TU-Magazine Épisode 2 Jan.-Avr. 2017

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TU-Nantes

Saison 16 / 17

Épisode 2

TU-Magazine Épisode 2

Jan. — Avr. 2017

Théâtre, danse, arts vivants et jeune création

02 40 14 55 14 www.tunantes.fr


Saison 16/17 — Épisode 2

Flash Danse 2017

Midi Pile [Soli performatifs] — Cie Passage(s) Du 16 au 26 janvier

12H30

Sur le CamPuS TerTre

en COnTinu

au Tu

18H00

au Tu

19H00

au CCnn

21H00

À STereOluX

La nuit du danseur [installation vidéo] — le Frac des Pays de la loire Du 16 au 26 janvier

Atelier de danse dans tous les sens [ateliers] — Cie 29x27 lunDi 16 janvier

Prémix [Travail en cours] — Herman Diephuis marDi 17 janvier

SEEDS [retour à la terre] — Carolyn Carlson marDi 17 janvier

Nocturne danse [Danse et performance in situ] — Cie lucane, École des Beaux arts de nantes, le Pont Supérieur, Cie Passage(s) merCreDi 18 janvier

19H00

CHÂTeau DeS DuCS De BreTa T Gne Ta

14H30

BiBliOTHèque De SainT-Her T T-Her Blain

16H30

au Tu

Lire la danse [rencontre] — Carolyn Carlson merCreDi 18 janvier

Atelier Parent/enfant [atelier] — Cie 29x27 merCreDi 18 janvier

Waving [Travail en cours] — laurie Peschier-Pimont & lauriane Houbey / météores jeuDi 19 janvier

19H

au STuDiO THÉÂTre

20H30

au Tu

16H30/18H30

CinÉmaTOG ma maTOG raPHe

20H30

au Tu

18H

au Tu

sakınan göze çöp batar [Solo mélancolique] — Christian rizzo jeuDi 19 janvier

Films de danse [invitation cinématographique] — loïc Touzé DimanCHe 22 janvier

Rhizomes [Frénésie de danses] [Création] — Élise lerat lunDi 23 janvier

Atelier de danse dans tous les sens [ateliers] — Cie 29x27 lunDi 23 janvier

Pièce pour pièce [matières de danseur] — laurent Cebe marDi 24 janvier

20H30

au STuDiO THÉÂTre

merCreDi 25 janvier

20H30

au STuDiO THÉÂTre

22H30

au Tu

Flash Danse Club [Dancefloor] — marquis Smith jeuDi 26 janvier

Suite de la saison 2017 → p. 39

03

Mode d’emploi Cette saison, le TU vous livre sa programmation en deux épisodes et deux magazines avec des dossiers thématiques, interviews, chroniques, critiques de spectacle, portraits d’artistes, portfolios… Pourquoi un magazine ? — Parce qu’une saison de théâtre est d’abord un projet en mouvement et à agitations multiples : spectacles, rencontres, ateliers, événements, débats… — Parce que parler d’un spectacle, c’est avant tout partager des points de vues, des désirs et des représentations, c’est ouvrir le champ des possibles, — Parce que les paroles, les idées et les mots sont au cœur du théâtre !

TU-Magazine n° 2

Sommaire 04 — ÉDiTo  05 — L'ArT De LA reCherChe Interview de ltk production, artistes associés  06 — FLASh DANSe, TrAVerSÉeS ChorÉGrAPhiQUeS Événement  12 — reNDez-VoUS ! Bloc-notes rencontres, lectures, et cinéma  14 — L'eMPire DeS SeNS Dossier avec Clément Pascaud, thomas Gaubiac, thomas Jolly et ltk production  20 — exPoSiTioN Ce QUi Se JoUe Par Jérôme Blin et Gaëtan Chevrier / collectif bellavieza et les étudiants de l'École d'architecture de Nantes  22 — ViS MA ViLLe Interview de Benjamin thomas / collectif extra muros  24 — À L'oriGiNe Portrait de la metteuse en scène Nathalie Béasse  26 — TeMPêTe SoUS UN CrâNe (CoUVerT D'UNe PerrUQUe roUGe) Critique de La Cuisine d'Elvis de Pierre maillet  28 — ÉTUDiANTS eT SPeCTACLe ViVANT, À ChACUN SoN STyLe ! Styloscope  32 — GALAxy GUTeNBerG Rencontre avec le collectif de graphistes plasticiens Super terrain  37 — C'eST VoUS QUi Le DiTeS tout ce que vous avez manqué au premier épisode  eN PrATiQUe 02 — Calendrier Flash Danse 34 — mentions et distributions 36 — Infos pratiques, contacts 39 — Calendrier de saison 2017

À la fin de chaque article, retrouvez les informations synthétiques relatives à chaque spectacle. L’agenda et la programmation en quelques lignes : www.tunantes.fr


Saison 16/17 — Épisode 2

Flash Danse 2017

Midi Pile [Soli performatifs] — Cie Passage(s) Du 16 au 26 janvier

12H30

Sur le CamPuS TerTre

en COnTinu

au Tu

18H00

au Tu

19H00

au CCnn

21H00

À STereOluX

La nuit du danseur [installation vidéo] — le Frac des Pays de la loire Du 16 au 26 janvier

Atelier de danse dans tous les sens [ateliers] — Cie 29x27 lunDi 16 janvier

Prémix [Travail en cours] — Herman Diephuis marDi 17 janvier

SEEDS [retour à la terre] — Carolyn Carlson marDi 17 janvier

Nocturne danse [Danse et performance in situ] — Cie lucane, École des Beaux arts de nantes, le Pont Supérieur, Cie Passage(s) merCreDi 18 janvier

19H00

CHÂTeau DeS DuCS De BreTa T Gne Ta

14H30

BiBliOTHèque De SainT-Her T T-Her Blain

16H30

au Tu

Lire la danse [rencontre] — Carolyn Carlson merCreDi 18 janvier

Atelier Parent/enfant [atelier] — Cie 29x27 merCreDi 18 janvier

Waving [Travail en cours] — laurie Peschier-Pimont & lauriane Houbey / météores jeuDi 19 janvier

19H

au STuDiO THÉÂTre

20H30

au Tu

16H30/18H30

CinÉmaTOG ma maTOG raPHe

20H30

au Tu

18H

au Tu

sakınan göze çöp batar [Solo mélancolique] — Christian rizzo jeuDi 19 janvier

Films de danse [invitation cinématographique] — loïc Touzé DimanCHe 22 janvier

Rhizomes [Frénésie de danses] [Création] — Élise lerat lunDi 23 janvier

Atelier de danse dans tous les sens [ateliers] — Cie 29x27 lunDi 23 janvier

Pièce pour pièce [matières de danseur] — laurent Cebe marDi 24 janvier

20H30

au STuDiO THÉÂTre

merCreDi 25 janvier

20H30

au STuDiO THÉÂTre

22H30

au Tu

Flash Danse Club [Dancefloor] — marquis Smith jeuDi 26 janvier

Suite de la saison 2017 → p. 39

03

Mode d’emploi Cette saison, le TU vous livre sa programmation en deux épisodes et deux magazines avec des dossiers thématiques, interviews, chroniques, critiques de spectacle, portraits d’artistes, portfolios… Pourquoi un magazine ? — Parce qu’une saison de théâtre est d’abord un projet en mouvement et à agitations multiples : spectacles, rencontres, ateliers, événements, débats… — Parce que parler d’un spectacle, c’est avant tout partager des points de vues, des désirs et des représentations, c’est ouvrir le champ des possibles, — Parce que les paroles, les idées et les mots sont au cœur du théâtre !

TU-Magazine n° 2

Sommaire 04 — ÉDiTo  05 — L'ArT De LA reCherChe Interview de ltk production, artistes associés  06 — FLASh DANSe, TrAVerSÉeS ChorÉGrAPhiQUeS Événement  12 — reNDez-VoUS ! Bloc-notes rencontres, lectures, et cinéma  14 — L'eMPire DeS SeNS Dossier avec Clément Pascaud, thomas Gaubiac, thomas Jolly et ltk production  20 — exPoSiTioN Ce QUi Se JoUe Par Jérôme Blin et Gaëtan Chevrier / collectif bellavieza et les étudiants de l'École d'architecture de Nantes  22 — ViS MA ViLLe Interview de Benjamin thomas / collectif extra muros  24 — À L'oriGiNe Portrait de la metteuse en scène Nathalie Béasse  26 — TeMPêTe SoUS UN CrâNe (CoUVerT D'UNe PerrUQUe roUGe) Critique de La Cuisine d'Elvis de Pierre maillet  28 — ÉTUDiANTS eT SPeCTACLe ViVANT, À ChACUN SoN STyLe ! Styloscope  32 — GALAxy GUTeNBerG Rencontre avec le collectif de graphistes plasticiens Super terrain  37 — C'eST VoUS QUi Le DiTeS tout ce que vous avez manqué au premier épisode  eN PrATiQUe 02 — Calendrier Flash Danse 34 — mentions et distributions 36 — Infos pratiques, contacts 39 — Calendrier de saison 2017

À la fin de chaque article, retrouvez les informations synthétiques relatives à chaque spectacle. L’agenda et la programmation en quelques lignes : www.tunantes.fr


04

Édito

Précédemment dans le premier épisode, vous avez été complètement retournés par des dizaines de tentatives artistiques. Portés par la fougue incandescente des premières fois, vous avez frémi et reçu quelques belles claques impatientes, enragées ou pleines de promesses. Peut-être éblouis, souvent emballés et parfois mitigés. À l’aise dans votre corps, vous avez dansé, sauté et littéralement bondi. et toujours avides de rencontres et de découvertes, vous avez échangé, écouté, partagé, pratiqué, osé, amplifié. avec ce second épisode, l’année 2017 vous ouvrent des voies aventureuses, tempétueuses et turbulentes ! Prêts à prendre des risques, vous vous sentez d’attaque pour changer vos habitudes, multiplier les rencontres et les sorties. Ce sera le moment idéal pour tenter de nouvelles expériences et peut-être même adopter un nouveau style de vie, pourquoi pas volage ou passionné. Résultat : vous menez la danse et rien ne vous résiste ! Célibataire, vous pourriez bien avoir un petit coup de foudre… alors foncez !

