Brochure 15ème festival Artdanthé

I THÉÂTRE I DANSE I MUSIQUE(S) I PERFORMANCE I

Artdanthé, l’exigence artistique Le festival de danse contemporaine Artdanthé de Vanves soufflera ses quinze bougies en 2013. Artdanthé explore depuis 1998 les champs chorégraphiques et dramaturgiques contemporains, tout en agissant comme révélateur de jeunes talents.

Toujours aussi exaltant, ce rendez-vous phare de l’action culturelle de la ville et de renommée internationale accueillera 64 spectacles, 19 créations et 53 compagnies au Théâtre et à Panopée.

Scène conventionnée pour la danse, le Théâtre de Vanves s’aventure également dans toutes les formes de spectacle vivant du théâtre et de la musique. S’appuyant sur les liens tissés au fil des saisons avec les compagnies associées ou en résidence, l’édition mêlera des artistes de renom et la jeune garde avec des compagnies venues des quatre coins du monde.

Artdanthé allie exigence artistique et spectacles innovants tout en proposant aux néophytes et au jeune public une plongée dans des univers artistiques fascinants. Venez vous émerveiller et vivre des expériences exceptionnelles à l’occasion de cette 15e édition.

Bernard Gauducheau

Valérie Vignaud

Maire de Vanves Conseiller régional d’Ile-de-France

Adjoint au maire délégué à la Culture et la Communication

15 ans d’aventures artistiques et humaines, d’expériences, de rencontres, de plaisir partagé En 1998, la danse contemporaine était la grande absente des plateaux des théâtres municipaux et Vanves ne faisait pas exception. Parallèlement, les jeunes compagnies manquaient cruellement de soutien et de lieux pour porter leurs projets. Le festival Artdanthé a été créé pour répondre à ces attentes mais également pour confronter les jeunes compagnies à des artistes confirmés.

A force de conviction, de ténacité et sans jamais déroger à une ligne artistique claire et affirmée, le festival a su convaincre un public qui s’est peu à peu approprié le projet et nous accompagne depuis maintenant 15 ans, toujours plus nombreux au fil des années.

Tous les spectacles montrent le réel engagement des artistes, témoins de leur temps. Sur le plateau du Théâtre de Vanves, ils questionnent la société, les mœurs, les évolutions et révolutions. Ils sont vecteurs d’une parole politique, d’une implication sociale qu’ils expriment avec force, violence, radicalité, beauté, humour...

La création d’une école du spectateur en 2005 a permis au public de mieux appréhender la danse par le biais de la pratique, de rencontres avec les danseurs, de conférences… Les spectateurs entrent dans l’univers chorégraphique d’artistes les plus divers, deviennent curieux et aiguisent leur regard.

Artdanthé est une formidable aventure artistique portée par une équipe en perpétuelle réflexion, très soudée et impliquée, animée par un désir de découverte, de transmission et de partage.

Veillant à ne jamais s’endormir, Artdanthé a opéré, tout au long de ces 15 ans, une longue mutation tout en conservant ses valeurs fondatrices : le festival est resté un espace de création, de liberté, d’innovation, sans a priori ni censure, témoignant une grande fidélité aux compagnies programmées.

Le festival s’est peu à peu ouvert aux esthétiques venues d’ailleurs (Québec, Portugal, Pays-Bas…) ainsi qu’aux autres formes spectaculaires, proposant des incursions dans le domaine de la musique, du théâtre, de la littérature...

Toujours avide de nouvelles collaborations, le festival Artdanthé peut aujourd’hui s’enorgueillir de deux éditions hors de ses frontières : le Théâtre de La Chapelle (Montréal) présentera à l’automne 2013 le 2e festival Artdanthé MTL et, en mars 2013, le Theater De Nwe Vorst de Tilburg inaugurera sa première édition.

La programmation du 15e Artdanthé est un condensé de tout ce que nous aimons et de ce que l’équipe, plus que jamais, défend et désire poursuivre et partager.

José Alfarroba, directeur du festival Artdanthé “Il faudrait montrer que le monde, et toute notre vie, et toutes nos vies ne sont faits que d’un entrelacs, comme une musique : thème, échos, répons, récurrences”. Antoine Vitez

1998/1999 - PHILIPPE JAMET - HERVÉ DIASNAS – CHRISTIAN ET FRANÇOIS BEN AÏM - NACERA BELAZA - VALÉRIE LAMIELLE - CLAIRE JENNY - CIE OURAGANE - LIDIA MARTINEZ - CIE DU PIED GAUCHE - GROUPE EX IL – CIE CLO LESTRADE - VALÉRIE ONNIS - CIE COSTES SAUVAJON - 1999/2000 - CHRISTIAN ET FRANÇOIS BEN AÏM - THOMAS DUCHATELET - CIE DU PIED GAUCHE - PHILIPPE JAMET - CIE HEIGHTENED REALITY - CIE CLO LESTRADE - ECLAT CHOREOGRAPHISCHES - THEATER BASEL - L’ŒIL DU SCORPION - HERVÉ DIASNAS - CHRISTINE BASTIN THÉÂTRE TALIPOT - LIDIA MARTINEZ - MILLE PLATEAUX ASSOCIÉS - CIE R.I.D.E.A.U - CIE DIDIER THERON - CIE LE JOUR SE LÈVE - LAURA SCOZZI - 2000/2001 - MARK TOMPKINS - DANIEL DOBBEL - EMMANUELLE VO-DINH - ALAIN RIGOUT ET SATCHIE NORO - JOSÉPHINE EVRARD ET ANDRÉAS MÜLLER KARIN VYNCKE - DENISE NAMURA ET MICHEL BUGDAHN - VALÉRIE ONIS TOMÉO VERGÈS - SERGE RICCI - CHRISTIAN ET FRANÇOIS BEN AÏM - LIDIA MARTINEZ DANSE - JEAN ALAVI - XAVIER LOT - LAURA SCOZZI - CLAIRE JENNY - OLGA RORIZ - JUNIOR BALLET D’AQUTAINE - FRER 200 - 2001/2002 - DANIEL DOBBELS - CATERINA SAGNA - PHILIPPE JAMET - XAVIER LOT - EMMANUELLE VO-DINH - CHRISTIAN ET FRANÇOIS BEN AÏM - MARTIN SCHWIETZKE - HERVÉ DIASNAS - LAURENT VALTER, BRUNO PRADET - JEAN-ANTOINE BIGOT - GEISHA FONTAINE ET PIERRE COTTREAU - FATTOUMI / LAMOUREUX - TOMÉO VERGÈS - COMPAGNIE WOOD - DELAPORTE - DOMINIQUE VERPRAET - 2002/2003 - BUD BLUMENTHAL - CHARLES CRÉ-ANGE - SERGE RICCI - THOMAS DUCHATELET - GABRIEL HERNÁNDEZ - LAURA SCOZZI ROMANO BOTTINELLI - ARMO - CIE JÉRÔME THOMAS - VALÉRIE LAMIELLE - NASSER MARTIN-GOUSSET - 2003/2004 - GELABERT-AZZOPARDI - CARLOTTA SAGNA - DANIEL DOBBELS SYLVAIN GROUD - DANIEL LÉVEILLÉ - HAÏM ADRI - CYRIL VIALLON - CHRISTIAN & FRANÇOIS BEN AÏM - NORMA CLAIRE - BRUNO PRADET - MILLE PLATEAUX - JOSEF NADJ - TOMÉO VERGÈS 2004/2005 - LIONEL HOCHE - MARTINE PISANI - CHRISTIAN BOURIGAULT - ROMANO BOTTINELLI - HOP LÀ ! NOUS VIVONS - DANIEL DOBBELS - JOSEF NADJ - TIAGO GUEDES (PORTUGAL) - LÍDIA MARTINEZ - JOÃO FIADEIRO (PORTUGAL) - CLAUDIA DIAS (PORTUGAL) - THOMAS DUCHATELET - MARK TOMPKINS - MARIELLE GIRARD & ARNAUD CABIAS - CHARLES CRÉANGE - ALBAN RICHARD THIERRY DUIRAT - MARIA CLARA VILLA-LOBOS - DANIEL LÉVEILLÉ - LOÏC TOUZÉ & LATIF LAÂBISSI - NASSER MARTIN-GOUSSET - 2005/2006 - CATHERINE DIVERRÈS - PEDRO PAUWELS SYLVAIN GROUD - FAIZAL ZEGHOUDI - CARLOTTA SAGNA - HERMAN DIEPHUIS - PHILIPPE COMBES - ALBAN RICHARD - GIANNI JOSEPH - CHRISTIAN ET FRANÇOIS BEN AÏM - CHRISTIE LEHUÉDÉ - ANNE RUDELBACH & ANTOINE EFFROY - YVES-NOËL GENOD - RAPHAËL COTTIN - TOMÉO VERGÈS - CIE ARCOSM - FABRICE DUGIED - SERGE RICCI - GEISHA FONTAINE & PIERRE COTTREAU - FRANS POELSTRA & ROBERT STEIJN - ARIRY ANDRIAMORATSIRESY & PIERRE RIGAL - ARNAUD - 2006/2007 - CHRISTIE LEHUÉDÉ - KATALINE PATKAÏ - XAVIER LOT - FRÉDÉRIC BOCQUET - ROSER MONTLO GUBERNA & BRIGITTE SETH - LIONEL HOCHE - PASCAL ALLIO & COSMIN MANOLESCU (ROUMANIE) - JUAN COCHO - BRUNO PRADET - HERVÉ DIASNAS - MICHEL KELEMENIS - T.R.A.S.H. DAVID WAMPACH - CHRISTIAN BOURIGAULT - CHRISTINE GÉRARD - JEAN-CHRISTOPHE BOCLÉ - GUILLAUME LAURUOL - BLANDINE MINOT & OLIVIER STORA - JUHA MARSALO - FRANCK PICART - CIE A CONTRE POIL DU SENS - DAMIEN DREUX & FABRICE MERLEN - ASSOCIATION R. B. / CIE JÉRÔME BEL - HERMAN DIEPHUIS - THOMAS LEBRUN - CHRISTIAN UBL - HELGE LETONJA - CARLOTTA SAGNA - BORIS CHARMATZ - STÉPHANE GLADYSZEWSKI (QUÉBEC) - DANIEL LÉVEILLÉ (QUÉBEC) - LES GENS D’UTERPAN - MATTHIEU HOCQUEMILLER - 2007/2008 - JUHA MARSALO ANDRÉA SITTER - KATALINE PATKAÏ - DANIEL LÉVEILLÉ DANSE (QUÉBEC) - MARTIN BÉLANGER - ROSER MONTLO GUBERNA & BRIGITTE SETH - HERVÉ DIASNAS & BRUNO PRADET- SYLVAIN GROUD - NABIH AMARAOUI & MATHIEU BURNER - CHRISTIAN ET FRANÇOIS BEN AÏM - RAPHAËL COTTIN - ROSALIND CRISP - PASCALINE VERRIER - IVO DIMCHEV (BULGARIE) - RONAN CHÉNEAU & DAVID BOBEE - T.R.A.S.H. (PAYS-BAS) - EMMANUELLE HUYNH & NUNO BIZARRO - PHILIPPE JAMET - VALÉRIE LAMIELLE - CIE LANABEL - ERIC LANGUET - XAVIER LOT - MICHÈLE-ANNE DE MEY (BELGIQUE) - GEISHA FONTAINE & PIERRE COTTREAU - THIERRY MICOUIN - PEDRO PAUWELS - GAËL SESBOÜÉ - TIAGO GUEDES (PORTUGAL) - THIERRY DUIRAT - DOUMÉ C - YASMINE HUGONNET & MAXIME LANNARELLI - TOMEO VERGES - EMMANUELLE VO-DINH - ODILE DUBOC - HOP LÀ ! NOUS VIVONS - HERMAN DIEPHUIS - PIERRE NADAUD (RÉPUBLIQUE TCHÈQUE) - LUIS GUERRA (PORTUGAL) - CHRISTINE GÉRARD - 2008/2009 - SYLVAIN PRUNENEC - KARINE PONTIES - THIERRY DUIRAT - ANNIE VIGIER & FRANCK APERTET - DAVE ST-PIERRE - ALAIN MICHARD - JEAN GAUDIN - ANDRÉA SITTER - STANISLAW WIS NIEWSKI - JESUS SEVARI - CHRISTOPHE HALEB - TOUFIK OUDRHIRI IDRISSI - TIAGO GUEDES - WALDEMAR KRETCHKOWSKY - DAVID WAMPACH JAN KOMÁREK + SOFIA FITAS - SILVIA BERTONCELLI ET GIANNALBERTO DE FILIPPIS - ROSALIND CRISP - MIÉ COQUEMPOT - ANDRÉ GINGRAS - LAURENT FALGUIÉRAS & BARBARA BLANCHET EMMANUEL EGGERMONT - HERVÉ KOUBI - CIE UN LOUP POUR L’HOMME - NABIH AMARAOUI & MATTHIEU BURNER - PIERRE RIGAL - HERMAN DIEPHUIS - GILLES VERIÈPE - MATTHIEU HOCQUEMILLER - MARIE-JO FAGGIANELLI - DELGADO FUCHS - KATALINE PATKAÏ & YVES-NOËL GENOD - FRANÇOIS CHAIGNAUD & CECILIA BENGOLEA - BORIS CHARMATZ - CIE ETANT DONNÉ 2009/2010 - UGO DEHAES & KEREN LEVI - DAVID WAMPACH - CARLO LOCATELLI - GERMANA CIVERA - SOPHIE BOCQUET - YUVAL PICK - IVO DIMCHEV - ELIE HAY - STEFANO TAIUTI - JULIEN MONTY - CLÉMENT LAYES - JASNA LAYES-VINOVRSKI - GAËL SESBOÜÉ - MARTINE PISANI - MARTIN NACHBAR - IVANA MÜLLER - RAPHËLLE DELAUNAY - FABRICE LAMBERT - JEREMY WADE VIDAL BINI - MARCO BERRETTINI - MARTIN BÉLANGER - HERMAN DIEPHIUS - KATALINE PATKAÏ - ARNO SCHUITEMAKER - T.R.A.S.H. - KOEN DE PRETER - ULRIKA KINN SVENSSON - YVES-NOËL GENOD - JULIE COUTANT - ERIC FESSENMEYER - JEANNE CANDEL - GABRIEL HERNANDEZ - SYLVAIN PRUNENEC - AMI GARMON - KLP - KITSOU DUBOIS - COLLECTIF BOMBA SUICIDA - TÂNIA CARVALHO - LUIS GUERRA - MARLENE FREITAS - TÂNIA CARVALHO - JONAH BOKAER - AYELEN PAROLIN - FRANÇOIS CHAIGNAUD & CÉCILIA BENGOLEA - ANNIE VIGIER & FRANCK APERTET (LES GENS D’UTERPAN) - VALÉRIE ONNIS & DANIEL DARIUS - BÉATRICE MASSIN - MICHEL LESTRÉHAN - 2010/2011 - OLIVIER DUBOIS - ARNAUD TROALIC - ISABELLE CATALAN - FANNY DE CHAILLÉ - ALAIN BUFFARD - CHRISTIAN ET FRANÇOIS BEN AÏM - CHRISTOPHE HALEB - HELGE LETONJA - LUCA GIACOMO SCHULTE - CLÉMENT LAYES - LIA RODRIGUES - AURÉLINE ROY JULIEN JEANNE - SENZA TEMPO - MYLÈNE BENOIT & OLIVIER NORMAND - EDMOND RUSSO - SCHLOMI TUIZER - KAORI ITO - MARIANNE BAILLOT & ANTONIO PEDRO LOPES - TOMÉO VERGÈS GAËL SESBOÜÉ - JÉRÔME BEL - JULIEN GOSSELIN - MICKAEL PHELIPPEAU - FRANÇOIS RAFFINOT - JUHA MARSALO - JOSÉ NAVAS - MARTIN BÉLANGER - JOSÉ NAVAS - MARTIN BÉLANGER & ISABELLE SCHAD - DANIÈLE DESNOYERS - UNITED C - HERMAN DIEPHUIS - DAVID LEJARD-RUFFET - LUCIE BERELOWITSCH - GUILLAUME BACHELÉ - ERIC ARNAL BURTSCHY - EMMANUEL EGGERMONT - 2011/2012 - OLIVIER DUBOIS - FANNY DE CHAILLÉ - YOSSI BERG & ODED GRAF - STÉPHANE MARJAN - IVANA MÜLLER - CLAUDIA MIAZZO & JEAN-PAUL PADOVANI FANADEEP - ANNA HALPRIN / ANNE COLLOD - PIERRE NINEY - NABIH AMARAOUI & MATTHIEU BURNER - DAVID LEJARD-RUFFET / VOLENS/NOLENS - WALDEMAR KRETCHKOWSKY - RAPHAËLLE DELAUNAY - THIBAUD CROISY - JULIEN GOSSELIN - ODILE AZAGURY - LÆTITIA DOSCH - PHILIPPE QUESNE - ADRIEN BÉAL - PAOLO MAZZARELLI & LINO MUSELLA - LES CHIENS DE NAVARRE LIONEL HOCHE - RAPHAËL COTTIN - THOMAS BOUVET - MARTA IZQUIERDO MUNOZ - GUILLAUME MARIE - GUILLAUME BAILLIART - LOÏC TOUZÉ - GAËL DEPAUW - ELÉONORE DIDIER - VINCENT THOMASSET - ÉTANTDONNÉ & MATHIEU BOOGAERTS - LE T.O.C. - DAVID WAMPACH - NOSFELL & CLÉMENCE GALLIARD - LIZ SANTORO - CHRISTIAN RIZZO - MARIANNE BAILLOT & ANTONIO PEDRO LOPES - BERTRAND BELIN - CÉDRIC CHARRON & ANNABELLE CHAMBON - UNITED C - GUILLAUME PERRET - ESTELLE HANANIA - MARIE BÉLAND - DANIEL LEVEILLÉ - LA 2IÈME PORTE À GAUCHE - DOMINIQUE PORTE & ALAIN FRANCOEUR - ANNE THÉRIAULT & MARTIN MESSIER - CAROLINE LAURIN-BEAUCAGE & MARTIN MESSIER - FRÉDÉRICK GRAVEL - JULIE ANDRÉE T. NICOLAS CANTIN - MARTIN LORD - 2012/2013 - AURORE RENAUDEAU - ERWAN KERAVEC - MARK HAÏM - DAS PLATEAU - LOGE 22 - CEDRIC ANDRIEUX & CHRISTOPHE IVES - CHRISTIAN & FRANCOIS BEN AIM - JULIE DELIQUET - NICOLAS GUIMBARD & MARI-MAI CORBEL - NOÉ SOULIER - BENJAMIN PORÉE - MATTHIEU DESSERTINE - PAMINA DE COULON - MATHILDE MONNIER, LOÏC TOUZÉ, TANGUY VIEL - MICHAËL ALLIBERT - EMMANUEL EGGERMONT - ERIC ARNAL BURTSCHY - CLÉMENT THIRION / GWEN BERROU - ÉRIC LAMOUREUX & THIERRY THIEU NIANG - ANATOLI VASSLOV - JOANA PREISS - CARLOTTA SAGNA - CAROLINE DARCHEN - LA ZAMPA - MAGALI MILIAN & ROMUALD LUYDLIN - JULIEN JEANNE - DAVID WAMPACH - CLARA CHABALIER - BORIS CHARMATZ & ERWAN KERAVEC - LE T.O.C. - THOMAS BOUVET - CATHERINE GAUDET - NICOLAS CANTIN - GAËLLE BOURGES - LAËTITIA DOSCH - LES CHIENS DE NAVARRE - HUBERT COLAS - HÉLÈNE IRATCHET - HERMAN DIEPHUIS - ANNE COLLOD - COLLECTIF DE QUARK - CLAUDIA TRIOZZI - THOMAS FERRAND - [E]UTOPIA3 : ARMEL ROUSSEL - JEAN-BAPTISTE CALAME - FLORENCE MINDER SALVATORE CALCAGNO - UIKO WATANABE - MADELEINE FOURNIER & JONAS CHÉREAU - VINCENT THOMASSET - NUIT DES CHIENS DE NAVARRE - L’ORCHESTRE D’HOMMES ORCHESTRES.

