TCS Patrouille vêtue de neuf

TCS Patrouille se pare d’un nouveau look

Afin d’accomplir leur travail de manière optimale et sûre, les quelque 200 patrouilleuses et patrouilleurs du TCS ont besoin de vêtements fiables, fonctionnels, confortables et visibles. Des critères – associés à une touche d’élégance – auxquels répondent parfaitement leurs nouveaux uniformes.

TEXTE DOMINIC GRAF | PHOTOS EMANUEL FREUDIGER

Je suis très agréablement surpris», avoue Pascal Meier, en pointant son regard vers le bas afin d’admirer ses nouveaux vêtements de travail.

Pour lui, qui travaille depuis 33 ans au TCS comme patrouilleur dans la région biennoise, c’est surtout le tissu qui est important. Celui-ci doit être agréable sur la peau et, idéalement, rafraîchir en été et réchauffer en hiver. Cela semble bien être le cas.

Evelyn Kunz, qui effectue des dépannages à Zurich-Est depuis plus de sept ans et forme également des patrouilleurs depuis trois ans, abonde dans ce sens: «Les vêtements sont confortables au toucher. Outre la fonctionnalité et la visibilité, c’est un point important, car nous passons beaucoup de temps dans la voiture.» «Sans oublier la mobilité», lance-t-elle à son collègue Remo Berger, patrouilleur depuis trois ans dans la région de Thoune. «Parfois, nous travaillons à genoux ou devons nous faufiler sous un véhicule, ajoute ce dernier. Dans ces cas-là, il est primordial que la liberté de mouvement ne soit pas entravée.» Mais un détail attire immédiatement l’attention des trois patrouilleurs: les parties noires, au niveau des cuisses et des genoux, sont très pratiques, car la saleté n’est ainsi pas visible lorsqu’on s’agenouille ou qu’on s’essuie les mains. Vêtements à haute visibilité

Avec 340 000 interventions par an et un taux de poursuite des trajets de 82%, les 198 dépanneurs du TCS apportent une contribution éminemment importante à la circulation et à la sécurité sur les routes suisses. Et ce par tous les temps, de jour comme de nuit. Les uniformes doivent donc répondre à un certain nombre de critères, notamment pour garantir la sécurité des patrouilleurs.

Outre les exigences mentionnées telles que le confort, la mobilité, la fonctionalité et la résistance aux intempéries, un critère revêt plus d’importance que les autres: la visibilité. Ces vêtements doivent garantir à ceux qui les portent d’être perçus le plus rapidement possible, à toute heure du jour et de la nuit et dans toutes les conditions de luminosité. «Pour nous, seuls les vêtements à haute visibilité entrent en ligne de compte. Ils doivent impérativement répondre à la norme EN ISO 20471 avec la classe de protection 3, soit la plus élevée, autorisée pour les travaux à risque sur les routes où le trafic défile à plus de 60 km/h», explique Fabian Renggli, responsable de la gestion de la flotte et de la logistique au TCS. La norme stipule notamment que les bandes réfléchissantes doivent avoir une largeur d’au moins 50 millimètres et entourer entièrement le torse et les manches.

Les patrouilleurs Pascal Meier (à gauche) et Remo Berger, ainsi que la patrouilleuse Evelyn Kunz, présentent les nouvelles tenues du service de dépannage du TCS. Un processus de sélection minutieux

C’est en partant de ce principe qu’a été lancé un processus de sélection minutieux, qui a débuté avec 9 propositions, avant de se réduire à 2 fournisseurs potentiels après présélection. «Il était entre autres important selon nous que les articles puissent proposer une gamme pour les femmes, puisque nous employons également quelques patrouilleuses», explique Fabian Renggli. Ce sont finalement les patrouilleuses et les patrouilleurs qui ont eu le dernier mot. Différentes régions de Suisse ont reçu chacune un jeu d’échantillons des deux fournisseurs et ont pu voter très démocratiquement pour sélectionner l’uniforme définitif.

Un choix qui s’est porté sur la collection Mascot® Accelerate Safe, fournie par la société Brandschutz Ettiswil SA et fabriquée par Mascot International. Non seulement elle répond à toutes les normes et à tous les besoins, mais «un portail de commande a été créé tout spécialement pour le TCS, dont nous pouvons gérer nousmêmes les données. De plus, la question de la proximité est très importante et nous bénéficions d’un excellent service à la clientèle», se réjouit Fabian Renggli, convaincu par son choix.

Un jeu du nouvel uniforme se compose d’une veste d’hiver, d’une veste «hardshell» et d’une veste «softshell», d’un pull polaire, d’un col roulé et d’un polo. S’y ajoutent un pantalon de travail, une salopette et un surpantalon, ainsi qu’une ceinture et un bonnet d’hiver. Les vaillants auxiliaires jaune fluo du TCS peuvent donc se réjouir de briller prochainement dans leur nouveau look, cela en toute sécurité. ◆ «Idéalement, le tissu doit rafraîchir en été et réchauffer en hiver»

Pascal Meier, patrouilleur à Bienne

«Les vêtements sont confortables. C’est important car nous passons beaucoup de temps dans la voiture»

Evelyn Kunz, patrouilleuse à Zurich-Est

«Parfois, nous travaillons à genoux ou sous le véhicule. Il est donc primordial que la liberté de mouvement ne soit pas entravée»

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