Avril 2008

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E NTRETI E N AVEC U N E CONC I E RG E

Notre brin de causette avec un concierge se passe, ce mois-ci, avec Virginia Casale, concierge de l'hôtel Sofitel de Montréal. Elle a été présidente des Clefs d’Or Canada à trois reprises (la première Québécoise et la première femme à le faire), et est actuellement la secrétaire générale de l'Union Internationale des Concierges d'Hôtels, les « Clefs d’Or ». Elle a été concierge dans quatre grands hôtels au cours de ses 24 années de carrière à Montréal, dont le prestigieux Hôtel Vogue.

1. Que pouvez-vous fournir d’unique, comme services, aux planificateurs ? Nous allons nous occuper de toute réservation, quelle qu’elle soit, du golf à la coiffure, jusqu’aux billets pour le hockey des Canadiens. Nous aiderons nos clients avec tout ce qui est légal et moral. 2. Quels restaurants recommandez-vous dans votre ville pour les groupes ? Les restaurants que nous recommandons ont, habituellement, des salles pour les groupes. Il s'agirait notamment de Cavalli, Café Ferreira, Bice et Piment Rouge. Quelquesuns de ces endroits offrent également des services de traiteur. Pour quelque chose qui sort de l'ordinaire, j’aime bien envoyer les gens au Time supper club ou au O. Noir où les hôtes savourent leur repas dans l'obscurité totale. Il y a même des restaurants similaires à Paris et à New York. 3. Que recommandez-vous pour ce qui a trait à la vie nocturne dans votre ville ? Dans la mesure du possible, nous essayons de proposer à nos hôtes des lieux qui se trouvent près du restaurant de leur choix. Donc, s'ils mangent au Buonanotte, je vais leur recommander quelque chose sur le boulevard St-Laurent. S'ils mangent en ville, je pourrais les envoyer à l'Altitude 737. Et bien sûr, il y a toujours la grande scène des bars sur la rue Crescent.

ainsi que le Vieux-Montréal, y compris le Musée de la Pointe à Callière et la place Jacques-Cartier. Au niveau des Clefs d'Or, nous travaillons tous ensemble pour faire en sorte que nos clients soient satisfaits, et ce, en nous aidant mutuellement afin de leur offrir une expérience formidable. 6. Quels sont les meilleurs circuits de marche ou de jogging que vous recommandez ? En fonction de l'aptitude de la personne, je recommande toujours le campus de l'Université McGill, car du Sofitel, il est juste en bas de la rue Sherbrooke. Sinon je les envoie vers le nord de la rue Peel où il peuvent accéder aux marches qui mènent au haut du Mont-Royal. 7. Combien coûte/devrait coûter un taxi de l'aéroport vers le centre-ville ? Nous sommes situés à 20 minutes de l'aéroport international Trudeau (anciennement l'aéroport de Dorval) et il en coûte 35 $ CAN pour un taxi. 8. Parlez-nous de vos demandes les plus extravagantes, de la part de vos invités. (Rires) Eh bien, il y en a eu quelquesunes. Une fois, alors que je travaillais au Vogue, l'épouse d'un célèbre pilote de course de F-1 a demandé à voir un rodéo. Je lui ai expliqué qu’elle serait envoyée à Calgary et elle m’a alors demandée si elle serait de retour à temps pour son rendez-vous chez le coiffeur plus tard dans la journée. Une autre fois, un client a demandé trois têtes d'orignal pour son chalet en Allemagne, que nous avons trouvées et faites expédier ! Une autre client a demandé d’expédier deux huskies à son épouse, qui séjournait dans un hôtel de New York. J’ai alors engagé un chauffeur pour 2000 $ qui a ramassé les chiens et les a emmenés à l'hôtel avec des boucles sur leurs colliers et une lettre d'amour que j'avais retapée pour le monsieur. Enfin, un client a voulu demander en mariage sa petite amie alors il a ordonné 24 douzaines de roses afin qu’elle soit « comblée ». J'ai été submergée, essayant de trouver un endroit pour toutes ces fleurs ! •••

4. Quels lieux intéressants, hors de l’ordinaire ou uniques recommandez-vous aux planificateurs ? Le restaurant Schwartz est mondialement reconnu et très unique. Par ailleurs, peut-être une tournée de la partie supérieure de Westmount pour y voir les fabuleuses demeures, et la vue spectaculaire. Le spectacle de son et de lumière, « Et La Lumière Fut », à la basilique Notre-Dame, est fortement sous-estimé et de plus, il se tient presque tous les soirs pour seulement 10 $. 5. Quels sont selon vous, les endroits à voir et à ne pas manquer ? Il y en a tellement, mais pour en nommer quelquesuns : le Lac des Castors et le belvédère sur le Mont-Royal, Avril ’08

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Note de l’éditeur

Le printemps, si simple haque année, le printemps annonce un nouveau départ. C'est simple, pur et vivifiant. Le succès est aussi simple : il s'agit de faire ce qu’il faut, de la bonne façon et au bon moment. Trop d'éléments de notre vie sont devenus bien compliqués - nous drainons notre énergie sans forcément nous revivifier. Alors, comme la nature, essayons de rester simples - en fait, je suis sûr que vous aimeriez encourager la simplicité « tout le temps ». Avec cette pensée en tête et au profit de tous les planificateurs, le Hilton Montréal Bonaventure parrainera le concours L’art de faire affaire simplement et facilement, qui vous sera envoyé par courriel. Prenez le temps de nous faire part des compagnies avec lesquellles il est facile de faire affaire. Nous publierons certaines réponses obtenues à travers ce concours dans la parution du mois de mai du Planificateur. Alors que la récession économique se dirige vers le nord pour frapper le Canada, elle ne devrait toutefois pas être aussi dure que ce que nos voisins du sud connaissent, mais certainement assez forte pour que les entreprises cherchent à nouveau des moyens de faire des économies. La simplicité peut toutefois sauver la mise. En effet, elle maintient les coûts bas, donc commencez à chercher des moyens de simplifier vos tâches et les sacrifices seront moins nécessaires dans les prochains mois. Comme toujours, nous tenterons de vous fournir des idées qui peuvent vous aider à rendre votre travail et votre vie plus simples. Voici une petite pensée pour vous : N’avez-vous jamais réfléchi au fait que l’énergie dépensée à se préoccuper de quelque chose qui n'est pas réalisé est généralement supérieure à l'effort nécessaire pour le faire ? Donc, sur ces paroles de sagesse, oublions l'hiver 2008 et savourons les moments plus simples que nous offrira ce printemps. Nous apprécions vos commentaires et suggestions. S’il vous plaît, continuez à nous en faire part. – Leo Gervais

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R ÉDACTEUR

R ÉDACTRICE R ÉDACTRICE

ADJOINTE ADJOINTE

G RAPHISTE A DMINISTRATION C ONTRIBUTEURS

Leo Gervais lgervais@leplanificateur.ca Camille Lay clay@leplanificateur.ca Jyl Ashton Cunningham jashton@leplanificateur.ca Matt Riopel Julie Hébert, Tania Joanis, Patricia Lemus Stacey Hanke, Jeff Mowatt, Barry Siskind, Sharon Worsley,

2105, de la Montagne, bureau 100 Montréal, Québec H3G 1Z8 Téléphone : (514) 849-6841 poste 331 Télécopieur : (514) 284-2282 Vos commentaires sont appréciés : info@leplanificateur.ca Le Planificateur est diffusé mensuellement aux professionels canadiens de l’industrie du tourisme et des affaires. Le Planificateur utilise du papier recyclé 30 %. Poste-publication No. 40934013

Photo montage en page 1 realisé par Matt Riopel et Leo Gervais.

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Dans ce numéro 6 Influence : mode d’emploi > Si vous souhaitez inciter votre interlocuteur à passer à l’action, il est essentiel d’attirer son attention dès que vous prenez la parole, explique Stacey Hanke dans une autre de ses chroniques.

8 Le Canada a de quoi attirer l’attention > Le monde canadien des affaires a évolué, si bien qu’il est de plus en plus judicieux d’organiser des congrès et des voyages-récompense dans les limites de nos frontières plutôt qu’à l’étranger, explique notre habituelle corédactrice Jyl Ashton Cunningham, dans un article où elle motive son constat.

