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Nouvelles de l’industrie
WestJet : envol des profits et nouveau programme de fidélisation La compagnie WestJet de Calgary a combiné taux de remplissage élevé, contrôle des coûts, parts de marché en hausse et baisse de l’impôt fédéral sur les sociétés pour faire un profit record de 75,4 millions de dollars au dernier trimestre de 2007, presque trois fois les 26,7 millions affichés un an plus tôt. La baisse d’impôt explique un « réajustement fiscal favorable unique » de 33,7 M$ : sans elle, le profit était de 41,7 M$, une hausse de 56,3 pour cent par rapport au dernier trimestre de 2006. Par ailleurs, WestJet élabore pour 2009 son propre programme de fidélisation, avec des récompenses comme des escapades vers la Floride, à bord de sa division vacances en plein essor. WestJet espère stimuler la demande en offrant des points bonis aux passagers qui voyagent les jours moins achalandés, comme le mardi, le jeudi et le samedi. La compagnie veut laisser tomber son affiliation Air Miles et son accord avec la MasterCard Mosaik de la Banque de Montréal, même s’il se peut que BMO continue de participer au lancement d’une nouvelle carte de crédit. WestJet s’est jointe à Air Miles en 2000 et a commencé à donner des points en 2003. Les profits de WestJet ont grimpé de 68 pour cent en 2007 à 193 M$. Sur le Web : www.westjet.com.
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Fixation des prix – amendes pour les compagnies aériennes Des suppléments durs à absorber. British Airways et Virgin Atlantic vont indemniser les passagers victimes de la fixation des prix des suppléments sur le carburant pour les vols transatlantiques. Les deux compagnies ont récemment admis qu’elles avaient accepté en principe de régler une poursuite collective aux É.-U. en instance devant un tribunal californien. Le règlement, en attente d’autorisation finale, coûtera environ 89 M$ à BA et 54 M$ à Virgin. Selon BA, environ 11 millions de passagers, dont sept millions au R.-U., ont été touchés par l’entente. BA ajoute que le règlement valait entre 2 $ et 22 $ environ du billet pour une destination éloignée acheté par des passagers du R.-U. Mais Cohen Milstein Hausfeld & Toll, le cabinet d’avocats américain qui a porté l’affaire devant la cour, croit qu’il pourrait atteindre 38 $ du billet. BA a déjà été condamnée à 235 M$ d’amende par le bureau britannique de la concurrence l’an dernier et à 300 M$ d’amende par le Ministère de la justice américain pour la même offense. Virgin a échappé à des pénalités l’an dernier après avoir révélé la collusion. BA et Virgin ont admis s’être entendues sur les suppléments relatifs au carburant pour les vols long-courrier entre août 2004 et janvier 2006.
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Dans ce numéro
Note de l’éditeur
Les tendances de demain dès aujourd’hui ! e mois-ci, deux articles du Planificateur parlent de demain. Dans le premier, Sandra Wood traite du virage vert dont on entend de plus en plus parler au quotidien et dont Le Planificateur parle depuis plus d’un an. Mme Wood était à l’avant-garde du mouvement et l’association pour laquelle elle travaille reflète cette nouvelle réalité des planificateurs en quête de fournisseurs écolos. L’autre article, écrit par Jeff Mowatt, porte aussi sur une tendance avérée : les fournisseurs qui veulent se développer – en fait, simplement rester en affaires – ont tout intérêt à le lire et à le relire. Au Planificateur, nous croyons aussi qu’il faudra passer de la parole aux actes. Il est bien beau de promouvoir les sens, à condition de ne pas oublier le bon sens. C’est pourquoi vous entendrez désormais de plus en plus le mot authenticité. Il faudra que la culture de l’entreprise reflète l’authenticité de son message de marque. Comme on dit, « c’est pour vrai ou c’est pour vendre ? » Avec des budgets plus restreints, les planificateurs vont rechercher les meilleures affaires. Vendre de la perception ne suffira plus, il faudra livrer la marchandise. Dans l’esprit du concours du mois prochain, commandité par le Hilton Bonaventure – Montréal, nous vous demandons des noms de compagnies avec lesquelles il est facile de faire affaires et pourquoi. Un dernier mot, gardez le moral – le printemps frappe à la porte !
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– Leo Gervais
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R ÉDACTEUR
R ÉDACTRICE R ÉDACTRICE
ADJOINTE ADJOINTE
G RAPHISTE A DMINISTRATION C ONTRIBUTEURS
Leo Gervais lgervais@leplanificateur.ca Camille Lay clay@leplanificateur.ca Jyl Ashton Cunningham jashton@leplanificateur.ca Matt Riopel Tania Joanis, Patricia Lemus Deerhurst Resort, Cynthia Fell, Philippe Kwon, Jeff Mowatt, Barry Siskind, Sandra Wood
2105, de la Montagne, bureau 100 Montréal, Québec H3G 1Z8 Téléphone : (514) 849-6841 poste 331 Télécopieur : (514) 284-2282 Vos commentaires sont appréciés : info@leplanificateur.ca Le Planificateur est diffusé mensuellement aux professionels canadiens de l’industrie du tourisme et des affaires. Le Planificateur utilise du papier recyclé 30 %.
6 Le vert : tendance et marché > Tenir une réunion verte… C’est peut-être la tendance la plus branchée. Sandra Wood en a organisée et aujourd’hui, elle nous en parle et nous offre des astuces et idées utiles sur le virage écolo que prend notre société.
10 Voyez l’expert en A/V > Philippe Kwon, d’Inland AV à Winnipeg, aide les planificateurs en répondant à vos questions. Cette fois, il parle du passage du lecteur vidéo à l’ordinateur et de ce qu’il faut faire pour que ça marche.
17 Ici et là > Comme chaque mois, nous vous tenons au courant des nouvelles locales de notre industrie. Voyez ce que nous en avons retenu.
20 Évènements non-sexiste > Le bon sens et l'expérience confirmée de Jyl Ashton Cunningham dans l’organisation d'événements où se cotoient hommes et femmes nous éclairent ce mois-ci sur ce sujet, commun à de nombreux planificateurs.
22 Habitudes d’achat > Jeff Mowatt voit se dessiner une tendance dans les habitudes d’achat – aujourd’hui, les gens sont en quête d’une totale expérience. Il en étudie les risques et les possibilités.
23 Moins, c’est mieux > Les exposants ont souvent tendance à surcharger leur stand. Chroniqueur chevronné et expert en matière de stands et de salons, Barry Siskind donne des conseils utiles pour simplifier les choses et éviter un écueil commun, la surdose d’information.
26 Restos pour groupes > Les repas sont liés à notre mode de vie et permettent de forger des liens sociaux très forts. Ce mois-ci, nous vous suggérons plusieurs restaurants à Toronto qui s’avèrent être des endroits intéressants pour les groupes des plus petits au plus grands.
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Photo couverture de la région Muskoka en Ontario.
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E NTRETI E N AVEC U N CONC I E RG E Ce mois-ci, notre brin de causette avec un concierge se fait avec Korey Rorison, chef concierge au Pillar and Post à Niagara-On-The-Lake et membre des Clefs d'Or Canada.
1. Quels services uniques offrez-vous aux planificateurs ? Tournées des vins, golf, recommandations de restaurants, transport vers l’aéroport et local. Demandez-nous, on peut tout. 2. Quels restaurants recommandez-vous aux groupes visitant votre ville ? The Cannery and Carriages, Escabeche, Tiara Restaurant, Peller Estates Winery et Ristorante Giordino, pour n’en nommer que quelques-uns. Beaucoup de domaines viticoles comme Inniskillin, Jackson-Triggs et Château Des Charmes offrent un service hors site pour de grandes rencontres d’entreprise. 3. Pour les noctambules, que suggérez-vous ? Toutes les représentations du Festival Shaw, les concerts en direct à l’Olde Angel Inn et Les vignobles au crépuscule (Twilight In the Vineyards) dans l’amphithéâtre en plein air de la JacksonTriggs Niagara Estate Winery.
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4. Quels sont les endroits hors des sentiers battus que vous recommandez aux planificateurs ? Une promenade à bord du canot-jet Niagara, la seule embarcation que les gardecôtes canadiens et américains autorisent sur la rivière Niagara. 5. Quels sont les endroits ou attractions à ne pas manquer ? Nous sommes littéralement à 30 minutes de Niagara Falls et du Fallsview Casino and Resort et entourés d’une cinquantaine de vignobles. Selon la saison, il y a le Niagara Ice Wine Festival (janv.), les Cuvée Wine Awards (mars), le New Vintage Festival (mai), la fin de semaine de la Niagara Wine Auction (juin) et les deux semaines du Niagara Wine Festival (septembre). 6. Quels sont les meilleurs sentiers ou circuits de marche et de course à pieds ? En sortant du Pillar and Post, vous tombez sur la Promenade Niagara qui se fraie un chemin jusqu’à Niagara Falls. Elle est bordée d’une piste bien entretenue pour les coureurs et les cyclistes. 7. Quel est ou devrait être le coût d’une course de taxi entre l’aéroport et le centre-ville ? Nous sommes à 45 minutes de l’aéroport international de Buffalo (90,00 $CAD environ), à une heure et demie de l’aéroport international Pearson de Toronto (140,00 $) et à 15 minutes de l’aéroport local Niagara District (25,00 $).
