Août 2010

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Ici et là

Par Camille Lay

Sous le même toit

L’hôtel Château Bromont, l’Auberge Bromont et le Golf Château Bromont changent de signature pour s’appeler Domaine Château-Bromont. Ce changement s’accompagne de la mise en ligne du nouveau microsite qui permettra aux clients de mieux planifier leurs activités lors de leur séjour dans l’un de ces trois établissements en bénéficiant d’un accès rapide aux promotions, également intégrées aux médias sociaux Facebook et Twitter. Ces plateformes interactives traduisent ainsi un meilleur service à la clientèle. Sur le Web : www.monevasion.ca

Une nouvelle norme est lancée

Le Québec s’est doté d’une norme en gestion responsable d’évènements. Initiée par le Conseil québécois des évènements éco-responsables (CQEER), cette norme à pour but de réduire l’impact de la tenue d’événements sur l’environnement. Cette norme oriente l’organisateur dans ses choix des fournisseurs, des moyens de transport, du matériel, des sources d’énergie et d’eau et du traitement des matières résiduelles à privilégier. Cette norme prévoit également un programme de compensation de carbone pour minimiser les impacts environnementaux des démonstrations publiques. Sur le Web : www.evenementecoresponsable.com

Hausse des investissements en capital de risque au Québec

Selon Réseau Capital, Thomson Reuters, les investissements en capital de risque au Québec ont augmenté de 10 % en 2009. Ces derniers ont diminué de 27 % au Canada et de 37 % aux États-Unis.

Gare aux menteurs

Professionnels du secteur du tourisme, gare aux touristes européens ! En effet selon un sondage « hotels.com », certains touristes ne sont pas à un mensonge prêt pour grappiller quelques dollars ou repartir avec quelques « souvenirs ». L’étude révèle que la palme du mensonge revient aux Français, les Italiens arrivent en deuxième position, suivis des britanniques. Ces derniers n’hésitent pas à ne pas signaler un oubli sur une note, ou encore prétendre être en lune de miel pour obtenir une chambre supérieure ou une bouteille de champagne gratuite pour les Norvégiens et les Italiens.

Ça brasse au Québec

Les micro-brasseries détiennent 6,7 % des parts de marché au Québec et ont augmenté leur présence de 12 % entre 2008 et 2009, une croissance deux fois plus rapide que celle des bières importées, selon l’Association des micro-brasseries du Québec.

Comment s’agrandir et réduire de moitié sa consommation d’énergie ? Voici une question à laquelle peut désormais répondre l’aéroport Montréal-Trudeau. Aéroport de Montréal (ADM) a réduit sa consommation totale d’énergie de 55 % depuis 2004, le tout en agrandissant ses installations. Pour se faire, plusieurs changements on été opérés, comme le changement de la centrale thermique, ou encore l’acquisition de « rideaux intelligents » s’ajustant automatiquement selon la température et le degré d’ensoleillement. ADM est maintenant le premier aéroport en Amérique du Nord à vendre des crédits carbone. Le gouvernement du Québec a déposé un projet de règlement pour obliger les entreprises qui émettent plus de 10 000 tonnes de gaz à effet de serre par an, à déclarer leurs émissions. En parlant d’ADM, le service de navette du bus 747 entre Montréal et son aéroport en a séduit plus d’un ! Tant et si bien que la fréquence de passage de la ligne régie par la Société de transport de Montréal (STM) a doublé depuis fin juin. Ce service express semble idéal pour vos déplacements professionnels ou personnels vers l’aéroport, offrant un ramassage toutes les 10 à 12 minutes entre 8 h 30 et 20 h 00 pour une modique somme comparativement à un taxi. Sur le Web : www.admtl.com, www.stm.info

Les Québécois visitent le Québec

Gaspésie, Saguenay, Québec ou encore Montréal, autant de lieux que visiteront les québécois durant leurs vacances estivales. Selon un sondage mené par Léger Marketing, il semblerait que 53 % des Québécois pensent rester dans leur province pour l’été, contre 43 % des Canadiens. Le Nouveau-Brunswick serait, par ailleurs, la destination première si le temps et l’argent le permettaient. Pour huit Canadiens sur dix, visiter le pays d’un océan à un autre est important, même s’ils n’ont en moyenne, visité que quatre provinces ou territoires.

L’hôtel Sépia se met au iPad

L’hôtel Sépia de Québec offre la possibilité à ses clients durant leurs séjours d’essayer la nouvelle tablette d’Apple. Sur une base du premier arrivé, premier servi, les clients de l’hôtel pourront jouir de cette nouvelle technologie deux heures à la fois. Ils pourront ainsi l’essayer pour lire le journal, surfer sur le web ou encore envoyer des courriels. Sur le Web : www.hotelsepia.ca

Montréal polyglotte

Selon Montréal International, 18,4 % des Montréalais parlent trois langues ou plus, ce qui fait de la métropole, la première au pays sur ce plan. Montréal devance donc Toronto, où 10,5 % de la population parlent au moins trois langues. www.leplanificateur.ca | Août 2010 | LePLANIFICATEUR

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Dans ce numéro

Note de la rédactrice

Préparez votre avenir

6 Les secrets de la créativité

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ans notre édition du mois d’août, notre attention porte sur trois thèmes sur lesquels, selon nous, repose le futur immédiat des planificateurs. Pour commencer, la créativité. Tout comme la communication, l’organisation d’événements doit évoluer au fil des générations. Nous nous adressons aujourd’hui à une population vieillissante qui travaillera plus longtemps que prévu mais aussi à des plus jeunes avec qui l’on communique de façon tout à fait différente de la génération de leurs parents. Ce mois-ci, nous insistons également sur l’éducation. Dans un monde qui change sans cesse, il en est de la responsabilité de chacun de se tenir informé. Apprendre, c’est comme la vie : un processus continu. Il ne s’agit pas seulement d’une question de mémorisation, mais bien de savoir comment appliquer vos nouvelles connaissances afin d’atteindre les objectifs que vous vous êtes fixés pour votre futur. L’éducation, c’est aussi acquérir du savoir afin de passer à l’action et obtenir des résultats. Enfin, nous abordons le thème de l’environnement. Respecter l’environnement n’est plus une tendance et un monde plus vert commence chez nous : agissons-nous personnellement de façon plus écologique dans nos vies ? Nos actions sont-elles plus responsables, et encourage-t-on les autres à en faire de même ? En tant que planificateur(rice), il est de votre ressort de faire tout votre possible afin de protéger l’avenir. Comme vous le savez, nos actions d’aujourd’hui posent les bases de notre futur. Nous espérons que les articles que nous avons choisis pour vous sauront vous être utiles. Une dernière idée pour terminer : réservez-vous 15 minutes par jour pour apprendre, vous plonger dans une lecture d’affaires, écouter un cours audio, etc.. Vous serez surpris des résultats dont vous bénéficierez après un certain temps. Si vous avez des idées ou suggestions, n’hésitez pas à nous en faire part. Je vous souhaite une agréable fin d’été et espère vous voir au prochain rendez-vous que vous donne Le Planificateur le 8 septembre prochain (Invitation ci-jointe) !

Créatifs ou pas, les organisateurs d’événements doivent constamment être à l’affût de nouvelles sources d’inspiration… tout en respectant leur budget ! Une entrevue avec des experts du domaine nous montre comment concilier le tout.

9 Le savoir, ça s’entretient

Le Planificateur en est une bonne source et d’autres moyens se prêtent à améliorer continuellement vos connaissances. Les formations vous permettent de rester au fait des pratiques de l’industrie ; en voici un rappel.

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Tenue de ville ou décontractée ?

Entre les deux, existe tout un monde et c’est justement là que vous, professionnel, devez trouver « chaussure à votre pied ». Collaborateur de longue date et expert de l’industrie, Barry Siskind nous aiguille sur la tenue à porter lors d’un salon.

17 Édition Verte BONUS

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L’écologie ne devrait plus être qu’une tendance. Le Planificateur dédie toute une section de cette édition aux mesures écologiques que les organisateurs d’événements peuvent prendre. Le mot d’ordre : pensez local !

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La seule publication canadienne pour les planificateurs francophones R édactrice

en chef

R édactrice

en chef adjointe

G raphiste V entes A dministration C ontributeurs

Camille Lay

Camille Lay clay@leplanificateur.ca Aurélie Thirion athirion@leplanificateur.ca Matt Riopel mriopel@leplanificateur.ca Céline Brondel cbrondel@leplanificateur.ca Patricia Lemus circulation@leplanificateur.ca Lyne Branchaud, Johanne Fondrouge, Sylvie Lefebvre, Barry Siskind

2105, de la Montagne, bureau 100 Montréal, Québec H3G 1Z8 Téléphone : (514) 849-6841 poste 315 Télécopieur : (514) 284-2282 Vos commentaires sont appréciés : info@leplanificateur.ca Le Planificateur est diffusé mensuellement aux professionels canadiens de l’industrie du tourisme et des affaires. Le Planificateur utilise du papier recyclé à 30 %.

Le Planificateur est publié dix fois par année.

Poste-publication No. 40934013

PAP – No d’enregistrement 11101 Nous reconnaissons l’appui financier du gouvernement du Canada par l’entremise du Programme d’aide aux publications pour nos dépenses d’envoi postal.

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iPhone 4 : des problèmes de signal lui valent une note négative Les femmes rêvent de voyage et non pas d’amour…

Selon un récent sondage mené par l’entreprise de voyage en ligne Thelma & Louise, les femmes préfèrent voyager plutôt que de tomber amoureuses, quand on leur parle de souhaits non réalisés. Ce site Web pour femmes seulement, qui a effectué la recherche, a su démontrer que seulement 10 % des femmes interrogées ont mentionné « tomber en amour » comme rêve de vie non concrétisé, tandis que plus d’un tiers ont évoqué le « voyage », comme ambition non assouvie. « Gagner à la loterie » est arrivé en tête de liste comme premier fantasme avec 57 % des votes, suivi du « Voyage » avec 37 %. Les aspirations de carrière sont arrivées en troisième position et, enfin, « obtenir un emploi de rêve » a reçu un bon 24 %. Fait intéressant, les étudiantes et les femmes de 18 à 24 ans ont été les seuls groupes qui ne considèrent pas que « gagner à la loterie » soit une priorité absolue, classant l’argent après leur carrière et fonder une famille. Cela montre à quel point le voyage est important pour nombre de femmes. Bien sûr, beaucoup rêvent de gagner à la loterie, mais cela reste peu probable contrairement au voyage. Enfin, l’enquête a démontré que le sens de l’aventure est bien vivant chez les femmes, regroupant 15 % de l’ensemble des femmes interrogées. Enfin, 29 % des 18 à 24 ans interrogées ont sélectionné « vacances d’aventure » comme l’escapade qui les attire le plus.