10 Encore mieux grâce à Internet > Il fût un temps où les organisateurs de foires et les exposants redoutaient l’arrivée des foires commerciales virtuelles. Or, Internet aura plutôt contribué à améliorer l’expérience des visiteurs venus sur place.

12 Un autre mythe remis en cause > L’extraordinaire conférencier Jeff Mowatt affirme haut et fort que l’on se trompe en traitant chaque client de la même façon. Dans sa dernière chronique Influence with Ease, il appuie cette déclaration de solides arguments.

18 Une question d’influence > Si on a eu un tant soit peu de chance, on a croisé des personnes qui, parfois à leur insu, ont joué un rôle important dans notre vie. Dans son dernier article, Sharon Worsley s’attarde aux différentes façons dont les gens peuvent nous marquer, en bien ou en mal, et elle explique comment on peut soutenir les autres de façon positive. Avril ’08


Travailler dans une tente en 10 points Brian Newman, de la société Acme Location de tentes, conseille de se poser les questions suivantes lorsqu’on souhaite louer un chapiteau en prévision d’une activité. Brian suggère aux gens de considérer plusieurs points quand ils pensent à organiser un événement dans une tente : 1. Quel est votre budget ? Plusieurs aspects entrent en ligne de compte dans l’organisation d’un événement sous une tente. Par exemple, il est important d’être tout à fait honnête à propos du montant que vous pouvez dépenser. Des entreprises de location de tentes, tel qu’Acme, présentent des albums photos qui montrent les excellentes réalisations faites au fil des ans pour donner une idée sur le rapport qualité/prix. 2. Où a lieu l’événement ? Une visite des lieux est toujours recommandée pour déterminer l’espace disponible et les obstacles. Brian élabore des plans précis détaillés au mètre près pour ses clients, ce qui permet d’avoir un aperçu en deux dimensions. 3. Y’aura-t-il un bar, un orchestre ou un DJ ? La disposition de ces éléments est importante dans le plan. Le nombre de places assises entre aussi en ligne de compte. 4. De combien d’espace avez-vous besoin ? Comparez le site au nombre d’invités sur la liste. Essayez également d’estimer l’espace supplémentaire disponible. Par exemple, les espaces Cocktail/Danse sont habituellement situés près l’un de l’autre. 5. Vérifiez s’il vous faut un plancher. Brian recommande fortement de prévoir un plancher si l’on attend la visite de femmes qui pourraient porter des chaussures à talons hauts ou s’il y a des risques que le sol soit

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détrempé (par exemple, si le terrain n’est pas parfaitement nivelé). C’est une bonne précaution à plus d’un égard. 6. Mettez l’argent où il est nécessaire. Il est important d’envisager les dépenses selon leurs priorités. Le client qui investit un peu moins dans la décoration ou les accessoires du chapiteau aura peut-être assez d’argent pour faire installer un plancher. 7. Comment évaluer mes besoins en courant électrique ? Si vous faites appel à un traiteur ou des musiciens ou si vous comptez faire de la photographie ou de la vidéo ou brancher du matériel audiovisuel, assurez-vous d’avoir accès aux installations électriques nécessaires. Si le courant n’est pas suffisant, vous devrez peut-être utiliser une génératrice. Évitez à tout prix d’avoir des problèmes d’approvisionnement en courant ! 8. Vous faut-il du chauffage ou de la climatisation ? Selon le temps qu’il fera, vous devrez peut-être chauffer votre chapiteau ou offrir un brin de fraîcheur à vos visiteurs. 9. Voyez ce qui s’est fait ailleurs. Les locateurs de chapiteau professionnels comme ACME peuvent vous montrer des photos, vidéos ou sites Internet qui vous donneront un aperçu des installations qu’ils sont en mesure de vous offrir. 10. Faites appel à des professionnels. Vous n’avez qu’une chance de réussir votre activité. Mettez donc toutes les chances de votre côté en vous entourant de spécialistes réputés, dont l’expérience et la fiabilité ont été éprouvées. Pour en savoir plus long, lisez notre autre article à la page 21.

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Explorer les stratégies incontournables pour amener les autres à agir DE STACEY HANKE eut-être vous retrouvez-vous dans l’unes des situations suivantes lorsque vous essayez de décider de la façon dont vous commencerez votre message : vous êtes-vous déjà dit : « Je ne sais jamais comment commencer et finir », « J’ai tendance à divaguer », ou encore « Une fois parti, ça va ». Le dernier exemple est effrayant car il ramènerait à dire : « Laissez passer les deux premières minutes. Attendez que je démarre. Ensuite, ce que je vais dire devient vraiment intéressant ». Si vous voulez amener vos auditeurs à agir, vous devez capter leur attention dès les premières secondes et votre conclusion doit être à la fois un résumé et un appel à l’action spécifique. Clarifiez votre objectif – ceci est la première étape d’un message clair et concis qui ira droit au but et incitera les auditeurs à agir. Évitez le « Bonjour, je m’appelle… Aujourd’hui, je vais vous parler de… ». Votre interlocuteur sait qui vous êtes et pourquoi on lui a demandé de vous rencontrer. Évitez les propos vides de sens, formulez clairement votre objectif en 45 secondes ou moins.

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N’hésitez pas à donner votre opinion au début et à la fin du message. Ainsi, la personne qui vous écoute retiendra plus d’information et sera plus encline à agir.

MARCHE À SUIVRE GÉNÉRALE ET SPÉCIFIQUE Quand vous annoncez directement aux gens ce que vous attendez d’eux, vous augmentez vos chances d’obtenir les résultats recherchés. Rappelez-vous que l’information est la première raison d’être de la communication. Si vous avez du mal à identifier ce que vous voulez que les gens retiennent, peut-être devez-vous vous demander : « Y’at-il une manière plus efficace d’utiliser mon temps et celui de mes auditeurs pour transmettre l’information ? »

MARCHE À SUIVRE GÉNÉRALE Le terme général évoque ici ce que vous voulez que les auditeurs fassent pendant que vous livrez votre message. Il fait partie de l’introduction, par exemple : • Rester ouverts aux compétences et aux techniques que nous aborderons ; • Envisager d’appliquer ces nouvelles stratégies ; • Explorer les occasions.

MARCHE À SUIVRE SPÉCIFIQUE Pour clarifier votre objectif, sachez d’abord : • à qui vous vous adressez ; • quelle est votre opinion ; • ce que vous voulez que ces personnes fassent ; • quels sont les avantages de votre message. Une fois votre objectif clarifié, vous pouvez structurer le début et la fin de votre message.

VOTRE OPINION Si les gens ont l’impression que vous n’y croyez pas vraiment, pourquoi devraient-ils eux-mêmes le faire ? Pour les influencer, exprimez d’abord ce que vous, vous ressentez. Sinon, votre interlocuteur risque de ne pas trop savoir ce que vous attendez de lui. Donner votre opinion rend le message plus fiable et plus crédible. Vous pouvez, pour vous guider, utiliser les exemples suivants : • Si on ne sait pas communiquer, on ne peut pas faire passer un message ; • Avec notre position actuelle sur le projet ABC, notre budget passe ou casse ; • Le lancement du nouveau produit est essentiel au succès de l’entreprise 6

Il s’agit là d’identifier un acte spécifique, mesurable et quantifiable. Un acte spécifique suscite l’engagement des auditeurs. Pour être amenés à agir, ils doivent repartir en sachant clairement ce que vous leur demandez. Vous le leur affirmerez à la fin de votre présentation. Par exemple : • Fixez un objectif avant vendredi soir, précisez comment vous appliquerez les habiletés et les techniques discutées aujourd’hui et comment vous obtiendrez de la rétroaction ; • Avant la fin de la journée, décidez de la stratégie que vous voulez appliquer dans votre service.

AVANTAGES À COMMUNIQUER Quand vous demandez aux gens d’agir, ils veulent savoir ce que cela leur apportera. Si vous pouvez leur démontrer les avantages d’agir, vous augmenterez les chances qu’ils le fassent. Identifiez ainsi deux ou trois avantages que les gens tireront de vos recommandations, par exemple : • En vous fixant un objectif d’ici vendredi en précisant sur la façon dont vous allez adopter ces nouveaux comportements, vous réaliserez que vous augmenterez votre niveau de confort et que vous y gagnerez en crédibilité et en confiance.

