Février 2007

Page 1



La fin du remboursement de la TPS aux visiteurs coûtera cher au gouvernement

Nouvelles de l’industrie Le centre des congrès de Toronto grandit

La décision du gouvernement fédéral en 2006 de supprimer le programme de remboursement de la TPS est à courte vue. Elle lui coûtera des millions de dollars d’impôts et fera perdre plus de 5 000 emplois canadiens. En effet, selon le rapport de Peter Crowley, un consultant australien spécialisé, entre autres, en fiscalité du tourisme, ce programme est un élément nécessaire dans la bataille pour attirer les touristes et les encourager à dépenser davantage pendant leur séjour. La décision d’Ottawa, l’automne dernier, de supprimer ce remboursement de la TPS va à l’encontre d’une tendance où les gouvernements essaient de découvrir plus de façons d’utiliser la fiscalité pour attirer les touristes, dit Crowley. La fin du programme signifiera une perte nette estimée à 46 M$ en recettes fiscales et la perte de 5 713 emplois dans le tourisme. Selon le gouvernement, le programme conçu pour encourager le tourisme en permettant aux étrangers de recouvrer la TPS payée pendant leur séjour était inefficace et revenait trop cher par rapport aux recettes générées. « L’effet sur l’industrie touristique canadienne serait pire que l’effet combiné du 11 septembre et du SRAS, » disait récemment au National Post Randy Williams, PDG de l’Association de l’industrie touristique du Canada (AITC). L’industrie souffre déjà d’une baisse des visiteurs américains – 28 pour cent de moins en 2005 qu’en 2000 – selon l’AITC. Les raisons incluent un dollar canadien robuste, la hausse des prix du carburant et l’embrouillamini des documents exigés à la frontière.

Vous cherchez de plus grands espaces de réunion à Toronto ? Patience, le centre des congrès de Toronto inaugurera sa nouvelle aile Nord à l’automne. Cela ajoutera au centre 500 000 pi2 (46 465 m2) d’espace d’exposition, 40 salles de réunion et une salle de bal de 25 000 pi2 (2 323 m2).

WestJet fait mieux WestJet Airlines Ltd. a le vent en poupe avec plus de sièges occupés en 2006 qu’en 2005, malgré une capacité limite accrue et l’ajout d’avions dans son réseau. Son taux d’occupation 2006 est à 78,2 pour cent contre 74,6 en 2005. Cela souligne « notre capacité de fonctionner régulièrement dans une fourchette optimale de taux d’occupation qui nous permet d’offrir un service exceptionnel tout en restant en tête de l’industrie pour la performance d’exploitation », dit Sean Durfy, président de WestJet. Selon la compagnie calgaréenne, le succès résulte d’une combinaison de nouvelles routes vers l’Est du Canada et d’une stratégie éclairée pour accorder les routes aux demandes du marché. Le taux d’occupation mesure la proportion de sièges disponibles qu’une compagnie a remplis. WestJet s’attend à de bons résultats au premier trimestre, après avoir consacré 20 pour cent de sa capacité à des vols vers les É.-U. et les Caraïbes pendant la haute saison d’hiver.

FÉVRIER ’07

3


Mot du rédacteur

Notre édition résolution RÉSOLUTION n. f. Action de résoudre ; état d’esprit, attitude d’une personne qui prend une détermination. Décision volontaire arrêtée après délibération et avec intention de s’y tenir. Décision prise par une assemblée. En ces temps où tout évolue vite, il faut s’adapter sans cesse. Cela veut souvent dire changer, pour le meilleur, espérons-le. Et tout indique que le changement est en fait une bonne chose. Dans L’origine des espèces (1859), l’œuvre célèbre de Charles Darwin sur la sélection naturelle, le scientifique notait que ce ne sont pas les animaux les plus forts ou les plus gros qui survivent mais ceux qui s’adaptent le mieux. Mais changer n’est pas toujours facile – il faut s’y résoudre. On dit qu’il faut tenir une résolution pendant 21 jours pour que le changement soit permanent. En ce début d’année, nous avons choisi d’aider les planificateurs à tenir leurs résolutions en leur demandant de nous les envoyer. Ce faisant, nous espérons les aider à tenir bon. Rien de mieux que de coucher ses idées sur du papier pour se motiver ! J’ai déjà abandonné certaines des miennes, mais, d’un autre côté, j’en ai respecté deux. Bonne chance à tous les planificateurs avec leurs résolutions. J’espère que 2007 sera une excellente année pour vous tous et que vous continuerez de nous envoyer des courriels et des lettres – nous apprécions toujours recevoir de vos nouvelles.

DANS CE NUMÉRO Expositions et efficacité

6

Profitez-vous au maximum votre programme d’expositions ? Le chroniqueur expert Barry Siskind énumère six questions à vous poser pour savoir où vous en êtes.

La compagnie Porter vise la perfection 7 Stacey Robinson recommande vivement Porter, la nouvelle ligne aérienne basée à l’aéroport du centre-ville de Toronto.

Se sucrer le bec au Québec

8

Depuis longtemps dans la Belle Province, une visite à la cabane à sucre est un régal printanier. Leo Gervais explore les vertus du sirop d’érable.

Les dangers de la polyvalence

10

Tout le monde le fait mais est-ce efficace pour autant ? Stacey Hanke voit d’un autre œil le fait de mener trop de choses de front.

Investir dans son REÉR

12

Pour notre nouveau chroniqueur, Michael McAteer, le bon vieux REÉR demeure l’une des sécurités à long terme.

Concept et réalisation par :

2105, rue de la Montagne, bureau 100 • Montréal (Québec) • H3G 1Z8 Téléphone : (514) 849-6841 poste 333 • Fax : (514) 284-2282 www.leplanificateur.ca Vos commentaires sont appréciés : info@leplanificateur.ca

Résolutions personnelles

Une récompense cauchemardesque

Rédacteur : Leo Gervais, lgervais@leplanificateur.ca Rédactrice adjointe : Camille Lay, clay@leplanificateur.ca Traductrice : Louise Villemaire Administration : Julie Boisvert, Tania Joanis, Patricia Lemus Collaborateurs : Mike Auctor, Vanessa Baudry, Anne Biarritz, Nathalie Caron, Stacey Hanke, Michael McAteer,Stacey Robinson, Barry Siskind, Bob Urichuck, Harriet Wezena

Profiter des avantages liés à vos points pour voyager gratuitement… il semblerait que cela soit impossible. Notre collaboratrice Vanessa Baudry nous explique pourquoi.

Le Planificateur est diffusé mensuellement à 12 500 professionnels canadiens de l’industrie du tourisme et des affaires.

La prison des Trois-Rivières vous ouvre ses portes : intimité et tranquillité garanties, comme le relate Vanessa Baudry.

Le Planificateur utilise du papier recyclé post consommation 30% Poste-publication No. 40934013

14

Tout le monde en prend mais peu de gens s’y tiennent. Voici une liste des promesses courantes que nous ne tenons pas et pourquoi nous ne pouvons pas le faire.

Assurez-vous d'avoir un auditoire tout à vous

17

22


Aider l’autre à se réaliser croissance devient vertueux. Mais l'inverse est vrai aussi. Faute de me développer et d'aider les autres à se développer, je verrai mon cercle de croissance se réduire. L'art d'aider les autres à se développer, c'est de les aider à se découvrir. Le physicien et astronome italien du 15e siècle, Galilée, disait : « On ne peut enseigner une chose à quelqu'un, on ne peut que l'aider à la trouver en lui-même. » C'est le paradoxe du développement sans enseignement. Le philosophe de l'antiquité chinoise, Lao-Tseu, disait : « Le sage fait les choses avec peu de gestes. Il instruit, non en un flot de paroles, mais en quelques actions. Il s'informe de tout mais intervient très peu. C'est un catalyseur, les choses ne se feraient pas aussi bien sans lui mais quand il réussit, il ne s'attribue aucun mérite. Parce qu'il ne s'en attribue aucun, on lui en reconnaît toujours. » Aider les autres à grandir et à se développer est une des grandes responsabilités de la gestion. La gestion traditionnelle fait faire le travail par les gens, mais le leader solide les aide à se développer par le travail. Comme gestionnaire, chef d'équipe ou équipier, nous ne pouvons guère aider les autres à se développer si nous ne savons pas trop où ils veulent aller. Quand nous l'aurons compris, nous pourrons travailler à aligner leurs objectifs de développement et ceux de l'équipe ou de l'organisation. Ils ne correspondent pas toujours mais, en général, on arrive à les accorder. Les parents d'adolescents vivent un peu la même chose dans leur rôle. La plus grande preuve d'amour que nous puissions donner à nos enfants, c'est de les aider à découvrir leur raison d'être propre et à découvrir leurs talents. Cela peut être très dur si ce qu'ils sont ne correspond pas aux rêves que nous avons pour eux. Notre tâche de leader est de les aider à devenir ce qu'ils sont capables d'être et non ce que nous aimerions être si nous étions à leur place.