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Les événements écolos : tout un marché DE SANDRA WOOD uelle différence en un an ! Il y a douze mois, j’étais loin de m’imaginer à quel point les choses changeraient si vite. L’an dernier, je voulais rendre notre assemblée annuelle plus écologique, mais je ne savais ni par où commencer ni quels produits et services pouvaient m’aider. Je comptais sur la conférence du Green Meeting Industry Council à Portland (Oregon, É.U.) pour éclairer ma lanterne. Je n’avais jamais assisté à un événement « vert » et ne savais donc pas à quoi m’attendre. Certes, le GMIC ne m’a pas déçue ! La conférence a dépassé toutes mes attentes. J’ai vécu un événement qui a très peu affecté l’environnement, qui a prouvé que n’importe qui peut organiser une réunion verte et qui a démontré qu’un événement écologique peut quand même apporter de l’information intéressante et répondre aux besoins des participants. J’ai vu comment un événement peut vous aider à vous sentir bien parce que vous savez que vous avez « bien » agi (surtout le personnel hôtelier, visiblement très fier du virage écologique de l’hôtel). J’étais si enthousiaste à l’idée que j’avais du mal à me contenir ! De retour à Ottawa, j’ai commencé un an de recherche intense et d’apprentissage de première main sur la planification et l’organisation d’une réunion écologique. Qu’est-ce qu’une réunion verte, direz-vous ? Bonne question ! Il n’existe pas encore de règlement ni de normes à ce sujet. Google vous donnera plusieurs définitions mais j’aime bien celle du GMIC : « La réunion écologique intègre des considérations environnementales à toutes les étapes du processus afin de réduire au minimum l’impact négatif sur l’environnement et avoir des répercussions positives sur la collectivité hôte pour ce qui est de l’héritage environnemental et social. »
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IL Y A VERT ET VERT On vous dira (avec raison) qu’il y a vert et vert et vous seul pouvez savoir quelle « teinte » de vert vous désirez. Comme planificatrice, je peux vous dire qu’une réunion écologique dépend beaucoup du temps que vous avez pour la planifier, des outils et services dont vous disposez, de l’endroit où elle aura lieu, des paramètres financiers à respecter et, surtout, du soutien de votre employeur et de l’établissement choisi. Jetez un coup d’œil sur les excellents outils ci-dessous. Faites la « liste de vœux » de ce que vous voulez faire (assurezvous d’avoir déjà un « plan vert » en place) et appelez le représentant des ventes de l’hôtel. Avant tout, développez une excellente relation avec le GSC (ou quiconque est votre principal contact pour la logistique) parce que son aide et son soutien sont des conditions sine qua non pour que le concept se réalise. Ne laissez pas l’entière responsabilité d’organiser la 6
réunion verte au GSC. Votre GSC aura besoin de l’appui de la hiérarchie pour convaincre tous les services de l’établissement. C’est à vous de faire comprendre à l’établissement la valeur et les avantages de ce que vous voulez accomplir. J’ai demandé au directeur général de l’hôtel d’écrire à mon chef de la direction une lettre résumant les efforts de l’hôtel qui rendraient notre réunion écologique. Quand je l’ai lue, j’ai été vraiment surprise d’y découvrir que « nous étions un des événements les plus verts jamais accueillis par l’hôtel. » Je ne m’en étais pas rendue compte et le chef de la direction a vraiment apprécié l’ampleur des efforts accomplis. Nous avons veillé à ce que les participants le sachent aussi en l’annonçant dans le bulletin quotidien publié pendant l’événement. Depuis, l’hôtel a accueilli d’autres événements verts, un résultat direct de ce qu’il a fait pour nous. Nous sommes repartis très satisfaits !
TRAVAILLEZ AVEC L’ÉTABLISSEMENT Soyez réaliste quant à vos attentes et collaborez avec l’établissement que vous avez sélectionné. Vous vous rendrez compte qu’à tour de rôle, vous apprendrez de leur expérience et savoir-faire en la matière et qu’ils en apprendront de vous aussi. Ainsi, j’ignorais que certains hôtels ont des contrats avec des fournisseurs de café comme Starbucks. Il devient donc impossible de commander du café équitable n’importe où. Mais l’hôtel a appris que Starbucks vend aussi du café du commerce équitable et qu’il peut l’offrir aux clients demandeurs de commerce équitable. Voilà un exemple d’apprentissage mutuel. Selon Joel Makower de GreenBiz, « se tourner vers les événements écolos n’est plus une tendance, c’est un véritable marché ». Il a tout à fait raison. Avec la prolifération des fournisseurs et des produits verts en ligne, il est plus facile de planifier et d’organiser des réunions et des événements écologiques. Les outils sont là, les ateliers sur le virage au vert se multiplient au Canada, il y a des blogues, des sites Web, des magazines et plein d’exemples de réunions vertes. Le blogue http://greenbiz.com/Blogs/makower.cfm est très intéressant. Faire en sorte que votre réunion respecte aussi l’environnement est tellement plus facile qu’il y a un an et les avantages sont vastes. Alors, à vos marques, prêts, partez ! ••• Sandra Wood est la directrice de l’Assemblée annuelle de l’Association médicale canadienne à Ottawa (Ontario). Pour la joindre : sandra.wood@cma.ca.
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La PCMA met le vert à l’honneur lors d’une réunion record Le « vert » était à l’honneur à la 52e assemblée générale annuelle de la Professional Convention Management Association (PCMA) à Seattle (Wash., É.-U.) du 13 au 16 janvier. Selon des chiffres non vérifiés, l’assistance comptait un record de 3 400 personnes, estimées à 60 pour cent de fournisseurs et 40 pour cent de planificateurs de réunions. S’y ajoutaient 237 étudiants, aussi un record. Si la réunion de Seattle n’a pas égalé celle de la PCMA en 2007 à Toronto comme événement « zéro déchet », elle a quand même donné lieu à de nombreuses initiatives écologiques : bouteilles d’eau réutilisables et postes de distribution d’eau, portedocuments remis à l’inscription (un produit BrandAdvantage) faits de jute organique et de nylon recyclé et papier recyclé utilisé pour tous les documents imprimés, entre autres. L’organisation dit compter 576 membres de plus depuis 2007 et a profité de l’assemblée annuelle 2008 pour dévoiler son site Web ré-outillé. Sur le Web : www.pcma.org
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L’assemblée annuelle du MPI explore d’autres stratégies de réunions Plus de 2 300 spécialistes des réunions et de l’événementiel se sont réunis à Houston (Texas) du 2 au 5 février 2008, pour la Professional Education Conference – North America (PEC-NA) co-créée par Meeting Professionals International (MPI). Sur le thème « MeetDifferent », axé sur la différence, la conférence PEC-NA 2008 a offert aux professionnels de l’industrie d’autres façons de planifier et de diriger des réunions et des événements. Elle a aussi présenté une approche novatrice des salons commerciaux intitulée « pensez plus loin que le stand ». « L’équipe variée de membres, de partenaires et de présentateurs inspirés a adopté la quête de succès de notre communauté par l’innovation et a intégré le tout dans l’expérience MeetDifferent », souligne Bruce MacMillan, CA, pdg de MPI. « Nous voulions démontrer ce qui est possible et amener les gens à réfléchir sur ce que l’avenir pourrait nous réserver. » Sur le Web: www.mpiweb.org •••
Sur le Web : www.leplanificateur.ca PLANIFICATEUR
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Et pourquoi pas Muskoka ? DE JYL ASHTON CUNNINGHAM, CMP resque toutes les grandes villes canadiennes sont entourées de paysages superbes et de buts d’excursions d’une journée ou plus. L’exode des propriétaires de chalet et des touristes de fin de semaine qui s’évadent au Nord ou à l’Est dans un effort désespéré de troquer la ville pour un coin de paradis rend apparemment acceptable le pare-chocs à pare-chocs. Les événements d’entreprise – retraite, stimulation ou consolidation d’équipe – ont tous des atouts quand ils ont lieu à la campagne. Activités au bord de l’eau, golf, sports d’hiver, grand air, paix et tranquillité permettent les plus belles échappées. En Ontario, la région de Muskoka, à une heure et demie au nord de Toronto, incarne tout l’attrait du grand air. L’empreinte géographique de Muskoka est un peu floue, mais la région s’étale sur 4 023 kilomètres carrés entre le lac des Baies à l’Est, le parc Algonquin au Nord, Gravenhurst au Sud et la baie Georgienne à l’Ouest. La région abonde en surprises avec certains des plus beaux paysages ontariens, de collines ondulantes et de lacs miroitants en forêts accidentées et falaises imposantes. De charmants villages s’éparpillent dans la campagne à côté de villes en développement comme Bracebridge, Gravenhurst, Port Carling, Huntsville et bien d’autres. Le canton des lacs de Muskoka n’a rien à envier au très beau Lake District, en Angleterre. En fait, les Britanniques ont été parmi les premiers arrivés il y a plus de 130 ans, peut-être parce qu’il leur rappelait leur coin de pays. Aujourd’hui, c’est à la fois le terrain de jeu d’une clientèle internationale et souvent riche et une des régions les plus populaires du Canada pour les réunions d’entreprise, les programmes de stimulation et les retraites. Muskoka est une destination quatre saisons et c’est la clé de son succès puisque le grand air joue un rôle primordial dans le vécu des visiteurs. L’hiver offre le ski alpin et la randonnée, la raquette, le traîneau à chiens, la motoneige et même la pêche sous la glace pour ceux qui aiment somnoler en faisant de l’exercice (toutes mes excuses aux fanas de pêche sous la glace). Pour les amateurs de temps plus doux, les possibilités sont vastes : golf, randonnées, éco-aventures et sports aquatiques. Muskoka a même son propre vignoble, à Bala, avec une gamme respectable de vins de canneberges rouges et blancs et de vins de bleuets blancs dont certains sont vendus dans les magasins d’alcool. Visites guidées, dégustations, promenades en charrette à foin pour groupes de 56 personnes au plus. Sur le Web : www.cranberry.ca
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La cuisine de la région reflète désormais des influences internationales mais continue de privilégier les produits locaux, un choix de plus en plus populaire avec le souci du bilan de CO2. Un grand nombre de chefs primés travaille à Muskoka, chacun puisant dans ses talents pour créer ses menus. Peu importe votre budget, s’il fait beau, pourquoi ne pas pique-niquer au bord d’un lac, avec un menu somptueux, un chef à votre service et un décor de table élégant ? Pour une expérience vraiment originale, amenez vos invités en hydravion à flotteurs. Destination Muskoka, le premier réceptif de la région peut organiser des vols excursion ou nolisés à partir de Toronto. « Nous sommes très fiers de faire découvrir Muskoka vue des airs, » dit Tonya Meadows, la représentante de Destination Muskoka. Tonya est aussi emballée par le Segwun et le Wenonah, deux bateaux à vapeur célèbres qui offrent tout, de la croisière détendue à l’événement thématique complet. Elle recommande aussi un endroit unique, le musée Grace and Speed à Muskoka Wharf, une fenêtre sur l’héritage nautique de Muskoka. Muskoka attire beaucoup d’artisans fascinés par sa beauté naturelle et dont l’énergie créatrice se nourrit des saisons. Visiter des ateliers d’artisanat ou y vivre une expérience (vous êtes-vous déjà essayé au soufflage de verre ?) intéressera spécialement les groupes de couples. Pourquoi ne pas encourager les artistes de la région en achetant les cadeaux d’encouragement sur place ? Les centres de villégiature de la région de Muskoka ont beaucoup évolué en dix ans. Beaucoup s’adressent encore aux familles et aux vacanciers mais certains ont opté pour la clientèle des réunions d’entreprise et de stimulation et offrent des forfaits haut de gamme avec des installations et des salles élégantes, une cuisine de classe mondiale nourrie d’influences locales et internationales, des centres de santé luxueux et des golfs de niveau championnat. Ouvert il y a trois ans, le Taboo Resort à Gravenhurst n’a guère regardé en arrière. Les 18 places de son Théâtre culinaire sont une initiative unique en son genre au cœur de la salle à manger principale : une expérience interactive où les meilleurs chefs préparent des plats innovants sous le regard des invités pour ceux qui préfèrent qu’on leur fasse la cuisine plutôt que de la faire. Sur le Web : www.tabooresort.com Le Deerhurst Resort reste un incontournable dans la région avec deux superbes terrains de golfs, un centre de santé luxueux, d’excellentes installations sportives y compris des courts de tennis, de squash et de badminton intérieurs et des divertissements de classe mondiale sur place.
