UN CONDENSÉ MENSUEL POUR INFORMER ET ÉCLAIRER LES PLANIFICATEURS
Du soleil et du « fun »
Photo courtoisie de GMCVB
Miami Beach: Les superbes plages et le beau temps de Miami ont une réputation bien méritée.
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ui a pu oublier la fameuse série télévisée Miami Vice dans laquelle on voyait Sonny Crockett et Ricardo Tubbs, vêtu de leur veston aux couleurs pastels pourchasser des bandits sur la plage de South Beach à Miami dans un décor de rêve agrémenté de flamants roses et de jeunes gens bronzés. Certaines choses ne changent pas. Lors d'une récente visite dans cette région pour participer au MPI’s 2005 WEC, j’ai vu une équipe de cinéma préparer le tournage du film Miami Vice qui met en vedette Collin Farrell et Jamie Foxx. L’endroit est réellement aussi beau qu'au petit écran. Les plages y sont spectaculaires, il fait chaud et on est, bien sûr, entouré de très beau monde.
DANS CETTE PARUTION Tendances de l’industrie
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Nous avons lu
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Améliorer votre gestion
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Agenda
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Sudoku
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L’âme du professionnalisme
10-11
Dans l’oeil de la tempête
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Améliorez votre créativité
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Nouvelles hôtelières
21-22-23
VOL. 3 NUMÉRO 4 AOÛT-SEPTEMBRE
2005
Art Déco et plus encore Dans la partie sud de Miami Beach, on retrouve un quartier Art Déco. Il s’agit d’une agglomération de quelque 800 édifices protégés qui datent des années 30 et 40. On appelle American Riviera ce quartier chic mais sans prétention. Un chauffeur de taxi m'a également indiqué une douzaine de résidences appartenant à des vedettes telles Shaquille O’Neill, Ricky Martin et J-Lo qui vivent tous dans le coin.
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Des traiteurs consciencieux L
a sécurité alimentaire n'est pas une question qui concerne uniquement les traiteurs, c'est l'affaire de tous ceux qui travaillent dans l'industrie de l'organisation d'événements. La mention « hors site » signifie qu'un traiteur prend des produits alimentaires crus ou cuits de sa propre cuisine et les transporte dans une autre ou dans un lieu d'assemblage où se déroule la préparation finale. Aux États-Unis et au Canada, il existe de nombreux traiteurs de fortune qui travaillent à partir de leur domicile ou de leur sous-sol et qui transportent leurs aliments à bord de véhicules personnels ou
à bord de véhicules dans lesquels la température n'est pas contrôlée. Il s'agit d'un problème sérieux qui cause de graves risques pour la santé. Tout aliment réfrigéré devrait en effet être conservé à une température de 4 degrés Celsius (40 degrés Fahrenheit) alors que la nourriture chaude devrait être gardée à une température minimale de 60 degrés Celsius (140 degrés Fahrenheit) faute de quoi les bactéries se multiplient rapidement.
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À LA PAGE
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Ce que signifie la contamination croisĂŠe?
Photo courtoisie de Gourmet Cuisine
La cuisson d'aliments à l'extÊrieur nÊcessite quelques prÊcautions supplÊmentaires. Assurez-vous que le traiteur dispose d'une station pour se laver les mains et qu'elle est situÊe à proximitÊ de l'endroit oÚ sont prÊparÊs les aliments. Cette installation devrait comprendre une source d'eau chaude, du savon et du papier à main. L'usage de nettoyant à main ne suffit pas. La prÊparation d'aliments à l'extÊrieur, oÚ l'espace consacrÊ à cet effet est souvent restreint, augmente les risques de contamination croisÊe. On devrait tous savoir ce que signifie le terme contamination croisÊe. Dans le cas contraire, je vous invite à consulter les sites Internet qui figurent au bas de ce texte, ceci afin de vous assurer que votre prochain ÊvÊnement hors site est conforme aux normes de manipulation des aliments. Votre traiteur devrait Êgalement employer un personnel formÊ à cet effet par diffÊrentes organisations qui ont pignon sur rue au Canada et aux États-Unis. Les sites Internet : www.foodsafetyline.org http://www.inspection.gc.ca/ http://www.foodsafetynetwork.ca/ www.foodsafety.gov (E-U)
Une employĂŠe de Gourmet Cuisine utilisant une boĂŽte Cambro. SUITE DE LA PAGE
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Tout traiteur hors site devrait donc transporter ses aliments dans des vÊhicules rÊfrigÊrÊs. Si ce n'est pas le cas, il faut lui demander de quelle façon il protège ses produits froids lors du transport. Les boÎtes Cambro chaude/froide sont essentielles à l'exercice du mÊtier de traiteur hors site et l'usage d'un thermomètre est recommandÊ pour vÊrifier la tempÊrature interne de ces boÎtes. Cette mÊthode de conservation est largement acceptÊe et approuvÊe.
Rappelez-vous que les traiteurs doivent être consciencieux! —Par Deborah Macfie ••• Deborah Macfie est vice-prÊsidente de Gourmet Cuisine Full Service Catering et prÊsidente Êlue du chapÎtre torontois de ISES. On peut la joindre par l'entremise du site www.gourmetcusine.com
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AOÛT-SEPTEMBRE 2005
Tendances de l’industrie Les ÊvÊnement publics mis au vert
elle fait partie,  Meilleure alliance aÊrienne . MenÊe par la firme britannique Skytrack Research, cette enquête portait sur 35 aspects de la satisfaction des passagers à l’Êgard des compagnies aÊriennes et s’est dÊroulÊe de juin 2004 à mai 2005. Les rÊsultats obtenus sont considÊrÊs comme principale rÊfÊrence mondiale dans l’industrie du transport aÊrien.
Depuis ce printemps, les organisateurs d’ÊvÊnements publics se sont vu imposer une rÊsolution adoptÊe par le comitÊ exÊcutif de la Ville de MontrÊal les obligeant à recycler les dÊchets sur les sites de leurs ÊvÊnements. Selon la rÊglementation municipale, le plastique, le verre, le papier et le mÊtal devront être collectÊs. Cette rÊsolution a ÊtÊ adoptÊe dans le but d’atteindre un taux de recyclage de 65 % d’ici 2008.
Pour les hĂ´tels de MontrĂŠal, la saison est plutĂ´t bonne
De nouvelles chambres au Groupe Tidan
Après avoir connu l'une des pires saisons hivernales en terme d'occupation, les hôtels de la rÊgion de MontrÊal sont plus satisfaits des rÊsultats touristiques de cet ÊtÊ. En effet, le taux d'occupation dans les hôtels du Grand MontrÊal a ÊtÊ en hausse depuis le dÊbut de la saison estivale, comparativement à 2004 au même moment. Ces constatations sont encourageantes et s'expliquent par le fait que le nombre de touristes a augmentÊ par rapport à l'an passÊ. Les visiteurs europÊens se sont particulièrement montrÊs nombreux cette annÊe, notamment grâce à un euro fort. Les ÊvÊnements de grande envergure prenant place à MontrÊal ont aussi favorisÊ la frÊquentation des hôtels. MontrÊal qui compte 21 000 chambres reste optimiste quant aux prÊvisions de l'industrie hôtelière et espère qu'aucun ÊvÊnement ne viendra perturber cette croissance rattrapant les dÊsastres de plusieurs crises survenues depuis les attentats du 11 septembre 2001.
Les fondateurs du groupe Tidan, Mike Yuval et Jack Sofer, ont fait une nouvelle acquisition de 171 chambres d’hôtels en rachetant le Meridien Versailles MontrÊal et le Château Versailles de la rue Sherbrooke. Pour la somme de 16 M$, le groupe s'agrandit à 763 chambres au total dans le centre-ville. Rappelons que Tidan comprend aussi le Maritime Plaza, le Travelodge et le Nouvel Hôtel, ainsi que La SaguÊneenne (au Saguenay) et l’hôtel Mont-Gabriel (dans les Laurentides).
