Rapport d'activités ESPGG 2016

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RAPPORT D’ACTIVITés 2016



Sommaire L’Espace des Sciences Pierre-Gilles de Gennes

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Édito L’ESPGG en trois acteurs L’équipe de l’ESPGG Membres de la direction et chercheurs de l’ESPCI impliqués à l’ESPGG Implication des chercheurs Les locaux Chiffres clés en 2016 Bilan 2016 Communication

Un lieu d’exposition

p. 15

Les expositions temporaires L’exposition permanente Les expositions sur les grilles de l’ESPCI Paris Les vitrines

Un lieu d’événements

p. 27

Entre sciences, art, culture et société L’année 2016 en évènements L’ESPGG, lieu plateforme

Un lieu de pratique

p. 35

Les projets Les animations Les ateliers de créativité technique Les formations

Partenaires

p. 45



Un lieu d’exposition

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Le mot du directeur de l’ESPGG Matteo Merzagora

Aujourd’hui, la redéfinition des relations entre production et diffusion des savoirs est un enjeu fondamental de la culture scientifique et technique. Nous sommes dans un moment de transition. Hier encore, dans un centre de culture scientifique, on invitait les chercheurs pour ce qu’ils savaient, et le public pour ce qu’il ne savait pas. Aujourd’hui, nous invitons aussi les chercheurs pour ce qu’ils ne savent pas, et le public pour ce qu’il sait. Il y a ici l’essentiel de la différence entre un lieu de diffusion et un lieu de production de culture. L’Espace des Sciences Pierre-Gilles de Gennes veut interpréter au mieux cette transition, en réaffirmant son identité de living lab pour la mise en culture de la science ; en proposant des expositions et des évènements qui essaient d’être des lieux visibles de production de connaissance plutôt que des lieux de monstration d’une connaissance produite ailleurs ; en étant toujours un lieu intéressant aussi bien pour les chercheurs que pour les publics, à travers des perturbations constructives dans la démarche de recherche.

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Ceci est aujourd’hui possible grâce à l’expérience acquise lors des années passées, à la richesse scientifique de l’ESPCI Paris et de PSL (désormais associées dans la gouvernance de l’ESPGG), à un horizon stratégique sur quatre ans, et bien sûr grâce à une équipe jeune, créative et passionnée. Le spectre des pratiques culturelles représentées à l’ESPGG en 2015 était déjà très large : sciences expérimentales (qui restent au centre de nos activités), sciences humaines et sociales, mathématiques, économie, bande dessinée, littérature, poésie, arts plastiques, performances, cinéma, maker culture, hacker culture, etc. Nous continuerons cette progression dans les années à venir, tout en renforçant la cohérence des activités grâce au cadre culturel et scientifique offert par les interactions ESPCI – PSL, dont l’ESPGG souhaite être un des moteurs. Nos ambitions pour 2016 et les années à venir vont plus loin : cibler davantage les publics dit « éloignés » des sciences, en apprenant

à valoriser leurs savoirs et leurs besoins ; consolider la situation financière, aujourd’hui trop fragile, pour permettre des projet en même temps solides et innovants ; élargir les partenariats communication ; créer un lieu à fréquenter plutôt qu’à visiter. Nous souhaitons que l’ESPGG soit une invitation à s’engager dans des conversations informées sur le futur, à travers les instruments offerts par les sciences, les arts et la culture.


L’ESPGG en trois acteurs L’ESPCI Paris L’ESPCI Paris est un endroit unique, au cœur de Paris, où se conjuguent enseignement, recherche et innovation. Elle est reconnue dans le monde entier pour l’excellence de sa recherche fondamentale et appliquée, génératrice d’innovations pour l’industrie. L’école forme chaque année 90 élèves-ingénieurs, recrutés parmi les meilleurs. Elle dispense une formation originale en physique, chimie et biologie. C’est une école d’ingénieurs de la Ville de Paris fondée en 1882. Pépite de l’enseignement français, elle compte 6 Prix Nobel depuis sa création et est l’une des 2 meilleures écoles d’ingénieurs françaises au classement de Shanghai. Elle attire de plus en plus de candidats, et ses ingénieurs et ingénieurs-docteurs constituent un excellent vivier pour dynamiser les départements R&D des grands groupes industriels, ou alimenter la recherche fondamentale académique.

Paris Sciences & Lettres Paris Sciences & Lettres (PSL) est une université de recherche de rang mondial née d’une double conviction : seules l’innovation et la création offrent des réponses aux défis lancés par le monde contemporain ; ces réponses naissent, mûrissent et rayonnent à partir de grands centres universitaires. Située au coeur de Paris, PSL regroupe 25 établissements prestigieux couvrant tous les domaines du savoir : sciences, arts, sciences humaines et sociales. Son ambition : inventer selon de nouveaux schémas, former selon de nouveaux modèles, diffuser selon de nouvelles formules.

TRACES TRACES est un groupe de réflexion et d’action sur la science, sa communication et son rapport à la société. Ses activités couvrent la réflexion, le conseil et la formation à la médiation scientifique sur des axes tels que la créativité, la responsabilité dans l’innovation ou l’engagement des publics. TRACES gère l’Espace des Sciences Pierre-Gilles de Gennes depuis 2011.

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L’équipe de l’ESPGG

Matteo Merzagora Directeur Beatrice Biagini Directrice adjointe (depuis novembre 2016)

Marie Blanc Directrice adjointe (jusqu’en novembre 2016)

Sandrine Bron Responsable des expositions et de l’événementiel

Paul Boniface Responsable de la médiation Pauline du Chatelle Responsable de communication

Maxime Le Roy Technicien - Médiateur scientifique

Fabrice Esnault Technicien web et audiovisuel Fanny Levesqueau Coordinatrice culturelle et administrative

Allison Messanga Médiatrice scientifique Tania Louis Médiatrice scientifique

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Omar Benyebka Technicien conception, logistique et maintenance (jusqu’en novembre 2016)

Jean-Marc Galan Directeur des formations

Chargée de projet ASTEP Anne Devulder Mission doctorale Guillaume Durey Animateur·trice·s ponctuel·le·s Fabien Descamps, Claire Potier Animatrice vacataire Camille Sanchez Bénévole André-Pierre Legrand Stagiaire Delphine Bron


Comité de pilotage de l’ESPGG Les actions de l’Espace des Sciences Pierre-Gilles de Gennes sont guidées par un comité de pilotage, composé de membres de la direction de l’ESPCI Paris et de PSL et de chercheur·e·s.

Représentant·e·s de l’ESPCI Paris

Représentant·e·s de PSL

Invité·e·s

Brigitte Leridon Chargée de recherche Présidente du Comité de pilotage

Olivier Abillon ENS

Bruno Rostand Directeur de l’Innovation et de l’Entrepreneuriat, PSL

Etienne Guyon Professeur émérite Rémi Carminati Directeur de la recherche Véronique Bellosta Directrice des études André Klarsfeld Professeur Conseiller scientifique de l’ESPGG José Bico Chercheur Responsable des conférences expérimentales Mathilde Reyssat Maître de conférences

Renaud Huynh Directeur du Musée Curie Emmanuel Mahé ENSAD

Céline Ramondou Directrice de la communication de l’ESPCI Paris

Didier Nectoux Directeur du Musée de minéralogie de Mines ParisTech Séverine Raimond Responsable de la médiation scientifique du Labex ESEP Hélène Chaudoreille Directrice du pôle Ressources et savoirs de PSL, ou son représentant Michel Schmitt Vice-Président de PSL en charge des ressources numériques, ou son représentant

Antonin Eddi Chercheur

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Implication des chercheurs et artistes En 2016, de nombreux·ses chercheur·e·s et artistes se sont impliqué·e·s dans nos différents projets. L’ESPGG les remercie vivement pour l’aide et l’expertise qu’ils nous ont apportées. Chercheur·e·s PSL

Etudiant·e·s

Laboratoire Gènes et Dynamique des Systèmes de Mémoire, ESPCI Paris

EPICS (Exposition Publique des Inventions et Créations Scientifiques, ESPCI Paris)

Françoise Briquel Chatonnet (Lab. Orient et Méditerranée, CNRS)

Laboratoire Physique et Mécanique des Matériaux Hétérogènes, ESPCI Paris

Le Langevinium (ESPCI Paris)

Isabelle Arnulf (neurologue à la Pitié Salpêtrière)

Damien Baigl (ENS)

PC Coup d’Pouce (ESPCI Paris)

Emilien Schultz (GEMASS, Université Paris Sorbonne)

Junior-Entreprise Physique-Chimie Avenir (ESPCI Paris)

Romain Tales (Etalab)

Lucas Sixdenier, Miguel Cano, Sébastien Guillet,

Antoine Blanchard (Deuxième labo)