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Tous dans le Nord !
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Vignoble et bonne chère Deerhurst a un plus, son partenariat avec Adventures in Excellence, axé sur la consolidation d’équipe créative et stratégique, pour les têtes qui réfléchissent et les corps qui s’activent. Leur programme Love Of The Games utilise les sports olympiques pour identifier les forces du groupe et garder une perspective, à la fois dans des plans de formation avant l’exercice et dans des compétitions de jeux olympiques une fois sur place. Sur le Web : www.deerhurstresort.com Le Rosseau, un lieu à surveiller. C’est là qu’ouvrira le nouveau centre de santé J W Marriott, près de Port Carling plus tard cette année. Le Rosseau, premier établissement de la chaîne dans la région, promet d’être spectaculaire. Peu importe le motif de votre venue à Muskoka, ça ne sera sûrement pas la dernière fois et il y a de bonnes chances que vous reveniez avec votre famille ou entre amis. Venez à divers moments de l’année pour découvrir tout ce qu’une destination quatre saisons a de meilleur à offrir. Jyl Ashton Cunningham, CMP est rédactrice adjointe du Planificateur (Ontario) et propriétaire de JAAC Meetings and Events By Design. Elle accueillera vos commentaires avec plaisir. On peut la joindre à jashton@theplanner.ca ou info@jaacevents.com
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Le vignoble Mission Hill Estate a gagné un autre prix international. Le numéro de février du magazine Travel and Leisure proclame le restaurant Mission Hill’s Terrace, dans la vallée de l’Okanagan en C.-B., l’un des cinq meilleurs restaurants vinicole dans le monde. Se sont aussi signalés : Étoile au Domaine Chandon dans la vallée de Napa en Californie ; Buca Lapi à Marchesi Antinori en Toscane (Italie) ; Hotel Marques de Riscal à Herederos de marques à Rioja (Espagne) et Tokara Estate Restaurant de Tokara Estate à Stellenbosch (Afrique du Sud). Sur le Web : www.missionhillwinery.com
Et le vainqueur est Blu-ray La technologie Blu-ray de Sony a gagné la guerre du format DVD pour le cinéma maison. Toshiba a jeté l’éponge quand Wal Mart ont choisi Blu-ray. Les consommateurs y gagnent des films de meilleure qualité et des prix plus bas. La victoire est douce au cœur de Sony après la bataille légendaire des cassettes vidéos Betamax-VHS perdue contre Matsushita dans les années ’80. Outre la croissance exponentielle des lecteurs autonomes de DVD, les analystes s’attendent à ce que plus de lecteurs Blu-ray soient intégrés dans les ordinateurs portatifs et de bureau dès l’année prochaine.
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POSEZ VOTRE QUESTION À UN EXPERT EN A/V Dans cette série d’articles, Philippe Kwon (Inland AV, Winnipeg), instructeur en méthodes audio-visuelles d’InfoComm, répond aux questions des planificateurs d’événements sur l’audio-visuel. Pour soumettre une question touchant l’audiovisuel contactez Philippe par courriel à info@leplanificateur.ca.
Alternance de vidéo et d’ordinateur Gertrud Jeewanjee, coordonatrice de réunions pour la Société mathématique du Canada à Ottawa a posé cette question : « J’ai utilisé un projecteur multimédia avec un ordinateur portatif pour faire une présentation PowerPoint. Quels sont certains critères que je devrais connaître lorsque je veux alterner entre différents outils de présentation tel un ordinateur portatif et un lecteur DVD ? » De nos jours, les présentations peuvent prendre en compte plusieurs sources de vidéo tels DVD, HD DVD, Blu-Ray, VHS, caméras de documents et différents styles d’ordinateurs. Alterner entre ces différentes sources et formats sans cafouiller au moment de brancher et débrancher les différentes sources et surtout sans distraire et faire perdre le temps à votre auditoire lors de la présentation est une question importante. Dans un environnement tel un petit atelier, il est habituel de brancher un ordinateur portatif directement sur la prise data sur le projecteur multimédia et un lecteur vidéo directement dans la prise vidéo du projecteur. Alterner entre les deux prises est habituellement fait avec la télécommande du projecteur ou, dans certains cas, par le contrôle des entrées sur le projecteur lui-même. Alterner avec le projecteur est possible puisque le présentateur est habituellement dans la plage de fonctionnement de la télécommande (de 20 à 30 pieds) ; ou le présentateur est assez près du projecteur pour pouvoir l’alterner manuellement. Autant ces deux sources sont possibles, autant les images sur l’écran peuvent être temporairement
invisibles (écran vide) ou des lignes horizontales peuvent clignoter sur l’écran le temps que le projecteur s’ajuste à sa nouvelle source de transmission. Dans un environnement de présentation plus étendu, un nombre de facteurs affectent la possibilité d’alterner les sources de transmission sur le projecteur. L’utilisation d’un grand écran pour un plus grand auditoire implique souvent que la distance entre le projecteur et l’écran est accrue. Dans ce cas, le présentateur peut être à l’extérieur de la plage de fonctionnement de la télécommande ou pas assez près du projecteur pour l’alterner manuellement. La plupart des télécommandes ont recours à la technologie de l’infrarouge. Cette technologie de visibilité directe peut être obstruée par une barrière physique. Dans le cas d’un espace et un groupe plus grand, il y a alors une plus grande probabilité qu’un objet ou qu’une personne fasse écran au rayon infrarouge entre le présentateur et le projecteur lorsqu’il essaiera d’alterner. Dans certains cas, le projecteur est suspendu au plafond. Cela rend impossible l’alternance des sources sur le projecteur et très souvent le projecteur est hors de la plage de fonctionnement de la télécommande. Il en est de même avec la projection arrière, cela rend aussi le projecteur inaccessible. Lors de grandes sessions de plénière et de remises de prix, il est habituel, pour un technicien A/V, d’opérer et d’alterner les différentes sources de vidéo et d’ordinateur. Dans ce genre de scénario, les sources (lecteurs vidéo, vidéo caméra en direct et ordinateurs) sont situées sur la table du technicien A/V et équipées des outils d’alternance. Le périphérique de sortie des outils d’alternance est alors relayé au projecteur. Il y a plusieurs genres d’aiguilleurs de disponibles pour alterner entre les différents systèmes. Un aiguilleur vidéo est utilisé lorsque seulement des sources vidéo doivent être alternées. Cela permet d’alterner entre les sources DVD, VHS, satellite et caméras vidéo. Si plusieurs ordinateurs sont utilisés et qu’il n’y a pas de source vidéo, un aiguilleur d’ordinateur est alors le choix approprié.
De nos jours, avec la multitude des périphériques à notre disposition, il faut connaitre son équipement. 10
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Des aiguilleurs sophistiqués permettent des effets des transition integrés comme les fondus enchaînés. Lorsqu’il y a une combinaison d’ordinateur (data) et de sources vidéo qui doivent être alternée, un aiguilleur multiformat est requis. Les sources vidéo et data émettent des signaux différents, ils sont comme deux personnes parlant dans deux langues différentes. La seule façon qu’ils aient de se comprendre provient d’un interprète. Dans le cas des sources vidéo et data, l’interprète est appelé une échelle de comptage. L’échelle de comptage convertira la source vidéo en une résolution plus haute utilisée par les sources data. L’aiguilleur est alors capable d’alterner facilement entre les deux sources. Les aiguilleurs sophistiqués permettent aussi des effets de transition lors du processus d’alternance. Les transitions
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comprennent, entre autres, les choix suivants : un fondu enchaîné, un effet de volet, incrustation d’images et des titrages. Quoique historiquement trouvé dans les aiguilleurs vidéo, les aiguilleurs multiformats ont aussi adopté ces effets visuels d’alternance. Ces effets procurent une meilleure transition entre les sources que les coupes d’image lors de l’alternance sur un projecteur. De plus, les écrans vides ou les lignes horizontales clignotantes ne seront pas une considération avec ces outils d’aiguillage plus performants. Discutez de vos besoins d’alternance ou d’aiguillage avec votre professionnel en audiovisuel vous permettra d’étudier les options disponibles et trouver la bonne solution pour votre présentation.
