Trajectoire N°99, Le 7ème art et le luxe

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Cameron Diaz Is Watching YOU

Été 2012 n° 99 – CHF 10.99

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LE 7ème ART et LE LUXE Trajectoire goes to

Hollywood...

Scène 1 : Hypnotique Jude Law Scène 5 : J’adore... Charlize Theron Ruée vers le Design californien



© benny-t.com

E DITO PrÉParer les vacances…

Ce qui est follement excitant dans le début d’une relation amoureuse, c’est l’attente, puis les préparatifs. Cette fébrilité qui vous coupe du monde, et qui vous rend tour à tour excessive puis mélancolique… Quand vais-je le (la) voir ? Comment est-il (elle) vraiment ? Comment va-t-il (elle) me trouver ? Que vais-je porter ? De quoi va-t-on parler (ou ne pas parler…) ? Etc... Alors, transposez. Là, maintenant, tout de suite. En lisant ces quelques lignes, vous trouverez les réponses dans les pages à suivre. Oui, ce qui est follement excitant en organisant les vacances, ce sont en effet les préparatifs… Vous êtes assis à votre bureau, vous fermez les yeux un instant, vous oubliez vos collègues, vos objectifs et votre chef et… et… elle est là, la mer, chaude, belle, sensuelle, elle vous ouvre les bras et n’attend plus que vous... C’est dans quelques semaines. Vous continuez à rêver. Vous vous l’imaginez. Ah ce corps, cet esprit… Bon, d’accord, ce n’est pas Eva Mendes, Jude Law ou Vincent Cassel, mais vous allez pouvoir parler d’eux et peut-être même essayer de les imiter. Ils nous ont accordé leurs interviews (Désolée Mesdames, oubliez George Clooney, il ne donne aucune interview en Suisse et ne se montrera près de chez nous qu’au mariage de Brad et Angelina cet été, en tant que très probable témoin). Messieurs, vous trouverez alors votre chérie sexy et sublimée. Elle portera l’un des maillots en vogue cet été et arborera à son poignet l’une des dernières complications horlogères… car oui, vous le savez mieux que personne, elle s’y connaît en matière de haute complication ! Vous l’épaterez alors en parlant des dernières nouveautés en matière de design, d’art et de spectacles, vous l’inviterez à découvrir le dernier road trip en Californie… bref… Quand je vous disais que ce serait excitant… Il vous reste encore quelques jours avant la cohue estivale, fermez les yeux… vous y êtes ! Quant à moi, je continuerai à stresser pour mon aîné à l’idée qu’il ne réussisse pas son examen de piano, je m’inquièterai pour le passage plus que réservé de ma fille au lycée et réaliserai alors, la veille des congés que je dois encore préparer ma valise… Bonnes vacances et bonne lecture !

Siphra M.

TRAJECTOIRE ÉTÉ 2012

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1

SOMMAIRE Été 2012

Repérer...

14

16

newS froM CaLvin’S City

Quelques adresses sélectionnées pour vous.

next in the City

Dernières nouvelles du luxe à Genève.

20 next in the worLd Le tour du monde en 80 secondes.

42 MuSique

Sélection des meilleurs moments des festivals de l’ été.

108 deSign CaLifornien

A la découverte du design avant-gardiste de la West Coast.

2

Rencontrer...

30 Cover

Nouvelle égérie de la marque TAG Heuer et actrice confirmée, rencontre avec la sublime Cameron Diaz.

34 Jean-ChriStophe BaBin

Montée d’adrénaline avec le CEO de la célèbre marque horlogère TAG Heuer.

74

Jude Law

Rencontre avec un acteur au charme très “british”.

78 Keira KnightLey

Zoom sur la carrière explosive de la jeune actrice.

82 vinCent CaSSeL

Gueule sacrée du cinéma français.

90 CharLize theron

Sur les traces de l’une des stars les plus glamour d’Hollywood.

102 Lang Lang Pianiste surdoué.


Economie réelle

Gestion de fortune performante

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Les 500 meilleures entreprises au monde dans votre portefeuille n Si vous êtes lassés du discours ésotérique de

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SOMMAIRE Été 2012

3

(s’)Offrir...

22 LivreS

Nos 3 coups de cœur littéraires.

50 horLogerie

Les femmes aiment les grandes complications.

56 piaget

Célébre la rose.

62 Mode

DSQUARED2 s’invite au festival de Glastonbury.

114 autoMoBiLe

Avec la nouvelle Bentley Continental GT Cabriolet, laissez-vous pousser des ailes !

122 deSign

Quand le design décroche le rôle principal !