DE JIM CLEMMER « Le vrai maître n’est pas celui qui a le plus d'élèves mais celui qui crée le plus de maîtres. Le vrai leader n'est pas celui qui a le plus de disciples mais celui qui crée le plus de leaders. » (Traduction) — Neale Donald Walsch, Conversations avec Dieu : un dialogue hors du commun De la première à la troisième année, je réussissais assez bien. Puis, en quatrième, je suis tombé sur une institutrice horrible – surtout en lecture. Elle a rendu l'école si triste et si moche que j'ai failli décrocher. Bien sûr, j'aurais attendu quelques années avant d'officialiser la chose. Mais, en cinquième et en sixième, j'ai eu une perle, Mme Westman. Je l'entends encore me dire, un jour que j'avais lu une composition devant la classe, « Toi, je ne serais pas surprise de voir un jour ton nom sur un livre. » Pendant des années, ses mots d'encouragement ont flotté dans mon subconscient, m'aidant à entrevoir de nouvelles possibilités. Vingt ans plus tard, je publiais mon premier livre, The VIP Strategy: Leadership Skills for Exceptional Performance. Quel plaisir immense de lui donner un des premiers exemplaires, annoté d'un merci chaleureux. Sa famille et le journal local ont vu à ce qu'elle obtienne la reconnaissance qu'elle méritait largement. La plupart des gens voient l’autre comme il est, le leader voit ce qu'il pourrait devenir. Des leaders comme Mme Westman voient au-delà des problèmes et des limites actuels pour aider les gens à voir leurs possibilités. C'est un facteur clé de croissance et de développement. Nous continuons à grandir quand nous aidons les autres à grandir. C'est la deuxième moitié du cercle de la croissance et du développement. La première, c'est notre croissance et notre développement propres. Nul ne peut aider les autres à se développer si sa propre croissance est freinée. Les deux parties du cercle de la croissance et du développement dépendent l'une de l'autre et se soutiennent mutuellement. Nous nous développons en aidant les autres à se développer. Ce faisant, nous nous développons davantage. Nous pouvons alors aider les autres plus et le cercle de

FÉVRIER ’07

Jim Clemmer est conférencier principal, animateur d’ateliers et de retraites et bâtisseur d’équipes de gestion sur le leadership, la focalisation sur le client, la culture, les équipes et la croissance personnelle. Son site Web : www.clemmer.net.

5


Exploitez-vous tout le potentiel de votre programme d’exposition ? DE BARRY SISKIND Quand je repense à mon enfance, les mots de mes professeurs continuent de me hanter : « Il a les capacités mais peut faire beaucoup mieux. » La même chose vaut pour le reste de votre vie, de votre choix de carrière à votre programme d’exposition. Dans les deux cas, il vous faut savoir si vous donnez votre maximum. La réponse est non ? Alors vous gaspillez une quantité incroyable d’énergie, de ressources, d’espoir et de talents. Exploiter toutes vos capacités exige de vous acharner à faire de votre mieux en tout temps. C’est souvent beaucoup demander. Penchons-nous sur votre programme d’exposition. Vos efforts donnent-ils des résultats éblouissants ou souffrent-ils d’une morosité due la complaisance ? Êtes-vous vous-même conscients de vos résultats ? Un plan marketing d’exposition peut vous aider à atteindre des objectifs élevés. Cela exige mûre réflexion, pour vous assurer que vos efforts répondent à vos attentes. Les statistiques prouvent que les salons professionnels ou les événements spéciaux peuvent vous aider à atteindre vos objectifs commerciaux. Cependant, il n’en tient qu’à vous d’en

exploiter toute leur potentiel. Voici les six questions à vous poser lors de l’élaboration de votre programme d’exposition : 1. L’engagement interne est-il là ? Le service des ventes et du marketing aura beau soutenir votre programme d’exposition, le vrai succès dépend de l’appui de toute l’organisation, du directeur général en descendant. 2. Avez-vous équilibré vos ressources ? Il vous en faut trois : les ressources financières, humaines et logistiques. Chacune est nécessaire et chacune doit être équilibrée avec soin pour que le succès devienne réalité. 3. Avez-vous alloué assez de temps à votre préparation ? Un programme réussi exige non seulement de puiser dans plusieurs ressources internes mais aussi du temps pour que la planification porte fruits. Un programme d’exposition, c’est une responsabilité qui s’étale sur les 12 mois de l’année. Les gestionnaires d’exposition qui attendent la dernière minute font plus de tort que de bien à leur programme. 4. Avez-vous établi les paramètres de votre succès ? Un programme marketing des expositions n’est pas coulé dans le béton. Il évolue sans cesse. Pour savoir ce que

6

vous devez améliorer, il faut établir des paramètres (étalons de mesure) qui vous permettront de mesurer et d’évaluer rapidement vos résultats. 5. Avez-vous intégré votre programme d’exposition aux autres efforts commerciaux ? Votre programme n’est pas une activité indépendante. C’est une part de la « tarte marketing ». Pour avoir un impact maximum, il doit renforcer des éléments clés tels que les logos, les couleurs, les images et les messages de l’ensemble de vos efforts commerciaux. 6. Est-ce que vous et vos conseillers comprenez le média ? Le marketing est spécialisé : imprimés, télévision, radio, achat de médias, etc. Trop souvent, l’un de vos spécialistes compétent dans un domaine vous dira qu’il peut aussi vous aider dans l’élaboration de vos plans marketing d’exposition. Le marketing d’exposition exige la contribution de spécialistes de ce média. Il vous faut des gens capables de vous guider professionnellement dans le dédale des décisions à prendre. Ces six questions ne sont qu’un début. Mais sans les bonnes réponses, vos efforts sont condamnés avant que vous ne commenciez. Barry Siskind est l’auteur de Powerful Exhibit Marketing. Pour commander votre exemplaire, visitez le site Web de Barry : siskindtraining.com ou www.amazon.com.

FÉVRIER ’07


Porter Airlines accomode les grands voyageurs DE STACEY ROBINSON Ce matin, j’ai emprunté la toute nouvelle ligne canadienne Porter Airlines – celle dont tout le monde parle et qui vient de commencer à exploiter des vols commerciaux entre Toronto, Montréal et Ottawa à partir de l’aéroport du centreville de Toronto. Elle se dit différente, avant tout parce qu’il n’est pas nécessaire d’arriver deux heures avant le décollage ! Parfait pour moi qui prenais le vol Toronto – Montréal de 6 h 45 pour rencontrer un client. Adieu les 25 minutes et les 60 $ de taxi pour aller à l’aéroport international Pearson de Toronto ! Le trajet de mon condo du centre-ville à l’aéroport pour un vol à bord de Porter a été un plaisir. Le terminal a des lignes pures et modernes et le personnel est aimable et serviable. Voici un récit de mon voyage de mon domicile à Montréal à bord du vol de 6 h 45 le 19 janvier : 5 h 45 : Arrivée du taxi. 5 h 55 : Arrivée au terminal. Je descends l’escalier jusqu’à la salle d’attente circulaire où je peux imprimer d’avance ma carte d’embarquement au point libre-service. 5 h 58 : Je monte à bord du traversier. 6 h 00 : Départ du traversier. 6 h 04 : Arrivée du traversier à la porte de départ dans l’île, située à quelque 120 mètres des côtes de Toronto. 6 h 10 : J’ai passé la sécurité et me dirige vers la salle de départ. On dirait un hôtel-boutique très bien conçu, dans des tons neutres et chauds, avec fauteuils en cuir, tabourets, café-bar et machine à

expresso, glacière pleine de boissons fraîches et corbeille de biscuits. Je décide de me détendre et de vérifier mes courriels matinaux grâce au service Internet sans fil gratuit – j’adore ! 6 h 35 : Annonce de l’embarquement – quelques foulées jusqu’à l’avion où je suis accueillie par une agente de bord particulièrement gentille, en uniforme style rétro revu à la moderne, petit chapeau tambourin compris. 6 h 42 : Fermeture des portes et annonces avant le vol. Je trouve mon siège en cuir confortable dans le Bombardier Q400, je m’assois et me détends avant le décollage. 6 h 45 : L’avion s’éloigne de la porte. 6 h 49 : Rentrée des roues. 7 h 04 : Boîte déjeuner : yogourt maigre, muesli, muffin pommes-cannelle et café dans une grande tasse en céramique. 8 h 05 : Atterrissage à Montréal. 8 h 12 : Descente et arrivée au terminal. 8 h 18 : Mon client vient me chercher. Deux heures et demie porte à porte. Génial ! Et quelle économie sur le prix du taxi ! Pas de doute, je vais recommander Porter à mes clients, mes amis et ma famille. Une marque sûre et un excellent service – ça, c’est de la valeur ajoutée. Voyager à bord de Porter remonte le moral et représente une évolution appréciable pour les habitués des liaisons courtes. Pour en savoir plus sur la compagnie, les réservations et les vols prévus, visitez www.flyporter.com. Stacey Robinson est graphiste et travaille à Toronto. Pour la joindre : stacer12@hotmail.com.

