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Ici et là
PAR CAMILLE LAY
Un poulet se met au vert
Dites adieu aux contenants en polystyrène grinçant sous vos coups de fourchettes et couteaux ! C’est du moins ce qu’a fait la chaîne de restaurants des Rôtisseries St-Hubert, dont le service à emporter prend un virage vert exemplaire. Ce grand pas est une étape du processus environnemental à long terme dans lequel l’entreprise québécoise s’est engagée. Sorties récemment, ses fameuses boîtes jaunes « n’auront jamais été aussi vertes » ! Elles sont non seulement recyclables à 100 %, mais aussi dans un format réduit qui diminue ainsi la consommation de carton à l’année de 84 tonnes. L’humour des inscriptions soulignant les efforts de la chaîne dans chaque boîte est aussi là pour sensibiliser petits et grands au respect de l’environnement. Bien que les coûts de production n’encouragent pas cette initiative (le polystyrène demeure moins cher), espérons que d’autres entreprises suivent le même chemin et finissent par abolir les boîtes et autres ustensiles de plastique utilisés dans la restauration à emporter. Sur le Web : www.st-hubert.com
IHG prend les devants
L’InterContinental Hotels Group célébrait le 28 janvier 2010 l’ouverture des portes de son petit dernier : le Holiday Inn Express and Suites Saint-Hyacinthe. Premier hôtel au Canada et en plus, au Québec, qui répond aux normes LEED (Leadership in Energy and Environmental Design), ce nouvel établissement possède plusieurs caractéristiques environnementales, de ces fondations jusqu’au décor des chambres. Par exemple, le ciment recueilli suite à la démolition d’un pont aura été réutilisé sous les fondations de l’hôtel et aux alentours de la bâtisse ; l’ameublement provient de fournisseurs locaux implantés à moins de 20 km de l’hôtel ou encore, les matelas sont fabriqués à base de fibres naturelles. Localisé dans le tout nouveau complexe M « lifestyle » de Saint-Hyacinthe, l’établissement est accessible facilement, au cœur d’une destination dynamique. Affichant la bannière relookée de la marque, le Holiday Inn Express ans Suites Saint-Hyacinthe est un exemple des améliorations que la chaîne a souhaité apporter à sa clientèle : modernisation, qualité, cohérence du service à travers les hôtels et confort sont le résultat de l’investissement d’un million de dollars réalisé par IHG. Sur le Web : www.hiexpress.com
Coup dure pour AeroMexico
Tout d’abord, la récession, puis la grippe A (H1N1) et maintenant, l’exigence du gouvernement d’un visa pour les voyageurs
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mexicains ! Voilà de quoi faire renoncer la ligne aérienne AeroMexico à desservir Montréal avec ses liaisons bihebdomadaires, qui avaient été instaurées il y a moins d’un an. En effet, la compagnie basée à Mexico a suspendu ses vols au départ et à destination de la plus grande ville du Québec et prendra son dernier envol de Toronto à la fin mars, ce qui laissera les compagnies Mexicana, Air Canada et WestJet assurer les services de vol entre le Canada et le Mexique.
Des bulles difficiles à digérer
Quand on aime, on ne compte pas. Mais lorsqu’on sait que le champagne se vent à rabais partout sauf au Québec, nos prochaines gorgées de la précieuse boisson laisseront un goût amer. La baisse de la demande mondiale de champagne a engendré une dégringolade des prix du fameux vin pétillant à travers le monde comme à Paris, Londres ou New-York. Pour écouler leur stock, les distributeurs cassent leurs prix alors ne soyez pas surpris de trouver un Moët et Chandon Impérial ou un Veuve Cliquot Brut Champagne à moins de 40 $ (vendus chez Costco !) aux États-Unis. Même si on observe une baisse de quelques dollars au Québec ou en Ontario, on devra tout de même se passer des rabais incroyables dont jouissent nos voisins. Sur le Web : www.saq.com
Un menu présidentiel
Restaurant montréalais aux airs de café parisien, Alexandre et fils vous propose un menu inédit qui fût à l’origine concocté pour une occasion bien spéciale : un repas gastronomique qui réunissait Madame Sarkozy et Madame Obama lors du sommet de l’OTAN en avril 2009 à Strasbourg. Les chefs invités Franck Mischler et Gaël Majchrzak du Crocodile de Strasbourg vous attendent du 24 au 27 février sur la rue Peel à Montréal pour vous délecter autour d’une table aux allures « présidentielles » ! Sur le Web : www.chezalexandre.com
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Plutôt là-bas qu’ici
Se cultiver tout en souriant
Si le rire est le mot d’ordre pour 2010, le livre Paris Décalé devrait se trouver dans tous les sacs des voyageurs qui visiteront la capitale française cette année. Proposant 36 promenades insolites, ce guide vous fera découvrir Paris comme jamais ! Entrez dans le jeu et laissez-vous aller pour en garder des souvenirs qui alimenteront votre imagination et vos conversations à votre retour de voyage. Après tout, qui d’autre aura visité une laverie « années 1950 », les toilettes fastueuses du Bon Marché ou encore les culs-de-sac huppés du 16e arrondissement… ? ISBN 978-2-84070-902-2, (Lonely Planet) •••
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Dans ce numéro
Note du rédacteur
Service s’il vous plaît !
6 Comment mieux marchander ? >
vant la crise, on ne s’attendait pas à des miracles au niveau du service dans certains établissements. Et ça n’est pas prêt de s’améliorer ! De surcroît, alors qu’on devrait être en mesure de garder contact plus que jamais avec les entreprises, il semblerait encore plus difficile de les joindre et d’obtenir des réponses à nos questions. Cette année ne sera pas de tout repos et les planificateurs devront s’attendre à travailler autant voire plus fort qu’en 2009 pour voir leurs projets aboutir, même si l’on aperçoit la lumière au bout du tunnel. De nombreuses coupures ont eu lieu et il en revient aux planificateurs (Hé oui, vous !) de compenser ces baisses de budget. En fin de compte, le succès d’un événement repose entre vos mains. Il en est rarement de votre ressort lorsque les choses tournent mal. Cependant, en tant que « capitaine » du bateau, vous serez le premier à en payer les conséquences. Afin de mettre toutes les chances de votre côté, faites affaires avec les meilleurs. Dites-leur que c’est eux que vous avez choisis et dites-leur pourquoi – parce que ce sont les meilleurs ! Il n’y a rien de mal à féliciter un fournisseur et il n’y a rien de mal non plus à lui expliquer que vous avez un budget à respecter, et que l’un ne va pas forcément sans l’autre. Malheureusement, ce qu’il y a de mieux sur le marché est rarement le moins cher. Vous pouvez vous acheter un tournevis au magasin Dollarama (comme moi) qui cassera à sa première utilisation ou bien, vous pouvez aussi en acheter un qui durera toute une vie chez Rona. Deux choses essentielles : la première, travaillez avec les meilleurs car cela jouera en faveur de votre réputation (ce qui vous aidera à obtenir plus facilement une augmentation ou un bonus) ; la seconde, pourquoi s’obstiner à travailler avec des entreprises qui travaillent fort à vous vendre de la perception mais qui ne peuvent tout simplement pas vous la livrer ? Voilà ce dont nous avons besoin en 2010, du service en temps réel. Leo Gervais
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Apprenez à mieux marchander avec vos adversaires et déjouez la récession. Voici 10 astuces pour vous aider à discuter le prix d’un produit ou d’un service pour l’obtenir à meilleur coût.
9 Le temps des sucres >
Le temps est venu de jumeler traditions d’antan et besoins d’entreprises d’aujourd’hui. Pour cela, le Québec compte plus de 200 érablières pour accueillir vos événements ce printemps.
10 Halifax : une ville accueillante >
La capitale de la Nouvelle-Écosse a beaucoup à offrir en matière artistique, gastronomique et culturelle. Son bureau des congrès et du tourisme vous informe de l’enthousiasme et de la passion qui habitent cette ville.
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Les Tours de l’industrie Le Planificateur, à l’origine du prix des Tours de l’industrie, honore 10 personnes et entreprises qui ont fait une différence en 2009 dans leur domaine. Pleins feux sur les nouveaux piliers de notre industrie.
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La seule publication canadienne pour les planificateurs francophones R ÉDACTEUR
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Leo Gervais lgervais@leplanificateur.ca Camille Lay clay@leplanificateur.ca Matt Riopel mriopel@leplanificateur.ca info@leplanificateur.ca Patricia Lemus circulation@leplanificateur.ca Lyne Branchaud, Francis Jacques, Stacey Hanke, Lysanne Pelletier, Barry Siskind
2105, de la Montagne, bureau 100 Montréal, Québec H3G 1Z8 Téléphone : (514) 849-6841 poste 315 Télécopieur : (514) 284-2282 Vos commentaires sont appréciés : info@leplanificateur.ca Le Planificateur est diffusé mensuellement aux professionels canadiens de l’industrie du tourisme et des affaires. Le Planificateur utilise du papier recyclé à 30 %. Le Planificateur est publié dix fois par année.
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Travail et plaisir pour découvrir l’offre française accueillir cette année 8 538 visiteurs. Atout France, partenaire du salon, avec entre autres Air France, accueillait dans son lounge les visiteurs de ses délégations venues de partout à travers le monde. Ainsi, planificateurs d’événements, congrès et voyages incentive d’Europe, d’Asie et d’Amérique ont pu découvrir l’offre française en matière d’événements professionnels. Sur le Web : www.evenementfrance.org À suivre le mois prochain… Notre excursion post-Salon Bedouk à Nice, qui ouvre ses portes aux planificateurs Canadiens.
Atout France a réuni 200 acheteurs internationaux à Paris.
PAR CAMILLE LAY
ne envolée chez nos cousins français, organisée par Atout France - Agence de développement touristique de la France, dans le cadre de l’Événement France, a permis au Planificateur de se rendre à Paris dans un premier temps, et de parcourir le salon Bedouk MC&IT. Véritable lieu de convergence et de rencontres des professionnels du tourisme d’affaires et de l’événementiel en France, il s’est tenu les 3 et 4 février derniers, à la fameuse Porte de Versailles où se sont regroupés environ 500 fournisseurs du marché MICE (Meeting Incentive Congress Exposition) pour
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UN BUREAU DE CONGRÈS MONDIAL EN LIGNE Le Salon Bedouk, qui existe depuis 10 ans, s’ajoute aux outils professionnels développés par Bedouk Meetings & Events Media, acteur majeur du secteur du tourisme d’affaires et des événements professionnels en France. L’un des médias qui aura capté notre attention, est le site Web www.bedouk.com, véritable mine d’information pour répondre à une demande de plus en plus globale du marché. Proposé en français et en anglais, ce site lance les planificateurs de congrès et de voyages d’affaires à l’étranger sur les meilleures pistes de recherche. Le site répond à toute sorte de requêtes portant sur les sites et hôtels, bureaux de congrès, prestataires de services et agences d’organisation d’événements, triées sur le volet par pays, sur tous les continents. Un secret à partager entre planificateurs !
