TCS Genève n° 1 2022

ITINÉRAIRE Votre journal régional

Genève et ses recoins

#1 | Mars 2022

Un bol de nature à Thônex p. 13 Dossier mobilité et sécurité : le bilan 2021 pp. 4–11 Les nouveaux cours et stages de formation p. 12 Agenda des escapades et sorties à vélo pp. 14 –16

FLASH

Invitation assemblée générale du TCS Genève La section genevoise du TCS invite les membres genevois à son assemblée générale qui aura lieu le 28 avril 2022 au Théâtre les Salons à 18h30.

Fin mars, les membres du TCS pourront consulter l’ordre du jour et le rapport annuel des activités 2021 sur la page internet de l’événement www.tcsge.ch.

Inscription Afin de prévoir la meilleure organisation possible, les sociétaires de la section qui souhaiteraient participer à l’assemblée générale sont priés de s’inscrire en ligne sur la page internet dédiée ou de s’annoncer par écrit à info@tcsge.ch ou par téléphone au 022 735 46 53.

Il est obligatoire de présenter sa carte de sociétaire genevois pour participer à l’assemblée.

TCS Park & Pay, profitez d’un crédit de départ de 5 francs La TCS annonce sa nouvelle collaboration avec Prestopark.

Vous avez désormais plus de places de parking à disposition visibles sur l’application TCS Park & Pay. L’app se trouve dans l’application du TCS et vous permet de trouver facilement des places de stationnement. Le paiement s’effectue avec une carte de crédit enregistrée.

Bonus : si vous payez avec la TCS Membercard®, vous économisez 20% à chaque stationnement.

Plus de 1900 places 2RM dans 38 parkings publics La Fondation des parkings a enrichi son offre de parkings avec emplacements pour les deux-roues motorisés. Vous avez désormais accès à plus de 1900 places 2RM dans 38 parkings publics et à des places de recharge pour les deux-roues motorisés électriques, tout cela à des tarifs avantageux (1 fr. pour 3 heures aux heures pleines et 1 fr. pour 6 heures aux heures creuses). La Fondation propose également un abonnement mensuel et annuel multiparkings.

Pas à pas : 1. télécharger et ouvrir l’application TCS 2. s’enregistrer 3. inscrire une seule fois votre plaque d’immatriculation et vos moyens de paiement 4. saisir le code Genève5 et profiter du crédit de départ de 5 fr.

5. se garer et payer confortablement

Cherchez le bus TCS Depuis le 2 février, un bus singulier circule dans les rues de Genève. Vous le reconnaîtrez certainement car il porte les couleurs du TCS. Chaque mois, nous aborderons sur les réseaux sociaux une thématique en lien avec les mobilités. Écoutez également l’émission Carrefours sur Radio Lac, où nous continuons pour la deuxième année consécutive à décoder les thèmes actuels avec nos invités. Ensemble, ouvrons la voie vers les mobilités de demain !

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Avantages membres

Théâtre de Carouge

Aquaparc

Passeport Loisirs

Passeport Gourmand

Les membres du TCS Genève bénéficient d’une réduction de 5 fr. sur les entrées lors de l'achat en ligne ou sur place avec le code promo : TCS21-22. Le billet d’entrée est remis au guichet sur présentation de la carte de membre TCS. Membre adulte TCS : 37 fr. (AVS 28 fr.)

Les membres du TCS bénéficient toute l’année d’une réduction de 30% sur les billets à la journée.

Le titulaire de la carte doit être présent pour visiter le parc aquatique avec 3 autres personnes de son choix.

Découvrez plus de 210 idées d’activités en tout genre. Les membres du TCS Genève bénéficient d’une réduction de plus de 20% (rabais de 15 fr.) sur le Passeport Loisirs.

Les membres du TCS Genève bénéficient d’une réduction de plus de 20% sur le Passeport Gourmand Genève (rabais de 15 fr.).

Membre TCS : 80 fr. frais d’envoi compris au lieu de 95 fr.

Membre TCS : 80 fr. frais d’envoi compris au lieu de 95 fr.

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SECTION GENÈVE

Prévoir l’impact de nouvelles mesures avant de les édicter Nous trouver Services clients Section genevoise du TCS Quai Gustave-Ador 2 1207 Genève Téléphone 022 735 46 53 reception@tcsge.ch Lu–ve 8h30–12h/12h30–16h30 Chemin de Blandonnet 4 1214 Vernier info@tcsge.ch Lu–ve 8h–12h/13h–17h Centre technique TCS Route de Meyrin 212 1217 Meyrin Téléphone 022 782 77 95 ct.meyrin@tcsge.ch Lu–ve 8h–12h/13h–17h

Services d’urgence

En matière de mobilité, trop de décisions sont prises à Genève sans une étude préalable de leur impact. Ainsi en est-il de la suppression fréquente de places de stationnement et de la volonté de généraliser le 30 km/h au centre-ville.

Rappelons-le d’emblée : si le TCS Genève s’oppose à toute suppression de places de parking sans compensation, il est favorable à ce que la vitesse soit abaissée à 30 km/h sur les routes secondaires des quartiers d’habitation afin de protéger les habitants contre les risques d’accident.

En revanche, les axes structurants et les routes affectées à la circulation générale doivent rester à 50 km/h de jour comme de nuit. Cela est plébiscité par les trois quarts de la population suisse selon un sondage de l’institut LINK. Le Service d’information pour les transports publics, la Fédération suisse des sapeurs-pompiers et l’Union suisse des arts et métiers s’opposent également à la généralisation du 30 km/h en localité. À Genève, plusieurs aspects semblent ne pas avoir été éclaircis en amont. Ainsi manque-t-il les études d’impact. Pour les transports publics qui ne sont pas en site propre, par exemple, il existe un risque de ralentissement et un renchérissement

des coûts d’exploitation. Les réductions, plus ou moins importantes, des services d’urgence, sont quant à elles également une source d’inquiétude. En outre, pour la fluidité du trafic, aucune modélisation concrète et suffisante n’a eu lieu, ou du moins été publiée. Il manque enfin une évaluation des bénéfices directs et socio-économiques indirects.

La section genevoise du TCS continuera à suivre la situation de près et à faire des propositions, voire à s’opposer si nécessaire. Comme elle l’a toujours fait, elle préférera le consensus et une bonne cohabitation entre les divers modes de transport à l’affrontement.

Plus généralement, comme vous le verrez dans ce numéro, cette année 2022 s’annonce riche en événements, touristiques notamment. De nouvelles initiatives de formation sont également proposées, tout en assurant le maximum de disponibilité sur tous les lieux, à votre service et toujours à vos côtés.