Sauvez des arbres ! Vous recevez cette publication en double ou vous n’en voulez pas ? Dites-le-nous. Si vous avez déménagé ou prévoyez le faire, veuillez nous appeler au 514-849-6841, poste 315 ou nous envoyer un courriel et vos nouvelles coordonnées à : info@leplanificateur.ca. FÉVRIER ’07

7


Les sucres, un régal printanier DE LEO GERVAIS

D

ans le Québec du 19e siècle, les sucres étaient synonymes de réunions tapageuses dans les bois où fermiers et villageois célébraient la production du premier sirop d’érable et l’arrivée du printemps, en mars, avril et mai. Encore aujourd’hui, la saison des sucres commence avec un redoux dans les grands froids. On entaille les arbres avec une encoche oblique dans l’écorce, sous laquelle on enfonce une goutterelle. La sève claire coule goutte à goutte dans la goutterelle et de là, dans un seau. On la ramasse ensuite pour la chauffer jusqu’à obtenir un sirop foncé et doux. Les nouveaux habitants d’Amérique du Nord ont appris la technique des Amérindiens qui utilisaient un tomahawk et faisaient bouillir l’eau dans de grands chaudrons en terre cuite. Il faut environ 40 litres de sève pour faire un litre de sirop, d’où l’argument de vente « produit de luxe ». Aujourd’hui, le Canada – surtout le Québec – produit quelque 80 millions de litres de sirop par année, presque 83 pour cent de la production mondiale. Les États-Unis produisent les 17 pour cent restants. Après une nuit froide, dès que la température commence à monter au-dessus du point de congélation, les érablières s’animent et la sève coule presque aussi vite que la neige fond. C’est le temps des sucres.

La sève coule quand les nuits sont froides et les jours, doux.

La feuille d’érable : symbole du Canada La feuille d’érable est l’élément central du drapeau canadien et du chandail des Maple Leafs de Toronto de la Ligue nationale de hockey. Nous utilisons le sirop surtout pour agrémenter les crêpes et les gaufres, mais les autochtones s’en servent pour cuire le gibier. Les premiers colons du Québec en raffolaient dans leurs fèves au lard et comme condiment. Les cabanes à sucre d’aujourd’hui servent des mets traditionnels de la cabane comme la soupe aux pois, le jambon à l’érable, des omelettes et des desserts comme la tarte au sucre et les grands-pères (genre de dumplings pochés dans le sirop d’érable). Il existe de nombreuses érablières exploitées près des grandes villes du Québec, alors pourquoi ne pas s’y rendre pour votre votre événement du printemps ? Quelle solution alléchante pour les planificateurs en quête de quelque chose de différent !

La cabane à sucre est un événement social Pour bien comprendre la camaraderie et la joie des sucres, il faut aller à la cabane à sucre et voir de ses yeux toute l’habileté et le travail nécessaires pour tirer un sirop de la sève de l’érable à sucre, un arbre à croissance lente et célèbre pour d’autres vertus que le sirop. L’érable à sucre (Acer saccharum) pousse dans le nord-est de l’Amérique du Nord – Québec, Ontario, Maritimes et Nouvelle-Angleterre – et dans l’ouest, jusqu’en Ohio et au Michigan. Tous les produits purs de l’érable dans le monde viennent de cette région. Le sucre de canne est beaucoup plus commun dans le monde et, depuis 1885, il se vend moins cher que le sucre d’érable. Le sucre d’érable n’est plus un aliment de base mais un luxe.

8

FÉVRIER ’07


Nouvelles de l’industrie Conseils utiles aux voyageurs canadiens Vous aimez l’aventure mais aimez savoir dans quoi vous vous embarquez ? Le site Web du ministère des Affaires étrangères vous donnera des conseils sur les endroits à éviter et des renseignements sur la situation de divers pays. Pour la liste de vérification complète fournie par le ministère des A. É., voyez son site Web : www.voyage.gc.ca/main/before/checklist-en.asp.

Islande : la pêche à la baleine refroidit les touristes Malgré un moratoire international de 21 ans sur la pêche à la baleine, le gouvernement islandais a autorisé récemment sa reprise à des fins commerciales. Aujourd’hui, la compagnie aérienne Icelandair et plusieurs compagnies d’observation des baleines signalent des annulations à la suite de la décision du ministère des Pêches d’autoriser la mise à mort de 30 rorquals rostres et de neuf rorquals communs, comme celui qui a été tué le mois dernier, d’ici à août 2007. Les gens annulent leur réservation auprès de la compagnie Discover the World en guise de geste politique, selon un porte-parole de la société. La société, qui envoie quelque 7 000 touristes par année en Islande, a ajouté un forum des voyageurs à son site Web. Sur le Web : www.discover-the-word.co.uk/whalingdebate.

FÉVRIER ’07

9


La polyvalence… Notre communication peut-elle en pâtir ? DE STACEY HANKE

convient le mieux pour accomplir cette tâche quotidienne : une liste écrite, Outlook ou encore un autre programme informatique. 5. Quel est le moment où vous travaillez le mieux ? Tout le monde en a un. Pour le savoir, surveillez votre productivité pendant un certain temps. Puis, organisez-vous pour réserver ce moment au travail le plus important. 6. Si vous utilisez les courriels, faites le nécessaire dès que vous avez lu un message. Sans la capacité de traiter l’information, de la hiérarchiser et de passer à l’action, impossible de progresser dans le monde du travail aujourd’hui. Classez vos courriels dans des chemises. Si un message demande réflexion, mettez-le dans la liste « à faire ». Si c’est pour information, imprimez-le. Si c’est une réunion, notez-la dans votre calendrier. 7. Demandez à vos collègues, votre famille, vos amis de réagir sur-le-champ quand vous passez en mode multitâches. Leur réaction vous permettra de mieux déceler la raison qui vous pousse à adopter cette attitude : l’activité, le stress ou l’ennui. 8. Quand la polyvalence est inévitable, attention de ne pas sacrifier vos prochains pour autant. Si vous êtes au téléphone, expliquez ce que vous faites — êtes-vous en train de prendre des notes ou bien de chercher de l’information, etc. ? La même chose vaut pour la communication en face à face. L’autre personne pardonne plus facilement le nombre de choses que vous faites quand elle voit que vous les faites pour elle. Souvenezvous que vous voulez bâtir une relation durable par l’influence et la persuasion, et non la détruire. Quand vous aurez contourné la polyvalence, vous verrez comme il est plus facile de réfléchir vite, d’organiser vos pensées et d’aller droit au but. Alors, ceux qui vous écoutent vous percevront comme plus attentif, plus professionnel et plus crédible. Est-ce que cela ne vaut pas la peine de se focaliser sur une chose à la fois pour ne rien manquer et créer chaque fois une impression positive ?

S

i vous êtes comme moi, vous croulez sous les obligations, les responsabilités et les tâches acceptées pour 2007. Nous sommes plus occupés que jamais, c’est pour cela que nous avons probablement adopté la polyvalence. Chaque jour, nous focalisons notre attention consciente sur plusieurs choses à la fois. On a vu dans la polyvalence une habileté de gestion du temps essentielle, mais – on en a la preuve scientifique – elle affaiblit la mémoire, augmente le stress et rend MOINS productif. Résultat ? Notre communication en souffre et nous risquons la mauvaise interprétation et une perte d’efficacité. Selon des études scientifiques récentes sur la polyvalence, mener plusieurs tâches de front peut en fait réduire la productivité au lieu de l’accroître. Des sujets appelés à faire divers types de tâches, ont perdu du temps au moment de changer de tâche. la polyvalence peut vous empêcher de faire les choses, dit l’American Psychological Association. L’activation des règles elle-même prend un temps significatif, plusieurs dixièmes de seconde – ce qui finit par s’accumuler quand on change souvent de tâches. Ainsi, la polyvalence peut paraître plus efficace au premier abord mais consommer plus de temps au bout du compte. La perception est la réalité. La perception des gens qui vous voient et vous entendent fonctionner de façon polyvalente diminue votre capacité à les motiver à agir. Voici ce que révèle la perception d’une personne qui vous écoute au téléphone : • Manque de sincérité • Manque de professionnalisme, de connaissance et d’organisation • Manque de prévenance • Indifférence à son égard

Petits tuyaux pour gérer votre temps

••• Stacey Hanke est consultante en chef, auteure, coach et conférencière avec 1st Impression Consulting, Inc. Contactez-la par téléphone au (773) 209-5970 ou par courriel à : staceyhanke@1stimpressionconsulting.com.