La salsa et le guacamole ont quelque chose en commun

Les planificateurs qui sont préoccupés par les intoxications alimentaires nous amènent à porter notre attention sur un nouveau rapport qui suggère que la salsa et le guacamole, que l’on nous sert dans les restaurants, deviennent des sources de plus en plus communes de maladies d’origine alimentaire. Aux États-Unis, ces plats que l’on privilégie particulièrement pendant les mois d’été, sont liés, à peu de chose près, à une éclosion sur 25 de maladies d’origine alimentaire contractées dans des restaurants. Ce chiffre a plus que doublé de 1998 à 2008, par rapport à la décennie précédente, selon une étude menée par l’U.S. Center for Disease Control and Prevention, présentée récemment à la Conférence internationale sur les maladies infectieuses émergentes. Selon le rapport, des endroits de stockage inadéquats et un maniement incorrect des aliments par les travailleurs de la restauration sont responsables d’environ la moitié des éclosions de maladies impliquant la salsa et le guacamole.

Le magazine Consumer Reports a récemment déclaré qu’il ne peut pas recommander le nouveau iPhone 4 aux acheteurs, en raison de problèmes de réception persistants causés par le simple fait de toucher le petit dernier d’Apple Inc. Le magazine spécialisé dans les tests de produits a également mis en doute sur son site Internet l’explication d’Apple pour ce pépin. Selon Consumer Reports, qui aurait testé d’autres téléphones intelligents dans ses laboratoires, y compris l’iPhone 3GS, « aucun de ces téléphones ne pose le problème de perte de signal des iPhone 4 ». « Nos résultats remettent en question l’affirmation récente d’Apple selon laquelle les déficiences des iPhone 4 au niveau du signal ont été en grande partie une illusion d’optique causée par un logiciel défectueux. En effet, une « erreur d’affichage indiquerait deux barres de signal de plus que ce qu’elle devrait pour indiquer la puissance de réception du terminal » a exprimé Consumer Reports. Les commentaires de la publication viennent appuyer un grand nombre de plaintes sur la capacité des iPhone 4 à gérer les appels. Apple a réagi avec une promesse de mise à jour de logiciel qui devrait changer la façon dont le téléphone affiche ses barres de signal, mais les tests de Consumer Reports jettent un doute sur la résolution du problème. Consumer Reports a testé trois iPhone 4 et a constaté que le fait de toucher un certain endroit sur le côté gauche du téléphone peut entraîner une baisse de réception « au point même de vous faire perdre complètement votre connexion si vous êtes dans une zone à faible signal. » « En raison de ce problème, nous ne recommandons pas les iPhone4 » a précisé le magazine dans un communiqué. « Il y a certainement un problème. » Apple a recommandé que les clients mettent une protection en caoutchouc, ou des « pare-chocs », autour du téléphone, une solution que Customer Reports a également approuvée. Le magazine a aussi suggéré de couvrir l’écart de l’antenne avec un morceau de ruban adhésif entoilé. « Ce n’est peut-être pas très joli, mais ça fonctionne » selon le magazine. Sur le Web : www.consumerreports.org

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KPMG a tenu sa soirée des anciens dans une tente érigée au centre-ville de Toronto le 3 juin dernier.

La créativité : de l’inspiration au succès Par Camille Lay

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algré la crise que nous devançons à peine et les baisses de budgets affligées à certains projets, les événements continuent de se bousculer. Un gala par ci, une réunion annuelle par là… À vos compétences d’organisateurs à qui rien ne doit échapper, vient s’ajouter un brin de créativité qui occupe de plus en plus de place dans votre mandat de planificateur d’événements. Comment entretenir votre imagination et faire en sorte que chaque nouvel événement surpasse le précédent ? Les sources d’inspiration ne manquent pas, encore faut-il les trouver et adapter vos nouvelles idées à vos budgets. Certaines questions clés posées à deux professionnelles averties de notre industrie révèlent un point important : rien n’est impossible… tant que vous travaillerez avec la bonne équipe ! Le désir d’apporter chaque mois un vent de fraîcheur à votre profession nous a amenés à parler « créativité » avec Connie Tinney, Directrice nationale, Gestion d’événements et Brenda Carter, CMP, Gestionnaire, Gestion d’événements chez KPMG. Lorsque nous avons décidé de nous pencher sur le sujet, nos deux planificatrices venaient de clôturer un événement exclusif et des plus marquants de Toronto 6

au mois de juin : la soirée des anciens de KPMG. Pour nombre d’entre vous, une soirée des anciens est un rassemblement traditionnel duquel surgit chaque année la difficulté à le rendre toujours plus original. C’est justement autour de ce point que gravitait notre conversation avec nos deux expertes en la matière : comment faire d’une réunion traditionnelle un événement brillant dans toute sa splendeur dont les invités se souviendraient pendant des années ? N’est-ce pas une question à laquelle tous les planificateurs sont amenés à répondre de nos jours, quelque soit l’événement dont ils ont la responsabilité ?

Où commence la créativité ? Pour l’équipe événementielle de KPMG, ce défi avait débuté en mai 2009, lorsque la direction de l’entreprise souhaita organiser un an plus tard une réunion regroupant anciens et nouveaux employés de KPMG, soit près de 1 300 invités. Le lieu visé était le Bay Adelaide Centre, en plein cœur de Toronto, qui allait accueillir au 46ème étage leurs nouveaux bureaux d’ici là. Aussi inspirant et innovant qu’il semblait, cet immeuble massif, érigé sur des baies vitrées aux allures très contempo-

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raines, venait avec son lots de problèmes logistiques que souleva très vite l’équipe organisatrice. Cet événement se répétant une fois tous les deux ans, il fallait marquer le coup sans faux pas. Connaissant les limites de capacité des bureaux de KPMG, Connie Tinney et Brenda Carter ont énoncé l’idée de tenir cet événement sous une tente à l’extérieur. Non seulement le square flambant neuf attenant à la tour s’y prêtait parfaitement, mais il s’agirait du plus grand espace pouvant accueillir une tente de ce gabarit au centre-ville de Toronto. Selon nos deux planificatrices, la tente elle-même représenta « l’élément le plus créatif du concept : un jardin citadin ouvert sur un immeuble de verre ». L’idée était de rester aussi « vert » que possible tout en préservant le caractère urbain de la nouvelle localité des bureaux de l’entreprise.

Le travail d’équipe demeure crucial Si l’endroit même de l’événement annonçait déjà un succès par son originalité, il n’en demeurait pas moins que le thème et la logistique devaient être à la hauteur du site choisi. Connie et Brenda, largement expérimentées en coordination événementielle, ont avoué que la clé de leur succès résidait dans les relations exceptionnelles qu’elles ont entretenues tout au long de la production avec les différents acteurs impliqués. « Notre travail d’équipe a été crucial et nous a permis de trouver des solutions à chaque fois qu’un problème survenait ». Pour Brenda, l’obtention de son certificat de CMP (Certified Meeting Planner) l’aida à mieux appréhender les objectifs que les associés de KPMG avaient fixés pour ce rassemblement et à poser ainsi d’excellentes bases au concept créatif qui allait suivre. Tandis que Brenda, Connie et leur équipe se chargèrent de la logistique dans son ensemble et de tous les éléments qu’impliqua un tel déploiement (fermeture de rues, restrictions de poids sur le site, accès à l’immeuble, accès à l’électricité et à l’eau dans la tente, sécurité, assurance, etc.), ils confièrent à l’entreprise Décor & More le mandat du décor. De cette association est né le concept « Quatre saisons » s’intégrant parfaitement à l’architecture de la tente et respectant les objectifs de KPMG. En effet, les invités se retrouvaient


non seulement plongés dans une saison distincte à chaque coin de la tente, mais aussi dans une décennie différente, permettant ainsi à tous les invités, anciens et nouveaux employés de l’entreprise, de s’identifier à l’événement ! L’expertise de tous les fournisseurs impliqués et leur parfaite compréhension du but de l’opération permirent de concrétiser un concept créatif nourri au fil de la production. Remue-méninges, réunions de production et partage des idées ont abouti au succès indéniable de cet événement de grande envergure qui a dépassé les attentes de la direction de KPMG et recueilli la gratitude des invités ainsi époustouflés.

5 astuces pour attiser votre imagination echerchez l’inspiration : elle se trouve dans tout R et partout autour de vous, dans les magazines professionnels mais aussi de loisir, sur Internet, dans la rue, etc. otre plus grand risque est de ne pas prendre de V risques : osez !

Faites de la créativité votre affaire et entourez-vous des meilleurs pour parvenir à vos fins

Camille Lay est rédactrice en chef du magazine Le Planificateur. Elle est aussi Directrice des événements de l’entreprise CL Eventive, spécialisée dans la conceptualisation et la coordination d’événements corporatifs et spéciaux. On peut la joindre à clay@leplanificateur.ca

Les détails font la différence, ne les négligez pas oyez grand avec un petit budget : focalisez-vous V sur un élément clé de votre concept et concentrezvous sur un endroit de la salle pour éviter de disperser l’attention. moustillez les sens : le thème des Quatre saisons É en est un bel exemple, offrant une multitude d’options plus excitantes les unes que les autres au niveau du goût, de l’ouïe, de l’odorat, etc.