Les voyageurs le disent... Selon un sondage effectuÊ auprès de 12 millions de voyageurs dans le monde, Air Canada a ÊtÊ classÊe  Meilleure sociÊtÊ aÊrienne en AmÊrique du Nord  et le rÊseau Star Alliance dont
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MOT
DU RÉDACTEUR
Savoir où tracer la ligne Publié par :
Du 9 au 13 juillet, j’ai logé au National Hotel de Miami Beach alors que j’assistais au MPI WEC . Quel magnifique établissement! Ses vastes chambres, sa spectaculaire piscine de 320 mètres et son service hors pair en font un hôtel de choix. Malheureusement, au beau milieu de mon séjour, l’alarme d’incendie s’est déclenchée non pas une fois mais à deux reprises au cours de la nuit. Heureusement, il s’agissait de fausses alertes, mais à deux reprises, j’ai dû me lever, m’habiller et descendre dans le lobby. Le lendemain je me suis plaint pour me faire répondre que ce n’était pas la faute de l’hôtel mais plutôt d’un fournisseur externe qui travaillait dans l’édifice. Étant donné que le fournisseur a été embauché par les gestionnaires de l’hôtel, je pense que l’établissement est tout aussi responsable et ne peut ainsi s’en laver les mains. Les choses en sont restées là mais j’ai été par la suite informé qu’on m’offrait deux petits déjeuners en guise de dédommagement. Le 11 août, je recevais en plus une lettre d’excuses signée de la main du directeur général. Je crois que l’hôtel aurait eu avantage à me répondre immédiatement qu’il trouve inacceptable qu’on réveille les clients au beau milieu de la nuit et me proposer les bons pour le petit déjeuner ou autre chose dès le moment où j’ai porté plainte. Cette façon de faire est beaucoup plus proactive. De fausses alertes se produisent de temps à autre dans les hôtels comme ailleurs. Il s’agit d’un inconvénient que les hôteliers doivent considérer en temps que tel et non ignorer ou minimiser. Ce genre de chose arrive, mais ce n’est pas aux clients d’en faire les frais. Un message téléphonique ou une note du directeur adressé directement aux clients aurait vite fait de calmer le jeu. Les planificateurs prennent la responsabilité de leurs actions et les hôteliers devraient faire de même sans attendre que les clients aient à se plaindre. J’aimerais savoir ce que vous pensez de cette histoire. Écrivez-moi! Dans le même ordre d’idée, je vous propose de lire en page 15 la suite d’un article sur les ouragans paru au mois de juin dans lequel on peut lire de quelle façon certains hôteliers proactifs réagissent à ce phénomène.
2105, rue de la Montagne, bureau 100 • Montréal (Québec) • H3G 1Z8 Téléphone : (514) 849-6841 poste 333 • Fax : (514) 284-2282 Vos commentaires sont appréciés : info@leplanificateur.ca Rédacteur : Leo Gervais Rédactrice adjointe : Camille Lay Rédactrice adjointe : Nathalie Caron Traducteurs : Dominique Lamarche, Marc Levasseur Administration : Patrick Galvin, Julie Boisvert Collaborateurs : Mike Auctor, Anne Biarritz, Thomas Chalmers, Donald Cooper, Peter De Jager, Stacey Hanke, Deborah MacFie, Barry Siskind, Harriet Wezena Le Planificateur est mensuellement diffusé à 11 500 professionnels de l’industrie du tourisme et des affaires.
Poste-publication No. 40934013
Notre mission et notre but Notre mission est d’informer et d’éclairer les planificateurs. Chaque numéro ne contiendra pas plus de 30 à 35 % de publicité (toute cette publicité sera à titre informatif) et le restant de la parution sera réservé à des articles qui aideront les planificateurs d’événements dans leurs activités quotidiennes. Notre but est d’annuellement remettre aux planificateurs les profits accumulés, sous forme de bourses d’études continues.
Dons de bourses éducatives
Thèmes à venir • Sondage : Les voitures idéales des planificateurs • Politiques hôtelières
Qu’aimeriez-vous lire? Veuillez m’envoyer vos suggestions par courriel à : lgervais@leplanificateur.ca
• Comment combattre le décallage horaire? • Étiquette 4
AOÛT-SEPTEMBRE 2005
NOUS AVONS LU
Powerful Exhibit Marketing Un livre de Barry Siskind (en anglais) DE LEO GERVAIS
L
a promotion d’une exposition est probablement une des choses les plus difficiles à rÊaliser en affaires. De nombreuses variables entrent en jeu et il est difficile de les maÎtriser toutes autrement que par l’expÊrience acquise par la mÊthode essais/erreurs. Reste que les leçons ainsi apprises peuvent nuire à l’apprentissage d’une personne voire même à sa carrière. Dans son livre, Powerful Exhibit Marketing, Barry Siskind rÊduit de beaucoup le travail d’approximation des gestionnaires d’exposition. Il y ramène un procÊdÊ en apparence très complexe à l’essentiel qu’il compare à l’informatique et sÊpare en composantes matÊrielles et logicielles. Ce livre est un guide complet qui, selon l’auteur, est conçu pour aider le
lecteur à obtenir les rÊsultats qu’il mÊrite. Son approche est très mÊthodique. Au premier chapitre, le lecteur est invitÊ à effectuer une analyse de ses objectifs en trois Êtapes qu’on apprend à identifier et à observer. On y retrouve aussi 100 raisons d’exposer, une liste complète qui ne manquera certes pas d’impressionner même les plus expÊrimentÊs des fournisseurs et des vÊtÊrans de foires commerciales. À elle seule, cette liste vaut amplement le prix du livre. En verbalisant des concepts que l’on ressent tous mais qu’on exprime rarement et en Êtablissant très clairement pourquoi il est si important d’exposer, ce livre incite à passer à l’action. Il se divise en trois parties et comprend 16 chapitres. Une première section porte sur la gestion des ressources financières, une autre sur la gestion de la logistique et
L’ENDROIT IDÉAL POUR RÉUNIONS D’AFFAIRES
une autre sur la gestion des ressources humaines. Cet ouvrage couvre l’ensemble des diffÊrents aspects d’une exposition et l’information est livrÊe de manière directe, simple et facile à comprendre comme par exemple lorsqu’au chapitre 6 on traite de l’hospitalitÊ. On peut y lire :  l’hospitalitÊ consiste aussi bien à offrir un biscuit ou un plat de bonbons à un client qu’un somptueux repas suivi d’un divertissement dans un lieu exotique. Si la promotion d’exposition Êtait une science, Barry Siskind en serait certainement l’Einstein. Titre : Powerful Exhibit Marketing Auteur : Barry Siskind Éditeur : John Wiley & Sons Canada Ltd. ISBN : 0-470-83469-2 Prix : 20.99 $ sur www.chapters.ca •••
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Trois types de questions pour améliorer U votre gestion DE DONALD COOPER
n client me confiait récemment que certains des cadres de son entreprise ne rencontrent pas ses attentes. Il se disait particulièrement préoccupé par les faibles taux de rentabilité qui persistent dans certains secteurs, par une gestion inadéquate de la relation clientèle, par une baisse des normes de qualité et par la façon dont les travailleurs de première ligne sont traités. Je lui ai donc suggéré d'évaluer la situation à partir de trois petites questions que tout gestionnaire devrait poser lorsque les choses ne tournent pas rond dans une entreprise ou à l'intérieur d'un secteur donné. Les trois catégories de questions qui suivent sont à mémoriser. Utilisez-les souvent et vous découvrirez alors toute leur puissance.
leur tour. Il faut exiger des engagements concrets et s'assurer d'obtenir des résultats. Ces questions exigent des réponses assez directes. Soit les cadres comprennent, soit ils ne comprennent pas. Dans la négative, il faut tenter d'identifier les aspects des politiques des entreprises qui sont incompris et apporter les précisions nécessaires pour qu'ils le deviennent. La prudence est toujours de mise. Il arrive que les gens comprennent parfaitement bien mais feignent l'ignorance pour se défiler de leurs responsabilités.
