui n´a pas hésité à leur venir en aide. A la première édition du Runway Haïti, ils deviennent très vite les chouchous des créateurs de produits pour hommes. Le fait pour le public de les prendre pour des sosies aide le spectacle en soi. En dépit de leur succès, au lendemain du Runway, Mackenson décide d´arrêter, laissant Mackendy seul dans la barque. Ce dernier n´en veut pas à son frère jumeau et n´a pas non plus peur de faire cavalier seul. Refusant d´intégrer les agences, pour peaufiner sa démarche, il fait confiance aux tutoriels trouvés sur YouTube. Il regarde en boucle Fashion TV. Quant à son physique, il s´inscrit à un gym dans son quartier, il ingurgite quelques protéines et refuse de manger quoi que ce soit au-delà de 20 heures. Il participe aux deux éditions de Haiti Fashion Week. Ensuite, Mario Andrésol commande son expertise à l’nauguration de sa ligne de vestons sous le label M.A collection. Mackendy se rappelle avoir porté ce soir-là plus de vestons que les autres top-modèles. A vingt-quatre ans, la star se plaint déjà du fait que dans ce métier on devient très vite invalide quand on prend de l´âge. Par conséquent, il dit profiter au

maximum des années qui le séparent de la trentaine pour asseoir sa réputation tant chez nous qu´ailleurs. Il dénonce catégoriquement quelques travers de l´univers de la mode. «Un designer m´ a contacté pour un shooting, il insistait pour que ce fût à titre bénévole. Quand j´ai refusé, il a fait choix d´un garçon avec un physique pas mal, mais qui ignore littéralement ce qu´est la mode, a-t-il raconté». Mackendy s´en prend aussi au fait que, bien des fois, ils sont incapables de discuter de leurs émoluments avec certains créateurs qui leur disent « tel prix...à prendre ou à laisser». Il n´a heureusement pas que des complaintes à l´endroit de cet univers. Il se félicite d’ailleurs du fait que la HAND (réseau des designers haïtiens) existe et qu´il prend en charge le secteur. Il encourage tout de même les top-modèles à multiplier les activités ponctuelles afin qu’ils puissent vivre un tant soit peu de leur métier. « L´argent récolté lors de la deuxième édition de Haiti Fashion Week m´a permis de m´acheter une caméra qui me permet de joindre les deux bouts en tant que photographe», confie-t-il avec fierté. Quand il a des activités liées à la mode, le gaillard dit qu´il est incapable de dormir. Quel que soit l´ordre du jour, il lui faut passer au moins 45 minutes aux gym. Quand la petite bande de top-modèles se réunit, c´est lui le boute-en-train. Le rire, c´est son moteur. Il idéalise les mannequins d´ Armani. Chez nous, sa préférence va à Jude Dumay, son frère de métier et ami de longue date. Pour ne pas faire de frustrés, il se garde de dire pour quel créateur il préfère défiler. Dans sa garde-robe se côtoient Zara, Express, Armani... Côté

parfum, il sent le Cartier ou Givenchy. Il se fait lui-même ses manucures mais pas trop souvent. Pour les cheveux, ce palmiste de 1m 82 opte enfin pour les cheveux courts après avoir essayé le mohawk et les tresses, plus jeune. Même s´il est une star de la passerelle, Mackendy reste un homme à conviction. Les chirurgies ne sont pas pour lui. Il a dit non à un expert de mode qui lui a suggéré de couper le bec de son nombril. Je

suis né avec, je mourrai avec, dit-il. Mackendy n´oublie pas le chant. Il travaille pour le moment au lancement d´un maxi-single très RNB. Quant à la mode, il envisage de créer sous peu une sorte d´association qui aura pour mission de défendre la cause des top-modèles et d´enseigner aux jeunes qui veulent se lancer dans le mannequinat. Chancy Victorin


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J-Perry bouge Depuis sa révélation au public, J-Perry n’a cessé de marquer des points dans le milieu musical. Réalisées en solo ou en collaboration avec d’autres artistes, ses chansons ne passent pas inaperçues sur les ondes. Après avoir sorti en 2011 son premier album baptisé « One life to live », J-Perry s’est imposé avec « Dekole » et « Enjoy ». Le protégé de Carl Fred Behrmann, qui a comme nouveau manager Joe Mignon, vient de soumettre une démo comportant trois chansons, dont « Bouje » en deux versions et « Prezidan » à travers lesquelles il vulgarise le Zumba. Plusieurs stars internationales, dont la Brésilienne Claudia Liette et Carlos Canela (El Diablo), reprennent respectivement en portugais et en espagnol les chansons « Dekole » et « Enjoy ». Comment ça marche pour J-Perry ? Est-ce que l’artiste bouge ?