05 Artistes associés pour cette saison, Marilyn Leray et Marc Tsypkine de Kerblay s’emparent du TU comme un espace de recherche et de tentatives artistiques à entrées multiples avec du temps et de l’espace pour inventer.

Vous avez commencé votre recherche artistique au TU pour lancer un prochain spectacle… Nous préparons une pièce jeune public, Avril avec India Hair et Bertrand Ducher : c’est un projet né de la rencontre avec Sophie merceron, comédienne et auteure nantaise, de notre désir commun d’écrire un spectacle jeune public. Nous avons enclenché ce travail au tU à partir d'un petit atelier de quatre jours, pour explorer ce qu’on allait produire, dans une atmosphère détendue. C’était agréable, nous étions calmes et inventifs, et ça c’est important pour travailler.

Saison 16/17 Épisode 2

rechercher en art n’est pas forcément lié à la création d’un spectacle ou d’une forme. Vous avez également imaginé un laboratoire de recherche : Projet XY. Un laboratoire ou un atelier, c’est enclencher un travail autour d'une idée, un texte, une envie de mettre en scène. avoir du temps de travail au tU nous permet de commencer des choses, de pouvoir les arrêter si ça ne marche pas.

interview

L’art de la recherche

Projet XY se définit comme un espace de réfléxion, d'essais, sans d’obligation de production ou de présentation. Nous ne cherchons pas la performance à tout prix mais plutôt un travail dans le sens du labeur. Il faut être laborieux, il faut avoir du temps, il faut avoir de la patience et ça c’est rare aujourd’hui. le manque de temps, c’est symptomatique de notre époque, tout le monde est en train de courir après quelque chose. et ça je pense que ce n’est pas uniquement dans le milieu artistique : on est connecté à tout, il faut tout connaître, il faut tout le temps produire. le paradoxe c'est que nous croyons gagner du temps en étant toujours connectés, alors que bien souvent nous en perdons. en quoi consiste le Projet XY ? Nous avons envie d’y explorer le rapport homme/femme : à travers les différentes pièces que nous avons montées ensemble, certaines préoccupations revenaient, notamment la question des relations homme/femme, ce qui a fait naître l'envie de ce projet.

Nous voulons prendre un temps de recherche pour et nous inspirer de multiples sources (scénarios de film, extraits de journal, pièces de théâtre, essais…) à partir desquelles nous pourrions travailler avec une équipe de dix artistes. Cette recherche, vous l’avez imaginée à plusieurs ? Nous aimerions travailler avec une partie des artistes qui nous sont proches mais aussi ouvrir à des interprètes que nous ne connaissons pas. C’est un peu incertain, la recherche, c’est aussi la prise de risques. Nous envisageons un projet pluridisciplinaire avec des intervenants plus ponctuels. Nous souhaitons nous ouvrir si possible à des personnes qui ne sont pas forcement des interprètes, travailler avec un scénographe, un musicien, un enseignant-chercheur pour croiser les arts et les sciences. le sociologue luc Boltanski parle d'amusement dans la recherche et c'est aussi ce que nous avons envie de partager, de créer avec Projet XY.


04

Édito

Précédemment dans le premier épisode, vous avez été complètement retournés par des dizaines de tentatives artistiques. Portés par la fougue incandescente des premières fois, vous avez frémi et reçu quelques belles claques impatientes, enragées ou pleines de promesses. Peut-être éblouis, souvent emballés et parfois mitigés. À l’aise dans votre corps, vous avez dansé, sauté et littéralement bondi. et toujours avides de rencontres et de découvertes, vous avez échangé, écouté, partagé, pratiqué, osé, amplifié. avec ce second épisode, l’année 2017 vous ouvrent des voies aventureuses, tempétueuses et turbulentes ! Prêts à prendre des risques, vous vous sentez d’attaque pour changer vos habitudes, multiplier les rencontres et les sorties. Ce sera le moment idéal pour tenter de nouvelles expériences et peut-être même adopter un nouveau style de vie, pourquoi pas volage ou passionné. Résultat : vous menez la danse et rien ne vous résiste ! Célibataire, vous pourriez bien avoir un petit coup de foudre… alors foncez !

05 Artistes associés pour cette saison, Marilyn Leray et Marc Tsypkine de Kerblay s’emparent du TU comme un espace de recherche et de tentatives artistiques à entrées multiples avec du temps et de l’espace pour inventer.

Vous avez commencé votre recherche artistique au TU pour lancer un prochain spectacle… Nous préparons une pièce jeune public, Avril avec India Hair et Bertrand Ducher : c’est un projet né de la rencontre avec Sophie merceron, comédienne et auteure nantaise, de notre désir commun d’écrire un spectacle jeune public. Nous avons enclenché ce travail au tU à partir d'un petit atelier de quatre jours, pour explorer ce qu’on allait produire, dans une atmosphère détendue. C’était agréable, nous étions calmes et inventifs, et ça c’est important pour travailler.

Saison 16/17 Épisode 2

rechercher en art n’est pas forcément lié à la création d’un spectacle ou d’une forme. Vous avez également imaginé un laboratoire de recherche : Projet XY. Un laboratoire ou un atelier, c’est enclencher un travail autour d'une idée, un texte, une envie de mettre en scène. avoir du temps de travail au tU nous permet de commencer des choses, de pouvoir les arrêter si ça ne marche pas.

interview

L’art de la recherche

Projet XY se définit comme un espace de réfléxion, d'essais, sans d’obligation de production ou de présentation. Nous ne cherchons pas la performance à tout prix mais plutôt un travail dans le sens du labeur. Il faut être laborieux, il faut avoir du temps, il faut avoir de la patience et ça c’est rare aujourd’hui. le manque de temps, c’est symptomatique de notre époque, tout le monde est en train de courir après quelque chose. et ça je pense que ce n’est pas uniquement dans le milieu artistique : on est connecté à tout, il faut tout connaître, il faut tout le temps produire. le paradoxe c'est que nous croyons gagner du temps en étant toujours connectés, alors que bien souvent nous en perdons. en quoi consiste le Projet XY ? Nous avons envie d’y explorer le rapport homme/femme : à travers les différentes pièces que nous avons montées ensemble, certaines préoccupations revenaient, notamment la question des relations homme/femme, ce qui a fait naître l'envie de ce projet.

Nous voulons prendre un temps de recherche pour et nous inspirer de multiples sources (scénarios de film, extraits de journal, pièces de théâtre, essais…) à partir desquelles nous pourrions travailler avec une équipe de dix artistes. Cette recherche, vous l’avez imaginée à plusieurs ? Nous aimerions travailler avec une partie des artistes qui nous sont proches mais aussi ouvrir à des interprètes que nous ne connaissons pas. C’est un peu incertain, la recherche, c’est aussi la prise de risques. Nous envisageons un projet pluridisciplinaire avec des intervenants plus ponctuels. Nous souhaitons nous ouvrir si possible à des personnes qui ne sont pas forcement des interprètes, travailler avec un scénographe, un musicien, un enseignant-chercheur pour croiser les arts et les sciences. le sociologue luc Boltanski parle d'amusement dans la recherche et c'est aussi ce que nous avons envie de partager, de créer avec Projet XY.


07

Événement

FLASH DANSE

Des spectacles, des performances, des films, des vidéos, des rencontres et des ateliers de pratique pour découvrir la création chorégraphique actuelle ; croiser les frottements des esthétiques et des matières sensibles ; explorer les multiples dimensions du geste ; voir ce que la danse raconte (ou pas) ; éprouver l’imaginaire du mouvement et danser, tout simplement !

Flash Danse DU 16 AU 26 JANVier 2017 Au TU, Studio Théâtre, Stereolux, Château des ducs de Bretagne Cinématographe, CCNN, la Médiathèque Charles Gautier hermeland Spectacles de 4 à 20 € Soirées et exposition gratuites Ateliers : 3 à 7 € Films : 3 à 5 € en vente à la billetterie du TU

[SPeCtaCleS] [PeRFoRmaNCeS] [FIlmS] [vIDÉoS] [atelIeRS] [ReNCoNtReS]


07

Événement

FLASH DANSE

Des spectacles, des performances, des films, des vidéos, des rencontres et des ateliers de pratique pour découvrir la création chorégraphique actuelle ; croiser les frottements des esthétiques et des matières sensibles ; explorer les multiples dimensions du geste ; voir ce que la danse raconte (ou pas) ; éprouver l’imaginaire du mouvement et danser, tout simplement !