Question du premier type
Question du deuxième type
Lorsque les choses vont mal dans un secteur donné, mieux vaut d'abord s'assurer que la personne ou l'équipe responsable de l'activité en cause comprend bien son rôle. Il est conseillé de s'en assurer en posant des questions spécifiques, des questions qui visent à s'assurer que les objectifs poursuivis sont bien compris. Voici quelques exemples de questions : • « Savez-vous en quoi consiste la garantie faite au client au sujet des délais de livraison? » • « Comprenez-vous la signification de notre engagement à traiter nos employés en toute confiance et avec dignité et respect? » • « Comprenez-vous bien l'importance de notre engagement à augmenter le volume des ventes régionales de 8 % cette année ? » • « Comprenez-vous l'importance de notre engagement à dégager un bénéfice de 450 000 dollars cette année? » • « Comprenez-vous l'importance de notre engagement d'intégrité envers les clients, les fournisseurs, la communauté et les collègues? » • « Comprenez-vous l'importance de notre engagement à maintenir l'édifice et les lieux de travail propres, sécuritaires et attrayants et à agir comme un employeur et un voisin responsable? » Astuce supplémentaire : assurez-vous que ces questions fassent bel et bien référence aux engagements de l'entreprise et non à des intentions ou à des vœux pieux. Il est important d'insister sur la notion d'engagement, ceci incitera vos collègues à se commettre à
Il faut ensuite se demander si vos cadres adhèrent à lçengagement, aux valeurs ou aux politiques en question. Pour s’en assurer, on peut poser ce genre de questions : Croyez-vous et endossez-vous pleinement tel engagement? Encore une fois la réponse devrait être assez directe. Soit ils y croient et l’endossent, soit ils n’y croient pas. S’ils y croient, passez à la question 3. Dans le cas contraire, attendez-vous à faire face à un des 3 scénarios suivants : - Ils peuvent vous demander de revoir cette politique prétextant que cet engagement, ces valeurs ou ces normes nuisent aux affaires; - Ils peuvent choisir de se ranger à vos arguments et d’appuyer la politique en question; - Ils peuvent également choisir de joindre une autre entreprise qui propose des valeurs, des normes et des engagements auxquels ils croient.
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« Une des meilleures aubaines en ville » — The Sunday New York Times
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Les trois questions SUITE DE LA PAGE
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Question du troisième type Il faut enfin savoir si vos cadres se sentent capables de faire appliquer l’engagement, les valeurs et les normes en question. Le genre de question à poser pour s’en assurer peut se résumer comme suit : Pouvez-vous garantir des résultats et dans combien de temps? Dépendant des circonstances particulières, il est probable que vous deviez avoir recours à des questions d’appoint : Qu’est-ce qui vous empêche de faire appliquer cette politique? De quoi avez-vous besoin pour la faire appliquer? Quel type d’information, de ressource, quels changements de politiques, de procédés, quel genre de collaboration sont nécessaires à sa mise en œuvre? Si les résultats souhaités comportent un certain nombre d’étapes ou requièrent des changements de procédés, il serait alors prudent de demander : quand pourrai-je voir un plan d’action dans lequel on apprendra qui va faire quoi et quand? Notez les délais prévus et assurez le suivi à chacune des étapes. Ce travail est très important, il constitue une facette importante de votre rôle de gestionnaire. Il est souhaitable de poser systématiquement ces questions à la personne ou à l’équipe responsable du secteur que vous jugez déficient dans votre entreprise. Cette approche améliorera à la fois l’efficacité de votre gestion et le succès de votre entreprise. Elle vous permettra notamment d’identifier : 1 Quels cadres adhèrent et lesquels n’adhèrent pas à la culture et aux engagements de votre entreprise; 2-Qui est efficace et qui ne l’est pas. Voilà! Ces 3 petites questions devraient vous aider à clarifier les objectifs de votre entreprise et à identifier les cadres non performants. Je serais curieux de connaître vos impressions et d’apprendre de quelles façons cette approche vous a aidé à résoudre certains problèmes dans votre entreprise.
Pour plus de renseignements au sujet de la façon dont Donald Cooper peut vous aider à redéfinir et réinventer votre entreprise, à créer, livrer et communiquer vos extraordinaires valeurs/clients, visitez le site web : www.donaldcooper.com, écrivez à : info@donaldcooper.com ou contactez par téléphone à Toronto au (416) 252-3704.
Vous voulez modifier votre adresse? Écrivez-nous à : info@leplanificateur.ca AOÛT-SEPTEMBRE 2005
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AGENDA Événements à venir 13 SEPTEMBRE 8ème édition de l'Indispensable Showcase du Divertissement Corporatif, Centre de Congrès Renaissance, Montréal, Qué. www.indispensable.ca, (514) 278-5639 poste 204. 27-29 SEPTEMBRE Incentive Travel & Meeting Executives, The Motivation Show, McCormick Place, Chicago, Ill. www.motivationshow.com, (630) 434-7779. 20-21 OCTOBRE ETS Séminaire éducatif et salon professionnel, Hilton Bonaventure, Montréal, Qué. (20 octobre), Holiday Inn Pointe Claire, Qué. (21 octobre). www.meetingscanada.com. 20-21 OCTOBRE M&C and BiZBash, Meeting and Event Style Show, Pier 94, New York City, New York. www.bizbash.com/eventstyleshow, (201) 902-1829. 21-22 OCTOBRE Salon des Célébrations, Palais des Congrès de Montréal, www.salondescelebrations.com, (514) 939-2800.
Congé
Montréal, Qué.
Applicable à
Date
Fête du travail
5 septembre
Action de grâce
10 octobre
Jour de souvenir Noël
Toutes, sauf le Québec 24 novembre
Si te s w eb ut ile s Beijing International Travel and Tourism Market http://www.bittm.com China Travel Guide http://www.chinaplanner.com/ World Leisure Expo www.worldleisure.org/expo2006/in novationprize.html Vous vous rendez-compte que vos connaissances sur la Chine se résument au fait que c'est le pays le plus peuplé de la Terre, où réside Jackie Chan et où se trouvent de beaux petits pandas... Eh bien il est temps d'apprendre beaucoup plus et de façon rapide puisque ce pays risque d'être LE pays du 21ème siècle, traversant en ce moment-même une énorme révolution industrielle et culturelle. Ces sites offrent de bonnes infos et des statistiques sur ce qu'il s'y passe, donc si vous en avez assez de faire le touriste occidental, partez à la découverte de cette nouvelle Chine. Au fait, la World Leisure EXPO est au programme du 22 avril au 22 octobre 2006 àHangzhou. China.
25 décembre
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Tendances de l’industrie Sudoku : un jeu Niveau:facile
Japonais branché
Réponse à la page 21.
En êtes-vous déjà accro? Le Sudoku a fait son entrée dans les journaux nord-américains il y a peu et a fait ses preuves en matière de casse-tête mathématique. D’origine japonaise, ce jeu de logique consiste en un carré de 9 cases par 9, divisé en grilles de 3 cases par 3. Chaque case doit contenir un chiffre de 1 à 9 de façon à n’utiliser chaque chiffre qu’une fois par ligne, colonne et grille. Très populaire au Japon, le Sudoku est basé sur le Carré Latin du mathématicien Leonard Euler (18è siècle). Aujourd’hui, tous les mordus de Sudoku doivent leur nouvelle passion à Wayne Gould, juge néo-zélandais à la retraite qui en a fait la decouverte au Japon en 1997 et qui s’en est inspiré pour concevoir un logiciel de création de nouveaux puzzles chiffrés. Le Sudoku est à présent publié dans plus de 60 magazines nord-américains. Et dire qu’ici nous pensions qu’il s’agissait d`une nouvelle sorte de sushi...
Le saviez-vous... La Tour Eiffel, la Dame de Fer Française de 1 063 pieds de haut, accueille 6,3 millions de visiteurs par an et prévoit d'atteindre les 7 millions d'ici à 2007, selon la Société Nouvelle de la Tour Eiffel.
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Qu’est-ce l’âme du professionnalisme? Note : Ceci est la première partie d’une série d’articles sur la professionnalisme.
