Ma Hadach Magazine 3 by Tobeweb

Mai 2010 / Iyar-Sivan 5770 - n°4

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To do or not to do? une chute est-elle toujours une chute?

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SOMMAIRE Coach, la chute qui précède l’élévation p.4-5 Conseils et astuces, le télémarketing intelligent p.6 Net Conseil, apprenez à booster votre commerce en ligne, p.10 Santé, la guérison à travers la Torah p.12 Sortie, sur et sous les collines de Judée p.14 Votre conseiller à l’écoute, bourses scolaires et prise en charge des frais de scolarite p.18 Bons plans p.22 Tableaux horaires p.25 Fête, usages de deuil pendant le ‘Omer p.26 Halakha, les bénédictions de la Torah après la veillée p.27 Education, faire ou ne pas faire p.28 Les mélodies du temps, de Pessa’h à Chavouot p.30 Pensée juive, au delà du choix p.31 DIRECTION MA ‘HADASH mahadach@gmail.com - 052 638 97 58 REDACTEUR EN CHEF: Nir Allouche: nirallouche@gmail.com SECRETARIAT: Rachel: vosremarques@gmail.com PUBLICATION: ventes.annonces@gmail.com SERVICE MARKETING diffusion.info@gmail.com GRAPHISME: kerengraphic@gmail.com CORRECTIONS: Mickaël Laustriat La rédaction de Ma ‘Hadash décline toute responsabilité sur les publicités et leurs contenus ainsi que sur les articles. Toute reproduction, même partielle des textes et des maquettes publicitaires est interdite. Ce magazine contient des enseignements de Torah. Il convient de ne pas le jeter dans un endroit inapproprié.

EDITO De nombreux événements ont frappé le monde ces derniers temps; le Tsunami, ce gigantesque raz-de-marée qui libéra une énergie qui dépassa pratiquement tout ce qui a été observé jusqu’alors (elle équivaut en effet à l’explosion de 30 000 bombes atomiques similaires à celle d’Hiroshima !), la zone du séisme s’est ainsi soulevée brusquement d’une vingtaine de mètres, déplaçant à son tour la colonne d’eau située à sa verticale, a fait au moins 280 000 victimes ; l’ouragan Katrina qui a été l’un des ouragans les plus puissants à avoir frappé les États-Unis; dernièrement, l’éruption volcanique en Islande qui a perturbé tout l’espace aérien européen. Egalement sur le plan politique: les Etats –Unis qui étaient jusqu’alors du côté d’Israël, veulent empêcher aujourd’hui toutes constructions dans certains quartiers. Comment se fait-il qu’un petit pays comme le nôtre fait parler de lui et préoccupe tant le monde alors qu’il se passe ailleurs des événements beaucoup plus graves. Tous ces événements sont un message pour le monde et plus encore pour le peuple juif. Notre avancée dans la technologie, nous donne l’impression de pouvoir tout diriger par nousmême et ces événements sont là pour nous rappeler Qui dirige le monde. Ce que nous considérons comme la force de nos mains n’occupe pas vraiment la place que nous voudrions trop souvent lui accorder. D... gère le monde. Mais alors, comment comprendre le talmud dans le traité chabbat qui dit: « Il n’y a pas de mazal pour Israël »? Cela nous enseigne que nous ne sommes pas dirigés par l’influence des astres: sous entendu, nous avons un pouvoir sur notre avenir. Contradiction? Cette apparente opposition se résout par un point fondamental: faire la volonté divine. Chacun selon son niveau et avec ses épreuves. Un acte cependant pourrait être un point de départ commun judicieux: l’unité du peuple juif. C’est un niveau extraordinaire accessible à tous. Même si nous avons des opinions différentes gardons en tête que nous sommes une entité et soyons toujours fraternels entre nous. Pour un juif, la divergence d’opinion dans la recherche commune de la vérité fait partie de l’étude. Peuple d’esprit qui réfléchit, les juifs brassent continuellement des idées et le désaccord apparent dans les conclusions de nos savants est l’un des moteurs de la vivacité de l’étude. «Qui se ressemble s’assemble »? ce dicton populaire n’est pas forcément vrai. Peut-être que, au contraire certaines de nos différences font notre complémentarité, tout comme dans le couple. Comme il est enseigné : « quel est l’homme intelligent, celui qui apprend de tout homme. » Que nous soyons juifs pieux, sionistes ou traditionalistes, arrêtons de nous montrer du doigt. Au contraire, apprenons de chacun d’entre nous. Le magazine MA ‘HADASH est plus qu’un simple magazine. Nous vous donnons l’occasion de vous exprimer en posant toutes les questions sur tous les sujets qui vous tiennent à cœur. MA ‘HADASH s’adresse à tous, car tout juif a besoin de conseils, astuces, réflexions ou de différentes aides. Toute l’équipe du magazine profite de cette occasion pour remercier tous nos lecteurs pour leurs nombreux mails. En effet, vous avez été plus d’une centaine à vous abonner en moins d’un mois, en France, en Belgique et bien sur en Israël. Si des sujets vous intéressent et que vous aimeriez les voir évoqués, merci de nous en faire part . Nous attendons vos réactions, vos impressions ou vos questions sur le site www.mahadash.net

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Coach coach La chute qui

COACH précède l’élévation

Esther Tangi Maitre-Praticien PNL Consulte sur RV Jérusalem, Raanana 0545711469

Après avoir terminé ses études dans l’une des meilleures écoles de marketing, S. se fait engager dans une entreprise qui cherche à se développer. Défi que S. accepte de relever en acceptant ce nouveau poste. Dès son arrivée, les anciens employés le regardent avec méfiance. Un climat tendu s’installe peu à peu, mais S. n’en comprend pas vraiment la raison. Ses relations avec le personnel deviennent presque son nouveau défi: rapport de force ou rapport de confiance? Mais n’avait-il pas été engagé pour apporter une aide? Malgré les efforts déployés par S., plusieurs mois se sont écoulés, et les choses ont à vrai dire peu changé. L’objectif premier n’a pas été atteint. Assis devant son bureau, S. fait un bilan. Il a devant lui deux possibilités: soit faire un constat d’échec – et peut-être aussi remettre en cause ses capacités? Soit, en mettant de côté les troubles ressentis par son ego, se positionner avec une nouvelle perspective afin d’analyser les conjonctures de façon objective. Un troisième œil sur la situation lui donnerait un feed-back, une compréhension nouvelle des événements afin d’en tirer une leçon! Après avoir pris

