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Ici et là

Ce complexe offre trois atmosphères différentes pour vos événements ou sorties. Consultez le www.swcpc.com

de Nathalie Caron

Nouveauté Vous devez organiser une cérémonie personnalisée sans avoir à vous conformer aux règles établies de le faire dans un endroit de culte telle une église ? Faites appel aux services de la Pasteur Johanne Bérubé, accréditée par le bureau de l’État civil du Québec. Vous pourrez ainsi planifier la célébration, ce moment précieux d’une vie dans un cadre champêtre, dans une salle de réception, dans un hôtel ou tout autre endroit que vous aurez sélectionné. Elle vous propose ses services pour un mariage civil, un anniversaire de mariage, des fiançailles, un baptême, des funérailles et des services anniversaires. Pour plus d’information, consultez le www.revjohanneberube.com

Anniversaires Denise Cornelier célèbre ses 25 ans en tant que traiteur montréalaise. Vous pouvez louer son loft et suivre un cours soit de cuisine ou d’art de recevoir. Pour renseignements, composez le (514) 831-0276. Le Sir Winston Churchill vient de fêter ses 40 ans. Il a été le premier bar à ouvrir sur la fameuse rue Crescent. Au cours des années, le Winnie’s a ouvert ses portes au deuxième étage. Vous y retrouverez aussi le Karina au dernier étage.

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L’hôtel Le Saint-Pierre de Québec célèbre son dixième anniversaire. C’est sous le thème 10 minutes, 10 heures, 10e anniversaire qu’ils dévoilent à leurs clients leur nouvelle image. Des investissements majeurs vous permettent de découvrir des chambres améliorées et une nouvelle identité corporative : Le Saint-Pierre, Auberge distinctive. Sur le Web : www.auberge.qc.ca

Nomination Gina Cuglietta a été nommée directrice ventes et marketing de l’hôtel Hilton Québec. Elle occupait auparavant le poste de directrice des voyages d’agrément et d’affaires au Fairmont Le Château Frontenac. En 2004, elle avait été nommée Meilleure jeune entrepreneure par le Journal Économique de Québec. Sur le Web : www.hiltonquebec.com/fr

Coup de cœur De passage dans la région de Québec la semaine dernière, j’ai découvert le Spa Le Nordique situé sur un site à couper le souffle. Il surplomble la majestueuse rivière Jacques-Cartier. Vous pouvez aussi sélectionner un forfait Spa et Réunion.

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Mot du rédacteur

Dans ce numéro

Notre quête de l’appréciation... « Constant Craving », la fameuse chanson relative aux envies constantes de la chanteuse canadienne k.d. lang, n’est peut-être pas liée au besoin d’être apprécié, mais l’envie d’être accepté et apprécié est un principe humain constant. C’est pourquoi, ce mois-ci, nous avons essayé de couvrir un peu de terrain avec nos articles sur la motivation. Chacun des employés ajoute ou soustrait du travail et de la valeur à son équipe. Qu’est-ce qui motive les employés à faire de leur mieux ? La reconnaissance bien sûr ! Ce besoin inné d’appréciation n’est pas égoïste, c’est un besoin authentique d’être valorisé lorsque quelqu’un fait de son mieux, pas seulement être encensé, mais être apprécié. D’un simple compliment à une reconnaissance élaborée, dire merci est l’une des façons les plus communes pour reconnaître les valeurs culturelles. Ce que nous choisissons de reconnaître et de récompenser reflète la culture d’entreprise. Attribuer un prix ou un titre à une personne démontre à l’ensemble des employés d’une entreprise son appréciation du personnel. En terme de reconnaissance, on peut exprimer ses valeurs lors d’une cérémonie ou d’un voyage de motivation ou encore à travers un événement des Fêtes de fin d’année. Nous espérons que vous apprécierez et dénicherez des idées dans ces articles et comme à l’accoutumée, faites-nous part de vos expériences. Puisque nous nous rapprochons rapidement du temps des Fêtes, rappelez-vous de partager avec les plus démunis. C’est une façon de dire merci pour tout ce que vous avez en partageant avec eux. La prochaine édition du Planificateur sera posté après Noël, j’aimerais profiter de l’occasion pour vous offrir mes meilleurs voeux de santé et de prospérité à vous et votre famille pour la prochaine année. —Leo Gervais

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ADJOINTE ADJOINTE

G RAPHISTE A DMINISTRATION C ONTRIBUTEURS

Leo Gervais lgervais@leplanificateur.ca Nathalie Caron ncaron@leplanificateur.ca Jyl Ashton Cunningham jashton@leplanificateur.ca Matt Riopel Tania Joanis, Patricia Lemus Mike Auctor, Anne Biarritz, Jim Clemmer, John Felice, Savika Fowsar, Assunta Gazzerro, Pierre Geoffroy, Stacey Hanke, Barry Siskind, Sharon Worsley

2105, de la Montagne, bureau 100 Montréal, Québec H3G 1Z8 Téléphone : (514) 849-6841 poste 331 Télécopieur : (514) 284-2282 Vos commentaires sont appréciés : info@leplanificateur.ca Le Planificateur est diffusé mensuellement aux professionels canadiens de l’industrie du tourisme et des affaires. Le Planificateur utilise du papier recyclé 30 %. Poste-publication No. 40934013

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6 Charlevoix > Nous vous invitons à découvrir cette superbe région nichée entre les montagnes et le fleuve St-Laurent.

10 Les valises > Il y a un vaste choix de valises, mais choisir celle qui vous conviendra le mieux dépendra de plusieurs facteurs clés. Cet article examinera le meilleur moyen de magasiner pour une valise et une mallette pour ordinateur portable.

13 Pourquoi la formation échoue ? > Jim Clemmer est un expert lorsqu’il s’agit de former les gens. Il vous démontre pourquoi certains exposés ne sont pas efficaces et nous explique comment mieux former les gens.

14 Offrir le meilleur

> Jyl Ashton Cunningham a travaillé sur plusieurs programmes de stimulation et des douzaines d’entreprises. Notre rédactrice adjointe explique quels sont les points qui contribueront à la réussite de votre programme de stimulation.

30 Les gaffes de l’année

> Stacey Hanke conseille les individus sur la façon de changer et comment améliorer leur comportement. Elle observe que la plupart des gens ne réalisent pas à quel point ils sont inconscients. Nous ignorons ce que nous ne savons pas !

32 Le responsable de salon > Connaître le b.a.-ba d’une relation avec un responsable de salon peut être inestimable. Barry Siskind partage avec vous ses connaissances sur ce à quoi vous devez vous attendre, être en droit de demander et comment obtenir ce que vous voulez pour votre salon.

33 La grippe pandémique > Pas simple de voyager au 21e siècle avec tous ces problèmes, du terrorisme à la grippe pandémique... (Pt. 2).

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Charlevoix, entre fleuve et montagnes Grands Jardins, deux merituée à moins d’une cenveilles naturelles appartaine de kilomètres de tenant au réseau de Parcs la ville de Québec, la région Québec. Jalonnées de pande Charlevoix représente neaux de signalisation une destination de choix facile à reconnaître, vous pour un séjour de motivapourrez découvrir sur ces tion. La beauté de ses deux routes les ateliers paysages, la qualité de ses d’artisans locaux, fermes attraits, l’accueil chaleureux agro-touristiques et pourdes hôteliers et aubergistes, voyeurs d’activités en plein sa gastronomie régionale et air. le grand choix d’activités en plein air vous laissent l’emOn peut également barras du choix. découvrir la région de difRéserve mondiale de la Les activités hivernales attirent de nombreux adeptes. férentes façons, par exembiosphère de l’UNESCO, la Photo Marc Archambault ple via la Route des Saveurs région de Charlevoix couvre une superficie de 6 000 km2. Ses deux agglomérations les de Charlevoix. En plus de vivre une expérience gasplus importantes sont La Malbaie et Baie-Saint-Paul. Alors tronomique sans pareil, vous découvrirez les secrets de la qu’un secteur de la première vient d’être désigné lieu his- ferme, la transformation des produits et savourerez des torique national du Canada, la seconde, berceau artistique et saveurs régionales à la table d’établissements de restauration culturel de la région, a été nommée Capitale culturelle du qui font la fierté de la région. Canada en 2007 dans la catégorie de moins de 50 000 habiIl faut également mentants. Le Cirque du Soleil y tionner que la région est a vu notamment le jour au idéale pour la pratique d’acdébut des années 1980. tivités en plein air, tels vélo, Aujourd’hui, galeries d’art, randonnée pédestre, kayak musées, économusées, sites de mer, pêche, croisières historiques, ateliers et bouaux baleines, voile, golf et tiques d’artisans rayonnent bien d’autres. Quant aux à Baie-Saint-Paul et un peu activités d’hiver, raquette, partout dans la région. ski de fond, ski alpin, glisDe Québec, vous sade, patinage, traîneau à accédez à la région par la chiens, motoneige et autres route 138. Pour découvrir vous feront découvrir des ses coquets petits villages paysages grandioses tout touristiques, deux routes en faisant le plein d’air frais touristiques vous sont proet vivifiant. Sans oublier Le posées. La première, la Le soleil se lève sur Le Massif : le rêve d’un skieur. Photo Marc Archambault Massif et le Mont GrandsRoute du Fleuve, relie BaieSaint-Paul à la Malbaie. Elle longe le fleuve Saint-Laurent et Fonds, deux destinations de choix pour les skieurs. Du côté de l’hébergement, il y en a pour tous les goûts, du vous offre de superbes points de vue sur l’Isle-aux-Coudres et les montagnes se jetant à la mer. Saint-Joseph-de-la-Rive, les gîte du passant au Fairmont Manoir Richelieu, en passant par Éboulements, Cap-aux-Oies, Saint-Irénée et Pointe-au-Pic ne les pourvoiries et de nombreuses résidences de tourisme. Et sont que quelques unes des charmantes municipalités que pour divertir vos soirées, le Casino de Charlevoix vous promet vous découvrirez au gré de la route. En 2007, la Route des des heures de plaisir dans une atmosphère intime de style Montagnes s’est ajoutée pour faciliter l’accès aux visiteurs au européen. relief montagneux de Charlevoix et ainsi en apprécier toute la beauté. Les principales attractions de cette route sont les Parcs Prenez plaisir à découvrir cette région en visitant le nationaux des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie et des www.tourisme-charlevoix.com.

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Lors d’une croisière, tout concourt à créer des liens SUITE DE LA PAGE 1

Pendant la planification, le croisiériste affectera un spécialiste qui travaillera avec le planificateur et l’agence de voyages pour coordonner tous les besoins du groupe. Pendant l’événement, le coordonnateur à bord assure la liaison entre le client et le personnel hôtelier du bateau pour que tout se déroule bien, de l’audiovisuel aux boissons. Pour réseauter, cimenter l’équipe et s’amuser, rien ne vaut une croisière pour que tout se passe en douceur. Les invités se mêlent les uns aux autres pendant les activités sociales comme les repas et les cocktails et se rencontrent aussi ailleurs. Disco, casino, piscine, activités de groupe lors d’une escale, tout concourt à créer des liens. Partir en mer, ce n’est pas couper les ponts. Le Café Internet du bord et divers points d’accès sans fil ont réglé le problème. Bon nombre de bateaux offrent aussi des services de téléphonie cellulaire mais mieux vaut vérifier les frais d’itinérance auprès de votre fournisseur avant de pianoter sur votre téléphone. Vous pouvez choisir d’appareiller dans plus de ports nord-américains que jamais – New York, La NouvelleOrléans, Los Angeles, Vancouver, etc. La date et la

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durée de l’événement vous aideront à limiter vos choix. Il ne vous restera plus qu’à établir les besoins du groupe et à trouver le croisiériste et le bateau qui correspondent le mieux à vos besoins. ••• John Felice est vice-président Marketing pour Expedia CruiseShipCenters. Il a fait plus de 35 croisières et participé à plus d’une douzaine de conférences en mer. Pour le joindre : jfelice@cruiseshipcenters.com.