Q
u’entend-on par professionnalisme? Cette question prête à confusion car le professionnalisme est une notion aussi vague que complexe. Seule certitude : le professionnalisme ne se transmet pas; il vient du tréfonds de l’âme. L'emploi actuel du terme « professionnel » en parlant d'un comportement commercial est quelque peu ironique, vu l'origine de ce mot. En effet, dans les anciennes sociétés occidentales, les professionnels désignaient précisément l'opposé des gens d'affaires. On considérait alors que les activités professionnelles servaient un dessein plus noble que le simple fait de subvenir à ses besoins. Elles conféraient donc à ceux qui les exerçaient un prestige dont ne jouissaient pas les personnes qui s'adonnaient au commerce et dont le but premier était de gagner de l'argent. La dimension morale attachée aux professions, et dont était dépourvue la pratique du commerce, remonte à l'étymologie de ce mot, c'est-à-dire au Moyen Âge. Le professionnel était celui qui faisait « profession » de vouer sa vie à Dieu. Les travailleurs séculiers qui « professaient », eux aussi, servir la cause de l'humanité avec le même désintéressement eurent tôt fait de s'approprier ce terme. C'est ainsi que les enseignants (les « professeurs »), les médecins et les avocats s'unirent au clergé pour constituer la classe des professions libérales. En théorie, les professionnels placent les questions morales avant tout objectif financier ou intérêt personnel. En pratique, le contraire s'est souvent produit, les codes déontologiques ayant été honteusement bafoués. Les avocats véreux abondent dans la littérature, montrant que les scandales modernes procèdent d'une tradition aussi longue que déshonorante. Pourtant, la majorité des membres des professions libérales est parvenue, grâce à son intégrité, à conserver suffisamment l'estime de la société pour être l’envie de ceux qui pratiquaient un métier du même ordre et
souhaitaient accroître leur prestige en ayant droit au titre de professionnels. Au début du siècle, les dentistes, les comptables, les ingénieurs, les architectes et autres ont été ajoutés à la liste des professions libérales qui, en prenant un sens plus large, ont fini par désigner tous les titulaires de diplômes universitaires qui ne se salissent pas les mains en travaillant. Selon les dictionnaires, la profession devint alors un métier acquis après avoir poursuivi des études, puis désigna enfin un type de personnes plutôt qu’une classe sociale, comme les « yuppies », qui se reconnaissent plus par les sommes d’argent qu’ils gagnent et leur façon de les dépenser que par la nature de leur profession. L’argent a toujours été, aux yeux du public, le principal attri-but des professions, les docteurs, les avocats et les autres percevant un revenu relativement élevé. Mais, en même temps, appartenir à une profession signifiait le refus, pour tout membre scrupuleux, de commettre certains actes interdits par les codes déontologiques. Le professionnalisme, dans sa forme la plus pure, exige un dévouement qui transcende toute considération financière ou personnelle. Une anecdote racontée par un journaliste à l’époque de la Deuxième Guerre mondiale illustre parfaitement ce point. Un jour, il vit une religieuse infirmière qui soignait des prisonniers japonais souffrant de blessures et maladies horribles : « Même pour un million de dollars je ne pourrais pas faire ça », dit le journaliste. « Moi non plus », répondit la religieuse. Le professionnalisme a, en outre, un autre sens, diamétralement opposé au premier : le professionnel est également celui capable de tout pour de l’argent. Mettez-y le prix et vous engagerez un « professionnel » qui torturera.
Même pour un million de dollars je ne pourrais pas faire ça...
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Des professionnels sur lesquels on peut toujours compter SUITE DE LA PAGE
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Dans ce cas, le professionnel fait pour de l’argent ce que les autres font gratuitement. Il est le contraire de l’amateur, bien que, dans le domaine des sports, la distinction entre les deux soit devenue plutôt floue. La confusion entre le professionnel et l’amateur sportifs est à la fois morale et sémantique. L’amateur joue pour le plaisir et, théoriquement, attache plus d’importance à la qualité du jeu qu’à la victoire. Le professionnel, en revanche, joue pour de l’argent et tous les moyens lui sont bons pour assurer son triomphe.
La fierté professionnelle renforce le respect des normes Le professionnel est également celui qui fait à temps plein ce qui, pour d’autres, est une occupation à temps partiel. Le photographe professionnel prend des photos tous les jours et pas seulement en vacances. Les jours où le musicien professionnel ne donne pas de concert, il doit s’exercer pour maintenir son doigté. La marque du professionnel est l’aptitude à exceller même lorsqu’il n’est pas motivé. Le dicton « le spectacle doit continuer », s’il n’est pas toujours pris au sérieux par les troupes de théâtre amateur, est la profession de foi des artistes professionnels. Un athlète amateur se permettra de ne pas jouer parce qu’il est courbatu, ou parce qu’il doit s’occuper d’affaires personnelles. Les « pros » « y vont » , malgré les entorses et les soucis. Une fois sur le terrain, ils se donnent totalement au jeu, laissant au vestiaire tout sentiment ou préoccupation personnelle. Le « vrai professionnel » fait de son mieux, quelles que soient les circonstances. Et ce « mieux » est généralement supérieur à la performance d’un amateur, ce qui nous amène à une autre facette du professionnalisme, l’excellence. L’expression « un vrai travail de professionnel » s’applique aussi bien à la manière de servir un repas qu’à l’installation d’une fenêtre ou qu’à une opération chirurgicale. Dans ce cas, être professionnel signifie accomplir un travail qui vaut le prix demandé. La fierté professionnelle renforce alors le respect des normes. Le professionnel est fier d’accomplir un travail de qualité. La médiocrité est inacceptable en raison même de cette fierté qui, souvent, se mêle au plaisir physique de se livrer à une activité pour laquelle on est doué. Le talent inné donne l’impression à celui qui en est pourvu d’être né pour s’en servir. Cette conviction suscite chez les jeunes un sens d’abnégation, et ce bien avant qu’ils ne se lancent dans leur spécialisation. « Il était passionné par son travail et ressentait un enthousiasme que seul le travail bien fait peut inspirer. » C’est en ces termes que William Dean Howells, homme de lettres américain, décrivait un collègue. Ce faisant, il mentionnait les trois qualités
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du grand professionnel : le dévouement, l’enthousiasme et l’inspiration qui vient du tréfonds de l’âme. Mais, comme l’affirmait La Bruyère à propos de l’écriture, « il faut plus que du génie » pour atteindre un niveau professionnel. Si le professionnel surpasse toujours l’amateur doué, c’est qu’il a su souder les briques de son talent naturel avec le ciment de la technique. L’exercice de tout métier est assorti de petites ruses qui s’apprennent avec la pratique. Elles confèrent à l’intervention des spécialistes cette touche professionnelle insaisissable. Comme l’écrivait le biographe américain Bernard de Voto « l’expert constitue, de par son expertise, un organisme psychologique, musculaire et nerveux à part... Le joueur de tennis, l’horloger ou le pilote de ligne acquièrent des automatismes qui s’allient à l’esprit critique et au discernement ». Cet esprit critique s’exerce d’ailleurs plus à l’encontre de soi que des autres. Le vrai professionnel, à l’instar du vrai savant, cherche sans cesse à déceler ses erreurs. Le poli professionnel est généralement le fruit de labeurs et de frustrations. Plus on peine, meilleur est le produit. Daniel Webster, à propos d’une profession qu’il exerçait occasionnellement, estimait que « pour être un grand avocat il faut d’abord accepter d’être un parfait esclave ». ••• Repris et traduit avec la permission de la Banque Royale du Canada. Visitez son site Internet : www.rbcbanqueroyale.com
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Photo par Leo Gervais
Miami Beach : incroyable
Lincoln Road est la destination préférée des acheteurs. SUITE DE LA PAGE
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Qui peut les blâmer? Avec une température moyenne de 76 degrés Fahrenheit, il est facile de comprendre ce qui attire ici les gens qui détestent le froid et l'hiver. Je souhaite par contre préci-ser que durant la semaine que j’y ai passé au mois de juillet, le mercure s’est maintenu à plus de 90 degrés Fahrenheit et le taux d'humidité à plus de 90 %. C'est d’ailleurs probablement pour se soulager de la chaleur accablante de Miami que William Carrier a inventé la climatisation en 1902. Le quartier South Beach qui, d’un état délabré, s’est transformé en un paradis aux couleurs pastels débordant de trésors architecturaux rénovés et protégés, de plages exquises et d’une vie nocturne incomparable, a atteint une notoriété enviable. On retrouve désormais dans cette populaire destination touristique un intéres-
sant mixte d'hôtels de luxe, de boutiques chics, d'auberges du jeunesses et de grandes chaînes qui proposent des chambres à bon prix. Le Loews Miami Beach Hotel est particulièrement recommandé. C’est d’ailleurs là qu’a eu lieu la soirée d’inauguration du Meeting Professionals International (MPI) au cours de laquelle s'est produite une myriade d’artistes colorés, le tout agrémenté de mets exquis et de présentations multimédias de haut niveau. Il y avait même une cage à papillon encastrée au milieu de la salle de bal Americana. L’hôtel propose notamment 65 000 pieds carrés d’espace aménageable en plus des services qu’on retrouve généralement dans un grand hôtel. De surcroît, la fameuse table du chef Emeril Lagassé dont la carte exceptionnelle regorge de plats de fruits de mer peut être dégustée dans le restaurant du lobby ou dans la zone des cascades d’eau qui donnent sur une piscine et sur un coin de plage. Le Loews est aussi reputé pour ses luxueuses chambres que fréquentent des célébrités en provenance des quatre coins de la planète et dans lesquelles les animaux sont tolérés. Je recommande fortement cet établissement aux planificateurs qui souhaitent organiser un événement dans le coin ou qui sont simplement de passage à Miami ou dans le sud de la Floride.