une profonde respiration, S. opte pour la deuxième position. Cette démarche, qui consiste à extraire dans le contexte du problème un feed-back, est représentée par le Roi Salomon comme des eaux profondes, enfouies dans le cœur de l’homme. ‫מים עמוקים עצה בלב איש‬ Pour être puisées, ces eaux exigent de regarder le problème sous différents angles pour en dégager différents aspects qui n’apparaissent pas de prime abord. Il faut être prêt à découvrir certaines faces cachées qui surgissent de façon inattendue. Parfois, cela nécessite l’intervention d’une tierce personne non impliquée. Le Roi Salomon l’appelle ich tévounot, celui qui a la capacité d’en comprendre les multiples facettes. ‫ואיש תבונות ידלנה‬ En cherchant à comprendre les ficelles qui actionnent les interactions humaines, les spécialistes de la communication puisent du plus profond du cœur de l’homme la

clarté enfouie sous les remous des conflits extérieurs. Si on a voulu faire du monde du business une jungle sans pitié, il n’en reste pas moins que l’homme ne peut se détacher de sa nature humaine et ne peut s’épanouir que dans un contexte de relations équilibrées. Parmi les techniques de communication, le

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feed-back se révèle comme l’une des plus efficaces pour faire d’une chute un élévateur. Suite à la demande, deux nouveaux stages sont prévus prochainement: Comprendre son enfant et Communication entre parent-enfant. A Kyriat Moshé, à Ramot et à Har Homa Pour tous renseignements tel: 02 5714050 – 0543419145 (pour Ramot) Au 0776512481 – 0523828665 pour Kyriat Moshé et Har Homa. Attention nombre de places limitées.

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Toutefois, il n’est pas toujours facile de fixer un rendez-vous avec un client par téléphone car il demandera automatiquement des détails sur le produit ou le service. Pour ne pas tomber dans le piège de vendre un produit ou un service invendable par téléphone, il existe une solution: un produit ou un service intermédiaire original. L’idée est de proposer un produit ou un service intermédiaire peu onéreux ou gratuit, lié au produit ou au service final. Par exemple un magasin d’ordinateurs peut inviter ses clients par téléphone non pas à acheter un ordinateur (produit final) mais à se rendre au magasin afin de recevoir un CD de jeu gratuit (produit intermédiaire); un professionnel de la santé peut inviter ses patients à un examen de contrôle gratuit

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Attention, ne plongez pas...

(produit intermédiaire) et non pas vendre un traitement (service final) invendable d’emblée par téléphone. Vous l’aurez compris, chaque produit ou service final peut être vendu par le biais d’un produit intermédiaire proposé au téléphone. Le télémarketing intelligent dépend de la créativité et de l’originalité de ce produit intermédiaire afin de cibler une clientèle qui d’emblée n’aurait pas eu accès à votre produit.

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Le télémarketing, encore appelé vente téléphonique est un outil de vente bien connu et répandu. Il est efficace dans le but d’élargir sa clientèle et augmenter ses résultats, s’il est toutefois utilisé de manière intelligente. Qu’est-ce que le télémarketing intelligent? Il faut différencier les produits vendables par téléphone de ceux qui ne le sont pas. Il est évident qu’il existe des services et des produits qu’on ne peut pas vendre par téléphone: les produits onéreux ou qui nécessitent un processus de vente long et complexe par exemple. C’est la raison pour laquelle on enseigne dans tous les séminaires de vente qu’il faut inviter le client à un rendez-vous afin de lui vendre le produit de visu.

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Les ouvertures rapides de sites de e-commerce (un site de vente en ligne ouvre toutes les 30 minutes en France) obligent les sociétés à investir de gros budgets dans des opérations marketing pour acquérir du trafic ou fidéliser leurs clients. Il est donc essentiel de savoir comment analyser les sommes dépensées et les retours sur investissement afin de pouvoir optimiser les dépenses. Voici les analyses indispensables pour mieux comprendre votre trafic, vos ventes et optimiser vos dépenses : 1/ Le chiffre d’affaires. Analyser son chiffre d’affaires est une évidence. Mais au-delà de la simple analyse de vos ventes, si vous possédez des points de vente réels en plus de votre site de vente en ligne, penchez-vous sur les différences entre vos points de vente et votre site e-Commerce. Les habitudes des acheteurs varient pour plusieurs raisons : la concurrence, les frais de port, etc.

2/ Origine du chiffre d’affaires Votre succès peut sensiblement varier selon la source, le type de publicité et les produits mis en avant. Cette analyse vous per mettra d’optimiser vos dépenses et de mieux concevoir vos prochaines campagnes. N’essayez pas de dupliquer le modèle d’une campagne qui fonctionne à tous les supports ou à tous vos produits. 3/ Acquisition de nouveaux clients Pour analyser l’acquisition de nouveaux clients, il faut en amont que pour chaque client votre site soit configuré pour garder sa provenance. Cette analyse vous permettra de savoir quel type d’apporteur de trafic vous apporte des clients (pas uniquement des visiteurs) : bannières, liens sponsorisés, affiliation, etc. 4/ Fidélisation des clients La fidélisation de vos clients est essentielle pour rentabiliser votre site Internet, entre autres parce qu’une seconde commande vous demandera moins d’efforts que la première commande et qu’un client récurrent pourra plus facilement vous apporter de nouveaux clients. 5/ Promotions internes C’est simplement l’analyse des promotions internes à votre site qui ont le plus de succès, à la fois par type et par contenu. Cette analyse vous aidera dans le choix des mises à jour de votre home-page et de la méthode de mise en avant des produits. 6/ Promotions externes Au-delà de l’analyse des origines de votre trafic, les promotions que vous diffusez par le biais de votre newsletter ou de vos partenaires doivent être analysées par type : frais de livraison offerts, sommes offertes, pourcentage de réduction, etc. Alors n’hésitez pas à nous contacter pour l’analyse de votre site de e-commerce.