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« J’ai vécu un moment hôtelier magique au Hilton Québec l’an dernier alors que j’y organisais un congrès. Ayant dû me lever très tôt pour superviser la première présentation débutant à 7 h du matin, je n’avais pas eu le temps de manger une bouchée. Vers 9 h, lors de la grande assemblée dans la salle de bal, j’avais demandé au maître d’hôtel s’il lui était possible de m’apporter un petit quelque chose à manger. Je m’attendais à recevoir un muffin et du café… Quelle ne fût pas ma surprise lorsque le maître d’hôtel revint me porter backstage un immense plateau à déjeuner, avec des œufs, des crêpes, des fruits, du jus, du café… Je me suis sentie très privilégiée et un peu gênée devant les techniciens en audiovisuel qui étaient près de moi. À ma demande, le maître d’hôtel a rapporté quelques instants plus tard du café, du jus et des viennoiseries pour toute l’équipe technique. Ce sont des détails comme ceux-là qui font la différence entre un bon service et un service attentionné. » Mélissa Mitchell Ubisoft Montréal, Québec
« Il y a deux ans, mon conjoint et moi sommes allés en vacances « decouverte » a Vancouver. Profitant des e-tarifs, nous nous sommes retrouvés dans un hôtel où la chambre, en bon québécois, était « ben plate ». Nous avons donc cherché quelque chose de plus actif et ensoleillé et là, sur la rue Robson, cet appartement-hotel, a peine plus cher que cet hôtel... et nous avions trouvé « chaussure à notre pied » de 600 pieds carrés : chambre toute vitrée jouissant des levés de soleil sur l’océan et une salle à manger pour admirer les couchers de soleil sur Grouse Mountain. La conclusion est plus forte que tout : la vie est belle, sachons profiter de ces moments simples et si envoûtants... Nathalie Thibout Coordonnatrice logistique aux événements spéciaux Montréal, Québec « Un moment hôtelier magique que j’ai vécu est d’avoir pu me baigner dans la piscine extérieure du Hilton Lac Leamy en plein mois de janvier, et ensuite de profiter du sauna. C’est vraiment une expérience relaxante ! » Marianne Côté-Jacques Atmosp(here) Communications Montréal, Québec « Lors d’un passage à Gatineau, alors que j’accompagnai ma fille à sa première compétition de gymnastique loin de la maison, le Sheraton Four Points, affichait complet mais a pu changer ma chambre pour une non-fumeur, au bout d’un couloir, sur un étage sans machine à glace avec aucun voisin à droite. Qu’elle chance inouïe car l’hôtel était plein de gymnastes. Nous avons pu nous détendre tranquillement après une longue route. Ce soir là, alors que j’accompagnais un groupe de 13 gymnastes au restaurant de l’hôtel, le chef cuisinier a accepté de modifier le repas pour enfant afin que toutes mangent un repas ne figurant pas sur la carte. Ce fût une fin de semaine magique pour ma fille et donc pour moi-même. Je rêve de pouvoir lui montrer Toronto, le Royal Winter Fair et lui faire visiter la tour du CN. Merci à l’Inter-Continental de Toronto pour le tirage ! » Anne-Marie Giacometti Labopharm Montréal, Québec •••
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Les tournois de golf : c’est du sérieux NDLR : Le Planificateur a demandé aux pros du Deerhurst Resort de faire profiter les planificateurs de leur expérience.
où des instructeurs parcourent le terrain d’exercice et donnent à chacun des conseils personnalisés, plaît bien. Si vous avez beaucoup de débutants, pensez à une session de Golf 101 avec étiquette, travail de l’élan, du coup de départ et du coup roulé plus des étirements ou même des fauteuils à massage sur le parcours. Si votre horaire est très serré, pensez à un Stage éclair + apéro : 45 minutes de jeu suivies de l’apéritif.
Tout le monde sait que bien des affaires se brassent sur les terrains de golf et que le golf se prête très bien à l’établissement de bonnes relations. « Organiser un bon tournoi, c’est comme organiser un mariage, dit Clee Varon, directeur, Ventes et marketing du Deerhurst Resort, il y a plein de détails à prévoir, de personnes à considérer et même de cadeaux à acheter. Les attentes sont élevées et tout le monde rêve d’une journée géniale. »
5. EMBALLEZ BIEN LE TOUT
Polos, signalisation, réserves de balles dans les voiturettes, petits jeux aux trous, encas et boissons sur le parcours – ces petites touches comptent autant que la partie pour Le golf et les affaires vont de paires. beaucoup d’invités. Prenez le temps qu’il faut, pensez à tous les détails et vous aurez un tournoi 1. SACHEZ CE QUE VOUS VOULEZ Qu’il s’agisse d’y passer la journée ou de se détendre lors unique. d’une réunion importante, décidez ce que vous attendez de l’événement golf : l’atmosphère recherchée, les dates poten- QUELQUES ASTUCES tielles, le nombre approximatif d’invités. Tout cela va jouer • Trouvez un terrain de qualité qui est accessible, qui vous dans votre choix de terrain. Il y a aussi le budget, parce que convient peu importe votre expérience et qui sera attrayant les coûts varient beaucoup d’un terrain à l’autre. pour les joueurs. « Mais ne biffez pas un endroit juste parce qu’il a l’air trop • Organisez plein de compétitions spéciales avec des prix cher, » dit Simon Bevan, directeur, Golf à Deerhurst. Des cen- pour le plus près du trou sur une normale 3, le coup le plus tres de villégiature comme Deerhurst, qui ont deux terrains long, le trou d’un coup et le coup le plus droit pour égaliser peuvent être valables : vous pouvez inviter plus de monde, les chances. Les agents de voyage et les concessionnaires de voiture sont souvent prêts à commanditer les concours trou diviser votre groupe ou tenir compte du niveau des gens. d’un coup. 2. DEMANDEZ DE L’AIDE • À l’inscription, vous pourriez offrir à chacun une Certains terrains ont leurs propres organisateurs de tournois, des professionnels compétents qui feront des recom- « trousse de survie » - bouteille d’eau, collation, balles et tés, mandations et s’occuperont de tous les détails du tournoi gra- écran solaire ou insecticide et polo ou blouson. Vous ne tuitement. Et assurez-vous d’avoir un comité ou des volon- voulez pas courir partout ? La plupart des boutiques du pro ont tout cela avec des économies de groupe de 25 à 35 pour taires avec des tâches précises. « Déléguez ! Vous ne pouvez pas tout faire, dit Kari cent sur le prix de détail. • Affichez les résultats à l’hôtel, où tout le monde les verra. McLean, directrice, Services de conférence de Deerhurst, vous voulez vous concentrer sur les invités, pas sur la signalisation Il y a de fortes chances que les participants à la réunion qui n’ont pas joué se disent « Hé ! ça a l’air marrant, l’année au premier trou. » prochaine, on ne manquera pas ça. » 3. PARTEZ DU BON PIED Pour attirer le plus de monde possible, soignez l’invitation, Deerhurst offre deux parcours de 18 trous, y compris dit Laura Kennedy, directrice Marketing de Deerhurst. Précisez l’horaire de la journée et le code vestimentaire et Deerhurst Highlands, le précurseur de l’émergence de annoncez les prix principaux à gagner et l’adresse du site Muskoka comme destination de golf majeure plus une grande Web du terrain. Avoir toute l’information à portée de main école de golf dirigée par un des 50 meilleurs instructeurs au avant l’événement et au début de la journée aide les joueurs Canada. C’est aussi un centre de conférences de 400 chambres qui accueille de grands événements comme le « Good as Gold novices à se détendre et à s’amuser. » où des célébrités viennent aider à collecter des fonds pour 4. METTEZ-Y UN PEU DE ZESTE De plus en plus d’événements d’entreprise incluent une l’équipe nationale de hockey sur glace féminin du Canada. mise en train à l’école de golf. La formule « Walk the Line », Sur le Web : www.deerhurstresort.com
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Comment choisir un appareil numérique ? DE LEO GERVAIS
envisager l’achat d’un SLR (reflex mono-objectif) premier prix. Beaucoup epuis dix ans, le s’adaptent aux lentilles des monde de la photo vit vieux SLR classiques. une véritable révolution. Fini Quoi acheter ? C’est le temps où l’on apportait la surtout une question de goût pellicule au labo pour et de prix. Quatre facteurs s’apercevoir qu’un pouce jouent : mal placé avait caché la tête • Qu’allez-vous photograd’oncle Arthur dans la photo phier ? de famille. • Voulez-vous faire aussi Maintenant, on peut des vidéos ? envoyer ses photos illico • Est-ce pour un usage presto par Internet et les Une recherche est utile avant d’acheter un appareil photo digital. amateur ou professionnel ? faire imprimer au Wal-Mart, • Que vous permet votre les graver sur CD et, mieux encore, supprimer toutes les photos ratées et recommencer. portefeuille ? Le glas a sonné pour les appareils classiques alors que les prix Le marché offre littéralement des centaines de choix. Alors ont suffisamment baissé pour justifier la nouvelle technologie. étudiez les marques comme Canon, Fujifilm, Kodak et Nikon dans des publications comme Consumer Reports. Si vous MÉGA PIXELS ET CARTES MÉMOIRE L’objectif premier des appareils numériques est de saisir la pensez vraiment acheter, vous y gagnerez en parlant à des photo en format numérique. Au début, l’appareil photo gens qui utilisent des appareils numériques et à des experts numérique utilisait une mémoire flash et un port USB ou qui en vendent – c’est vraiment un domaine où vous avez tout câble FireWire pour le stockage et le transfert de photos intérêt à faire vos devoirs avant d’y laisser plusieurs centaines (même si certains utilisaient un port série) et c’est encore ce de dollars. que l’on entend couramment par le terme. Le magazine Fortune a récemment recommandé quelques Depuis cinq ans, le prix par méga pixel est passé de 100 $ environ à 50 $ (le pixel est le plus petit élément distinct d'une appareils : image encodée électroniquement ; un méga pixel égale un Moins de 300 $ million de pixels et plus il y en a, meilleure sera la résolution Fujifilm Finepix F31FD – ne descendez pas en dessous de cinq méga pixels pour des Points forts : excellente qualité d’image ; rendement supérieur photos 8 x 10 de qualité). De plus, la qualité de la lentille de en faible luminosité tous les appareils « visez-déclenchez » est excellente. Cherchez une lentille avec zoom optique, qui vous rapproche du sujet Moins de 500 $ sans sacrifier la qualité. Canon S5 IS Pensez sérieusement à une bonne carte mémoire. La sélec- Points forts : zoom optique 12 X ; grand écran LCD tion s’est améliorée et les prix ont baissé. Une carte de deux gigaoctets donne environ 800 photos ou 16 minutes de vidéo Moins de 800 $ de bonne qualité. Le format Secure Digital (SD) devient la Nikon D40X norme dans l’industrie et une carte se vend environ 30 $. Point forts : réaction éclair ; 10,2 méga pixels
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VIDÉO À PARTIR D’UN APPAREIL PHOTO La plupart des appareils « visez-déclenchez » peuvent aussi tourner une vidéo. Si vous pensez en faire, cherchez au moins 30 images par seconde, une résolution de 640 x 480 et un microphone. Le seul problème sérieux des appareils numériques est le temps mort entre les photos – jusqu’à deux secondes, voire plus avec le zoom. Les amateurs de photos d’action vont