Le saviez-vous ? ... 54 % des employés de petites entreprises* aiment beaucoup leur travail comparativement à 44 % des gens en grandes entreprises**.

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* moins de 50 employés ** plus de 1 000 employés Source : Businessweek

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Les valises d’aujourdhui, une charge de moins en moins lourde Ed. Note: Nous voulions offrir à nos lecteurs des renseignements pratiques sur les valises. Pour informer nos planificateurs, qui pourrait être mieux placé que la Baie, l’un des détaillants les plus importants et les plus fiables au pays ? Nous espérons donc que cet article vous sera utile. vec le vaste choix de valises offert actuellement sur le marché, il nous est difficile de savoir par où commencer lorsque vient le temps de faire un achat. En premier lieu, il serait judicieux de répondre aux questions suivantes : « Qu’est-ce que je compte faire avec cette valise ? » et « Quel est mon budget ? ». « En tant que spécialiste des bagages, je m’intéresse d’abord aux matériaux utilisés pour confectionner la valise, puis à sa conception et à son apparence générale », indique Krista Haigh, acheteuse pour le rayon des valises à la Baie. « Une bonne façon de restreindre sa recherche est de fixer son choix sur le type de matériaux qu’on veut pour ses valises. » La Baie, l’un des chefs de file parmi les détaillants de valises au Canada, offre un très vaste choix de bagages. Selon Krista Haigh, chaque type offre des avantages et des caractéristiques de durabilité uniques. « Je me rends compte que les valises rigides de plus petits formats sont de plus en plus populaires. Surtout depuis l’arrivée sur le marché de nouveaux modèles plus légers comme ceux de Heys », dit-elle. Les valises rigides, qui assurent une protection maximale à leur contenu, sont fabriquées de plastique fluide extrêmement robuste (du polypropylène généralement) ou de vinyle, une matière plastique à prix raisonnable,

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L’utilisation et le prix sont deux facteurs importants lors du choix d’une valise.

offerte dans une variété de couleurs. Bien que ces valises soient peut-être plus encombrantes, elles assurent une tranquillité d’esprit en ce qui a trait à la sécurité de ses effets personnels. Les valises semi-rigides et souples, munies habituellement de sections inférieures et supérieures extensibles, PLANIFICATEUR

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peuvent être fabriquées en divers matériaux, dont les plus populaires sont le nylon et le vinyle. Le nylon peut être revêtu d’un enduit afin que le sac conserve son apparence d’origine. Le consommateur qui désire un produit durable doit rechercher une matière composée d’au moins 400 deniers. Novembre 07


Les mallettes pour ordinateur portable sont devenues une nécessité Ceux qui ont la possibilité de payer un peu plus cher peuvent opter pour le nylon balistique, un tissu solide et résistant à la déchirure utilisé pour fabriquer les valises de gamme supérieure comme Delsey Helium Breeze. «Nos clients nous ont dit qu’ils adoraient ces produits en raison de leur robustesse, mais aussi pour leur flexibilité comparativement aux valises rigides», ajoute Krista Haigh. Il y a aussi le cuir, offert en deux versions : le cuir véritable et le cuir fendu. Le cuir véritable est la partie de la peau la plus près de la surface, reconnue pour sa durabilité, sa robustesse et sa capacité à présenter le fini désiré. Le cuir fendu est fait à partir des sous-couches de la peau et est moins cher. Il peut être traité de manière à lui donner l’apparence de n’importe quel type de cuir. Finalement, Krista indique que la quincaillerie utilisée dans la fabrication des valises a aussi une grande importance. Parmi les éléments les plus importants, il y a la fermeture éclair, la poignée et les roues. Les fermetures éclairs moulées et en polyester sont les deux types les plus robustes. Celles en polyester peuvent être «réparées» si jamais elles s’ouvraient soudainement. Lorsqu’on achète une valise, il faut porter attention à la poignée. Les plus solides, montées sur une base métallique ou à renfort métallique dotée de rivets, de vis ou de broches fixés à même le cadre de la valise, augmentent la capacité de charge et facilitent le maniement. Pour ce qui est des roues, il est préférable de choisir des modèles qui en comptent deux ou quatre pour profiter d’une plus grande mobilité et d’une meilleure stabilité. Pour les gens d’affaires qui voyagent beaucoup, les mallettes pour ordinateur portable sont devenues une nécessité. Il faut alors choisir entre le cuir ou le tissu. Le cuir est résistant et fait plus professionnel, mais le tissu, avec sa grande variété de styles et de couleurs, offre une option plus personnalisée. Un des éléments dont il faut aussi tenir compte est la manière de transporter la mallette. Le style fourre-tout à deux poignées permet de garder le portatif sous le bras pour assurer un contrôle adéquat, mais peut être incommode si l’on

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a autre chose à l’épaule. Les modèles à bandoulière sont plus pratiques pour voyager. Certains voyageurs d’affaires estiment que les sacs à dos font trop décontracté, mais ils sont faciles à transporter et offrent une sécurité appropriée. La prochaine fois que vous aurez à acheter des valises, les renseignements précédents devraient sûrement vous être utiles pour choisir un produit de qualité sans difficulté. La prochaine question sera alors : « Que devrez-vous emporter ? » Si vous prévoyez l’achat de valises ou d’accessoires de voyage pour les cadeaux des fêtes de votre entreprise ou de mallettes d’ordinateur pour vos employés mobiles, communiquez avec l’équipe du Développement des affaires Hbc au 1-866-461-2323. Article soumis par la Baie.

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Sudoku D’origine japonaise, chaque case doit contenir un chiffre de 1 à 9 de façon à n’utiliser chaque chiffre qu’une fois par ligne, colonne et grille.

SUDOKU SUR LE WEB:

• www.websudoku.com •www.sudoweb.com •www.dailysudoku.com •www.sudokupuzz.com

NIVEAU : FACILE

NIVEAU : MOYEN

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Saviez vous ? Pourquoi les notes d’une réunion sont appelées minutes ? C’est parce qu’afin de tenir le rythme, le preneur de notes (minutes) écrivait en abréviations ou en sténo. Le mot utilisé pour cette écriture condensée était (my-noot), qui signifie petit et puisque la prononciation est semblable à minute, my-noots est devenu minutes. Il en est de même pour la valse minute de Chopin c’est vraiment sa petite ou minute (my-noot) valse. Pourquoi les salles à manger sont appelées restaurants ? Jusqu’en 1765, les convives se faisaient offrir seulement ce que les aubergistes servaient pour le repas. Mais à cette époque à Paris, un chef nommé Boulanger a commencé à offrir un choix de soupes nourrissantes aux passants et, sur une planche audessus de la porte, avait peint le mot restaurant, dérivé du verbe restaurer. Boulanger a eu tellement de succès que partout à travers le monde, les salles à manger ont mis en évidence le terme restaurant, une promesse de restaurer l’énergie.

Réponse à la page 24.

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Savez-vous ce que font les hôtels avec les restants de savon dans les chambres ? Le Fairmont Le Reine Elizabeth de Montréal remet ces bouts de savon à une entreprise locale, Laboratoires Dermoderm, qui mêle ses restants de savon à de la pierre volcanique pour en faire une crème qui enlève les substances telle la peinture, la graisse, le goudron et l’encre des mains des artistes, jardiniers et mécaniciens. Quelle est la différence entre bâbord et tribord ? En regardant vers l’avant du navire, bâbord est le côté gauche et tribord est le côté droit. Le tonnage vient du mot tonneaux, une notion très ancienne. Auparavant la capacité d’un bateau était calculée en fonction du nombre de tonneaux qu’il pouvait transporter. Un bateau de croisière ne transporte pas de tonneaux mais le terme est resté. La vitesse est calculée en nœud soit l’équivalent d’un mile nautique à l’heure (6 080 pieds ou 1 852 km). Si vous souffrez du mal de mer, il est recommandé de sélectionner une cabine au centre du bateau et sur un pont inférieur. Toutefois les bateaux sont maintenant équipés de stabilisateur mais si la mer est agitée, le roulis pourrait vous affecter. Pour terminer, il est plus important de vous enquérir de l’année de lancement du bateau que du pays où il est enregistré. Sur le Web : www.croisierenet.com

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La formation : passer de l’échec au succès DE JIM CLEMMER a plupart des organisations investissent dans la formation à peu près aussi stratégiquement qu’elles achètent leurs fournitures de bureau. Et les répercussions sur la satisfaction du client, la maîtrise des dépenses ou l’amélioration de la qualité sont à l’avenant. Le gaspillage des frais de formation s’explique en grande partie par l’inefficacité des méthodes. Trop souvent, les compagnies comptent sur les exposés (« arrosez et priez »), les discours ou les vidéos inspirants, les groupes de discussion et les simulations. Ces méthodes sont peut-être appréciées des participants mais la recherche (ignorée par beaucoup de formateurs professionnels) révèle qu’elles agissent rarement sur le comportement au travail. Savoir n’est pas faire et les bonnes intentions succombent trop facilement aux vieilles habitudes. Les approches théoriques ou inspirantes à la formation sont comme la ligne qui sépare l’océan du ciel. On peut aussi gaspiller de l’argent quand on ne relie pas la formation aux stratégies organisationnelles et à la gestion quotidienne. Souvent, un monde sépare ce qui se passe en classe de ce qui passe au travail. Les stagiaires apprennent ce qu’il faut faire, jurent fidélité à la dernière lubie de la gestion, « s’engagent » avec enthousiasme à construire « la nouvelle culture », obtiennent leur diplôme – puis retournent travailler.

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COMMENT FAIRE DE LA FORMATION UN OUTIL STRATÉGIQUE : • Utiliser des techniques de formation qui développent des savoir-faire très utiles et applicables sur-le-champ. La recherche est claire : chez beaucoup plus de gens, le comportement entraîne plus souvent la pensée que la pensée ne modifie le comportement. La formation qui donne des résultats concrets modifie d’abord le comportement, ce qui finit par modifier les attitudes. La plupart des dirigeants et beaucoup de formateurs professionnels (qui devraient le savoir) procèdent à l’envers. • Faire suivre les cours par de la formation sur le tas et le soutien de la gestion. Selon une enquête de Motorola Inc., les usines où une formation à l’amélioration de la qualité était renforcée par les cadres supérieurs générait un rendement de 33 $ par dollar investi. Dans les usines où la même formation n’était pas soutenue ensuite par les cadres supérieurs, le rendement sur investissement était négatif.