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Le moins vaut le plus, ça marche SUITE DE LA PAGE 6 • Une fois identifiée la stratégie que vous voulez appliquer, vous commencerez à améliorer votre rendement. Rappelez à vos auditeurs la valeur de l’information que vous leur communiquez. Ses avantages peuvent vous sembler évidents, mais vos auditeurs ont besoin de les entendre et de les comprendre. Souvenez-vous que les avantages sont les éléments les plus convaincants de votre allocution. Les auditeurs se souviendront de la première et de la dernière chose qu’ils auront entendues. Par conséquent, assurez-vous que votre message inclut un début et une fin dynamiques qui ont de l’impact et qui incluent votre opinion, les actes à poser et les avantages à en retirer. Dès cette semaine, appliquez ces recommandations lorsque vous préparerez une présentation, une réunion ou une visite de ventes ou que vous rédigerez un courriel. La puissance du concept « le moins vaut le plus » pour amener les gens à agir vous surprendra sûrement. ••• Stacey Hanke est consultante de direction, auteure, formatrice et conférencière chez 1st Impression Consulting, Inc. à Chicago, Ill. Pour la joindre : stacey.hanke@1stimpressionconsulting.com ou (773) 209-5970.

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Pour votre info

Le Ritz-Carlton fermera ses portes le 21 juin pendant plus d’un an Le Ritz-Carlton de Montréal, le plus vieil hôtel de luxe de la ville, sera rénové au prix de plus de 100 millions de dollars. La transformation comprendra la rénovation complète de l’hôtel et le développement de quelque 35 condos de luxe et de 15 suites condominiums. La bonne nouvelle est que l’hôtel, qui annonçait récemment une promotion « 3 nuits » à partir de 625 $ pour la fin de semaine du Grand Prix les 6-8 juin, sera encore ouvert jusqu’en juin. Alors, le temps presse pour aller prendre le thé dans le célèbre jardin du Ritz ou bavarder avec Tommy Ciriello, leur extraordinaire concierge. Sur le Web : www.ritzmontreal.com

Retrouvez vos bagages avec Tumi Plus de trois millions de bagages en transit se perdent chaque année et beaucoup plus sont oubliés dans les hôtels, les taxis et les restaurants. Depuis 1999, les bagages Tumi offrent un service gratuit très appréciable, le Tumi Tracer. Conçu à partir d’un code barres unique de 20 chiffres et solidement fixé, il a aidé des milliers de clients de Tumi à récupérer bagages et mallettes. Sur le Web : www.tumi.com

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Le Canada : un univers de récompenses DE JYL ASHTON CUNNINGHAM, CMP

globe ; les chutes Niagara ; les vignobles de l’Ontario ; ses festivals gastronomiques ; l’abondance de fruits et légumes de provenance locale ou biologique ; la tour du CN ; le Festival canadien des tulipes et le Bal de neige d’Ottawa.

Notre pays a su évoluer

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our de nombreuses raisons, l’organisation de voyagesrécompense et de congrès au Canada plutôt qu’à l’étranger est un choix qui tombe sous le sens. Pas de problème de passeport, pas d’inquiétude quant aux fluctuations du taux de change qui pourraient se répercuter sur le budget, pas de vaccin, l’accès à un transport sécuritaire et fiable et des conditions climatiques assez prévisibles. En faisant affaire au Canada, on se trouve en outre à soutenir notre économie tout en permettant aux planificateurs professionnels d’œuvrer en terrain connu. À ces excellentes raisons de faire valoir le Canada, s’en ajoute une encore plus importante : le Canada est tout simplement l’un des plus beaux pays de la planète. Nous avons quelque chose à offrir à tous, plus précisément des activités à faire tant à l’extérieur qu’à l’intérieur sans devoir sillonner le pays de long en large pour y accéder. Nous disposons de quelques-unes des plus belles merveilles du monde, certaines étant naturelles, d’autres érigées par l’homme. Nous avons aussi des installations sportives de calibre olympique (notamment en ski), des beautés naturelles exceptionnelles et un Grand Nord incomparable, qui devient de plus en plus une destination touristique en tant que telle. Afin d’avoir une idée de ce qui suscite le tourisme dans les provinces et territoires du Canada, nous avons invité 20 personnes, n’œuvrant pas nécessairement toutes dans le domaine des congrès et des voyages-récompense, à nous dire ce qui leur venait immédiatement à l’esprit lorsqu’elles pensaient à l’intérêt touristique que pourraient présenter diverses grandes villes. Pour des raisons d’espace, nous avons regroupé les réponses obtenues selon la région.

OUEST CANADIEN Les Rocheuses ; les sports nautiques et le ski; les vignobles de la C.-B. ; son climat tempéré ; les Jeux olympiques d’hiver de 2010 ; son mode de vie sain ; le stampede de Calgary et divers autres festivals ; ses villes modernes et animées entourées de paysages majestueux ; les arts et la culture ; le centre commercial West Edmonton Mall ; les pittoresques traversées à bord des trains de Via et du Rocky Mountaineer ; son plein air ; sa vie nocturne.

CANADA CENTRAL La beauté et l’immensité des paysages environnants des Prairies ; son grand nombre de lacs ; son importante activité artistique et culturelle ; sa vie nocturne ; ses festivals ; l’atmosphère qui règne dans ses collectivités ; la présence de personnes accueillantes en provenance de tous les coins du 8

PROVINCE DE QUÉBEC Sa joie de vivre ; ses quartiers historiques et son patrimoine ; sa vie cosmopolite ; sa touche française ; son élégance ; le Festival international de jazz de Montréal ; le festival Juste pour rire ; le Grand Prix du Canada à Montréal ; sa vie nocturne animée et sa fine cuisine.

CÔTE EST Son hospitalité sans pareille ; les grands voiliers du Tall Ships Festival ; ses traditions encore vivantes ; sa grande fierté ; ses paysages vierges ; sa vie nocturne et la belle atmosphère qui règne un peu partout ; l’observation de baleines.

LE NORD (LES TERRITOIRES) L’appel de l’aventure ; son parfum de danger et d’exaltation ; l’attrait de l’inconnu. Ce petit sondage bref mais révélateur permet de constater que le pays est surtout apprécié pour l’atmosphère qui y règne et la place accordée aux festivals, à l’art et à la culture. Ajoutez à cela la possibilité d’accéder aisément à la campagne (généralement à moins d’une heure de route) peu importe de la ville où l’on se trouve, et le Canada a de quoi séduire encore plus. Même au cœur des grandes villes, la présence de nombreux et beaux parcs et jardins donne l’impression de faire un avec la nature. Victoria, Hamilton, Niagara et Montréal peuvent se targuer d’avoir des jardins botaniques de calibre international et un excellent ensemble d’installations extérieures offertes en location. Halifax dispose du plus vieux jardin à la française au pays, et Vancouver a la fierté de proposer l’un des meilleurs exemples de jardin classique chinois hors de Chine, le Jardin du docteur Sun Yat-Sen. Le parc immobilier des stations de villégiature du Canada figure parmi le plus beau au monde, et les prix y restent assez accessibles en comparaison des tarifs pratiqués ailleurs. Il est indéniable que les hôtels du CN font partie des premiers intervenants à avoir attiré les gens riches et célèbres au Canada, grâce à la construction de bon nombre d’établissements de grand luxe un peu partout au Canada (maintenant propriété de la chaîne Fairmont). Pour de nombreux visiteurs étrangers, le Château Lake Louise, le Banff Springs et le Château Frontenac de Québec (pour ne nommer que quelques membres de la chaîne) témoignent éloquemment du charme des bâtiments qui traversent les ans avec grâce et ils méritent à coup sûr un détour.