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Dix astuces pour mieux marchander a meilleure façon d’économiser sur un produit ou un service est très simple : payez moins ! Et le secret pour moins payer est de marchander. Tout ce dont vous avez besoin, c’est d’être déterminé. Marchander peut rapporter gros surtout dans les domaines les plus touchés par la récession. Marchander est aussi de plus en plus accepté, du moins tant que la crise fera effet. Et si vous ne pouvez obtenir de meilleurs prix, vous pouvez certainement décrocher un surclassement ou un cadeau qui amélioreront la valeur de votre entente.
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Selon une étude, 72 % des américains ont marchandé dans les quatre derniers mois, par rapport à 56 % il y a un an. Selon l’étude, cette méthode de négociation a fonctionné dans 80 % du temps. ALORS, MARCHANDEZ ! Marchander : verbe qui signifie discuter le prix d'une marchandise pour l'obtenir à meilleur compte. En fait, marchander est une façon de négocier, donc l’on peut dire que l’on négocie une affaire lorsqu’on marchande. VOICI 10 ASTUCES POUR DEVENIR PRO DU MARCHANDAGE : 1- Faites vos devoirs : avant de vous attaquer à n’importe quelle négociation, faites vos devoirs. Armez-vous d’information, recherchez les prix et les caractéristiques actuels et déterminer le prix que vous êtes prêt à payer. Plus vous aurez d’information, meilleur marchandeur vous serez. 2- Vous obtiendrez plus si votre interlocuteur vous aime bien : on aime faire affaires avec des gens que l’on apprécie. On vous concèdera un point ou deux si l’on reconnaît votre honnêteté et votre sympathie. Ainsi, en vous adressant sur un ton plaisant et coopérant, on vous répondra de la même façon. Commencez en douceur, omettez de votre vocabulaire le mot « non » et trouvez des points d’intérêt communs. 3- Gardez votre sang froid et adoptez votre visage de joker en entrant dans votre lieu de rencontre. 4- Flattez votre adversaire et faites preuve de psychologie ! 5- Soyez confiant, ne rabaissez pas votre crédibilité. Soyez polis mais ne baissez pas votre garde. Ne faites pas de pause et ne détournez pas votre regard avant de répondre. 6- Le silence est d’or. Le silence jouera quasiment tout le temps en votre faveur. « Hm… Je ne sais pas…». Puis, silence. Le silence crée une impression de confiance et casse le rythme de la négociation. 7- Demandez à votre adversaire ce qu’il veut. Dévoilez votre budget. La plupart des gens avec qui vous ferez affaires n’aiment pas négocier et préfèreraient conclure une offre simple et rapide. Tous les prix sont négociables ; il faut juste trouver la bonne 6
personne avec qui le faire et le courage de le faire ! Une bonne approche : « Vous êtes là pour faire un profit mais si vos concurrents peuvent le faire pour moins cher, vous le pouvez aussi. » 8- Posez beaucoup de questions, et écoutez attentivement les réponses. Observez le langage corporel qu’adopte votre interlocuteur. Écouter vous empêchera aussi de dévoiler de l’information importante qui irait possiblement à votre encontre. 9- Formulez vos arguments de façon à ce que votre adversaire vous comprenne. Impliquez-le dans votre proposition, utilisez des analogies. Accentuez le positif, éliminez le négatif. Et donnez à votre adversaire le temps de digérer l’information. 10- Si vous ne pouvez conclure, passez votre tour. Si vous y parvenez, ne faites pas ressentir à votre adversaire combien vous êtes satisfait. Faites en sorte qu’il en ressorte aussi satisfait que vous si vous désirez renouveler une entente avec lui un jour.
Conseils de quelques planificateurs Les Planificateurs sont de bons marchandeurs, alors nous vous avons demandé votre avis. Voici les astuces de négociation que quelques planificateurs ont bien voulu partager avec nous. Merci à tous ceux qui nous ont répondu : « Pour répondre à votre question sur les trucs de la négociation, je dirais simplement, qu’à mon avis, pour bien négocier, il faut du respect et du temps… Il faut en effet laisser du temps à notre vis-à-vis afin de bien réfléchir à notre demande et ne rien bousculer. Il faut être très bien organisé et il faut surtout très bien identifier nos besoins, et notre budget, et ce, afin que le fournisseur puisse nous faire une proposition réaliste. On peut aussi miser sur un partenariat à long terme (selon nos besoins et ceux de l’ensemble de notre compagnie). Il faut aussi être honnête et ne pas sous-estimer nos fournisseurs de service ! L’entente négociée doit satisfaire les deux parties. Elle doit être un win-win ou gagnant-gagnant. » MARYSE TARDIF, L'ORÉAL CANADA « Par les temps qui courent, les négociations ne se font plus comme jadis. De nos jours, nous considérons que le meilleur outil de négociation, autant pour nous envers nos fournisseurs, que pour nos clients envers nous, est de mettre les cartes sur table : ne pas avoir peur d’informer nos fournisseurs de nos meilleurs prix ailleurs, ou de demander à notre client de nous le faire savoir si nous dépassons sa limite. Cette approche permet également des relations de complicité face à l’atteinte des objectifs respectifs de chacun. » YVAN JÉROME LES PRODUCTIONS D'ÉVÉNEMENTS •••
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Dans les mêmes eaux…
Priorité aux allergies
À la suite d’une plainte de deux passagers concernant Air Canada, l’Office des transports du Canada (OTC) a récemment demandé à la ligne aérienne de voir s’il serait possible de créer une zone tampon à l’intention des passagers souffrant de grave allergie aux noix. Il n’existe actuellement aucune directive « visant à répondre aux besoins des personnes ayant une déficience en raison de leur allergie aux arachides ou aux noix », explique l’OTC dans un récent jugement. Or, l’organisme estime que les personnes ayant une déficience « ont droit à la même garantie que les autres de voyager comme prévu ». Air Canada a cessé d’offrir des cacahuètes il y a déjà plusieurs années, mais elle continue de servir d’autres types de noix, dont des noix de cajou et des amandes. WestJet ne sert plus du tout de noix, et les autres transporteurs aériens les retirent de leurs vols si on le leur demande. L’OTC a abandonné l’idée de recommander que l’on interdise carrément les noix, afin d’éviter de créer un faux sentiment de sécurité chez les passagers qui souffrent d’allergie aux noix ; il serait en effet impossible de garantir que les autres passagers n’apportent pas de noix ou de produits qui en contiennent à bord de l’appareil. Air Canada dispose de 30 jours pour déposer son plan ou pour contester la décision. Sur le Web : www.otc-cta.gc.ca
Naya fait un effort pour être plus verte
Les Eaux Naya inc., situées à Mirabel (Québec), ont lancé une nouvelle génération de bouteilles d’eau entièrement fabriquées à partir de matière recyclée PET (polyéthylène téréphtalate). Ces bouteilles permettent d’utiliser des plastiques résiduels qui, sinon, se retrouveraient dans les sites d’enfouissement. La société Naya, qui compte 810 employés, a été vendue l’an dernier par le géant alimentaire européen Danone à un fonds d’actions américains. Sur le Web : www.naya.com
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Une toute nouvelle étude menée par Statistique Canada révèle qu’en 2007, environ 98 % des usines de traitement des eaux canadiennes se conformaient entièrement à l’ensemble des directives du gouvernement fédéral en matière d’eau potable. Selon ces directives, l’eau traitée ne doit présenter aucune trace de la bactérie E. coli.
Moins de télé = moins d’embonpoint
Vous aimeriez vous débarrasser de vos poignées d’amour ? Dites d’abord adieu à votre télé. Les personnes qui sont parvenues à perdre au moins 10 % de leur poids et qui ont su maintenir leur nouveau poids durant cinq ans ou plus possédaient moins de téléviseurs dans leur foyer que celles qui présentaient un excès de poids, selon une étude récente publiée dans Annals of Behavioral Medicine. L’étude a révélé que les personnes qui possédaient moins de téléviseurs avaient aussi davantage d’appareils d’exercice à la maison et qu’elles mangeaient moins de nourriture de mauvaise qualité.
Enfin une convergence Mac-PC
De plus en plus de gens utilisent à la fois des ordinateurs Mac et PC sur un même réseau, ou encore un Mac à la maison et un PC au travail. Le problème est qu’il est parfois difficile de transférer des fichiers d’une plateforme à l’autre. De plus, il arrive souvent qu’un PC ne reconnaisse pas un Mac de son propre réseau. Le nouvel adaptateur ezShare de Vantec (vendu environ 25 $) comprend un câble de 1,8 mètre doté de deux prises USB mâles. Il suffit de les brancher à deux PC et deux MAC ou un MAC et un PC et de veiller à ce que chaque ordinateur utilise Windows Explorer comme fureteur. En un instant, on peut consulter le contenu des deux ordinateurs et effectuer rapidement et aisément des transferts de fichiers. L’entreprise fabrique également une version « Pro » (environ 30 $), qui permet de relier trois ordinateurs. Sur le Web : www.vantecusa.com
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La chiropratique, c’est bon pour la santé ! la suite de la parution d’un article portant sur la chiropratique dans notre édition de novembre (page 22), l’Ordre des chiropraticiens du Québec a réagi en voulant faire connaître un point de vue très différent.
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QU’EST-CE QUE LA CHIROPRATIQUE ? La chiropratique tire son nom des mots grecs kheir, qui signifie « mains », et praktikos, pour « faire ou exercer ». Il s’agit d’une approche naturelle qui s’inscrit parfaitement au cœur des préoccupations grandissantes des Québécois. Elle constitue une alternative très efficace à travers une offre très étendue de « solutions santé ». L’Ordre des chiropraticiens du Québec regroupe, au Québec, 1 200 Docteurs en chiropratique. C’est l’une des professions en croissance ! Plus que jamais, les chiropraticiens travaillent en collaboration avec les divers intervenants du domaine de la santé (dont les médecins), dans le meilleur intérêt de la population. Il est important de mentionner que la formation et la pratique de la chiropratique sont étroitement encadrées : la formation – uniquement de niveau Doctorat – est donnée dans des universités reconnues, dont l’UQTR à Trois-Rivières, et la pratique est encadrée de façon rigoureuse par un ordre professionnel, et ce, depuis 1974.