Selon une étude plus ancienne de Xerox Inc., six mois après la formation, les stagiaires ne retiennent qu’un maigre 13 pour cent des habiletés si la gestion ne leur offre pas de formation sur le tas et n’appuie pas l’application des habiletés apprises. Western Gas Marketing Ltd. de Calgary utilise l’évaluation du rendement pour tenir les cadres responsables de l’application des principes appris. • Structurer la formation autour des objectifs et stratégies de l’organisation. Les stagiaires devraient saisir tout de suite le lien entre leurs nouvelles habiletés et l’orientation de l’organisation. La formation devient plus pertinente et tout le monde tente d’appliquer les nouvelles habiletés aux priorités et objectifs de l’entreprise. • Finning Ltd. de Vancouver, le plus grand concessionnaire Caterpillar du monde, applique un autre principe clé. Non contents d’être les premiers en ligne pour la formation en matière de service et de qualité le patron, James Shepard, et ses cadres supérieurs assurent à leur tour la formation du personnel. Cette transmission « en cascade » de la formation réveille tout le monde. Les problèmes d’assiduité disparaissent. Les cadres axés sur les résultats larguent toute la formation style « il est bien de… » mais inutile. Les stagiaires arrêtent de se croiser les bras et de demander si « l’organisation croit vraiment à tous ces trucs. » En plus, les cadres améliorent encore plus leurs compétences quand ils les enseignent à d’autres et sont forcés de pratiquer ce qu’ils prêchent. Le naturaliste William Henry Hudson a dit « On ne peut pas voler comme un aigle avec les ailes d’un roitelet. » La plupart des efforts de formation ne décollent jamais parce que les méthodes ne changent pas le comportement ou que la formation est mal donnée et intégrée par l’organisation. Le gaspillage d’argent est une tragédie pour un investissement si vital à la concurrence – et en fin de compte du niveau de vie – du Canada. Jim Clemmer est un auteur à succès et un conférencier internationalement acclamé, un animateur d’ateliers et de journées d’études et un spécialiste du développement d’équipes de gestion sur le leadership, le changement, la focalisation sur le client, la culture, les équipes et la croissance personnelle. Depuis plus de 25 ans, il a fait plus de 2 000 discours d’ouverture, ateliers et journées d’études personnalisés. Parmi ses succès internationaux : The VIP Strategy, Firing on All Cylinders, Pathways to Performance, Growing the Distance et The Leader's Digest. Son site Web est www.clemmer.net.

« J’ai lu Le Planificateur du début à la fin... » « Je prends toujours le temps de lire Le Planificateur...»

Les planificateurs nous voient. N’ont-ils pas besoin de vous voir ? Appelez-nous au (514) 849-6841 poste 331 Novembre 07

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Motivation du personnel : Offrir le meilleur DE JYL ASHTON CUNNINGHAM, CMP l y a quelques années, j’essayais de vendre à une importante société en TI un voyage de stimulation pour ses meilleurs associés aux ventes. Arrivée depuis peu, la directrice marketing voulait s’imposer. Avant même que je ne commence, elle étouffait un bâillement et, devant plusieurs dirigeants, me dit : « Vous savez que ce groupe a tout vu, tout fait, voyagé partout – vécu des choses vraiment excitantes. Ils sont complètement blasés et ont besoin de quelque chose qui va vraiment les épater ». Je n’ai pas pu m’empêcher de répondre, très poliment, que « ce ne sont peut-être pas les événements qui les blasent », et j’ajoutais : « avez-vous pensé que ce sont peut-être les produits que vous leur donnez à vendre ou les heures qu’ils y consacrent qui sont en cause ? » Inutile de dire que je n’ai pas eu le contrat et que la société a coulé peu après. Mais ça m’a fait réfléchir sur la manière de récompenser aujourd’hui les personnes qui ont bien travaillé. Avant, c’était un boni de fin d’année, une enveloppe discrète avec un petit mot de remerciement à la main et un beau gros chèque. Maintenant, les groupes très performants sont envoyés à travers le monde une ou deux fois par année pour vivre ce qui reste un rêve pour la plupart des gens, souvent en cinq jours ou moins. Le seul inconvénient est qu’ils sont parfois tellement épuisés par leurs innombrables heures de travail, qu’il leur reste peu d’énergie pour apprécier le temps et les efforts qu’on leur a consacrés en préparant un fabuleux voyage destiné à les revigorer. Et ainsi de suite au fur et à mesure qu’ils enchaînent leurs semaines de 80 heures, suivies d’autres voyages de récompense.

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Les gens apprécient les récompenses Malgré tout, les employés semblent apprécier ces récompenses. Comme le disait un excellent vendeur en TI : « Un voyage de stimulation, au Canada ou ailleurs, est une occasion inégalée de m’évader avec ma femme, de lâcher prise et de me détendre tout en découvrant ce que le monde peut m’offrir de meilleur sans penser à rien d’autre que de m’habiller le matin. Pendant quatre jours, je suis le Roi, un droit durement gagné ». Il m’a expliqué qu’il fait tant d’argent qu’un boni finirait dans les mains de l’impôt et que, comme le voyage comprend quelques éléments professionnels, l’entreprise peut réclamer une déduction fiscale – pour lui, pas son épouse. (À propos de déductions fiscales, vérifiez les nouvelles règles plus intéressantes sur les rabais de TPS pour les visiteurs d’outremer qui assistent à des con14

férences ou des salons professionnels au Canada : http://www.cra-arc.gc.ca/E/pub/gi/gi-028/gi-028-e.pdf ou simplement Google FCTIP). Si l’on en croit la directrice marketing selon qui il est impossible d’impressionner quelqu’un aujourd’hui, que peut-on faire pour améliorer les voyages de stimulation ? En tête de liste pour n’importe planificateur, il faut prévoir un service impeccable du début à la fin, bien connaître et comprendre le client, surtout les différences culturelles éventuelles entre le visiteur et le pays visité dont il faudra peut-être tenir compte et s’assurer que les partenaires de l’événement connaissent très bien le profil du groupe. C’est parfois plus vite dit que fait, parce que même les endroits et les expériences de grand prestige peuvent bafouiller, justement faute de connaître les participants. Récemment à ce propos, la personne, par ailleurs assez aimable, qui m’attendait à l’aéroport après un voyage haut de gamme m’a saluée en disant : « J’attendais un homme ! ». Autant vous dire que ça n’était pas le meilleur accueil que j’aie eu et, avec un manifeste bien préparé, il aurait su qu’il attendait une femme. L’erreur s’est poursuivie pendant tout le voyage, avec plusieurs réceptionnistes fort contrits d’avoir présumé que j’étais un homme parce que « votre nom s’écrit drôlement ».

Rencontrez tous les fournisseurs Quand vous inspectez un site, assurez-vous de rencontrer tous les fournisseurs, même s’ils sont hautement recommandés et sous contrat avec le site réceptif, du personnel d’accueil au personnel domestique. Interviewez les guides et assurez-vous que leur personnalité colle au profil du groupe – un accent très prononcé ou un sens de l’humour bizarre peut frustrer et même blesser les gens. Au besoin, restez quelques jours de plus et faites une répétition de tout l’événement pour vivre tout ce que les invités vivront. Cela va de soi ? Pourtant, combien de fois ai-je vu des planificateurs réserver des vols en hélicoptère ou des ascensions de volcans avec guide sans le faire eux-mêmes pour voir ce que le groupe verra ? Quand on vous fait visiter de belles chambres ou des suites, vérifiez que les prises électriques sont près des miroirs – chose évidente en Amérique du Nord mais qui l’est moins en Europe, où les prises sont interdites dans les salles de bain. Enrageant pour qui veut brancher un sèche-cheveux. Il est tout aussi important d’informer les délégués sur les endroits qu’ils vont visiter. Par exemple, des Américains ne sauront peut-être pas qu’en GrandeBretagne on ne peut pas porter de jeans et de polos pour sortir dîner dans certains endroits, surtout les clubs de golf (ironie du sort !) et les clubs privés, alors que cela ne pose

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Sandals Resorts sur mesure pour le marché de la stimulation aucun problème aux É.-U. Pour en faire une expérience nec plus ultra, vous pourriez inviter un représentant du pays à visiter ou amener le groupe au consulat pour une initiation aux us et coutumes (si tout le monde part de la même ville). Ce représentant pourrait être un comédien, par exemple un majordome ou un valet anglais qui remettrait en main propre l’invitation, puis donnerait des conseils à la Jeeves sur les tenues à prévoir pour chacun des moments du voyage de stimulation. Pourquoi pas un petit cadeau-rappel comme une cravate pour les messieurs ou un sac de soirée pour les dames, question de suggérer délicatement qu’il faut prévoir une tenue plus formelle pour les soupers. L’important, c’est d’éduquer sans offenser, alors le faire avec un peu d’humour est souvent la meilleure tactique. Qu’inclure dans la liste d’un voyage de stimulation nec plus ultra ? La liste est sans fin. Fine cuisine et grands vins vont de soi mais on peut jouer sur l’effet de surprise pour le service. On m’a parlé d’un endroit en Australie, The Open Werribee Zoo, où un groupe de banquiers londoniens dégustaient apéros et hors d’œuvres. Après une heure environ, les lumières se sont éteintes et les rideaux se sont écartés pour révéler des portes à deux vantaux qui donnaient sur une clairière dans une jungle merveilleusement éclairée par des torches, avec un repas barbecue et, comme clou de la soirée, des musiciens et danseurs aborigènes. En Europe, châteaux et manoirs rénovés sont devenus des lieux incontournables pour les voyages de stimulation, ravivant la tradition des grands bals et des banquets en guise de divertissement.

Les croisières ont toujours la cote Les croisières luxueuses dans les îles restent un des moyens les plus populaires de remercier les employés qui ont bien travaillé. Les centres de villégiature des Caraïbes et d’Amérique centrale se montrent à la hauteur avec des programmes adaptés à tous les budgets respectables. Un nouveau venu en République Dominicaine, le Sivory Punta Cana, est le summum du luxe, avec des suites splendides donnant sur des paysages idylliques. Sur le Web : www.emamarketing.com Beaucoup de compagnies comme Sandals Resorts ont conçu leurs propriétés pour répondre aux besoins du marché de la stimulation, avec une expérience globale où les pourboires sont interdits et le service, presque parfait. Le forfait tout compris est en général très cher mais ne réserve aucune surprise, ce qui facilite la préparation de son budget. À mesure que les coins du globe ont de moins en moins de secrets pour les voyageurs de plus en plus avertis, Novembre 07

d’autres possibilités incroyables surgissent. À Dubaï par exemple, se construit une deuxième piste de ski artificielle intérieure, plus grande encore que celle de 400 pieds construite il y a deux ans – le Dubai Sunny Mountain Ski Dome à Dubailand qui devrait ouvrir en 2008. Il offrira « de grands attraits, avec une piste de ski tournante, une chaîne de montagnes artificielles, un pont de glace, un remonte-pente, un labyrinthe en neige, une glissoire de glace, des ours polaires, des aquariums à eau froide et des jeux de sons et lumières spéciaux ». Sur le Web : www.skidubai.com.

