Brochure saison 14/15 Théâtre de Vanves

Page 1


Ma dernière saison... La saison 2014/2015 est à l’image de ce que j’ai défendu tout au long de ces 18 années : l’exigence artistique, l’audace, l’accompagnement de l’émergence, le partage, la découverte, les rencontres... Elle proposera un florilège d’artistes avec lesquels nous avons construit une grande complicité, à l’instar de Jeanne Candel, Boris Charmatz, Vincent Thomasset, Julien Fišera, Thomas Quillardet... et d’autres artistes à découvrir tels que David Geselson, le Collectif Colette, la compagnie Kobal’t, Maëlle Poésy, Louis Arene, Jean-Philippe Albizzati, Gabriel Tur...

Laissez-vous emporter par la culture à Vanves !

Cette saison débutera en beauté avec deux spectacles de la performeuse Gaël Depauw et avec une belle découverte, Le NoShow, qui a ouvert le Festival TransAmériques à Montréal cette année. Je suis particulièrement heureux d’accueillir dans Artdanthé Pascal Rambert avec qui je partage une grande connivence artistique et amicale et qui me fait l’immense plaisir de venir interpréter sa pièce Clôture de l’amour. Cette 17e édition, fidèle à son esprit de découverte, d’exploration et riche en créations, vous fera découvrir de jeunes artistes : Aïna Allegre, Volmir Cordeiro, Nina Santès, Nuno Lucas, Clémentine Baert...

Emouvoir, émerveiller, étonner, amuser, tels seront les sentiments que la saison culturelle 2014 /2015 fera partager à un public nombreux. Attentifs comme chaque année, à développer une politique culturelle à destination de tous les Vanvéens, nous avons fait le choix de donner la part belle à des spectacles de qualité que vous pourrez découvrir en famille tout autant qu’à des œuvres exigeantes. En parallèle, de nombreuses actions artistiques seront proposées à la population afin de tisser des liens avec les artistes notamment auprès des jeunes des écoles, des collèges et du conservatoire de la ville.

Dans cette période difficile pour les intermittents et la création artistique, nous réaffirmons également notre soutien à la recherche, convaincus qu’elle est fondamentale et indispensable au renouvellement des formes et des esthétiques. Cette saison, nous entamons des collaborations avec des écoles de théâtre, le LFTP (Laboratoire de formation au Théâtre physique) dirigé par Maxime Franzetti et l’ESAD (Ecole supérieure d’Art dramatique), dirigée par Serge Tranvouez ainsi qu’un renforcement des échanges avec trois universités parisiennes. Je me réjouis également de cette première collaboration avec le Centre national de la danse, de la concrétisation de la relation avec le Théâtre les Tanneurs de Bruxelles dirigé par David Strosberg, fruit de fructueux échanges et d’une grande complicité avec Armel Roussel sans oublier nos amis parisiens de La Loge, Lucas et Alice.

En 2015, le nouveau Conservatoire de Vanves ouvrira ses portes rue Solferino et accueillera 1 000 élèves contre 700 pour l’actuelle école de musique. Il sera équipé d’une salle de spectacle de 230 places dotée d’une fosse à orchestre. Ce nouvel espace d’éducation et de diffusion artistiques profitera à la jeunesse et aux acteurs locaux. Lieu inscrit dans le “Grand Paris” de la culture, notre commune confirmera sa place de découvreur de jeunes talents. Ainsi, la création théâtrale et le Festival de Danse Contemporaine Artdanthé de renommée internationale seront les piliers de notre programmation. Elle confortera également son soutien aux Journées des musiques anciennes.

Je profite pour rendre un hommage artistique et amical à celles et ceux qui, toutes ces années, m’ont permis d’ouvrir Artdanthé à l’international et m’ont fait découvrir de très nombreux artistes que j’ai eu le plaisir de présenter ensuite aux spectateurs de Vanves, notamment Marie-Hélène Falcon et l’équipe du festival TransAmériques de Montréal, Daniel Léveillé et Marie-Andrée Gougeon, Danièle De Fontenay de l’Usine C et Jasmine Catudal directrice artistique du OFTA, l’équipe du Théâtre La Chapelle et bien sûr Mireille Lacroix à la Délégation du Québec à Paris qui a toujours favorisé nos échanges, Line Rousseau et René Jagers à Tilburg (Pays-Bas), Tiago Guedes au Portugal, Michèle Braconnier et Stéphanie Pécourt à Bruxelles, Nicole Birmann Bloom à New-York. Je tiens à souligner la confiance et le soutien permanent dont la ville de Vanves a fait preuve depuis le début de cette aventure artistique, les institutions et organismes qui nous ont encouragés, suivis, accompagnés, sans oublier les collaborations exemplaires avec le conservatoire dirigé par Jean-Louis Beydon, les services municipaux et plus particulièrement le Phare, créé par Antoine Pasticier, et l’équipe actuelle avec qui nous travaillons dans le même état d’esprit.

C’est un réel plaisir de mesurer le chemin artistique parcouru ensemble et de percevoir l’écho grandissant du rayonnement culturel et évènementiel de Vanves depuis quelques années. Nous remercions et félicitons l’équipe du théâtre pour son travail mené sous la baguette de José Alfarroba qui signe ici sa dernière saison à Vanves. Poussez les portes de nos équipements culturels, profitez d’instants magiques et laissez-vous emporter par la culture à Vanves !

Je tiens à remercier sincèrement et chaleureusement tous ceux qui y ont cru avec moi : artistes, institutions, partenaires, techniciens et bien sûr les intermittents... ainsi qu’à saluer les spectateurs de Vanves et d’ailleurs qui nous ont accompagnés et soutenus tout au long de la construction de ce projet ambitieux.

Valérie Vignaud

Bernard Gauducheau

Adjoint au Maire délégué à la culture et à la communication

Maire de Vanves Conseiller régional d’Ile-de-France

Je quitte Vanves avec le sentiment d’avoir accompli quelque chose d’important : j’ai pu y mener le projet dont je rêvais. C’est sans conteste la plus belle aventure artistique de ma vie. Mille mercis,

José Alfarroba, Directeur

© Martin colombet

La raison du succès de cette formidable aventure artistique est l’exemplaire travail d’une équipe : tous mes collaborateurs ont sans cesse témoigné d’une passion, d’une motivation, d’un engagement et d’un enthousiasme sans faille. Durant toutes ces années, le foisonnement de nos échanges intellectuels, artistiques nous ont nourris, bousculés parfois, confortés. Qui mieux que cette équipe pourra prolonger cette formidable aventure ? Je leur transmets le flambeau et leur laisse la maison afin qu’ils puissent y mener leur propre projet dont je sais qu’il sera riche et innovant tout en conservant l’esprit qui nous anime.


Rencontre avec les frères Ben Aïm qui marque le début de l’aventure Artdanthé (1998) - Montre moi ta Pina ! commande pour 30 artistes sur l’œuvre de celle qui a inspiré tout mon parcours - Le Festival Turbulences avec Matthieu Bloch et Samuel Achache - L’ouverture de Panopée en 2008 - La signature de la convention danse avec la DRAC Ile-de-France en 2008 puis avec le Conseil général des Hauts-de-Seine Danse, côté cour, déterminant pour notre engagement en faveur de la danse à l’école avec Valérie Hubier - Les concerts, le Tremplin de la chanson et masterclasses du festival Chorus avec David Ambivard - Les 20 ans de Danse dense / Annette Jeannot - Jamais vu ! / Jean-François Munnier - Editions des festivals Artdanthé à Tilburg / Pays-Bas et à Montréal - L’ Ecole du spectateur - Les nuits vidéo danse L’intégrale de la Cie Man Drake - La création du Pina Bar - Volailles - Platonov / Benjamin Porée - Préliminaires : passez à l’acte ! - Les 10 ans de D’après J.-C. / Herman Diephuis - La 150e représentation de L’Effet de Serge / Philippe Quesne Les d’Ores et déjà...

Des focus et cartes blanches Loïc Touzé - Ricci Forte - Armel Roussel / [e]Utopia3 - Bomba suicida - Ma Gang de Montréal - Marie-Andrée Gougeon - Sylvain Prunenec - Hervé Diasnas - Collectif d’ores et déjà / Sylvain Creuzevault - Christine Gérard - Les Chiens de Navarre - David Wampach - Annette Jeannot - Odile Duboc Chez Buschwick (New-York) - Jakart & Mugiscué - Focus Pays-Bas...

////////////

Des rencontres et complicités artistiques déterminantes Daniel Léveillé - Dave Saint-Pierre - Adrien Béal - Jérôme Bel - Philippe Jamet Joao Fiadeiro - Boris Charmatz - Herman Diephuis - Thomas Lebrun - Olivier Dubois Jonathan Capdevielle - Jeanne Candel / Collectif la Vie brêve - David Bobée - Geisha Fontaine & Pierre Cottereau - Sylvain Groud - Yves-Noël Genod - TRASH et Line Rousseau - L’L / Michèle Braconnier et son équipe - Julien Gosselin - Anne-Cécile Sibué et Léonor Beaudoin de Cassiopée - Caroline Lozé - Pierre Niney qui a frôlé les planches pour la première fois à Vanves et y est revenu monter son premier texte Thomas Quillardet, Claire Lapeyre Mazérat et leur bande - Laetitia Dosch - Fanny de Chaillé - Jérôme Bel - Armel Roussel - Raphaëlle Delaunay - Julie Deliquet et le collectif In Vitro - La Loge - Jérôme Franc - Solange Dondi - Françoise Rougier - Tous les membres de l’équipe, depuis le début de cette aventure vanvéenne - Raphaël Barani et les petits jeunes du bar et de l’accueil, dont certains sont devenus de fervents défenseurs de notre cause et spectateurs assidus. Un clin d’oeil amical à Dominique Viard.

Le Théâtre de Vanves accueille une soirée du :

Festival / / / / / / /

////////////////////////////

© Jack Aarts

/ / / / / / /

© D.R.

Des moments forts

///////// ////////

18 ans d’aventures artistiques

Musique(s) Jane Birkin / Médéric Collignon / Erwan Keravec Casa de la Trova / Thomas Dutronc / Pierre Lapointe / Nosfell / Disiz La peste / Titi Robin / David Sire / Les Wriggles / Bertrand Belin / le fado de Cristina Branco, Mariza, Misia, Katia Guerreiro / Michel Portal et Bernard Lubat / Guillaume Perret / le Nagual orchestra / Seb Martel / Bastien Lallemant / Thomas de Pourquery... et tous les musiciens dont les concerts ont marqué l’esprit des spectateurs.

Jerk off

Pour sa septième édition, Jerk off remet son esprit décalé et festif au service de tous les arts et de la liberté d’expression. Pluridisciplinaire et alternatif, Jerk off témoigne de la diversité des cultures queer et interpelle au-delà de son univers d’origine avec cette année des événements programmés à Paris mais aussi au Pavillon Vendôme à Clichy, à Panopée à Vanves et au Générateur à Gentilly. Jerk off propose ainsi à tous les publics des découvertes artistiques aussi variées qu’exigeantes et invite à une réflexion autour de l’identité, du genre, du corps et des imaginaires sexuels alternatifs. C’est ainsi que tout au long de trois semaines d’événements, chorégraphes, artistes de cabaret, musiciens, photographes, auteurs et performeurs présenteront leurs créations en exclusivité parisienne à l’occasion du festival : Matthieu Hocquemiller, Thierry Smits, Lydia Lunch, Camille Ollagnier, Dorothée Smith, Collectif N.U, Valérie Thomas, Ebony Bones, Tim Paris.

http://festivaljerkoff.com > du 12 au 27 septembre

5 / / / / / / /

... ainsi que tous ceux qui ont contribué à cette aventure. J’aurais aimé pouvoir citer tout le monde mais vous êtes si nombreux...

samedi 20 septembre 19h30 I à Panopée Guillaume Marie - Nancy Viviana Moin - Minotaure 75


© D.R.

© Gilles Vidal

© Gilles Vidal

Gaël Depauw Did Eve need make-up ? [Performance, 2010, 3h]

To escape from El nothing better than eels

Avec Guillaume Marie, Eve Treps, Jeanne Depauw, Gilles Vidal

4 interprètes, 2014

Premier volet d’une trilogie familiale, Did Eve Need Make-up ? est né d’un souvenir d’enfance : le premier maquillage, empreinte d’un baiser maternel sitôt effacé, amorçant ainsi une première réflexion sur ce stigmate féminin à la symbolique violente puisque parfois interdite. Eve… la première femme (?) Est-elle (encore) vivante ? Est-elle morte ? Peu importe, son corps a été préparé ici pour un cérémonial qui, fantasme ou réalité, l’animera via “la matière-maquillante” qui pare et camoufle. Sereine, en apparence inanimée, elle attend… Par le toucher, l’effleurement, la retenue ou l’audace du geste cru des intervenants, elle se verra maquillée, travestie, enduite, grimée, pour revisiter les divers états et périodes de la Femme qu’elle incarne. Il s’agira, avec une inhabituelle liberté, de poursuivre la construction ou la déconstruction de l’image offerte par les mains précédentes. Qui sera-t-elle vraiment le temps de ces transformations (et en seront-elles vraiment ?) ? Un kaleïdoscope de ce que l’on imagine être la “matièrefemme” ? Une simple toile vierge mais vivante ?

