Le Planificateur, Décembre 2005/Janvier 2006

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UN CONDENSÉ MENSUEL POUR INFORMER ET ÉCLAIRER LES PLANIFICATEURS DÉCEMBRE

VOL. 3 No. 9

2005 – JANVIER 2006

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Des valises légères, DE ALLISON MARTENS Au cours de la dernière année, la plupart des transporteurs ont réduit la limite du poids total des bagages que l'on peut prendre gratuitement à bord des appareils. Cette limite est passée de 32 kg en moyenne à 23 kilos forçant ainsi les gens à voyager léger ou à payer plus cher. Avec des frais supplémentaires qui vont de 50 à 100 USD et même plus sur certaines lignes américaines, le temps est peut-être venu de songer à alléger nos valises. Ces mesures font partie de la stratégie des transporteurs nordaméricains qui cherchent de nouveaux moyens de rentabiliser leurs opérations après avoir subit des pertes énormes au cours des

club

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dernières années, dont 9 milliards en 2004. Certains n'offrent plus de service de repas en vol, d'autres entassent encore plus de passagers dans leurs appareils déjà surpeuplés. En réduisant l’espace bagages on libère ainsi plus d'espace pour les passagers. Selon l'experte en avionnerie Isabelle Dostaler, directrice du MBA en avionnerie à l’Université Concordia, les nouveaux appareils sont d’ailleurs conçus en fonction de cette nouvelle réalité.

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SVP VOIR INDEX À LA PAGE 4

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Que faire au cas où? Quand les planificateurs d'événements deviennent des gestionnaires de crise

les premières étapes de la planification fait une transition en douceur en cas d’empêchement sur le site d’origne.

5- Évacuer ou ne pas évacuer Il peut arriver qu'une situation d'urgence exige qu'on envisage l'évacuation du site lors d'un événement. Il est important d'avoir une grille de critères à cet effet et de s'assurer que tous les partenaires de l’organisation en ont une copie. Les procédures d'évacuation doivent faire partie des mesures d'urgence à exercer avec les employées et les bénévoles.

DE MICHELLE EVERETS, CMP Les organisateurs d'événements se préparent depuis des années à ce qui représente désormais une part importante de leur temps : l’affront d'éventuelles situations d'urgence. Une telle préparation peut en fait sauver des vies, réduire les pertes et épargner des réputations. Une bonne planification d'événement devrait donc contenir les éléments suivants :

6- La menace Toute situation qui met en danger des vies humaines doit être considérée comme une menace et prise au sérieux. Il est important de former les bénévoles en conséquence et de leur enseigner comment réagir. Par exemple, leur apprendre à évaluer une menace téléphonique en leur demandant de ne pas présumer qu'il s'agit d'une mauvaise blague et de raccrocher.

1- L’identification des personnes clés Dans l'équipe de planification du client, seules quelques personnes devraient être directement interpelées en cas d'urgence. Tout planificateur consciencieux devrait donc établir une liste de ces personnes et des responsabilités qu'elles pourraient assumer en cas d'urgence. Il est également important de s'assurer que cette liste est mise à jour.

7- Les séances d'entrainement Rien ne sert d'avoir un plan d'urgence s'il ne peut être exécuté correctement. La formation des employés et des bénévoles est capitale, elle permet d'en évaluer la faisabilité. Ne pas oublier de faire les mises à jour qui s'imposent.

2- L’évaluation du risque

8- La gestion du stress en période critique

Il faut savoir évaluer le risque. Une juste évaluation permet de réduire l'énervement et le désordre lors d'un éventuel désastre ou de l'avènement d'une situation d'urgence.

Il faut garder à l'esprit qu'en plus des employés, les invités et les participants risquent aussi d'être affectés par l'avènement d'une situation d'urgence. Ils percevront l’incident d’une perspective très différente des organisateus, trop occupés pour laisser leurs émotions s’emparer d’eux. La mise en place d'un plan de gestion du stress doit ainsi être envisagée. Voici donc un bref aperçu des quelques considérations qu'un planificateur de situations d'urgence pourrait conseiller aux planificateurs d'événements qui risquent d’affronter des situations critiques d’origine naturelle ou humaine. Michelle Everets, CMP est l’ssistante exécutive, conférences et réunions de la société canadienne de science de laboratoire médicale. Vous pouvez la rejoindre à: michellee@csmls.org.

3- La communication Il est important d'établir un plan de communication précis incluant l’identification des personnes devant s'adresser aux médias et le message qui doit leur être livré dès leur arrivé.

4- Un site alternatif L'identification d'un site alternatif en mesure d'accueillir un événement en cas d'urgence peut être utile. Le choix d'un site dès

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Tendance santĂŠ

Le retour de la malaria Il existe de nombreux mÊdicaments pour combattre cette maladie notamment l'Aralen, le Lariam et le Malarone. On peut prendre ses mÊdicaments avant, pendant ou après un sÊjour, c'est selon. Malheureusement, leur coÝt, les inconvÊnients et les effets secondaires qu'ils provoquent rebutent un certain nombre de gens. Selon un rÊcent sondage effectuÊ par l'American Society fox Travel Agents et la pharmaceutique GlaxoSmithKline (fabricant du Malarone) seulement 8,4 % des gens qui visitent des rÊgions à risque prennent des mÊdicaments pour se prÊmunir contre cette maladie alors que 47 % ignorent de quelle façon se transmet la malaria. En cas de doute, mieux vaut consulter un mÊdecin avant le dÊpart pour savoir si on doit prendre des mÊdicaments. Une combinaison de mÊdicaments et de chasse-moustique peuvent s'avÊrer très efficace pour Êviter la malaria.

DE LEO GERVAIS La malaria est transmise par l'anophèle, un moustique qui se dÊveloppe dans les endroits humides. Les rÊcents soubresauts de mère nature qui ont provoquÊ des conditions climatiques extrêmes ont crÊÊ des circonstances favorables à sa multiplication et donc à la prolifÊration de la malaria. Cette maladie potentiellement mortelle provoque de la fièvre, des Êtourdissements et des maux de tête. On l'a retrouvÊ principalement en Afrique subsaharienne et dans le continent indien. Elle tue en moyenne des millions de personnes par annÊe dont une majoritÊ d'enfants. De l'avis des experts, c'est l'intensitÊ de la saison des ouragans de l'an dernier qui serait responsable de la propagation de la malaria à La Altagracia en RÊpublique dominicaine, un Êpisode qui a rendu malades 16 touristes amÊricains et canadiens. Bien que le virus soit normalement prÊsent dans certaines parties de l'Île, c'est la première fois qu'on le retrouve dans la rÊgion touristique. Des conditions humides similaires ont Êgalement donnÊ lieu à des Êpisodes de malaria au Honduras et à Mumbai. On a aussi retrouvÊ des moustiques porteurs de malaria dans certaines rÊgions du globe qui leur sont habituellement hostiles dont l'ancienne Union SoviÊtique (d'oÚ ils avaient ÊtÊ ÊradiquÊs) et le Mexique, ce qui a nourri les craintes que la maladie se propage au niveau planÊtaire. )% &2% AD PDF !-

Quelques faits concernant la malaria : - 40 % de la population mondiale est Ă risque soit 2,5 milliards d’individus - La rĂŠsistance aux mĂŠdicaments, la migration des populations, la relâche des contrĂ´les de moustiques et d'autres facteurs contribuent au fait que cette maladie fait plus de victimes qu'il y a 30 ans. SOURCE : WWW.MALARIA.ORG

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MOT

DU

RÉDACTEUR Publiée par:

Quelques mots en cette fin d’année

2105, rue de la Montagne, bureau 100 • Montréal (Québec) • H3G 1Z8 Téléphone : (514) 849-6841 poste 333 • Fax : (514) 284-2282 Vos commentaires sont appréciés : info@leplanificateur.ca Rédacteur : Leo Gervais Rédactrice adjointe : Camille Lay Rédactrice adjointe : Nathalie Caron Traducteurs : Dominique Lamarche, Marc Levasseur Administration : Patrick Galvin, Julie Boisvert Collaborateurs : Michael Ballard, Anne Biarritz, Thomas Chalmers, Peter De Jager, Allison Martens, Matt Riopel , Barry Siskind, Harriet Wezena

Comme plusieurs personnes pourraient en témoigner, je suis rarement à court sur pratiquement tous les sujets. Mais à ce moment de l’année, je préfère m’en tenir à quelques mots. Alors Joyeuses Fêtes à tous ceux qui ont démontré un intérêt pour Le Planificateur. Nous apprécions votre soutien et espérons que 2006 soit une année des plus prospères. La fin d’année est une période très occupée pour la plupart des gens. Les événements organisés par les planificateurs s’enchainent : soirées de Noël, banquets, réunions de fin d’année et ainsi de suite. Il est bon de prendre une minute de recul et considérer qu’il y a plus de 800 000 canadiens dont 300 000 enfants qui se sont rendus dans une banque alimentaire au moins à une fois au cours de l’année, selon un sondage récent de l’association canadienne des banques alimentaires. Près de 40 % de ces banques ont eu peine à faire face à la demande qui se présentait à elles. S’il vous plaît, donnez généreusement aux âmes affamées qui ont besoin qu’on leur tende la main pour Noël.