1. La taille unique n’existe pas. Trouvez ce qui vous convient et tenez- y vous ! 2. Quand vous communiquez, ne pensez qu’à une chose : être présent. Vous pouvez interrompre vos tâches quand vous prêtez attention aux besoins individuels. Quand vous saurez vous concentrer sur l’autre et éliminer les distractions, vous saisirez le sens véritable de son message tout en identifiant ses besoins. 3. Au téléphone, résistez à la tentation de faire autre chose. Des études démontrent qu’il est trop difficile de passer d’une tâche à une autre et vous ne comprendrez pas le besoin exprimé. L’autre personne vous sentira préoccupé, indifférent ou même irrité par son appel. 4. Organisez votre liste « à faire » tous les jours. Si vous ne savez pas ce que vous avez à faire, alors comment comptezvous gérer votre temps pour le faire ? Identifiez l’outil qui vous

17 MILLIONS DE DOLLARS La valeur des réunions et des congrès pour l’Île-du-Prince-Édouard en 2006.. SOURCE: KIM GREEN, DG

10

DE

TOURISME CHARLOTTETOWN

FÉVRIER ’07


Sudoku

Niveau facile

D’origine japonaise, chaque case doit contenir un chiffre de 1 à 9 de façon à n’utiliser chaque chiffre qu’une fois par ligne, colonne et grille.

Niveau moyen

Réponse à la page 15.

Réponse à la page 15.

ASTUCE DU MOIS : Faire un Sudoku, ça peut prendre des jours. Mais aucun Sudoku ne résiste, si on y met le temps… Mieux vaut ne pas être un peu trop zélé quand on écrit dans la grille – alors, évitez de trop la gribouiller, pour qu’elle reste facile à lire. Et gardez une gomme à effacer à portée de main !

FÉVRIER ’07

11


Comment investir dans votre REÉR DE MICHAEL MCATEER

S

elon Albert Einstein, la capitalisation est la plus grande invention mathématique de tous les temps. Plus vite on contribue à son Régime enregistré d’épargne-retraite (REÉR), plus vite ses effets magiques se font sentir. La meilleure stratégie est d’ouvrir son régime de retraite en début de carrière et de contribuer à son REÉR tous les ans. Et ensuite ? Probablement que vous recevez déjà des conseils parce que votre REÉR est placé chez un intermédiaire financier – banque, courtier, vendeur de fonds communs de placement, compagnie d’assurances peut-être. Le représentant affecté à votre compte vous offre tout un éventail de produits parmi lesquels choisir, assorti vraisemblablement de quelques conseils professionnels afin que vous choisissiez bien. Vous n’avez aucune expérience financière et vous n’avez donc d’autre choix que de faire confiance aux conseils judicieux qui vous sont donnés. Est-ce suffisant ? Peutêtre pas si votre objectif est d’avoir une tirelire la plus remplie possible pour votre retraite. Le problème réside dans le coût de ces produits. Pour simplifier les choses, disons qu’il existe deux types de placements : garantis et non garantis. Les certificats de placement garantis et les obligations comportent une garantie – on vous remettra votre capital (et des versements réguliers d’intérêts) mais, pour que votre coussin de retraite s’étoffe ou se capitalise au taux maximum, il vous faudra des actions dont le rendement a, dans le passé, dépassé celui des placements garantis à revenu fixe. Eh oui ! Vous investirez à la Bourse, probablement par l’intermédiaire de fonds communs de placement et vous accepterez les risques encourus. Les bourses sont probablement les organisations les plus étudiées de l’histoire humaine – s’il y a là de l’argent à faire, il y aura toujours des gens pour essayer de trouver comment y arriver plus efficacement. On a analysé les résultats financiers des entreprises, les conditions économiques, la psychologie des investisseurs et même l’effet des orages

géomagnétiques pour expliquer la montée et la baisse des prix des actions. Vous pensez que le dernier élément est le fait d’extrémistes ? C’était l’objet d’un document de travail publié par la U.S. Federal Reserve Bank d’Atlanta en 2003. La bonne nouvelle, c’est que toute cette recherche est filtrée par des investisseurs qui établissent collectivement les prix des actions à la Bourse selon qu’ils jugent que les actions d’une compagnie sont trop ou pas assez chères. Acheter quand les cours sont bas et vendre quand ils sont hauts, tel est le mantra pour réussir à la Bourse.

Ne jouez pas à l’expert – embauchez-en un Heureusement, il n’y a pas besoin d’être un expert financier pour investir à la Bourse. Les fonds communs permettent aux investisseurs comme vous de mettre en commun leurs fonds et d’embaucher un gestionnaire de portefeuille qui, en principe, possède les connaissances et l’expérience nécessaires pour miser sur le bon cheval. Du moins, on le croirait, mais en réalité la majorité des gestionnaires de fonds communs ne fait pas mieux que la bourse. En fait, en 2005, l’indice composite TSX de S&P a battu plus de 87 pour cent de tous les gestionnaires actifs selon les cartes de pointage sur les Indices de Standard and Poors par rapport aux Fonds à gestion active (SPIVA). Moins d’un fonds commun canadien à gestion active sur trois a battu ce même indice au cours des derniers cinq ans. Difficile pour un seul gestionnaire de placements de faire mieux qu’un autre quand tout le monde a les mêmes renseignements au même moment et que les prix des actions sont vite établis pour tenir compte des nouvelles évaluations. En fait, vous avez à peu près ce que le marché vous donne. Les compagnies de fonds communs vous facturent des frais de gestion pour gérer votre placement et ces sommes sont tirées de votre petit coussin à intervalles réguliers. La question : pourquoi 12

payer des frais à une compagnie de fonds commun quand il y a peu de chances que le gestionnaire de fonds batte le marché ? Question pertinente maintenant que les investisseurs peuvent « acheter » le marché par l’intermédiaire de fonds cotés en bourse qui copient les grands indices d’actions mais qui ne gèrent pas de manière active les actions du panier. Leurs frais sont très bas parce que la gestion est « passive ». La popularité des fonds cotés en bourse augmente mais les fonds communs ne devraient pas disparaître de si tôt. D’abord, pour économiser la majeure partie des frais de gestion, il faudrait acheter vous-même les FCB en passant par un courtier exécutant et payer une commission, réduite certes. Puis, tout revenu de dividende sera versé à votre compte mais… à vous de vous débrouiller pour le réinvestir. Les fonds communs ont toujours un avantage : vous pouvez acheter par petits montants sur une base régulière et choisir de réinvestir automatiquement le revenu dans le fonds. L’aspect pratique pèse lourd quand on veut maintenir une stratégie d’épargne disciplinée.

Magasinez et comparez Plein de fonds communs qui exigent des frais de gestion élevés mais qui réussissent pourtant moins bien sur le marché, parfois beaucoup moins. Évitezles. Si le rendement antérieur d’un fonds commun est inférieur à celui du marché des indices mais généralement assez près, ça peut rester un choix valable pour votre portefeuille. La question à poser – à vous-même et à votre conseiller – c’est le montant en dollars des frais exigés pour l’achat du fonds et sur une base annuelle. Une partie des frais de gestion prélevés dans votre petit coussin sert à rémunérer le conseiller qui vous a vendu le fonds. Des frais annuels de un pour cent versés directement au conseiller ne sont pas rares. Après avoir additionné les dollars tirés de votre pécule sous forme de frais et de commissions, prenez du recul et évaluez l’offre. Si les statistiques vous

FÉVRIER ’07


Examinez tous les Pour votre info faits avant de Trois pouces, ca va ? prendre une decision Oui, semble-t-il, pour Southwest donnent peu de chance de tirer de ce fonds un rendement supérieur par rapport à un produit beaucoup moins cher, comme un fonds coté en bourse ou un fonds commun avec un rapport gestion de dépenses plus bas, alors la seule raison de l’acheter est le service continu que vous offre le conseiller. Est-ce qu’il vous prépare un plan financier ? Vous apporte-t-il une expérience particulière qui peut être avantageuse ? Décidez de la valeur du service, et en établissant votre coût en dollars, comparez-le au coût du service d’autres fournisseurs. Les frais de gestion de vos fonds communs sont-ils importants ? Demandez à votre conseiller quelle différence fera un écart de un pour cent sur le rendement de votre portefeuille capitalisé sur 10, 20 ou 30 ans. Quiconque veut investir dans des fonds communs a intérêt à consulter www.morningstar.com et morningstar.ca au Canada, et www.globefund.com. Ces sites fournissent un historique des taux de rendement et des données sur les coûts d’un fonds. En outre, lisez le prospectus du fonds avant d’acheter.

Airlines. Le transporteur américain a décidé récemment de normaliser à trois pouces l’inclinaison maximale de ses sièges après avoir découvert qu’elle variait de 2 à 4,5 pouces. L’ajustement se fera au fur et à mesure des travaux majeurs de maintenance. Apparemment, un siège incliné à 4,5 pouces gêne la personne derrière qui veut utiliser son portable. Selon une enquête de Travelocity en 2004 auprès de 1 300 clients, presque un sur trois disait incliner son siège « souvent » ou « tout le temps ». Des voyageurs se sont tournés vers des protège-genoux (www.kneedefender.com) pour parer aux attaques non sollicitées d’un siège incliné mais certaines compagnie en interdisent l’usage.

