Le Planificateur, Mars 2005

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UN CONDENSÉ MENSUEL POUR INFORMER ET ÉCLAIRER LES PLANIFICATEURS

À la porte du Vieux Montréal, le W est un hôtel de luxe impressionnant qui séduit les voyageurs raffinés.

DANS CETTE PARUTION Le vin : Mouton Cadet

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Tendances

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Attitude

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Salon de l’événement

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Les secrets gourmands

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Hôtel W comme… Wow DE NATHALIE CARON ET ANNE BIARRITZ

Nouvelles hôtelières

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Éducation

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Agenda

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Mars 2005

VOL. 3 Numéro 2

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ernier-né de la chaîne hôtelière Starwood, l’hôtel W a ouvert ses portes à Montréal le 16 novembre 2004. Situé dans l’ancien édifice de la banque du Canada et adjacent à celui de la Caisse de dépôt, il se veut l’hôtel branché de Montréal où se retrouvent les vedettes locales et internationales ainsi qu’une clientèle éclectique. Nous avons vécu notre première expérience W lors d’un 5 à 7 organisé par le service des ventes et de la commercialisation suivi d’une visite des lieux. Des chambres modèles et quelques suites avaient été mises en place pour permettre cette visite.

Un site exceptionnel… Avec ses 152 chambres dont 22 suites urbaines, 6 suites Wow et 3 suites Extrême Wow, nous découvrions un nouveau concept : en mettant le pied dans l’ascenseur, commençait la leçon de vocabulaire. Le W n’est pas un hôtel boutique, c’est un hôtel de style. On ne parle plus de chambres de catégorie supérieure ou de luxe, de suites de type junior ou exécutif, mais plutôt de pièces « Wonderful », « Spectaculaire », « Méga », « Suite Urbaine », « Suite Wow » et « Suite Extrême Wow ».

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À LA PAGE

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MOT

DU RÉDACTEUR

Allons de l’avant D

ernièrement vous avez remarqué que nous avons une nouvelle section éducationnelle. Notre but est toujours le même, vous aider à être plus productif sans nécessairement travailler plus fort. Les annonceurs de cette section offrent des cours qui pourraient s’avérer avantageux pour des planificateurs d’événements tel que vous, des cours de cuisine, sur les vins, la gestion de projet, etc. En recourrant à la formation, vous augmenterez non seulement votre productivité mais également votre valeur auprès de votre entreprise et sur le marché du travail et dans la plupart des cas, votre employeur sera heureux de payer ces cours sachant très bien que cela vous aidera professionnellement. Toutefois si cela n’est pas le cas, soit que votre employeur n’est pas prêt à défrayer votre formation, il est peut-être temps de commencer à chercher ailleurs. Si nous n’avançons pas, nous reculons dans ce monde sans cesse en changement et il faut aller de l’avant sinon on se fait dépasser par la concurrence. Notre but au Planificateur est de vous remettre les profits générés par cette publication sous forme de bourses d’études, donc donnez-VOUS un coup de pouce en informant les annonceurs que vous avez vu leur publicité ou que vous avez lu un article sur eux dans Le Planificateur. Comme toujours, nous apprécions vos suggestions et commentaires. Vivement le mois prochain,

La technologie mobile est payante En 2004, Research in Motion de Waterloo en Ontario a demandé une recherche indépendante de Ipsos Reid sur le taux de rendement du capital investi relativement au Blackberry. Il a été démontré que la moyenne des usagers ont convertis 54 minutes de temps mort en une période équivalente de productivité quotidiennement. En assumant une semaine de travail de cinq jours, avec 50 semaines de travail par année, cela équivaut à 196 heures annuellement de temps récupéré pour chaque usager, augmentant l’efficacité des équipes de 29 % selon les données de productivité internationale des employés.

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Prochaine parution : avril 2005

Écrivez-nous à :

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info@leplanificateur.ca Qu’aimeriez-vous lire? Veuillez m’envoyer vos suggestions par courriel à : lgervais@leplanificateur.ca

Publié par : 2105, rue de la Montagne, bureau 100 • Montréal (Québec) • H3G 1Z8 Téléphone : (514) 849-6841 poste 333 • Fax : (514) 284-2282

Notre mission et notre but Notre mission est d’informer et d’éclairer les planificateurs. Chaque numéro ne contiendra pas plus de 30 à 35 % de publicité (toute cette publicité sera à titre informatif) et le restant de la parution sera réservé à des articles qui aideront les planificateurs d’événements dans leurs activités quotidiennes. Notre but est d’annuellement remettre aux planificateurs les profits accumulés, sous forme de bourses d’études continues.

Vos commentaires sont appréciés : info@leplanificateur.ca Rédacteur : Leo Gervais Rédactrice adjointe : Nathalie Caron Traductrice : Dominique Lamarche Administration : Patrick Galvin, Julie Boisvert Ventes : Camille Lay Collaborateurs : Anne Biarritz, Mike Auctor, Peter De Jager, Harriet Wezena Le Planificateur est mensuellement diffusé à 10 000 professionnels de l’industrie du tourisme et des affaires. 1 000 copies supplémentaires sont distribuées à des travailleurs de l’industrie. Poste-publication No. 40934013

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Le nouveau Mouton Cadet : de quoi rafraîchir vos événements DE ANNE BIARRITZ

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in de marque créé en 1930, le Mouton Cadet a gagné au fil des années une renommée mondiale. Héritage du Baron Philippe de Rothschild, ce vin de Bordeaux véhicule des valeurs qui lui ont donné une réputation inégalée parmi les vins commercialisés. En effet, Mouton Cadet a toujours été considéré comme un vin novateur tout en étant chargé d’histoire. Son élégance et sa finesse, alliées à sa complexité en font un vin équilibré et charpenté. Après son apogée en Amérique du Nord (les ÉtatsUnis sont devenus le premier marché mondial pour le Mouton Cadet dans les années 1980), le vin clé de la maison Rothschild a peu à peu dû s’adapter à une nouvelle demande. En effet, ces dernières années ont été marquées par une forte démocratisation du vin et les exigences des consommateurs ont évolué, notamment avec l’apparition des vins du Nouveau Monde : Amérique du Sud, Australie, etc. Ainsi, les producteurs du fameux vin se sont penchés sur les goûts auxquels devait s’adapter le Mouton Cadet pour répondre aux nouvelles attentes du marché. Par exemple, approcher une clientèle plutôt nouvelle puisque les femmes et les jeunes sont aujourd’hui de plus en plus attirés et intéressés par le vin, mais aussi, s’adapter aux modes de consommation car il n’est plus rare de servir un vin en apéritif (le Mouton Cadet devait donc aussi devenir un vin d’ambiance, convivial). Plus encore, les tendances culinaires changent et la consommation est de plus en plus expérimentale.