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Les festivals, au coeur de la culture canadienne SUITE DE LA PAGE 8 Le Canada n’a jamais craint d’évoluer en période difficile. Lorsque le marché du pétrole est tombé dans les années 1980, l’Ouest s’est rapidement transformé en point tournant des entreprises de TI. Lorsque celles-ci ont à leur tour vu le marché s’atténuer, le pétrole a connu un regain de vitalité qui a attiré de nouvelles vagues de familles dans l’Ouest, suscitant une énorme demande en logements et des emplois. De même, lorsqu’on a cru que le tourisme n’allait plus attirer de visiteurs au Canada, l’industrie hôtelière s’est rapidement transformée et mise à proposer des destinations aux organisateurs de congrès d’entreprise ou de voyages-récompense. Faisant valoir qu’ils pouvaient recevoir des congrès et conférences, les établissements hôteliers ont alors créé des partenariats avec les centres de congrès avoisinants dépourvus d’installations hôtelières. De nombreux éléments permettent d’établir que, si le Canada est réputé de par le monde comme un endroit qui se prête aux activités en plein air, ses festivals et autres manifestations de calibre international lui donnent de plus en plus d’avance dans cette course à la séduction des visiteurs potentiels. Quel que soit le moment de l’année, on trouvera toujours un festival en cours dans l’une et l’autre de nos régions, suscitant l’intérêt des visiteurs et procurant de précieux revenus à des régions qui, autrement, ne s’en sortiraient sûrement pas aussi bien. Montréal illustre parfaitement dans quelle mesure l’organisation de festivals et autres activités à des périodes moins achalandées de l’année peut revitaliser l’économie et l’atmosphère d’une localité. Le Festival Montréal en lumière, par exemple, se tient en février et propose un superbe amalgame de cuisine gastronomique, musique et feux d’artifice. Winnipeg accueille le Festival du Voyageur, soit 10 journées consacrées à célébrer le courage et l’esprit d’innovation des commerçants de fourrures, au cœur de son quartier français. Quant aux « pow-wows » et festivals gravitant autour des Premières nations, ils représentent l’occasion par excellence de mettre en valeur une partie de notre patrimoine, et on en organise dans toute région à proximité d’une réserve. Chacun, sans exception, devrait s’assurer de visiter le grand Nord canadien une fois dans sa vie. En plus de ses paysages grandioses et de ses immenses étendues, cette région propose des activités qui sortent de l’ordinaire et qui ne s’expérimentent que sur place. Par exemple, Polar Spring Adventures offre des excursions de neuf jours à Pond Inlet, un village situé aux confins du Grand Nord. Spectaculaire, l’itinéraire fait vivre à tous une expérience saisissante. Comme l’excursion comporte un volet « camping », elle ne pourra peut-être pas convenir à tout le monde.

La Commission canadienne du tourisme a fait des pas de géant dans sa promotion du Canada à l’étranger. Son site Web propose une foule d’activités à faire un peu partout au pays, avec non seulement une mention des dates, mais aussi une brève présentation et des liens Internet. Assurez-vous de consulter ce site : www.corporate.canada.travel.

QUAND L’ATTRAIT NE SUFFIT PAS S’il est certes souhaitable que tout le monde tienne ses congrès et ses voyages-récompense ici même au Canada, il restera toujours des situations où cette destination n’est pas pertinente. Dans le cas où la majorité des participants vivent en Europe et que le temps comme le budget sont serrés, il ne sert à rien de penser qu’on pourrait emmener tout ce beau monde ici. Et si l’on souhaite profiter de la rencontre de février pour faire le plein de sable et de soleil, nous n’avons pas ce qu’il faut non plus (Quoique… si Dubaï peut s’arranger pour proposer une piste de ski intérieure, qui sait si un entrepreneur particulièrement audacieux et fortuné ne pourrait pas oser défier mère Nature en bâtissant un petit coin ensoleillé en plein milieu de notre hiver enneigé ?) Enfin, lorsque vous organisez un voyage-récompense au Canada, pensez à en faire l’évalua-

tion une fois qu’il est terminé afin de savoir ce que le client n’a peut-être pas aimé de son séjour.

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Comment Internet peut enrichir votre expérience lors de salons ? DE BARRY SISKIND

4. VOUS RENSEIGNER SUR LE DIRECTEUR DU SALON ET LES MEILLEURES PRATIQUES

endant un moment, dans les années 90, l’idée des « salons virtuels » a donné des sueurs froides à certains gestionnaires de salons et à certains exposants qui ont cru qu’Internet serait l’arrêt de mort du plus vieil outil de marketing du monde. h bien, 10 ans et demi après, nous savons que toute cette panique ne rimait à rien. Non seulement les salons prospèrent mais ils le font côte à côte avec Internet. Le recours à Internet est logique. Cela peut épargner du temps, nous aider à y voir plus clair et nous assurer que nous participons au bon salon.

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Voici quelques tuyaux et quelques sites intéressants à visiter avant votre prochain salon.

International Association of Exhibits and Events www.iaee.org Union des Foires Internationales www.ufi.org Association canadienne de gestion d’expositions www.caem.org Hong Kong Exhibition and Convention Industry Association www.exhibitions.org.hk Center for Exhibition Industry Research www.ceir.org

1. TROUVER LES BONS SALONS Fini le temps des répertoires de salon sur papier, gros comme un annuaire de téléphone. Des sites comme www.tsnn.com, www.expotop.com ou www.eventseye.com permettent aux exposants de naviguer sans encombre pour découvrir des milliers de salons possibles.

2. VOUS RENSEIGNER SUR VOTRE SALON Tous les salons ont leur site Web. Certains ont abandonné le guide encombrant de l’exposant et mis en ligne tout ce qu’il faut savoir : plan des pavillons, programme, horaire, liens avec les fournisseurs, profil des visiteurs, règlements, etc.

3. FAIRE VALOIR VOTRE PRÉSENCE Vous avez deux manières de promouvoir en ligne votre présence au salon : le site Web de votre entreprise et celui du salon. a. Dans votre plan marketing, prenez soin de guider les gens vers votre site Web. C’est une façon excellente et gratuite d’annoncer votre présence sur un salon. Une bannière publicitaire sur la première page de votre site dira à vos lecteurs où vous exposerez. b. Les directeurs de salon offrent souvent cinq liens entre le site Web de l’exposant et le site Web principal du salon.

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Partout dans le monde, de nombreuses associations ont des sites Web extraordinairement utiles. En voici quelquesuns pour vous donner une idée de ce qu’ils vous réservent.

5. LES MÉDIAS De nombreuses publications sont consacrées au secteur des salons. Elles traitent, par exemple, des tendances et des statistiques dans le secteur, des meilleures pratiques, d’études de cas et de profils de chefs de file de l’industrie. En voici quelques-unes ; voyez ce que leurs sites Web en disent. Trade Show Week – www.TradeShowWeek.com Exhibitor Magazine – www.exhibitornews.net Trade Show Expo – www.trade-show-expo.com Expone Magazine – www.revistaexpone.com Feira & Cia – www.feiraecia.com.br Exhibit and Events – www.exhibit-event.com

6. LES SALONS PROFESSIONNELS DU SECTEUR Où vont les exposants désireux d’apprendre ? En plus des sites mentionnés ci-dessus, ils peuvent participer à de rares salons spécialisés dans l’éducation des exposants. Pour découvrir ces événements annuels, allez consulter des sites comme : www.exhibitoronline.com/exhibitorshow, www.tsea.org et www.exposystems.com.br.

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Les exposants participent aussi à un salon pour apprendre 7. LES FOURNISSEURS Ils sont faciles à trouver : recherchez sur Google le type de fournisseur que vous désirez approcher. Un bon point de départ ? Essayez www.tradeshowstore.com

8. QUE FAIRE DE VOTRE MATÉRIEL DÉPASSÉ ? Votre matériel date ou est un peu fatigué et prend de la place dans votre entrepôt ? Il existe des sites où vous pouvez les vendre. Pour en savoir plus, consultez le www.exhibittrader.com et le www.boothfinder.com. Cela devrait vous aider à vous lancer. Bonne navigation ! Si vous tombez sur un site utile, prévenez-moi. ••• Repris avec l’aimable autorisation de l’auteur. Barry Siskind est le plus grand expert nord-américain en matière de salons pour les professionnels et les consommateurs. Il est président de l’International Training and Management Company et auteur de plusieurs livres. Visitez son site Web www.siskindtraining.com ou écrivez-lui à barry@siskindtraining.com. Sur le Web : www.siskindtraining.com/

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> Les nouvelles de l’industrie La FAA punit Southwest La Federal Aviation Administration des É.-U. essaie de percevoir une amende de 10,2 millions de dollars de Southwest Airlines pour avoir exploité 46 avions sans effectuer les inspections obligatoires pour déceler des fissures de fatigue sur le fuselage. Selon la FAA, Southwest a continué d’utiliser ses avions même après s’être rendue compte qu’elle n’avait pas fait ces inspections entre juin 2006 et mars 2007. Selon la FAA, l’importance inhabituelle de l’amende reflète « la nature sérieuse de ces violations délibérées. » Quand Southwest a finalement inspecté les avions, six avaient des fissures de fatigue.