Claire Nannette, Benoît Beliard, Antoine Bergeot, Aliénor Lahlou, Vincent Ouazan, Marion Krapez,

Alexandre Moatti (ingénieur en chef des Mines, ancien directeur général adjoint de l’Anvar)

Nessim Richard (ESPCI Paris)

Esther Dzalé Yeumo Kaboré (IST, INRA)

Carole Roche (Lab.Orient et Méditerranée, CNRS) Robert Hawley (Lab. Orient et Méditerranée, CNRS)

Manos Anyfantakis (ENS) Laurent Lamy (Observatoire de Paris) Rémi Carminati (Institut Langevin, ESPCI Paris) Yannick De Wilde (Institut Langevin, ESPCI Paris) Valentina Krachmalnicoff (Institut Langevin, ESPCI Paris) Charlotte Pellet (Laboratoire MMC, ESPCI Paris) Maud Bonichon (LSABM, ESPCI Paris) Guillaume Maimbourg (Institut Langevin, ESPCI Paris) Didier Thiebaut (LSABM, ESPCI Paris) Lorena Cuccia (LSABM, ESPCI Paris) Vincent Cuzuel (LSABM, ESPCI Paris) Valérie Pichon (LSABM, ESPCI Paris) Bastien Venzac (Physico-Chimie Curie) André Klarsfeld (Plasticité du cerveau, ESPCI Paris) Romain Dubourget (SIMM, ESPCI Paris) Lucie Domino (PMMH, ESPCI Paris) Antonin Eddi (PMMH, ESPCI Paris) Olivier Gemin (Institut de Biologie de l’ENS) José Bico (PMMH, ESPCI Paris) Tereza Lopez Leon (EC2M, ESPCI Paris) Laura Magro (MMN, ESPCI Paris) Sébastien Bidault (Institut Langevin, ESPCI Paris) Philippe Claudin (PMMH, ESPCI Paris) Armelle Rancillac (Lab. de Neurobiologie, ESPCI Paris) Fabio D’Andrea (Lab. de météorologie dynamique, ENS) François Le Corre (Lab. des Systèmes Perceptifs, ENS) Vincent Cuzuel (LSABM, ESPCI Paris) Valérie Pichon (LSABM, ESPCI Paris) Jérôme Vial (LSABM, ESPCI Paris) Guillaume Durey (EC2M, ESPCI Paris) Jean-Baptiste Dupin (LCMD, ESPCI Paris) Mariana Tasso (LPEM, ESCPI Paris) Claudette Barez (PMMH, ESPCI Paris) Jessica Planade (PMMH, ESPCI Paris) Patrick Sebbah (Institut Langevin, ESPCI Paris) Serge Birman (Lab. Plasticité du Cerveau, ESPCI Paris) Laurent Lermusiaux (Institut Langevin, ESPCI Paris) Guylaine Ducouret (PPMD, ESPCI Paris) Anne Latrive (Institut Langevin, ESPCI Paris) Zsolt Lenkei (Lab. Plasticité du Cerveau, ESPCI Paris) Andrew Griffiths (Lab. de Biochimie, ESPCI Paris) Maureen Mcfadden (Lab. de Neurobiologie, ESPCI Paris)

Stéphane Athanase (directeur de l’Amue)

Chercheur·e·s d’ailleurs

Elifsu Sabuncu (Deuxième labo) Jean-Pierre Bourguignon (Président European Research Council)

Bernard Valeur (CNAM)

François Mériaux (prix Docteur Entrepreneur des RUE 2014)

Jonathan Piard (ENS Cachan)

Laetitia Fontaine (CRATerre-ENSAG)

Jean-Paul Itié (Synchrotron SOLEIL)

Nicola Ludwig (Physique appliquée, Université de Milan)

Alain Polian (IMPMC et Synchrotron SOLEIL)

Marina Carpineti (Physique appliquée, Université de Milan)

Serge Mora (LMGC, Université de Montpellier)

Caroline Dubacq (Lab. Neuroscience, Université Pierre et Marie Curie)

Nikita Kavokine (Harvard University) Ludovic Pauchard (FAST, Université d’Orsay) Véronique Lazarus (FAST, Université d’Orsay) Stéphane Dorbolo (GRAPS, Université de Liège) Hervé Caps (GRAPS, Université de Liège) Jean-René Martin (Institut Neurobiologie Alfred Fessard) Pierre-Henri Gouyon (Professeur au MNHN, à l’AgroParisTech, à Sciences Po, à l’ENS. Chercheur au sein du laboratoire ISYEB, MNHN‐CNRS‐UPMC) Julien Bobroff (Université Paris Sud, Laboratoire de Physique des Solides, CNRS) Claudine Hermann (Présidente d’honneur de l’association Femmes & Sciences, Professeure honoraire à l’Ecole Polytechnique) Pierre-Benoît Joly (Directeur de Recherche à l’INRA Directeur du LISIS - Laboratoire Interdisciplinaire Sciences Innovations Sociétés) Valérie Lallemand‐Breitenbach (Inserm, Institut universitaire d’Hématologie de l’Hôpital Saint‐ Louis, Arbre des Connaissances) Christophe Morin (Université Paris‐Est Créteil, laboratoire CRRET ERL‐CNR, Responsable de la Cordée de la Réussite « Banlieue‐Est, cap vers les sciences », Président de Promosciences)

Gabriel Lepousez (Perception et Mémoire, Institut Pasteur) Marc Delmotte (LSCE/IPSL, CEA-CNRS-UVSQ) Nicolas Jacquemet (Économie expérimentale, Paris) Fabrice Le Lec (Économie expérimentale, Paris) Eve Caroli (PSL-Université Paris Dauphine, LEDa-LEGOS) Anita Zanella (CEA, Saclay) Sandrine Bujaldon (PMMC, UPMC) Benjamin Bailleul (PMMC, UPMC) Jack Legrand (GEPEA, ENITIAA et Ecole des Mines de Nantes) Frédéric Hourdin (lab. de Météorologie Dynamique, UPMC) Venkatramani Balaji (climatologue, université de Princeton) Anita Zanella (Irfu, CEA) Begona Ascaso (APC, Université Paris Diderot) Tamara Milosevic (CRI, Université Paris Descartes) Krystèle Appourchaux (SND, Paris Sorbonne) Timothée Behra (psychologie cognitive, Université Paris 8) Elena Pasquinelli (La main à la pâte, Institut Nicod, ENS)

Artistes

Marie‐José Pestel (Présidente du Comité International des Jeux Mathématiques)

Geneviève Anhoury, réalisatrice

Sylvie Retailleau (Physicienne, doyenne de la Faculté des Sciences d’Orsay)

Compagnie de théâtre Mises en Pièces Lorène Bihorel (Compagnie Sable d’Avril)

Jean-Gabriel Ganascia (Université Pierre et Marie Curie, Équipe ACASA, laboratoire LIP6)

Julia Blagny, réalisatrice

Jack Guichard (Président de LABEL, ENS Cachan)

Josette Ueberschlag, réalisatrice

Marc Delmotte (Laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement, CEA‐CNRS‐UVSQ, IPSL, ICOS‐ France).

Grégory Mardon, dessinateur

Anne Bramard-Blagny, réalisatrice

Tom Huet (ENSAD)

Isabella Annesi‐Maesano (EPAR, INSERM, Institut Pierre Louis d’Epidémiologie et Santé Publique, UPMC)

Tetsu, musicien

Séverine Kirchner (Direction Santé, CSTB, Coordinatrice scientifique de OQAI)

Sabaï Ramedhan-Levi, artiste Joanne Clavel (Collectif Natural Movement)

Daniel Suchet (LKB, ENS - Collège de France)

Jean‐Claude Alvarez (Laboratoire de Pharmacologie‐ Toxicologie, CHU Garches, Faculté de Médecine PIFO, UVSQ)

Daniel Doring (LKB, ENS - Collège de France)

Amélie Fritz (Airparif)

Alain Montesse, réalisateur

Bastien Venzac (IPGG, Institut Curie)

Jacques Treiner (Paris 6, Paris 7 et SciencesPo Paris)

Christophe Gombert, auteur-réalisateur

Mohamed El Beheiry (Institut Curie)

Jean-Marc Jancovici (ingénieur, cofondateur de Carbone 4)

Hervé Colombani, auteur-réalisateur

Bassam Hajj (Institut Curie)

Alain Grandjean (économiste, cofondateur de Carbone 4)

Lia Giraud (ENSAD, SACRe)

Hélène Guillemot (EHESS)

Catherine Apicella (Lab. Orient et Méditerranée, CNRS)

Éléonore de Bonneval, photojournaliste

Roberto Casati (Institut Nicod, CNRS-EHESS-ENS)

Chloé Ragazzoli (Lab. Orient et Méditerranée, CNRS)