Le Canada est une destination appréciée Il fut un temps où un voyage de stimulation au Canada constituait une anomalie. Mais aujourd’hui, nous jouons dans la cour des grands. Tigh Na Mara, un centre dans l’île de Vancouver (Colombie-Britannique) a su conservé l’attrait de la cabane de bois rond que certains associent au Canada mais dans le luxe et assorti de soins raffinés, rendus dans des décors fabuleux. Une grotte artificielle – on jurerait qu’elle est authentique – accueille un immense centre de santé et un restaurant sur pilotis donne l’impression de manger au faîte des arbres. Ajoutez-y la possibilité de fêtes sur la plage et des installations superbes et vos invités seront au septième ciel. La cuisine canadienne se taille une belle réputation dans le monde et le gibier canadien se vend bien dans un registre plus sain, le bison et le caribou étant beaucoup plus faibles en cholestérol que le bœuf. Le saumon confit de la côte ouest est un délice rare et les pétoncles et le homard de la côte est sont recherchés dans le monde entier. Les voyages au Canada se tournent inévitablement, et à juste titre, vers notre culture cosmopolite, bien que le « vrai grand nord » soit en passe de devenir une destination lui-même, pour gros budgets. Canada rime avec aventure, grand air, faune et flore sauvages. Les voyages de stimulation ici n’ont d’autres limites que l’imagination du concepteur de l’expérience. Heureusement, nous avons l’imagination fertile et faire venir des groupes dans nos villes, sur nos côtes et dans nos campagnes devrait être chose courante. Croisières dans l’Arctique au départ de Vancouver ou observation des baleines et découvertes des couleurs d’automne au Québec et en Nouvelle-Écosse sont autant de possibilités de combiner plaisirs gastronomiques et splendeur des paysages parmi les plus beaux de la planète. Pour un peu plus de sensations et si le temps ne compte pas, voyez une compagnie comme Adventure Canada.

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Contrer l’hiver avec des soins de la peau pour hommes et femmes DE ASSUNTA GAZZERRO

’été est bien passé et l’hiver est à nos portes. Votre peau a besoin de soins de base afin d’être prête à affronter le climat hivernal. Votre peau est exposée quotidiennement aux variations du temps que ce soit le soleil, la sécheresse, le froid et ainsi de suite. Voici quelques astuces de base pour vous aider à protéger votre peau et vous permettre d’être à votre avantage. En passant, ces conseils sont aussi appropriés pour les hommes… Pour la plupart de ces soins, vous pourrez les faire vousmême à la maison en achetant les produits appropriés à votre type de peau. Vous pouvez aussi prendre rendez-vous avec votre esthéticienne, vous allonger sur la chaise, vous détendre et apprécier le doux massage de ses doigts sur votre peau.

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LES DAMES D’ABORD Les étapes ci-dessous sont pour un traitement complet qu’il est recommandé de faire pendant la fin de semaine ou lors de votre journée de congé. Nous avons aussi indiqué ce qui doit être fait quotidiennement ou hebdomadairement.

En automne, vous devez penser à hydrater votre peau et lui donner un regain de vie après les mois d’été et les expositions quotidiennes au soleil afin de la préparer pour le temps froid et la sécheresse occasionnée par les systèmes de chauffage. Vous devriez débuter avec un lait démaquillant pour nettoyer votre peau, il enlèvera les impuretés, le maquillage, la poussière et le sébum. Il est recommandé d’exfolier votre peau une fois par semaine afin d’éliminer les cellules mortes et pour nettoyer vos pores en profondeur. Ensuite, vous appliquez une lotion avec un tampon de coton (utilisezen quotidiennement après le lait démaquillant si vous n’avez pas besoin d’exfoliant) afin de bien enlever les excédents de lait démaquillant et autres impuretés encore présentes. La lotion préparera votre peau et maximisera les bienfaits des autres produits. La prochaine étape sera le masque, une fois par semaine pour une peau normale et deux fois par semaine pour une peau à tendance plus grasse. Appliquez-en une couche mince que vous garderez au moins 15 minutes. Rincez votre masque à l’eau tiède et ensuite avec de l’eau froide (et non glacée !) afin de refermer les pores. Si vous faites votre traitement le matin, il est recommandé d’appliquer un sérum. Cela peut être fait sur une base quotidienne ou au besoin pour revitaliser votre peau et lui donner un regain d’énergie. Vous pouvez aussi avoir recours à celui-ci si vous avez un excès de sébum ou si votre peau est plus sèche que la normale ou encore si elle commence à montrer des signes de vieillissement. Terminez enfin avec une crème de jour. Le soir, il est recommandé d’avoir recours à une crème de nuit après avoir nettoyé votre maquillage, elle nourrira votre peau et lui permettra de se régénérer. Pour un traitement spécial pour vos lèvres gercées soit par le froid ou par l’air sec de la maison, vous devriez songer à utiliser un baume pour les lèvres. Quelques-uns d’entre eux ont un FPS et ils peuvent vous aider à prévenir les rides si vous commencez à vous soucier de celles-ci. Vous pouvez aussi l’utiliser sur une base quotidienne pour avoir de belles lèvres douces.

AUX MESSIEURS À PRÉSENT Vous pouvez appliquer tous les conseils décrits plus haut en remplaçant le lait démaquillant par un gel moussant. Votre peau est aussi exposée aux rigueurs du climat sur une base quotidienne, prenez-en soin ! Assunta Gazzerro est une esthéticienne chevronnée ; elle est propriétaire de Ciao Bella et pourra répondre à vos questions. Vous pouvez la rejoindre à l’adresse courriel info@institutciaobella.com ou au (514) 3352007. Pour plus d’information, consultez le www.institutciaobella.com.

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Nouvelles de l’industrie Prix Hommage 2007 – Charles Désourdy de Ski Bromont >

La Société des Attractions Touristiques du Québec en présence du ministre Bachand a remis le 15 novembre dernier, au Palace de Laval, un Prix Hommage à Monsieur Charles Désourdy de Ski Bromont. Ce prix reconnaît qu’il a fait de Ski Bromont l’un des centres quatre saisons les plus recherchés du Québec. Sur le Web : www.satqfeq.com De plus, il est à noter que Ski Bromont a investi 4 millions de dollars cette année permettant d’offrir 25 nouvelles pistes de ski, un nouveau télésiège double sur le Versant de la Côte Ouest, un tapis d’embarquement et 10 nouvelles pistes éclairées sans oublier un parc alpin repensé pour les skieurs et planchistes. Il est à noter que les modules de bois ont été réalisés à partir des arbres bûchés lors du déboisement du sous-bois Magog. Sur le Web : www.skibromont.com

Saviez-vous ...

Les gens avec un grand nombre de grains de beauté sur leur corps ont tendance à viellir plus lentement selon une étude réalisée sur 1800 jumeaux par des chercheurs du King’s College de Londres.

Un montréalais élu président du conseil de l’Airports Council International (ACI) James (Jim) Cherry est président-directeur général d’Aéroports de Montréal (ADM), entré en poste il y a six ans. Sa nomination en tant que président du conseil de l’ACI a été annoncée lors de l’assemblée annuelle des dirigeants des administrations aéroportuaires à Buenos Aires au début novembre. Les membres de l’ACI exploitent plus de 1 600 aéroports à travers le monde, son siège social se trouve à Genève et compte 5 bureaux régionaux. Monsieur Cherry est un comptable agréé diplômé de McGill, il œuvre depuis 25 ans auprès de grandes entreprises telles Bombardier, CAE Electronics et Alstom. Il est également président du Conseil des aéroports du Canada. Sur le Web : www.admtl.com

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Incorporer des activités extérieures lors de réunions corporatives permet d’énergiser et motiver votre équipe.

Combinez ski et réunions — vivez l’expérience hivernale canadienne DE JYL ASHTON CUNNINGHAM, CMP oindre le ski ou d’autres activités hivernales à une réunion d’entreprise a de nombreux avantages. On parle tant aujourd’hui de santé et de bien-être au travail que toute combinaison de réunions en salle et d’activités en plein air ne peut qu’être salutaire. Pour améliorer le style de vie et le moral du personnel, rien ne vaut l’air frais et l’exercice – un élément très facile à intégrer dans n’importe quel événement – suivi de près par la création d’un esprit d’équipe et les défis personnels et mutuels. Les centres de ski canadiens sont parmi les premiers du monde et le Canada gagne rapidement en popularité auprès des investisseurs sérieux, à preuve l’attrait qu’exerce sur les portefeuilles du marché européen un grand nombre de propriétés dans des endroits comme le Mont-Tremblant. Au Canada, « ski et réunions » signifie souvent Colombie-

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Britannique, Alberta, Québec et Ontario, mais la plupart des autres provinces offrent aussi certaines possibilités de skier. L’excellent site Web de Go Ski donne peut-être toutes les stations de ski du pays, mais l’information sur l’hébergement y est un peu sommaire. Sur le Web : www.goski.ca Avant de décider où aller et après avoir établi que le profil du groupe convient à ce genre de combinaison, assurezvous de prévoir assez de temps pour que cela vaille la peine d’opter pour la formule « ski et réunions ». On ne répètera jamais assez l’inutilité de se réunir dans une superbe station de sports d’hiver sans donner aux gens le temps d’en profiter. Après avoir préparé l’ordre du jour, étudiez la possibilité de laisser conjoint(e)s et partenaires se joindre au groupe pour un coût supplémentaire. Pensez aussi aux déplacements. Faites en sorte que le

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Vérifiez les conditions d’enneigenent au préalable déplacement soit aussi exempt de stress que possible et le reste de l’événement se déroulera beaucoup plus en douceur. Rien de pire pour le planificateur que les histoires d’horreur des délégués qui arrivent à la station, une expérience qu’ils risquent fort d’avoir à l’esprit jusqu’à leur départ. Si le déplacement exige un long trajet en voiture ou un deuxième vol après l’arrivée à l’aéroport principal, considérez la possibilité d’offrir un arrêt facultatif – une nuit ou une longue pause d’au moins quatre heures – dans un hôtel confortable où les délégués pourront se rafraîchir, dormir ou manger convenablement. Attention aux divertissements en cours de trajet : les gens peuvent être fatigués ou seulement vouloir regarder le paysage. Les autobus plus petits et luxueux ou les utilitaires sport à carrosserie allongée sont de plus en plus populaires auprès des groupes en provenance de villes différentes parce qu’ils permettent de continuer le voyage sans attendre l’arrivée d’autres vols. Le problème du manque de neige n’est pas aussi important au Canada qu’il ne l’a été dernièrement en Europe mais mieux vaut vérifier les conditions d’enneigement un an d’avance en inspectant le site au cours du mois dans lequel l’événement aura lieu l’année suivante. Pour éviter les surprises, vérifiez les dates des vacances outremer, surtout les vacances scolaires – elles ne sont pas peut-être pas les mêmes qu’au Canada. Ça bouge côté destinations de ski dans l’aviation commerciale! Mont-Tremblant continue de promouvoir son aéroport comme étant le seul aéroport au Canada (pour avions à voilure fixe) avec accès direct à la station de ski. Continental Airlines a maintenant un vol quotidien direct entre Newark et Mont-Tremblant. Au moment d’écrire, il en coûte juste un peu plus de 300 $CA entre Noël et le Jour de l’An. Un vol Porter Airlines quitte l’aéroport Toronto Island le samedi et revient de Mont-Tremblant le dimanche pour environ 350 $CA, taxes comprises, pendant la même période. Porter est l’étoile montante de l’aviation commerciale canadienne et nous avons hâte de voir comment la compagnie grandira. Sur le Web : www.flyporter.com