DANS CETTE PARUTION Voyager léger

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Résilience (2ème part.)

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La sagesse de Seldon

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Le Planificateur est diffusé mensuellement à 12 000 professionnels de l’industrie du tourisme et des affaires. Poste-publication No. 40934013

Notre mission et notre but Notre mission est d’informer et d’éclairer les planificateurs. Chaque numéro ne contiendra pas plus de 30 à 35 % de publicité (toute cette publicité sera à titre informatif) et le restant de la parution sera réservé à des articles qui aideront les planificateurs d’événements dans leurs activités quotidiennes. Notre but est de remettre annuellement aux planificateurs les profits accumulés, sous forme de bourses d’études continues.

Thèmes à venir • Bagages (2ème part.) • Spas

Le temps des sucres

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Choisir le bon salon

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Évaluation

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Remerciements

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Nouvelles hôtelières

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VOL. 3 NUMÉRO 9 DÉCEMBRE

• Centres de conférences • Bateaux de croisières • Combattre le décalage horaire

Vous avez des commentaires ? Écrivez-nous à : info@leplanificateur.ca

• Tendances 2006

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dépenser ses énergies à tenter de confisquer de petits objets qui, somme toute, représentent un risque minimal. Le Bureau annonce aussi son intention d'augmenter les fouilles aléatoires.

Nouvelles Le retour de certains articles à bord des avions

À quel coffre-fort se fier?

Malgré les inquiétudes des voyageurs et du personnel de bord concernant leur sûreté, le Bureau américain de la sécurité dans les transports (TSA) autorise à nouveau de monter à bord des avions en possession de ciseaux et d'autres petits outils. À compter du 22 décembre, il sera permis de transporter des ciseaux dont les lames ne dépassent pas 10 cm (4 pouces), un tournevis de moins de 18 cm (7 pouces), des aiguilles à tricot, des pinces à épiler et un coupe-ongles dans le bagage de cabine. L'ouvre-boîte, le couteau, le marteau et le pic à glace demeurent toutefois refusés. Le TSA dit vouloir se concentrer sur la détection d'explosifs au lieu de

Selon les experts en sécurité, il est clair que le coffre-fort d'un hôtel est plus sécuritaire que ceux que l'on retrouve dans les chambres. Ces derniers sont généralement faciles à forcer affirme Terry Riley, consultant en sécurité chez Applied Psychology en Californie. Il faut aussi rappeler que si on se fait dérober un objet placé dans le coffre-fort de l'hôtel, la compagnie d'assurance maison risque de nous accorder une plus forte indemnité que si l'objet disparu avait été placé dans le coffre-fort d'une chambre. En cas de doute, reste qu’il vaut mieux s'abstenir, éviter d'amener les objets qu'on ne peut se permettre de perdre.

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Des restrictions commandées par le prix du fuel SUITE DE LA PAGE

L’achat d’un bon sac

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Rien de mieux qu’un bon sac pour se conformer à ces nouvelles restrictions. Une visite chez le marchand va vous persuader que les gros bagages appartiennent désormais à une autre époque. On mise maintenant sur l’efficacité et les bagages compacts ont la côte. « De nombreux fabricants se livrent de façon agressive dans la course à la fabrication de bagages légers », lance Maggie Hallman, représentante chez le détaillant montréalais Jet Setter. « La plupart des clients demandent maintenant des bagages plus légers». Elle rappelle qu’il est plus facile de voyager avec un petit sac léger qui permet de se déplacer aisément dans les grands aéroports tout en respectant les différentes restrictions à cet égard. Cette logique vaut particulièrement pour ceux et celles qui souffrent de maux de dos ou qui ont des problèmes de bras. Le plus important progrès effectué dernièrement par les manufacturiers se situe très certainement au niveau de l’allègement de la carcasse des sacs à bagage. Alors qu’ils étaient jusqu’à tout récemment fait de métal et de plastiques robustes, les nouvelles carcasses sont maintenant fabriquées à partir de plastiques polycarbones hyperlégers ou d’aluminium d’avionnerie. Mais cette technologie se paie. Maggie Hallam ajoute que l’on doit s’attendre à payer au moins 100 $ pour un sac de bonne qualité et que la plupart se vendent même beaucoup plus cher. Il s’agit toutefois d’un achat profitable à long terme. Mieux vaut en effet acheter un bon sac plutôt que d’en renouveler plusieurs de mauvaise qualité en quelques années. Les meilleurs sacs sont généralement faits de nylon balistique haut dernier, similaire au matériau utilisé pour la fabrication des gilets pare-balles. La tendance actuelle est aux sacs qui se portent comme un sac à dos et qui sont équipés d’une poignée télescopique et de roulettes. Eagle Creek en fabrique un pesant 9,5 lbs. Quant au fournisseur canadien d’équipement de plein air Mountain Equipment Coop,il en fabrique un de 8.5 lbs, comprenant un sac à main détachable (en vente au prix de 130 $). Pour une plus grande capacité de rangement, on peut regarder du côté du sac à dos Züca, conçu selon un concept émanant de la Silicon Valley. Équipé de roues LED qui en assurent la visibilité la nuit et d’un siège intégré utile pour les longues attentes à l’enregistrement, il fait seulement 11 lbs. Cependant. il demeure encore trop volumineux pour les compartiments de cabine. Un modèle plus petit devrait bientôt être disponible. La plupart des sacs sont comprennent des compartiments pour faciliter le rangement des effets personnels. Ces sacs comprennent de plus des pochettes détachables qui résistent à toute sorte d’incidents tels que des fuites de produits, etc., ou encore un compartiment pour ranger un ordinateur portable. Les sacs de sport peuvent aussi s’avérer un bon choix notamment pour y placer les gros objets qu’on ne peut ranger dans la soute à bagages.

« Tout est question de coûts, plus on met de passagers dans un appareil, plus on fait de profits », ajoute-t-elle. Les pertes récentes sont largement causées par une augmentation du prix du carburéacteur (carburant pour les avions) qui a triplé depuis 2001, passant de 50 cents USD le gallon à plus de 1,65 USD. Les transporteurs ont, de surcroît, observé avec horreur le passage des ouragans Katrina et Rita qui ont fait exploser les prix du pétrole et du carburéacteur dépassant 2 USD le gallon. Le prix que paient les transporteurs pour le carburéacteur varie en fonction de la fluctuation du prix du pétrole. Selon l'Association américaine du transport aérien, chaque cent d'augmentation du prix du gallon de carburéacteur coûte à l'industrie 190 millions USD. Cette estimation est basée sur une consommation annuelle de 19 milliards de gallons. L'instabilité qui persiste au Moyen-Orient ajoutée aux estimations approximatives et souvent contradictoires quant à la taille des réserves planétaires de pétrole fait dire à plusieurs que le prix élevé du pétrole fait désormais partie du paysage. « La situation actuelle n’a rien de ponctuelle, elle est là pour de bon. », lance Isabelle Dostaler. « C’est l’industrie aérienne qui consomme le plus de pétrole. Il n’existe aucune méthode alternative pour faire voler un avion. Contrairement aux voitures, les avions hybrides n’existent pas. » Elle ajoute que la diminution des bagages à bord réduira de facto le nombre de bagages que les compagnies ont a localiser dans les aéroports.