Bonne année à toutes et tous !

François Membrez président de la section genevoise du TCS

Annoncer une panne en ligne (6h–23h) 0800 140 140 (7 x 24h) Centrale d’intervention ETI Demandes urgentes d’assistance à l’étranger Téléphone +41 58 827 22 20

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touring Impressum Journal de la section genevoise du Touring Club Suisse.

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Le tirage de ce numéro : 236 000 exemplaires

tcsge.ch tcsge.ch/mobilites

Parution: trois fois par an (mars, juin, septembre) Éditeur: TCS Genève, Quai Gustave-Ador 2, 1207 Genève Éditeur responsable : François Membrez, Président

Secrétariat de rédaction : Anaïs Pitteloud Art Director: Alban Seeger Layout : Sara Bönzli Journaliste : Adélita Genoud Illustrateur page 13 : Loris Grillet Photographe couverture et pages : 6, 8, 11 Gil Butty POUR LES YEUX

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MOBILITÉ

Les temps forts de la mobilité 2021 marque le pas d’une volonté affirmée d’encourager l’usage des transports publics et de la mobilité douce, souvent au détriment du transport individuel motorisé. La section genevoise du Touring Club Suisse a été sur tous les fronts, collaborant avec les autorités cantonales et communales. Notre association a par ailleurs formulé de multiples propositions qui tiennent compte de la complémentarité entre les modes de déplacement. Tour de piste.

Complexité multimodale : l’avenir est à la complémentarité des modes de transport.

Un péage urbain antisocial Pour réduire les pics d’affluence, l’idée serait de faire passer à la caisse les automobilistes qui circulent à Genève aux heures de pointe. Ce projet pilote de la Confédération auquel Genève a souscrit est jugé antisocial par le TCS Genève. Pourquoi ? Il pénaliserait principalement les personnes soumises à des horaires de travail fixes. En outre, l’exemple de Londres, souvent brandi, 4

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n’est pas concluant. En effet, l’impact sur la baisse de trafic n’excède pas cinq ans.

Au-delà, la démographie et la croissance économique annihilent les effets du « sésame » routier.

Vitesse et pollution sonore La section genevoise du TCS confirme son soutien aux 30 km/h dans les quartiers d’habitation avec le maintien, de jour comme de nuit, de la limite à

50 km/h sur les axes structurants. Cette solution, en ligne avec son engagement pour la sécurité routière, garantit le bon fonctionnement de l’ensemble du réseau routier et permet d’éviter que le trafic ne se reporte dans les quartiers résidentiels. Le TCS Genève préconise en outre de poser du revêtement phono absorbant sur les axes où cela n’est pas encore fait et d’intensifier la lutte contre les incivilités.

MOBILITÉ

Impôt automobile, une formule inaboutie ?

En février 2021, le Conseil d'État a présenté un projet d’adaptation de l’impôt sur les véhicules qui maintient les notions de poids et de puissance dans ses critères. Selon le TCS Genève, ce projet de loi n’est pas suffisamment abouti.

Le calcul du montant de l’imposition des véhicules est toujours principalement basé sur la puissance des véhicules. Un critère obsolète, qui ne correspond ni aux avancées technologiques réalisées dans le secteur automobile, ni aux nouvelles normes et exigences environnementales.

Une analyse effectuée sur près de 2300 véhicules figurant dans le catalogue de consommation du TCS indique que pour une puissance donnée, les émissions de CO2 peuvent varier du simple au double.

Nous suggérons de passer directement à une imposition basée sur les émissions de CO2, plutôt que d’en tenir compte uniquement pour l’application des bonus/malus, proposition est aujourd’hui reprise sous forme de projet de loi concurrent à celui du Conseil d’État.

Vélos et deux-roues motorisés Le TCS Genève s’est opposé à la campagne de répression des deux-roues motorisés correctement stationnés sur les trottoirs larges qui ne gênent pas les

piétons. Cette campagne a toutefois révélé le manque de places disponibles pour les habitants dans le secteur privé.

Le TCS Genève a donc demandé que les ratios prévus dans le règlement soient réévalués pour répondre aux besoins de la population. L’objectif est de libérer la chaussée et les places de stationnement de deux-roues « ventouses » pour que les visiteurs puissent rapidement et facilement trouver une solution de parcage.

La disposition prévoirait également une réglementation du stationnement des vélos cargos qui requiert plus d’espace.

Focus sur la sécurité

Des parkings 2.0

Aide aux communes

Chercher les moyens d’utiliser le parc existant de manière plus efficiente ?

Sachant que des projets pilotes sont en cours (accès connecté à des parkings privés), l’État de Genève ne devrait-il pas jouer un rôle de facilitateur et de soutien à des projets concrets pour une meilleure exploitation des places sous-utilisées ou une mutualisation des stationnements déjà existants ? Autant de questions que le TCS Genève a adressées aux autorités genevoises. S’agissant du macaron donnant droit au stationnement pour les résidents ne disposant pas d’une possibilité de parking sur fonds privé, il a contesté toute augmentation du prix et toute réduction de l’offre.

Les spécialistes de la mobilité ont aussi collaboré avec plusieurs communes dans le cadre d’analyses en matière de sécurité routière, notamment par la pose d’un info-radar à Chambésy et à Russin, ainsi que l’installation d’un info-radar bruit préventif en phase de test au chemin de Pinchat à Carouge. Leur expertise a aussi été sollicitée en matière de chemin de l’école dans les communes de Vandœu vres et de Perly-Certoux.

automatisées). Cette analyse prospective intégrerait l’évolution des deux-roues motorisés (décarbonisation), en étudiant également les possibilités d’adopter un traitement égal entre ces engins « propres », les vélos et les vélos électriques.

s’agissant de l’installation de recharge électrique sur les places de parking louées individuellement. L’emplacement devrait évidemment permettre un système de comptage individuel de la consommation et de la facturation. La borne installée, « normale » ou « standard », ne dépasserait pas une puissance de 4 kW. En outre, si l’immeuble est dépourvu d’installation électrique suffisante sur l’aire de stationnement, l’administrateur devrait inscrire à l’ordre du jour de l’assemblée générale la question des travaux permettant l’installation d’un dispositif de recharge des véhicules électriques, les conditions de gestion ultérieure du nouveau réseau électrique éventuellement créé, ainsi que la présentation des devis élaborés à cet effet.