Flash Danse DU 16 AU 26 JANVier 2017 Au TU, Studio Théâtre, Stereolux, Château des ducs de Bretagne Cinématographe, CCNN, la Médiathèque Charles Gautier hermeland Spectacles de 4 à 20 € Soirées et exposition gratuites Ateliers : 3 à 7 € Films : 3 à 5 € en vente à la billetterie du TU

[SPeCtaCleS] [PeRFoRmaNCeS] [FIlmS] [vIDÉoS] [atelIeRS] [ReNCoNtReS]


08

Flash Danse la playlist de Pierre Bolo — Black Skinhead par Kanye West • annabelle loiseau — California Love par 2Pac/Dr Dre • Élise lerat — And’y Chest par Lou reed • laurent Cebe — These arms of mine par otis redding • Carolyn Carlson — Tree Song par rené Aubry • Herman Diephuis — Dance to the music par Sly &the family stone • Colyne morange — Eisbaer par Grauzone • laurie Peschier-Pimont — Imamou Lele par Boukman eksperyans • en écoute sur www.tunantes.fr

Flash Danse

09

Spectacles

Événement

Spectacles

Stravinsky à la sauce Hip hop

Retour à la terre

Solo mélancolique

Frénésie de danses

Matières de danseur

Imaginaires de danse

In bloom Pierre Bolo et annabelle loiseau / Compagnie Chute libre

SEEDS Carolyn Carlson

sakınan göze çöp batar (c’est l’oeil que tu protèges qui sera perforé) Christian Rizzo

Rhizomes Élise lerat Collectif allogène

Pièce pour pièce laurent Cebe Des individualisé(e)s

Chaque geste serait unique et ne pourrait être répliqué à l’identique disait le philosophe Gilles Deleuze. À cette thèse, le collectif allogène répond par des voies sensibles et une proposition tantôt lancinante tantôt frénétique qui investit l’imaginaire du spectateur. Séquences, images et récits échappent immanquablement au contrôle des interprètes. À travers le mouvement et les mots, les danseurs trouvent dans ces intervalles les espaces pour se libérer, questionner le tragique et élaborer des principes de vie comme toute communauté.

aborder l’urgence de créer au risque de voir jaillir pêle-mêle toutes ses idées, comme une succession de matières corporelles, sans lien ni transition logique. avec une sincérité évidente, le danseur se livre. Parfois, il doute. Il est heureux ou même triste. Il dialogue avec le spectateur. Il s’amuse à faire un spectacle qu’il tente à la fois de présenter et de créer.

Trtff – il doit y avoir des gens importants Colyne morange Stomach Cie

In Bloom compose une version hip-hop du Sacre du Printemps, crescendo festif et oeuvre monumentale de Stravinsky. Un groupe de plusieurs générations de danseurs se livre à une danse intense, tellurique, martelant le sol jusqu’à l’épanouissement, l’envol. Une célébration rythmée et virevoltante qui oscille entre battle et rave party, une libération ! — LUN. 16 eT MAr. 17 JAN. à 20h30 au TU / + 8 ans

Pensé comme une ode à la terre à la fois joyeuse et sombre, Seeds entremêle images et chorégraphies pour composer un tableau vivant. Danseurs et personnage animé nous entraînent dans un voyage entre réalité et fiction, où se dessine un lendemain nourri d’espoir et de renaissance, pavé de nouvelles idées et envies. Un hommage plein de vie ! — MAr. 17 JAN. à 20h à Stereolux + 8 ans / en partenariat avec Stereolux

Ce solo est né de l’envie paradoxale de Christian Rizzo de se remettre à danser tout en ne concevant pas sa place sur scène. Il confie alors son interprétation à kerem Gelebek, danseur à la présence si singulière, revisitant à travers lui celui qu’il a pu être. Cette mise à distance dévoile l’enjeu de ce solo : mettre en scène le sentiment d’exil. Un exil, non pas géographique ou politique, mais existentiel. l’exil à soi-même profondément empreint de mélancolie. — JeU. 19 JAN. à 20h30 au TU Coréalisation TU-Nantes / Le lieu unique, scène nationale de Nantes

— LUN. 23 JAN. à 20h30 au TU Création Flash Danse 2017 Coréalisation TU-Nantes / onyx

— MAr. 24 eT Mer. 25 JAN. à 20h30 au Studio Théâtre + 8 ans

Danse et théâtre s’accordent pour une forme inédite et immersive à travers laquelle s’éprouve la peur de ne pas être à sa place. Comment dire et traverser ce sentiment caché ? Pénétrés par des mouvements nerveux, irréguliers ou minuscules, les interprètes donnent corps au potentiel catastrophique du sentiment d’illégitimité. Ils en révèlent ses stigmates et ses absurdités. — JeU. 26 JAN. à 20h30 au TU

CLAN Herman Diephuis CLAN est une traversée du monde de la fête au cours de laquelle six interprètes s’obstinent à danser jusqu’au bout de la nuit, jusqu’à l’épuisement. Par un mouvement fluide et continu, ils forment un groupe compact dont les corps s’émancipent, se dégagent, et composent duos ou solos. après l’ivresse et l’extase, les battles de danse et les amours d’un soir, ils ébauchent un univers poétique aux accents swing, pop, en revisitant les sources iconiques, filmiques et musicales qui ont forgé notre imaginaire de la fête. — JeU. 26 JAN. à 20h30 au TU


08

Flash Danse la playlist de Pierre Bolo — Black Skinhead par Kanye West • annabelle loiseau — California Love par 2Pac/Dr Dre • Élise lerat — And’y Chest par Lou reed • laurent Cebe — These arms of mine par otis redding • Carolyn Carlson — Tree Song par rené Aubry • Herman Diephuis — Dance to the music par Sly &the family stone • Colyne morange — Eisbaer par Grauzone • laurie Peschier-Pimont — Imamou Lele par Boukman eksperyans • en écoute sur www.tunantes.fr

Flash Danse

09

Spectacles

Événement

Spectacles

Stravinsky à la sauce Hip hop

Retour à la terre

Solo mélancolique

Frénésie de danses

Matières de danseur

Imaginaires de danse

In bloom Pierre Bolo et annabelle loiseau / Compagnie Chute libre

SEEDS Carolyn Carlson

sakınan göze çöp batar (c’est l’oeil que tu protèges qui sera perforé) Christian Rizzo

Rhizomes Élise lerat Collectif allogène

Pièce pour pièce laurent Cebe Des individualisé(e)s

Chaque geste serait unique et ne pourrait être répliqué à l’identique disait le philosophe Gilles Deleuze. À cette thèse, le collectif allogène répond par des voies sensibles et une proposition tantôt lancinante tantôt frénétique qui investit l’imaginaire du spectateur. Séquences, images et récits échappent immanquablement au contrôle des interprètes. À travers le mouvement et les mots, les danseurs trouvent dans ces intervalles les espaces pour se libérer, questionner le tragique et élaborer des principes de vie comme toute communauté.

aborder l’urgence de créer au risque de voir jaillir pêle-mêle toutes ses idées, comme une succession de matières corporelles, sans lien ni transition logique. avec une sincérité évidente, le danseur se livre. Parfois, il doute. Il est heureux ou même triste. Il dialogue avec le spectateur. Il s’amuse à faire un spectacle qu’il tente à la fois de présenter et de créer.

Trtff – il doit y avoir des gens importants Colyne morange Stomach Cie

In Bloom compose une version hip-hop du Sacre du Printemps, crescendo festif et oeuvre monumentale de Stravinsky. Un groupe de plusieurs générations de danseurs se livre à une danse intense, tellurique, martelant le sol jusqu’à l’épanouissement, l’envol. Une célébration rythmée et virevoltante qui oscille entre battle et rave party, une libération ! — LUN. 16 eT MAr. 17 JAN. à 20h30 au TU / + 8 ans

Pensé comme une ode à la terre à la fois joyeuse et sombre, Seeds entremêle images et chorégraphies pour composer un tableau vivant. Danseurs et personnage animé nous entraînent dans un voyage entre réalité et fiction, où se dessine un lendemain nourri d’espoir et de renaissance, pavé de nouvelles idées et envies. Un hommage plein de vie ! — MAr. 17 JAN. à 20h à Stereolux + 8 ans / en partenariat avec Stereolux

Ce solo est né de l’envie paradoxale de Christian Rizzo de se remettre à danser tout en ne concevant pas sa place sur scène. Il confie alors son interprétation à kerem Gelebek, danseur à la présence si singulière, revisitant à travers lui celui qu’il a pu être. Cette mise à distance dévoile l’enjeu de ce solo : mettre en scène le sentiment d’exil. Un exil, non pas géographique ou politique, mais existentiel. l’exil à soi-même profondément empreint de mélancolie. — JeU. 19 JAN. à 20h30 au TU Coréalisation TU-Nantes / Le lieu unique, scène nationale de Nantes

— LUN. 23 JAN. à 20h30 au TU Création Flash Danse 2017 Coréalisation TU-Nantes / onyx

— MAr. 24 eT Mer. 25 JAN. à 20h30 au Studio Théâtre + 8 ans

Danse et théâtre s’accordent pour une forme inédite et immersive à travers laquelle s’éprouve la peur de ne pas être à sa place. Comment dire et traverser ce sentiment caché ? Pénétrés par des mouvements nerveux, irréguliers ou minuscules, les interprètes donnent corps au potentiel catastrophique du sentiment d’illégitimité. Ils en révèlent ses stigmates et ses absurdités. — JeU. 26 JAN. à 20h30 au TU

CLAN Herman Diephuis CLAN est une traversée du monde de la fête au cours de laquelle six interprètes s’obstinent à danser jusqu’au bout de la nuit, jusqu’à l’épuisement. Par un mouvement fluide et continu, ils forment un groupe compact dont les corps s’émancipent, se dégagent, et composent duos ou solos. après l’ivresse et l’extase, les battles de danse et les amours d’un soir, ils ébauchent un univers poétique aux accents swing, pop, en revisitant les sources iconiques, filmiques et musicales qui ont forgé notre imaginaire de la fête. — JeU. 26 JAN. à 20h30 au TU


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Flash Danse #17

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rendez-vous Films / Vidéos

Films de Danse

Dedans ce monde de Loïc Touzé à 16h30 avec son premier moyenmétrage, le chorégraphe loïc touzé compose un récit choral d’habitants d’un village du Finistère Nord qui, depuis dix ans, participent à une expérience chorégraphique inédite. Suivi d’une sélection de courts-métrages où se croiseront des figures incontournables de l’histoire de la danse du XXe siècle. On achève bien les chevaux de Sydney Pollack à 18h30 en pleine dépression économique, les primes des marathons de danse attirent jeunes et vieux accablés par la misère. Robert et sa partenaire Gloria dansent à en perdre la raison. Ils tiendront coûte que coûte.

Performances Soli performatifs

Maquettes de spectacles

Nocturne Musée Danse

Midi Pile Cie Passage(s)

Prémix

tous les jours au même endroit, la compagnie Passage(s) propose un solo à la dimension et la durée définies par son interprète. Chaque jour, un danseur et une écriture différente, une quête de sa propre danse et de son individualité.

tel un shaker chorégraphique, prémix convoque des influences de danse issues des comédies musicales, de la revue et du burlesque, entre défilé de numéros et battle d’attitudes.