DE BONS ESPACES DE RÉUNIONS SONT DISPONIBLES Les centres de villégiature adaptent régulièrement leurs installations de conférence et de réunions ou en construisent de nouvelles pour répondre aux besoins croissants de la formule « conférences et loisirs ». Le Fairmont Lake Louise en Alberta vient d’aménager un nouvel espace de conférence et de réunion de 36 000 pieds carrés, le Mount Temple Wing, qui améliorera beaucoup ses services. Le Deerhurst Resort en Ontario a été un fer de lance de la formule travail-plaisir quand il a entièrement retapé sa propriété en 2000. Il combine événements d’affaires et ski ou golf selon la saison et reste un des centres les plus populaires en Ontario pour des réunions. Novembre 07

Whistler Blackcomb (la CSPEP y a tenu sa conférence annuelle) offre plein de merveilleuses propriétés accessibles à pied depuis le centre de conférences dernier cri Telus Whistler, y compris les chaînes Hilton, Pan Pacific, Four Seasons, Starwood et Fairmont, qui ont toutes leurs propres installations de réunion à Whistler pour des groupes plus ou moins grands. Caser des périodes de loisir dans un programme « ski et réunions » peut être un casse-tête puisque seule une poignée de stations offre du ski de soirée, quand les réunions sont finies. Prolonger le séjour règlerait le problème mais ce n’est peut-être pas à la portée de toutes les bourses. Des planificateurs ont essayé les options ci-dessous, avec succès : • Commencer les réunions après dîner plutôt qu’après déjeuner au moins trois fois pendant la conférence. Les délégués pourront dévaler les pentes le matin. • Commencer très tôt le matin et finir à 13 heures. Le reste de la journée est libre. • Voyez si le centre consent à ouvrir deux ou trois pistes plus tôt que d’habitude. Certains le font si le groupe est assez nombreux. • Commander d’avance les laissez-passer pour les remontepente ou l’équipement nécessaire et faire livrer le tout à la chambre de chaque délégué à son arrivée. Ça laisse plus de temps pour skier. Black Tie Skis, un service personnalisé de location et de livraison de skis, vient d’ouvrir sa première franchise au Canada à Whistler. Sur le Web : www.blacktieskis.com • Chercher des centres qui offrent du ski de soirée : parmi les plus gros, il y a Mont Sainte-Anne, Mont Saint-Sauveur, Bromont, Blue Mountain et Kelowna. • Pour laisser plus de temps libre pendant la journée, poursuivre les réunions en soirée, souper léger inclus. Le ski est souvent l’activité la plus populaire dans les stations de sports d’hiver mais tout le monde n’est pas un fana du grand air. Prévoyez d’autres activités qui durent assez longtemps et procurent une expérience intéressante. Essayezles toutes d’avance pour éviter les surprises. Le Planificateur a entendu parler d’un événement récent où on avait promis aux invités un cours de cuisine avec un chef chevronné mais où ils se sont retrouvés à trancher et à couper en dés tous les légumes du restaurant pour la journée – et se sont fait eng… parce qu’ils ne coupaient pas assez bien ou assez vite!

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Autres détails à considérer The Rocky Mountaineer : par voie de terre pour le réunions au ski SUITE DE LA PAGE 23

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Comme toujours, vérifiez que tout le monde ait une bonne assurance responsabilité civile pour l’activité choisie : faire signer une exonération pourrait ne pas libérer le client ou le planificateur de toute responsabilité en cas de blessure. Comme l’assurance médicale varie au Canada, vérifiez que chaque délégué a une assurance médicale d’au moins 10 000 $, surtout pour les personnes venues des États-Unis ou d’outremer. Toute personne qui envisage une activité dangereuse ou à haute altitude devrait déclarer tout problème médical préexistant. La réception n’est pas toujours idéale pour les cellulaires ou les Blackberry dans les stations de ski. Vérifiez et, si c’est le cas, dites-le d’avance aux invités pour qu’ils s’organisent en conséquence. Une suggestion : leur offrir des cartes d’appel ou négocier avec l’hôtel des services Internet gratuits. Vérifiez que le centre d’affaires ait un nombre raisonnable d’ordinateurs ou prévoyez-en plus dans le budget pour un bureau personnalisé. Vu la vigueur du huard par rapport au billet vert américain, il est très tentant de s’envoler vers le sud cet hiver. Mais, en restant au Canada, vous aidez notre tourisme et notre économie et, en plus, vous verrez, rien ne vaut le plaisir d’être chez-soi. Et puis, skier sur le sable brûlant reste une discipline encore difficile !

Installée à Port Credit (Mississauga) depuis 20 ans, l’entreprise fait partie d’un groupe excitant de compagnies qui courtisent le voyageur « avide de partir pour des lieux éloignés, spectaculaires – trop chers ou trop difficiles pour que la plupart des aventuriers s’y risquent seuls ». Sur le Web : www.adventurecanada.com. Pour une expérience par voie de terre, optez pour le Rocky Mountaineer, le seul train de passagers à circuler dans les Rocheuses de jour et voyagez en classe Gold Leaf évidemment. Sur le Web : www.rockymountaineer.com. Le nec plus ultra. Difficile à battre ! Jyl Ashton Cunningham, CMP est planificatrice de réunions et d’événements indépendante installée à Oakville (Ontario) et rédactrice adjointe du Planificateur, Ontario. Jyl lira avec plaisir vos commentaires. Pour la joindre : jashton@theplanner.ca ou info@jaacevents.com.

Des centres branchés Sur le Web : www.leplanificateur.ca SOLUTION SUDOKU FACILE PAGE 12

SOLUTION SUDOKU MOYEN PAGE 12

Lors de sa conférence annuelle, l’International Association of Conference Centers a révélé les premiers résultats d’une enquête auprès de ses 300 membres. L’enquête menée par BareInternational, de Fairfax (Virginie) a porté sur 139 centres de conférences et rapporte les caractéristiques suivantes :

Centres équipés de lignes TI

88%

Accès à Internet haute vitesse

91%

Acceptent des groupes de 75 ou moins

93%

Accès Internet sans fil

95%

Services audiovisuels internes

95%

Planificateurs de conférence maison

100%

Source: International Association of Conference Centers www.iacconline.org

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Le cidre de glace québécois prend du galon Le vin de glace est devenu un digestif de choix pour les amateurs avertis. Mais il existe un autre choix à considérer pour nos papilles gustatives, le cidre de glace. Vous trouverez ci-dessous un historique et des informations sur le cidre fait à base de pommes et son dérivé, le cidre de glace. AU TOUT DÉBUT Le cidre est l’une des boissons alcooliques des plus anciennes. Saint Jérôme a écrit que les hébreux buvaient du Shekar tandis que Diodore de Sicile parlait du Sikera grec et du Sicera romain. LES PREMIERS VERGERS QUÉBÉCOIS C’est en 1650 que les Sulpiciens ont planté le premier verger de pommes et ont érigé la première presse pour le cidre sur les versants du Mont Royal, sur l’île de Montréal. À compter de 1705, ils produisaient environ 30 barils annuellement pour leur usage personnel et ainsi que pour leur vente aux autres congrégations ou à des individus. En 1850, la famille Lemoyne sur l’île Ste-Hélène et Charles Penner de LaSalle produisaient de grandes quantités de cidre qu’ils expédiaient en Ontario, en Nouvelle-Angleterre et même dans les Caraïbes. L’OUBLIÉ DE 1921 Autour de 1921, le gouvernement provincial a établi la commission des liqueurs qui oubliait d’inclure le cidre dans sa législation, ce qui l’a rendu illégal jusqu’en 1970. Même s’il était illégal d’en produire, le cidre a toujours été un favori des québécois qui recourraient à la ruse pour s’en procurer.

telles et les cidres de glace. Leur goût unique, leur rondeur et la personnalité des cidriculteurs québécois les rendent irrésistibles. Ils méritent leur place au palmarès de nos produits du terroir préférés. Récemment, les cidres québécois ont élu domicile sur les tablettes de la SAQ. Quel revirement depuis 1921 ! De plus, le cidre de glace franchi actuellement les premières étapes de commercialisation à l’étranger et les experts prédisent de grandes opportunités dans un avenir rapproché. LE CIDRE DE GLACE Ce produit, inventé au Québec, est unique et typique de notre région en raison de notre climat qui est favorable à sa production. Ceci fait donc du Québec un pionnier dans la production de cidre de glace. Ce qui distingue principalement le cidre de glace est la présence de sucre résiduel ce qui en fait un produit avec un taux d’alcool variant de 11 % à 20 %. Il se conserve aussi très bien. Le cidre de glace est un cidre doux préparé à base d’un concentré de pommes récoltées tard en saison. Son jus est concentré grâce à un procédé naturel avant que la fermentation ne soit déclenchée. Comme pour un vin de glace, les fruits destinés au cidre de glace doivent avoir gelé, et aucun sucre, ni alcool, colorant ou autre arôme n’y seront ajoutés. Source : www.cidreduquebec.com.

LE PHÉNIX ET LA DÉCHÉANCE De 1970 à 1974, lorsque le cidre, tel le Phénix renaissant de ses cendres, a refait surface, sa popularité était telle que les producteurs, incapable de faire face à la demande ont commercialisé des cidres industriels trop acides en raison du manque de maturité. Ceci marque une autre période sombre pour le cidre québécois. LA SECONDE NAISSANCE Grâce au courage et au travail ardu des artisans, le cidre du Québec est revenu à la vie en 1988 lorsque les premiers permis de cidre artisanal ont été accordés. Ces produits sont la preuve du savoir-faire des producteurs de cidre québécois qui misent sur l’excellence. C’est ainsi que le cidre québécois a retrouvé ses lettres de noblesse. L’ÉPOQUE DORÉE La nouvelle popularité du cidre s’est accrue depuis 2000 avec l’arrivée de nouveaux produits originaux tels les misNovembre 07

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Des stimulants pour motiver le personnel mais aussi vos clients DE SHARON WORSLEY Stimulant : l’espoir d’une récompense qui incite à l’action ou motive les efforts Quelle société n’a pas imaginé ou cherché des moyens de pousser son personnel à améliorer son rendement ou ses clients à acheter plus de ses produits ou services ? De plus en plus de sociétés récompensent leur personnel et leurs clients par des voyages plutôt que de l’argent et bien plus d’enquêtes révèlent que l’argent n’est pas le meilleur moyen de fidéliser ses employés ou ses clients. Ainsi, quels qu’ils soient, les voyages de motivation, collectifs ou individuels, deviennent pratique courante. Presque chaque mois, un rapport révèle que beaucoup de travailleurs nord-américains n’aiment pas leur travail, que beaucoup travaillent bien en dessous de leur potentiel et que la loyauté des clients appartient quasiment au passé.

