Nouvelles de l’industrie Une compagnie américaine d’audio-visuel reconduit son contrat avec le MTCC >
Le Palais des congrès du Toronto métropolitain (MTCC - Metro Toronto Convention Centre) annonçait récemment le renouvellement pour cinq années supplémentaires du contrat avec AVW-TELAV Audio Visual Solutions de Dallas (Texas) comme fournisseur officiel des services audiovisuels et informatiques, à compter du 1er mai 2008. Sur le Web : www.mtccc.com
Porter ira à Newark les fins de semaine Porter Airlines Inc. a annoncé qu’elle augmenterait son service Toronto-Newark (N.J.) de fin de semaine après que la Federal Aviation Administration des É.-U. lui a ordonné d’abandonner quatre vols quotidiens en heures de pointe en semaine. À l’origine, le plan d’affaires du jeune transporteur ciblait les vols de gens d’affaires en semaine, mais Porter modifie sa stratégie pour soutenir les vols d’agrément en fin de semaine. En outre, la société est à même d’améliorer son service vers Montréal au moment où le nombre de
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passagers augmente sensiblement, selon le président de Porter, Robert Deluce. Porter, installée à l’Aéroport du centre-ville de Toronto, disait récemment que l’accord ciel ouvert É.U. – Canada soulignait l’importance de permettre à plus d’avions de voler vers de nouvelles destinations et que le marché devrait dicter « le niveau de service, les prix et la compétition sur les marchés É.U. - Canada. » Mais la FAA souligne que sa décision finale concernant Newark prendra effet cet été. Porter avait dit plus tôt que les nouvelles règles pouvaient effectivement limiter son fonctionnement à Newark entre 7 heures et 17 heures. La société affirme maintenant que ses nouveaux horaires vont offrir six allers-retours quotidiens en semaine, trois le samedi et cinq le dimanche. Le nombre total de vols par semaine passe de 38 à 40. L’Aéroport du centre-ville de Toronto fermant à 23 heures, il est impossible de quitter le New Jersey tard le soir, souligne Porter. Air Canada, qui est installée à Montréal et qui devrait jouir d’une clause de droits acquis qui protégerait ses créneaux au New Jersey, dit qu’elle « soutient de façon générale » les efforts de la FAA pour restreindre les retards à Newark. Porter, une société d’intérêt privé, estime avoir vendu 25 000 places sur la ligne Toronto-Newark. Sur le Web : www.flyporter.com
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Note de l’éditeur
Dans ce numéro
Confiance = rapidité La confiance en affaires représente aujourd’hui la rapidité avec laquelle vous servez vos clients et si vous n’êtes pas rapide, vous courez droit à la faillite. La vitesse se produit lorsque les gens se font confiance. Vous ne pouvez réussir sans confiance. Le mot confiance réunit presque tout ce que vous vous efforcez de faire pour vous permettre de réussir en affaires. La technologie est importante, mais la confiance est une plus value qui demeure au cœur des problèmes de notre décennie. Lorsque que vous faites confiance à un fournisseur, il est beaucoup plus facile de prendre une décision basée sur l’information qu’il vous aura fournie. C’est pour cette raison que les gens sont si méfiants d’acheter sur Internet. Plus de la moitié de l’information y est fausse ou inappropriée, donc difficile de s’y fier complètement. En fait, nous achetons sur Internet seulement lorsque que le prix est très attirant et vaut ainsi la peine de prendre un risque, ou encore lorsque nous faisons confiance à l’organisme avec lequel nous faisons affaire. En fait, le manque de confiance peut coûter cher et même aller jusqu’à doubler le coût d’existence d’un commerce. Le manque de confiance affecte la qualité de toutes relations, de toutes communications et de tous projets d’affaires. Mais, la confiance constitue aussi quelque chose que vous contrôlez ; en fait, c’est vous qui la créez. « Au moment où survient le moindre doute sur les agissements d’une personne, tout ce qu’elle fait dès lors se corrompt. » – Mahatma Gandhi Est-ce que vos fournisseurs ont gagné et entretenu votre confiance ? Si oui, les mois voire les années à venir seront fructueux. Maintenant que l’économie ralentit, il sera plus important que jamais d’avoir bâti une bonne réputation auprès de ses clients. Rappelez-vous qu’en bout de ligne, tout ce que vous possédez, c’est votre réputation. – Leo Gervais
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Leo Gervais lgervais@leplanificateur.ca Camille Lay clay@leplanificateur.ca Jyl Ashton Cunningham jashton@leplanificateur.ca Matt Riopel Debbie Barlow, Tania Joanis, Patricia Lemus Barry Siskind, Stacey Hanke, Sharon Worsley
2105, de la Montagne, bureau 100 Montréal, Québec H3G 1Z8 Téléphone : (514) 849-6841 poste 331 Télécopieur : (514) 284-2282 Vos commentaires sont appréciés : info@leplanificateur.ca Le Planificateur est diffusé mensuellement aux professionels canadiens de l’industrie du tourisme et des affaires.
6 Chasseurs ou pêcheurs > Notre expert en salon, Barry Siskind, fait une analogie sur les chasseurs et pêcheurs pour aider les planificateurs à développer de meilleurs programmes afin de mieux cerner le profil de leurs cibles et se concentrer sur les visiteurs qui en valent le coup.
8 Le temps d’un été > L’été… et la vie devient facile. Mais, peutêtre pas. Les planificateurs prennent aussi des vacances mais l’été est le moment idéal pour faire le point et revoir ce qu’il s’est passé durant les 6 premiers mois de l’année. Jyl Ashton Cunningham identifie certains moyens de le faire avec succès et dans la détente.
10 Tout est dans la voix > La voix est le meilleur des atouts mais beaucoup ne savent pas comment l’utiliser. La projection vocale n’a rien à voir avec le fait de crier. Il s’agit simplement de prendre conscience du volume nécessaire pour rejoindre toutes les personnes dans l’audience. Stacey Hanke nous révèle d’excellents conseils sur le sujet.
14 Se sentir apprécié > Tout le monde aimerait voir ses efforts au travail appréciés. Sharon Worsley donne ici différentes façons de montrer à ses employés sa reconnaissance, sans pour autant se ruiner. La clé est d’identifier ce qu’ils valorisent le plus et d’agir en conséquence.
22 Activité de bureau en plein air : que porter ? > Se vêtir d’un costume de travail ou d’un tailleur est la façon la plus simple de se donner fière allure au bureau. Mais, lors de sorties entre collègues et/ou directeurs, la tâche s’avère un peu plus complexe. Nous vous donnons quelques pistes afin de vous sentir à l’aise en toutes circonstances.
Le Planificateur utilise du papier recyclé 30 %. Poste-publication No. 40934013
Photo montage en page 1 réalisé par Matt Riopel
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Allez-vous à la chasse ou à la pêche ? DE BARRY SISKIND Quelle différence y’a-t-il entre le type « chasseur » et le type « pêcheur » ? Le chasseur a une idée de ce qu’il va chasser : un cerf, un faisan ou des lièvres. Le pêcheur, de son côté, s’équipe plutôt d’un grand filet dans l’espoir d’y capturer quelque chose. Lorsqu’il le remonte, il peut y découvrir des espèces parfaitement comestibles et savoureuses, mais aussi beaucoup de choses inutiles qu’il rejettera tout simplement à l’eau. Bref, le pêcheur se trouve à gaspiller beaucoup de ressources et à passer à côté de bonnes occasions. Le même raisonnement s’applique à votre programme d’expositions. Si vous êtes du type « chasseur », vous avez soigneusement établi la nature de votre quête. Si vous êtes du type « pêcheur », vous vous contentez d’espérer que tout aille pour le mieux. La transformation d’une excursion de pêche en chasse fructueuse nécessite temps et efforts. Vous devez pour ce faire repérer les visiteurs les plus aptes à vous permettre d’atteindre les objectifs visés par votre participation. On peut douter qu’il soit nécessaire d’adresser la parole à toutes les personnes qui passent devant votre stand. Votre stratégie consistera à savoir reconnaître celles à qui vous avez intérêt à consacrer du temps. Il faut certes du travail et du talent pour fixer le profil du client idéal. Cependant, une fois que vous l’aurez fait, le tout aura des répercussions sur l’ensemble de votre participation aux foires ou salons du choix des expositions à retenir jusqu’à la nature du suivi prévu. Plus vous peaufinerez cette définition de clientèle, plus il vous sera aisé d’orienter votre démarche une fois sur place. Voici quatre outils généralement retenus par les organisateurs de foires désireux de définir leur clientèle. Les données démographiques répondent à la question suivante : « Qui est mon client ? ».