132 Beauté

Les cils de Twiggy, les lèvres d’Angelina Jolie ou le teint de Julianne Moore.

4

Découvrir...

24

pSyChoLogie

Quand la fan attitude devient une névrose.

48 aCtion ou SuSpenSe ?

Découvrez nos coups de cæur cinéma de l’ été.

104 24 heureS aveC...

Fawaz Gruosi’s extravaganza night.

118 intérieur

Plus qu’un manoir dans les Hamptons, un véritable musée d’art moderne.

146 évaSion

10 bonnes raisons d’aller à Londres.

150 deStination

Road trip de San Francisco à Los Angeles.



NEWS FROM CALVIN’S CITY Texte | Nathalie Raneda

l’été Sera

glacé !

La chaleur de l’été pointe son nez, et quoi de plus désaltérant qu’une coupe de champagne au bord du lac ? Rien, excepté qu’il faut trouver l’endroit idéal pour apprécier ce doux breuvage. Pour la première fois à Genève, Moët & Chandon ouvre un bar-lounge éphémère pour l’été, nommé Moët Ice Floating Bar. Situé en plein cœur de la ville, le Moët Ice Floating Bar est « the new place to be », un lieu magique doté d’une vue imprenable sur le jet d’eau. Un bar absolument unique, puisqu’il s’agit en réalité d’une ancienne barge d’approvisionnement des navires, entièrement revue et corrigée sur plus de 150 m 2 . Vous passerez alors des afterworks dans une ambiance décontractée, chic et festive, avec une coupe à la main du tout dernier Moët Ice Impérial, le seul champagne imaginé et créé pour être consommé sur glace… pour un été glamour et glacé ! — MoëT Ice FloATIng BAr Quai Gustave-Ador 11 – 1207 Genève – www.moet.com – A partir de 18h00 et jusqu’ à fin juillet

uànlaJrue ardin rhônE Pour la saison estivale, le Swissôtel Métropole ouvre une nouvelle terrasse sur la place des Florentins, située entre la rue du Rhône et le Jardin Anglais. En effet, le restaurant de l’hôtel Le Grand Quai cède cette année la place à un coin « nature », un jardin secret recréé par l’architecte zurichois Enzo Enea. Business lunch, pause ensoleillée durant l’après-midi ou dîner d’été, ce petit oasis de verdure en plein centre-ville est le nouveau lieu de rendez-vous pour déguster une cuisine estivale. Le chef Pascal Lavenu concocte des incontournables classiques, comme la salade César revisitée ou les perches du lac en pissaladière. Comme dans un jardin, le bois, la pierre, la toile naturelle, de nombreuses plantes et même deux fontaines en pierre ornent la nouvelle terrasse… Et donnent ainsi l’impression de s’évader des tourments de la ville le temps d’un repas ! — TerrAsse plAce MéTropole Place des Florentins – 1204 Genève – T. +41 22 318 34 78 – www.swissotel.com/geneva

SoinS EsthétiquEs à la Pointe de la

tEchnologiE

Grande nouveauté dans la Cité de Calvin, la marque de cosmétiques australienne Aesop ouvre enfin une boutique ! Les Genevois auront ainsi les produits à portée de main, et pourront profiter de tous leurs bienfaits. Soins de la peau, du corps, des cheveux, mais aussi des fragrances aux senteurs délicieuses, chaque cosmétique est unisexe et a été créé grâce à l’active recherche scientifique de chimistes. Dans ce nouvel espace, la décoration mise sur des matières modestes et pratiques, en mettant l’accent sur le cuivre, mélangé avec goût au liège et au bois. Aussi, un large évier en cuivre trône au centre de la boutique et se replie dans le comptoir de démonstration. Une décoration qui se veut à l’image des produits, c’est-à-dire simple, mais recherchée à la fois. A noter que, cette année, la marque fête ses 25 ans et a sorti une toute nouvelle gamme de soins pour cheveux qui fait un carton ! — Aesop Rue de la Fontaine 15 – 1204 Genève T. +41 22 311 87 00 – www.aesop.com

14 TrAJecToIre ÉTÉ 2012


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DUOMÈTRE À QUANTIÈME LUNAIRE. Calibre Jaeger-LeCoultre 381. Véritable révolution horlogère, le concept Dual-Wing offre deux mécanismes distincts synchronisés par un seul organe réglant. Le stop seconde foudroyante breveté permet une mise à l’heure au 1/6e de seconde.

