insamana n°14 - Novembre 2015 (version française)

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insamana N°14 Noviembre 2015· m a g a z i n e d e a r q u i t e c t u r a , d i s e ñ o , d e c o r a c i ó n , i n t e r i o r i s m o , p r o y e c t o s . . .

Monserrat II

La volonté de se surpasser

Ecole Française de Las Terrenas Avec une vocation internationale

Du Coté de Cosón Entre Orient et Occident

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Que recherchezvous? Location? Appartement? Maison? Terrain? Administration? Assurance?

Nous avons tout!

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OPINION

Il n’y a plus de système Editeurs : Silvia Leperre Armando Doménech Gianmaria Pisino Photographies : Gianmaria Pisino Armando Doménech Collaborateurs : Elsa Charlier Clarisse Piveteau Nicolas Brehm Traduction : Viceversa Le contenu des articles et des publicités dans cette revue ne saurait engager la responsabilité des éditeurs.

insamana est une publication de Tres Editores SRL. RNC 1-30-06538-1 Beach Garden Plaza, local 10 Las Terrenas, Samaná, R.D. Tel. (1) 809 240-6715 tres_editores@yahoo.es facebook.com/treseditores

tres editores

Q

ui peut affirmer n’avoir jamais entendu cette phrase ? Elle est prononcée dans les situations les plus absurdes, les plus disparates, pour faire référence à une faille technique non identifiée, généralement fortuite et surtout, aucunement liée à l’action humaine. Normalement, cela arrive lorsqu’on est en train d’effectuer une démarche quelconque, on fait la queue, on attend... on attend... on attend encore... et lorsque c’est enfin notre tour, le fonctionnaire nous informe que malheureusement « il n’y a plus de système ». A ce moment là, il est clair qu’il n’y a rien à faire, il faudra revenir un autre jour... C’est sûrement un problème qui ne touche que moi, mais j’essaie toujours d’éviter le système, car je ne lui fait pas confiance et je ne l’aime pas trop... mais parfois... C’est le système qui me trouve. J’ai, comme tout le monde, un compte en banque, et même l’internet banking. J’ai demandé à pouvoir utiliser ce service uniquement pour consulter les mouvements sur mon compte, étant donné mon manque de confiance et mon antipathie envers le système. Tout fonctionnait parfaitement : le service, « le système », tout... Jusqu’au jour où on m’a appelé pour me dire que j’avais été sélectionnée (quelle chance !) et que mon service serait modifié, marcherait mieux et me permettrait de faire beaucoup plus de choses... Les choses que je n’ai jamais voulu faire. Innocemment j’essaie d’expliquer que tout va bien, que je suis satisfaite et leur demande de ne rien changer... Trop tard, « le système » m’avait trouvé. La fois d’après lorsque j’ai voulu accéder à mon compte, je n’y suis pas parvenue. L’écran affichait une série de questions : quel était le nom de mon premier animal de compagnie, dans quel collège étais-je inscrite à 7 ans, quel est mon plat préféré... Mais, pourquoi le système veut-il savoir tout cela ? Comme je ne comprenais pas et que je n’avais pas le temps, j’ai fermé la fenêtre et je suis passée à autre chose. Dès lors, je n’ai plus accès à mon compte. A chaque tentative, des numéros de téléphone apparaissent, un vert, qui est un téléphone d’urgence pour mille entreprises différentes situées à Puerto Rico... et l’autre local. J’appelle le numéro national et un anonyme me répond depuis un call center (situé Dieu sait où dans le pays), et quelques minutes plus tard, les « lalala » de la musique étant interrompus par des tentatives de me vendre des services en tout genre, je vois rouge et décide de me rendre directement à la banque. A la banque, on me dit que je dois répondre aux questions parce que « le système » le demande, c’est supposé m’aider, mais je ne comprends pas très bien à quoi, j’aimais les choses comme elles étaient avant, mais tout le monde s’en fiche. Et au final, pour récupérer le service, je dois changer de mot de passe. Mais pourquoi ? J’utilise toujours le même pour ne pas l’oublier. Mais non, ce n’est pas possible. Mais pourquoi? Parce que le système s’en rappelle... Je ne comprends pas, si j’ai un mot de passe, ce n’est pas pour une question de sécurité ? Alors pourquoi le système s’en rappelle ? Je suis partie en vacances et pendant cette période j’ai bien sûr oublié mon nouveau mot de passe. Mais madame, pourquoi vous ne l’avez pas noté ? Non je ne l’ai pas noté, mais j’avais répondu à des milliers de questions censées m’aider dans des cas comme celui-ci. Plus personne ne s’en souvient ? N’avions-nous pas dit que le système se souvenait des mots de passe ? Alors, pourquoi il ne me rend pas le mien, que je suis la seule à utiliser... ou pas ? Des questions auxquelles il semble difficile de répondre. Le fait est que l’on a changé mon mot de passe environ quinze fois. Finalement, je récupère celui que j’ai toujours utilisé (youpi !) et je peux profiter du service que j’avais déjà avant que « le système » ne me trouve. Comme toujours, je préfère en rire qu’en pleurer, mais je ne peux m’empêcher de me demander : le système a été fait pour les hommes ou les hommes pour le système... ? Le temps nous le dira. Hal 9000

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A côté du Politecnico et de l’École Française. Zone complètement urbanisée et asphaltée, avec tous les services d’eau et d’électricité. A 2 km de la plage et à 5 minutes à pieds du centre. (Sans frais communautaires)

100 m2 de construction, 3 chambres (une suite), 2 salles de bain, salle à manger avec cuisine américaine, jardin individuel de 60 m2. Place de garage fermée. Finitions en céramique sur les sols et salles de bain. Pré-installation de climatisation.

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5 Opinion Il n’y a plus de système

40 Las Olas Luxury Villas à Playa Bonita

9 Intro News, inaugurations, nouveautés...

42 Ecole Française de Las Terrenas Avec une vocation internationale

12 Villas Mareva La réponse à nos exigences

46 Las Terrenas Sailing Club Toutes voiles dehors !

16 Epyos Beauty & Spa Une tentation irresistible

48 Decoration Parfum d’iode...

18 Monserrat II La volonté de se surpasser

50 Santé Eaux potables

24 Casa Moda L’ombre et la lumière

52 Cacao et Chocolat

26 Interview René et Anny Techer 30 Valcaoba Un excellent rapport qualité prix 34 Du Coté de Cosón Entre Orient et Occident

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Une équipe expérimentée à vos côtés

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I NT R O Xeliter

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Cette entreprise gère des hôtels de charme situés dans des lieux privilégiés et proposant des services de très haut standing en République Dominicaine, garantissant ainsi un choix de qualité aux touristes. Nous pouvons être fiers : deux des quatre hôtels choisis se trouvent sur la péninsule de Samaná : Vista Mare à Samaná et récemment Balcones del Atlántico à Las Terrenas.

Aligio Beach Club

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Le superbe lotissement en front de mer de l’Aligio Apart-Hotel est en train de se doter d’une magnifique terrasse sur la mer. Deck en bois, parasols en cana, chaises-longues... Une invitation à la relaxation et à la contemplation. La décoration faite avec des pierres de rivière et des fleurs crée une atmosphère fraîche et accueillante, tandis qu’une douche design et pratique stylise l’ensemble.

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Good Food

Ce bar-restaurant, géré par deux argentines dynamiques, Paula et Carolina, est en parfaite harmonie avec l’architecture du Centre Colonial. Les plats proposés sont à la hauteur de la décoration. Les petits-déjeuners, déjeuners, cafés et goûters prennent un tout autre sens, à la fois gourmand et sain, dans une atmosphère unique.

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Kaya

Adoptez l’énergie solaire ! Kaya propose des panneaux solaires possédant toutes les certifications européennes et américaines, garantis 25 ans. Les experts de Kaya Energy Group parlent espagnol, français, anglais et allemand, et vous attendent dans leur nouveau local situé à la Beach Garden Plaza. insamana 9


I NT R O Dolci Coccole

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Situé à la Plaza Créole, ce petit établissement a comme spécialité des yaourts et glaces faits maison. On y trouve également des gâteaux et des plats de tradition émilienne (Italie), sélectionnés et présentés avec beaucoup de soin. La terrasse spacieuse et agréable donne sur la rue principale. Dolci Coccole s’anime au petitdéjeuner.