Moins de bagages pour moins d’ennuis Dans les nouveaux appareils, les compartiments à bagages localisés au-dessus des passagers sont plus spacieux, ce qui devrait aussi inciter les passagers à tout ranger dans un même sac et à garder leur bagage avec eux en vol. « Ceci est particulièrement important pour les vols à correspondance. Certains transporteurs ont peine à garder trace des bagages, il est donc plus facile de les gérer lorsque les passagers les gardent avec eux », ajoute-t-elle en rappelant qu’elle a perdu ses valises à deux reprises au cours des deux dernières années. Il y a au moins un transporteur qui invoque une raison plus altruiste pour justifier ces restrictions. Le britannique Virgin Atlantic affirme dans son site Web que la réduction des bagages contribue aussi à limiter le risque de blessures aux bagagistes. Selon David Rowell, éditeur du cybermagazine The Traveler Insider, les transporteurs s’en prennent injustement aux voyageurs. On peut lire sur son site : « L’art de voyager léger est un art perdu que très peu de gens maîtrisent. Les transporteurs en profitent donc pour réduire la limite de bagages que l’on peut enregistrer gratuitement », « Nous croyons même que certains offrent une prime aux préposés qui réussissent à facturer le plus de suppléments aux passagers ».

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Il ne faut pas sous-estimer le potentiel des accessoires à améliorer l’allure d’un ensemble. « On peut complètement changer de style simplement en ajoutant une cravate, une écharpe ou une veste », affirme Lani Teshima sur son site Web www.Travelite.com. Aussi, au lieu de trimballer de grands formats de produits de toilettes qui prennent beaucoup d’espace, mieux vaut acheter de petits contenants de plastique et y verser la quantité de produit nécessaire pour la durée du voyage ou encore de faire une razzia dans le rayon de la mousse à rasage, du dentifrice et des déodorants au format voyage à la pharmacie du coin. À l’instar des vêtements, les articles de toilettes devraient être à usage multiple. Au lieu d’apporter un shampoing et un revitalisant, amener une lotion à double usage qui peut aussi être utilisée comme savon de corps. Le transport d’appareils est définitivement à éviter surtout que de nombreux hôtels mettent déjà des séchoirs à cheveux et un service de repassage à la disposition de leurs clients.

À chacun son style de sac SUITE DE LA PAGE

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« C’est le choix idéal pour ceux qui transportent de gros items », ajoute Maggie Hallam. L’expert en voyage Doug Dyment fait depuis longtemps l’apologie du sac Red Oxx dans son site Web. Il a même contribué à la conception d’un modèle appelé Air Boss. Selon lui, les bagages à main souples sont beaucoup plus utiles tant à cause de leur capacité que de l’endroit où on peut les ranger. À 225 $, l’Air Boss se classe dans la catégorie des bagages à main et est offert en 12 couleurs dont bordeaux, safran et noir. Bien que le noir soit la couleur préférée des Nord-américains, de nombreux manufacturiers proposent désormais des bagages aux couleurs multiples, ce qui permet de les reconnaître plus facilement sur les carrousels à bagages et réduit les possibilités de les confondre avec d’autres. Certains fabricants ont même obtenu le droit d’utiliser de grands noms pour agrémenter leurs produits tel que Ralph Lauren ou Tommy Hilfiger. Si un bagage rose, turquoise ou à motifs floraux originaux peut paraître novateur pour certains, il y a toujours le bleu marine, le vert kaki et le rouge pour les personnalités plus conservatrices. Le manufacturiers Briggs and Riley propose une couleur platine et un gris argenté subtile et passe-partout.

Il faut éviter d’emporter ses vêtements proportionnellement à la durée du séjour Les vêtements devraient être roulés au lieu d’être pliés, ceci aide à prévenir le froissement. Les faux plis légers disparaissent facilement si on laisse les vêtements dans la salle de bains au moment où on prend une douche chaude. Michael Chu a assisté à une vingtaine de conférences au cours de la dernière année et sait pertinemment que le matériel promotionnel et les petits cadeaux s’accumulent rapidement. « Il ne faut pas oublier de prévoir de l’espace pour les petites choses que l’on va forcément ramener, ces petits cadeaux pour la famille et les amis », ajoute-t-il. On peut toujours acheter sur place ce qu’il nous manque. Bien que ceci risque de sonner un peu faux aux oreilles des organisateurs d’événements, il conseille de laisser sur place les sacs cadeaux, les classeurs encombrants et tout article superflu. Pour sa part, il ne rapporte généralement que les documents dont il a absolument besoin. La nouvelle tendance du voyage léger est devenue une nécessité et il suffit d’un peu de bon sens pour y adhérer. Les plus organisés les plus réalistes n’auront aucun mal à évaluer leurs besoins réels. Pour ceux qui trouvent la pente raide, il existe de nombreux livres et sites Internet sur le sujet. ••• Allison Martens est une journaliste de Montréal. Ceci est son premier article pour Le Planificateur.

La simplicité avant tout Pour s’exercer à voyager léger, on peut toujours utiliser la tactique de Lonely Planet qui consiste à d’abord diviser ses vêtements en deux piles distinctes, une petite et une grande, pour ensuite diviser la petite pile en deux et placer une seule de ces sous piles dans le sac à bagage. Les experts comme Doug Dyment ne jurent que par l’établissement d’une liste de choses à emporter ce qui diminue les ajouts de dernière minute. On peut aussi consulter la Liste universelle des choses à emporter sur Internet, un outil qui aide à déterminer quoi emporter en fonction de la durée du voyage, des conditions climatiques et du type d’endroit où on logera. Le premier commandement de la Bible du bagage dit clairement « (qu’) il faut éviter d’emporter ses vêtements proportionnellement à la durée d’un séjour ». Il est donc inutile de se munir de cinq pantalons pour un séjour de cinq jours. Idem pour les chaussettes, les sous-vêtements et la lingerie qui peuvent facilement être lavés avec du savon dans le lavabo et séchés durant de la nuit. Il faut aussi amener des vêtements qui s’agencent bien. Michael Chu, résident en médecine de London, Ontario utilise un double critère pour sélectionner les vêtements qu’il emporte dans ses bagages : « Je prends des choses qui se portent et s’enlèvent facilement. J’évite les excentricités au profit de vêtements que je peux aussi bien porter avec un costume ou de façon décontractée. » Il choisit toujours une paire de chaussures qui s’agence avec sa ceinture. Il emporte soit les bruns soit les noirs mais jamais les deux. « Portez vos chaussures les plus lourdes et votre veston pour voyager, ainsi vous n’aurez pas à les mettre dans vos bagages. »

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Que pouvez-vous prendre à bord ? Chaque compagnie a ses propres restrictions NORTHWEST AIRLINES

V

oici une liste des bagages que l’on peut apporter avec soi sans frais sur la plupart des lignes aériennes américaines et canadiennes. Il faut toutefois savoir que les consignes concernant la taille et le poids des bagages peuvent varier sur certains vols. Il est donc très important de vérifier au préalable auprès du transporteur quelle consigne s'applique.

Bagage de cabine : Un seul bagage d'au plus 18 kg (40 lbs). Aucune limite n'est prévue en ce qui a trait aux articles personnels tels que les ordinateurs, les sacs à main, les manteaux, etc. Coach : Deux bagages d'au plus 23 kg (50 lbs) chacun Première classe: Trois bagages dont deux jusqu’à 32 kg (70 lbs) et le troisième de moins de 18 kg (40 lbs)

AIR CANADA

UNITED

Bagage de cabine : Un sac, poids maximal 10 kg (22 lbs) et un article personnel (ordinateur, mallette, etc.) Service Hospitalité : Deux bagages de moins de 23 kg (50 lbs) chacun Classe Affaires/service Super Affaires : Deux bagages de moins de 32 kg (70 lbs) chacun

Bagage de cabine : Un bagage et un article personnel. Aucune limite de poids n'est prévue, mais les articles doivent pouvoir être rangés dans l'espace prévu à cette fin ou sous le siège. Classe économique : Deux sacs d'au plus 23 kg (50 lbs) chacun Première classe et classe affaires : Deux sacs d'au plus (70 lbs) chacun Les membres 1K Premier Executive, Premier Executive et Star Alliance Gold peuvent enregistrer gratuitement un troisième bagage.