Accès Internet : les hôtels de Londres salent la note Vous devez utiliser Internet pendant votre séjour dans un hôtel londonien? Sachez, avant de réserver, que les hôtels londoniens sont parmi les plus chers d’Europe pour ce qui est de l’accès Internet. Reuters rapporte que, selon une enquête

••• Michael McAteer est planificateur financier. Il vit et travaille à Montréal (Québec). Pour le joindre : michael.mcateer@rbc.com.

Pour votre info Café ≠ hypertension Oui, la caféine peut faire monter la tension artérielle un court instant chez les non-habitués. Mais, une étude à long terme récente auprès de 155 000 infirmières indique que la consommation régulière de café n’entraîne pas de hausse de la tension, selon le Journal de l’American Medical Association.

FÉVRIER ’07

13

de la compagnie Internet Webaroo, les plus grands hôtels de la capitale facturent en moyenne 19,70 livres par période de 24 heures et le Ritz en demande 20. Ce n’est pas tout. Certains hôtels limitent la quantité de données que l’on peut recevoir pendant cette période et facturent des suppléments extraordinaires pour le téléchargement ou l’envoi de gros fichiers de présentation. Webaroo a vérifié entre 10 et 15 hôtels dans 11 villes, dont Dublin, Amsterdam, Édinbourg et Barcelone. Sur le Web : www.webaroo.com.


Optez pour une vie meilleure Santé, bonheur et vie de famille font souvent l’objet des bonnes résolutions

Essayez des exercices simples qui peuvent se faire pendant que vous faites autre chose –les planificateurs excellent au multitâches ! Verna Andrews, une infirmière et une des personnes les plus occupées que je connaisse, a quelques recommandations. Suivez-les régulièrement et vous ajouterez inconsciemment 20 à 40 minutes d’exercice modéré par jour dans votre vie sans affecter le reste de votre train-train quotidien.

DE JYL ASHTON CUNNINGHAM, CMP

B

on, levez la main si vous avez pris des résolutions au Jour de l’An... Maintenant, levez l’autre, si vous avez déjà laissé tomber ! Pas de panique, vous n’êtes sûrement pas seul et personne n’est là pour juger. L’article qui suit essaie de comprendre ce qui nous pousse année après année à nous programmer pour l’échec en prenant des résolutions impossibles à tenir. On verra ci-dessous certaines résolutions très populaires, la raison pour laquelle elles échouent et mieux encore, pourquoi elles ne devraient pas échouer ! Chaque résolution est offerte en pensant à des planificateurs. Voyez l’effet domino des résolutions les unes sur les autres.

1. En vous brossant les dents, montez sur la pointe des pieds et redescendez lentement 30 fois. Ça prend environ 2 minutes, donc vos dents seront éclatantes. 2. En vous séchant les cheveux, faites des rotations de hanches dans le sens horaire et anti-horaire pendant environ 8 minutes. Si vos cheveux ne sont pas parfaits, contractez les muscles de l’estomac et rentrez bien le ventre vers le haut, bloquez, comptez jusqu’à 10 et relâchez. Répétez 8 fois. 3. Debout dans le bus ou le métro : serrez les muscles fessiers le plus dur possible, bloquez, comptez jusqu’à 10 et relâchez. Répétez 8 fois. Les regards perplexes deviendront admiratifs quand l’été sera là dans quelques mois ! 4. En travaillant à votre bureau ou dans l’avion, par exemple, faites quelques exercices isométriques : bonjour la souplesse, adieu les torticolis. Commencez par le cou : de gauche à droite, de haut en bas et en faisant des cercles. Faites bouger toutes les articulations de votre corps à tour de rôle. Faites-le aussi souvent que possible dans la journée. 5. Côté aérobie, forcez-vous à quitter votre bureau et marchez pendant 15 ou 20 minutes, le plus vite possible, de préférence dehors.

Je vais faire de l’exercice plus souvent Vous, je ne sais pas, mais moi, mes chaussures de sport ont fait plus de kilomètres dans mon sac que sur mes pieds. Combien de fois les planificateurs ont-ils religieusement apporté leur tenue de gym, bien décidés à utiliser le gymnase de l’hôtel ? À moins d’avoir l’endurance d’une gazelle, la résolution « rester en forme » disparaît après 17 heures de travail d’affilée. En temps ordinaire, il faut une sacrée dose de volonté pour s’arrêter au gymnase entre le bureau et la maison, se changer et sautiller une heure avant de faire le souper. Tout le monde connaît l’importance de l’exercice. Il brûle les graisses, développe les muscles et l’endurance et produit des endorphines qui génèrent la bonne humeur. Alors pourquoi at-il si souvent une faible priorité ? Pourquoi est-il si difficile de s’y tenir quand il n’a presque aucun aspect négatif ? Je n’en sais rien mais j’ai peut-être une solution qui fait gagner du temps.

Je vais mieux manger Plus vite dit que fait. Vraiment ? La plupart des planificateurs qui gèrent des réunions et des programmes d’encouragement s’occupent de commander la nourriture des délégués. Pourtant, ils vivent de miettes piquées au buffet du midi, de

14

FÉVRIER ’07


La résolution primordiale barres de céréales et de café pendant des jours. Bien manger améliore le fonctionnement des organes et des muscles, éclaircit les yeux, renforce les dents et les os, atténue les rides et réjouit le système digestif. Il n’y a rien de nouveau à ça et pourtant une forte fraction de la population canadienne souffre de mauvaise forme, d’obésité et de sous-alimentation chroniques. Comptons-nous si peu à nos yeux pour ne pas nous soucier de la façon dont nous alimentons nos corps ? Récemment, j’ai changé de tactique. Je fais semblant d’être un de mes clients et je dois me traiter en conséquence. Ça a l’air fou mais ça bat n’importe quelle résolution. Quand vous commandez un repas, demandez-vous simplement : « Qu’est-ce que je donnerais à mon client ? » et votre choix sera probablement beaucoup plus nutritif. Je vous tiendrai au courant des effets à long terme. Quand vous êtes responsable du personnel sur place, assurezvous d’inclure leurs repas dans le budget du programme, faitesen un compte apparent et prévoyez assez de temps pour les prendre de façon détendue et agréable. Contrairement à ce que l’on croit, vous et votre personnel avez le droit de manger. Vos employés et les délégués ne s’en porteront que mieux !

Si vous ne pouvez pas y échapper tout de suite, expliquez que vous devez consulter votre agenda, époux/épouse, patron, etc. et gagnez du temps avant de finir par dire non. Rappelez-vous : dire oui et ensuite bâcler le travail ou, pire encore, lâcher à mi-chemin porte bien plus préjudice à une entreprise ou à une réputation personnelle. Cela me rappelle un vieux dicton : « Autant jouer pour rien que travailler pour rien ». Ça ne veut pas dire renoncer à tout travail bénévole ou bonne action mais cela fixe plutôt une limite à notre générosité en temps. L’élément commun à tout ce qui précède, c’est qu’une résolution n’affecte au bout du compte que la personne qui l’a prise. L’effet domino, ce sont des choix sains affectant un mode de vie sain, affectant un environnement de travail sain. Comme planificateurs, nous avons souvent tort de négliger de planifier l’événement le plus important de tous – notre propre vie. Vous n’avez qu’une résolution à prendre : vous occuper d’abord de vous-même. C’est aussi simple que ça ! Jyl Ashton Cunningham, CMP, est propriétaire de JAAC Events à Oakville (Ontario) et dirige un groupe d’études de CMP pour l'IMPAC. Elle est rédactrice adjointe au Planificateur.

SOLUTION SUDOKU FACILE ET MOYEN DE PAGE 11

Je vais mieux gérer mon temps Bien sûr. C’est sûrement et de tous les temps la résolution condamnée à l’échec. Agendas, programmes informatiques, calendriers, aide-mémoire éclair, papillons adhésifs amovibles, terminal de poche, etc., tous visent à rendre les gens plus efficaces. Le problème, c’est que cela fonctionne seulement si le propriétaire y a mis les données nécessaires et ce dernier est en général trop occupé à faire autre chose ! La seule vraie manière de gérer le temps est d’identifier les cas où il est mal géré. Une fois les générateurs de perte de temps identifiés et éliminés, l’amélioration est immédiate et visible. Ça peut vouloir dire embaucher des gens pour faire des choses qui vous pèsent comme le ménage, la tenue des comptes, la décoration, etc. Peu importe, c’est de l’argent bien dépensé puisque vous n’avez plus à supporter ces tâches, vous savez qu’elles sont bien faites par des professionnels et vous pouvez vous concentrer sur celles où vous excellez, quelles qu’elles soient.