De sous la futaie au sortir du taillis Cie LUCANe Aëla Labbé et Stéphane imbert avec l’École des Beaux-Arts de Nantes À partir de modalités identiques, De sous la futaie au sortir du taillis se décline selon le lieu et le contexte et se réinvente ici au chateau. les propositions corporelles s’inscrivent dans l’écriture de chemins et de trajectoires. et c’est dans l’instant que

le mouvement se détermine. Compagnie Passage(s) Université de Nantes en créant une série de soli à partir de procédés de composition instantanée, la compagnie universitaire Passage(s) expérimente les effets de transformation, distorsion et résonance des corps dans l’espace chargé d’histoires des collections du Château. Le Pont Supérieur À partir des principes de l’improvisation et de composition, les étudiants du département danse du Pont Supérieur, sous la direction artistique, de Dominique Petit présentent une suite de propositions

chorégraphiques en écho aux environnements architecturaux des pièces du Château des Ducs et aux objets exposés. — Mer. 18 JAN. à 19h au Château des ducs de Bretagne Gratuit / + 8 ans Coréalisation Le Château des ducs de Bretagne / TU-Nantes

— DiM. 22 JAN. à 16h30 et à 18h30 au Cinématographe

La nuit du danseur le Frac des Pays de la loire invite à traverser quelques jalons de l’histoire passionnante qui s’est tissée entre la danse et les arts visuels depuis les années 1960. Un programme de films pour découvrir les expériences des pionniers de l’art vidéo et de la performance (Joan Jonas, Simone Forti…) jusqu’aux artistes qui dans les années 1990/2000 ont prolongé la réflexion autour de la porosité des disciplines, enrichi d’une installation vidéo de lili Dujourie. — Du 16 AU 26 JAN. au TU de12h à 17h30 et les soirs de spectacle / Gratuit

Rencontres avec la création

Danse et performances in-situ

Danseurs et performeurs s’emparent des espaces et collections du Château des Ducs de Bretagne avec des objets chorégraphiques instantanés et in situ.

À moins que la mort ne les sépare.

— DU 16 AU 26 JAN. à 12h30 Sur le campus du Tertre / Gratuit

de Herman Diephuis

— VeN. 20 JAN. à 19h au CCNN Gratuit / réservations : 02 40 93 30 97 ou contact@ccnn.fr

Rencontre

Lire la danse avec Carolyn Carlson Carolyn Carlson dévoile son univers chorégraphique, ses influences et questionnements artistiques à partir des films issus de la collection « Danse » de la Bibliothèque. — Mer. 18 JAN. à 14h30 Bibliothèque de Saint-herblain Gratuit

Waving

Pratiquez Appel à participation

Ateliers

Waving — Danse chorale participative

Ateliers de danse dans tous les sens

Dans le cadre de la présentation de la maquette du spectacle, Waving recherche un large groupe d’amateurs, curieux et passionnés de danse pour soulever des vagues chorégraphiques et vivre un choeur en mouvement !

la compagnie 29X27 propose une découverte joyeuse de la pratique de la danse en la croisant avec d’autres pratiques à travers deux ateliers : Danse et massages et/ou Danse et théâtre, emmenés par le chorégraphe matthias Groos. osez la danse !

— Du 13 au 20 JAN. au Studio Théâtre / Gratuit renseignements et inscription : wavingisplaying@gmail.com

— LUN. 16 eT 23 JAN. de 18h à 20h au TU

Ateliers Parent / Enfant À travers l’imaginaire du mouvement, et une approche sensible et ludique, la compagnie 29X27 propose un atelier d’éveil corporel à partager entre parent et enfant. —Mer. 18 JAN. à 14h au CSC Bout des Landes et à 16h30 au TU. Pour les 6/8 ans

de laurie Peschier-Pimont & lauriane Houbey / météores Danse chorale de masse pour un choeur de 50 à 100 participants, Waving puise ses ressources dans un imaginaire océanique, sensible et impétueux, pour faire émerger du maysage - paysage en mouvement - dans l’espace du théâtre. la vague est le motif orchestrant toutes les variations du mouvement et toutes les compositions vocales. — JeU. 19 JAN. à 19h au Studio Théâtre / Gratuit

Dancefloor Flash Danse CLUB enfilez vos paillettes, invitez la danse dans vos corps et venez enflammer le tU transformé en piste de danse sous les platines du marquis Smith. — JeU. 26 JAN. à 22h30 / Gratuit

Plus d’informations sur www.tunantes.fr


10

Flash Danse #17

11

rendez-vous Films / Vidéos

Films de Danse

Dedans ce monde de Loïc Touzé à 16h30 avec son premier moyenmétrage, le chorégraphe loïc touzé compose un récit choral d’habitants d’un village du Finistère Nord qui, depuis dix ans, participent à une expérience chorégraphique inédite. Suivi d’une sélection de courts-métrages où se croiseront des figures incontournables de l’histoire de la danse du XXe siècle. On achève bien les chevaux de Sydney Pollack à 18h30 en pleine dépression économique, les primes des marathons de danse attirent jeunes et vieux accablés par la misère. Robert et sa partenaire Gloria dansent à en perdre la raison. Ils tiendront coûte que coûte.

Performances Soli performatifs

Maquettes de spectacles

Nocturne Musée Danse

Midi Pile Cie Passage(s)

Prémix

tous les jours au même endroit, la compagnie Passage(s) propose un solo à la dimension et la durée définies par son interprète. Chaque jour, un danseur et une écriture différente, une quête de sa propre danse et de son individualité.

tel un shaker chorégraphique, prémix convoque des influences de danse issues des comédies musicales, de la revue et du burlesque, entre défilé de numéros et battle d’attitudes.

De sous la futaie au sortir du taillis Cie LUCANe Aëla Labbé et Stéphane imbert avec l’École des Beaux-Arts de Nantes À partir de modalités identiques, De sous la futaie au sortir du taillis se décline selon le lieu et le contexte et se réinvente ici au chateau. les propositions corporelles s’inscrivent dans l’écriture de chemins et de trajectoires. et c’est dans l’instant que

le mouvement se détermine. Compagnie Passage(s) Université de Nantes en créant une série de soli à partir de procédés de composition instantanée, la compagnie universitaire Passage(s) expérimente les effets de transformation, distorsion et résonance des corps dans l’espace chargé d’histoires des collections du Château. Le Pont Supérieur À partir des principes de l’improvisation et de composition, les étudiants du département danse du Pont Supérieur, sous la direction artistique, de Dominique Petit présentent une suite de propositions

chorégraphiques en écho aux environnements architecturaux des pièces du Château des Ducs et aux objets exposés. — Mer. 18 JAN. à 19h au Château des ducs de Bretagne Gratuit / + 8 ans Coréalisation Le Château des ducs de Bretagne / TU-Nantes

— DiM. 22 JAN. à 16h30 et à 18h30 au Cinématographe

La nuit du danseur le Frac des Pays de la loire invite à traverser quelques jalons de l’histoire passionnante qui s’est tissée entre la danse et les arts visuels depuis les années 1960. Un programme de films pour découvrir les expériences des pionniers de l’art vidéo et de la performance (Joan Jonas, Simone Forti…) jusqu’aux artistes qui dans les années 1990/2000 ont prolongé la réflexion autour de la porosité des disciplines, enrichi d’une installation vidéo de lili Dujourie. — Du 16 AU 26 JAN. au TU de12h à 17h30 et les soirs de spectacle / Gratuit

Rencontres avec la création

Danse et performances in-situ

Danseurs et performeurs s’emparent des espaces et collections du Château des Ducs de Bretagne avec des objets chorégraphiques instantanés et in situ.

À moins que la mort ne les sépare.

— DU 16 AU 26 JAN. à 12h30 Sur le campus du Tertre / Gratuit

de Herman Diephuis

— VeN. 20 JAN. à 19h au CCNN Gratuit / réservations : 02 40 93 30 97 ou contact@ccnn.fr

Rencontre

Lire la danse avec Carolyn Carlson Carolyn Carlson dévoile son univers chorégraphique, ses influences et questionnements artistiques à partir des films issus de la collection « Danse » de la Bibliothèque. — Mer. 18 JAN. à 14h30 Bibliothèque de Saint-herblain Gratuit

Waving

Pratiquez Appel à participation

Ateliers

Waving — Danse chorale participative

Ateliers de danse dans tous les sens

Dans le cadre de la présentation de la maquette du spectacle, Waving recherche un large groupe d’amateurs, curieux et passionnés de danse pour soulever des vagues chorégraphiques et vivre un choeur en mouvement !

la compagnie 29X27 propose une découverte joyeuse de la pratique de la danse en la croisant avec d’autres pratiques à travers deux ateliers : Danse et massages et/ou Danse et théâtre, emmenés par le chorégraphe matthias Groos. osez la danse !