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7 JEUDI 31 JANVIER

mardi 29 janvier

19h30 I à Panopée Aurore Renaudeau Seat [recréation]

PREMIERS

PROJETS

mark Haïm [USA] This land is your land [Première en France]

[Performance pour 3 interprètes, 2013, 30 mn]

[14 interprètes, 2010, 50 mn ]

Chorég. Aurore Renaudeau I Interprétation J. Moynot, A. Byskov, G. Maso

Avec Sruti Desai, Tova Eisner, TJ Elston, Mark Ferrin, Beth Graczyk, Jessica Jobaris, Karn Junkinsmith, Jim Kent, Jess Klein, Jurg Koch, Jody Kuehner, Jennifer Salk, Hendri Walujo, BRACE Musique Louis Andriessen, De Tijd

Aurore Renaudeau questionne les usages des objets et des espaces domestiques, à travers des mises en situation où l’absurdité révèle nos conditionnements physiques et psychologiques (induits par des normes sociales, ergonomiques, sécuritaires...).

Sa recherche explore les mécanismes relationnels physiques et psychiques que nous entretenons avec les objets, les gestes induits par la configuration spatiale de l’habitat ou de l’utilisation des objets qui s’y trouvent, tout en développant la dimension chorégraphique de cette recherche.

Aurore Renaudeau exposera également à La Galerie du Théâtre du 22 janvier au 22 février 2013.

Erwan Keravec [en résidence] Urban Pipes [Solo, 25 mn] Urban Pipes est une utopie : montrer que la cornemuse est un instrument universel et la musique qui en sort n’évoque pas son origine culturelle. Ou encore et surtout, imaginer une musique qui ne soit que de la musique, qu’elle n’ait aucune autre fonction que celle d’être écoutée. Urban Pipes est une modification des modes de jeu traditionnels, un travail sur l’utilisation sonore de l’instrument et son étrangeté harmonique, quittant la pratique strictement mélodique.

Basée sur un schéma simple, en perpétuel mouvement, la performance utilise différents objets culturellement identifiables (par exemple gobelets Starbucks, téléphones portables, poubelles…) et des costumes (uniformes, tenues très mode ou décontractées…).Elle renvoie à des questionnements récurrents dans nos sociétés “contemporaines”, sur la société de consommation, la dégradation de l’environnement ou l’image du corps.

Bien que la performance ne contienne aucun mouvement dansé, on conserve tout au long le sentiment de voir de la danse, une danse de la vie, commune à tous les êtres humains.

Cette danse reste dans la tradition minimaliste. Elle utilise des images et des séquences répétitives en perpétuel mouvement, jouant avec notre perception du temps. Comme souvent dans la vie quotidienne, les changements sont imperceptibles mais demeurent cependant ; tout à coup, le spectateur en prend conscience.

19h30 I à Panopée [50 mn] DAS PLATEAU Dia de mucho, vispera de nada

SAMEDI 2 FÉVRIER

[recréation]

Conception, réalisation DAS PLATEAU I Mise en scène Céleste Germe Texte Jacques Albert I Avec Jacques Albert, Maëlys Ricordeau

Dia de mucho, vispera de nada est un “roman théâtral”. On y suit un couple en prise volontaire avec les étendues glacées de l’extrême nord européen.

Le récit se développe et nous fait glisser, petit à petit et sans y penser, du sport-loisir au naufrage et à la folie. Il nous donne à voir un corps-à-corps tragique, physique, sexuel des corps frottés, épris, mélangés.

21h I au Théâtre [Duo, 2013, 1h] Collectif loge 22

Julien Monty & Michaël Pomero

... comme étant de l’émiettement

[création]

Chorégraphie, scénographie, interprétation Julien Monty, Michaël Pomero Conseil artistique Marie Goudot

... comme étant de l’émiettement dévoile un dialogue retenu entre deux personnes. Au-delà d’un exercice de style sur le rapport à deux, la ligne, la courbe et les niveaux du corps, Loge 22 travaille à l’élaboration d’un geste ne nécessitant pas de prétexte. Un geste qui, comme une fulgurance verbale, serait celui qui n’a jamais été prononcé ou qu’on aurait toujours voulu prononcer. Un geste mouvementé qui ne renie en rien son origine, l’expression.

En coréalisation et en complicité artistique avec le CDC Le Pacifique-Grenoble.

19h30 I à Panopée [Duo, 2013, 50 mn] cédric andrieux & christophe Ives Les Communs [création] De et par Cédric Andrieux, Christophe Ives Ils se retrouvent sur une île qu’ils doivent en fait construire. Ils sont ensemble dans ce lieu, mais justement, le fait d’être ensemble ne relève pas de l’évidence. Ils se connaissent depuis longtemps, ne se sont pas oubliés, ni vraiment perdus de vue ; amis maintenant, c’est autre chose.

Ils ressentent le besoin de repartir de zéro, que cette île soit un terrain vierge. Ils ont besoin de voir ce qu’ils produisent, de montrer à l’autre la trace qu’ils laissent, de l’effacer, de la redessiner. L’enjeu pour eux est de trouver des endroits communs, de faire une place à l’autre. Ils s’observent.

21h I au Théâtre [Solo, duo et trio, 2010, 1h] christian & françois ben Aïm Valse en trois temps Chorégraphie Christian & François Ben Aïm Interprétation Aurélie Berland (solo), Anne Foucher et Christian Ben Aïm (duo), Aurélie Berland, Anne Foucher, François Ben Aïm (trio)

Valse en trois temps est une création chorégraphique à géométrie variable, composée de trois courtes pièces. On y retrouve la poésie du geste, la danse physique des frères Ben Aïm, ponctuée d’envolées entre extravagance, loufoquerie et émotion suspendue.

Triptyque - des années 70 à nos jours...

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8 lundi 4 février

19h30 I à Panopée [1h10] la noce

Bertolt Brecht I Julie Deliquet Collectif In vitro [en résidence] Mise en scène Julie Deliquet Assistée de Julie Jacovella Avec Julie André, Gwendal Anglade, Anne Barbot, Olivier Faliez, Pascale Fournier, Jean-Christophe Laurier, Agnès Ramy, Richard Sandra, David Seigneur Un repas de noce est pris en cours comme un déjeuner de famille des années 70. Des tables, du vin, de la fumée, neuf convives et Brecht.

On mange, on rit, on s’organise autour de cette communauté festive. Puis on explose les codes, on fait craquer la robe parce que ça serre trop, on casse les chaises : le rideau tombe, allez tout le monde dehors ! On jette l’emballage, on abîme le décor, on vire le costume, les mots fusent et on finit par faire l’amour, presque nus, lavés d’une certaine souillure de cette noce passée. Transposition de ce que veut dire un espace qui s’écroule, qui est envahi. Tout est spectacle. Nous trichons.

mercredi 6 FÉVRIER

jeudi 7 FÉVRIER

21h I [1h15] derniers remords avant l’oubli

Suivi de : nous sommes seuls maintenant

19h30 I à Panopée [Duo, 2013, durée n.c.]

Marie-Mai corbel & Nicolas guimbard Materiau-X relatifs à un choc amoureux aussi isolé que singulier [création]

Mise en scène Julie Deliquet Avec J. André, G. Anglade, E. Charon, O. Faliez, A. Ramy, A. Simon

[45 mn environ]

Conception, écriture et jeu Mari-Mai Corbel, Nicolas Guimbard Regard extérieur Antoine Davenne

Jean-Luc Lagarce I Julie Deliquet Collectif In vitro [en résidence]

Une maison, vestige d’un amour passé à trois…

Pierre y vit toujours, seul. Hélène et Paul ont refait leur vie chacun de leur côté… Aujourd’hui ils reviennent chez Pierre avec leurs nouvelles familles, pour débattre de la vente de cette maison achetée en commun quelques années auparavant. Ensemble, ils vont revenir sur leurs traces…

La parole de Lagarce se prolonge au-delà de ce qui est dit et pose le silence comme seule retenue avant la vérité. Le travail porte sur la difficulté de dire, l’impératif de sincérité.