Jean-Yves Duhoo, Auteur de BD

Karim Benchenane (Lab. de Neurobiologie, ESPCI Paris) Benoit Dubertret (LPEM, ESPCI) Ludovic Jullien (Institut Pasteur, ENS) David Portehault (Collège de France, LCMP) Céline Braini (IPGG, Institut Curie)

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Isabelle Prieto (Lab. Orient et Méditerranée, CNRS)

Antonio Fischettu, réalisateur Paul Rambaud, réalisateur Loriane Wagner (Collectif Natural Movement)

Sébastien Bohler, journaliste, chroniqueur et écrivain


Les locaux 240 m2 d’espace d’animation et d’exposition Mezzanine basse Animations

Mezzanine haute Expositions temporaires et événements

Amphithéâtre Charpak Conférences, réunions

Accueil

Collection historique

Collection historique

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Chiffres clés en 2016

L’ESPGG en chiffres 145

près de

70

classes accueillies

structures partenaires

plus de

15 000

*

55

visiteurs au total

événements grand public

Hors expositions sur les grilles et événements hors les murs

*

265

24

animations

conférences et tables rondes

plus de

130  chercheurs impliqués

plus de

10

événements et formations pour les professionnels 11

10

expositions


Bilan 2016 Le budget de fonctionnement 2016 de l’Espace des Sciences Pierre-Gilles de Gennes s’élève à 378 000 €, auxquels il faut ajouter l’investissement et les mises à disposition de l’ESPCI Paris (deux membres du personnel et les locaux), estimé à 200 000 €.

Répartition des recettes et financements Ministère - Fête de la science

Autre (PSL, Fond ESPCI)

1%

Europe (Nuit des chercheurs, Nano2all) Investissements d’avenir PIA - QSEC2

4%

2%

6%

Région Île-de-France QSEC2 5%

Région Île-de-France AAP Culture scientifique Aides à l’emploi

Ventes animation (dont TAP et CAP)

3%

35 %

ESPCI Paris - PSL (Marché public)

8%

3%

ESPCI (Investissement et mises à dispositions estimé)

35 %

Répartition des dépenses

Conférences expérimentales Frais événements et communication 4%

Frais d’expositions

Frais d’animations Frais de fonctionnement

4%

15 %

Frais de personnel

4%

6%

67 %

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Communication

Une communication ancrée dans les réseaux PSL

L’ESPGG représenté hors les murs

Événements, conférences en ligne, expositions : la programmation de l’ESPGG est désormais diffusée à travers le site de PSL-Explore et la newsletter de PSL.

Cette année, nos actions ont été valorisées lors de conférences internationales, notamment à ECSITE (Graz, Autriche) et PCST (Istanbul, Turquie).

Chaque mois, les 5000 abonnés à la newsletter recoivent les actualités et évènements à venir à l’ESPGG, ESPCI Paris et PSL.

Ces canaux offrent une visibilité importante dans tous les établissements membres de PSL, en cohérence avec la transdisciplinarité de nos actions.

L’ESPGG a été également invité en tant que conférence d’ouverture au congrès des enseignant·e·s des sciences, Copernicus Science Centre (Varsovie, Pologne).

Sur les réseaux sociaux, ce sont près de 2000 abonnés sur Facebook et plus de 3000 sur Twitter qui suivent nos actualités, les diffusent et interagissent avec l’équipe.

Aperçu de la newsletter de décembre 2016 envoyée à plus de 5000 personnes

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Une communication régulière auprès de nos publics




un lieu d'exposition


PhotonFutur des idées pour illuminer l’énergie Du 10 novembre 2015 au 27 février 2016

La lumière peut être énergie, l’énergie peut être lumière. Dans le premier cas, la lumière est une ressource renouvelable, dans l’autre la lumière est un besoin énergivore. À l’heure de la COP21 et dans un contexte de transition énergétique, PhotonFutur propose d’explorer cette dualité lumière/énergie à travers les innovations et les recherches qui œuvrent à rendre ce cercle le plus vertueux possible.

3,5 mois d’ouverture

Lumière sur le monde de demain PhotonFutur se compose en deux parties. Une partie énergie pour produire de la lumière, une partie lumière pour produire de l’énergie. En abordant des thématiques variées comme la bioluminescence, les biocarburants ou encore le photovoltaïque organique, l’exposition observe ce qui se passe aujourd’hui et ce qui est prévu pour demain. À travers ces innovations, PhotonFutur pose un regard sur la façon dont ces nouvelles technologies façonnent notre quotidien et transforment notre rapport à la lumière. Une exposition en mutation L’Espace des Sciences Pierre-Gilles de Gennes propose pour la première fois aux étudiants des institutions membres de PSL de s’impliquer dans la vie de son exposition avec le projet Allume l’Espace. À travers une programmation d’événements, de conférences, et d’ateliers, l’exposition s’anime au rythme des projets des associations étudiantes.

17

7 5 2270

associations étudiantes et scientifiques impliqués

7

visiteurs

événements associés

1

2

frigo

dinosaures

3

valises


Échanges et mobilisation autour de PhotonFutur

Une exposition qui crée des échanges

Une exposition en lien avec l’actualité

L’exposition pluridisciplinaire a permis la rencontre de nombreux acteurs du monde de demain. Un ombromane débattant avec des étudiants en design et une astrophysicienne, un conservateur d’algothèque faisant la connaissance d’une éleveuse de champignons bioluminescents, ou encore un visiteur conversant avec une doctorante de l’ENSAD et un biologiste sur le bien-être des algues, voilà quelques-unes des rencontres qui ont eu lieu pendant PhotonFutur.

Ouverte pendant la COP21, l’exposition a proposé aux étudiants de mieux comprendre cet événement grâce à un cycle de 5 conférences organisé par Jacques Treiner, pour les étudiants de PSL. L’objectif de ces conférences est de fournir les clés pour découvrir les enjeux et conséquences de la COP 21, grâce à l’intervention d’experts tels que Hervé Le Treut ou Jean-Marc Jancovici.

Une mobilisation étudiante en lien avec les starts up et les associations civiles De nombreux étudiants se sont investis dans l’exposition et ce, en partenariat avec des associations civiles et des jeunes entreprises. C’est le cas par exemple du Langevinium, qui a participé au mouvement Alternatiba ou encore de l’association étudiante Junior Entreprise PhysiqueChimie Avenir qui a imaginé un événementiel pour faire rencontrer les étudiants de l’ESPCI Paris et des starts-up comme quantum dot ou ECHY. Centrée sur l’innovation, l’exposition était également l’occasion de découvrir des acteurs du monde de demain comme la jeune Glowee ou encore Glowing plant.

Une exposition conçue par l’ESPGG, labellisée COP21 et Année internationale de la Lumière 18


AIR, l’expo qui inspire Exposition temporaire Du 8 mars au 7 mai 2016

L’AIR : un sujet qui a inspiré acteurs de la culture scientifique, groupes de citoyens et scientifiques, engagés dans la co-création d’une exposition participative présentée du 7 mars au 9 mai 2016 à l’ESPGG. Conçue dans le cadre du projet « Questions de Sciences, Enjeux Citoyens 2 » porté par la Région Île-de-France et le programme d’investissements d’avenir, AIR, l’expo qui inspire est la première d’une série d’expositions itinérantes en Île-de-France. Interactives, ludiques et participatives, elles sont co-conçues pour la première fois par des groupes de citoyens et ont pour but de traiter des impacts sociétaux des sciences et des techniques. Cette saison, QSEC² a exploré l’interaction homme/air sous de multiples angles. Six pôles thématiques ont permis au visiteur d’expérimenter, de comprendre et de réfléchir sur toutes les facettes de l’air : l’aérodynamisme, la culture et les sensations, le rôle de la respiration, le climat, la qualité de l’air, etc. C’est aussi au citoyen que l’exposition s’adresse en incitant à la réflexion par une approche plus politique : l’un des modules est consacré à la présentation des acteurs et des processus de prise de décisions internationaux et locaux et donne des pistes concrètes pour agir en tant que citoyen. En abordant le rôle de l’air dans les cycles climatiques ainsi que son impact sur la santé humaine, l’exposition donne aussi les clefs pour comprendre les débats de société autour de la COP21 et les enjeux du réchauffement climatique et de la pollution de l’air. Ateliers de créativité technique, animations spéciales autour de l’air et des phénomènes météorologiques, événements, conférences et rencontres ont ponctué l’exposition pendant toute sa durée. AIR, l’expo qui inspire est le fruit de la collaboration entre huit associations de culture scientifique, associées à l’expertise citoyenne et scientifique de volontaires venus de toute la région. Le projet est financé par la Région Île-de-France et le programme d’investissements d’avenir.