Ocean Drive L’endroit est reconnu pour les gens qui fréquentent ses bistros et dans lesquels on aime être vu, pour ses déesses en bikini sur patins à roues alignées et ses plages remplies de séduisants jeunes gens en quête de soleil. La populaire Lincoln Road est devenue la Mecque de la culture, du divertissement, de la vente au détail et des activités communautaires, le tout couronné du tout nouveau RitzCarlton South Beach, le dernier cri en matière d’hôtel boutique de luxe. À ne pas négliger non plus, de nombreux restaurateurs rafraîchissent les passants en sueur en les aspergeant d’air frais st humide à l’aide de petits appareils. La promenade qu’empruntent les passants pour se rendre de l’océan à la baie est bordée de restaurants et de boutiques chics et c’est là qu’on retrouve le fameux Lincoln and Colony Theaters and Art Center South Florida, un espace de création de 60 000 pieds carrés rempli d’artistes, de studios et de salles d’expositions.
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Les grand hôtels sont partout La notoriété de Miami, acquise durant les folles années 60, est largement attribuable à des établissements tels le Eden Roc et le Fontainebleau Hilton (où s’est déroulé l’inoubliable gala de clôture du MPI ,Visions of bleu) qui attirent toujours les foules qui fréquentent aussi maintenant le funky Surfside et le North Beach restauré qui proposent un accès rapide à la plage et à de très bons restos. Le fameux Joe’s Stone Crab Restaurant et le Crobar sont deux des endroits que j’ai visité et que je recommande chaleureusement. Localisé sur l’avenue Washington, Joe’s Stone Crab Restaurant sert les meilleurs plats de fruits de mer que j’aie jamais mangés. Tellement populaire, ce restaurant n’accepte aucune réservation et même les vedettes telles Derek Jeter ded Yankees de New York, doivent y faire la queue comme tout le monde durant la très achalandée saison hivernale. La rumeur veut que ce soit le restaurant le plus rentable d’Amérique après le Tavern on the Green de Central Park. Le Crobar est une populaire boîte de nuit également située sur l’avenue Washington. Bien que l’endroit regorge de boîtes, ceux qui cherchent un
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endroit « in »pour faire la fête y seront bien servis, le Crobar est à mon avis une coche audessus de la mêlée. En 2002, le Natural Health Magazine déclarait Miami ville la plus santé d’Amérique. Cette ville attire des visiteurs en quête d’émotions de partout dans le monde grâce notamment à des installations de golf, de tennis et de sports de très grande qualité. Allez-y! Mettez la lotion solaire dans la valise et partez pour le sud, profitez au maximum de cette fabuleuse destination. Pour en savoir plus : Greater Miami Convention and Visitors Bureau www.miamiandbeaches.com 1-800-955-3646 (E-U/Canada) Loews Hotel www.loewshotels.com Crobar www.crobar.com Joe’s Stone Crab ww.joesstonecrab.com
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Le WEC de MPI à Miami
tréal n o M (et à 7!) en 200
DE GAUCHE À DROITE : La piscine du National Hotel de 205 pieds de long, logement des médias et site de la réception Preferred Hotel Group Red Carpet Rendez Vous; superbe modèle Latine lors de la grande soirée d'ouverture au Loews Hotel; le salon au Centre de Convention de Miami exposant plus de 600 fournisseurs; quelques planificateurs heureux de fêter l'ouverture du WEC Miami; et le cybercafé si populaire où les planificateurs pouvaient se connecter pour surfer sur le web. Photos par Leo Gervais
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Dans l’oeil de la tempête PAR LEO GERVAIS
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’étais très craintif au moment de m’envoler, en compagnie de ma collègue, vers Miami Beach pour le MPI’s 2005 World Education Congress au matin du 10 juillet. La Floride était en état d’alerte, menacée par l’ouragan Dennis, une tempête de force 4 qui soufflait à plein régime. Dès notre arrivée à Miami, le vent soufflait entre 65 et 80 km/h, assez fort pour faire valser la camionnette dans laquelle nous prenions place. La situation était désolante du côté de la plage, des vagues de 3 à 5 mètres rendaient toute navigation impossible. J’ai été étonné d’apprendre que ce n’étaient que les vents résiduels, que le gros de l’ouragan était déjà passé. Quelle force de la nature! Des chercheurs de la U.S. National Oceanic and Atmospheric Administration venaient tout juste d’augmenter à 14 le nombre de tempêtes tropicales prévu avant la fin de la saison dont 9 auraient certainement le statut d’ouragan. Pour 2005, 21 tempêtes sont prévues au total. Suite à ces projections, le site Expedia.com a lancé le service « Hassle Free Hurricane Promise » par lequel l’agence renonce aux frais normalement exigés aux clients qui demandent un changement d’horaire de voyage y compris en cas d’ouragan. Certains hôtels proposent déjà un séjour alternatif à une date comprise à l’intérieur d’une période d’une année, à tout client forcé d’annuler pour les mêmes raisons. En juin, le club Med lançait un programme de protection contre les ouragans, offrant, en cas de tempête, des certificats voyages utilisables à une date ultérieure. L’hôtel Reef Resort au Grand Caïman offre déjà une garantie de report de séjour alors que le SansSouci de Jamaïque rembourse ses clients sous forme de coupons rabais. La meilleure façon de se protéger demeure toutefois l’achat d’assurance voyage. Il faut s’assurer de l’acheter AVANT le voyage, il est trop tard une fois que l’avis d’ouragan a été émis, les assureurs assurent les clients contre des événements imprévisibles et non pas contre des urgences déjà déclarées. Pour plus de détails : http://hurricanes.noaa.gov
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Trouver sa propre zone de performance optimale DE BARRY SISKIND
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es athlètes l'appellent la «Zone», les acteurs le «Moment». Mais la majorité d'entre nous qui vivons et travaillons au jour le jour avons plutôt tendance à concentrer nos énergies sur les tâches qui requièrent une attention immédiate. Pourtant les exposants d'un salon connaissent bien ce phénomène qui se manifeste à l'heure de pointe alors que leur stand déborde de clients. Toute distraction externe disparaît alors pour faire place à une attention soutenue entièrement consacrée au client. Les problèmes surviennent plutôt lorsque l'achalandage diminue et que la performance du personnel de stand s'effrite. Lorsque leur niveau d'énergie diminue, les athlètes et les acteurs puisent dans leur for intérieur pour y trouver leur zone de performance optimale, une technique que des années d'entraînement et de travail acharné leur ont appris à maîtriser. Il semble à l'inverse que les exposants aient besoin d'une force externe (un fort achalandage) pour trouver leur zone de performance. Je leur propose donc de recopier quelques notes à partir du cahier d'exercice des athlètes et des acteurs.
Voici donc quelques points à considérer :
1- Trouver le rythme Chaque salon a un rythme qui lui est propre. Certaines périodes sont très achalandées alors que d'autres le sont beaucoup moins. Un exposant averti sait que même les périodes les plus calmes cachent des occasions d'affaires. Il considère donc ces périodes comme des accalmies avant la prochaine tempête plutôt que comme des temps morts. Ce type d'exposant préfère guetter les signes avant-coureurs du prochain ouragan plutôt que de se plaindre de la fatigue et de son mal de pieds.