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santé Santé SANTE

c’est notre Père « Yaakov », qui représente la qualité de « tiferet », et se trouve dans notre corps, en triangle, sur le plexus solaire. A noter que le « yom Hahatsmaout », le jour de l’indépendance, le 20e jour dans le compte du Omer, se situe dans le degré « yesod-she-ba tiferet », la base de « beittifartenou », la base du « beit-ha mikdash », le 3e temple, S.D.V., pour très bientôt ! Amen. (le mot du psaume 67 qui éclaire le 20e jour du compte de l’Omer est « ‫«ישמחו‬ ils se réjouiront.)

La guérison à travers laTorah

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Dr Eliane Camhy

auteur du livre en hébreu sur la médecine d’avenir (médecine hollistique et spirituelle) « les Fleurs qui guérissent ». 050-5803439 ou 09-8618489. La Rabbanite Taub de Bnei-Brack compare ces 49 jours du « Omer » a un diamant à 49 facettes. Chaque jour on brique une facette, pour apporter ce brillant sous le dôme du mariage de la Kenesset Israel avec D, le jour du « Matane Torah ». La première semaine, on travaille le degré de « hesed », la générosite, la qualité qui caracterisait « Avraham », et on renforce par ce travail spirituel la partie du corps autour de l’épaule droite. La deuxième semaine, on travaille la « guevoura », la rigueur, la forme de pensée d’ »Itshaq », et l’épaule gauche gagne en vigueur. La troisième semaine, la perfection, la beauté, l’équilibre entre « hesed » et « guevoura »,

Chaque semaine, on progresse dans l’élévation spirituelle, en méditant, en priant pour purifier une des 7 qualités de l’homme complet, du juif conscient de son rôle dans l’Arbre Universel. Et parallèlement, le corps se purifie, panse ses plaies, redevient sain et … « saint ». Quand se situe le « lag-ba-Omer » ? le 33e jour du compte du Omer, la fin de l’épidémie des élèves de Rabbi Akiva, le degré de « hod-she-ba-Hod », la Gloire de la Gloire, la lumière la plus enluminée de la Torah (cela pourrait-il expliquer les feux de joie du soir du Lag-ba-Omer), c’est la semaine de Aaron-ha-Cohen, l’homme du Shalom. Dans le judaisme, le chiffre 33 symbolise la délivrance, le début de la géoula. A partir du « Lag-ba-Omer » toutes les restrictions tombent : de nouveau, on se marie, on achète, on renouvelle.. On se prépare déjà à recevoir la Torah. La délivrance de Jérusalem a eu lieu le jour de « hesed-she-ba-Malkhout », le début de la semaine de la « Royauté ». Qui ne s’émeut pas de tant de coïncidences, de tant d’évidences, de tant de signes. La composition du psaume 67 (le psaume de la Ménorah) qu’on lit pendant le compte du Omer, est composé comme seul un esprit « inspiré » pouvait le concevoir. L’ordinateur le plus perfectionné n’aurait pas mieux réussi la performance ! 1ere et 7e branches contiennent chacune 7 mots.49 jours, 49 mots, la phrase centrale est formée

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A Mathane-Torah nous arrivons dans le plein épanouissement physique et spirituel. Amen ! Le 8 est le symbole du miracle, de l’intervention des forces divines, du dépassement des lois de la nature. Le 8 est l’espérance que rien n’est figé. Le 8 de l’infini pour notre santé mentale Observons le tracé du 8 : il commence et finit au même point. Il est composé de deux boucles, réunies en leur milieu. En dessinant le « 8-couché » sur une feuille de papier, on pratique l’exercice de

La thérapie par le 8 peut être le remède de notre santé et de notre équilibre !

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jour de la naissance: l›enfant qui naît passe une semaine entière, Shabbat compris, au 8e jour il entre dans la Brit d›Avraham. « Shmini-Atseret » est le 8e jour de Souccot, « Simhat-Torah, on danse avec les Sefers-Torah. Hanouka et ses 8 lumières ! 7 semaines entières pour le compte du Omer, le premier jour de la 8e semaine, on reçoit la Torah. Le 8, dans le judaïsme, dépasse les dimensions de la nature pour préfigurer le miracle. Le 8 est la relation privilegiée avec le Divin.

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Et « Matane-Torah » ? C’est le 1er jour de la 8e semaine. Tout comme la brit-mila, le 8e

l’équilibre des deux hémisphères du cerveau, l’hémisphère droit qui perçoit les informations, les aspirations, les projets, et l’hémisphère gauche (qui orchestre les actes du côté droit du corps) qui est chargé de l’exécution des actes que l’hémisphère droit lui a transmis. Il est très important qu’entre les deux hémisphères il y ait un rapport d’harmonie, que l’hémisphère droit se contente de ne transmettre que ce qui est dans le cadre de nos possibilités. Sinon, c’est la source de tension intérieure, d’hyperactivité, d’actes irrationnels. Cet exercice est vivement recommandé pour nous tous, mais particulièrement pour les enfants hyperactifs ou nerveux, pour les gens stressés... Cet exercice peut se pratiquer également mentalement, ou bien à l’aide du doigt qui dessine dans l’air le 8, les yeux n’ont qu’a suivre le doigt qui dessine.

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de 49 lettres, et la lettre centrale de tout le psaume se trouve dans le mot central de cette phrase centrale et correspond au degré « netsah-she-ba-netsah », l’éternité est promis à Israël ! Amen.

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Sortie

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On peut en voir 5 et elles nous permettent d’imaginer que ces bornes qui étaient situées tous les 1500 mètres et que l’on trouve en masse en Israël – environ 550 alors que 70 seulement furent trouvées en

Sur et sous les collines de Judée

David Frech

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Rabbi Akiva avait 12 000 couples d’élèves et tous périrent entre Pessah et Chavou’ot, nous apprend le Talmud. Le Choul’han Arou’h nous révèle que l’épidémie s’acheva le 33e jour du Omer.

