TCS Valais novembre 2022

Point de vue

Pour une cohabitation harmonieuse sur les sentiers

Le Valais est un immense et magnifique terrain de jeu pour les randonneurs et les amateurs de vélo. Tous ont des besoins similaires: vivre une expérience, se dé penser et se ressourcer dans la nature.

Le succès croissant des vélos électriques, qui permettent d’aller plus loin, plus haut et plus vite, complique la cohabitation entre marcheurs et cyclistes. La plupart du temps, les croisements se passent sans accroc, mais des conflits sont parfois à déplorer. Quelques règles simples per mettent de les éviter. Pour les cyclistes, respecter les interdictions, accorder la priorité aux piétons et adapter sa vitesse. Pour les marcheurs propriétaires de chien, rappeler et attacher son animal.

En Valais, ce sont les communes qui garantissent la sécurité et l’entretien de quelque 8000 km de chemins pédestres. C’est pourquoi certaines d’entre elles interdisent les VTT sur les chemins pédestres et les bisses. En même temps, nos stations de ski misent sur les vélos électriques pour doper la fréquentation et offrir une destination 4 saisons. Elles mettent en place des parcours dédiés, que les randonneurs doivent respecter.

Alors, plutôt que de faire monter les tensions, encourageons les solutions pour une cohabitation harmonieuse: une signalisation adaptée, des tracés réservés aux VTT, des aménagements pour faciliter les croisements et la sensibilisation sur le terrain, du fair-play… afin que chacun puisse pratiquer son activité favorite en respectant les autres et la nature.

Ruth Bornet-Studer Membre du comité TCS Section Valais

Éditeur Touring Club Suisse Section Valais Avenue de la Gare 20 1950 Sion

Être vu

Comité Fabienne Bernard présidente

Philipp Matthias Bregy vice-président Christian Nanchen vice-président Ruth Bornet-Studer

Isabelle Darbellay Métrailler

Simon Charles Fluri

Guillaume Grand

Cédric Rosaire

Anicia Volluz-Carron

Francesco Walter

époque est sans conteste à la visibilité. Il faut être vu pour exister, vu pour se faire entendre, vu pour se sentir bien. Et pour s’assurer d’être vus, certains individus ou organisations n’hésitent pas à en faire des tonnes sur les réseaux sociaux, avec les dérives que l’on sait. L’ombre ne nous sied plus guère pour panser nos blessures ou vivre nos joies, c’est dans la lumière que tout cela doit être exhibé. Lumière, oups… Le mot qui fâche est lâché. Lumière, on ne pensait même plus à son origine en appuyant sur les petits boutons pour la faire jaillir. Lumière, la voici qui devient ou redevient un bien rare, précieux et cher, trop cher.

L’

Le paradoxe, c’est que d’un côté, la société nous impose la lumière virtuelle pour exister, mais que d’un autre côté, dans la vraie vie en cette saison, il nous faut réacquérir les réflexes de la pénombre.

C’est pourquoi nous allons vous encourager à ne faire aucune économie de visibilité durant cet hiver… dans vos déplacements! À l’heure où les journées raccourcissent, il demeure primordial d’être vu le long des routes, et pour cela, nul besoin de dépenser de l’énergie.

Il existe une foule d’astuces pour améliorer votre sécurité. Par exemple, aux vêtements sombres, privilégiez ceux de couleur claire. Ces derniers, tout comme les bandes fluos, vous rendent visibles à plusieurs dizaines de mètres. À cela s’ajoutent les nombreux matériaux réfléchissants, qui augmentent considérablement cette visibilité si importante pour votre sécurité. On en trouve pour tous les goûts, toutes les parties du corps (mains, bras, pieds, etc.) et tous les types d’usagers. Il n’y a ainsi plus aucune excuse pour ne pas faire le petit geste qui rendra vos déplacements plus sûrs en hiver.

Cette année, la question de la visibilité le long des routes sera peut-être encore plus importante que d’habitude. En effet, selon les décisions prises par les autorités, certains tronçons pourraient être moins éclairés, voire carrément plongés dans l’obscurité. Il nous appartient donc, encore plus que d’habitude, de tout faire pour être vus. N’hésitons pas d’ailleurs à équiper également nos petits camarades à quatre pattes qui, lors des balades du soir ou du matin, risquent de passer inaperçus. Cet hiver, nous vous invitons donc à tout faire pour vous faire remarquer… mais de la bonne façon.

Retrouvez les conseils et astuces du TCS ainsi que de nombreux articles réfléchissants sur madevisible.ch

à toutes et à tous!