AMERICAN AIRLINES Bagage de cabine : Un article pesant jusqu’à 18 kg (40 lbs) Enregistrés (Tous les passagers) : Deux bagages d'au plus 23 kg (50 lbs) chacun

CONTINENTAL

US AIRWAYS

Bagage de cabine : Un bagage et un article personnel. Poids maximal combiné de 18 kg (40 lbs) Classe économique : Deux bagages d'au plus 23 kg (50 lbs) chacun Première classe et classe affaires : Trois bagages d'au plus 32 kg (70 lbs) chacun

Bagage de cabine : Un article personnel et un bagage. Poids total 18 kg (40 lbs) Classe économique/coach : Deux bagages d'au plus 23 kg (50 lbs) chacun Première classe /Envoy Class : Deux bagages d'au plus 32 kg (70 lbs) chacun

DELTA

WESTJET

Bagage de cabine : Un bagage et deux articles personnels d'au plus 18 kg (40 lbs) Enregistrés (Tous les passagers) : Deux bagages d'au plus 23 kg (50 lbs) chacun Note: Les passagers qui se rendent à Key West ne peuvent enregistrer qu' un seul bagage.

Bagage de cabine : Deux articles d'au plus 10 kg (22 lbs) chacun Enregistrés (Tous les passagers) : Deux articles d'au plus 32 kg (70 lbs) chacun – Allison Martens

« J’ai lu Le Planificateur du début à la fin... » « Je prends toujours le temps de lire Le Planificateur...» Les planificateurs nous voient. N’ont-ils pas besoin de vous voir? Appelez-nous au (514) 849-6841 ext. 331 8

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Comment jouer au Sudoku? D’origine japonaise, ce jeu de logique consiste en un carré de 9 cases par 9, divisé en grilles de 3 cases par 3. Chaque case doit contenir un chiffre de 1 à 9 de façon à n’utiliser chaque chiffre qu’une fois par ligne, colonne et grille.

Niveau:facile

Réponse à la page 13.

Comme dans un rêve! Authentique auberge en bois rond à seulement 2 heures de Montréal dans la région de Lanaudière 100 chambres, 10 salles de réunion fenêtrées, piscine intérieure, spa, fine cuisine régionale, une grande variété d’activités sur le site, service de coordination, forfaits disponibles.

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Tout le monde a besoin de résilience La quête de la résilience, un pas à la fois DE MICHAEL BALLARD La résilience est cette capacité à rebondir chaque fois que la vie place un obstacle en travers de notre route. Dans cet article, je vais tenter de vous démontrer comment on peut atteindre la résilience en faisant appel à deux petites vertus qui peuvent vraiment faire toute la différence. La première de ces vertus est la lucidité. C'est elle qui nous aide à mieux comprendre ce qu’il se passe à l'intérieur comme à l'extérieur de soi. L'autre est parfois qualifiée de valeur ou encore de façon de vivre. On parle ici de la Maîtrise de soi ou de cette capacité à comprendre que dans la vie, le cheminement est beaucoup plus important que la destination. Il existe différentes façons d'atteindre ses objectifs, tout dépend de ce que l'on cherche. L'apprentissage de ces vertus exige des efforts et prend du temps. Mais une fois qu'on les possède et qu'on y fait appel régulièrement, elles s'intègrent tout naturellement à notre personnalité. La lucidité est cette capacité à être conscient du moment présent. Aucune pensée, aucun jugement ni aucune réflexion n'habitent alors notre esprit. On ne fait qu'observer le moment qui est. Chaque moment est comme une respiration, chacun fait place au suivant. On est là pour le simple plaisir d'y être et de vivre le moment présent.

Pour y arriver, on peut commencer par sentir sa respiration, son rythme et sa profondeur et bien sentir le mouvement de va et vient. C'est un peu comme se retrouver sur la crête d'une vague à travers la multitude de vagues de l'océan. Les vagues apparaissent et disparaissent les unes à la suite des autres. Elles vont et viennent puis retournent pour être sitôt remplacées par d'autres. Leur bruit si apaisant nous transporte alors dans un espace de bien-être. La lucidité peut rapporter gros à ceux qui la pratique régulièrement, Certains disent avoir une plus grande facilité à se concentrer, à mieux communiquer, à résoudre des problèmes et ressentent moins de stress. La Maîtrise de soi est la seconde vertu qui facilite la quête de la résilience. Elle est difficile à définir mais on ne peut s'y méprendre, une fois qu'elle s'installe, on peut clairement la voir et la sentir. On n’a qu'à penser à Terry Fox, Silken Laumann ou Rick Hansen des gens qui proviennent de milieux très différents mais qui sont tous des disciples aguerris de la maîtrise de soi. Elle se manifeste sous différentes formes. La société nord-américaine est construite sur les principes de la gratification immédiate et du succès instantané. Pour s'en convaincre, il suffit de lire les nombreux pourriels qui vantent les mérites de produits qui proposent un soulagement rapide ou un résultat immédiat. Certains veulent même nous faire croire qu'on peut obtenir un doctorat en deux semaines… Vraiment n'importe quoi.

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La MaĂŽtrise de soi est Ă la portĂŠe de tous, peu importe le talent, le sexe et l'expĂŠrience du candidat SUITE DE LA PAGE

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La MaĂŽtrise de soi est Ă la portĂŠe de tous, peu importe le talent, le sexe et l'expĂŠrience du candidat. Suffit de dĂŠcider de monter Ă bord du train et de s'accrocher. La route qui mène Ă la MaĂŽtrise de soi commence au moment oĂš on dĂŠcide d'apprendre quelque chose de nouveau. L'apprentissage d'un nouveau logiciel, d'un nouveau sport, d'une nouvelle langue amorce la quĂŞte de la MaĂŽtrise de soi, un processus qui nous entraĂŽne vers de nouveaux sommets et nous fait grandir au passage. Au dĂŠbut, on a tous besoin de directives. Puis on passe Ă la pratique et on comprend rapidement (pour citer un ancien gĂŠrant) que c'est la pratique qui mène Ă la perfection. Ă€ cette ĂŠtape, il est frĂŠquent de vivre les frustrations qui accompagnent les plafonnements momentanĂŠs de l'apprentissage alors que nos mauvaises habitudes (on a tous une ĂŠmission de tĂŠlĂŠ favorite) font place Ă des attentes beaucoup plus importantes. Au cours de la prochaine ĂŠtape on s'abandonnera totalement pour intĂŠgrer ce qu'on vient d'apprendre. On s'ĂŠloignera alors de la route qu'on croyait tracĂŠe d'avance, une nouvelle ĂŠtape qu'on se doit d'aborder avec enthousiasme. Une fois rendu au processus d'apprentissage de la maĂŽtrise de soi, on ressent un plus grand sens de plĂŠnitude et de satisfaction. Vous voulez amĂŠliorer votre pointage au golf, tirer une plus grande satisfaction de votre travail ou encore amĂŠliorer vos relations interpersonnelles? Le processus qui mène Ă la MaĂŽtrise de soi est la voie Ă suivre pour atteindre les hauts niveaux de la rĂŠussite. Il permet aussi d'avoir un plus grand contrĂ´le sur son existence.

DĂŠvelopper notre capacitĂŠ Ă ĂŞtre rĂŠsilient a donc un impact important sur notre vie Ă condition de prendre le temps de se concentrer sur soi. Quelle sera la prochaine ĂŠtape de votre cheminement?