Trouver le mot, celui qui convient et ne trahit pas. Ne pas déborder. Parler trop pour ne pas trop en dire. Savoir où les mots vont, jusqu’où ils vont.

Création collective I Julie Deliquet Collectif In vitro [en résidence] Mise en scène Julie Deliquet Avec J. André, G. Anglade, A. Barbot, E. Charon, O. Faliez, P. Fournier, J. Jacovella, J.-C. Laurier, A. Ramy, R. Sandra, D. Seigneur, A. Simon Cette création collective (étape de travail) est le dernier volet de ce triptyque des années 70 à nos jours. Elle mûrit depuis le début du travail du collectif In vitro et est comme une réponse à “Pourquoi avoir monté le Lagarce et le Brecht ?”.

Le projet est de travailler sur notre propre fantasme de Mai 68 en tant qu’héritiers. Nous sommes une génération qui n’a pas, contrairement à celle de nos parents, héros de 68, bousculé l’Histoire. Nous n’avons pas fait la révolution. Nous avons été dans l’ombre des barricades, fascinés, sans doute beaucoup aimés, mais aussi écrasés par l’insouciance d’une génération qui s’est imposée à l’Histoire.

PREMIERS

PROJETS

Nous. Lien singulier, entre un acteur qui écrit et un écrivain, critique et dramaturge qui joue. Notre entente est née d’une immédiate et mutuelle reconnaissance, celle de notre obsession commune à penser le désir, les émotions amoureuses et sexuelles comme puissances aventureuses autant que dans leur rapport au monde, à l’Histoire, et pourquoi pas au cosmos.

21h I au Théâtre [Solos, 2009, 20 mn chaque solo] Noé SOULIER Le Royaume des ombres Chorégraphie, interprétation N. Soulier Cette pièce tente de proposer une autre lecture de l’héritage du ballet classique. Noé Soulier perturbe l’organisation interne du vocabulaire en isolant des pas spécifiques, en réorganisant des séquences existantes et en assemblant des phrases hétérogènes.

Signe blanc Chorégraphie, interprétation Noé Soulier La pantomime du ballet classique est un langage hybride. La relation entre les signes et le sens n’est ni purement arbitraire ni purement mimétique.

Noé Soulier tente de l’explorer en utilisant les ressources du vocabulaire de la pantomime de manière non orthodoxe, notamment par l’interaction.

Benjamin Porée s’invite à Artdanthé #1

19h30 I au Théâtre [Solo, 2006, 1h15] Benjamin Porée / matthieu dessertine Une saison en enfer - Arthur Rimbaud

[recréation]

Mise en scène Benjamin Porée Avec Matthieu Dessertine I Création sonore Charles d’Oiron La pièce évoque la parole d’un damné, d’un homme seul s’adressant à Dieu, à Satan et qui tente de résoudre le problème religieux qui s’impose à lui.

Lors de la rédaction d’Une saison en enfer, le poète connaît une expérience physique : sanglots convulsifs, gémissements, ricanements, cris de colère, de malédictions. On le voit revenir peu à peu de ses errements vers la raison, cheminement entrecoupé de “rechutes”, avant qu’il ne condamne toute forme de mysticisme. Le texte est restitué tel qu’il est : urgent, violent, actuel.

Suivi de : Benjamin Porée Sublime ou rien [Duo, 2013, 50 mn]

[création]

Avec Charlotte Van Bervesseles, Baptiste Chabauty Pour la 3e fois, le festival Artdanthé passe commande à un jeune metteur en scène d’une forme où il sera question du double, de Pina B., d’opéra, de pureté originelle, de nudité, de Goethe, de fado, de rock, bref, de la vie…

En clôture de soirée : Fragments contemporains

PREMIERS

PROJETS

10

11 vendredi 8 FÉVRIER

lundi 11 février

PREMIERS 19h30 I à Panopée [Solo, 2012, 50 mn] PROJETS Pamina de COULON [création] Si j’apprends à pêcher, je mangerai toute ma vie

19h30 I à Panopée MicHaël aLLIBERT Sans titre (chantier) [Solo, 40 mn]

Conception, interprétation Pamina de Coulon

De et par Michaël Allibert assisté de Sandra Rivière

Se définissant volontiers “chroniqueuse-performeuse”, Pamina de Coulon s’embarque ici dans un soliloque aux circonvolutions pleines d’empirisme existentialiste… Quelle serait la différence fondamentale entre les USA et l’Europe ? Un espoir éclairé serait-il le meilleur des possibles ? Deux des questions que cette jeune femme se pose, l’air ingénu presque, perdue sur un bout de banquise ; deux sardines, un saumon et un gros gâteau en guise de compagnie…

Un trouble goût de chair. Un clair propos sur la putasserie. Ou comment se vendre sur scène. Le travail de Michaël Allibert propose une façon trouble de laisser respirer le corps, avec précision et conviction, une esthétique assez brute, épurée mais soignée dans les détails.

21h I au Théâtre [3 interprètes, 2009, 50 mn] Mathilde MONNIER, Loïc TOUZÉ & Tanguy VIEL Nos images Chorégraphie, interprétation Mathilde Monnier & Loïc Touzé Textes et interprétation Tanguy Viel Mathilde Monnier fait danser le mythe, celui qui se construit sur un écran de cinéma et se prolonge dans nos intimités. Dans Nos images, l’écrivain Tanguy Viel, singulier cinéphile qui tente de définir la liste définitive de ses dix films préférés, et le danseur-chorégraphe Loïc Touzé font se succéder nos imaginaires communs en silhouette de Gena Rowland, de John Wayne, de Pierrot le Fou. La danse redessine la culture en images plates, la réanime en somme…

19h30 I à Panopée [Duo, 2012, 1h] clément Thirion & gwen berrou [weltanschauung] [création]

Emmanuel Eggermont Vorspiel op.1 (chantier) [Trio, 35 mn] Chor., scéno. E. Eggermont I Interpr. J. Jung, E. Eggermont, M. Jedrazak

Vorspiel s’entend comme un temps d’expérimentation, un espace de liberté, de rencontre et d’échange. Un espace de recherche aussi ; plus précisément une recherche sur l’espace et ses “textures”.

21h I au Théâtre [5 interprètes, 2013, 1h] Éric aRNAL BURTSCHY BUB, Bouncing Universe in a Bulk - The Sky

vendredi 15 février

Mercredi 13 février

PREMIERS

PROJETS

De et par Clément Thirion, Gwen Berrou Affublés de Lycra et de moonboots en fourrure, Clément Thirion et Gwen Berrou nous glissent, non sans (auto)dérision, leur rêve d’une humanité davantage à l’écoute de son corps et, surtout, de son hémisphère droit (siège des sensations et de notre connexion au monde). Slalomant allègrement entre Adam et Eve (version expressionnisme allemand), Lascaux, les hommes préhistoriques et l’extra-terrestre Klaus Nomi (entre autres), ce tandem improbable tente d’explorer l’énorme question de la création.

21h I au Théâtre [Solo, 2011, 45 mn] Olivier normand L’Artificier De et par Olivier Normand I Dramaturgie Thibaud Croisy

[création]

Conception Éric Arnal Burtschy assisté de Lyllie Rouvière Danseurs R. Dupin, I. Jap, C. Savi, A. Tanguy, C. Villemin Cette pièce est l’aboutissement d’un travail sur le vide et l’infini, endroit vertigineux trop vaste pour être saisi, qui nous dépassera par essence toujours. On ne peut l’achever et il n’offre aucune prise, espace sans limites ni gravité, matière portant en elle toutes les formes.

L’Artificier mêle danse, chant et parole, afin de travailler la figure de l’artiste à travers plusieurs situations scéniques : concert, récital, solo de danse ou monologue. Il s’agit de se saisir des formats convenus qui érigent l’interprète en star, diva, étoile, monstre sacré autrement dit en vedette. S’emparer de ces spectacles-là et les évider. Le solo est constitué d’un montage de performances caractérisées par la surexposition du soliste, dans une certaine idée du spectacle sublime.

19h30 I au Théâtre [Duo avec une vingtaine enfants, 2012, 50 mn] shonen lil’dragon [création] Conception, direction, chorégraphie Eric Minh Cuong Castaing Interprétation Meah Savay, Ingrid Estarque I Dramaturgie Céleste Germe Conception vidéo Pierre Gufflet Mêlant mapping vidéo, nouvelles technologies, danse hip hop et bûto, lil’dragon interroge la transmission, la filiation. Sur scène, une danseuse hip hop et une ancienne étoile du Ballet royal du Cambodge se confrontent à une trentaine d’enfants, une nuée d’énergie qui, tel un grand corps numérique et vibrant, incarne un présent imprévisible, une humanité en devenir.

21h I à Panopée [Solo, 2012, 1h05] Bérangère Jannelle 66 Gallery Conception et mise en scène Bérangère Jannelle I Texte Howl d’Allan Ginsberg I Comédien-performeur Doug Rand I Créateur sonore et musical Jean-Damien Ratel

66 Gallery est une installation plastique. Les spectateurs sont plongés dans une ambiance sonore qui mixe des sons d’archives et les accords de The Ballad of the Skeletons composée par Mc Cartney et Ginsberg. Des images d’archives mettant en scène Ginsberg dans ses activités subversives, intellectuelles et musicales, sont projetées. Quand l’écran se lève, Doug Rand, acteur et slameur, fait résonner au micro le poème de Ginsberg...

Carlotta Sagna

Caroline Darchen

E. Lamoureux / T. Thieû Niang

8

12

13 samedi 16 février

Mardi 19 février

Mercredi 20 février

vendredi 22 février

19h30 I au Théâtre [Duo avec une vingtaine enfants, 2012, 50 mn] shonen lil’dragon [création]

19h30 I à Panopée [Performance, 2013, 1h] David DROUARD F [création]

Conception, direction, chorégraphie Eric Minh Cuong Castaing Interprétation Meah Savay, Ingrid Estarque I Dramaturgie Céleste Germe Conception vidéo Pierre Gufflet

De et par David Drouard I Assisté de Sandra Savin I Conception design et plastique Franck Rezzak I Dramaturgie Florian Gaîté

Conception, chorégraphie et interprétation Anatoli Vlassov Assisté de Julie Salgues

Reprenant l’œuvre de Nijinski, David Drouard s’attaque au monstre sacré pour revisiter le monstrueux. Moins une nouvelle interprétation qu’une réinvention libre à partir de ses restes (sa musique, ses thèmes majeurs, son esprit de transgression), F ne cherche pas à réactiver la figure du sauvage séducteur, mais le rapport de l’homme actuel à l’organicité primitive.

Le chorégraphe s’interroge sur une possible rupture avec les origines.

Quelles sont les limites du corps ? Au-delà du visible, quelles images habitent nos “ténèbres bourrées d’organes” ? L’Envers du dehors, solo chorégraphique pour un corps étendu, est une exploration des confins du corps dansant, depuis l’intériorité organique jusqu’à l’extériorité de ses représentations. Anatoli Vlassov propose de plonger littéralement le regard dans la nuit du corps, à la recherche des figures qui s’y cachent.

[ Voir texte page précédente]

21h I à Panopée [Solo, 2011, 30 mn] Noé soulier Idéographie Conception et performance Noé Soulier Noé Soulier compose des argumentaires théoriques disparates en employant des outils chorégraphiques, musicaux ou cinématographiques. Loin de défendre une thèse, il engage l’auditoire dans une expérience de pensée structurée à partir de principes dramaturgiques (rythme de la parole, jeu avec les attentes...). La polyphonie de pensées qui en résulte est l’occasion de re-visiter le discours théorique classique par l’expérience vivante d’une construction en train de se faire.

Noé Soulier présente également “Le Royaume des ombres” et ”Signe blanc” le mercredi 6 février à 21h au Théâtre.

21h I au Théâtre [Duo, 2013, 50 mn] Éric Lamoureux Thierry Thieû Niang Une douce imprudence [avant-première] Poème chorégraphique de et par Éric Lamoureux, Thierry Thieû Niang Avec l’accompagnement de Héla Fattoumi Cette pièce a été imaginée comme un poème chorégraphique qui relie différentes présences physiques qui (s’)invitent, qui (s’)éprouvent, qui (s’) appellent : une certaine disposition toute fraternelle de l’humanité à porter attention à l’autre, à l’espace, aux objets, aux sons, au monde. Dans ce duo sont réunies les conditions de la rencontre dans une atmosphère propice au regard, à l’écoute, au partage des sensations, dans un espace favorable, comme dans une “douce imprudence”…

19h30 I à Panopée [Solo, 2013, 50 mn]

19h30 I au Théâtre [à partir de 5 ans, 50 mn] carlotta sagna Cuisses de grenouille

Anatoli vasslov L’Envers du dehors [création]

jeudi 21 février

20h30 I au Théâtre Ciné-Rencontre en présence de : joana preiss Sibérie

[ARTDANTHÉ JEUNE PUBLIC]

Un spectacle de Carlotta Sagna Avec Tijen Lawton, Satchie Noro, Raphaël Soleilhavoup, Arnaud Sallé A travers l’histoire de Joséphine, alias Cuisses de grenouille, une petite fille qui rêve de devenir danseuse, j’ai souhaité écrire une pièce sur le théâtre : le merveilleux de la représentation et les coulisses de la création.