On est là. On travaille. Je bouge, comme dit ma dernière musique qui marche très bien jusqu’à présent à l’étranger.

Quand tu parles de l’étranger, tu parles des Antilles notamment ?

instructeurs jouent cette musique. Déjà là, le travail est fait. Imaginez combien de gens l’écoutent ?! Tu peux faire l’expérience, si tu écris « Dekole » sur YOUTUBE, tu vas voir une quantité de vidéos qui apparaissent avec des personnes qui dansent « Dekole » pendant qu’ils pratiquent le Zumba.

Pourquoi des chansons comme « Dekole » et « Enjoy » n’ont pas atteint d’autres marchés ?

Sais tu pourtant que l’une des plus grandes artistes féminines du Brésil, Claudia Liette, vient de traduire « Dekole » en portugais et la joue déjà dans ses concerts ? Elle m’a invité au Brésil pour venir performer avec elle lors du carnaval de mars prochain. Donc, la chanson « Dekole » a fini de faire ce qu’elle avait à faire en Haïti et maintenant, elle continue son petit bonhomme de chemin.

Donc, les choses s’annoncent bien pour J-Perry à l’étranger ?

Oui. Je peux dire qu’il y a différents pions ; celui du « Zumba », d’Admiral T et celui de la chanteuse brésilienne avec « Dekole ». Et il y a aussi Juan Carlos Canela, que beaucoup d’Haïtiens connaissent par rapport à El Diablo, qui a refait « Enjoy » en espagnol et qui va le mettre sur son album qui sera dans les bacs en septembre.

Venons-en à la musique « Prezidan ». Quelle histoire est derrière cette musique ?

Cette chanson n’est pas un jeu, les gens doivent bien comprendre les paroles. Il y a beaucoup de messages dans cette musique. Il faut que la jeunesse l’écoute attentivement. Il y a beaucoup de jeunes qui ont des rêves mais qui ont peur de les réaliser. Le mot « Prezidan » là-dedans, suscite l’attention de tout le monde. C’est pourquoi je veux que cette chanson soit une motivation pour tout le monde.

A côté du message véhiculé qui concerne tout le monde, à l’aveComment était possible la collabo- nir, penses-tu devenir président ration avec Admiral T ? Est-ce lui qui d’Haïti ? Négatif. C’est là que tout le monde se t’a contacté ? trompe. La seule chose que je dis, c’est Dans le monde. Parce que le « Zumba » fait son chemin partout.

Cette collaboration a été faite à partir de Zumba, vu que cette musique nous l’avons faite pour eux. C’est aussi pour la compagnie, Zumba qui a fait la collaboration avec Admiral T et qui pousse vraiment cette musique.

Tu dis que c’est Zumba qui a facilité la collaboration entre toi et Admiral T, peux-tu nous en parler ?

Du fait qu’ils ont une grande plateforme musicale, ils essayent de devenir un label de musique et cherchent un nouveau style et ils aiment le nôtre. C’est pourquoi ils font des fusions entre différents artistes et différents styles, afin de trouver une nouvelle couleur et une nouvelle qualité de musique. Et c’est pour cette raison qu’ils étaient tombés en amour pour la musique « Bouje ». La première version, je l’avais faite avec Shabba, ils étaient fous d’elle.

Penses-tu pouvoir percer un nouveau marché avec cette musique ?

Oui, je le pense. Elle fait sa route et c’est ça, le Zumba. Ils ont des classes de Zumba partout dans le monde et tous les

que le rêve que je caressais depuis mon enfance est en train de se réaliser. J’ai toujours voulu devenir un bon musicien. Dès l’âge de 6 ans, j’ai fait de la musique, je n’ai jamais abandonné et je continue avec le support de ma famille et de beaucoup d’amis. Peut-être qu’il y a d’autres jeunes qui aimeraient devenir président quand ils seront grands. Si c’est leur rêve, qu’il le nourrissent et se battent pour le réaliser.

As-tu un deuxième album en préparation ?

Oui. J’ai commencé à travailler làdessus. Il y a des musiques qui sont déjà prêtes, je travaille sur d’autres. En 2014, après le carnaval, c’est sûr qu’il sera sur le marché.