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Faire preuve de bonnes manières lors d’une conférence téléphonique Comme dans toute situation qui implique d’autres personnes, il existe une étiquette à observer lorsqu’on effectue une conférence téléphonique ou qu’on y participe. La responsabilité première d’une conférence téléphonique incombe, de toute évidence, à l’organisateur. Tout d’abord, on doit avertir, à l’avance, les participants de la date. L’organisateur doit ensuite faire un suivi confirmant la date et l’heure, et fournir une liste des personnes qui participeront à l’appel. En annonçant la date de la conférence téléphonique, il ne faut pas oublier d’indiquer le fuseau horaire. Si un participant de l’extérieur du pays est impliqué, l’appel devrait être organisé en tenant compte du décalage horaire. En plus d’une annonce générale, un ordre du jour doit être envoyé à chaque personne à l’avance. L’ordre du jour permet à chacun d’en savoir plus sur les objectifs de la réunion téléphonique et sur sa propre participation. Il existe généralement deux catégories d’appel. Soit vous appelez toutes les parties concernées et les raccordez par votre propre système téléphonique, soit les participants sont tenus d’appeler un certain numéro pour se connecter à l’appel conférence. Si votre appel tombe dans cette dernière catégorie, vous devez absolument vous assurer que votre mémo fournit tous les détails de connexion. Comme pour toute autre réunion, la ponctualité est essentielle. Que vous soyez l’organisateur ou un participant, vous devez être au poste à l’heure dite. Si vous avez organisé l’appel, vous devez également respecter une certaine étiquette lorsque vous appelez

Tout est une question d’équilibre

les participants. La première personne doit être jointe dans les cinq minutes avant l’heure indiquée, et la dernière, une minute ou deux avant le début de la réunion. Ceux qui sont « au bas de la hiérarchie » doivent être en ligne en premier, et le plus haut dirigeant ou un client doit être branché en dernier. Si la réunion exige que les autres participants appellent d’eux-mêmes, vous devriez vous assurer que toutes les parties concernées soient présentes avant de commencer la réunion. Une fois que tout le monde est connecté, l’hôte de la conférence téléphonique doit saluer le groupe dans son ensemble et présenter toutes les personnes, qui doivent ensuite confirmer leur présence par une courte salutation. Une fois cette politesse de base accomplie, la réunion doit commencer selon l’ordre du jour auparavant communiqué. Une difficulté majeure concernant ce genre d’appels est, bien sûr, l’incapacité de voir vos correspondants et collègues. Cela vous empêche d’observer le langage corporel, qui permet de détecter si une autre personne veut prendre la parole. En outre, les participants prenant la parole délibérément peuvent interrompre ou occulter la personne au bout du fil, qui pourrait s’avérer être la personne la plus importante. Il peut être extrêmement déconcertant d’avoir plusieurs personnes qui parlent en même temps. Les appels se déroulent mieux quand une personne détermine à qui appartient le tour de prendre la parole - et quand les autres s’abstiennent de parler jusqu’à ce que leur tout arrive. Quand vient le temps de mettre fin à l’appel, l’hôte doit fournir un résumé, d’au plus quelques phrases, décrivant ce qui a été discuté ou décidé. Après l’appel, l’hôte ou la personne qui a été désignée pour prendre des notes doit rapidement envoyer une lettre de suivi à chaque membre du groupe afin de confirmer tout plan d’action discuté et confirmer les responsabilités de chaque personne du groupe.

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uivez un cours du soir dont le sujet est sans rapS port avec votre travail, par exemple, la céramique, le français ou le yoga.

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entrez chez vous à dix-huit heures, prenez R un repas en famille, mettez les enfants au lit et ENSUITE, regardez vos courriels.

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chetez des billets de saison pour l’orchestre A symphonique ou le théâtre. Vous vous sentiriez coupable de manquer un spectacle déjà payé.

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hoisissez deux soirs par semaine pour quitter le C travail à dix-huit heures. Restez aussi tard que nécessaire les trois autres soirs. Évitez de travailler les fins de semaine.

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lanifiez de nombreux voyages de fin de semaine P ainsi que différentes activités.

8 conseils pour réconcilier votre vie de travail et votre vie personnelle

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lanifiez une sortie en milieu de semaine avec un P être cher.

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encontrez un ami au gymnase. Si quelqu’un vous R attend, vous vous y rendrez certainement plus souvent.

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articipez à un événement caritatif. Vous pouvez P même faire partie du comité d’organisation. PLANIFICATEUR | Août 2010 |www.leplanificateur.ca

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Comment rester informé dans un monde qui change ? Par Le Planificateur

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a formation étant plus qu’un sujet d’actualité en ce moment avec la reprise de septembre qui arrive à grand pas, nous y consacrons encore un peu d’attention ce mois-ci. Si vous souhaitez obtenir plus d’information, écoutez le Podcast de Lyne Branchaud sur notre site Internet www.leplanificateur.ca. Le marché change et la planification d’événements aussi. De nos jours, il est essentiel de suivre des formations continues pour rester au top de sa profession. Effectivement il y a plusieurs années, Internet n’existait pas et les SMS encore moins. De nouveaux outils de communication se créent chaque jour et il est essentiel d’élargir son réseau de contacts en permanence. C’est à ce moment précis où la formation entre en jeu car elle permet de développer toutes sortes d’objectifs, d’acquérir une qualification plus élevée, de rencontrer des gens ou tout simplement, de rester informé sur notre marché en expansion.

courriel gratuitement ; rien de plus simple lorsque l’on est très occupé. Les blogues et forums regorgent d’informations et de critiques afin de vous aider à forger votre propre opinion. Ces derniers vous assurent un gain de temps considérables : posez votre question et d’autres internautes y répondront en plaçant conseils et astuces. Il y a de bonnes idées partout et les meilleures surgissent lorsque l’on regarde autour de soi. La plupart du temps, nos grandes idées proviennent d’un mot glissé dans une conversation avec notre entourage et de notre imagination qui s’est mise à travailler autour de ce dernier.

De nos jours, il est essentiel de suivre des formations continues pour rester au top de sa profession.

Il existe des formations dites « traditionnelles », comme l’ITHQ (L’Institut de Tourisme et d’hôtellerie du Québec), le Collège Mérici à Québec, l’école du Showbusiness, la Zoom Académie, le Collège Lasalle, l’Académie de formation en événements et l’UQAM. D’un registre moins traditionnel, d’autres sources d’éducation sont aussi disponibles. On peut notamment en bénéficier au sein d’associations comme MPI (Meeting Professionals International ; renseignez-vous auprès de votre chapitre local MPI Montréal) qui encourage la certification CMP (Certified Meeting Professional) reconnue à travers le monde ; Infopresse, qui offre des cours en commandite et Le Planificateur, qui propose des journées d’information. À ce propos, la prochaine aura lieu au Centre Bell le 8 septembre 2010. Il existe également des salons et des conférences dont vous pouvez tirer un grand nombre d’informations. Le Groupe Média des événements corporatifs propose ainsi des rendez-vous ici même au Québec, offrant des journées d’information et de réseautage en français. Rester informé des tendances n’est pas simple, mais aujourd’hui nous avons la chance de disposer de différents outils adaptés à nos envies et besoins pour parvenir à notre but. Parmi eux, il y a l’infolettre ou le bulletin d’entreprise, grâce auxquels l’information nous est directement envoyée à notre adresse

On peut apprendre de nos concurrents, employés, collègues, ennemis, amis, professeurs, mentors, enfants et gens dans la rue. Adoptez cette attitude et vous serez surpris de découvrir à quel point il est vrai que tout le monde a quelque chose à vous apprendre. Aujourd’hui, il ne vous reste plus qu’à piocher dans la mine d’or qui est à votre portée pour enrichir votre vie professionnelle et personnelle.

Des profs entrepreneurs de renom Que diriez-vous d’avoir des professeurs comme Marc Dutil (Groupe Canam), Alain Lemaire (Cascades) ou Ève-Lyne Biron (Biron Groupe Santé) ? Une première cohorte de 25 entrepreneurs qui font partie de la relève du Québec auront un accès privilégié à des entrepreneurs de renom à la nouvelle École d’entrepreneurship de Beauce qui amorce ses activités en septembre 2010. « On veut accélérer le développement de la relève en les mettant directement en contact avec des entrepreneurs aguerris », dit la directrice générale de l’École, Nathaly Riverin, connue notamment pour son engagement dans la Fondation de l’entrepreneurship. Les entrepreneurs-étudiants débourseront 50 000 $ pour 100 jours de scolarité échelonnés sur deux ans. Sur le Web : www.eebeauce.com

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Le pouvoir de l’apparence Par Barry Siskind

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écemment, j’ai lu un article de journaux concernant Debrahlee Lorenzo, une belle femme qui a travaillé à la Citibank. L’histoire relatait qu’elle perdit son emploi à cause de sa façon de s’habiller trop provocatrice, qui « dérangeait » l’image du domaine financier. Elle intenta un procès basé sur le fait qu’il s’agit selon elle de discrimination sexuelle, rétorquant qu’elle ne peut contrôler son apparence. La poursuite va probablement durer des années. La question que l’on doit se poser est la suivante : quelle est la tenue vestimentaire idéale que devraient ceux et celles qui ont un rapport direct avec la clientèle ? Il y a quelques années, la réponse était simple. Les personnes qui rencontrent des clients doivent devraient avoir l’air professionnel : les hommes en veston-cravate et les femmes en robe tailleur. Pas besoin de chercher plus loin que la populaire émission de télévision Mad Men pour voir comment on s’habillait dans les années 60. Mais tout cela a changé, de même que la définition de « tenue vestimentaire professionnelle ». Dans les années 80 et 90, les chefs de la direction des entreprises « dot-com » de la Silicon Valley se montraient piedsnus, en jeans et tee-shirt. Puis quelqu’un a inventé les vendredis décontractés, durant lesquels on s’habille décontracté, indépendamment de l’industrie dans laquelle on travaille. Aujourd’hui, lorsque je participe à un événement marketing, je ne sais jamais à quoi à m’attendre. Parfois, certaines personnes sont plus habillées qu’il ne faut et ne semblent pas s’intégrer dans l’industrie qu’elles représentent, tandis que d’autres optent pour les tenues les plus confortables qui soient dans leur garde-robe. Dans les années 60, le psychologue Albert Mehrabrian a écrit une thèse intéressante intitulée « Communication sans paroles ». Après avoir observé des milliers de travailleurs, il a constaté que 55 % de leurs clients les jugeaient sur leur attitude non-verbale, leur apparence, leur langage corporel et leur façon de se vêtir, qu’ils soient aimés ou qu’ils leur fassent confiance. Le travail d’Albert Mehrabrian est tout aussi pertinent aujourd’hui qu’il l’était il y a un demi-siècle. Lors d’événements marketing aujourd’hui, les entreprises font face au dilemme de définir la tenue vestimentaire professionnelle et