Impressum

Rédaction: Geneviève Hagmann

Andreas Zurbriggen (Haut-Valais)

Jeanne-Emmanuelle Jollien-Héritier

Graphisme: Shirlene Terrapon

Traduction: Dajana Abgottspon

Photo couverture: Geneviève Hagmann

Contact Rue des Cèdres 3, 1950 Sion LU 08h 30 - 1 1h 30 : 1 3h 30 - 17h 30 MA-VE 08h 30 - 1 1h 30 027 329 28 15 section@tcsvalais.ch www.tcsvs.ch

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Bonnes

Fêtes

Fabienne Bernard Présidente du TCS Section Valais

Il existe plein d’astuces pour améliorer votre sécurité le long des routes en hiver.

Événement

La brisolée de tous les records

Les membres du TCS ont fait honneur au rendezvous traditionnel de la brisolée le dimanche 2 octobre dernier. En cette belle et chaude journée d’automne, les huit restaurants partenaires ont accueilli 1944 personnes, une fréquentation record! En raison de ce succès inattendu, il a parfois fallu attendre quelque peu avant d’accéder aux tables ou recevoir

les précieuses châtaignes et leurs accompagnements. Fort heureusement, l’immense majorité des convives a échappé à ces désagréments. La brisolée s’est déroulée dans une ambiance chaleureuse et a tenu ses promesses gourmandes sous un soleil radieux. Rendez-vous le premier dimanche d’octobre 2023 pour la prochaine édition!

Suis-je responsable en cas d’accident?

Oui. En tant que détenteur d’un véhicule, vous êtes en principe responsable en cas d’accident, que vous soyez au volant ou pas. Si vous êtes responsable et avez une assurance casco complète, celle-ci prendra en charge les dommages causés à votre propre véhicule. Vous pouvez facturer à votre ami la franchise et l’éventuelle perte de bonus, que sa RC privée pourra payer s’il a l’option «conducteur tiers». Si vous n’êtes assuré qu’en casco partielle, c’est la RC privée de votre ami qui prendra en charge le dommage, là aussi uniquement si la conduite de véhicules de tiers est incluse. Si l’accident a causé des dommages à un autre véhicule ou à une personne, vous êtes également responsable en tant que propriétaire. Le dommage sera pris en charge par votre assurance RC véhicule. Le TCS vous renseigne sur vos droits, en matière de mobilité et dans tous les domaines de la vie: lex4you.ch

Dépannage TCS

Rendez-vous au stand jaune

La célèbre Course de Noël retrouve son atmosphère festive habituelle après deux années de restrictions sanitaires. Elle aura lieu le samedi 10 décembre prochain dans les rues de Sion, avec des parcours de 0,5 à 7 km, pour toutes les catégories et tous les âges. Les départs seront échelonnés dès 11h30, des plus jeunes aux plus âgés. Le public pourra applaudir les élites dès 17h. Le TCS Section Valais sera présent sur la place de la Planta: rendez-vous au stand jaune pour tester vos réflexes et gagner de chouettes prix. Programme de la journée sur coursedenoel.ch

Depuis quelques mois, les membres du TCS ont la possibilité de déclarer une panne via une plateforme digitale simple et rapide. Pour en profiter, il suffit de télécharger l’application mobile du TCS et de vous laisser guider par le formulaire interactif. Ce nouveau système permet de réduire les temps d’attente au téléphone et de localiser de manière précise le véhicule en panne. Autre nouveauté: il est désormais possible de demander une intervention sur rendez-vous. La hotline téléphonique du TCS reste à vos côtés: 0800 140 140

Cirque Knie 200 billets pour les associations

Le Cirque Knie signait son grand retour en octobre dernier à Sion, après deux ans d’absence. La représentation spéciale du TCS Section Valais a fait un tabac: la totalité des 2200 billets disponibles a été vendue. Les membres ont pu obtenir leur place à un prix préférentiel, avec programme gratuit et petit cadeau de bienvenue.

La section a également offert 200 entrées à six associations sociales actives dans les domaines du handicap, de la jeunesse, de l’immigration et de la réinsertion professionnelle.

Près de 2000 personnes se sont attablées dans les huit restaurants partenaires du TCS Section Valais. Course de Noël

Question au TCS

J’ai prêté ma voiture à un ami…

© Isabelle Favre

Tous mobiles!

Libre, responsable et de plus en plus multimodale, la mobilité se conjugue désormais au pluriel. Selon le trajet, les besoins, les possibilités, l’âge et les préférences de chacun. Des Valaisannes et des Valaisans nous parlent de leur moyen de transport favori et de leurs déplacements quotidiens.

J’ai dû lâcher ma voiture il y a dix ans, suite à un problème de santé. Depuis, je me déplace à pied, bâtons en mains pour garder l’équilibre et m’aider à me relever en cas de chute. Je descends tous les jours en ville, 10 minutes pour l’aller, 20 minutes pour la remontée. Deux fois par semaine, une personne m’accompagne et porte mes courses. Les autres jours, la balade est libre, ouverte aux imprévus. Il se trouve que j’aime faire des confitures. J’emporte souvent un pot dans mon sac à dos et je l’offre à une personne connue ou inconnue sur mon chemin. Ce petit cadeau donne lieu à des échanges très intéressants dans la rue. J’en reviens plus vivant, plus bienveillant envers moi et envers les autres. Et puis, la marche est très bonne pour le corps et le cœur. J’espère continuer cet exercice quotidien le plus longtemps possible et surtout, profiter de mon jardin et de cette belle nature si généreuse.