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La Sagesse de Seldon mise en pratique DE PETER DE JAGER

L

e roman Fondation d'Isaac Asimov symbolise la science-fiction dans sa forme la plus pure. Il a pour prémisse le désir de l'être humain de prédire l'avenir et est doublé d'une intrigue du genre « Que se passeraitil si? ». Le tout, poussé aux limites de l'imaginaire. Chaque fois que je relis ce roman, je passe plus de temps à ressasser l'idée maîtresse qu'à apprécier le fil de l’histoire. Est-il ou sera-t-il jamais possible de prédire avec précision de quelle façon les gens réagiraient face à un événement donné? Y’at-il des règles pour expliquer le comportement humain? Peut-on en faire usage pour comprendre ou expliquer l'avenir? Nos lendemains pourraient-ils être simplement le produit d'actions préméditées? La première fois que j'ai lu le roman Fondation, j'achevais mes études secondaires. J'étais ce qu'on appelle un « pauvre mec », je possédais une règle à calcul et je savais m'en servir. Mes copains de l'époque étaient aussi des fous de science-fiction et nous passions de nombreuses heures à débattre sur la science de la « psycho-histoire ». Nous avons par la suite utilisé notre école comme terrain d’expérimentations. Comme la plupart des écoles, nous avions alors un conseil d'élèves élu au suffrage universel. Ce groupe était responsable de l'organisation d'activités scolaires, des célébrations, des cam-

pagnes de financement, des cérémonies d'attestation et des spectacles. Comme bien des écoles, nous faisions aussi preuve d'un certain degré de désintéressement face aux activités scolaires, aux événements sportifs et aux spectacles. L'esprit scolaire nous faisait cruellement défaut. En compagnie d’un groupe d'élèves, j'ai alors entrepris de régler la question. Si les outils à la disposition des héros du roman d'Asimov étaient hors de notre portée, nous pouvions tout de même compter sur la prévisibilité du comportement humain pour mener notre projet de ré-ingénierie social à terme. Le principe du pendule qui revient toujours à l'autre bout du spectre, allait être mis au service de notre cause. Nous allions jouer jsuqu’au bout la loi de l'alternance des opinions et des concepts. Il s'agissait en fait d'identifier les positions extrêmes et d'exercer suffisamment de pression pour que le système entre dans un de ces états. Nous nous sommes donc présentés au conseil d'élèves en clamant que ce conseil n'était qu'un outil de la direction pour nous distraire des problèmes réels qu'étaient la piètre qualité de l'enseignement dispensé, la surpopulation des écoles, etc. Élus, nous allions abdiquer et dissoudre le conseil. On ne ferait rien de l'année et interdirait la formation de tout futur conseil. L'anarchie régnerait donc en maître absolu. La direction de l'école ne nous portait pas dans son cœur. Nous l'avons bien entendu emporté haut la main. Le temps était venu de mettre à exécution la phase I de notre projet. Nous avons donc dissout le conseil d'élèves. Notre élection était une prouesse en soi. Une bande d'inconnus sans expérience battant à plate couture les divas, cheerleaders et les plus populaires de leurs prétendants. Première leçon : il est facile de se faire élire lorsque c'est la SEULE chose qu'on souhaite accomplir. On peut alors promettre tout ce que l’on veut. De nombreux élus sont par ailleurs experts en la matière. Une fois élus, nous avons donc cessé d'organiser des fêtes, d'afficher des bannières et n'avons amassé aucun argent. Tout allait bien au cours des 2 ou 3 premiers mois. Puis, le mécontentement s'est emparé des élèves. L'absence du conseil commença alors à se faire sentir, la phase II de notre plan d'action arrivait à maturité. C'était notre dernière année d'études avant d'être dispersés chacun de notre côté dans des institutions universitaires diverses. Nous étions donc anxieux de voir si la situation allait évoluer comme prévue. Ce fut effectivement le cas. À la fin de l'année, les élèves demandèrent la tenue d'un autre scrutin. Nous savions que quelqu'un en profiterait pour se faufiler entre les mailles du filet. Un conseil entier fut ainsi élu. L'année suivante, le taux de participation des élèves aux fêtes et aux activités de financement atteint un niveau record. Le pendule est donc passé d'une extrémité à l'autre, passant de l'indifférence totale à un engagement soutenu. La phase III de notre projet était aussi une réussite. Mission accomplie, fini l'indifférence. Hari Seldom aurait été fier de nous. Il est à noter que celui qui a été élu président du conseil d'élèves a par la suite été élu au parlement canadien. © 2003, Peter de Jager. On peut le joindre sur son site Web www.technobility.com ou par courriel : pdejager@technobility.com

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Tendances Du nouveau dans le « Vieux » Le 23 novembre dernier, certains auront eu la chance, lors d’une soirée découverte organisée, de goûter aux plaisirs qu’offre le nouveau Bar à vin – Remparts, situé au 97 de la Commune Est a Montréal. Nouvelle enseigne du groupe Antonopoulos, cet établissement s’inscrit dans la continuité des prestigieuses propriétés du groupe dans le Vieux-Montréal. Accollé à l’Auberge du Vieux Port, le nouveau bar à vin dévoile une ambiance chaleureuse dans un décor boisé aux lignes modernes. La variété des tapas créés par le chef Janick Bouchard ainsi qu’une liste de 40 vins sélectionnés soigneusement et servis au verre permettent ainsi à tous visiteurs de s’imprégner de saveurs nouvelles et de s’initier à l’art de la dégustation de vin. Ce lieu se prêtera idéalement à l’organisation de vos 5@7, partys et autres rendez-vous. Pour plus d’informations, visitez le site web www.restaurantslesremparts.com ou contactez le (514) 392-1649. Pour en savoir plus sur le Groupe Antonopoulos : www.olmontrealhotels.com

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Faire don de ses points Air Miles Ceux qui possèdent de nombreux points Air Miles et qui ont l'âme généreuse peuvent en faire don aux organismes de charité. C'est beaucoup mieux que de les laisser arriver à échéance. On peut se renseigner sur les modalités auprès d'un organisme de charité ou d'un transporteur aérien. Par l'entremise d'une entente avec certains transporteurs américains dont Continental, America West, Delta et Alaska Airlines, la Croix Rouge utilise les points Air Miles pour transporter son personnel dans des zones sinistrées. Les dons de points Air Miles ne sont malheureusement pas déductibles. Pour en savoir plus : http://www.redcross.org

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Directeur des programmes

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L'art est le lieu de la liberté parfaite. André Suarès 13


La technique de récolte du sirop d’érable par l’entaille des troncs des érabliers est ancestrale.

Le temps des sucres : Des festivités liées à la tradition de bon goût! DE RICHARD DUBOIS Le mois de mars marque inévitablement le retour de températures plus clémentes. Le soleil semble nous réchauffer davantage et certaines espèces d’oiseaux sont de retour dans notre paysage faunique. Les gens se pressent à sortir plus fréquemment et toute occasion est bonne pour prolonger les escapades printanières. Et pourquoi ne pas opter pour une sortie à la cabane à sucre!

Un peu d’histoire… Dès les premiers jours de la colonie, ce sont les amérindiens qui apprennent à nos ancêtres à entailler le tronc de l'arbre au début du printemps, à recueillir la sève et à la faire bouillir. Cette pratique passe rapidement dans les mœurs des colons pour qui le sirop constitue aux 17e et 18e siècles une importante source de sucre. Les premiers colons faisaient bouillir la sève d’érable dans des chaudrons de fer. Utilisant des abris rudimentaires pour se protéger, ils allaient « courir » les sucres. C'était pour eux, comme pour nous aujourd’hui, une période de réjouissance qui signifiait la fin de l'hiver et l'arrivée du printemps. Le chalumeau de l’époque était fabriqué en bois de cèdre. On l’appelait « goudrelle » ou « goutterelle ». Taillé en biseau, il était ensuite inséré dans l’entaille. Bien que l’utilisation du cheval était plus répandue qu’au cours des siècles précédents, l’acériculteur (nom qui

désigne l’exploitant d’une érablière) devait toujours chausser ses raquettes pour recueillir l’eau d’érable dans les chaudières. Lorsque l’on disposait d’une quantité suffisante on se dirigeait vers la « cabane à sucre » où l’on faisait bouillir l’eau d’érable. On fabriquait ainsi du sirop d’érable, du réduit, de la tire ou du sucre d’érable, que l’on appelait familièrement, à l’époque, le sucre du pays. Il existe au Québec plus de 10 500 érablières qui, à chaque printemps, s’ouvrent au monde pour célébrer l’avènement du sirop d’érable nouveau! Ce produit du terroir québécois s’avère très prisé par ceux et celles qui aiment s’en délecter. Le produit d’érable est connu et utilisé sous diverses formes : en sirop, en beurre, en tire, en sucre, ou tout simplement en arrosant de sirop clair le contenu de leur assiette garnie de fèves au lard, d’oreilles de crisse, d’omelette soufflée et de crêpes cuites sur le poêle à bois. Pour bon nombre de cabanes à sucre, l’expérience ne s’arrête pas uniquement dans l’assiette! Une gamme d’activités variées et typiques peuvent être greffées à la visite : balade en traîneau tiré par les chevaux de trait, visite guidée de la cabane à sucre, animation musicale assurée par des chansonniers musiciens. Enfin, pour clore le tout, on se rendra à proximité des auges en bois garnies de neige afin d’y retrouver le maître acériculteur qui viendra verser le sirop d’érable chaud qui, une fois entré en contact à la neige, se caramélisera sur la forme de tire.