6

Le NoShow

vendredi 3 octobre 19h I à Panopée

[création ]

Avec Guillaume Marie, Angèle Micaux, Pascal Saint André, Cédrick Debeuf, Gwennaig Le Metayer, Yan Pechin Regard extérieur Guillaume Marie I Coordination sonore Hugo Hindi Cette introspection intime consacrée à la figure paternelle, prend racine dans le souvenir d’incessants tours de pâté de maison avec pour fond sonore quelques titres d’Elvis Presley que le père de l’artiste se réjouissait de partager en voiture avec elle, seul membre du clan à jubiler autant de la vitesse du véhicule que du volume sonore en vigueur. Ce père officiant, en tant qu’ingénieur en physique nucléaire au CNRS, instigua chez elle une réflexion précoce sur la matière, sa désintégration extrême possible libérant ainsi une énergie “folle”, énergie jumelle de celle générée par le rock, également qualifiée de diabolique par certaines autorités morales et politiques. Le nucléaire comme le rock accélère la réalité jusqu’à pouvoir la détruire. Catastrophes, overdoses, excès sont le lot de ces deux “pratiques”, autant de visages de l’humain qui cherchent toujours à flirter avec “le plus”, à transcender le vulgaire.

[événement - première en France ]

Un show-must-go-on à tout prix Collectif nous sommes ici & Théâtre du Bunker (Québec) Idée originale Alexandre Fecteau I Texte François Bernier, Alexandre Fecteau, Hubert Lemire, Maxime Robin en collaboration avec les acteurs du spectacle I Mise en scène Alexandre Fecteau I Assistance à la mise en scène, direction de production Émilie Martel Interprétation Francesca Bárcenas, François Bernier, Frédérique Bradet, Anne-Marie Côté, Eliot Laprise, Hubert Lemire, Sophie Thibeault Conception vidéo, caméra live Marilyn Lafamme I Conception sonore, régie générale Olivier Gaudet-Savard Régie de plateau Émilie Martel I Direction technique Gabriel Bourget-Harvey Le spectacle débute en mode “Assemblée générale extraordinaire”. Tous attablés et “microphonés”, les acteurs répondent tour à tour à une question tacite qu’on devine être : “Pourquoi fais-tu du théâtre?” Puis le texte glisse lentement vers le récit d’une anecdote, banale en apparence, mais déterminante au final : celle d’une soirée où une mémorable bataille de guimauves a soudé à jamais cette improbable équipe d’acteurs. La bataille s’incarne sur scène. Ça se lance des guimauves comme on lance des répliques. Et c’est parmi les guimauves qui fusent de partout qu’un ouvreur du théâtre vient “casser le party”, remettant une feuille de papier au premier acteur qu’il croise sur scène. Douche froide. C’est le décompte des réelles recettes de billetterie de la soirée. La somme étant insuffisante pour rémunérer décemment tous les acteurs de la distribution, une grève tournante est déclenchée. Ne jouera que le nombre d’acteurs que le public a les moyens de se payer. Chaque acteur a donc une minute bien comptée pour se vendre, pour gagner la faveur du public. Les spectateurs votent par texto. Quatre acteurs sont élus, les trois autres exclus. La suite du spectacle oscille entre ces deux groupes désormais distincts. Les élus exécutent sur scène une suite de scènes suivant l’ordre du jour de leur assemblée générale. Y est dépeinte avec humour et sincérité la nature de leurs revendications. Les exclus, eux, sortent du théâtre. Filmés, ils interrompront ça et là la représentation, retransmis en direct sur écran géant dans la salle. Argent, reconnaissance, perspectives d’avenir et désillusion sont les quatre grands thèmes tacites du spectacle servi par les acteurs élus.

7

samedi 4 octobre I 20h30 dimanche 5 octobre I 17h Au Théâtre I Réservation indispensable I Durée > 2 h 15 Le NoShow sera présenté à actOral (Marseille) les 9 et 10 octobre 2014.


[ création ]

[ création ]

Mars

Zone libre

D’après Fritz Zorn I Mathieu Boisliveau Compagnie Kobal’t

Triptyque - chapitre 1 :

Avec Thibault Perrenoud Adaptation et mise en scène Mathieu Boisliveau Lumières Claire Gondrexon

Jon Fosse I Alexandre Zeff - La camara oscura

Je suis le vent Avec Christine Gagnieux, Jean-Claude Sachot, Thomas Durand, Camille de Sablet, Jean-Baptiste Anoumon, Sophie Daull, Alyzée Soudet Assistante à la mise en scène Aurore Migeon Création sonore Charlie Senecaud assisté de Margaux Robin Scénographie Xavier Lemoine Renfort scénographie Carine Ravaud Lumières Sébastien Roman Renfort régie Cécile Dumoutier Vidéo, costumes et maquillage en cours de distribution Production, diffusion Claire Dupont Administration Elias Oziel

“Je suis jeune et riche et cultivé ; et je suis malheureux névrosé et seul. Je descends d’une des meilleures familles de la rive droite du lac de Zurich, qu’on appelle aussi Rive dorée. J’ai eu une éducation bourgeoise et j’ai été sage toute ma vie. Ma famille est passablement dégénérée, c’est pourquoi j’ai sans doute une lourde hérédité et je suis abimé par mon milieu. Naturellement j’ai aussi le cancer, ce qui va de soi si l’on en juge d’après ce que je viens de dire. ” Fritz Zorn Cette fiction part d’une invitation. Fritz Zorn aurait convié chez lui, dans son appartement transformé en théâtre des opérations, des gens qu’il aurait côtoyés, de près ou de loin, de l’enfance à sa trentaine d’aujourd’hui. Fritz Zorn se meurt. En guise d’adieu, comme avant une exécution, il offre sa dernière prise de parole publique, parole qui précèdera le mutisme et le silence qui conviennent au départ des hommes seuls. Le public est convoqué à une expérience : l’oraison funèbre orchestrée par le vivant. Un homme, seul face à la mort, s’ouvre, se regarde et s’exprime avec la volonté d’atteindre la clarté en passant par le feu. Tel un acteur devant un rôle, Zorn plonge en lui, cherche les nœuds, refait son trajet pour comprendre, pour savoir par où cela passe et enfin, pour dire et pour faire de sa mort une œuvre d’art. Mars est l’histoire d’une névrose, c’est l’écriture d’une biographie à vue. Cette création propose de rendre compte de cette introspection. Pour Zorn, la maladie fait office de déclencheur, elle injecte de la vie. À partir du moment où il nomme le mal dont il souffre, il se redéfinit au monde. Il en vient à repenser son évolution : sa naissance, son enfance, son adolescence et sa vie d’adulte “qui n’a rien vécu”. Avec l’humour qu’il pose en rempart le plus solide face à la mort, il dissèque le monde, fouille et remue la putrescence immonde qui se cache derrière les façades d’une société aseptisée. L’âme à nu, blessée, l’homme “se déclare en état de guerre totale.”

Après le succès du Misanthrope, présenté la saison dernière à Vanves et repris au Théâtre de la Bastille du 18 novembre au 20 décembre 2014, la Compagnie Kobal’t propose une adaptation audacieuse de l’œuvre unique de Fritz Zorn.

8

du lundi 13 au jeudi 16 octobre 20h30 I à Panopée I Durée > 1 h 30 environ © D.R.

du jeudi 9 au samedi 11 octobre 20h30 I au Théâtre I Durée > 1 h 15

© Alexandre Zeff

Dans une communication universelle avec les éléments, Jon Fosse invente la douceur du tragique, cette part de soi unique qui se révèle en se perdant. Il écoute les fleuves sous la terre, la circulation des eaux ensevelies mais toujours remuantes comme il écouterait, la nuit, le battement de son sang d’où jaillit son écriture. Ecouter “des sons et des âmes qui, ensemble, composent à un niveau supérieur la musique et l’âme de l’écriture. Chaque texte a sa musique, son âme. Et ces sons doivent être prononcés, sans que l’on sache nécessairement quelle en est la nature. Ils doivent être dits, comme une vérité.” Pour Jon Fosse, l’enjeu artistique est clair et il sera le nôtre : “Quand la pièce est bonne et que la mise en scène est réussie, on doit vivre l’expérience esthétique d’un envol au dessus de la vie, du théâtre et de leurs limites.” Assister à une pièce de Jon Fosse, c’est pénétrer dans un espace. Ses figures sont nos guides, au sens physique du terme. Le spectateur doit être disposé “à voir” ce théâtre, à le découvrir comme un événement visuel se déroulant dans un espace. Il faut être prêt à voir le dialogue, voir comment résonnent les figures, comment elles se taisent ou pensent à voix haute, comment leur parole franchit l’espace temps. Il s’agit de faire chanter la parole de la voix muette grâce à l’expérience théâtrale. Le voyage de Jon Fosse oscille avec force entre la vie et la mort, entre temps passé et temps futur, entre calme et tempête.


[ création ]

Affabulazione D’après Pier Paolo Pasolini I Lucas Bonnifait

Pasolini, hanté par le mythe d’Œdipe, dissèque ces pères oubliés par l’Histoire, dont les fils ne ressentent plus le désir de les tuer. Affabulazione s’inscrit dans la lignée des grandes tragédies grecques et explore sur le mode tragi-comique la destitution et la disparition de la figure du Père dans la société contemporaine et la difficulté, pour les Fils, de se trouver une place dans un monde sans Histoire et sans idéaux. Que nous laissent nos pères ? Que pouvons-nous construire après eux ? Tout en racontant cette affabulation, il faut donc ici régler ses comptes : avec la paternité, avec la sexualité, avec la politique, avec l’engagement, avec les choix et avec soi. Ce spectacle convoque des sentiments d’âpretés et de grandes ambiguïtés. La création sonore, les lumières et le dispositif scénique plongent le spectateur dans un univers hypnotique et brouillé dans lequel la communication entre les personnages est mise à mal, flouée. Un spectacle en forme de règlement de comptes entre les hommes et la société. La mise en scène mettra en lumière une certaine forme de décadence : celle d’une société qui, dans une certaine mesure, participe à son propre effondrement dont elle perçoit les signes mais sans pour autant chercher à y remédier. Par le biais de la petite histoire, nous aborderons donc la grande. Les époques, les lieux et les personnes se mélangeront. Affabulazione est une tragédie. Elle a les contours d’une fable, d’un rêve. Affabulazione sera présenté les mardi 2O et mercredi 21 janvier 2015 au Théâtre Les Tanneurs (Bruxelles) dans le cadre de notre échange. Cf p.25

Un seul été

© Ji-Yun Lim

Pasolini écrit le rapport conflictuel qu’entretiennent un père et son fils, qui conduira inéluctablement au parricide. Lucas Bonnifait s’empare de ce texte et place les mots du père dans la bouche de plusieurs personnages. Fils, fille, mère, curé : chaque entité relaie une même parole. Eclatée, elle s’universalise. Les mots deviennent alors ceux de l’incertitude générale de toute une société face à l’effondrement des rôles.

© Jérémie Scheidler

Texte Pier Paolo Pasolini Mise en scène Lucas Bonnifait assisté de Moïra Dalant Avec Jean-Claude Bonnifait, Pauline Cheviller, Ava Hervier, Antoine Louvard, Thomas Matalou, Raouf Raïs Lumières Alice Versieux, Lucas Bonnifait Création sonore Thomas Matalou Scénographie Lucas Bonnifait I Construction Hugo Bonnifait Administration, production et diffusion Fanny Descazeaux

[ création 2014]

D’après L’été 80 de Marguerite Duras Jérémie Scheidler I Compagnie La Controverse

[ Jeune public / Conte musical +5 ans ]

Caravane Gazelle Compagnie Le bruit Qui Pense

Mise en scène, images & dispositif vidéo Jérémie Scheidler Dramaturgie Arnaud Maïsetti Avec Marie Charlotte Biais, Jeanne Videau Musique, dispositif sonore Jean-Kristoff Camps Lumières Jérémie Alexandre Corps Fernando Cabral

Musique Olivier Calmel I Texte Florence Prieur Mise en scène et lumière Illich L’Hénoret Costumes Dulcie Best I Narration Julie Martigny Interprètes Quintette ArteCombo : Flûte Mayu Sato-Brémaud I Hautbois Baptiste Gibier Clarinette Annelise Clément I Cor Cyril Normand Basson Frank Sibold

Le texte de Marguerite Duras, L’Été 80, n’est pas un texte de théâtre. Il est un souffle, un râle parfois, un cri souvent. Quelque chose d’essentiel s’y raconte. Le texte dispose un ensemble d’éléments : de la fiction, du réel, du conte dans la fiction première, agencement complexe qui nous dit une chose très importante, qui rencontre le thème récurent dans le travail du metteur en scène : l’amour, même impossible (surtout impossible ?) invente et constitue un espace de résistance au monde comme il va, et comme il va mal. C’est dans le corps de l’amour, dans ce que l’amour a de foncièrement asocial que l’intime et le politique se rejoignent, se touchent. Face à l’atroce absurdité d’un monde qui tend à devenir de plus en plus invivable, un monde dans lequel l’existence est chaque jour un peu plus vidée de son sens et de sa substance, l’amour dit qu’autre chose est possible, concrètement.