L’IMPORTANCE DE LA RECHERCHE EN CHIROPRATIQUE Sur le site www.ordredeschiropraticiens.qc.ca, vous trouverez des informations justes et vérifiées, présentées le plus simplement possible, afin de vous inciter à mieux connaître, comprendre et apprécier la chiropratique. Et ce, conformément à la mission de l’Ordre des chiropraticiens du Québec qui consiste à assurer la protection du public, tout en veillant à l’excellence dans la pratique des soins par les chiropraticiens. On y trouve notamment : • des preuves scientifiques portant sur les bienfaits de la chiropratique dans les domaines suivants : les douleurs lombaires, les douleurs sciatiques, les maux de tête (céphalées) et les douleurs cervicales • des informations à propos de la signature récente d’un partenariat entre le Fonds de la recherche en santé du Québec (FRSQ), l'Ordre des chiropraticiens du Québec et la Fondation de recherche chiropratique du Québec visant à encourager la recherche chiropratique (c’est la première fois que le réputé FRSQ crée un partenariat avec un ordre professionnel) • la démonstration que deux universités québécoises sont impliquées en recherche chiropratique : l’UQTR (la Chaire de recherche en chiropratique) et McGill (Chaire professorale de recherche en épidémiologie de la réhabilitation FCRC à l’École de physiothérapie et d’ergothérapie de la Faculté de médecine) Voici un quiz qui vous permettra de vous familiariser avec la chiropratique.
Vrai ou faux ?
1. La chiropratique est une discipline de la santé qui met l’emphase sur la capacité du corps humain à se maintenir en santé et à se guérir, et ce, sans médicament ni chirurgie. 2. L’approche chiropratique est à la fois préventive et curative. 3. L’approche de santé globale (traiter le patient plutôt que la maladie), très populaire ces dernières années, constitue la base de la chiropratiquedepuis 1895. 4. La chiropratique occupe le 1er rang mondial des disciplines de soins de santé naturels. 5. Les chiropraticiens sont des professionnels de premier contact, ce qui signifie que vous n’avez pas besoin d’être référé par un médecin pour avoir une consultation en chiropratique. N.B. Toutes les réponses sont vraies ! ••• Merci à l’Ordre des chiropraticiens du Québec pour ces renseignements.
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Sucrez-vous le bec ! PAR LYSANNE PELLETIER
u’est-ce que l’acériculture ? Nos ancêtres les amérindiens, qui sont à la base de biens des découvertes dans notre magnifique pays, ont été les premiers à récolter la sève des érables afin de la transformer en sirop. Toutefois, c’est seulement au début du 19e siècle que les cabanes à sucre d’aujourd’hui sont apparues. Dans notre quotidien, les technologies à portée de main nous aide à vaincre le temps et à atteindre nos objectifs plus rapidement. Dans le cas de la culture de l’érable, c’est à dame nature que l’on doit se fier ! L’acériculture, soit la culture de l’érable ainsi que la transformation de ses produits, consiste en un réel travail laborieux. Nous sommes loin d’un ouvrage d’une nuit ou encore d’une semaine ; les rythmes de production sont mesurés à la lumière du jour et dans l’ombre de la nuit, dans la mémoire ancienne des arbres et dans la patience accrue des récolteurs. L’attente du sirop final est bien récompensée lorsqu’on savoure son doux nectar ! Surnommée parfois l’or du Canada, cette délicieuse sucrerie connaît un tel succès que nous répertorions plus de 200 érablières au Québec seulement. Pour trouver l’érablière la plus près de chez-vous ou encore partir à la découverte d’une autre région, consultez le site www.cabaneasucre.org.
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Que ce soit pour marier détente et plaisir ou encore gastronomie et plein air, vous pouvez vous aussi jumeler traditions d’antan et besoins d’entreprises d’aujourd’hui. Le mot clé : la créativité ! De plus en plus nombreuses sont les cabanes à sucre dotées d’une salle de réception pouvant accueillir des groupes de plusieurs centaines de personnes. Nous retrouvons également des concepts d’auberge, de spa et de cabane à sucre, le tout se trouvant à la même adresse. Certaines d’entre elles ont même tout le nécessaire audiovisuel afin de joindre l’utile à l’agréable. Pour demeurer original, sortez de l’ordinaire et organisez un événement dans un lieu inusité ou encore, créez un décor inattendu, et faites venir à vous les services d’une cabane à sucre mobile. Ne craignez pas les contrastes ; mettez-y la totale au niveau technologique et servez un repas réconfortant du temps des sucres. Les habitués adoreront et les initiés tomberont sous le charme des produits issus de l’érable. Les mois de mars et avril ne sont plus un « entre-deux saisons » mais bien le temps des sucres ! Profitez de cette époque de l’année pour offrir un repas traditionnel – Bon appétit !
Le Québec fournit les deux tiers de la production mondiale de sirop d'érable.
UN QUÉBEC PRODUCTIF Certains pays sont riches en matières premières, mais ne les exploitent pas comme ils le pourraient. Par exemple le Venezuela, coté pour avoir le meilleur cacao au monde, n’en produit seulement qu’une quantité minime par année. C’est tout le contraire du Québec avec son sirop d’érable. Le Québec fournit les deux tiers de la production mondiale de sirop d'érable. Le tiers restant provient du nord de l'Ontario et des États-Unis, plus précisément des États de New York et du Vermont. De quoi être fier de ses ressources et de sa main d’œuvre ! En termes de quantité recueillie, il faut compter 30 à 40 litres de sève pour ne produire qu’un seul litre de sirop. Un érable peut donner 60 à 160 litres de sève par saison, selon les conditions climatiques, sachant que les conditions idéales pour les récoltes sont les suivantes : la nuit, le mercure doit descendre en dessous de zéro degré, et le jour, il doit se maintenir au-dessus de zéro degré. TENDANCES Continuellement, de nouveaux concepts voient le jour. Février ’10
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Halifax, dynamique plus que jamais l’exposition aux éléments risque peu de poser problème, étant donné qu’il est possible de se déplacer sans sortir en utilisant le réseau piétonnier intérieur chauffé, qui dessert presque tout le centre-ville. Un vaste choix de sorties uniques en leur genre reste accessible quel que soit le temps qu’il fait, si bien que toutes les saisons sont bonnes pour s’offrir d’agréables moments à Halifax.
alifax, en Nouvelle-Écosse, est surtout connue pour son port, le quartier des Grands voiliers, et la terrible explosion qui y est survenue en 1917. Comme la ville suscite de plus en plus d’intérêt de la part des planificateurs, Le Planificateur s’est entretenu avec le bureau des congrès d’Halifax pour mieux comprendre pourquoi cette ville intéresse aujourd’hui les organisateurs de réunions.
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Q : Parlez-nous de certaines des activités et Q : Pourquoi un planificateur déciderait-il attractions offertes. d’amener un groupe à Halifax ? R : La culture et le patrimoine de la NouvelleÉcosse possèdent une telle vitalité et une R : En tant que planificateur¸ je dois entre telle diversité qu’on y trouve aisément des autres proposer un cadre qui, d’une part, activités et des points d’intérêt tout au long permet de créer un programme de premier de l’année. Mentionnons d’abord que la ville ordre répondant aux attentes des parties comprend le Musée national de l’immigration intéressées et qui, d’autre part, mise sur une du Quai 21, le Musée maritime de destination ayant suffisamment d’attrait l’Atlantique, de même que le Lieu historique pour inciter les gens à participer à l’événe- Le District Hydrostone de Halifax. national de la Citadelle ; on y explore aisément. Dans les deux cas, Halifax s’impose ment des merveilles du passé, ce qui permet de faire des liens et comme solution. de comprendre le rôle joué par Halifax dans l’Histoire. Il ne se Q : En quoi votre situation géographique vous semble-t-elle passe pas un mois sans qu’un festival ou une activité d’imporun avantage ? tance offre une occasion à ne pas manquer de fraterniser avec les R : Pour les clients désireux de demeurer dans les limites de nos « gens de la place ». L’activité s’amorce en février, où se déroule frontières, Halifax représente un court trajet en avion à partir des le Savour Food & Wine Festival, suivi d’un autre événement d’engrands pôles que sont Montréal et Toronto, en plus d’être très vergure de mois en mois, qu’il s’agisse du Comedy Fest en avril, bien desservie par nos amis de l’Ouest à partir de Calgary. Du du Marathon international Blue Nose en mai, et bien sûr du Royal côté des Américains, l’accès s’est énormément amélioré depuis Nova Scotia International Tattoo, qui est toujours un moment fort quelques années, tant sur le plan des liaisons que de la de l’année en juillet, de même que l’International Buskers Festival fréquence, à partir de tous les grands centres de la côte Est (arts de la rue), le Festival de jazz, la Semaine de la fierté gaie, et comme Chicago et Washington. Porte d’entrée de ceux qui la liste se poursuit jusqu’aux activités qui annoncent l’automne et arrivent au Canada, nous sommes aussi la première halte du la période des Fêtes. transport transatlantique en provenance de l’Est. Bref, Halifax est Tout cela s’ajoute à nos nombreux attraits permanents, dont vraiment bien située ! Il y a aussi l’océan : le pouvoir de la mer a non seulement le vieux port, mais aussi toute notre communauté quelque chose de magique ! Situé aux abords du deuxième port côtière, qui enrichit la ville en tant que telle. au monde à être libre de glace toute l’année, nous avons tout Q : Que pourriez-vous proposer à un groupe de visiteurs - par pour nous faire aimer ! exemple, du côté des activités destinées à renforcer l’esprit Q : À quels moments de l’année se situent généralement la haute d’équipe (team-building) ? et la basse saison, et quels sont les avantages de chacune ? R : Comme nous sommes en bordure de l’océan, on trouve chez Bonne question ! Pour ce qui est de définir la haute et la basse nous l’occasion par excellence de pratiquer la voile ou, pour les saison, il faudrait se mettre dans l’esprit du consommateur pour plus intrépides, de monter à bord d’un Zodiac pour « affronter la répondre, car tout dépend des besoins de chacun. Pour vivre une déferlante ». Ceux qui ne trouvent pas chaussure à leur pied dans expérience plus urbaine, il vaut mieux prévoir une visite entre la panoplie de spectacles offerts en ville peuvent toujours inviter mai et octobre, car c’est à ce moment de l’année que les activités leur groupe à créer un Ceilidh (prononcer ké-li), une danse extérieures et liées à la mer qui nécessitent du beau traditionnelle celte ! temps battent leur plein. C’est dire que notre basse saison correspondrait à la période allant de novembre à avril ; SUITE À LA PAGE 12 10
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Les bouillottes humaines arrivent au Holiday Inn
Inviter un étranger dans son lit est une chose, mais le feraiton juste pour se réchauffer ? Le Holiday Inn Kensington de Londres offrait récemment de tester gratuitement durant cinq minutes son service de bouillotte humaine. Qu’entend-on par bouillotte humaine ? Il s’agit d’un membre de l’équipe hôtelière qui, vêtu d’une combinaison blanche pelucheuse de la tête aux pieds (sorte d’hybride entre la grenouillère de bébé et une combinaison de ski), se glisse dans votre lit à la demande et y exécute quelques mouvements afin de réchauffer vos draps froids. Le docteur Chris Idzikowski du Centre du sommeil d’Édimbourg, a déclaré à Sky News qu’un lit chaud est important pour passer une bonne nuit de sommeil. « De nombreuses preuves scientifiques démontrent que le sommeil se fait sentir au début de la nuit, lorsque la température du corps commence à baisser, dit-il. Entrer dans un lit chaud de 20 à 24 degrés Celsius, c’est une bonne façon de démarrer le processus du sommeil, qui est au contraire inhibé si le lit est froid. » Donc, la prochaine fois que vous trouverez un lit d’hôtel un peu trop froid, vérifiez si la maison offre un service de bouillotte humaine.