Nous vous proposons une balade qui nous conduira dans le shfelat yehouda (collines de Judée) à la rencontre de ses 24 000 élèves qui sont peut-être les 24 000 combattants de la guérilla de Bar-Kohba. Par la route numéro 38 de Bet-shemesh vers Kiriat Gat après le carrefour Aela (Tsomet Aela), nous arrivons à Guivat Yechayaou. Là nous pouvons déjà remarquer un des éléments de la culture romaine, les bornes (even mil).

Bretagne par exemple – sont les vestiges des quelque 1500 km de routes que les Romains construisirent. Le nombre de routes était lié à leurs besoins d’acheminer des troupes nombreuses et atteste que la rébellion de Judée était sérieuse et importante. Qui étaient ces rebelles ? Face à Mitspé Massouot, un panneau nous indique Hirbet Yti, c’est un village juif qui fut détruit à la fin de la période du Second Temple et qui se situe sur une colline à 406

mètres d’altitude dans un paysage pastoral de maquis méditerranéen. Ce village qui fut tout d’abord détruit lors de la grande révolte contre Rome (66 après J.C) fut habité de nouveau avant la révolte de Bar-Kohba (132-135 après J.C). Une randonnée sur ce site nous permettra de découvrir 3 miqvaot (bains rituels) qui prouvent l’importance accordée aux lois de pureté dans le village. On y voit également un bâtiment public vraisemblablement une synagogue, qui servait aussi bien de lieu de rencontres et d’assemblées publiques que de lieu d’étude de la Torah

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Une très belle cave (au sens viticole du terme) est à visiter avec surtout l’espace réservé au foulage du raisin. De plus, toutes les précautions avaient été prévues dans la préparation de la révolte, et particulièrement des systèmes de camouflage, de cache, de réserve grâce à la création de grottes et de boyaux souterrains pour les combattants de Bar-Kohba. Quelques-uns de ces tunnels peuvent être visités et et ils sont nombreux dans toute la région. Eux aussi attestent de l’importance de la révolte. Cette randonnée nous fera comprendre que malgré la puissance de Rome, les Juifs, grâce à une parfaite connaissance de leur environnement et à son utilisation réussirent avec bravoure à tenir tête durant trois années à l’envahisseur. Le paysage est fort beau et on peut ajouter à cette randonnée historique un agréable pique-nique dans le parc Britania situé non loin de là.

A tous bonne balade.

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Veuillez inscrire votre prénom et le prénom de votre mère. La bénédic ction des Tsadikim m:

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votre conseiller à l’écoute - être inscrit au Consulat de France, - être agé d’au moins 3 ans au cours de l’année civile de la rentrée scolaire, - fréquenter un établissement conventionné, - fréquenter regulièrement les cours. L’attribution d’une bourse n’est pas subordonnée aux résultats scolaires. Il faudra formuler la demande auprès du Consulat de France le plus proche ou auprès de l’établissement scolaire choisi, et déposer la demande et les justificatifs dans les délais fixes par le Consulat. Les frais de scolarité susceptibles d’être couverts sont : les frais d’inscription, de scolarité. Les services consulaires apprécient la situation des ressources de la famille et, après examen, les demandes sont présentées à une Commission.

BOURSES SCOLAIRES ET PRISE EN CHARGE DES FRAIS DE SCOLARITE

2- Prise en charge de la scolarité : Les lycéens des classes de Seconde, Première et Terminale peuvent bénéficier de cette prise en charge.

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est bénévolement à votre service et tient ses permanences au sein des consulats et à Ashdod. Téléphonez au 0522 863 007 pour connaître les jours de réception. afe_semhoun@yahoo.fr Site : sylvain-semhoun.com

Il existe deux sortes d’aide aux enfants scolarisés dans un des établissements homologués : 1- Bourse scolaire au bénéfice des enfants français résidant à l’étranger ; conditions d’accés : selon les ressourses familiales situation des enfants qui doivent : - être de nationalité française ; - résider avec leur famille (père ou mère ou tuteur legal),

ETABLISSEMENTS SCOLAIRES HOMOLOGUES Pour la région de TEL-AVIV : - Collège des Freres de TEL-AVIV/JAFFA (Tel. 03 682 18 90) - Collège Marc CHAGALL de TEL-AVIV (Tel. 03 517 24 29) - Lycée franco-israelien Raymond LEVEN de HOLON (Tel. 03 502 06 47) - Lycée thorani de KFAR MAIMOM (Tel. 08 99 44 001) Pour la région de JERUSALEM - Lycée Francais (Tel. 02 538 41 02) - Lycée Francais de la Havat Hanoar Hatsioni (Tel. 02 649 19 11)

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Un pêcheur est installé tranquillement au bord d’un lac et... pêche. Arrive un riche touriste qui, intrigué, lui demande: «Excusezmoi, monsieur, mais, pourquoi ne vous lancez-vous pas dans le commerce du poisson que vous attrapez?» - Pour quoi faire? -Eh bien avec l’argent que vous en retireriez, vous pourriez vous agrandir et payer des employés. -Ah! Et pourquoi faire? -Comme ça, vos bénéfices seront plus importants, et vous pourriez ensuite envisager l’ouverture d’une véritable usine. -MMM... Et après? -Logiquement vous gagnerez d’avantage d’argent, vous aurez de plus en plus de personnes travaillant pour vous! -Et puis? -Mais vous ne comprenez donc pas? Avec les bénéfices, vous commencerez à profiter de la vie et à vous agrandir encore, pour gagner encore plus d’argent! -Et après? -Quoi, et après? Après une longue vie de labeur vous pourrez alors profiter d’un repos bien mérité et pêcher tranquillement pour vous! -Ah! Et vous pouvez me dire ce que je suis en train de faire maintenant?