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Un lieu authentique pour des événements SUITE DE LA PAGE

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Pour les planificateurs d’événements qui désirent ajouter à leur calendrier une sortie de groupe à la cabane à sucre, on leur recommande de prévoir le tout dès le mois de janvier. On pourra consulter sur Internet divers sites de moteurs de recherche en utilisant des mots-clés révélateurs : « sucrerie » « cabane à sucre » « érablière ». Par ailleurs, le site du Ministère du Tourisme du Québec : www.bonjourquebec.com, s’avère propice à dénicher l’endroit qui conviendra et ce, par région touristique. Ce site indexe plus de 190 établissements qui mettent à l’honneur le sirop d’érable et ses repas traditionnels. Pour plus d’informations sur cette tradition et pour vos prochains événements, contactez Richard Dubois, Coordonnateur de la Sucrerie de la Montagne au (450) 451-0831 ou par courriel info@sucreriedelamontagne.com

Nutrition et science du sirop d’érable Le sirop d’érable contient des quantités appréciables de zinc, de fer et de vitamines du complexe B, principalement de la thiamine. De plus, 50 millilitres de sirop d’érable offre 4 % de l’apport nutritionnel de référence en calcium, 3 % de l’apport en potassium et 2 % de l’apport en magnésium et en riboflavine. Et ce n’est pas tout! Des études récentes rapportent qu’on retrouve dans la sève des composés polyphénoliques (acides phénoliques et flavonoïdes), auxquels on attribue des propriétés antioxydantes et organoleptiques importantes. Avec son éventail de nutriments et ses douces arômes sucrées, le sirop d’érable ajoute à vos plats de la valeur … nutritive! Source : Santé Canada, Fichier canadien sur les éléments nutritifs, 2001

NOUVELLES

DE

Credit Photos: Sucrerie de la Montagne, Rigaud (Québec) Canada ©. Photographe : Richard Dubois. •••

MONTRÉAL

Visites de Montréal ( VDM ) : 30 ans déjà ! Le 24 novembre dernier, VDM – Visites de Montréal, chef de file dans l’organisation d’activités sociales et d’événements a célébré dans la salle Mandoline du Marché Jean Talon ses trente ans de succès entouré de plus d’une centaine de clients, amis, collaborateurs et fournisseurs. Depuis 1975, VDM s’est maintenue à l’avant-garde de son secteur en faisant preuve de créativité dans l’organisation de visites touristiques et d’activités sociales à Montréal lors de congrès internationaux et de réunions d’affaires. Fidèles à cette tradition d’innovation, les propriétaires de VDM, Danielle Crête et Christiane Gingras, ont profité de cet événement pour lancer « Montréal tout en saveurs », un nouveau produit qui permettra de découvrir la ville et ses quartiers au moyen d’activités gourmandes. Dégustations dans différents quartiers, rencontres avec un chef, repas progressifs, visites de marchés publics ou de régions gourmandes : les clients choisissent les « ingrédients » et VDM leur concocte un programme sur mesure.

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Les produits à base d’érable ont de nombreuses vertues.

« La diversification des produits et des marchés est la clé de notre succès et de notre longévité, remarque Danielle Crête. Mmes Crête et Gingras font partie d’une lignée de trois générations de femmes à la tête de VDM qui, en plus d’offrir à leur clientèle une perspective véritablement unique de Montréal, ont créé de l’emploi pour une centaine de personnes travaillant dans plusieurs secteurs. « Nous sommes fières de nos 30 ans d’excellence et d’innovation, ajoute Mme Gingras. Une soirée mémorable pendant laquelle le chef Olivier en a mis plein la vue avec ses créations originales conçues à partir de produits du terroir québécois.

Une autre compagnie fête, Concierge Info Touche La compagnie, fondée par Michel Geoffroy il y a dix ans et vendue à ses employés voilà trois ans, change de nom. Désormais, elle s’appelle Conservus, ce qui veut dire en latin « Companion esclave ».

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Choisir le bon salon DE BARRY SISKIND

I

maginez que vous décidez de ne plus jamais manger de pommes parce qu'une fois, vous en avez mangée une qui était sûre. Ce principe vaut aussi pour les salons commerciaux. Une mauvaise expérience risque de vous refroidir à jamais. Il faut donc savoir choisir le fruit qui nous convient. Une pomme qui semble sûre à l'un peut s'avérer délicieuse pour l'autre. En matière de salon, ce principe se résume à savoir choisir un événement qui s'inscrit naturellement dans une démarche de marketing. Les salons diffèrent énormément de l'un à l'autre. Il en existe plus de 30 000 à travers le monde. Pour bien choisir, il faut donc prendre son temps et travailler stratégiquement. Il faut d'abord s'assurer que l'on compare des pommes avec des pommes. Voici donc quelques conseils pour tenter de s'y retrouver :

L'objectif poursuivi : On doit se fixer un but. On peut par exemple se demander ce qu'on attend d'une participation à un événement et ce qu'on espère retirer d'un tel investissement. Ce positionnement est à la base du processus de sélection.

L’envergure : Il existe des salons de toutes tailles. On peut cibler une mégafoire internationale à laquelle participent des centaines de milliers de personnes ou encore un salon régional qui n'en attire que quelques centaines. Il faut savoir évaluer le nombre de clients potentiels dont on a besoin pour atteindre nos objectifs.

La qualification des participants : Les grands nombres impressionnent mais il faut surtout savoir qualifier les visiteurs. Il est inutile de montrer vos produits et services à des gens qui n'en ont pas besoin. Discutez avec le gérant du

salon, posez-lui les questions qui vous permettront de savoir si son événement s'adresse à la clientèle que vous ciblez et s'il prévoit un achalandage suffisant pour justifier votre investissement.

La langue de diffusion : Il est important de savoir dans quelle langue les visiteurs préfèrent se faire interpeller. Cette information sera utile pour concevoir les pamphlets, les cartes de visite et les affiches. Elle vous aidera également à déterminer s’il faut embaucher un traducteur pour assister le personnel qui aura à travailler sur le stand. Il est d’usage de communiquer d'abord dans la langue du pays où l’on se trouve.

L’emplacement : Le lieu où se déroule un salon peut différer grandement d'un événement à l'autre. Si certains emplacements sont naturellement conçus pour recevoir des exposants, d'autres événements ont lieu dans des bâtiments divers dont des arénas, des stades sportifs et des salles de conférences d'hôtels plus ou moins adaptés à cet effet. On peut donc se retrouver dans des complexes à sites multiples, comme c'est souvent le cas pour les salons d'envergure internationale. Dans ce genre de situation, il est fréquent de voir certains édifices exclusivement consacrés à des catégories de produits spécifiques pour en faciliter le repérage.

La climatisation : Dans les régions chaudes, la climatisation peut s'avérer un atout important pour les établissements. Dans certaines régions du monde où l'air frais se fait rare, il est fréquent de retrouver des exposants équipés de stands fermés et climatisés.

Les coûts logistiques : Les coûts de logistique couvrent le transport des biens à partir du quai de chargement jusqu'au stand. Certains emplacements sont assujettis aux dispositions de conventions syndicales et ce sont les exposants qui doivent en absorber les coûts. D’autres emplacements ne sont pas syndiqués. Assurez-vous que votre budget inclut ces frais supplémentaires.

L’espace de chargement : Certains emplacements disposent d’une aire de triage désignée et l’arrivage se fait selon un ordre prédéterminé. Pas question de garer son camion à la porte et de décharger son contenu à l’improviste. Dans certains cas, les sociétés officielles de transports, choisies par les gestionnaires du salon, ont préséance et les exposants qui choisissent de ne pas faire appel à leurs services doivent faire la queue pour décharger leur matériel.