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Les questions posées ici peuvent avoir trait à ce qui suit : domaine professionnel, sexe, était civil, provenance géographique, âge, profession, état de santé ou mode de vie. Les données psychographiques répondent à la question suivante : « Que fait-il ? ». Les questions posées ici peuvent avoir trait à ce qui suit : place dans la société, mode de fonctionnement, poste, affiliations, type de gestion, situation familiale, passe-temps ou choix de temps libres. L’analyse comportementale répond à la question suivante : « Comment s’y prend-il ? ». Les questions posées ici peuvent avoir trait à ce qui suit : nombre d’achats, quantité utilisée, processus de prise de décisions, lieu de l’achat et mode de paiement. Les facteurs de causalité répondent à la question suivante : « Pourquoi procède-t-il de la sorte ? ». La meilleure façon de répondre à cette question consiste à vous attarder aux avantages de votre produit ou service et à voir lequel compte le plus aux yeux de ce type de clients en particulier. En essayant de cerner le profil de votre clientèle, vous constaterez peut-être, comme cela arrive souvent, que celle-ci peut se décliner en plusieurs facettes. Une telle multiplicité de clientèle ne pose aucun problème si vous parvenez à en distinguer les divers visages. Une fois que vous disposez d’un bon profil de votre clientèle (ou de chacune d’elles, le cas échéant), servez-en-vous pour préparer votre participation à l’exposition. Assurez-vous de faire circuler cette information auprès de toute l’équipe qui y sera affectée, y compris le personnel administratif, les équipes de ventes et de marketing, le fabricant du stand, le gestionnaire de la foire ou du salon et quiconque lié de près ou de loin à l’aventure ! Si vous savez qui viser et dans quel but, toutes les autres décisions devraient être beaucoup plus simples et rapides à prendre. Barry Siskind est président de l’International Training and Management Company et auteur de plusieurs livres. Visitez son site Web : www.siskindtraining.com.
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Les mois d’été, une période propice à la réflexion DE JYL ASHTON CUNNINGHAM, CMP « L’été arrive, et la vie devient facile », dit Gershwin dans sa célèbre chanson qui évoque la sensualité et la touffeur des mois d’été. Force est de constater qu’il ne pensait peut-être pas aux planificateurs. Pour la plupart des planificateurs indépendants, les mois de juillet et août sont en effet loin d’être des jours de doux farniente : ils se vivent à un rythme aussi trépidant que le reste de l’année, surtout si le carnet de commandes compte des tournois de golf, des sorties saisonnières, des journées familiales et des mariages. La page couverture du Planificateur de ce mois-ci évoque la quiétude : une femme qui semble on ne peut plus zen laisse son regard planer sur l’onde, son ordinateur portable entrouvert à ses côtés. Étrangement, on ne voit pas son visage, si bien qu’il pourrait fort bien s’agir d’une personne qui s’apprête à lancer son portable à l’eau parce qu’une surcharge de travail lui a fait perdre la raison. N’empêche qu’une petite séance de travail en plein air par beau temps est tout ce qu’il y a de plus thérapeutique. Nul besoin de disposer d’un ordinateur portable : un carnet de notes suffit. Vous serez étonné de voir à quel point un bol d’air estival est bon pour remonter le moral et le niveau d’énergie! Tout le monde sait à quel point il est essentiel de faire une pause pour se détendre et rechercher ses batteries cérébrales. Cependant, il est tout aussi important de s’arrêter régulièrement sur les trois ou six mois qui viennent de s’écouler afin de voir ce qui aurait pu être fait différemment pour évoluer professionnellement tout en s’offrant un peu de repos. Voici quelques pistes en vue d’atteindre cet idéal :
Savoir gérer son temps et sa disponibilité Les planificateurs indépendants ont la réputation d’être constamment au service de leurs clients. Se pourrait-il que vous ayez déjà prononcé des phrases comme : « Appelez-moi peu importe l’heure : j’ai toujours mon ‘cell’ sur moi », « Je travaille tout le week-end, alors n’hésitez pas à me joindre » ou « Dites-moi quand vous voulez qu’on se voit, et je m’organiserai » ? De nos jours, il est quasi impossible de se faire déclarer « absent », et la réponse immédiate est devenue la norme. Il serait pourtant intéressant d’examiner un instant le message 8
que vous véhiculez ainsi, non seulement auprès de votre client, mais dans votre tête. Par définition, un bourreau du travail peut certes impressionner, mais ce genre de planificateur se trouve peut-être aussi à dire à son client qu’il accepte trop de travail, au point de devoir travailler jour et nuit. Une telle attitude peut aussi signifier que votre personne et votre famille n’ont pas beaucoup d’importance, puisque n’importe qui ou n’importe quoi aura toujours préséance. En modifiant très légèrement votre message - par exemple en disant « Si vous devez me joindre d’urgence, laissez un message, car je les prends régulièrement après les heures ouvrables », vous vous donnez la permission d’avoir quelques congés sans pour autant laisser le champ libre aux clients qui seraient tentés de multiplier les appels. Pensez cependant à écouter vos messages régulièrement, conformément à votre engagement.
Le rendement du capital investi, ou la meilleure façon de rentabiliser votre productivité La sous-évaluation du temps nécessaire à l’exécution d’un mandat est l’une des principales erreurs pour lesquelles il faut parfois gruger dans nos jours de congé ou nos temps libres. S’il est effectivement ardu d’estimer le temps qu’il faudra consacrer à une tâche, tous les planificateurs, qu’ils soient indépendants ou non, devraient tenter de faire l’exercice qui suit. Servez-vous d’un chiffrier pour répartir chacune des tâches associées au mandat en autant de colonnes. Au besoin, intitulez-les Recherche, Calcul des coûts, Relations avec les fournisseurs et Réunions (sans oublier les appels téléphoniques et la gestion des courriels) et notez dans la marge de gauche le nombre de jours, semaines ou mois nécessaires pour mener à bien le dossier. Associez ensuite à chaque tâche le temps que vous pensez vraiment devoir y consacrer, additionnez le tout au bas et fixez vos honoraires en fonction du temps prévu. Il est étonnant de voir à quelle vitesse les heures s’accumulent. Ce faisant, vous évitez de sous-évaluer les coûts et, conséquemment, vous diminuez votre stress. De même, il est important de bien clarifier les modalités de tout contrat. Si vos honoraires ou vos frais de gestion sont à prix fixe, il est tout à fait naturel de préciser le nombre d’heures retenu pour obtenir le chiffre présenté et de préciser que l’entente tient compte d’une charge de travail négociée à
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Profiter de l’été pour se ressourcer SUITE DE LA PAGE 8 l’avance. Si l’ajout de tâches augmente le temps consacré au mandat (ce qui est inévitablement le cas), prévoyez clairement, à l’avance, que des honoraires s’ajouteront. Ainsi, le client n’aura pas de surprise, et vous ne travaillerez pas sans être payé.
Savoir dire non Voilà un énoncé à répéter devant le miroir : « Non, j’ai déjà pris tous mes engagements » (plutôt que « Je suis trop occupé »). C’est simple, n’est-ce pas ? J’ai lu et même rédigé plusieurs articles sur la capacité de dire non, et pourtant, je n’en ai pas encore maîtrisé l’art – et n’y parviendrai probablement jamais. Fait à remarquer, ce n’est pas toujours du côté du bénévolat que les planificateurs commencent à « couper ». Il arrive donc qu’une surcharge de bénévolat nuise au travail rémunéré. Il est vraiment important de redonner à la société, et le bénévolat est un geste qu’il convient d’encourager. Cependant, il faut toujours prendre le temps de réfléchir avant d’accepter un travail bénévole, pour ensuite évaluer les engagements déjà en cours et estimer en toute franchise le temps qu’il faudra y consacrer. Évaluez-le toute comme s’il s’agissait d’un contrat payé et voyez si vous
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disposez vraiment du temps nécessaire. Par exemple, l’organisation d’un dîner de gala pour une bonne cause nécessite entre 80 et 100 heures de travail, que l’on vous paie ou non. Autrement dit, ce sont deux semaines de travail à temps plein à inscrire à l’agenda. La préparation d’une conférence peut facilement prendre plus de 20 heures ou la moitié d’une semaine. La devise du club Rotary, « Servir d’abord », est vraiment très louable, mais de nombreux membres de ce club philanthropique vous diront que leur famille et leur travail passent avant le bénévolat, qui doit rester un plaisir pour tous et non une tâche qu’on effectue sans plaisir. Finalement, si personne n’aime refuser du travail, il faut garder à l’esprit que l’on peut nuire à sa santé, à son entreprise et à sa vie familiale en empiétant un peu trop sur les moments de détente. Et s’il est impossible de prendre des vacances dignes de ce nom au cours de l’été, il est important d’en profiter pour relire ses résolutions du Nouvel An, pour éliminer le désordre dans son bureau, sa maison et sa tête, pour profiter du beau temps et se réjouir d’être une personne occupée et productive. Jyl Ashton Cunningham, CMP est rédactrice adjointe du Planificateur (Ontario) et propriétaire de JAAC Meetings and Events By Design. Elle accueillera vos commentaires avec plaisir. On peut la joindre à jashton@theplanner.ca ou info@jaacevents.com.