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donc appropriée que devrait porter leur personnel. Je pense qu’il y a deux réponses à cela : 1. S’habiller de façon professionnelle, ce qui signifie porter ce qui serait perçu comme approprié lors d’une réunion avec un client, du lundi au jeudi. 2. S’habiller de façon homogène dans le groupe, afin de donner à l’entreprise et à ses représentants la possibilité de se démarquer lors d’un événement auquel ils participent. Si cette dernière option est retenue, voici quelques considérations à prendre dans le choix des thèmes vestimentaires : a) Veillez à la grande variété des thèmes vestimentaires disponibles pour élargir votre choix au-delà des tee-shirts et pulls molletonnés. Il peut s’agir de vestes, brassards, cravates, chapeaux, foulards, etc. b) Choisissez une couleur et un thème qui agrémenteront votre présentation. Cela confirmera l’idée que votre choix de vêtements est intentionnel et que votre personnel fait partie d’un tout. c) N’imprimez ni logos ni messages illisibles de loin. Que vos visuels se trouvent à l’intérieur de votre espace ou soient « ambulants », votre personnel devient alors un « panneau » d’affichage mobile. d) Choisissez des vêtements qui iront aussi bien aux femmes qu’aux hommes, sans que cela ne remettent en cause leur confort. Ainsi, personne ne sera mal à l’aise lorsqu’il s’agira de porter les vêtements que vous aurez choisis. e) Obligez tout le personnel de première ligne à être d’apparence semblable. f) Choisissez des vêtements de bonne qualité. g) Ajustez votre choix à la culture et au pays où vous vous présentez. Dans certaines régions du monde, un code vestimentaire plus formel peut être la norme. h) Permettez à votre personnel de garder les vêtements après l’événement. S’ils les portent en fin de semaine, cela démontre un sentiment de fierté personnelle et d’appartenance à leur entreprise. Maintenant, le choix demeure le vôtre. Votre professionnalisme pourra se définir selon ce que vous porterez pour assister à une réunion client ou vous pourrez aussi créer un look qui agrémentera votre présentation et livrera votre message marketing.

Barry Siskind est président de l’International Training and Management Company et auteur de plusieurs livres. Visitez son site Web : www.siskindtraining.com.


-7 % de voyageurs provenant des États-Unis vers le Canada en 2009 Le marché américain du voyage vers l’étranger a totalisé 61,5 millions en 2009, soit -3 % par rapport à 2008. Les voyages outremer ont baissé de 2 %, tandis que le Mexique et le Canada ont respectivement écopé d’une diminution de 4 et 7 %. Les cinq premiers pays en 2009 accueillant des voyageurs provenant des États-Unis ont été : le Mexique (19,5 millions), le Canada (11,7 millions), le Royaume-Uni (2,7 millions), la France (1,9 million) et l’Italie (1,8 million). En 2009, les Américains ont établi des records pour ce qui est du tourisme vers l’Amérique Centrale, l’Afrique et le MoyenOrient. Ils ont aussi été nombreux à visiter des pays comme la Grèce, la République Dominicaine, Israël et l’Inde. Les dépenses des résidents américains voyageant à l’étranger (importations) ont totalisé 99,2 milliards de dollars, en baisse de 12 % par rapport à 2008. Les dépenses dans les pays étrangers se sont élevées à 73,2 milliards de dollars, en baisse de 8 %, et les dépenses de transport aérien, en passant par les transporteurs aériens étrangers (billets d’avion), ont totalisé 26 milliards de dollars en 2009, en baisse de 20 %. Notons que les Américains ont dépensé en priorité au Mexique (9,6 milliards de dollars), au Royaume-Uni (7,8 milliards de dollars), au Canada (6,2 milliards de dollars), au Japon (4,8 milliards de dollars) et en Allemagne (4,6 milliards de dollars).

Deerhurst est à vendre Le centre de villégiature Deerhurst, dans la région de Muskoka, est mis en vente seulement quelques semaines après avoir accueilli le sommet du G8. Ses propriétaires américains essaient de profiter de la soudaine popularité de cette prestigieuse propriété et de la sécurité perçue du marché immobilier canadien. Les ramifications s’étendent bien au-delà des centres de villégiature de l’Ontario. La récession a été brutale pour les stations de l’Amérique du Nord, et, par conséquent, les initiés de l’industrie n’ont aucune idée du prix qu’on pourra obtenir pour la propriété de 114 ans. Colliers International, un conseiller en immobilier, a déclaré dans sa revue annuelle que le nombre de ventes d’hôtels y compris les centres de villégiature - a chuté de 20 % en 2009. Le volume des ventes a dégringolé de 61 % à 414 millions de dollars, car les acheteurs ont quitté le marché en prévision de temps plus difficiles pour ce secteur dépendant du tourisme. Il y eut une avalanche de ventes à sacrifice chez des hôteliers qui n’arrivaient pas à payer leurs factures. Un géant de l’industrie, Intrawest ULC, quant à lui, suffoquait sous le poids de ses dettes et a dû refinancer ses avoirs pendant les Jeux Olympiques d’hiver afin de conserver sa précieuse et renommée station

Whistler-Blackcomb en Colombie-Britannique. Deerhurst a été fondé en 1896 et géré par la famille Waterhouse jusqu’en 1990, quand il a été vendu à Barry Sherman, président et chef de la direction d’Apotex Corp., qui espérait y établir un casino. Il a été acheté en 1998 par Cornerstone Real Estate Advisers LLP, un fonds d’Hartford au Connecticut, pour un montant qu’on estime à 21 millions de dollars. Cornerstone a depuis dépensé plus ou moins 60 millions de dollars en rénovations. Deerhurst peut accueillir 1 000 invités et dispose de salles de conférence, de sept restaurants et d’un salon-spa. On peut profiter de ses deux terrains de golf et de sa bande d’atterrissage de 3 000 pieds. Les propriétaires ont déclaré que la décision de vendre a été prise en raison d’une amélioration du marché immobilier commercial, et non pas de difficultés financières. Sur le Web : www.deerhurstresort.com

Un nouvel hôtel à Manhattan L’InterContinental du Times Square à New York, hôtel tout neuf de 607 chambres, a commencé à recevoir ses premiers clients. L’édifice dépasse le Skyline de 36 étages, et représente le plus grand hôtel nouvellement construit à Manhattan depuis 2002. Il sera le plus grand hôtel de New York à atteindre les normes LEED (Leadership in Energy and Environmental Design), offrant aux visiteurs non seulement une expérience d’un luxueux hôtel, mais également un espace respectueux de l’environnement. Situé sur la 44ème rue juste à l’ouest de Times Square, l’hôtel est au cœur du quartier des théâtres de Broadway, à quelques pas de la Cinquième Avenue et des musées de classe mondiale, ce qui en fait un endroit idéal pour partir à la découverte de la ville. « Nous sommes confiants que notre situation au cœur du centre-ville ainsi que la bannière InterContinental vont attirer des visiteurs de partout dans le monde. L’hôtel a beaucoup à offrir, de ses caractéristiques de conception, à la vue imprenable sur la ville, sans oublier son restaurant bistrot Ça va, d’inspiration française, créé et exploité par Todd English », a déclaré Drew Schlesinger, directeur général de l’InterContinental New York Times Square. Dotées de fenêtres du sol au plafond, les chambres de l’InterContinental New York Times Square comptent en moyenne 350 pieds carrés (32,5 mètres carrés) et comprennent une grande salle de bains de style spa avec douche-pluie de plain-pied. L’hôtel possède 25 suites panoramiques avec vue imprenable sur la ville qui permettent aux clients de faire du tourisme sans bouger. En outre, l’hôtel dispose d’une suite de trois chambres à coucher de 2 700 pieds carrés (250,8 mètres carrés), sur deux étages, au penthouse, d’où l’on peut admirer Times Square, Broadway, l’horizon de New York et la rivière Hudson. L’hôtel offre 10 salles de réunion totalisant 10 000 pieds carrés (929 mètres carrés) d’espace modulable, y compris une salle de bal de 4 000 pieds carrés (371 mètres carrés). En outre, 25 suites flexibles peuvent être utilisées comme espace d’événement. Sur le Web : www.interconny.com www.leplanificateur.ca | Août 2010 | LePLANIFICATEUR

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Quelques astuces pour un événement sans embûches : ensez à discuter à l’avance P avec l’entreprise retenue de l’uniforme des valets. ette touche de distinction ajoute un professionnalisme certain et une harmonie à l’accueil de vos invités.

Service voiturier : comment faciliter la venue de vos invités ? Par l’équipe du Planificateur

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ous organisez un événement et vous savez que plusieurs de vos participants s’y rendront en voiture ? Pour aider vos convives à se stationner rapidement, ou pour leur éviter de braver les intempéries, pourquoi ne pas faire appel à un service voiturier ? Un voiturier peut vous aider à gagner du temps, tout en ajoutant un certain raffinement à votre événement. Disponibilité et efficacité sont les maîtremots du voiturier : il saura rendre agréable l’arrivée de vos en leur permettant de ne pas se soucier des places de stationnement. Ce service sera d’autant plus apprécié si vos invités méconnaissent les lieux. Que ce soit pour un gala, un mariage, un lancement de produit ou toute autre célébration, un service de voiturier est toujours utile et bien apprécié des convives.