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une visite gourmande Le Golan

LES BONS PLANS: VOIR ISRAËL AUTREMENT

Retrouvez nos bons plans sur:

Jérusalem

une visite qui vaut de l’or

Le Golan, au nord du pays, est une région que l’on aime visiter pour sa verdure, ses nombreuses ballades, ses eaux propices au rafting. Mais c’est aussi une région de gastronomes. La chocolaterie De Karina vous invite à une visite gourmande. Petite leçon sur la fève de cacao et le chocolat, dégustation et passage par les ateliers sont au menu de cette visite. Et pour les artistes et gourmands en herbe, un atelier de dessin en chocolat conclue le programme. De Karina, Ein Zivan Tél : 04 699 36 22 dekarina@enzivan. Visite toute l’année du dim. au vend. sur réservation

La Banque d’Israël cache, dans son bâtiment surnommé le bâteau, une exposition aussi insolite qu’instructive. Apprenez tout sur la monnaie : sa création, son évolution, comment la banque d’Israël intervient sur les marchés financiers. Vitrines de pièces et de billets, films sur la création de l’argent et les mécanismes de l’inflation et jeux électroniques pour se prendre pour un banquier sont au programme de cette visite. Un voyage passionnant au pays de la finance et du système bancaire. Banque d’Israël, Givat Ram Tél : 02 655 28 28 www.bankisrael.gov.il/vcenter.htmmevakrim@ boi.gov.il Visite pour particulier ou groupe du dimanche au jeudi uniquement sur réservation

LES DATES A NE PAS MANQUER Jérusalem: Du 31 mai au 2 juin Tournoi de foot des rues Teddy Stadium www.jerusalem.muni.co.il Mercredi 12 mai Yom Yerushalayim Animations dans toute la ville www.jeru.muni.il Du 25 mai au 11 juin Festival d’Israël Tous les arts réunis www.israel-festival.org.il

Ailleurs en Israël: Du 6 au 8 mai L’Echelle de Jacob Festival de Musique à Nof Ginosar www.jlfestival.com Du 6 au 15 mai Doc Aviv Festival du documentaire les b ns c nseils du m is ayer votre parking directement avec votre portable Cinémathèque de Tel Aviv vec le système Pango, payez votre stationnement www.docaviv.co.il directement de votre portable. Enregistrez vous Jusqu’au 26 juin gratuitement par le *4500 depuis votre portable ou sur internet Les sculptures de Degas à l’adresse www.4500.co.il. Pratique et économique, plus besoin Musée d’Art de Tel Aviv de faire l’appoint. www.tamuseum.com our se garer gratuitement à Jérusalem, optez pour le parking Mamilla, à 5 mn à pied de Ben Yehuda et du Kotel.

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Pes 2 premières heures y sont gratuites.

vous présente,

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Gâteau au fromage blanc au citron Recette pour un plat de 24 cm de diamètre Préparation du fond : 200 grammes de biscuit émietté 50 grammes de beurre fondu Mélanger manuellement et étaler de manière homogène sur le fond du plat en l’aillant préalablement recouvert de papier sulfurisé. -Dans un premier bol : 5 jaunes d’œufs Un zeste de citron 500 grammes de fromage blanc Un extrait de vanille 100 grammes de sucre Mélanger le tout. -Dans un deuxième bol : 1 pot de crème fraiche 50 g de maïzena 50 grammes de farine Mélanger le tout et l’ajouter au mélange de fromage.

-Dans un mixer : 5 blancs d’œufs 100 grammes de sucre Faire monter les blancs en neige. Mélanger les délicatement au mélange de fromage. Cuire le tout dans un four monté à une température entre 150 et 160 degrés jusqu’à l’obtention d’une texture brune (environ 45 minutes) Glaçage à la crème fraiche : 2 pots de crème fraiche 2 cuillères à soupe de sucre glace Bien mélanger le tout et verser le sur le gâteau. Remettre au four encore durant environ 5 min.

La recette de Galia

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L’équipe de Ma ‘Hadash vous souhaite bon appétit!

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C Ch

Chabbat Chalom Chabbat Chalom Chabbat mai 14-15

mai 18-19

mai 21-22

mai 28-29

Entrée-Sortie-R.Tam

Jérusalem 18h52* 19h10*

19h58 20h51

18h55* 19h12*

20h01 20h54

18h57* 19h14*

20h03 20h56

19h02* 19h19 *

20h07 21h02

Tel Aviv

19h12-20h01-20h54 19h15-20h03-20h57

19h17-20h06-20h59

19h21-20h10-21h04

Ashdod

19h12-20h01-20h53 19h15-20h03-20h57

19h17-20h05-20h59

19h21-20h10-21h04

Netanya

19h12-20h01-20h54 19h15-20h04-20h57

19h17-20h06-20h59

19h22-20h10-21h05

Haïfa

19h13-20h01-20h54 19h16-20h04-20h58

19h18-20h06-21h00

19h22-20h11-21h06

* selon le minhag de Jérusalem * selon Rav Ovadia Yossef

TephilaTephila

Tephila Nets Lever du soleil

Fin de la mitsva de la lecture du Chema

Hatsot milieu de la journée

Chkiya coucher du soleil

M.Avraham*

G. de Vilna*

mai 15/19 mai 22/29

Jérusalem

05h42/05h40 05h38/05h35

8h27/8h26 8h25/8h23

09h09/09h07 09h07/09h05

12h35/12h35 12h35/12h36

19h28/19h31 19h33/19h37

Tel Aviv

05h44/05h41 05h39/05h36

8h29/8h27 8h26/8h25

09h10/09h09 09h08/09h07

12h37/12h37 12h37/12h38

19h31/19h33 19h36/19h40

Ashdod

05h45/05h42 05h40/05h38

8h29/8h28 8h27/8h26

09h11/09h10 09h09/09h08

12h37/12h38 12h38/12h38

19h31/19h33 19h35/19h40

Netanya

05h43/05h40 05h38/05h35

8h28/8h27 8h26/8h24

09h09/09h08 09h07/09h06

12h37/12h37 12h37/12h38

19h31/19h34 19h36/19h40

Haïfa

05h41/05h39 05h37/05h34

8h27/8h25 8h24/8h23

09h08/09h07 09h06/09h05

12h36/12h36 12h36/12h37

19h31/19h34 19h36/19h40

*selon le rite sépharade *selon le rite ashkenaze

Usages de deuil pendant le ‘Omer Rav Ovadia Yossef

Traduit et adapté par Rav Eliahou Saadoun

fêtes

Selon la tradition répandue dans les communautés sépharades d’Israël, on ne célèbre pas de mariages pendant les jours du compte du ‘Omer, depuis Pessa’h jusqu’au 34éme jour du ‘Omer. La source de cette tradition est rapportée dans les réponses hala’hiques des guéonim (sages d’Israël qui vécurent juste avant la période des richonim, avant le Moyen Age) En effet, cette coutume tire son origine du deuil que nous portons pour le décès des élèves de Rabbi Akiva, comme il est rapporté dans le traité de Yévamot (62 b). Rabbi Akiva avait 24 000 élèves. Ils sont tous décédés entre Pessa’h et Chavouot, parce qu’ils ne se respectaient pas mutuellement. Ils sont tous morts de la Askéra (maladie qui provoque l’étouffement). La raison pour laquelle on célèbre de nouveau les mariages dès le 34e jour du ‘Omer est expliquée dans le livre «HaManhig» au nom de Rabbi Zéra’hya Halévi qui a trouvé un livre ancien provenant d’Espagne, dans