Caravane Gazelle propose une musique, un texte, des interprètes dans une mise en scène qui se fait volontairement discrète afin de ne pas distraire l’oreille des spectateurs. La musique originale d’Olivier Calmel et l’histoire imaginée par Florence Prieur font surgir gazelle, chameaux, voyageurs, nuit étoilée et désert. Une bougie, un peu d’eau, une marionnette, quelques tissus suffisent à la conteuse pour se plonger dans son histoire. À travers la folle aventure de son héroïne curieuse et intrépide, elle nous parle avec pudeur de différence, d’amour, de passion, de la difficulté d’aimer et de choisir sa vie. Les lumières, changeantes et poétiques, mettent en évidence cette autre réalité et entraîne le spectateur dans le monde de la mémoire, du rêve. Le théâtre devient une bulle où chacun se promène dans l’histoire de la gazelle et dans ses propres souvenirs…

© Martin colombet

11

du mar. 4 au sam. 8 novembre 20h30 I à Panopée I Durée > 1 h 30 environ

du mer. 12 au ven. 14 novembre 20h30 I à Panopée I Durée > 1 h 20

samedi 15 novembre 17h I au Théâtre I Durée > 45 mn Représentations scolaires : mardi 12 et mercredi 13 mai 2015 à 10 h


j’étais dans ma maison Cours les prairies et j’attendais que la pluie vienne Jean-Luc Lagarce I Nicolas Grosrichard I Compagnie Grappa Avec Nicolas Blandin, Lou Joubert, Emel Hollocou, Laura Lascourreges, Julia Leblanc-Lacoste, Coraline Mages Régie lumières Thibault Petit I Régie son Paul Cabel La famille est au centre du travail de Jean-Luc Lagarce : chacune a ses règles, ses principes proposant une entité, un espace contraint. Dans cette pièce, une vision patriarcale de la famille est posée : le père dirigeait la maison, le fils était celui qui osait s’opposer à son autorité, les femmes écoutaient en silence. Le père mort, le fils revient dans la maison familiale pour y mourir à son tour. À la manière d’une tragédie classique, cette pièce se construit autour d’un personnage central : l’homme. Cinq femmes racontent chacune leurs attentes, leurs rêves et leurs peurs. Toutes parlent du jeune frère - évadé de ce monde où rien ne bouge - comme si leur vie n’avait été destinée qu’à attendre son retour et que le règlement de compte ne pouvait avoir lieu qu’entre elles et lui. Devant la menace que représente la mort du jeune frère, la parole est combat et permet de rester digne face au deuil qui s’annonce. Ces femmes, dont on devine la résignation, l’utilisent pour affirmer leur envie irrépressible de vivre enfin.

© D.R.

© Olivier Combres

© D.R.

© Nicolas Blandin, Martin Colombet

[ création 2014 ]

[ reprise ]

Jacques Albert I Céleste Germe I Das plateau Mise en scène Céleste Germe I Texte Jacques Albert Composition musicale et sonore Jacob Stambach Avec Jacques Albert, Hadrien Bouvier, Gaétan Brun-Picard, Denis Eyriey, Maëlys Ricordeau Images Cédric Dupire Lumières, régie générale Xavier Lescat, Vincent Loubière

Cours les prairies se présente comme un récit d’initiation “inversé”, dans la mesure où le mouvement vers l’âge adulte trouve sa résolution dans la mort. On y parle de l’adolescence, de la jeunesse, de la maladie et de la mort. Mais aussi d’amour, des amours : amours familiales, filiales, passionnelles, jeunes et vieilles. Cours les prairies convoque de manière directe la littérature sur scène. Celle-ci s’incarne, prend corps dans l’espace théâtral, de manière à ce que le phénomène littéraire rencontre, presque brutalement, le phénomène plastique, spatial, sensuel et sonore de la scène. Das Plateau cherche à montrer le réel dans ce qu’il a de fondamentalement pluriel et ne s’en tient à la retranscription d’une réalité linéaire et univoque : considérer que le rêve, le fantasme, le souvenir sont des mondes qui ont leur logique propre, qui suivent leurs propres règles, mais que tous participent de ce que l’on a coutume d’appeler “réalité”, sans hiérarchie, sans exclusivité.

Journées

Duende ll

5e édition

Federico Garcia Lorca I Mireille Perrier Compagnie l’abeille et l‘orchidée

Des Musiques Anciennes À l’occasion des Journées de musiques anciennes et du salon international de luthiers, les musiciens investissent le Théâtre de Vanves pour faire vivre des répertoires trop rarement présentés au public. Autour du thème “Les transmissions”, une programmation éclectique de concerts est proposée. Trois journées de rencontres et un foisonnement d’activités mettront la ville en ébullition : ateliers, colloque de musicologie, sessions de musique...

Vendredi 21 novembre à 20h30 - Église Saint-Rémy Concert Musique au temps de Rubens / Ensemble Vox Luminis ------------------------------------------------------------Samedi 22 novembre - Théâtre de Vanves 19h - Concert Topkapi / Ensemble Canticum novuum 21h - Concert Lord Gallway’s delight / Les Witches ------------------------------------------------------------Dimanche 23 novembre - Théâtre de Vanves 16h - Et si Léonard... / Cie Pointure 23 [Jeune Public + 5 ans] 18h - Un siècle de musique allemande / Jean-Luc Hô Buxtehude, Bruhns, Bach, Beethoven au clavicorde à pédalier

[ création 2014 ]

Mise en scène, interprétation Mireille Perrier Sculpture Manon Perrier I Chorégraphie Carole Galisso Des sculptures à taille humaine, des ustensiles, des récipients donnent l’impression d’être propulsés dans l’intimité de l’atelier d’un artiste. Sans se soucier des spectateurs, le sculpteur s’adonne à sa toute première tâche, prépare ses outils, charrie de la terre, de l’eau. Le corps de la danseuse, enfoui sous la terre, revêt l’apparence de la matière, une matière qui se révèle vivante. Au fur et à mesure que le sculpteur ébauche sa sculpture, le corps se meut, s’émeut et devient autonome. La relation avec le sculpteur se tisse. L’atelier est visité par une troisième présence, un fantôme (celui de Lorca?), présence absente qui détient le verbe mais pas le corps.

Mireille Perrier, révélée au cinéma par le film Boy meets Girl de Léos Carax, Un monde sans pitié d’Eric Rochant et Toto le Héros de Jaco Van Dormael, joue aussi dans les films de Philippe Garrel, Claire Denis, Amos Gitaï, Sophie Tatischeff, Laetitia Masson, Fred Cavayé… Au théâtre, elle se forme à l’école de Chaillot sous la direction d’Antoine Vitez et joue aux côtés de Joël Jouanneau, Yannis Kokkos, Luis Pascual, Pascal Rambert… En 2009, elle crée sa compagnie, monte ses projets et met en scène.

12

13

lundi 17 et mardi 18 novembre 20h30 I à Panopée I Durée > 1 h 45

mer. 19 et jeudi 20 novembre 20h30 I au Théâtre I Durée > 1 h 15

du ven. 21 au dim. 23 novembre Église Saint-Rémy & Théâtre

mer. 26 et jeu. 27 novembre 20h30 I à Panopée I Durée > 1h 30


[ création 2014 ]

Candide

© D.R.

Mise en scène Maëlle Poésy Avec Caroline Arrouas, Gilles Geenen, Marc Lamigeon, Jonas Marmy, Roxane Palazzotto Dramaturgie, écriture Kevin Keiss Scénographie Alban Ho van Assistante à la scénographie Hélène Jourdan Costumes Camille Vallat I Confection Juliette Gaudel Création lumières Jérémie Papin Lumières Corentin Schrick I Création son Samuel Favart Régie générale, plateau et construction Jordan Deloge Les contes philosophiques de Voltaire dénoncent avec virulence les excès de l’injustice et de l’intolérance, les obscurantismes et les fanatismes. Présent à chaque page, Voltaire fait résonner plus pleinement les jubilations du conte mais aussi un incroyable exercice de l’intelligence.

Le Kojiki /

Le conte de Voltaire est construit sur l’accumulation des épisodes et des figures rencontrées; c’est de celle-ci que nait le comique de situation ainsi qu’une réflexion politique féroce sur la place de l’homme dans le monde, sur l’absurdité de cette course effrénée. Dans le spectacle, le héros ne traverse pas seulement le monde et les continents mais aussi les siècles et l’histoire, révélant notre rapport à la folie du monde. Son absence de réflexion fait grandir la nécessité de se poser les bonnes questions pour obtenir les bonnes réponses.

(relâche le dimanche 30 novembre)

20h30 I au Théâtre I Durée > 1 h 40

© Vincent Arbelet

[ Jeune public / Danse, objets, images +18 mois ]

Si ça se trouve,

[ création ]

les poissons sont très drôles

Yan Allegret I (&) So Weiter

Laurence Salvadori I Compagnie Ouragane

De Yan Allegret I Avec Aurélia Poirier, Maya Vignando (distrib. en cours) Dramaturgie et assistanat à la mise en scène Anthony Thibault Création musicale Yann Féry I Régie Générale Clémence Perrin Scénographie, accessoires Damien Schamaneche

Scénographie, objets marionnettiques Philippe Blanc, Laurence Salvadori Avec Caroline Desmaison, Laurence Salvadori Accompagnement marionnettique Séverine Coulon Musique originale Franck Gervais I Costumes Perrine Lenaert Décor-accessoires-mécanismes Philippe Blanc Création numérique-lumières Christoph Guillermet

Une nuit, un enfant, dont la mère est absente, est visité dans l’obscurité de sa chambre par deux questions : “Comment tout a commencé ?” et “Pourquoi je suis moi-même ?” Convaincu qu’il ne dormira plus jamais parce qu’il ne connaît pas les réponses, l’enfant va voir son père qui lui propose de remplacer son sommeil par une histoire ancienne narrant l’origine du monde : Le Kojiki. Commence alors un long récit initiatique, dans lequel l’enfant sera tour à tour spectateur, acteur et conteur. Il rencontrera le couple de dieux originels Izanagi et Izanami, parcourra avec eux les étapes de la création du monde, l’enfantement de la première île, le peuplement de la terre, jusqu’à la naissance de la mort elle-même, qui transformera Izanami en protectrice des royaumes souterrains. Dans Le Kojiki, tout le monde cherche des réponses à ses questions : les dieux, les adultes, les enfants. Chacun est confronté à sa propre quête, à ses propres peurs mais aussi ses espoirs.

Epurés à l’extrême, (les) tableaux, déclinés comme autant d’arrêts sur images, annulent l’effet de tournis que leur succession effrénée pourrait provoquer. Ils sont redoutables d’inventivité et d’efficacité esthétique. Rien n’est laissé au hasard et tout, absolument tout est habilement porteur de sens. Alors qu’on pourrait craindre la redondance des scènes de voyage, de fuite et de course, elles se déclinent allégrement, chaque fois similaires et pourtant différentes. Les unes appellent les autres. On en voudrait toujours plus. Aïnhoa Jean-Calmettes / Mouvement - juin 2014

du vendredi 28 novembre au mardi 2 décembre

[ création ]

Demande à ceux qui dorment

Dans ce siècle où le monde s’accélère, les changements que nous subissons semblent nous conduire à notre perte. Dès lors, que reste-t-il à l’homme comme marge de liberté ? Tel est le questionnement posé par Voltaire dans son œuvre : qu’est ce qu’un homme libre ? Comment invente-t-on sa liberté dans le monde tel qu’il fonctionne ?

14

[ Jeune public / Théâtre +7 ans ]

© Cécile Lisbonis

Voltaire I Maëlle Poésy Compagnie Drôle de Bizarre

“Lorsque j’étais enfant, je m’endormais en regardant les poissons nager à l’intérieur de l’aquarium installé dans ma chambre. Une douce lumière baignait la pièce et me rassurait. J’embarquais alors pour des voyages insensés, vers d’autres contrées peuplées de personnages imaginaires, sous d’autres climats.” Laurence Salvadori Voyager, c’est aller. Le parcours du voyageur peut s’apparenter à celui de l’enfant qui découvre le monde et part à la rencontre de l’inconnu, de nouveaux paysages, de nouvelles personnes. Curieux de l’univers qui l’entoure, chaque découverte, chaque rencontre, fait naître en lui une multitude de sentiments. Ce voyage de la danseuse au royaume des poissons sera riche en surprises et en émotions. Elle y croisera un vieux poisson sage, des poissons-volants et même une “diva des mers”...

15

samedi 6 décembre 17h I au Théâtre I Durée > 1 h Représentations scolaires : jeudi 4 et vendredi 5 décembre à 10 h

samedi 13 décembre 11h I à Panopée I Durée > 35 mn Représentations scolaires : jeudi 11 et vendredi 12 décembre à 9 h15 et 10h30


[ création ]

[ création 2014 ]

En Route - Kaddish

[ Jeune public / Théâtre d’objets, musique +1 an ]

David Geselson I Compagnie Lieux-Dits

Les cailloux font ce qu’ils peuvent

C’est à partir d’archives et de récits de famille que j’ai entrepris d’écrire et de réinventer l’histoire de mon Grand-Père Yehouda Ben Porat, mort en 2009 à Jérusalem. Un pont entre mythologies et faits historiques. Parti de Lituanie en 1934 pour s’installer en Palestine, Yehouda a traversé les étapes de la construction de l’État d’Israël, de l’idéal du Kibboutz en passant par la tragédie de la Nakba, a parcouru l’Europe d’après la Shoah en tant que soldat dans la Brigade Juive de l’armée anglaise puis dirigé et fondé l’Institut de recherche sur l’histoire d’Israël, “Yad Ben Tsvi”, à partir de 1971. Alors qu’il reçoit le prix du président de l’État d’Israël pour son travail comme directeur de l’Institut, les idéaux qu’il aura poursuivis toute sa vie sont déjà fissurés. Son rêve presque détruit. Il est mort à l’été 2009, au moment où je me séparais d’une femme et fuyais pour le Japon. C’est là, dans les inconnus de Tokyo, que je vais le recroiser et débuter la reconquête de mon histoire familiale. Nous sommes deux, Yehouda et moi, à nous raconter. Un homme dont l’idéal, la création de l’état d’Israël, est devenu un cauchemar, et un jeune homme qui hérite d’une histoire impossible à porter sans la ranimer, la mettre en doute, la faire sienne. Ces récits questionnent à la fois notre histoire actuelle, le conflit IsraéloPalestinien, ses conséquences éthiques, sociales, humaines et politiques, et nos histoires intimes. Quelles vies les fardeaux de l’Histoire passée nous permettent de choisir ? Comment construire sa vie d’adulte avec des fantômes familiaux et historiques écrasants ? Quels regards porter aujourd’hui sur ce conflit au-delà des appartenances religieuses, nationales, historiques ? Jusqu’où la poursuite d’un idéal peut justifier nos actes ?