Le système est simple : les invités laissent leurs clés de voiture au valet à leur arrivée sur les lieux, en échange d’un coupon de stationnement afin d’identifier rapidement et sans confusion leur véhicule à l’heure du départ. À la sortie des convives, leur voiture les attend devant la porte d’entrée. Il n’existe pas de réglementation tarifaire, chaque entreprise de service voiturier appliquant les prix qu’elle souhaite. Cependant, vous pouvez compter un budget allant de 300 $ à 400 $ pour une réception de 100 personnes, ou encore 1 500 $ à 2 000 $ pour une réception de 500 personnes. Tout dépend du nombre de valets dont vous avez besoin et de combien de temps vous louerez leurs services. Sur Web : www.valetquebec.com www.vipvalet.ca www.valetparkingbobperras.ca

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ssurez-vous que votre service A de valets utilise un système efficace d’entreposage des clés : une boîte à clés prête à l’emploi, suffisamment de coupons et un système de surveillance élevé. Ceci assurera une remise rapide et sans problème des clés à vos invités. érifiez également que des V enseignes indiquent clairement le service de valets à vos convives. Équiper vos valets de parapluies peut aussi figurer sur la liste de vos petits « plus » de la soirée. orsque l’entrée du site de L votre événement se trouve sur la voie publique (un trottoir par exemple), songez à réserver auprès de la ville les bornes de stationnement afin qu’aucune voiture indésirable ne l’obstrue. Ceci permettra aux invités de remettre leur véhicule et de le récupérer à l’entrée même du site. Une réservation des bornes la veille plutôt que le jour même de votre événement vous évitera d’appeler une entreprise de remorquage si une voiture s’y trouve.






Nos hôtels se montrent-ils respectueux de l’environnement ?

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ous faites appel à des hôtels pour de nombreuses raisons dans le cadre de vos événements, comme pour y tenir une fonction dînatoire, utiliser leurs espaces de réunion, louer des chambres, etc. Si les initiatives écologiques ne sont pas à la portée de tous les hôtels, certains en ont fait une priorité et vantent aujourd’hui leurs efforts écologiques mis aux services des planificateurs d’événements. De nombreux organismes fiables ont également vu le jour et accompagnent aujourd’hui les établissements qui le souhaitent dans leur démarche de certification écologique. Par exemple, le programme Clé verte est un organisme qui inspecte, classe et certifie des lieux de séjours en Amérique du Nord selon un système d’estimation écologique. Sur le Web : www.greenkeyglobal.com Voici quelques faits parmi d’autres que nous souhaitions souligner et qui vous mettront sur la bonne piste lorsque vous souhaiterez faire affaires avec un hôtel respectueux de l’environnement. L’hôtel Maritime Plaza passe l’inspection Clé verte En obtenant récemment une certification 2 dans le cadre du programme Ecoévaluation Clé verte, le Maritime Plaza de Montréal démontre que le virage vert est pris avec sérieux. Cette certification est le fruit d’efforts considérables de la part de l’hôtel pour identifier les impacts de son activité sur l’environnement, et mettre en œuvre des moyens afin de minimiser son empreinte écologique. En effet, l’établissement a changé plus de 90 % de ses ampoules pour des ampoules basse consommation, et offre aux clients la possibilité de conserver leurs draps et leurs serviettes plus d’un jour. Enfin, le recyclage de l’aluminium, des cartons et des savons non utilisés est entré dans les mœurs de l’hôtel. Comme le dit l’écologiste Nicolas Hulot : « L’écologie est aussi et surtout un problème culturel. Le respect de

l’environnement passe par un grand nombre de changements comportementaux », et ça, l’hôtel Maritime Plaza de Montréal l’a bien compris. Sur le Web : www.hotelmaritime.com Une nouvelle clé entre les mains du W Montréal Déjà titulaire de trois clés vertes du programme Clé verte depuis l’été 2009, le W Montréal a obtenu sa quatrième clé le 19 juillet dernier. Par le biais de multiples actions comme la conservation de l’énergie et de l’eau, la réduction des déchets et des procédés d’achats responsables, l’amélioration de la qualité de l’air intérieur ou encore le suivi énergétique et la sensibilisation, l’hôtel répond aux attentes d’une clientèle de plus en plus sensible aux problèmes environnementaux. En menant ces actions, l’hôtel réduit son impact sur l’environnement mais satisfait également ses clients. C’est sur la base du volontariat que les établissements hôteliers se portent candidats au programme clé verte. Une vérification est alors programmée à la suite de laquelle le lieu court la chance d’obtenir de une à cinq clés vertes. Cet audit est l’occasion d’analyser et d’identifier les opportunités pouvant réduire l’impact que l’activité de l’établissement peut avoir sur l’environnement.

économies à certains postes de dépenses. Dans cet objectif, le groupe a créé un outil (« Guide et standards de Delta s’écologise ») qui facilite la formation du personnel et la performance du programme « Delta s’écologise ». C’est donc progressivement que la chaîne Delta Hôtels et Villégiatures s’implique dans le développement durable en se fixant des objectifs comme la minimisation des pertes et des émissions de CO2, la conservation des ressources comme l’énergie, l’eau et le matériel, l’amélioration des équipements ou encore l’implication de ses employées, des clients et des communautés locales. À l’échelle locale, le Delta Centre-Ville est déjà fort actif en ayant adopté des mesures efficaces de recyclage et d’économie d’énergie, mais aussi une entente depuis avril 2010 avec « La Tablée des chefs » pour redistribuer des surplus de nourriture pendant un congrès. Cette année, apparaîtront aussi des forfaits réunions éco-responsables, un recyclage plus approfondi de certaines matières résiduelles et une participation au Défi-Climat. Sur le Web : www.deltacentreville.com

Sur le Web : www.whotels.com Le groupe hôtelier Delta « s’écologise » Delta Hôtels et Villégiatures fait de l’écologie sa priorité, en mettant en place des actions qui impliquent ses clients, ses employés et ses fournisseurs, afin de réduire son impact sur l’environnement et par la même occasion, faire des

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Développer un événement éco-responsable Par Lyne Branchaud

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aviez-vous que 85 % des matières résiduelles générées lors des événements sont recyclables ou compostables1 ? Et qu’un délégué produit en moyenne 30 kg de déchets pendant un congrès de 3 jours2 ? Les événements éco-responsables font de plus en plus parler d’eux ! Il est de votre devoir, en tant qu’organisateur, de connaître et d’instaurer des méthodes de travail écologiques et des programmes de récupération et de gestion des déchets pour tous vos événements. Plusieurs sites ou établissements sont déjà sensibilisés à la gestion écologique des matières résiduelles et ont mis en place des programmes de récupération, de recyclage et de compostage. Demandez à la personne-ressource si le site ou l’établissement bénéficie d’un tel programme. Si ce n’est pas le cas, il est possible d’engager une entreprise spécialisée en gestion environnementale. Avec elle, vous pourrez établir des objectifs, évaluer la nature et la quantité des déchets (matières recyclables, réutilisables — métal, plastique, aluminium, verre, papier ou carton, ou compostables — aliments), déterminer les méthodes de collecte sur le site et le transport vers les entreprises de récupération.

Voici une liste d’actions suggérées afin de rendre votre événement plus « responsable », à réaliser selon les objectifs, le budget et l’implication environnementale de votre entreprise.

Des méthodes de travail écologiques tablir une politique, des stratégies et un plan d’action de déveÉ loppement durable. Privilégier des sites et des fournisseurs qui ont adopté des politiques environnementales (recyclage, compostage, fréquence de changement des serviettes de bain, récupération de l’eau des pichets pour arroser les plantes, etc.). Choisir également des fournisseurs localisés à proximité du site de l’événement. Privilégier l’envoi et l’échan ge d’information (inscriptions, confirmations, contenu des conférences, pochette de renseignements, etc.) par voie électronique – courriel ou site Internet — plutôt que par la voie imprimée. Réaliser votre sondage post-événement en ligne. Réduire les déplacements pour les différentes réunions et rencontres tout au long de l’événement et privilégier l’utilisation de vidéoconférences, webconférences ou téléconférences. Numériser les documents papier reçus ; ceci vous permettra de les envoyer par courriel aux autres intervenants et d’éviter les photocopies. Les renseignements, contenus des conférences et documents complémentaires peuvent être disponibles par voie électronique seulement – sur une clé USB, un CD/DVD réinscriptible, un envoi par courriel ou une possibilité de téléchargement sur le site de l’entreprise. Conservez vos échanges de renseignements et de documents sur support électronique et n’imprimez pas tous les courriels ou documents que vous recevez. Si vous devez le faire, pensez à imprimer en noir et blanc, recto verso, et à utiliser du papier recyclé 100 % post-consommation - non glacé ou certifié FSC, sans chlore. Récupérer le papier au bureau durant tout le processus de planification d’un événement. Favoriser l’utilisation de cartouches recyclées pour le photocopieur et l’imprimante. Lors de la production du matériel imprimé, concevoir l’affichage de façon à ce qu’il soit réutilisable pour les années suivantes (en utilisant du matériel résistant et en ne mettant pas l’année par exemple) et privilégier l’utilisation de papier recyclé à contenu élevé en fibres post-consommation, non-chloré et/ou faisant l‘objet d’une certification écologique reconnue. Vous pouvez

Je vous suggère de désigner une personne de votre équipe responsable pour la mise en place, le suivi, la gestion et l’application de ce programme.

Je vous suggère de désigner une personne de votre équipe responsable pour la mise en place, le suivi, la gestion et l’application de ce programme. Elle devra communiquer votre engagement et transmettre les outils offerts aux différents intervenants — participants, employés de l’établissement, personnel d’entretien, équipe d’opérations, fournisseurs, exposants, etc. – afin qu’ils puissent s’investir personnellement dans votre « programme vert ». Ce responsable pourra également organiser des rencontres, prévoir de l’affichage sur le site et des mentions sur les outils de communication en plus de mettre sur pied un « comité vert » qui assurera le respect des pratiques éco-responsables tout au long de l’événement. Les efforts déployés dans votre programme peuvent cibler cinq grands objectifs : Utiliser des méthodes de travail écologiques Récupérer, recycler ou composter Réduire la quantité de déchets produits Favoriser l’utilisation de produits recyclés Économiser l’énergie 18

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également remplacer l’impression par de la projection - télé, écran, mur, etc. Inciter les exposants à donner des articles promotionnels écologiques et à prendre les coordonnées des gens intéressés pour leur faire parvenir de l’information par courriel par la suite. S’ils doivent donner de la documentation, s’assurer qu’elle soit la plus éco-responsable possible et qu’ils rapportent les surplus avec eux à la fin de l’événement. Utiliser des tableaux blancs avec marqueurs effaçables plutôt qu’à feuilles mobiles. Choisir des piles rechargeables et privilégier l’utilisation de caméras numériques aux traditionnelles. Favoriser la location ou le prêt de produits plutôt que l’achat. Éviter les produits à usage unique. Bannir les sacs de plastique et distribuer des sacs recyclables. Mettre un concours en place pour récompenser l’exposant au kiosque et méthodes les plus écologiques.