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l’exposition en chiffres

4000 visiteurs

Plus de

50

associations, chercheurs, artistes et élus impliqués

3 animations créées

La science du temps qu'il fait !

Les mystères de la météorologie...

L'air s'écoule !

À la découverte de la mécanique des fluides.

Un air... glacial ! L'air dans tous ses états...

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événements associés

1

concours d’avions en papier

Concours d’avions en papier

Pendant toute la durée de l’exposition, le public était invité à venir faire voler son avion à l’ESPGG, ou à envoyer une vidéo de son avion en vol, pour tenter de remporter en vol en ballon-montgolfière et des cerfs-volants. La grande finale, samedi 30 avril, a permis de récompenser les participants autour d’un goûter.

Une exposition créatrice de liens et génératrice d’échanges, de rencontres et d’implication citoyenne Cette exposition s’inscrit dans le vaste projet QSEC² (Questions de Sciences, Enjeux Citoyens), qui a pour ambition de développer le dialogue entre citoyens, chercheurs et élus autour des impacts sociétaux des sciences et des techniques. S’articulant avec les dispositifs culturels du territoire, QSEC² offre à tous les habitants, dans leur diversité sociale et territoriale, un programme événementiel varié autour des sciences, de la culture et de l’innovation. Des expositions interactives et participatives offrent aux citoyens la possibilité de participer au débat, et parcourent les huit départements franciliens. Réalisée en collaboration par huit acteurs de la culture scientifique en région Île-de-France, Air, l’expo qui inspire est conçue sur la base de l’expertise citoyenne de huit groupes de volontaires venant de toute l’Île-de-France. Il s’agit d’une exposition évolutive où chaque opérateur de son département est acteur de sa réadaptation et de la programmation événementielle associée afin d’en faire une entité locale au cœur de l’actualité.

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Science et Design Regards croisés autour des PSE de l’ESPCI Paris Du 14 mai au 28 mai 2016 Durant leurs deux premières années à l’ESPCI Paris, les étudiants développent un projet scientifique original qui contribue à leur formation de futurs ingénieurs ou chercheurs : les projets scientifiques en équipe (PSE). L’exposition Science et Design a été le résultat de la rencontre entre les élèves-ingénieurs de l’ESPCI Paris et les étudiants de première année de CPGE Design de l’école Duperré. Elle a permis de présenter les recherches menées par les élèves-ingénieurs dans le cadre des PSE, à travers la lecture et l’interprétation des étudiants en Design. Parmi les sujets explorés en PSE : les robots mous, les vortex, la percolation optique ou encore l’agrégation d’amibes. Des équipes se sont constituées, associant pour chaque PSE deux à trois étudiants de l’ESPCI Paris et de l’école Duperré. Chaque PSE a été présenté sous deux formes : * Une première lecture, communiquant les enjeux et les spécificités scientifiques du PSE. Cela a représenté, pour les étudiants en Design, un travail de médiation scientifique qui s’est appuyé sur leurs différents échanges avec les étudiants de l’ESPCI Paris. * Un second temps, proposant une relecture des contenus scientifiques recueillis, à travers la conception d’un projet en Design. Il s’agissait alors pour les jeunes designers d’investir la Science comme levier créatif. La scénographie de l’exposition a également été conçue à partir des réflexions et analyses menées par les étudiants de l’école Duperré. Inauguration mardi 17 mai 2016.

Au cœur des Atomes Froids D’après le livre de Jean-François Dars et Anne Papillault Du 8 juin au 31 octobre 2018 Comme les débuts de la photographie scientifique arrêtaient le mouvement pour mieux le comprendre, la physique des atomes froids permet d’approcher et de travailler la matière en engourdissant les particules dans des bains de laser, absorbant des domaines inexplorés là où seules s’aventuraient jusqu’alors les expériences de pensée. Coincer les atomes dans des cavités, les faire rebondir, s’entrechoquer comme au billard, les trier objet par objet ou les regrouper en nuages : l’exposition présente les photographies de Jean-François Dars, issues du livre du même titre, co-écrit avec Anne Papillault. Inauguration mardi 14 juin 2016, en présence de Claude Cohen21 Tannoudji, prix Nobel de Physique.


Science Frugale Exposition temporaire Du 4 novembre 2016 au 6 mai 2017 Que ce soit pour répondre à des budgets réduits ou encore à des problématiques locales avec peu de ressources, de nombreux scientifiques se tournent vers une philosophie de science frugale. Entre esprit makers et coopération, de nouveaux projets voient le jour, aussi bien dans la recherche qu’en médecine, ou encore en éducation et en médiation des sciences. À chaque fois, la volonté de s’adapter à la (in)disponibilité des ressources tout en favorisant le partage, fait partie intégrante des objectifs. L’ESPGG propose de se pencher sur cette tendance qui prend de l’ampleur et se répand jusqu’aux confins de l’ESPCI Paris. L’exposition Science Frugale tente de décrypter ce mouvement et part à la rencontre des hommes et des femmes qui le pratique. Entre coopération, recyclage et nouvelles technologies, la science frugale est une philosophie dont on n’a pas fini de s’inspirer. À travers le prisme de nombreux projets emblématiques, Science Frugale est une exposition-forum qui explore ce mouvement hybride entre la culture des Makers, la Coopération internationale et la Recherche. Elle se construit au fil des projets et des collaborations qui enrichissent son contenu pendant toute la durée de l’exposition et au-delà.

Les espaces de l’exposition Un espace événement Les événements autour des sciences frugales jalonnent l’exposition à la fois avant, pendant et après son ouverture au public. L’exposition est riche d’une programmation alternant les moments de réflexion et les manifestations festives, où l’ensemble des rencontres et leur richesse apportent du contenu et font partie intégrante de l’exposition. Un espace atelier Situé en mezzanine, cet espace participatif et ouvert a pour objectifs d’accueillir des ateliers de créativité technique, des projets associatifs, des hackathons, des workshops et autres initiatives, dans un esprit sciences frugales & makers. Un espace galerie de projets Cet espace expose des projets illustrant la philosophie des sciences frugales. Ils permettent d’aborder la diversité et les caractéristiques de ce mouvement.

Une exposition en plusieurs phases Novembre-Décembre 2016 Phase d’incubation L’exposition se construit face public et le visiteur est invité à participer à cette phase de création, notamment via la participation à des événements (workshop, conférences, etc.). Janvier-Mai 2017 Phase de maturation L’exposition a terminé sa phase de conception mais continue à s’enrichir au rythme de sa programmation. Elle est régulièrement mise à jour en fonction de l’actualité et des activités de l’ESPGG. 22


L’exposition permanente

L’histoire du labo Du mardi au samedi Revenez sur les pas de ceux qui ont fait l’histoire de l’ESPCI Paris et ont contribué à celle de la science. Cette exposition présente des instruments scientifiques originaux de Paul Langevin, Pierre et Marie Curie, ainsi qu’une reconstitution de l’expérience originale de la radioactivité par ces deux derniers. Cette expérience, qui a été menée au sein de l’ESPCI Paris, a marqué la physique et la chimie du XXe siècle.

Animation autour de l’expo « Sur les traces de Pierre et Marie Curie » En 1903, Pierre et Marie Curie, avec Henri Becquerel, recevaient le prix Nobel pour leurs travaux sur la radioactivité. Aujourd’hui, nos médiateurs reproduisent les expériences qui ont permis la découverte du radium et du polonium.

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Les expositions sur les grilles de l’ESPCI Paris

Expositions côté rue Les grilles de l’ESPCI Paris, situées rue Pierre Brossolette, donnent à l’école une grande visibilité. Au cœur de la montagne Sainte-Geneviève, à l’intersection entre plusieurs établissements et écoles prestigieuses, il s’agit d’un endroit idéal pour ouvrir une fenêtre sur le monde de la recherche. Alliant art et science, photographies et anecdotes scientifiques, ces expositions permettent au grand public de découvrir plusieurs facettes du milieu scientifique. Les expositions installées sur les grilles de l’ESPCI Paris ont chacune été le fruit de collaborations entre les établissements de PSL, favorisant ainsi le lien entre ces institutions.

Échelles de lumière Du 9 octobre 2015 au 30 juin 2016 Une exposition de photographies issues des travaux des chercheurs PSL, présentée à l’ESPGG et sur les grilles de l’ESPCI Paris. La lumière est un des principaux moyens utilisés par les hommes pour explorer le monde qui les entoure, à travers leurs yeux ou grâce à des instruments toujours plus sophistiqués. À la fois sujet de recherche et instrument d’investigation, la lumière occupe aujourd’hui encore une place fondamentale dans les laboratoires de recherche. À l’occasion de l’année internationale de la lumière, cette exposition présente des recherches menées sur la lumière ou avec la lumière à toutes les échelles, de l’atome jusqu’aux galaxies. L’exposition, coordonnée par Sébastien Bidault chercheur au CNRS à l’ESPCI Paris, recueille un petit échantillon des activités de recherche de laboratoires rattachés à la Communauté d’universités et d’établissements PSL. Un arc-en-ciel de nanoparticules ...