Joséphine passera par différentes épreuves et rencontrera des personnages improbables : Irina Ballerina, une danseuse russe qui perd son postiche pendant les pirouettes ; Simon le souffleur, sourd comme un pot; Eric l’éclairagiste, qui a peur du noir ; une danseuse étoile, unijambiste… vendredi 22 février

artdanthé cinéMA

Film de Joana Preiss - France - 1h22 - Sortie 27 juin 2012 Avec Bruno Dumont, Joana Preiss Un couple part en voyage avec deux petites caméras pour faire un film. A bord du transsibérien, ils échangent sur l’amour, le désir, le cinéma. Peu à peu, la caméra devient pour chacun le moyen de traquer les sentiments de l’autre. Au fil des paysages inconnus, la vérité de leur relation se dévoile.

21h I à Panopée [1h20]

PREMIERS

PROJETS

Caroline darchen Entre chien et loup Ecriture et mise en scène Caroline Darchen I Interprétation Charlotte Corman, Caroline Darchen, David Georgelin, Juliette Navis I Musique et chansons David Georgelin I Scénographie Lisa Navarro ça commence par un enterrement. Pour l’occasion, un musicien joue un gospel. C’est une femme qu’on enterre; elle est morte, mais elle ne s’est jamais sentie aussi vivante. Elle veut savoir quelle est l’origine de sa mort, mais sa mémoire s’est fait la malle... alors elle décide de mener l’enquête, se dédouble, invente des personnages qui pourraient la mettre sur la piste.

Quand on n’a plus mal, autant ouvrir pour voir ce qu’il y a à l’intérieur.

La Zampa

14

15 lundi 25 février

Mercredi 27 février

19h30 I à Panopée [Solo, 2013, durée n.c.]

David wampach [en résidence] TOUR [création]

Dans le cadre de : Hors Saison, le rendez-vous danse d’Arcadi

De et par David Wampach I Collaboration artistique Christian Ubl Costume et éléments plastiques Rachel Garcia

TOUR explore la notion de fortune, cette force liée à la chance et à la superstition, censée distribuer le bonheur et le malheur, sans règle apparente. David Wampach s’inspire de la déesse Fortuna, qui représente cette puissance, et la met en dialogue avec l’homme de Vitruve, dessin réalisé par Léonard de Vinci et symbole de l’humanisme. En parallèle, il travaille la voix et la respiration, utilisant plus spécifiquement le râle, bruit rauque des derniers souffles du corps.

21h I au Théâtre [Duo + guitariste, 2011, 45 mn] La zampa Magali Milian & Romuald Luydlin

Requiem

Conception Magali Milian, Romuald Luydlin Avec Magali Milian, Romuald Luydlin, Marc Sens Théâtre

Chant funèbre, prière pour le repos du corps et de l’âme, le Requiem évoque d’Alfortville un entre-deux de la chair et de la conscience, la projection de l’être vers l’inconnu. Comment se saisir aujourd’hui de cette célébration ambiguë, lamentation et cri de révolte, quête d’apaisement et rituel d’insoumission ?

Comment lui redonner sa puissance perturbatrice et sculpter un “corpsrequiem”, mélange de tumulte et d’apaisement, de fascination et d’horreur ?

19h30 I à Panopée [Solo, 2013, durée n.c.]

David wampach [en résidence] TOUR [création] De et par David Wampach I Collaboration artistique Christian Ubl Costume et éléments plastiques Rachel Garcia [Voir texte colonne précédente]

21h I au Théâtre [7 interprètes, 2013, 1h05] julien jeanne Parade [création] Conception, chorégraphie Julien Jeanne Interprétation Olivier Balzarini, Yaïr Barelli, Clarisse Chanel, Mélanie Giffard, Stéphane Imbert, Jung-Ae Kim, Johann Maheut Plasticien sonore Damien Marchal Comment s’incarnent les figures de la domination, de l’autorité, de la soumission, de la révolte, toutes les formes de violence politique et sociale ?

Comment les postures et la gestuelle exacerbée des dictateurs travaillent nos représentations du pouvoir ? De ce catalogue de gestes, d’attitudes, de postures et de visages issus de photographies de dirigeants, de politiciens, de religieux, mais aussi de manifestants ou de mouvements de révolte, émerge une méditation sur les procédures d’uniformisation.

vendredi 1er mars

lundi 4 mars

19h30 I à Panopée [1h30] clara chabalier Autoportrait

19h30 I à l’hôtel de ville [2009, 35mn] Le T.O.C. Mirabelle Rousseau

D’après Edouard Levé, Robert Mapplethorpe, Cindy Sherman, Francesca Woodman... I Mise en scène Clara Chabalier I Avec Samir El Karoui, Fanny Fezans, Arnaud Guy, Pauline Jambet I Création sonore Vincent Shrink

Avec Thierry Raynaud I Mise en scène Mirabelle Rousseau Scénographie Jean-Baptiste Bellon

Ce projet est le fruit d’une réflexion sur la représentation au théâtre et de la passion de Clara Chabalier pour la photographie ainsi qu’un questionnement sur la place de l’individu, sur son enfermement dans une identité unique et moyenne, sur le nivellement des personnalités par le développement des médias de masse censés favoriser la société de consommation.

21h30 I au Théâtre [Duo, 2011, 45mn] Boris Charmatz & Erwan Keravec Improvisation Danse Boris Charmatz I Cornemuse Erwan Keravec Boris Charmatz envisage l’improvisation à contre-courant de certains présupposés de cette pratique, comme l’écoute ou l’osmose. Pour l’artiste, les musiciens ne sont pas là que pour faire le son, et les danseurs “l’image”.

Leur espace symbolique est certes différent, mais l’improvisation installe un terrain neutre qu’il faut investir à plusieurs, de toutes les façons possibles.

Erwan Keravec évolue autant en écriture qu’en improvisation, qu’il place comme une composition au même titre que l’écriture. Eloigné de “l’image” de la cornemuse, il la manipule comme un objet sonore.

Si ce monde vous déplaît de Philip K. Dick Dans cette conférence authentique de 1977, Philip K. Dick témoigne d’une expérience vécue et fondatrice, a posteriori, de son œuvre littéraire : sa prise de conscience de l’existence de mondes parallèles. Le texte développe plusieurs thèses tour à tour fantaisistes, mystiques et paranoïaques. Sur le plan scénographique, il s’agit de déplacer le dispositif conférencier dans un espace inapproprié afin de donner la sensation au spectateur de se trouver dans un ailleurs spatio-temporel, une “couche de temps non actualisée”, dirait K. Dick.

21h I au Théâtre [Créé en 2012, 2h30] John & Mary

Pascal Rambert - Thomas Bouvet Texte Pascal Rambert I Mise en scène, lumières Thomas Bouvet Avec M. Douaire, S. Neveu, T. Bouvet, N. Laszlo, J. Varin, M. Fabbro, D. Houssier, S. Nafar, C. Van Bervesseles Trois couples, dont une femme enceinte, auxquels s’ajoute un étranger : tous, des figures de l’amour. Ces sept corps vont se déchirer par la parole. Comme une lame de rasoir, une arme, elle va les écorcher, les blesser. Explorer la question fondamentale du désir, de l’amour, demeure l’axe premier de cette tragédie contemporaine. L’écriture de Pascal Rambert a une grande force de jaillissement, de violence.

Laëtitia Dosch

16

17 Mardi 5 mars [ ma gang de montréal ]

jeudi 7 mars

vendredi 8 mars

Carte blanche à Hubert Colas

19h30 I à Panopée [Duo, 2012, 1h05] Catherine Gaudet [Québec] Je suis un autre

19h30 I à Panopée [2012, 1h] Gaëlle Bourges En découdre (Un rêve grec)

19h30 I à Panopée [Solo, 2013, 1h] Laetitia Dosch Laetitia refait péter Artdanthé

Conception, chorégraphie Catherine Gaudet Interprétation Dany Desjardins, Caroline Gravel

Conception Gaëlle Bourges I Fabrication, présentation Marianne Chargois, Gaëlle Bourges I Abstention G. Marie, G. Delanoë, C. Bottiglieri

Un spectacle de Laetitia Dosch, Anne Steffens I D’après un projet initial de Laetitia Dosch, François Gremaud I Statuts de Thomas Levy-Lasne

“Ma vie a un petit arrière-goût de confusion. Je ne suis pas ce que je présente au monde. Je surveille mes commentaires, je retiens mes gestes, je ne me lance pas spontanément sur l’objet de mon désir et mon corps ne se liquéfie pas lorsque j’essuie l’échec. Je me contiens. Je demeure droit.

Souriant. Social. J’ai ma fierté. Mais en dessous, je suis une zone ambiguë et floue. Je suis végétal, animal, matière en devenir. Je suis un autre.”

En découdre (Un rêve grec) est une pièce pour quatre joueurs dont trois manquent. Rien de grave : le manque est le corollaire de toute crise ; nous restait à réfléchir à la meilleure façon de rendre présents les absents.

Nous avons eu une idée : faire comme le faune du poème de Mallarmé, rêver. Les quatre pièces qui se succèdent s’inscrivent résolument dans le champ d’un féminisme postpornographique, en proposant aux joueurs d’élaborer une manière d’en découdre avec les assignations qui nous semblent toujours avoir du poids aujourd’hui.

Imitatrice de talent, Laetitia nous emmène dans un tourbillon d’énergie et d’humour, quelque part entre Spinoza et Pierre Richard. Cette digne héritière de la génération South Park pourrait aussi bien être la petite-fille de Tristan Tzara et Sim. Cette femme orchestre promet tout un programme.

“A l’âge de l’enfermement, le dandysme de masse décrit la condition d’un homme assis sur un tas d’ordures et qui rit. Il connaît chaque déchet du tas, et c’est parce qu’il les connaît qu’il s’est pris à rire. Il n’est pas un barbare. Il est même tout le contraire. C’est un être sensible, féminin, incapable de violence. L’a simplement abdiqué. S’il rit, c’est parce qu’il a choisi de vivre sur ce tas d’ordures et non contre ce tas d’ordures. Il en a fait sa maison, sa garde-robe, son fumoir et sa bibliothèque.”

Camille de Toledo, Archimondain Jolipunk

21h I au Théâtre [4 interprètes, 2012, 1h10] Nicolas Cantin [Québec] Mygale Conception Nicolas Cantin I Interprétation Gabrielle Côté, Peter James, Julien Thibeault, Ashlea Watkin Théâtre

d’Alfortville Sous la plus sage des eaux sommeille parfois le plus ravageur des volcans.

Mygale nous le rappelle en cuisinant nos nerfs à petit feu.

Les quatre paumés de son monde interlope ont beau faire des efforts pour se rapprocher, ils sont cloués à la violence. Leurs tentatives d’aborder l’autre avec douceur sont vaines. Même le silence grésille de la charge mentale qu’ils trimballent. Cœurs blindés et écorchés vifs patinent de concert dans l’impasse.

21h I au Théâtre [2013, durée n.c.]

Les Chiens de Navarre [création] Quand je pense qu’on va vieillir ensemble Une création collective des Chiens de Navarre dirigée par J.-C. Meurisse Inspirée et nourrie du travail d’improvisation du collectif, la pièce aborde la question de la continuelle et difficile recherche de consolation qui anime l’Homme pour continuer à vivre et à faire face au monde. A travers cette désespérance solitaire et créatrice, une souveraine exigence de vie, libérée du poids du temps, des carcans et des cruautés du monde, à travers cette confession, cette réflexion, cette aspiration, la parole intime de chacun, vraie, singulière, sera explorée sur scène. Une parole sans doute brutale, idiote, fragile, gênante, afin de rendre le spectateur actif.

Du 19 au 21 mars

Kolik, Mon Képi blanc, Gratte ciel [recréation]

21h I au Théâtre [2013, durée n.c.]

Les Chiens de Navarre [création] Quand je pense qu’on va vieillir ensemble Le spectacle a été présenté aux Subsistances de Lyon, à la Maison des arts de Créteil et sera présenté du 14 au 25 mai 2013 au Théâtre des Bouffes du Nord, Paris (relâches les 19 et 20 mai 2013).

2 pièces, 1 lecture

mardi 19 et mercredi 20 mars

21h I au Théâtre [Solo, 2011, 1h10] Kolik de Rainald Goetz

Théâtre d’Alfortville

Mise en scène, scénographie Hubert Colas Assisté de Sophie Nardone Avec Thierry Raynaud

Kolik est un texte tiré du triptyque Guerre de Rainald Goetz, dont le premier volet se consacre à la guerre dans la société contemporaine et le second sonde le conflit dans la sphère familiale. Comme une nécessité d’absolu, Kolik met en scène l’individu face à lui-même au moment de sa mort. Un texte sans complainte ni complaisance. Un matériau brut qui sonde l’intériorité, perce à jour l’intimité, dissèque et provoque la pensée. Un individu à la fois réceptacle et reflet du monde.

Le 20 mars, le spectacle sera précédé de :

Mon képi blanc de Sonia Chiambretto 19h30 I à Panopée [2007, 40 mn] [Voir texte page suivante]

Hubert Colas / Mon képi blanc

18

19 Mercredi 20 et jeudi 21 mars

Carte blanche à Hubert Colas 19h30 I à Panopée [2007, 40 mn] Mon Képi blanc de Sonia Chiambretto Mise en scène, scéno. Hubert Colas I Avec Manuel Vallade, Thierry Raynaud

Mon képi blanc est écrit à partir d‘entretiens, de conversations Théâtreenregistrées d’Alfortville avec des Képis blancs de la maison mère de la légion étrangère à Aubagne.

La pièce s’attache à la musique de la légion, qui réunit dans ses chants des hommes venus de toute l’Europe et raconte les colonies. D’origines et de langues maternelles différentes, les légionnaires parlent une langue mixte, nouvelle et commune à eux tous, empreinte d’exil, d’itinérance, de guerre, de rupture, de renonciation, de perte, mais aussi d’utopie et de croyances...

