La grammaire anglaise de l'étudiant, S. Berland-Delépine - Editions Ophrys

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Serge Berland-Delépine Agrégé de l’Université

Grammaire    anglaise

Édition actualisée

de l’étudiant

avec la collaboration de

R. Butler

Édition révisée par J.-L. Duchet

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DANS LA MÊME COLLECTION La grammaire anglaise au collège (de la 5e à la 3e, avec exercices suivis de leur corrigé). La grammaire anglaise au lycée (de la 2e au baccalauréat, avec exercices sans corrigé ; comporte en outre la « révision des règles fondamentales » et des exercices de récapitulation suivis de leur corrigé). 200 exercices de grammaire anglaise, suivis de leur corrigé (complète l’ouvrage précédent à l’intention des élèves travaillant seuls ou désirant faire un travail complémentaire). Grammaire pratique de l’anglais (classes préparatoires, facultés, grand public ; avec exercices + corrigé, et « révision des règles fondamentales »).

Suivi éditorial : Tiffany Thomas Couverture : Marlène Normand Maquette et mise en page : Interscript

ISBN 978-2-7080-1530-2 © Éditions OPHRYS, 1989-1995-2000-2014-2018 Le Code de la propriété intellectuelle n’autorisant, selon les termes de l’art. L. 122-5, § 2 et 3a, d’une part, que « les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d’autre part, que « les analyses et courtes citations » dans un but d’exemple ou d’illustration, « toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause est illicite » (art. L. 122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait une contrefaçon sanctionnée par les dispositions pénales des art. L. 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle. Éditions OPHRYS, 5, avenue de la République, 75011 Paris www.ophrys.fr

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 Préface

Cette grammaire est destinée aux étudiants des Universités et des Grandes Écoles depuis le début de leurs études supérieures jusqu’aux examens et concours de tous niveaux. Cette édition réactualisée n’est pas plus que la précédente un manuel exposant un système linguistique original et cohérent. Le but est tout autre, à la fois modeste et ambitieux : il s’agit avant tout d’aider les étudiants à assimiler et à utiliser les schémas de l’anglais d’aujourd’hui, tel qu’il est parlé et écrit par les anglophones (Britanniques et Américains) instruits ou moyennement instruits. On a eu recours à des notions que le développement de la recherche linguistique a rendues familières aux étudiants seulement dans la mesure où cela a paru pédagogiquement pertinent, ce qui est bien sûr un choix subjectif. Il a semblé qu’une grammaire conçue dans cet esprit serait très utile et répondrait aux besoins de la plupart des étudiants. Quelques caractéristiques de cet ouvrage : 1)  l’accent mis, dans chaque leçon, sur les niveaux de langue (langue familière, style écrit, langue très soignée, etc.), toujours précisés en particulier quand il a paru nécessaire de mentionner des tournures recherchées, voire archaïques, ou au contraire relâchées, considérées comme incorrectes, les principales différences étant récapitulées dans la leçon 54 ; 2)  l’importance accordée au régime des verbes, des noms et des adjectifs, la connaissance du sens d’un mot étant peu utile si on ne sait pas aussi comment il se construit dans une phrase ; 3)  les américanismes (surtout des points de détail) toujours signalés au cours de l’ouvrage puis résumés dans la leçon 55 ; 4)  les huit leçons (44 à 51) dans lesquelles sont examinées les différentes façons d’exprimer certaines notions abstraites (but, préférence, incertitude, contraste, etc.), domaine dans lequel il n’y a pas de frontière nette entre le vocabulaire et la grammaire (mais ici l’accent est mis, bien évidemment, sur la syntaxe) ; 5)  les nombreux exercices (de transformation, de traduction, de Q.C.M., etc., en tout plus de 250) pour la plupart desquels un corrigé est donné, et que les étudiants sont invités à considérer comme compléments essentiels de chaque leçon ; 6)  un index alphabétique précis qui doit permettre de trouver sans peine le paragraphe dont on a besoin. Dans cette édition actualisée, on a veillé à emprunter des citations d’auteurs du XXe siècle et à actualiser les exemples lorsque cela semblait nécessaire. La présentation a été modifiée afin de mettre en valeur le contenu et de faciliter l’utilisation. Les leçons consacrées aux notions ­abstraites ont été développés et à la fin de l’ouvrage des exercices de récapitulation permettront de faire le point. Une fois encore, l’auteur remercie de sa collaboration M. Ronnie Butler, qui a relu tout l’ouvrage et dont les avis et les suggestions ont été précieux, notamment en ce qui concerne les niveaux de langue. Sauf indications différentes, les numéros, précédés du signe §, renvoient aux paragraphes et non aux pages. On trouvera p. 597 le corrigé de tous les exercices dont le numéro est entre crochets (ex. ː [B], [F], etc.). DMC = « Dix mots-charnières » (à sens multiples), leçon 41. Postp. = Postpositions (leçon 8). Br. E. = British English. Am. E. = American English.