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Recherches menées au laboratoire LPEM ESPCI Crédits : Benoit Dubertret, LPEM, ESPCI

Des particules de semiconducteur suffisamment petites (diamètre inférieur à 5 nm) entrent dans un régime de «confinement quantique». Ces «boites quantiques» produisent une luminescence dont la couleur est liée à leur taille, les plus petites émettant dans le bleu et les plus grandes dans le rouge. Elles ont des applications comme agents de contraste pour l’imagerie mais aussi comme sources de lumière dans des composants optoélectroniques. Le contrôle de leur composition, à la couche atomique près, permet d’optimiser leur brillance et leur stabilité.

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Bientôt sur les grilles Une exposition qui retracera l’histoire de l’ESPCI Paris, à travers les différents grands travaux qui ont marqué ses bâtiments, de l’époque de Marie Curie à PSL...

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Les Vitrines Les vitrines de l’ESPGG Dans les vitrines de l’Espace des Sciences Pierre-Gilles de Gennes, animations vidéos et œuvres artistiques appellent, intriguent, étonnent, pour donner aux passants l’envie d’aller voir un peu plus loin. Les 5 vitrines, qui donnent sur la rue Vauquelin, allient les thématiques de recherche de l’ESPCI Paris et le volet artistique, tout en favorisant une réflexion sur la démarche du chercheur.

Recherche

Les Vitrines en 2016 • Machines des Ateliers de Créativité Technique • Têtes Chercheuses • Expositions PhotonFutur & Science et Design • Vitrines art-science : Entropie (Lia Giraud) et « memories, memories » (Mathieu Merlet Briand) • Vitrines historiques : instruments de Pierre et Marie Curie

Art et sciences

Vitrines historiques

Une fenêtre sur les activités de l’ESPCI Paris Le projet Têtes Chercheuses porte un regard original sur la vitalité de la recherche à l’ESPCI Paris, en dressant le portraits de jeunes chercheurs et en impliquant les élèves de l’école. Dans nos vitrines, des animations vidéos de 40 secondes intriguent, étonnent, et dévoilent le parcours des femmes et des hommes qui font avancer la recherche chaque jour. En 2016, poussant la porte des laboratoires de l’école, Ghid Karam et Alice Beccegato, élèves-ingénieurs à l’ESPCI Paris, se sont intéressés au travail des chercheurs, à travers 3 nouvelles vidéos, disponibles sur notre site.

Des vitrines entre art et sciences L’ESPGG accorde une place importante à l’art comme moyen de construire ou interroger la relation de chacun avec les sciences et le savoir. En rassemblant les compétences de plusieurs institutions telles que l’Ensad et le Collège de France, nos vitrines s’inscrivent dans des actions PSL. De décembre 2015 à avril 2016, l’artiste Lia Giraud a exposé dans nos vitrines une déclinaison de son œuvre « Canopée », un tableau qui se forme et se décompose grâce à des micro-algues sensibles à la lumière. D’avril 2016 à novembre 2016, l’artiste Mathieu Merlet Briand y a présenté son dispositif « memories, memories », qui propose d’appréhender l’univers numérique de façon tangible en cherchant à rendre perceptibles des données digitales.

Entrope II et IV : Triptyques en impression double ancrage, détails de la Canopée. Lia Giraud.

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memories, memories : dispositif multimédia, 2016. Mathieu Merlet Briand.




Un lieu d’exposition

un lieu d’éVéNEMENTS

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Entre sciences, art, culture et société Des événements transdisciplinaires Plus de À l’interface entre science, culture, art et société, l’Espace des Sciences Pierre-Gilles de Gennes constitue un lieu ouvert pour favoriser les échanges, les rencontres et les réflexions communes entre chercheurs, enseignants, journalistes, artistes, narrateurs, curieux des sciences et des cultures. La programmation œuvre à faire se recontrer ces différents publics et usagers, autour de thématiques à la frontière entre science, recherche, culture, art et société. Contribuer à la culture scientifique du plus grand nombre, encourager la réflexion sur la science et ses enjeux, accueillir et stimuler l’innovation en matière de communication publique de la science, promouvoir le patrimoine scientifique historique et contemporain de l’ESPCI Paris

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sont autant d’objectifs que l’ESPGG soutient à travers ses activités. L’ESPGG appuie une programmation attractive et dynamique, notamment autour de ses expositions, et se positionne également en lieu plateforme et de collaboration, dans lequel il accueille de nombreux événements partenaires. C’est aussi un lieu où les chercheurs et les élèves de l’école sont invités à rencontrer le public pour présenter et valoriser leurs projets, à l’instar d’Olivier Dauchot, qui a présenté son travail avec le designer Ianis Lallemand (soirée « Manoeuvres ») et des étudiants d’EPICS, qui ont animé en 2016 deux après-midis expérimentaux avec nos médiateurs.

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événements par mois Plus de

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événements en 2016 Plus de

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intervenants : chercheurs, artistes, associations...


L’année 2016 en événements lancement en septembre 2016 L’Instant Manips En septembre, l’ESPGG a lancé « L’Instant Manip », un rendez-vous mensuel réunissant étudiants, chercheurs et curieux des sciences autour d’un même thème : l’expérience. Chaque mois, le public est invité à décortiquer avec notre médiateur cinq expériences scientifiques : des manips de recherche, des manips qui ont fait le buzz sur internet ou encore des expériences que l’on peut faire avec seulement deux ou trois objets du quotidien... L’occasion pour les scientifiques d’expérimenter hors des labos, et pour les curieux de découvrir les sciences expérimentales !

toute l’année Les conférences expérimentales Depuis 13 ans, sur une idée originale de Pierre-Gilles de Gennes, ce cycle de conférences met à l’honneur les recherches expérimentales des chercheurs de l’ESPCI Paris et d’ailleurs, en leur proposant de venir les présenter en direct pour son public, un lundi par mois. Des spécialistes de tous les domaines scientifiques, viennent exposer leurs recherches, expériences et preuves à l’appui. Plus de 100 scientifiques se sont ainsi succédés dans l’amphithéâtre Paul Langevin, constituant une base documentaire extraordinaire, que nous vous proposons d’explorer sur notre site internet.

En direct sur : Suivi des conférences en live tweet #ConfExp

PhotonFutur Une expo ponctuée d’événements

* Soirée Vive la lumière Lia Giraud, doctorante SACRe de l’ENSAD, a réalisé une œuvre exposée au sein de PhotonFutur. Lors de son vernisaage, l’artiste a échangé avec une entrepreneure et deux scientifiques à l’occasion une table ronde sur la thématique lumière/ énergie et vivant.

* Après-midi expérimental L’association EPICS de l’ESPCI Paris a participé lors d’un workshop à la construction d’un module d’exposition sur les thématiques de l’intermittence des énergies renouvelables. Elle a ensuite animé un aprèsmidi d’atelier scientifique sur le thème de la lumière.

* Conférence voile solaire Les étudiants du club d’astronomie ProCyon ont organisé une conférence avec Adao Delehelle, de l’association Union pour la promotion de la propulsion photonique, sur les voiles solaires.

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* Soirée Ombre Pour clôturer l’exposition sur la lumière, une soirée sur l’ombre. Au programme : une table ronde, des activités et un spectacle complété par la restitution des travaux des élèves de l’école de design 30 ENSCI sur l’ombre.


Air, l’expo qui inspire Une programmation événementielle ancrée dans un plan d’actions locales

les temps forts de l’expo

16 mars * Inauguration « Les chanteurs ne manquent pas d’air(s) » Conférence chantée du contreténor Robert Expert , autour d’un cocktail aérien.

7 avril * Soirée « Méthane et Réchauffement climatique » Déambulation musicale d’instruments à vent, jeu de l’oie géant et table ronde avec Philippe Bousquet (UVSQ) et Jean-Paul Jamel (Académie d’Agriculture de France).

9 avril * Festival Raccord(s) Installation et petit marché de livres d’artistes sur la thématique de l’air, puis projection-rencontre autour du film « Le vent » et du livre éponyme.

Du 14 au 20 mars * Semaine du Cerveau Atelier quiz autour des neuromythes avec l’association Cog’Innov et conférences sur des thématiques Air et Cerveau.

Du 29 mars au 1er avril * Semaine de l’Air Une semaine d’animations sur la thématique de l’air pour les groupes scolaires.

22 mai * Bar des Sciences du MNHN « L’aérodynamique naturelle, comment la nature inspire l’homme ? »

21 mars * Atelier « Écrire, l’air de rien » Atelier d’écriture animé par l’Oulipo.