Soho Beach Bar & Grill

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Situé au Village des Pêcheurs, cet établissement inauguré récemment possède la décoration la plus moderne et minimaliste. Du noir, du blanc et du bois sombre s’accordent dans un équilibre parfait, créant une ambiance chill-out accueillante. La mer et la plage en toile de fonds complètent parfaitement le cadre.

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Opi Nail Bar

Un concept nouveau et moderne, importé tout droit de New York. Profitez du service de manucure et de pédicure express installée comme dans un bar, en buvant un verre en compagnie d’une amie ou en fêtant une occasion spéciale dans des installations et une décoration très soignées. Se faire chouchouter tout en papotant, en passant un moment agréable... c’est génial !

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Côté Soleil

Des robes conçues par Chantal Baca elle-même, qui vous feront penser à Saint Tropez ou à Ibiza. Elégantes et pratiques pour tout moment de la journée et de la nuit, de couleurs claires, blanches... un peu hippies, agrémentées de dentelle ou de tulle romantique, elles sont fabriquées avec des tissus de qualité, pour un style adlib qui va à toutes les femmes.

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IMPORTATION DE FENÊTRES EUROPÉENNES DEPUIS 2007

DOUBLE VITRAGE AVEC TRAITEMENT ANTI CHALEUR “CLIMALIT, ÉCONOMIE D’ÉNERGIE ET ISOLANT PHONIQUE

COUVRE JOINT SUR CADRES POUR UNE FINITION PARFAITE

3 POINTS DE FERMETURE SUR LES COULISSANTS

GARANTIE DE 3 ANS

FABRICATION EUROPÉENNE

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PLUS DE 100 RÉFÉRENCES DE COULEUR

RÉSISTE AUX VENTS JUSQU’À 220 KM/H LE PRIX INCLUENT TAXES ET INSTALLATION

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PUBLI REPORTAGE

VILLAS MAREVA Habiter dans une zone résidentielle paisible et exclusive, située à deux pas du centre et de la principale zone de divertissement de Las Terrenas est un rêve devenu réalité.

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ne maison, ce n’est pas seulement un investissement, c’est un foyer, un lieu de vie, un bien dont on profite en espérant que sa valeur économique augmente dans le futur. D’un côté, il s’agit d’un bien lié à nos émotions, car en le voyant, on imagine souvent le style de vie qui nous y attend. D’un autre côté, c’est une acquisition importante pour toute la famille et on souhaite réaliser l’opération la plus rentable possible.

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Sur le plan, on peut apprécier la disposition des lots, le numéro 6 proposant des prestations supérieures. Les maisons offrent de grands espaces ouverts très confortables où l’on se sent naturellement bien.

Villas Mareva est la réponse parfaite à nos exigences émotionnelles grâce à ses espaces conçus pour une vie confortable, une distribution intelligente et une décoration attrayante. L’union entre la tradition et le charme atemporel rendent les lieux familiers, accueillants et élégants. Le complexe a une faible densité : 9 lots de tailles similaires et un lot plus grand, le numéro 6, qui propose des prestations

supérieures. Les maisons standard compteront 4 chambres, 4 salles de bain avec WC séparés, une salle de bain pour les invités, un salon, une salle à manger, une cuisine, une buanderie, et une grande terrasse couverte pour une surface totale de 210 m2. Chaque villa sera dotée d’un jardin et une piscine privée. Quelques jolis détails sont inclus dans le modèle de base : les colonnes en bois de mangrove, les sols en pierre coralline, un mur du salon décoré avec des pierres de « caliche » et la insamana 13


menuiserie en chêne rouvre... Les images parlent d’elles-mêmes. Villas Mareva possède un emplacement privilégié au sein d’une zone résidentielle paisible mais également stratégique, à deux pas du Village des Pêcheurs, la fameuse zone de divertissement de Las Terrenas, à environ 300 mètres de Playa Las Ballenas, une des plus belles du pays, et à proximité du centre, de ses services et boutiques. De plus, le projet possèdera deux accès, situés rue Francisco

Le plan montre l’excellent emplacement du projet Villas Mareva.

Caamaño Deño (rue de la plage), juste à côté de Playa Las Ballenas.

La plupart des images correspondent à la Villa Toali, une maison témoin qui permet d’observer la distribution des espaces et le concept de construction.

Villas Mareva est un investissement optimal pour le futur, garanti par une firme fiable et renommée. Les promoteurs, Nolwenn et Lionel Masson ont fait leurs preuves en construisant et en assurant la promotion de plusieurs projets immobiliers à Las Terrenas, parmi lesquels nous pouvons citer

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Claro de Luna, Villas Thalaya, Escalonia Townhouses, Villa Toali et une partie de Passiflora, des projets qui répondent aux besoins de leurs clients et contribuent au développement durable de l’environnement.

fois efficace et économique. Il s’agit d’un lieu exclusif, réservé à quelques privilégiés, situé à un pas de tout, qui répond parfaitement aux exigences émotionnelles et rationnelles de chaque acheteur.

Leur trajectoire professionnelle leur a permis d’acquérir de précieuses connaissances dans le domaine de la construction et de l’immobilier, en participant pour chacun de leurs projets à la planification, la conception, la décoration, la gestion et la commer-

Ventes Villas Mareva : Tel. (1) 829 898-9950 infos@villas-las-terrenas.com · www.villas-las-terrenas.com Location Villa Toali : Tel. (1) 809 240-6459 Info@PlayaMax.com · Www.PlayaMax.com

cialisation. Le parcours de ce couple de français est marqué par plusieurs cycles immobiliers, par la production de valeurs, sans jamais altérer sa vocation pour la qualité. Le service après vente de Villas Mareva est également très intéressant pour l’acheteur. Les Masson étant promoteurs, constructeurs et gérants du complexe, tout est pensé et réalisé de manière fonctionnelle et rationnelle pour assurer un entretien à la insamana 15


beauty EPYOS & spa Une tentation irrésistible

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ela faisait déjà un moment qu’Isabelle Brière, patronne d’Évasion Beauté, rêvait d’une nouvelle aventure, d’une structure plus complète, de quelque chose de spécial tant par son ambiance que par les soins y étant proposés. Elle a trouvé le lieu parfait au sein du nouveau lotissement Aligio Apart-Hotel et a tout de suite su qu’elle avait tapé dans le mille. Encouragée par son expérience et ses clients fidèles, Isabelle tient toujours à proposer le meilleur : tout ce qu’il y a de plus moderne et professionnel, pour des résultats optimaux en termes de bien-être et de relaxation. L’objectif est atteint, une fois de plus. Spa signifie « la santé par l’eau ». Il s’agit d’un concept ancien, connu et pratiqué par de nombreux peuples, mais les marocains en ont fait une véritable philosophie de vie : procurer du bien-être, atteindre la santé mentale et physique en nettoyant, en reposant et en revitalisant le corps. Profiter d’un hammam à Epyos est une expérience profondément enrichissante, dont on ressort avec une peau extrêmement douce et une merveilleuse sensation de totale relaxation. Le traitement, effectué entièrement avec des produits naturels fabriqués en RD, se termine en zone « relax » par la dégustation d’une infusion de Moringa (aux importantes propriétés anti-oxydantes) accompagnée de friandises maison.