— Du 13 au 20 JAN. au Studio Théâtre / Gratuit renseignements et inscription : wavingisplaying@gmail.com

— LUN. 16 eT 23 JAN. de 18h à 20h au TU

Ateliers Parent / Enfant À travers l’imaginaire du mouvement, et une approche sensible et ludique, la compagnie 29X27 propose un atelier d’éveil corporel à partager entre parent et enfant. —Mer. 18 JAN. à 14h au CSC Bout des Landes et à 16h30 au TU. Pour les 6/8 ans

de laurie Peschier-Pimont & lauriane Houbey / météores Danse chorale de masse pour un choeur de 50 à 100 participants, Waving puise ses ressources dans un imaginaire océanique, sensible et impétueux, pour faire émerger du maysage - paysage en mouvement - dans l’espace du théâtre. la vague est le motif orchestrant toutes les variations du mouvement et toutes les compositions vocales. — JeU. 19 JAN. à 19h au Studio Théâtre / Gratuit

Dancefloor Flash Danse CLUB enfilez vos paillettes, invitez la danse dans vos corps et venez enflammer le tU transformé en piste de danse sous les platines du marquis Smith. — JeU. 26 JAN. à 22h30 / Gratuit

Plus d’informations sur www.tunantes.fr


12 Spectacles à écouter Lectures bien aimées Dans le cadre chaleureux de la librairie café les Bien-aimés, les artistes lisent les textes de la saison, pièces de théâtre, romans ou essais. Une rencontre intime avec les mots qui font le spectacle. — Mer. 11 jan., Manuel GarcieKillian et Vanille Fiaux lisent Juste la fin du Monde de J.-L. Lagarce — Mer. 22 mars, Marilyn Leray lit Zone de M. enard → À 19h à la Librairie Les Bien-aimés (Nantes) → entrée libre

Transmission innovante en cours de lecture et si les polycopiés devenaient vivants ? autour d’une thématique partagée, un enseignant-chercheur de l’Université de Nantes et un metteur en scène en phase de recherche construisent une lecture à plusieurs voix. la transmission des savoirs s’y fait sensible, la recherche en art s’y éprouve pleinement. art et sciences résonnent et conjuguent leurs champs de recherche dans une porosité pleine de sens.

Bloc-notes — rendez-vous Parcours Jeunesse Théâtre le tU et la Bibliothèque de Saint-Herblain vous invitent à rencontrer de jeunes artistes de la scène et découvrir leurs parcours singuliers. — Sam. 4 fév., avec Clément Pascaud, à 18h au TU — Sam. 18 mars avec Thomas Jolly, à 15h à la Médiathèque Charles Gautier – hermeland (Saint herblain) → entrée libre

Travail commenté Travail en cours : Kromos les chorégraphes audrey Bodiguel et Julien andujar – vlam productions - ouvrent les portes de leur création en cours pour une présentation commentée de leur futur spectacle, Kromos. l’occasion de découvrir leur processus de travail et de recherche, inspiré de l’aventure spatiale Mars One. — Jeu. 20 avr, à18h30 au Studio Théâtre. réservation conseillée : 02 40 14 55 14

Programme en cours → Avec les Bibliothèques universitaires de Nantes

De la scène à l'écran Contrechamp #2 le tU et le Cinématographe invitent à une plongée dans l’univers artistique étendue de ltk Production, compagnie associée cette saison au tU. Une sélection cinématographique qui nous conduit vers des films de guerre

Contre la pensée réchauffée ! Macro ondes De la botanique à la philosophie, des artistes, des spécialistes et la folle et savante équipe de journaliste du Labo des savoirs partagent leurs éclairages et points de vue sur une thématique de société. Désobéissance civile, violence économique, décentrement de l’homme : ensemble, ils cuisinent les sciences et les idées lors d’une émission enregistrée en direct au TU, pour imaginer une citoyenneté culturelle.

13

Bloc-notes — Échos littéraires

Les Bien-aimés, jeune librairie généraliste nantaise, propose une sélection de titres en écho à certains spectacles de cette deuxième partie de la saison du TU. Les Bien-aimés ouvre le champ des plaisirs, celui des livres partagé avec un verre, une gourmandise, un débat, une signature ou une lecture… À vous d’y goûter ! N'essuie jamais de larmes sans gants

Élisée avant les ruisseaux et les montagnes

de Jonas Gardel éd. Gaïa

de Thomas Giraud éd. Contre allée

qui vous rendent impuissant sont autant de thèmes qui composent ce livre/conte coup de poing. — Autour de Le bruit des arbres qui tombent

(Brazil, Les aventures du baron Munchhausen, The fisher king, L'armée des 12 singes) ! Un régal de dinguerie ! — Autour de La Cuisine d'Elvis

Autel California Tome 1 et Tome 2 de Nine Antico l’association Éditions

— Jeu. 19 jan.,« Le mouvement est-il le miroir de l’âme » avec Élise Lerat au TU-Nantes — Mardi 4 avr. , « Nationales, culturelles, identitaires : par quelles frontières sommes-nous définis ? » avec LTK production au lieu unique, scène nationale de Nantes → entrée libre

Festival Petits et Grands Le roi des rats, P.P. les p'tits cailloux, Bottes de prince et bigoudis — Cie loba À l'occasion du festival jeune public Petits et Grands, le tU reçoit trois spectacles de la compagnie loba, trois contes revisités, traversées de l'enfance et de ses mythes. autant d'expériences drôles et poétiques à partager en famille qui laissent l'espace

Dim. 2 avr à 18h15, Mes chers amis de Mario Monicelli

Cinq quinquagénaires, un journaliste, Perozzi, un chirurgien, Sassaroli, un noble ruiné, mascetti, un patron de café, Necchi, et un architecte, melandri, font des virées de potaches, remplies de blagues. lors de la mort de Perozzi, ils se souviennent de certaines de leurs facéties

aux spectateurs, à leur rêveries comme à leurs craintes. — Sam.1 et dim. 2 avr. 2017 + 8 ans, tarif unique : 4€ infos et billetterie : → www petitsetgrands.net

Dim. 2 avr à 20h30, Johnny s’en va-t-en guerre de Dalton Trumbo

Johnny, jeune soldat blessé par une mine, a perdu ses bras, ses jambes et toute une partie de son visage. Il ne peut ni parler, ni entendre, ni sentir mais reste conscient. Dans la chambre d'un hôpital, il tente de communiquer et se souvient de son histoire. — Au Cinématographe, 12 bis rue des Carmélites - Nantes → Tarif par séance: 5€ / 3€

Gros coup de coeur de cette rentrée 2016 et qui fait énormément écho à l'actualité des textes de Jean-luc lagarce avec pièce et films adaptés de l'auteur. "1982. Rasmus vient d’avoir son bac et quitte la Suède profonde pour la capitale. À Stockholm, il va pouvoir être enfin lui-même. loin de ceux qui le traitent de sale pédé". Un témoignage unique sur les années 80-90 et un roman bouleversant sur l’héritage de cette époque. la Suède ou la France, même négation du fléau et même combat d’une communauté niée. Jonas Gardell ne joue d’aucun suspens, tout est là dès le début, la maladie, la mort qui fauche une jeunesse libre de son corps et son montage littéraire propose, comme un tourbillon, de s’approcher au plus près de notre humanité. — Autour de Juste la fin du monde

l’enfance imaginée d’un géographe libertaire hors du commun, Élisée Reclus. Nous avons beaucoup aimé ce premier roman, brillant, doux aux yeux et aux oreilles malgré la rigueur de cette famille où le petit Élisée grandit, des cailloux au fond des poches. — autour de Le bruit des arbres qui tombent

Des hommes qui aiment les plantes

Comment la France a tué ses villes de olivier razemon Rue de l'échiquier

Gentrifications Écrit par un collectif dont Marie Chabrol et Anaïs Collet éd. amsterdam

et Ne pas dépasser les lignes de Tim Cresswell et Mickael Lemarchand éd. loco trois livres formidables pour reconsidérer les villes là où elles en sont aujourd'hui et ce vers quoi nous désirons aller. Constat, agacement, espoir, idées neuves, propos et photos, tout est passionnant. Nos villes comme aussi des lieux de transit et de mouvement. — autour de La Grappe

de Stefano Mancuso éd. Klincksieck / De natura rerum Ce livre relate les vies exemplaires, les anecdotes et les recherches de quelques hommes – naturalistes, botanistes, généticiens, philosophes et explorateurs – qui ont révolutionné notre idée du monde végétal. Cinq siècles de stupéfiantes découvertes botaniques.

Gilliamesque, mémoires pré-posthumes par Terry Gilliam éd. Sonatine le livre génial, autobiographique, sur ce acteur/réalisateur fou connu principalement pour sa participation aux monty Python et pour ses films

À la fois prouesse graphique et récit très bien documenté, ces deux tomes de autel California nous plongent dans l'amérique rock des années 50 via des obsessions de groupies toutes tendues vers leurs dieux vivants et chantants. l'idolâtre de ce roman graphique est inspirée d'une vraie groupie qui ne vivait que pour respirer l'air de ses stars. on croise du beau linge souvent froissé dans ce livre : les Beatles, elvis Presley, mick Jagger, Phil Spector, keith Richards, Jim morrison … un régal esthétique autant qu'historique. Il convient à la fois aux fans de musique qu'aux dingues de graphisme ou aux simples curieux de la nature humaine. — Autour de La Cuisine d'Elvis

Tous ces titres sont à retrouver au TU-Nantes et aux Bien-aimés, 2 rue de la Paix à Nantes. www.les-bien-aimes.fr


12 Spectacles à écouter Lectures bien aimées Dans le cadre chaleureux de la librairie café les Bien-aimés, les artistes lisent les textes de la saison, pièces de théâtre, romans ou essais. Une rencontre intime avec les mots qui font le spectacle. — Mer. 11 jan., Manuel GarcieKillian et Vanille Fiaux lisent Juste la fin du Monde de J.-L. Lagarce — Mer. 22 mars, Marilyn Leray lit Zone de M. enard → À 19h à la Librairie Les Bien-aimés (Nantes) → entrée libre

Transmission innovante en cours de lecture et si les polycopiés devenaient vivants ? autour d’une thématique partagée, un enseignant-chercheur de l’Université de Nantes et un metteur en scène en phase de recherche construisent une lecture à plusieurs voix. la transmission des savoirs s’y fait sensible, la recherche en art s’y éprouve pleinement. art et sciences résonnent et conjuguent leurs champs de recherche dans une porosité pleine de sens.