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 Alphabet

phonétique

Voyelles COURTES

LONGUES

DIPHTONGUES

PSEUDOTRIPHTONGUES

ORTHOGRAPHES LES PLUS COURANTES

QUELQUES AUTRES ORTHOGRAPHES

[ɪ]

fish, ship, fifty, wishes, fitted, oldest, the (animal)

pretty, women, business, live, village, England, English

[e]

hen, men, wet

(m)any, Thames, bury, head, (l’ve) read, dead, bread, breakfast, says, said, friend

[æ] [ɒ]

cat, man, pal, drank, apple, angry

plait, plaid

dog, not, lot, wrong, golf, foreign [ˈfɒrɪn]

gone, shone, because, cough [kɒf], what, want, wash, watch, wander

[ʊ]

bull, put, good, foot, wood

would [wʊd], should, could, woman, wolf

[ʌ]

duck, dull, but, sun, drunk, hungry

son, some, one, won, does, done, love, nothing, other, mother, come, money, month, front, wonder, London, blood, young, country, enough [iˈnʌf], southern, couple, cousin

[ə]

(seulement dans des syllabes non accentuées) 'sister, 'older, a'gain, for'get, the (dog), a (dog), an (animal), for (me), as (tall) as (you), cupboard [ˈkʌbәd], Melbourne [ˈmelbәn], Portsmouth [ˈpɔːtsmәθ], vineyard [ˈvɪnjәd], delicious [diˈlɪʃәs].

[iː]

sheep, see, sea, leave, to read, evil, even, evening

[ɑː] [ɔː]

calf [kɑːf], half [hɑːf], calm, car, dark

heart, laugh, aunt, clerk

horse, fork, wall, walk [wɔːk], war, quarter, water, applaud, saw, law

board, bored, door, bought, thought [θɔːt], caught, court, yours, pour, broad, abroad

[uː]

goose, moon, root, blue, sue, blew, crew

move, shoe, rule, blue, two, who, fruit, youth, route, through [θruː]. [u] à l’inaccentuée : 'simulate

[ɜː]

bird, first, stir, person, hers, stern, burn, burst, fur

learn, heard, journey, journalist, were, work, world, worm

[aɪ] [eɪ]

fly, five, life, die, high, right

height, eye, island, buy, either

snake, name, say, Shakespeare ['ʃeɪkspɪә], snail, wait, way

eight, weigh(t), neighbour ['neɪbә], break, great, steak

receive, believe, people, key, police, machine. Noté [i] à l’inaccentuée : 'coffee, pi'ano, de'ny.

[ɔɪ] boy, oil, noise [aʊ] cow, now, out, south, county [əʊ] goat, road, stone, go, only, over, old,

buoy, Freud

folk [fəʊk], know, show(n), whole [həʊl]

sew, don’t, won’t, soul, shoulder, though [ðəʊ]

[eә] [ɪә] [ʊә] [aɪә]

bear, wear, dare, mare, chair, hair

where, there, theirs, mayor [meә]

deer, beer, happier, here, hear, dear

theatre, real, serious

bough [baʊ], plough

poor, moor

sure, tour

fire, hire, tyre, tired

lion, iron [ˈaɪən], science, choir [ˈkwaɪə]

[aʊә] hour, flour, ours, flower, power

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Consonnes SOURDES

[p] [t] [k] [f]

pie, port, pier

[s]

SONORES

[b] [d] [ɡ] [v]

buy, bought, beer

sort, street, goose, disagree, face, Mississippi, psychology (sans [p])

[z]

nose, zoo, Dickens, scissors ['sɪzәz], Missouri

[θ]

thing, thought, death, cloth [klɒθ]

[ð]

this, then, though, mother, clothes [kləʊðz]

[ʃ]

shoe, wash, shop, sugar, nation, ocean, artificial, Russia, machine, Chicago

[ʒ]

pleasure, occasion, usual, prestige, beige, rouge, Brezhnev (zh dans les noms russes)

[tʃ]

church, watch, chop, nature, China

[dʒ]

judge, bridge, cage, village, jam, jet, gin, gem, soldier ['səʊldʒә]

tie, heart, stopped [stɔpt], Thames coat, could, crow, kill, chemist fan, off, laugh, enough, photo, of (devant consonne sourde : a cup of tea)

die, hard, robbed [rɒbd] goat, good, grow, get, give, guard [ɡɑːd] van, even, Stephen, of (devant voyelle ou consonne sonore : a glass of beer)