Le spectacle sera suivi le 20 mars (21h au Théâtre) de : Kolik de Rainald Goetz (voir page précédente) et le 21 mars (21h au Théâtre) d’une lecture de : Gratte ciel de Sonia Chambretto Mise en scène et scénographie Hubert Colas I Avec Isabelle Mouchard (distribution en cours) I Vidéo Pierre Nouvel I Costumes Fred Cambier A partir de conversations via SKYPE avec de jeunes Algérois, au Canada, aux Etats-Unis, en France, l’auteur travaille à un “texte”, document poétique, séquencé en dix parties. L’écriture mixe textes, témoignages, documents d’archives, croquis, notes, plans, Internet et traitement de l’information récente, pour donner un récit où l’on entend des paroles de jeunes gens : étudiants, terroristes, repentis, policiers, militaires et kamikases.

samedi 23 mars

Mardi 26 mars

jeudi 28 mars

19h30 I à Panopée [4 interprètes, 2010, 50mn] Hélène Iratchet Hommage d’un demi-dimanche à un Nicolas Poussin entier

19h30 I à Panopée anne collod & Johann Maheut

Chorégraphie Hélène Iratchet I Danse Clémence Galliard, Hélène Iratchet, Annabelle Pulcini, Christian Ubl I Maquillages, costumes Rachel Garcia

Anne Collod proposera, avec la complicité de Johann Maheut, des fragments d’une création à venir, Le Parlement des invisibles, danse macabre contemporaine qui mettra en scène un dialogue dansé entre les vivants et les morts. Une exposition photographique, la projection altérée d’une danse macabre allemande des années 30, des lambeaux sonores, une bribe de performance avec des ombres et des os donneront un accès en éclats aux matériaux de travail du Parlement des invisibles.

Park invite le public à “visiter” une série de scènes de la vie d’Adina.

Passant à travers les pièces d’une maison imaginaire, on découvre petit à petit une femme sous l’emprise de ses rituels journaliers, sous la dictature d’appareils domestiques et d’actions apparemment absurdes. Les simples rituels quotidiens peuvent être la source d’un sentiment de sécurité et de bien-être, mais la violence de leur banalité peut aussi mener à la terreur.

21h I au Théâtre [ 2011, 50 mn] Collectif De Quark

21h I au Théâtre [2012, 50 mn] Thomas Ferrand Mon amour

Avec Séverine Astel, Joke Demaitre, Julien Lacroix, Sébastien Lange, Romain Mercier, Renaud Serraz

Metteur en scène Thomas Ferrand I Scénographe et lumières Sallahdyn Khatir I Avec Sandra Devaux (en remplacement de Virginie Vaillant), Laurent Frattale I Musicien Jean-Baptiste Julien Théâtre

Cette pièce explore le potentiel des rencontres fortuites et des situations absurdes que recèle un espace volontairement réduit et délimité quand quatre personnages le partagent. Les tableaux silencieux ou accompagnés à l’orgue se succèdent pour souligner l’expressivité des postures et leur inspiration religieuse et baroque. Des complicités feintes et des corps-àcorps plus “bruts” se jouent de la musique de Bach elle-même malmenée…

21h I au Théâtre [4 interprètes, 2012, 1h] Herman Diephuis Objet principal du voyage Conception, chorégraphie Herman Diephuis I Avec Ousseni Dabare, Romual Kabore, Salamata Kobre, Adjaratou Savadogo Cette création est issue de la rencontre de jeunes danseurs lors d’un atelier animé par Herman Diephuis au CDC “la Termitière” à Ouagadougou.

“J’ai voulu être au plus près de ce que sont ces quatre personnes dans leur imaginaire, leur façon de danser et d’exister sur scène. Leur danse se fait dans la nécessité, l’urgence comme si elle était à vif, traversée par une énergie qui parle à la fois de jeunesse et de gravité, de force et de fragilité.”

Herman Diephuis

[en résidence]

Installation performée

La Fête de Spiro Scimone

La petite cuisine d’une famille. Le père, la mère et Gianni, le fils, s’apprêtent à faire la fête. C’est l’anniversaire des trente ans de mariage. La mère achète le gâteau, le père apporte le mousseux et “c’est Gianni qui paie”.

Partant du plateau nu, le collectif De Quark met en place un dispositif scénique qui se plaît à décortiquer les mécanismes relationnels au sein d’une famille. Une cinquantaine de miniséquences s’enchaînent dans une langue du quotidien aussi drôle que rythmée.

19h30 I à Panopée [Solo, 1998, 45 mn] Claudia Triozzi Park Conception, interprétation Claudia Triozzi I Création lumière Caty Olive

d’Alfortville

“Mon amour est une version hallucinée du Dom Juan de Molière, dont il ne subsiste qu’une logorrhée infernale et saccagée. Mais c’est avant tout un poème, du rythme et de la couleur. Seul le geste est le véritable sujet de cette pièce chorégraphique et théâtrale. Eventuellement, pour ceux qui pensent encore que le théâââtre doit être parfaitement lisible et sensé, on pourrait parler de ce merdier infernal que représente le désir, qui est le moteur de toutes choses et de toutes les contradictions. Mon amour ne se définit pas.” Thomas Ferrand

Carte blanche à

[e]utopia3 Armel roussel Du mardi 2 au samedi 13 avril

En 2000, j’ai découvert, avec la trilogie Les Européens présentée au Théâtre de Gennevilliers, un artiste important de la scène belge et internationale. J’ai rêvé de le programmer un jour.

C’est maintenant chose faite. J. Alfarroba L’histoire de la compagnie [e]utopia3, fondée par Armel Roussel en 1996, a débuté avec Roberto Zucco. Ont suivi, entre autres, Notre besoin de consolation, Hamlet, Fucking Boy… Les spectacles d’Armel Roussel ont été créés à Bruxelles et présentés en Suisse, en Espagne, au Portugal… Armel Roussel est artiste associé au Théâtre des Tanneurs (Bruxelles) depuis 2010 et il enseigne à l’INSAS.

Disons que pour commencer, il me faut faire le point. Car en vieillissant, en grandissant pour être plus exact, tout un tas de questions me rattrapent. Ce ne sont pas tout à fait les mêmes que je me posais adolescent mais elles ne sont pas non plus à l’opposé. Disons qu’elles ont changé de forme, que mon énergie a bougé. Que j’ai depuis pris quelques bonnes leçons… et de mauvaises aussi. Armel Roussel Pendant quinze jours, plusieurs spectacles de la compagnie [e]utopia3 seront présentés : Ivanov Re/Mix, Nothing Hurts, Melo…

Armel Roussel a également souhaité présenter des projets de jeunes artistes qu’il soutient (Salvatore Calcagno, Jean-Baptiste Calame, Florence Minder…) ainsi que des projets artistiques émanant des membres de sa compagnie (Uiko Watanabe).

Sept spectacles seront ainsi proposés pour une vingtaine de représentations.

21 Du mardi 2 au samedi 13 avril

vendredi 5 et samedi 6 avril

20h I à Panopée [2 h 45 avec entracte]

Relâches les vendredi 5 et 12 avril et le dimanche 7 avril

vendredi à 19h I samedi à 15h au Théâtre I Durée > 1 h

Armel roussel Ivanov Re/Mix d’après Ivanov d’ Anton Tchekhov

Jean-Baptiste Calame L’Archéologue et l’écran plat

Scénographie, adaptation et mise en scène Armel Roussel Avec Selma Alaoui, Arnaud Anson, Yoann Blanc, Lucie Debay, Philippe Grand’Henry, Julien Jaillot, Nathalie Mellinger, Nicolas Luçon, Vincent Minne, Armel Roussel, Sophie Sénécaut, Uiko Watanabe Direction technique, création lumières et régie Nathalie Borlée

Texte, mise en scène Jean-Baptiste Calame Assistée de Morgane Naas Musique Dimitri Calame Avec Réhab Benhsaïne, Charlotte Bouriez, Emile Falk-Blin, Fabien Magry, Aude Ruyter

Ivanov, c’est monsieur Tout-le-monde. Il porte le nom de famille russe le plus courant. Il vit en Russie pendant une période chancelante de passages de pouvoir et de remous antisémites. D’une trentaine d’années, brillant, actif, intellectuellement séduisant, il se morfond depuis quelque temps dans une sorte de mélancolie et d’apathie. Il s’ennuie cruellement et il ne se reconnaît plus lui-même. C’est un homme qui a voulu, plus jeune, changer le cours des choses, s’engager dans le monde, qui a entretenu des idéaux, mais le monde n’a pas changé et lui n’a pas vu la routine s’installer et la résignation le gagner. Il aime sa femme, Anna, mais il n’est pas heureux. Il supporte comme il peut les autres...

Ce n’est ni un salaud ni un héros, il est à la fois beau et lâche, honnête et injuste, drôle et amer.

Pour se divertir et ne pas trop réfléchir, il passe ses soirées chez ses voisins, les Lebedev, un couple aisé qui organise fréquemment des fêtes et qui ont une fille de 20 ans, Sacha. Naît une relation entre Ivanov et Sacha qui va réveiller chez lui un goût étrange, la nostalgie de sa propre jeunesse...

En écrivant Ivanov en 1887, Tchekhov inscrit un rapport étroit entre la sphère privée et l’Histoire.

Mais comment l’intime peut-il faire partie de l’Histoire et surtout comment l’Histoire s’infiltre-t-elle dans l’intime ? Sommes-nous libres de nos propres choix, y compris d’aimer, ou sommes-nous conditionnés, y compris en amour ou en amitié, par le contexte social dans lequel nous vivons ?

J’avais fait un rêve. Le monde était devenu plat.

Il fallait revenir à pied de ce futur aplati, sans glisser dans quelque chose comme l’abîme. Et la vie continuait avec ses avions lancés entre les mondes, par-dessus des lacs trop lourds.

C’était une métaphore : une métaphore à creuser évidemment, comme le fossile s’imprime.

Voilà pourquoi l’archéologie devient évidente aujourd’hui. Pas pour hier, mais pour le périple sexy et compliqué qui commence par un rêve évidé.

La pièce va parler de ce rêve en dessous du cerveau, que le cerveau aurait quitté comme un coquillage ou une coquille d’œuf.

vendredi à 20h30 I samedi à 16h30 à Panopée I Durée > 1 h 15 armel roussel Nothing Hurts de Falk Richter

vendredi à 22h I samedi à 18h au Théâtre I Durée > 1 h 15

Mise en scène Armel Roussel Avec Pierrick De Luca, Vanja Maria Godée, Yaël Steinman, Mathias Varenne

De et par Florence Minder I Collaboration Sébastien Monfè, Brice Cannavo

Deux hommes et deux femmes se retrouvent dans un lieu non identifié, à une heure pâle, pour encore se faire vivre, s’inventer et raconter des histoires, réelles ou fictionnelles ou, pour être plus exact, sans savoir précisément où est encore le réel et s’ils sont dans le fictionnel.

C’est une sorte d’after suspendu sur de l’électro, l’after d’une nuit floue parce qu’on ne sait plus bien ce qui s’est passé, ni si on existe encore ni même qui on est.

Nothing Hurts est une forme de happening textuel, une proposition poétique construite comme un rêve sous LSD dans un environnement brut. Les acteurs sont transfigurés par les histoires qu’ils produisent comme dans l’instant et le spectateur y est embarqué dans un voyage subconscient.

Florence Minder Good Mourning ! VOstbil

Comment faire face aux réalités de l’existence en solitaire ?

Quels moyens trouver pour prendre du recul avec un état de crise ?

Quel rôle joue notre langue maternelle dans l’expression de nos sentiments ?

Les mots, dans une langue étrangère, peuventils libérer des espaces mentaux totalement inconnus ? Et dès lors opérer comme des outils de résilience ?

Pour aborder le sujet de la reconstruction personnelle, Florence Minder, sous les traits d’une antihéroïne assez énervée utilise tous les ressorts du stand-up à l’américaine : efficacité, humour permanent, sens aigu de “la phrase qui tue”.

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Mercredi 17 avril

vendredi à 20h30 I samedi à 16h30 à Panopée I Durée > 1 h Salvatore Calcagno La Vecchia Vacca

vendredi à 19h I samedi à 15h au Théâtre I Durée > 1 h 15 armel roussel Melo (work in progress)

vendredi à 22h I samedi à 18h au Théâtre I Durée > 45 mn Uiko Watanabe Hako Onna (La Femme-boîte)

Ecriture, mise en scène Salvatore Calcagno Avec Lucie Guien, Chloé de Grom, Emilie Flamant, Jean-Baptiste Polge, Coline Wauters I Création lumières Amélie Gehin, Salvatore Calcagno

Mise en scène Armel Roussel Avec Julien Jaillot, Florence Minder, Vincent Minne, Armel Roussel Direction technique Nathalie Borlée

Chorégraphie Uiko Watanabe I Avec Kimiko Otaka, Mioko Yoshihara, Uiko Watanabe

Trois femmes s’acharnent sur un veau qui meugle, tentant vainement d’échapper à l’inévitable : reproduire, encore et toujours, le schéma de son premier et unique amour, celui d’une mère. Sous toutes formes d’excès, le manque et l’absence du jeune veau deviennent pour ces femmes une pratique quotidienne active. Le corps et ses blessures sont chorégraphiés et rythmés au son des musiques des émissions télévisées italiennes des années 60.

La narration de La Vecchia Vacca est un élan vers l’avant qui se construit au fil d’images successives. Le noir, le gris et le blanc de photos du passé évoluent, l’histoire tend à faire exploser la palette chromatique.

Au départ de ce projet, il y a le besoin impérieux d’en découdre avec le souvenir d’un spectacle pour lequel Armel Roussel, accompagné de Vincent Minne, s’est enflammé. Resté pour eux une référence depuis sa découverte au Festival d’Automne à Nanterre en 1993, ce spectacle avait pour titre The Hip Hop Waltz of Eurydice, mis en scène par l’Irano-Américain Reza Abdoh.

Il décrivait, dans un style outrancier, un monde futuriste dans lequel l’amour devait être banni.