Les dernières chansons seront-elles sur cet album ?

Oui. Les deux versions de « Bouje » featuring Admiral T et Shabba y seront gravées. « Prezidan » et « Enjoy » seront aussi sur l’album. Il y aura aussi beaucoup d’autres chansons en créole et quelques

versions anglaises.

On a remarqué que J-Perry s’arrange pour sortir une musique chaque été. Est-ce une stratégie ?

Ce n’est pas une question de stratégie, je suis un artiste, sans musique, je ne peux pas fonctionner. L’artiste doit toujours avoir de nouveaux produits pour que les fans le supportent. On critique beaucoup les artistes en matière de production. Nous, on fait de notre mieux.

Quand sortira la vidéo de « Bouje » de Zumba featuring Admiral T ?

Les gens peuvent se préparer à la voir sur YOUTUBE et sur les chaînes de télévision, très prochainement.

Joe Mignon est ton actuel manager, cela veut-il dire que Carl Fred

n’occupe plus ce rôle ?

Carl Fred est plus qu’un manager. C’est comme lui qui est à la tête de toutes mes affaires. Baoli Records, c’est encore lui. Donc, mon producteur, c’est lui.

Un dernier mot

Je salue mon équipe. Baoli Records, Carl Frederick Berhmann qui est un frère pour moi. Je lui dis merci chaque jour. Sans lui, je ne serais pas là. Je salue aussi Kathou, Nana, Papouche, Jhal ; Power Surge et Ti Ansyto qui ont produit beaucoup de « beat » pour moi ; Joe Mignon qui est aussi mon manager. Sans une équipe solide comme celle-là, les choses seraient difficiles. Je les apprécie énormément. Je remercie aussi mes fans que j’aime beaucoup. Freslet Gilles gillesfreslet@yahoo.fr


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CARIMI ANYAYI « Invasion », est dans les bacs. Lors d’une conférence donnée au Karibe le 7 novembre 2013, la bande à Michael Guirand a présenté à la presse haïtienne le cinquième disque du groupe. Très vite, Invasion s’est classé en première position des ventes de la catégorie world de iTunes et en deuxième position de cette même catégorie sur Billboard, magazine hebdomadaire américain consacré à l’industrie du disque. Le groupe, qui fête aussi ce mois-ci son douzième anniversaire, présentera son dernier-né au grand public lors d’une soirée qui se tiendra au Karibe convention center le 8 novembre 2013. Richard Cavé, maestro de Carimi, livre ses premières impressions à Ticket. « Invasion », le cinquième album de Carimi, est sorti depuis une semaine. Quel est le feed-back que vous en avez jusqu’à présent ?

Le feed-back est positif. Très, même. C’est un feedback qu’on n’a pas eu depuis assez longtemps et ça nous effraie un peu. C’est que ça marche vite ! On a aussi de très bonnes retombées sur les ventes de l’album en ligne. Dans la catégorie « World music » de iTunes, « Invasion » est numéro 1 dans le magasin américain, 3 dans le magasin français et 4 dans le magasin canadien. Les fans étaient manifestement impatients d’avoir l’album. On

reçoit aussi des félicitations.

Quelle est la chanson la plus demandée sur l’album jusqu’à date ?

C’est justement ça le problème ! Il y a certains endroits où l’on semble préférer « Kita Nago », « Mean bizniss » et « Chikiboom » tandis que dans d’autres ce sont « Kat identite m » et « Ill Nana » qui mènent la danse. Je pense qu’il va nous falloir choisir les chansons qu’on veut promouvoir sur le moment. Mais promouvoir une chanson sous-entend aussi la vidéoclipper et s’assurer qu’elle soit constamment en rotation sur les radios.

La chanson « Kita nago » a déjà une vidéo. Cela veut-il dire que c’est elle que vous avez décidé de promouvoir ?

On a lancé « Kita Nago » comme chanson rapide mais on va l’accompagner d’une musique slow qu’on n’a pas encore véritablement choisie.

Carimi n’a pas beaucoup de vidéos à son actif. Cela va-t-il changer ?