2 avril * La Nuit des Débats Initiative de la Ville de Paris. Rencontre professionnelle autour du débat en classe, avec le projet Engage, puis débat avec le public sur la qualité de l’air à Paris, en présence de spécialistes.

24 mars * Causerie du Graine Échanges et rencontres autour de la qualité de l’Air, organisé par le Graine Île-de-France. 1er avril * « C’est chaud, des jeunes et du climat » Diffusion intégrale de la web-série en présence de ses créateurs et de l’équipe du tournage, suivie d’un échange avec le public et Fabio d’Andrea, spécialiste du climat. 31

20 et 23 avril * Tournoi international des physiciens Une version junior du tournoi accueilli à l’ESPCI Paris, proposée au grand public, avec des défis à relever sur la thématique de l’air.

En lien avec la journée de la Biodiversité. Avec Marie-Odile Monchicourt, journaliste, Anick Abourachid (MNHN), Gilles Bœuf (MNHN), Benjamin Thiria et Ramiro GodoyDiana (ESPCI Paris)

30 mai * Conférence expérimentale « Souffler n’est pas jouer » Avec Benoît Fabre (Institut Jean le Rond d’Alembert, UPMC)

2 juin * Les étudiants PSL aux nocturnes du CNAM Présentation de la performance artistique « L’envol » réalisée par un groupe d’étudiantes PSL, autour des découvertes aéronautiques.


20 septembre

23 juin « Manœuvres » : soirée performance Quand la physique et le design croisent leurs problématiques de recherche, on obtient le projet Manœuvres, conçu par le designer Ianis Lallemand en collaboration avec le chercheur Olivier Dauchot (ESPCI Paris), dans le cadre du doctorat SACRe-PSL*. Un dialogue art-science autour des mouvements collectifs présenté à l’ESPGG lors d’une soiréeperformance.

Soirée de lancement du projet Lutétium Mêlant recherche scientifique, médiation et création artistique, le Projet Lutétium est une chaîne Youtube de vulgarisation portée par les étudiants et alumni de PSL et de l’ESPCI Paris, et soutenue par l’ESPGG. À l’occasion de son lancement, l’équipe du projet a organisé une soirée spéciale en présence des chercheurs, des compositeurs et des vidéastes qui ont participé aux premières vidéos. Au programme : expériences en live, retour sur les compositions musicales originales, explication de la démarche vidéo... Et en bonus : la diffusion en exclusivité d’une vidéo de la chaîne !

30 septembre Nuit européenne des Chercheur.e.s Comment les chercheurs partagent­-ils et génèrent leurs idées ? À l’occasion de la Nuit Européenne des Chercheur.e.s, l’ESPCI Paris a ouvert ses portes pour une soirée conviviale de rencontres et de partage dans le monde de la recherche. Forêt des idées, « bouche-à-oreille » de la recherche, manips, table ronde radiodiffusée en direct de Radio Campus, speedsearching version « Qui est-ce ? », concert d’improvisations musicales influencées par les visiteurs, ou encore performance art-science... Le temps d’une nuit, le public a exploré la naissance, la circulation et la mort des idées en sciences, en compagnie des chercheurs de l’ESPCI Paris et de Paris Sciences et Lettres.

Le big bang des idées L’artiste Léo Lescop a proposé aux visiteurs de participer à une œuvre expérimentale et ludique : une Dérive Graphique. Le principe ? Recopiez rigoureusement le dessin qui vous est offert puis ajoutez-y librement votre petit détail personnel sur une gommette jaune ! Offrez votre dessin au prochain participant afin qu’il le recopie et le complète à son tour... Petit à petit, les idées individuelles ont enrichi la fresque collective projetée en temps réel, alors que les dessins originaux se sont dispersés sous forme de badge pendant la soirée.

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Du 12 au 15 octobre Fête de la Science Cette année, focus sur l’innovation ! Au programme, une semaine d’animations pour les scolaires et le grand public : ateliers de créativité technique, animations « Des mesures », rencontre des chercheurs et étudiants de l’ESPCI Paris, démonstrations d’expériences autour de leurs recherches, et table ronde « Dans la marmite de l’Histoire » organisé par le laboratoire Orient et Méditerranée. Depuis 4 ans, l’ESPGG est le coordinateur départemental de la Fête de la Science.

Exposition Science frugale Un laboratoire d’idées et d’innovations En novembre et décembre 2016, l’exposition Science Frugale est en phase d’incubation. Elle se construit face public et le visiteur est invité à participer à cette phase de création, notamment via la participation à des événements (workshop, conférences, ateliers, etc.). Mardi 11 octobre Laboratoire ouvert vivant : comment faire des sciences avec son téléphone ? Atelier de réflexion avec Ulysse Delabre et Antoine Deblais (Université de Bordeaux) pour imaginer, construire, tester et évaluer des nouveaux usages issus de la smartphonique. Vendredi 4 et Samedi 5 novembre Do It Yourself Microscope Fabriquer soi-même un microscope à faible coût, c’est possible ! Deux ateliers ont été animés par André Maia Chagas (concepteur d’un microscope low cost et open source pour l’association TReND in Africa). Le 4/11, les participants ont conçu un « 10$ microscope », et le 5/11, ils ont construit Flypi, le microscope en impression 3D. Les microscopes sont depuis exposés au sein de l’exposition.

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Mercredis 8 et 16 novembre Ateliers d’initiation à l’Arduino Deux ateliers d’initiation à la technologie Arduino ont été animés par les étudiants du Langevinium. Il s’agit d’un circuit imprimé sur lequel un microcontrôleur peut être programmé facilement pour construire des objets interactifs indépendants. Samedis 10 et 17 décembre Autopsie d’un lecteur de disque Deux atelier de déconstruction animés par François Piuzzi (SFP), pour démonter des lecteurs de disques, comprendre le fonctionnement des pièces détachées et apprendre à les transformer en instruments scientifiques peu coûteux.

Mercredi 14 décembre Conférence LowHighTech Fondateur du Woelab, Senamé Koffi Agbodjinou nous présente cet espace d’innovation communautaire et de démocratie technologique situé à Lomé, au Togo. Un FabLab qui a pour objectif de faire du LowHighTech, c’est-à-dire des technologies complexes et de qualité avec des moyens soutenables.


l’espgg, lieu plateforme L’Espace des Sciences Pierre-Gilles de Gennes accueille de nombreux événements. C’est un lieu dans lequel différentes communautés se croisent et se rencontrent. Ainsi, en 2016, l’ESPGG a accueilli : * la rencontre nationale organisée par l’OCIM, « L’art de la rencontre chercheurs-médiateurs » * le Festival Raccord(s) des éditeurs associés * 10 projections de l’Institut de Cinématographie Scientifique, en présence de réalisateurs * la première édition parisienne du Festival du Film Imagine Science * le projet intergénérationnel « Raconte-moi tes technologies » * le Laboratoire Orient et Méditerranée pour son Café des Sciences « Dans la marmite de l’Histoire » * La journée de réflexion du groupe TRACES « La science, médiatrice de paix ? » * « Les enfants du Patrimoine » organisé par les CAUE d’Île-de-France (Conseils d’Architecture d’Urbanisme et de l’Environnement) * Une rencontre - discussion organisée dans le cadre de la formation ESTIM, avec Mireille Fanon-Mendes-France, Présidente de la Fondation Frantz Fanon : « La décolonisation des savoirs : quels enjeux pour la médiation des sciences ? » * Trois représentations du spectacle « Pas science, tout de même » du projet européen Perform. Une performance théâtrale conçue pour et avec les élèves du secondaire, qui explore les rapports que les jeunes entretiennent avec les sciences.

Chroniques doctorales À l’occasion de l’événement PC Focus organisé par l’ESPCI Paris, l’ESPGG a proposé aux doctorants de présenter leur travail de thèse sous une forme originale : la raconter en 5 minutes, dessinée sur une nappe de cantine ! Le lauréat, Guillaume Boissonat, s’est vu attribuer une bourse à hauteur de 1500 €.