«Mon salon, mon bureau et mon outil de travail»

Ma voiture, c’est mon salon et mon bureau. Je navigue tous les jours entre le val d’Anniviers et Sierre pour visiter mes patients, véhiculer mes enfants, faire des courses. Les temps de trajets sont longs, j’en profite pour organiser des rendez-vous. Souvent, j’écoute des podcasts sur plein de thèmes très différents, de la géopolitique au développement personnel... J’apprends plein de choses dans ma bagnole! Je loue une place de parc à côté de la gare de Sierre. Si je dois aller à Sion, je préfère me garer là et prendre le train plutôt que payer des heures de parking dans la capitale. Depuis que le prix de l’essence a augmenté, j’ai rationalisé mes déplacements et apaisé ma conduite. Mais je ne renonce jamais à mes patients, même lorsque je dois rouler jusqu’au fond de la vallée pour quelques minutes de soins et que je n’y gagne rien. C’est ma contribution au service public!

une vie indépendante, c’est important pour moi»

Comme je suis atteinte d’une maladie musculaire, je suis tributaire d’un fauteuil roulant. Je ne peux plus marcher que sur de très courtes distances. Cependant, il est très important pour moi de pouvoir continuer à mener une vie indépendante. Pour cela, j’ai ma propre voiture, une VW Caddy, qui a été aménagée de manière à ce que je puisse conduire sans mes pieds. Je l’utilise pour me rendre chez le physiothérapeute ou au centre commercial. Je voyage aussi de plus en plus volontiers en train. Cela se passe très bien avec les CFF, le personnel m’aide toujours à monter et à descendre. En revanche, les voyages en car postal sont moins adaptés aux fauteuils roulants. Il arrive parfois que, malgré une annonce préa lable, l’ascenseur ne fonctionne pas et que je ne puisse pas monter. Si j’avais un souhait à formuler, ce serait… davantage de places de stationnement réservées aux personnes handicapées et une plus grande sensibilité à l’égard des personnes en fauteuil roulant.

«Bon pour le corps, le cœur… et les rencontres!»

«Mener

Marc Salzmann Retraité, Monthey

Taïna Hugot Infirmière à domicile indépendante, Vissoie

Susanne Stuber Gestionnaire du commerce de détail, Viège

«Avec ma trott’, c’est rapide et sans effort»

J’ai acheté ma trottinette électrique il y a trois ans, lorsque je travaillais à Lausanne. Au début, j’y allais en voiture, mais j’ai rapidement abandonné l’idée: avec mes horaires, je me retrouvais systématiquement dans les bouchons, c’était totalement improductif. J’ai donc décidé de prendre le train. Me restait à trouver le bon moyen pour rejoindre la gare, car j’habite au nord de la ville. J’ai tenté le vélo, une catastrophe pour l’état de mes costumes. Avec la trottinette électrique, je bouge rapidement et sans effort. Je la plie et l’emporte partout, au bureau, dans le train, chez les clients. C’est idéal pour des trajets courts en ville, je me sens plus libre qu’en voiture. Dans la circulation, il faut être hyper attentif et anticiper tous les dangers qui peuvent se présenter. Ce n’est pas un jouet, mais un vrai moyen de transport!

Au début, nous avions un vélo avec remorque pour véhiculer les enfants. Nous sommes passés au vélo-cargo il y a six ans lorsqu’ils ont grandi: avec une capacité de charge de 180 kg, il prend moins de place dans la circulation et l’assistance électrique permet de garder le cap. Nous l’utilisons toute l’année, sauf de mi-décembre à mi-janvier. C’est notre « deuxième voiture », idéale en ville, rapide et facile à parquer.

On se le partage selon les besoins et les trajets du jour, aussi pour éviter les zones de travaux ou le trafic surchargé. Pour aller au travail, faire des courses, amener un enfant à une activité ou le rapatrier avec sa trottinette lorsqu’il fait nuit. Et puis, le cargo se prête bien aux imprévus, comme acheter un pack de lait en sortant du bureau ou embarquer un ami sur le chemin. Nous pensions nous en séparer après nos années «parents-taxis», mais nous allons le garder jusqu’au bout, il est trop pratique.