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PUBLI REPORTAGE Institut de Beauté. Vous y trouverez bien entendu des traitements pour le visage et pour le corps, un vaste choix de massages, des soins pour la peau, des traitements amincissants, raffermissants ou anticellulite, avec cavitation ou ultrasons, des services d’épilation, de manucure et de pédicure avec des vernis de qualité. Quel plaisir ! Des produits de qualité et une hygiène irréprochable sont les conditions sine qua non d’Isabelle. Pour notre plus grand bonheur elle a choisi Germaine de Capuccini, une marque très reconnue et renommée, avec un petit plus : des produits spécialement étudiés et adaptés aux climats tropicaux grâce à 40 ans d’expérience sur le marché sud-américain. La ligne est très complète et, un point très important, totalement écologique. Des professionnels reconnus. Dans une entreprise, le choix du personnel est primordial, et ca, Isabelle l’a très bien compris. Son équipe est composée uniquement de professionnels spécialisés dans leur domaine, qui sont cependant unis par leur travail et le sourire qui les caractérise. Photos : Oscar Richard Epyos Beauty & Spa Tel. (1) 809 240-6898 fecebook: epyos-beauty-spa

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Monser 18 insamana


PUBLI REPORTAGE

La volonté de se surpasser

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ême si le portfolio de nouveaux projets de King-Soto est toujours bien rempli, Monserrat II à Abra Grande, Las Terrenas, a quelque chose de spécial. Carlos King le laisse entrevoir lorsqu’il nous parle du projet, on ressent tout de suite l’enthousiasme et l’euphorie concernant le présent et les prévisions futures. « Monserrat I a eu un tel succès et nous a donné tant de satisfaction que nous avons tout de suite pensé à un second Monserrat. Nous avons trouvé l’emplacement idéal à Abra Grande, un lieu à proximité des plages, des services et facile d’accès. Nous voulions que Monserrat II aille au-delà des standards de qualité qui nous distinguent, aussi bien concernant les matériaux que la construction, en portant une attention toute particulière à chaque détail, et je pense que nous sommes en train d’y arriver », nous explique Carlos King. On peut affirmer, sans aucun doute, qu’en termes de rapport qualité-prix, Monserrat II se présente comme une des meilleures opportunités immobilières aujourd’hui disponibles à Las Terrenas. Le projet possède une disposition architecturale élégante et moderne, des appartements bien proportionnés aux designs différents selon la taille et la distribution, des jardins fabuleux, deux grandes piscines et des espaces communs accueillants.

Primera fase

Foto: Juan Lopez Spratt

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Foto: Juan Lopez Spratt

L’organisation de ces derniers, basés sur le concept du club-house ou club social constitue l’un des points forts du projet pour les investisseurs potentiels. Canapés, fauteuils, tables pour déjeuner ou dîner, chaises-longues... le tout est distribué à de différents endroits pour que les résidents en profitent vraiment, et pas seulement pour faire joli. Il y a tant de coins parfaits pour se relaxer, une boisson fraîche à la main, pour se reposer à l’ombre ou pour partager de bons moments avec la famille et les amis, que l’on se sent tout de suite chez soi. On remarque aussi tout de suite le soin apporté à l’embellissement des escaliers, des couloirs, à l’illumination et à la numérotation des appartements. Le tout, signé Jordi Sicilia du « Taller de les Flors » est extrêmement original, soigné et personnalisé, contribuant ainsi grandement à l’ambiance agréable et fonctionnelle et apportant une touche spéciale. Disposer de salles communes parfaitement équipées, d’un gymnase, d’une aire de jeu pour enfants, de deux piscines et d’un jacuzzi est un luxe très apprécié qui a une grande importance à l’heure de choisir une propriété. La devise de King Soto « Des espaces pour construire vos rêves » prend tout son sens. 20 insamana


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Deuxième étape

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a deuxième étape de Monserrat II comporte 24 appartements dont les tailles sont comprises entre 94 et 235 m2 pour les appartements du dernier étage et les penthouses. Certains sont déjà vendus ou réservés, mais il reste quelques biens disponibles. Comme toujours, et comme vous pouvez le constater sur la première étape, les matériaux sont de très bonne qualité et s’intègrent parfaitement dans l’environnement. Les façades des bâtiments sont décorées avec des pierres plates, un élément naturel qui change la perception de l’architecture. La toiture est recouverte de tuiles en terre cuite, un des matériaux les plus résistants du marché, qui nécessite peu d’entretien et offre une bonne isolation. De plus, les tuiles apportent une certaine chaleur, sont élégantes et toujours à la mode. A l’intérieur des appartements, toute la menuiserie est en chêne rouvre, les sols en marbre de grande qualité ou en pierre coralline, et les revêtements des cuisines en granit naturel. Dans les salles de bain, la décoration et le choix des matériaux nobles rendent l’atmosphère

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PUBLI REPORTAGE tamisée, élégante et pratique à la fois ; le tout est revêtu de marbre et décoré avec une imposante frise en pierre naturelle. Tous les accessoires électriques et sanitaires sont de la plus haute qualité et de marque. Les cuisines des appartements livrés sont équipées d’une gazinière, d’une hotte aspirante, d’un four et d’un micro-onde, le tout en acier inoxydable de la marque Teka ou d’une qualité similaire. Lors de cette étape, une deuxième piscine sera construite, tout comme le gymnase et bien sûr une multitude de petits coins qui feront le bonheur des résidents, dont un gazébo. Les portails automatisés, le gaz commun, la distribution d’eau permanente avec système de filtration et chloration et le wi-fi dans tous les espaces communs sont quelques-uns des services proposés. A noter que les frais d’entretien, comme toujours avec King-Soto, sont totalement prévisibles et limités à un dollar par m2/mois. Visitez Monserrat II, vous découvrirez une nouvelle façon de vivre. Ce dont vous avez toujours rêvé est à présent à votre portée ! www.grupokingsoto.com

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L’ombre et la lumière N

ous avons la chance de vivre dans un pays aux conditions météorologiques fantastiques : du soleil, des températures agréables toute l’année, de la brise... un paradis. Cependant, nous ressentons parfois le besoin d’atténuer la générosité de la nature, en régulant l’intensité de la lumière ou de la chaleur, de nous protéger de la pluie, du vent ou des deux phénomènes en même temps lorsqu’ils nous empêchent de pro24 insamana

fiter de nos jardins, terrasses ou balcons. Casa Moda propose une solution idéale pour protéger les différents espaces de vie du soleil : des rideaux enroulables ou des stores extérieurs ou intérieurs. Un nouveau concept qui crée une tendance aux caractéristiques techniques exceptionnelles, adaptable à tous types d’intérieurs. Les stores, minimalistes et fonctionnels, sont dotés d’un système d’enroulage et se fixent parfaitement aux fenêtres ; lorsqu’ils

ne sont pas utilisés, ils deviennent quasiment invisibles. En utilisant des tissus techniques différents et en variant les couleurs, l’épaisseur et l’ouverture du tissu, on obtient la protection et la filtration de la lumière désirées pour chaque pièce de la maison, de jour comme de nuit. De plus, le tissu est antistatique et tend à repousser la poussière, rendant l’entretien très facile. Les stores extérieurs protègent de vents


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Les stores de Casa Moda rencontrent un immense succès sur le marché de Las Terrenas allant jusqu’à 80 km/h, de la pluie et du soleil. Ils sont fixés au sol pour éviter tout mouvement. Les stores intérieurs permettent d’atténuer la lumière dans les pièces selon le moment de la journée, notamment ceux zébrés, formés par l’alternance de bandes translucides et opaques. Celles-ci permettent d’obtenir plus ou moins de lumière en les superposant ou en les espaçant, et offrent une protection thermique optimale. Tous les stores ont une caractéristique très

importante : ils offrent une grande visibilité sur l’extérieur tout en protégeant des regards indiscrets. Ils préservent également le mobilier et les sols de l’usure des rayons du soleil, rafraîchissent la pièce et permettent ainsi de diminuer la consommation énergétique. Autre avantage : on peut les contrôler manuellement ou par télécommande. Les stores de Casa Moda sont fabriqués de manière professionnelle et sur mesure avec les meilleurs systèmes de pliage et

des boîtes en aluminium laqué de la plus haute qualité. Depuis la prise de mesures jusqu’à l’installation, l’équipe de Casa Moda vous accompagnera dans le choix du produit idéal pour réguler la lumière, la pluie et le vent chez vous, dans votre bureau ou commerce. Casa Moda C/ Ntra. Señora del Carmen, Las Terrenas Tel. (1) 809 240-6336, (1) 809 860-9118 e-mail: casa-moda@claro.net.do insamana 25


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INTERVIEW

RENÉ ET ANNY TECHER René Techer, originaire de Tignes, skieur professionnel et entraineur officiel de l’équipe nationale d’Andorre et Anny Techer, originaire de Lyon, pharmacienne, fêtent en 2015 leurs 40 ans de vie à Las Terrenas.