Différents projets ou aménagements actuels ont mobilisé les experts du TCS Genève. Des observations et comptages ont ainsi été réalisés sur les secteurs suivants : quai Wilson et quai du Mont-Blanc (avant et après la nouvelle piste cyclable bidirectionnelle), quai du Mont-Blanc/rue des Alpes, boulevard Georges-Favon/pont de la Coulouvrenière/carrefour Terreaux-du-Temple et enfin secteur Bel-Air avant et après l’introduction de l’interdiction aux véhicules de tourisme.

Les pistes à explorer Nouvelles mobilités à décrypter Les modes de déplacement évoluent sur le plan de leurs usages et de la technologie (applications mobiles, économie de partage, décarbonisation, automatisation). Lors de leurs participations actives à différentes commissions techniques ou consultations, les représentants du TCS Genève soulignent systématiquement l’importance d’anticiper les besoins liés au transport individuel en évolution. Nous regrettons l’absence actuelle d’analyse et de modélisation de la part des autorités municipales ou cantonales, qui permettraient notamment de répertorier les emplacements dévolus aux infrastructures de recharge, à l’autopartage sous toutes ses formes, en anticipant les besoins d’avenir (recharge et navettes

Recharges électriques Le club de mobilité a aussi proposé des modifications du Règlement relatif aux places de stationnement sur fonds privés (RPSFP) du 31 juillet 2008 (revu en 2015).

Le texte comporterait alors un nouveau chapitre concernant les véhicules hybrides et électriques. Ainsi, le propriétaire d’un immeuble ou l’assemblée générale de copropriété ne pourraient plus s’opposer sans motif sérieux et légitime à la demande d’un locataire

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MOBILITÉ

Voitures électriques, le « coup de la panne » ?

L’achat d’une voiture électrique devient une évidence, comme en témoigne Patrick Schaub.

Une bonne organisation et anticipation pour les longs trajets permettent des voyages sereins.

1500 véhicules électriques sont aujourd’hui immatriculés à Genève. C’est 10 fois plus qu’il y a dix ans et l’État veut atteindre 40% du parc automobile d’ici à 2030. Une gageure ?

Les usagers sont convaincus des vertus de l’électromobilité mais sont dubitatifs quant aux moyens de faire le plein de kilowatts. Témoignages.

P

atrick Schaub, membre du comité de la section genevoise du Touring Club Suisse (TCS), n’a pas franchi le pas de l’électromobilité d’un seul claquement de doigts. Il voulait faire un geste en faveur de l’environnement en réduisant sa propre empreinte polluante.

Acheter un véhicule électrique est donc devenu une évidence. En janvier 2020, le voilà à bord de sa nouvelle acquisition.

C’est là la partie immergée et simple de l’iceberg électro mobile. « Ce saut dans l’inconnu a nécessité quelques réflexions, recherches et démarches préalables. » Propriétaire d’un appartement et d’un box au Grand-Lancy, il a dû s’adresser aux autres co-propriétaires pour obtenir l’autorisation d’installer un système de

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recharge dans son garage. Et ensuite ?

C’est évidemment à ses frais qu’il a fait procéder, en s’adressant à un électricien spécialisé, à ce nouvel aménagement. « La prise me permet de recharger ma voiture en 24 heures, permettant ainsi une autonomie de 200 km », dit-il. Et quand on lui fait observer que c’est relativement peu, il explique qu’avant de passer à l’acte d’achat, il a soigneusement analysé ses propres besoins. « Je ne me sers de mon véhicule que pour faire des courses à l’intérieur du canton et pour mes loisirs en France voisine. Je suis un féru de montagne et 200 km d’autonomie sont amplement suffisants pour effectuer l’aller et retour dans mes lieux de détente. » Pour le surplus, il

assure qu’en cas de déplacement urgent, il peut recharger la batterie de son véhicule sur une bande de charge rapide située dans le P+R de Bernex. Avec, toutefois, une majoration du prix du kW. « En recharge lente, il faut compter 20 centimes le kW et 50 centimes en recharge accélérée. »

Un changement pour les longues distances Si Patrick Schaub ne quitte pas le Grand Genève durant l’année, lors de la pause estivale, en revanche, il aime se rendre dans le sud de la France. Et c’est donc à bord de son véhicule électrique qu’il a pris la direction de Toulon. Un voyage qui ne s’improvise pas. « J’ai établi en

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premier lieu un itinéraire. Pas question d’emprunter l’autoroute, car le trajet est trop long. Il s’agissait de favoriser un parcours plus court. En second lieu, j’ai évidemment repéré les axes dotés de bornes de recharge électrique. » Dès lors, les temps de déplacements vers les cieux toulonnais se sont un peu allongés en même temps que les arrêts sont devenus plus fréquents. « J’interromps ma course trois fois et je profite du temps de recharge pour faire quelques pas, me détendre en buvant un café. Certes, c’est un peu plus contraignant qu’un simple plein d’essence mais finalement, avec une bonne organisation, ce n’est pas un seuil infranchissable », confie-t-il encore.

Et d’ajouter que cette technologie n’en est encore qu’aux balbutiements.

L’alimentation électrique dans les immeubles Frédéric Chabloz, consultant produit, sera bientôt au volant d’une voiture hybride. « Mon employeur souhaite que les véhicules de fonction soient plus respectueux de l’environnement. Une volonté qui l’honore, mais qui a nécessité quelques démarches auprès de la copropriété où je possède un logement en PPE. » Dans son cas, il n’y a pas eu d’opposition car seules deux personnes sur les douze résidents sont passées à

Les demandes d’autorisations infructueuses auprès des propriétaires ou des démarches complexes peuvent décourager un élan positif vers l’électromobilité.

l’électrique. « Le problème se posera si d’autres habitants renoncent aussi à leur véhicule à essence. Il faudra procéder à une installation dotée d’un système de rails apte à couvrir l’ensemble du parking, chacun pouvant ensuite relier sa prise à cet aménagement. Les propriétaires seront-ils prêts à un tel investissement qui n’est pas bon marché ? », s’interroge-t-il. Le bon côté de la médaille, assure encore ce consultant vente, est qu’une installation électrique de cette envergure représente une plus-value pour les immeubles qui en seront équipés.

Magali, comptable domiciliée à Meyrin, est mère d’un enfant de 17 mois. La

jeune femme, elle aussi, souhaitait prendre une part active à la protection de la planète. « Mais je me suis heurtée à deux problèmes. Locataire, j’ai demandé une autorisation au propriétaire qui a refusé tout net. Et puis, anxieuse de nature, je me demande ce qui se passerait si je devais amener mon bébé aux urgences pédiatriques alors que mon véhicule est en panne d’électricité. » Le canton de Genève continue quant à lui à développer les installations. Grâce à l’engagement des Services industriels de Genève (SIG) et de la Fondation des Parkings, le nombre de bornes de recharge publiques est passé de vingt en 2015 à 200 aujourd’hui.