lequel il est écrit que les élèves de Rabbi Akiva sont tous morts entre Pessa’h et «Pross ‘Atseret» (‘Atseret est un nom de la fête de Chavouot). Mais que veut dire «Pross» ? «Pross» signifie la moitié. La moitié de quoi ? Dans le traité de Bekharot (58a), il est enseigné qu’il s’agit de la moitié du temps nécessaire pour apprendre les lois relatives à Pessa’h, c’est-à-dire 30 jours et donc la moitié de ce laps de temps équivaut à 15 jours. «Pross ‘Atseret» veut donc dire 15 jours avant Chavouot. C’est ainsi que l’expliquent certains autres richonim, en disant que si l’on retire effectivement 15 jours des 49 jours qu’il y a entre Pessa’h et Chavouot, il reste 34 jours, et de là le 34e jour du ‘Omer. Cependant, dès le matin du 34e jour, il est permis de célébrer des mariages, car concernant le deuil, nous mettons en application la règle de «Miktsat Hayom kecoulo» (une partie de la journée équivaut à toute la journée) et puisqu’il s’est écoulé une partie du 34e jour à partir du lever du soleil, il n’est pas nécessaire d’observer davantage les règles de deuil. Mais selon la tradition achkénaze, on célèbre les mariages dès le 33e jour du ‘Omer, conformément à l’opinion du Rama, car selon lui, les élèves de Rabbi Akiva ont cessé de mourir le 33e jour du ‘Omer, comme l’ont écrit plusieurs richonim. Même au soir du 33e jour du ‘Omer, certains décisionnaires achkénazes ont permis de célébrer des mariages. En ce qui concerne le fait de se couper les cheveux, les lois sont semblables à ceux de la célébration d’un mariage. Il est à noter que lors d’une année comme celle-ci c’est-à-dire où le 33e jour du ‘Omer tombe un dimanche, il est permis pour les communautés achkénazes de se couper les cheveux le vendredi qui précède, et cela, en l’honneur du Chabbat.

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Rav Yéchaya Arrouas Question : Doit-on réciter

«birkat ha Torah»(les bénédictions de la Torah) le matin qui suit une veillée ?

Réponse : Dans le cas

yadaïm «(ablution des mains), les bénédictions du matin et les bénédictions de la Torah. La halakha (la loi), si l’on dort durant la journée: -le AGOUR (commentateur) écrit que son père avait donné l’habitude de ne pas faire de bénédiction. -Le Beit Yossef (commentateur) explique (chapitre 47) que pour le sommeil de la journée on doit prendre en considération l’avis de Rabbeinou Tam , c’est à dire qu’il ne s’agit pas d’une interruption et on ne refait pas la bénédiction. Mais pour le sommeil de la nuit, on ne prend pas en considération l’avis de Rabbeinou Tam, et on doit réciter la bénédiction tout de suite au lever ( Chap.47 ; 13). Revenons au cas d’une personne qui est restée réveillée toute la nuit. D’après Rabbeinou Tam, il doit faire «birkat ha Torah» car cette bénédiction a été instituée au matin, comme les bénédictions du matin. D’après les autres «richonim», selon lesquels on ne fait la bénédiction que parce que le sommeil est une interruption, lorsqu’on n’a pas dormi, on ne devra pas faire la bénédiction. C’est donc la raison pour laquelle les Ashkenazim ne récitent pas «birkat ha Torah»( Cf. Biour Agra). Cependant lorsque la personne a dormi la journée de la veille de la journée de la veille, de deux choses l’une: si la loi est comme Rabbeinou Tam, il doit faire la bénédiction car le matin impose « birkat ha Torah ». Et si la loi est comme les autres « richonim », d’après eux, même le sommeil du jour est une interruption, donc il y a lieu de faire « birkat ha Torah «le matin. Néanmoins, tout cela est à condition que la personne n’ait pas étudié tout de suite après la prière du soir, car dans ce cas, la bénédiction de «ahavat olam» (bénédiction récitée avant le Chéma Israël) l’acquitterait de «birkat ha Torah». Les Sefaradim suivent l’avis de Rabbi Akiva Eiger et le Matei Yehouda (commentateurs) qui déduisent du Choul’han Arou’h qu’il faut faire la bénédiction le matin. En effet, il y a deux points qui entrainent une obligation de « birkat ha Torah »: le sommeil de la nuit - c’est pour cela que quelqu’un qui se réveille au milieu de la nuit pour étudier doit faire « birkat ha Torah »-,et un nouveau jour - c’est pour cela que quelqu’un qui n’a pas dormi la nuit doit réciter «birkat ha Torah» Bonne veillée à tous.