Je tiendrai mes promesses jusqu’au bout Ce n’est pas une résolution, c’est une règle et une règle inviolable. Il n’y a pas de mais qui tienne ! Si vous ne pouvez pas mener quelque chose à bien, ne promettez rien et rayez la résolution de votre liste à tout jamais.

Je vais apprendre à dire non Nous passons notre temps à le dire à nos enfants, mais pour des raisons différentes. Mais l’objectif est le même, non ? Nous pouvons dire non, même si l’autre personne sera contrariée quelque temps – elle s’adressera à quelqu’un d’autre, voilà tout. Ne donnez aucune excuse, refusez simplement et poliment.

FÉVRIER ’07

15


C

e mois-ci, l’enquête du Planificateur révèle que les planificateurs peuvent rapporter chez eux certaines commodités : chocolats, fruits ou boissons comme de l’eau embouteillée et du café, magazines, trousses de couture et nécessaires à chaussures.

Les résultats indiquent clairement que ces commodités comptent beaucoup pour les planificateurs, surtout les produits de toilette. La moins appréciée reste le stationnement. Mais il y a probablement des choses plus importantes que ces accessoires : selon Kent Sexton de Hamister Hospitality, des chambres très propres et un personnel plus serviable génèrent un taux d’occupation plus élevé.

Pour votre info Avis de malaria en Jamaïque L’agence de santé publique du Canada a émis un avis de malaria en Jamaïque (Caraïbes) et conseille aux voyageurs de porter des manches longues pour éviter les morsures de moustiques. On conseille à ceux qui visiteront la capitale, Kingston, de prendre des médicaments antipaludiques. Les Canadiens qui visiteront les lieux de villégiatures sur les plages n’ont probablement pas besoin des médicaments.

Court, bon et sain Quatre marches d’un bon pas pendant 10 minutes sur une période de quatre heures sont tout aussi efficaces pour abaisser la tension artérielle qu’une seule marche d’un bon pas pendant 40 minutes chez les personnes souffrant de préhypertension (tension artérielle légèrement élevée) selon une étude récente de l’université de l’Indiana. En fait, l’effet des marches plus courtes dure plus longtemps – 11 heures après la dernière marche de 10 minutes contre 7 heures après une marche de 40 minutes. Des études antérieures ont montré que des marches courtes pouvaient être aussi efficaces que les plus longues pour abaisser le cholestérol, améliorer la forme aérobie et réduire l’anxiété. 16

FÉVRIER ’07


Une récompense cauchemardesque DE VANESSA BAUDRY Quoi de plus alléchant que de gagner des points en utilisant sa carte de crédit, ceux-ci se transformant en billets d'avion gratuits ? Une offre très séduisante mais qui devient vite un enfer quand on réalise le chemin à parcourir pour bénéficier de ce fameux avantage. Une fois le téléphone décroché pour profiter de vos points, et vous réalisez rapidement que le parcours qui vous attend va être long et sinueux avant d'obtenir satisfaction. Premier appel, première attente, qui débouche bien évidemment vers une invitation à joindre un nouveau numéro de téléphone pour espérer avoir les indications nécessaires pour profiter de vos avantages. Première réponse, première déception, l'hôtesse en ligne vous annonce que malheureusement l'ordinateur ne peut actuellement répondre à votre demande, et qu'il faudrait rappeler ultérieurement. Alors, si avec tout cela, vous éprouvez encore le courage de rappeler, peut-être aurez vous la chance que l'on vous réponde, mais ceci uniquement après une longue attente et sans être assuré que l'ordinateur trouvera votre dossier et débloquera vos points! Le cadeau promis se transforme donc en véritable récompense, terme qu'il faut ici nuancer car il peut dans ce cas présent devenir synonyme de véritable cauchemar ! L'oxymore est une figure de style qui consiste en l'association de deux termes de sens contradictoires, il semblerait que le gain de points grâce à une carte de crédit, en soit la meilleure illustration.

FÉVRIER ’07

17


AGENDA

Sites Web

d’intérêt

Fini de galérer en voyage www.flightstas.com La page d’accueil est audacieuse : « FlightStats fait de l’information sur les vols un vrai service de renseignements ». Tout y est : heures d’arrivée et de départ en temps réel de presque tous les vols dans le monde, derniers règlements de sécurité et météo de dernière minute. Sans oublier des messages textes pour les retards de vol et une estimation de votre temps d’attente probable au contrôle de sécurité près de la porte de départ. Et tout est gratuit !

Événements à venir Du 5 au 8 mars Maison de la France, Salon Bourses France 2007 sur le Tourisme d’Affaires Réceptif incluant des formations, Vancouver (5 mars), Calgary (6 mars), Toronto (7 mars), Montréal (8 mars). Contact et info : www.franceguide.com/ca/bourses2007 Du 18 au 20 mars Meeting Professionals International, PEC-Europe (Conférence d’éducation professionnelle), Copenhague, Danemark. Contact et info: (972) 702-3000, www.mpiweb.org.

Surclassement à bon prix www.expertflyer.com Wow ! 5 $ par mois pour la liste complète et à jour des invendus de la plupart des grandes lignes aériennes, y compris les invendus en première classe non publiés, au prix du billet classe touriste de dernière minute. ExpertFlyer ne fait pas de réservation mais vous donne toute l’info nécessaire pour le faire directement avec la ligne aérienne et vous permet d’épargner des sommes considérables.

Du 25 au 28 mars Association of Collegiate Conference and Events Directors International, Conférence annuelle, Hôtel Renaissance Harbor Place, Baltimore, Md. Contact et info: (877) 502-

2233, www.acced-i.org.

Guide de voyage de luxe www.miogps.com Un site Web avec des gadgets qui intéresseront les planificateurs de réunions. Le plus intéressant est le H610 DigiWalker, à la fois navigateur GPS et PDA complet. Son logiciel de complément mondial peut suivre les vols et la météo dans le monde entier et tout convertir, des monnaies aux tailles de vêtements. Il se vend à 450 $US et le magazine Time en a parlé récemment.

Du 17 au 19 avril IMEX 2007, Salon international pour les professionnels des réunions et voyages incentive, Messe Francfort, Allemagne. Contact et info : www.imex-frankfurt.com Du 19 au 22 avril International Association of Conference Centers, Conférence annuelle, The Heldrich, New Brunswick, NJ. Contact et info:

(314) 993-8575, www.iacconline.org.

•••

Du 29 au 31 juillet Meeting Professionals International, WEC (Conférence mondiale d’éducation professionnelle), Montréal, Qué. Contact et info: (972) 702-3000, www.mpiweb.org. •••

Vous connaissez un site Web que vous aimeriez partager ? Envoyez-nous un courriel à info@leplanificateur.ca Pour d’autres sites Web géniaux, voyez notre site web : www.leplanificateur.ca.

18

FÉVRIER ’07


Tendances 2007

Le concept Zéro déchet de PCMA Du 7 au 10 janvier, le Centre des congrès de Toronto (MTCC) a accueilli la 51e rencontre annuelle de la Professional Convention Management Association, la première à l’international. Plus de 3 000 professionnels de l’industrie des congrès ont assisté à l’événement à Toronto, qui comprenait plus de 80 séances éducatives. Aux thèmes clés comme la planification stratégique, la gestion d’événements, le leadership et beaucoup d’autres, se sont ajoutés des sessions générales, des tables rondes et des événements pour favoriser le réseautage, où planificateurs et fournisseurs de cette industrie ont pu partager idées et bonnes pratiques. De concert avec le MTCC, l’association basée à Chicago a aussi pris la tête de la nouvelle tendance des « réunions écolo ». Le recyclage est devenu une des grandes questions mondiales et les professionnels de l’industrie doivent l’admettre : les réunions et les événements peuvent générer beaucoup de déchets. Nourriture, prospectus, transport, etc., un congrès peut générer des tonnes de déchets. Quand les planificateurs de réunions et de congrès essaieront de trouver de meilleurs moyens d’être plus écologiques, ils pourront s’inspirer de l’excellent exemple qu’a donné cette rencontre annuelle. Plusieurs sessions sur le sujet étaient offertes et le MTCC, en partenariat avec The Turtle Island Recycling Company, a mis en œuvre un système de recyclage remarquable. Selon Barry Smith, PDG du MTCC, « … organiser un événement « zéro déchets » d’une telle importance coûte de 35 000 $ à 50 000 $ , compte tenu de la formation du personnel, du fonctionnement et de l’enlèvement des compacteurs. » Le centre des congrès, lauréat d’or des Prix de minimisation des déchets du Conseil de recyclage de l’Ontario cette année, a déjà adopté un comportement vert mais le faire dans une conférence internationale est une première. Deborah Sexton, PDG de PCMA, disait : « nous voulons donner l’exemple à tous nos membres ; organiser un événement zéro déchets peut coûter cher mais ça vaut le coup ». Ce concept sera intégré aux futures réunions de PCMA, a-t-elle ajouté. Ne manquez pas la 52e réunion annuelle de PCMA à Seattle (Washington) en janvier 2008. Pour en savoir plus, visitez le site www.pcma.org.