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La confiance dans la voix DE STACEY HANKE
Des moyens tout simples pour démontrer votre assurance urant mes voyages de par le monde, je me retrouve sans cesse devant des personnes qui s’expriment de façon inefficace, en ne parlant pas assez fort ou encore d’un ton monotone, d’une voix criarde, cassée ou tout simplement hésitante. Votre voix est l’un de vos plus précieux atouts ; pourtant, la plupart d'entre nous en ignorent le mode d’emploi. La projection vocale ne ressemble en rien au hurlement. Elle résulte tout simplement d’un constat : il faut retenir un volume différent si l’on veut que la voix atteigne tous ceux qui se trouvent dans la pièce. Personne ne devrait avoir à déployer d’efforts pour vous entendre. Dans mes ateliers, j'enregistre les participants afin qu’ils entendent la même chose que leurs interlocuteurs. Au moment de faire jouer l’enregistrement, je règle le volume à un niveau précis. Celui-ci me permet de vérifier si le volume du participant convient au groupe auquel il s’adresse. Si je dois monter le volume, je demande à la personne d’élever la voix. Je retiens alors trois grands niveaux : le premier correspond au volume à utiliser pour me parler face à face ; le deuxième est celui qu’il faudrait employer une fois assis à une table de cinq ou six personnes ; le troisième est celui qu’on emploierait pour s’adresser, debout, à une quinzaine de personnes. Tout le monde devrait être capable de parler à l’un et l’autre de ces niveaux sans inconfort. J'entends souvent les gens me dire qu'ils ont l’impression de hurler lorsqu’ils s’exercent à parler au dernier niveau, parfois même aux deux derniers niveaux. Si je donne la formation à un groupe, je demanderai à la personne qui fait l’exercice de s’entraîner à projeter sa voix à des niveaux plus élevés devant les autres. Je demande ensuite comment l’audience a trouvé sa voix, et les gens me font généralement les commentaires suivants : « confiant », « passionné », « enthousiaste », « énergique » et ainsi de suite. Je n'ai guère entendu « trop fort », même si la personne invitée à parler d’une voix forte a parfois eu l’impression de crier. Ensuite, je filme la personne afin qu’elle puisse entendre la même chose que son auditoire. Dans tous les cas sans exception, je me retrouve alors devant un nouvel adepte de la projection vocale.
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Vous aurez toujours l’impression de parler plus fort qu’en réalité. Quand on s’entend parler, on entend le son résonner dans la boîte crânienne. Après tout, il provient de plus près... Plusieurs raisons m’ont été évoquées afin d’expliquer pourquoi les gens ont du mal à projeter leur voix. Certains disent que leur culture les incite à parler doucement. Devant la diversité culturelle et la mondialisation qui marquent le monde des affaires, il faut bien sûr employer le ton convenant à l’auditoire. D’autres me mentionnent qu’on les a élevés en leur disant de ne pas parler fort. Un homme m’a d’ailleurs raconté que, dès qu’il ouvre la bouche, il entend sa mère lui dire d’écouter sa voix intérieure. Malheureusement, il applique ce précepte de façon si extrême que nul ne peut l’entendre à moins de se trouver à moins de cinq pieds de lui. D’autres m’avouent parler à voix basse lorsqu’une personne présente dans la pièce les intimide. Génial ! C’est la meilleure façon de dire – ou du moins de chuchoter – que vous n’avez pas confiance en vous. LA VOIX, UN OUTIL • Adoptez un début harmonieux. Ne donnez pas à vos interlocuteurs l’impression que vous avez hâte de partir ou que vous aimeriez être ailleurs. • Parlez avec conviction. On doit pouvoir « voir » que vous croyez à ce que vous dites. Cet honneur qu’on vient de vous décerner vous touche-t-il vraiment ? Avezvous vraiment l’impression d’être la meilleure personne à qui confier le mandat en question ? Ressentez-vous vraiment du plaisir à vous occuper de vos clients ? • Inspirez profondément et laissez l’air conférer de la puissance à votre voix. Une voix forte et posée exprime la confiance et l'affirmation de soi. Sur une échelle de 1 à 10, le chiffre 1 correspondant à une voix inaudible et le chiffre 10, à une voix envahissante, adoptez un volume de 7 à 8 quand vous vous adressez simultanément à 12 personnes ou plus. • Modifiez votre inflexion et le volume pour éviter d’être monotone ou de susciter l’ennui. Beaucoup plus que les mots, le son de votre voix agit sur la réaction de vos interlocuteurs. • Dégagez une belle confiance en vous. • Retenez l’attention de votre interlocuteur. • Faites valoir l'importance de ce que vous avez à dire. CONSEILS Enregistrez-vous afin d’avoir une idée de ce que les gens entendent lorsque vous parlez.
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Savoir se faire entendre Quand vous repassez la bande, soyez à l’affût de ce que vous entendez et non de la façon dont vous vous sentiez lors de l’enregistrement. Lisez à voix haute un passage dans un livre, un article de journal ou de magazine ou même une page de site Internet. Concentrez-vous afin d’avoir un bon volume (soit entre 7 et 8), sans trop d’efforts. Demandez que l’on commente le volume que vous adoptez dans les réunions, les entretiens en personne ou au téléphone. Présentez l’échelle de volume de 1 à 10 aux gens à qui vous demanderez de vous faire part de leurs commentaires. Si vous voulez inciter les autres à agir, il faut qu’ils vous entendent. De leur côté, ils ne veulent quand même pas qu’on leur crie dans les oreilles. Or, parmi toutes ces années au cours desquelles j’ai eu à travailler auprès de milliers de personnes, je peux compter sur les doigts d’une main le nombre de fois où j’ai dû baisser le volume parce qu’une personne parlait trop fort dans l’enregistrement. ••• Stacey Hanke est consultante de direction, auteure, formatrice et conférencière chez 1st Impression Consulting, Inc. à Chicago, Ill. Pour la joindre : stacey.hanke@1stimpressionconsulting.com ou (773) 209-5970.
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Nouvelles hôtelières LES HÔTELS AMÉRICAINS SE PRÉPARENT AU PIRE Selon une nouvelle étude, l’économie américaine en crise forcera la plupart des Américains à rogner sur leurs dépenses de vacances cet été, ce qui pourrait augurer mal pour les hôteliers. Environ 57 pour cent des presque 6 700 répondants à un sondage en ligne disent avoir moins d’argent à consacrer aux vacances que l’an dernier et cherchent à réduire leurs coûts. « La nervosité à l’égard de l’économie américaine et des prix records de l’essence force les gens à économiser », dit Jim Kovarik, directeur général d’AOL Travel, qui a commandé l’enquête. Presque 20 pour cent affirment avoir l’intention de louer une maison pour économiser en faisant la cuisine plutôt que d’aller à l’hôtel, révèle aussi l’enquête. Et presque un tiers pense rester chez des amis ou dans la famille pour dépenser moins. « Ce pourrait être le pire été pour les hôtels des É.-U. depuis 2002, première saison des vacances après les attentats du 11 septembre 2001 », remarque Kovarik. Mais selon Joe McInerney, de l’American Hotel and Lodging Association, le prix élevé de l’essence signifie seulement que les gens iront moins loin et choisiront des hôtels plus près de chez eux. Un dollar faible pourrait aussi attirer plus d’Européens et de Canadiens dans les hôtels américains. « Les réservations de principe pour l’été vont bien », souligne McInerney. Tout de même, la faiblesse de l’économie a déjà nui aux profits de certains hôtels. Au début du mois, Marriott International Inc., le troisième exploitant hôtelier du monde, a annoncé un bénéfice trimestriel très inférieur, atteint par des coûts plus élevés à mesure que le ralentissement économique laisse ses traces. Starwood Hotels & Resorts Worldwide Inc., qui exploite les marques W, Sheraton et St. Regis, annonce aussi des profits trimestriels plus bas, invoquant une faible croissance du revenu par chambre disponible.