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Le nouvel élan du Mouton Cadet Autant de facteurs pour amener le Mouton Cadet à prendre un nouvel élan. Et 2004 a été l’année parfaite pour mettre sur le marché un vin légèrement modifié dont le renouveau a le mérite d’être cité. Tout en restant fidèles à leurs origines Bordelaises, les Mouton Cadet blanc et rouge ont trouvé un nouvel équilibre entre les cépages qui les composent, les arômes et la fraîcheur qu’ils dégagent. Plus fruités, plus ronds et plus expressifs, ils ne sont pas classiques et se démarquent des vins du Nouveau Monde. La bouteille, toujours élégante, traduit un savoirfaire en matière de vin et une tradition respectée. Ainsi, le nouvel assemblage du Mouton Cadet continue de rendre accessible l’univers des vins fins au plus grand nombre, en plus de séduire tous les goûteurs avides d’originalité. Quelques suggestions d’accord avec les mets : Le Mouton Cadet blanc, rond et complexe, frais et fruité, accompagne parfaitement les poissons, moules marinières ou volaille. En apéritif, il se marie très bien avec les assortiments de bouchées. Le Mouton Cadet rouge, fin et structuré, orienté sur le fruit rouge et bien mûr, se sert avec des viandes rouges, brochettes de bœuf ou d’agneau. Vous pouvez vous procurer le Mouton Cadet dans toutes les SAQ au prix de 15 $ environ par bouteille.

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Tendances de l’industrie Vous pouvez éviter l’aéroport O’Hare de Chicago

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elon un rapport publié au début février par le département américain des Transports, l’aéroport O’Hare de Chicago a été classé au dernier rang parmi les 31 aéroports les plus occupés aux départs et aux arrivées l’an dernier. Un record avec 30 % des vols transitant par O’Hare qui sont arrivés en retard, et seulement 73 % qui ont décollé à l’heure. L’an passé, O’Hare était avant dernier devant l’aéroport international Newark Liberty du New Jersey. L’aéroport international de Denver a été classé premier pour ses arrivées à l’heure avec 83 % des vols arrivant à temps, alors que l’aéroport intercontinental Bush de Houston était numéro un pour ses départs à l’heure, soit 87 %. Les aéroports d’O’Hare et d’Atlanta sont régulièrement en compétition pour le titre de l’aéroport le plus occupé. Toute congestion à O’Hare peut facilement affecter le trafic aérien à l’échelle nationale. Dans l’intention de réduire les encombrements, la Federal Aviation Administration (FAA) a conclu un accord avec les plus importantes compagnies aériennes en août pour diminuer les arrivées aux heures de pointe et la ville espère que la FAA approuvera le plan de 15 milliards de dollars destiné à ajouter des pistes et rénover celles existantes. D’un point de vue national, les 19 compagnies aériennes qui ont rapporté leurs performances en terme de ponctualité au département des Transports ont annoncé que 78 % de leurs vols sont arrivés à l’heure l’an dernier, comparativement à 82 % en 2003.

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75 % SOURCE: NUCLEUS

RESEARCH

La part des pourriels dans la circulation totale des courriels en 2004

Maintenir l’altitude ou grimper Selon une enquête demandée par Carlson Wagonlit Travel et effectuée auprès de 300 directeurs de voyage en Amérique du Nord, les voyages d’affaires vont égaler ou dépasser les volumes de l’an dernier. Plus de 80 % des directeurs de voyages corporatifs et de tierce personne interrogés, ont dit s’attendre à augmenter en 2005 leurs dépenses de voyages professionnels (34 %) ou dépenser autant (49 %). L’enquête incluant aussi 1 200 voyageurs, révèle que les facteurs les plus irritants à bord des avions étaient les personnes voyageant avec de gros bagages qui auraient dû être enregistrés (32 %) et les pleurs d’enfants (13 %). Les directeurs quant à eux considéraient que les principaux problèmes étaient les longues files d’attente au points de sécurité (29 %) et le sentiment que d’autres payaient moins cher pour le même vol (19 %).

Rajeunissez – Un simple étirement peut augmenter votre énergie pour le reste de la journée. Les longues réunions vous fatiguent ? The Ragdoll Pose, courtoisie de Darrin Zeer (Chronique sur le Yoga au bureau, 2000) est un simple exercice d’étirement qui vous re-dynamisera pour le restant de votre journée de travail. Voici comment il fonctionne : • Respirez profondément • Elevez et étirez vos bras • Expirez, repliez vos genoux et relâchez vos mains au sol • Relaxez votre tête et vos épaules et respirez à pleins poumons • Relâchez tout votre corps vers le bas tout en restant penché • Revenez à votre position de départ en vous redressant doucement

Il n'y a que deux choses qui servent au bonheur : c'est de croire et d'aimer. Charles Nodier MARS 2005


Des événements qui éveilleront vos sens SUITE DE LA PAGE

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Les portes s’ouvrent sur un couloir avec un éclairage TRÈS tamisé afin de recréer l’impression des allées d’un théâtre, caractérisé aussi par les éléments de décor sur les murs. Les numéros de chambres sont indiqués par une lumière bleue, filtrée à travers une plaque métallique ovale et poinçonnée du numéro de la chambre. Que le spectacle commence : la scène débute lorsque vous accédez à la chambre, où les tons sont neutres : noir, blanc et gris mais une touche bleu-électrique re-dynamise ce décor. Dans certaines chambres, une fenêtre trompe l’œil vous donne un aperçu de la salle de bain lorsque vous faites les premiers pas dans la pièce. Les premières personnes qui entraient croyaient qu’il s’agissait d’une peinture ou d’une alcôve avec quelques éléments décoratifs, jusqu’au moment où les derniers visiteurs se rendaient compte qu’il s’agissait d’une fenêtre en apercevant les premières personnes dans la salle de bain. Selon la chambre, le lit est grand ou très grand, une large chaise noire, fabriquée exclusivement pour le W Montréal par un concepteur québécois invite à la relaxation près du lit. La forme de la chaise varie selon le type de chambre. Et surprise! La salle de bain se dévoile lorsque le rideau bleu est tiré : lavabo, bain et douche s’offrent au regard des occupants de la chambre. Dans toutes les chambres et les suites, les salles d’eau retiennent l’attention. Douche en verre bleu surplombant le salon avec vue sur la ville dans une suite, bain encastré dans le plancher surélevé par deux ou trois marches à quelques pas du lit dans une autre, autant de variété qui séduit chaque visiteur. Quelques suites disposent d’un balcon permettant la tenue d’une petite réception à l’extérieur lors de la belle saison. Une autre, propose deux téléviseurs avec écran plasma. Le coût d’un séjour dans cet hôtel est plus élevé que dans la plupart des établissements de Montréal.