On fait généralement deux vidéos par album. Mais on est conscient que le milieu a évolué et on va tâcher de changer ça. Toutefois, pour arriver à offrir au moins trois vidéos à nos fans, on va devoir réduire nos budgets. Pour présenter des produits différents au public, les coûts sont élevés. Mais on est assez satisfait de « Kita nago ». C’est la première vidéo qu’on a sorti sur l’album et il a déjà totalisé près de 70.000 vues sur Youtube en seulement une semaine. Contrairement aux vidéos d’autres groupes qui après plus de trois mois ont encore tout juste 100.000 vues (rires).

Parle-nous un peu de la tournée entamée par le groupe dans le cadre de la promotion de l’album.

On prend un grand risque en nous embarquant dans cette tournée. On va chanter des chansons que le public ne connait pas encore. Mais on veut arriver ainsi à vendre l’album le plus possible en

vue de contrecarrer la distribution des bootlegs. C’est dans cette optique qu’on s’est rendu à l’Université Quisqueya où l’on a vendu plus d’une centaine de CD en trente minutes, sans même rencontrer toutes les vacations. On compte se rendre à Digicel, au Collège Saint-Louis de Bourdon, à Collège Saint-François d’Assises. On va aussi se rendre dans les écoles dans les provinces. Le CD sera aussi disponible pendant toutes nos prestations dans les autres villes du pays. Le 9 novembre, on sera aux Cayes, le 10 à Le Lambi à Carrefour, le 15 au Cap-Hai-

tien, 16 Gonaïves et 17 à Hinche.

Que réservez-vous à ceux qui feront le déplacement Les fans pourront apprendre des chansons comme « Kat identitem », « Baby i miss you », « I’m a freak » et « Kita nago », entre autres. On sera aussi accompagné de Mika et d’Izolan. Je suis sûr qu’ils ne seront pas déçus !

Propos recueillis par Daphney Valsaint


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Vendredi 8 novembre 2013

L’ASHBAC lance la 6e édition de son championnat L ’Association haïtienne de basketball corporatif (ASHBAC) a procédé le jeudi 7 novembre 2013 à l’hôtel Le Plaza au lancement et au tirage au sort pour la 6e édition de

son traditionnel championnat annuel réunissant plusieurs entreprises de la place. Elles sont au nombre de dix (10), les équipes (Sogebank, Digicel, Marché Ti Tony, Produits Bongù, Diri

Mega, Police nationale, Télémax, Brasserie de La Couronne) et deux nouvelles têtes, Natcom et Lait Alaska qui y prendront part du 23 novembre 2013 au 19 avril 2014, avec pour ob-

Les représentants des commanditaires au lancement de l’édition 2013 de la compétition de l’Association Haïtienne de Basket-ball Corporatif (ASHBAC), Emmanuel Bonefil (à l’extrême gauche) (Photo : Yonel Louis)

jectif principal de succéder à l’équipe lauréate de la dernière édition, Produits Bongù. Du beau monde pour le lancement de la compétition tant attendue par les mordus du ballon orange. Ont participé à cette cérémonie de lancement les membres du comité exécutif de l’ASHBAC, Emmanuel Bonnefil, Inolla Cazeau, Serge Albert, Jacques Cazeau Fils, Hérold Joseph et Jorice Orémil, les représentants des différents sponsors de l’ASHBAC, Lionel Benjamin Jr (Digicel), Johanne Nicolas (SOGEBANK), Angélique Salomon (Diri Méga) et Jacques Bourjolly (Lait Alaska). Après les propos de bienvenue, le coordonnateur de l’ASHBAC, Emmanuel Bonnefil rappela aux équipes qu’elles sont appelées à pratiquer du très bon basket, dans l’esprit du fairplay, avant de remercier les sponsors, tels Digicel, Sogebank, Diri Méga, Sprite et Brasserie de la Couronne. Lla secrétaire générale Inolla Cazeau a abondé dans le même sens, ajoutant : « Cette nouvelle édition sera spéciale, car deux nouvelles équipes participeront à la compétition. Des surprises, elles en auront. Comme d’habitude, des arbitres dominicains seront là pour éle-