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acontez-nous un peu comment vous avez connu Las Terrenas... René : « En 1974 mon ami Jean Desdames et Kayana Kulmann ont parcouru toute la République Dominicaine. Ils étaient ici pour rendre visite au père de Kayana, un diplomate américain, mais c’est un ami de celui-ci qui leur a recommandé la zone. Jeannot, comme on l’appelait tous, n’a pas réfléchi à deux fois et est venu voir par lui-même. Jeannot était propriétaire d’une boutique de sport à Tignes. A son retour, il m’a parlé de ce village isolé, absolument hors du temps et l’idée m’a beaucoup attiré. A cette époque, j’étais entraîneur de l’équipe nationale de ski d’Andorre, et une fois la saison terminée, en mai 1975, je me suis rendu à Las Terrenas. A début, cela devait être pour des vacances de trois semaines, mais finalement, je suis resté jusqu’à septembre, cinq mois au total. C’était un vrai paradis. Je passais mes journées à plonger et à « faire du troc » avec les habitants du village. Un rêve ». Anny : « Mon premier voyage remonte à 1976. C’était un lieu féérique, les habitants étaient exceptionnels et le style de vie unique ».

René et Anny Techer, toute une vie passée à Las Terrenas.

Quel est le premier souvenir que vous gardez de Las Terrenas? Pour tous les deux, c’est l’image de la baie vue d’en haut. Notre première arrivée, même si c’était à un an d’intervalle, s’est faite par la guagua (autobus) que l’on prenait à la capitale, et à Sánchez il fallait changer de moyen de transport. Depuis Sánchez, on commençait l’ascension des collines qui embrassent Las Terrenas, et une fois au sommet, on pouvait apercevoir le village en contrebas. C’est la première image qui est restée gravée à ja-

mais dans nos têtes, la vue sur toute la baie, la palette de couleurs de l’océan et la végétation luxuriante des collines. Une vision. René : Et la première plongée, inoubliable elle aussi. Comment est né le Tropic Banana? Et bien en 1975 Jeannot avait déjà acheté un terrain ; l’année suivante nous avons acheté le terrain voisin et dans la foulée nous avons ouvert un hôtel de quatre cabanes en bois appelé « Las Terrenas Club ». Nous le gérions en alternance, nous l’été et lui l’hiver. Nous en avions décidé ainsi car il n’avait plus sa boutique à Tignes tandis que de mon côté j’entrainais toujours l’équipe nationale de ski et je devais donc être en France en hiver. L’hôtel était petit mais avait son propre restaurant, le « Boca Fina » et un bar « La Taberna del Pirata ». De toutes les façons, au début, l’idée était de vivre entre Las Terrenas et Tignes, et jusqu’à 1983 c’est ce que nous avons fait. Cela a été l’année du grand changement : Jeannot a vendu sa part de terrain à Jean Claude Fabiani. Celui-ci n’a pas voulu acheter notre part, mais nous a proposé de nous associer, et de nous laisser gérer l’hôtel de façon permanente. L’idée nous a plus et nous avons donc totalement revu l’hôtel, que nous avons rebaptisé Tropic Banana, le premier établissement offrant un vrai confort sur toute la côte nord de la République Dominicaine. Le Tropic a été pendant de nombreuses années le point de réunion de tous les étrangers, touristes et résidents, comment l’avez-vous vécu de l’intérieur ? Nous vivions sur notre lieu de travail, qui n’était pas seulement un hôtel qui accueillait insamana 27


Coseco et son groupe, un samedi soir au bar du Tropic Banana. René Techer (le premier à droite) et Jeannot (avec la perruque) à la “Taverne du Pirate”. des personnes venues du monde entier, mais aussi une référence pour tous les résidents du village, cela l’a toujours été. De plus, j’ai été le représentant de l’ambassade de France en tant que « Chef d’îlot » et le Tropic est donc devenu le point de convergence de tous dans les moments difficiles, de danger ou de peur. Tout le monde abandonnait sa maison pour venir à l’hôtel lorsqu’il y avait des ouragans ou lors de fortes rafales. Le Tropic était une sorte d’oasis dans tous les sens du terme, une référence et un point de rencontre pour les adultes et un parc de loisir municipal pour les enfants. Les touristes n’arrivaient pas à croire qu’après un si long voyage pour rejoindre un lieu si sauvage ils pourraient trouver un endroit si confortable… Ils étaient stupéfaits. Puisque nous parlons du Tropic, vous pouvez nous en dire plus sur Coseco? Coseco n’est pas né à Las Terrenas, il était originaire de Villa Mella. Il est arrivé ici suite à l’ouragan David qui avait totalement détruit sa maison en 1979. Il avait dix-neuf enfants avec des femmes différentes et c’était un personnage inoubliable. Lui, Papón, Roán et Juan étaient les membres fixes du groupe qui jouait chaque soir au Tropic. Parfois d’autres musiciens les accompagnaient, mais c’étaient

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eux les piliers. Ils ont joué la musique de fond de toutes les soirées et fêtes pendant tant d’années et font partie de tant de souvenirs. Un des souvenirs les plus marquants ? Les gens, les « terreneros » qui étaient très sympathiques et hospitaliers, un vrai joyau. Je me souviens également du premier dominicain que j’ai connu, Papón, qui vivait dans une des petites cases du Village des Pêcheurs. Il est arrivé chez moi et s’est présenté. C’était un homme grand et fort, aux pieds et aux mains énormes, et il m’a dit « Salut, je m’appelle Papón et je suis musicien ». C’est une image qui reste très vive dans ma mémoire. Marino est une des personnes dont nous voulons vous parler. C’est le fils de Samuel, qui travaillait en tant que jardinier au Las Terrenas Club. Samuel venait avec son fils de 13 ans, Jeannot s’est pris d’affection pour lui et lui a appris le métier de serveur. On peut dire que pour nous c’est le bar tender idéal. Il a travaillé au Tropic depuis le début et jusqu’à ce que nous le vendions, ensuite il nous a suivi à La Cuca Marina (le restaurant qu’ils ont géré au Village des Pêcheurs) et il travaille maintenant avec Simone à Le Tre Caravelle. Il y a des personnes qui vont à ce restaurant spécialement pour le voir. Vos filles ont grandi à Las Terrenas, comment avez-vous résolu le problème de l’école ? Nous avons fondé l’école française ! Avec d’autres couples de résidents ayant des enfants, Josée et François, Jacques et Brigitte, Martine et Patrick, Paco et Sara, Helène et

Fan Fan et les gérants de l’hôtel Atlantis nous avons engagé une professeur française afin qu’elle leur donne des cours avec le système français du CNED. Cette première école se trouvait dans la rue principale, Avenue Juan Pablo Duarte, juste en face de la Plaza Rosada, où se trouve à présent le bureau de José Mercedes. Sur ce terrain se trouvaient deux cases, une accueillait l’école tandis que l’autre était la maison de la prof. Et dire qu’aujourd’hui, l’école accueille environ 150 élèves. Quelle empreinte a laissé en elles l’expérience d’avoir grandi ici ? D’abord les langues, nos filles ont grandi avec trois langues, le français, l’espagnol et naturellement l’anglais, puisqu’elles vivaient dans un hôtel où se trouvaient de nombreux touristes. A présent, toutes deux ont décidé de s’installer en France, à Tignes mais elles ont encore des amis et des contacts parmi les gens qui sont passés par notre hôtel, des liens avec des gens du monde entier. L’ouverture d’esprit aussi, le fait de côtoyer depuis leur plus jeune âge tant de personnes différentes leur a permis d’avoir une mentalité très ouverte et sociable. Cela n’aurait pas été possible dans une ville française... sauf à Tignes peut-être. Quand vous êtes arrivés, Las Terrenas n’était qu’un petit village de pêcheurs. Selon vous, quel a été le changement le plus radical et pourquoi ? Il y a eu plusieurs changements draconiens. Le premier a été le téléphone. Auparavant, nous étions pratiquement coupés du monde. Nous avions seulement un émetteur radio