en plusieurs espaces. Pensés dans le style avant-gardiste, tous révèlent des matériaux sophistiqués et subtilement associés (des bois riches, de la pierre, du verre, des textiles moelleux, de la fourrure, etc.), un décor riche en couleurs (jeux d’ombres et lumières, couleurs fluorescentes mêlées à des tons naturels et profonds de rouge et brun), dont les lignes, cependant très sobres, renvoient une sensation de confort indéniable. Pensé dans les moindres détails, le W offre un impressionnant site destiné au monde des affaires. En effet, Le Branché est un centre multidisciplinaire ouvert 24 heures sur 24. Situé sur la mezzanine de l’hôtel, cet espace propose 6 studios, consacrés aux activités corporatives. C’est dans un cadre somptueux et à la pointe de la technologie que peuvent se dérouler les réunions, 3000 pieds carrés au total, aménagés afin de rendre exceptionnel tout événement s’y tenant. Les heureux utilisateurs y travaillent tout en éveillant leurs sens : la vue, retenue par un mobilier délicat, pratique et un agencement épuré; l’odorat, stimulé par les différents parfums de fleurs naturelles et d’épices dispersées dans les salles et enfin, le goût avec un service de restauration personnalisé lors de pauses, déjeuners ou dîners organisés. Dans le prolongement de cet univers unique, les bars lounge sont facilement accessibles depuis le vivoir. Un grand escalier amène au Plateau, espace aéré doté d’un long bar et de mini-salons qui permettent un accueil chaleureux. Systèmes audio et vidéo peuvent y être aménagés afin de donner à vos événements une dimension insolite. Plus excentrique mais tout aussi attrayant, le Wunderbar possède un coin VIP, prolongé par des banquettes et fauteuils au genre original. Surplombe la station du DJ, avec à l’arrière plan un mur aux multiples facettes. Enfin, le restaurant Otto propose une cuisine italienne fusion, aux mets exquis, servis dans un décor tendance. La salle, offrant une capacité de 150 personnes, est juxtaposée par des alcôves accueillant jusqu’à 12 personnes pour des repas plus intimistes. Le design des bars et du restaurant est le résultat d’un travail avec le célèbre architecte décorateur Miguel Cancio Martins, mondialement reconnu. Le W est donc l’endroit idéal pour y séjourner et en apprécier le luxe et le raffinement lors de déplacements d’affaires. Également apprécié pour y tenir des réunions et événements spéciaux, il saura répondre aux attentes d’organisateurs en soif d’innovation.

Le W se veut l’hôtel branché de Montréal

Un site exceptionnel pour vos événements Situé à mi-chemin entre le Vieux Montréal et le centre-ville, cet établissement est l’apothéose du style chic urbain, maintenant si prisé. Le nouvel endroit branché du Square Vitoria se vante d’un mobilier aux lignes généreuses, d’un design des plus modernes alliant texture et raffinement. Le service y est une priorité et reste à la disponibilité de la clientèle à toute heure du jour ou de la nuit, lui offrant des prestations de premier choix. Cet édifice, qui fait figure de l’architecture contemporaine, est divisé

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Pour informations, contactez M. Philippe Champagne, Directeur des congrès et banquets au (514) 395-3136 ou Conrad Doucet, Directeur des ventes et du marketing au (514) 395-3134.

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L’influence de nos attitudes

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os attitudes sociales, comme celles des autres à notre égard, peuvent s'avérer très dangereuses si nous n'en n'avons pas clairement conscience, car à moins d'être fermement contrôlées, elles risquent de nous faire outrepasser les bornes de la civilité et abdiquer la responsabilité première de tout être pensant. L'irruption du mot « attitude » dans le vocabulaire familier a si radicalement élargi le champ sémantique de ce terme déjà flou qu'on peut désormais lui faire dire à peu près tout et son contraire - pour le plus grand bonheur des rédacteurs publicitaires. Comme s'il n'était pas assez difficile de faire la nuance entre les deux sens classiques de ce vocable ! Le premier, qui s'applique à la vision intime de l'existence, caractérise la personnalité alors que le second renvoie aux perceptions sur lesquelles s'édifient les positions publiques. Les attitudes « personnelles » sont ce qui sépare les optimistes des pessimistes, les idéalistes des cyniques, les médaillés olympiques des décrocheurs scolaires; les attitudes « sociales », ce qui distingue la gauche de la droite, les partisans des opposants, l'intransigeance de la permissivité. Nous nous limiterons à étudier les attitudes du deuxième type, celles qui exercent leur incommensurable influence sur le cours des affaires humaines. Tantôt en bien, tantôt en mal. Dans le relèvement de l'économie japonaise après la Seconde Guerre mondiale, par exemple, l'attitude de la population face aux sacrifices exigés d'elle au nom du bien commun a joué un rôle aussi déterminant que les attitudes sectaires des groupes religieux et ethniques impliqués dans les affrontements qui secouent certaines nations d'Europe de l'Est. Dans un pays comme le Canada, ces attitudes sont l'assise psychologique du contrat social qui garantit le bon fonctionnement de la démocratie. La plupart d'entre nous tenons à bien nous conduire parce que nous avons la ferme conviction que l'intérêt commun passe avant les impulsions et ambitions particulières. Nous respectons les lois parce qu'elles font écho à nos propres perceptions. Nous confions les rênes du pouvoir au parti qui prône la politique la mieux accordée avec l'humeur de la majorité. Le poids des attitudes sur la législation n'est rien, cependant, à côté de l'influence qu'elles exercent sur nos rapports quotidiens avec les autres. C'est à ce niveau élémentaire que s'établit la dis-