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un lieu dE PRATIQUE 2


Les projets

Un chercheur et moi Ce programme invite les classes de collégiens et de lycéens à rencontrer les chercheurs de l’ESPCI Paris, pour explorer ensemble les questions qu’ils se posent au quotidien, et celles que se posent les élèves sur les chercheurs. Le projet Un chercheur et moi propose à des élèves de la 4ème à la terminale de rencontrer les chercheurs de l’ESPCI Paris : une occasion de mieux comprendre le métier de chercheur, d’échanger sur des sujets de recherche actuels et de voir la science « en train de se faire ». Le tout, au sein des laboratoires d’un grand centre de recherche ! Un programme en deux temps : Etape 1 : un élève-ingénieur de l’ESPCI ou un médiateur scientifique de l’ESPGG se déplace dans la classe pour rencontrer les élèves. C’est l’occasion

de présenter les chercheurs et les sujets qu’ils découvriront par la suite, mais surtout de préparer cette rencontre en brassant les questions et en faisant réfléchir les élèves sur ce que leur inspire le métier de chercheur. Etape 2 : Toujours accompagnée de l’élève-ingénieur ou du médiateur, la classe se rend au laboratoire pour rencontrer le ou les chercheurs et échanger ensemble sur leur vision de la science et de ce métier. Le chercheur présente son métier, ses outils de travail et son laboratoire aux élèves : une occasion pour les élèves de voir la science autrement…

Année scolaire 2015-2016 * 6 classes inscrites, soit 107 jeunes participants * 17 chercheurs (5 chercheurs, 12 doctorants) ont participé au projet * 2 étudiants de l’ESPCI Paris impliqués Année scolaire 2016-2017 (en cours) * 11 classes inscrites, soit environ 250 jeunes participants * 8 chercheurs impliqués * Début des rencontres mi-décembre

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Dans le cerveau des ados À partir du projet pilote mené en 2015 sur le thème du cerveau, nous avons construit une formation à la démarche de co-construction des savoirs. Cette formation, proposée aux enseignants du secondaire et aux référents de structures accueillant des jeunes entre 11 et 20 ans, s’est déroulée sous forme de 2 modules théoriques et d’une mise en pratique. Depuis janvier 2016, nous engageons donc les participants à mettre en pratique les modules théoriques dans leurs classes sur la thématique de l’air. Le référent adulte, formé à la démarche de co-constrcution des savoirs, les a ainsi aidé à clarifier leurs opinions, à identifier leurs lacunes en termes de connaissances et, finalement, à

formuler des hypothèses de recherche leur permettant d’imaginer des protocoles expérimentaux destinés à y répondre. Les enseignants impliqués ont donc mis en œuvre les outils proposés au cours de la formation pour faire travailler leurs élèves sur le thème de l’air. Le 16 février 2016 les élèves d’Ile-deFrance ont pu discuter de l’avancement de leurs travaux avec le climatologue Fabio D’Andrea (Laboratoire de Météorologie dynamique, ENS). Les élèves de Reims ont rencontré la responsable de l’équipe «Spectrométrie Laser et Applications», le professeur Virginie Zeninari (GSMA UMR CNRS 7331) le vendredi 11 mars 2016. Au cours de ces rencontres,

les participants ont présenté leurs questionnements sur l’air et les expérimentations qu’ils souhaitaient réaliser. Pour clôturer le projet mené en classe, les groupes de jeunes sont venus le lundi 11 avril 2016 et le vendredi 29 avril 2016 installer et présenter leurs travaux à l’Espace des Sciences Pierre-Gilles de Gennes au sein de l’exposition Air, l’expo qui inspire. Les enseignants, les responsables de structures et quelques parents sont venus inaugurer l’exposition et écouter la session de présentation par chacun des groupes d’élèves. Les jeunes se sont totalement investis et les résultats étaient très positifs. L’exposition est restée en place jusqu’au 9 mai 2016.

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QSEC

Le projet QSEC² a pour ambition de développer le dialogue entre citoyens, chercheurs et élus autour des impacts sociétaux des sciences et des techniques. S’articulant avec les dispositifs de culture scientifique du territoire, QSEC² invite les citoyens, dans leur diversité sociale et territoriale, à participer activement aux débats sur les sciences, la culture et l’innovation.

Plans d’action territoriale Sous l’impulsion d’un opérateur départemental, les acteurs culturels, scientifiques, éducatifs, économiques et politiques du territoire s’engagent dans un plan d’action concerté pour une offre culturelle de proximité autour de chaque thématique.

Pour chacun de ses programmes thématiques, QSEC² propose aux structures locales d’accueillir des dispositifs collaboratifs, les Espaces QSEC, centrés sur trois piliers : Groupes QSEC Des groupes de citoyens s’engagent dans un parcours de réflexion et participent à la conception d’expositions sur un thème scientifique d’intérêt sociétal. Expositions QSEC Des expositions interactives, ludiques et participatives, itinèrent dans les huit départements franciliens. Accompagnées d’un programme événementiel, elles attirent des citoyens de tous horizons en leur offrant la possibilité de participer au débat.

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Le personnel de l’ESPCI Paris impliqué dans les groupes de citoyen du projet QSEC

En 2016 6 personnes de notre équipe ont travaillé sur le projet QSEC2. Nous avons mené à bien un nombre important d’actions : * Création d’un groupe de citoyens contributeurs : des citoyens impliqués dans la conception d’un module à ajouter dans l’exposition * Inauguration et accueil de l’exposition Air, l’expo qui inspire * Animation du site internet institutionnel (www.qsec2.fr) et collaboratif pour engager les opérateurs du projet et les citoyens à prendre en main le projet * Réunions du comité scientifique (16 experts impliqués) pour valider les contenus de l’exposition * Mise en œuvre du plan d’actions locales pour multiplier les partenariats avec l’ESPGG autour de notre exposition : plus de 15 structures impliquées et 20 partenariats mis en place Plus de 4000 personnes touchées directement par l’exposition dans le 75 et les évènements qui s’y rapportent Plus de 30 évènements liés au projet (conférences, animations, ateliers de créativité, rencontres d’élus, d’artistes, de scientifiques...) * Un rapport d’évaluation interne et un rapport d’évaluation externe Démarrage de la saison mobilité (réflexion conception exposition et création du Comité d’Orientation Scientifique et Pédagogique)

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Le projet ASTEP Accompagnement en Science et Technologie à l’Ecole Primaire par des scientifiques

L’accompagnement scientifique est une forme originale de partenariat entre l’école primaire, et les personnes ayant une formation scientifique, les étudiants des grandes écoles et des universités, en particulier. Il a été initié dès le début de l’opération « La Main à la Pâte », en 1996. Plus d’une centaine d’étudiants et de chercheurs de l’ESPCI Paris ont ainsi accompagné bénévolement l’enseignement dans des écoles primaires avoisinantes depuis

janvier 2000. Ils se rendent pendant plusieurs semaines dans les écoles parisiennes, en particulier, celles des Réseaux d’Education Prioritaire et contribuent ainsi au Plan de Rénovation de l’Enseignement des Sciences et Techniques présidé par un Inspecteur de l’Education Nationale et constitué de conseillers pédagogiques, directeurs d’école, responsables des REP et partenaires scientifiques.

L’ASTEP au cours de l’année scolaire 2016 ➢ * 1 élève de l’ESPCI s’est engagé dans le projet.

Les ateliers complémentaires

* A l’échelle de PSL, il faut ajouter 3 élèves de l’ENS et 5 de Chimie-ParisTech.

Dans le cadre de la modification des rythmes scolaires, l’ESPGG intervient deux fois par semaine dans les écoles élémentaires. Notre animateur vacataire sillonne donc les écoles de Paris, chaque mardi et vendredi, armé de valises de matériel et de bonne humeur, pour présenter aux enfants des activités de découvertes, ludiques, créatives et culturelles. En 2016, l’ESPGG a proposé aux écoliers parisiens les ateliers de créativité technique, pour leur permettre de découvrir les sciences et expérimenter tout en s’amusant.

* Par ailleurs, plusieurs anciens élèves retraités, dont une ex-directrice des études, pratiquent aussi l’ASTEP et de manière très active (réseau des alumni de l’ESPCI). * Les écoles primaires concernées appartiennent pour la plupart au réseau d’éducation prioritaire, Paris 12ème , 18ème , 19ème , 20ème (et quelques écoles dans le 10ème, 11ème, 3ème et 7ème)

Le projet Lutétium 2016 a vu le lancement du Projet Lutétium, une chaîne YouTube mêlant recherche expérimentale, vulgarisation scientifique et création artistique. Menée par un groupe de doctorants en physique-chimie à l’ESPCI Paris et financée par l’ESPGG, cette initiative vise à parler de sciences à un public très large. Les sujets traités sont ceux où l’ESPCI Paris a acquis une renommée mondiale, encore peu vulgarisés sur Internet, comme la physique de la matière molle ou la microfluidique. L’approche choisie est résolument tournée vers les arts, grâce à des

partenariats avec le Conservatoire de Paris et l’École des Arts Décoratifs. L’aventure a débuté en septembre avec une soirée de lancement à l’ESPGG, à la fréquentation record, devant un public composé de chercheurs, de journalistes, d’élèves-ingénieurs, et de personnalités du monde de la médiation scientifique. Les premières vidéos ont ensuite été publiées au rythme d’une toutes les trois semaines, suscitant l’intérêt des médias traditionnels (France Inter, France Culture), des journaux scientifiques (Pour la Science, Science et Vie), ou encore de YouTubers célèbres (DirtyBiology,

Florence Porcel) ! Début 2017, le Projet Lutétium a déjà plus de 3 000 abonnés, et ses vidéos cumulent plus de 50 000 vues, après seulement quatre mois de diffusion. Et ce n’est qu’un début !