L’oeil rivé / Football

Le passage à vide vu du côté des fans

L

’animal humain n’intériorise pas le passage à vide. Dans le milieu haïtien, le vocabulaire expressif est renfermé dans les mots et expressions qui suivent : «djanm» et «kanpe kinn». La verticalité est présente dans le discours quotidien. Le fanatique de football a une configuration mentale, une façon de penser qui aboutit à la victoire continue de son équipe. Quand l’attaquant de son équipe a un passage à vide, il se détourne de lui, il ne l’entoure plus de son affection. En un mot, il n’a plus son admiration. Durant le week-end de la Toussaint, dans le Super-8, le Don Bosco de Pétion-Ville bat le Valencia de Léogâne par deux buts à zéro, un doublé de Péguéro Jean-Philippe. Cela faisait quelque temps qu’il n’avait pas marqué. Dans l’intervalle, l’impatience de ses admirateurs était-elle justifiée ? Dans la liga espapañol, Karim Benzema a été muet depuis l’ouverture du championnat. Les commentateurs n’ont pas digéré son passage à vide. Alors, ils se sont livrés à une supputation: pourquoi avoir laissé partir Gonzalo Iguain vers Naples? Et

aussitôt, ils ont admis que l’attaquant français est plus technique, l’Argentin ne faisant que glisser le ballon dans les filets. Comme David Trézéguet, un renard des surfaces. A vrai dire, le choix a toujours été difficile entre un attaquant opportuniste (dont le prototype reste l’Allemand Gerd Muller) et un avant plus racé dans la finition. Arrive le mois d’octobre, Karim Benzema sort de son silence. En match amical opposant la France à l’Australie, il marque un but. Le match servait de préparation à la dernière partie qui devait opposer les Bleus à la Finlande, en phase de poule (éliminatoires de Coupe du monde). Score final : deux buts à zéro, dont un de Benzema. Après son passage à vide, l’attaquant français retrouvait des sensations. Rentré en cours de jeu lors du classico entre le Barça et le Real Madrid, son tir des 25 mètres a failli faire mouche, le ballon se dirigeait tout droit vers la lucarne. Victor Valdez a été sauvé par le poteau, l’ami le plus sûr des «goalkeepers». Benzema rassure. Lionel Messi récupère d’une blessure. Des fois, Gerardo Martino le

laisse sur le banc. Il le fait rentrer en cours de jeu. Pendant le week-end de la Toussaint, «Tata» Martino l’a titularisé et l’a laissé jouer toute la partie. Manifestement, l’entraîneur argentin du Barça veut, tout en le ménageant, lui redonner confiance. Malgré tout, les commentateurs n’arrivent pas à dissimuler leurs appréhensions. Ils trouvent inquiétant que depuis quatre matches le prodige argentin n’ait pas marqué. Alors, ils se perdent en conjectures jusqu’à poser une question insidieuse: le virevoltant et inarrêtable attaquant du Barça serait-il en train de s’éteindre ? Ô sacrilège ! Que l’on rassure ! Chacun de nous, dans sa sphère d’activité, dans le quotidien ordinaire a des passages à vide. On n’est pas performant en permanence. Messi recommencera à maquer des buts, il reste la terreur des défenses adverses. Seulement, on n’a pas le rendement habituel. Comme dirait Brel, c’est tout ! Jean-Claude Boyer Mercredi 6 novembre 2013

RAPHAEL FÉQUIÈRE

LA GOUTTE D’OH!

Pour mieux l’étrangler !

A

quand un forum sur la corruption dans le sport qui lancerait des idées pour ériger des garde-fous ? Avant de parler sport business, n’est-il pas important de situer dans quelle catégorie, le sport national « nage pour sortir? ». Un amateurisme qui flirte avec un semi-professionnalisme . Un statut qui ne dit pas son nom et qui n’est inscrit nulle part dans les documents officiels. Son image une fois écornée après le scandale du COH qui n’émeut aucune autorité pour cause de copinage (parrain, filleul, ami, petite amie, et j’en passe), on n’eut pas l’audace d’inviter un conseiller olympique national à venir baver dans la sauce des anciennes stars haïtiennes de la NBA, le 24 octobre dernier. Brusquement, le sport haïtien, il est beau, il est gentil. On veut lui forger une image de sport professionnel et lui coller une vocation de business. Pour mieux l’étrangler.


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Vendredi 8 novembre 2013

Boxe internationale / haiti

Bermane Stiverne bientôt fixé

L

a patience de Bermane Stiverne pourrait finalement être récompensée. L’aspirant obligatoire au titre des lourds du WBC que détient Vitali Klitschko risque en effet d’être fixé bientôt quant à la tenue d’un éventuel combat face à l’Ukrainien. Présentement en congrès à Bangkok en Thaïlande, le WBC a en effet confirmé au site World Boxing News qu’il s’attaquerait au dossier jeudi. Le WBC a été très critiqué dans le passé pour avoir permis à Klitschko de conserver son titre pendant plus d’un an sans le défendre une seule fois, alors quenotre compatriote s’est soumis avec succès à deux combats éliminatoires pour se mériter un duel face au champion. Désireux de poser sa candidature lors des élections présidentielles de son pays en 2015, Klitschko ne pourrait donc disputer que deux autres combats d’ici là.