tinction entre un pays où chacun peut vivre en harmonie avec les autres, dans la paix et la justice, et un pays déchiré par les tensions, la méfiance, la mauvaise volonté, voire les combats. Tous, nous nourrissons certaines attitudes à l'endroit de la société. Et tous, nous sommes exposés à subir le poids des attitudes d'autrui. Il y aura toujours des gens qui refuseront de se conformer aux règles, qui essaieront de nous imposer leurs valeurs ou passions sans égard pour notre volonté, qui nous traiteront de façon discriminatoire ou tenteront de nous forcer à les suivre dans cette voie. Même dans la société apparemment éclairée du Canada, trop de citoyens sont encore brimés à cause d'une particularité sans rapport avec leur valeur personnelle, mais jugée offensante par certains : la couleur de la peau, la religion, le sexe, la capacité physique ou intellectuelle... On pourrait faire valoir que cette discrimination flagrante est le signe auquel on reconnaît ceux qui ont laissé une attitude se transformer en préjugé. Mais les préjugés dérivent tous d'attitudes courantes. Et rien n'est plus facile que de se persuader qu'ils ne sont que cela, des attitudes. Les connotations des deux mots sont différentes. Un préjugé est souvent—quoique pas toujours— répréhensible. Une attitude... qu'y a-t-il de mal là-dedans ? La réponse se trouve dans cette phrase de Lord Francis Jeffrey, juriste et éditeur écossais : « Il n'y a rien qu'un homme puisse ignorer plus longtemps que l'étendue et la force de ses propres préjugés. » Le fait est que des attitudes apparemment inoffensives masquent parfois des préjugés profondément ancrés, y compris aux yeux des gens qui les nourrissent. Dans le domaine des attitudes, à vrai dire, rien n'est conforme aux apparences, à commencer par l'idée que nous nous en faisons. Nos propres attitudes nous semblent le résultat d'une intégration rationnelle de connaissances, d'expériences, d'intuitions et d'idées. Nous sommes prêts à admettre qu'elles n'ont peut-être pas toutes la même pureté logique, mais la nature humaine est ainsi faite que ce défaut nous semble aussi probable chez les autres qu'improbable chez nous ou chez ceux qui défendent des positions proches des nôtres.

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De véritables systèmes de pensée SUITE DE LA PAGE PAGE

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Il est illusoire de penser que nos attitudes sont l'aboutissement d'un processus logique En réalité, à peu près toutes les attitudes, les vôtres comme celles de votre pire ennemi, sont également irrationnelles. Une équipe de psychologues scandinaves et américains l'a mis en lumière il y a quelques années en tentant de préciser le sens de ce mot ambigu. Une attitude, a-t-elle décrété, est une prédisposition émotive durable à percevoir les gens, les institutions, les conditions sociales, etc., d'une manière donnée et à agir en conséquence. Remarquez l'ordre des termes scientifiques choisis : la « prédisposition émotive » à agir de telle ou telle façon précède l'action proprement dite. Si on les interrogeait sur la façon dont ils forment leurs opinions, la plupart des Occidentaux répondraient sans doute qu'ils font exactement l'inverse. À les croire, la réflexion viendrait d'abord, les sentiments ensuite. Autrement dit, le fait d'approuver ou de désapprouver, d'aimer ou de ne pas aimer dériverait d'un examen attentif des faits concernant (lui, elle, eux). De la part de gens élevés dans le culte de l'indépendance intellectuelle, c'est une position compréhensible. Conditionnés à l'ouverture d'esprit, nous tenons pour acquis que nos opinions découlent de l'observation ou de la découverte d'un certain nombre de faits et de leur mise en ordre logique. Nous comparons ensuite ces faits et conclusions à une série de critères objectifs pour nous assurer de leur validité. Peut-être procédons-nous avec pareille rigueur quand le pro-blème ne nous touche pas au coeur, mais lorsqu'il concerne la société dans laquelle nous vivons, nous nous berçons d'illusions en nous entêtant à croire que nos attitudes sont l'aboutissement d'un processus logique basé uniquement sur des faits avérés. La psychologie montre au contraire qu'une petite proportion seulement des « données » sur lesquelles sont fondées les attitudes provient de l'observation ou de la collecte personnelle des faits. La prédisposition à penser et à agir qui définit une attitude surgit en fait d'un ensemble de croyances préétablies, qui oriente la pensée et l'action du sujet. Or, une croyance est une vérité subjective, non objective. Sa propagation au sein d'une collectivité s'accompagne d'une élaboration et d'une simplification qui débouchent souvent sur une affabulation pure et simple, une mythification des triomphes passés et des ennemis ancestraux, par exemple. Les attitudes transmises par la famille ou par un groupe ancré dans ses traditions et fermé aux apports extérieurs sont particulièrement riches en éléments mythiques. Nos ancêtres héritaient de leurs parents et d'une collectivité homogène des croyances religieuses, sociales et politiques qu'ils conservaient grosso modo jusqu'à leur mort. Les choses se passent toujours ainsi dans une grande partie du monde, mais en Occident, l'avènement d'une

société pluraliste s'est traduit par l'abandon ou la modification de certaines attitudes traditionnelles. Soumis à une kyrielle d'influences culturelles et intellectuelles, nombre de fils et de filles par ailleurs dévoués refusent désormais de se plier aux diktats et tabous de leur clan originel, surtout dans le domaine du coeur. Là où l'influence de la famille et de la tradition faiblit, les attitudes ne disparaissent pas : elles migrent. Au Canada, par exemple, la région suscite une loyauté qui transcende l'appartenance ethnique ou le statut social et génère certaines des attitudes les plus affirmées. Avec le temps s'y ajoutent celles des organisations auxquelles on adhère : associations, syndicats, partis politiques, entreprises... Quand les gens parlent de « culture d'entreprise » ou de « ligne de parti », ils font référence en réalité à des attitudes. Le métier peut être une autre source d'influence non négligeable. Il y a, au sens large, des attitudes propres aux agriculteurs, aux artistes, aux médecins, et ainsi de suite. Les opinions qui en découlent ne sont pas moins sincères parce qu'elles défendent des intérêts particuliers. Il nous arrive aussi de partager les attitudes de groupes qui n'en sont pas, du moins officiellement. Qui oserait jurer que le fait d'appartenir à une classe d'âge ou de revenu ne colore pas sa vision du monde ? Le biographe Carl Van Doren voyait en l'homme « un mouton pour la crédulité, un loup pour la conformité ». L'instinct grégaire de notre espèce est si puissant qu'il nous fait hésiter à prendre des positions fermes de peur d'être exclus de la compagnie de nos semblables. C'est ce qui explique qu'on puisse en arriver à récuser des faits établis et à taire ses opinions personnelles quand on discute d'une question à forte charge émotive. Des expériences ont montré que les membres d'un groupe préféreront changer d'avis plutôt que de se trouver en désaccord avec la majorité, même s'ils savent pertinemment qu'ils ont raison. Les attitudes ne sont cependant pas un simple réflexe du type « qui se ressemble... ». Elles sont de véritables systèmes de pensée. Elles déterminent la façon dont l'information reçue par le sujet sera interprétée. Elles sont les sentinelles de la conscience, laissant passer les impressions qui les confirment, barrant la route à celles qui les infirment. Cette sélection inconsciente joue parfois d'étranges tours à la raison. Ainsi, elle la met à l'occasion en contradiction flagrante avec elle-même. Prenez le cas des répondants à un sondage qui devaient cocher, sur une liste de qualificatifs parmi lesquels figuraient « agressif » et « craintif », ceux qui leur semblaient correspondre aux traits dominants de certains groupes ethniques. Certains, mal disposés à l'égard d'une ethnie, ont trouvé tout naturel de lui attribuer ces deux traits alors qu'ils sont, en bonne logique, parfaitement antinomiques. Leur préjugé les prédisposait à croire n'importe quoi, même les choses les plus absurdes, pourvu qu'elles avilissent le groupe honni.