Bloc-notes — rendez-vous Parcours Jeunesse Théâtre le tU et la Bibliothèque de Saint-Herblain vous invitent à rencontrer de jeunes artistes de la scène et découvrir leurs parcours singuliers. — Sam. 4 fév., avec Clément Pascaud, à 18h au TU — Sam. 18 mars avec Thomas Jolly, à 15h à la Médiathèque Charles Gautier – hermeland (Saint herblain) → entrée libre

Travail commenté Travail en cours : Kromos les chorégraphes audrey Bodiguel et Julien andujar – vlam productions - ouvrent les portes de leur création en cours pour une présentation commentée de leur futur spectacle, Kromos. l’occasion de découvrir leur processus de travail et de recherche, inspiré de l’aventure spatiale Mars One. — Jeu. 20 avr, à18h30 au Studio Théâtre. réservation conseillée : 02 40 14 55 14

Programme en cours → Avec les Bibliothèques universitaires de Nantes

De la scène à l'écran Contrechamp #2 le tU et le Cinématographe invitent à une plongée dans l’univers artistique étendue de ltk Production, compagnie associée cette saison au tU. Une sélection cinématographique qui nous conduit vers des films de guerre

Contre la pensée réchauffée ! Macro ondes De la botanique à la philosophie, des artistes, des spécialistes et la folle et savante équipe de journaliste du Labo des savoirs partagent leurs éclairages et points de vue sur une thématique de société. Désobéissance civile, violence économique, décentrement de l’homme : ensemble, ils cuisinent les sciences et les idées lors d’une émission enregistrée en direct au TU, pour imaginer une citoyenneté culturelle.

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Bloc-notes — Échos littéraires

Les Bien-aimés, jeune librairie généraliste nantaise, propose une sélection de titres en écho à certains spectacles de cette deuxième partie de la saison du TU. Les Bien-aimés ouvre le champ des plaisirs, celui des livres partagé avec un verre, une gourmandise, un débat, une signature ou une lecture… À vous d’y goûter ! N'essuie jamais de larmes sans gants

Élisée avant les ruisseaux et les montagnes

de Jonas Gardel éd. Gaïa

de Thomas Giraud éd. Contre allée

qui vous rendent impuissant sont autant de thèmes qui composent ce livre/conte coup de poing. — Autour de Le bruit des arbres qui tombent

(Brazil, Les aventures du baron Munchhausen, The fisher king, L'armée des 12 singes) ! Un régal de dinguerie ! — Autour de La Cuisine d'Elvis

Autel California Tome 1 et Tome 2 de Nine Antico l’association Éditions

— Jeu. 19 jan.,« Le mouvement est-il le miroir de l’âme » avec Élise Lerat au TU-Nantes — Mardi 4 avr. , « Nationales, culturelles, identitaires : par quelles frontières sommes-nous définis ? » avec LTK production au lieu unique, scène nationale de Nantes → entrée libre

Festival Petits et Grands Le roi des rats, P.P. les p'tits cailloux, Bottes de prince et bigoudis — Cie loba À l'occasion du festival jeune public Petits et Grands, le tU reçoit trois spectacles de la compagnie loba, trois contes revisités, traversées de l'enfance et de ses mythes. autant d'expériences drôles et poétiques à partager en famille qui laissent l'espace

Dim. 2 avr à 18h15, Mes chers amis de Mario Monicelli

Cinq quinquagénaires, un journaliste, Perozzi, un chirurgien, Sassaroli, un noble ruiné, mascetti, un patron de café, Necchi, et un architecte, melandri, font des virées de potaches, remplies de blagues. lors de la mort de Perozzi, ils se souviennent de certaines de leurs facéties

aux spectateurs, à leur rêveries comme à leurs craintes. — Sam.1 et dim. 2 avr. 2017 + 8 ans, tarif unique : 4€ infos et billetterie : → www petitsetgrands.net

Dim. 2 avr à 20h30, Johnny s’en va-t-en guerre de Dalton Trumbo

Johnny, jeune soldat blessé par une mine, a perdu ses bras, ses jambes et toute une partie de son visage. Il ne peut ni parler, ni entendre, ni sentir mais reste conscient. Dans la chambre d'un hôpital, il tente de communiquer et se souvient de son histoire. — Au Cinématographe, 12 bis rue des Carmélites - Nantes → Tarif par séance: 5€ / 3€

Gros coup de coeur de cette rentrée 2016 et qui fait énormément écho à l'actualité des textes de Jean-luc lagarce avec pièce et films adaptés de l'auteur. "1982. Rasmus vient d’avoir son bac et quitte la Suède profonde pour la capitale. À Stockholm, il va pouvoir être enfin lui-même. loin de ceux qui le traitent de sale pédé". Un témoignage unique sur les années 80-90 et un roman bouleversant sur l’héritage de cette époque. la Suède ou la France, même négation du fléau et même combat d’une communauté niée. Jonas Gardell ne joue d’aucun suspens, tout est là dès le début, la maladie, la mort qui fauche une jeunesse libre de son corps et son montage littéraire propose, comme un tourbillon, de s’approcher au plus près de notre humanité. — Autour de Juste la fin du monde

l’enfance imaginée d’un géographe libertaire hors du commun, Élisée Reclus. Nous avons beaucoup aimé ce premier roman, brillant, doux aux yeux et aux oreilles malgré la rigueur de cette famille où le petit Élisée grandit, des cailloux au fond des poches. — autour de Le bruit des arbres qui tombent

Des hommes qui aiment les plantes

Comment la France a tué ses villes de olivier razemon Rue de l'échiquier

Gentrifications Écrit par un collectif dont Marie Chabrol et Anaïs Collet éd. amsterdam

et Ne pas dépasser les lignes de Tim Cresswell et Mickael Lemarchand éd. loco trois livres formidables pour reconsidérer les villes là où elles en sont aujourd'hui et ce vers quoi nous désirons aller. Constat, agacement, espoir, idées neuves, propos et photos, tout est passionnant. Nos villes comme aussi des lieux de transit et de mouvement. — autour de La Grappe

de Stefano Mancuso éd. Klincksieck / De natura rerum Ce livre relate les vies exemplaires, les anecdotes et les recherches de quelques hommes – naturalistes, botanistes, généticiens, philosophes et explorateurs – qui ont révolutionné notre idée du monde végétal. Cinq siècles de stupéfiantes découvertes botaniques.

Gilliamesque, mémoires pré-posthumes par Terry Gilliam éd. Sonatine le livre génial, autobiographique, sur ce acteur/réalisateur fou connu principalement pour sa participation aux monty Python et pour ses films

À la fois prouesse graphique et récit très bien documenté, ces deux tomes de autel California nous plongent dans l'amérique rock des années 50 via des obsessions de groupies toutes tendues vers leurs dieux vivants et chantants. l'idolâtre de ce roman graphique est inspirée d'une vraie groupie qui ne vivait que pour respirer l'air de ses stars. on croise du beau linge souvent froissé dans ce livre : les Beatles, elvis Presley, mick Jagger, Phil Spector, keith Richards, Jim morrison … un régal esthétique autant qu'historique. Il convient à la fois aux fans de musique qu'aux dingues de graphisme ou aux simples curieux de la nature humaine. — Autour de La Cuisine d'Elvis

Tous ces titres sont à retrouver au TU-Nantes et aux Bien-aimés, 2 rue de la Paix à Nantes. www.les-bien-aimes.fr


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L'empire des sens

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Dossier

L’empire des sens Le TU, c’est la Champions League. Pour ce dossier consacré au texte, ont été convoqué uniquement des titulaires de la planète théâtre et ses satellites. Des Galactiques Mathias Énard, Jean-Luc Lagarce, Georges Feydeau ou encore Thomas Jolly, en passant par le meilleur espoir masculin Clément Pascaud jusqu’au King Shakespeare, tous participent, ici et à leur niveau, au rapport qu’un metteur en scène peut entretenir avec un texte qu’il va monter. Silence… Action !


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L'empire des sens

15

Dossier

L’empire des sens Le TU, c’est la Champions League. Pour ce dossier consacré au texte, ont été convoqué uniquement des titulaires de la planète théâtre et ses satellites. Des Galactiques Mathias Énard, Jean-Luc Lagarce, Georges Feydeau ou encore Thomas Jolly, en passant par le meilleur espoir masculin Clément Pascaud jusqu’au King Shakespeare, tous participent, ici et à leur niveau, au rapport qu’un metteur en scène peut entretenir avec un texte qu’il va monter. Silence… Action !


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L'empire des sens

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« Il est évident que le désir pour un texte ne doit pas relever du coup d’un soir, mais bien de l’histoire d’amour. »

Le dit de l'Amplificateur, spectateur hyperactif

— Thomas Jolly

au cours de cette enquête consacrée au sens du texte, nous avons « auditionné » de nombreux témoins : des auteurs morts, beaucoup, des écrivains primés, un peu, et des metteurs en scène bien vivants, toujours. et au sein de cette dernière famille, Clément Pascaud, qui monte actuellement sa première pièce, Juste la fin du monde de Jean-luc lagarce, nous aura alertés avec une question que le jeune metteur en scène n’aura cessé « est-ce qu’un texte peut me tenir de se poser en permanence : «  en haleine pendant deux ans ? Je savais qu’avec lagarce la réponse était clairement, oui ! » Pour la pop star de la scène théâtre, thomas Jolly, « c’est une excellente question que celle du désir pour un texte. Il est évident qu’il ne doit pas relever du coup d’un soir, mais bien de l’histoire d’amour. Car adapter un texte est un véritable marathon. » et niveau course de fond, Jolly est un champion. après le tsunami Henry VI, le metteur en scène présente aujourd’hui Richard III et s’appuie sur la langue de Shakespeare pour dépeindre son époque. la notre ! « Dans Henry VI et Richard III, Shakespeare raconte l’histoire d’un pays, fort et structuré, qui va céder à une crise menant tout droit à une guerre civile et installer un monstre sur le trône. Richard III ne pointe rien d’autre qu’un procédé politique œuvrant pour que l’on arrive sur le trône sans le moindre programme politique. » même constat d’actualité chez thomas Gaubiac et son adaptation de Léonie est en avance de Feydeau. « Je pense que cela fait sens de monter Feydeau de nos jours. Dans une époque lisse et plate, il y a quelque chose d’intéressant à faire entendre cet auteur absolument pas politiquement correct. Il porte un regard juste et sans concession sur la nature humaine. Feydeau ne fait aucun cadeau. C’est excessivement cruel. » Pour autant, il n’effraie pas. Gaubiac, toujours, ne s’en cache pas. « J’avais monté Le Dindon il y a huit ans. J’avais donc pas mal côtoyé Feydeau à cette époque. malgré tout, je ne connaissais pas Léonie est en avance J’ai enlevé des choses que je trouvais bavardes, des choses très datées pour faire le choix d’une plus grande fluidité. Puis, face à la frilosité de certains programmateurs face aux auteurs contemporains, monter Feydeau permet de débloquer certaines

