UN CONDENSÉ MENSUEL POUR INFORMER ET ÉCLAIRER LES PLANIFICATEURS NOVEMBRE 2006
VOL. 4 No. 9
Les séjours de réflexion DE JYL ASHTON CUNNINGHAM
L
’expression « séjours de réflexion » est assez récente dans le secteur des réunions. Elle a probablement été introduite comme alternative à la consolidation d’équipe version grands patrons pour bâtir ensemble un pont au-dessus d’un canyon imaginaire. Ces séjours n’ont a rien de nouveau en soi. Leur pratique est vieille de plusieurs siècles – on allait dans un lieu tranquille, souvent un monastère ou un couvent, pour réfléchir sur sa vie et résoudre des problèmes personnels ou simplement s’éclaircir les idées ou se ressourcer. En échange, on faisait don à l’Ordre d’une somme non spécifiée. Aujourd’hui, il y a toutes sortes de séjours de ce type, adaptés à tous les scénarios imaginables, comme du golf aux frais de la princesse, des fins de semaine dans une station thermale et des escapades en milieu ou en fin de semaine conçus pour les niveaux cadres supérieurs et plus. D’habitude, l’objectif est de plancher sur les moyens d’améliorer le résultat net, négocier, fidéliser les clients et le personnel tout incluant les séjours d’entreprise et autres incitatifs. Plutôt vicieux comme cercle bie que vicieux ne convienne pas puisque la bonne entente est de rigueur. Les hôtels et centres de villégiature du monde entier ont vite adapté leurs campagnes de marketing à la mentalité « Détente, Relaxation, Ressourcement » devenue le mantra du 21e siècle. Un peu ironique quand on pense que toutes les personnes qui font un séjour de réflexion apportent inévitablement tous leurs appareils de communication et ont rarement l’occasion de s’isoler vraiment. Le coût est un autre facteur sûr de déclencher des crises cardiaques dans le service de l’approvisionnement. Le coût moyen par jour pour une personne peut atteindre 750 $ pour un centre canadien luxueux si l’on prend en compte golf, cures thermales, repas gastronomiques et chambres à un tarif supérieur. Les sommes dépensées pour emmener une équipe de cadres supérieurs en weekend auraient probablement permis d’offrir à l’ensemble du personnel une soirée fabuleuse ou une corbeille de friandises de luxe, peut-être même de régler d’un seul acte de générosité les problèmes de bureau. Cela ne veut pas dire que ces escapades n’en valent pas le coût. Certaines des idées les plus ingénieuses ont sans aucun doute surgi loin du bureau dans un climat détendu. La clé, c’est de trouver un hôtel ou un centre qui peut mettre en valeur le séjour sans casser la tirelire de l’entreprise.
S’évader pour réfléchir améliore votre performance au travail. C’est un art que maîtrise le White Oaks Conference Resort and Spa à Niagara. Un précurseur dans les forfaits réunions tout compris (les évasions d’une journée sont particulièrement appréciées), White Oaks a aussi offert bien avant qu’ils ne deviennent populaires partout des services comme la consolidation d’équipe sur place, des pauses d’exercice physique et de détente pendant les séances de travail et des produits de spa maison offert dans les chambres. Franchir les portes du White Oaks suffit à détendre le personnel le plus tracassé. Cela peut paraître évident, mais l’attitude du personnel d’accueil peut faire toute la différence dans l’ambiance de de ce type de séjour. Brusque et impatient, il peut annuler en une seconde l’effet d’un décor agréable, d’une musique douce et des chutes d’eau. Une bonne idée : venir incognito même quelques heures avant la visite officielle des lieux pour observer le comportement du personnel – le test le plus efficace est de faire un tour dans les couloirs et près des cuisines. Ces évasions offrent aussi l’occasion de formuler une opinion ou même une plainte (de manière positive bien sûr) à l’égard de collègues sans peur de représailles. Mieux vaut faire appel à un professionnel pour animer ces séances et Doug Bolger, de L(earn) 2 y excelle. La société de Doug produit des séances interactives conçues pour obtenir des résultats de la part de chacune des personnes participantes.
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