U n mouton pour la crédulité, un loup pour la conformité

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Note : première partie d’une série d’articles. Repris et traduit avec la permission de la Banque Royale du Canada. Visitez leur site Internet : www.rbcbanqueroyale.com

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L’Indispensable Salon de l’événement Les planificateurs de Montréal semblent très informés : David Gersh DE NATHALIE CARON Les 15 et 16 février dernier se tenait au Palais des Congrès de Montréal, L’Indispensable, salon de l’événement corporatif sous la gouverne de M. Michel Courtemanche. Unique en son genre au Québec et organisé pour le marché de l’événementiel, on y comptait plus de 120 exposants, regroupés pour deux jours afin de se faire connaître pour les « nouveaux » ou de présenter de nouveaux concepts pour les plus anciens. Les visiteurs du salon avaient également la chance de participer à divers ateliers, présentant différents thèmes parmi lesquels « les prochaines tendances événementielles », « une nouvelle vision de l'événement », « les grands défis de l'organisation ». Les participants ont donc pu partager et bénéficier de témoignages tout en apportant de nouveaux contacts à leur réseau, si important dans cette industrie qu’est la nôtre. Le cocktail de réseautage prenait place dans une salle adjacente au hall d’exposition et révélait un décor recherché, rendu possible grâce à quelques-uns des exposants qui souhaitaient mettre en

valeur leurs produits et services. Par exemple, un centaure était posté à l’entrée ou encore une femme lampe déambulait parmi les invités pour ne mentionner que ceux-là. Aussi, un plancher de danse lumineux suivait nos pas et nous pouvions nous divertir avec un ensemble musical rappelant les échos de la Louisiane. Le tout était accompagné de petites bouchées chaudes qui ont rendu cette réception fort intéressante. Nous avons eu l’occasion de rencontrer David Gersh de Dance Heads, exposant venu de Californie, qui collabore avec des utilisateurs sous licences à travers les États-Unis et au Canada. Il a participé à plusieurs salon à travers les États-Unis le Special Event Show à Miami en janvier dernier. Ses impressions sur le salon de l’événement de Montréal : « Les planificateurs de Montréal semblent très informés, ils prennent le temps de poser des questions et de voir ce que les fournisseurs veulent promouvoir. À Miami, les cartes d'affaires s'échangeaient en quelques secondes, on donnait un DVD de présentation et on passait au suivant. Ici, les gens sont plus disponibles et il ne s'agit pas d'une course contre la montre pour visiter les stands en une demi-journée ». A en croire ses commentaires, on peut penser qu’un salon d’une plus petite envergure est d’autant plus intéressant du point de vue des exposants mais aussi des visiteurs puisqu’il permet de vraiment se familiariser avec de nouveaux concepts et d’agrandir concrètement son réseau d’affaires. Pour information, visitez le site www.indispensable.ca

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La course des centres de convention L

es villes américaines dépensent des centaines de millions de dollars pour la construction de centres de convention à une vitesse incroyable, alors que l’industrie des centres de convention grandit et que la participation aux conventions diminue, selon un nouveau rapport de l’Institution Brookings. Le rapport dévoile que New-York et plus de trois douzaines d’autres villes dans le pays cherchent à agrandir leur espace d’exposition et à construire de nouveaux centres de convention pour attirer de nouveaux réseaux d’affaires, métiers et revenus, selon le New York Times. L’année dernière, la législation de l’État a approuvé un plan de 1,4 milliards de dollars pour ajouter un espace de réunions et d’exposition de 575 000 pieds carrés au centre de convention Jacob K. Javits. Selon le New-York Times, le rapport Brookings soulève des questions sur la décision d’entrer dans la course des centres de convention. Heywood Sanders, auteur du rapport Brookings précise : « Vous voyez des villes à travers le pays construire ou étendre leur espace de convention à grande vitesse sur un marché qui est déjà saturé et surchargé. La réalité des centres de convention est que l’espace disponible représente une stratégie de développements économiques. » Selon Sanders, dans un environnement où les grands centres à travers le pays diminuent brusquement leurs prix de location ou offrent leur espace et donnent en prime leurs encouragements, les chances de rencontrer du succès sont plutôt faibles.

Le rapport montre que les espaces d’exposition aux États-Unis ont augmenté de 51 % depuis 1990, en passant de 40,4 millions de pieds carrés à 60,9 millions. Aujourd’hui, environ 40 villes projettent d’ajouter 7 millions de pieds carrés d’espace. De plus, le rapport indique que le taux de participation aux 200 plus grands salons de la nation est tombé après avoir atteint un sommet de 5,1 millions en 1996. Les salons de la technologie et de l’informatique, le segment glamour de l’industrie dans les années 1990, ainsi que des piliers comme le Salon National du matériel informatique, ont subi un déclin. Le rapport énonce que les meilleurs événements ont seulement atteint un taux de participation de 4,1 millions en 2003. « Pratiquement tous les centres de convention fonctionnent à perte, sans compter les coûts de construction ou les dettes. »

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La créativité, un processus mécanique? DE PETER DE JAGER