INTERVIEW

qui nous reliait d’abord au restaurant Las Malvinas de Sánchez puis à Saint-Domingue. Nous avions notre propre code qui nous permettait d’appeler et d’établir une communication avec l’étranger. Mais le système ne permettait qu’à une seule personne de parler à la fois, avec les typiques « à vous » et «à vous, terminé ». J’ai le souvenir d’un système assez compliqué pour les italiens (rires), ils voulaient tous parler en même temps ! Un autre changement important, surtout pour le travail, a été le fax. Cela a énormément facilité les choses, la gestion des réservations, des vols... Cela nous a changé la vie. Enfin, l’arrivée de l’électricité en 1992 et dans la foulée l’asphaltage de la piste qui nous reliait à Sanchez par la colline, qui ont eux aussi été des changements très importants. Et le plus difficile ? Cela a été le début des constructions en masse. Entre 1985 et 1990, nous avons fortement ressenti le passage à « l’ère moderne », à une autre problématique à Las Terrenas. Tous les jours nos filles Alison et Lara jouaient avec leurs amis dans la rivière qui se jette avant le Village des Pêcheurs et en très peu de temps, cela n’était plus possible. Le marché immobilier a amené beaucoup plus de monde au village et un phénomène nouveau pour la zone est ainsi apparu : la pollution. Pour nous en tant que famille, le premier juin 1992 a été une date importante, le jour de notre mariage. Une super fête pour tous ceux qui à cette époque se trouvaient à Las Terrenas, tout le monde est venu, Papón a préparé son fameux cochon grillé et on s’est

vraiment éclaté. Anny : « Je me souviens également qu’Hélène, pour faire durer le plaisir et apporter une touche romantique, avait pris une barque des pêcheurs et l’avait mis dans la piscine de l’hôtel. L’idée était de simuler une gondole vénitienne mais cela ne lui a pas porté chance puisque le lendemain l’a police l’a arrêté pour vol… Une des plus grandes fêtes… Anny : « Pendant trois ou quatre ans nous avons organisé un concours de pétanque du Tropic jusqu’au Paco Cabana. L’évènement se déroulait à même la route qui à l’époque était encore en sable. La police stoppait la « circulation » et un tricycle avec un grand frigo plein de boissons nous suivait toute la journée. On s’amusait vraiment bien ». René : « Une autre fête mémorable a été celle que j’ai organisée pour Coseco. Il devait avoir presque 100 ans à cette époque, même si lui-même ne le savait pas, il n’était même pas déclaré. L’évènement était sponsorisé par Luz y Fuerza et Banco del Progreso, avec la participation d’un autre musicien de Nagua. C’était en 2000 ou 2001. 40 ans, c’est toute une vie passée dans un village en plein développement, en proie à tant de changements et à tant de révolutions, et dans le même temps, votre famille grandissait… Comment êtes-vous parvenu à maintenir un bon équilibre? Le fait d’être unis en tant que couple et d’être le point fixe l’un de l’autre nous a beaucoup aidés. Il y a aussi le fait de rentrer tous les étés deux mois en France. Nous l’avions dé-

René et Anny en face de l’ancien Village des Pêcheurs. L’inoubliable Hôtel Tropic Banana dans toute sa splendeur. cidé ainsi pour les grands-parents et les filles, pour qu’ils puissent se voir et leur permettre également de découvrir un monde différent de celui qu’elles connaissaient ici. Las Terrenas attire chaque année beaucoup de touristes et d’aspirants à devenir résidents. Qu’est-ce qui les attire ? Les gens ont toujours été attirés par la nature et le style de vie, mais ensuite, ils cherchent le « business » et la plupart du temps les deux choses ne vont pas dans le même sens. Un espoir pour Las Terrenas ? Ce que nous espérons c’est une meilleure gestion de l’impact environnemental. Nous ne pouvons plus faire abstraction de problèmes comme la déforestation, les poubelles, la pollution en général. Dimanche dernier nous sommes allés voir la décharge… imagines. Nous étions étonnés de ne plus voir la fumée s’en échapper le matin et nous voulions savoir quelle en était la raison. Nous avons été positivement surpris. C’était assez ordonné, rien de comparable à ce qui existait il y a quelques années. Le plastique est séparé des résidus organiques, et des tubes de PVC permettent aux odeurs d’être évacuées vers le haut. Nous pensons que davantage de respect et une meilleure éducation sont nécessaires dans le secteur du tourisme. insamana 29


VALCAOBA

PUBLI REPORTAGE

Proposer des logements de haut standing et un excellent rapport qualité prix, telle est la philosophie de ce projet, qui a plusieurs des cordes à son arc.

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maginez un lotissement fermé avec des espaces verts, une piscine, des jardins, une aire de jeux pour les enfants, un BBQ, un lobby-réception, un business center et le Spa Paris Salon. Faites votre choix parmi des appartements aux lignes contemporaines allant de 40 à 150 m2. Distribuez-les sur deux bâtiments en forme de L, au design sophistiqué et intelligent, dotés des meilleures prestations

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en matière de construction et de technologie. Disposez les bâtiments sur un terrain de 3200 m2 où la tranquillité, la beauté naturelle de l’environnement et la proximité de tous les services soient quelques-unes des caractéristiques commerciales essentielles. Ajoutez-y une situation très intéressante, car Las Terrenas se profile comme la destination touristique la plus attirante de la République Dominicaine.


Le projet comptera 26 appartements qui pourront être utilisés comme seconde résidence ou être mis en location. Le résultat : un des produits immobiliers les plus rentables et sûrs du marché actuel : Valcaoba. Proposer des logements de haut-standing est un des points forts de la résidence

Valcacoba : des matériaux « premium » rigoureusement sélectionnés, des finitions et des équipements de la plus haute qualité en aluminium, acier inoxydable et verre, à la fois résistants et faciles d’entretien ; le tout en provenance d’Europe. Pour les intérieurs, Valcaoba propose des « packages » de décoration aux styles différents, élaborés par des designers reconnus, afin que l’acheteur puisse choisir insamana 31


Eau potable permanente, énergie solaire, frais de condominium limités, gaz commun et un intéressant programme de rentingpool... Voici quelques-uns des nombreux services proposés. celui qui correspond au mieux à ses goûts et besoins et recevoir ainsi l’appartement clé en main tout en profitant de prix plus avantageux proposés par le promoteur.

Le sérieux de ce projet se manifeste, une fois encore, par des délais de livraison bien définis et garantis. La livraison aux propriétaires est prévue avant la fin décembre 2016. L’entreprise constructrice possède une longue trajectoire professionnelle, principalement dans la zone sud-est du pays (Punta Cana, Bávaro...) et a été choisie 32 insamana


PUBLI REPORTAGE grâce à ses compétences et capacités pour construire des projets touristiques haut de gamme. Ce projet, approuvé par Confotur (Conseil de Développement Touristique), est soumis à une intéressante loi de promotion pour cette zone, qui établit d’importantes normes de protection et de respect de l’environnement et qui offre de multiples opportunités fiscales aux investisseurs.

Un autre aspect fondamental est la gestion des appartements à travers du système renting-pool. Les propriétaires peuvent profiter de leurs appartements pendant les vacances et les louer le reste de l’année. Le promoteur s’occupera de toute la gestion et des services liés à celle-ci. Contact : Tel. (1) 809 909-2135 info@valcaoba.com · www.valcaoba.com insamana 33


LIFE STYLE

Du Coté de Cosón La maison est tournée sur l’ocean, mais en son interieur elle se veut coucou, memoire d’une vie si riche d’experiences...

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l est des rencontres dont on ne sort pas “indemne”, et c ‘est le cas de celle d’Yvan et Marzia C’est avec un accueil incomparable, qu’ils nous ont ouvert les portes de leur maison. Depuis longtemps résidents en République Dominicaine, où ils ont posé leurs bagages, et après de longues années passées dans leur villa coloniale qu’ils ont restauré et transformé en hôtel, ce couple vient de remporter un nouveau challenge : se construire une maison de A à Z, seuls, sur leur plage de prédilection, leur petit paradis : Cosón. Le style a changé, s’est mué, modernisé et largement inspirée par la mouvance architecturale américaine des années 50 et des villas de Palm Spring de l’époque, aux structures si légères, plutôt avant-gardistes, (n’ayant rien à envier aux ossatures et formes contemporaines). C’ est un savant mélange de leurs 60 années de vies, de parcours, d’amitiés. Une mixité des genres, mais c’est aussi un havre de paix d’où se dégage une douceur de vivre, un amour de l’accueil, même si ils l’avouent, ils auraient conçu ce nid douillet, de manière un peu égoïste, pour eux ! Nous voici, dès les premières secondes, propulsés dans leur monde,