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halakha

où une personne n’a pas dormi de la nuit. Les « séfaradim» récitent les bénédictions de la Torah. Pour les « ashkenazim », il y a deux cas de figures: -si la personne a dormi durant la journée qui précède Chavouot, et n’a pas étudié tout de suite après arvit (prière du soir), il devra faire les bénédictions de la Torah. -Sinon, c’est-à-dire si ellel n’a pas dormi la veille, ou si elle a étudié tout de suite après la prière du soir, elle s’acquittera de la bénédiction en l’écoutant. Explication : Dans le talmud Berakhot (11,a), les tossafot (commentateurs ) rapportent l’avis de Rabbeinou Tam, que «birkat ha Torah» a été instituée comme bénédiction du matin chaque matin. Quelqu’un qui se lèverait au milieu de la nuit pour étudier, le fera donc sans « birkat ha Torah ». Selon lui, le sommeil (même celui de la nuit) n’est pas une interruption pour «birkat ha Torah» et la bénédiction du matin acquitte jusqu’au prochain matin. D’après d’autres « richonim «(commentateurs), le sommeil, (même celui de la journée), est une interruption pour «birkat ha Torah», et il faudrait refaire la bénédiction. Et d’après eux, si on se réveille au milieu de la nuit pour étudier, il faudra faire la bénédiction. Après une veillée comme celle de Chavouot, il est important de savoir dans quelle mesure on récitera les bénédictions de : « netilat

‫הלככה‬

Les bénédictions de la Torah après la veillée

Education EducationEducation

promesse d’écouter ensuite. L’enseignement généralement véhiculé, est de souligner avant tout l’abnégation dont ils ont fait preuve en agissant sans savoir ni comprendre. Or, dans cette optique, les enfants d’Israël auraient dû

Faire ou ne pas faire ? Là est la question…

Rav Gad Sebbag D’après les enseignements de Rav Yé’hiel Yaacovson

éducation

Dans le numéro précédent, nous avons présenté l’obéissance dans son contexte historique. Nous avons, entre autres, exposé l’idée selon laquelle l’obéissance est indispensable pour l’évolution de l’enfant, lui permettant d’avoir confiance en lui. Nous avons mis en garde parents et enseignants de ses effets secondaires, et du fait que son incompréhension pouvait être dévastatrice. Aujourd’hui nous vous proposons de découvrir son côté spirituel. A travers ces enseignements, chacun pourra trouver des conseils pratiques pour rendre un peu plus obéissantes nos chères têtes blondes – ou brunes. La Tora relate que les enfants d’Israël ont accepté la Tora en clamant comme un seul homme : « Nous accomplirons et nous écouterons. » La Guémara soutient qu’à ce moment, chaque juif fut gratifié de deux couronnes : une pour avoir accepté d’accomplir et la seconde pour la

être récompensés d’une seule couronne, celle de l’abnégation ! Force est de constater que la recherche qui survient après l’action est elle aussi source de gratification. L’homme – et c’est encore plus vrai en bas âge – est par définition paresseux. Lorsque l’heure est venue d’agir, sa fainéantise est décuplée. Aucune explication ne peut alors se confronter à cet état d’âme, car, à la paresse se joint la mauvaise foi : la raison invoquée ne me concerne pas, ce n’est pas de mon ressort, ce n’est pas moi qui ai joué en dernier, je l’ai déjà fait hier, etc. Toutes les raisons sont bonnes pour éviter d’agir. Par contre, si on explique à une personne pourquoi il a été forcé de faire telle ou telle chose, il sera beaucoup plus à l’écoute… Soyons honnêtes : il est impossible d’expliquer rationnellement tout ce que nous imposons à nos enfants. Comment peuvent-ils comprendre l’obligation d’aller à l’école, de dormir à une certaine heure, etc. ? La théorie éducative prônant la démocratie et soutenant qu’il est possible de tout expliquer à son enfant est un leurre

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qui nous aide à nous déresponsabiliser. N’ayant pas la force de nous imposer, nous faisons valoir certains « idéaux de grande qualité »… Un enfant doit savoir qu’il faut obéir même sans raison.

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éducation

La Michna dans les Maximes de nos Pères (chap.2), cite l’enseignement de Rabbi : « Quel est le droit chemin que l’homme doit emprunter ? (…) Sois aussi attentif aux commandements faciles qu’aux commandements difficiles, car tu ne sais rien du salaire impliqué par chacun d’eux. Compare la perte que pourra t’occasionner une bonne action avec la récompense qu’elle te procurera – et aux avantages que tu peux retirer d’un péché, oppose la peine qu’il te fera subir.» En d’autres termes, la récompense d’une mitsva est incommensurable, alors que sa transgression ne rapporte rien. Mais Rabbi se contredit luimême : d’une part, il soutient qu’on ne connaît pas la récompense des mitsvot, et qu’aucune comparaison n’est

possible – tout en nous encourageant d’autre part à l’évaluation ? L’enseignement de Rabbi est en fait une loi psychologique de premier ordre. Si un homme veut évoluer, il doit écouter son cœur. Toute personne normalement constituée, souffre lorsqu’elle désobéit à un ordre, qu’il soit divin ou parental. En mettant l’accent sur cette souffrance, cela l’aide à ne pas réitérer cette transgression. A l’inverse, se motiver après être parvenu à surmonter une épreuve est très bénéfique. L’évaluation que prône Rabbi a pour but d’aider l’homme à évoluer. Il en est de même avec notre enfant. Lorsque votre enfant désobéit, il faut rester calme. Soyez persuadé qu’à ce moment, à cause de votre réaction, il souffre de sa propre désobéissance. Etant persuadé intellectuellement que sa désobéissance lui est nocive, votre corps ne doit pas trahir un certain énervement, c’est de l’ordre de l’intellect. Réitérez alors d’une voix douce votre ordre, soyez certains qu’il obtempérera. C’est pourquoi, pour faciliter notre tâche, il faut commencer par des ordres qui ne nous tiennent pas trop à cœur, afin que le refus ne nous énerve pas. Ainsi comme Rabbi le promet notre enfant prendra le droit chemin…