L’hiver canadien se décide enfin à montrer le bout du nez (au moins dans l’Est) et nous nous demandons ce que 2007 réserve aux planificateurs à travers le pays ? Voici les tendances qui, selon Le Planificateur, se confirmeront dans les prochains mois : • Soixante-cinq pour cent des planificateurs d’entreprise vont planifier leurs événements de 4 à 6 mois à l’avance. • Les centres de conférences vont gagner en popularité auprès des planificateurs. • Le facteur no1 dans le choix d’un hôtel est l’emplacement, suivi du prix et du service. • Les voyages d’agrément vont continuer de dépasser les voyages d’affaires à mesure que les gens d’affaires essaient de remplacer ces derniers par la technologie quand cela est possible et approprié, afin de gérer les coûts croissants de transport et d’hébergement. • Le rôle d’Internet va rester prépondérant dans la planification des voyages mais ne sera pas plus imposant. • La recherche des offres les plus compétitives va devenir de plus en plus courante, tout comme celle des forfaits « tout compris ». • Les planificateurs surmenés vont visiter les spas plus souvent pour gérer le stress croissant dans leur vie. • Les prix des hôtels devraient rester stables, avec l’achèvement de nouveaux projets hôteliers. En fait, les prix pourraient même baisser dans certaines villes canadiennes. • Les lignes aériennes vont gérer plus sévèrement l’utilisation des points de voyage. • La diffusion de mini-vidéo va augmenter – interviews, séminaires, discours et tout autre contenu audio spécifique à votre événement ou à votre organisation pourront tous se faire de cette façon. •De plus en plus de planificateurs tiliseront Meeting Matrix Silver pour la disposition de leurs salles et plus de sites se feront certifiés par le Space Verification Program de PCMA. • L’utilisation des Blackberry va continuer d’augmenter à mesure que les hôtels vont découvrir la qualité des services que cela leur permet d’offrir aux planificateurs. • Les vidéoconférences vont continuer de croître ainsi que la popularité des conférences sur le Web. • La demande pour les services 24 heures sur 24 va augmenter à mesure que les planificateurs voudront utiliser les salles d’exercices ou les centres d’affaires aux heures qui leur conviennent. • Plus de voyageurs d’affaires vont préférer abandonner leurs points pour des dividendes annuels (2 % de remise en argent) qui leur permettront d’acheter ce qu’ils veulent plutôt que de se débattre pour échanger leurs points. • Le service va redevenir un point clé, à mesure que les contraintes de temps des voyageurs vont augmenter. Les hôtels et toute autre entreprise offrant un service aimable et efficace vont y gagner. Comme le dit Wolfgang Hültner, chef de la direction du groupe hôtelier Americas Mandarin : « Les services sur lesquels un établissement ne fait aucun pofit seront de toutes façons bien rendus par un hôtel de grand standing ».

FÉVRIER ’07

AVEZ-VOUS ADOPTÉ UNE ATTITUDE ÉCOLOGIQUE DANS VOS ÉVÉNEMENTS? TENEZ-NOUS AU COURANT ET NOUS PARTAGERONS VOS IDÉES AVEC NOS LECTEURS. ENVOYEZ VOS COMMENTAIRES À INFO@LEPLANIFICATEUR.CA.

19


Nouvelles hôtelières

sur 24, des espaces bibliothèque tranquilles et des restaurants français et internationaux haut de gamme. La chaîne se développe en Chine et dans la région Asie Pacifique, avec l’ouverture prévue de nouvelles propriétés à Beijing, au Caire et à Dubay cette année. Avec plus de 200 hôtels à travers le monde, les hôtels Sofitel sont la marque de prestige du groupe des Hôtels Accor. Sur le Web : www.sofitel.com.

PAS FACILE D’ÊTRE VERT – À MOINS DE S’APPELER MARRIOTT La grenouille Kermit serait fière. Se joignant au combat pour protéger notre climat, Marriot International, Inc. a dit en janvier qu’elle avait réduit de 70 000 tonnes les émissions de gaz à effet en un an – l’équivalent de 10 000 voitures de moins dans les rues américaines. Marriott devient la première chaîne hôtelière à faire partie de manière proactive au programme de leadership de l’EPA, l’agence américaine de protection de l’environnement, en matière de climat. Marriot s’est donné cinq ans pour réduire les gaz à effet de serre de six pour cent par chambre d’ici à 2010 et a lancé l’initiative Marriott Retro-commission (MRC) l’an dernier pour maximiser l’efficacité énergétique dans tous les hôtels aux É.-U. « Être vert, c’est une bonne chose, dit Pat Maher, premier vice-président, Gestion des programmes et des techniques, Marriott International, Inc. « C’est important pour l’environnement et rentable pour nos hôtels. » La prochaine initiative de Marriott porte sur l’amélioration des efforts de recyclage par un programme pilote pour surveiller et évaluer la gestion actuelle des déchets et les pratiques de recyclage. L’objectif du programme est de rationaliser les efforts et identifier les méthodes les plus écologiques mais rentables. L’entreprise a reçu plus de mentions ENERGY STAR que toute autre chaîne hôtelière et a été proclamée Partenaire ENERGY STAR de l’année pour son excellence dans la gestion de l’énergie depuis deux ans. Sur le Web : www.marriott.com.

LES HÔTELS ROCCO FORTE ÉLUS MEILLEURE CHAÎNE La chaîne de luxe Rocco Forte Hotels a remporté le titre de meilleure chaîne hôtelière à l’inauguration des prix des lecteurs du Luxury Travel. En janvier, les hôtels Rocco Forte ont reçu le prix lors d’un dîner au bureau londonien de Haymarket Publishing, les propriétaires de Luxury Travel, selon ehotelier.com. La chaîne luxueuse a mis hors combat Four Seasons et One&Only Resorts, pour s’emparer du prix. Ouverte en mars 2006, la Villa Rocco Forte à Francfort s’est classée parmi les trois premiers dans la catégorie Meilleur nouvel hôtel. Les hôtels Rocco Forte ont été lancés en 1996 pour créer une collection d’hôtels de luxe en Europe. Chaque hôtel a un style unique qui reflète sa nationalité et son emplacement. Sur le Web : www.roccofortehotels.com.

RITZ CARLTON BOSTON

Le Ritz Carlton Boston devient le Taj Boston. Un nom est un nom, non ? Pas seulement, si vous êtes le Ritz-Carlton Boston, ou plutôt leTaj Boston. Le nouveau propriétaire basé en Inde, Indian Hotels Co., a acheté le Ritz de Millennium Partners au prix de 170 M $US en janvier. Tout changera – des serviettes de bain aux logos sur les téléviseurs et les téléphones de l’hôtel – mais David Gibbons, directeur général du Taj Boston et propriétaire de Taj Hotels, Resorts and Palaces, promet que de nombreuses traditions seront respectées. « Nous gérons des palaces en Inde et nous considérons cette propriété comme un haut lieu de l’hospitalité aux É.-U. » dit-il. Le Café restera le Café; le Lounge restera le Lounge. Bon nombre des employés familiers du Ritz resteront aussi. Gibbons s’attend aussi à mettre « beaucoup d’argent » pour rafraîchir l’hôtel et le remettre à neuf. Sur le Web : www.lhw.com/TajBoston

LES HÔTELS SOFITEL ENTRENT DANS LA LISTE D’OR DU CONDE NAST TRAVELER Dix hôtels Sofitel font partie de la liste des 700 meilleurs hôtels, centres de villégiature et croisiéristes du monde, selon les lecteurs du magazine Conde Nast Traveler, numéro de janvier 2007. La liste découle d’une enquête auprès des lecteurs en 2006, à laquelle ont répondu 21 000 abonnés du magazine. C’est une étude en profondeur et un classement des meilleures propriétés du monde, parue dans le numéro de novembre. Pour comprendre les notes attribuées à chaque propriété, une équipe de rédacteurs du magazine a contacté les lecteurs pour savoir ce qui faisait d’une chambre, d’une vue ou d’un endroit quelque chose d’unique en soi. Les hôtels Sofitel dégagent une sensibilité unique, l’art de vivre à la française (in French in the text), incarnée dans les normes élevées de service, une conception attrayante, une cuisine gastronomique et des commodités bien pensées. Cette focalisation est renforcée par des relations avec des personnalités françaises renommées, dont l’architecte Jean-Paul Viguier, le décorateur ensemblier Pierre Yves Rochon et des chefs étoiles de Michelin. Situés dans les grands centres de destinations d’affaires européens, y compris Londres, Paris, Budapest et Bruxelles, Sofitel offre la luxueuse literie MyBed faite sur mesure pour un sommeil réparateur, un accès Internet sans fil et/ou à haute vitesse, des centres d’affaires ou d’exercices ouverts 24 heures