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PSYCHO

Groupies   en furie  « Si j’existe, c’est d’être fan. Sans répit, jour et  nuit », chante Pascal Obispo. Un phénomène  en expansion, érigeant les stars au rang de  demi-dieux. Du chasseur d’autographes au  sosie, décryptage de la fan-attitude.  Texte Gaëlle Sinnassamy | Photos Carine Bovey

B

oom des tabloïds, forums internet dédiés, jeunes filles hystériques aux portes des concerts, ventes aux enchères de dressings de people : la vie des stars fascine. Et pas de discrimination, la groupie-attitude touche toutes les franges de la population, de l’adolescente pré-pubère postée des heures à l’entrée d’un palace pour entrapercevoir le boys band, au vieux briscard collectionneur de posters dédicacés de Johnny Hallyday, ou encore à l’étudiant vouant un culte quasi mystique à Lady Gaga. Si le phénomène n’est pas récent (dans les années 60, les Beatles déchaînaient déjà les foules), il prend désormais une autre ampleur, notamment grâce au développement des nouvelles technologies. Difficile néanmoins de mettre sur le même plan l’admiration béate du jeune fan pour son chanteur préféré et l’inquiétante obsession de l’érotomane. Du comportement anodin à la pathologie, explications.

Un processUs de développement normal On a tous un jour sollicité un autographe, rêvé secrètement à son acteur favori ou traîné backstage dans l’espoir de croiser la vedette du jour. La fan-attitude version light est un mal universellement répandu. Rien de préoccupant à cela. L’être humain a intrinsèquement besoin de repères et donc d’idoles pour se construire. Une identification qui, pendant l’enfance, touche les parents ou l’instituteur et qui, à l’adolescence, se dirige vers des personnalités publiques. Le phénomène, favorisé par l’explosion d’Internet et des réseaux sociaux qui permettent de dialoguer en direct avec les stars (merci Twitter) ou de clamer au monde entier son adoration via YouTube, tient donc du développement normal de l’individu. S’égosiller en criant son amour à un jeune éphèbe qui s’agite sur scène, pleurer à chaudes larmes parce que l’élu de son cœur s’affiche avec une rivale ou encore ne pas laver, trois jours durant, la main qui a effleuré celle de l’idole



COVER Cameron Diaz

Cameron Après Steve McQueen, Leonardo DiCaprio, Maria Sharapova ou encore Lewis Hamilton, Cameron Diaz, la superbe actrice californienne a été intronisée récemment à Baselworld 2012 par TAG Heuer pour véhiculer de par le monde les valeurs de la prestigieuse marque suisse. Si la nouvelle ambassadrice glamour précise qu’elle n’a pas l’habitude de prêter son image à des marques, elle avoue cependant se retrouver dans les codes et les engagements de l’horloger de la Chaux-de-Fonds. Très engagée, Cameron Diaz affirme avoir été séduite par l’appartenance de TAG Heuer au « Responsible Jeweller Council » qui respecte l’éthique, les droits humains et l’environnement. Portrait d’une drôle de dame. Texte Patrick Galan Photos @ TAG Heuer

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A tout prix ! TRAJECTOIRE ÉTÉ 2012

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COVER Cameron Diaz

E

n mars dernier, Bâle avait des allures de Cannes et l’on se pressait dans les allées afin d’entrevoir les nombreuses célébrités invitées par les luxueuses enseignes mondiales de haute horlogerie. Sur le stand de TAG Heuer, l’arrivée majestueuse de Cameron Diaz, vêtue d’une petite robe noire lui laissant l’épaule nue, fut sur le point de déclencher une émeute. Devant la collection Link Lady, dont la Diamond Star sertie de 192 diamants disposés en constellation d’étoiles, l’actrice s’est exclamée : « C’est plus qu’une simple montre, c’est un véritable bijou ! ». ÉPOUSTOUFLANTE ET SURPRENANTE Actuellement, la jolie blonde illumine les présentations européennes de « What to expect when you’re expecting » (« Ce qui vous attend si vous attendez un enfant ») de Kirk Jones, une comédie déjantée librement adaptée du best-seller de Heidi Murkoff sur la grossesse, les difficultés d’assumer son rôle de parent et de femme enceinte. Cameron Diaz est époustouflante dans ce film qui suit plusieurs couples affrontant la maternité, ainsi que dans une scène où elle se déchaîne en bikini rouge pailleté très sexy en compagnie d’un Matthew Morrisson survolté. Future mariée hystérique et psychopathe (« Very bad things »), zoophile aux cheveux gras (« Dans la peau de John Malkovich »), aveugle intellectuelle (« Ce que je sais d’elle... d’un simple regard » de Rodrigo Garcia), fille à papa carriériste (« L’enfer du dimanche » d’Oliver Stone, avec Al Pacino), action woman sexy (« Charlies et ses drôles de dames » de McG), vedette de l’ambitieux thriller « Vanilla Sky » aux côtés de Tom Cruise ou professeur de lycée (« Bad Teacher » avec son ancien compagnon Justin Timberlake), Cameron Diaz a été tout et n’importe quoi sur le grand écran. Mais après vingt ans de carrière, elle nous surprend encore en endossant le rôle du fantasme de la femme enceinte sexy perchée sur ses talons hauts, au milieu d’un casting quatre étoiles : Jennifer Lopez, Elizabeth Banks ou Brooklyn Decker. UNE ACTRICE PLUTÔT COOL… Après ses débuts comme mannequin de la célèbre agence Elite, Cameron Diaz se lance