LA MUSIQUE D’UN HÔTEL RÉSONNE DANS LES COLLINES La mélodie du bonheur, un film de 1965 tiré de l’histoire vraie de l’aspirante religieuse Maria qui a conquis en chantant les cœurs du baron von Trapp et de ses sept enfants, a réjoui de nombreux enthousiastes au cours des ans. Et voilà que la vraie villa von Trapp en Autriche deviendra un hôtel en juillet, avec des chambres autour de 100 euros (155 $). 12
Le film, avec Julie Andrews et Christopher Plummer, était basé sur une musique de Rodgers et Hammerstein et a inspiré des chants de chœur dans le monde entier, des jeux à boire, un CD d’auto-guérison et une poupée Maria Barbie. Le site Web américain de suivi des ventes de billets www.boxofficemojo.com classe La mélodie du bonheur au troisième rang des succès de tous les temps aux É.-U., compte tenu de l’inflation, derrière Autant en emporte le vent et La guerre des étoiles. « Il est difficile de croire que quelqu’un ne l’a pas vu et on se le passe encore d’une génération à l’autre », disait récemment Graham Hales, spécialiste des marques à Interbrand. « C’est une propriété. » Les visiteurs de l’hôtel Villa Trapp pourront coucher dans les anciennes chambres de la famille ou se marier dans la chapelle. Le belvédère où Liesl, l’aînée des filles von Trapp dans le film, et son petit ami Rolf se rencontrent en secret et chantent Sixteen going on 17 sera aussi disponible en jeu de construction. « En fait, l’hôtel est un jalon dans la commercialisation de La mélodie du bonheur pour Salzbourg », dit Leo Bauernberger du bureau de tourisme provincial de Salzbourg. « La mélodie du bonheur est bel et bien un coup de chance pour la ville. » La famille von Trapp a vécu dans la villa près de Salzbourg de 1923 à 1938 avant de fuir l’invasion nazie en Autriche. Le chef de la sécurité nazi Heinrich Himmler l’a utilisée comme résidence près des Alpes autrichiennes jusqu’en 1945. Un ordre missionnaire a acheté la résidence après la Seconde Guerre mondiale et a accepté de s’en dessaisir pour qu’on en fasse un hôtel. Les entrepreneurs ont l’intention de ne pas modifier le bâtiment, sauf pour des travaux de peinture et d’électricité. À Salzbourg, des visiteurs d’Amérique du Nord, d’Asie et de Grande-Bretagne, où le film a été très populaire, comptent pour quelque 700 000 nuitées par année selon des représentants du tourisme. Dans 40 pour cent des cas, ils viennent uniquement à cause du film. Pour beaucoup, voir les lieux originaux du film est un rêve devenu réalité.
LE LOEWS REGENCY CHOUCHOUTE LES PLANIFICATEURS Comme planificateur, vous savez combien tous les détails de l’organisation d’une rencontre peuvent vous prendre beaucoup de temps. Ne serait-il pas génial si quelqu’un d’autre s’inquiétait d’acheminer les bagages et le matériel à destination ? Le Loews Regency de New York aide les planificateurs à se concentrer sur les choses à faire avec sa nouvelle promotion VIMP (Very Important Meeting Planner).
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Nouvelles hôtelières De concert avec DHL, l’hôtel de 353 chambres offre l’acheminement gratuit aller-retour le lendemain des bagages et du matériel de réunion aux planificateurs qui tiennent une réunion dans les 4 400 pieds carrés d’espace rénovés avant le 1er septembre. Autre motivation, Le Regency offrira aux planificateurs, pour des réservations de groupe, un bagage exclusif Hartmann (le type et le nombre de bagages dépendent de la valeur totale de la réunion). Toute réservation en juin donne droit à deux bagages. Pour en savoir plus sur l’hôtel et sa promotion VIMP, s’adresser à Gary Stram, directeur des ventes collectives, au (212) 339-4115 ou à gstram@loewshotels.com
W OFFRE DES VÉLOS AUX ÉCOLOS Depuis le Jour de la terre, le 22 avril, W Hotels Worldwide offre des vélos et des casques Puma gratuits aux clients comme alternative à la voiture. La chaîne offre aussi le programme Green Wheels, un service de limousine de luxe avec des voitures hybrides ou à moteur éthanol au même prix que les voitures plus traditionnelles. Appelez d’avance si un vélo vous intéresse, apparemment certains hôtels en manquent déjà. Sur le Web : www.whotels.com
2,2 milliards de dollars en dépenses directes et 1,6 milliard en dépenses supplémentaires. Il a aussi généré presque 100 millions de dollars de recettes fiscales et emploie 98 personnes à temps complet et 300 à temps partiel. « La Municipalité régionale d’Halifax (MRH) a tout pour plaire aux planificateurs de congrès, des excellents restaurants et une vie nocturne animée jusqu’aux bords de mer échancrés et aux escapades tranquilles, affirme le maire Peter Kelly. Pas étonnant que nous soyons de plus en plus recherchés comme lieu de congrès. Un nouveau centre nous permettrait d’accueillir à la MRH non seulement de plus grands congrès mais aussi des quatre coins du monde – et nous y tenons. »
LE HILTON SAINT JOHN RÉNOVE Le Hilton Saint John/Saint John Trade & Convention Centre au Nouveau-Brunswick a récemment rénové 77 de ses 197 chambres sur quatre étages. Deux étages dits « Club » offrent de nombreux agréments supplémentaires et le nec plus ultra est la suite royale du douzième étage qui offre 1 200 pieds carrés d’espace habitable, un espace salon pour accueillir jusqu’à 20 personnes et un jacuzzi. Il paraît que des planificateurs de réunions adorent y établir leur quartier général quand ils résident à l’hôtel. Deux autres étapes de rénovation toucheront d’autres parties de l’hôtel en 2008 et 2009. Sur le Web : www.hilton.com
LE NOUVEAU CACI D’HALIFAX CHERCHE DES PROMOTEURS La Province et la municipalité régionale d’Halifax cherchent des personnes ou des groupes compétents intéressés par une occasion de développement qui comprend un nouveau centre d’affaires et de congrès international (CACI) comme élément central. Les intéressés doivent répondre à plusieurs exigences. Entre autres, l’édifice doit être situé au centreville d’Halifax et offrir une surface utilisable d’au moins 150 000 pieds carrés. Il doit pouvoir accueillir simultanément plusieurs grands congrès et plusieurs événements de plus petite envergure. « Cela pourrait bien être l’une des choses les plus stimulantes qui survienne au centre-ville d’Halifax depuis un bon moment », avoue le premier ministre Rodney MacDonald. « Le centre d’affaires international actuel a été un moteur économique pour la ville et la province mais il devient trop petit. À mesure que nous développons le centre-ville, il est clair qu’il nous faut prévoir plus d’espace de congrès. » Depuis 1984, Trade Centre Limited a injecté quelque Juin ’08
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À quand remonte la dernière fois où vous avez donné une petite preuve d’amour à votre personnel ? DE SHARON WORSLEY
on, d’accord, nous ne parlerons pas d’amour, mais plutôt d’appréciation. Avez-vous fait quoique ce soit en guise d’appréciation de votre personnel récemment ? Vous n’y avez peut-être même pas pensé, ou bien vous vous demandez s’il est vraiment nécessaire d’exprimer sa gratitude à un personnel qui fait bien son travail ? J’aimerais vous inviter à réfléchir quelques minutes à de nouvelles façons de témoigner de votre satisfaction aux gens qui travaillent pour vous. Comme votre personnel passe son temps à organiser des activités pour les autres, que pourriezvous faire, dans le même esprit, afin de leur montrer à quel point ils ont de l’importance dans votre organisation ? Négociez des réductions de prix auprès d’entrepreneurs locaux – par exemple des restaurants, des parcs d’attractions comme Canada’s Wonderland ou des cinémas. Vous pouvez créer un programme maison (officiel ou non) vous permettant de remercier les membres de votre personnel en offrant des bons d’achat ou d’importants bons de réduction leur donnant accès à des endroits qu’ils aimeraient fréquenter avec parents et amis. Ce faisant, vous ne faites pas seulement plaisir à l’employé : votre geste a des répercussions sur ceux qui occupent une place importante dans leur vie. Offrez gratuitement ce qu’on appelle généralement des « déjeuners-causeries », c’est-à-dire des séances de formation assorties d’un lunch. La firme Entrepreneur.com recommande de communiquer avec des professionnels en soins de santé, en planification financière ou du domaine juridique pour les inviter à venir parler à votre personnel. On peut souvent obtenir que ce genre d’intervention soit consenti gratuitement, à condition que la personne en question ait alors l’occasion de faire connaître ses services. Je vous invite à solliciter des conférenciers motivateurs en vue, des spécialistes en mieux-être et des mentors spécialisés (aussi appelés « coachs de vie ») – toutes des personnes qui auront pas mal des choses intéressantes à dire à votre personnel. Le tout aura peut-être un effet allant au-delà de la vie personnelle de vos employés, car les améliorations qui pourraient ainsi survenir se répercuteront tout naturellement au travail, si bien que les deux parties en profiteront. La société Google, à qui le magazine Fortune a décerné le titre de « meilleur employeur » en 2007, offre à son personnel un calendrier de conférences données par des célébrités. Bon, d’accord, l’entreprise offre aussi une superbe enveloppe de 500 $ en mets à emporter au parent qui vient d’avoir un enfant, et une subvention de 5 000 $ à l’employé qui achète un véhicule hybride… Vous n’avez peut-être pas atteint le
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même niveau financier que Google. Néanmoins, que pourriezvous changer dans ce que vous faites actuellement pour récompenser votre personnel ?