© Charlotte Corman

Yehouda marche vers d’impossibles amours, entre ses conquêtes féminines et les infatigables tentatives de construction de sa terre promise. Des lieux qui se dérobent en permanence. Le lieu qui se construit s’évanouit dans le même temps, s’évapore, et perd son sens à mesure qu’il pense le gagner, nourrissant d’intenables paradoxes, de la nécessité vitale à l’impossible légitimation morale.

Compagnie Tafftas De et avec Jean-Pierre Dulin, Philippe Dulin, Samuel Galhaut Lumières Jocelyn Asciak Par le biais de la transformation/disparition, un étrange jardin autour d’un bassin se dessine. Deux personnages, l’un comédien, danseur, jardinier, l’autre musicien, producteur de sons, explorent cet univers onirique. On retrouvera la terre, l’eau, le ciel, les saisons auxquels se mêle la volonté de L’homme de contrôler ces éléments… ou pas. Les voix, les sons, la lumière, participent à la construction/métamorphose de ce petit jardin intérieur.Tout est posé, tout est là, les matières prêtes à se laisser faire, à vivre leur petite histoire intime. D’abord les terres. En strates, elles se dévoilent au détour d’un caillou, jouent avec les nuances, les traces du dessus deviennent le feu du dessous, c’est par elles que tout arrive. Puis sur le chemin, elles deviennent couleurs transformant l’objet en fleurs ou insecte. Tintement de carillon. Souffle grave de flute en bois. On découvre une terre verte, paillée; les pas du danseur transforment petit à petit la matière en eau. Les mains transportent, arrosent nénuphars et galets. Son de bois tapé……TACATAC…… L’arbre se réveille, se déploie, s’étire, devient le prolongement du comédien qui tournoie, vire, dompte cet étrange animal. Tout se calme… L’arbre devient abris, cabane, lieux d’où l’on contemple les étoiles, le ciel. Note tenue, son élastique, la matière ouateuse des nuages, étirée, comme si l’on voulait faire descendre tout ce ciel sur terre. Les relier physiquement. Fantasme, rêve éveillé, on se retrouve dans le transat du jardin... Tout est posé, tout est là, les matières prêtes à se laisser faire.

Après avoir vécu l’aventure de la Cie Ramodal, Samuel Galhaut, Philippe Dulin et Jean-Pierre Dulin se retrouvent autour d’une création à l’adresse des tout petits à travers expressions corporelles, musiques, recherches de sons, mise en lumière, vidéo…

La Cie Lieux-dits bénéficie d’une aide à la résidence du Ministère de la Culture et de la Communication - DRAC Ile-de-France, en partenariat avec le Théâtre de Vanves - scène conventionnée pour la danse. Elle sera également en résidence au Carreau du Temple dans le cadre de l’Incubateur européen.

La volonté de la compagnie est de créer un espace ouvert où le mouvement, les matières, les déplacements, associés aux sons, puissent “respirer”.

du lun. 15 au jeu. 18 décembre 20h30 I au Théâtre I Durée > 1 h 20

samedi 10 janvier 11h I au Théâtre I Durée > 30 mn Représentations scolaires : jeudi 8 et vendredi 9 janvier à 9h et 10h30

© Pascal Petit

Mise en scène, interprétation David Geselson, Elios Noël Collaboration à la mise en scène Jean-Pierre Baro Scénographie Lisa Navarro I Lumières Jérémie Papin Vidéo Jérémie Scheidler I Son Loic Le Roux


Résidence d’écrivain

[ création ]

Alice Zeniter Le Théâtre de Vanves accueille Alice Zeniter en résidence tout au long de la saison 2014 /2015. A l’initiative du Conseil régional d’Ile-de-France, ces résidences d’écrivain ont pour objectif de favoriser une relation vivante et privilégiée entre les habitants et la création littéraire tout en permettant à l’auteur de se consacrer à son projet d’écriture. Des actions artistiques ont été mises en place avec plusieurs acteurs culturels de Vanves ainsi qu’avec les écoles, le lycée Michelet, la classe de théâtre du conservatoire…

Baal Bertolt Brecht I Jean-Philippe Albizzati Comité 8.1 Texte Bertolt Brecht I Version scénique Jean-Philippe Albizzati Traduction Guillevic I Mise en scène Jean-Philippe Albizzati Dramaturgie et assistanat à la mise en scène Camille Duquesne Réalisation sonore Orane Duclos I Lumières Pierre Langlois Avec Ante Bracic, Patrice Botella, Jean-Rémy Chaize, Oriane Dubois, Christelle Legroux , Claude Leprêtre , Charly Marti, Nelly Pulicani, Maud Roulet, Charles-Antoine Sanchez Costumes Sarah Lazaro © Eric Sneed

Baal a été écrit dans un contexte historique complexe : l’Allemagne est en pleine révolution spartakiste et vient de perdre la Grande Guerre après avoir conquis sa suprématie sur le monde grâce à une seconde révolution industrielle mieux réussie que ses principaux concurrents (Angleterre, France, Etats-Unis). Au bout de dix folles années de reprise économique, ce sera la crise boursière de 1929, l’inflation galopante et la venue d’Hitler au pouvoir. Dans ce territoire dévasté, aux prises avec sa révolution socialiste bientôt avortée, un nouveau monde accouchera de l’ancien : les paysages de la campagne deviendront la jungle des villes.

[ Tout public / Musique +7 ans ]

Taarang Philippe Foch I Avec la complicité de Mathias Delplanque Percussions et électronique Philippe Foch Electronique Mathias Delplanque

Dans Baal, Brecht avait pour objectif de démystifier la figure du poète. Il s’insurgeait contre la naïveté de ses contemporains dramaturges et leurs idiotes conceptions de l’amoralisme. Bertolt Brecht met en scène ses propres icônes (Rimbaud, Villon, Verlaine) en dessinant la trajectoire d’un poète lyrique, buveur de schnaps et consommateur de femmes. Pour ce faire, il n’épargne personne. Il montre le poète sous tous ses aspects : comportement prédateur avec la gente féminine, alcoolisme, égoïsme, veulerie, mesquinerie... Brecht dit de Baal qu’il est “asocial parce qu’il vit dans une société asociale”. Grâce à son appétit vorace et insatiable, Baal déploie une énergie qui emporte tout sur son passage. Mais au delà de son propre tourbillon, rien ne bouge. Le monde est toujours à sa place. Il y a de l’Infini dans Baal mais aussi un certain inaccomplissement. C’est une œuvre multiple, insaisissable et scandaleuse.

Du bruissement de la matière frottée et griffée au spectre rythmique jaillissant d’un ensemble de tablas, de la beauté du timbre de ces peaux aux sonorités électroniques, jusqu’à l’émergence de la voix, Taarang est une fuite inexorable du temps, entre mémoire et présent, entre tension et sérénité... Depuis 2006, Philippe Foch développe une histoire singulière avec le tablas Taarang, ensemble de tablas accordés dont le domaine de jeu est infini, et l’électronique. Après une version en solo, Philippe Foch, porté par le désir de partager et de confier une partie de la transformation à un complice, choisit de développer le chemin avec Mathias Delplanque. La complicité artistique et humaine est évidente : l’échantillonnage en temps réel et la transformation rythmique sont les sources d’énergie de ce musicien nourri d’une grande culture musicale et de la pulsation. Son univers sonore, fin et marqué par un goût de la matière transformée jusqu’aux confins, conduit très naturellement le percussionniste à ouvrir son instrumentarium : ici, les sonorités des tablas côtoient et se mêlent aux sonorités de matières métalliques, minérales et végétales.

Jean-Philippe Albizzati

Le Comité 8.1 est en résidence au Théâtre de Vanves depuis la saison dernière; il y a présenté Time for Outrage. Plusieurs étapes de travail de Baal y ont été présentées.

Alice Zeniter vient à l’écriture avec le roman. Elle a publié Deux moins un égal zéro en 2003 et Jusque dans nos bras en 2010 (prix de la Porte Dorée et prix de la Fondation Laurence Trân). Elle connaît le succès avec son troisième roman Sombre dimanche (Albin Michel), lauréat du prix du livre Inter 2013. Elle écrit également pour le théâtre. En avril 2010, sa pièce Spécimens humains avec monstres est un des textes lauréats du CNT. Elle est mise en scène en mars 2011 à la Fabrique MC11 par Urszula Mikos et aux TAPS de Strasbourg pour le Festival “Actuelles”, en mars 2013. Elle travaille auprès de la metteuse en scène Brigitte Jaques Wajeman comme collaboratrice artistique (Jouer avec Nicomède au Théâtre de la Tempête, Tartuffe aux Fêtes Nocturnes de Grignan et Suréna au Théâtre des Abbesses). Actuellement, elle est dramaturge pour la compagnie Kobal’t avec qui elle crée Le Misanthrope, mis en scène par Thibault Perrenoud (Fargues, juillet 2012 puis Théâtre de Vanves, janvier 2013). Elle travaille également auprès de la compagnie de cirque Porte 27, (Issue 02, Théâtre de la Madeleine, Troies, décembre 2013). En juin 2013, Alice Zeniter crée la compagnie de théâtre L’Entente Cordiale. Elle écrit et met en scène un spectacle musical jeune public Un Ours, of cOurse créé au Théâtre de Vanves en janvier 2014 et présenté à la Cité de la musique en décembre.

Du 19 au 21 janvier 2015, au Théâtre de Vanves, elle créera “L’Homme est la seule erreur de la création”.

dimanche 18 janvier 17h I à Panopée I Durée > 45 mn Représentation scolaire : lundi 19 janvier à 10 h et 14h

© D.R.

du mar. 13 au sam. 17 janvier 20h30 I à Panopée I Durée > 2 h environ

© D.R.

18


[ création ]

L’homme est la seule erreur de la création Alice Zeniter I Compagnie L’Entente Cordiale Mise en scène Alice Zeniter Assistant à la mise en scène, scénographe Clément Camar Mercier Avec Matthieu Boisliveau, Nathan Gabily, Sarah Le Picard, Guillaume Motte, Thibault Perrenoud, Fanny Sintès Création Lumières Xavier Duthu

L’Homme est la seule erreur de la création est une pièce sur la misère des êtres humains modernes, aux cœurs comme des petits I-Pod shuffles. On y trouvera plusieurs couples au bord de la séparation, une femme absente enfermée à la cave, son mari qui culpabilise et rêve de l’en faire sortir, ses filles qui comprennent ou ne comprennent pas le choix de leur mère, un présentateur convaincu que chaque être doit s’impliquer dans l’humanité, un acteur vedette qui noie ses céréales au petit déjeuner, une compétition de suicides et un cours d’éducation sexuelle. Tous souffrent d’une conscience aiguë de leur condition et cette conscience les épuise, les mène à une dépression larvée. La manière dont ils commentent en permanence leur propre vie les pousse à rêver de la célébrité - seul statut qui justifierait la voix-off qui les accompagne perpétuellement. Et puis, comme c’est impossible, ils rêvent redevenir des animaux dans un monde où il n’existe plus que des moutons, dépourvus de sauvagerie, et où les dernières scènes d’une animalité superbe sont des montages pour documentaires. C’est impossible aussi. Sur scène, un appartement Ikéa ou le décor d’une sitcom. Les acteurs sont toujours à vue et leurs transformations en personnage de la vie réelle ou en acteurs d’une émission de télé-réalité jouant des personnages de la vie réelle pour illustrer un sujet ne sont claires pour personne, et surtout pas pour eux. Nous sommes tous un peu perdus.

du lun. 19 au mer. 21 janvier 20h30 I au Théâtre I Durée > 1 h 20

© Olivier Combres

© Clément Camar-Mercier

En bref, dans L’Homme est la seule erreur de la création, on parlera beaucoup de dépression et d’animaux - c’est-à-dire presque uniquement de choses terribles - mais on en rira beaucoup, avec l’infinie politesse du désespoir.