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dans le cinéma où elle côtoie l’extravagant Jim Carey et affole les salles obscures avec sa robe rouge dans « The Mask ». Aussi à l’aise dans les grosses productions que dans les films plus intimistes, la plus pétillante des actrices américaines, qui affiche en permanence un sourire ravageur et se comporte d’une façon plutôt cool, explique souvent qu’elle ne veut pas vivre à l’hollywoodienne comme les autres stars : « Je fais du cinéma et alors ? Cela ne me rend pas différente d’une autre personne ». Pas différente, peutêtre, mais en grande sportive qu’elle est, Cameron Diaz a toujours été en très bonne forme et c’est grâce à cela qu’elle possède à bientôt quarante ans (elle est née le 30 août 1972 à San Diego), l’un des plus beaux corps du cinéma. On pourrait pourtant imaginer que son agenda ne laisse que peu de loisirs à « Zéro cellulite », comme elle est parfois surnommée avec envie. Après un week-end de Pâques à surfer sur les rouleaux de Hawaii, l’ex-compagne du joueur de baseball Alex Rodriguez, assistait le 25 avril à la convention CinemaCon de Las Vegas pour la remise du prix « Pioneer of the Year ». Lèvres rouge passion façon pin-up, vêtue d’une robe noire asymétrique et de chaussures à talons dorés, look chic et sobre, elle était absolument sublime dans la salle de bal du Caesars Palace. Une nouvelle fois, Cameron Diaz brillait par son élégance. L’actrice posait ensuite pour la couverture du numéro de mai du magazine InStyle, puis répondait aux questions du Figaro Madame et du Vanity Fair italien. Quand ce dernier évoqua la quête absolue de la jeunesse, règle d’or à Hollywood, la nouvelle égérie de Tag Heuer remit les pendules à l’heure avec humour : « Je suis très enthousiaste à l’idée de franchir le cap des 40 ans ! Quand j’avais 20 ans, je rêvais d’en avoir 30 et quand j’en ai eu 30, je rêvais d’arriver à 40… De toute façon, je n’aurais plus jamais 25 ans. C’est donc vraiment idiot de souhaiter ce genre de choses. Non, non, avoir 40 ans ne me fait pas peur du tout ! ». … MAIS UN PEU « GARÇON MANQUÉ » ! Cameron Diaz n’a ni la grosse tête ni sa langue dans sa poche, et c’est certainement pour cela que ses fans l’adorent : « J’ai décidé de vivre ma vie exactement comme je voulais, sans m’imposer de contraintes so-


ciales ni cinématographiques. Je suis mon instinct en toute liberté et je fuis la rigidité ». Si on la voit souvent en jeans, c’est parce que « la mode ne m’intéresse pas beaucoup. Je ne me fie pas aux tendances et je déteste faire du shopping ». L’actrice la mieux payée d’Hollywood n’a jamais hésité à prendre des risques et à écorner son image glamour dans des registres surprenants, en prêtant sa voix à la Princesse Fiona dans la série Shrek, par exemple, ou en interprétant certains rôles de bimbo nunuche et délurée. Elle sait s’enlaidir, tout en faisant vibrer les cordes sensibles. Se définissant comme un garçon manqué, elle n’hésite pas à siffler entre ses doigts ou à participer à des concours de… rots. « J’ai toujours fait ça ! dit-elle. Toute petite déjà, j’aimais bien me bagarrer, grimper aux arbres… En grandissant, j’ai conservé ces manières masculines et d’ailleurs, je reste le meilleur copain de beaucoup d’hommes. Parfois, cela déstabilise les médias qui me prêtent des aventures avec certains d’entre eux ». Et elle avoue : « Je suis tout le contraire de la femme idéale. Mes amis disent de moi que je bois comme un marin, j’aime la viande saignante, je jure comme un charretier et que j’adore faire la fête... », ajoutant avec humour : « Aujourd’hui encore, certains s’imaginent que parce que je suis une ex-mannequin, je suis complètement idiote. J’essaie donc de ne pas les décevoir ! ». Quand on lui fait remarquer que ce style de vie ne s’accommode pas vraiment avec une silhouette idéale, la réponse fuse : « Bien sûr, quand je me lève le matin, je ne me trouve pas particulièrement sexy et j’ai passé l’âge de m’autoriser tous les excès. Alors je fais de la gym, j’ai toujours une bouteille d’eau sous la main, et je mange des légumes. D’ailleurs, n’oubliez pas que j’ai des origines cubaines par mon père, donc je suis une spécialiste de la cuisine cubaine ! Et regardez mes mains ! Pas très sexy ! Je ne les ménage pas en cuisinant. Je me brûle, je me coupe… Tant pis, j’ai appris à m’accepter telle que je suis, même si j’adorerais avoir plus de formes… plus de fesses, plus de seins… ». Par pitié, ne changez rien Cameron ! Nous, on vous aime comme ça ! —