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LIFE STYLE

leurs passions. On se met en un clin d’oeil, à vibrer à leur tempo... D’inspiration largement japonisante, l’entrée, son point d’eau, sa passerelle et sa carpe Koï vous tendent les bras. Le pont symbolisant le passage entre les différentes époques, les différents mondes. Il se dégage une atmosphère empreinte d’humilité, de culture, d’art, en respect aux matériaux glanés à travers le pays. Point de mire du patio intérieur au sol coralline, sur son pied d’estale, un poisson géant décoré par Marzia, se voudrait tout droit sorti du bassin de l’entrée. La pierre de Jamito tapisse les murs de ce hall d’entrée, où se nichent quelques copies de maitres allemands, et haïtiens ainsi qu’ une collection de figurines tainos. Le plafond de cet espace laisse entrevoir par son ouverture carrée, les coursives du premier étage, ouverture qui tisse ce lien entre futur et passé, vécus et songes... Plus loin, juste après un clin d’oeil à l’artiste Alain Jacquet avec un détournement de « L’oreille perdue de Van Gogh », les escaliers nous mènent aux niveaux supérieurs. Ils sont recouverts d’un bois aux allures zébrées et les murs revêtent la pierre bleue de Bonao. Après un bref coucou à l’iguane dans son habitat de verre, nous accédons à la suite master, lieu de repos, et de travail pour Yvan, insamana 37


LIFE STYLE

qui n’a de cesse de penser les espaces, d’inventer, de créer. Cette ouverture ronde sur l’horizon, rappelle encore une fois, ces villas du désert californien. L’espace se veut confort et chaleureux. On note ici et là des pièces connues des amateurs de design : Eames Lounge, Chaise Barcelona au cuir tanné. Une soudaine envie de s’y poser monte, envie de tendre l’oreille et d’écouter la mer, la vie, le tourbillon de la vie, le bouillon d’histoires... A droite, la salle de bain allie épure du Japon, essences de bois et formes contemporaines. A la fois pratique, accueillante, et déco, subtile association. Au milieu de cette demeure aux tonalités quoique plutôt classiques, se dégage une touche de couleurs, l’espace salon-canapé, qui nous rappelle, par la vivacité de celles-ci, les origines de notre hôte Marzia. Sur la terrasse, qui est aussi leur coin repas, bercés par le bruit de l’océan, et de l’odeur si particulière des embruns, le temps s’arrête... Le bois local, le grigri y est à l’honneur mais non loin, un peu en retrait, on aperçoit et entend aussi la piscine, réalisée sur le principe des bassins naturelles d’eaux chaudes de Nagano, au Japon. N’oublions pas une pièce majeure de la maison : la cuisine, elle est 38 insamana


grande et fonctionnelle, un vrai laboratoire. C’est le lieu privilégié de la maitresse de maison, dont sortiront d’ici peu, pour nous régaler les papilles, mets divers et variés aux saveurs d’antan et asiatiques. Yvan a glané au fil du temps quelques petits tableaux, dessins, collages de son épouse et photos, souvenirs du parcours de vie avec sa pétillante italienne. Même si la conception de l’endroit revient à Yvan, Marzia a su y ajouter sa touche féminine, généreuse et fantasque. L’oeil de l’ artiste est omniprésent. On ressent la touche de l’un et de l’autre à chaque recoin. Un fauteuil façon « Banquette des frères Campana » débordent de peluches. Une simple racine géante se transforme en sculpture, et varie de visage au gré de la lumière et de son angle de vue. Un lieu à vivre absolument mais en prenant le temps de s’en imprégner. Les points forts : une maison qui ressemble à ses propriétaires. L’astuce : se servir des matériaux et du savoir faire de ses artisans locaux. Texte : Clarisse Piveteau, Taller Design insamana 39


PUBLI REPORTAGE

LAS OLAS Un projet exclusif dans un lieu exceptionnel: la mythique Playa Bonita

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n dit souvent que le paradis est un état d’esprit et que certains endroits sont propices à faire naître un sentiment de communion avec l’univers, des lieux où l’homme et la nature se rejoignent facilement dans un ordre cosmico-naturel. Playa Bonita, avec son émouvante beauté, a le pouvoir de nous envoûter grâce à sa magie empruntée aux sirènes d’Ulysse, et nous offre une véritable régénération du corps et de l’âme, en tissant des liens difficiles à rompre. Las Olas fait face à une mer qui ne cesse de l’embrasser, se positionnant idéalement en première ligne de cette plage paradisiaque. Les superbes vues sont majestueuses et font penser à une cathédrale naturelle qui rend le cadre sacré.

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Les huit villas du projet rendent hommage au charme de leur environnement en intégrant le paysage dans la maison ; par exemple, en utilisant le bois, que l’on ne retrouve plus seulement dans le paysage à la végétation exubérante et le vert brillant de la pelouse qui l’unit à la mer, mais également dans les chambres, où il est roi, aussi bien sur les sols que sur les toits. Au rez-de-chaussée, un seul espace regroupe le salon, la salle à manger et la cuisine. Très pratique et ouverte sur le reste du salon et de la salle à manger, la cuisine permet de recevoir des invités et de participer aux discussions entre amis tout en préparant à manger. Le porche, les terrasses des chambres ou encore la piscine, avec son merveilleux deck en bois, sont sans aucun doute, les espaces les plus propices à la relaxation qui survient toujours lorsque l’on contemple un tel spectacle naturel. Le bleu du ciel et de la mer crée une atmosphère brillante, le soleil et le sel font le reste. Des vacances ici, même courtes, peuvent avoir, comme effet secondaire, l’envie de ne plus jamais repartir. Las Olas Luxury Villas José Francisco Peña Gómez, Playa Bonita, Las Terrenas Tel. (1) 829 669-6096

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Théodore Chassériau

École Française

PUBLI REPORTAGE

Le Comité de gestion (représentants des parents) et le Directeur de l’école.

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ve l’Êcole! insamana 43


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L’école française de Las Terrenas

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’école française Théodore Chassériau fait la fierté de Las Terrenas. Ce centre d’étude à vocation internationale, ouvert à toutes les nationalités et cultures compte en cette année scolaire 2015-2016 152 élèves de 13 nationalités différentes, ce qui représente 32 % d’élèves non français. L’école propose une éducation bilingue, l’enseignement se fait simultanément dans les deux langues, dans le contexte des cultures française et dominicaine, et en y intégrant la troisième langue (l’anglais) à partir de huit ans. De plus, elle est officiellement homologuée par le Ministère français de l’Éducation pour le primaire et la première année du collège, garantissant ainsi pour ces classes la conformité de l’enseignement au système éducatif français et offrant aux élèves la possibilité de poursuivre leurs études dans un autre lycée français, dans quelconque pays du monde sans passer d’examens. En 2016, l’établissement prévoit d’obtenir l’homologation pour toutes les classes (cinquième, quatrième, troisième). L’école est une communauté relativement réduite, chaque classe compte en moyenne 14 élèves, ce qui permet de garantir que chaque étudiant recevra tout le suivi et l’attention nécessaires. Moderne et éco-responsable Les étudiants ont à leur disposition un vaste choix de textes en français, espagnol et anglais à la bibliothèque du centre scolaire, qu’ils peuvent consulter lors de leur temps libre ou emporter chez eux. De plus, au cours de ces dernières années, l’école a fait de gros efforts pour informatiser l’éducation en se dotant d’une salle avec plus de 20 ordinateurs et se prépare à équiper les classes d’outils technologiques. Cette année, l’école s’est également dotée d’un système électrique photovoltaïque lui permettant d’atteindre une indépendance électrique totale et de garantir ainsi la continuité des conditions nécessaires pour travailler et apprendre, tout en proposant aux jeunes un exemple concret de prise de conscience envers l’environnement.

Les dix-huit enseignants sont tous des professionnels expérimentés, évalués chaque année au cours des inspections de l’Agence pour l’Enseignement Français à l’Étranger (AEFE). L’enseignement de l’espagnol et de l’anglais est assuré par des professeurs hautement qualifiés, dominicains et/ou formés aux États-Unis respectivement. Une attention toute particulière est portée à l’actualisation des professeurs, qui sont formés chaque année dans des disciplines variées. Du point de vue légal, l’école est une association à but non-lucratif, constituée par l’assemblée des parents d’élèves, qui élisent un comité de 7 membres pour les représenter et gérer l’école, tandis que l’AEFE garantit sa conformité au niveau requis dans tous les établissements scolaires français. Beaucoup pensent que l’école française est chère, mais les tarifs sont moins élevés que ceux du Lycée Français de Saint-Domingue. Une chose est sûre, c’est le meilleur investissement pour le futur de nos enfants. Réseau AEFE* Le modèle éducatif français a une portée unique au monde, et compte environ 500 établissements dans 136 pays, dont 13 en Amérique Latine et dans les Caraïbes, formant ainsi un réseau d’enseignement homogène et de qualité. Innovateur, ouvert à la culture et à la langue des pays hôtes, l’enseignement répond aux exigences du développement du plurilinguisme, une pédagogie concentrée sur le succès de tous et une exigence d’excellence, comme en témoigne le taux de réussite de 100 % au baccalauréat. Ses principaux objectifs sont les différents aspects de l’éducation (comportement, respect de la personne, valeurs humanistes, estime de soi, orientation vers le questionnement, entre autres), avec la conviction que le savoir doit être construit à partir de l’intelligence et de l’habileté de chacun par l’intermédiaire d’une attitude active envers la connaissance. Toutes les écoles permettent d’assimiler des connaissances, mais les valeurs de base et la pensée critique sont des outils très utiles tout au long de la vie.