Février 54 spectacles / 51 compagnies / 20 créations

Janvier Louis Arene / La dernière berceuse __________________ _______________

Gaëlle Bourges / A mon seul désir (création) __________________ _______________ Jeanne Candel

Le goût du faux et autres chansons (création) __________________ _______________

Faye Driscoll (USA) / You’re me __________________ _______________ Yves-Noël Genod / Zelda (recréation) __________________ _______________ Marteen Seghers

__________________ _______________

(Focus Need Company / avec le T2G)

Trajal Harrell ( USA)

What do you mean and other pleasantries

__________________ _______________

Antigone ++

Maison Dhaal Bonnema

Guillaume Marie / Edging __________________ _______________

(Focus Need Company / avec le T2G)

__________________ _______________

Rémy Yadan

Les Fumeurs noirs (recréation)

__________________ _______________

Matthieu Hocquemiller / (nou) __________________ _______________ Isabelle Catalan / Rage (Film) __________________ _______________ Jan Fabre (Belgique)

Attends, attends, attends (pour mon père)

__________________ _______________

Ana Rita Teodoro (Portugal)

Rythm conference feat. inner splits

__________________ _______________

Rémy Héritier / Percée Persée

__________________ _______________

Nuno Lucas ( Portugal) / Sans idée (création) __________________ _______________ F. Wedekind - T. Matalou / Lulu __________________ _______________ Thomas Quillardet Nus féroces anthropophages

__________________ _______________

Pascal Rambert / Clôture de l’amour + Memento Mori __________________ _______________ Lyllie Rouvière / Khiasme (création)

Assombro (recréation)

__________________ _______________

Tamara Seilman

Clément Thirion (Belgique)

__________________ _______________

Programmation sous réserve

Mylène Benoit / Notre danse (création)

__________________ _______________

Luke George ( USA - Australie) Now Now Now

Jan Fabre © D.R.

Marianne Baillot / Yeeepeee !!! __________________ _______________

306 Manon (Documentaire) avec Madeleine Fournier et Jonas Chéreau

__________________ _______________

Collectif Colette

Pauline à la plage (création 2014)

__________________ _______________

Guesh Patti / Re-vue __________________ _______________

Dana Michel © Maxyme G. Delisle

23 janvier au 4 avril 2015

Aïna Alegre / Délices (création) __________________ _______________

Fractal (étape de travail)

__________________ _______________

Nina Santes / Self Made Man (création) __________________ _______________ Plateforme de jeunes chorégraphes néerlandais Theater DE NWE VORST / Tilburg

__________________ _______________

Rémy Héritier © Guillaume Robert

17e festival Artdanthé


Nicolas Cantin (Québec) / Klumzy (création 2014) __________________ _______________ Dana Michel (Québec) / Yellow Towel __________________ _______________ Fabien Prioville (Allemagne) / Smartphone project __________________ _______________ Boris Charmatz / A bras le corps (recréation) __________________ _______________ Mohamed El Kathib / Finir en beauté (création) __________________ _______________ Eno Krojanker et Hervé Piron

C’est toujours un peu dangereux (chantier) __________________ _______________

Julien Fisera / Eau sauvage (création) __________________ _______________ Maguy Marin / Singspiele __________________ _______________ Perrine Mornay / Western (création) __________________ _______________ Volmir Cordeiro ( Brésil) Inès (création) + Ciel

__________________ _______________

Quand je pense qu’on va vieillir ensemble Les Chiens de Navarre / Jean-Christophe Meurisse

Vendredi 16 et samedi 17 janvier 2015

_______________________________ _______________

Affabulazione

Pier Paolo Pasolini / Lucas Bonnifait

Mardi 20 et mercredi 21 janvier 2015

Gustavo Ciriaco ( Brésil) / Viagem Redonda __________________ _______________ Yaïr Barelli ( Israël) / Ce ConTexte __________________ _______________

Thomas Ferrand / Projet Libéral

+ Les Protragronistes + Médail Décor (création) __________________ _______________

Programmation sous réserve

Vanves aux Tanneurs

_______________________________ _______________

Vincent Thomasset / Sus à la Bibliothèque !

Rémy Yadan © D.R.

Le Théâtre de Vanves promeut la jeune création théâtrale, musicale et chorégraphique et développe une politique d’accompagnement, notamment par des résidences artistiques. Le Théâtre Les Tanneurs poursuit à Bruxelles des objectifs similaires : il entend proposer une programmation ambitieuse, sous-tendue par la recherche de formes et d’esthétiques nouvelles et faire la part belle à la jeune création. Les deux théâtres ont développé une belle relation d’échanges suite à la rencontre des deux directeurs, David Strosberg et José Alfarroba, qui se concrétise cette saison avec cet événement. Les deux théâtres présenteront chacun trois spectacles emblématiques de leur projet artistique.

Mon amour

Vendredi 23 et samedi 24 janvier 2015

Les Tanneurs à Vanves

Yan Allegret / La Plénitude des cendres (recréation) __________________ _______________

dans le cadre du 17e festival Artdanthé

Clémentine Baert

Une lettre à Cassandre

__________________ _______________

Mardi 10 et mercredi 11 mars 2015

Alors est-ce que c’est là ? (création)

Pedro Eiras / David Strosberg

Théâtre de la démesure / Temps de pose __________________ _______________

_______________________________ _______________

Cédric Charron et Annabelle Chambon I Promise, this is the last time (recréation ) __________________ _______________

Nicolas Cantin © D.R.

Marie Béland (Québec) / Behind + Between (création) __________________ _______________

(Bruxelles)

Théâtre Les Tanneurs Théâtre de Vanves

Le garçon de la piscine (création) Salvatore Calcagno / garçongarçon asbl

Mardi 10 et samedi 14 mars 2015

Marlene Monteiro Freitas

_______________________________ _______________

De marfim e carne (création)

Ondine (démontée) (création)

__________________ _______________

Armel Roussel / [e]utopia3

Munstrum Théâtre / L’attention de Jipé __________________ _______________

Mardi 17 et samedi 21 mars 2015

_______________________________ _______________

Fabien Prioville © Mischa Lorenz

Mars


symphonique du campus d’Orsay Direction Martin Barral I Soliste Stéphanie-Marie Degand

Programme Rimsky-Korsakov Capriccio espagnol Chabrier España Lalo La Symphonie Espagnole pour violon et orchestre Luis Alonzo de Gimenez La boda L’Orchestre symphonique du campus d’Orsay, créé en 1977, est constitué d’amateurs issus en majorité des milieux scientifiques de la région (étudiants, enseignants, chercheurs…). Il donne chaque année une dizaine de concerts avec la participation de solistes de renommée internationale. Stéphanie-Marie Degand, qui s’est illustrée avec brio la saison dernière dans le 1er Concerto de Paganini, sera la soliste de ce programme espagnol.

Stéphanie-Marie Degand mène une carrière brillante et atypique. Soliste, récitaliste, chambriste mais aussi à la direction, elle s’attache à rechercher les sonorités et les styles propres à chaque œuvre du vaste répertoire violonistique. Elle se produit dans les meilleures salles et festivals européens, notamment aux côtés de Vanessa Wagner, Marie-Josèphe Jude, Emmanuelle Bertrand et Antoine Tamestit. Comme soliste, elle a joué avec la Chambre Philharmonique, Le King’s Consort, Les Siècles, Le Parlement de Musique...

Mon saumon

[ création ]

a de la chance !

Jacques Rebotier I Compagnie voQue Musique, texte et mise en scène Jacques Rebotier Violoncelle, voix Sarah Givelet I Contrebasse, voix Charlotte Testu Scénographie, costumes Elissa Bier I Création son Bernard Valléry Lumières Bertrand Couderc J’ai de la chance, j’ai attrapé un saumon ! Mon saumon a de la chance, il a attrapé un mot. Et puis un son. Il a attrapé une chanson ! Hop ! Tu as pris quoi, toi ? Hop ! Un son ? Deux musiciennes, contrebasse, violoncelle. Elles pêchent. Un mot ? Avec leurs archets, dévissés. Un saumon ? Hop ! Tu as un seau ? Hop ! Un chausson ? Les caisses des instruments font un bateau. Les musiques font une île, des vagues. La mer ? Hop ! Hop! On a pêché la mer ! Deux fois quatre cordes (graves) partent à la pêche. Grave, mais aussi on rit. Ramassent au fond des vieilles godasses, mouillées, des boites de concert conserve, rouillées, des sons, mouillés, des mots, touillés jusqu’à faire sortir des jeux de mots, qui sont des jeux de son.

Compositeur, poète et metteur en scène, Jacques Rebotier est l’auteur de spectacles dérangeants et joyeux. Musicien de la langue, il se joue des frontières, passe à travers, enjambe musique, poésie, théâtre, performance.

26

dimanche 8 février 17h I Eglise Saint-Rémy I Durée > 1 h 30

samedi 11 avril 11h I au Théâtre I Durée > 45 mn Représentations scolaires : vendredi 10 avril à 10 h et 14h

© D.R.

© Martin Colombet

© Jacques Rebotier

© D.R.

Orchestre

[ Jeune public / Théâtre musical +3 ans ]

Récital de piano

Dévoration

dans le cadre du 18e concours Jean Françaix

Maxime Franzetti I Compagnie Le Balèti

____________________________ Samedi 18 avril - 20h30 - à Panopée

Bruno Canino / Bertrand Giraud Piano à 4 mains Franz Schubert Grand Duo Maurice Ravel Ma mère l’oye Erik Satie 3 morceaux en forme de poire Emmanuel Chabrier Souvenirs de Munich Le Concours Jean Françaix, dans lequel s’inscrit ce concert, aura lieu du vendredi 17 avril au dimanche 19 avril à Panopée. Il réunit chaque année de jeunes pianistes de très haut niveau venus du monde entier.

Toutes les épreuves sont ouvertes au public, tous les jours de 9h à 18h.

____________________________

Dimanche 19 avril - 19h - à Panopée (entrée libre)

Concert des lauréats Ce concert des lauréats clôt le concours Jean Françaix.

du ven. 17 au dim. 19 avril Panopée

[ création ]

Mise en scène, scénographie, lumière Maxime Franzetti Avec Camille Voyenne, Charles Meillat, Chloé Lavalette, Clémence Boucon, Dylan Ferreux, Elise Arpentinier, Florence Colbeau-Justin, Karina Beuthe, Luc Evrard, Marion Guilloux, Martin Jaspar, Maxime Franzetti, Maya Outmizguine, Moïra Dalant, Yann Slama Assistants création lumière, régie Nicolas Pigounides, Gaétan Thierry Avec Dévoration, c’est la question du rapport à l’Autre que l’on pose. Manger, ou être mangé ? Séduire ou être séduit ? Être actif ou être passif ? Si on se mange, c’est pour combler un vide, un vide existentiel. On mange par manque, pour ne pas perdre l’être aimé ou pour l’écraser de sa personne ; on mange pour exister ou pour se retrouver ; on assimile l’autre afin de se comprendre, pour prendre sa force, par perversion, pour prendre sa place. Dévoration, c’est un chemin initiatique dans l’inextricable dilemme entre la pulsion de vie et la pulsion de mort qui nous anime, entre Eros et Thanatos. Le petit chaperon rouge, Cronos, Œdipe, le loup, l’ogre et l’agneau, Charybde et Scylla partageront leur table avec un fils et sa mère, un père solitaire, une femme amoureuse, des couples désarmés... Avec Dévoration, nous interrogerons la voracité de l’homme dans ses rapports, ainsi que sa volonté anthropophagique de puissance.

27

mardi 19 mai 20h30 I au Théâtre I Durée > 1h45


© D.R.

vendredi 22 mai

mercredi 27 mai

19h30 I à Panopée I Durée > 1h 15

19h30 I à Panopée I Durée > 1h

La fausse suivante

Les Présidentes

Marivaux I Jérémy Ridel

Werner Schwab I Yordan Goldwaser

Mise en scène Jérémy Ridel Lumières Lila Meynard, Jérémy Ridel Avec Jean-Charles Guichardot, Pierre Koestel, Daniel Monino, Angèle Peyrade, Simon Rembado

Mise en scène Yordan Goldwaser Avec Pauline Huruguen, Jeanne Lepers, Tamaïti Torlasco Conseiller artistique Barthélémy Meridjen

La Fausse Suivante raconte l’expérience singulière d’une femme qui se transforme en homme pour mettre à l’épreuve son prétendant. Lassée de l’incertitude, pleine de doute et de suspicion, elle franchit les limites de son sexe, elle se libère tout en s’aliénant.

21h I au Théâtre I Durée > 1h30

Ciel ! Mon placard…

Appropriation singulière et sans a priori des codes du théâtre, Les Présidentes annonce de façon saisissante la naissance d’un dramaturge dont l’œuvre fulgurante interroge les équilibres d’une société qui ne sait plus comment questionner son héritage. Les personnages de Schwab, tantôt victimes, tantôt bourreaux, essayent tant bien que mal d’exprimer leurs désirs dans un monde qui enseigne le refoulement comme pis-aller, la violence et le rapport de force comme issue.

21h I au Théâtre

Nicole Genovèse

Treplev Variation !

Mise en scène Claude Vanessa Avec Matthieu Benigno, Paul Bouffartigue, Renaud Boutin, Sébastien Chassagne, Nelson Ghrénassia, Nicole Genovese, Marion Gomar, Adrienne Winling, Angélique Zaïni, Ludovic Heime, Maëva Husband

D’après La Mouette d’Anton Tchekhov

Pendant que la Patrie en colère déplore une radioactivité pubère, la grande et belle Dada se réjouit d’assister à l’inauguration des nouvelles Galeries en compagnie de son mari. Ciel ! Mon placard… est un vaudeville éméché où les monstres pastels du Théâtre de Boulevard des années 70 sentent le parfum acide de nos kermesses les plus miteuses et habitent le bureau de Valéry Giscard d’Estaing.