portes. Un classique rassure. Comme cela faisait trois ans que je n’avais pas créer de spectacle, je n’ai pas eu le choix. mais attention, même s’il est éprouvant, j’avais envie de revenir à ce plaisir là, celui de retrouver le plateau. » même s’ils viennent d’y consacrer quatre années de leur vie, marilyn leray et marc tsypkine sont en passe de relever un défi bigger than life. C’est-à-dire monter Zone, phrase de 500 pages écrite par mathias Énard, auteur bien contemporain, bien vivant et très bien coté chez les critiques et le public. « Ces quatre années ont été émaillées de plein d’autres projets, explique le double mixte nantais. alors, même si nous ne l’avons pas décidé, ce temps s’est révélé être nécessaire. et un auteur comme Énard, Goncourt 2015 pour Boussole, demande-t-il une attention particulière ? « Non, s’attaquer à un texte signé d’un auteur contemporain ne met pas plus de pression que de monter un texte classique. Par contre, cette pression existe lorsque l’on rencontre un bonhomme comme mathias Énard. on est forcément impressionné. » Question bonhomme, entendu ici comme monstre, Clément Pascaud n’a pas fait les choses à moitié avec Juste la fin du monde, surexposé, surbuzzé et sur tout ce que vous voulez avec le film éponyme de Xavier Dolan. « Je ne suis pas tombé des nues avec le Dolan, un réalisateur que j’ai beaucoup aimé. J’étais préparé à cela. après, il fait une adaptation libre de Juste la fin du monde. mais tant mieux que l’on parle de lagarce. Cela montre qu’il est un auteur important. » Important pour tout le monde. et pour Pascaud en particulier. « Je n’ai jamais eu envie de monter un texte pour monter un texte. lagarce parle de tout ce que j’ai envie de dire. J’étais armé pour le défendre. » Ce qui, au début de l’aventure Zone, n’était pas le cas de marilyn leray et marc tsypkine. « Je ne me serais jamais permise de dire que j’allais bosser sur un texte comme celui-ci, reconnaît honnêtement la moitié féminine du duo. J’étais partie pour adapter un roman de Hubert Selby Jr ou anna karénine. lorsque j’ai lu Zone pour la première fois ; plus de la moitié du texte me passait au-dessus de la tête. marco était branché par l'histoire du train et de la guerre. Il fallait que l’on essaie. et puis, il y avait l’histoire de ce mec, Francis, qui parle de choses dont

Dossier

je ne m’étais jamais occupées lorsque j’avais 20 ans. » l’aventure Zone pouvait alors prendre son envol. « Nous avons mené notre propre enquête pour comprendre ce que voulait dire mathias Énard tant il ne cesse de tirer de fils tout au long de son récit. » Une démarche qui chez thomas Jolly, s’explique comme suit : « Il n’y a jamais de recettes toutes faites lorsqu’il est question d’adaptation. mon idée de metteur en scène est de mettre en chair et en espace un auteur. Son texte est le bien commun à toute l’équipe. Je n’imprime aucune idée à moi. C’est Shakespeare qui a écrit. et je pense que la mise en scène est un art éphémère. le poète, s’il est bon, propose un art pour l’éternité. et je ne suis pas certain d’être un éclaireur pour l’humanité. Shakespeare, lui, l’est ! » Qu’importe donc par quelle face les metteurs en scène rencontrés attaquent un auteur, un texte. l’essentiel est ailleurs et se situe sans doute, dans le désir sans borne que tous expriment ici de faire rejaillir, des siècles après ou simplement quelques années plus tard, l’esprit d’un texte en lui offrant une vie sur un plateau. Par Arnaud Bénureau

la littérature et le théâtre sont pour moi un chemin évident, que j'ai arpenté tout au long de ma vie. avant tout, c'est en lecteur que je me suis construis. me réfugiant dans les pages de livres multiples. Dans l'intimité de mon lit, je lisais et lis encore pour me confronter au monde. le théâtre est venu plus tardivement et en deux temps. D'abord par l'application scolaire des cours théorique et pratique, puis en tant que spectateur il y a un an. À la première approche du théâtre, je ne faisais pas le lien avec mon expérience de lecteur. Puis lorsque j'ai vu des adaptations telles que Le Neveu de Rameau, L'exil d'Hortense, Je te souviens ou dernièrement Projet Loup des steppes, est apparu ce qui est le moteur évident d'une adaptation : le corps. Qu'il soit au repos durant la lecture ; en éveil durant le spectacle ou même en

mouvement sur scène ; le corps est ce qui relie le texte de l'écrivain à l'enjeu théâtral. tous les protagonistes d'un spectacle adapté d'un livre vont donner corps aux mots de l'auteur. Celui qui adapte déplie le corps tendu et solitaire de celui qui écrit. en parallèle, celui qui va voir une adaptation fait vibrer le corps au repos du lecteur. Quand j'ai pratiqué le théâtre, j'ai eu la sensation de m'approprier mon corps. mais ais lorsque je suis devenu spectateur, j'ai réconcilié deux corps. mon on corps de lecteur, allongé dans un lit, quasi inconscient ; et celui dans le théâtre, tous sens en éveil, vibrant à l'unisson, sont le même, l'unique corps possédant la même énergie pour découvrir le monde. —

Par Adrien Meignan, amplificateur, auteur du blog Des Mots sur l'éphémère mouvement — www. desmotssurlephemeremouvement .wordpress.com/

« Un Un texte demande de l’endurance. On le pose. On le reprend. On le laisse de nouveau. Un livre comme zone demande bien quatre ans de marathon. » — LTK production


16

L'empire des sens

17

« Il est évident que le désir pour un texte ne doit pas relever du coup d’un soir, mais bien de l’histoire d’amour. »

Le dit de l'Amplificateur, spectateur hyperactif

— Thomas Jolly

au cours de cette enquête consacrée au sens du texte, nous avons « auditionné » de nombreux témoins : des auteurs morts, beaucoup, des écrivains primés, un peu, et des metteurs en scène bien vivants, toujours. et au sein de cette dernière famille, Clément Pascaud, qui monte actuellement sa première pièce, Juste la fin du monde de Jean-luc lagarce, nous aura alertés avec une question que le jeune metteur en scène n’aura cessé « est-ce qu’un texte peut me tenir de se poser en permanence : «  en haleine pendant deux ans ? Je savais qu’avec lagarce la réponse était clairement, oui ! » Pour la pop star de la scène théâtre, thomas Jolly, « c’est une excellente question que celle du désir pour un texte. Il est évident qu’il ne doit pas relever du coup d’un soir, mais bien de l’histoire d’amour. Car adapter un texte est un véritable marathon. » et niveau course de fond, Jolly est un champion. après le tsunami Henry VI, le metteur en scène présente aujourd’hui Richard III et s’appuie sur la langue de Shakespeare pour dépeindre son époque. la notre ! « Dans Henry VI et Richard III, Shakespeare raconte l’histoire d’un pays, fort et structuré, qui va céder à une crise menant tout droit à une guerre civile et installer un monstre sur le trône. Richard III ne pointe rien d’autre qu’un procédé politique œuvrant pour que l’on arrive sur le trône sans le moindre programme politique. » même constat d’actualité chez thomas Gaubiac et son adaptation de Léonie est en avance de Feydeau. « Je pense que cela fait sens de monter Feydeau de nos jours. Dans une époque lisse et plate, il y a quelque chose d’intéressant à faire entendre cet auteur absolument pas politiquement correct. Il porte un regard juste et sans concession sur la nature humaine. Feydeau ne fait aucun cadeau. C’est excessivement cruel. » Pour autant, il n’effraie pas. Gaubiac, toujours, ne s’en cache pas. « J’avais monté Le Dindon il y a huit ans. J’avais donc pas mal côtoyé Feydeau à cette époque. malgré tout, je ne connaissais pas Léonie est en avance J’ai enlevé des choses que je trouvais bavardes, des choses très datées pour faire le choix d’une plus grande fluidité. Puis, face à la frilosité de certains programmateurs face aux auteurs contemporains, monter Feydeau permet de débloquer certaines

portes. Un classique rassure. Comme cela faisait trois ans que je n’avais pas créer de spectacle, je n’ai pas eu le choix. mais attention, même s’il est éprouvant, j’avais envie de revenir à ce plaisir là, celui de retrouver le plateau. » même s’ils viennent d’y consacrer quatre années de leur vie, marilyn leray et marc tsypkine sont en passe de relever un défi bigger than life. C’est-à-dire monter Zone, phrase de 500 pages écrite par mathias Énard, auteur bien contemporain, bien vivant et très bien coté chez les critiques et le public. « Ces quatre années ont été émaillées de plein d’autres projets, explique le double mixte nantais. alors, même si nous ne l’avons pas décidé, ce temps s’est révélé être nécessaire. et un auteur comme Énard, Goncourt 2015 pour Boussole, demande-t-il une attention particulière ? « Non, s’attaquer à un texte signé d’un auteur contemporain ne met pas plus de pression que de monter un texte classique. Par contre, cette pression existe lorsque l’on rencontre un bonhomme comme mathias Énard. on est forcément impressionné. » Question bonhomme, entendu ici comme monstre, Clément Pascaud n’a pas fait les choses à moitié avec Juste la fin du monde, surexposé, surbuzzé et sur tout ce que vous voulez avec le film éponyme de Xavier Dolan. « Je ne suis pas tombé des nues avec le Dolan, un réalisateur que j’ai beaucoup aimé. J’étais préparé à cela. après, il fait une adaptation libre de Juste la fin du monde. mais tant mieux que l’on parle de lagarce. Cela montre qu’il est un auteur important. » Important pour tout le monde. et pour Pascaud en particulier. « Je n’ai jamais eu envie de monter un texte pour monter un texte. lagarce parle de tout ce que j’ai envie de dire. J’étais armé pour le défendre. » Ce qui, au début de l’aventure Zone, n’était pas le cas de marilyn leray et marc tsypkine. « Je ne me serais jamais permise de dire que j’allais bosser sur un texte comme celui-ci, reconnaît honnêtement la moitié féminine du duo. J’étais partie pour adapter un roman de Hubert Selby Jr ou anna karénine. lorsque j’ai lu Zone pour la première fois ; plus de la moitié du texte me passait au-dessus de la tête. marco était branché par l'histoire du train et de la guerre. Il fallait que l’on essaie. et puis, il y avait l’histoire de ce mec, Francis, qui parle de choses dont