LES HÔTELS OMNI FLATTENT LES SENS La chaîne hôtelière Omni, qui comprend 40 propriétés de luxe en Amérique du Nord, a lancé un programme conçu spécialement pour mettre en valeur les aspects sensoriels des réunions dans ses propriétés. Les éléments du programme Sensationnel d’Omni touchent le décor, les parfums, les bandes sonores, la température et l’éclairage. Pour les remue-méninges, par exemple, les planificateurs peuvent créer une atmosphère unique : décor aux couleurs vives, éclairage varié, musique entraînante et parfum de menthe poivrée. Actuellement, Omni offre de personnaliser trois types de réunions : énergiques, stimulantes et de reconnaissance. Sur le Web : www.omnihotels.com. 20

FÉVRIER ’07


ICI ET LÀ

de Nathalie Caron

Avis de nomination Le 2 janvier dernier, Lucy Mungiovi a débuté dans ses nouvelles fonctions au sein de Tourisme Montréal. Elle s’est vue confier le poste de directrice des services aux congrès. Outre l’assistance aux organisateurs de congrès inhérente à ses nouvelles fonctions, Madame Mungiovi sera responsable de l’organisation des visites d’inspection, de l’élaboration des programmes destinés à accroître l’achalandage aux congrès, et de la gestion de la centrale d’hébergement. Ceux pour lesquels son nom est familier, vous l’avez peut-être croisée au cours des 16 dernières années dans les grands hôtels de Montréal, tel que l’Hôtel du Parc, le Wyndham et le Ritz Carlton où elle oeuvrait aux services banquets et congrès.

Nouveautés en ville L’industrie hôtelière de Montréal est en constante ébullition. De nouvelles propriétés surgissent dans le paysage urbain tandis que d’autres s’agrandissent ou rénovent : L’Hôtel Westin Montréal, dont l’ouverture est prévue en avril 2008, comptera plus de 400 chambres, 20 000 pieds carrés d’espace d’exposition, deux restaurants, un bar et une piscine intérieure. L’Hôtel Nelligan, l’un des hôtels boutique favori du Vieux-Montréal, prévoit un agrandissement avec de nouvelles chambres et des espaces de réunions additionnels. Le Dauphin, qui ouvrira en janvier 2007, offrira aux voyageurs de séjourner dans l’une des 72 chambres ou suites et de disposer de 4 salles de réunions pour des groupes de 20 à 30 personnes. La chaîne Marriott prévoit d’ouvrir un nouvel hôtel à l’été 2008 adjacent à l’aéroport Montréal-Trudeau qui comptera 275 chambres. Le Groupe Germain se penche aussi sur un nouveau projet pour le Quartier Dix30 sur la Rive-Sud (à l’intersection des autoroutes 10 et 30). Il devrait s’agir d’un hôtel axé sur le marché corporatif offrant 5 000 pi. ca d’espaces de réunions. L’hôtel Alt accueillera

FÉVRIER ’07

aussi les voyageurs de fin de semaine et les personnes voulant faire du shopping. Le concept sera celui d’un hôtel chic mais abordable. D’ici la fin février, des informations complémentaires devraient être disponibles. Il y aura aussi de la nouveauté à Toronto en 2009 : le Groupe Germain prévoit l’ouverture d’un second hôtel qui sera adjacent au Centre Air Canada et à quelques minutes à pied du quartier des affaires. L’Hôtel Le Germain Maple Leaf Square offrira 171 chambres, 5 000 pieds carrés d’espace de réunions, un centre de conditionnement physique et un café. Calgary n’est pas en reste puisque le Groupe Germain compte aussi s’y établir au centre-ville avec un tout nouveau concept : un complexe hôtelier de 150 chambres, une tour à bureaux et 42 unités de condos de luxe. La date d’ouverture n’est pas encore médiatisée.

Solotech perd des plumes Il y a quelques mois, Solotech a vu s’envoler le contrat du prestigieux Sofitel et tout dernièrement Solotech a été remplacé au Centre Mont-Royal par une entreprise d’audio-visuel de Toronto.

Une affaire intime au Centre Mont-Royal Le 8 février dernier L’équipe du Centre Mont-Royal a invité ses fidèles clients ainsi que plusieurs clients potentiels à prendre part dans « une affaire intime ». Les participants étaient conviés à un voyage à travers quatre villes : Paris, Rome, Stockholm et Montréal. Ils ont ainsi pu démontrer le potentiel de quelques unes de leurs salles dont l’auditorium où Eva Avila a soulevé la foule à la fin de l’affaire.

Le golf Le Challenger disparaîtra Le promoteur immobilier Terramax a acheté la moitié du terrain de golf détenu par Bombardier Immobilier. Il est prévu que 2 000 unités d’habitation neuves seront érigées sur les terrains du golf.

21

Terramax prendra possession du parcours de golf au plus tôt le 30 octobre 2008. Toutefois, le terrain de golf restera en opération jusqu’en 2009.

Le Méridien VersaillesMontréal Saviez-vous que depuis l’intégration du Meridien Versailles-Montréal au sein de la famille Starwood Hotels & Resorts en mars 2006, tout organisateur d’événement peut maintenant profiter du programme de récompense Starwood Preferred Planner en y planifiant leur événement ? Vous pourrez ainsi accumuler rapidement des points grâce à votre réunion ou événement, que vous pourrez échanger contre des nuitées gratuites, des vols gratuits, des surclassements de chambre, des réductions sur le tarif de base, des certificats cadeaux, etc., et le tout sans restriction sur les dates ou sur la disponibilité, que cela soit au Meridien Versailles à Montréal ou dans l’un des 850 hôtels et complexes de vacances du groupe Starwood répartis à travers 95 pays. Pour plus de renseignements, visitez les sites Web suivants : w w w. l e m e r i d i e n . c o m / m o n t r e a l ou le www.starwoodhotels.com/ preferredplanner.com

Programme d’équipement de ski Air Canada et FedEx FedEx offre, pour une durée limitée, aux clients d’Air Canada la possibilité de ramasser et livrer votre équipement de ski. Vous éviterez ainsi d’avoir à vous surcharger de bagage dans les aéroports, les hôtels, taxis et voitures louées et pouvez profiter de vacances plus relaxantes et agréables. Vous pouvez faire ramasser votre équipement chez vous ou au bureau pour le faire livrer à votre hôtel (hors weekends). Cette offre est disponible à partir de 8 grandes villes canadiennes vers 5 villes de l’Ouest canadien, pour les voyageurs de Toronto vers Denver dans le Colorado et prendra fin le 30 avril 2007. Pour plus d’information, communiquez avec le service à la clientèle de FedEx au 1 (877) 733-3339.


Assurez-vous d’avoir votre auditoire tout à vous dans votre cellule. Un ex-détenu vous servira de guide en tentant de rendre compte au mieux de l'ambiance, et de la dureté des conditions de vie. Vous passerez ensuite la nuit dans votre cachot avec les autres co-détenus. Vous aurez droit le matin, avant d'être libéré, au petit déjeuner du prisonnier (gruau et rôties) et votre fiche d'incarcération vous sera remise avec la mention " libéré ". La salle du Conseil, située dans la prison, ayant une capacité d'accueil d'une vingtaine de personnes, vous pourrez organiser vos conférences dans un lieu à la fois insolite et troublant. Si celle-ci se révélait être trop petite, les quatre autres salles de réunion du musée propose un espace plus grand pouvant recevoir jusqu'à 350 personnes, pour des tarifs allant de 100 à 600 dollars la journée. D'autre part, le musée offre différents services de traiteur et des équipements audio-visuels afin de faciliter l'organisation et le déroulement des événements. En somme, une façon agréable d'allier les affaires et la découverte d'une prison pas comme les autres. Une expérience inoubliable, un dépaysement garanti…

DE VANESSA BAUDRY

E

nvie d'exotisme, d'originalité pour votre événement, ne cherchez plus, la prison de Trois-Rivières est le lieu idéal pour vous recevoir. A mi-chemin entre Québec et Montréal, cette immense immeuble de style palladien a été construit au début du 19e siècle. Immeuble classé de nos jours comme monument historique, il a été intégré au complexe muséal pour devenir le centre d'interprétation de la vie carcérale au Québec. En effet, cette prison est celle qui a été le plus longtemps en fonction au Canada (164 ans) et elle semble ainsi représentative de l'univers carcéral dans les années 60 au Québec. Le concept mis en place par cette prison est personnel et innovant puisqu'il propose aux personnes non seulement de visiter la prison mais aussi d'y passer la nuit. Après avoir été accueillis par le gardien de la prison qui complètera votre fiche d'incarcération avec une photo et vos empreintes digitales, le tee-shirt du prisonnier vous sera remis et vous serez conduit

••• Vanessa Baudry est une journaliste pigiste de France.

22

FÉVRIER ’07




Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.