ORGANISEZ UNE ACTIVITÉ DE FORMATION OU DE MOTIVATION Que diriez-vous de faire quelque chose ayant un peu plus d’envergure qu’un déjeuner-causerie, par exemple, inviter un conférencier connu qui viendrait « motiver » vos troupes ? Certaines entreprises organisent déjà ce genre d’événement. Vous vous démarqueriez haut la main en permettant aux membres de la famille de vos employés d’être présents eux aussi.
DONNEZ UN DÎNER DE FÊTE AFIN DE SOULIGNER UNE RÉUSSITE PARTICULIÈRE DE L’ENTREPRISE. Vous pouvez aussi donner un dîner de fête pour célébrer la réussite d’un dossier particulièrement important. Remerciez-les en grand en invitant les membres de la famille à se joindre à vous, question de les remercier de s’être privés de la présence de leur conjoint ou parent (c’est-à-dire votre employé) durant les longues heures qu’il aura dû consacrer à la bonne marche du dossier.
ACTIVITÉS SAISONNIÈRES Profitez des saisons pour ajouter du piquant à l’activité proposée au personnel. L’été se prête aux pique-niques et aux après-midi en bateau, l’automne est la période des épluchettes de blé d’Inde, et décembre a un air de temps des Fêtes. Les raisons d’organiser une petite célébration avec le personnel ne manquent pas.
SORTIES LES FINS DE SEMAINES Il y a quelques années, je faisais partie de l’équipe de Rider Travel, une agence devenue par la suite BTI Travel et maintenant connue sous le nom de HRG. Nous avions alors l’occasion de participer une fois par année à une fin de semaine intitulée le « Week-end de Rider ». Il s’agissait d’une sortie de quelques jours, organisée une fois l’an quelque part au Canada, au cours de laquelle des employés provenant des divers services de la compagnie se réunissaient dans le simple but de se reposer, se détendre et s’amuser. L’entreprise payait une partie des dépenses, et un programme de retenues à la source géré par le service des RH permettait de répartir sur de nombreux mois la contribution de l’employé.
RECONNAISSANCE DES EMPLOYÉS À SUCCÈS La même entreprise avait aussi un programme annuel qui
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Créer une belle atmosphère de travail permettait de souligner la contribution de divers membres du personnel s’étant démarqués de façon particulièrement exceptionnelle dans l’année. On les amenait alors dans divers beaux endroits, où ils séjournaient de quelques jours à une semaine, en plus de recevoir des honneurs officiels de la part de la compagnie.
SAVOIR FÊTER
Vous êtes peut-être en train de vous demander « Pourquoi devraisje offrir une telle sortie ou une telle fête à mon personnel ? »
Dans votre entreprise, comment vous y prenez-vous pour célébrer un succès ? Prenez-vous le temps qu’il faut pour célébrer le succès de vos employés, ou estimez-vous plutôt que de tels succès (ou employés) vont de soi ? Servez-vous de votre créativité pour modifier chacune des suggestions présentée précédemment. Mieux encore : voyez carrément ce qu’on en pense un peu partout dans l’entreprise. Essayez de voir ce qui aurait de la valeur aux yeux de votre personnel et donnez-y suite dans la mesure du possible.
EH BIEN, VOICI QUELQUES RÉPONSES À CONSIDÉRER :
PETITE MISE EN GARDE
• Pour une question de rendement : imaginez l’effet que cela aurait sur leur satisfaction face au travail. • Pour créer une belle atmosphère de travail : vous contribueriez ainsi à la création d’un milieu de travail où unité et engagement font la paire. • Pour susciter la fidélité : compte tenu des occasions qu’ils ont d’aller travailler ailleurs, aimeriez-vous que les membres de votre personnel sentent qu’on les apprécie et que, par conséquent, ils restent fidèles à votre compagnie ? • Pour faciliter le recrutement : les activités et programmes de cette nature constituent de très beaux outils de recrutement. À l’instar des programmes de soins dentaires et des contributions patronales à un REER, ce sont des atouts à faire valoir quand vous recrutez du personnel.
Si vous décidez d’organiser une fête ou une autre activité, prenez le temps de bien penser à qui vous confierez la tâche d’organiser le tout. Qui devra s’occuper de tous les détails et voir au bon déroulement des choses le jour dit ? Si vous donnez ce mandat à votre organisateur ou équipe d’organisateurs en place puisque c’est leur travail d’organiser tout ce qui se fait dans l’entreprise, on ne peut pas dire que ces gens-là profiteront de la récompense. En plus de ne pas pouvoir profiter pleinement de l’activité, celle-ci se trouvera à alourdir leur tâche personnelle.
COMBIEN CELA COÛTE ET COMBIEN CELA RAPPORTE ?!
••• Sharon Worsley, PDG de Live With Intent, est conférencière motivatrice et coach personnel en leadership. On peut la joindre par courriel : sharon@livewithintent.com.
Du 27 au 30 juillet 2008 National Business Travel Association, Conférence Annuelle Internationale & Exposition, Los Angeles (703) 684-0836, Convention Centre, CA. Contact : www.nbta.org.
Du 28 au 30 juillet 2008 Destination Marketing Association International, Conférence Annuelle, Caesars Palace, Las Vegas, NV. Contact : (202) 296-7888, www.destinationmarketing.org.
24 juin – Saint-Jean-Baptiste 1 juillet – Fête du Canada
Du 25 au 29 juillet 2008 International Association of Assembly Managers, Conférence Annuelle d’Éducation et Salon, Anaheim Convention Centre, CA. Contact : (972) 906-7441, www.iaam.org.
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Du 9 au 12 août 2008 Meeting Professionals International, Conférence Mondiale d’Éducation , Mandalay Bay Resort Convention Center, Las Vegas, Nev. Contact : (972) 702-3000, www.mpiweb.org. 1 septembre – Journée du travail
Du 9 au 12 novembre 2008 MPI-Montréal - Convivium 2008, Sheraton Laval, Laval, Qué. Contact : (514) 493-9835, www.mpimontreal.com.