L’électromobilité gagne du terrain. Mais les usagers se posent des questions légitimes.

Petit tour de piste avec Yves Gerber, directeur de la section genevoise du TCS Circuler à l’électrique annihile les émissions polluantes. Mais que dire des batteries ?

Yves Gerber : Les batteries sont constituées en grande partie de cuivre, d’aluminium, de fer, de nickel et de graphite, ainsi que d’une plus petite proportion de cobalt et de lithium.

La teneur en cobalt a été réduite d’environ 60% au cours des dix dernières années. Dans un avenir prévisible, le cobalt (et peut-être aussi le lithium) aura largement disparu des batteries. Ces matières premières rares sont toutefois pleinement exploitées.

Une fois qu’elles sont dans le cycle

industriel, elles y restent longtemps. Elles sont retraitées, réutilisées ou recyclées.

Que dire de l’empreinte carbone générée par l’extraction de minerais entrant dans la construction des véhicules dits propres ?

Si l’on prend en compte les émissions des mix énergétiques suisses, à partir de 30 000 km, une voiture électrique de milieu de gamme a amorti le surplus de CO2 dû à sa production et émet moins de gaz à effet de serre qu’une voiture à moteur thermique. Au final, depuis leur production jusqu’à leur reconditionnement, les véhicules à batterie ont une bien meilleure empreinte carbone que les véhicules à moteur thermique, jusqu’à deux fois moins grande.

Davantage de voitures électriques signifient davantage d’électricité ; comment sera-t-elle produite ?

Tout d’abord, il faut se rendre compte qu’une voiture électrique « consomme » en moyenne 20 kWh par 100 km, soit environ 3 MWh par an, ce qui correspond approximativement à la consommation électrique d’une chaudière pour couvrir les besoins d’un trois pièces. La conversion de la totalité du parc automobile actuel impliquerait une augmentation de 20 à 25% de la consommation d’électricité en Suisse. La bonne nouvelle, c’est qu’en 2019, la Suisse a produit suffisamment d’énergie solaire pour alimenter près de 700 000 voitures électriques, alors que le parc automobile n’en compte qu’environ 40 000. Il y a donc de la marge en développant le photovoltaïque sur les bâtiments. Grâce aux économies encore réalisables dans l’éclairage et le chauffage, des capacités libérées seront disponibles pour la recharge à domicile de la mobilité électrique.

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SÉCURITÉ

printemps 2021 au Centre de conduite du Plantin à Meyrin. Comme l’explique Jean-Pierre Knoblauch, responsable de la sécurité routière à la section genevoise du TCS : « Nous avons réalisé ces essais en deux phases. Tout d’abord, nous avons choisi huit modèles de deux-roues, de la BMW S1000R à la Yamaha TMAX en passant par la Honda CB 1300, sans oublier l’emblématique Harley-Davidson. À cet égard, nous avons pu bénéficier du soutien des concessionnaires de Genève qui se sont prêtés de bonne grâce à l’exercice. » Ensuite, les conducteurs devaient tout d’abord conduire leur engin de façon « normale », autrement dit sans accélérations à hauts régimes mais en roulant sur le couple. Et puis, au guidon des mêmes engins, les conducteurs devaient faire montre de plus d’agressivité quant à la manière de rouler avec leurs deux-roues tout en respectant une vitesse maximale de 50 km/h. « En outre, plusieurs situations de circulation ont été analysées : le démarrage, l’arrêt et la manière de négocier un virage.

Enfin, sur certains véhicules, des modifications ont été apportées au système d’échappement et au variateur de vitesse. Nous voulions alors observer l’impact sonore du tuning qu’opèrent certains conducteurs sur leur véhicule. »

D’importantes variations de décibels Le TCS en collaboration avec le SABRA a effectué une série de tests au printemps 2021 au Centre de conduite du Plantin à Meyrin. Avec Jean-Pierre Knoblauch, responsable sécurité routière auprès du TCS Genève.

Le bruit, une affaire de conduite débridée?

Les tests réalisés par la section genevoise du TCS et l’État de Genève montrent que le comportement joue un rôle déterminant en matière de bruit routier. En cause ? La manière d’équiper son engin, mais plus encore le style de conduite.

L

a section genevoise du TCS voulait en avoir le cœur net. Les conducteurs de deux-roues sont-ils les grands fauteurs de troubles acoustiques ? Le cas échéant, à quel facteur revient la palme de la pollution

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sonore ? À la vitesse ou à la manière de circuler ? C’est sous la conduite du club de mobilité, en collaboration avec le Service cantonal de l’air, du bruit et des rayonnements non ionisants (SABRA) qu’une série de tests ont été effectués au

Résultat ? Selon les experts, si certains motocycles sont intrinsèquement un peu plus bruyants que d’autres, ce n’est pas là l’élément déterminant. « C’est véritablement le type de conduite qui génère le plus de désagrément sonore », insiste Jean-Pierre Knoblauch. Les accélérations brutales autant que les départs tonitruants à hauts régimes augmentent fortement les nuisances (voir graphiques). Hors modification technique, l’écart moyen entre une conduite normale et une conduite sportive se situe entre 2 dB et 13 dB. Un écart significatif car selon les situations de route, on peut émettre jusqu’à 20 fois plus de bruit.

Et puis, comme il fallait s’y attendre, l’effet conjugué d’une conduite nerveuse et d’un véhicule modifié engendre un surplus de bruit atteignant jusqu’à 18 dB par rapport à une configuration d’origine, soit une puissance sonore multipliée par 60. À noter que la moto électrique testée se situe parmi les niveaux de bruit bas des motocycles en conduite normale, sans toutefois se distinguer d’autres modèles. Mais en

SÉCURITÉ

mode de conduite sportive, les écarts de bruit sont similaires aux autres modèles.

Comment lutter contre le brouhaha pétaradant ?

La pollution sonore liée aux véhicules motorisés figure parmi les problèmes environnementaux majeurs en Suisse.

L’Office fédéral de l’environnement affirme qu’un habitant sur sept, soit un million de personnes, en est victime.