Récupérer, recycler et composter isposer les îlots de collecte multimatières (matière D compostable, recyclable et déchets) à différents endroits stratégiques sur les lieux de l’événement. Prendre soin de bien identifier visuellement les différents récipients et ce qui peut y être déposé. S’assurer que ces zones soient vérifiées, nettoyées et que les bacs soient vidés régulièrement. Recycler les matières dangereuses séparément (piles, peinture, huiles usées). Planifiez un système de récupération des cocardes et de papier près de la sortie du site et n’oubliez pas de rapporter ce matériel après l’événement. Demander au directeur des banquets que les résidus d’aliments utilisés pour tous les repas, pauses café, etc. soient compostés. Plusieurs établissements hôteliers négocient des ententes avec des organismes à but non lucratif afin que ces derniers puissent bénéficier des surplus d’aliments non consommés durant un événement. Informez-vous auprès du directeur des banquets s’ils disposent d’une telle politique et déterminez avec eux un organisme qui pourra profiter de cette donation. Récupérer l’affichage que vous pourrez utiliser les années suivantes ou pour d’autres événements.

Réduire la quantité de déchets produits rivilégier l’utilisation de nappes, de serviettes de table, de P vaisselle et de centres de table réutilisables, recyclables, compostables ou à base de fibres recyclées. Éviter les accessoires inutiles lors des repas (pailles, bâtonnets à café). Déterminer le nombre de repas commandés le plus précisément possible. Offrir de l’eau et des jus naturels et pas seulement des boissons gazeuses. Utiliser des pichets au lieu de bouteilles individuelles. Vous pourriez également remettre un verre ou une tasse aux participants qu’ils utiliseront durant tout l’événement. Choisir un traiteur qui se démarque par ses efforts pour réduire son impact sur l’environnement.

rivilégier des produits équitables, biologiques, végétariens, P locaux et saisonniers. Commander les produits en vrac plutôt qu’emballés individuellement (surtout pour les condiments, lait, crème, etc.) et favoriser les mets végétariens. Éviter de choisir des produits avec un emballage excessif. Choisir un site près du lieu de travail ou d’un moyen de transport en commun et privilégier ces méthodes de transport. Vous pouvez remettre des billets de métro et d’autobus à vos invités, inciter le covoiturage ou prévoir une flotte de vélos ainsi qu’un stationnement pour les deux roues. Prévoir des transports de groupe (navette) ou un service d’autobus qui conduira les employés de l’entreprise à la salle à l’aller et au retour, pour éviter qu’ils prennent leur voiture ou pour les déplacements entre les diverses activités. Calculer et compenser vos émissions de gaz à effet de serre via un organisme reconnu comme www.planetair.ca, www.carboneboreal.quac.ca ou www.treecanada.ca

Économiser l’énergie Favoriser l’éclairage naturel et l’utilisation d’ampoules énergétiques ou D.E.L. qui consomment très peu d’électricité contrairement aux lumières traditionnelles ou fluorescentes. Privilégier les appareils ENERGY STAR. Éteindre les lumières, les téléviseurs, les ordinateurs et le matériel informatique dans les chambres et à la sortie des salles s’ils ne sont pas utilisés. Demander au personnel d’entretien de ne pas changer les draps et les serviettes chaque jour. En mettant en pratique ces suggestions, vous contribuerez à la protection de l’environnement et démontrerez l’engagement social de votre entreprise. Après l’événement, calculez ou demandez les données qualitatives et quantitatives relatives au nombre de matières récupérées, recyclées ou compostées et communiquez les résultats de votre programme environnemental à tous les participants et intervenants du projet. Le conseil québécois des événements éco-responsables offre différentes formations, conférences et service d’accompagnement aux entreprises qui désirent mettre en place des événements écoresponsables. Pour plus d’information, visitez le www.evenementecoresponsable.com. Une certification en gestion d’événements éco-responsables sera disponible en 2010. Le Consortium écologique peut également vous aider à mettre sur pied votre « programme vert ». www.echologique.ca (1) selon le Consortium Echo-Logique www.echologique.ca (2) selon la United States Environmental Protection Agency

Lyne Branchaud est consultante et formatrice en organisation d’événements. On peut la joindre par courriel à l.branchaud@sympatico.ca ou consulter son blogue au http://www.lesblogues.com/guideevenement www.leplanificateur.ca | Août 2010 | LePLANIFICATEUR

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Les questions à poser afin de choisir un traiteur éco-responsable Par Johanne Fondrouge

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ous devez choisir un traiteur pour votre événement que vous désirez écoresponsable, et ce, en respect à la nouvelle norme en gestion responsable des événements ? Voici quelques pistes afin de bien choisir le traiteur qui répondra à vos objectifs.

Où est situé le siège social ou la succursale de votre traiteur ? Dans un événement, les gaz à effet de serre (GES) sont très néfastes pour l’environnement et sont surtout générés par le transport. Alors l’emplacement de votre fournisseur est primordial. Si vous faites un événement en région éloignée, assurezvous de choisir un traiteur dans cette région, à un maximum de 100 km, ou un traiteur qui a une succursale dans la région de votre événement. Votre traiteur s’est-il engagé envers le développement durable ? Choisir un traiteur qui possède un plan d’action en développement durable structuré vous facilitera la vie ! Si votre traiteur ne possède pas de plan mais intègre des mesures, ceci peut être également pris en compte. Si toutefois aucune démarche n’est faite mais votre fournisseur est prêt à implanter certaines mesures, vous pouvez tout de même travailler avec lui. Cependant, ceci vous demandera plus d’efforts et de temps à lui consacrer. Vous pouvez identifier différentes actions en développement durable qu’il sera prêt à implanter et dont il devra compiler les résultats et effectuer le suivi sur une base continue, même après votre événement. La considération sociale de votre traiteur Est-ce que votre traiteur est un organisme à but non lucratif, une coopérative ou une organisation qui encourage une meilleure répartition des retombées positives dans la communauté, l’amélioration du degré d’autonomie des personnes et la participation à des programmes de formation, d’accès à l’emploi ou d’équité salariale ? Toutes ses considérations sont importantes dans le choix de votre fournisseur. Sur quels critères le choix de produits alimentaires est-il basé ? Sont-ils achetés localement ? Afin de consommer de façon responsable, il est important de faire les bons choix afin de préserver la biodiversité, l’efficacité économique et la protection du patrimoine culturel. Il est bien important de privilégier autant que possible des produits qui sont faits le plus près possible du lieu de l’événement. Ceci permettra d’assurer la subsistance des producteurs à proximité et de réduire les impacts sur l’environnement causés par le transport, donc les émissions de GES. 20

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Sont-ils biologiques ? Les produits biologiques, issus d’une agriculture n’utilisant pas de pesticides ou d’engrais chimiques, sont de plus en plus plébiscités. Ils sont non seulement bons pour la santé à l’ère où une alimentation saine peut réduire les risques de maladies, mais ils démontrent également une volonté de retour aux sources dans un monde en constante évolution ; sans oublier leurs bienfaits sur l’environnement quand on sait que les pesticides et autres polluants lui sont très nocifs. Certes, l’alliance du biologique et du local est la combinaison idéale, mais elle n’est malheureusement pas toujours possible à mettre en œuvre. Sont-ils équitables ? De nombreux produits provenant du commerce équitable sont disponibles. Pour le seul domaine de l’alimentation, nous pouvons citer une liste non exhaustive de tels produits : café, cacao, chocolat, jus de fruits, thés, quinoa, confiseries, fruits… Le commerce équitable contribue à une amélioration sociale puisqu’il permet en principe la juste rémunération du producteur. Cependant, attention tout de même aux dérives occasionnées par des personnes peu scrupuleuses surfant sur la vague du commerce équitable. Assurez-vous donc que les produits soient certifiés par un organisme reconnu.

Faites l’évaluation des critères suivants avec votre traiteur avant de définir un menu. Qu’arrive-t-il des surplus alimentaires ? Dans un événement quel qu’il soit, les surplus de nourriture sont fréquents. Il est alors important de bien évaluer la quantité de nourriture offerte par personne selon le profil de la clientèle. De plus, toujours confirmer le nombre d’invités présents nous permettra de mieux juger les quantités requises et de faire des économies en évitant le gaspillage. Même après ces étapes, les surplus demeurent bien souvent. Quelques solutions existent comme organiser une collecte de nourriture par un organisme de charité à la fin de votre événement. Voyez si votre traiteur peut vous aider à ce niveau. Vous pouvez aussi offrir le surplus de repas à vos bénévoles ou vos employés. Pour toute nourriture qui ne peut être donnée, vous pouvez soit le composter grâce à un service de collecte de composte qui prend également les protéines. Habituellement le service de composte offert dans les villes ne prend aucune protéine (viande ou autres) dans la collecte. Que fait-il des déchets ? Un événement génère toute sorte de déchets et particulièrement du côté alimentaire. Dès la préparation des menus, comment votre traiteur traite-t-il les déchets ? Pratique-t-il le tri sélectif ? Fait-il du recyclage et compostage ? Par ces démarches, votre traiteur contribue à détourner une grande partie des déchets des sites d’enfouissement traditionnels.


Quel type de vaisselle utilise-t-il ? Vaisselle durable ? La vaisselle durable, soit des couverts habituellement en inox, des verres en verre et des assiettes en verre, céramique ou porcelaine, est le choix le plus éco-responsable qui existe. Encore faut-il que votre événement tolère ce type de vaisselle qui demeure plus agréable et pratique pour les convives et plus chic pour votre décor !

Sudoku

Commandité par La Taverne Magnan D’origine japonaise, chaque case doit contenir un chiffre de 1 à 9 de façon à n’utiliser chaque chiffre qu’une fois par ligne, colonne et grille.