Chaque Suisse parcourt en moyenne 37 km par jour

Lorsque la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga a emprunté une course régulière de car postal entre Viège et Saas-Balen à l’occasion de son discours du 1er août, je me suis senti reconnu dans mon style de vie. Cela fait plus de trente ans que je prends le bus depuis Saas-Bidermatten pour me rendre au travail à Lalden. Je dois parfois changer deux fois, à Stalden et à Viège. En voiture, je gagnerais environ 15 minutes par trajet, mais cette perte de temps est cohérente pour moi, car je souhaite mener une vie écologique, dans l’esprit de Greta Thunberg. Il y a deux ans, j’ai donc vendu ma voiture et j’utilise désormais le car postal comme un citadin utilise le tram, par exemple pour faire mes courses à Saas-Grund.

«Mon scooter, symbole de liberté»

À 16 ans, mon premier scooter, c’était… l’autonomie! Plus besoin de solliciter maman ni de dépendre du bus, je pouvais enfin me rendre à l’école à Sion et circuler du côté de Lens ou Crans-Montana par mes propres moyens. Depuis que j’ai passé mon permis de conduire auto, il symbolise plutôt la liberté. Facile à parquer, économique en carburant, il est plus maniable dans les virages et procure de chouettes sensations. Par beau temps, été comme hiver, je le prends pour aller travailler à Sierre ou faire des courses à Sion. La voiture, c’est mon plan B en cas de mauvaise météo. J’en suis à mon troisième scooter, un 125 cm3, modèle d’occasion que j’ai personnalisé avec quelques autocollants. À part une glissade sur un marquage mouillé qui m’a valu une commotion, je n’ai jamais eu de problème. Un peu casse-cou, mais toujours prudente!

«Le vélo-cargo en ville, c’est mieux qu’une voiture»

«Je prends le car comme un citadin prend le tram»

Loïc Rossé Expert-comptable, Sion

Marie Zufferey Apprentie libraire, Icogne

Famille Fellay Isabelle, Yves, Hermione et Oratio, Martigny

Thomas Burgener Technologue en production chimique et pharmaceutique, Saas-Bidermatten

Facture d’électricité: quel impact sur la mobilité?

-^

Depuis quelques mois, les consommateurs valaisans découvrent la complexité du marché de l’électricité et tentent de comprendre pourquoi leur facture va augmenter de 40 à 60% selon les régions et les distributeurs. C’est dans leur canton, le plus grand producteur d’hydroélectricité, que l’on enregistre les hausses les plus importantes. Tout simplement parce que seul le 20% de cette production est en mains valaisannes. La plupart des distributeurs sont donc tributaires du marché européen de l’électricité et selon leur stratégie d’achat (acheter le courant trois ans, deux ans ou une année à l’avance), le cocktail tarifaire peut varier. Le fait que le kilowattheure vienne du barrage d’à

côté (l’électron fera toujours le chemin le plus court) ne le rendra pas moins cher. Car toute l’énergie produite par tous les ouvrages européens finit dans le même pot, soumis à la loi de l’offre et de la demande.

Baisse de la production nucléaire française, pénurie de gaz russe, sécheresse, effet de reprise après-Covid…

La diminution de l’offre qui entraîne cette hausse de tarifs a plusieurs causes. Elle surgit alors que la mobilité électrique est en plein boom. Ce mouvement a été soutenu ces deux dernières années par un programme de subventions de l’État du Valais et par la construction d’un réseau de bornes de recharge publiques (lire interview ci-contre).

Les automobilistes qui possèdent une installation photovoltaïque rechargent leur voiture gratuitement une bonne partie de l’année.

La demande est toujours là

Malgré la situation, l’intérêt pour l’électromobilité n’a pas chuté. «La demande reste forte. Il est vrai que les gens posent davantage de questions, mais ils sont très vite rassurés lorsqu’ils constatent que l’électrique coûte toujours moins cher qu’une thermique à l’usage», explique Raphaël Garcia, directeur du Garage Olympic. Dans le Valais central, là où la hausse est la plus importante, ceux qui disposent d’une borne privée à la maison paieront 5,60 francs pour faire 100 kilomètres, au lieu de 3,40 francs.

Pour une voiture électrique qui roule 15 000 km/an, cela correspond à 330 francs de surcoût annuel; une

La hausse des prix va légèrement augmenter les frais des déplacements en voiture électrique. Pas de quoi refroidir les ardeurs d’une mobilité en pleine expansion.

augmentation qui ne suffit pas à faire douter les adeptes d’une mobilité qui a aussi ses avantages écologiques.