Expérience branchée au Hyatt de New-York
Dans le centre-ville de Manhattan, le nouvel Andaz Wall Street vous propose une expérience d’hôtel-boutique qui se démarque par son service personnalisé, son identité qui colle à la réalité locale et un design recherché. Ce sont toutes là des qualités mises en avant par la marque Andaz de Hyatt, qui compte deux belles ouvertures à son actif, à Londres et à Hollywood. Cet hôtel conçu par le Rockwell Group dans un agréable camaïeu de gris et de bleus promet de procurer de chics vibrations très « affaires » dans le quartier des finances.
Face aux problèmes d’endettement, plusieurs centres de villégiature d’envergure ont dû abandonner certains de leurs projets. L’hôtel The Rosseau situé à Muskoka (Ontario) illustre parfaitement la situation. Cet établissement de très grand luxe a été mis sous séquestre et récemment offert à l’encan sans prix minimal. Les premières offres devaient avoir été reçues le 22 janvier. À son achèvement l’été dernier, The Rosseau avait coûté en tout 170 millions de dollars, dont 15 millions ont dû être obtenus de prêteurs une fois l’établissement contraint d’être mis sous séquestre. Les difficultés du centre The Rosseau et de bon nombre d’autres propriétés commerciales sont essentiellement liées au fait que leurs prêts sont arrivés à échéance et qu’ils ne disposent pas des liquidités nécessaires pour payer leurs dettes au nouveau taux, plus élevé. De plus, comme le prix des actifs a cessé d’augmenter, les gens ont arrêté d’en acheter. Intrawest, qui exploite divers établissements au Canada, dont Whistler Blackcomb de même que six établissements de villégiature aux États-Unis, a été en défaut de paiement relativement à une dette de 524 millions de dollars à la fin décembre ; l’entreprise tente actuellement de présenter une entente à ses bailleurs de fonds. Les centres de villégiature misent essentiellement sur le fait que les propriétés y prendront de la valeur : on construit un immeuble luxueux dans un endroit recherché, puis on vend des condos à des gens bien nantis, qui n’ont plus qu’à attendre et à regarder leur investissement s’apprécier. Ceux-ci peuvent aussi louer les lieux lorsqu’ils ne les utilisent pas et appliquer la somme ainsi perçue au paiement de l’hypothèque. Au Canada, le marché de la villégiature a assez bien tenu le coup : les valeurs de revente ont chuté de 10 % environ, alors qu’on parle plutôt d’une chute dévastatrice de plus de 50 % aux États-Unis. S'est ajoutée à cela la difficulté d’accès au crédit, qui a obligé certaines compagnies à liquider leurs actifs ou à faire faillite. Heureusement, une chose est sûre : comme on ne voit pas de nouvelles montagnes pousser chaque jour, on peut s’attendre à ce que le marché de la villégiature prenne du mieux au fur et à mesure que l’économie se redressera.
Grippe H1N1 : plus à craindre en classe économique ?
Montréal : chute du taux d’occupation en novembre
Comparativement à l’an dernier, le taux d’occupation de 90 des hôtels de trois à cinq étoiles de la région montréalaise a connu une chute de 6,1 % en novembre dernier, nous apprend Tourisme Montréal. L’organisme cite ainsi des chiffres de l’Association des hôtels du grand Montréal. Pour être précis, le taux est tombé de 61,6 % à 57,8 %¸ ce qui représente une diminution de 3,8 points. Février ’10
Les centres de villégiature souffrent de la récession
Une nouvelle étude portant sur la propagation de la grippe H1N1 dans les vols commerciaux amène les chercheurs à suggérer que les passagers en classe économique seraient beaucoup plus exposés au virus que ceux qui se trouvent en première classe. Ce phénomène s’explique essentiellement par le fait que les gens sont beaucoup plus entassés en classe économique et qu’il y a une forte probabilité (de l’ordre d’environ 75 %) que si une personne est infectée, elle voyage en classe économique.
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Halifax, où tout est possible
Sudoku
Commandité par La Taverne Magnan
D’origine japonaise, chaque case doit contenir un chiffre de 1 à 9 de façon à n’utiliser chaque chiffre qu’une fois par ligne, colonne et grille.
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La Nouvelle-Écosse a aussi un nombre incalculable de talents musicaux en réserve ; jumelez le tout à un repas au homard, et vous avez la combinaison parfaite. En période hivernale, Halifax est fière d’être représentée par l’équipe de hockey des Mooseheads et par celle des Rainmen au basket-ball. Les visiteurs qui se mêlent à la foule locale pour assister à un match peuvent être assurés de palper de près l’esprit « haligonien » et de s’amuser toute la soirée. Q : Pourriez-vous nous donner quelques chiffres d’intérêt pour un planificateur, comme le nombre de chambres d’hôtel, de salles de réunion ou de réception et l’information sur le centre des congrès ? R: Le cœur de Halifax réunit plus de 3 500 chambres d’hôtel, dont environ le tiers est relié au réseau de corridors souterrains qui donne accès au Centre mondial du commerce et des congrès. Bon nombre d’établissements hôteliers peuvent s’enorgueillir d’offrir des installations de premier ordre aux organisateurs de réunions, et la plupart en profitent pour offrir une vue spectaculaire sur le port à leurs visiteurs. Pour prendre connaissance de façon simple et efficace de l’envergure de notre offre hôtelière, consultez le site Internet de Destination Halifax : www.destinationhalifax.com
Niveau facile
Réponse à la page 14.
Niveau moyen
Réponse à la page 14.
SUDOKU SUR LE WEB :
Q : Par où doivent commencer les planificateurs qui aimeraient organiser quelque chose à Halifax ; qui faut-il appeler ? R : Nous avons une équipe du tonnerre qui ne demande pas mieux que de se lancer dans l’action. Pour joindre Hélène Moberg, notre Directrice des ventes, le mieux est de communiquer avec elle par courriel, à : hmoberg@destinationhalifax.com.
www.websudoku.com www.sudoweb.com www.dailysudoku.com www.sudokupuzz.com
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Q : Si vous pouviez décrire en quelques mots ce qui distingue Halifax des autres destinations, que diriez-vous ? R : Je mentionnerai « l’équipe Halifax » pour évoquer l’ensemble de nos partenaires de l’industrie touristique et de spécialistes dans le domaine, dont bon nombre sont affectés à un établissement (hôtelier ou autre) en particulier mais qui œuvrent en équipe pour faire valoir Halifax auprès des planificateurs de réunions. Entre nous, nous sommes persuadés que si nous parvenons à faire choisir Halifax aux organisateurs d’une activité, nous serons tous gagnants... Rita Plaskett, qui a récemment coprésidé un superbe congrès de la CanSPEP à Halifax, nous a fait parvenir ce commentaire qui, à mon avis, le dit mieux que tout autre : « Nous avons trouvé un enthousiasme et une passion incroyables à Halifax, une attitude qui permet de croire que tout est possible ! Nous avons aussi noté la grande connaissance et la fierté des gens face aux produits locaux. En tant qu’organisatrice d’événements, j’ai eu à planifier plus de 100 réunions et congrès d’envergure nationale au cours des 20 dernières années ; sur une échelle de 1 à 10, je dirais sans hésiter que l’équipe Halifax décroche une note de 15. »
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Laissez un souvenir indélébile PAR BARRY SISKIND
mazon.ca est l’un de mes sites Internet favoris pour acheter des livres. Si vous faites partie des millions d’acheteurs de livres qui utilisent ce service, vous savez à quoi ressemble habituellement une inscription d’Amazon. Ce site a une histoire qui mérite d’être racontée : Amazon a commencé à vendre des livres sur Internet en 1995. Au cours des dix dernières années, l’entreprise a connu une telle croissance qu’elle vend plus de livres, DVD, CD, MP3, logiciels, jeux vidéo, appareils électroniques, meubles et jouets en ligne que toute autre dans le monde entier. Pourquoi ? Parce qu’elle mise sur une formule qui marche. Imaginez une annonce d’Amazon.ca et voyez-la en deux parties : celle qui se trouve au-dessus de la ligne et celle qui se trouve en-dessous. Au-dessus de la ligne, on retrouve le titre du livre, son prix, les dates d’expédition, la quantité en stock, le nombre de pages, la maison d’édition, la langue, le code ISBN et une brève description du contenu. Jusqu’ici, tout va bien. Tout ce que l’on doit savoir est là. Mais ce n’est pas cette information qui pousse les gens à acheter un livre, surtout s’il vient d’un auteur dont ils n’ont jamais entendu parler. Il leur faut plus que ces simples données factuelles pour s’entretenir de ce qui se trouve « sous la ligne ». Cette section comprend de l’info sur l’auteur, des citations, des évaluations où les clients cotent l’ouvrage, de même qu’une section intitulée What do customers ultimately buy after viewing this page ? (Traduction libre : « Qu’achètent finalement les consommateurs qui ont vu cette page ? ») Ce qui est écrit au-dessus de la ligne procure des faits bruts à l’acheteur, tandis que ce qui se trouve en dessous lui parle de l’expérience qui l’attend. Selon vous, qu’est-ce qui compte le plus ? On peut dire la même chose d’un programme de salon commercial. Quel message véhiculent votre affichage et votre matériel graphique ? Les avez-vous bien chargés de toute l’information possible et imaginable sur ce que vous offrez ? Et votre documentation ? Doit-on s’équiper d’une pioche et d’une pelle pour s’en sortir ? Et que dire de votre personnel d’animation ? Remplit-il chaque heure en faisant valoir sans répit les caractéristiques et avantages de vos produits et services ? Si vous avez répondu par l’affirmative à l’une ou l’autre de ces questions, il est temps de prendre du recul et de revoir votre approche. Tout cela revient à faire la différence entre le souvenir et le savoir. Le souvenir, qui est sujet à l’erreur, nécessite un travail mental profond en vue de traiter l’information ; on dit souvent qu’il fait appel à la mémoire « épisodique ». Quant au savoir, il suggère plutôt une connaissance qui, fait intéressant, est souvent détachée des détails liés à un produit ou service. C’est ce qu’on appelle la mémoire « sémantique ».