[w] west, wing, wool, which, when, why [waɪ] (ou [hwaɪ]) [r] rest, ring, drink, three ; write, wrong (sans [w]) [j] yes, yard, year, you, youth, ewe [juː], (k)new, few, duty, united, beauty, Europe, E­ uston, Houston ['hjuːstәn] [h] house, hill, ahead, childhood ; who, whose, whole (sans [w]) [m] mother ; autumn, damn, hymn (sans [n]) ; climb [klaɪm], limb [lɪm], lamb (sans [b]) [n] nice, mind, sign [saɪn], foreign ['fɒrɪn] ; knock, knee (sans [k]) [ŋ] singing, song, drink, drunk, young, strength, anxious ['æŋkʃәs] [l] life, plane, clean (“dark I”) well, shall, will, bill, milk, Churchill, dull

REMARQUES ● Un « r » en fin de mot ne se prononce pas (Dear John ; it’s bigger ; for me ; shut the door), sauf pour faire une liaison si le mot suivant commence par une voyelle (Dear Anne ; bigger and bigger ; for us ; the door is shut). Le « r » révèle ici ce qui vaut pour toutes les consonnes finales devant voyelle : la liaison est de règle. Ex. : one item, at all, olive oil, etc. ● Dans la transcription phonétique le signe ' précède la syllabe qui à l’accent principal et le signe ˌ note l’accent secondaire. Ex. : democrat [ˈdemәkræt], democracy [diˈmɒkrәsi], democratic [ˌdemәˈkrætɪk]. ● Sauf indication contraire, la prononciation notée dans ce livre est celle de l’anglais britannique tel qu’il est parlé par les personnes instruites du sud de l’Angleterre. Les dictionnaires de J. Wells, Longman Pronunciation Dictionary, 3rd ed., 2008, et de D. Jones, Cambridge Pronouncing Dictionary, 18th ed., revised by P. Roach, 2011, sont sur ce point des références sûres.

PRONONCIATION DES LET TRES DE L’ALPHABET a [eɪ], b [biː], c [siː], d [diː], e [iː], f [ef], g [dʒiː], h [eɪtʃ], i [aɪ], j [dʒeɪ], k [keɪ], l [el], m [em], n [en], o [əʊ], p [piː], q [kjuː], r [aː], s [es], t [tiː], u [juː], v [viː], w [ˈdʌbljuː], x [eks], y [waɪ], z [zed] (en Amérique [ziː]). A = capital a ee, pp, etc. = double e, double p.

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Le verbe et la construction de la phrase

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1 • Conjugaison des verbes. Généralités

1. IMPORTANCE DES FORMES PÉRIPHRASTIQUES 1 a) Un tableau de conjugaison d’un verbe français, par exemple chanter, remplit une page entière d’un livre de grammaire, tant sont nombreuses les formes que prend ce verbe aux différentes personnes, aux différents temps et modes (39 en tout, et il en reste encore 27 si l’on omet les temps peu employés dans la langue parlée : passé simple et imparfait du subjonctif ). Un tel tableau serait superflu dans une grammaire anglaise, chaque verbe n’ayant en tout que 4 formes différentes s’il est régulier, entre 3 et 5 s’il est irrégulier. Work, works, worked, working Sing, sings, sang, sung, singing Shut, shuts, shutting Ces formes sont nettement différentes entre elles phonétiquement, ce qui n’est pas toujours le cas en français (chante, chantes, chantent [ʃɑ̃t] ; chanté, chanter, chantez, [ʃɑ̃te], etc.). L’absence de désinences facilite les conversions, même à partir de mots ­étrangers (§ 976), mais elle interdit (sauf exceptions rares, § 700) de sous-entendre le pronom sujet (comparer avec le latin : « cogito, ergo sum », l’espagnol, l’italien). 2 b) Si les formes sont peu nombreuses, le système de conjugaison n’en est pas moins ­complexe. Il est fondé sur l’emploi de périphrases utilisant des auxiliaires (be, have, do, let, will, can, used to…) et des expressions diverses (be going to, be likely to, had better…). Le verbe peut être accompagné de plusieurs auxiliaires (He must have been sleeping. They would have been disappointed). Ces formes périphrastiques permettent de conjuguer le verbe dans tous les autres cas que le présent et le prétérit, seuls temps simples, et d’exprimer de nombreuses notions ­d’aspect (durée, achèvement, répétition) et de modalité (nécessité, probabilité, volonté, etc.) ainsi que la voix passive. Quant à l’infinitif, il existe sous deux formes dont les emplois sont nettement délimités : une forme périphrastique utilisant la particule to (to sing, to work) appelée infinitif complet ; et une forme simple (sing, work) appelée infinitif sans to, qui est le radical du verbe (ou base verbale). Voir leçon 18. 3 c) Les deux temps simples (présent et prétérit) ne sont en réalité simples qu’à la forme ­affirmative non emphatique. Comparer :

Does she play tennis? She doesn’t play tennis She does play tennis She plays tennis

Did he tell you? He didn’t tell you He did tell you He told you

Si les phrases : she plays tennis et he told you n’ont rien d’exceptionnel par leur emploi, elles sont en fait exceptionnelles par leur forme, la règle générale étant la forme périphrastique, qui est une tendance constante de l’anglais, langue analytique.