Courte interview à Bertrand Artignan, Directeur de l’école

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yant tout juste achevé sa mission en tant que Directeur d’un collège français au Liban, Monsieur Artignan possède une solide expérience acquise en France, à San Salvador, en Colombie, au Brésil et au Chili. Arrivé récemment à Las Terrenas, il a pour mission la consolidation et le développement de l’école Théodore Chassériau. En quoi consistera votre apport personnel à l’école ? Mon but est de construire un projet éducatif où chaque membre de la communauté puisse trouver un espace et une raison d’être. Cultiver le sentiment d’appartenance, une culture institutionnelle basée sur la confiance et la solidarité. Je souhaite que nous nous sentions tous fiers d’appartenir à cette institution. Quels seront les objectifs principaux de votre gestion ? Améliorer la communication vers l’extérieur, accueillir plus de familles dominicaines et étrangères, augmenter le parc informatique et l’utilisation des nouvelles technologies, accorder plus d’importance à l’anglais, professionnaliser davantage l’enseignement et améliorer les espaces de travail de tout le personnel. Comment éduquer un enfant pour un futur que nous ne pouvons même pas imaginer ? En cultivant des valeurs solides : l’effort, l’honnêteté, le respect des autres et de soi même, la curiosité, le partage, avoir conscience de l’importance de protéger la planète terre, savoir faire la différence entre ce qui est important et ce qui ne l’est pas. Malgré votre arrivée récente, avez-vous remarqué une caractéristique spéciale chez les enfants de cette école ? Beaucoup de bonne volonté et d’envie d’apprendre, la confiance et le respect envers les adultes.

*Entité publique française, sous la tutelle du Ministère français des Affaires Étrangères.

www.ecolefrancaiselasterrenas.com insamana 45


Las Terrenas Sailing Club

Toutes voiles dehors !

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i vous vous sentez attiré par la voile ou si vous en êtes déjà un passionné, vous ne pouvez pas passer à côté du Sailing Club de Las Terrenas, au bout de la Plage de Las Ballenas. Naviguer poussé par le vent sans bruit de moteur est une des meilleures manières de profiter d’une journée en mer, en harmonie totale avec la nature. Le loisir peut vite devenir une passion dont on deviendrait presque accro. Fondé en 2006 par un petit groupe d’enthousiastes dont fait partie Pierre Fehlman, ex champion suisse, Las Terrenas Sailing Club est, depuis 2009, une fondation à but non-lucratif qui s’est agrandi et a diversifié ses objectifs au fil des années, en devenant de plus en plus professionnel. 46 insamana

La mission du club est, comme expliqué sur son site web, d’encourager la pratique de la navigation à voile afin de former des navigateurs qui connaissent et respectent les principes de la sécurité nautique et l’esprit sportif. Proposer à des enfants de toutes origines sociales de pratiquer ce sport avec l’espoir dans le futur de les voir s’illustrer lors de concours sportifs. Les ingrédients pour y arriver ? Une baie de rêve, des conditions climatiques presque parfaites, un grand amour pour la mer et la navigation et la volonté et l’envie de le transmettre aux autres... rien de plus. C’est pourquoi Las Terrenas Sailing Club propose des cours ouverts à tout public, des plus jeunes jusqu’aux adultes, en groupe ou en individuel. Pour les enfants (il manque un peu de présence féminine au club) et pendant les vacances scolaires, le club pro-


pose un stage de cinq jours en Optimist, petit voilier qui transmet une sensation de contrôle absolu. C’est le berceau parfait pour les champions du futur. Le Club dispose d’une flotte très variée qui sert pour les cours et est proposée à la location : kayaks, Hobie Cats et monocoques, ainsi que tout le matériel nécessaire à la navigation. Ce qui nous plaît le plus dans ce club est qu’il présente le sport comme un outil éducatif et de transformation. Les jeunes s’amusent en vivant de bonnes expériences et en enrichissant leurs connaissances sur une variété de sujets : le climat, le vent, la houle, le respect de la nature... tout en développant d’autres qualités comme la prise de décisions, le leadership, la communication et le travail d’équipe. De plus, ils apprennent à contrôler leurs émotions, surtout lors de

compétitions, lorsqu’ils gagnent comme lorsqu’ils n’arrivent pas à atteindre les résultats escomptés... Des aptitudes utiles pour toute la vie. En effet, le club encourage l’inscription de ses membres à des régates nationales et internationales et organise chaque année sa propre compétition avec le soutien de la Fédération Dominicaine de Voile. Cette année, la grande régate de Las Terrenas a eu lieu les 2 et 3 mai. Des voiles de tous les clubs dominicains ont coloré la baie lors d’une grande fête de la mer et du sport pour tout le village. La grande réussite de cette fondation est d’être parvenu à créer une ambiance sportive saine et internationale où les enfants apprennent, rêvent et s’amusent... Que demander de plus ? De nouveaux associés, membres et visiteurs sont toujours les bienvenus. www.lasterrenassailing.com insamana 47


DECORATION

Parfum d’iode... Des profondeurs maritimes, jaillit un univers étonnant et énergisant, des couleurs éclatantes et fraîches pour une décoration exotique et aquatique... Le bord de mer inonde la maison !

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u sol au plafond, le bleu surfe sur toutes les ondes positives, il anime l’esprit et harmonise vos espaces. Associé au blanc, il génère une ambiance paisible, synonyme de détente et d’évasion. Ensemble ils forment le duo parfait pour une pièce saine, vivante et réconfortante ! Pour dynamiser l´espace, un camaïeu impertinent de bleu combiné aux tonalités neutres, donne une cohérence visuelle entre murs et mobilier... Tandis que le blanc cassé, le beige, taupe, café et même les gris associés à une touche de orange, de jaune ou de rouge rythmeront l’ensemble. Sobre et élégant, le style « bord de mer » marie habilement teintes et matières naturelles aux lignes pures et authentiques. Pour le « chic-iser », on opte pour une version

moderne qui joue avec des monochromes de blanc grisé, que l’on accessoirise d’objets décalés et détournés : le filet de pêche peut devenir un porte-magazines, une latte de bois vieilli se transforme en étagère... Parfois, le simple fait d’évoquer cette tendance sans la représenter, créé une atmosphère plus contemporaine. Le ton est donné grâce aux couleurs qui évoquent la nature et l’utilisation de matériaux comme le bois et la pierre.

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Un camaïeu impertinent de bleu combiné aux tonalités neutres, donne une cohérence visuelle entre murs et mobilier.


Le blanc cassé, le beige, taupe, café et même les gris associés à une touche de orange, de jaune ou de rouge rythmeront l’ensemble.

Le tout agrémenté d´un mobilier minimaliste dont la douceur des lignes sera accentuée par le mélange de bois naturel et de laque semi-mate. Un univers insolite, où matières naturelles brutes, douces et agréables, font parties du décor. Le coton épouse le lin, qui se fond dans l’environnement et s’invite aussi bien dans une pièce à vivre que dans les chambres. Son aspect

froissé et fluide allège les espaces et procure un sentiment de tranquillité. On mixe également les fibres naturelles, jonc de mer, corde et ficelle, l’osier et le bois flotté, aux meubles en rotin, en teck ou en pin. De jolies banquettes confortables, des tables et armoires en bois de récup’, cérusés ou patinés. Une teinte grisée, un effet blanchi reproduisent le vieilli naturel du bois en sublimant la matière ; on décape, on pigmente, pour apporter relief, texture et caractère. Stickers, pochoirs, chiffre en métal, plaque émaillée, customisent ces meubles qui, comme patinés par les embruns, embellissent des intérieurs dont l’ambiance devient intemporelle. A la fois chérie et redoutée pour ses violentes colères, la mer a des pouvoirs mysterieux.Tout comme elle envoûte l’homme qui s’y aventure, elle est aussi un extraordinaire espace de découvertes et procure une incroyable sensation de liberté. Alors n´hesitez pas... Hissez les voiles pour une décoration à l´infini !