C’est ce qui a motivé le TCS à prendre son bâton de pèlerin pour lutter contre ce fléau. Le club de mobilité a ainsi édicté, en collaboration avec le département du territoire, plusieurs recommandations : • Adopter une conduite souple et sans accélérations délibérées et excessives ; • Renoncer à toute modification technique non conforme de son véhicule (par ex. pot d’échappement, admission d’air, etc.) et veiller à son entretien ; • Lorsque le véhicule offre plusieurs modes de conduite, ne jamais enclencher le mode « sport », « race » ou autre, qui génèrent plus de bruit que le mode standard, notamment en conduite urbaine ou à proximité d’habitations ; • Limiter le volume de son autoradio, en particulier la nuit ; • Ne pas faire tourner inutilement le moteur d’un véhicule à l’arrêt et ne pas donner de coups de gaz intempestifs ; • Éviter les va-et-vient inutiles avec un véhicule motorisé.

Pour la petite histoire et contre toute attente, il faut savoir qu’en réalité, ce n’est que 1,5%, des utilisateurs de deuxroues qui sont à l’origine des pics sonores associés au trafic routier, selon les données recueillies en juin 2020 par le radar bruit préventif sur l’avenue Wendt.

Des radars qui disent merci Ils sont inspirés des radars qui invitent les automobilistes à lever le pied de l’accélérateur en affichant la vitesse ou un sourire quand la limitation de vitesse

est respectée. Ces radars nouvelle génération ont pour objectif de réduire les nuisances sonores. Ainsi, lorsque l’usager de la route n’explose pas les décibels, l’appareil lui adresse un remerciement. Après l’action de sensibilisation réalisée en 2020 sur l’avenue Wendt et à Russin, c’est sur le chemin de Pinchat à Carouge qu’un modèle en phase de test été mis en place l’automne dernier. Il s’agit d’une collaboration entre l’État de Genève, les autorités carougeoises et le TCS.

Situation 3 : Départ

Situation 4 : Sortie de virage Écart moyen du niveau sonore maximum entre conduite normale et conduite sportive

(horsmoyen modification technique)sonore =11 dB(A) Ecart du niveau maximum entre conduite normale et conduite sportive (hors modification technique) = 11 dB(A)"

18/06/2021 - P

Pour en savoir plus Contactez Guillaume Sauvin Ingénieur mobilités EPFL à la section genevoise du TCS guillaume.sauvin@tcsge.ch téléphone 022 735 46 53

Écart moyen du niveau sonore maximum entre conduite normale et conduite sportive (horsmoyen modification =13 dB(A) Ecart du technique) niveau sonore maximum entre conduite normale

conduite sportive (hors modification technique) = 13 dB(A)" Mars 2022

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La sécurité au cœur de l’action du TCS Le Touring Club Suisse s’engage sur le front de la sécurité routière. Chaque année, l’institution forme et initie près de 5000 personnes âgées de 6 à 90 ans, des enfants de l’école primaire – publique et privée – aux seniors en passant par les apprentis conducteurs. Coup de projecteur avec Jean-Pierre Knoblauch, responsable sécurité routière à la section genevoise du TCS. Quelles actions sont menées auprès des jeunes enfants ?

Jean-Pierre Knoblauch : La section genevoise dispose de tout un arsenal de formation qui couvre l’ensemble des enfants de la 1P à la sortie de l’école primaire. À la demande des associations de parents d’élèves, nous intervenons dans les écoles avec les ateliers de sécurité routière. Durant une matinée, nous expliquons quelles mesures, par exemple le port du casque à vélo, concourent à la sécurité des jeunes cyclistes. Ces derniers peuvent aussi, durant ces ateliers, acquérir de l’habileté en effectuant des gymkhanas que nous installons dans les cours. La brigade d’éducation et de prévention de la police genevoise est également présente avec son jardin de circulation doté de panneaux et de stops, simulant le trafic réel. Des thèmes importants tels que les règles de circulation, la distance de freinage d’un véhicule, la traversée de la route et l’angle mort sont aussi traités. Si, en raison de la pandémie, nous n’avons pu proposer en 2021 que deux sur les quatre ateliers de 120 élèves, en 2022, nous avons à mi-janvier déjà cinq ateliers programmés. Depuis une vingtaine

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d’années, nous sommes également présents dans les écoles privées où les cours sont dispensés si nécessaire en anglais ou en allemand. Dans ce cas, ce sont environ 300 enfants qui reçoivent nos instructions. Enfin, pour les enfants de fin de primaire, nous proposons des sorties à vélo. Le parcours s’effectue sur le chemin de l’école fréquenté par les enfants afin de les rendre attentifs aux différents dangers. Cette balade routière est précédée d’un rappel des règles de circulation.

Enfin, nous distribuons une grande quantité de matériel de sécurité et des brochures d’information à l’attention des collectivités, des enfants et des adultes.

Ainsi, près de 7000 élèves de 1P et 2P ont reçu un baudrier rétroréfléchissant afin d’être plus visibles sur le chemin de l’école. Ces accessoires sont mis à disposition par le TCS et remis aux écoles par la brigade d’éducation et de prévention de la police cantonale.

Vous avez mis en place des cours pour les pré apprentis conducteurs ?

En effet, les jeunes dès l’âge de 16 ans peuvent s’inscrire au TCS Genève pour suivre une initiation de 4 heures. Dans un

premier temps, nous leur expliquons les conditions d’accès au permis de conduire, les responsabilités liées à la conduite et la législation en matière de retrait de permis. Ensuite, accompagnés d’un moniteur du TCS et à bord d’un véhicule à double commande, ils peuvent faire les premiers pas de la conduite pratique sur la piste du Plantin. En outre, nous avons développé, il y a plus de 30 ans, les cours juniors qui ont naturellement évolué au fil du temps. Ceux-ci sont dispensés sur une semaine. Ils conjuguent la théorie liée aux règles de circulation – à l’issue de cette session les jeunes peuvent se présenter à l’examen – et les bases de la conduite pratique. Au cours de cette semaine, nous enseignons aussi quelques bases, comme mettre des chaînes à neige, changer une roue ou encore contrôler les niveaux du véhicule.

Lorsque l’élève-conducteur a suivi ce programme, il a acquis de nombreuses données qui lui permettent de gagner du temps lors de la formation à la conduite.

Quatre sessions de formation sont proposées chaque année. En 2022, un cours moto junior a été mis en place en raison de l’évolution de la loi sur la circulation routière qui donne accès à la

SÉCURITÉ

Cours e-bike pour les employés de Sedelec. La section genevoise du TCS répond également à la demande des entreprises.

moto aux personnes dès l’âge de 16 ans.