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RENCONTRE Horlogerie

«Cameron Diaz a plus d’influence

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que

moi sur

TAG Heuer !»

Texte Fabrice Eschmann > BIPH | Photos Fred Merz > Rezo.ch

I

l agace ou irrite les uns, fascine ou subjugue les autres. Dans les deux cas, Jean-Christophe Babin ne laisse pas indifférent. Etrangement, loin d’intimider, son assurance et sa facilité d’expression apaisent ses interlocuteurs. Une force qui prend racine dans sa propension à considérer l’autre comme son égal. « J’ai appris ça aux côtés de l’Amiral de Gaulle », aime-t-il raconter. A 21 ans, après des hautes études de commerce à Paris, Jean-Christophe Babin effectue en effet son service militaire comme aide de camp du fils de Charles de Gaulle, alors N° 1 de la marine française. Il voyage dans le monde entier, côtoie le ministre de la défense et le président, participe à la célébration du bicentenaire des Etats-Unis. Une expérience qui va non seulement le marquer, mais aussi le former : « J’ai découvert que tous les hommes étaient guidés par le bon sens, même à ce niveau de compétences. C’est une façon humble mais décomplexée d’aborder la vie professionnelle. Si vous avez compris ça, le patron de Procter & Gamble ne vous impressionne pas. » Procter & Gamble : c’est là que le jeune Babin va commencer sa carrière. « A la dure », précise-t-il : « J’allais à 4 heures du matin à l’ouverture du supermarché pour étiqueter les

savons et prendre le plus de place possible ! » Puis il sera consultant chez Boston Consulting Group, une activité qui le poussera audelà de ses limites : « Chez un nouveau client, j’avais trois mois pour tout comprendre et aller à l’essentiel. Ça m’a appris à mettre des priorités. » Envoyé à Milan pour participer à la création d’un bureau local, il tombe amoureux de l’Italie. Et d’une Italienne. Aujourd’hui son épouse, elle était à l’époque directrice marketing pour l’Italie des champagnes et cognacs du groupe LVMH. Mais Jean-Christophe Babin est encore loin de l’univers du luxe. S’il goûte aux soirées organisées par Moët & Chandon, il revient après deux ans à ses premières armes : la grande distribution. Il intègre une petite société de détergents et produits de nettoyage comme directeur commercial et des ventes. Très vite, il se fait remarquer par le géant du secteur, l’allemand Henkel. En 1994, il en devient le directeur général de la filiale italienne, puis senior vice-président et membre du comité exécutif. Il a alors 39 ans. « J’adorais ce job, sourit-il. Je ne suis ni passionné par le marketing, ni par l’industrie. Ce qui me plait, c’est le rôle de chef d’orchestre : une demiheure à parler d’une campagne de publicité, deux heures dans les ateliers, une matinée avec un client… »

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SÉLECTION Horlogère

La femme est

l’avenir

de l’horloger... La montre n’est plus la parure de toute une vie, elle est l’objet d’un désir assumé et le symbole d’une émancipation à la force du poignet. Depuis toujours la femme aime porter les grandes complications horlogères. Petit tour d’horizon. Texte Siphra Moine-Woerlen

P

assionnée de garde-temps, Marie-Antoinette n’eut pas la joie de découvrir le dernier modèle que son horloger favori, Abraham Louis Breguet avait conçu pour elle : la plus grande complication de l’Histoire, rassemblant toutes les innovations de l’époque (répétition minute, quantième perpétuel complet, système de remontage automatique à indicateur de réserve de marche…). Les femmes, dès le XVIe siècle, portaient, à l’égal des hommes, des montres richement ouvragées, des gardes-temps plutôt bijoux qui, par leur rareté et leur utilité, indiquaient le prestige social et intellectuel de leur propriétaire féminine. Après la Première Guerre mondiale, obligée de travailler et/ou se lançant dans des aven-