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Retenons que le savoir reste plus longtemps imprégné que le souvenir, et influence plus fortement la prise de décisions. Quand je fais un achat sur Amazon.ca, je consulte souvent l’information qui paraît en -dessous de la ligne. En effet, pour vivre une certaine expérience en ligne, le mieux que je puisse faire consiste à voir ce que les autres ont ressenti en utilisant le produit. Lors d’un salon ou d’une exposition, nous avons l’avantage de voir les gens en personne. Les consommateurs qui viennent nous voir ont l’occasion de toucher, prendre, sentir, goûter et entendre ce qui a trait à nos produits et services, en misant sur l’un ou l’autre de leurs sens. C’est en tirant parti de notre capacité de présenter ce qui figure « sous la ligne » que nous créons un impact durable. VOICI QUELQUES PISTES : Les membres de l’équipe d’animation de votre stand ou kiosque devraient êtres passionnés par les produits et services qu’ils présentent. Ils devraient laisser au consommateur une impression favorable, qui lui donnerait envie de faire affaires avec votre entreprise. Votre affichage et votre matériel graphique devraient mettre en valeur l’expérience à vivre et non de simples données informatives. Votre documentation devrait miser sur des photos qui évoquent un mode de vie. Ce sont les petites choses qui ont le plus gros impact. Ce dernier point fait ressortir une caractéristique importante de la nature humaine. Les gens qui s’attendent à un certain niveau de service sont prompts à la critique dès que survient la moindre anicroche. Quand vous faites affaires avec le public, votre équipe et vous-même devriez toujours tenter d’offrir un petit quelque chose de plus, ce détail qui vous place au-dessus de la mêlée. Ce sont ces petites choses qui, souvent, marquent la partie « connaissance » de la mémoire. Que vous vous retrouviez dans votre salle d’exposition habituelle ou dans une foire commerciale, assurez-vous de laisser vos clients sur une note positive. Vous vous retrouverez au premier plan dans leur esprit le jour où ils auront une commande à passer. Barry Siskind est président de l’International Training and Management Company et auteur de plusieurs livres. Visitez son site Web : www.siskindtraining.com.
UN HÉROS, C’EST CELUI QUI FAIT CE QU’IL PEUT. LES AUTRES NE LE FONT PAS.
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R OMAIN R OLLAND 13
QUESTION QUIZ DU MOIS Droits d’auteur : Êtes-vous à la hauteur ? La Loi sur le droit d’auteur permet de reproduire 10% d’une œuvre sans autorisation. VRAI OU FAUX ?
RÉPONSE : FAUX. FAUX. La Loi sur le droit d’auteur ne fait mention d’aucun pourcentage de reproduction permis sans autorisation des titulaires de droits (auteurs/éditeurs). Le 10% correspond aux limites de reproduction permises par les licences de Copibec. Pour toute question sur les droits d’auteur et les droits de reproduction, n’hésitez pas à contactez Copibec, société de gestion collective des droits de reproduction, l’unique en matière de publications imprimées au Québec : info@copibec.qc.ca / www.copibec.qc.ca.
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Le 17 mars 2010 Le Planificateur Conférences et Speed Dating d’Affaires Musée Juste Pour Rire, Montréal, Qué. Contact : (514) 849-6841
Le 29 mars 2010 Salon Symposium de l’événement corporatif 13e édition, Centre des Sciences de Montréal, Montréal, Qué. Contact : www.salondelevenement.com
Le 15 avril 2010 MPI Journée de l’industrie canadienne des réunions et des congrès, Delta Centre-Ville, Montréal, Qué. Contact : www.mpimontreal.com Du 25 au 27 mai 2010 IMEX 10 Worldwide exhibition for incentive travel, meetings & events Francfort, Allemagne Contact : www.imex-frankfurt.com
Du 24 au 27 juillet 2010 MPI World Education Congress, Vancouver, B.C. Contact : www.mpiweb.org
Du 5 au 7 août 2010 ISES Eventworld 2010 Baltimore Marrriott Waterfront Hotel, Maryland. Contact : www.ises.com
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SITE
DE L’ANNÉE
ALLSTREAM CENTRE ure à croire qu’un lieu appelé dans les années 1920 L’Immeuble de l’automobile (Automotive Building) ait été converti en un centre de congrès écologique. Site de l’année, l’Allstream Centre est le centre de congrès le plus récent de Toronto, proposant aux planificateurs des espaces respectueux de l’environnement pouvant accueillir des groupes de 50 à 3 000 personnes. Comptant 20 salles de réunions et la salle de bal la plus large à Toronto, dépourvue de colonnes (43 900 pieds carrés), l’Allstream Centre est situé en bordure du lac Ontario, à l’Exhibition Place. Conçu comme le premier centre de congrès LEED Argent (Leadership in Energy and Environmental Design) au Canada, il offre des salles dénuées de tissu, un recours à des énergies 100 % écologiques, un éclairage naturel, un service traiteur dont la nourriture est locale et biologique, un système de ventilation et de climatisation sophistiqué, un programme de recyclage avancé, une connexion Internet Wifi et un contrôle de la température propre à chaque salle. Les accomplissements
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BUREAU
écologiques ne sont pas passés inaperçus. Le centre a déjà été primé à deux reprises depuis son ouverture en octobre 2009 par l’Ontario Building Envelope Council (porté sur l’extérieur des immeubles), qui lui a décerné le prix de Distinction for Design, puis par la Toronto Construction Association, qui lui remit le prix de Best of the Best dans la catégorie Project Accomplishment. L’Allstream Centre reçoit aujourd’hui le prix de Tour de l’industrie dans la catégorie Site de l’année pour son design écologique, tout en ayant fait figure de pionnier dans un contexte économique difficile, alors que d’autres sites ne se sont contentés que d’un entretien régulier. Sur le Web : www.allstream.com 2nd favori — L’International Centre de Mississauga (Ontario). En ces temps économiques difficiles, en plus des services qu’il offre aux planificateurs d’événements, le centre s’investit davantage au niveau corporatif et social au sein de sa communauté.
DE TOURISME DE L’ANNÉE
TOURISME LAVAL uel défi pour un bureau de tourisme et des congrès que de promouvoir sa région et stimuler les courants d’affaires pour ses membres ! Chaque bureau développe sa stratégie en fonction des marchés qu’il souhaite attirer. En ce qui concerne le marché des réunions et congrès, c’est Tourisme Laval qui remporte le titre d’Association touristique régionale de l’année. Vantant les mérites de ses membres, c’est surtout l’entrain avec lequel Tourisme Laval propose ses offres et ses programmes touristiques bâtis autour des atouts de ses partenaires. Mais c’est avant tout en comprenant les besoins spécifiques des planificateurs d’événements et en y répondant avec piquant et originalité que le bureau s’est taillé une place indéniable dans notre industrie. Se voulant accueillante, la ville de Laval possède des avantages que son bureau des congrès a su intégrer avec imagination dans les nombreux programmes destinés à la découverte de la région et au développement des affaires. Sans lésiner sur la créativité de son offre et les investissements de ses employés, Tourisme Laval a su maintenir et même améliorer son image d’association dynamique et très réactive aux besoins du marché. Établie sur un créneau qu’elle maîtrise bien (À en juger par la
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Nous voulons simplifier la vie des planificateurs et les aider à rentabiliser leurs événements. Andrée Courteau, Présidente-Directrice générale
panoplie d’outils de planification gratuits développés au profit des organisateurs de congrès), Tourisme Laval entend poursuivre ses efforts. Sur le Web : www.tourismelaval.com 2nd favori — Le bureau de tourisme et des congrès Destination Winnipeg fait preuve de dynamisme en restant ouvert à de nouveaux projets, tout en demeurant très créatif.
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AUDIOVISUEL
DE L’ANNÉE
VISION AUDIOVISUEL INC. ue seraient vos événements sans audiovisuel ? Quels souvenirs garderaient vos invités s’ils entraient dans une salle dénudée de tout effet de lumière et dépourvue de fonds sonore ? Les entreprises d’audiovisuel jouent un rôle crucial dans le succès d’un événement et celles qui parviennent à subsister sur le marché tout en restant compétitives mais aussi créatives et au fil des tendances sont rares. 2009 en aura obligées certaines à revoir leur offre, laissant à leur concurrence la chance de gagner des parts de marché. Notre entreprise d’audiovisuel de l’année est Vision Audiovisuel Inc., basée à Québec. Implantée depuis 1996, elle a su répondre à une demande de plus en plus exigeante au niveau des technologies. Elle a même su parfois devancer les requêtes de ses clients en offrant un équipement dernier cri. De surcroît, la crise n’aura pas fait reculer son président et directeur
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ÉVÉNEMENT LE FESTIVAL
des opérations, Daniel Simard, pour qui les nouvelles acquisitions sont déterminantes dans la survie d’une compagnie comme la sienne et offrent un avantage concurrentiel indéniable. La stratégie de cette entreprise québécoise a visé le long terme, outrepassant ainsi les aléas de la crise économique. En gardant un œil sur l’horizon (et pas seulement sur les coupures budgétaires de ses clients), Vision Audiovisuel aura mis toutes les chances de son côté pour mieux bâtir son avenir. Sur le Web : www.vision-av.com 2nd favori — Comme Vision Audiovisuel, l’entreprise Ruoff, basée à Mississauga (Ontario) investit sans cesse dans de nouveaux équipements et développe des concepts innovateurs pour répondre aux exigences corporatives changeantes.