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Classes à Paris Dans le cadre du dispositif des « Classes à Paris » de la Direction des Affaires Scolaires de la ville de Paris, l’Espace des Sciences Pierre-Gilles de Gennes propose un nouveau projet intitulé « Jeunes Reporters Scientifiques ». Le projet « Jeunes Reporters Scientifiques » propose à des élèves d’écoles primaires parisiennes de découvrir des thématiques scientifiques en lien étroit avec les lieux où le savoir scientifique est produit. Les élèves rencontrent des scientifiques (chercheurs, doctorants, conservateurs de musée, conférenciers…) lors de la visite d’institutions, rassemblées dans la COMUE PSL –Paris Sciences et Lettres.

Les rencontres entre les élèves et les scientifiques entrent dans le cadre d’un travail journalistique co-construit par les enfants. Les élèves se transforment en « jeunes reporters scientifiques » : ils posent leurs questions, recueillent les réponses, puis racontent le résultat de leur enquête dans un reportage multimédia. Durant l’année scolaire 2016-2017, trois classes d’écoles primaires parisiennes participent à ce projet (une classe par trimestre) : * 1er trimestre : 21 élèves de CM1 * 2ème trimestre : 25 élèves de CM1-CM2 * 3ème trimestre : 30 élèves de CM2

LOV, Laboratoire Ouvert Vivant Le projet Laboratoire Ouvert Vivant a mis en place des actions de partage de la culture scientifique et d’engagement citoyen à partir d’une série d’initiatives grand public déjà programmées pour 2016 s’appuyant sur le principe des “living labs”. Ce principe, désormais très répandu dans le domaine de l’innovation, consiste à proposer au public des recherches et des innovations encore à l’état embryonnaire, et de concevoir leurs développements avec les usagers potentiels ou les publics concernés. Transposé dans le cadre de la culture scientifique, il consiste à amener le public à réfléchir sur les conséquences et les développements possibles de recherches et d’innovations en train de mûrir dans les laboratoires de recherche. Dans le cadre de ce projet, TRACES a proposé des stands participatifs pendant les événements de la Fête de la Science et de la Nuit des Chercheurs autour du concept de “mesure” en sciences et un atelier living lab sur la smartphonique. Ce projet est soutenu par la Région Île-de-France dans le cadre du programme de culture scientifique et technique.

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Les Animations

L’Aventure du labo Les animations scientifiques « L’aventure du labo » emmènent le public à la découverte des comportements de la matière. En compagnie d’un médiateur et à l’aide d’expériences étonnantes, les visiteurs et les groupes scolaires (de la maternelle au lycée) découvrent la science derrière les phénomènes du quotidien.

Valoriser les recherches de l’école Les objectifs de l’Espace des Sciences Pierre-Gilles de Gennes consistent essentiellement en la valorisation du patrimoine historique et des recherches menées à l’ESPCI Paris. C’est dans cette optique que nos animations s’inspirent des thèmatiques de recherche de l’école. Elles permettent ainsi, par le biais de la médiation, de créer un lien entre la recherche et le grand public.

Nouveautés 2016

Nos animations Animations scientifiques La lumière... invisible ! Étranges cristaux liquides Electricité et magnétisme Électrostatique et électricité La physique du sable Effet lotus : quand l’eau ne mouille pas Grand froid : voyage vers le zéro absolu De l’électrostatique à l’électricité

Des animations sur la thématique de l’Air Créées dans le cadre de « Air, l’expo qui inspire »

La science du temps qu’il fait ! Les mystères de la météorologie...

L’air s’écoule ! À la découverte de la mécanique des fluides.

Un air... glacial !

Flotte ou coule Sur les traces de Pierre et Marie Curie Ateliers scientifiques

S’initier à la démarche expérimentale, tout en manipulant !

Boîte noire

L’air dans tous ses états...

Rien dans le cube ?

EffAIRves’cience

Appel à témoin

Un Science Show sur l’Air !

Physique-Chimie à la maison

Aussi en 2016 : L’atelier « Des mesures »

Des activités ludiques pour construire et clarifier ses opinions sur des controverses scientifiques... Et apprendre à en débattre !

Jeux de discussions Un atelier sur un outil incontournable du monde scientifique : la mesure. Qu’est-ce que c’est ? À quoi cela sert ? Créez votre propre mesure, et inventez l’appareil qui la mesurera... Et si cela continuait à être utile même une fois l’atelier terminé ?

Au-delà des étoiles La chimie dans nos assiettes Recréer la vie 42


Les Ateliers de créativité technique

Les ateliers Inspirés du Tinkering Studio de l’Exploratorium de San Francisco, les ateliers de créativité technique sont proposés au public de l’Espace des Sciences Pierre-Gilles de Gennes chaque samedi de 14h à 16h30 depuis 2012. Ils sont également disponibles à la réservation pour les classes de tous niveaux. Le principe ? A partir des matériaux du quotidien, nous invitons le public à construire des machines étonnantes.

Les machines

Les objectifs

Scotch, ciseaux, feutres, piles, fils électriques, élastiques, plumes, papier… Le matériel de base est simple et familier, mais le résultat est surprenant. Après les Machines Volantes, les Machines qui gribouillent, et les ateliers Automatomatique, Descentomatique, Touromatique, 1-2-3 Cassez, Éclatomatique, Casseœufomatique, Remontomatique et Light Painting, un nouvel atelier de créativité technique a été proposé au public en 2016 :

C’est en manipulant que l’on apprend. Au cours des ateliers de créativité technique, le public est ainsi amené à : * Découvrir une forme de démarche scientifique : observation, hypothèse, test, vérification de l’hypothèse, conclusions. * Développer des solutions face à un problème. * Enrichir sa créativité. * Travailler collectivement : le partage et l’échange d’astuces, de méthodes, d’idées sont au cœur de cet atelier où s’inspirer de l’autre est essentiel. * S’amuser, rire, tout en se confrontant à des questions scientifiques complexes.

Bowlingomatique : Allumez votre machine : elle a 30 secondes pour faire tomber un maximum de quilles... Et c’est parti !

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Stages en 2016 Créativité technique > Au centre d’animation René Goscinny, du 6 au 8 juillet 2016, avec Béton salon et l’Académie Vivante > Journée Tinkering à la Cité des Sciences


Les formations

Formation à destination des élèves, des doctorants et des chercheurs

Formation à destination des professionnels de la médiation

Formation à destination des enseignants

Profitant de l’expertise de Traces, l’ESPGG est devenu un lieu reconnu pour la formation à la médiation scientifique et à la science en société. Plusieurs formations à la médiation expérimentale face public ont été proposées aux chercheurs et doctorants dans le cadre d’actions de médiation telles que La Nuit européenne des chercheurs ou la Fête de la Science, ainsi qu’en direction des élèves de l’ESPCI (notamment de l’association EPICS).

Traces étant porteur d’un diplôme universitaire sur la médiation scientifique innovante (Paris7-Paris5), l’ESPGG a été utilisé comme cas d’étude et lieu de formation dans le cadre d’un partenariat avec le CRI, et pour des cours de Master à UVSQ. Par ailleurs, plusieurs journées de formation pour les professionnels de la médiation ont été proposées en partenariat avec l’OCIM et le réseau Experimentarium.

En 2016, plusieurs formations pour les enseignants du primaire ont eu lieu en collaboration avec la Fondation « La main à la pâte », dans le cadre du programme ASTEP. Pour les enseignants du collège et du lycée, nous avons proposé des formations sur l’actualité scientifique en classe (dans le cadre du projet EU ENGAGE) et des formations sur le débat concernant les controverses sociotechniques (dans le cadre du projet Dans le cerveau des ados).

ESTIM, école de la médiation L’ESPGG est un des partenaires et lieu de formation du projet ESTIM – école de la médiation (EdM). Soutenu par les Investissements d’Avenir dans sa phase expérimentale et coordonné par Universcience, ce projet a permis, entre autres, d’équiper l’ESPGG du point de vue technique et logistique. Plusieurs journées de formation EdM ont déjà eu lieu à l’ESPGG, notamment autour de l’inclusion sociale, de la démarche d’investigation, du processus d’apprentissage et des controverses sociotechniques. En 2016 : Création d’une formation en partenariat avec C’Génial, destinée aux salariés d’entreprise qui organisent des rencontres en classe : « Favoriser l’interactivité en classe »

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Partenaires


Partenaires et rĂŠseau Soutiens financiers

Partenaires projets

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Institut de CinĂŠmatographie Scientifique

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