Plus de monde à l’EIBTM L’EIBTM, le salon mondial des réunions et des voyages de stimulation a finalement confirmé les chiffres vérifiés de son salon 2007 qui a pris place à Barcelone (Espagne). Selon la vérification d’ABC, la fréquentation a augmenté de plus de 20 pour cent par rapport à 2006, atteignant 7 218 (3 892 visiteurs et 3 326 acheteurs invités). Plus de 400 compagnies ont exposé pour la première fois en 2007 et les rendez-vous prévus ont augmenté de 17 pour cent, à 40 094. Sur le Web : www.eibtm.com

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Traiter ses clients de façon juste et égale : un mythe remis en cause DE JEFF MOWATT e vais oser le dire. Je pense que c’est une erreur de traiter les clients de manière juste et égale. Ce n’est pas rentable. Cela rabaisse les clients et les employés. Et c’est contraire à l’éthique. Ça y est, je l’ai dit. Bien sûr, nous devons traiter les gens de manière juste – mais pas de manière égale. Je ne parle pas d’un quelconque décret orwellien disant que « certains animaux sont plus égaux que d’autres ». Cela n’a rien à voir avec la valeur du client comme personne. C’est une question d’adapter de soidisant règles pour donner aux clients exceptionnels le service spécial qu’ils méritent. Après des années d’expérience comme consultant et formateur auprès de douzaines de sociétés et de bureaucraties, je regrette de rencontrer encore des employés qui croient à la vertu du traitement égal de tous les clients. Cela fonctionne-til de la sorte chez vous ? Imaginez la scène suivante… Tous les jours, vous allez chez le dépanneur près de chez vous pour acheter un café et un journal. L’employé vous connaît de vue. Un jour, vous vous retrouvez avec un billet de 100 $. Vous entrez, prenez quelques articles et présentez le billet de cent. Le magasin a une politique – pas de billets de cent – et l’employé refuse alors que vous savez fort bien qu’il fait plus que cela en monnaie par quart d’heure. Vous savez aussi qu’au cours des années, vous y avez dépensé au total des centaines sinon des milliers de dollars. Pourtant, on vous refuse cette petite faveur. Comment, client fidèle, vous sentez-vous maintenant ? Refuser votre billet de 100 $ aurait été une décision incroyablement mauvaise de la part de l’employé, comme celle qu’a prise la direction en créant une « règle » qui ne prévoit aucune exception pour les meilleurs clients du magasin. Le problème, c’est que, par définition, une règle traite tout le monde de manière égale – que cela soit juste ou pas.

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ET SI NOUS TRAITIONS NOS ENFANTS COMME CELA ? Imaginez ce qu’il se passerait si un parent traitait de la même manière ses enfants de six et de dix-sept ans. Cela voudrait dire avertir le petit de première année qu’il a besoin d’être rentré avant minuit ! La plupart des gens comprennent la logique de traiter les enfants de manière juste. Mais ce serait une erreur de les traiter de la même manière et de leur appliquer les mêmes règles, quel que soit leur âge. Ce serait plus qu’une erreur ; on pourrait même parler d’immoralité. 12

NOUS TRAITONS DÉJÀ LES GENS DIFFÉREMMENT AU BUREAU Il est un peu ironique d’adopter cette approche au travail. Les mêmes personnes qui présument qu’il faut traiter tous les clients de la même manière trouvent souvent normal que l’organisation offre des places de stationnement et des salles de toilettes adaptées aux clients handicapés. Pourtant, c’est un cas flagrant de traitement juste mais pas égal. Je ne connais personne qui s’objecte à ce qu’une organisation donne de meilleures places de stationnement aux personnes handicapées. Pourtant, tous les jours, nous entendons des employés faire des remarques ineptes comme : « Si je faisais cela pour vous, il faudrait que je le fasse pour tout le monde. » Le problème des propriétaires d’entreprises et des gestionnaires, c’est de donner au personnel de première ligne la formation et l’autorité dont il a besoin pour prendre sur-lechamp des décisions de service appropriées.

LA VÉRITÉ AU SUJET DU BOUCHE-À-OREILLE « Et si les clients se parlaient ? » Cela demeure une des inquiétudes récurrentes des employés dans mes cours de formation quand nous abordons ce sujet. Ils craignent, s’ils acceptent une demande spéciale d’un client, que celui-ci en parle à d’autres et qu’ils se trouvent contraints de faire la même chose pour tout le monde, ce qui leur est impossible, bien sûr. En d’autres termes, ils redoutent de faire de nombreux mécontents s’ils acceptent des demandes spéciales. C’est le genre de logique alambiquée née de la croyance sousjacente qu’il faut traiter tout le monde de manière égale (pas nécessairement juste). Autrement dit, « J’ai peur, si j’offre un service supplémentaire à un client (parce que nous avons fait une erreur ou que c’est un gros client), de décevoir d’autres clients dont la situation ne justifie pas un tel service. » Alors, pour ne pas décevoir certaines personnes, nous allons adopter la règle « pas de traitement spécial pour qui que ce soit ». Ainsi, nous décevrons tout le monde, y compris les clients dont la situation unique justifie un service spécial. Les clients comprennent le concept de l’équité. Si je veux de la monnaie pour un billet de cent dollars dans un dépanneur où j’entre pour la première fois, il y a peu de chances que je m’offusque quand l’employé m’expliquera qu’il n’a pas

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Les clients ne partagent que leurs mauvaises expériences SUITE DE LA PAGE 12 assez de monnaie et ne peut pas m’aider. Par contre, il y a plus de chances que je me fâche si le dépanneur où je vais tous les jours et dont je sais qu’il fait plus de cent dollars de monnaie toutes les quinze minutes refuse mon billet. Et s’il « oublie » la règle pour moi, un bon client, je ne vais pas sortir en courant et crier à tous mes amis : « Hé ! mon dépanneur m’a fait la monnaie alors que d’habitude, il n’accepte pas les billets de cent ! » Les clients se dérangent rarement pour parler du bon service. C’est plutôt quand il est mauvais qu’ils en parlent. Par conséquent, les employés n’ont pas à s’inquiéter de ramifications potentiellement négatives pour avoir traité aux petits oignons un bon client. Ils ont bien plus de raisons de s’inquiéter de l’effet négatif produit quand ils traitent tous les clients de la même façon.

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Commandité par le Centre Mont-Royal Le Centre Mont-Royal présente le Théâtre Symposia Un grand site, à la fine pointe, de 730 places fixes pour votre prochain séminaire, concert, première de film, défilé de mode, remise de prix, graduation… www.centremontroyal.com D’origine japonaise, chaque case doit contenir un chiffre de 1 à 9 de façon à n’utiliser chaque chiffre qu’une fois par ligne, colonne et grille.

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SAVIEZ-VOUS... QU’UN

Réponse à la page 23. Réponse à la page 23.

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COMMERCIALE VOUS

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Qui a su vous influencer ? DE SHARON WORSLEY