DE L’ANNÉE
DES
GRANDS
n juillet 2009, se tenait l’événement de l’année : le Festival des Grands voiliers de la Nouvelle-Écosse. Ce fût une véritable célébration de la vie lorsque les incroyables voiliers ont fait leur entrée à Halifax pour lancer le début des festivités le 16 juillet. La Parade of Sail clôturait le festival avant que les voiliers désignés aient à nouveau le vent dans les voiles jusqu’à d’autres ports de la Nouvelle-Écosse comme Lunenberg, Port Hawkesbury, Louisbourg, Sydney, Pictou et Pugwash. C’est l’entreprise Waterfront Development Corporation Limited (WDCL) qui produit le Festival, dont Halifax était le port principal. Environ 40 bateaux y ont participé et c’est la deuxième fois en vingt ans que le Port d’Halifax accueillait les Grands voiliers. Les Grands voiliers de la Nouvelle-Écosse sont en partie la raison pour laquelle les bateaux de croisière ont accru dans les Maritimes. Selon Leanne Strathdee, Directrice du marketing et des communications chez WDCL, qui a lancé le festival en 1984, « C’est un bel événement pour tout le monde. Il n’y a rien de plus spectaculaire qu’un front de mer en ébullition parsemé de mâts et voiles. » Elle ajoutait que « tous planificateurs devraient imaginer cette scène comme décor lorsqu’ils tiennent un événement dans la ville. » En 2009, Halifax a accueilli son deux millionième passager venu en bateau de croisière, depuis la première saison des croisières en 1980. Entre le 15 mai et le 15 novembre l’an passé, 124 navires comptant plus de 220 000 passagers sont passés par Halifax.
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Le port est devenu une destination clé pour 6 nouveaux navires et 2 nouveaux bateaux de croisières en 2009, comptabilisant 1,5 milliard de dollars de retombées annuelles. Les 100 ans de la Marine canadienne qui attireront près d’une cinquantaine de vaisseaux militaires l’été prochain seront d’autant plus grandioses ! Sur le Web : www.tallshipsnovascotia.com 2nd favori — Toutes les incroyables expositions que nous offrent nos musées. Tenir une levée de fonds dans un musée durant une exposition assurait 30 % plus de participants que dans
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VILLE
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SASKATOON
a ville de l’année éveille bien souvent des images dans la plupart des esprits de ville plate, au beau milieu de champs de blé et plutôt froide en hiver. Pourtant, de nombreuses raisons amènent les planificateurs à considérer Saskatoon comme une destination de choix. Souvent surnommée Paris des prairies, il lui aura fallu quatre tentatives pour finalement être retenue comme ville d’accueil pour le Championnat mondial junior de l’International Ice Hockey Federation, lancé le 26 décembre dernier. La ville a également été choisie pour la réunion annuelle de l’Association médicale canadienne ainsi que les Juno Awards dans le passé. Un tableau plutôt impressionnant pour une ville de 250 000 habitants. Pour les planificateurs de réunions et congrès, on y compte plus de 750 000 pieds carrés d’espace de réunions et congrès, une aréna de 13 000 sièges, une variété de lieux prop-
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ices à des activités extra-congrès, sans compter les milliers de chambres d’hôtels bien situées en centre-ville. Ajoutez-y un accueil digne des Prairies et Saskatoon semble gagner à tous les niveaux. De surcroît, Tourisme Saskatoon jouit d’une excellente réputation comme véritable partenaire des groupes à la recherche d’une expérience mémorable. Avec plus de 30 membres, Tourisme Saskatoon fournit tout un ensemble de services de planification d’un événement. Sur le Web : www.tourismesaskatoon.com, www.conventionssaskatoon.com 2nd favori — Suite à son 400ème anniversaire, la ville de Québec aura également bénéficié de retombées tout au long de 2009, en
PRODUCTION
CANADIENNE DE L’ANNÉE
BATTLE
BLADES
OF THE
vec des airs de l’émission de téléréalité Dancing with the Stars, la production canadienne de l’année a laissé une impression des plus remarquables. Dans l’émission Battle of the Blades, des joueurs de la NHL faisaient la paire avec de célèbres patineuses artistiques lors des routines filmées. L’émission à succès fût présentée par Ron MacLean, animateur de la Soirée du Hockey et Kurt Browning, quatre fois champion du monde de patinage artistique. Le jury présent lors de la première compétition comptait deux juges permanents et des juges invités dont Don Cherry, Georges Stroumboulopoulos ou encore Katrina Dewitt pour n’en citer que quelques-uns. Les gagnants, Jamie Salé et Craig Simpson, ont reçu 100 000 $, remis à la Recherche sur la Moelle épinière. L’émission a rencontré un succès immédiat et comptait en moyenne 1,5 million de téléspectateurs par semaine. Elle a également fait l’objet de l’attention des médias (incluant le New York Times) et a permis de raviver la patinoire intérieure des Maple Leaf Gardens (où se déroulait l’émission). De surcroît, la musique canadienne était à l’honneur comme Jim Cuddy du groupe canadien tant aimé Blue Rodeo (leur chanson hit Try a
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servi de fond sonore lors de la performance de Marie France Dubreuil et Stéphane Richer). Mais l’émission doit son réel succès au lien qu’elle a créé avec les deux sports favoris au Canada (le hockey et le patinage) ainsi qu’à la créativité et au savoir-faire des participants retransmis dans une ambiance animée. Sur le Web : www.cbc/battle 2nd favori — Tous les producteurs de films réalisés au Canada en 2009 qui ont généré des revenus de millions de dollars et créé des milliers d’emplois.
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PLANIFICATRICE
DE L’ANNÉE
LYNE BRANCHAUD e Canada possède de grands talents en planification d’événements et regorge d’organisateurs indépendants reconnus pour leurs accomplissements. Choisir une ou un planificateur de l’année était un défi mais notre attention s’est naturellement portée sur Lyne Branchaud, planificatrice et formatrice en organisation d’événements à Montréal. En 2009, Lyne s’est démarquée à différents niveaux sans jamais abandonner les projets dans lesquels elle s’était lancée. Non seulement Chef des événements et commandites à temps plein pour l’entreprise Uniprix, sans compter son implication active au sein du chapitre MPI Montréal, Lyne a aussi célébré la sortie de son livre L’organisation d’un événement – Guide pratique en mars 2009 qui figure parmi les rares manuels pratico-pratiques francophones jetant les bases de l’organisation d’événements. Loin de s’en contenter, elle alimente aussi de façon
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HÔTEL
hebdomadaire son blogue en organisation et planification d’événements gardant en haleine ses fidèles internautes en partageant ses conseils de pro, leur donnant le pouls de l’industrie et ses nouveautés et leur proposant des offres d’emplois. Femme d’affaires accomplie, passionnée et surtout très à l’écoute de ce que les gens veulent, son goût de transmettre son expertise aux organisateurs séniors comme à la nouvelle génération de planificateurs fait d’elle une femme de partage et d’ambition que la crise économique n’a pas freinée ! Planificatrice de l’année, Lyne est devenue une référence pour de nombreux professionnels, en leur réservant la sortie de futurs projets aussi créatifs les uns que les autres. Sur le Web : www.guideevenement.com Blogue : www.lesblogues.com/guideevenement 2nd favori — Sandra Wood est aussi une planificatrice dont les accomplissements méritent d’être soulignés notamment dans le domaine de la formation et de l’écologie.
DE L’ANNÉE
LE HILTON MONTRÉAL BONAVENTURE uivre à la loupe les efforts des hôtels durant l’année de récession a révélé de nombreuses surprises, parmi lesquelles la démarcation d’un établissement dont les initiatives et la stratégie de positionnement devancent largement de nombreux établissements. Le Hilton Montréal Bonaventure, désigné hôtel de l’année, a fait preuve d’une attitude exemplaire pour faire face aux conséquences de la crise. Comme pour toute entreprise, ses élans financiers ont été freinés mais l’ambition du plus petit des hôtels de convention de Montréal lui a permis de dépasser les attentes de tout planificateur, et ce à différents niveaux. En proposant une nouvelle vision à ses employés et à ses clients, la direction a su concentrer ses efforts sur deux éléments cruciaux : le service et l’innovation. En relevant le défi de préparer son personnel aux changements inévitables qu’impliquait la crise, le Hilton Montréal Bonaventure a su adapter son offre à la demande, en réorganisant sa structure interne, dévouant ainsi une attention particulière et un service exclusif aux demandes de dernière minute du marché corporatif, tout en développant un service de conciergerie entièrement dédié aux planificateurs d’événements y tenant leurs réunions. Ainsi, on trouve aujourd’hui à l’étage des salles de réunions un comptoir de concierge réservé aux organisateurs
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d’événements, leur permettant de bénéficier d’un service personnalisé, rapide pour le traitement logistique des opérations et inspirant la confiance. Le service des ventes aussi a redéfini son offre, proposant des idées créatives pour maximiser l’utilisation des espaces disponibles et de nouveaux programmes régulièrement. Repenser sa philosophie du service et s’adapter rapidement aux changements en impliquant tout son personnel dans le processus a permis au Hilton Montréal Bonaventure de poser de nouvelles base pour assurer son développement et celui de ses clients. Sur le Web : www.hiltonmontreal.com 2nd favori — Nominé pour ce prix, le Fairmont Le Château Montebello ne reste pas dans l’ombre pour son service constant et l’ouverture en 2009 de nouveaux espaces de réunions dont les investissements ont atteint 6,2 M$.
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ENTREPRENEUR
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PORTER AIRLINES LTD. ’est la compagnie aérienne Porter qui remporte le prix d’entrepreneur de l’année pour avoir démontré que le service offert aux voyageurs empruntant ses vols peut être maintenu même lorsque les temps sont difficiles. Bien sûr, nous aimons tous le style très chic et vintage du personnel de bord mais Porter se place au premier rang pour bien d’autres raisons. S’envolant depuis l’aéroport du Centre-ville de Toronto, la ligne aérienne compte 18 avions qui desservent 13 destinations parmi lesquelles Toronto, Montréal, Halifax, Ottawa, Plage de la Myrte, MontTremblant et Chicago. Porter a investi temps et argent en 2009 pour agrandir son terminal, qui ouvrira cette année. Alors que ses compères réduisaient leurs effectifs et gonflaient leurs coupures, Porter est resté leader, faisant du service sa priorité en offrant à sa clientèle une expérience. Un commentaire recueilli récemment sur un blogue résume assez bien l’avis général des consommateurs : « Porter offre un moyen de voyager simplement et dans le confort. L’aéroport du Centre-ville de Toronto est un petit aéroport
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très pratique pour les voyageurs d’affaires, et le service de Porter est efficace et toujours amical, en plus de proposer des avions neufs et confortables. » Malgré les obstacles venant de tous les fronts, Porter a gardé la barre haute et a fait preuve d’une détermination exemplaire. Nous les en remercions pour offrir aux planificateurs une plaisante alternative au voyage aérien. « 2009 s'est inscrite dans la continuité de ce que nous voulions faire depuis le début, c’est à dire offrir une expérience de voyage aérien complètement différente, » affirme Brad Cicero, Directeur des communications et des affaires publiques chez Porter. « Et cela repose sur trois pilliers : la rapidité, le confort et le service. Nos clients semblent vraiment apprécier le volet service. » Sur le Web : www.flyporter.com 2nd favori — Le Groupe Germain, qui a poursuivi son expansion en 2009 et a récemment ouvert un nouveau complexe hôtelier à Calgary.