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Assurez-vous de comparer les modèles et les prix. Essayez-en quelques-uns pour voir s’ils vous plaisent. Joignez-vous aux mordus du numérique ! Sur le Web : www.dpreview.com www.dcviews.com www.digitalcamera-hq.com/digital-cameras
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Nouvelles de l’industrie
WestJet franchit un nouveau record en février WestJet de Calgary rapporte un coefficient de remplissage record de 82,8 pour cent de ses sièges en février malgré des « conditions hivernales difficiles. » Selon la compagnie, sa capacité a augmenté de 18,2 pour cent et ses passagers-mille payant — une mesure du trafic passagers — de 19 pour cent. « Notre stratégie de déploiement de la capacité saisonnière, les succès de WestJet Vacations, la connectivité de réseau croissante et notre volonté continue d’offrir une expérience exceptionnelle aux clients expliquent en grande partie pourquoi WestJet prospère et continue d’améliorer son rendement, » dit le PDG Sean Durfy dans un communiqué de presse. « Malgré un hiver très dur, le personnel a obtenu des résultats records et prouvé que son engagement envers la qualité de nos services est toujours aussi fort. Je suis fier de notre culture et de chaque ‘WestJetter’ qui incarne chaque jour nos valeurs. » Sur le Web : www.westjet.com
sont en hausse (le plus souvent au départ). Argent et objets personnels sont parfois volés dans les bagages à main pendant les contrôles de sécurité. Ne laissez pas d’articles de valeur dans vos bagages enregistrés. Les femmes seules doivent se méfier des étrangers ou des connaissances faites sur le tas, en particulier des invitations à monter en voiture ou autres. POLITUR, la police du tourisme, peut porter assistance aux touristes (tél. : 809-686-8639 ou sans frais 1-200-3500). Le ministère recommande l’enregistrement officiel, qui lui permet de vous contacter et de vous aider en cas d’urgence à l’étranger, comme une catastrophe naturelle ou des troubles sociaux ou encore de vous informer d’une urgence à la maison. On peut s’enregistrer en ligne ou à un bureau du gouvernement canadien à l’étranger. Sur le Web : www.voyage.gc.ca
Ovation et DMC s’allient Ovation Global DMC d’Irlande et DMC Network, dont le siège social est en Amérique du Nord, annoncent une alliance mondiale qui ouvrira à DMC plus de 60 destinations aux É.-U., au Canada, en Europe et au Moyen-Orient. Sur le Web : www.ovation.ie
République dominicaine : appel à la prudence Le ministère des Affaires étrangères et du Commerce international du Canada n’a pas publié de mise en garde officielle au sujet de la République dominicaine, mais il recommande « la plus grande prudence » aux voyageurs étant donnée la hausse du taux de criminalité, surtout du vol à la tire qui est courant dans les villes. On a aussi signalé des vols dans certains centres de villégiature. Les Canadiens devraient être prudents et surveiller les alentours, surtout la nuit tombée. Les vols à l’aéroport dans les bagages enregistrés, surtout à Puerto Plateau,
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Commandité par le Centre Mont-Royal Le Centre Mont-Royal présente le Théâtre Symposia Un grand site, à la fine pointe, de 730 places fixes pour votre prochain séminaire, concert, première de film, défilé de mode, remise de prix, graduation… www.centremontroyal.com D’origine japonaise, chaque case doit contenir un chiffre de 1 à 9 de façon à n’utiliser chaque chiffre qu’une fois par ligne, colonne et grille.
SUDOKU SUR LE WEB :
• www.websudoku.com •www.sudoweb.com
Nouvelles de l’industrie
Payer pour une deuxième valise : ça passe mal Il semble que les 25 $ qu’exige United Airlines pour une deuxième valise passent mal. UA dit que les nouveaux tarifs offrent au client « choix, flexibilité et bas prix » mais les voyageurs grognent et critiquent la nouvelle politique, une première chez un grand transporteur, sur des blogues et des sites comme flyertalk.com. Beaucoup disent se faire déjà écorcher pour la nourriture et le service, autrefois inclus dans le prix du billet. Selon certains experts, des concurrents qui enregistrent aujourd’hui deux valises gratuitement suivront probablement l’exemple de UA. Les frais devraient générer plus de 100 M$ par année en recettes et économies de coûts et aider à compenser le prix élevé du carburant. Ils s’appliqueront aux acheteurs de billets non remboursables pour un vol intérieur en classe économie qui n’ont pas le statut de grand voyageur avec UA ou un de ses partenaires de Star Alliance, comme Air Canada. L’enregistrement d’une seule valise demeure gratuit.
Des voyageurs d’affaires plus frugaux
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Réponse à la page 19. Réponse à la page 19.
Les voyageurs d’affaires ont une nouvelle stratégie : la frugalité. Avec leur direction qui exige une baisse des coûts de déplacement et les marques hôtelières moyen de gamme qui se repositionnent comme des options plus rentables, les voyageurs d’affaires se tournent de façon générale vers le milieu de gamme. L’étude Industry Report and Forecast 2007 de PricewaterhoseCoopers (PwC) sur l’hébergement aux É.-U. prévoit que la demande de services et produits moyen de gamme, sans nourriture ni boisson, augmentera de 3,6 pour cent cette année, la hausse la plus importante quel que soit le palier, et plus de deux fois la hausse de 1,5 pour cent du taux de croissance pour l’ensemble du secteur aux É.-U. « C’est une réaction directe à la croissance cumulative du tarif journalier moyen », dit Bjorn Hanson, directeur non associé du groupe tourisme et loisirs de PwC. Une étude de la National Business Travel Association et de Best Western auprès de 104 acheteurs des produits et services du voyage révèle que 7 sur 10 participants avaient préféré des hôtels moyen de gamme à des hôtels haut de gamme dans leur programme hôtelier pour économiser des coûts. Environ 1 sur 5 a commencé à employer cette stratégie dans ses programmes hôteliers 2008, selon l’étude. Selon PwC, la hausse de l’offre du moyen de gamme sans nourriture ni boisson augmentera de 4 pour cent cette année, comme celle du haut de gamme, et deux fois le taux de croissance global du secteur aux É.-U. Entre-temps, les marques moyen de gamme ont amélioré leurs services — déjeuners chauds et meilleur accès à Internet, par exemple.
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Projet d’envergure
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Nominations Nous vous apprenions le mois passé que Geneviève Roy, nouvellement nommée aux ventes et marketing du Hilton Laval et Sheraton Laval, quittait son poste de directrice des ventes à Tourisme Laval. Ce dernier sera comblé par Francine Cloutier, qui s’est récemment jointe à l’équipe de Tourisme Laval. Anciennement chargée de comptes chez Duocom, elle laissera derrière elle un manque à gagner certain. Un natif de Montréal se hisse au rang de vice-président développement pour le Groupe Le Massif. En poste depuis la fin février, Benoit Milord s’était déjà fait remarquer par ses talents en réalisation d’événements et manifestations artistiques en sol québécois mais aussi et surtout asiatique, continent où il a œuvré de 2001 à 2006. Dès à présent il veillera avec enthousiasme à la création, la réalisation et la logistique des volets du projet du Massif.
L’Hôtel-Musée de Wendake, quand le contemporain se marie au traditionnel
Parmi les grands projets de ce mois, on retiendra celui de l’Abbaye d’Oka qui sera transformée en hôtel. Elle répondra notamment aux besoins des planificateurs d’événements puisqu’elle inclura également des salles multifonctions et des restaurants, adéquats aux congrès ou mariages. Les discussions sont encore en cours quant à la transformation concrète de ce lieu de 4 étages mais l’on sait déjà que l’établissement disposera d’environ 30 chambres dès le mois de mai.
Complexe luxueux Lac-Mirabel à venir On n’y croyait plus après un retard de près de 2 ans dans ses travaux mais le mégacomplexe récréotouristique et commercial Lac-Mirabel a bel et bien été entamé. Promettant de devenir une destination touristique de l'ampleur de la station Tremblant et d’attirer des visiteurs de partout, le méga projet déploiera sur ses 14 millions de pieds carrés de terrains, des boutiques de classe mondiale, des hôtels de luxe, des installations pour le ski de fond, la pêche et le patinage, un parc aquatique, un spa d'inspiration européenne et un centre multisports adjacent de glaces, soccer, baseball. L’investissement estimé à près d’1,3 milliard de dollars permettra la création d’environ 3 000 emplois. On attend impatiemment son ouverture dès l’automne 2009
L’hôtel évalué à 18 M$, propriété du Conseil de la nation huronne-wendat, vient d’ouvrir ses portes. L’établissement, inauguré début mars, comprend un hôtel de 55 chambres et un musée. Les chambres de style contemporain contiennent une touche traditionnelle grâce aux oeuvres d'art qui y sont exposées. À pic pour le 400e, le site, inspiré des Premières Nations et des Inuits, accueillera ses visiteurs en leur offrant hébergement, culture et restauration puisqu’il est également doté d’un restaurant de gastronomie haut de gamme amérindienne de 125 places. Sur le Web : www.hotelpremieresnations.com
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Une première en matière d’interurbains Quelle innovation dans le domaine hôtelier que d’offrir gratuitement à sa clientèle le service de téléphonie interurbaine ! Le centre de Congrès & Hôtel La Saguenéenne, situé dans l’arrondissement de Chicoutimi à Saguenay, prend les devants et s’offre un bon coup de pub en proposant depuis le 1er mars 2008 ce service défiant toute concurrence. Sachant que chaque client effectue entre 20 et 30 minutes d’appels interurbains par nuitée, cela constitue un plus non négligeable dans le choix d’un établissement, notamment pour une clientèle corporative. À quand le prochain ? Sur le Web : www.lasagueneenne.com
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Nouvelles de l’industrie
18 points pour un 18 trous parfait
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Les diamants qui font briller le Québec Sur 60 000 établissements nord-américains recensés dans le cadre du programme de remise des prix diamants CAA/AAA, 3,2 pour cent méritent les Quatre Diamants et seulement 0,27 pour cent se voient remettre les Cinq Diamants ; et le Québec peut être fier des lauréats ! En effet, sur 255 établissements canadiens Quatre et Cinq Diamants, près du quart ressortent de notre belle province. Selon le magazine CAA du printemps 2008, deux nouveaux restaurants, XO de Montréal et Le Patriarche de Québec, brilleront de Quatre Diamants cette année et Nuances, Le Baccara et Toqué ! préservent leurs Cinq Diamants. Un tableau qui ne fait que nous rappeler la qualité, le raffinement, l’ambiance et le service remarquables en hôtellerie et restauration dont nous jouissons chez nous.