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oute organisation, quelle qu’elle soit, peut tirer avantage d’une plus grande créativité de la part de ses employés aussi bien que de ses clients. Un client qui cherche un nouveau produit pour résoudre un problème offre l’occasion d’explorer un tout nouveau marché. Un employé qui propose une nouvelle façon de faire pourrait vous permettre de réduire vos coûts de manière spectaculaire, voire de créer une nouvelle industrie. La créativité est sans contredit un atout. Confrontées à des problèmes et défis, toutes les organisations tentent de trouver des solutions innovatrices. Elles doivent savoir développer des stratégies qui favorisent l’éclosion de ces nouvelles idées. Le mot « créativité » évoque en général la spontanéité, l’inspiration, et non un processus mécanique ou machinal. L’idée même que la créativité puisse naître de procédés courants et reproductibles semble une hérésie. Mais d’où vient la créativité? Si nous croyons que l’aptitude à trouver des idées nouvelles est un don transmis à la naissance à un petit nombre d’élus, tout effort en vue d’inculquer à la masse un esprit créatif est d’avance voué à l’échec. Que peuvent en effet de 10 pauvres mortels oubliés par les dieux? En revanche, si nous croyons que chaque personne jouit d’un potentiel créateur, l’enjeu consiste à libérer et encourager ce potentiel plutôt qu’à l’inculquer ou l’enseigner. Il est facile de prouver que chacun d’entre nous possède des trésors de créativité. Il suffit de penser au pouvoir créateur de la nuit. À la faveur de la nuit, lorsqu’elles se détendent et ferment les yeux, même les personnes qui, le jour, se considèrent peu imaginatives laissent leur imagination s’épanouir et donnent libre cours à d’incroyables rêves. Des situations qu’on ne saurait imaginer éveillés, nous font vivre la nuit des aventures fabuleuses auprès desquelles les grands succès de Spielberg semblent ternes. Le défi consiste à « libérer cette aptitude créatrice » durant la journée et à exposer nos rêves nocturnes au grand jour, où ils seront plus profitables. La créativité, c’est réaliser une chose qui n’a jamais été faite auparavant. Créer consiste à innover, à mettre au jour pour la première fois une nouvelle idée, un nouveau produit, un nouveau service. Ces définitions laissent entrevoir une partie du défi de la créativité. Innover exige du courage. Il faut s’armer de courage pour résister aux railleries des gens qui, autour de la table de conférence, se moquent, rient ou sourient avec condescendance lorsque nous proposons une idée novatrice. On l’a déjà dit, mais il est utile de le répéter : la façon la plus sûre d’étouffer une idée nouvelle est d’en rire. Il est déjà difficile de trouver le courage d’exposer une idée neuve; si l’on ajoute à cela la dérision et les sarcasmes, plus personne n’ose faire preuve de créativité.

En adoptant systématiquement la ligne de conduite suivante, vous assurerez à coup sûr une plus grande créativité au sein de votre entreprise : considérez avec respect toutes les idées nouvelles… même celles qui, à première vue, ne semblent pas en valoir la peine. Cette stratégie presque banale facilite certes l’expression de la créativité, mais elle est de peu d’utilité pour susciter des idées innovatrices. Revenons donc à l’une de nos définitions : La créativité, c’est réaliser une chose qui n’a jamais été faite auparavant. Selon la perspective depuis laquelle on aborde cet énoncé, il peut être soit extrêmement difficile, soit remarquablement facile d’être créatif. La plupart des gens penchent pour la première option. Ils se demandent : « Comment réussir à imaginer quelque chose qui n’a jamais été fait? » On peut apporter à cette question une solution mécaniste qui demande peu de réflexion et ne nécessite aucune technique « d’imagination créatrice ». Jongler avec les caractéristiques : il s’agit de dresser la liste de toutes les caractéristiques d’un produit ou service, puis de manipuler cette liste. Prenons par exemple un produit, la radio : a) Elle assure la diffusion du son pour les auditeurs. Pourquoi ne saisirait-elle pas aussi le son? Pourquoi ne transmettrait-elle pas des images? Pourrait-elle transmettre des odeurs? Pourrait-elle indiquer la température? Le pouls? La pression artérielle? Transmettre des appels téléphoniques? Transmettre des renseignements textuels sur ce que l’auditeur entend? Transmettre des sons pré-enregistrés? b) Elle reçoit des ondes radioélectriques de stations radio. Pourquoi pas de stations de télévision? De stations satellites? D’Ethernet sans fil? Pourquoi pas de l’Internet? Si vous avez remarqué une ressemblance entre certaines idées énumérées ci-dessus et des produits déjà commercialisés, vous vous dites peut-être que cette méthode ne fonctionne pas… mais peut-être bien est-ce la preuve qu’elle peut donner naissance à différents produits… dont certains, tout simplement, ont déjà été conçus et mis en place. Il faut bien sûr une certaine pratique pour penser en termes de « caractéristiques » d’un produit, mais cette aptitude s’acquiert assez facilement. La possibilité de transformer le fruit de vos réflexions en un produit nouveau et utile dépendra en partie de la chance et en partie du nombre de nouveaux produits que vous avez réussi à créer. © 2005, Peter de Jager – Peter de Jager est conférencier, animateur de colloques et expert-conseil sur des questions relatives au changement et à la gestion. Pour lire d’autres extraits de ses travaux, vous pouvez consulter www.technobility.com

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Les secrets gourmands des Françaises… DE ANNE BIARRITZ

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ourquoi 65 % des américains souffrent de surcharge pondérale et 30 % d’entre eux sont obèses ? Pourquoi sommes-nous à l’affût du dernier régime en vogue ? Pourquoi nos kilos perdus reviennent-ils à grande vitesse ? Ce sont les questions que s’est posées Mireille Guiliano, auteur de French Women Don’t Get Fat. Voilà un livre qui pourra libérer certaines femmes de leurs « petits démons gourmands ». En toute simplicité, elle nous livre les vraies raisons de l’échec de la plupart des régimes et nous donne les « trucs et astuces » pour rester mince, quels que soit votre âge ou votre profession. L’auteur se base sur le style de vie (l’alimentation) que les personnes adoptent, qui souvent n’est pas proprement adapté. Elle-même ayant été « victime » des vices de la société de consommation, c’est en connaissance de cause qu’elle nous explique son parcours vers un équilibre de vie et le contrôle de son poids. Elle nous fait découvrir comment on peut apprendre ou ré-apprendre à se nourrir tout en mettant l’emphase sur la fraîcheur et la variété des produits que nous utilisons et surtout, tout en gardant un véritable plaisir à s’alimenter. Les femmes sont de plus en plus pressées par leur métier, leurs activités et souvent, s’éloignent de l’essentiel : prendre soin de leur corps. Cette bible de la culture culinaire française les invitera à se recentrer sur leurs besoins et les façons les plus saines d’y subvenir. La méthode du Dr Miracle, que Mme Guiliano a elle-même testée, se passe en quatre étapes : - Le réveil : trois semaines durant lesquelles nous faisons l’inventaire de tout ce que nous ingurgitons pour ensuite l’analyser. Ceci permet d’avoir un œil objectif sur notre style de vie et de réaliser les bons et mauvais côtés de notre alimentation. - Le remodelage : environ trois mois durant lesquels nous sommes initiées à changer nos portions et à diversifier nos aliments, sans pour autant nous priver ou compenser par des séances d’exercices démesurées. - La stabilisation : une étape où nous apprenons à réintégrer tout ce que nous aimons manger dans une propre mesure, en maintenant notre équilibre et le poids déjà acquis à ce stade.