Invité d´honneur sur la palette des nuances Pantone 2015, le bleu s’impose et nous plonge corps et âmes dans l’atmosphère des tropiques.

Elsa Charlier Styliste et Décoratrice de Be Design insamana 49


SANTÉ

Les eaux potables produites, conditionnées et commercialisées en République Dominicaine

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es eaux de boisson produites et commercialisées en République Dominicaine, le sont sous plusieurs formes : en sachets, en petites bouteilles en plastique (plus ou moins 400 ml en moyenne), en bouteilles d’une contenance comprise entre 1 et 2 litres ou encore en bonbonnes (botellones) composées de polycarbonates (5 gallons ou 18,9 litres). Ces dernières sont destinées à des fontaines domestiques généralement. Des origines aux procédés de traitement et de désinfection D’où vient l’eau brute utilisée pour produire de l’eau potable qui sera ensuite embouteillée? Elle provient généralement de forages plus ou moins profonds et protégés des pollutions extérieures. Dans certains cas, les gisements d’eau peuvent être des sources ou des résurgences naturelles captées et préservées. L’eau de surface (provenant de rivière) n’est jamais utilisée pour faire de l’eau embouteillée car il s’agit d’une ressource trop vulnérable aux pollutions et au ruissellement des eaux pluviales. Comment sont traitées ces eaux brutes? Le traitement a lieu en plusieurs étapes successives. Dans un premier temps, les eaux sont chlorées au sein d’une citerne principale d’eau brute. Il s’agit d’une pré-chloration. Cette pré-chloration est un réflexe sanitaire de désinfection qui a néanmoins ses limites. En effet, s’il y a présence de matière organique dans l’eau brute, la chloration en tête risque de générer des sous-produits du chlore appelés THM (chloroforme notamment). Ceux-ci sont malheureusement nocifs pour la santé et non dosés en République Dominicaine. En Europe, la pré-chloration est proscrite depuis les années 80. La seconde étape consiste à filtrer cette eau sur différents médias filtrants : le sable -pour clarifier l’eau-, le charbon actif -pour adsorber des odeurs ou saveurs particulières, et capter les éventuelles THM produites par la pré-chlo-

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ration- ou encore des résines échangeuses d’ion -pour adoucir les eaux particulièrement calcaires-. La troisième séquence de traitement consiste à passer ces eaux préparées, sur des unités sophistiquées de filtration membranaires nécessitant une énergie importante. Généralement il s’agit de l’osmose inverse. Cette technique consiste à faire passer en force l’eau et ses solutés dissous, au travers d’une membrane. Ainsi les eaux produites sont généralement très peu minéralisées car les oligo-éléments naturels sont filtrés. D’autres procédés de traitement comme l’Ultra-Filtration (UF) peuvent aussi se rencontrer dans certaines usines d’eau. L’UF est comme l’osmose inverse, une technique de séparation sur membrane. Comment sont désinfectées les eaux? Après avoir traité l’eau, il convient de s’assurer de son innocuité, notamment d’un point de vue microbiologique (virus, bactéries et parasites). Généralement, après le traitement effectué, les eaux produites sont saines. Néanmoins, l’eau produite étant stockée et transportée dans des canalisations avant d’être embouteillée, il convient de la désinfecter pour éviter toute recontamination. Pour cela, différentes techniques sont utilisées et sont complémentaires : l’ultraviolet (action désinfectante ponctuelle), et l’ozonation (action désinfectante efficace dans le temps) sont généralement retenues dans les stations de conditionnement d’eau potable en République Dominicaine. Comment les eaux sont-elles embouteillées? Les techniques dépendent grandement de l’échelle de l’usine considérée. En République Dominicaine, on compte 67 sociétés de production d’eau en bouteille, rien que sur le territoire du District National et de la ville de Santo Domingo. On en compte 77 dans le reste du pays. Ce qu’il faut retenir c’est que


les producteurs d’eau en bouteille sont généralement de grosses usines disposant de technologies automatisées très modernes pour cette phase du travail. La grande majorité des petites et moyennes entreprises dominicaines, ne produisent que des eaux en botellones ou en sachet. Pour cela, ils utilisent de petites unités avec un ou deux convoyeurs et des unités de remplissage semi-automatisées. Pour l’ensachage de l’eau, de petites unités de remplissage et de thermo-scellage sont utilisées. Discussion sur la qualité des eaux produites La qualité des eaux produites dépend de nombreux paramètres. - Le type de conditionnement : les sachets ou funditas de agua, correspondent au mode de conditionnement le plus soumis à des risques de contamination microbiologique. Que ce soit au niveau de l’usine d’ensachage ellemême, qu’au niveau de la commercialisation et de la consommation, ce produit comporte intrinsèquement des risques importants de contamination bactérienne. S’agissant des botellones, ils doivent être achetés de manière privilégiée dans des zones commerciales propres et où les flux de consommations sont maxima, de manière à optimiser les chances d’avoir des eaux récemment produites. En effet, la traçabilité n’est pas une règle chez tous les producteurs d’eau en République Dominicaine et il est très rare de trouver la date d’embouteillage sur les botellones Les bouteilles demeurent une valeur sûre avec des stockages maîtrisés dans les zones commerciales disposant de flux de vente importants. - La marque : suivant les marques, le niveau de qualité est très variable. Malheureusement, le consommateur n’a pas beaucoup de points de repère à ce niveau. En effet, seule une marque dominicaine (sur 144 !) dispose du certificat de la Foods and Drugs Administration (FDA) des Etats-Unis et de celui de la National Sanitation Foundation (NSF). L’industrie dominicaine de l’eau embouteillée est donc très concurrentielle. Elle dispose de pratiques extrêmement variables tant sur le mode de la production (artisanal à très industriel), que sur le plan de l’hygiène et notamment sur la maintenance des équipements de filtration et sur la phase de lavage des botellones. Les pratiques commerciales sont elles aussi très disparates

dans le pays. Le Ministère de la santé publique est donc assez débordé sur cette filière industrielle, malgré l’intensification des contrôles et des exigences légales de plus en plus contraignantes pour les producteurs. Pour conclure, les eaux en botellones, les plus consommées dans le pays compte tenu des problèmes d’alimentation en eau potable que nous connaissons, sont vulnérables à bien des égards : intrinsèquement, ces eaux osmosées disposent d’une très faible minéralisation, impliquant la nécessité d’avoir une alimentation parfaitement bien équilibrée pour pallier aux manques de minéraux que l’eau devrait normalement apporter. Par ailleurs, la manipulation des botellones leurs stockages (à la poussière généralement), le temps de séjour de l’eau au sein de ces conditionnements, puis la manipulation sur le lieu de consommation sont autant de facteurs rendant très vulnérables la qualité sanitaire de ces eaux. Enfin, le talon d’Achille de la filière repose également sur le nettoyage des botellones dans certaines petites unités de production. Conseils : 1. Ne consommez jamais d’eau provenant de sachets. 2. Privilégiez, si vous en avez les moyens (car c’est un produit coûteux), l’eau en bouteille. 3. Si vous consommez l’eau des botellones, adoptez une alimentation équilibrée et faites une fois par an une cure de minéraux si vous vous sentez fatigué. 4. A l’achat, choisissez des lieux de vente où il y a des flux commerciaux importants pour être certain d’avoir de l’eau récemment mise en commercialisation. Ces lieux de vente doivent conserver les botellones. à l’ombre et à l’abri des contaminants extérieurs (poussière, humidité, chaleur, etc.). De même, prenez des botellones. récents, non opaques et non rayés. 5. Avant la mise en fontaine, lavez-vous les mains et utilisez un gel désinfectant. Passez ensuite une éponge javellisée sur l’ensemble du botellon. 6. Désinfectez régulièrement votre fontaine à eau en utilisant une éponge chlorée.

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