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Livres pour l’été Note : L’été est toujours symbole de détente et de rattrapage de lectures. À ce sujet, voici des suggestions de livres de nos lecteurs. Malheureusement, nous ne pouvons toutes les imprimer, mais nous remercions tous ceux qui nous ont écrit. Livre : L’Intelligence Érotique d’Esther Perel Commentaires : Très intéressant et très d'actualité. Sylvie Desrochers, Rio Tinto Alcan, Montréal, Québec Livre : Lettre à mes fils qui ne verront jamais la Yougoslavie d’Apostolska Aline Commentaires : Très bon livre pour découvrir ce coin de pays et surtout comprendre ceux qui ont aimé ce pays inconnu. Sanja Subotic, Chambre de commerce du Montréal métropolitain, Montréal, Québec Livre : Mille soleils splendides de Khaled Hosseini Commentaires : Après la lecture de ce roman je me dis combien il fait bon vivre dans un pays qui ne connait pas la guerre et qui est respectueux des droits de l’homme. Danielle Lavoie, Institut canadien d’administration de la justice, Montréal, Québec Livre : Dresden Files de Jim Butcher Commentaires : Une série qui n'arrête de s'améliorer à chaque parution, et qui est également diffusée sous forme d'émission hebdomadaire à la télévision. Ceux et celles qui aiment les histoires paranormales, vous en aurez pour votre argent... car Harry Dresden est un magicien... un vrai. Il assiste régulièrement la police pour élucider des morts mystérieuses, assisté de son fidèle crène, Bob. Livre : Sign of the Seven trilogy de Nora Roberts et dont 2 des 3 livres sont déjà en magasin Commentaires : À tous les 7 ans, au 7e mois de l'année, la ville de Seven est envahie par une force maléfique qui
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modifie le comportement de ses habitants. Une soeur peut tuer son frère, un père peut agresser ses enfants, etc. Seul 3 de ses habitants sont immunisés contre cette calamité et tentent, par tous les moyens, de stopper ces horreurs. Caroline Koueiki, Congrès de Montréal, Montréal, Québec Livre : Le froid change la trajectoire des poissons de Pierre Szalowski Commentaires : Histoire très originale qui se passe durant le verglas. Ce petit livre est excellent ! Se lit d’un trait ! Livre : Le Bonheur rend sourd de Nathaléne Armand Commentaires : Très bien écrit, original, se lit d'un trait. Une jeune auteure québécoise qui gagne à être connue. C'est son premier livre. Mais depuis, elle a également publié La valse des timides qui est un recueil de nouvelles. France Guillotte, Mercer, Montréal, Québec Livre : La traversée du continent de Michel Tremblay Commentaires : Un livre savoureux de Michel Tremblay – Il nous raconte un moment important dans la vie de sa mère qu’il adorait – des rencontres avec différents personnages que l’on peut tous relier à ses romans aux pièces de théâtre Juturs – cette petite fille est très émouvante lorsqu’elle nous fait part de son grand amour des mots, elle qui sera la mère de l’un de nos plus grands écrivains. Louise Simoneau, Cirque du Soleil, Montréal, Québec Livre : Shantaram de David Gregory Roberts Commentaires : Histoire incroyable de la vie de l’auteur qui se retrouve en Inde malgré lui. C’est captivant, on voyage au long du livre en imaginant même les odeurs et les couleurs de ce fabuleux pays. Voyager dans son fauteuil jusqu’au bout du monde ! Sophie Fontanari, Montréal, Québec Livres : Les yeux jaunes des crocodiles (tome 1) et La valse lente des tortues de Katherine Pancol (tome 2), Commentaire : C'est l’histoire de deux soeurs, l’une bien nantie de par son mariage et l’autre historienne et très réservée. Dès la première page, vous êtes happé par l’histoire de ces deux femmes et de leur famille. Plaisir garanti.
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Livres pour l’été Livre : Mille soleils splendides de Khaled Hosseini, Commentaire : Ce livre nous raconte l’histoire d’une jeune fille contrainte de se marier à un homme beaucoup plus âgé qu'elle. Le récit nous amène en Afghanistan et il nous fait découvrir une autre facette de ce pays. En même temps, c'est un cours 101 sur l'histoire de l’Afghanistan. Un livre bouleversant. Diane Beaulieu (elle a faite les deux revues en haut) Ciments St-Laurent Montréal, Québec
Sudoku
Commandité par le Centre Mont-Royal
D’origine japonaise, chaque case doit contenir un chiffre de 1 à 9 de façon à n’utiliser chaque chiffre qu’une fois par ligne, colonne et grille.
VOICI LES CINQ GAGNANTS QUI RECEVRONT UN CERTIFICAT CADEAU D’UNE VALEUR DE 50$ VALABLE DANS LES LIBRAIRIES CHAPTERS. MERCI À NOTRE COMMANDITAIRE AVTEC SERVICES AUDIO-VISUELS PROFESSIONNELS : France Guillotte, Mercer ; Ellen Boddington, Stellar Conference & Event Management ; Suzanne Broadbent, Tor ZVM ; Mel McGregor, Athabasca University ; Margaret Hoffman, BC Regional Support
Niveau facile
Réponse à la page 21.
Niveau moyen
Réponse à la page 21.
SUDOKU SUR LE WEB : www.websudoku.com www.sudoweb.com www.dailysudoku.com www.sudokupuzz.com
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Ici et là
DE CAMILLE LAY
Agrandissement du Rive Gauche à Belœil Membre du réseau Hôtellerie Champêtre et connu pour accueillir des groupes, L’Hostellerie Rive Gauche, de Belœil, vient d’être vendue à deux nouveaux propriétaires. En effet, Monsieur Bernard Môme, à présent retraité, cède sa place à Messieurs José Lobato (Constructions Corel) et Mathieu Dugay (Cogir). Près de 12 millions seront injectés en prévoyance de l’addition d’une centaine de chambres aux 22 actuelles. Sur le Web : www.hostellerierivegauche.com
Plus d’espace de réunion dans les Laurentides Dénombrant déjà plusieurs établissements, le réseau Howard Johnson annonce la construction d’un nouveau centre de villégiature dans les Laurentides dès l’automne 2008. Troisième franchise du réseau au Canada, Le Howard Johnson Manoirs de l’Aigle, à Sainte-Adèle, prévoit d’offrir 120 suites hôtelières (en copropriété), un restaurant, un lounge, un centre de réunions et de banquets, une piscine intérieure et un spa. L’établissement ouvrira ses portes à l’automne 2009. Sur le Web : www.hojo.com
Le Cirque Akya Vous désirez offrir à votre groupe ou famille une expérience de cirque hors du commun ? Le Cirque Akya vous comblera ! Sur la route depuis 2006, la troupe du Cirque Akya présente des numéros clownesques, d’acrobaties, de trapèze, de cerceau et même de lancer du couteau! Un spectacle où le public, à proximité de la scène et des artistes, est invité à participer, créant ainsi une ambiance festive et interactive.
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Installés sur l’Île Bonsecours aux quais du Vieux-Port jusqu’au 29 juin, Chocolat, Nicoletta et la troupe vous accueillent sous le chapiteau intime de 230 places, entouré de ses roulottes argentées. Pour une activité en région, les saltimbanques s'installeront au village piétonnier du Mont Tremblant du 17 juillet au 24 août et seront dans la zone portuaire de Chicoutimi du 29 août au 7 septembre. Réservations de groupe et forfaits sur mesure. Info : (514-968-1873) ou www.cirqueakya.com
Tourisme Québécois en hausse aux É.U. Ce ne sera pas la flambée des prix de l’essence qui freinera les Québécois dans leurs plans de vacances chez nos voisins du sud. On observe depuis janvier 2008, une hausse de 15 % des demandes de renseignements touristiques, comme rapporté par le directeur général du Centre de tourisme de la Nouvelle-Angleterre, Manny Witt - en rappelant aussi que plusieurs centres de villégiatures américains observaient l’été dernier environ deux tiers de leur chiffre d’affaires en provenance de Québécois ! Vraisemblablement à l’origine de cette vague touristique, la hausse du dollar canadien par rapport au dollar américain et un coût de la vie moindre aux États-Unis attireraient ainsi nos concitoyens à traverser la frontière sans hésitation. La taxation à la pompe n’est pas un facteur négligeable non plus si l’on considère que la taxe québécoise par litre d’essence est plus de deux fois plus élevée qu’aux États-Unis, ce qui freine les longues traversées routières à l’intérieur de notre propre pays, qui coûtent de plus en plus cher. À en croire le pessimisme de William Brown, pdg de l’aAssociation des hôteliers du Grand Montréal, il faudra s’en tenir au succès souhaité du 400e anniversaire de Québec pour espérer attirer des touristes étrangers car, en contrepartie, le moral des américains ne se prêtera pas aux départs en vacances vers le Canada. Les Canadiens ne se rendent pas uniquement aux États-Unis. Selon Statistiques Canada, 25 millions de Canadiens se sont rendus à l’étranger pour plus d’une journée l’an dernier, en augmentant les séjours au Mexique, en Europe de l’Ouest, à Cuba, en République Dominicaine et en Chine entre autres, totalisant 7,4 millions de voyages. Les Émirats arabes unis aussi ont accueilli 30 % de plus de visiteurs canadiens qu’en 2006. S’y sont-ils rendus pour visiter le seul hôtel 7 étoiles au monde (Burj al-Arab) à Dubaï ?
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E NTRETI E N AVEC U N CONC I E RG E Notre brin de causette avec un concierge se passe, ce mois-ci, avec Simon Bovoli, concierge de l’Hôtel Dominion 1912 de Québec.