LEVÉE DE FONDS ET SHOWMAN L’ANNÉE - GUY LALIBERTÉ a récession aura mis de nombreux bâtons dans les roues des organisateurs de levées de fonds. En effet, entre les entreprises de plus en plus frileuses à soutenir financièrement les œuvres caritatives et celles qui ne daignent s’associer qu’à des événements bénéfices hors du commun, les organisateurs de levées de fonds se creusent la tête plus que jamais afin de se garantir un taux de participation assurant le succès de leur événement. Même si ce créneau arrive à maturité, 2009 aura vu l’ascension d’un projet de levée de fonds qui aura même dépassé l’imagination des planificateurs les plus créatifs : ONE DROP™, la fondation dirigée par Guy Laliberté (Fondateur du Cirque du Soleil), dont la mission est de lutter contre la pauvreté dans le monde en donnant à chacun accès à l’eau, aujourd’hui et demain. Ce rêve devenu réalité démontre que notre propre limite, c’est notre imagination. Repoussant tout obstacle en particulier financier puisque ONE DROP™ a donné
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« Les rêves les plus fous se réalisent lorsque chacun y met énergie, volonté et créativité. » Guy Laliberté lieu à une « mission sociale et poétique » tenue dans l’espace à bord de la Station spatiale internationale (SSI), le premier événement artistique et social se déroulant depuis l’espace. Quel plus bel exemple pour montrer que la créativité peut soulever les foules et amener au succès ? Le journal de bord de Guy Laliberté, de courtes vidéos retransmises sur le site de la fondation, aura attiré l’attention de tous les médias à travers le monde et rempli son objectif numéro 1 : sensibiliser la terre entière au problème de l’eau. Sur le Web : www.onedrop.org 2nd favori — Notre second Showman de l’année favori est sans conteste Michael Bublé, chanteur canadien au succès international, qu’il doit à sa persévérance et à sa passion.
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Changez vraiment la façon dont on vous perçoit PAR STACEY HANKE En ce début d’année, bien des gens s’empressent de prendre les mêmes résolutions : recommencer à aller à la gym, remettre sa carte de crédit à zéro, faire du ménage dans ses affaires. C’est d’un ennui… Pourquoi ne pas prendre une résolution qui peut changer énormément de choses dans votre vie : apprendre à mieux communiquer. Pensons-y : dans notre vie personnelle comme professionnelle, ce sont vraiment les communications qui mènent la barque. Nous sommes constamment à l’affût de modes de communication qui nous donnent plus d’impact et d’influence. Et si nous décidions de faire encore mieux, en 2010 ? Je l’ai déjà dit, nous avons perdu l’art de communiquer en face-à-face. De Twitter à Facebook en passant par notre iPhone, le BlackBerry et Skype, la liste des outils technologiques que nous utilisons pour communiquer ne cesse de s’allonger. Ils offrent tous une foule d’avantages, ne serait-ce que de rester en contact avec un vaste réseau de personnes. Cependant, ces outils empiètent aussi sur le temps dont nous disposons et sur notre capacité d’entrer en communication en personne. Combien d’entre nous se sentent déjà coupables d’envoyer un texto, un « gazouillis » ou un courriel à quelqu’un qui se trouve juste à côté ? Avouons-le, la plupart d’entre nous ferait une dépression nerveuse si nous étions privés ne serait-ce qu’une journée de ces joujoux qui siphonnent notre énergie. La technologie permet de mieux communiquer… à condition de s’en servir de la bonne façon et au bon moment. J’ai reçu un appel du P.D.G. d’un cabinet de recrutement, qui me demandait de lui donner quelques astuces pour interpréter le langage non verbal des candidats qu’il reçoit en entrevue. Au cours de notre entretien, il m’a fait part des différences qu’il avait constatées quant aux moyens de communication que les gens préfèrent. « Si je veux présenter une offre d’emploi à un jeune de 25 ans ou moins, je m’organise pour attirer son attention en lui envoyant un texto. Inutile d’espérer qu’il réponde à un message télé-
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phonique ou un courriel ! Et bien souvent, il ne répondra pas au texto 24 heures après son envoi. » Eh oui, il faut s’adapter à chaque génération. Or, si on mise sur la technologie pour communiquer, qu’advient-il de nos échanges en personne ? N’oublions par qu’il deviendra bien NÉCESSAIRE, à un moment ou un autre, d’avoir une conversation face-à-face. Ne vous détrompez pas. J’apprécie tout autant mon Twitter, Facebook, Skype et bien d’autres technologies de communication, à la seule différence que je sais quels messages ont davantage d’impact et d’influence lorsqu’ils sont transmis en personne. Je reste consciente de la grande importance qu’il y a de continuer à peaufiner ma capacité de communiquer en chair et en os, lorsque je veux : • construire et entretenir des relations de longue durée. • influence les actions de mon interlocuteur. • éviter les risques de mauvaise communication. Dans la mesure du possible, misez d’abord sur une communication en personne. Voyez ensuite quel deuxième outil de communication répond le mieux aux attentes de votre interlocuteur. Demandez à vos compagnons de travail, coéquipiers et autres interlocuteurs s’ils préfèrent communiquer par courriel, par téléphone ou autrement. Il n’est pas nécessairement compliqué de bien communiquer et revenir à l’essentiel en visant une meilleure communication en personne est un plus. Grand gourou en matière de fixation d’objectifs, Tony Robbins souligne que seulement 1 % des gens continuent de viser leurs objectifs dans les six semaines qui suivent leur formulation. Il vous faudra donc être bien déterminé si vous prenez la résolution d’améliorer votre communication. Si vous vous engagiez à changer un aspect de votre façon de communiquer, que choisiriez-vous ? Désirez-vous suffisamment améliorer votre communication pour accepter les sacrifices nécessaires à ce changement et n’en recueillir les résultats que dans un, trois ou encore six mois ? Je vous souhaite une année 2010 pleine de santé et de succès !
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Des lieux sacrés SUITE DE LA PAGE
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Un circuit intitulé Les chemins de l’Histoire permet d’introduire les voyageurs en provenance de l’étranger aux subtilités, vicissitudes et richesses de l’histoire religieuse de Québec par une équipée en la Basilique-Cathédrale Notre-Dame-de-Québec, la cathédrale anglicane Holy Trinity, la chapelle des Ursulines, différents monuments et l’église presbytérienne, deux fois centenaire. L’expertise de l’équipe de travail et la diversité de l’offre sont donc des éléments essentiels à l’image ainsi qu’à la légitimité conféré à l’entreprise par ses membres ainsi que par les visiteurs. Sur un second plan, la matière, le patrimoine est immense et une mise en ordre s’impose. Pour ce faire, de nombreuses communautés religieuses rassemblent en un musée des objets significatifs de manière à ce que l’espace muséal devienne un médiateur entre le sacré, dont l’utilité est toujours manifeste, et la consommation qui s’attache au caractère touristique de Québec. Nous pouvons ici citer en exemple le musée Bon-Pasteur, l’espace muséal des Petites Franciscaines de Marie à Baie-Saint-Paul, le lieu de mémoire des sœurs de Saint-Joseph de Saint-Vallier ou le projet de grande envergure financé par les paliers municipal, provincial et fédéral d’un lieu de mémoire des Augustines au monastère de l’Hôtel-Dieu de Québec. Ces considérations témoignent d’un
« Découvrez les trésors sacrés de Québec », église St-Charles-Borromée, CPTRQ. accroissement de la demande pour les produits offerts par la CPTRQ, et de l’établissement d’infrastructures conséquentes. Cet intérêt renouvelé, peut-être même rédempteur, est synthétisé ici par Madame Annie Blouin, ancienne directrice de la CPTRQ : « Depuis plusieurs années, nous constatons qu’il existe un tourisme à motivation religieuse mais qu’il existe aussi un tourisme à curiosité religieuse : l’Homme du XXIe siècle qui possède peu ou pas de culture religieuse est pourtant attiré par les visites patrimoniales. Nous constatons que le tourisme religieux est aujourd’hui devenu un tourisme culturel : il y a désormais des pèlerins en quête d’une expérience spirituelle et des pèlerins du savoir7.»
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Des édifices à préserver CONCLUSION La force de la Corporation du patrimoine et du tourisme religieux de Québec est qu’elle est le produit d’un effort concerté. Les communautés religieuses et les paroisses qui la composent ont mis en commun leurs ressources afin d’émerveiller les publics du monde entier. Ces partenariats permettent d’éviter les écueils d’un vil marchandage de trésors artistiques au nom d’un intérêt autre que celui de la transmission du sens, l’éducation. En s’associant pour former une corporation, l’afflux des visiteurs est désormais régi par des principes permettant d’assurer une médiation harmonieuse entre le caractère sacré des espaces cultuels et la démocratisation du savoir historique. En ces temps où la pratique religieuse relève désormais, pour une large part, du domaine privé, la question de la préservation des édifices se pose avec une acuité particulière8. La CPTRQ est donc un acteur de premier plan dans le développement d’une sensibilité populaire qui devrait mener, nous l’espérons, à des solutions durables pour assurer la vivacité de la culture québécoise. Comme l’avait déjà prophétisé Victor Hugo dans les années 1830, ce qui fait du sens pour une société mérite que l’on s’y attarde :
Et les heureuses gagnantes sont... a dernière édition du Planificateur vous révélait 101 façons de vous détendre au bureau, en plein air, à la maison ou en toutes circonstances. De très bonnes suggestions de détente nous sont parvenues de la part de nos lecteurs suite au concours commandité par l’hôtel Park Hyatt de Toronto. Les nombreux participants qui nous ont envoyé leurs conseils de détente ont couru la chance de gagner une nuitée avec petitdéjeuner à l’hôtel Park Hyatt à Toronto. Deux certificatscadeaux ont également été mis en jeu.