Nous mettons l’accent sur une bonne maîtrise du deux-roues motorisé car cela est essentiel pour la sécurité du jeune conducteur autant que celle des autres usagers de la route. C’est dans cette logique que nous proposons aussi des cours de premiers secours, lesquels sont obligatoires pour accéder à l’examen théorique du permis de conduire.

Quelles sont les formations ouvertes aux conducteurs confirmés ?

Tout d’abord, et parce que la loi en matière de circulation routière n’est pas figée, nous proposons des cours de remise à niveau. Il s’agit, durant deux heures, d’une piqûre de rappel de théorie et d’informer sur les changements de la loi sur la circulation routière les plus récents. Ensuite, et nos sessions connaissent un réel succès, nous nous adressons aux seniors. Les participants ont généralement entre 65 et 70 ans, voire plus.

Nous avons même parfois des nonagénaires. Lors de ce cours seniors, des juristes et policiers informent les participants sur les questions en relation avec l’âge et la conduite d’un véhicule.

Un expert de la vue et de l’ouïe, sachant que ces deux sens perdent en acuité en vieillissant, est également présent. Après les différentes présentations, les seniors sont invités à pratiquer la conduite sous la supervision d’instructeurs expéri-

mentés du TCS. À cet égard, nous donnons des astuces pour faciliter les manœuvres chez les personnes qui ont perdu un peu de mobilité. Nous insistons aussi sur les distances d’arrêt. Ce qui motive les participants, c’est à la fois de mettre à jour leurs connaissances et de reprendre plus de confiance sur la route grâce aux nouvelles pratiques acquises pendant le cours. Et puis, notre piste du Plantin à Meyrin offre la possibilité à tous les conducteurs d’améliorer leurs compétences en suivant un des nombreux cours de perfectionnement qui y sont proposés par TCS Test & Training, filiale du TCS. Ainsi, les motocyclistes peuvent acquérir plus de dextérité au départ de la saison. Les automobilistes se familiarisent à la conduite sur sol glissant tandis que les professionnels de la conduite peuvent suivre les cours obligatoires.

Et pour les nouveaux modes de déplacement ?

Dans les zones urbaines notamment, l’usage du vélo électrique a considérablement augmenté. Aussi, de nouveaux e-cyclistes s’inscrivent pour apprendre les règles inhérentes à ce mode de déplacement et acquérir de la dextérité quant à son maniement. Nous sommes également sollicités par les entreprises qui mettent des flottes de vélos électriques à disposition de leur personnel et

qui ont besoin que ce dernier se déplace en toute sécurité. Plusieurs fois par an aussi, nous proposons des formations in situ aux utilisateurs de bicyclettes non assistées électriquement. Les parcours au départ des Vernets se font à travers la ville.

De quelle manière agissez-vous en matière de sécurité auprès des autorités des communes genevoises ?

Par le biais des supports que nous mettons à leur disposition, par exemple notre Info Radar. À leur demande, nous équipons les lieux sensibles d’un radar qui affiche un sourire lorsque le conducteur respecte la limitation de vitesse. Après une période définie, les relevés sont décryptés par notre ingénieur qui va ensuite préconiser des mesures que la commune concernée pourra mettre en place.

Notre ingénieur de la circulation est aussi disponible pour donner des conseils avisés en matière d’aménagements routiers – qui incluent tous les modes de transport – aux communes qui le souhaitent. Ceci afin d’améliorer la qualité de vie et la sécurité des riverains comme des usagers de la route. Notre action en faveur de la sécurité routière relève d’une des missions statutaire du TCS. Elle participe véritablement à la protection des utilisateurs de l’espace routier.

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COURS

Les nouveaux stages et formations COURS JUNIORS MOTO

STAGE AUTO-ÉCOLE

Pour les 15–20 ans

Pour les 17–26 ans

Passer l’examen théorique durant les vacances scolaires et s’initier aux fondamentaux de la conduite sur piste fermée.

Un stage de 7 jours pour passer l’examen théorique, le cours de sensibilisation et conduire les premiers kilomètres sur route accompagné-e de moniteurs.

Dates Du 4 au 8 juillet Toute la journée de 8h à 18h env.

Tarif unique • 580 fr. Cours, repas compris • 70 fr. Examen théorique

Dates Du 22 au 28 octobre Toute la journée de 8h à 18h env.

Tarif unique • 1500 fr. Stage, repas compris • 70 fr. Examen théorique

CONDUITE ACCOMPAGNÉE POUR SENIORS

Pour un bilan objectif et neutre du style de conduite. Conduite sur route accompagné-e d’un moniteur.

Durée 2h.

LES SYSTÈMES D’ASSISTANCE À LA CONDUITE Pour connaître les assistants électroniques qui équipent le véhicule et savoir comment les utiliser. Durée 2h.

Tarif pour 2h • 190 fr. tarif normal • 70 fr. tarif membre Stages sur rendezvous auprès de Jean-Pierre Knoblauch, 079 213 48 17

Intéressé-e ?

Quai Gustave-Ador 2, 1207 Genève

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COURS DE CONDUITE EN CAMPING-CAR

INITIATION AU CAMPING-CAR

Réussir sa première sortie en camping-car ou rafraîchir ses connaissances.

Dates • 24 mars • 14 juin

Des instructeurs professionnels vous transmettront tous les conseils pour conduire votre véhicule en toute sécurité et sérénité.

Dates 21 avril, 17h–20h30

Horaire 17h30–20h30 Tarif • 50 fr. tarif normal • 30 fr. tarif membre

Tarif • 230 fr. tarif normal • 190 fr. tarif membre

Tous les cours 2022 Découvrez la palette complète des cours et les dates 2022 sur tcsge.ch/cours.

Initiation à la conduite, premiers secours, cours juniors auto, pack permis de conduite, règles de circulation routière, cours seniors, cours e-bike.

022 735 46 53 lu–ve 8h30–12h, 12h30–16h30

info@tcsge.ch www.tcsge.ch/cours

EVASION

Un bol de nature sans modération

Au cœur de la nature mais à deux pas de la Ville de Genève, les sportifs débutants ou aguerris, tous âges confondus, peuvent s’offrir une parenthèse verte. Parmi les six parcours vita, laissons nos pas nous guider vers Thônex. La commune abrite sur le domaine de Belle-Idée une piste à la mesure de nos envies de mouvement.