Énergie

home made »

Face aux tensions énergétiques actuelles, de plus en plus de conducteurs de véhicules électriques projettent d’installer des panneaux solaires. Jean-Marc et Raymonde, habitants d’Uvrier, ont investi dans une installation photovoltaïque il y a trois ans et roulent grâce à leur carburant vert «home made». « À l’époque, on ne soupçonnait pas ces augmentations de prix. Mais nous souhaitions déjà réduire nos frais d’électricité, et surtout gagner en autonomie au niveau énergétique.» Depuis, ils ont adapté leurs habitudes de consommation pour profiter un maximum de leur production, qu’ils peuvent suivre sur une application mobile: par exemple, ils veillent à enclencher leurs appareils électroménagers de jour, lorsque le soleil donne un maximum de rayons. Idem pour la voiture électrique qu’ils ont achetée il y a quelques mois. «La recharge ne me coûte rien pendant les mois sans chauffage. En hiver, je devrai sans doute acheter un complément, car il y a moins de soleil et les kWh sont sollicités pour faire fonctionner la pompe à chaleur», explique Jean-Marc, qui estime qu’au final, sa voiture engendre très peu de frais, hormis le contrôle des freins et des pneus. «Nous sommes largement gagnants pour le moment. En plus, nous ne payons plus les taxes sur l’essence. Mais un jour viendra où l’on nous demandera de participer au financement des routes, ce que je trouve normal. Ne doit-on pas être solidaires avec les autres automobilistes?»

Kuchler Conseiller

Interview

«Le plein énergétique à la borne restera sous la barre des dix francs»

Dans le Valais romand, les sociétés de distribution d’électricité ont investi dans un réseau de plus de 200 bornes de recharge publiques. Le tarif du kWh va augmenter, mais restera le moins cher du pays.

-> Fabien Kuchler, quelle sera la hausse des tarifs aux bornes publiques?

Entre Salgesch et Monthey, tous les distributeurs d’électricité se sont accordés sur un tarif unique, qui est le plus avantageux de Suisse pour ce service, de 30 centimes/kWh. La hausse du tarif sera connue dans le courant du mois de novembre, avec l’objectif de garder un prix toujours inférieur au reste du pays*. Notre politique de soutien à l’électromobilité va se poursuivre.

-> Concrètement, pour un plein moyen, est-ce que cela reste avantageux par rapport à l’essence? Largement, oui. Actuellement, pour une distance de 100 kilomètres, on compte en moyenne 6 francs d’électricité à la borne publique, contre 16 francs d’essence. En 2023, le «plein énergétique» se situera toujours largement sous les 10 francs et sera toujours bien plus avantageux que le plein d’essence.

Le commentaire

-> Le développement de la mobilité électrique risque-t-il d’être freiné dans ce contexte? Je ne pense pas. Il faut replacer les choses dans le bon ordre de grandeur. Si toutes les voitures de tourisme passaient en mode 100% électrique du jour au lendemain, cela augmenterait d’un peu plus de 10% la consommation totale d’électricité. L’énergie consacrée à l’e-mobility n’est donc pas à remettre en cause. Le problème, c’est notre approvisionnement, le fait d’avoir accepté qu’il dépende d’une importation massive d’énergie pendant l’hiver. La mobilité électrique reste une bonne solution, et ses avantages écologiques sont indéniables. D’ailleurs, aujourd’hui, nous n’avons plus besoin de démarcher les communes pour leur proposer des bornes de recharge. Ce sont elles qui nous sollicitent.

* La hausse des distributeurs étant de 10 à 15 centimes, le nouveau tarif du réseau Valt devrait se situer entre 40 et 45 centimes par kWh.

Voir au-delà des tensions hivernales

Le sujet de la potentielle pénurie d’électricité est omniprésent dans les médias. Qu’elle soit fantasmée ou réaliste, cela nous montre combien notre pays, pauvre en matières premières, est dépendant, et à quel point l’électricité occupe une place centrale dans notre vie quotidienne.

Du côté de la mobilité, la part des voitures de tourisme électriques représente actuellement 20% des nouvelles immatriculations en Valais. Leur proportion a quadruplé ces deux dernières années et ces chiffres vont fortement évoluer à l’avenir. L’électricité devient notre nouveau pétrole.

Dans le futur, au-delà de cet hiver, les besoins en électricité seront donc plus importants. Si notre société doit sortir des énergies fossiles et accélérer la «décarbonisation de notre économie», elle devra faire appel à une plus grande part d’électricité dans nos sources d’énergie. Il faudra donc logiquement produire plus, à tous les niveaux. Sans production supplémentaire, nous resterons dépendants de la production électrique étrangère, nucléaire français, charbon allemand ou éolien autrichien. Dans une situation internationale sous tension, il est raisonnable de savoir assurer ses arrières.

Fabien

clientèle institutionnelle chez OIKEN

Thomas Birbaum, chargé d’affaires publiques, TCS Section Valais

Dépaysement hivernal en montagne

-12% dans trois hôtels

Comme son nom l’indique, cet hôtel joue la carte de l’accueil simple et convivial. Un bar libre-service est à disposition des hôtes 24 heures/24, le buffet du petit-déjeuner est à base de produits régionaux et les animaux de compagnie sont les bienvenus. L’établissement se situe en plein cœur de Saas-Fee, à 5 minutes à pied de la télécabine Alpinexpress. Il dispose d’un spacieux local à ski, équipé d’un chauffe-chaussures.