POURQUOI UN VOYAGE PLUTÔT QUE DE L’ARGENT ? Dans une enquête d’Incentive Magazine en 2006, 75 % des participants disent que le voyage est un bon outil de motivation et 53 % le trouvent très ou extrêmement efficace. Une autre enquête, faite par SITE (Society of Incentive & Travel Executives), sur les stimulants, la motivation et le rendement au travail fait remarquer que les programmes de motivation peuvent accroître le rendement des employés de 25 à 44 %. De plus, selon la 2005 Incentive Federation Study, on se souvient beaucoup plus longtemps du voyage que de l’argent. Comme ancien directeur produits et planificateur de réunions pour une grande société canadienne spécialisée dans

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l’organisation de réunions pour des tiers, j’ai eu le plaisir de travailler sur de nombreux voyages de stimulation pour des groupes allant de 12 à 1 000 participants vers des destinations comme New York, Scottsdale, Londres, Paris, Puerto Rico et les îles Cook. Certains, pour les plus compliqués, exigeaient la location d’avions privés et le recours à plusieurs prestataires. D’autres, plus simples, faisaient appel à un voyagiste. Chacun était conçu pour remercier le personnel ou le client pour ses efforts et sa loyauté. Je me souviens que mon père – acheteur pour une boutique hors taxes à Sydney (Australie) – avait été invité à plusieurs voyages de récompense, y compris à Singapour et aux îles Fiji, à la suite de la quantité de produits achetés pour sa compagnie auprès de divers fournisseurs. C’était un événement auquel lui et ma mère participaient chaque année avec engouement.

MAIS QUI RÉCOMPENSER ? La liste est presque sans fin, mais comprend tout de même : • Les employés les plus productifs • Les clients pour qu’ils continuent d’acheter des produits/services • Le personnel de vente • L’un des éléments des programmes de bonis • Le service après-vente

OÙ ALLER ET PENDANT COMBIEN DE TEMPS ? Côté destinations, faites travailler votre imagination. La durée peut aller de trois nuits à sept jours. Le budget joue également beaucoup sur la longueur d’un séjour. Peut-être qu’il ne permettra qu’un forfait de trois nuits à Las Vegas pour

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Un programme de stimulation peut aussi s’adresser aux clients les 20 meilleurs employés. S’il vous disposez d’un budget plus important, peut-être pouvez-vous envisager jusqu’à sept jours à Londres pour 150 de vos meilleurs clients ou employés.

QU’EST-CE QUE CELA RAPPORTE ? Beaucoup de sociétés sont heureuses de voir leur investissement dans un programme de voyage générer une hausse de la productivité de la part de leur personnel ou du volume des ventes. Un programme de stimulation bien pensé peut s’autofinancer dans le sens où la productivité et la hausse des ventes compensent en partie les dépenses engendrées par ce dernier. Le défi est souvent d’amener les responsables de la gestion d’une entreprise à voir et à croire que c’est là une opportunité d’nvestissement plutôt qu’une dépense de plus.

PAR OÙ COMMENCER ? Voici quelques pistes de réflexion : • Quel est l’objectif du voyage de stimulation ? Qu’espérezvous en retour ? • Quel est votre budget ? Il détermine à la fois la destination et la durée. • Qui inviterez-vous ? Là aussi, le budget détermine le nombre de participants. • Quelle destination choisirez-vous ? Quand partirez-vous ? • Qui peut vous aider ? Vous n’êtes pas obligé de tout faire seul. Beaucoup de compagnies et de spécialistes peuvent vous aider dans plusieurs domaines.

BEAUCOUP DE SOCIÉTÉS SE SPÉCIALISENT DANS LA MOTIVATION DE PERSONNEL Un programme de motivation est un excellent moyen pour l’employeur de montrer combien il apprécie les efforts supplémentaires de ses employés, un service à la clientèle exceptionnel ou encore les ventes réalisées. Envers ses clients, une société peut démontrer sa gratitude pour les courants d’affaires réalisés dans un climat où la concurrence est grande et la loyauté, rare. C’est une excellente manière de reconnaître cette loyauté tout en consolidant la relation pour plusieurs années. De plus en plus de sociétés récompensent maintenant leurs clients ou leur personnel clés à travers l’expérience exceptionnelle d’un voyage vers une destination étonnante. L’augmentation est telle que, plus que jamais, les compagnies spécialisées dans l’organisation de tels programmes pour les entreprises – de la création des invitations à la promotion, jusqu’aux programmes de voyage complexes — font venir leur propre personnel sur place pour s’assurer que tout se passe en douceur. ••• Sharon Worsley, chef de la direction de Live With Intent, est formatrice en leadership personnel et conférencière spécialiste en motivation. Son thème fétiche Live By Choice, Not By Chance (Pour une vie faite de choix et non de hasards) aide les gens et les organisations à bien comprendre comment ils peuvent assurer la qualité de leur vie ou de leur organisation. Pour la joindre : sharon@livewithintent.com.

ET ENSUITE, PRÉVOYEZ : • Le lancement du programme – Préparez le lancement de telle sorte que tout le monde saura quoi faire pour se qualifier. • Le matériel de promotion – pour encourager le personnel et les clients à participer. • D’avertir les gagnants – Mieux vaut une grande annonce ou une lettre personnelle discrète ? • Les détails – Assurez-vous que tout le monde sait de quoi il s’agit, quelles dépenses sont incluses et les étapes à suivre. • D’obtenir un impact maximum – Ne montez pas un programme en vitesse, vous voulez une expérience de qualité. • De ne pas lésiner sur les détails – si vous n’avez pas un gros budget pour les extras, peut-être vaut-il mieux changer de destination ou réduire la durée. • De rendre l’expérience mémorable – pensez aux raisons qui vous font créer le voyage et aux résultats que vous visez. En fin de compte, vous voulez que les participants aient l’impression que ce qu’ils ont fait pour avoir le droit de participer en valait entièrement la peine.

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Ici et là

Les hôtels Hampton lèvent le nez sur les tendances odorantes

de Nathalie Caron

Une salle peut accueillir jusqu’à 20 personnes, un traiteur de la région vous préparera un repas selon vos spécifications et vous pourrez accéder au site avant ou après votre réunion. Sur le Web : www.lenordique.com

Maison du Gouverneur La Maison du Gouverneur vous propose deux soirées vous permettant d’en apprendre davantage sur les vins et leur accord avec le chocolat (14 février 2008) et un menu préparé par Anne Desjardins de l’Eau à la Bouche, Relais et Châteaux de Ste-Adèle (28 mars 2008). Hâtez-vous, il ne reste que quelques places. Pour plus de renseignements. Sur le Web : www.gouverneur.saq.com

La signature lumineuse du quartier des spectacles de Montréal Le quartier des spectacles de Montréal est maintenant facilement reconnaissable grâce son identité visuelle lumineuse. Cinq salles font partie de ce quartier, des points rouges sur le trottoir identifient les salles de spectacles, une mise en lumière particulière indique quand un événement se prépare ou est en cours. Une deuxième phase a été mise en place : une marquise dynamique lumineuse, soit la Vitrine, première d’une série qui sera éventuellement implantée. Pour connaître les salles et la programmation, consultez le www.quartierdesspectacles.com

Conseil québécois des ressources humaines en tourisme (CQRHT) Pour réussir, il faut de la passion et des ressources qualifiées ; voilà le mandat que s’est fixé le CQRHT. L’industrie du tourisme au Québec représente 319 000 emplois dans plus de 26 000 entreprises ce qui représente un chiffre d’affaires de 10 milliards de dollars par année. Vous pouvez y suivre des stages de perfectionnement et assister à des séminaires. Sur le Web : www.cqrht.qc.ca

Hampton Inn de Laval honoré par Hilton Honors Selon un sondage de satisfaction effectué auprès des membres de Hilton Honors et clients réguliers du Hampton Inn de Laval, celui-ci s’est classé 1er au Canada et 6e au monde. Les clients apprécient le professionnalisme et l’attitude positive des employés de cet hôtel. Sur le Web : www.hamptoninn.hilton.com

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La tendance qui fait rage actuellement est aux odeurs signatures des hôtels, telle la pomme verte des Hôtels Germain. Les hôtels Hampton ont effectué un sondage auprès de sa clientèle et une très grande majorité a indiqué que plus de la moitié des 1 000 personnes interrogées ne veulent pas d’odeur dans leur chambre. C’est pourquoi les femmes de chambre de Hampton ont recours à Febreeze pour rafraîchir l’odeur des chambres et neutraliser les odeurs de cigarettes et autres odeurs dérangeantes.

Le Ripplecove se distingue sur plusieurs fronts L’Auberge Ripplecove & Spa s’est méritée la seule cote de 5 étoiles de la région de l’Estrie pour sa cuisine, honneur décerné par le Guide Restos Voir 2008. Le sommelier, Patrick Jackson, a pour sa part reçu l’attestation de la Carte d’Or 2007 pour l’excellence de sa carte dans la catégorie plus de 250 vins ainsi que le Best of Award of Excellence du magazine Wine Spectator. Pour terminer, le Ministère du tourisme lui a décerné pour la 7e année consécutive, la classification 5 étoiles en hébergement. Sur le Web : le www.ripplecove.com

Augmentation du trafic passager à Montréal Aéroports de Montréal vient de dévoiler les chiffres du troisième trimestre de 2007 qui représentent une augmentation de 10,2 % par rapport à l’an dernier à la même période. Ceci implique en terme de passagers que 9,5 millions d’entre eux ont utilisé ces aéroports, soit une hausse moyenne pour les 9 premiers mois de 9 %. Les secteurs affichant les hausses sont l’international et le domestique tandis qu’il y a eu une légère baisse du trafic transfrontalier. Sur le Web : www.admtl.com

Exemption de TPS/TVH pour les congrès étrangers Les congrès étrangers continuent de bénéficier d’une exemption de TPS/TVH tel que stipulé au dernier budget fédéral. Les voyages organisés aussi sont éligibles à cette exemption. Ce segment du secteur du tourisme voyage génère plus de 1,28 milliards de dollars annuellement, un facteur significatif de l’économie canadienne. L’Association des hôtels du Canada a félicité le parti conservateur pour cette reconnaissance de l’importance des hôtels dans le budget. Sur le Web : www.hotelassociation.ca

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Plutôt là-bas qu’ici

Nouveaux parcomètres à l’essai Environ 300 nouveaux parcomètres ont été installés à Niagara Falls, San Francisco et Vancouver. Qu’ont-ils de particulier ? Vous pouvez régler votre temps de stationnement avec votre carte de crédit puis lorsque votre temps est écoulé, vous recevez un appel sur votre cellulaire, vous avisant que votre temps est expiré. Cela vous donne ainsi l’option d’ajouter du temps au parcomètre sans avoir à retourner à votre véhicule. Malheur aux contrevenants qui ne paieront pas ! Le parcomètre photographiera votre plaque d’immatriculation…

Le diamants de l’hôtel Four Seasons Resort Whistler Le seul centre de villégiature canadien a s’être vu décerner le renommé prix 5 Diamants AAA est le Four Seasons Resort Whistler de la ville éponyme. Ce prix récompense les établissements dont les caractéristiques de très grand luxe et de sophistication excèdent les attentes des voyageurs aguerris. Seul un très faible pourcentage des 60 000 hôtels et restaurants ayant une cote diamant peuvent se targuer d’obtenir le niveau le plus élevé, soit le 5 Diamants. Sur le Web : www.aaa.com

laquelle la salle de bal, le Cotillion Room et le foyer ont été renouvelés. Tous les espaces banquets, ce qui représente plus de 18 000 pi. ca. d’espaces resteront ouverts pendant les rénovations. L’hôtel prendra à nouveau des réservations pour ses nouvelles chambres à la fin 2008 et l’hôtel rouvrira ses portes début 2009. Sur le Web : www.tajhotels.com/pierre

Boîte à outils de Celebrity Cruises Celebrity Cruises a dévoilé il y a quelques jours une nouvelle boîte à outils pour aider les planificateurs à réserver leur prochain programme de réunion ou de motivation lors d’une croisière. La trousse comprend un guide de la flotte Celebrity avec les spécifications sur les espaces de réunions, les choix de dîner, l’hébergement, les options spa ainsi que les programmes de nolisement. Pour plus d’information, communiquez avec Ron Gulaskey à l’adresse rgulaskey@rccl.com.