Les coûts : Le coût d'une participation devrait être la dernière de vos préoccupations. Trop souvent, les nouveaux exposants accordent une importance démesurée à cet élément. Si le salon est une réelle occasion de développer ses affaires et qu'il offre de grandes chances de générer un bon retour sur votre investissement, alors le coût final de votre participation devrait être évalué en dernier. Une vieille farce disait : qu’y’a-t-il de pire que de trouver un ver dans sa pomme ? D’en retrouver seulement la moitié. La leçon à retenir est de bien prêter attention à ce que l’on mord. ••• Barry Siskind est le président de International Training and Management Company. Site Web : www.siskindtraining.com

Le lieu où se déroule un salon peut différer grandement d'un événement à l'autre. 16

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Poser les bases de son évaluation DE STACEY HANKE

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ue se passerait-il si vous assistiez à une partie de football où il n'y aurait pas de tableau indiquant les points des équipes ? Il serait certainement difficile de suivre la partie et les joueurs eux-mêmes pourraient avoir de la difficulté à s'y retrouver. Au travail, on peut aussi se retrouver à jouer, jour après jour, dans une partie où il n'y a pas de tableau pour indiquer le pointage. Comment peut-on alors continuer à jouer sans être évalué? Comment améliorer ses compétences en communication sans en connaître l’efficacité ou sans savoir quelle impression on laisse chez les autres? En l'absence de rétroaction, nous avançons tout en continuant d’ignor ce que nous ne savons pas. En 2005, je vous ai proposé différentes façons d'améliorer la qualité de vos communication dans le cadre de vos présentations, de situations de vente, d'appels de vente et de messages vocaux. C'est une chose de posséder les habiletés et la connaissance, une autre de savoir les évaluer. La rétroaction ne doit pas être faite n'importe comment, elle doit se faire de manière constructive et être spécifique, opportune et pratique. La première étape pour vous garantir la meilleure évaluation possible est de déterminer à l’aide des points suivants la personne qui va vous évaluer : ∑ De qui pourriez-vous accepter de tels commentaires? • Comment les solliciter? • Sur quoi voudriez-vous être évalué? • Qu'est-ce qui vous motive à faire une telle requête? • Comment demander des clarifications pour mieux comprendre l'évaluation? • Noter les questions à poser sur la situation évaluée • Comment allez-vous modifier votre attitude? Qu'est-ce qui va vous faire accepter ou pas les remarques qui vous seront adressées? On peut demander à un collègue, à un ami ou à un membre de la famille dont on respecte le jugement de le faire. Il est plus facile de solliciter une personne en qui vous avez confiance pour vous aider à identifier vos forces et vos faiblesses.

Les remarques suivantes ne sont PAS des exemples d’évaluation constructive : « Bon travail ! » « Vous aviez l’air confiant ! » « Vous sembliez crédible ! » • Essayez d’obtenir des commentaires clairs et précis. Leur clareté vous aidera à faire le lien entre ce que vous faites et les résultats obtenus. Les commentaires les plus utiles sont ceux de nature : - Spécifique, ce qui permet de les relier à un comportement ou une action en particulier - Précise, pour faciliter la prise de conscience et éviter la confusion - Informative, ce qui amène à faire les choses différemment mais aussi de meilleure façon - Réaliste, pour pouvoir vous référer à des comportements et à des actions que vous pouvez changer Afin de rendre l'évaluation plus claire et pour vous assurer de bien l’avoir compreise, demandez des exemples de situation où vous avez usé de comportements à améliorer. Il arrive que les commentaires soient mal compris simplement parce que chacun a sa propre façon de communiquer une idée. Il est si facile de sauter aux conclusions et d'ébranler une relation de confiance bien établie. Pour éviter tout malentendu, il est recommandé de prendre le temps de s'assurer d'avoir bien compris le message et ce dès sa réception le but de l'exercice étant de resserrer les relations, non pas de les faire éclater. Finalement, faites votre propre évaluation : Il est recommandé de prendre le temps d’analyser vous-même votre expérience d’évaluation. Cet exercice améliorera vos futures évaluations. Ainsi, demandez-vous : - Ce qui a bien été - Ce que vous changeriez - Ce qui fut le plus grand défi - Si les recommandations peuvent s'appliquer immédiatement dans votre démarche personnelle et professionnelle - Comment vous avez réagi aux commentaires - Ce que vous avez appris à la lumière de ces commentaires (Ouverture, attitude, confiance, etc.)

Deuxièmement, l'évaluation doit être faite de manière constructive : • Vous pouvez demander à cette personne d'évaluer vos forces verbales et non-verbales que vous utilisez lors d'une présentation, d'une réunion, d'un appel conférence ou d'appels de vente. Vous devriez par exemple corriger certains défauts de langage comme les « heuh... » ou autre et lui demander dans quels contextes ils se manifestent le plus souvent.

Il nous appartient d'accepter ou de rejeter les constats d'une évaluation. Il faut par contre se rappeler que l'évaluation de nos comportements faite par un tiers repose avant tout sur les effets et les conséquences de ces comportements. Il peut arriver que l'on soit en désaccord avec les remarques qui nous sont adressées et il n’en tient qu’à nous de décider alors de quelle façon on peut tirer profit des enseignements d'une telle expérience.

• A la suite d'un événement, assurez-vous de demander à être évalué sur des comportements précis. Cela vous aidera à connaître lequel de vos comportements inspire le plus confiance, fait preuve de crédibilité ou de votre connaissance du sujet.

••• Stacey Hanke est consultante en chef, auteure, coach et conférencière avec 1st Impression Consulting, Inc. Contactez-la par téléphone au (773) 209-5970 ou par courriel à : staceyhanke@ameritech.net

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Nouvelles hôtelières du Village Global Hôtel Mortagne : une nouvelle corde à son arc Réputé pour son centre des congrès et tous les services offrant confort et utilité à chacun de ses visiteurs, l’Hôtel Mortagne comptera dès cette fin d’année un nouveau restaurant lounge. D’inspiration méditerranéenne, les créations du chef Yan Garzon qui seront proposées au « Sens » illumineront les amateurs de fine cuisine. Depuis 2 ans, le complexe hôtelier situé sur la Rive Sud innove sans cesse tous les services d’affaires et de détente que l’ont peut y trouver. Découvrez-en la panoplie sur le site web www.hotelmortagne.com et laissez-vous porter par vos « Sens »! Pour plus d’informations, composez le (450) 655-9966

Collusion dans le marché de luxe parisien Certains hôtels parisiens, parmi les plus connus, ont été mis à l'amende pour avoir appartenu à un cartel de fixation des prix. Cette collusion a eu pour effet d’augmenter artificiellement le prix des chambres qui à 700 € de moyenne (840 USD à 1,20 $ par €) était déjà parmi les plus élevés sur la planète. Le Conseil français de la concurrence a en effet affirmé que l'Hôtel de Crillon, le Quatre Saisons George V, Le Ritz, l'Hôtel Plaza Athénée, l'Hôtel Maurice et Le Bristol ont agi de la sorte afin de modifier sur une

base hebdomadaire et mensuelle leur plan d'affaires et de marketing pour soutenir le prix élevé de leurs chambres. Ils ont été condamnés à une pénalité totale de 709 000 € le 8 novembre,. Au terme d'une enquête qui a duré quatre ans, les enquêteurs ont déposé un rapport dans lequel ils affirment que les dirigeants de ces établissements ont passé un temps considérable à échanger des informations concernant la fixation des prix par courriel et en personne. On retrouve également dans ce document une représentation graphique des remontées et des chutes soudaines et simultanées des prix sur une période de deux ans.

Whistler a désormais son Hilton La Hilton Hotel Corporation annonce l'ouverture du Hilton Whistler Resort & Spa dans un nouveau développement de la fameuse station de ski. L'aménagement d'un spa complet (Artesia) devrait être complété en février 2006. Sise au pied des centres de ski Whistler et BlackComb, la station de villégiature est située au cœur de la chaîne de montagne côtière de la Colombie-Britannique à 120 km au nord de Vancouver. Ce centre « tout compris » offre une panoplie d'activités récréatives et de services dont un service voiturier pour skieurs et golfeurs, des activités plein air à l'année, une piscine chauffée, des bains turcs intérieurs et extérieurs, un court de tennis intérieur et une salle d'exercices complète.

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Le complexe est desservi par un réseau Internet sans fil. On y retrouve également 1000 mètres carrés de salles de rencontre équipées à la fine pointe de la technologie dont une salle de bal de 400 mètres carrés pouvant accueillir 500 personnes ce qui en fait l'endroit idéal pour tenir réunions et conférences. Pour plus de renseignements, veuillez contacter le service mondial de réservation du Hilton au 1-800-445-8667 ou visitez le site: www.hilton.com.