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Bottes de pluie Nouveaux modèles urbains et tout terrain

La collection hivernale d’elvetik swiss design va enthousiasmer les aficionados de bottines stylées. Avec son look Doc Martens et sa semelle à crampons tout terrain, elle se décline en six coloris tendance. Les «Boots» ont une coupe plus serrée à la cheville et au mollet, avec l’avantage de bien tenir au pied et d’allonger la jambe. Parfaites en compagnie d’un jean, d’une robe ou d’un short, elles conviennent aux hommes comme aux femmes, s’adaptent à tous les styles et tous les temps.

sur toute la collection

Un hôtel historique rénové, affilié aux Auberges de jeunesse suisses, subtil mélange de Belle Époque et de modernité, pour toutes les bourses: chambres privées de 2 à 6 lits pour davantage d’intimité ou dortoirs pour partager les exploits de la journée et créer de nouvelles amitiés. Sous l’hôtel, un espace bains et wellness, avec une merveilleuse vue sur les montagnes. La brasserie propose une cuisine raffinée faite maison, mettant à l’honneur les produits locaux ainsi que des snacks gourmands à déguster tout au long de la journée.

• Rabais de 12% valable du 17 au 23 décembre 2022 et du 9 janvier au 5 février 2023.

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Un établissement familial plein de charme, situé au cœur du village de Champéry, qui offre un accueil chaleureux et une atmosphère conviviale. Cette construction traditionnelle rénovée propose une quarantaine de chambres, de l’économique à la supérieure, pour tous les budgets et toutes les attentes. Un petitdéjeuner régional copieux permet de bien démarrer sa journée de ski ou de randonnée. Champéry est relié au vaste domaine skiable des Portes du Soleil, qui offre 600 kilomètres de pistes!

• Rabais de 12% valable du 1er au 23 décembre 2022 et du 9 janvier au 5 février 2023.

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Prendre quelques jours pour profiter des sports d’hiver ou changer d’air… pourquoi pas? Trois hôtels de montagne, situés à Saas-Fee, Saint-Luc et Champéry, proposent un rabais aux membres du TCS, avant et après les Fêtes.

Grand Hôtel du Cervin à Saint-Luc

Hôtel Suisse à Champéry

Hôtel Les Amis à Saas-Fee

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Les coulisses d’une piste unique

Créée pour un pilote de rallye

Claude Lattion connaît le coin comme sa poche. C’est lui qui a créé la piste il y a une trentaine d’années, à l’occasion d’une journée de démonstration pour son ami champion suisse de rallye. «On a renouvelé l’expérience quelques années pour s’amuser. Cela demandait beaucoup de travail pour peu d’utilisation. J’y ai vu un potentiel de développement et j’ai pensé à contacter le TCS», se souvient-il. Cela fait déjà 27 ans que le Touring loue et gère la piste, avec la reconnaissance du Fonds de sécurité routière.

La piste éphémère du TCS se reconstruit chaque année pour deux mois d’utilisation intense, à 1950 mètres d’altitude. En novembre, il faut planter les piquets de balisage. Dès que tombent 20 à 30 centimètres de neige, le responsable technique Claude Lattion sort la dameuse pour tracer les parcours conçus par les instructeurs et créer les rebords de sécurité. Il arrose ensuite le terrain afin de créer une épaisse couche de glace. Son collègue Émile Ançay et lui se relaient pour ce travail de préparation, qui dure généra lement dix jours.

Dès que la saison de cours commence, ils se consacrent à l’entretien quotidien, matin et soir. «La météo guide notre travail. Damer, arroser, ajouter de la neige pour l’adhérence… C’est un sa vant équilibre à trouver selon les conditions, le but étant toujours d’offrir la surface la plus intéressante aux participants», explique-t-il. Les instructeurs mettent aussi la main à la pâte, comme le souligne leur chef Jean-Pascal Bersier: «Lorsque la neige tombe pendant la nuit, nous nous levons plus tôt et dégageons les accès à la pelle. On n’imagine pas tout ce qui est fait en coulisses pour que les cours puissent avoir lieu chaque jour.»

Cette surface plane en pleine montagne date de la construction du tunnel du Grand-SaintBernard. Les moutons de Claude Lattion y pâturent tous les étés. L’éleveur est aussi le patron de l’hôtel-restaurant Le Bivouac de Napoléon, stamm des instructeurs. «La saison est courte et intense pour tout le monde. Mais la récompense, c’est l’ambiance familiale et chaleureuse qui règne ici, et dont les participants profitent aussi pendant la pause de midi», résume Jean-Pascal Bersier.

Différents tracés pour les exercices

La piste hivernale du TCS se situe derrière le tunnel du Grand-Saint-Bernard, sur un terrain de 2 kilomètres de long et 120 mètres de large. Elle se compose de plusieurs tracés, adaptés aux exercices conçus par les instructeurs: une route de 1,3 kilomètre, un parcours circulaire de 60 mètres de diamètre et une butte pour entraîner la montée et la descente.