1. Que pouvez-vous fournir d’unique, comme services, aux planificateurs ? La conciergerie est ouverte 7 jours sur 7, de 7 heures à 23 heures. Le hall, exceptionnel, vous offre gratuitement et en tout temps thé et café – expresso, cappucino, au lait, etc. Le personnel (même votre concierge préféré) peut vous préparer les meilleurs martinis en ville, à savourer dans le confort de nos immenses canapés en duvet devant le foyer centenaire ou sur la terrasse fleurie. Déjeuner continental de luxe, salle de mise en forme 24 heures sur 24, connexion Wi-Fi partout dans l’hôtel ne sont que quelques-uns des services gratuits que notre approche personnalisée réputée met à votre disposition. 2. Quels restaurants recommandez-vous dans votre ville pour les groupes ? Québec est célèbre pour sa fine cuisine. Entre autres, l’Utopie ébahira tous les gourmands curieux avec sa cuisine fusion et une salle à manger privée pour groupes ; le Michelangelo, reconnu par le gouvernement italien comme une référence en matière de cuisine italienne authentique à l’étranger, a des salles privées et une carte des vins remarquable ; le Saint-Amour, avec son fameux menu foie gras et le jardin d’hiver exceptionnel de la salle à manger plaira aux groupes, petits et grands ; le Laurie-Raphaël permet aux petits groupes de dîner en atelier avec le chef bien connu Daniel Vézina ou le sommelier. 3. Que recommandez-vous pour ce qui a trait à la vie nocturne dans votre ville ? Le salon « Le Boudoir » est génial pour s’asseoir confortablement et écouter de la musique en direct mais pour danser, je préfère le Maurice Night Club. Chacun des trois étages a son propre style et l’un d’entre eux est sûr de vous plaire. La ville est aussi bien pourvue en pubs irlandais et microbrasseries locales. 4. Quels lieux intéressants, hors de l’ordinaire ou uniques recommandez-vous aux planificateurs ? Le quartier « Nouvo Saint-Roch » est à voir absolument. À l’écart de la zone touristique officielle, il accueille certains restaurants
et boutiques les plus tendances de la ville. Les planificateurs trouveront aussi dans ce quartier qui monte des pubs, des restaurants et des cafés traditionnels qui se mêlent au nouveau. L’endroit parfait pour découvrir la vie ordinaire de Québec. 5. Quels sont selon vous, les endroits à voir et à ne pas manquer ? La ville a beaucoup changé depuis quelques années, en partie à cause du 400e anniversaire de sa fondation et ses 10 mois de célébrations. Les choses à faire et à voir sont trop nombreuses pour les donner toutes mais certaines sont un impératif : le Musée des Beaux-Arts, la ville fortifiée, le festival d’été, les Plaines d’Abraham (champs de bataille), l’édifice parlementaire et le quartier Petit-Champlain. 6. Quels sont les meilleurs circuits de marche ou de jogging que vous recommandez ? À partir de l’hôtel, on peut faire le tour du bassin et de la marina Louise en passant devant le marché des producteurs et la gare ferroviaire de style château ou passer le long du terminal des croisières qui vous emmènera le long du fleuve Saint-Laurent. 7. Combien coûte/devrait coûter un taxi de l'aéroport vers le centre-ville ? La course est au prix fixe de 30 $ vers tout le centre-ville et le Vieux Québec. 8. Parlez-nous de vos demandes les plus extravagantes, de la part de vos invités. Demandes extravagantes mises à part, il est arrivé au concierge du Dominion 1912 de devoir se dépasser. Un couple qui voulait se marier dans notre Hôtel de glace en mars dernier est resté pris quatre heures dans un carambolage de 40 voitures pendant la tempête du siècle. Mariage annulé, coincé dans la neige, rien n’allait plus. J’ai quitté l’hôtel à deux heures du matin, armé d’une pelle pour les libérer. À neuf heures, mon collègue avait fait venir un prêtre et un photographe dans notre salle de réunions et nous aidions ce couple peu ordinaire à se marier. Un homme très fortuné a appelé pour dire que, même si l’hôtel n’avait pas de restaurant, il avait des exigences alimentaires très strictes pour son prochain séjour (repas entièrement bio préparé et servi sans sel ni poivre, couverts, assiettes et verres lavés deux fois, rincés et séchés avec des produits spécifiques) et qu’il devait manger aux quatre heures. Toute l’équipe s’y est mise pour trouver le traiteur capable de respecter toutes les directives du client. Le client a dit qu’il n’avait jamais été si bien servi, excepté par son propre personnel.
« J’ai lu Le Planificateur du début à la fin... » « Je prends toujours le temps de lire Le Planificateur...»
Les planificateurs nous voient. N’ont-ils pas besoin de vous voir ? Appelez-nous au (514) 849-6841 ext. 315 Juin ’08
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Enquête : Le meilleur conseil Question : Partagez avec nous le meilleur conseil que vous ayez jamais reçu dans le cadre de l’industrie des événements et des réunions. Comme si, par exemple, ce conseil vous illuminait comme un feu d’artifices : « Le meilleur conseil que je n'ai jamais reçu et qui m'a accompagné durant toute ma carrière à ce jour était de la part de monsieur Frank Bloodsworth, mon premier employeur (j'avais 19 ans) à l'Office du Tourisme et des Congrès du Grand Montréal. Monsieur Bloodsworth m'a toujours conseillé de faire en sorte que la planification de mes congrès/réunions soit précise, plaisante et que les participants conservent un souvenir extraordinaire de cet événement et aient le désir de refaire le même genre de rencontres. Ce conseil m'a toujours été très utile et même après 33 ans d'expérience sur le marché de la planification de réunions et autres. Il m'a effectivement illuminé et continue de le faire comme un feu d'artifices. J’aime beaucoup le parallèle. Voilà c'était mon partage et je remercie encore mon premier employeur. » Martine Robillard Agropur, Division Natrel Longueuil, Québec « Travailler avec un « cue-sheet », c'est-à-dire une feuille qui résume tout le scénario de l'événement par section, qui suit le déroulement chronologique et qui détaille ce que chaque département a à faire à ce moment précis. Tous les intervenants travaillent avec cette même feuille et chacun sait ce qu'il doit faire et à quel moment, tout en sachant ce que les autres font aussi. C'est génial. » Hélène House Diabétiques de Québec Québec, Québec 20
« Le meilleur conseil que j’ai jamais reçu est de toujours apporter un vêtement de rechange propre au cas où il y aurait un pépin avec ma garde-robe. Plus qu'une simple paire de bas de nylon, j'ai été bien contente le jour où j'ai du déplacer une imprimante et que mon pantalon noir a... fendu sous mon imperméable. J’ai tout de suite pris mes pantalons de rechange. Ni vu, ni connu : le matin-même à 7 heures, quel magasin aurait été ouvert pour me sortir de cette fâcheuse situation ? » Sylvie Lachapelle L'Institut des fonds d’investissement du Canada Conseil des fonds d’investissement du Québec Montréal, Québec « Pour trouver le dernier endroit branché pour un souper de groupe ou autres endroits près de l'hôtel réservé, ne pas hésiter à parler au concierge - Le concierge est au courant de tout. » Anne-Marie Giacometti Labopharm Laval, Québec « Faites participer les invités pour rendre l’événement le plus interactif possible. Cela peut de faire de différentes façons, par exemple organiser un jeu concours avec des épreuves ou des quizz avec un prix à gagner au bout. Même les hommes d’affaires ont un coeur d’enfant ! » Marianne Cote-Jacques Atmosphere Communications Montréal, Québec « Conseil : Prendre des photos lors d’événements, cela permet de visualiser l’événement et d’avoir des photos représentatives des exposants, confèrenciers et commanditaires. » Sylvie Gignac Société des Technologues en Nutrition Montréal, Québec « Ce conseil est venu de la part de mon technicien en audio visuel avec qui je travaille depuis 5 ans maintenant. En effet, monsieur Calvert, propriétaire de la comPLANIFICATEUR
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pagnie Minution, m'a conseillée d’utiliser les technologies de pointe pour intégrer les différents exposants aux conférences. En installant un écran vidéo relié avec la salle de conférences, ça permet aux représentants des compagnies d'assister aux conférences tout en demeurant à leurs kiosques. De plus, nous utilisons cette même technologie pour visionner un « PowerPoint » publicitaire des exposants et des commanditaires ainsi que des différentes activités qui ont lieu pendant l'événement. Cette façon de faire à beaucoup plu aux personnes ciblées. Résultats, plus d'exposants ont déjà réservé leurs kiosques pour l’an prochain et nous recevons déjà des confirmations de commandites, sans parler de l’augmentation du nombre de participants aux activités annoncées tel que le cocktail. » France Thibault Association Québecoise des Archivistes Médicales (AQAM) Sherbrooke, Québec « Ne jamais rien présumer. Mieux vaut toujours vérifier tous les détails plutôt que de se dire que ce n’est pas nécessaire puisque c’est logique… La logique de l’un n’est pas toujours la logique de l’autre ! » Maryse Tardif L’Oréal Canada Montréal, Québec « Le meilleur conseil et de surprendre les invités lors d’un événement comme lorsque les gens attendent le repas ou autres, avoir de l’animation soit d’un groupe ou encore un personnage comme magicien, liseur de bonne aventure (avec un bon sens d’humour) et autres. Ne jamais avoir de temps mort, toujours tenir vos invités occupés. J’ai fait l’expérience à deux reprises : Lors d’un mariage, il y a eu un temps mort d’environ deux heures, les gens sont devenus impatient, et ils ont eu faim, ne savaient plus quoi faire et l’attente s’est trouvée trop longue pour eux. Lors d’une soirée suivant un tournoi de golf, encore là, il y avait une attente entre la fin du tournoi et le repas, mais Juin ’08