aintenant que j’ai atteint la quarantaine, je fais parfois un petit retour en arrière pour penser à tous les gens qui ont déjà fait partie de mon « monde ». J’y retrouve des enseignants, des employeurs, des amis, des mentors, des collègues de travail, des membres de ma famille et même, quelques bons livres écrits par des auteurs particulièrement bien inspirés. Ces personnes ont toutes, à leur manière, contribué à ma réussite professionnelle et à faire de moi une citoyenne du monde. Certaines sont conscientes de l’empreinte qu’elles ont laissée sur moi, d’autres ont traversé ma vie si rapidement que je n’ai constaté leur influence qu’après leur départ. Pourtant, chacune m’a servi des leçons de vie profondément imprégnées dans toutes mes cellules, ou a simplement su être présente lorsque j’ai eu besoin d’elle. Si vous preniez quelques minutes pour vous demander qui sont ces personnes qui ont eu un effet sur votre vie et contribué à faire de vous la personne que vous êtes, quels noms figureraient à votre liste ? S’agirait-il de collègues qui vous ont aidé à faire vos premières armes au travail ? d’une enseignante de première année qui a su alléger votre deuil de la maternelle ? D’un voisin venu vous consoler le jour où vous vous êtes éraflé le genou en tombant de votre première bicyclette ? Bon nombre d’entre nous avons pu profiter du soutien de nos pairs au travail. Compte tenu du nombre d’heures que nous consacrons au travail, il est tout à fait naturel d’y trouver non seulement diverses influences, mais du soutien. Peut-être que vous vous souvenez aussi d’un collègue plus âgé et plus au fait de votre profession, qui a agi – officiellement ou non – comme mentor auprès de vous. Quoi qu’il en soit, des gens vous ont guidé et aidé dans votre cheminement. Si vous vous arrêtiez aux répercussions de ces rencontres sur votre vie, pourriez-vous formuler clairement en quoi chaque relation vous a touché ? Que diriez-vous à chacun ? Par exemple, si vous aviez l’occasion de revoir une personne qui a effectivement modifié quelque chose dans le cours de votre vie, que voudriez-vous lui dire ? Y a-t-il quelque chose qu’elle devrait savoir ? Comment le lui diriez-vous ? On ignore vraiment à quel point de tels propos peuvent faire plaisir à des gens qui ne savent probablement même pas que vous vous souvenez d’eux. Imaginez leur surprise s’ils savaient que ce que vous avez partagé a eu plus d’importance pour vous que ce qu’ils n’auraient jamais imaginé. L’idéal serait peut-être d’essayer de vous rappeler avec précision comment vous étiez avant de les rencontrer, puis de ce qui a changé par la suite. Le tout ne peut probablement pas se mesurer en dollars ni en chiffres concrets, mais vous savez

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que votre vie a été transformée du fait que vos routes se sont croisées, même si ce ne fût que brièvement. Peut-être avez-vous été l’une de ces personnes qui se fait dire à quel point elle a eu de l’importance dans la vie de quelqu’un. Le cas échéant, qu’avez-vous ressenti en apprenant que vous aviez influencé ou procuré un précieux soutien à quelqu’un ?

LES CIRCONSTANCES PEUVENT CHANGER LE MONDE Non seulement les gens, mais les circonstances peuvent avoir d’importantes conséquences sur le cheminement d’une personne. Vous avez peut-être déjà travaillé dans un milieu positif et encourageant, où vous pouviez apprendre et progresser professionnellement. Inversement, vous avez peut-être traversé des moments de grandes difficultés et de tristesse, qui ont fait de vous ce que vous êtes maintenant. La bonne nouvelle, c’est que vous êtes la seule personne à décider de ce que vous effacerez des événements vécus. Oui, vous avez bien lu. Il y a en effet une chose dont je suis persuadée : nul n’a le pouvoir de nous faire ressentir quoi que ce soit. Chacun est seul maître de ses émotions ! Vous pouvez tirer parti d’un événement négatif ou d’une réaction négative et en profiter pour apprendre. Le cadeau que vous vous ferez ce faisant (car toute interaction - positive ou négative - a des avantages cachés), ce sera de décider d’en effacer des éléments.

QUI FAIT PARTIE DE VOTRE MONDE ? Je me suis rendue compte qu’il était important de s’attarder à ceux qui composent notre « monde ». S’agit-il de personnes qui veillent à vos intérêts même lorsque vous n’y êtes pas ? Sont-elles prêtes à vous poser ces questions difficiles que nul n’osera formuler, afin de vous aider à aller de l’avant? Y’a-t-il, dans votre entourage, des gens auprès desquels vous devez toujours faire attention à ce que vous dites ou faites ? Avez-vous l’impression de ne pas vraiment avoir envie de vous retrouver auprès d’elles ? Vous arrive-t-il même parfois de tenter de les éviter ? Après les avoir vues, avez-vous l’impression de ne plus avoir d’énergie, de voir les choses de façon négative ? Vous avez peut-être là des indices qu’il serait préférable de ne pas trop fréquenter ces personnes. S’il s’agit de parents ou de collègues de travail, vous pensez peut-être ne pas avoir le choix. S’il vous faut vraiment passer du temps avec eux, faites que ce soit aussi rarement que possible et, lorsque vient le moment, voyez comment se passent les interactions. Si la conversation devient négative, vous n’avez pas à tomber dans le panneau et à l’alimenter. Lorsque surviennent les difficultés, votre « monde » est-il à vos côtés ou a-t-il plutôt tendance à prendre la poudre d’escampette ?

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En cas de besoin, votre entourage est-il présent ? SUITE DE LA PAGE 18 Les experts affirment que l’on devient le « produit » des 5 à 10 personnes dont on s’entoure. Advenant que cette affirmation soit vraie ne serait-ce qu’en partie, que vous permetelle d’apprendre à votre sujet ? Dans quelle mesure cela pourra-t-il orienter votre avenir ? Qu’est-ce que cela vous permet d’apprendre sur votre « monde » ?

QUEL SOUTIEN APPORTEZ-VOUS AUX AUTRES ? Dans le même esprit, que nous apprend cette affirmation à votre sujet, quand on s’attarde aux personnes autour desquelles vous gravitez ? Peut-on compter sur votre soutien en cas de besoin ? Si vous vous attendez à ce que votre entourage agisse d’une certaine manière, qu’apportez-vous personnellement à celui des autres ? Sharon Worsley, PDG de la société Live With Intent, est coach personnel en leadership et conférencière motivatrice. Sa philosophie personnelle, qui se résume à « vivre dans le choix et non le hasard », aide les particuliers et les organisations à voir comment assurer une qualité de vie personnelle ou d’entreprise. On peut la joindre à sharon@livewithintent.com.

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Ici et là

de Camille Lay

L’Hôtel de Glace, une magie éphémère pour un succès durable Si l’Hôtel de Glace sera bientôt réduit à l’état de poussière en ce temps de l’année, son succès, lui, promet de rester. En effet, l’hiver 2008 marque une saison record en termes de nombre de visiteurs et de personnes en nuitées. Les derniers visiteurs de la saison qui ont pu franchir les portes encore bien érigées de l’établissement devenu culte au Québec ont porté à 87 500 le nombre de visiteurs, soit 41 pour cent de plus que l’an passé. 4 100 nuitées ont aussi permis aux moins frileux, en grande partie de la grande région de Québec, largement ciblée par la campagne marketing de l’hôtel, de vivre une expérience inoubliable. Avec une augmentation de la clientèle québécoise et ontarienne, compensant la baisse du nombre de visiteurs américains, l’hôtel a plié bagages avec nostalgie, se réjouissant cependant de la saison prochaine ! Sur le Web : www.hoteldeglace.qc.ca

Un hiver qui s’étire, qui s’étire… Certes, la neige va bien finir par fondre en totalité, mais son abondance cette année a fait des chanceux côté ski ! Le Mont-Sainte-Anne a enregistré un record de 640 cm de neige accumulés cet hiver, qui lui permettront de garder ses remonte-pentes en activité jusqu’au 27 avril. Une date qui peut paraître bien tardive à tous les urbains qui ne voient guère plus de neige en ville, mais qui promet encore à tous connaisseurs de joyeuses fins de semaine sur les pistes. Appartenant au groupe Resorts of the Canadian Rockies, la station compte 66 pistes et trois domaines skiables (sud, nord et ouest). Bien que les activités fort accueillantes tenues chaque fin de semaine tirent à sa fin, c’est un rendez-vous à ne pas manquer l’hiver prochain. Sur le Web : www.mont-sainte-anne.com En attendant, le seul hôtel se situant au bas des pistes, le Château Mont-Sainte-Anne, en profitera pour se refaire une santé. En effet, près de cinq millions de dollars ont été investis dans l’établissement par ses nouveaux propriétaires, Sébastien et Henri Roy. Cette somme qui servira à la rénovation et la modernisation des 240 chambres, de son hall et de son restaurant, sera injectée dans les travaux sur plusieurs années. Sur le Web : www.chateaumontsainteanne.com

Tradition et amusement ? La Ronde se prête au jeu !