D

es bourgeons commencent à poindre, réveillant notre appétit de nature, de plein air, de respirations à plein poumon. Échapper quelques heures à nos routines, nos rythmes effrénés, nos hyper connexions, enfin ? À vos marques, prêts, partez ! En solo, à deux, entre amis, en famille, il suffit de mettre le cap sur Thônex. Voilà que sous nos yeux se déroulent près de 3 kilomètres de piste forestière jalonnés de postes qui affichent non moins de 43 exercices à exécuter selon son propre rythme. Le principe de cette succession d’activités est de proposer un entraînement complet qui développe l’endurance, l’agilité et la force. Chacun est libre de suivre le parcours pas à pas ou de se concocter un programme sur mesure développant abdominaux, biceps, triceps, musculature du dos. Pour faciliter le choix des activités, des couleurs sont apposées, qui signalent en jaune les exercices concernant la mobilité et l’agilité, en rouge, la force et en bleu l’endurance. Pour le surplus, chaque parcours est évalué

selon sa longueur, sa dénivellation et son kilomètre-effort. Un dernier panneau affiche la dépense de calories et la capacité d’endurance selon les exercices effectués.

bon état. Le service des espaces verts de Thônex, quant à lui, se charge des travaux de moindre ampleur. Tandis que des sociétés spécialisées interviennent pour effectuer des aménagements plus volumineux.

Solidarité sportive Les arbres et les arbustes, qui sont en train de renaître à la vie, sont autant d’incitations à poursuivre la balade. Ici, des parents initient leur progéniture au sport ou lui expliquent comment la nature reprendra ses droits lorsque le printemps sera tout à fait installé. Là-bas, des férus d’agrès, solidarité sportive oblige, dispensent quelques conseils à des débutants reconnaissants. Plus loin, des promeneurs commentent les bienfaits d’une respiration profonde sur le stress quotidien.

Commune aux petits soins Le parcours vita est particulièrement bien entretenu par les services communaux. Ainsi, l’entreprise d’insertion Réalise se rend chaque mois sur place pour s’occuper du maintien des postes en

Un peu d’histoire Le premier parcours vita a été créé à Zurich en 1968. Un club sportif qui avait installé des aménagements éphémères dans la nature a obtenu le soutien d’une compagnie d’assurance. Peu à peu, des parcours de santé ont été créés sur l’ensemble du territoire national. Les années 1970 ont vu naître une véritable prise de conscience collective de l’importance d’une bonne hygiène de vie sur la santé. Si les pistes vita ont connu une baisse de régime au milieu des années 1990, supplantées par les salles de fitness, elles rencontrent aujourd’hui un nouvel engouement.

Il est vrai aussi que la crise sanitaire qui s’étire en longueur a instillé au sein de la population un besoin irrépressible de se rapprocher de la nature.

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ESCAPADES

Dans les coulisses… du TCS

© OFC, Berne

Russin avec...

Erica Deuber Ziegler

5 mars Construit sur un éperon dominant la confluence de l’Allondon et du Rhône, Russin figure au panthéon des plus belles communes de Suisse.

Tout petit, le village promet toutefois de grandes découvertes sous la conduite d’Erica Deuber Ziegler, personnalité bien connue des Genevois et historienne de l’art de profession. Du cœur du village au chemin de crête où se dressent de beaux domaines bourgeois, cette promenade donnera de la visibilité à des monuments qui conduisent Russin à figurer, en 2022, dans l’Inventaire fédéral des sites construits d'importance nationale (ISOS).

Horaires • Rendez-vous à 9h15 devant l’église de Russin.

• Fin de la sortie vers midi à Russin Notre offre • Tarif normal : 20 fr. (enfant 10 fr.)

• Membre TCS : 40 fr. (enfant 20 fr.)

Inclus • Visite guidée • Apéritif chez un viticulteur • Accompagnement TCS

Un jour à…

Brigue

19 mars Petite ville du Haut-Valais, Brigue est surtout connue pour sa situation géographique au pied du Simplon.

Porte vers l’Italie, la localité entretient un autre lien avec ce pays. Vous visiterez le musée dédié aux gardes suisses. Fameux dans le monde entier, ils sont les anges gardiens du Vatican.

Après le repas de midi, nous vous proposons une visite guidée de la ville ainsi que du château Stockalper.

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23 mars Le 125e anniversaire du TCS, fêté en 2021, a été l’occasion de rappeler les principes qui guident l’action du plus grand club de la mobilité de Suisse depuis sa création, et d’évoquer son évolution et son avenir. Avec cette sortie, nous vous ouvrons les portes de la Maison, et vous invitons à rencontrer les gens qui font le TCS, sur leur lieu d’activité.

Vous découvrirez ainsi avec des collaborateurs et des membres de la direction : la Patrouille, la centrale d’assistance ETI, le centre technique et saurez tout sur le fonctionnement de votre Club.

Horaires • Rendez-vous à 10h à Blandonnet (Groupe 1) ou au Centre technique (Groupe 2) • Fin de la sortie vers 14h – 14h15. Les groupes seront formés une semaine avant • Accès individuel au lieu de rendez-vous, aux frais de chacun (tram 14 ou 18) Notre offre • Tarif normal : 20 fr. (enfant 15 fr.)

• Membre TCS : 40 fr. (enfant 30 fr.)

Inclus • Visites guidées • Repas de midi (avec boisson) • Accompagnement TCS

Jardin alpin de Meyrin

Horaires • Rendez-vous à 6h30 à la gare routière, place Dorcière • Retour vers 20h à la gare routière, place Dorcière Notre offre • Tarif normal : 140 fr. (enfant 70 fr.)

• Adulte membre TCS : 90 fr. (enfant 45 fr.)

Inclus • Voyage en car • Visite du musée de la garde suisse et du château Stockalper, tour de ville • Repas et boissons (sans alcool) • Accompagnement TCS

21 mai Nous poursuivons, avec cette visite, la découverte des jardins et parcs de Genève, qui montre combien notre canton a joué un rôle important dans la conservation, la recherche et l’expérimentation sur l’acclimatation des espèces. Conduite par Olivier Chatelain, président de la Société genevoise de dendrologie, la visite permettra de découvrir cette oasis de verdure qui se distingue par la richesse de ses rocailles et de nombreuses espèces d’arbres remarquables.

Horaires Rendez-vous à 9h15 devant la maison du Jardin botanique alpin, chemin du Jardin Alpin 7, 1217 Meyrin* Fin de la sortie vers 12h, même endroit *Déplacement individuel.

Tram 14 ou 18. Parking à côté de la villa du Jardin botanique alpin ou à côté de la place des Cinq Continents Notre offre • Tarif normal : 20 fr. (enfant 10 fr.)