“Je suis un metteur en forme. Je me positionne ici en regard extérieur qui conduit et modèle un projet et sans jouer sur les mots. J’aime que le travail soit un objet collectif, collectif car chacun des artistes a une part dans la création au-delà de l’actorat. Je cherche à décloisonner le théâtre de son schéma classique, surprendre le public, l’interroger mais aussi l’emporter avec nous dans l’histoire d’un auteur”. Gabriel Tur

De et par Collectif Le Grand Cerf Bleu : Jean-Baptiste Tur, Gabriel Tur, Laureline Le Bris-Cep… (distribution en cours)

[ Jeune public / Théâtre musical +3 ans ]

© D.R.

[ Jeune création ]

© Maron Bouillie

[ Jeune création ]

[ Jeune public / Théâtre musical +5 ans ]

Morceaux en sucre

Duel / atelier concert

Pascal Ayerbe

Andrea Cera, Phonotonic et l’ensemble Court-circuit

Ecriture musicale, lutherie-machinerie, jeu Pascal Ayerbe Arrangements violoncelle et jeu Johanne Mathaly Boîtes Patrick Bentz I Scénographie, costumes Maron Bouillie Création son et lumières, régie Etienne Peslerbe Aiguillage Pascal Rome, Compagnie OPUS Regard extérieur Robert Landard, Rafistol

Composition Andrea Cera Concepteur jeux musicaux Phonotonic Percussionniste de l’ensemble Court-circuit Eve Payeur

Pascal Ayerbe compose dans l’amusement, collectionnant les instruments, s’imaginant tour à tour joueur de scie musicale, de mandoline, de carillon à roulettes, de jouets pour chiens, de notes taille-crayonnées... Il aime à dire qu’il gribouille, non pas avec du papier mais avec ses oreilles : il est un gribouilleur sonore. De cette démarche ludique sont nés des morceaux dits “en sucre”, fragiles, légers, fondants, granuleux... jouant tantôt avec les pieds, tantôt avec les mains, la bouche et la tête pour jouer plusieurs instruments à la fois, rêve caricatural d’homme orchestre. Tel un luthier, il s’est lancé dans la fabrication de boites, à l’image de sucres, des sortes de coffres sonores, de boites à malice, de trésors… Complice de fantaisie sonore, violoncelliste talentueuse venue de la musique classique, Johanne Mathaly a plus d’une corde à son arc et n’hésite pas à frotter l’archet sur sa pique ou sa scie musicale.

Duel est un projet hybride entre un concert et un jeu, destiné aux enfants autant qu’aux parents. Son concepteur, le compositeur Andrea Cera, réfléchit à de nouvelles formes de spectacle et développe des outils de création musicale ainsi que des dispositifs d’écoute questionnant les pratiques de jeu participatif ; il expérimente de nouvelles relations entre les auditeurs, les espaces de représentation et le temps du spectacle. De là qu’est née l’idée d’une collaboration avec Phonotonic, qui développe des technologies d’interaction sonores qui transforment le mouvement en musique, grâce à des capteurs de mouvement. La percussionniste de Court-circuit joue, à l’aide de ses petits instruments de percussion, le rôle de guide/accompagnateur en utilisant des formes de communication non-verbales (sonores et gestuelles) ; ainsi, par le biais d’un simple langage commun permis par les matériaux sonores proposés par Andrea Cera, elle crée un contact avec les participants.

29

samedi 6 juin 11h I au Théâtre I Durée > 40 mn Représentations scolaires : vendredi 5 juin à 10h et 14h

vendredi 12 juin 19h I au Théâtre I Durée > 35 mn Représentations scolaires : jeudi 11 et vendredi 12 juin à 9 h15, 10h15 et 14h


La Galerie La Galerie du Théâtre est un lieu d’exposition et de passage dédié aux arts visuels contemporains.

Coordination : Pierre-Hadrien Poulouin > p.poulouin@ville-vanves.fr

Camping > 1 édition / 22 juin au 3 juillet 2015 re

Plateforme chorégraphique internationale imaginée par le Centre national de la danse Au CND, au Théâtre national de Chaillot, au Théâtre de Vanves, au Théâtre du Fil de l’eau (Pantin). Camping est un événement initié par Mathilde Monnier et le CND, conscients du besoin qu’ont les artistes de se rassembler, de se parler, de se rencontrer. Dans la réalité et face aujourd’hui à une mobilité géographique croissante et à une complexité des modes de travail, quel espace symbolique, temporel, réel peut-on inventer ? Comment imaginer, donner un cadre à de possibles rencontres, comment motiver un grand rendez-vous artistique et chorégraphique qui soit un espace sensible de ressources, un repère accueillant ?

1. Jérémie Magar

2. Martin Colombet 3. Trafffik Au squat africain

Azulejos project

18 septembre > 30 octobre 2014

17 novembre 2014 > 10 janvier 2015

22 janvier > 13 février 2015

Le siècle mort

A partir des attentes du milieu artistique mais aussi à partir de réflexions sur ce qui rassemble et sépare, lie et questionne le milieu de la danse et de son enseignement, ce projet est un rendez-vous international annuel, un évènement incontournable permettant la confrontation et le dialogue entre les disciplines artistiques mais aussi entre les différentes générations jusqu’alors inexistant en France. Pendant deux semaines, une programmation de cours, de workshops, de conférences, de projections de films, de rencontres professionnelles, de présentations publiques et de performances est proposée. Destiné aux étudiants, enseignants, interprètes, chorégraphes, producteurs, mais aussi à un plus large public d’amateurs et de spectateurs, Camping offrira un terrain propice au jeu, à la pratique, à la recherche et aux échanges, un espace expérimental. Camping se veut une rencontre exigeante par la qualité, la diversité et la notoriété des intervenants et des écoles invités ; il n’en demeure pas moins une manifestation ouverte à un très large public par son caractère festivalier et participatif, créant un véritable évènement de proximité. Durant cette période, les étudiants d’une dizaine de grandes écoles comptant parmi les plus prestigieuses au niveau international dans le domaine de la danse, des arts plastiques, des arts dramatique, numérique, graphique seront invitées à investir le Centre national de la danse, occupant chacune un studio de danse durant toute la durée de la manifestation, donnant à voir leur identité, les spécificités de leur enseignement et de leur projet pédagogique. L’occasion sera donnée à chaque école, durant une soirée, de présenter ses travaux, faisant entrer des situations pédagogiques dans le champ de la performance. Ces soirées gratuites et ouvertes à un large public, donneront un espace et un temps de visibilité exceptionnel à tous les jeunes artistes accueillis : une occasion unique pour les spectateurs de découvrir en primeur les artistes de demain.

Le Théâtre de Vanves accueillera une présentation des travaux de deux écoles au cours du week-end du 27-28 juin à partir de 19h.

Le Théâtre de Vanves accueillera une présentation des travaux de deux écoles au cours du week-end du 27-28 juin à partir de 19h.

4. Doriane Souilhol 5. Souche Fail Better

(Belgique)

6. Collectif

24 février > 14 mars 2015

17 mars > 7 mai 20135

Intimités

Ouvrages de drames 11 mai > 4 juillet 2015


Complicités artistiques

Temps fort L’L - Direction Michèle Braconnier

/////////

Pour la Troisième année consécutive, Artdanthé offre un coup de projecteur sur des artistes accompagnés par L’L dans un travail de recherche plateau. Partenaire de longue date du Théâtre de Vanves et pionnier en matière d’accompagnement pour la jeune création, ce lieu basé à Bruxelles défend l’urgence de la recherche, levier nécessaire à l’émergence de nouvelles formes et de nouveaux modes de création. Pour cette troisième rencontre avec le public d’Artdanthé, deux projets sont proposés : un chantier de Eno Krojanker et Hervé Piron “C’est toujours un peu dangereux de s’attacher à qui que ce soit” (mardi 17 mars 2015) et la création de Finir en beauté dont Mohamed El avait présenté une maquette en janvier dernier (jeudi 19 mars 2015). www.llasbl.be

La Loge Direction Lucas Bonnifait et Alice Vivier Le mot d’ordre de La Loge : défendre et promouvoir la jeune création ! La salle de spectacle parisienne, inaugurée en septembre 2009, dédie sa grille de programmation au théâtre, à la danse et à la musique. Mais on y trouve aussi des rendez-vous : les Siestes Acoustiques de Bastien Lallemant, les projections de Vincent Moon, les concerts Oh Taquet. Les festivals Summer Of Loge, BROUILLAGE en constituent également l’ADN artistique.

///////////////

L’ESAD, direction Serge Tranvouez / www.esadparis.fr

www.lalogeparis.fr

////////////////////////////

Le Centquatre - Paris Etablissement artistique de la Ville de Paris, le CENTQUATRE-PARIS, dirigé par José-Manuel Gonçalvès, est un espace de résidences, de production et de diffusion pour publics et artistes du monde entier. Le CENTQUATREPARIS et le Théâtre de Vanves ont envisagé une collaboration mettant à profit les spécificités des deux lieux : résidences, programmations croisées, coproductions conjointes, notamment avec les artistes Vincent Thomasset (France), Miguel Moreira (Portugal), Salvatore Calcagno (Belgique)…

www.104.fr

/////////

Direction José Manuel Gonçalvès

/ / / / / / /

L’Ecole Supérieure d’Art Dramatique de la ville de Paris, département théâtre du Pôle Supérieur d’enseignement artistique Paris - BoulogneBillancourt (le PSPBB), est une des onze écoles supérieures en France habilitée par le Ministère de la Culture à délivrer le Diplôme National Supérieur Professionnel de Comédien (DNSPC). Grâce au partenariat pédagogique avec l’université Sorbonne-Nouvelle - Paris 3, les élèves valident également une licence. L’ESAD, qui se veut résolument en phase avec les questionnements actuels du spectacle vivant, affirme une philosophie de l’acteur créateur. Elle développe un travail de recherche sur les écritures nouvelles, en accordant une place aux auteurs et aux nouvelles technologies. Présentations d’ateliers à Panopée : 10 et 11 avril - élèves de troisième année avec DAS Plateau / 26 juin - élèves de deuxième année avec Jean-Pierre Baro.

LFTP, direction Maxime Franzetti

Focus Théâtre Les Tanneurs (Bruxelles)

Théâtre de Vanves

Le Théâtre Les Tanneurs (Bruxelles) et le Théâtre de Vanves présentent une programmation croisée de projets qu’ils soutiennent particulièrement afin de les faire découvrir à leurs publics respectifs. Cf > p.25

Laboratoire de formation au théâtre physique / http://lelftp.com/ Créé il y a cinq ans, le LFTP est un laboratoire de recherche théâtrale, un lieu en questionnement perpétuel où tout est à apprendre, tout est à construire, où l’élève est autant moteur qu’apprenti, dont l’ambition est de l’emmener à découvrir sa singularité de créateur en passant par les multiples formes du spectacle vivant. Intégré dans un groupe de travail, porté par une dynamique commune de créativité et de passion, le LFTP se propose d’être une plateforme de rencontres, un laboratoire de recherches artistiques, sous le regard d’une équipe pédagogique questionnant les enjeux du théâtre contemporain. Le mercredi 1er octobre au Théâtre de Vanves, les élèves de la promotion #3 présenteront Gênes 01 de Fausto Paravidino et ceux de la promotion #4, Chose étrange l’affaire d’amour. Travaux dirigés par Maxime Franzetti.

Atelier de Paris Depuis 3 ans, l’Atelier de Paris et le Théâtre de Vanves œuvrent ensemble pour la circulation de la danse en Ilede-France. Cette saison, ils s’associent pour soutenir les créations des chorégraphes Vincent Thomasset et Marianne Baillot. Vincent Thomasset présentera Médail Décor (à l’Atelier de Paris-Carolyn Carlson les 14 et 15 novembre 2014 et au Théâtre de Vanves le 7 mars 2015 avec la trilogie Serendipity). Marianne Baillot bénéficiera d’un accompagnement renforcé des deux structures autour de sa création New Age (résidence, coproduction, diffusion) et présentera également Yeeepeee !!! le 6 février dans le cadre d’Artdanthé.

///////////////

- Carolyn Carlson

Le Centre National de la Danse,

Volailles

Une revue sur le spectacle vivant

dirigé par Mathilde Monnier,

dirigée par Thomas Ferrand / www.revue-volailles.fr

et le Théâtre de Vanves entament une collaboration sur le long terme. Pour la saison 2014-2015, le théâtre de Vanves participera Camping, nouvelle manifestation organisée par le CND. Par ailleurs, plusieurs artistes programmés dans le cadre du festival Artdanthé seront accueillis en résidence au CND tout au long de l’année. Un focus autour du travail de Trajal Harrell est envisagé la saison suivante. Cf > p.30

Depuis 2012, le Théâtre de Vanves collabore à VOLAILLES, revue semestrielle du spectacle vivant créée par le metteur en scène Thomas Ferrand. Cartes blanches, entretiens, textes inédits, notes de travail… La place est laissée aux artistes qui réinventent la scène contemporaine. Le cinquième numéro est actuellemnt en préparation. La revue est coproduite par le Théâtre de Vanves avec le soutien du T2G, Centre dramatique national de Gennevilliers.

www.atelierdeparis.org - www.junevents.fr

////////////////////////////

////////////

Le Phare et l’Escal Un important travail est mené, tout au long de l’année, auprès du public vanvéen en complicité avec L’ESCAL (Espaces sociaux-culturels d’animation et de loisirs) et LE PHARE (Les espaces pour les projets des habitants, des associations, les rencontres et les événements). Ces deux services de la Ville de Vanves contribuent également aux résidences d’artistes en mettant à disposition des espaces de travail.