Derrière le tunnel du Grand-Saint-Bernard, les automobilistes profitent d’un vaste terrain enneigé, bichonné au quotidien par deux professionnels.

Une nouvelle saison de cours «neige et glace» se prépare à Bourg-Saint-Pierre. Pour assurer de bonnes conditions d’entraînement aux participants, la piste hivernale du TCS nécessite un important travail de préparation et d’entretien.

Claude Lattion, responsable technique de la piste.

Qu’est-ce qui va changer avec cette nouvelle loi ?

La grande nouveauté, c’est que nous avons une base légale pour financer et favoriser la mobilité douce dans les déplacements quotidiens. Elle est désormais reconnue au même niveau que la mobilité motorisée. La loi fixe les répartitions financières et les responsabilités entre Canton et communes. Le Service de la mobilité aura pour mission de développer et entretenir un réseau cantonal de mobilité douce (pistes cyclables pour vélos, e-bikes, trottinettes électriques), favoriser l’intermodalité (le passage d’un moyen de transport à un autre) et l’interconnectivité (correspondances et accès facilités aux transports publics).

«Une reconnaissance égale pour les mobilités douce et motorisée»

Est-ce que cela signifie que les pistes cyclables seront obligatoires sur toutes les routes ?

Non, uniquement sur les routes incluses dans le réseau cantonal de mobilité douce, entre les localités. Tout dépendra de la stratégie du Service de la mobilité et du budget à disposition. Ces aménagements vont se faire petit à petit. Par exemple, à l’occasion de la réfection d’une route cantonale.

Le réseau cyclable pourra aussi trouver des itinéraires alternatifs au réseau routier. Cela permet de libérer de la capacité pour le trafic routier là où c’est nécessaire. Investir dans les infrastructures de mobilité douce, c’est donc aussi investir pour les automobilistes.

Il faudra donc donner de nouveaux moyens au Service de la mobilité pour ce réseau…

En effet. C’est à travers le travail sur le budget que les parlementaires pourront intervenir pour fixer des objectifs prioritaires et permettre le développement de cette nouvelle mobilité.

Est-ce que cette loi répond aux besoins actuels des usagers ? Oui, car elle offre le cadre indispensable à la mise en place d’une mobilité multimodale, en adéquation avec tous les types d’usagers. On voit à quel point certaines de nos routes sont actuellement saturées aux heures de pointe. Si les parcours à vélo sont plus sécurisés et les accès aux

Échos de Berne

Mieux qu’à première vue...

Le Conseil fédéral a décidé de simplifier la création de zones 30 sur les routes qui ne sont pas affectées à la circulation générale. Les autorités n’ont plus l’obligation de faire d’expertise préalable et disposent d’une plus grande marge de manœuvre pour ces aménagements.

Les obstacles et les possibilités de recours contre l’introduction de zones 30 vont donc diminuer. La conséquence? À l’avenir, il y aura davantage de zones à vitesse réduite

et il ne sera plus guère possible de s’y opposer, en particulier dans les quartiers résidentiels et sur d’autres routes secondaires.

Malgré la suppression de l’obligation d’expertise, la décision du Conseil fédéral n’est pas aussi mauvaise qu’elle en a l’air. Le TCS non plus ne s’est jamais opposé au principe des zones 30. Il a en revanche demandé qu’une distinction soit faite entre les routes affectées à la circulation générale et celles qui ne le sont pas.

transports publics facilités, cela va permettre d’alléger et de fluidifier le trafic. Cette loi va dans le sens du Concept cantonal de mobilité 2040, elle est nécessaire et cohérente.

Vous-même, comment vous déplacez-vous ?

J’habite Grimisuat et mon entreprise se situe à Riddes. J’utilise généralement ma voiture, car je dois souvent enchaîner les séances en Valais dans un timing serré. Pour les longs trajets, je prends le bus et le train, j’ai un abonnement général.

On m’a offert un bon cadeau à mes 40 ans pour une trottinette électrique, mais j’avoue que je n’ai pas encore pris le temps de m’intéresser à cet achat, même si je suis très séduit par l’idée!

Avec sa décision, le Conseil fédéral confirme ce régime différencié et donne raison au TCS. Pourquoi? Parce que le principe du 50 km/h sur les routes destinées au trafic à l’intérieur des localités restera en vigueur, et que sur ce réseau, les zones 30 seront toujours soumises à expertise. Il ne faut donc pas s’attendre à une augmentation des zones 30 sur les tronçons principaux, bien au contraire. Car il n’y a désormais plus de place pour une interprétation laxiste.

Philipp Matthias Bregy Vice-président du TCS Section Valais

La nouvelle loi sur les transports publics et la mobilité douce quotidienne a été adoptée par le Grand Conseil. Les explications de David Crettenand, président de la Commission de l’équipement et des transports.