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tures sportives, la montre-bracelet devint… utile. En 1927, Mercedes Gleitze traverse la Manche avec une Rolex Oyster étanche au poignet… la 1ère ambassadrice était née. Dans les années 30, ce sont les joailliers qui s’en donnent à cœur joie en miniaturisant à l’extrême leurs modèles (Jaeger-LeCoultre invente le calibre 101) et en sertissant de plus en plus leurs créations, telles Piaget, Chaumet ou Chopard. C’est en 1982, avec l’arrivée de la montre unisexe Swatch, que la montre devient l’accessoire hype et pop de la femme qui la change au gré de ses tenues. Cependant, souvent cantonnées à la montre bijou ou à quartz, les femmes devront attendre les années 2000 pour se voir proposer de vraies montres mécaniques. Les horlogers dédient désormais aux

femmes autre chose que des réductions de modèles masculins, aux lunettes serties de diamants. A commencer par le succès de la J12 de Chanel en céramique high-tech, aussi bien portée par Catherine Deneuve que par la chanteuse Pop Rihanna. Omega continue en 2010 avec sa Ladymatic, une montre mixant l’esprit haute couture des années 1950 et son design tout en courbes avec un mouvement ultraperformant (le tout servi par une ambassadrice de choix : Nicole Kidman). Du coup, cette année, TAG Heuer, marque de chronos de sport, féminise à son tour son offre et vient de lancer à la foire de Bâle sa nouvelle ligne Link Lady, incarnée cette fois-ci par... Cameron Diaz. Pendant que Patek Philippe lance son premier quantième perpétuel pour dames. —


Bulgari

Serpenti jewellery Bracelet en or rose poli, écailles serties de 346 diamants taille brillant émaillées blanc ivoire. Mouvement suisse à quartz, calibre B031. Cadran en nacre blanc avec index serti de 33 diamants taille brillant. Boîte galbée et polie en or rose sertie de 6 diamants.

Chanel

Montre Première Tourbillon Volant Véritable prouesse technique pour ce mouvement mécanique à remontage manuel conçu exclusivement pour Chanel par Renaud & Papi. Réserve de marche de 40 heures. Tourbillon Volant accomplissant une rotation par minute, les pétales indiquent l’écoulement des secondes. Boîtier en or gris serti de diamants. Edition limitée.

Patek Philippe 7071R « Ladies First Chronograph »

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SCÈNE 1

Jude, nous nous trouvons aujourd’hui dans cette magnifique suite à l’écart des agitations de Londres. Que représente cette ville pour vous ? Londres reste la ville dans laquelle je me sens vraiment chez moi, une sorte de refuge. Il est vrai qu’avec mon métier, je voyage énormément… Ici, je me repose plus facilement, je peux faire le point pour mieux repartir !

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Vous serez prochainement à l’affiche du film « Anna Karénine », une nouvelle adaptation du roman de Léon Tolstoï, dans lequel vous donnez la réplique à Keira Knightley. Vous jouez le rôle d’Alexei Karénine, qu’est-ce qui vous a plu chez lui ? Je n’avais jamais lu de livre de Tolstoï, mais le script était une adaptation de Tom Stoppard, un écrivain incroyable. Le scénario

est extraordinaire, il parle d’amour, des relations humaines et de la manière dont nous les gérons. Je ne m’étais pas rendu compte qu’Alexei K. avait toujours été représenté comme un personnage vieux jeu et ennuyeux. Ce qui est intéressant, c’est que Tom Stoppard a choisi de montrer qu’il est celui qui, dans un sens, aimait le plus Anna K. Il la laisse faire ce qu’elle veut et ne la


La

Jude

Rencontré une première fois l’an passé au Festival de Cannes, je m’étais promis de recroiser un jour sa route, de prendre le temps d’en apprendre un peu plus sur cet esthète « so british ». Car (oui Mesdames) s’ il est beau comme une affiche de cinéma et que l’on voudrait toutes (oui, Mesdames) l’avoir à son bras, je voulais savoir si son visage, tellement sexy et craquant (Dior lui a demandé d’être son égérie pour un de ses parfums, c’est dire…), est aussi captivant que ne l’est son beau regard. Retour sur une conversation joyeuse, simple et délicate, dans un palace de Londres. Texte Siphra Moine-Woerlen Photo Eric Nehr for Christian Dior Parfums