Conjugaison des verbes. Généralités  9

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D’autre part, à ces mêmes temps simples correspondent des formes composées quand le verbe est employé à l’aspect progressif : She is playing tennis

He was telling you a lie

Et l’auxiliaire est toujours indispensable, avec les temps simples comme avec les autres (et il faut donc l’avoir présent à l’esprit), pour former les tags qui permettent de terminer une phrase ou d’y répondre elliptiquement, ce qui se fait très couramment dans la langue p ­ arlée. Voir leçon 7. She plays tennis, doesn’t she? He told you. – Did he really? – Yes, he did. L’auxiliaire (does, did), qui sert ici à rappeler le verbe tout en indiquant son temps et parfois sa personne, lui est étroitement lié. Il est toujours susceptible d’« apparaître » en cas de reprise.

2. CLASSIFICATION DES VERBES 4 a) On peut les classer en deux catégories : (1) les auxiliaires : – be et have (voir leçon 3) ; – do, qui est tantôt un auxiliaire (leçons 2 et 6), tantôt un verbe conjugué comme les autres c’est-à-dire avec l’auxiliaire do (I didn’t do it, § 24) ; – les auxiliaires de modalité (modals, voir leçon 4) : can, could, may, might, must, shall, should, will, would, ought to, ainsi que l’auxiliaire used, qui n’existent qu’aux formes figurant dans cette liste. Dare et need se construisent tantôt comme des verbes ordinaires, tantôt comme des auxiliaires de modalité. Ces trois sous-catégories ont en commun le fait de pouvoir se contracter avec not sous la forme –n’t (isn’t, haven’t, doesn’t, mustn’t, shouldn’t…). Les formes verbales pouvant ainsi se contracter avec not sont parfois appelées formes anomales ou anomalous finites (finites = formes conjugables, par opposition avec l’infinitif, les participes et le gérondif ). Elles seules s’emploient pour former les reprises d'auxiliaires (tags) et autres constructions elliptiques (leçon 7). Il y en a 24 : am, is, are, was, were; have, has, had; do, does, did; can, could; may, might; will, would; shall, should; must; need; dare; ought; used to. 5 (2) les verbes ordinaires, c’est-à-dire tous les autres verbes, qui ne peuvent pas se contracter avec not et dont les conjugaisons négative et interrogative se forment au présent et au prétérit à l’aide de l’auxiliaire do/does/did. Comparer les deux séries de phrases interrogatives : Is he in England?

Does he like jazz?

Can you help me?

Do you play tennis?

Should we write to them?

Did they go with you?

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REMARQUE Tout en se conjuguant comme des verbes ordinaires, un certain nombre de verbes peuvent jouer le rôle d’auxiliaires : get (you’ll get punished, § 423), make (they make me laugh, § 504), keep (he kept complaining, § 348), etc. C’est aussi le cas de let, qui s’emploie pour la conjugaison de l’impératif (let them wait) ; sa forme négative peut se construire avec ou sans do (don’t let’s wait/ let’s not wait), mais il ne se contracte pas avec not (leçon 19). On verra (leçon 3) que have est souvent considéré (et conjugué) comme un verbe ordinaire. 6 b) La plupart des verbes ordinaires forment leur prétérit (temps du passé) et leur participe passé avec une désinence à dentale [d], [t] ou [ɪd], orthographiée –ed (ou simplement –d si l’infinitif se termine par un e). Ce sont les verbes réguliers. Voir §§ 10 à 12. Love  loved [d] Work  worked [t] Wait  waited [ɪd] Mais certains (en tout plus de 180, dont environ 150 d’emploi courant) ont des formes ­spéciales pour ces deux temps, ou seulement l’un d’eux. Ce sont les verbes irréguliers, qui ne se distinguent des autres qu’à ces deux formes (voir listes p. 581). See

prétérit : saw

Come []

participe passé : seen

came [eɪ]

come []

Keep kept

kept

Show

shown (irrégulier)

showed (régulier)