Vaisselle compostable ? Dans certaines situations, la vaisselle durable n’est pas idéale, notamment lors de pique-niques, tournois de golf et événements sportifs en plein air. Ainsi, pour ces événements, une « boîte à lunch » peut être le choix le plus approprié. Mais il est toujours possible de limiter l’impact de tels contenants sur l’environnement. L’une d’entre elles est la « boîte à lunch » compostable. Cependant, considérez que si vous optez pour de la vaisselle compostable faite à partir de maïs ou autre aliment, vous créerez un impact négatif sur le coût de l’alimentation première. Vaisselle recyclable ? Enfin, vous pouvez opter pour de la vaisselle recyclable qui sera transformée puis réutilisée après usage. Là encore, sachez que la vaisselle recyclable est souvent faite à partir de produits pétroliers. Autres options ? Diverses alternatives sont aujourd’hui disponibles sur le marché. Citons notamment les assiettes faites à partir de feuilles mortes ou encore la vaisselle comestible qui est encore en phase de test. Les assiettes faites à partir de feuilles mortes sont une invention américaine. La vaisselle est censée être réutilisable et lavable et peut passer du réfrigérateur au micro-ondes sans problème. Cependant, leur réutilisation reste à confirmer si vous les utilisez pour servir un plat en sauce ou une salade en vinaigrette par exemple car les feuilles absorbent les liquides et restent tachées. Cependant, vous pourrez toujours créer l’événement en commandant ces assiettes originales pour une soirée. Elles sont compostables après utilisation. Contenants collectifs ou individuels ? Privilégiez les contenants collectifs aux contenants individuels. De cette façon, vous éviterez le suremballage et le gaspillage. Ainsi, demandez toujours à votre traiteur des sucriers, crémiers, pichets en gros format. C’est esthétiquement plus joli et plus facile d’usage.

Johanne Fondrouge est présidente de Thèm concept, une entreprise spécialisée en développement de marché, communications événementielles et solutions marketing éco-responsables. Thèm concept propose à ses clients des stratégies marketing qui intègrent les pratiques qui prévalent en développement durable. On peut la joindre par courriel à jfondrouge@themconcept.ca ou au 514 274-0151 poste 101.

Niveau facile

Réponse à la page 26.

Niveau moyen

Réponse à la page 26.

Sudoku sur le Web : www.websudoku.com www.sudoweb.com www.dailysudoku.com www.sudokupuzz.com www.leplanificateur.ca | Août 2010 | LePLANIFICATEUR

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Le Palais voit la vie en vert En juin 2010, le Palais des congrès de Montréal inaugurait le régies par une politique environnementale de gestion de l’imnouvel aménagement de sa terrasse de 10 000 pi2 qui comprend meuble et par un plan de développement durable. Au cours des un chapiteau en saison et une zone cocktail, en plus d’offrir une dernières années, le Palais a obtenu le prix Énergia de l’Associavue imprenable sur la métropole. Dans le cadre de son projet tion québécoise de la maîtrise de l’énergie (AQME) en 2006 et a pilote de jardin potager, 108 plants de tomates de trois varié- accédé au réseau Écolectrique d’Hydro-Québec en 2008. En 2009, le Palais des congrès tés ont déjà été plantés. a obtenu la certifiUne première tomate cation nationale du a déjà été cueillie, et programme de gesCapital Traiteur, partetion environnemennaire exclusif du Palais tale BOMA BESt du des congrès, prévoit Building Owners and déjà inclure les récoltes Managers Association dans ses menus spé(BOMA). Programme cialement concoctés avant-gardiste de cerpour les événements du tification qui souligne Palais. Reconnu comme des efforts exceptionun chef de file en matiènels en matière de re de gestion environgestion environnemennementale, le Palais a tale d’immeubles comaussi intégré des pratimerciaux, le niveau 3 ques touchant plusieurs de BOMA BESt a été aspects de l’exploitaaccordé au Palais des tion de ses installations, congrès pour sa perfordont la réduction de la consommation d’eau, le La terrasse du Palais des congrès de Montréal a acueilli ses premiers groupes en juin. mance supérieure en recyclage du papier, du bois, du verre, des métaux et du plasti- gestion énergétique et environnementale. que, ainsi que la récupération d’articles promotionnels pour les Sur le Web : www.congresmtl.com redistribuer aux organismes locaux. Ces pratiques sont d’ailleurs

Médaille d’argent pour la région de Montréal

Devancée par Seattle, aux États-Unis et succédée par Toulouse, en France, la région montréalaise se place au deuxième rang mondial en matière de densité d’emplois dans l’industrie aérospatiale, représentant ainsi 1 emploi sur 95, selon Aéro Montréal.

Un début prometteur La saison touristique s’annonce plus fructueuse que l’année dernière qui fut lestée par la crise économique mondiale. Plus fructueuse que l’an passé oui, mais pas prête de battre des

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records pour autant. Stimulée par certains événements comme le Grand Prix de Formule 1 ou encore le congrès international du club Rotary, le secteur du tourisme a pu enregistrer un taux d’occupation des chambres d’hôtel de 80 % en juin 2010, contre 66 % en juin 2009, ce qui représente un écart considérable. Autre différence, le prix moyen des chambres à augmenté de 30 $ entre juin 2009 et juin 2010. Alors que certains acteurs du tourisme se disent enthousiastes, certain sont plus préoccupés voire un peu inquiets, surtout quand on sait que 40 % des touristes à Montréal viennent de l’extérieur du Québec. L’économie américaine reste fragile et l’euro est quant à lui en baisse, ce qui ne favorise pas la venue de touristes américains et européens. La météo est un facteur décisif dans le choix d’une destination et influence donc la saison touristique. Si le temps se maintient, la saison estivale sera prometteuse.


L’éco-responsabilité tout en aidant Haïti Par Aurélie Thirion

Au fil des années, on a pu constater une nouvelle mode, celle d’être écolo. La population se sent plus concernée qu’auparavant par la sauvegarde et la protection de la planète. On peut retrouver cette tendance partout autour de nous : chez nous, chez nos amis et voisins et sur notre lieu de travail. De simples changements dans la vie quotidienne peuvent aider à ralentir le changement climatique : réduire notre consommation d’énergie, recycler, choisir des moyens de transport durable alors, pourquoi ne pas organiser un événement écoresponsable ? Les changements climatiques sont un phénomène occasionné principalement par le dioxyde de carbone émanant de la combustion des énergies fossiles. Organiser un événement carboneutre est une façon facile de responsabiliser votre entreprise face aux émissions de gaz à effets de serre que celle-ci engendre en planifiant son événement. Organiser un événement éco-responsable est un défi car celuici doit être planifié et organisé selon les principes du développement durable. Des règles sont à respecter et heureusement sur ce

Organiser un événement éco-responsable est un défi car celui-ci doit être planifié et organisé selon les principes du développement durable. marché prometteur des entreprises spécialisées en finance environnementale ont vu le jour. Carbone Finance Intel est l’une d’elles. Créée en 2008 par Simon Lanoie, elle a pour but de vous aider à réduire votre impact environnemental et valoriser l’image de votre entreprise, le tout en vous faisant profiter de la valeur ajoutée d’un événement vert. L’entreprise vous propose de compenser l’emprunte écologique découlant de votre événement en achetant les crédits carbone. Pour cela un calcul incluant les émissions de gaz à effet de serre (GES) engendré est fait, incluant le déplacement des marchandises liées à votre événement, le déplacement de vos invités, la préparation du site mais aussi les impressions réalisées pour l’occasion. Voici comment cela fonctionne : si vous ajoutez des émissions polluantes dans l’atmosphère, vous pouvez les soustraire de façon efficace en achetant des crédits de carbone. Ces derniers sont simplement des crédits visant à réduire les émissions qui sont obtenues par le biais de projet tel que la reforestation qui permet le retour de la biodiversité dans les régions les plus atteintes. Carbone Finance Intel prévoit de mettre sur pied un nouveau projet de reforestation en Haïti afin de participer à sa reconstruction depuis le séisme de janvier dernier. De tels projets ont l’avantage d’avoir une plus-value sociale, puisqu’ils permettent la création d’emplois. En conclusion, si vous organisez un événement carboneutre, vous n’avez rien à perdre mais tout à gagner, tant sur le plan social, que sur l’image de votre entreprise. Alors foncez ! Pour plus d’information, on peut joindre Simon Lanoie, fondateur de Carbone Finance Intel par courriel à info@carbonfinance.ca ou par téléphone au 514 999-1592. Sur le Web : www.carbonfinance.ca

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Les dirigeants d’entreprise pensent investir dans les changements climatiques

Pensez global, mangez local La plupart des aliments que vous avez mangés aujourd’hui ont parcouru en moyenne 2 500 km pour arriver à votre table, en plus d’avoir émis des quantités importantes de carbone en cours de route. Vous pouvez réduire cet impact néfaste à l’environnement en choisissant, lorsque c’est possible, des produits de saison et cultivés localement. Pourquoi ne pas essayer de cultiver votre propre nourriture ? Vos aliments seront ainsi à votre portée et non à des milliers de kilomètres de votre domicile. Non seulement le jardinage vous permettra de réduire les émissions de carbone, mais il représentera un passe-temps formidable propice à la détente. Si l’idée d’avoir votre propre jardin vous tente, pourquoi ne pas joindre vos efforts à ceux de vos voisins en cultivant vos plants communément ? Vous pourrez ainsi bénéficier d’une plus grande variété de produits plutôt que d’avoir un surplus d’une ou deux cultures. Il existe un mouvement croissant de personnes que l’on nomme « locavores » qui limitent leur alimentation à des produits qui locaux, par exemple, d’un rayon de 150 km. Pourquoi ne pas essayer de faire partie de ce groupe ? Si vous trouvez cette décision trop stricte, n’hésitez pas à vous offrir une gâterie occasionnelle, un fruit tropical, par exemple, et appliquez cette règle essentiellement aux denrées alimentaires quotidiennes. Pour ne pas exagérer votre empreinte carbone, évitez les trajets inutiles en voiture pour vous rendre à des centres commerciaux situés en périphérie. Faire ses emplettes à proximité de votre domicile, voire même à vélo a du bon ! Achetez en saison. Vous pourrez ainsi profiter d’une multitude de denrées produites près de chez vous et jouir de leur fraîcheur tout au long de l’année. Manger des produits locaux et de saison pourrait réduire votre empreinte carbone de 1 000 kilos par an. Faites des provisions de vos aliments préférés pour en avoir toute l’année et ainsi éviter de les faire venir, hors saison, de l’autre bout du monde. Achetez-les en vrac, en pleine saison, et faites de délicieux condiments, gelées et confitures. Passez le mot. Conviez vos amis à un repas aux saveurs locales. Montrez-leur comme il est facile de bien manger en utilisant uniquement des produits du terroir, en saison. Vous pourrez même agrémenter votre menu d’eau minérale, du vin et de bière produits près de chez vous. 24