L’aspirant obligatoire au titre des lourds du WBC, le boxeur haïtien haïtien Bermane Stiverne

Un secret bien gardé

Même si le classement des meilleurs boxeurs « livre pour livre »

L’ASHBAC lance la 6e édition de son championnat ver le niveau du championnat », a promis Mme Cazeau. Les représentants des différents sponsors sont unanimement fiers du choix de l’ASHBAC. « Comme en football ou en basket, la Digicel est fière de supporter les choses positives qui se font dans le milieu sportif haïtien », dixit M. Benjamin. La doyenne des équipes participant à ce championnat s’enorgueillit d’avoir été la pionnière en termes de sponsoring et d’avoir remporté la première édition en 2009. « La SOGEBANK n’est autre que la patronne, la doyenne de l’ASHBAC. Nous étions là en 2008, six (6) ans plus tard, nous sommes encore là, et ce, avec pour mission d’appuyer, de soutenir la jeunesse du pays, car elle a besoin de se divertir sainement. Il est tant que le pays ait une sélection nationale de basket », a fait savoir Mme Nicolas. Même son de cloche du côté de la représentante de Diri Mega, Mme Salomon qui encourage les équipes à se surpasser pour avoir le trophée récompensant l’équipe vainqueur de la compétition reine du basket corporatif en Haïti. Le représentant du lait Alaska s’est dit enthousiaste de participer à cette compétition, ajoutant que son équipe sera celle à battre dans le championnat. « Lait Alaska a plus de 30 ans sur le marché haïtien, c’est comme un devoir de supporter l’ASHBAC. Que je sache, mon équipe vendra chèrement sa peau », a martelé Jacques Bourjolly dit Kako. Au terme du tirage au sort, ce sont les équipes de Marché Ti Tony et

des produits Bongu (championne en titre) qui donneront le coup d’envoi le samedi 23 novembre au Centre de formation classique à 4h p.m. et l’autre match de la journée verra s’affronter la SOGEBANK et Natcom. Alors que, le dimanche 24 novembre, Bongu prendra son baptême de feu face à la Police nationale et le même jour, la formation de Télémax se mesurera à celle de Diri Mega. L’équipe, deuxfois vainqueur de la compétition, la Digicel fera son entrée en lice le 30 novembre, lors de la troisième journée face à son homologue de la Brasserie de la Couronne. Outre les deux nouvelles équipes, Lait Alaska et Natcom, tous les anciens champions de la compétition sont là, la SOGEBANK (2008-2009), Marché Ti Tony (2009-2010), Digicel (2010-2011 et 2011-2012) et Produits Bongù (2012-2013). Alors, on est en droit de se demander : qui remportera la sixième édition ou encore est-ce qu’on aura un nouveau champion ? Signalons que les fans du ballon orange n’attendent qu’une rencontre très importante dans la compétition, Digicel - Natcom (bataille de la communication). D’autre part, les membres de l’ASHBAC en ont profité pour lancer leur site internet : www. ashbachaiti.com qui permettront aux amateurs du basket d’avoir accès à toutes les informations relatives à la sixième édition du championnat de l’ASHBAC du 23 novembre (coup d’envoi) au 19 avril (grande finale). Légupeterson Alexandre

de la planète est largement dominé par des trentenaires, un changement de garde est en train de se préparer. Les jeunes Saul « Canelo » Alvarez et Adrian Broner en font déjà partie, tandis que d’autres comme Danny Garcia cognent dangereusement à la porte. Ils sont tous des champions du monde établis ou peuvent compter sur une très importante base de partisans. À tout ce beau monde, il faudra bientôt