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Bible de la culture culinaire française - Le restant de notre vie : nos habitudes de vie et d’alimentation sont alors sur mesure, adaptées à notre métabolisme et seuls quelques ajustements sont nécessaires de temps à autre. Ce que nous mangeons dorénavant est pur plaisir et non plus punition, nous préférons dès lors la qualité à la quantité. Ainsi, plus besoin de courir s’acheter le dernier livre de recettes miracles pour perdre en un rien de temps les kilos en trop. Réfléchir sur nos mauvaises habitudes et aux solutions raisonnables pour y remédier semble un bien meilleur moyen d’atteindre le même but, et ce, à vie. Moi-même française ayant adopté le Canada comme nouvelle résidence, j’ai éprouvé à travers ma lecture de cet ouvrage un retour aux sources, que j’avais enfouies sous de nouvelles habitudes alimentaires peu saines en fin de compte : nourriture préparée, portions trop généreuses, repas rapides, etc. Manger est une philosophie, un art séduisant qui peut s’apprécier et nous procurer une joie de vivre si l’on en connaît les secrets. Mireille Guiliano est née et a grandit en France. Elle a découvert l’Amérique lors d’un échange étudiant et s’y est finalement installée pour y poursuivre sa carrière. Présidente de Clicquot, Inc. à New-York et Directrice de Champagne Veuve Clicquot en France, elle vit la plupart du temps à New-York et retrouve fréquemment sa France natale. French Women Don’t Get Fat aux éditions Knopf, en anglais.

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Nouvelles hôtelières du Village Global Les revenus nets du Hilton diminuent au quatrième trimestre

L’Hôtel Plaza de New York fermera le 30 avril

Hilton Hotels Corp. a annoncé que les recettes du quatrième trimestre sont tombées pour la première fois – des facteurs comme les coûts de détérioration ont empêché un redressement des voyages d’affaires et de loisir mais la compagnie reste au-dessus des estimations des analystes. Le revenu net est tombé de 67 millions de dollars (17 cents US par action) à 65 millions (16 cents US par action) en un an. En excluant les produits spéciaux, Hilton a reporté un profit de 18 cents US par action. Sur cette base, les prévisions moyennes des analystes étaient de 16 cents US par action, selon les estimations de Reuters. Les recettes ont augmenté de 7 % en passant à 1 054 milliards et les bénéfices avant intérêts, taxes, dépréciation et amortissement sont passés de 239 millions à 267 millions en un an. Les analystes espéraient un gain de 993,3 millions et l’EBITDA des États-Unis, 259,96 millions. Le revenu par chambre, une mesure clé dans l’industrie hôtelière, a augmenté de 8,3 % alors que l’économie plus forte encourageait les voyageurs à réserver plus de chambres.

L’historique hôtel Le Plaza sur la cinquième avenue à New York sera fermé le 30 avril et transformé en de luxueux appartements, boutiques et un hôtel opéré à échelle réduite d’ici l’automne 2006. En conjonction avec la fermeture du luxueux hôtel de 805 chambres, qui a été l’hôte des membres de la famille royale, des millionnaires, des vedettes de cinéma depuis le 1er octobre 1907, l’hôtel offre une réduction de 100 $ sur la note totale d’un séjour minimum de deux nuits si vous apportez une histoire, une photo ou une facture d’un séjour antérieur au Plaza. L’hôtel situé près de Central Park a souvent changé de main, au cours des années, de propriétaires initiaux tel le financier Bernard Bienecke, l’hôtelier Fred Sterry et Harry S. Black à Conrad Hilton et Donald Trump. Les premiers invités ont été M. et Mme Alfred Gwynne Vanderbilt et plusieurs films de renom ont été tournés sur les lieux incluant, La mort aux trousses de Hitchkock en 1959, Pieds nus dans le parc en 1967 et Crocodile Dundee en 1986. Elad Properties a acheté le fameux hôtel l’an dernier de la chaîne Fairmont pour 675 millions $US prévoit rouvrir tard l’an prochain avec environ 150 chambres, 200 unités de co-propriétés et des commerces de vente au détail. Les restaurants les plus célèbres du Plaza comprenant le Oak Room (actuellement fermés) resteront presque inchangés et rouvriront en 2006, mais sous des noms et des menus différents. Une grande salle de bal survivra aussi. L’extérieur du Plaza a été proclamé monument historique en 1969 et inscrit sur la liste du National Historic Landmarks Program en 1986, mais l’intérieur n’a jamais bénéficié de ce statut, ce qui laisse Elad libre de compléter les rénovations. La City Landmark Commission révisera les plans de Elad pour le Plaza, mais le président de la Commission Robert B. Tierney a été cité en disant qu’il croit que Elad Properties comprend l’importance et l’histoire de l’édifice.

Urgo acquiert le Residence Inn de Montréal 12

L'édifice de 25 étages abritant le Residence Inn de la chaîne Marriott situé au centre-ville de Montréal a été acheté par Urgo Hotels et un important fonds immobilier pour un montant de 25 millions de dollars canadiens. La propriété sur la rue Peel a 190 suites, 1 500 pieds carrés d'espace de réunion, une piscine intérieure et une terrasse, un centre de conditionnement physique et un restaurant japonais. La propriété offre des studios et des suites à une chambre ou deux chambres. « L’économie et le huard remontent et la recherche pour la qualité d’hôtel haut de gamme tel le Residence Inn est très favorable » disait récemment le vice président principal Kevin Urgo. Urgo Hotels Canada, une filiale de Urgo Hotels de Bethesda au Maryland détient 17 hôtels américains et d’autres propriétés canadiennes.

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Nouvelles hôtelières du Village Global Les hôtels canadiens regardent 2005 comme l’année des bannières

de riches individus ou des Fonds d’investissement qui veulent les posséder. Hilton dirigerait les hôtels et dans quelques cas détiendrait un investissement minoritaire dans la propriété. Une raison pour ce coup audacieux : donner au 17 millions de membres de HiltonHonors, le programme de fidélisation de la clientèle, un endroit où ils peuvent se procurer des points et en dépenser. Starwood fait quelque chose de similaire avec les loyaux clients de Sheraton et de Westin qui peuvent utiliser leurs points avec la chic chaîne St. Regis à des endroits tel Hawaii et Florence en Italie. Le secteur des hôtels de luxe est prospère, avec quelques hôtels de luxe rapportant des taux d’occupation de 85 % et le terme « Pricing Power »—des voyageurs avec de riches comptes de dépenses qui ne discutent pas le prix des chambres—est de nouveau en vogue. La nouvelle stratégie Conrad, tel qu’approuvée lors de la réunion du Conseil à Miami à la fin janvier, est aussi une tentative de corriger une erreur stratégique commise en 1964 lorsque Hilton a mis sur pied une entreprise dérivée pour ses opérations internationales qui est devenu la société londonienne cotée en bourse, Hilton Group.