à ce moment là, j’ai reçu un illusionniste qui a entretenu les gens, et certain disaient que le repas avait été servi dans une attente convenable. Alors je sais maintenant qu’entretenir les invités est très important, et aussi apprécié par ces derniers. Oui, je dois dire que la dernière phrase est tout simplement – Pourquoi n’y avais-je pas pensé plus tôt ? » Suzanne Fullwood Collège canadien de gestion d’urgence (CCGU) Ottawa, Ontario « Le meilleur conseil : tout revérifier deux fois plus plutôt qu’une ! » Catherine Guillemette-Bédard Ordre des traducteurs, terminologues et interprètes agréés du Québec Montréal, Québec
LA GAGNANTE DE NOTRE SONDAGE EST :
Martine Robillard, Agropur, Dision Natrel, Longueuil, Qué. Elle gagne 2 billets VIP pour l’International des Feux Loto-Québec
Merci à notre commanditaire www.internationaldesfeuxlotoquebec.com SOLUTION SUDOKU FACILE PAGE 17
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Pour votre info
Congrès internationaux : Vancouver en tête des villes nord-américaines La International Congress and Convention Association (ICCA) place Vancouver en tête des villes qui accueillient des congrès internationaux. Dans son rapport statistique annuel sur le marché international des congrès, cette association, dont le siège social à Amsterdam, a classé les villes en fonction du nombre de congrès internationaux qui y ont été tenus dans l’année. Vancouver a été l’hôte de 49 congrès en 2007, ce qui lui donne la 26e place dans le monde, soit avant Montréal et bien avant Toronto (qui partage sa 40e place), New York (46e), San Diego (qui partage sa 53e place) et Boston (qui partage sa 62e place). En 2006, Vancouver affichait une légère avance, soit la 24e place. « L’agrandissement du Vancouver Convention & Exhibition Centre nous permettra d’attirer encore plus de congrès internationaux d’envergure, ce qui sera très intéressant sur le plan économique pour Vancouver et le reste de la province, puisque nous voulons vraiment doubler les revenus de notre industrie touristique d’ici 2015 », explique le ministre du Tourisme, du Sport et des Arts, Stan Hagen. « Quand nous communiquons avec des groupes qui ont prévu ou qui aimeraient venir à Vancouver, nous constatons sans peine que c’est dans cette ville qu’ils ont l’intention ou envie d’organiser leur réunion ou congrès ; elle est en tête de liste », signale Warren Buckley, PDG de PavCo. Depuis quelques années, Tourism Vancouver sollicite activement la venue des associations d’affaires internationales grâce à son programme maison Be a Host. L’organisme repère et identifie les représentants de diverses organisations locales qui font partie d’une association et elle les soutient dans leurs démarches en vue de l’inciter à tenir son congrès international à Vancouver. En 2007, les dépenses directes de visiteurs issus de l’industrie des réunions et congrès a permis d’injecter 585 millions de dollars dans l’économie de Vancouver.
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Une sortie de bureau sans bureau : que porter ? DE CAMILLE LAY e nos jours, on tend beaucoup plus qu’avant à imbriquer vie professionnelle et vie personnelle. Le travail s’entoure en effet d’une vie sociale plus intense, si bien qu’on socialise davantage avec les collègues que l’on côtoie toute la semaine. Les entreprises estiment que, ce faisant, on nourrit la culture d’entreprise en plus de créer un milieu de travail qui favorise l’esprit d’équipe. L’époque où l’employeur organisait une petite fête annuelle est donc révolue. De nos jours, les occasions de socialiser se succèdent tout au long de l’année. Si certains aiment vraiment les initiatives du genre, d’autres angoissent à l’idée d’empiéter sur leur temps libre et de s’engager dans des activités qui ne les intéressent pas ou auxquelles ils n’auraient jamais participé de leur propre chef. Une partie de cette crainte peut provenir du fait que bon nombre de ces activités sociales font voir les gens sous un autre jour que celui qu’ils affichent généralement au bureau. Au travail, la tenue vestimentaire permet habituellement aux hommes comme aux femmes de se créer une « façade » ; elle aide même aux plus timides à évoluer en toute aisance parmi leurs pairs, voire d’avoir plus d’assurance devant leur supérieur. Lorsqu’on organise une activité hors du cadre de travail habituel, bien des gens peuvent s’inquiéter de ce qu’ils auront l’air et de ce que leurs collègues penseront d’eux. Ces activités destinées à créer l’esprit d’équipe, à motiver les troupes ou à récompenser certains se déroulent certes dans la détente, mais les participants restent entourés de collègues et supérieurs. Par conséquent, leur apparence peut poser problème, s’ils se trouvent face à un supérieur, par surcroît le président. Quand on organise quelque chose à la plage ou dans un endroit où la détente est de mise, les gens peuvent revêtir une tenue de bureau décontractée plutôt qu’un complet ou un tailleur, de même que des vêtements confortables peu importe ce qu’ils auront à faire. Pour assurer le succès de telles activités, l’entreprise doit penser à tous ses employés et proposer des choses convenant à tous, voire un programme qui permettra à chacun de se faire valoir. Ainsi, l’organisation d’une fête sur la plage doit tenir compte du fait que certaines personnes n’aiment pas se promener en maillot de bain et n’ont pas envie de s’exhiber devant leurs collègues. Il est important que les organisateurs explorent diverses avenues et offrent un choix d’activités. Si vous donnez une fête avec baignade, prévoyez aussi des activités ou jeux de plage, afin que les participants soient libres de se présenter autrement qu’en maillot de bain.
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De même, les règles vestimentaires de certaines religions peuvent limiter ce que portera l’employé invité. Par ailleurs, il est tout à fait approprié que les membres du personnel suggèrent à l’entreprise des activités qui les intéressent et leur conviennent. Ces propositions peuvent contribuer elles aussi à enrichir l’esprit d’équipe, tout en étant dénuées d’éléments qui pourraient susciter un malaise. Pour obtenir de votre personnel des suggestions qui vous permettront d’obtenir une forte participation, un sondage fait très bien l’affaire.
MONTREZ L’AUTRE CÔTÉ DE VOTRE PERSONNALITÉ ! Lorsque les membres du personnel participent à une activité qui les amène hors de leur zone de confort, quelques précautions peuvent apaiser leur malaise et augmenter leur agrément. Si vous organisez une activité en plein air, par exemple autour d’une piscine, d’un lac ou à la plage, dites aux participants de porter ou apporter des vêtements confortables qui leur permettront de se déplacer en toute aise. Selon le temps qu’il fera, un chemisier en coton léger et coloré, à manches longues ou trois-quarts, porté sur un pantalon capri ou même des bermudas (de nouveau à la mode !), couvrira suffisamment l’épiderme pour que nul n’ait l’impression d’être trop légèrement vêtu tout en participant pleinement aux jeux destinés à souder l’équipe. Ceux qui ne sont pas forts en mode ne se trompent pas en misant sur les classiques. On trouve un grand choix de hauts et de bas dans des couleurs et des tissus qui permettront à chacun de se sentir à sa place. Profitez de cette occasion pour exprimer la personnalité que vous avez hors du bureau !
DES CONSEILS AU SERVICE DU CONFORT : • En précisant à tous les participants vos attentes en matière de tenue vestimentaire, vous vous assurez que tous portent des vêtements similaires : nul ne sera « trop » ou « pas assez » habillé. • Si vous organisez une fête sur la plage ou au bord d’un lac, prévoyez installer des parasols dans les endroits clés, afin que les participants plus timides n’aient pas à suer dans leurs vêtements pour avoir l’impression de toujours faire partie du groupe ! • L’accès à des vestiaires offre l’avantage additionnel de permettre aux gens de se changer et de ne pas avoir à endurer toute la journée une tenue qui s’avère inconfortable. Il donne aussi à tous – hommes et femmes – l’occasion de porter d’autres vêtements si l’activité est suivie d’une réunion ou d’un cocktail. Camille Lay est réactrice adjointe du Planificateur.
PLANIFICATEUR
Le
Juin ’08