Vingt ans plus tard, Armel Roussel, toujours accompagné de Vincent Minne, s’empare du texte pour en donner une version nouvelle et éprouver le souvenir de ce qui fut pour eux un déclic, en travaillant sur la mémoire et le temps, en termes d’évolution, de durée et de transformation.

Cette pièce s’inspire du livre de l’écrivain japonnais Kobo Abe, Hako Otoko : “L’Hommeboîte”. Elle relate l’histoire d’un homme qui trouve dans son jardin un homme dans une boîte. Intrigué, il essaie de comprendre ce qui change quand on vit dans une boîte, se met une boîte sur sa tête avec une fente pour les yeux.

Il la garde quelques heures par jour, d’abord dans sa maison, puis à l’extérieur. Sa vision du monde, qui s’en trouve alors modifiée, lui plaît.

Il décide de passer sa vie dans cette boîte, se coupant de la société. A l’instar de l’œuvre de Kobo Abe, Hako Onna évoque une femme qui trouverait son bonheur dans les saisons et son quotidien et qui le regarderait de l’intérieur puis de l’extérieur d’une boîte.“Je voudrais que ma pièce fasse que le public se rappelle son propre bonheur.” Uiko Watanabe

19h30 I à Panopée [Duo, 2012, 1h] madeleine fournier & jonas Chéreau Sexe symbole [création] Conception et interprétation Madeleine Fournier, Jonas Chéreau Création son Christophe Albertijn I Création lumière Abigail Fowler L’expression anglophone “sex-symbol” désigne communément une vedette symbolisant un certain idéal sexuel qu’il soit féminin ou masculin.

Parfois, les sex-symbols peuvent être des personnes qui ne sont pas particulièrement belles, mais qui possèdent des qualités qui les rendent sexuellement attirantes. Ce qui nous intéresse dans la notion de sexsymbol, c’est de chercher ce qu’elle peut signifier si on enlève la notion d’idéal sexuel. Le projet est de déconstruire la notion de sex-symbol en décortiquant les mots “sexe” et “symbole”. Quelles sont les significations de ces mots et comment peut-on les interpréter ensemble en mettant de côté la notion d’idéal sexuel ? La question de savoir ce qu’est le sexe revient alors à se demander de quoi il est le symbole.

Sexe symbole est un va-et-vient, une réflexion fiction entre soi et soi, entre Jonas et Madeleine, entre vous et nous. C’est une question d’identité.

Il s’agit de ce que nous sommes, de ce que nous pensons que nous sommes, de ce que nous aimerions être, de comment nous pensons que nous sommes perçus, de comment nous aimerions être perçus… De nos corps, nos désirs, nos ambivalences, ce qui à la fois nous attire et nous repousse. Le tout avec les images idéales et le binarisme du langage.

Sommes-nous nécessairement soit identiques soit différents ?

En complicité avec les journées Danse Dense.

21h I au Théâtre [5 interprètes, 2013, 1h30] Vincent Thomasset Bodies in the cellar [création] Texte, mise en scène et chorégraphie Vincent Thomasset Interprétation Jonathan Capdevielle, Vincent Thomasset, Lorenzo De Angelis, Grégory Guilbert, Michèle Gurtner Conseil artistique Ilanit Illouz Création lumière Yannick Fouassier Pour cette nouvelle création, Vincent Thomasset s’empare de la pièce qui a constitué sa première expérience de spectateur : Arsenic et Vieilles Dentelles. Il choisit de s’attacher non pas à la pièce de théâtre mais au film réalisé par Frank Capra, avec Cary Grant. En déportant sur le plateau un film riche en paroles et en actions tout en s’appuyant sur une distribution réduite, il donne au spectateur la possibilité de s’y frayer son propre chemin, tout en se laissant emporter par un flux ininterrompu de mouvements, de sons et gestes, de parcours et d’histoires entremêlés.

Un travail minutieux mêlant réel et fiction, dont le texte, composé d’éléments hétérogènes (transcription phonétique de l’anglais, traduction libre, littérale, passages choraux, éléments autobiographiques...) propose au spectateur un univers à la fois singulier et décalé.

Vincent Thomasset travaille à partir d’une accumulation de différents matériaux et problématiques à la fois littéraires, chorégraphiques et plastiques. Il a créé ces deux précédentes pièces (Sus à la Bibliothèque ! et Les Protragronistes) au festival Artdanthé en 2011 et 2012.

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La Nuit des Chiens de Navarre Du mardi 23 au jeudi 25 avril

samedi 20 avril

20h30 I au Théâtre [1 h 30 avec entracte]

19h30 I au Théâtre L’Autruche peut mourir

d’une crise cardiaque en entendant le bruit d’une tondeuse à gazon qui se met en marche Création collective des Chiens de Navarre dirigée par Jean-Christophe Meurisse

Durée > 1 h 15 Les Chiens de Navarre boursouflent et font éclater les novlangues bienpensantes, celles de “l’humanitaire”, de ”l’avant-garde”, du “devoir de mémoire”, de la “diversité culturelle”, de la “beauté de l’art”, de ”l’amitié entre les peuples”, du “care”. Tartuffes gonflés à bloc, hypocrites de bonne foi pris dans leurs propres filets, les comédiens dégomment les masques. Chaque spectacle des Chiens est un dictionnaire vivant (des idées reçues) qui entraîne irrépressiblement le rire diabolique et connivent du spectateur, une kermesse qui frôle la débandade. (…)

Isabelle Barberis

Une Raclette Création collective des Chiens de Navarre dirigée par Jean-Christophe Meurisse

Durée > 1 h 45 Que peut-on bien se dire autour d’une table qui ne soit pas du théâtre mais qui puisse le devenir sans qu’on ait besoin de le transformer mais simplement parce qu’on le montre ? Et si l’on décidait que cette matière à conversation et à jeu, c’était l’ordinaire, l’horrible banalité avec son inquiétante étrangeté. Alors, oui, allons-y, jetons-nous dans cette dégoûtante et délectable banalité de l’ordinaire! Mais sortons par moments la tête de l’eau, par des éclats de pur jeu d’enfant, par des instabilités d’états, par des gouffres : une bataille d’acteurs avec épée, un plongeon en apnée dans le saladier à sangria, des scènes d’amour fulgurantes…

Qu’est-ce qui est réel, qu’est-ce qui ne l’est pas ? Qu’est-ce qui est théâtral, qu’est-ce qui ne l’est pas ? Quand est-ce qu’ils jouent, quand est-ce qu’ils ne jouent pas ?

Nous avons les machines Création collective des Chiens de Navarre dirigée par Jean-Christophe Meurisse

Durée > 1 h 20 Que ce soit sur la Terre ou une autre planète de la galaxie, il est toujours laborieux de fonder une société qui ne laisserait personne de côté.

De Saint-Martin-en-Laye à Pluton, il nous faut bien surmonter toutes nos maladresses pour construire nos utopies. Au risque, de temps en temps, de ne plus comprendre, de devenir autre, d’étriper une armoire normande ou de dévorer son voisin. Les Chiens de Navarre, qui ont toujours plus d’un tour dans leur sac pour incarner les psychoses ambiantes de nos civilisations intergalactiques, ont décidé de se réunir pour la première fois autour d’une table pour fêter avec joie le retour du loup en Alsace et la fraternité dans le monde.

La nouvelle création des Chiens de Navarre, “Quand je pense qu’on va vieillir ensemble”, est présentée les 7 et 8 mars 2013.

L’Orchestre d’Hommes-Orchestres Joue à Tom Waits

[Québec]

Voix, homme-orchestre, guitare, valise, spaghetti, violon Bruno Bouchard I Voix, guitare, banjo, mégaphone, bottes Jasmin Cloutier I Voix, harmonica, scie musicale, ciseaux, gants de boxe Simon Drouin I Voix, basse électrique, marteaux, landau Simon Elmaleh I Voix, théières, mouchoirs Gabrielle Bouthillier et Danya Ortmann Armé du répertoire riche en couleurs de Tom Waits, L’Orchestre d’HommesOrchestres nous propose un événement digne d’un spectacle de foire ou d’un cirque musical. Cet orchestre d’affairés joue avec les compositions de Waits en utilisant près de cent objets et instruments inventés sur scène qu’ils martèlent et caressent au cœur de tableaux vivants déraillés. Livrant un puissant hommage à l’univers de Tom Waits, les joueurs demeurent fidèles à son œuvre, mais en font aussi un terrain de jeu pour tous. Revisitant les arrangements et mélangeant les styles, les multi-instrumentistes délirants de ce collectif jouent l’un devant l’autre, l’un par-dessus l’autre, s’échangent les instruments et les voix, se mettent les doigts entre les cordes, les bâtons dans les roues, la corde au cou. L’Orchestre d’Hommes-Orchestres

(LODHO) est un collectif québécois d’artistes-musiciens indisciplinés (musique, théâtre, performance, danse, arts urbains...). Symbolisé par le personnage de l’homme-orchestre (sorte d’homme à tout faire sans talent particulier sauf celui de pouvoir tout faire en même temps…), le travail de LODHO repose sur la transversalité. Toujours un peu “hors case”, ses membres s’intéressent plutôt à la mise en relation constante des compétences et aux objets artistiques qui en résultent. En s’approchant ainsi du bricolage, le collectif s’éloigne de l’uniformité et de la standardisation. Il propose son art comme un plaidoyer en faveur de la débrouillardise et de l’intelligence et appelle à une réconciliation espérée entre art actuel et culture populaire.

Avec le soutien du Conseil des arts et des lettres du Québec

complicités artistiques bruxelles

Beata Szparagowska

temps fort L’L

complicités artistiques

Depuis plusieurs années déjà L’L (lieu de recherche et d’accompagnement pour la jeune création, à Bruxelles) et le Théâtre de Vanves se croisent, se rencontrent, s’approchent… Au fil de vives discussions et de frottements entre nos deux regards artistiques, des affinités se sont affirmées et l’envie de tisser un partenariat fort a fini par se concrétiser.

Artdanthé 2013 sera l’occasion de partager publiquement cette nouvelle aventure entre un théâtre à la programmation réfléchie et assumée et un lieu défendant, pour les créateurs, l’urgence de la recherche. Ce premier moment de partage offert au public donnera une visibilité à certains artistes résidents à L’L et, par là-même, au travail de recherche qu’ils y développent. Le tout programmé lors de trois soirées durant lesquelles ces propositions scéniques seront mises en écho avec le travail d’artistes soutenus par le Théâtre de Vanves et inscrits dans une logique de recherche “cousine” à celle défendue par L’L. Cette année, quatre projets seront présentés dans le cadre du festival Artdanthé. Certains sont créés, certains sont encore en cours de travail :

> Vendredi 8 février pamina de coulon [création] Si j’apprends à pêcher, je mangerai toute ma vie

> Lundi 11 février MicHaËl Allibert (Solo) [chantier] Emmanuel Eggermont Vorspiel op.1 [chantier]

> Mercredi 13 février Clément Thirion [weltanschauung] [création]

le théâtre et l’école du baleti Entre le Théâtre et l’école du Balèti, dirigés par Maxime Franzetti, et le Théâtre de Vanves se développe un lien artistique fort. Le Théâtre du Balèti est à la fois un lieu de présentation (avec une troupe résidente), un lieu de recherche et un laboratoire où l’on forme de futurs acteurs et metteurs en scène. Ce partenariat proposera, entre autres, des rencontres entre les acteurs du Laboratoire de formation au théâtre physique, la troupe du Balèti et les artistes accueillis au Théâtre de Vanves. Plusieurs intervenants et anciens élèves du Laboratoire y sont programmés.

Parce que le théâtre est l’endroit de toutes les expositions, seront également proposées des actions pédagogiques et artistiques pour développer les possibles.

La compagnie : www.theatredubaleti.com L’école : www.lelftp.com 219, rue Etienne Marcel | 93100 Montreuil

Atelier de paris carolyn carlson Dirigé par Carolyn Carlson, l’Atelier de Paris, membre du CDC Paris Réseau, est un espace spécialement conçu pour la danse sur le site de la Cartoucherie.

Centre de formation pour danseurs professionnels et lieu de recherche et de création pour les compagnies, l’Atelier de Paris développe son projet d’accompagnement et de programmation au sein d’espaces studio et d’un théâtre. Temps fort de la programmation, le festival JUNE EVENTS se déroulera du 6 au 16 juin 2013 à la Cartoucherie et pour la première fois sur les berges de Seine en partenariat avec le CDC Paris Réseau. Cette saison, le Théâtre de Vanves et l’Atelier de Paris s’associent autour du chorégraphe Éric Arnal Burtschy.

Atelier de Paris-Carolyn Carlson Cartoucherie | Route du champ de Manœuvre 75012 Paris | 01 417 417 07 www.atelierdeparis.org | www.junevents.fr

Le festival Artdanthé à l’étranger ARTDANTHÉ TILBURG / NL 1re ÉDITION EN MARS 2013

ARTDANTHÉ montréal 2e ÉDITION À L’AUTOMNE 2013

Le Théâtre de Vanves a entamé depuis six ans un partenariat culturel avec le Theater De Nwe Vorst de Tilburg à la suite d’une rencontre avec la compagnie T.R.A.S.H. et Line Rousseau (A Propic). La rencontre entre les directeurs des deux lieux, René Jagers et José Alfarroba, a conduit à la mise en place de ce projet pilote et atypique qui consiste en des programmations artistiques croisées et des échanges de compétences au niveau des équipes des deux lieux.

De nombreux artistes néerlandais ont été présentés dans les différentes éditions du festival Artdanthé : TRASH, André Gingras, Arno Schuitemaker, Ulrika Kinn Svensson et Koen de Preter, les vidéastes Leonard et Jeroen, la plasticienne Ellen Rijk, la compagnie United-C. Fin 2009, proposé par le festival Artdanthé, un danseur de la compagnie Les Gens d’Uterpan a animé une masterclass à l’école de danse de Tilburg.