Put put put Dans ce dernier exemple le passé est donc semblable au présent, sauf à la 3e personne du singulier (he puts/he put). 7 c) Un grand nombre de verbes peuvent être accompagnés de postpositions, adverbes qui en précisent le sens ou le modifient complètement. Ce sont alors des verbes composés, ou phrasal verbs (leçon 8). To put on, mettre sur soi. To put off, remettre à plus tard, ou : rebuter. To put away, ranger. To put out, éteindre. To put up (with), supporter. Il existe aussi des verbes composés, en plus petit nombre, dont le premier élément (adverbe, nom, etc.) précise le sens du second. To overstate, exagérer. To crash-land, atterrir en catastrophe. To brainwash, faire un lavage de cerveau à. To spoonfeed, nourrir à la cuillère, d’où : mâcher le travail à. Les deux types de formation peuvent exister parallèlement, avec des sens différents. To take over, reprendre (une affaire), prendre à sa charge. To overtake, rattraper, doubler (un véhicule). Conjugaison des verbes. Généralités  11

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10 • Présent progressif et présent simple

1. NOTION D’ASPECT 228 a) Alors que le temps indique dans quelle période se situe l’action exprimée par le verbe (passé, présent, avenir), l’aspect envisage l’action sous l’angle de son déroulement (durée, achèvement répétition, etc.). Le français, riche en temps, ne marque pas toujours nettement l’aspect, sauf au passé. Jadis notre passé composé exprimait principalement l’achèvement de l’action (aspect perfectif : J’ai lu ce livre ; dans cette phrase on ne raconte pas l’action, on déclare l’avoir faite, sans plus). Mais il est souvent réduit maintenant au rôle de passé, temps de la narration (J’ai lu ce livre pendant les vacances de Noël). Seul aujourd’hui notre imparfait exprime clairement des nuances d’aspect. Il peut s’employer par contraste avec le passé simple (ou le passé composé) pour marquer le caractère inachevé d’une action à un moment donné du passé (Ils jouaient à des jeux vidéo quand leur père est arrivé) ou la répétition de l’action (Le samedi après-midi ils jouaient à des jeux vidéo). Ce qui distingue : Ils jouaient au tennis, dans ces deux phrases, de : ils ont joué à des jeux vidéo (hier après-midi) n’est pas une différence de temps (il s’agit du passé dans les trois cas) mais d’aspect. L’anglais marque nettement cette différence : They played video games yesterday afternoon. (aspect ponctuel : l’action est envisagée comme un point que l’on regarde rétrospectivement) They were playing video games (aspect progressif, ou imperfectif : l’action est présentée comme inachevée, en plein déroulement) when their father arrived. On Saturday afternoons they would play (ou : used to play) video games (aspect fréquentatif, ou itératif : le verbe exprime une action répétée). 229 b) Au présent le français n’a qu’une forme (ils jouent), alors qu’en anglais il y a une opposition fondamentale entre le présent simple (they play) et le présent progressif (they are playing) : They play video games very well. (aspect atemporel : l’action n’est pas située dans le temps) They play video games on Saturday afternoons. (aspect fréquentatif) What are they doing now? – They are playing video games (aspect progressif, ou imperfectif). L’aspect progressif s’emploie pour exprimer une action qui est en cours, « en progrès », qui est inachevée. Ce que l’on décrit se situe donc entre son commencement et son achèvement, que l’on n’envisage ni l’un ni l’autre. Le présent progressif est donc le présent par excellence. Aux autres temps que le présent, l’opposition fondamentale entre les deux formes (ex. : they played/they were playing) obéit aux mêmes principes et sert à marquer des différences d’aspect. 230 c) Il existe une autre opposition fondamentale, entre les actions inachevées (aspect progressif, ou imperfectif : I’m doing my work) et les actions achevées, accomplies (aspect perfectif : I’ve done my work).

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Quand j’emploie un present perfect (aspect perfectif du présent) je ne raconte pas l’action, je dis seulement qu’elle a été accomplie. Dans la phrase : they have played tennis at Wimbledon, il ne s’agit pas vraiment d’un fait passé (il n’y a pas de regard tourné vers le passé pour y retrouver l’action, la situer, la raconter), mais d’un aspect du présent : au moment où je prononce cette phrase je peux affirmer que l’action a été accomplie antérieurement au présent, que c’est chose faite. L’opposition entre l’imperfectif et le perfectif (l’m doing/l’ve done) est illustrée sous une forme elliptique par le « Going, going, gone » (une fois, deux fois, adjugé) des commissaires-priseurs (voir § 260). Si je parle d’actions antérieurement achevées, mais dans des contextes passés ou futurs, je me sers du past perfect ou du future perfect. On a donc pour chaque verbe trois séries de formes, par exemple : – le verbe to write : He writes a new book every year. (action répétée) – le verbe to be writing : He is writing a new book. (action en cours) – le verbe to have written : He has written a new book. (action achevée) Il s’agit de trois aspects du même verbe. 231 d) Le present perfect remplit d’autres fonctions, celles d’un temps plus que d’un aspect, quand il situe une action à la fois dans le passé et le présent, par exemple dans we have known him for years ou they have been playing tennis since breakfast : ces actions ne sont pas achevées, comme le montrent les compléments de temps et, dans la seconde phrase, la forme progressive, c’est-à-dire l’aspect imperfectif. Ce glissement de l’aspect vers le temps, perceptible dans les fonctions du present perfect (ainsi que du past perfect, etc.) explique pourquoi son emploi est parfois délicat pour les étrangers (comparer avec les fonctions de will et be going to, où l’on remarque un glissement de la modalité vers le temps, § 297).