Les membres d’un groupe de pression de l’industrie hôtelière prédisent la meilleure année pour les hôtels canadiens depuis les attaques du 11 septembre 2001. L’Association des hôtels du Canada prévoit un taux d’occupation de 62 pour cent pour l’année avec un taux moyen par chambre de 120 $ par jour. Le RevPAR, un indice de mesure clé de l’industrie projette d’atteindre 74 $. Les chiffres de l’Association représentent une hausse de 4,5 pour cent année après année avec un taux d’occupation bien audessus des 59 pour cent atteints en 2003 – le niveau le plus bas depuis le début des années 1990. Le SRAS, la maladie de la vache folle et les répercussions du 11 septembre tous combinés ont fait de 2003 une année lugubre. « Ça ne pouvait être pire » disait récemment Tony Pollard, le président de l’association. Il ajoute qu’il est optimiste pour 2005. Environ 90 pour cent des répondants du sondage disaient qu’ils considéreraient acquérir des éléments d'actifs cette année et les opérateurs hôteliers prévoient que la rentabilité augmentera de 5 pour cent cette année et de 9 pour cent l’an prochain. En 2004, les pertes étaient de 27 pour cent ou de 2 700 $ par chambre, selon l’étude. Dans la même veine, Colliers International Hotels prédit qu’une hausse de la rentabilité aidera à transformer la baisse la plus basse de l’an dernier parmi les dix dernières années en une activité de transaction dans le secteur de l’hébergement. Les hôtels sont habituellement évalués selon les bénéfices qu’ils produisent, donc les vendeurs ont été hésitants à se départir des propriétés dans le pauvre climat économique de l’après 11 septembre. Leurs données démontrent que les activités d’investissement ont piqués du nez en 2004 pour atteindre 339 million de dollars, une baisse considérable relativement au 1,3 milliards de dollars de 1998. Colliers prévoit aussi un taux d’occupation de 61 pour cent à travers le Canada en 2004, une hausse de 58,7 pour cent par rapport à 2003. Les taux d’occupation ont atteint un maximum de 67 pour cent en 1998. Note : tous les montants sont en dollars canadiens.

Stimulé par les taux à la hausse de ses hôtels de New York et de Boston, la plus grande chaîne hôtelière américaine, Marriott 13 International Inc. disait que ses bénéfices ont augmenté de 12 pour cent au 4e trimestre. Le bénéfice net a augmenté de 189 millions de dollars américains, relativement à 169 millions de dollars l’année précédente, disait la société basée à Bethesda au Maryland, dans un récent communiqué. Les revenus ont grimpés de 9,6 pour cent à 3,14 milliards de dollars américains et la société a augmenté son taux moyen d’occupation quotidien de 6,1 pour cent en Amérique du Nord avec l’augmentation des voyages d’affaires et de plaisir. Marriott a ajouté 166 hôtels à son système en 2004, portant le total à 2 632 hôtels et lieux de villégiature multipropriétés.

Conrad n’est plus le cousin malingre de la famille Hilton

Les Canadiens sous l’emprise des rabais

Conrad s’apprête à fléchir ses muscles. Les hôtels Hilton prévoient lancer un développement d’envergure de la peu connue chaîne d’hôtels de prestige Conrad. Le but est de mettre Conrad en compétition directe avec les rivaux de luxe tel Quatre Saisons et Ritz-Carlton. Avec seulement 17 hôtels à travers le monde, Conrad tire de la patte derrière les 59 Ritz-Carlton et 65 Quatre Saisons sur la planète. Hilton, basé à Beverly Hills en Californie, planifie faire passer le nombre de Conrad à 50, de nouveaux hôtels sont prévus pour Las Vegas, Tokyo et Dubai (Émirats Arabes Unis). Même des investisseurs en Libye sont intéressés. Pour éviter les coûts stratosphériques et les risques des hôtels luxueux, Hilton ne prévoit pas posséder les nouveaux Conrad mais recherche plutôt

Une enquête récente a dévoilé que les voyageurs canadiens sont plus à même de voyager aux frais d’une tierce personne qu’à leurs propres frais. Selon une enquête sur les projets de voyage des Canadiens, ces derniers sont prêts à payer une prime pour un service courtois ou l’hébergement au Canada plutôt qu’aux États-Unis. L’enquête dévoilée dernièrement par l’Association des hôtels du Canada a révélé que pour les voyages d’agrément, un bas prixl’emporte sur tous les autres équipements ou services touristiques. Selon l’analyse, s’il n’en tenait qu’à eux, les voyageurs canadiens opteraient pour un meilleur endroit plutôt qu’un restaurant, un restaurant plutôt qu’une piscine et une piscine ou un programme de fidelité plutôt que l’Internet haute-vitesse.

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Marriott rapporte un gain de 12 % au T4


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AGENDA —Événements à venir— 6 au 7 avril Hospitality Sales and Marketing Association International Affordable Meetings Mid-America, Navy Pier, Chicago. Contact : George Little Management, (914) 421-3200; www.affordablemeetings.com

10 au 12 avril Society of Independent Show Organizers Sommet des PDG, Ritz-Carlton, Lake Las Vegas, Henderson, Nevada Contact : SISO, (877) 937-7476; www.siso.org

10 au 12 avril MPI, 2005 Professional Education Conference Europe, Grimaldi Forum, Monaco; www.mpiweb.org

19 au 21 avril IMEX, Worldwide Exhibition for Incentive Travel, Meetings & Events, Messe Francfort, Allemagne. Contact : IMEX, 011 (441273)-227311; www.imex-frankfurt.com

1 au 3 mai Association of Corporate Travel Executives Congrès mondial, Vancouver Convention & Exhibition Centre. Contact : ACTE, (703) 683-5322; www.acte.org

18 au 21 mai Society of Government Meeting Professionals Conférence annuelle, Sheraton Grand Sacramento, Californie Contact : SGMP, (703) 549-0892; www.sgmp.org

26 mai Greater Washington Society of Association Executives Network/Center for Association Leadership Springtime Expo, Washington, D.C. Convention Center. Contact: GWSAE, (202) 3269500; www.gwsae.org

12 au 14 juin Association for Convention Operations Management Summer Leadership Conference, Wynn Las Vegas. Contact : ACOM (609) 799-3712; www.acomonline.org

15 au 16 juin Hospitality Sales & Marketing Association International Affordable Meetings West, San Jose, Californie McEnery Convention Center. Contact : George Little Management, (914) 421-3200; www.affordablemeetings.org

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