Par amour pour la cuisine En parlant du Toqué !, si le restaurant montréalais ne cesse de se faire remarquer par la qualité de ses mets, l’expérience culinaire que l’on y vit est toute aussi marquante que la note que l’on finit par y payer. Selon le réputé magazine Forbes, Toqué !, comparé aux plus grandes tables de ce monde, fait partie des restaurants les plus chers de la planète ; on ne se refuse rien par amour pour la cuisine ?
Certains planificateurs et planificatrices ont la lourde tâche, dès ce printemps, d’organiser un tournoi de golf, sans pour autant être calés sur le sujet. Pourquoi se risquer à la tâche alors qu’une formation rapide et complète pourrait venir ôter toute présomption sur vos capacités le jour de l’événement ? L’Académie de formation en événements se prête au jeu et propose une clinique de formation d’un jour sous le thème de l’Organisation de tournois de golf. De la maîtrise de tous les aspects logistiques, à une méthode de gestion à toute épreuve, en passant par un plan B en cas d’intempéries et des astuces tendance pour graver ce tournoi dans la mémoire de tous vos participants, cette solution arrive à pic pour faire de vos parties de golf printanières et estivales un succès. La prochaine clinique prendra place le 21 avril 2008, à Montréal et passera en revue 18 points pour réussir vos 18 trous d’un tour de main ! Vous en ressortirez avec un plan de structuration, d’exécution et d’évaluation de votre tournoi. Sur le Web : www.formation-evenements.qc.ca
Microsoft Live Meeting : adéquat aux planificateurs ? Microsoft Office Live Meeting – un site de conférence, réunions, formations et événements en ligne grâce à un service hébergé de classe entreprise – fait jaser. Les personnes présentes participent à partir de leur ordinateur pendant que vous faites une présentation, lancez un projet et négociez un contrat pour une fraction du coût et sans les tracas du voyage. Trop beau pour être vrai ? Bill Gates et compagnie vous donnent deux bonnes raisons de le faire :
MOINS
Le temps des sucres sous la neige Même les Canadiens les plus amoureux de la neige sont en train de se demander « pourquoi en avons-nous mérité tant cette année ? » Eh bien, l’accumulation des flocons fera la joie des grands et petits et marquera tous vos événements prévus d’être tenus dans une cabane à sucre ! Pour vous faire vivre un moment traditionnel et chaleureux, l’Auberge Handfield propose sa cabane à sucre authentique située dans une érablière centenaire. Les groupes de 25 à 100 personnes pourront s’y rendre de mars à avril (ainsi qu’en hors-saison) et se réjouiront d’activités et de mets d’autrefois. Sur le Web : www.aubergehandfield.com
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La communication et la collaboration en ligne et en temps réel, cela veut dire que vous pouvez diriger des réunions efficaces sans quitter votre bureau. Économisez temps et argent en vous réunissant en ligne et évitez tous les tracas des voyages d’affaires.
RÉDUIRE
LES COÛTS
Les réunions en ligne, la formation en ligne et les événements en ligne de Live Meeting offrent un rendement sur capital investi impressionnant par rapport au coût des affaires en face à face. Si quelqu’un a utilisé Microsoft Live, nous aimerions connaître son opinion et partager son expérience avec d’autres planificateurs. Écrivez-nous à info@leplanificateur.ca Sur le Web : http://office.microsoft.com/en-us/livemeeting
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Nouvelles hôtelières Un hôtel d’Halifax à l’honneur Le Westin Nova Scotian a gagné un prix des lecteurs lors de la huitième édition annuelle des prix des lecteurs du magazine Meetings and Incentive Travel (M&IT). C’est la deuxième fois en trois ans que les planificateurs de réunions lui décernent un prix. C’est aussi la troisième fois consécutive que le Westin Nova Scotian est proclamé meilleur hôtel d’Halifax. Les prix des lecteurs sont parmi les plus prestigieux du Canada, puisque les lecteurs choisissent spontanément un établissement qui a dépassé leurs attentes en 2007, sans avoir de liste parmi laquelle choisir. « Quelle superbe reconnaissance, dit Guido Kerpel, directeur général du Westin Nova Scotian, c’est très gratifiant de voir les efforts de notre équipe reconnus pour offrir un excellent service et établir des relations solides avec la clientèle. » La liste complète des gagnants est publiée dans le numéro de janvier/février du M&IT. Sur le Web : www.westin.ns.ca
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Starwood à la conquête du monde Starwood Hotels & Resorts Worldwide, Inc. (NYSE: HOT) prévoit une autre année de croissance extraordinaire en 2008, en s’appuyant sur ses succès records de 2007. Tôt cette année, Starwood vivra une étape importante avec l’ouverture de son 900e hôtel et la société s’attend à augmenter son portefeuille de 50 pour cent d’ici cinq ans, poussée par l’expansion mondiale dynamique de toutes ses marques et la croissance sans précédent de ses deux nouvelles marques, Aloft et Element, qui devraient toutes deux ouvrir leurs premiers hôtels cette année. Le circuit de Starwood comprend 500 hôtels et 120 000 chambres. On s’attend à ce qu’environ la moitié des nouveaux hôtels de la compagnie ouvrent en dehors de l’Amérique du Nord. SOLUTION SUDOKU FACILE PAGE 16
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Hommes ou femmes, et pourquoi pas les deux ? DE JYL ASHTON CUNNINGHAM, CMP
Comment satisfaire hommes et femmes lors de votre conférence ? Avec de plus en plus de femmes se hissant à des postes de haut niveau, de nombreuses entreprises se retrouvent en terrain vierge quant aux journées d’appréciation de la clientèle, aux voyages de stimulation pour le personnel et aux programmes pour conjoints. Selon un article récent du Financial Times sur la manière d’attirer les cadres supérieures à ces événements, même les secteurs majoritairement masculins doivent considérer une demande décroissante de soirées dans la loge de l’entreprise d’une partie de hockey et une demande croissante pour plus de programmes d’incitation plus adéquats aux femmes. Mais ce n’est pas seulement une question d’employés et d’employées. Les entreprises se font de plus en plus à l’idée d’inviter leur conjoint(e)s et leur famille aux conférences de plus d’une journée à l’extérieur de la ville. Inviter la famille est une innovation gagnant-gagnant pour toutes sortes de raisons : • Comme l’événement peut se dérouler durant une fin de semaine, souvent considérée comme une période creuse par les centres de conférences, les économies réalisées peuvent servir à une meilleure programmation ; • Les tarifs des chambres étant généralement les mêmes pour une ou deux personnes, les frais supplémentaires se limitent aux repas et aux divertissements ; • Les époux n’étant pas laissés pour compte, ils auront peutêtre moins tendance à culpabiliser l’employé(e) pour qu’il/elle renonce à partir. Ainsi, les tensions familiales diminuent, le rendement au travail augmente et le maintien en fonction aussi. Choisir des activités extra-horaires non sexistes peut paraître intimidant vu le grand nombre de possibilités sur le marché. Le secret, comme toujours, c’est de garder les objectifs en tête, l’esprit ouvert et de n’avoir d’autres freins que son imagination. L’autre jour à Toronto, j’ai vu, en conduisant, une école de conduite préventive avec une aire de dérapage bien glissante. Sur le coup – les yeux vite revenus sur la route – j’ai ajouté les cours de conduite préventive à la liste des « choses que j’aimerais faire quand j’aurais plus de temps. » Les cerveaux des planificateurs étant ce qu’ils sont, ceci est vite devenu une idée intéressante d’activité extra-horaire pour une conférence. L’idée a germé et ouvert la porte à une myriade d’autres 20
programmes réalistes du style « Comment faire… » qui enrichiraient la vie des participants et aborderaient la question de l’éternel manque de temps.