/////////

L’Ecole du spectateur Un dispositif ouvert à tous pour découvrir le spectacle autrement L’Ecole du spectateur est un lieu d’échanges, de rencontres et de pratique ouvert à tous, sans distinction de niveau ou de familiarité avec la discipline concernée. Les activités proposées constituent une opportunité de prolonger son expérience de spectateur, d’aiguiser son regard, de développer un rapport au spectacle qui ne soit pas de simple consommation.

Conditions d’inscription Assister au spectacle proposé par l’artiste concerné (hors spectacles participatifs) > billet à tarif préférentiel.

Jeune public Danse à l’école

> ateliers chorégraphiques en milieu scolaire Depuis près de 16 ans, le Théâtre de Vanves mène une politique active en faveur de sensibilisation à la danse contemporaine à l’école. Chaque année, plusieurs classes d’élémentaires suivent un parcours chorégraphique mené par un chorégraphe programmé dans le cadre du festival Artdanthé.

////////////////////////////

Perrine Mornay > performance participative tout public en extérieur

///////////////

Un non spectacle - un anti flashmob - de l’ordinaire non spectaculaire... Il y a un seul point de vue, - ici en ligne de fuite : la perspective d’une rue pavillonnaire qui s’étend droit devant le regard du public. C’est une chorégraphie d’entrées et de sorties des maisons, de traversées, de démarrages et d’actions répertoriées en lien avec les participants du projet qui sont chez eux. Les lignes dans l’espace de la ville, les masses, les sons, les rythmes sont autant d’élément mis en jeu. L’orchestration a été répétée comme une partition musicale, mais sans dramaturgie particulière. Cela ne doit pas raconter une histoire préalable. Cet enchaînement non spectaculaire devient l’objet de micro-fictions décalées au minimum. Il est possible que le public puisse lire la conduite précise de la performance avant le début.

Vincent Thomasset > atelier d’écriture tout public

///////////////

/ / / / / / /

Actions artistiques avec Conservatoire de Vanves Comme chaque année, des artistes de la saison culturelle interviendront auprès des élèves du conservatoire de Vanves. Alice Zeniter, Maëlle Poésy, Yan Allegret interviendront dans la classe de théâtre. Danse : Marianne Baillot, Nina Santes, Laurence Salvadori / Compagnie Ouragane. Une collaboration avec les classes d’instruments se construira au cours de la saison avec Philippe Foch et Jacques Rebotier.

////////////

/////////

Prenez un chou-fleur. Coupez-en une branche. Et regardez-la bien. Elle semble être une réplique miniature du chou-fleur dont elle est extraite. Si vous coupez une branche de cette branche, le même phénomène se produira. Et ainsi de suite jusqu’à l’infini. Sauf si vous décidez de manger votre chou-fleur avant. Fractal est une recherche ayant pour ambition de frotter deux thématiques : la quête de vie extraterrestre et la géométrie fractale. La frontière entre véracité scientifique et rêverie artistique est ici imperceptible. Il n’y est pas question de savoir si nous sommes seuls ou non dans l’univers, mais bien de notre propre regard sur le monde et... sur nous-mêmes. Afin de mettre en place son ballet fractal, Clément Thirion est à la recherche de volontaires ! Il vous propose un workshop de deux semaines axé sur son travail chorégraphique. Ouvert aux danseurs et aux acteurs professionnels ainsi qu’aux amateurs ayant un minimum d’expérience scénique. En partenariat avec l’Observatoire de l’Espace, le laboratoire Arts-Sciences du CNES.

////////////////////////////

David Geselson > atelier d’écriture et d’improvisation tout public autour du spectacle En route – Kaddish : Comment créer une écriture théâtrale à partir de récits intimes et documentaires? Les participants travailleront avec la compagnie Lieux dits sur les mythologies et les récits familiaux. L’atelier se déroulera sur deux journées. L’objectif pour les participants sera de créer par l’écriture et l’improvisation des micros-fictions théâtrales.

Petite école du spectateur > pour les 10/13 ans

/ / / / / / /

Ce projet vise à développer auprès des élèves de conservatoire un appétit, une envie, un questionnement et un regard critique (donc éclairé) sur le spectacle vivant. Le principe ? On découvre (technique, costumes, son, bruitages, métiers du spectacle, critique de spectacles...) ensuite on expérimente, accompagné par un professionnel en lien avec le spectacle (artiste, scénographe, créateur lumière, journaliste…).

Vincent Thomasset propose aux participants d’explorer différentes formes d’écriture, de travailler autour de problématiques qui lui sont propres : “Parler des choses sans en parler”. Les sessions comportent des moments d’écriture, de lecture, tout en proposant d’explorer le plateau, s’appuyer sur des expériences vécues en commun pour écrire des textes singuliers.

Clément Thirion - Fractal > atelier danse tout public

Duel

> concert-atelier musical parents-enfants. Andrea Cera, Phonotonic et l’ensemble Court-circuit / Voir p. 29

Atelier danse parents / enfants > atelier de pratique pour les 3 / 10 ans Chaque année, l’ESCAL et le Théâtre de Vanves s’associent pour proposer un atelier de découverte de la danse contemporaine à destination des enfants accompagnés d’un de leurs parents. Animé par Laurence Salvadori, ce moment favorise échange et partage, dans une découverte ludique de la danse.

////////

Résidence d’auteur d’Alice Zeniter Dans le cadre de la résidence d’écriture, plusieurs actions artistiques sont proposées à destination de publics variés :

Ecriture dans tous ses états > à destination des lycéens. Mini prix littéraire du roman “jeunesse” / Ecriture animalière > classes d’élémentaire. Mise en bouche > sensibilisation à l’écriture au plateau à destination de la classe de théâtre du conservatoire de Vanves.

/ / / / / / /

35


///////////////

e

A.V.E.C. / Arcadi, Vanves et Cassiopée Le Théâtre de Vanves, scène conventionnée pour la danse et le Bureau Cassiopée, structure de conseil, d’administration et de diffusion pour le spectacle vivant, soutenus par le Pôle Ressources d’Arcadi, ont conçu et mis en oeuvre un dispositif original et innovant de soutien et de conseil personnalisé auprès de jeunes artistes et/ou compagnies issus du théâtre, de la danse et de la musique. A l’origine de ce dispositif, un constat partagé : celui d’une difficulté croissante de certains artistes en développement à formuler leur projet, à structurer leur activité et/ou à s’orienter dans le “maquis” des politiques publiques de soutien et des mécanismes régissant la diffusion. Son ambition est d’offrir chaque saison à 4 compagnies (ou équipes artistiques), sous la forme de 8 demi-journées de travail réparties sur l’année, un soutien et un conseil personnalisé. Cet accompagnement comporte différentes étapes ou modules : état des lieux et analyse des besoins, aide à la formulation du projet de compagnie, de sa stratégie et de son inscription dans le territoire, étude et l’apport d’outils méthodologiques. Les artistes ou compagnies éligibles au dispositif sont sélectionnés par le Théâtre de Vanves parmi celles qu’il accueille ou envisage d’accueillir en diffusion. Le Bureau Cassiopée met en œuvre la mission de soutien et le Pôle Ressources d’Arcadi apporte son expertise et sa connaissance du territoire francilien.

Louis Arene & Lionel Lingelser / Munstrum Théâtre, Maxime Franzetti / Compagnie du Balèti, Lyllie Rouvière / Compagnie Zaxt, Nina Santès / Compagnie La Fronde bénéficieront de ce dispositif au cours de la saison 2014/2015.

Il s’agit de sensibiliser les structures culturelles à la place qu’occupent les femmes dans les arts, et plus particulièrement le spectacle vivant, et de les accompagner dans leur engagement en faveur de l’égalité. 28 théâtres partenaires se sont engagés dans la Saison 2. Celle-ci contribuera à mener une politique volontariste afin de donner aux femmes leur place légitime. Cette égalité femmes-hommes revendiquée se construit à différents niveaux, tant du choix des artistes programmées que du recrutement des équipes. Il s’agit aussi d’informer le public des actions menées par ces théâtres partenaires en faveur de l’égalité.

www.hf-idf.org

L’équipe José Alfarroba, direction-programmation jusqu’au 31 janvier 2015 Anouchka Charbey, directrice adjointe, communication, jeune public, musiques - 01 41 33 93 22 Direction (par intérim) à partir du 1er février 2015 Annick Besnard, assistante de direction - 01 41 33 92 59 Clémence Sébire, administratrice - 01 41 33 93 11 Olivier Ryckebusch, assistant programmation Cinéma, théâtre - 01 41 33 93 21

Tristan Barani, relations publiques,

Assistant de programmation danse, coordination des projets internationaux - 01 41 33 92 66

Julien Colleu, Chargé de production, projets internationaux - 01 41 33 93 20

Coupe-Papier ///////////////

Depuis plusieurs années, le Théâtre de Vanves a développé une politique de résidence d’artistes dans ses deux salles. Tout au long de l’année, accompagnées par les équipes techniques, les compagnies peuvent ainsi mener un travail de recherche, expérimenter, finaliser une mise Paris l en scène, créer la lumière ou répéter dans des conditions professionEn partenariat avec le diplôme Métiers des Arts et de la Culture nelles. Le PHARE et l’ESCAL contribuent à ce dispositif en mettant à Université Paris 1 / Panthéon Sorbonne UFR 04 - Arts Plastiques la disposition des compagnies des salles de répétition. En 2014 / 2015, et Sciences de l’Art, dirigée par Françoise Docquiert. Cette seront accueillies : nouvelle collaboration prévoit l’organisation conjointe d’un des “Jeudis de la Sorbonne”, séminaire organisé par les élèves En danse : conjointement avec un lieu culturel, l’accueil des étudiants à Aïna Allegre / Marianne Baillot / Volmir Cordeiro plusieurs spectacles, assorti de rencontres avec les artistes. Gaël Depauw / Yves-Noël Genod / Nuno Lucas Paris lll Steven Michel / Perrine Mornay / Nina Santès Le Théâtre de Vanves va renforcer le partenariat privilégié mené avec la jeune équipe Clément Thirion dynamique, volontaire et passionnée du service culturel de Paris III. Nous nous associons En théâtre : à la 2e édition de l’événement Artefact, autour des toutes jeunes compagnies en résiFrédéric Sonntag - Compagnie AsaNIsiMasa dence au sein de l’université. Nous mettons en place des actions artistiques en théâtre Guillermo Pisani - Compagnie LSDI et en danse à destination des étudiants mais également un soutien à l’accompagnement Alexandre Zeff - Compagnie La Camara oscura et une aide à la professionnalisation des compagnies en résidence. Lucas Bonnifait - Le Club de vie inimitable David Geselson - Compagnie Lieux-dits Paris Vlll Jean-Philippe Albizzati - Comité 8.1 Chercheur rattaché au département danse de l’Université Paris VIII, Julie Perrin mène Alice Zeniter - Compagnie L’Entente cordiale un travail de recherche sur les savoirs propres de à danse contemporaine. L’analyse Compagnie des Grands matins des œuvres constitue le cœur de sa recherche.Cette saison, elle propose à ses élèves de licence de une série de cours d’Analyse d’œuvres chorégraphiques hors les murs En jeune public : pendant le festival Artdanthé, leur permettant d’assister à des spectacles et d’aller à la Yan Allegret / Compagnie (&) So Weiter rencontre des artistes chorégraphiques. Laurence Salvadori / Compagnie Ouragane

Dispositif Pilote au service des artistes [8 saison]

36

Une Saison Egalité, c’est quoi ?

Le Théâtre de Vanves renforce ses partenariats avec trois universités parisiennes. Adaptées aux souhaits de chacun, les propositions ont été élaborées avec les responsables de chaque formation.

////////

/ / / / / / /

UNIVERSITÉS

///////////////

Les Résidences d’artistes

/ / / / / / /

La librairie LE COUPE-PAPIER, spécialisée dans les arts du spectacle, offre un large choix d’ouvrages concernant le théâtre (textes de pièces, formation de l’acteur, scénographie, mise en scène, essais critiques et dramaturgiques, biographies d’auteurs et d’acteurs, beaux livres, revues spécialisées, captations de représentations) mais aussi la danse, le cirque, l’opéra et la marionnette. C’est aussi un lieu de recherches et de conseils aux compagnies professionnelles et amateurs, aux étudiants et au public passionné, animé par Johan Vitiello.

www.librairie-lecoupepapier.com

Anne-Claire Gaïotti-Gras, accueil, billetterie assistante administration - 01 41 33 93 70 Sarah Becher, accueil, billetterie Assistante Artdanthé - 01 41 33 93 70

Pierre-Hadrien Poulouin, assistant arts plastiques - 01 41 33 93 50 Marc Chauvelin, régisseur général Marco Laporte (son) Régisseur général Panopée Patrick Pivert (lumières) Régisseur adjoint Panopée Jérôme Fayolle, Projectionniste Carole Agostini, Fred Ansquer, Jérémie Gaston-Raoul, Mathieu Gervaise, Manu Hospital, Séverine Krouch, Julie Leprou, Nicolas Pigounides... Techniciens intermittents Robin Guivarc’h, Responsable bar

Be_ olitik

Mathieu Alfarroba, Emmanuel Alphonzair, Angèle Perrottet, Lou Rambert-Preiss, Samuel Vitel, Arsène Welkin-Dubois Accueil

Le duo graphique Beolitik est associé depuis 2005 à l’identité visuelle du Théâtre de Vanves et du festival Artdanthé. Composé de deux sensibilités aussi différentes que complémentaires, il s’adapte chaque année à l’évolution du projet artistique du lieu avec inventivité et compétence en créant des univers visuels très divers, du végétal détourné aux éléments architecturaux les plus insolites. Formé à la création graphique dans le domaine de l’édition, du webdesign, de l’identité visuelle et de la communication culturelle comme institutionnelle, Beolitik mène tous ses projets avec passion et les met en œuvre avec réactivité et disponibilité, son esprit toujours en alerte et son foisonnement d’idées restant en adéquation avec le nôtre.