Gratuit grâce aux dons

L’association Tandem 91, qui compte en viron 400 membres, met à disposition des personnes à mobilité réduite plus de 80 vélos spéciaux à Steg. Son organisa tion repose entièrement sur le bénévolat de ses membres. L’achat et l’entretien des vélos sont financés par les dons de parti culiers et de sponsors. C’est grâce à ces différentes contributions que l’association peut offrir ce service gratuitement.

Plus d’infos sur www.tandem91.ch

Le vélo accessible à tous

Une impressionnante col lection de vélos spéciaux trône au milieu de la halle de Tandem 91, dans la zone industrielle de Steg. L’association a commencé en 1991 avec seulement… trois véhicules. «Depuis, le parc est passé à plus de 80», se réjouit Sixtus Bregy, qui préside l’organisation depuis cinq ans.

Sixtus Bregy est entré dans le monde du bénévolat pour les personnes en situation de handicap par le biais de sa mère. Celleci avait des difficultés à marcher après une opération, mais voulait tout de même rester active sur le plan sportif. Elle prati quait la natation à Sierre et Tandem 91 lui a prêté un vélo spécial à trois roues pendant une longue période, afin qu’elle puisse s’y rendre depuis Tourtemagne. Le contact avec l’association était établi. Sixtus Bregy en est devenu membre en 2006.

Depuis qu’il la préside, il se consacre essentiellement à des tâches adminis tratives, à l’organisation des événements ainsi qu’à des missions de représentation. «Parfois, je dois participer à des confé rences de presse, je n’aime pas trop ça…», confie celui qui préfère rester dans l’ombre. Avec son emploi à plein temps comme machiniste à Tourtemagne, il a peu de jours de congé, mais dès qu’il le peut, il donne un coup de main aux béné voles de l’association.

L’association haut-valaisanne Tandem 91 prête gratuitement des vélos spéciaux aux personnes en situation de handicap ou à mobilité réduite. Rencontre avec son président Sixtus Bregy, qui évoque cette offre unique en Suisse.

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Parmi les 80 vélos spéciaux proposés par l’association, on trouve des tandems qui permettent de rouler côte à côte.

Le président de Tandem 91 s’est toujours mis en quête de nouveaux défis. Après son apprentissage d’électronicien en radio et télévision à Steg, il a travaillé quelques années à Loèche-les-Bains. Il a ensuite passé son permis de conduire pour camions et bus, et en parallèle, celui de grutier. Grâce à ses compétences de conduite, il s’est proposé comme chauffeur de bus pour des associations: il a ainsi véhiculé à plusieurs reprises de jeunes sportifs en situation de handicap de Sierre à Macolin, pour participer à la journée nationale du sport-handicap.

La plupart de nos clients viennent de Suisse romande.

8000 prêts par an

Les vélos spéciaux de Tandem 91 répondent à des besoins très variés. Certains modèles sont prévus pour que les accompagnants des personnes en situation de handicap puissent les conduire. Les tandems «deux

chevaux» permettent de rouler côte à côte, d’autres sont équipés d’un fauteuil à l’avant et d’une selle à l’arrière. Il existe également des «handbikes» à propulsion manuelle, qui s’adaptent aux fauteuils roulants ainsi que des tricycles-divans, avec ou sans assistance électrique. Même des vélos normaux sont à disposition pour les «suiveurs». Depuis Steg, souvent en équipe avec leurs accompagnants, les cyclistes pédalent sur les berges du Rhône et en profitent pour faire une pause pique-nique en chemin.

Environ 8000 personnes empruntent l’un des vélos spéciaux de Tandem 91 pendant la saison, entre avril et octobre. «80 à 90% de nos clients viennent de Suisse romande», précise Sixtus Bregy. Le pre mier samedi du mois, les vélos peuvent même être empruntés sans réservation. «Une telle offre est unique en Suisse», voire en Europe… Car certaines associa tions de personnes handicapées viennent d’Allemagne ou de France pour profiter d’un vélo spécial à Steg et découvrir les beautés du Valais.

© Andreas Zurbriggen

Je repasse mon permis

1. Quel usager est prioritaire dans une zone 20? A. Le piéton est prioritaire, mais il ne doit pas gêner inutilement les véhicules. B. Le cycliste est prioritaire, il peut rouler au milieu de la route.

2. En zone 30, quel principe de priorité s’applique? A. La priorité de gauche. B. La priorité de droite.

3. Quelle est la limite de vitesse à la sortie de la zone 30?

A. Après le panneau «fin de la zone 30», la limite générale de vitesse de 50 km/h s’applique. B. La vitesse est libre jusqu’au prochain panneau.

Modalités :

Un tirage au sort aura lieu uniquement parmi les bonnes réponses.

Les gagnants seront avertis personnellement.

Les collaborateurs du TCS ainsi que leur famille ne sont pas autorisés à participer. Les prix ne peuvent pas être remplacés ou échangés en espèces.