PENSEZ AUX OBJECTIFS DE VOS SESSIONS Faites l’exercice suivant : dressez la liste de projets intéressants qu’un expert peut présenter en quelques heures et qui semblent toujours se retrouver en attente dans votre vie. Mes favoris : les cours de conduite défensive, ce qui se cache sous le capot de la voiture à part le réservoir de lave-glace, comment glisser 50 minutes d’exercice par jour dans un horaire de fou, un jardin en fleurs de mai à octobre, comment s’accorder du temps sans culpabiliser. Toutes ces options sont interactives et se prêtent bien aux démonstrations et au plaisir de mettre la main à la pâte. Quant aux objectifs, ces sessions pourraient répondre à des besoins comme la gestion du temps, l’équilibre travail-vie, la consolidation d’équipe, comment tirer partie au maximum des employés. Un petit sondage conçu astucieusement pourrait demander aux délégués et aux invités les trois choses qu’ils aimeraient le plus faire s’ils en avaient le temps (ou l’argent, si le budget n’est pas un problème). Vous n’avez plus qu’à compiler et choisir parmi les plus populaires. S’il s’avère que les participants ont plus envie d’être dorlotés que de s’instruire ou de s’activer, assurez-vous que tout le monde y trouve son compte. Les spas sont très populaires mais, souvent, ceux des hôtels ne peuvent accueillir que quelques personnes à la fois. Vous risquez alors de faire des déçus... Si vous retenez cette option, pourquoi ne pas opter pour un programme de soins personnalisés conçus par le spa, par tranches d’une heure ou deux, pour accueillir le plus de monde possible ? Le plus souvent, les programmes qui sont à la fois éducatifs et divertissants sont considérés comme plus enrichissants et plus mémorables. S’ils sont moins populaires, c’est peut-être qu’ils ne sont pas toujours offerts. Par exemple, une visite typique dans un grand magasin haut de gamme en dehors des heures normales d’ouverture peut inclure un déjeuner et une heure avec un commis aux commandes personnelles. Ajoutez-y une présentation de trente minutes sur la gestion de sa garde-robe, les tissus durables et les designers socialement responsables, le tout vu également du point de vue des hommes et des femmes, et les gens repartiront avec plus qu’une palette de couleurs et un portefeuille allégé. De même, un cours de cuisine internationale devient une véritable expérience culinaire si vous y ajoutez une courte initiation au pays et un panier à emporter avec les ingrédients secs utilisés, une bouteille de vin et un livre de recettes. On a longtemps perçu le golf comme un terrain de réseautage typiquement masculin mais une visite récente au terrain
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Quand le ratio hommes-femmes complique les choses d’exercice où un groupe mixte participait à un atelier m’a ouvert les yeux. D’accord, peut-être que pour les femmes le fait que le moniteur n’était pas désagréable à regarder a joué un peu mais le plus intéressant, c’était d’analyser les différences d’attitude entre les deux sexes. Les hommes étaient les maîtres de leur royaume, souvent des golfeurs accomplis et très soucieux de bien paraître. Les femmes, elles, étant pour la plupart des novices, écoutaient attentivement les conseils, s’amusaient de voir la balle se perdre et semblaient par conséquent plus détendues. À la fin de la session, elles sont reparties avec un
sentiment de satisfaction beaucoup plus grand et ont affirmé qu’elles s’étaient beaucoup plus amusées que les hommes, plus préoccupés à frapper la balle loin et droit devant. Les choses peuvent se compliquer quand le ratio hommes-femmes n’est pas équilibré. Le secret est de trouver l’équilibre entre les pratiques acceptables et les activités non sexistes et d’égaliser les chances de la manière la plus professionnelle possible. Le but est de réaliser un événement productif et agréable, qui n’offense ni intimide, ce que les suggestions ci-dessus devraient permettre dans à peu près n’importe quelle entreprise.
> Tendance
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La faiblesse du dollar joue Selon TripAdvisor, 41 pour cent des Américains disent qu’ils vont rester chez eux cette année à cause des taux de change défavorables. On peut en déduire que les Canadiens, eux, profiteront du dollar fort pour traverser la frontière. Surtout, les hôtels seront plus ouverts à la négociation, alors n’hésitez pas à demander. Si un hôtel refuse, tentez votre chance ailleurs.
Jyl Ashton Cunningham, CMP est rédactrice adjointe du Planificateur (Ontario) et propriétaire de JAAC Meetings and Events By Design. Elle accueillera vos commentaires avec plaisir. On peut la joindre à jashton@theplanner.ca ou info@jaacevents.com.
La suggestion écolo du mois Voici cinq moyens faciles de vous mettre au vert : 1. Éteignez la lumière et la climatisation en quittant votre chambre d’hôtel. 2. Au restaurant, choisissez des plats faits de produits locaux. 3. Louez une voiture hybride ou qui consomme peu. 4. À l’hôtel, utilisez les serviettes et le linge de maison plus d’une fois. 5. Cherchez les hôtels certifiés « vert ». Plus de suggestions ? info@leplanificateur.ca
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Vous avez peut-être remarqué depuis quelques années un changement dans les attentes des clients. Ils fondent leurs achats moins sur la qualité des produits et des services et plus sur la qualité de l’expérience d’achat elle-même. Si vous possédez ou dirigez une entreprise, cette tendance est à la fois un danger et une occasion. Pour vous assurer que ce changement d’attitude des clients profite à votre entreprise, voyez l’évolution récente des comportements des acheteurs…
POURQUOI LA QUALITÉ NE SUFFIT-ELLE PLUS ? Quand il s’est agi de satisfaire les clients immédiatement après la Seconde Guerre mondiale, les É.-U. étaient imbattables. Avec la bombe atomique, ils avaient prouvé qu’ils possédaient la technologie la plus perfectionnée de la planète. Le fait d’avoir développé un produit aussi sophistiqué et aussi effroyable a donné aux fabricants américains une réputation d’innovateurs inégalés. Cette réputation a entraîné une lune de miel pour les produits américains dont la demande a explosé dans les années cinquante. Avance rapide vers les crises énergétiques des années 1970 : les gens se tournent vers des voitures étrangères, plus petites et moins gourmandes. Au début, on les croit de qualité médiocre. Mais le Japon, en particulier, adopte le concept de Kaizen – la pratique de l’amélioration continue qui leur vient, ironie du sort, d’un Américain, W. Edwards Deming. Les consommateurs finissent par percevoir la qualité des véhicules étrangers et d’autres produits de consommation – en particulier dans l’électronique – comme supérieure à celles des produits nord-américains. Les fabricants américains sont forcés d’améliorer la qualité. Donc, tout au long des années 1980 et au début des années 1990, les fabricants nord-américains se tournent aussi vers la « qualité totale ». Ça marche. La qualité s’améliore beaucoup. Tellement, qu’aujourd’hui, au début du 21e siècle, ce n’est pas que la qualité des produits manufacturés ne compte plus pour les consommateurs – mais qu’elle va de soi. Voilà pour les produits. Chose intéressante, ce qui vaut pour la qualité vaut aussi pour les services. Voyez plutôt…
sonne doit avoir des compétences, sinon la compagnie ne l’aurait pas embauchée. La personne qui enseigne à nos enfants est censée avoir les diplômes nécessaires. Bref, les compétences techniques de la personne qui fournit le service sont en général considérées comme un acquis. Nous en sommes donc au point où les consommateurs assument que tout produit acheté à un grand fabricant bien connu sera de bonne qualité. Ou que s’ils font appel à n’importe quelle entreprise de taille raisonnable, l’employé sera techniquement compétent. Autrement dit, la qualité ellemême n’impressionne plus les consommateurs comme avant. Entre-temps, il y a autre chose qu’ils réclament à cor et à cri...
CE QUI COMPTE LE PLUS POUR LES CLIENTS Les consommateurs veulent qu’on les apprécie. Qu’on les respecte. Et ils y tiennent parce que ces dernières années, ils ont perdu cela. Ils en ont assez d’appeler une grande compagnie et de se faire dire : « Pour le… faites le 1. Pour le… faites le 6. » (Dans un de mes séminaires, quelqu’un a qualifié ces messageries de « boîtes fatales »). Ils en ont marre des politiques de retour qui exigent d’eux emballage d’origine, paperasse, perte de temps, frais postaux, attente et doigts croisés. Pour fidéliser leurs clients, les propriétaires et les dirigeants d’entreprise doivent reconnaître que la qualité seule n’impressionne plus tellement les gens. Comme nous l’avons fait remarquer, la qualité va désormais de soi. Mais vous avez une occasion incroyable de fidéliser vos clients si, non content de résoudre leur problème immédiat, vous rendez leur expérience d’achat plus humaine. Cela veut dire une expérience d’achat sans tracas, des spécialistes du service compétents qui comprennent comment le produit ou le service s’intègre dans le contexte du client. Je veux dire par là, comment l’achat répond à l’ensemble des besoins du client et comment la transaction va affecter sa journée. Bref, vous aurez beau avoir des produits fiables et des fournisseurs de services compétents, ce qui intéresse vraiment les clients aujourd’hui, c’est « Comment vous comportez-vous en affaires ? »
POURQUOI LES RÉFÉRENCES ONT PERDU DE L’IMPORTANCE ? Quand il s’agit d’employer les services de quelqu’un, les consommateurs considèrent comme un acquis que la personne est compétente pour le fournir. Quand nous demandons à une compagnie d’envoyer un plombier, nous ne demandons pas à passer au crible les candidats. Nous pensons que la per22
••• Cet article s’inspire du succès en librairie de Becoming a Service Icon in 90 Minutes a Month de Jeff Mowatt, spécialiste du service à la clientèle et conférencier professionnel. Pour se procurer son livre ou savoir comment faire pour inviter Jeff à faire partie de votre équipe, écrivez à www.jeffmowatt.com ou faites le 1-800-JMowatt (566-9288).
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Le moins vaut le plus dans les stands DE BARRY SISKIND our avoir un stand percutant, le vieil adage « le moins vaut le plus » n’a jamais été aussi vrai. Les exposants ont tendance à vraiment trop en mettre. Ils pensent à tort qu’il faut tout dire le plus vite possible à tout le monde et le fond du stand prend alors des allures de brochure. Prenons un peu de recul, étudions le problème et voyons s’il n’y a pas une meilleure solution. Première chose : à qui va s’adresser le stand ? Aux visiteurs. Mettez-vous à leur place : vous avez choisi un salon pour plusieurs motifs. Probablement, en premier lieu, pour voir de nouveaux produits et services et découvrir de nouveaux outils et de nouvelles technologies. C’est à la fois une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne : comme visiteur, vous avez choisi le bon salon, vous avez d’excellentes chances d’apprendre et de voir beaucoup de nouveaux produits. La mauvaise : il y en a trop. C’est comme boire au boyau d’incendie. Votre cerveau finit par s’arrêter et rien ne passe plus. C’est la surdose d’information. Maintenant, mettons-nous à votre place, comme exposant. Quand votre stand essaie d’en dire trop, vous aggravez l’effet de la surdose d’information. L’astuce est d’en dire assez pour attirer l’attention du visiteur : une fois qu’il s’est arrêté, c’est au personnel du stand de prendre la relève. C’est là que le concept « le moins vaut le plus » entre en scène. Voyons plutôt :
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que des photos. Mais, inutile de les apporter tous. Apportez les plus récents qui deviendront le point de mire du stand et peut-être quelques échantillons représentatifs d’autres produits. C’est tout – le moins vaut le plus.