2. LE PRÉSENT PROGRESSIF 232 a) On a vu que le présent progressif (présent de be + participe présent) est le vrai présent anglais (present continuous, parfois appelé real present), celui que l’on emploie pour les actions qui sont faites en ce moment, qui sont commencées mais non terminées (aspect imperfectif). Il insiste sur le fait que ce que l’on dit s’applique uniquement au moment présent (en prenant cette dernière expression dans un sens large, comme deux exemples le montreront). La forme progressive peut se combiner avec les auxiliaires de modalité (she must be waiting, they should be working…). Look! He’s sleeping. Regardez ! Il dort (il est en train de dormir). Somebody’s waiting for you. Quelqu’un vous attend. What are you looking at? Que regardez-vous ? What’s she doing? – She must be working in the garden. Que fait-elle ? – Elle doit être en train de travailler dans le jardin. It isn’t raining, is it? – It is. Il ne pleut pas, j’espère ? – Mais si. Who’s speaking? Qui est à l’appareil ? (au téléphone).

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He’s writing a new novel. Il écrit un nouveau roman (Ici le moment présent où est située l’action doit être entendu dans un sens large : il a commencé à l’écrire, il ne l’a pas terminé, mais il n’est pas nécessairement en train d’y travailler en ce moment). Aren’t you smoking too much at the moment? Vous ne fumez pas trop en ce moment ? (= ces temps-ci, et non au moment où la question est posée, par exemple par un médecin). Le sujet you et l’auxiliaire sont parfois sous-entendus dans des questions familières (de même que les sujets/et we et l’auxiliaire dans des phrases affirmatives). Coming? (= Are you coming?) Vous venez ? Coming! (= I’m coming) J’arrive ! Enjoying yourselves, children? Alors, les enfants, on s’amuse bien ? Enjoying ourselves. Nous nous amusons bien (style des cartes postales de vacances). 233 b) Le présent progressif s’emploie dans les descriptions pour tout ce qui s’applique au moment présent (par exemple dans la description d’une personne, sa position, son attitude, les vêtements qu’elle porte en ce moment). The children are sitting on the grass. Les enfants sont assis sur l’herbe. Why are you standing? Pourquoi restez-vous debout ? She is wearing a new dress. Elle porte une nouvelle robe. Aux expressions françaises être assis, être couché, être penché, être agenouillé, être appuyé, etc. (être + participe passé) correspondent des formes progressives (to be + participe présent) : to be sitting, lying, bending, kneeling, leaning… c) On verra (§§ 246 à 250) que certains verbes ne s’emploient pas à la forme progressive (to know, to believe…), d’autres dans certains de leurs sens seulement (to have, to think…). 234 d) To keep a souvent la valeur d’un auxiliaire de la forme progressive, mais il insiste sur l’absence d’interruption (aspect duratif) plus que sur le caractère inachevé de l’action (aspect imperfectif ), surtout au passé et à l’impératif. She kept crying the whole night. Elle pleura toute la nuit sans s’arrêter. Keep waiting. Continuez à attendre. Keep smiling. Gardez le sourire. Keep working. Ne vous interrompez pas. Au présent cette construction exprime généralement une répétition obstinée (§ 351). 235 e) Valeurs modales de be + participe présent Cette périphrase peut exprimer une intention, un projet, donc un futur (We are leav­ ing tomorrow. She is not coming with us. § 321) ou une répétition obstinée (elle est alors accompagnée d’un adverbe de fréquence ; be peut aussi être remplacé par keep, § 351). I’m going to a concert tonight. Je vais au concert ce soir. I’m not seeing anybody today. Je ne verrai (ou : je ne veux voir) personne aujourd’hui (§ 246).