2- Choisir son moment Nous avons tous le choix de penser qu'un tel salon est un désastre ou à l'inverse de croire qu'il cache d'innombrables occasions d'affaires. Cette attitude se décide longtemps avant que n'arrivent les premiers visiteurs. Les exposants qui choisissent de tenir pour acquis qu'un salon sera un vif succès ont déjà gagné la moitié de la bataille. Ceux qui au contraire pensent qu'ils y perdront leur temps devraient simplement abdiquer et rentrer chez eux le plus tôt possible. Une simple analyse du profil des participants permet souvent de bien comprendre le potentiel d'une exposition et favorise l'élimination de toute perception négative.
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3- Transformer les doutes Dans certains cas, même la plus positive des attitudes peut être rudement mise à l'épreuve. C'est à ce moment précis qu'apparaît le doute. Ce sentiment désagréable a pour habitude d'envahir progressivement la conscience de l'exposant, de neutraliser les meilleures intentions du monde et ce avant même qu'il s'en aperçoive. Il faut savoir interpréter le doute comme un signe que ce l'on fait ne marche pas, plutôt que de blâmer le salon pour nos insuccès. Dès les premiers signes de doute, il faut savoir reconnaître qu'il est temps de chercher de nouvelles façons de stimuler les affaires et de regarder ce qui se passe autour de soi au lieu de rester dans le stand et laisser le doute et l'énergie négative réduire ses efforts à néant. Il faut savoir chercher les occasions de réseauter dans des endroits où se rassemblent les autres exposants et les visiteurs. On peut ainsi saisir de nombreuses occasions d'affaires simplement en visitant l'aire des exposants, l'aire des visiteurs, la salle des médias, ou en assistant à un événement spécial ou tout bonnement en se promenant à travers le salon.
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16 Une offre
4- Les petits gestes qui rapportent gros
à court terme Xerox
Lorsque vous êtes au stand, tout ce que vous faites, même la plus petite de vos actions, a un impact direct sur votre organisation. Les temps morts sont une excellente occasion pour colliger des renseignements qui feront avancer la cause de votre entreprise. La veille concurrentielle est une activité complexe qui ne se résume pas simplement à savoir ce que fait la concurrence, il s'agit d'une opération qui consiste à cumuler des renseignements qui vont faciliter la prise de décisions au sein de votre entreprise. Elle vous apprendra notamment quels salons valent la peine d'être fréquentés, quels sont les nouveaux produits et les nouveaux services en vogue, qui sont les nouveaux venus et quelles sont les dernières rumeurs de l'industrie.
de
...
Xerox offre les PRODUITS, le SOUTIEN, les FOURNITURES et le SERVICE dont vous avez besoin pour la production temporaire de documents. Nous sommes votre centre complet de solutions en gestion des documents.
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5- Penser clairement On dit que l'organisation d'un salon est un rêve pour les amateurs d'opérations à tâches multiples. Certaines personnes ont par contre tendance à programmer trop d'activités dans une même journée. Il faut donc savoir établir clairement ce que l'on veut, savoir à qui on veut parler et garder ses objectifs bien en tête. Qu'ont donc en commun athlètes, acteurs et exposants? Ils veulent tous gagner. Mais au lieu de se concentrer exclusivement sur les buts à atteindre, il faut savoir se concentrer sur la démarche qui non y mènera et ce un pas à la fois.
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Xerox® est une marque de commerce de Xerox Corporation.
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Améliorez votre créativité en cinq étapes
Face tranchera en faveur de la solution A et pile en faveur de la solution B. Au moment précis où vous regarderez la pièce de monnaie et prendrez connaissance du résultat, remarquez si vous êtes content ou déçu. L’exercice vous permettra de découvrir quelle solution vous préférez. Pas besoin d'appliquer les résultats à la lettre, mais cette pratique vous fournir des éléments supplémentaires qui vous aideront à faire un choix.
DE PETER DE JAGER
Il nous arrive tous de faire des lapsus ou de commettre des erreurs de langage et d'écriture. On peut également se forcer à penser autrement en se demandant : Qu'est-ce que j'aurais bien voulu dire si j'avais réellement dit ça? Il m'est par exemple déjà arrivé de chercher un cure-dent, un objet qu'on appelle « tooth pick » en anglais, et que seuls les mots « truth pick » me viennent à l'esprit. Je me suis alors demandé, ce que j'aurais voulu dire si j'avais utilisé cette expression. J'ai rapidement imaginé qu'on pouvait l'interpréter comme un commentaire vif et bref signifiant cueillir ou isoler « pick », la vérité « truth » à partir d'un énoncé. Pour découvrir d'autres citations imaginées à partir de cette même idée, consultez le www.truthpicks.com
Ceux qui ont déjà eu à gérer une chaîne de production sont certes familiers avec le concept d'engorgement. Pour les autres, nous le résumerons ainsi : disons que le procédé A génère des objets que doit modifier un procédé B et que le procédé B ne peut traiter que 5 objets à l'heure. Il est dans ce cas inutile d'augmenter la production du procédé A au-delà de 5 objets à l'heure. Le procédé B est donc le point d'engorgement. Voyons maintenant de quelle façon la créativité peut nous aider à mieux gérer nos activités. Je dirais d'emblée que l'absence de créativité n'est généralement pas due à un manque d'idées mais plutôt aux points d'engorgement semblables au procédé B qui persistent et nous empêchent de voir clair. Pas besoin de chercher plus loin que dans les rêves pour corroborer cet énoncé. Il arrive en effet qu'on cherche toute la journée une nouvelle idée sans succès et que la solution nous arrive au moment de nous endormir alors que cesse le combat mental intérieur pour faire place à l'univers fantastique du rêve. On doit trouver le moyen d'entrer en contact avec notre créativité, de rêver les yeux grands ouverts en quelque sorte.
I-Soyez conscient de vos limites Il faut être capable d'identifier les raisons qui nous poussent à dire non chaque fois qu'un nouveau concept nous est présenté. À titre d'expérimentation, j'ai décidé d'identifier les différentes sections de la présente énumération à l'aide de petites icônes représentants une horloge au lieu d'utili-ser les chiffres ou les tirets habituels. Pourquoi? Honnêtement, je ne saurais vous le dire. L'idée m'en est venue et je l'ai fait, tout simplement. Je constate maintenant à quel point cette idée a du mérite. Être conscient, ça veut dire se rendre compte de ce qui se passe autours de nous et ça inclut être conscient du temps qui passe. Si on se dit qu'une idée est stupide, on empêche alors une nouvelle façon de faire de voir le jour.
II-Concrétisez vos intuitions La prochaine fois que vous n'arriverez pas à choisir entre une solution A et une solution B, tirez à pile ou face.
III-Utilisez les lapsus à votre avantage
IV-Examinez l'envers de la médaille Il s'agit de trouver ce qui, comme le dit le vieil adage, permet de transformer le citron en limonade. Ce n'est pas une mauvaise stratégie en soi, après tout on s'en sert pour empêcher les ponts de tomber. Suffit de prendre la principale force adverse, la gravité dans le cas des ponts, et de la faire travailler en notre faveur. Les ponts tiennent parce que nous avons appris à mater la gravité et à la faire travailler pour nous. Cette technique semble simple, mais on doit être persévérant et faire preuve de beaucoup de savoir-faire avant de la maîtriser. À terme, elle permet de transformer les situations problématiques en source de profit.
V-Osez poser la question enfantine… Pourquoi? Il faut se poser cette question jusqu'à ce qu'on ne trouve plus de réponses. La plus importante de ces questions est celle qui nous amène à nous demander pourquoi on fait les choses d'une telle façon plutôt qu'autrement. Allez-y! Posez-la jusqu’à ce que les gens s'enfuient en vous voyant ou dès qu’ils l'entendent. Puis, posez-la encore jusqu'à obtenir une réponse satisfaisante et les « parce que je le dis » ne font pas partie de cette catégorie. Si vous n'obtenez pas de réponse, c'est que vous ne faites pas ce que vous devriez faire. La créativité est davantage une question d'audace, c’est-à-dire d’oser travailler à partir d’une idée donnée plutôt que le fait d’avoir l’idée en tant que telle. Le point d’étranglement se manifeste donc au niveau de l’acceptation des idées plutôt qu’au niveau de leur conception.