Les sceaux de Noël L’origine des sceaux de Noël est le fruit d’une initiative d’un employé des postes danoises qui était perturbé par le nombre d’enfants mourant de la tuberculose. Voyant le volume de courrier quotidien transitant par son bureau de poste, il a eu l’idée de vendre des sceaux de Noël afin d’amasser des fonds pour enrayer cette maladie. Le maître de poste a donné son accord et les premiers sceaux de Noël ont été produits en 1904. Quelques années plus tard, l’idée a été reprise par les États-Unis et cette cause a été parrainée par Emily Bissell.

Les bateaux de croisières ajoutent une surcharge de carburant Les carnets ATA pour les Jeux Trois croisiéristes, Oceania, Carnival Corp. et Regent Seven Seas Cruises, vont ajouter une surcharge pour le carburant à Olympiques 2008 de Chine leurs prix. Oceania chargera 7 $ par passager, par jour pour toute réservation non payée entièrement au 1er décembre et pour toute croisière annoncée d’ici avril 2009. Carnival Corp. commencera à charger un montant de 5 $ par personne par jour sur toutes les réservations à compter du 1er février 2008 sur les croisières Carnival, Costa Cruises, Cunard Line, Holland America Line, Princess Cruises et Yachts of Seabourn. Les frais de surcharge s’appliqueront seulement aux deux premiers passagers de chacune des cabines sans excéder 70 $ pour le voyage. Regent Seven Seas Cruises chargera 7,50 $ par passager par jour pour toutes les croisières 2008 non payées au complet avant le 1er décembre 2007.

Le Pierre de New York ferme ses chambres L’hôtel Pierre de New York opéré par Taj Hotels Resorts and Palaces fermera ses chambres le 1er janvier afin de débuter la seconde phase des rénovations. Toutes les chambres, les corridors, les espaces publics, le bar et le café de l’hôtel seront surclassés pour un coût approximatif de 100M$. La première phase a été complétée en janvier 2007 avec Novembre 07

L’information sur les douanes et le manuel pour le transport pour les Jeux Olympiques et les Jeux Paralympiques de Beijing de 2008 est disponible à la Chambre de commerce canadienne ainsi que les informations concernant l’admission de carnets ATA par les autorités chinoises à l’occasion de ces Jeux. Pour en recevoir un exemplaire et être tenu au courant de toute nouvelles reçues par la Chambre de commerce canadienne, faites parvenir votre requête par courriel à carnet@chamber.ca. Votre nom et vos coordonnées devront être inclus dans votre courriel.

Accor annonce un remaniement de bannières et marques Le groupe français Accor surclassera 120 de ces propriétés Sofitel à la catégorie luxueuse et sept de ses propriétés tomberont sous la nouvelle bannière Sofitel Legends. En 2009, une marque de style boutique appelée So by Sofitel verra le jour. En décembre, 35 propriétés Sofitel se retrouveront sous la marque Pullman (un nom utilisé par le passé par Accor) qui s’adressera aux voyageurs d’affaires. Sur le Web : www.sofitel.com

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Gaffer en communiquant, ça arrive ! Votre énergie est-elle source de distraction ? DE STACEY HANKE ’ai l’impression d’entendre ma mère quand je dis « Je n’ai pas vu passer l’année ». Merci de m’avoir accompagnée en 2007. Je me demandais ce que je pouvais partager avec vous avant la fin de l’année. Puis, ça m’est venu : pourquoi pas les gaffes en communication que j’ai vues ou dont mes clients m’ont parlé ? Tous les ans, alors que je sillonne les É.-U. pour former les gens et améliorer leur façon de communiquer, je vois bien combien nous sommes inconscients. Nous ne savons pas ce que nous ne savons pas. Notre image – visuelle et auditive – quand nous communiquons reste un mystère pour nous. À moins de voir et d’entendre ce que les autres voient et entendent, nous suscitons de nombreuses mauvaises interprétations. Pourtant, la perception est la réalité. Je sais que, neuf fois sur dix, ce que la personne qui communique ressent n’est pas ce que les auditeurs voient. J’ai souvent ri de bon cœur avec des gens qui venaient enfin de voir ce que leur comportement dégageait. Je parle ici du rire qui nous apprend beaucoup, à moi et à mes clients. Puisque les plus grandes leçons dans la vie nous viennent les uns des autres, je voulais partager avec vous les quatre meilleures gaffes de 2007.

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faire. Je ne me balancerai plus ». Il s’est mis à parler et ses doigts ont trouvé la couture des côtés de son pantalon. Tout en parlant, il a continué de tirer sur les jambes du pantalon. Finalement, je l’ai arrêté : il les avait tirées jusqu’aux genoux. « Regardez », ai-je dit. Il a baissé les yeux, m’a regardée et a éclaté de rire. Pliés en deux, nous avons ri aux larmes, puis il m’a dit : « Je ne comprends pas, comment est-ce je peux faire une chose sans m’en rendre compte ? ». À moins de vous rendre compte de vos comportements, vous les garderez et vous vous baladerez sans savoir ce que vous ne savez pas. 2. J’ai souvent parlé avec vous de « l’interaction avec les supports visuels ». Cela reste un défi pour beaucoup de gens. Je pense à un participant à mon atelier de deux jours. Il devait faire un exposé de cinq minutes en utilisant un support visuel, en l’occurrence le tableau de présentation d’une nouvelle campagne de marketing. Il a commencé et quelques secondes plus tard, il tenait le tableau en plein devant son visage. Il avait disparu ! Il n’y avait plus que le tableau et une voix étouffée qui nous parvenait de derrière. Quand il s’est décidé à placer le tableau à côté, il s’est tourné vers lui et s’est mis à lui parler. C’était vraiment étrange de voir sa relation avec le tableau. Résultat, il a perdu tout contact avec les gens et l’énergie dans la salle s’est éteinte à mesure que l’auditoire fixait le tableau ou rêvassait. Quand je l’ai interrompu en disant : « À qui parlez-vous ? », il a souri, s’est mis à rire et a dit : « J’ai une relation avec mon tableau, non ? » Morale de l’histoire : arrêtez de parler aux objets. Parlez seulement quand vous établissez un contact avec les yeux de votre auditoire. Quand vous vous référez au support visuel, (notes, PowerPoint, accessoires de marketing, etc.) arrêtezvous, rassemblez vos idées et donnez le temps à l’auditoire de lire et de comprendre le support.

Parlez seulement quand vous établissez une contact visuel avec votre auditoire.

LES QUATRE MEILLEURES GAFFES 1. J’aidais le chef de la direction d’une société du Fortune 500 à améliorer sa communication devant des auditoires nombreux. Il avait plus d’énergie qu’un enfant de deux ans et l’évacuait en se balançant d’avant en arrière. À la fin de notre séance de six heures de travail, je lui ai demandé d’essayer encore une fois de faire passer le message en restant immobile pendant au moins deux minutes. (Rappel : pour changer un comportement, vous passez par l’extrême. Là, je savais que si je pouvais l’immobiliser pendant plus longtemps qu’il ne le ferait devant un auditoire, il avait plus de chances de créer une nouvelle habitude, arrêter de se balancer). Si vous vous balancez d’avant en arrière ou de gauche à droite ou faites les cent pas, il est très difficile de réfléchir sur vos deux pieds. C’était le cas de mon client. Debout bien droit, bras détendus le long du corps, il m’a dit avec assurance : « Je peux le 30

3. Connaissez-vous quelqu’un qui parle avec les mains ? Vous seriez surpris de voir combien de personnes avec qui je travaille bougent sans cesse les mains et les bras en parlant. Je travaillais avec une vice-présidente marketing qui voulait améliorer ses conversations face en face avec des collègues et des clients. Elle a accepté d’être filmée pendant la formation. En formation, rien ne vaut la vidéo parce que la caméra ne ment pas, elle vous permet de voir et d’entendre ce que les autres voient et entendent.

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Est-ce que votre énergie est une distraction ? Pour le premier exercice devant la caméra, elle a parlé de ses réunions mensuelles avec son équipe. Au début, je ne comprenais pas trop ce qu’elle voulait faire de ses mains. Ses gestes semblaient tous pareils : ses coudes étaient comme vissés à ses côtés et ses bras et ses mains n’arrêtaient pas de bouger. J’avais envie de me baisser et de reculer pour ne pas recevoir de coup à la figure. Après chaque geste, elle laissait pendre ses mains aux poignets, comme un chien qui mendie sa nourriture. Il fallait qu’elle voie ses mains en action. Au bout de quelques instants, elle arrêta la bande et demanda : « Pourquoi est-ce qu’on ne m’a jamais dit que je ressemblais à un chien ? » Trop de gestes vous font perdent votre effet – soulignez vos mots quand vous parlez avec les mains. C’est une question d’équilibre et de variété. Levez un peu les bras pour faire remarquer ou souligner quelque chose. Une fois le geste fini, ramenez les bras de façon détendue le long du corps. Pour varier, utilisez un bras pour faire un petit geste et ajoutez un geste plus large pour donner plus d’impact à votre message. 4. Nous avons tous de l’énergie quand nous parlons. Le secret, c’est de la canaliser pour qu’elle ne devienne pas une source de distraction mais une mise en valeur du message. Je travaillais avec des visiteurs médicaux. Pour mieux comprendre leurs responsabilités, j’ai passé une journée à les observer durant leurs visites aux médecins. Il y en avait une qui « empoignait » son stylo quand elle parlait au médecin. Sa grande énergie se transmettait dans la manipulation du stylo. Un jour que je la regardais converser avec un médecin et jouer nerveusement avec le stylo, elle s’est penchée vers le médecin pour lui faire remarquer quelque chose et on aurait dit que le stylo était devenu une arme. Juste comme le médecin se penchait pour s’éloigner d’elle, le stylo lui a échappé et a heurté le médecin au beau milieu du front. Vous pouvez imaginer l’expression de son visage. Il s’est emparé de sa planchette à pince sans dire un mot et il est parti. J’ai consolé la représentante et nous avons commencé à voir comment on s’adresse à un médecin et comment on n’utilise un stylo qu’en cas de besoin. Attention à la manière dont vous utilisez votre énergie en conversant. Est-ce une distraction ou bien arrivez-vous à la canaliser pour renforcer votre message ? Dans le doute, moins vaut mieux. J’espère que ces anecdotes ont apporté un peu d’humour dans votre journée et je vous souhaite beaucoup de succès ! Stacey Hanke est conseillère de direction, auteure, formatrice et conférencière chez 1st Impression Consulting, Inc. à Chicago (IL) Pour la joindre : stacey.hanke@1stimpressionconsulting.com ou (773) 209-5970.