époustouflantes en plein air, sous les thèmes incontournables de la tradition et de l’amusement. Tradition pour replonger les plus grands qui ont connu La Ronde à son ouverture lors de l’Expo 67 dans leur tendre enfance avec des attractions comme La (fameuse) Pitoune, à laquelle la nouvelle génération pourra s’initier, et amusement, avec plus de 40 manèges, des événements spéciaux et des spectacles réinventés pour tous. Cette année, le parc vous offre un tout nouveau spectacle de plongeon de dauphins, une piste de karting et une toute nouvelle marina. De plus, les amoureux de feux d’artifices ne manqueront pas le rendez-vous annuel de l’International des Feux Loto-Québec, du 21 juin au 6 août, qui mettra au défi neuf pays afin d’impressionner leurs spectateurs. La France ouvrira la danse le 21 juin. Sur le Web : www.laronde.com, www.internationaldesfeuxlotoquebec.com

Des améliorations frontalières favoriseraient les concurrents de L’Aéroport Montréal-Trudeau Si les résultats de trafic de passagers d’Aéroports de Montréal (ADM), révélés début mars 2008, révèlent une hausse de fréquentation de l’aéroport de Montréal-Trudeau de 8,5 pour cent en 2007, ce dernier n’est pas à l’abri d’un recul. Avec 12,4 millions de passagers, ce nouveau record démontre une hausse de 13 pour cent de passagers embarquant et débarquant à l’international, tandis que les trafics intérieurs et transfrontaliers ont connu une hausse de 9,8 et 1,2 pour cent respectivement. Alors que ces résultats paraissent prometteurs, les aéroports concurrents ont trouvé une nouvelle stratégie afin de gagner en nombre de passagers, notamment Québécois. En effet, les aéroports de Plattsburgh et Burlington pourraient bien bénéficier des travaux d’amélioration des postes douaniers américains de Lacolle au Québec, en les incitant à réserver des voies aux voyageurs détenant un billet d’avion au départ de Plattsburgh ou Burlington. Desservi par six lignes aériennes majeures et offrant une quarantaine de départs quotidiens vers de grandes villes américaines, l’Aéroport International de Burlington est de plus en plus utilisé par les Québécois. À 100 km de Montréal, l’aéroport de Plattsburgh surnommé « l’Aéroport américain de Montréal » est moins important que celui de Burlington, mais promet de gagner en popularité. Si AMD ne s’est pas prononcé sur la question, sa vigilance ne devrait pas s’amenuiser, compte tenu de son recul déjà apparent derrière les aéroports de Toronto, Vancouver et Calgary.

Ceux pour qui l’hiver est bel et bien de l’histoire ancienne, La Ronde rejaillira le 17 mai pour proposer des activités 20

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Ici et là

de Camille Lay

N’oubliez jamais vos amis

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De petites attentions qui font la différence Dans la catégorie des aéroports accueillant 5 millions de passagers et moins, Halifax s’est une fois de plus démarqué avec la nomination de l’aéroport international Robert L. Stanfield de meilleur aéroport au monde. Parmi les 112 aéroports qui ont participé au classement annuel du Conseil international des aéroports, les efforts d’Halifax pour offrir un service de qualité à ses passagers ont porté fruit dans trois catégories lui allouant la première place. Ottawa le suit de près et Vancouver a obtenu le quatrième rang dans la catégorie des aéroports de 15 à 35 millions de passagers. •••

Dans son livre The Anatomy of Buzz, Emanuel Rosen affirme que les amis et la famille sont la première source d’information sur les endroits à visiter, les vols, les hôtels ou la location de voitures selon la Travel Industry Association. Pour 43 pour cent des personnes interrogées, les amis et la famille étaient une source d’information. « Mon père disait toujours que si, au moment de mourir, on avait cinq vrais amis, alors on avait eu une belle vie. » Lee Iacocca

Sur le Web : www.leplanificateur.ca

Tentes : Termes à connaître et capacités Auvent de réception : Abri léger destiné à protéger du soleil ou d’une

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pluie de faible intensité, généralement offert en location à petit prix puisqu’on peut le monter soi-même. Comprend au moins un mât central. Auvent pliant : Petit auvent à armature légère recouverte de tissu, destiné à protéger d’une pluie de faible intensité, généralement offert à des gens qui l’installeront eux-mêmes, puisque son montage et démontage sont rapides. Chapiteau à armature : Chapiteau dont le toit en toile ou vinyle est accroché à une armature métallique dépourvue de mât central. L’installation d’un chapiteau à armature doit être confiée à des professionnels. Chapiteau à mât : Chapiteau robuste en toile ou vinyle, soutenu par des mâts fixes en périmètre et au centre. L’installation d’un chapiteau à mât doit être confiée à des professionnels. Ce genre de chapiteau protège de la plupart des intempéries. Marquise : Structure en toile longue et étroite, généralement utilisée pour abriter un passage piétonnier ou pour signaler l’entrée d’un chapitea Avril ’08

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Du 11 au 14 juin 2008 Society of Government Meeting Professionals, Conférence Annuelle d’Éducation, The Anatole Hotel, Dallas, TX. Contact : (703) 549-0892, www.sgmp.org.

AGENDA Du 18 au 20 avril 2008 Meeting Professionals International, European Meetings and Events Conference, ExCel London, R.-U.. Contact : (972) 702-3000, www.mpiweb.org. Du 22 au 24 avril 2008 IMEX, Worldwide Exhibition for Incentive Travel, Meetings & Events, Messe Frankfort, Allemagne. Contact : (011) 44-1273227311, www.imex-frankfurt.com. 11 mai – La Fête des Meres

Du 18 au 20 mai 2008 L’Art de Négociation avec Barb Taylor Carpenter, Hôtel W, Montréal, Qué., Contact : (514) 493-9835. 19 mai – Journée nationale des Patriotes

Du 18 au 20 mai 2008 Association of Corporate Travel Executives, Global Conference, Grand Hyatt, Washington, D.C., Contact : (703) 683-5322, www.acte.org.

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24 juin – Saint-Jean-Baptiste 1 juillet – Fête du Canada

Du 25 au 29 juillet 2008 International Association of Assembly Managers, Conférence Annuelle d’Éducation et Salon, Anaheim Convention Centre, CA. Contact : (972) 906-7441, www.iaam.org.

Du 27 au 30 juillet 2008 National Business Travel Association, Conférence Annuelle Internationale & Exposition, Los Angeles Convention Centre, CA. Contact : (703) 684-0836, www.nbta.org.

Du 9-12 août, 2008 Meeting Professionals International, Conférence Mondiale d’Éducation , Mandalay Bay Resort Convention Center, Las Vegas, Nev. Contact : (972) 702-3000, www.mpiweb.org.

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Nouvelles hôtelières PKF REVOIT SES PRÉVISIONS Peut-être que la récession nous guette après tout. Le rapport Hotel Horizons de PKF pour le premier trimestre revoit ses prévisions pour le secteur hôtelier américain. Le groupe de recherche et de consultation sur l’hébergement avait initialement prévu une hausse de 4,5 pour cent des recettes par chambre disponible par rapport au RevPAR de 2007 mais l’a ramenée à 3 pour cent. De plus, seules 29 des 50 grandes villes suivies par PKF vont atteindre ou dépasser 3 pour cent. On prévoit maintenant une baisse de 1,6 pour cent des niveaux d’occupation en 2008 ; les plus durement touchés seront les hôtels de luxe, à mesure que les sociétés tenteront de resserrer les dépenses de déplacement dans la perception d’un ralentissement économique. On s’attend à ce que le tarif journalier moyen augmente de 4,7 pour cent par rapport à 2007.