« J’ai lu Le Planificateur du début à la fin... » « Je prends toujours le temps de lire Le Planificateur...»
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LA MINUTE DU MENTOR DE LA VIE
Savoir prendre les choses à la légère DE THOMAS CHALMERS
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ous rappelez-vous avoir eu du plaisir dernièrement? Si vous avez besoin d’y penser, c’est que ça ne vous est certainement pas arrivé depuis un certain temps. Ajouter un peu de plaisir et d’humour dans une vie, c’est un peu comme se promener avec du soleil dans la poche. Il est agréable de fréquenter les gens qui ont du plaisir. Ils ont tendance à regarder le bon côté des choses et ils attirent les autres. Ils savent faire durer la fête et peuvent aussi bien accomplir les tâches légères que les travaux lourds. Le rire est un médicament très efficace et contagieux. L’intempestif tennisman John McEnroe ne blaguait pas quand il disait « Vous n’êtes pas sérieux ». J’aimais à le regarder jouer et j’apprécie davantage ses répliques aujourd’hui. Il s’avait allier intelligence et humour. On ne peut se permettre d’être toujours sérieux Le rire est un excellent moyen d’alléger une situation trop sérieuse. Il faut aussi savoir évaluer à quel point on est soi-même sérieux. Où vous situeriezvous sur une échelle de 1 à 10 où 1 représente le plus sérieux et 10 le plus léger? Il s’agit bien sûr d’une question très personnelle qui amène chacun à préciser sa propre définition des concepts de sérieux et de léger. Mais peu importe où vous vous situez, il faut vous demander ce qui pourrait vous amener à vous rapprocher du 10. Qu’est-ce qu’il vous
faudrait pour que vous laissiez cette lourdeur derrière et fassiez place à la légèreté? (Je dis bravo à ceux qui se sont accordé un 10. Vous blaguez! Si vous voyez ce que je veux dire). Lorsqu’on a du plaisir, on est beaucoup moins porté à se concentrer sur ce qui cloche. La lourdeur de l’oppression et du pessimisme se dissipe alors pour faire place à la légèreté de l’optimisme. Comme le disait Winston Churchill, le pessimiste voit le danger à chaque occasion et l’optimiste une occasion à chaque danger. On peut tous se tromper et il ne faut pas avoir peur de rire de soi, c’est essentiel si on veut avancer plus rapidement. Le plaisir est contagieux et il n’est pas nécessaire de faire le clown ou de se rendre ridicule pour en profiter. Une personne qui recherche simplement des occasions d’avoir du plaisir agrémente non seulement sa propre vie mais aussi celle des gens qui l’entourent. C’est un peu comme une quête continue qui EMBELLIT chaque journée de notre vie. Dale Carnegie qui a écrit : How to Win Friends and Influence People, remarquait que : « Il est rare que les gens réussissent sans avoir du plaisir à faire ce qu’ils font ». N’attendez donc pas que le plaisir vous trouve, cherchez-le et vous vous sentirez beaucoup mieux. On ne peut se permettre d’être trop sérieux, gardez le sourire!
Les survivantes du “fittest” P
our la première fois, des chercheurs ont trouvé combien les femmes devraient s’entrainer pour rester en bonne forme physique. Écrivant pour le New England Journal of Medicine, ces chercheurs ont basé leur étude sur 5 700 femmes de plus de 35 ans et ont conclu que celles qui ne pouvaient atteindre 85 % de leur capacité d'exercice sur un tapis roulant avaient deux fois plus de chances de mourir dans les 8 années suivantes que les autres.
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Je sais que vous entendez ce qu’on dit, mais êtes vous vraiment à l’écoute? DE STACEY HANKE
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’écoute est une des choses les plus importantes qui soit. Qu’il s’agisse de situations qui nous amènent à découvrir un nouveau produit ou un nouveau service, à parler à un représentant dans une foire commerciale ou à planifier un événement, les gens qui ont du mal à pratiquer l’écoute active ratent de nombreuses occasions de faire avancer leur carrière. On ne parle pas ici d’entendre ce qui se dit, mais bien de comprendre ce qui se cache derrière les propos de quelqu’un. Au cours d’une journée normale, l’individu moyen écoute près de deux fois plus longtemps qu’il parle et de 4 à 5 fois plus longtemps qu’il lit ou écrit. Le défi consiste à garder l’esprit totalement disponible à pratiquer l’écoute active au moment opportun afin de bien saisir les idées qui nous sont communiquées. On peut vérifier ses propres capacités d’écoute en se demandant combien de fois on demande aux gens de répéter ou combien de fois on se fait demander : « Est-ce que vous écoutez? » Cette situation est plus fréquente qu’on le croit car la majorité des gens n’écoute généralement que les 3 ou 4 premières secondes d’une conversation, leur esprit est rapidement accaparé par la formulation d'une réplique. La pratique de l’écoute active prend du temps. Voici quelques conseils pour vous aider à vous y consacrer : 1. Établissez d'abord un contact visuel franc. Ceci laissera savoir à votre interlocuteur que vous l’écoutez et vous aidera à vous concentrer sur la communication en cours. 2. Soyez attentif au langage corporel de votre interlocuteur. Vous regarde-t-il? Regarde-t-il ailleurs? S’il vous regarde, ça signifie certainement que ce que vous dites l’intéresse, votre message passera mieux car la personne qui est en face de
vous est plus apte à recevoir l’information que vous lui transmettez. Une plus grande disponibilité signifie aussi une plus grande possibilité de passer à l’action, donc d’atteindre le but recherché par le discours.
10. Usez de patience lorsqu’on vous parle et évitez d’interrompre même si vous êtes convaincu que votre interlocuteur est dans l’erreur ou que ce qu’il dit est hors propos. Faîtes plutôt preuve de réceptivité en y allant de signes de tête et de « Je vois! »
3. Votre interlocuteur regarde-t-il ailleurs lorsqu’il s’adresse à vous? Se croise-t-il les bras en vous parlant? Dans ces cas, il faut savoir que vous avez affaire à une personne non disponible et inabordable ou qui est en désaccord avec ce que vous dites. Dans ce cas, il faut savoir l'impliquer en lui posant une question qui nécessite une réponse à développement, ceci démontrera votre sincérité et votre désir de l’impliquer dans la conversation.
11. Il faut savoir reconnaître les inquiétudes, les frustrations et les défis auxquels fait face votre interlocuteur. Si vous les ignorez, votre interlocuteur continuera à se concentrer sur ses émotions au lieu de se concentrer sur la discussion en cours. Vous pouvez y aller avec les formules suivantes: « J’imagine comment vous pouvez vous sentir…ou J’ai l’impression que vous n’êtes pas satisfait de… »
4. Faites une pause avant de répondre. Ceci vous permettra de mieux réfléchir et donnera l’occasion à l’interlocuteur d'ajouter de l’information complémentaire. 5. Soyez attentif aux changements de ton, d’intensité et d’inflexion de la voix. Une inflexion accrue communique une approbation. Si le niveau d’intensité augmente ou que le ton durcit, cela signifie qu’il est peut–être temps de se mettre à écouter l’autre et de converser sur un ton plus posé. Ceci calmera le jeu et permettra à votre interlocuteur de mieux comprendre ce que vous avez à lui dire. 6. Soyez à l’affût des idées principales et des faits. Les gens ont tendance à s’égarer, concentrez-vous sur l’essentiel du message. 7. Si votre interlocuteur aborde un sujet qui vous intéresse, répétez ses propos sous forme de question. 8. Résumez et paraphrasez régulièrement les principaux éléments qui vous sont présentés, ceci permettra de valider votre qualité d'écoute et votre compréhension. Dites par exemple : « Si je comprends bien … ou Vous dites donc que … » 9. Pour bien saisir ce qui est dit, posez des questions ouvertes, des questions qui requièrent des réponses élaborées. 20
12. Évitez de vous impliquer émotivement, évitez de dévoiler vos opinions car elles pourraient influencer ou inhiber le discours de votre interlocuteur. Tentez plutôt de saisir ses préoccupations et remettez votre analyse à plus tard. 13. Encouragez-le à vous fournir de l’information complémentaire en utilisant des phrases de type « Dites m’en davantage… Si je comprends bien, vous dites que … » 14. Répondez de manière brève et concise. Démontrez votre écoute en laissant par exemple votre interlocuteur parler quatre fois plus souvent que vous. 15. Soyez attentif au non-dit. Il trahit généralement des faits qui dérangent et qu’on souhaiterait différents. Si par exemple votre interlocuteur dit : « Le prix de cette solution n’est pas négociable, comment puis-je me la permettre? » vous pourriez répondre : « Vous vous inquiétez du prix? Examinons de quelle façon on peut rendre la chose possible. » La prochaine fois que vous vous rendrez compte que votre esprit erre à l'écart d’une conversation en cours ou s’en éloigne, ramenez-le. Si l’écoute active était si facile, pensez au nombre de gens qui aurait un niveau accru de connaissances et qui pourrait bâtir de meilleures relations interpersonnelles.