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SCÈNE 5

Theron

Charlize

DE CHAIR ET D’OR

Le Château de Versailles by night… Le pas pressé, rythmé par les crépitements des flashs des photographes, Charlize Theron, égérie du parfum J’adore de la Maison Dior fait face aux stars de l’âge d’or du cinéma hollywoodien – Kelly, Dietrich, Marilyn – dans un jeu de miroirs troublant. Mais Charlize Theron n’est pas qu’un visage. Brillante, l’actrice brouille les cartes pour éviter de tomber dans les affres de la poupée muette. Lumière... Texte Paul-Henry Bizon | Photos Mark Liddell

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© Contour by Getty Images


RENCONTRE Jazz

M elody Gardot, LA VIE EN ROSE Fine et talentueuse, cette belle musicienne se joue des frontières stylistiques et propose un mélange subtil de jazz, de folk et de bossa. Avec douceur et humour, elle parle de son nouvel album, de sa musique et de ses passions. Texte Saskia Galitch Votre nouvel album, « The Absence », est produit par le guitariste-compositeur Heitor Pereira – qui a notamment co-écrit les bandes-son des films « Madagascar », « Les Simpson » ou « Shrek II ». Comment vous êtes-vous rencontrés ? C’était à Los Angeles, il y a longtemps, par l’entremise de mon grand ami et mentor Phil Roy. Et, très spontanément, nous nous sommes mis tous les trois à la guitare… et avons passé une partie de la nuit à jouer au coin du feu ! Plusieurs années se sont écoulées, mais quand je suis retournée à L.A., je l’ai retrouvé et lui ai demandé s’il voulait participer à mon prochain disque. Et, bien qu’il soit très occupé à composer pour le cinéma, il a accepté immédiatement.

© Universal Music

Votre disque sonne très brésilien… Quel rapport entretenez-vous avec ce pays ? J’adore le Brésil et les Brésiliens. Pour moi, ils chantent même quand ils parlent ! En l’occurrence, on est allé là-bas pour tourner le clip de « Mira ». Ma vie a été transformée à tout jamais après avoir visité des favelas. Le regard des gens – et celui des enfants en particulier – dégage une intensité que je n’avais jamais vue... J’en ai été émue aux larmes.

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D’où vient votre inspiration ? De l’amour ! Que je vois comme la vie suprême, avec ses hauts et ses bas, et le désir irrépressible de créer de la beauté dans ce monde.


En plus de vos propres chansons, vous interprétez régulièrement des standards comme « Fever », « Blue Motel Room » ou même « La Chanson des Vieux Amants ». Ces titres ont-ils une signification particulière ? Eh bien… Peggy Lee est la reine pour restituer la vérité de la chanson, tandis que Joni Mitchell vous apprend la vie et vous accompagne au fil de vos expériences. Quant à Brel… Il est l’homme qui connaissait les secrets de mon coeur mais qui s’en est allé avant de pouvoir me les révéler ! Ces chansons (et ces chanteurs) sont éternels. Et importants pour nous tous : ils écrivent, chantent et parlent vrai. C’est précieux et incomparable ! Dans votre manière de phraser, on sent parfois une référence à la lenteur et à l’élégance de Shirley Horn... J’adore Shirley… Mais aussi n’importe quelle chanteuse – ou chanteur – qui n’a pas peur de prendre son temps pour exposer une mélodie ! Moi, je prends mon temps... Bon, cela provient peut-être du fait que je marche si lentement... (rires) Vous allez passer une partie de votre été sur scène (notamment à Montreux et Lucerne). Un bonheur ou un passage obligé ? Les concerts sont plus généreux, plus ouverts. Et, sur scène, l’orchestre peut donner la pleine mesure de son swing. Quant à moi… C’est sur scène que je suis libre et vivante ! Sur scène, justement, vous vous donnez sans jamais vous économiser. Où puisez-vous votre incroyable énergie ? Je passe des heures dans mon bain rempli d’huiles essentielles, de sels marins et, naturellement, de roses quand il y en a tout près ! Blague à part, c’est facile d’offrir son cœur au public quand il vous reçoit aussi magnifiquement que c’est le cas pour nous... En fait, cela donne juste envie d’offrir encore plus !