Présent progressif et présent simple  121

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He is always asking (= he keeps asking) silly questions. Il passe son temps à poser des questions stupides. Le présent progressif donne parfois à la phrase un ton moins solennel que le présent simple : on ne proclame pas une vérité, on dit simplement ce que l’on constate au moment où l’on parle ; la phrase est plus familière (style de la conversation et du courrier amical). We are looking forward to your visit. Nous nous réjouissons d’avance de votre visite. We must be going now. Il faut que nous partions maintenant. We are hoping to go to Australia next year. Nous espérons aller en Australie l’année prochaine. How are you feeling? Comment vous sentez-vous ? Au présent simple (We look forward… We must go… We hope… How do you feel?) ces quatre phrases seraient plus sèches.

3. LE PRÉSENT SIMPLE 236 Ce n’est pas à proprement parler un présent, les actions qu’il exprime pouvant dans certains cas se situer dans le passé ou l’avenir aussi bien que dans le moment présent (on dit qu’il a une valeur atemporelle). a) Il s’emploie pour énoncer des vérités permanentes, toujours valables. The English drink tea. They don’t eat frogs. Les Anglais boivent du thé. Ils ne mangent pas de grenouilles. Spring begins on March 21st. Le printemps commence le 21 mars. The earth revolves round the sun. La terre tourne autour du soleil. He plays the piano and also the clarinet. Il joue du piano et aussi de la clarinette. Do you speak German? Parlez-vous l’allemand ? Do cats eat bats? Les chats mangent-ils des chauves-souris ? Birds of a feather flock together. Qui se ressemble s’assemble. Charity begins at home. Charité bien ordonnée commence par soi-même (De nombreux proverbes sont au présent simple, aucun évidemment au présent progressif ; quelques-uns sont construits avec will exprimant l’aspect fréquentatif, § 349). Le présent simple ne décrivant pas une action précise mais un caractère permanent, il correspond parfois à un nom français. What does she do (for a living)? Quel est son métier ? She teaches French. Elle est professeur de français. 237 b) Il a souvent une valeur fréquentative (présent d’habitude). They play tennis peut exprimer, selon la phrase, une vérité permanente (They play tennis very well) ou une action habituelle (They play tennis on Saturday afternoons). We have tea at 4. Nous prenons le thé à 4 heures. She goes to London twice a month. Elle va à Londres deux fois par mois. 122  Présent progressif et présent simple

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 21  •  Concordance

des temps et style indirect

1. CONCORDANCE DES TEMPS 429 a) La concordance des temps se fait comme en français dans des subordonnées dépendant de l think/I thought, he says/he said, they tell me/they told me, etc. Comparer les verbes d’opinion et de déclaration (§ 496) : to think, to believe, to assume, to guess, to doubt, to say, to tell, to maintain, to claim, etc.: I think it’s going to rain. Je crois qu’il va pleuvoir. I thought it was going to rain. Je croyais qu’il allait pleuvoir. She tells me she has seen her uncle. Elle me dit qu’elle a vu son oncle. She told me she had seen her uncle. Elle m’a dit qu’elle avait vu son oncle (present perfect  past perfect). He says it will be easy. Il dit que ce sera facile. He said it would be easy. Il a dit que ce serait facile (would be : prétérit modal à valeur de futur translaté dans le passé. Le passage en français du futur sera au conditionnel serait effectue la même translation.) 430 b) Dans les phrases dont la subordonnée (commençant par if, suppose, parfois unless) exprime une condition, la concordance des temps se fait comme en français. Voir § 358. If he comes tomorrow we’ll play tennis. S’il vient demain nous jouerons au tennis (c’est un potentiel). If he was (langue littéraire : if he were) here today we’d (= would ou should) play tennis. S’il était ici aujourd’hui nous jouerions au tennis (c’est un irréel du présent : cela n’est pas le cas). If he’d (= had) come yesterday we’d (= would ou should) have played tennis. S’il était venu hier nous aurions joué au tennis (c’est un irréel du passé : cela n’a pas été le cas).

REMARQUES 431

(1) L’auxiliaire will et son prétérit would peuvent s’employer après if quand ils expriment un consentement ou une obstination (ne pas confondre cet emploi avec les cas où ils sont auxiliaires du futur et du conditionnel). If est alors souvent suivi de only. Voir aussi § 307. If the students will spend a few hours studying these rules, they will be able to avoid numerous mistakes. Si les étudiants veulent bien passer quelques heures à étudier ces règles, ils pourront éviter de nombreuses fautes. If you’ll excuse me, I’m afraid I have to go. Si vous voulez bien m’excuser, il faut malheureusement que je parte.

Concordance des temps et style indirect  235

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“O, Mr Conroy, will you come for an excursion to the Aran Isles this summer?… It would be splendid for Gretta too if she’d come” (J. Joyce) « Oh, M. Conroy, voulez-vous venir faire une excursion aux îles d’Aran cet été ?… Ce serait magnifique pour Gretta elle aussi si elle voulait bien venir ».