• Membre TCS : 40 fr. (enfant 20 fr.)

Inclus • Visite guidée • Apéritif • Accompagnement TCS

ESCAPADES Horaires • Rendez-vous à 8h, à la gare routière • Retour vers 18h30

Un jour à Yverdon au fil de l’eau et de l’histoire

Notre offre • Tarif normal : 90 frs. (enfant 45 frs.)

• Membre TCS : 180 fr. (enfant 90 fr.)

© Swiss-Fly Boris Bron

Inclus • Visites guidées • Tour en bateau solaire • Transport en car • Repas de midi (avec boisson) • Accompagnement TCS

7 mai La petite cité du bout du lac de Neuchâtel a connu un développement remarquable, au cours des vingt dernières années, pour devenir la

deuxième ville du canton de Vaud. Connue pour ses bains, elle a un riche passé historique que nous vous invitons à découvrir à partir de perspectives et points de vue inhabituels.

Eugène Gilliard (1861-1921), « Genève sous les toits »(1918)

Les peintres de la Genève urbaine

18 juin L’année dernière, nous avons contemplé la rade de Genève avec les yeux des artistes qui l’ont immortalisée sur la toile.

Nous poursuivons la thématique de Genève dans l’œil des peintres, en nous arrêtant sur certains d’entre eux qui ont capturé davantage les aspects urbains et sociologiques de la ville. Nous partirons, cette fois côté Rhône, pour une nouvelle promenade dans le temps.

Des quais de la Thièle au canal oriental en passant par le bourg médiéval, nous remonterons le temps et l’histoire d’Yverdon.

Tour des lacs de Bienne et Morat à vélo

Horaires • Rendez-vous à 9h à la rotonde du Mont-Blanc au quai du Mont-Blanc 10 • Fin de la sortie vers midi au Jardin Anglais.

Visite 2h + verrée face au lac

19 juin Le groupe cyclotourisme de la section genevoise du TCS vous propose une échappée à vélo d’un jour le long des lacs de Bienne et de Morat. Pour les cyclistes déjà entraînés.

Notre offre • Tarif normal : 20 fr. (enfant 10 fr.)

• Membre TCS : 40 fr. (enfant 20 fr.)

Inclus • Visite guidée avec une historienne de l’art et une guide du patrimoine • Apéritif • Accompagnement TCS

Intéressé-e ?

Quai Gustave-Ador 2, 1207 Genève, Route de Meyrin 212, 1217 Meyrin, Chemin de Blandonnet 4, 1214 Vernier

022 735 46 53 lu-ve 8h30-12h et 12h30-16h30

Horaires • Niveau très bon : cyclistes habitués aux longues distances et aux parcours variés • Départ 7h15, centre technique Meyrin (rdv à 6h45) • Parcours : environ 100 km • Ce parcours n’est pas adapté aux vélos électriques Notre offre • Tarif normal : 110 fr.

• Membre TCS : 70 fr.

Inclus • Organisation • Départ en bus • Lunch pique-nique • Accompagnement TCS info@tcsge.ch www.tcsge.ch/escapades

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AGENDA VÉLO

Sortie à vélo

Cours de mécanique vélo Niveau : basic Apprendre à contrôler l’état général du vélo, surtout les éléments de sécurité comme les freins, connaître le fonctionnement du vélo, savoir réparer une crevaison et contrôler, régler et changer les patins des freins classiques.

Samedi 23 avril, 15 à 20 km* Départ : 14h au CT de Meyrin

70 km*** Départ à 8h30 du Bachet-Gare

Dates au choix 23 avril, 30 avril, 7 mai De 9h à 12h

Samedi 7 mai 20 à 25 km* Départ : 14h du CT de Meyrin

Dimanche 18 septembre 60 km*** Départ à 9h du Quai Gustave-Ador 2

Niveau : avancé Pour apprendre à faire soi-même des réglages et réparations courantes telles que régler les dérailleurs avant et arrière, vérifier et régler le jeu de direction ainsi que de changer les câbles et gaines des freins et des dérailleurs.

Dimanche 29 mai 40 km** Départ : 9h30 de la Place des Nations Dimanche 19 juin 85 km *** Tour des lacs de Bienne et de Morat Départ : 7h du CT de Meyrin Détail en page 15 Dimanche 17 juillet 60 km*** Départ : 9h du Centre sportif du Bout-du-Monde

Dimanche 2 octobre 40 km** Départ à 9h30 de la Mairie de Vernier Tarif • Tarif normal : 10 fr.

• Membre TCS : 0 fr.

• Tour des lacs en page 15

Dates au choix 11 mai, 18 mai De 18h30 à 21h

Difficulté : * initiation et tous les niveaux ** habitué-es *** entraîné-es

Dimanche 28 août 2022 9e édition Des milliers d’amoureux de la petite reine se retrouveront dans une ambiance conviviale pour effectuer l’un des trois parcours (3 niveaux 40 km, 80 km, 130 km, ouvert à toutes et tous). Il y aura quelques nouveautés cette année.

Restez informé-e-s !

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Lieu Centre technique TCS Route de Meyrin 212 1207 Meyrin

Cours de mécanique vélo électrique

Départ souhaité : Place Favre de Chêne-Bourg Informations Transmettre son adresse email à info@tcsge.ch pour être personnellement informé-e de l’ouverture des inscriptions.

Intéressé-e ?

Quai Gustave-Ador 2, 1207 Genève, Route de Meyrin 212, 1217 Meyrin, Chemin de Blandonnet 4, 1214 Vernier

Dates au choix 25 mai, 1er juin De 18h30 à 21h

Tarif • Tarif normal : 35 frs (15–18 ans 20frs.)

• Membre TCS : 25 frs (15–18 ans 10 frs.)

Dimanche 7 août

Tour du canton de Genève à vélo

Niveau : expert Pour apprendre à changer une chaîne, à dévoiler une roue, à contrôler l’usure des plaquettes des freins à disque et à régler les suspensions d’un VTT ou d’un vélo de ville.

Niveau : basic.

Conseils et contrôles à faire avant de rouler. Comment charger la batterie correctement etc.

Date 4 mai De 18h30 à 21h

022 735 46 53 lu-ve 8h30-12h et 12h30-16h30

Lieu Centre technique TCS Route de Meyrin 212 1207 Meyrin Tarif • Tarif normal : 35 frs (15–18 ans 20 frs.)

• Membre TCS : 25 frs (15–18 ans 10 frs.)

info@tcsge.ch www.tcsge.ch/escapades