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temps

Les mélodies du temps Les mélodies du temps De Pessah à Chavouot

Rav Yoël Benharrouche

les mélodies du temps

La sortie d’Egypte est une élévation vers notre état naturel d’homme. Sortir d’Egypte c’est partir à la recherche de son identité humaine. C’est un processus qui nous hisse au niveau de la morale divine. Le don de la Thora signifie le lien retabli entre l’Eternel et sa Création par le biais du peuple d’Israel. C’est l’infini qui descend sur terre pour lui donner son véritable parfum de ciel. Le peuple d’Israël joue donc son role primordial de médiateur entre le ciel et la terre. Il est en quelque sorte la «bouche» de l’Eternel et Son Verbe. La parole Divine est enfin libérée de son exil à travers le peuple d’Israël, et les étapes à traverser durant les jours et les semaines du Omer, sont autant de points de notre être intérieure que nous rencontrons et que nous devons corriger. Le «non temps» de la sortie d’Egypte s’est immédiatement transformé en étapes liées au temps, qui donnent à l’homme l’espace nécessaire pour s’associer à Dieu dans l’élaboration de sa création. Il va de soi que cette période demande une attention particulière et une délicatesse incontournable afin de retrouver toutes les étincelles perdues de notre vie, pour les réintégrer dans notre être. Ce n’est donc pas par hasard que nous rencontrons en chemin les grandes lumières d’Israël: rabbi Meir, rabbi Chimon ou encore

le Ramhal. En effet, ces sages d’israël représentent les profondes balises qui se trouvent sur notre route vers la rédemption finale, et chacun d’entre eux nous montre sous un angle différent, notre propre réparation. Il faut bien remettre les choses à leur place. Rabbi Chimon bar Yohaï ne s’est pas enfui dans cette fameuse caverne par idéal religieux. Il s’est enfui parce que poursuivi par les romains, il risquait sa vie. Son retranchement lui a servi à revenir en force à la surface de l’histoire avec le Zohar qui depuis lors, éclaire le monde tout entier. Rabbi Chimon était un idéaliste, il ne pouvait pas accepter de voir son peuple soumis à une autre nation. Ce grand homme de la kabbala nous a laissé entre autre un message qui est de savoir toujours relier la Thora à la terre d’Israël . Le sens profond de la période du Omer se résume par notre préparation en tant que peuple à accéder aussi au niveau de la Thora du collectif Israel . Après quarante neuf mesures naturelles que nous corrigeons durant cette période intermédiaire, nous arrivons au cinquantième jour, celui du don de la Thora qui ne fait pas parti de ce compte. Cette étape au dessus des mesures naturelles de la vie, représentant la porte du discernement- Bina ou encore «Olam Habba» qui appartient seulement à la nation toute entière et non pas à l’ensemble de ses individus . Pessah et Chavouot nous offrent le moyen de relier le monde matériel- représenté par l’Egypte, au monde de l’esprit représenté par Chavouot. Cette période nous raconte en fait toute l’histoire de notre vie: celle du» Lien des Mondes».

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Pensée juive Pensée juive

AU DELA DU CHOIX Rav Raphaël Sadin

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Les cours de Rav Sadin sont disponibles sur le site «koltora.com».

pensée juive

«Ils se placèrent sous la montagne» (Ex.19,17). Cela nous apprend, dit rav Dimi ben ‘Hassa, que le Saint-bénisoit-Il, renversa la montagne comme un tonneau au-dessus d’eux, et leur dit : si vous acceptez la Torah, très bien, sinon ce lieu sera votre tombeau.(Talmud Bavli Chabat 88a) Pourquoi une telle violence ? Pourquoi le don de la Torah est-il présenté comme «la Torah ou la mort» ? Certains commentateurs n’hésitent pas à prendre le texte au pied de la lettre : le seul choix dans l’existence se réduit toujours à la Torah ou à la mort. Mort de l’esprit, mort de la vie spirituelle... La Maharal de Prague livre une explication lumineuse : si la Torah est donnée de manière coercitive c’est pour nous signifier qu’elle est «au-delà du choix». Cet au-delà peut s’expliquer de trois manières. Premièrement : la Torah est la raison de l’Etre, le but ultime de la création, elle ne peut donc faire l’objet d’un choix (par définition aléatoire) qui ouvrirait la possibilité au monde de ne pas être, ce qui serait totalement absurde. On ne choisit pas la cause première de l’existence, on l’accueille dans le tremblement et dans la joie. Deuxièmement : la Torah considérée comme source du bien s’impose à l’esprit. Non pas comme diktat métaphysique mais plutôt comme impératif plus fondamental que la possibilité de choisir. Si la Torah ne peut s’inscrire dans un choix c’est que personne n’a le droit de se prononcer sur la pertinence du bien. Imaginons un homme qui choisirait de tuer, ou qui philosopherait sur la nécessité de donner à manger à l’enfant affamé ; il serait un monstre. Car il profanerait en lui ce

qui est le propre de l’homme : l’aptitude éthique. Si la Torah ne se choisit pas c’est parce qu’elle exprime l’exigence éthique plus fondamentale que la liberté. Troisièmement : de façon plus décisive, et en radicalisant les deux premières positions, ce qui est en jeu dans cet au-delà du choix, c’est l’essence même du savoir. Le pouvoir de choisir est d’essence spéculative (intellectuelle), or le questionnement le plus primordial que tout homme devrait se poser serait : comment se fait-il que je puisse penser ? Nos sages enseignent que contrairement aux idées reçues, la pensée ne naît pas ex-nihilo, comme par magie. Si l’homme pense et les animaux ou les choses ne pensent pas, ce n’est pas par déficience de neurones (l’ordinateur en est la preuve) mais parce qu’il est dépourvu de... Torah ! C’est le don de la Torah, compris comme éclat divin dans l’Etre, qui, par sa facture sur le visage humain, éveille l’homme à la pensée. C’est la lumière de Dieu infinie qui frappe l’homme, qui l’arrache à la matière, l’ouvrant ainsi aux merveilles réflexibles qui est la cause même du pouvoir de penser. L’homme n’est pas spirituel parce qu’il pense mais plutôt l’homme pense car il est d’essence spirituelle. C’est pour cela que la Torah est donnée au-delà du choix pour nous signifier que l’on ne choisit pas ce qui fait que j’ai la possibilité même de choisir ! Quand les enfants d’Israël ont reçu la Torah, le Midrach racontent qu’ils sont tous morts et ont ressuscité dans l’acceptation même de la parole divine. Cela signifie que la Torah n’est pas une option existentielle mais qu’elle est à envisager comme l’existence même. La joie de Chavouot après 49 jours d’un compte amoureux tendu vers l’espoir de retrouvailles d’Israël et de Dieu, c’est la joie de l’existence même. Ce n’est plus la «Torah ou la mort», mais plutôt la Torah c’est la vie !

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