En février 2010, le festival Artdanthé a présenté un Focus Pays-Bas proposant des projets illustrant le dynamisme de la jeune génération de chorégraphes néerlandais soutenus par le Theater De Nwe Vorst. Des Rencontres professionnelles ont été organisées à Tilburg en octobre 2010, l’occasion de présenter aux spectateurs néerlandais deux projets soutenus par Artdanthé.

Une nouvelle étape se concrétisera en mars 2013 avec la première édition du festival Artdanthé NL au Theater De Nwe Vorst, proposant entre autres des artistes soutenus par les deux lieux : Nicolas Cantin et David Wampach.

Depuis 2001, La Chapelle (scène montréalaise défendant les esthétiques contemporaines) organise un festival fondé sur l’interdisciplinarité et la perméabilité des genres. Depuis l’arrivée de Jack Udashkin en 2009, La Chapelle se déploie et collabore avec d’autres entités qui partagent ses visions et sa passion pour les expérimentations risquées et l’émergence du talent.

Dans cet esprit, la programmation du festival Artdanthé, lieu d’expérimentation des formes et des genres, une tête chercheuse des talents de demain et une vision engagée de l’art performatif, a complètement séduit l’équipe de La Chapelle. Les deux programmes ont beaucoup de résonances et plusieurs artistes de la scène contemporaine qui sont présentés à La Chapelle sont aussi présentés à Vanves. Une collaboration s’est donc établie entre les deux structures. Jack Udashkin a décidé de rebaptiser son festival du nom de son équivalent français : Artdanthé. La première édition a eu lieu en novembre 2011.

La deuxième édition est en préparation pour l’automne 2013. En novembre et décembre, plusieurs artistes soutenus par le Théâtre de Vanves y présenteront leurs pièces : Les Chiens de Navarre, la compagnie Volens / Nolens, Gisèle Vienne, Gaëlle Bourges.

Ainsi, des deux côtés de l’Atlantique, Artdanthé invite le public à découvrir le travail de ces artistes singuliers et inclassables qui questionnent, innovent et ouvrent nos perceptions sur ce monde en constante évolution.

www.denwevorst.nl

www.lachapelle.org

complicités artistiques

artdanthé, c’est aussi... arts visuels

expositions

Lieu de passage, de brassage, d’innovation et de nouvelles tendances des arts visuels, la galerie du Théâtre de Vanves propose trois expositions en lien avec la programmation du festival Artdanthé.

Volailles

édition

Une revue sur le spectacle vivant

[re]connaissance Sur une idée de La Maison de la Danse et du Pacifique | CDC, vingt partenaires s’associent pour contribuer au repérage de nouveaux talents et souhaitent réunir les énergies de différentes structures culturelles.

L’objectif est de rendre visible, au travers d’un concours chorégraphique annuel, la diversité de la création chorégraphique en donnant plus d’opportunités de diffusion à des talents encore peu identifiés ou peu diffusés.

L’idée maîtresse de ce projet est de [re]découvrir ensemble des talents chorégraphiques pour mieux les accompagner à l’avenir et sur une longue durée, repérage au niveau local, régional et international.

Le Théâtre de Vanves s’est associé à cette manifestation depuis 2011 et a proposé au chorégraphe Noé Soulier de participer à l’édition 2012.

www.reconnaissance-danse.fr

Le Théâtre de Vanves collabore à VOLAILLES, nouvelle revue du spectacle vivant créée par le metteur en scène Thomas Ferrand. Cartes blanches, entretiens, textes inédits, notes de travail…

La place est laissée aux artistes qui réinventent la scène contemporaine : Laëtitia Dosch, Denis Mariotte, Les Chiens de Navarre, Marlène Saldana, David Wampach, Gérald Kurdian, Sophie Laly, Thomas Levy-Lasne & Aurélien Bellanger, Nicolas Cantin, Noé Soulier, Fanny de Chaillé...

La revue est coproduite par le Théâtre de Vanves avec le soutien du T2G, Centre dramatique national de Gennevilliers.

VOLAILLES est semestriel et sortira son deuxième numéro en février 2013. VOLAILLES est en vente au Théâtre de Vanves, au Théâtre de Gennevilliers, au Théâtre de la Cité internationale, à la librairie du Centre Pompidou, à la librairie Le Coupe-Papier… et également disponible sur Internet.

Aurore Renaudeau 22 janvier > 22 février

Auréline Roy

28 février > 21 mars

Anne Collod / Johann Maheut 25 mars > 12 mai

accompagnement

PREMIERS

PROJETS

Le Théâtre de Vanves mène depuis quelques années une politique d’accompagnement de projets (maquette, lectures, mises en espaces et projets finis) réalisés par de jeunes artistes sortant pour la plupart d’école de théâtre ou de conservatoires.

Sous l’appellation Premiers projets, Le Théâtre de Vanves leur donne la possibilité de présenter à Panopée leur travail dans des conditions professionnelles. Ces jeunes artistes sont considérés de la même façon que les artistes plus confirmés. Ces projets sont accompagnés par toute l’équipe et bénéficient de conseils (communication, diffusion, relais professionnels, recherche de subvention). Il n’est pas rare de les retrouver dans les saisons suivantes.

www.revue-volailles.fr

Le Coupe-Papier Une librairie d’exception tenue par un passionné !

Spécialisée dans les arts du spectacle, la librairie LE COUPE-PAPIER offre un large choix d’ouvrages concernant le théâtre (textes de pièces, formation de l’acteur, scénographie, mise en scène, essais critiques et dramaturgiques, biographies d’auteurs et d’acteurs, beaux livres, revues spécialisées, captations de représentations) mais aussi la danse, le cirque, l’opéra et la marionnette. Lieu de recherches et de conseils aux compagnies professionnelles et amateurs, aux étudiants, aux collectivités et au public passionné.

19, rue de l’Odéon - 75006 Paris - 01 43 54 65 95 www.librairie-lecoupepapier.com

Un projet pilote au service des artistes [6e saison] Le Théâtre de Vanves, scène conventionnée pour la danse et le Bureau Cassiopée, structure de conseil, d’administration et de diffusion pour le spectacle vivant, soutenus par le Pôle Ressources d’Arcadi, ont conçu et mis en œuvre un dispositif original et innovant de soutien et de conseil personnalisé auprès de jeunes artistes et/ou compagnies issus du théâtre, de la danse et de la musique. A l’origine de ce dispositif, un constat partagé : celui d’une difficulté croissante de certains artistes en développement à formuler leur projet, à structurer leur activité et/ou à s’orienter dans le “maquis” des politiques publiques de soutien et des mécanismes régissant la diffusion. Son ambition est d’offrir chaque saison à 4 compagnies (ou équipes artistiques), sous la forme de 8 demi-journées de travail réparties sur l’année, un soutien et un conseil personnalisé. Cet accompagnement comporte différentes étapes ou modules : état des lieux et analyse des besoins, aide à la formulation du projet de compagnie, de sa stratégie et de son inscription dans le territoire, étude et apport d’outils méthodologiques. Les artistes ou compagnies éligibles au dispositif sont sélectionnés par le Théâtre de Vanves parmi celles qu’il accueille ou envisage d’accueillir en diffusion. Le Bureau Cassiopée met en œuvre la mission de soutien et le Pôle Ressources d’Arcadi apporte son expertise et sa connaissance du territoire francilien.

L’Ecole du spectateur Actions artistiques

L’Ecole du spectateur est un lieu d’échanges, de rencontres et de pratique ouvert à tous, sans distinction de niveau ou de familiarité avec la discipline concernée. Les activités proposées constituent une opportunité de prolonger son expérience de spectateur, d’aiguiser son regard, de développer un rapport au spectacle qui ne soit pas de simple consommation. Elle se déroule sur toute la saison 2012-2013.

La seule condition d’inscription est d’assister au spectacle proposé par l’artiste concerné (hors spectacles participatifs) > billet à tarif préférentiel.

Renseignements et inscriptions > Tristan Barani, chargé des relations publiques 01 41 33 92 66

Danse ANNE COLLOD / ATELIER SUR LA DANSE DES MORTS VIVANTS La chorégraphe Anne Collod propose à des adolescents de 14 à 18 ans un atelier de danse consacré à la création d’une “danse des morts-vivants” décalée, hybride et libératoire. Pour s’amuser à (nous) faire peur avec nos monstres, mais aussi pour s’inventer autre et trouver la formidable puissance de vie qui peut résulter du jeu d’avec nos drôles de représentations de la mort. Un travail d’improvisation s’appuie sur les imaginaires de chacun et sur diverses influences revisitées pour l’occasion, des vieux films d’horreur de série B aux films muets de l’expressionnisme allemand, du mythique “Thriller” de Mickaël Jackson aux danses tribales africaines…

musique erwan keravec [ARTISTE EN RÉSIDENCE] / causeries musicales Erwan Keravec, dans le cadre de sa résidence au Théâtre de Vanves, propose aux spectateurs trois rendez-vous d’écoute musicale afin de faire découvrir sa pratique instrumentale. Il présentera son parcours musical, allant de la danse de couple en Bretagne à la musique improvisée et contemporaine, en passant par le jazz. Illustré d’extraits musicaux et d’échanges informels, en toute convivialité.

erwan keravec improvisation libre / stage de pratique Jouer de la musique ensemble, tout de suite, sans se connaître, sans partition ni thème et peut importe son origine. Cet atelier est une pratique immédiate de la musique. Dans cette situation particulière où rien n’est prédéfini, le musicien est à la fois compositeur et interprète. C’est une forme de co-composition avec les autres musiciens en jeu. Il faut écouter, être attentif, prendre une place, proposer, s’opposer, affirmer, choisir... Toutes ces notions importantes pour la musique mais rarement appliquées en même temps. L’atelier commence par une présentation musicale libre puis enchaîne sur des petites formations, pour arriver à des directions gestuelles liées à l’improvisation.

jeune public

HÉLÈNE IRATCHET / ATELIER DE PRATIQUE

DANSE À L’ÉCOLE

Atelier de pratique autour de l’univers chorégraphique d’Hélène Iratchet à destination de spectateurs adultes.

Le Théâtre de Vanves mène une politique active en faveur de la danse contemporaine à l’école. Chaque année, plusieurs classes de Vanves, de la maternelle au collège, mènent un parcours dansé proposé par l’un des chorégraphes programmés dans le cadre du festival Artdanthé. Cinq classes y participeront courant 2013.

CÉDRIC ANDRIEUX & AUDREY SMAÏL ATELIER DE PRÉPARATION À UN HAPPENING / PERFORMANCE IN SITU Etre dans l’espace public, et non dans un théâtre, voila un peu notre point de départ. Comment habiter la rue comme endroit d’expression, de positionnement, et non plus juste comme un lieu de passage. A travers différentes pistes de travail, telle le Krump, danse de rue par excellence, où la transe, mais aussi différentes manifestations du groupe et de l’individu à l’intérieur de ce même groupe, ensemble, nous essayerons de développer un langage, un rituel aussi peut-être, qui appartienne a Vanves. Cette danse sera présentée en ouverture du festival Artdanthé.

théâtre platonov / SPECTACLE PARTICIPATIF L’acte II de Platonov de Tchekhov s’articule autour d’un repas. Le metteur en scène Benjamin Porée souhaite y faire figurer un grand nombre de personnes aux côtés des comédiens du spectacle. En amont du spectacle, des ateliers sur le thème du repas sont proposés aux participants. Il s’agit d’un travail presque chorégraphique, sonore, dans l’esprit des grandes scènes de cinéma, mais sans texte. Il s’agira de créer sur scène la vie du repas, son essence.

MARIE PAYEN / PARCOURS ACTIF AU CŒUR D’UN PROCESSUS DE CRÉATION Au point de départ de Je brûle, Marie Payen mène une enquête à partir d’indices, d’objets, de lettres, de témoignages, de photos, vêtements, enregistrements, documents professionnels, traces de la vie Michel, né à Rouen en 1929 et mort subitement d’un infarctus en 1975. Les circonstances de sa mort, le contexte, les causes, et l’impact de ce choc ont fait l’objet d’un secret immédiat et définitif et le silence s’est substitué au disparu.

Elle propose à un public curieux et bienveillant de lui offrir sa présence, en plein coeur des répétitions, pour l’aider à dessiner le spectacle. Devant lui, improviser pendant une heure et ainsi donner un écho à ses paroles balbutiantes, à ces gestes non-appris qui se risquent pour la première fois. Qu’il offre son regard, et que celui-ci ne soit plus contemplatif d’une chose finie, mais actif et créateur, par son engagement, du présent de l’écriture.

CLASSE À PROJET ARTISTIQUE Afin de sensibiliser les élèves à la musique ancienne occidentale et orientale, la Compagnie de l’Escarboucle - Carine Moretton, accompagnée des musiciens afghans du Trio Herawi, interviendra auprès d’une classe de 5e du Collège St-Exupéry de Vanves dans le cadre d’une classe à projet artistique.

SPECTACLE PARTICIPATIF Une classe de l’école Cabourg de Vanves participera au spectacle Lil’dragon de la compagnie Shonen dans le cadre du festival Artdanthé.

MASTERCLASSES AU CONSERVATOIRE DE VANVES - Pour la quatrième année, les ÉLÈVES DES CLASSES DE DANSE du Conservatoire de Vanves découvrent les multiples facettes de la danse contemporaine à travers un parcours de plusieurs actions artistiques menés par plusieurs chorégraphes d’Artdanthé. Au cours de la saison 2012/2013, Anne Collod, Hélène Iratchet, Noé Soulier et la Cie CFB 451 proposeront une découverte de leur univers chorégraphique.

- Présents également auprès des ÉLÈVES DES CLASSES DE THÉÂTRE, les compagnies Scena Nostra et Légendes Urbaines proposeront des interventions en lien avec leurs projets artistiques respectifs.

Un festival dans la ville Tout au long de l’année, un important travail est mené auprès du public vanvéen en complicité avec L’ESCAL (Espaces sociaux-culturels d’animation et de loisirs) et LE PHARE (Les espaces pour les projets des habitants, des associations, les rencontres et les événements).