Tendance holistique à Montréal et Toronto Les affaires sont les affaires mais qui a dit qu’elles ne pouvaient être menées dans un cadre saint et relaxant? Voici une façon d'innover en matière de planification d'événements. Un nombre croissant de personnes reconnaît maintenant les bienfaits des aliments bio et des séances de spa. Les établissements hôteliers en profitent d’ailleurs pour offrir ce type de services à leur clientèle. Les planificateurs d'événements peuvent désormais accéder à un forfait qui comprend des activités de relaxation et de mieux-être. Le Pantages Suites Hotel & Spa du centre-ville de Toronto vient de lancer son service exclusif santé surnommé Holistic Meeting Package ® dont l'objectif est de revamper les habitudes corporatives et d'attirer une clientèle plus consciente de l'importance du mieux-être. Il s'agit d'offrir aux clients un environnement propice à la détente du corps et de l'esprit, tout en se focalisant sur les affaires. Les participants d'un événement ou d'une réunion peuvent ainsi s'adonner au yoga pour relâcher leur tension, bénéficier d'une arômathérapie inspirée des bienfaits de la forêt qui éveille le sentiment de bonne forme. La diffusion subtile de sons de la nature fait aussi disparaître les tensions de l'environnement urbain. On peut également y recevoir un service d’alimentation bios et de spa. À Montréal, l’Hôtel W a été le premier à proposer des réunions sensorielles, une nouvelle façon de relaxer et de revigorer les participants. Des exercices d'étirement sont ainsi combinés à des techniques de remue-méninges afin de motiver le personnel et de faciliter les relations d’affaires.

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Il s’avère donc que ces nouvelles sources d'inspiration sont bien plus qu'une mode passagère. Pour en savoir plus sur le Pantages Holistic Meeting Package®, faites le 1-866-852-1777 ou visitez le site Web www.pantageshotel.com. Pour le programme de Récréation auW Montréal, faites le (514) 395-3136 ou visitez le site www.whotels.com

À la recherche d'un bon lit La chaîne hôtelière Hampton, populaire ses services à prix moyen, annonce un nouveau forfait de lits superconfortables qui sera disponible à compter du 1er juillet 2006 dans ses 1 300 établissements. Il s'agit d'une étape supplémentaire de sa stratégie Make It Hampton, la plus importante offensive jamais entreprise par une chaîne hôtelière pour améliorer le niveau de confort de ses clients. La literie traditionnelle fait ainsi place à une couverture de lit blanche et fraîche en duvet qui recouvre une douillette en simili plumes. Les draps blancs sont cousus de 200 fils et comprennent un drap contour. Chaque lit dispose de trois ou quatre oreillers (selon le type de chambre choisie), ce qui laisse le loisir au client d’opter pour un oreiller plus ou moins ferme (on peut choisir un oreiller mou fait de plumes ou un autre rempli de mousse synthétique et plus ferme). Un oreiller à support lombaire est également mis à la disposition des clients qui souhaitent lire, regarder la télé ou profiter du plateau mobile Hampton tout en se relaxant sur leur lit.

Le Presidente InterContinental, de nouveau dans la partie Wilma fut la pire tempête qu'ait connu la côte Atlantique. Les destinations touristiques mexicaines furent durement touchées par l'ouragan de force 3 alors qu'il ravageait l'Ile Cozumel avant d'aller toucher terre près de Playa del Carmen au sud de Cancun. Sur place, les reporters parlaient de bourrasques de vent atteignant 240 km/h. Inutile de dire que les stations touristiques de la région ont subit de sérieux dommages.

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Leçon d’érotisme à la suédoise Selon un sondage effectué auprès de 685 Suédois, les deux tiers des gens lisent les messages textes de leurs partenaires sur leurs cellulaires. 64 % de ceux qui ont été interrogés par le portail mobile Halebop disent lire ces messages par pure curiosité alors qu'un quart des répondants admet le faire par jalousie. Près de la moitié (47 %) disent avoir lu ces messages alors que le ou la conjointe était sous la douche ou aux toilettes, dormait ou encore avait oublié son téléphone à la maison. Ce sondage révèle aussi que 86 % des Suédois ont flirté par messagerie texte et que la moitié ont échangé des textes à contenu sexuel, dont 7 % avec des étrangers.

Westin purifie son air À compter de janvier, il sera complètement interdit de fumer dans les 77 hôtels et établissements récréatifs que possède la chaîne Westin aux États-Unis, au Canada et dans les Caraïbes. L'interdiction s'applique à toutes les chambres et aires publiques de ces établissements. La chaîne va aussi entreprendre le nettoyage de ses 2 400 chambres actuellement mises à la disposition de ses clients fumeurs. Une aire dédiée aux fumeurs sera mise à la disposition des fumeurs à l’extérieur des établissements. La chaîne ajoute que 92 % de ses clients demandent des chambres non-fumeur et ne fument nulle part dans les établissements,ni même dans les aires publiques.

Pensée du jour « Au golf comme dans la vie, on doit apprendre à accepter ce qui ne peut être changé, à faire de son mieux que les perspectives de réussites soient bonnes ou mauvaises. » Bobby Jones

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AGENDA Événements à venir Le 8-11 janvier Professional Convention Management Association, Annual Meeting, Pennsylvania Convention Center, Philadelphia, Pa. www.pcma.org, (877) 827-7262. Le 22-24 janvier Meeting Professionals International, Professional Education Conference–North America, Charlotte, N.C. Convention Center. www.mpiweb.org, (972) 702-3000. 31 janvier-3 février Religious Conference Management Association, Annual Conference, McEnery Convention Centre, San Jose, Calif. www.rcmaweb.org, (317) 632-1888. 2-5 février Association of Destination Management Executives, Annual Meeting, Hilton Cancun, Mexico, Beach and Golf Resort. www.adme.org, (937) 586-3727. 26-28 février American Society of Association Executives & the Center for Association Leadership, Great Ideas Conference, Loews Coronado Bay Resort, San Diego. www.greatideasconference.org, (888) 950-2723. 26-28 mars Meeting Professionals International, Professional Education Conference–Europe, Congress Centre, Davos Switzerland. www.mpiweb.org, (011) 352-268-761-41.

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Selon des informations en provenance du Presidente InterContinental Hotels & Resorts, la luxueuse chaîne d'hôtels aurait rapidement été remise sur pieds. L’hôtel réouvrira ses portes aux voyageurs d’affaires et de tourisme le 1er mars 2006, avec la mise en place de nouveaux services dont un bar sur le patio et un bar lounge, une nouvelle salle de bal, un nouveau lobby, un restaurant agrandi, une piscine réaménagée et des chambres complètement remeublées. Wilma n'a pas épargné les superbes plages sur lesquelles on observe l'action dévastatrice de l'érosion. C'est toutefois au Presidente InterContinental de Cancun qu'on retrouve encore la plus importante plage de la région. Le restaurant de l'établissement est demeuré intact et a été le premier à réouvrir après la tempête. Pour en savoir plus au sujet du Presidente InterContinental Hotels an Resorts, visitez-le site www.intercontinental.com.

Hôtel du mois Demandez aux planificateurs d'événements quelle chaîne d'hôtel ils préfèrent et il y a fort à parier que les Hôtels Fairmont and Resorts se retrouvent en haut de la liste. Des événements récents ont toutefois amené de nombreux observateurs et actionnaires à se demander si cette solide réputation allait continuer à croître ou plutôt se mettre à dégringoler. Le milliardaire américain Carl Icahn vient de tenter une prise de contrôle de la chaîne. Il a même loué un espace publicitaire dans les pages du quotidien torontois The Globe and Mail pour expliquer sa proposition aux actionnaires. Il offre des actions à 40 USD chaque pour un total de 29,7USD millions d'actions supplémentaires. Ce qui portera le montant toal des actions à 1,19USD milliard. Il possède actuellement 9,3 % des actions de la chaîne de luxe et souhaite augmenter sa part à 51 %. Icahn est reconnu pour sa tendance à acquérir des actions dans les entreprises pour ensuite en réorienter les stratégies. C'est ce qu’il a fait chez Time Warner, Blockbuster et General Motors Corp. Les dirigeants du Fairmont résistent à cette proposition et conseillent aux actionnaires de faire de même, convaincus que les perspectives de rentabilité à long terme de leur plan d'affaires sont meilleures que celles que propose Icahn. – Mike Auctor

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