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Les heureuses gagnantes sont :
« Il y a deux choses dans un édifice, son usage et sa beauté. Son usage appartient au propriétaire ; sa beauté à tout le monde. C’est donc dépasser son droit que de le détruire.» Victor Hugo, 1832
Grand prix : Julie Lavallée-Morin, Axa Assurances Certificats-cadeaux pour le spa Stillwater : Yvonne Dewar, Elastic Events France Guillot, Mercer
1 Pierre Lucier, « La signification culturelle du patrimoine religieux », dans Solange Lefebvre, dir, Le patrimoine religieux du Québec, éducation et transmission du sens, Québec, PUL, p. 140. 2 Ibid. 3 Voir à ce sujet Luc Noppen, Architecture Québec, « Les couvents du Québec, renaissances », août 2009. 4 Marc Pelchat, « Les langages du patrimoine religieux et la survie du sacré : les transformations de l’ecclésiologie du lieu ecclésial », Le patrimoine religieux du Québec…, p. 179. 5 Mario Dufour, « Au chevet des églises, un projet collectif », Quel avenir pour quelles églises ?, Québec, PUL, p. 586. 6 Annie Blouin, « La transmission du patrimoine religieux, une question d’éducation », Le patrimoine religieux du Québec, entre le cultuel et le culturel, Québec, PUL, p. 325-326. 7 Ibid. 8 Le colloque international tenu à l’automne 2009 sous l’égide du Conseil du patrimoine religieux du Québec en est un exemple évocateur. Des auteurs comme Laurier Turgeon et Luc Noppen sont parmi les plus fiers orateurs pour une prise en charge intelligente de cet héritage. •••
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Comment travailler dans les lieux historiques et religieux de Québec ?
PAR FRANCIS JACQUES DIRECTEUR, CORPORATION DU PATRIMOINE ET DU TOURISME RELIGIEUX DE QUÉBEC
Les arts religieux exposés en ces enceintes feraient par la suite office de grammaire du christianisme pour le visiteur, croyant ou non. Le concept générique de patrimoine dans l’univers religieux La Corporation du patrimoine et du tourisme religieux de englobe les bâtiments, les lieux de proximité tels que les Québec (CPTRQ) est la seule entreprise québécoise vouée à cimetières, les objets de culte, œuvres d’art ainsi que « tout ce qui l’établissement de structures d’accueil pour les visiteurs qui entoure les pratiques et qui subsiste essentiellement dans la mémoire des désirent agrémenter témoins1 », c’est-àleur séjour dans la dire le patrimoine Vieille-Capitale culturel vivant. Bref, d’une immersion le patrimoine « condans ses plus belles vient à tout ce qui enceintes sacrées. […] mérite d’être Des randonnées sont protégé et soigné2.» ainsi construites sur Dans le contexte de mesure pour les la ville historique de groupes en proveQuébec, ce nance d’une multipérimètre sémantude d’horizons. tique confère à la Pour la population CPTRQ l’opportuquébécoise, une nité de mettre en flopée de convaleur un véritable férences au sein musée à ciel ouvert. d’une programmaCe patrition annuelle diversimoine n’est cepenfiée confortent la dant pas une attracCPTRQ dans son tion touristique au rôle d’acteur de presens littéral du mière importance terme : les églises au sein du cénacle Chœur de la Basilique-Cathédrale Notre-Dame de Québec, CPTRQ. sont d’abord des culturel régional. La formation officielle de l’entreprise, en 1988, découle de la espaces sacrés consacrés à la célébration d’un culte. Leur vocaforte présence médiatique accompagnant la venue du pape Jean- tion première implique la subordination du volet touristique à ce Paul II quatre années plus tôt. Des lieux marginalisés par le premier dessein. La CPTRQ ne peut donc apporter n’importe qui, déclin des grands paradigmes unificateurs s’exposèrent alors n’importe comment, hic et nunc dans les monastères locaux. Les devant les caméras dans un sursaut de piété collective. Les gens gestionnaires de l’entreprise se sont conséquemment attachés à redécouvrirent, en regardant le Saint Père prier devant le mau- développer, depuis maintenant deux décennies, un modèle solée de François de Laval, l’époustouflante chapelle extérieure unique résumé par le leitmotiv « partenariats ». du Séminaire avec son décor en trompe-l’œil. De tels trésors artistiques méritaient d’être connus et appréciés au-delà du gotha des AU-DELÀ DES OPPOSITIONS ET ANTAGONISMES L’activité touristique vise essentiellement un intérêt pécuniuniversitaires spécialisés dans les arts. aire. Les propriétaires d’agences de voyages cherchent d’abord le Des personnalités laïques et religieuses entreprirent dès lors une démarche associée en ce temps à une forme de pastorale profit. Les attractions devraient ainsi idéalement s’ouvrir dès exemptée de prosélytisme. L’objectif était d’attirer le public vers qu’une demande est logée. D’un autre côté, de nombreux les églises pour y communiquer un savoir lié aux arts, l’architec- monastères de la Vieille-Capitale sont aussi les lieux de résidence ture et l’histoire religieuse de Québec. Les fondateurs de la de communautés pluriséculaires. Les églises, pour leur part, sont CPTRQ voulaient ainsi étayer le lien affectif récemment renoué. fréquentées par les fidèles des différentes confessions. 4
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Des lieux chargés de sens et de valeur Elles renferment parfois les tombeaux des premiers fondateurs : Marie de L’Incarnation du côté de la chapelle des Ursulines, François de Laval à la Basilique-Cathédrale Notre-Dame, Jacob Mountain, premier évêque anglican, à la cathédrale Holy Trinity, etc. À la raison utilitariste qui prescrit la marchandisation de ces espaces (la plupart du temps, pour l’attrait que représente le terrain, la situation3) s’oppose les cosmogonies, le culte des ancêtres et les croyances religieuses. Au premier abord, l’exploitation touristique s’inscrit en faux avec le culte car « le fait religieux n’est pas entièrement réductible à des traditions mortes et sédimentées qu’il suffirait maintenant de mettre en musée4.» Par sa structure, la CPTRQ en vient à réconcilier ces deux objets divergents par son rôle d’intermédiaire entre les visiteurs et les hôtes, tout en incluant les communautés dans le processus décisionnel. Au niveau structurel, la CPTRQ est un regroupement d’églises et d’institutions qui mandatent un conseil d’administration de gérer la majeure partie de l’afflux touristique dirigé vers les temples. Ce conseil est composé de représentants d’une multitude de communautés : missionnaires du Sacré-Cœur, Augustines de l’Hôtel-Dieu, Ursulines, pères Dominicains, Jésuites. Des laïques y siègent aussi, au nom de paroisses telles que Saint-Jean-Baptiste et Saint-Charles-Borromée. Les communautés protestantes et anglicanes sont également représentées. Les règles d’accueil ainsi concertées permettent au personnel de la direction, dont les bureaux sont logés à l’intérieur de la Basilique-Cathédrale Notre-Dame-de-Québec, de gérer la demande et d’y imposer certaines contraintes tout en offrant ponctuellement des accès privilégiés. Ces actions s’effectuent avec, en filigrane, l’esprit initial qui anime ce regroupement, c’està-dire de développer un rapport affectif entre l’« attraction » et le visiteur, réifier le sens qui anime l’exaltation présente dans les œuvres d’art. Le visiteur, pèlerin ou touriste, y trouve ainsi son compte par un spectacle artistique imparable et la communication d’informations à caractère historique par des professionnels. La sensibilité populaire ainsi aiguillonnée se veut ensuite un précieux soutien lorsque des édifices ou œuvres patrimoniales nécessitent l’intervention des autorités publiques, via le Conseil du patrimoine religieux du Québec. Le mécénat est aussi facilité par la sensibilisation de l’opinion publique. En sens inverse, les membres de la CPTRQ profitent d’un véhicule, voire d’un accès aux médias québécois via un logo faisant aujourd’hui office de référence ainsi qu’un site Internet fréquenté par plus de 150 000 visiteurs annuellement (www.patrimoine-religieux.com). Les événements culturels sont diffusés à travers la promotion faite par un véhicule commun. Les services conseils offerts aux membres par le personnel de direction permettent la concertation d’efforts dans le cas des grandes kermesses annuelles telles que les festivités de décembre. Ce même personnel rémunéré prodigue une assistance technique à des communautés parfois vieillissante lorsque vient le temps de produire du Février ’10
matériel didactique, promotionnel ou simplement organiser des conférences ou entamer des démarches auprès des écoles. Bref, les partenariats sont le véritable mantra de la CPTRQ : les membres y trouvent leur compte alors que les visiteurs, pèlerins, touristes, écoles et agences de voyage n’ont qu’à s’adresser à un seul acteur pour organiser un séjour à Québec. PORTER UNE MISSION SOCIALE, LA TRANSMISSION DU SENS Mario Dufour, ancien prêtre de la paroisse Saint-Roch de Québec, parmi les fondateurs de la CPTRQ et aujourd’hui président de la Commission des biens culturels du Québec, exprimait récemment ses préoccupations, résumant ainsi les fondations mêmes de la CPTRQ : « les églises sont chargées de sens et de valeurs qui nous obligent à nous porter à leur chevet avec ouverture et dialogue, attitudes essentielles pour praticiens et théoriciens5. » Or, comment révéler ce sens aux visiteurs européens, texans, voire japonais ? Répondre à ce questionnement, c’est d’emblée aborder un volet concret du travail sur le terrain de la CPTRQ, c’est-à-dire la praxis en des lieux historiques et religieux. Présenter le lieu patrimonial en harmonie avec sa dimension religieuse, c’est endosser une communauté de vues avec son propriétaire. Dès lors, les guides de la CPTRQ ne sauraient énoncer les particularités d’un temple par la litanie sans substance de ce qu’on y retrouve. Un raisonnement préside aux architectures comme aux programmes iconographiques. L’approche thématique devient ainsi essentielle à la compréhension du visiteur. L’équipe de la CPTRQ est conséquemment composée d’experts laïques, historiens, qui entretiennent les groupes sur le sens pris par les dévotions, vitraux, styles en un contexte donné. L’évolution de l’ensemble est ainsi ponctuée de manifestations concrètes, legs de nos ancêtres ou porte d’entrée vers la Mémoire, que sont les objets. Ceux-ci provoquent une émotion qui se veut la première étape d’un processus de rétention et, d’un éveil menant à une volonté de protection6. À titre d’exemple, la programmation annuelle de la CPTRQ inclut des randonnées intitulées La mort revisitée, la crypte de la Basilique-Cathédrale ou L’enseignement à Québec. Ses partenariats privilégiés ont même permis, en 2008, d’offrir une journée portes ouvertes à l’archevêché de Québec où sont conservés des tableaux anciens, voire un livre d’honneur orné de la signature de Jean-Paul II. En février, une conférence de Monsieur Luc Noppen sera présentée à l’église presbytérienne St. Andrew de Québec. La diversité de l’offre permet d’élargir le public généralement ciblé par de telles entreprises de valorisation : des circuits sont offerts dans le cadre du programme Éthique et culture religieuse alors que les exposés « Découvrez les trésors sacrés de Québec » permettent de rejoindre une clientèle de proximité.
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