> 15e Artdanthé

Calendrier

Mardi 29 janvier

19h30

Jeudi 31 janvier

19h30 21h 19h30 21h 19h30 21h

Samedi 2 février Lundi 4 février

Mercredi 6 février Jeudi 7 février Vendredi 8 février Lundi 11 février

Mercredi 13 février Vendredi 15 février Samedi 16 février Mardi 19 février Mercredi 20 février Vendredi 22 février Lundi 25 février Mercredi 27 février Vendredi 1er mars Lundi 4 mars Mardi 5 mars

19h30 21h 19h30 19h30 21h 19h30 21h 19h30 21h 19h30 21h 19h30 21h 19h30 21h 19h30 20h30 19h30 21h 19h30 21h 19h30 21h 19h30 21h30 19h30 21h 19h30 21h

Aurore Renaudeau I Seat Suivi de Erwan Keravec I Urban Pipes Mark Haïm [U.S.A.] I This land is your land DAS PLATEAU I Dia de mucho, vispera de nada [recréation] Loge 22 I Comme étant de l’émiettement [création] Cédric Andrieux & Christophe Ives I Les communs [création] Christian & François Ben Aïm I Valse en trois temps La Noce I Bertolt Brecht - Julie Deliquet Derniers remords I Jean-Luc Lagarce - Julie Deliquet suivi de Nous sommes seuls maintenant [maquette] Nicolas Guimbard & Mari-Mai Corbel I Materiau X...

Noé Soulier I Le Royaume des ombres + Signe blanc Benjamin Porée I Une saison en enfer I Arthur Rimbaud Benjamin Porée I Sublime ou rien [création] Pamina de Coulon I Si j’apprends à pêcher … [création] Mathilde Monnier, Loïc Touzé, Tanguy Viel I Nos images Michaël Allibert I (sans titre) [chantier] Suivi de Emmanuel Eggermont I Vorspiel op. 1 [chantier] Eric Arnal Burtschy I BUB : Bouncing Universe in a Bulk [création] Clément Thirion & Gwen Berrou I [weltanschauung] [création] Olivier Normand I L’Artificier Shonen I lil’dragon [création] Bérangère Jannelle I 66 Gallery Shonen I lil’dragon [création] Noé Soulier I Idéographie David Drouard I F [création] E. Lamoureux & T. Thieû Niang I Une douce imprudence [Avt-1re] Anatoli Vasslov I L’Envers du dehors [création] Joana Preiss I Sibérie [cinéma] Carlotta Sagna I Cuisses de grenouille Caroline Darchen I Entre chien et loup David Wampach I TOUR [création] La Zampa I Requiem HORS SAISON David Wampach I TOUR [création] HORS SAISON Julien Jeanne I Parade [création] Clara Chabalier I Autoportrait Boris Charmatz & Erwan Keravec I Improvisation Le T.O.C. I Si ce monde vous déplait John and Mary I Pascal Rambert / Thomas Bouvet Catherine Gaudet [Québec] I Je suis un autre Nicolas Cantin [Québec] I Mygale

Panopée

Jeudi 7 mars

Samedi 20 avril

19h30 21h 19h30 21h 21h 19h30 21h 19h30 21h 19h30 21h 19h30 21h 19h30 21h 20h 20h 20h 19h 20h30 22h 15h 16h30 18h 20h 20h 20h 20h 20h 19h 20h30 22h 15h 16h30 18h 20h 19h30 21h 19h30

23 > 25 avril

20h30

Vendredi 8 mars Panopée Théâtre Panopée Théâtre Panopée Panopée Panopée Panopée Théâtre Théâtre Théâtre Panopée Théâtre Panopée Théâtre Panopée Théâtre Théâtre Panopée Théâtre Panopée Panopée Théâtre Panopée Théâtre Théâtre Panopée Panopée Théâtre Panopée Théâtre Panopée Théâtre Hôtel de Ville Théâtre Panopée Théâtre

Mardi 19 mars Mercredi 20 mars Jeudi 21 mars Samedi 23 mars Mardi 26 mars Jeudi 28 mars Mardi 2 avril Mercredi 3 avril Jeudi 4 avril Vendredi 5 avril

Samedi 6 avril

Lundi 8 avril Mardi 9 avril Mercredi 10 avril Jeudi 11 avril Vendredi 12 avril

Samedi 13 avril

Mercredi 17 avril

Gaëlle Bourges I En découdre (un rêve grec) Les Chiens de Navarre I Quand je pense… [création] Laëtitia Dosch I Laetitia refait péter Artdanthé Les Chiens de Navarre I Quand je pense… [création] Hubert Colas I Kolik Hubert Colas I Képi blanc Hubert Colas I Kolik Hubert Colas I Képi blanc Hubert Colas I Gratte ciel [Lecture] Hélène Iratchet I Hommage d’un demi-dimanche…

Herman Diephuis I Objet principal du voyage Anne Collod /Johann Maheut I Installation performée La fête I Spiro Scimone - Collectif De Quark Claudia Triozzi I Park Thomas Ferrand I Mon amour Ivanov Re/Mix I Anton Tchekhov - Armel Roussel Ivanov Re/Mix I Anton Tchekhov - Armel Roussel Ivanov Re/Mix I Anton Tchekhov - Armel Roussel L’Archéologue et l’écran plat I Jean-Baptiste Calame Nothing Hurts I Falk Richter - Armel Roussel Good Mourning ! VOstbil I Florence Minder L’Archéologue et l’écran plat I Jean-Baptiste Calame Nothing Hurts I Falk Richter - Armel Roussel Good Mourning ! VOstbil I Florence Minder Ivanov Re/Mix I Anton Tchekhov - Armel Roussel Ivanov Re/Mix I Anton Tchekhov - Armel Roussel Ivanov Re/Mix I Anton Tchekhov - Armel Roussel Ivanov Re/Mix I Anton Tchekhov - Armel Roussel Ivanov Re/Mix I Anton Tchekhov - Armel Roussel Melo I Reza Abdoh - Armel Rousel La Veccia Vacca I Salvatore calcagno Uiko Watanabe I Hako Onna Melo I Reza Abdoh - Armel Rousel La Veccia Vacca I Salvatore calcagno Uiko Watanabe I Hako Onna Ivanov Re/Mix I Anton Tchekhov - Armel Roussel Madeleine Fournier & Jonas Chéreau I Sexe symbole [création] Vincent Thomasset I Bodies in the cellar [création] Nuit des Chiens de Navarre : L’autruche peut mourir… + Une raclette + Nous avons les machines L’Orchestre d’hommes-orchestres (Québec) joue à Tom Waits

Panopée Théâtre Panopée Théâtre Théâtre Panopée Théâtre Panopée Théâtre Panopée Théâtre Panopée Théâtre Panopée Théâtre Panopée Panopée Panopée Théâtre Panopée Théâtre Théâtre Panopée Théâtre Panopée Panopée Panopée Panopée Panopée Théâtre Panopée Théâtre Théâtre Panopée Théâtre Panopée Panopée Théâtre Théâtre Théâtre

Informations pratiques

Un théâtre, deux lieux

Réservation sur place du mardi au vendredi

Le Théâtre 12, rue Sadi-Carnot 92170 VANVES

Sur le site Internet : www.theatre-vanves.fr

Les deux lieux sont distants de 300 m.

Par téléphone ou par courrier :

au plus tard 3 jours avant le spectacle.

Le paiement par carte bleue est possible par téléphone.

Un chèque, libellé à l’ordre du Trésor public, doit nous parvenir impérativement dans les 5 jours, accompagné d’une enveloppe affranchie à votre adresse et d’un justificatif pour les tarifs réduits.

Au-delà de ce délai, votre réservation sera annulée.

Le tarif réduit s’applique de droit sur présentation d’un justificatif aux cartes seniors, personnes handicapées, demandeurs d’emploi, familles nombreuses, moins de 30 ans, intermittents du spectacle, aux adhérents de L’ESCAL participant à un atelier annuel et aux abonnés du Théâtre de Gennevilliers, du Théâtre de la Cité internationale, du Théâtre de la Bastille, du Théâtre de Châtillon et de l’Etoile du Nord.

Pass 92 accepté. Pour les tarifs groupe et les comités d’entreprise, nous consulter.

Panopée 11, avenue Jézéquel 92170 VANVES

01 41 33 92 91 billetterie @ville-vanves.fr

www.theatre-vanves.fr

L’équipe José Alfarroba

Marie Mathis

Direction, programmation

Stagiaire

Julie Leprou Nicolas Pigounides

Annick Besnard

Anne-Claire Gaïotti-Gras

Techniciens intermittents

Assistante de direction 01 41 33 92 59

Accueil, billetterie Assistante administration 01 41 33 92 91

Anouchka Charbey Directrice adjointe, Communication, jeune public, musiques 01 41 33 93 22

Marion Colléter

accès Métro ligne 13 : Malakoff - Plateau de Vanves (puis 8 mn à pied) ligne 12 : Corentin-Celton (puis 8 mn à pied) Bus 58 : Lycée Michelet - 89 : Square de l’Insurrection 126 Mairie de Vanves - Centre administratif - 189 : Place du Maréchal-De-Lattre-de-Tassigny - N62 (Noctambus) : Mairie de Vanves - Centre administratif (après 23h30) Train Gare SNCF Vanves-Malakoff (5mn depuis Montparnasse) Vélib - Autolib Voiture Périphérique, sortie Porte Brancion - Porte de Vanves puis Vanves-centre, puis Théâtre-Bibliothèque.

Un parking (sous le Théâtre, accès par Avenue Antoine Fratacci direction Issy-les-Moulineaux) est ouvert tous les jours 24h/24.

Administratrice, assistante programmation danse 01 41 33 93 11

Olivier Ryckebusch Assistant programmation, cinéma, théâtre 01 41 33 93 21

Tristan Barani Relations publiques 01 41 33 92 66

Clémence Sébire Assistante de production festival Artdanthé 01 41 33 93 20

Pierre-Hadrien Poulouin Assistant arts plastiques

Audrey Eschmann Carol Baron Lou Rambert-Preiss Arsène Welkin-Dubois Accueil

Marc Chauvelin

Francis Auxiette

Régisseur général 01 41 33 92 87

Affichage

Jacqueline Rhinan

Julien Filoche (son)

Accueil artistes Panopée

Régisseur général Panopée

Patrick Pivert (lumières) Régisseur adjoint Panopée

Jérôme Fayolle Pascal Younes

___________________ E-mail équipe : initiale prénom.nom @ ville-vanves.fr ___________________

Projectionnistes

Agence de presse : MYRA

Carole Agostini Fred Ansquer Grégoire Cauchois Jérémie Gaston-Raoul Mathieu Gervaise Manu Hospital Raphaël Keller Séverine Krouch Marco Laporte

Yannick Dufour & Timothée Nicot 01 40 33 79 13 myra@myra.fr ___________________ Coordination brochure

Anouchka Charbey

Conception graphique

Be_olitik - www.beolitik.com

Le bar du Théâtre est un lieu de convivialité. Il ouvre une heure avant le spectacle et ferme

à minuit. Il propose une restauration légère (assiette de fromages, de charcuterie, soupe, dessert...).

Il n’est pas rare d’y croiser les artistes...

En partenariat avec :

Tarifs > Hors Abonnement Plein tarif 18 € / Réduit 13 € / Jeune public 6 € > Abonnements

> 4 spectacles : 11 € / spectacle > 8 spectacles et + : 9 € / spectacle > 12 spectacles : 7 € (soit 84 € les 12 spect.) > Moins de 30 ans : 9€ / spectacle (dès 4 spectacles)

Renseignements et réservations 01 41 33 92 91 Bulletin d’abonnement à télécharger sur le site du théâtre ou sur simple demande.

Le Conseil Général des Hauts-de-Seine soutient activement le Théâtre de Vanves dans le cadre de sa politique d’appui au spectacle vivant.

Photo de couverture : © IS2 / Fotolia

> Pass Soirée (2 spectacles dans la même soirée) / Plein tarif 24 € / Réduit 18 €

29 janvier > 25 avril 2013 I 64 SPECTACLES - 53 COMPAGNIES - 19 CRÉATIONS Aurore Renaudeau - Erwan Keravec - Mark Haïm (USA) - DAS PLATEAU - Collectif Loge 22 - Julien Monty & Michaël Pomero - Cédric Andrieux & Christophe Ives - Christian & François Ben Aïm Julie Deliquet - Mari-Mai Corbel & Nicolas Guimbard - Noé Soulier - Benjamin Porée /MATTHIEU DESERTINE - Pamina de Coulon - Mathilde Monnier, Loïc Touzé, Tanguy Viel - Michaël Allibert Emmanuel Eggermont - Eric Arnal-Burtschy - Clément Thirion - Olivier Normand Shonen Bérangère Jannelle - David Drouard - Eric Lamoureux & Thierry Thieû Niang - Anatoli Vasslov joana Preiss - Carlotta Sagna - Caroline Darchen - David Wampach - La Zampa / Magali Milian & Romuald Luydlin - Julien Jeanne - Clara Chabalier - Boris Charmatz & Erwan Keravec - Le T.O.C. - Mirabelle Rousseau - Thomas Bouvet - Catherine Gaudet (Québec) - Nicolas Cantin (Québec) - Gaëlle Bourges - Les Chiens de Navarre - Laetita Dosch - Hubert Colas Hélène Iratchet - Herman Diephuis - Anne Collod - Collectif De Quark - Claudia Triozzi Thomas Ferrand - Armel Roussel (Belgique) - Jean-Baptiste Calame (Belgique) - Florence Minder (Belgique) - Salvatore Calcagno (Belgique) - Uiko Watanabe (Belgique) - Madeleine Fournier & Jonas Chéreau - Vincent Thomasset - L’orchestre d’hommes-orchestre (Québec)

THÉÂTRE DE VANVES I SCÈNE CONVENTIONNÉE POUR LA DANSE I

En partenariat avec :