© Universal Music

Depuis quelques mois, vous êtes ambassadrice pour la Maison Piaget. Quelles valeurs partagezvous avec avec cette maison ? La Maison Piaget mise sur la qualité, privilégie l’excellence dans la manufacture et met magnifiquement les femmes en valeur. Et puis elle se donne le temps pour élaborer ses pièces. Or, on travaille comme ça aussi, dans la musique : on essaie de faire les choses avec soin et délicatesse car on rêve de créer

quelque chose de superbe et de définitif. Offrir du beau… c’est ma seule aspiration ! Et je sais que Piaget est animé du même esprit… C’est donc un honneur de travailler avec une équipe aussi extraordinaire. Et surtout pour la collection « Piaget Rose » inspirée par la plus belle des fleurs, une fleur qui symbolise aussi ce que je ressens pour la guitare et traduit le sentiment que la musique a changé ma vie, l’a transformée en « Vie en rose » ! —

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ÉVASION

10 raisons

bonnes d’aller

001 > BIG BEN

Big Ben est le surnom de la grande cloche de la Clock Tower qui surplombe le Palais de Westminster, siège du parlement britannique. Créée par Benjamin Hall, un homme assez gros (big) que l’on surnommait Ben. La Tour, achevée en 1859, culmine à 96 mètres et l’horloge se compose de quatre cadrans de 7 mètres de diamètre, et d’une cloche pesant 13,5 tonnes. Chaque année, Big Ben est réglée avec précision en posant une pièce de un penny sur le mécanisme si l’horloge prend de l’avance, ou en en enlevant une si elle retarde. A avoir qu’il faut gravir 334 marches pour atteindre le beffroi… !

002> FISH

AND CHIPS (À ÉVITER!)

Londres est réputée aujourd’hui pour sa révolution culinaire, opérée il y a une vingtaine d’années. Terminée l’époque où la restauration rimait avec désert gastronomique. Ceux qui pensent encore que la cuisine britannique se résume au « fish & chips » ou autres « baked beans » ont un « tube » de retard ! Les gourmets sont maintenant convertis aux bienfaits de la cuisson à la vapeur, des petites présentations succulentes, des recettes inventives et des sauces légères. On fait la queue chez Ladurée, et même le très british Fortnum & Mason, célèbre depuis 1707 pour ses thés à la bergamote et ses puddings de Noël, abrite un bar à vins. Et je ne vous parle pas du nombre de tables étoilées…

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à Londres Texte Patrick Galan | Photos Siphra Moine-Woerlen

003 > NOTTING HILL A l’ouest de Londres, le charme et l’atmosphère de ce quartier convainquent toujours les amateurs de design peu fortunés du Portobello Road Market, l’un des marchés les plus connus du monde (mais un peu trop touristique), ou des puces de Petticoat Lane. Antiquités ou babioles, les stands succèdent aux pubs, les pâtisseries aux galeries d’art exhibant leurs façades déjantées. Il faut fouiller sans relâche sur les étals et dans les nombreuses boutiques (certaines installées depuis 1870) pour dénicher une éventuelle pièce rare. Un véritable paradis pour les chineurs.

004 > PUB ! Le pub enfumé est au Cockney ce que le club est au Britannique des classes riches. Certains pubs, centenaires, sont même devenus des institutions, comme Ye Olde Cheshire Cheese, situé dans Fleet Street. Fréquenté par le Tout-Londres, il l’était déjà par Charles Dickens, alors jeune journaliste au « Daily News ». Le long de la Tamise, le choix est immense, mais mon préféré est le Dove, une taverne historique où le poète James Thomson a composé « Rule Britannia » voici deux siècles. Aujourd’hui, c’est le quartier général des équipages de l’University Boat Race. On peut y admirer l’entraînement de leurs kayaks depuis la terrasse en brique, une bière London Pride à la main.

005 > J.O. 2012 Nous ne sommes plus qu’à quelques semaines de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques 2012 (27 juillet-12 août), et des Jeux paralympiques (29 août-9 septembre), et la fièvre monte au bord de la Tamise. Même si l’explosion du budget d’organisation en période d’austérité fait grincer les dents de certains Londoniens, l’excitation submerge le cœur de millions de Britanniques devant cet événement planétaire envié par tous les continents.

006 > THE SHOPPING

Outre les quartiers bobos de South Bank, Shoreditch ou de Whitechapel, votre goût guidera vos pas vers le non moins turbulent quartier de SoHo. Vers Carneby Street, de nouveau à la mode, le look revival façon Beatles côtoie les créateurs du moment. Pour l’élégance et l’ambiance chic et calme, dirigez-vous vers Kingly Court : cette très belle cour à ciel ouvert concentre une trentaine de belles enseignes pour décliner à souhait les décennies cultes. Vers Regent’s Street, un shopping plus traditionnel vous attend. Les boutiques sont si élégantes que l’on n’y résiste pas ! Ainsi, Liberty qui, dans de somptueuses boiseries, déploie ses mille petites fleurs mondialement connues.

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