penser à ajouter le nom de Mikey Garcia, probablement l’un des secrets les mieux gardés du monde de la boxe. Garcia aura l’occasion de s’emparer d’un titre dans une deuxième catégorie de poids différente, samedi soir à Corpus Christi au Texas, alors qu’il affrontera le détenteur de la ceinture des super-plumes de la WBO Roman Martinez. Avant même de penser mettre les gants, Garcia était destiné à être un de ces pugilistes dont tous se souviendront. Son père Eduardo a longtemps été l’entraîneur de l’ancien champion des super-mi-moyens Fernando Vargas, tandis que son frère Roberto a possédé un titre des super-plume à la fin des années 1990 avant de mener une prolifique carrière d’entraîneur. Il a d’ailleurs été nommé entraîneur de l’année en 2012 grâce aux exploits de Nonito Donaire. Ce n’est donc pas un hasard si Mikey Garcia est considéré comme l’un des pugilistes les plus scientifiques du moment, et ce, malgré ses 25 ans. Son jab est indiscutablement l’un des meilleurs du plateau comme il l’a prouvé à son dernier combat contre Juan Manuel Lopez. Francis Paquin/Source : RDS.ca


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SAVOIR FAIRE

Article 60

LE NOCES D’ARGENT Les enfants peuvent y annexer un diplôme de noces marquant les 25 années.

• Si on choisit de fêter grandiosement, dans le lancement des invitations il faut éviter les oublis qui risquent de froisser les susceptibilités. • les jeunes de nos jours sont souvent peu tolérant avec les aînés. Ils doivent participer à la préparation de la fête. Leur présence est très importante en ce jour. Alors inviter les amis de vos enfants afin qu’ils se créent une ambiance et qu’ils ne s’ennuient pas. • Un petit discours du mari a sa femme puis des enfants à leurs parents rehaussent les festivités. • Les fêtés doivent arrivés à la réception une fois les invités installés. Ces derniers se mettent debout pour accueillir l’entrée du couple qui s’accompagne en musique de la marche nuptiale. • La musique doit être choisit avec soin.

Conseils

Les invités pour les noces d’argent offre des cadeaux en argent par exemple une assiette décorative ou est inscrit 25 ans est un bon souvenir. L’emballage sera de couleur argenté. Les noces d’argent qui se ramènent à 25 années de vie conjugale sont les premiers grands anniversaires de mariage. Cet événement est un point important de la vie d’un couple. Les enfants nés de cette union vont bientôt quitter leurs parents pour entrer dans la vie active et… le couple va bientôt se trouver face à face. On fête les noces d’argent !

Les enfants peuvent faire un montage de photos ou de films, qui rappelle des plaisirs communs et décoré avec un coin de la maison. Une planche de photos pour le plaisir des invités où chacun peut aussi se retrouver : les mariés, les enfants, la famille et les copains de bureau. Les couleurs de la fête c’est bien l’argenté.

Selon ses croyances, la cellule familiale peut bien se rendre à l’église en strict intimité avec leurs enfants pour remercier le très haut de sa grâce. Etre en vie, être ensembles et en harmonie est une grande bénédiction.

Cependant le mari offre à sa femme une composition florale multicolore fait de roses rouges, jaunes, orangées, qui marquent «les bonheurs et turpitudes» de la vie vécus ensemble.

Pour les festivités, on choisit un thème qui unit le couple après 25 ans de vie commune. Selon le budget et le degré d’apparat, il sera décliné en décors, sur les cartes d’invitation, les cartes de menu etc. À part la famille, on invite aussi les amis intimes.

Pour les couples qui cultivent l’art de n’avoir plus rien à se dire, il est important à ce stade de se créer des activités qui brisent l’ennui, vu que les enfants seront peut être absent car ils sont en âge de frayer leur chemin. LE SAVIEZ-VOUS ? Saviez vous que le mariage en terme d’union est d’inspiration divine, il remonte à la Bible et plus particulièrement à Adam et Eve. Le mariage selon certaines cultures est un sacrement. L’union d’un homme et d’une femme est considérée sacrée parce qu’elle assure la reproduction de l’espèce humaine. Par contre, la célébration des anniversaires de mariage est d’origine païenne d’après Arnold Van Gennep dans son Manuel de folklore français contemporain .Il ajoute en outre que cette mode de la célébration des anniversaires de mariage, courante dans la petite bourgeoisie urbaine, ne se serait répandue dans les campagnes que dans le courant du XIX siecle.

EN LIBRAIRIE Le gâteau doit aussi symboliser l’événement que l’on fête et si possible le thème. Ici, la mascotte du gâteau rehausse l’harmonie du couple qui marche main dans la main.

Le tome V (le savoir-faire du monde professionnel) Pour contacter l’auteur : dismoicommentrecevoir@yahoo.com www.magalypelissier.weebly.com Sur twitter : dismoicommentrecevoir


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