AOÛT-SEPTEMBRE 2005
Nouvelles hôtelières Que cache le nom d’un établissement? Il est important de vérifier deux fois plutôt qu’une la localisation d’un hôtel avant d’y faire une réservation ou d’y louer une chambre. Les habitudes changeantes des consommateurs et la rareté de terrains à construire poussent de nombreux hôteliers à faire preuve de grande créativité lorsque vient le temps de divulguer l’endroit exact où ils sont situés. Afin de s’assurer de réserver au bon endroit, on peut avoir recours aux agences de voyage en ligne telles Expedia, Orbitz et Travelcity qui permettent de localiser l’hôtel convoité à l’aide d’un plan de ville numérisé. Une précision qu'il peut être difficile d'obtenir à partir d’une recherche effectuée avec des mots clés tels que le nom de la ville ou du parc d’attractions qu’on désire visiter. Ce genre de recherche donne généralement très peu d’indications précises sur l’emplacement des hôtels d'une ville donnée. Ceci parce que les gestionnaires d'établissements tiennent généralement à ce que leur nom sorte le premier dans les moteurs de recherche et qu'ils défendent jalousement cette position. C'est particulièrement vrai dans le cas des nouveaux établissements. Selon les experts de l’industrie, les hôteliers sont désormais obli-gés de se retrancher dans les banlieues des grands centres urbains où on manque de terrains et personne ne tient à ce qu’un établissement porte un nom qui annonce qu'il est situé en banlieue.
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Nouvelles hôtelières du village global Du nouveau sur la taxe d’hébergement
Starwood, hausse du prix des chambres, baisse du bénéfice
Depuis le 1er juillet, une nouvelle taxe de 3% a été mise en place et sera appliquée sur le tarif des chambres louées. Autorisée par le gouvernement du Québec suite à la demande des régions touristiques de Laval et Montréal, cette dernière est destinée à en favoriser la promotion touristique. Elle remplacera la taxe de 2 $ jusqu'alors exigée dans la plupart des hôtels du Québec. À l'achat de forfaits, cette taxe ne s'appliquera que sur le prix de la chambre et non pas sur les autres services inclus. Par ailleurs, à l'achat de nuitées auprès de grossistes, la taxe sera remplacée par des frais de 3 $.
Le bénéfice de Starwood Hotels & Resorts Worldwide Inc. a chuté de 6 % au deuxième trimestre, en dépit d'une hausse du prix de location des chambres. Au cours de cette période, la société de White Plains N.Y. a enregistré un revenu net de 145 millions de dollars soit 65 cents par action comparativement à 154 millions, ou 72 cents par action, l’année précédente. La chaîne possède 750 établissements dans plus de 80 pays. En Amérique du Nord, la marge bénéficiaire des établissements hôteliers augmenté de 2,3 % au deuxième trimestre et les gestionnaires de Starwood s’attendent à ce qu’elle augmente de 2,5 à 3 % pour le reste de l’année. Le site Internet : www.starwoodhotels.com
Le Ritz Carlton cible les jeunes voyageurs.
Vous voulez modifier votre adresse? Écrivez-nous à : info@leplanificateur.ca
La chaîne hôtelière Ritz Carlton se donne pour mission d’attirer une clientèle plus jeune à la recherche d'expériences de voyage plutôt que d'une destination en particulier. La chaîne a lancé en mai une offensive publicitaire à cet effet. Cette stratégie vise notamment l’élargissement et la diversification de la clientèle du Ritz Carlton sans toutefois laisser les habitués pour compte. Le Ritz fait par ailleurs face à une concurrence féroce de la part du Four Seasons Hotels and Resorts et du Peninsula Hotels dans le domaine de l’hôtellerie traditionnelle. Ritz Carlton est déjà ignoré par une clientèle jeune et fortunée qui lui préfère une pléthore d’établissements dont les Starwood Hotels & Resorts Worldwide là présente campagne publicitaire se déploie dans des médias jamais utilisés par le Ritz auparavant dont les magazines Vanity Fair, et W and Wallpaper. La plus grande offensive publicitaire se fera en terre asiatique et en Chine où le Ritz a souhaité développer cinq établissements hôteliers sous peu. Pour en savoir plus : www.ritzcarlton.com
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Aubaines et rabais La chaîne Fairmont Copley Plaza Hotel propose de nombreuses formules pour une escapade d’une nuit, activités incluses : excursion pédestre, entrée au musée ou au parc d’attractions local. Le forfait Park and Go inclut les services d’un préposé au stationnement, un rabais de 36 dollars sur le prix d’une chambre rénovée et un petit déjeuner pour deux personnes au Oak Room. Le tout à compter de 269 dollars la nuit par chambre. Pour plus d’information : www.fairmont.com ou (800) 441-1414.
Une nouvelle chaîne de luxe L’hôtelier Horst Schulze et sa société West Paces Hotel Group LLC projettent une nouvelle chaîne pour desservir une clientèle haut de gamme. Les gestionnaires de la future Solis Hotels and Resorts ont déjà identifié six emplacements pour les premiers établissements. Ces établissements seront gérés par West Place mais les immeubles resteront la propriété de tiers.
Le Four Seasons demeure Numéro 1 Alors que l'industrie du voyage de luxe demeure plutôt stable, la compagnie Four Seasons Hotels Inc. a réalisé un profit de 19 M$ selon le propriétaire et directeur de la chaîne. Dans un communiqué de Douglas Ludwig, Officier en chef des finances, “les tendances de la demande de cette industrie du voyage de luxe continuent de se renforcer, comme ça a été le cas durant les derniers trimestres sur à peu près tous nos marchés.” Selon l’enquête menée par l'entreprise JD Power sur la satisfaction des visiteurs d'hôtels de luxe aux États-Unis, la chaîne est encore arrivée en première place cette année. Les chaînes Ritz Carlton et JW Marriott ont reçu les deuxième et troisième meilleurs votes parmi 11 groupes évalués.
La Gestion de projets (en anglais) 12 - 14 octobre, 2005 Ce séminaire de trois jours vous permettra d’étudier des techniques éprouvées pour constituer des équipes efficaces, respecter des échéanciers critiques et prévenir le dépassement des coûts. Apprenez comment établir des budgets et des échéanciers réalistes lors de la planification du projet et quelle est l’importance des relations humaines et des communications tout au long du projet. Vous profiterez aussi du fait que nos instructeurs ont un bagage impressionnant de connaissances diverses et d’expérience personnelle dans la gestion de projets au sein de multiples secteurs industriels.
Flambée des prix hôteliers Les clients des hôtels de la région de Québec subissent depuis le début de l'année une hausse des prix des chambres. En effet, de janvier à avril, le tarif par nuit a augmenté dans les grands (200 chambres et plus) et petits (de 4 à 39 chambres) hôtels respectivement de 13,2 % et 11,4 % par rapport à 2004. Ces changements semblent seulement affecter Québec et ses environs puisque d'autres régions voient plutôt leurs prix par chambre diminuer (-4 % entre janvier 2004 et janvier 2005 pour Montréal). Cette hausse s'explique apparemment par le rattrapage que tente de faire la région de Québec des dernières années moins brillantes.
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