LE PLAZA ROUVRE À NEW YORK Le Plaza, hôtel historique de 282 chambres à New York, a rouvert samedi après deux ans et 400 millions de dollars de rénovation. La grande salle de bal et ses 500 à 700 places assises a rouvert en janvier, avec ses caractéristiques néoclasSOLUTION SUDOKU FACILE PAGE 17

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siques restaurées, une nouvelle cuisine et un équipement d’éclairage et de sono revu. L’inauguration de la semaine dernière a révélé 21 000 pieds carrés de nouvel espace de réunion. À venir au cours de l’année : une série de boutiques, le Caudalie Spa, un centre d’exercice physique, un salon et la réouverture de la Oak Room et du Oak Bar. Sur le Web : www.fairmont.com/theplaza

UN SERVICE VOITURIER HAUT DE GAMME SIGNÉ GROUPE GERMAIN Quoi de mieux que de bien cerner les attentes de sa clientèle ? En partenariat avec Audi Canada, le Groupe Germain propose un service voiturier Audi maison, offert en exclusivité à la clientèle des hôtels Le Germain de Montréal et de Toronto. Ce service unique en son genre témoigne de la grande qualité de service à la clientèle que ceux qui fréquentent le Groupe Germain s’attendent à retrouver dans ses établissements. Dans le même esprit, les Hôtels W et Acura ont récemment lancé un programme appelé « Acura Experience », qui propose un service voiturier en livrée offert exclusivement à la clientèle des Hôtels W. Les 18 établissements de la chaîne en Amérique du Nord permettront ainsi aux clients désireux de se déplacer en zone urbaine d’accéder à une voiture Acura MDX 2008 avec chauffeur. Pour en savoir davantage : www.groupegermain.com www.whotels.com

CHUTE DES BÉNÉFICES DU MARCHÉ HÔTELIER Les hôteliers du Canada peuvent s’attendre à voir leurs bénéfices diminuer de près de 26 %, soit à 822 millions de dollars en 2008, à cause de la réduction constante des dépenses des touristes américains. Source : Conference Board du Canada, Canadian Industrial Outlook, « Canada’s Accommodation Industry », hiver 2008. •••

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La charme du Nouveau-Brunswick apitale du Nouveau-Brunswick, Fredericton fait partie des sept villes les plus « intelligentes » du monde, selon une liste compilée en 2008 par le Intelligent Community Forum de New York. Il s’agit également de la première ville canadienne à offrir un accès gratuit au sans fil grâce à sa Fred-eZone, un réseau Wi-Fi de propriété municipale.

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INFO EN VRAC SUR FREDERICTON • Par avion : vols directs en provenance et à destination de Toronto, Montréal, Ottawa, Halifax et du Royaume-Uni • Plus de 1 700 chambres d’hôtel, dont le Delta Fredericton, le Crowne Plaza Fredericton Lord Beaverbrook Hotel et le Fredericton Inn (qui constituent certains des plus grands hôtels de congrès de Fredericton grâce à une offre totale de 41 salles de réunions pouvant accueillir des réceptions allant jusqu’à 1 200 personnes). • On prévoit avoir construit un nouveau centre de congrès au centre-ville d’ici 2010. • À l’est de Fredericton, se trouve Moncton. Plus grande agglomération urbaine du Nouveau-Brunswick, cette ville connaît actuellement une superbe ascension.

INFO EN VRAC SUR MONCTON • Plus de 65 salles de réunions et 3 000 chambres d’hôtel, de même que la plus grande installation de foires commerciales du Canada atlantique, grâce à une superficie d’exposi-

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tion de 125 000 pi2 • Par avion : vols directs en provenance et à destination de Montréal, Toronto, Calgary et Newark (New Jersey) Au sud se trouve Saint John, plus grande ville du NouveauBrunswick, reconnue pour avoir accueilli un nombre record de congrès et de rassemblements en 2007, affirme Sally Cummings, de Venue Saint John. Disposant de plus de 123 000 pi2 de locaux de congrès et d’exposition liés par un réseau piétonnier toutes saisons, Saint John à beaucoup à offrir.

INFO EN VRAC SUR SAINT JOHN • L’un des plus grands ports de chargement au Canada • Par avion : vols directs en provenance et à destination de Toronto, Montréal, Halifax et Ottawa • La plus ancienne ville constituée du Canada (1785) • Plus de 1 700 chambres d’hôtel Les sites intéressants sont nombreux et situés un peu partout dans la province – des musées comme la superbe collection de la Galerie d’art Beaverbrook de Fredericton ou du Musée du Nouveau-Brunswick de St. John, jusqu’à la soirée folklorique au son des violoneux et arrosée de bière Moosehead, en passant par une soirée au resto sous le thème des Maritimes, il y en a pour tous les goûts.

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La « Moosehead » est tout ce qu’il y a de plus canadien D’ailleurs, on ne peut parler du NouveauBrunswick sans mentionner la brasserie Moosehead. La plus vieille brasserie indépendante du Canada a été fondée en 1867 par Susannah Oland, et c’est toujours la famille Oland qui la fait fonctionner. Comme les trois plus grands brasseurs du Canada (Labatt, Molson et Sleeman) appartiennent désormais à des intérêts étrangers, Moosehead se trouve à constituer la plus grande brasserie entièrement canadienne au pays. La bière Moosehead se vend partout au Canada et si vous ne l’offrez pas déjà dans vos événements songez-y sérieusement. Précisons que, les 2 et 3 mai, les exploitants d’entreprises touristiques et autres intervenants dans le domaine viendront de partout au Nouveau-Brunswick pour participer à la Tourism Industry Annual Conference, qui se tiendra à Moncton. Imaginez : tout le monde dans le domaine se réunit une fois l’an non seulement pour causer « tourisme », mais aussi pour explorer des façons novatrices d’assurer la vigueur et le caractère concurrentiel à long terme de ce marché. Tous tiennent comptent d’un plan stratégique de développement touristique élaboré par leurs pairs, afin d’assurer la viabilité de l’industrie du tourisme au Nouveau-Brunswick. Sites Web à consulter : Ville de Fredericton www.tourismfredericton.ca Ville de Moncton www.gomoncton.com Ville de Saint-John www.tourismsaintjohn.com Tourisme Nouveau-Brunswick www.tourismnewbrunswick.ca

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« Je réutilise toujours mes serviettes et je demande également de ne pas changer nos draps si nous séjournons à l'hôtel pour une deuxième nuit. »

Serviettes de toilette dans les hôtels — Sondage

« Oui, mais je me demande combien de fois le personnel d’entretien y prête attention. J’ai souvent reçu des serviettes fraîches alors que j’avais dit que je désirais les réutiliser. » « Oui, je réutilise mes serviettes. Mais je constate que bien souvent, la femme de ménage les retire du crochet afin de les remplacer par des serviettes propres ! Hm… « Oui, mais ils changent les serviettes malgré tout... »

Nous avons récemment lu un article concernant les cartes que l’on retrouve dans les salles de bains d’hôtels, qui suggère que faire de nos serviettes de bain. Certaines mentionnent de suspendre celles que nous désirons réutiliser, ou de mettre dans la baignoire celles que nous souhaitons changer. Nous retrouvons sur chacune de ces cartes une phrase selon laquelle ces mesures sont prises pour protéger l’environnement. Cependant, la plupart des hôteliers rapportent aussi que ce système ne fonctionne pas vraiment, et ce pour diverses raisons. Nous avons trouvé le sujet intéressant, ce qui nous amène à notre question verte du mois : Réutilisez-vous vos serviettes ? (Nous avons envoyé le questionnaire à 1 791 lecteurs et reçu 152 réponses.) Les réponses : Oui 92 % Non 8 %

« J'ai toujours ESSAYÉ de réutiliser mes serviettes, mais je n'ai jamais une seule fois, dans n'importe quel hôtel, dans n'importe quelle ville, dans n'importe quel pays, vu le personnel respecter la politique verte figurant sur la carte. Peut-être que c'est la raison pour laquelle les hôteliers trouvent que ça ne fonctionne pas. » « Oui, en réponse à votre question, je réutilise toujours mes serviettes, sans me préoccuper de savoir s'il y a une carte de rappel ou non. » « Je sais que cela ne fonctionne pas toujours car il y a eu des moments où j'ai accroché ma serviette afin de la réutiliser, mais où le personnel d’entretien la remplaçait par une serviette propre. » « Plus que cela, je trouve que le personnel d’entretien les change, et ce, peu importe ce que je fais. Ils changent aussi le lit souvent. »

Commentaires de planificateurs : « Oui, je le fais, pendant 2-3 jours et je pense que les cartes sont un bon rappel. Si je reste plus longtemps, j'ai tendance à les faire nettoyer. » « Je crois qu'il est parfaitement raisonnable d'utiliser une serviette deux fois. Pourquoi utiliser une serviette fraîche à chaque fois ? C'est du gaspillage et stupide. Elles ne sont pas sales, elles sont simplement mouillées !

SONDAGE SITES D’ÉVÉNEMENTS (CONCOURS DU MOIS DE MARS)

La gagnante du certificat de voyage de 250 $ de Via Rail est :

« Bien sûr ! Et tout le monde que je connais le fait aussi ! » « Je demande également de ne pas changer la literie tous les soirs. »

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Félicitations et merci à tous les participants !

PLANIFICATEUR

Le

Betty Hoffart, CMA, FCMA Chief Executive Officer CMA Canada Regina, Saskatchewan

Avril ’08




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