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Repensez vos relations avec les responsables d’un salon DE BARRY SISKIND n des secrets pour réussir brillamment réside dans votre relation de travail avec la direction du salon. Selon Stephen Hacker, président de l’International Association of Exhibits and Events, « Le responsable du salon doit être un facilitateur, pas un courtier immobilier ». Mais pour beaucoup, la transition est lente et pénible. Qu’elles vendent des produits ou des services, toutes les entreprises savent que la fidélité du client doit se mériter. Cela exige temps, énergie et ressources. En tant qu’exposant, vous êtes le client du responsable du salon et votre relation avec lui peut vous permettre de glaner beaucoup d’idées. Pourtant, les exposants rechignent depuis toujours à trop en dire au responsable de salon. Peut-être comprennent-ils mal le rôle de la direction du salon ou s’en méfient-ils de manière générale ? Depuis dix ans, les responsables de salon ont atteint un niveau de professionnalisme nouveau. Des agréments professionnels comme le CEM (Certified in Exhibition Management) offert par l’IAEE et les formations spécialisées offertes par des collèges et des universités expliquent cette nouvelle « race » de responsables. Quelles en sont les conséquences pour les exposants ? Quand le responsable du salon comprend ce que signifie à long terme la bonne gestion des salons et des foires et qu’il entretient de solides relations avec les exposants, alors vos possibilités peuvent décupler.

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Comme exposant, vous êtes en droit d’attendre certaines choses du responsable du salon : 1) Des outils et les technologies Le responsable doit être prêt à vous aider à obtenir un rendement sur votre investissement positif grâce à des outils comme un système de recherche des clients potentiels durant le salon, l’accès aux ressources en commercialisation comme les listes de médias, les noms des participants pré-inscrits, les possibilités de publicité collective et les astuces utiles. 2) Un conseil sincère sur l’utilité du salon pour vous

Certains correspondent plus à vos objectifs que d’autres. Avant de verser un acompte, discutez de vos objectifs avec le responsable du salon. Vous êtes en droit d’attendre qu’il vous dise franchement si le salon répond à vos besoins. 3) Une « carte » pour vous guider dans l’enchevêtrement des règles Les responsables fournissent cette information mais les exposants prennent rarement le temps de bien comprendre les règles et restrictions du salon et du lieu. C’est avec un air horrifié que les responsables s’exclament parfois que les exposants ne lisent pas la documentation qu’on leur envoie et s’arrêtent là. Soyez dynamique, travaillez avec le responsable ou devenez membre d’un comité d’organisation pour élaborer des façons de diffuser de l’information que tous les exposants liront et comprendront. 4) Des commentaires sur votre prestation Demandez au responsable de visiter votre stand pendant le salon et de vous dire comment vous vous comparez à vos concurrents, comment vous pourriez vous améliorer et à quel point le personnel du stand a été efficace. Demandez-lui à lui reparler après le salon pour que vous puissiez intégrer ses commentaires dans vos activités futures. 5) L’occasion de rencontrer d’autres exposants, des représentants d’associations, des délégués et les médias. Le salon ne s’arrête pas au seuil de votre stand. Le responsable du salon devrait vous aider à rencontrer le plus de gens possible au salon. Demandez-lui s’il utilise un logiciel de réseautage pour associer délégués et exposants. Travaillez étroitement avec lui pour trouver des moyens de rejoindre le plus de monde possible au salon. Aujourd’hui, l’attitude « nous » et « eux » est dépassée dans les salons. Pour que responsables des salons et exposants en ressortent gagnants, il faut que chacun des partis s’efforce de communiquer à l’autre ses besoins et attentes et de trouver ensemble des solutions novatrices. Visitez www.siskindtraining.com/product_free.php pour entendre le programme Double Your Trade Show Results Guaranteed de Barry Siskind.

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Tous les salons n’offrent pas les mêmes occasions.

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Grippe aviaire et pandémique : ce que le voyageur doit savoir - 2e partie DU DR. PIERRE GEOFFROY Se préparer à l’éventualité d’une grippe pandémique n’est pas une mince affaire. Organisation mondiale de la santé (OMS), administrations municipales, gouvernements nationaux et provinciaux, tous planifient. Des sociétés – grandes et petites – et une myriade d’autres organisations se préparent à réagir dans l’éventualité d’une pandémie. Tout grand voyageur devrait le faire aussi. L’histoire nous dit qu’une pandémie ne déferle pas dans le monde en une nuit. Elle n’envahira pas soudainement des centaines de pays dans les continents les plus peuplés. Nous la verrons venir. Tout d’abord, la transmissibilité du virus entre humains se révèlerait beaucoup plus grande. La maladie atteindrait des proportions épidémiques dans une zone avant de s’étendre graduellement au-delà d’une collectivité puis d’un pays. Les nations du sud-est de l’Asie, où la grippe aviaire est endémique, (c’est-à-dire où la maladie frappe régulièrement) sont surveillées de très près par des organisations comme l’OMS. Dans son plan de préparation à une pandémie mondiale, l’OMS a conçu un système d’alerte à phases pandémiques. Le système comporte six phases, établies selon le risque de transmission aux humains. En phase 1 ou phase interpandémique, aucun virus pandémique potentiel n’est identifié. La phase 2 correspond à l’identification d’un nouveau virus qui ne touche que les animaux. En phase 3, on constate que le virus s’est transmis à l’humain de façon irrégulière et sporadique ; c’est la phase actuelle. Viennent ensuite la transmission constante entre êtres humains (phase 4), puis la phase 5, où la transmission entre humains devient Novembre 07

significative. En phase 6, c’est la pandémie. Ce système d’alerte est très important pour les voyageurs puisqu’il dicte les politiques de déplacement. En phase 3, il n’y a pas de restriction sur les voyages. En phase 4, on peut avertir les personnes en mission à l’étranger de rentrer dans leur pays. En phase 5, les déplacements peuvent être suspendus. Si le passage de la phase 3 à la phase 4 peut prendre des années, et même ne jamais se produire, celui de la phase 4 à la phase 5 peut être très rapide. Certains voyageurs peuvent même rester bloqués sur place. Les passagers aériens ont tout intérêt à savoir que les endroits fermés et parfois bondés, comme les aéroports et les avions, peuvent faciliter la transmission entre les personnes une fois que le virus est plus contagieux. En phase 4, le voyageur astucieux voudra peut-être les éviter, surtout dans des régions à risque (endémiques). Donc, côté voyage, la première étape dans la préparation est de connaître la phase d’alerte à la pandémie et les endroits où le virus se trouve à ce moment-là. Pour les réponses à ces questions, voir le site Web de l’OMS : www.who.int/csr/outbreaknetwork/en/ et cliquer sur l’icône GRIPPE AVIAIRE pour obtenir l’information pertinente. Les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) donnent des avertissements par pays et de l’information générale aux voyageurs (www.cdc.gov/travel ). L’Agence de la santé publique du Canada à www.phacaspc.gc.ca/tmp-pmv/index.html a aussi un site destiné aux voyageurs. Avant de voyager, il serait sage de consulter au moins un de ces sites pour savoir ce qui se passe dans la région où vous avez l’intention d’aller. Souvenez-vous, un point à temps en vaut cent ! Dans la 3e partie de cette série, je traitPLANIFICATEUR

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erai plus en profondeur des préparatifs à la pandémie. ••• Pierre Geoffroy est médecin de famille près de Toronto. En plus de ses activités en clinique il est impliqué dans la recherche et le développement de médicaments. Vous pouvez le rejoindre à : nutritionMD@canada.com.

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Sites Web

AGENDA Événements à venir Du 27 au 29 novembre European Incentive & Business Travel Meetings Exhibition, Fira Gran Via, Montjuic 2, Barcelone, Espagne. Contact : EIBTM, (011) 44-20-8910-7870, www.eibtm.com. Du 3 au 6 décembre International Luxury Market, ILTM 2007, Palais des Festivals et des Congrès, Cannes, France. Contact : (011) 44-208-910-7917, www.site-intl.org.

Du 6 au 9 décembre Society of Incentive & Travel Executives, International Conference, Hyatt Regency, Monterey, CA Contact : (312) 673-4713, www.site-intl.org. Du 10 au 12 décembre International Association of Exhibitions and Events, EXPO! EXPO!, Mandalay Bay Convention Centre, Las Vegas, NV Contact : (972) 458-8002, www.iaee.com. Le 12 décembre Conférence de la série Platine Conférence de la série Platine de MPI - Code d'éthique au quotidien pour les professionnels des réunions et de la vente, Hilton Montréal Bonaventure - Salle Le Portage, Montréal, QC Contact : (514) 493-9835

Du 6 au 8 janvier, 2008 Financial & Insurance Conference Planners, Northeast Chapter Winter Meeting, Marriott Downtown, Hartford, Connecticut Contact : (312) 245-1023, www.iaee.ficpnet.

Téléphone cellulaire sous l’eau www.wikihow.com/save-a-wet-cell-phone Il n’est pas facile de ne pas paniquer lorsque notre cellulaire est mouillé. La meilleure chose à faire (en plus de rester calme) est de sortir la batterie et faire sécher le téléphone. Mais si vous êtes du genre à mouiller constamment votre cellulaire, songez à acheter un cellulaire résistant à l’eau. Les fabricants du Fujitsu FE703i promettent que leur téléphone peut rester sous l’eau jusqu’à 30 minutes ! Mais il est disponible seulement au Japon et non en Amérique du Nord. Quelques modèles vendus ici et pouvant survivre à un bain comprennent le Nextel i580 de Motorola et le UTStarcom G'zOne de Verizon Wireless. Si vous avez besoin de conseils pour sauver votre téléphone tombé à l’eau, consultez le guide en 7 étapes sur le site Web de Wikihow. PC virtuel www.microsoft.com/windows/products/winfamily/virtualpc Vous éprouvez des ennuis avec votre Vista de Windows ? Jetez un coup d’œil à ce site où vous y trouverez le PC virtuel de Microsoft. Ce logiciel est gratuit, et avec ce dernier vous pourrez opérer et aller d’une fenêtre à l’autre ainsi que dans des fichiers parmi plusieurs logiciels de Windows. Cette application crée des appareils virtuels sur votre ordinateur. En plus, le logiciel vous permet d’utiliser des systèmes d’exploitation variés au même moment tel que Vista et XP. Les logiciels antérieurs tels Windows NT, 2000, 98 et OS/2 peuvent aussi être utilisé avec le PC virtuel. Si vous pensez à changer le programme Windows que vous utilisez au bureau et que vous voulez être prudents, vous pouvez installer la version de votre choix et faire quelques essais sur le PC virtuel.

Vous planifiez un événement, envoyez-nous un courriel à : info@leplanificateur.ca.

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d’intérêt

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