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Selon un récent sondage mené par Ernst & Young, 82 % des cadres canadiens ont indiqué que la réponse au changement climatique est « primordiale ». Ils prévoient donc d’augmenter les dépenses liées aux initiatives qui permettent de contrer le changement climatique. Les réponses des Canadiens faisaient partie d’une enquête menée à l’échelle mondiale à laquelle 300 dirigeants d’entreprises de 16 pays ont participé. Plus de 90 % des personnes interrogées sont persuadées qu’il incombe aux cadres supérieurs et aux conseils d’administration de prendre en charge le dossier des changements climatiques, mais « les politiques gouvernementales influencent fortement ces stratégies » et 94 % ont mentionné qu’une réglementation nationale transparente est importante. L’enquête a par ailleurs révélé que 71 % des entreprises canadiennes ont déjà implanté des initiatives sur le changement climatique.

L’hélicoptère se démocratise Spécialiste du tourisme en événementiel, Guy R. Godin se lance un nouvel objectif : démocratiser les vols en hélicoptère ! Pour cela, il vient de créer Héli Gourmet, Héli pour hélicoptère et Gourmet car les forfaits incluent un repas gastronomique axé sur la cuisine du terroir dans l’un des hôtels membres du réseau Hôtellerie Champêtre. Tous les départs se font dans un luxueux appareil Bell 206 JetRanger III, à partir d’un héliport situé aux studios de cinéma Mel’s dans le Technoparc. À quatre, il faut compter 395 $ par personne (vol seulement) ou 550 $ par personne incluant le vol et le repas gastronomique. Laissez-vous éblouir par la vue avec ce nouveau concept permettant aux gens d’affaires d’épater leurs clients ou de souligner un événement d’importance. Héli Gourmet dessert actuellement 12 établissements membres du réseau Hôtellerie Champêtre. Sur le Web : www.volhelicopterequebec.com www.hotelleriechampetre.com

Vous ne résistez pas aux jeux de hasard ? Grattez pour la bonne cause ! Un nouveau jeu à gratter a fait son apparition cet été. Sortant des sentiers battus, les lots à gagner ne sont pas des sommes d’argent. Le principe demeure le même que les billets à gratter usuels, mais les prix mis en jeu ont pour but de vous faire découvrir la ville de Québec. Avec « Découvrez Québec », on peut courir la chance de gagner l’un des 200 forfaits, parmi lesquels


les forfaits « gastronomie », « arts et divertissement », « magasinage », « détente » ou encore, « golf ». Chaque forfait est doté de 350 $ d’argent de poche et comprend deux nuits dans un hôtel, ainsi que deux soupers. Si les jeux de hasard sont pour vous un divertissement, ce dernier apaisera votre conscience car il semble être une bonne manière d’explorer Québec et vous donner des idées de forfaits ! Loto-Québec, avec la participation des commerçants du milieu touristique de la Ville de Québec, fait preuve de pertinence avec ce nouveau procédé qui nous a paru plus intelligent que cette loterie on ne peut plus loufoque jouée en Bretagne. En effet, le principe de la loto bouse-devache consiste à attendre qu’une vache veuille bien déposer une bouse sur l’une des cases tracées sur un champ de 15 hectares. Trois vaches y sont ainsi lâchées, jusqu’à ce que l’une d’entre elles ait fait ses besoins sur une case, faisant gagner 650 $ au propriétaire du billet correspondant à la case. Jusqu’où ironsnous pour gagner de l’argent ? Sur le Web : www.lotoquebec.com Le dernier « gratteux » de Loto Québec devrait ravir les planificateurs d’événements !

Exit les dates d’expiration Si vous êtes en possession d’une carte-cadeau, sachez que la date d’expiration, si elle n’est pas déjà passée, n’est plus d’actualité. En effet, la date d’expiration vient de disparaître pour toutes les cartes en circulation, avec l’entrée en vigueur des modifications à la Loi sur la protection du consommateur (LPC). Plusieurs nouvelles réglementations s’appliquent. Désormais, la loi interdit les frais de délivrance et d’utilisation sur les nouvelles cartes ou encore, un commerçant doit rendre la monnaie lorsqu’il reste un solde de 5 $ ou moins. Les nouveaux articles de la LPC visent les cartes prépayées, incluant ainsi les chèques-cadeaux, les cartescadeaux et les cartes d’appels interurbains. Certaines exemptions sont toutefois accordées comme pour les cartes multi enseignes, les cartes prépayées d’institutions financières, les cartes prépayées pour les téléphones mobiles, les cartes associées à un service déterminé et les cartes-cadeaux offertes gratuitement par un commerçant.

Identité nationale canadienne Selon un sondage sur les symboles nationaux canadiens, réalisé à l’occasion de la Fête Nationale du Canada, la poutine a raflé 53 % des suffrages apparaissant ainsi comme le met national canadien. Ce sondage se divise en cinq catégories de symboles, révélant au grand jour la plante nationale, l’animal national, le vêtement national et l’équipe nationale. L’érable à sucre est le grand gagnant de la catégorie plante nationale avec 51 % des suffrages (l’ortie n’arrive qu’en dernière position, mais fait bel et bien partie du classement !). Le castor se place en première position dans la catégorie « animal national », le caribou n’occupant que la quatrième place, alors que dans la catégorie « vêtement national », la tuque arrive première, suivie de près par la veste rouge de bûcheron. Ultime catégorie : « l’équipe de hockey nationale » nommant l’Équipe Canada 1972 grande gagnante du classement. Amateurs de hockey, rassurez-vous, le Canadien de Montréal arrive sur la deuxième marche du podium.

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QUESTION QUIZ DU MOIS Droits d’auteur : Êtes-vous à la hauteur ? Le droit d’auteur est un droit de propriété au même titre que le droit de propriété immobilière VRAI OU FAUX ?

Réponse : VRAI. Bien qu’il porte sur un bien plus intangible que d’autres droits de propriété, le droit d’auteur est un droit de propriété privée. Pour toute question sur les droits d’auteur et les droits de reproduction, n’hésitez pas à contactez Copibec, société de gestion collective des droits de reproduction, l’unique en matière de publications imprimées au Québec : info@copibec.qc.ca / www.copibec.qc.ca.

L’industrie perd deux grands joueurs

Le 31 août 2010 Comment tripler les résultats de vos foires commerciales ?

Chambre de commerce du Montréal Métropolitain, à l’hôtel InterContinental, Montréal, QC Contact : Line Leblond, 514 871-4002 poste 6214, www.ccmm.qc.ca/fr

Le 6 septembre 2010 - Fête du travail Le 8 septembre 2010 Speed Dating d’affaires et conférences Le Planificateur, au restaurant La Mise au jeu au Centre Bell, Montréal, QC Contact : 514 849-6841 poste 315

Le 15 septembre 2010 5 à 7, cocktail entre planificateurs Le Planificateur, au restaurant Le Newtown, Montréal, QC à 17h. Contact : 514 849-6841 poste 328

Le 20 septembre 2010 Grande Vitrine de conférenciers – 4ème édition Groupe Média des événements corporatifs , au Centre de Congrès Renaissance, Montréal, QC Contact : Carole Vallée, 514 278-5639 poste 210, www.conferenciersformateurs.com

Le 11 octobre 2010 - Action de grâce Le 18 octobre 2010

Notre industrie a perdu deux grands joueurs emportés par le cancer. En effet, c’est avec tristesse que nous avons appris les récents décès de M. Nat Raider et Mme Linda Jalbert, qui nous ont quittés respectivement le 24 juillet et le 6 août.

Colloque des organisateurs d’événements corporatifs – 5ème édition Groupe Média des événements corporatifs , au Château Taillefer-Lafon, Laval, QC Contact : 514 278-5639 poste 202, www.colloque-organisateurs.com

Linda Jalbert, connue de tous Nat Raider a urait eu 81 ans

Du 21 au 24 novembre 2010

dans l’industrie comme « Madame ventes et marketing » est décédée le 6 août. Linda a travaillé dans plusieurs des hôtels les plus prestigieux de Montréal, dont Le Ritz, Le Quatre Saisons et le Vogue. Durant sa carrière, elle a formé un grand nombre des directeurs des ventes et du marketing qui sont en poste dans plusieurs hôtels aujourd’hui. Linda avait quitté Montréal pour suivre son époux à Toronto, M. Renaud Payette, directeur général de l’InterContinental Toronto Centre. Nos condoléances à Monsieur Payette et aux proches de Linda ; elle nous manquera à tous.

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le 3 août. Né à Montréal de parents Lithuaniens, il a étudié la musique au Conservatoire de musique de McGill, sous Léon Barzin, Leonard Bernstein et Aaron Copland. Il gagna sa vie en jouant de la trompette sur les bateaux de croisières et dans les clubs de nuit. En 1962, il est devenu directeur musical du Forum et le resta durant 28 ans. Les soirées ne se passaient plus de son orchestre jouant tantôt pour Barry White, Rod Stewart, Michael Bublé ou d’autres. Nous souhaitons nos plus sincères condoléances à son épouse Béatrice et ses deux filles Barbara et Cindy qui opèrent les Productions Nat Raider.

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Convivium 2010 MPI Montréal, au Château Cartier, Gatineau, QC Contact : www.mpimontreal.com

SOLUTiON Sudoku FACILE page 21

SOLUTiON Sudoku moyeN page 21




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