LES GENS Trop de personnel dans le stand peut se révéler désastreux. Ça peut intimider certaines personnes et beaucoup passeront tout droit. Dans le monde des expositions, on dit qu’il faut prévoir 50 pieds carrés d’espace libre par employé de stand, soit deux personnes pour un stand de 10 pieds sur 10 pieds. Donc, non pas quatre mais trois personnes pour une surface de10 pieds sur 20 pieds. Plus il y a d’espace, plus on est tenté de le remplir avec des objets inanimés – objets exposés, produits, etc. Calculez le nombre de personnes qui travaillent dans le stand selon l’espace dont vous disposez – le moins vaut le plus. Quand vous préparerez votre prochain stand, prenez un moment et un peu de recul et demandez-vous si « cet objet attire l’attention ou ajoute à la confusion. » Dans le deuxième cas, vous avez maintenant quatre facteurs à revoir pour rendre votre stand plus percutant. Sur le Web : www.siskindtraining.com •••
LE VISUEL Les stands bourrés de photos ne marchent pas. Elles ajoutent à la confusion. Oui, des gens vont s’arrêter et regarder votre galerie de photos. Mais la plupart passeront tout droit. C’est comme apporter des photos de bébé à une fête. Les invités sont patients et polis mais tôt ou tard, ils commencent à bâiller. Mieux vaut une seule bonne photo qui aiguise l’appétit plutôt que 1 000 qui endorment – le moins vaut le plus. LES MOTS Combien de choses pouvez-vous arriver à dire sur une affiche ? Souvenez-vous, non seulement les visiteurs ont-ils trop d’information, mais ils ont mal aux pieds et sont probablement fatigués de traîner un sac plein de brochures et d’échantillons. Leur demander de rester debout à lire toute votre information n’est pas raisonnable – le moins vaut le plus.
LES PRODUITS Du vrai : les visiteurs aiment mieux voir de vrais produits Mars ’08
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Sites web Sondage des sites d’événements 1. Quel est le site le plus original dans lequel vous ayez tenu un événement ? Top 5 1. Un sous-marin 2. Un hangar d’avions 3. Dans le désert 4. Un ranch 5. Une plateforme aérienne 2. Les restaurants sont-ils vos sites d’événements préférés ? Oui 34% Non 66% 3. Vos budgets d’événements ont-ils augmenté, diminué ou stagné pour 2008 ? Augmenté 32% Diminué 28% Stagné 40% 4. Comment trouvez-vous de nouveaux sites pour tenir vos événements ?* Collègues 78% Les guides des sites 55% du Planificateur Autres 53% *Note : Certains participants ont fait un choix multiple.
Nous aimerions remercier Via Rail Canada d’avoir commandité ce concours. Donnez à votre prochaine rencontre d’affaires la direction souhaitée en vous réunissant à bord d’un train nolisé Priva.
Sur le Web: www.viarail.ca/priva
d’intérêt
« Google Translate » www.google.com/translate Avez-vous déjà tapé « por favor señor » sur un site de traduction et obtenu « pour un sénior favori » au lieu de « s’il vous plaît, monsieur » ? Essayez Google Translate, une offre assez récente des spécialistes omniprésents de Google. Ils ont gavé ce moteur de traduction récemment mis à jour de milliards de mots de traductions issues de traducteurs en chair en et en os au lieu de règles automatisées, d’où une très bonne traduction en général. Solutions et formations interculturelles www.kwintessential.co.uk Kwintessential a réuni plusieurs guides sur le savoir-vivre professionnel et personnel dans la plupart des hauts lieux commerciaux du monde. Bien fait, le site vous dira si c’est une bonne idée d’étreindre votre hôte en Chine. Incontournable pour les gens qui vont souvent outremer. Les centres de santé du Canada www.leadingspasofcanada.com Vous travaillez fort à longueur de journée, de semaine et de mois en attendant de vous évader et de prendre des vacances ? Au lieu de filer vers un pays chaud, vous devriez pouvoir dénicher un centre santé qui correspond à vos moyens. Super pour vous détendre, vous prélasser et essayer quelque chose de nouveau, génial pour vous extirper de vos ornières. •••
Vous aimeriez faire connaître un site Web à d’autres planificateurs ? Envoyez un courriel à : info@leplanificateur.ca.
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Du 22 au 24 avril 2008 IMEX, Worldwide Exhibition for Incentive Travel, Meetings & Events, Messe Frankfort, Allemagne. Contact : (011) 44-1273227311, www.imex-frankfurt.com.
AGENDA
19 mai – Journée nationale des Patriotes
Événements à venir 24 mars – Lundi de Pâques
Du 27 au 30 mars 2008 International Association of Conference Centers, Conférence annuelle, Zermatt Resort and Spa, Midway, UT. Contact : (314) 993-85753, www.iacconline.org Du 5 au 6 avril 2008 Meeting Professionals International, Gulf Meetings and Events Conference 2008, InterContinental Dubai Festival City, Dubai, UAE. Contact : (972) 702-3000, www.mpiweb.org. Du 6 au 9 avril 2008 Society of Independent Show Organizers, Annual CEO Summit, The Vinoy Hotel, St. Petersburg, FL. Contact : (708) 361-0900, www.siso.org.
Du 18 au 20 avril 2008 Meeting Professionals International, European Meetings and Events Conference, ExCel London, R.-U.. Contact : (972) 702-3000, www.mpiweb.org.
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Du 18 au 20 mai 2008 Association of Corporate Travel Executives, Global Conference, Grand Hyatt, Washington, D.C., Contact : (703) 683-5322, www.acte.org. Du 11 au 14 juin 2008 Society of Government Meeting Professionals, Annual Education Conference, The Anatole Hotel, Dallas, TX. Contact : (703) 549-0892, www.sgmp.org.
Du 25 au 29 juillet 2008 International Association of Assembly Managers, Annual Conference & Trade Show, Anaheim Convention Centre, CA. Contact : (972) 906-7441, www.iaam.org. Du 27 au 30 juillet 2008 National Business Travel Association, Annual International Convention & Exposition, Los Angeles Convention Centre, CA. Contact : (703) 684-0836, www.nbta.org.
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Tout nouveaux, brûlants et branchés, voici les derniers-nés des restos de Toronto DE CYNTHIA FELL
os restaurants habituels vous lassent ? Vous en avez assez des bons vieux restaurants ? Le monde des restaurants torontois est toujours en ébullition. Le truc, c’est de rester au cœur de l’action et de ne pas se laisser emporter. Nous avons demandé à Cynthia Fell de Dining Events une liste des endroits somptueux de la plus grande ville canadienne. Voici de nouveaux endroits qui font jaser ces jours-ci. C5 ou Crystal Five est situé au cinquième étage du Musée Royal Ontario, Michael Lee-Chin Crystal, le summum de la renaissance culturelle à Toronto. La cuisine du chef Teddy Corrado tient du moderne international et ses plats ont la splendeur des objets exposés au musée. Le restaurant peut accueillir confortablement 120 personnes assises ou 140 pour un cocktail, le tout, cinq étages au-dessus du brouhaha de la rue Bloor. C5 marie avec succès culture et nourriture. Convient aux événements et réceptions haut de gamme. Jacobs & Co. Steakhouse, situé rue Brant à l’intersection de King West, est le dernier-né des gens qui vous ont donné Brassaii et Brant House. Nous sommes loin de la grilladerie de papa ; la sélection, la coupe et les catégories réjouissent le palais des amateurs de bœuf les plus tatillons. Avant de passer à table, les invités peuvent se délasser au piano bar de l’étage inférieur. À côté de la salle à manger principale, on trouve un bar salon et une salle à manger privée qui peut se diviser en deux salles plus petites capables d’accueillir 14 invités chacune. Jacobs & Co Steakhouse est le dernier arrivé dans le monde brûlant des restaurants et des bars du quartier King-Bathurst et l’établissement parfait pour un événement qui cherche une touche de moderne tout en restant classique.
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Du l’autre côté de la rue de l’édifice Flat Iron, à quelques pas du district financier, se trouve Lucien. Blotti dans un édifice qui date de 1862, le chef Scot Woods, (ex-chef de cuisine du restaurant Habitat) ajoute à la cuisine internationale classique un soupçon de modernité et n’utilise que les meilleurs produits locaux. Quinze personnes peuvent s’asseoir au bar en granite du côté est de l’espace et le restaurant peut en accueillir 50. Intime et sans prétention, Lucien convient à ceux qui cherchent des trésors cachés et pour qui meilleur rime avec petit. Comme un phénix renaît de ses cendres, Sassafraz, au cœur de Yorkville, a repris vie après l’incendie de 2007 et se classe de nouveau parmi les institutions du monde des restaurants torontois. Le chef Bradley Macdonald offre un menu de plats canadiens contemporains inspirés de la cuisine française. Une nouvelle terrasse sur le toit permet au restaurant d’accueillir 350 personnes. Ouvert jusqu’à 2 heures du matin sept jours sur sept. Idéal pour faire découvrir à votre groupe l’essence de Toronto et, qui sait, repérer une célébrité qui prend un dernier verre ! En mal de rock and roll ? Rien ne vaut le Tattoo Rock Parlour à l’intersection de Queen West et Spadina, le seul endroit à Toronto qui offre du rock and roll, un DJ et une boutique de tatouage. Le chef de l’Ultra Supper Club, Chris Zilewski, sert une cuisine de pub traditionnelle de qualité. Le premier étage propose 100 places assises et peut accommoder une réception pour 300 personnes. Le salon VIP, à l’étage inférieur, a son entrée privée, un foyer et un bar et il peut accueillir une réception pour 140 personnes. Amenez-y vos grands groupes en quête d’une soirée démente mais attention, mieux vaut boire modérément, surtout à côté d’une boutique de tatouage ! Cynthia Fell est la présidente de Dining Events. Pour la joindre : info@diningevents.ca ou 416-516-2994. Bon appétit !
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