Francis Auxiette Affichage

www.beolitik.com

Jacqueline Rhinan Accueil artistes Panopée E-mail équipe : initiale prénom.nom @ ville-vanves.fr ______________________________________________

Agence de presse MYRA Yannick Dufour - 01 40 33 79 13 - myra@myra.fr ______________________________________________ Coordination brochure Anouchka Charbey Conception graphique Be_olitik - www.beolitik.com ______________________________________________ Ce document a été imprimé en partenariat avec FEDRIGONI France, par BLF Impression, sur un Arcoprint Milk 120 gr.

37


Calendrier

> Saison 2014 I 2015

20 septembre

19h30

Jerk off I Guillaume Marie Nancy + Viviana Moin Minotaure

Panopée

26 septembre

16h & 20h

Le système pour devenir invisible - Sortie de résidence G. Pisani

Théâtre

30 septembre

20h

Présentation de la saison culturelle 2014 / 2015

Théâtre

1 octobre

19h

Travaux du LFTP I Gênes 01 + Chose étrange l’affaire d’amour

Théâtre

3 octobre

19h

Gaël Depauw I Did Eve need make-up? [reprise]

Panopée

/////////////// FEVRIER Aïna Alegre / Marianne Baillot / Mylène Benoit / Gaëlle Bourges / Jeanne Candel - Collectif La Vie brève / Faye Driscoll (USA) / Yves-Noël Genod / Focus Need Company avec le T2G : Marteen Seghers - Maison Dhaal Bonnema / Rémy Héritier / Nuno Lucas (Portugal) / Frank Wedekind - Thomas Matalou / Thomas Quillardet / Pascal Rambert / Lyllie Rouvière / Clément Thirion (Belgique) / Nina Santes / Plateforme de jeunes chorégraphes néerlandais

Gaël Depauw I To Escape From El... [création] 4 > 5 octobre

20h30

Le NoShow I Collectif Nous sommes ici - Théâtre du Bunker (Québec)

Théâtre

9 > 11 octobre

20h30

Mars [création] I Fritz Zorn - Mathieu Boisliveau

Théâtre

13 >16 octobre 4 > 8 novembre

20h30 20h30

Je suis le vent [création] I Jon Fosse - Alexandre Zeff Affabulazione [création] I d’après P. P. Pasolini - Lucas Bonnifait

Panopée Panopée

12 >14 novembre

20h30

Un seul été I Marguerite Duras - Jérémie Scheidler

Panopée

15 novembre

17h

Caravane Gazelle I J. Martigny - Quintet Artecombo - JP + 5 ans

Théâtre

17 >18 novembre

20h30

J’étais dans ma maison… [création] I J.-L. Lagarce - N. Grosrichard

Panopée

19 > 20 novembre

20h30

21 >23 novembre

Cours les prairies [reprise] I DAS PLATEAU

Théâtre

Journées des Musiques Anciennes à Vanves

Théâtre

26 > 27 novembre

20h30

Duende II I Federico Garcia Lorca - Mireille Perrier

Panopée

28 nov >2 décembre

20h30

Candide [création] I Voltaire - Maëlle Poésy

Théâtre

6 décembre

17h

Le Kojiki I Yan Allegret - JP + 7 ans

Théâtre

MARS / AVRIL Marie Béland (Québec) / Nicolas Cantin (Québec) / Dana Michel (Québec) Fabien Prioville (Allemagne) / Boris Charmatz / Mohamed El Kathib / Munstrum théâtre / Eno Krojanker et Hervé Piron / Julien Fisera / Maguy Marin / Perrine Mornay / Volmir Cordeiro (Brésil) / Gustavo Ciriaco (Brésil) / Yaïr Barelli (Israël) / Vincent Thomasset / Yan Allegret / Clémentine Baert / Théâtre de la démesure / Cédric Charron et Annabelle Chambon / Marlene Monteiro Freitas (Portugal) / Focus Vanves / Tanneurs : David Strosberg (Belgique) - Salvatore Calcagno (Belgique) - Armel Roussel - [e]utopia3 (Belgique)

13 décembre

11h

Si ça se trouve, les poissons… I Cie Ouragane - JP + 18 mois

Panopée

11 avril

11h

Mon saumon a de la chance ! I Jacques Rebotier - JP + 3 ans

Théâtre

15 >18 décembre

20h30

En route - Kaddish [création] I David Geselson

Théâtre

10 >11 avril

19h30

ESAD Présentation d’ateliers Elèves de 3e année avec Das Plateau

Panopée Panopée

10 janvier

11h

Les cailloux font ce qu’ils peuvent I Cie Tafftas - JP + 3 ans

Théâtre

18 avril

20h30

Concert Piano à 4 mains I Brunon canino et Bertrand Giraud

13 > 17 janvier

20h30

Baal [création] I Bertolt Brecht - Jean-Philippe Albizzati

Panopée

19 avril

19h

Concert des lauréats du concours Jean Françaix

Panopée

18 janvier

17h

Taarang I Philippe Foch & Mathias Delplanque - JP + 7 ans

Panopée

19 mai

20h30

Dévoration I Maxime Franzetti

Théâtre

22 mai

19h30

La fausse suivante I Marivaux - Jérémy Ridel

Panopée

21h

Ciel mon placard ! I Nicole Genovèse

Théâtre

19h30

Les Présidentes I Werner Schwab - Yordan Goldwaser

Panopée

21h

Treplev variation I Tchekhov - Gabriel Tur

Théâtre

6 juin

11h

Morceaux en sucre I Pascal Ayerbe - JP + 3 ans

Théâtre

12 juin

19h

Duel I A. Cera - Phonotonic - Court-circuit - JP parents/ enfants

Théâtre

26 juin

19h30

ESAD Présentation d’ateliers Elèves de 2e année avec J.-P. Baro

Panopée

19 > 21 janvier

20h30

L’Homme est la seule erreur... [création] I Alice Zeniter

Théâtre

8 février

17h

Orchestre symphonique du campus d’Orsay

Eglise

17 festival ARTDANTHÉ - 23 janvier au 4 avril 2015 e

27 mai

JANVIER Louis Arene / Luke George (USA-Australie) / Trajal Harrell (USA) / Guillaume Marie / Rémy Yadan / Matthieu Hocquemiller / Isabelle Catalan / Jan Fabre (Belgique) / Ana Rita Teodoro (Portugal) / Tamara Seilman / Collectif Colette / Guesh Patti


Informations pratiques Réservations > Sur le site internet : www.theatre-vanves.fr (paiement en ligne sécurisé possible via Digitik) > Par téléphone (paiement par carte bleue sécurisé) > Sur place du mardi au vendredi de 14h30 à 19h, le samedi de 10h30 à 12h30 et de 14h30 à 19h > Par courrier en envoyant un chèque, libellé à l’ordre du Trésor public qui doit nous parvenir impérativement

Bulletin d’abonnement Tarifs Abonnés

dans les 5 jours, accompagné d’une enveloppe affranchie à votre adresse et d’un justificatif pour les tarifs réduits :

> 4 à 7 spectacles : 11 € / spectacle (Tarif spécial* 13 €) > 8 à 11 spectacles : 9 € / spectacle (Tarif spécial* 11 €) > 12 spectacles et + : 7 € / spectacle (Tarif spécial* 9 €) > Moins de 30 ans : 9 € / spectacle (dès 4 spectacles - Tarif spécial* 11 € , 9 €)

Au-delà de ce délai, votre réservation sera annulée. Le tarif réduit s’applique de droit sur présentation d’un justificatif aux cartes seniors, personnes handicapées, demandeurs d’emploi, familles nombreuses, moins de 30 ans, intermittents du spectacle, aux adhérents de l’ESCAL et aux abonnés du Théâtre de Gennevilliers, du Théâtre de la Cité internationale, du Théâtre de la Bastille, du Théâtre de Châtillon et le Monfort-Théâtre. Pass 92 accepté.

Avantages de l’abonnement

Pour les groupes et comités d’entreprise, contactez Tristan Barani : 01 41 33 92 66.

> Réduction au Cinéma de Vanves > Informations régulières sur nos activités > Réductions dans les théâtres partenaires (voir ci-contre)

Les portes ouvrent 10 mn avant le début du spectacle, sauf en cas de contraintes artistiques ou techniques nous obligeant à retarder l’entrée du public. En arrivant en retard, vous ne pourrez ni entrer dans la salle ni vous faire rembourser. 5 mn avant le début du spectacle, les places réservées non réglées sont remises en vente.

Comment s’abonner ?

Placement libre. Sur demande, des places peuvent néanmoins être réservées pour les personnes à mobilité réduite.

1 - Choisissez une formule d’abonnement parmi les 4 proposées : > Abonnement 4 à 7 spectacles > Abonnement 8 à 11 spectacles > Abonnement 12 spectacles et plus (hors Jeune Public) > Abonnement Jeunes -30 ans (4 spectacles minimum)

Le bar du Théâtre est un lieu de convivialité. Ouvert une heure avant le spectacle, il propose une restauration légère. Il n’est pas rare d’y croiser les artistes...

2 - Inscrivez dans la grille au verso les spectacles choisis 3 - Calculez le prix de votre abonnement 4 - Indiquez, le cas échéant, le nombre d’abonnements (même choix de spectacles)

Tarifs

> Hors Abonnement

> Plein tarif 18 € / réduit 13 € / -12 ans 10 € / Jeune public 6 € > Pass Soirée (2 spectacles dans la même soirée) / Plein tarif 24 € / réduit 18 €

> Abonnements

> 4 à 7 spectacles : 11 € / spectacle > 8 à 11 spectacles : 9 € / spectacle > 12 spectacles et + : 7 € / spectacle > Moins de 30 ans : 9€ / spectacle (dès 4 spectacles) > Jeune Public : 4 € / spectacle

Renseignements et réservations

01 41 33 93 70

Bulletin d’abonnement à télécharger sur le site du théâtre ou sur simple demande.

> Pour vous guider dans vos choix de spectacles ou répondre à vos questions

Tristan Barani Relations publiques 01 41 33 92 66 t.barani@ville-vanves.fr

Nom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prénom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Adresse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .....................................................................................................................

Code postal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Ville . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Tél . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Mobile . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . E-mail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Etiez-vous abonnés en 2013 /2014 ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .


8 à 11 spectacles 12 spectacles et plus (hors Jeune Public) Jeunes -30 ans Jeune Public à partir de 3 spectacles Pour tout spectacle supplémentaire pris ultérieurement, vous bénéficiez toute l’année du tarif Abonnement

Spectacles choisis

Date

Prix

1. 2.

SCÈNE cONVENTIONNÉe POUr La DANSE

4 à 7 spectacles

THÉÂTRE DE VANVES

Formule choisie

Un théâtre, deux lieux Le Théâtre 12, rue Sadi Carnot 92170 VANVES

Panopée 11, avenue Jacques Jézéquel 92170 VANVES

Les deux lieux sont distants de 300 m.

01 41 33 92 91 billetterie @ville-vanves.fr

www.theatre-vanves.fr

Accès Pour le Théâtre

6.

Métro ligne 13 : Malakoff - Plateau de Vanves (puis 8 mn à pied) Métro ligne 12 : Corentin-Celton (puis 8 mn à pied) Bus 58 : Lycée Michelet / Bus 126   Mairie de Vanves - Centre administratif Bus 189 : Place du Maréchal-De-Lattre-de-Tassigny N62 (Noctambus) : Mairie de Vanves - Centre administratif (après 23h30) Train Gare SNCF Vanves-Malakoff (5mn depuis Montparnasse)

7.

Pour Panopée

8. 9.

Métro ligne 13 : Malakoff - Plateau de Vanves (puis 6 mn à pied) Bus 89 : Square de l’Insurrection / Bus 126 : Carrefour de l’insurrection Train : Gare SNCF Vanves-Malakoff (5 mn depuis Montparnasse)

10.

Vélib - Autolib

11.

Voiture Périphérique, sortie Porte Brancion.

12.

Un parking (sous le Théâtre, accès par l’Avenue Antoine Fratacci, dir. Issy-les-Moulineaux) est ouvert tous les jours 24h/24.

3. 4. 5.

TOTAL

............. .................

Nombre d’abonnements souscrits avec le même choix de spectacles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

ATTENTION : Les billets ne sont ni repris ni échangés Bulletin à retourner accompagné de votre règlement (chèque libellé à l’ordre du Trésor Public) au :

Théâtre de Vanves - 12, rue Sadi-Carnot - 92170 Vanves



Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.