431

She’d go out after dinner if (only) her mother would let her. Elle sortirait après le dîner si sa mère le lui permettait. Will peut aussi s’employer en interrogative indirecte après if synonyme de whether (I wonder if they will come, § 436). La proposition subordonnée par if exprime alors un doute, et non une condition. (2) Après if l’idée de possibilité au past perfect (irréel du passé) s’exprime de deux façons : If he could have come… = If he had been able to come… S’il avait pu venir… (Comparer avec : I wish you could have seen him, §§ 102, 359). If only I could have spoken to her! Si seulement j’avais pu lui parler ! (3) Après l’expression : it looks as if on emploie le présent (ou le present perfect, le futur, etc., selon le sens) dans la langue familière, le prétérit (ou past perfect) modal dans la langue soignée. Voir § 539. It looks as if it’s going to rain. On dirait qu’il va pleuvoir. He looks as if he’s (= has) drunk (ou : he’d drunk) too much. On dirait qu’il a trop bu.

432 c) On a vu (§ 325) que les subordonnées de temps introduites par les conjonctions when, once, while, as soon as, etc., sont au présent quand elles dépendent de principales au futur ou à I’impératif, au prétérit quand elles dépendent de principales au conditionnel. We’ll go out when they come. Nous sortirons quand ils viendront (même temps que dans une subordonnée de condition, à la différence du français : We’ll go out if they come = s’il viennent). Come as soon as you are ready. Venez dès que vous serez prêt. I’ll remember him as long as I live. Je me souviendrai de lui jusqu’à la fin de mes jours. He would come as soon as he was ready. Il viendrait dès qu’il serait prêt. He would come as soon as he had finished. Il viendrait dès qu’il aurait fini (le prétérit had est ici auxiliaire du past perfect). Les deux dernières phrases sont au style indirect libre (§ 439). 433 d) L’expression française : c’est… que, c’est… qui reste généralement au présent quel que soit le temps de la seconde proposition. L’anglais respecte la concordance des temps. It was I who did it. C’est moi qui l’ai fait. It was in England that we spent our holidays that year. C’est en Angleterre que nous avons passé nos vacances cette année-là. Jim, that was what everybody called him. Jim, c’est ainsi que tout le monde l’appelait. It was Jennifer I wanted to see, not Peter. C’est Jennifer que je voulais voir, et non Peter.

236  Concordance des temps et style indirect

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It was thanks to him that I wasn’t drowned. C’est grâce à lui que je ne me suis pas noyé. It will be John who will win the race. C’est John qui gagnera la course. It had always been Manuel who had made the decisions. (Thornton Wilder). C’est toujours Manuel qui avait pris les décisions. Toutefois cette expression est beaucoup moins courante qu’en français (la même idée est souvent exprimée à l’aide d’une construction emphatique : I did it. C’est moi qu’il l’ai fait). 434 e) Les subordonnées introduites par la conjonction that ou un relatif et dépendant de principales au prétérit ou au conditionnel sont normalement au prétérit dans une langue soignée. You wouldn’t believe she was still in her teens, would you? Vous ne croiriez pas qu’elle a moins de vingt ans, n’est-ce pas ? Anyone who refused to sign the document would be looked upon as a traitor. Quiconque refuserait de signer le document serait considéré comme un traître. “Peter is the main character… After three years at the Tivoli one might say he was living on his nerves” (Préface de The Kitchen, d’Arnold Wesker). « Peter est le personnage principal… Après trois ans au Tivoli on peut dire qu’il vit sur ses nerfs ». How can you say such things? No one who knew you would believe them. Comment pouvez-vous dire des choses pareilles ? Aucune personne qui vous connaît ne les croirait. “Your aunt’s very nice, but rather frightening” “I should think she was frightening” (A. Christie). « Ta tante est très gentillle, mais plutôt effrayante. – Je pense bien qu’elle est effrayante ! ». Cf. § 250 (citation de Pinter) et § 339 (2), dernier exemple.

REMARQUE Après des expressions synonymes de : it looks as if… (it would seem that, one would think that…) on emploie parfois le prétérit modal de to be (avec were au singulier). To see him behave as he does, you would think he was (ou : he were) the richest man in the Kingdom. A le voir se comporter ainsi, on s’imagi­ nerait que c’est l’homme le plus riche du royaume.

2. STYLE INDIRECT 435 Les subordonnées dépendant de : he said that…, I thought that…, etc. suivent comme en français les règles de la concordance des temps (§ 429). a) Si la principale est au présent, la subordonnée rapporte les paroles (ou les pensées) sans en changer le temps. He says in his letter that he is going to sell his car (He says : “I’m going to…”). Il dit dans sa lettre qu’il va vendre sa voiture.

Concordance des temps et style indirect  237

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