Dossier

je ne m’étais jamais occupées lorsque j’avais 20 ans. » l’aventure Zone pouvait alors prendre son envol. « Nous avons mené notre propre enquête pour comprendre ce que voulait dire mathias Énard tant il ne cesse de tirer de fils tout au long de son récit. » Une démarche qui chez thomas Jolly, s’explique comme suit : « Il n’y a jamais de recettes toutes faites lorsqu’il est question d’adaptation. mon idée de metteur en scène est de mettre en chair et en espace un auteur. Son texte est le bien commun à toute l’équipe. Je n’imprime aucune idée à moi. C’est Shakespeare qui a écrit. et je pense que la mise en scène est un art éphémère. le poète, s’il est bon, propose un art pour l’éternité. et je ne suis pas certain d’être un éclaireur pour l’humanité. Shakespeare, lui, l’est ! » Qu’importe donc par quelle face les metteurs en scène rencontrés attaquent un auteur, un texte. l’essentiel est ailleurs et se situe sans doute, dans le désir sans borne que tous expriment ici de faire rejaillir, des siècles après ou simplement quelques années plus tard, l’esprit d’un texte en lui offrant une vie sur un plateau. Par Arnaud Bénureau

la littérature et le théâtre sont pour moi un chemin évident, que j'ai arpenté tout au long de ma vie. avant tout, c'est en lecteur que je me suis construis. me réfugiant dans les pages de livres multiples. Dans l'intimité de mon lit, je lisais et lis encore pour me confronter au monde. le théâtre est venu plus tardivement et en deux temps. D'abord par l'application scolaire des cours théorique et pratique, puis en tant que spectateur il y a un an. À la première approche du théâtre, je ne faisais pas le lien avec mon expérience de lecteur. Puis lorsque j'ai vu des adaptations telles que Le Neveu de Rameau, L'exil d'Hortense, Je te souviens ou dernièrement Projet Loup des steppes, est apparu ce qui est le moteur évident d'une adaptation : le corps. Qu'il soit au repos durant la lecture ; en éveil durant le spectacle ou même en

mouvement sur scène ; le corps est ce qui relie le texte de l'écrivain à l'enjeu théâtral. tous les protagonistes d'un spectacle adapté d'un livre vont donner corps aux mots de l'auteur. Celui qui adapte déplie le corps tendu et solitaire de celui qui écrit. en parallèle, celui qui va voir une adaptation fait vibrer le corps au repos du lecteur. Quand j'ai pratiqué le théâtre, j'ai eu la sensation de m'approprier mon corps. mais ais lorsque je suis devenu spectateur, j'ai réconcilié deux corps. mon on corps de lecteur, allongé dans un lit, quasi inconscient ; et celui dans le théâtre, tous sens en éveil, vibrant à l'unisson, sont le même, l'unique corps possédant la même énergie pour découvrir le monde. —

Par Adrien Meignan, amplificateur, auteur du blog Des Mots sur l'éphémère mouvement — www. desmotssurlephemeremouvement .wordpress.com/

« Un Un texte demande de l’endurance. On le pose. On le reprend. On le laisse de nouveau. Un livre comme zone demande bien quatre ans de marathon. » — LTK production


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L'empire des sens

Trois questions à…

Thomas Gaubiac 1 — Cela initie le travail qui reste à faire. Un spectacle est une œuvre à part entière, qu’il faut écrire dans un espace, avec des acteurs, des costumes, des lumières… un texte. le texte est un des éléments constitutifs du spectacle. Ce n’est pas le spectacle. 2 — Fluidifier la langue. la parole. Couper donc. avant d’ajouter. 3 — Non, ce n’est pas tromper, c’est plutôt rester fidèle à l’auteur, à l’œuvre choisie. C’est un moyen de faire entendre au mieux ce qui est contenu dans l’œuvre originale tout en osant se l’approprier. Couper des scènes, prolonger des scènes, ajouter des scènes. en déplacer. Retirer des mots également. tout en conservant la structure. Il n’y a donc pas d’infidélité.

Les spectacles

Juste la fin du monde

1 — Mettre en scène un texte écrit par un autre, n’est-ce pas déjà la moitié du travail de fait ? 2 — Quelle a été votre première étape du travail d’adaptation ? 3 — Adapter, c’est tromper ? Quelles sont les infidélités faites au texte d’origine ?

Clément Pascaud 1 — Dans mon travail de metteur en scène, l’auteur est mon premier désir. Je ne dirais donc pas que c’est la moitié, mais la totalité ! mettre en scène un auteur tel que Jean-luc lagarce pour une première création, c’est à la fois une grande responsabilité, mais aussi un grand honneur. 2 — Je ne fais pas un travail d’adaptation car je respecte le texte dans son intégrité. C’est par les acteurs que mon point de vue sur l’œuvre se développe. J’ai choisi des acteurs avec des énergies différentes, car je trouve intéressant de mettre sur un plateau des singularités plurielles. Cela donne du vivant. 3 — absolument aucune ! tout dans le texte est sublime.

19

Thomas Jolly 1 — Non, c’est un travail à part entière. Car s’approprier un texte dont vous n’êtes pas l’auteur exige un travail supplémentaire. 2 — lire le texte ! Plus sérieusement, le comprendre afin de voir où je pouvais le couper et trouver le nombre d’acteurs et d’actrices minimum pour que l’histoire soit lisible sur le plateau. 3 — oui, c’est tromper, mais pour mieux ranimer le désir. le travail d’adaptation est lié à une époque. Je n’ai pas touché à la langue. Par contre, je me suis permis de bousculer l’ordre des scènes, car aujourd’hui, notre cerveau est capable de comprendre que deux actions se déroulent simultanément.

Marilyn Leray et Marc Tsypkine 1 — Non, puisque le travail de mise en scène commence à partir du moment où l'on a choisi le texte. Ce n'est pas parce qu'un texte est de qualité que le spectacle le sera aussi. Nous considérons le travail à partir d'un texte comme une appropriation des mots de l'auteur et nous devons imaginer le contexte, l'atmosphère, les personnages, la prise de paroles. Prendre parti et définir ce que nous devons éclairer, traiter. 2 — la lecture, tout simplement. lire et relire. Séquencer, résumer, échanger sur nos sensations intimes à partir du texte et des premières images qui se révèlent. 3 — Il n'y a ni tromperie, ni infidélité. Plutôt respect et interprétation. mais dans notre adaptation au plateau ; nous sommes fidèles au texte, aux mots, au style, puisque notre volonté est justement de défendre la langue de mathias enard.

Mer. 1 | JeU. 2 | VeN. 3 | SAM. 4 FÉV. À 20h30 au TU

Jean-Luc Lagarce Clément Pascaud Cie le Point du Soir

Durée : 1H45 offre carte TU : Tarif découverte ! Une place achetée / Une place au même tarif Cartes tU : 4€ / 8€

[tHÉâtRe] Première création au tU 2017 Pour rencontrer Clément Pascaud, RD RDv p.12

Léonie est en avance (que l’amour doit donc être doux) MAr.14 | Mer.15 | JeU.16 MArS À 20h30 au TU

Georges Feydeau Thomas Gaubiac Compagnie rosa M

Durée : 1H30 Cartes tU : 4 € / 8 €

[tHÉâtRe] Création 2016

Richard III Mer. 15 | JeU. 16 | VeN. 17 | SAM. 18 | LUN. 20 | MAr. 21 MArS À 19h au Grand T

William Shakespeare Thomas Jolly la Piccola Familia

Durée : 4H20 avec entractes Cartes tU : 4 € / 8 €

[tHÉâtRe] Coréalisation tU-Nantes / le Grand t Pour rencontrer thomas Jolly RDv p.12

Après des années loin des siens, Louis revient dans sa famille pour leur annoncer sa mort prochaine et irrémédiable. Comment leur annoncer dès lors que tout les éloigne désormais ? en choisissant pour sa première mise en scène ce texte de Lagarce, où dialogues et monologues s’entrecroisent et se combattent, Clément Pascaud interroge notre rapport à la famille et notre capacité à communiquer ensemble. Comment une famille mue par ses doutes, ses colères et sa rage mais aussi ses joies, ses bonheurs et désirs peut-elle se dire pour se comprendre ? on aime l’écriture puissante, frappante et énergique de Jean-luc lagarce, la puissance tragique des personnages et la densité des comédiens.

on y va avec sa mère, son frère, son fils, son voisin fan de la version ciné de Xavier Dolan.

La famille est en crise ! Léonie Toudoux, née de Champrinet, aristocrate et mal mariée, est sur le point d’accoucher après huit mois de grossesse et autant de mariage. Mais pas d’effusion de joie à l’approche de la naissance. on exacerbe plutôt les faux-semblants de l’amour, les mensonges et les apparences, et les intérêts dominants du système patriarcal. en s’emparant de ce texte, le metteur en scène Thomas Gaubiac compose une fantaisie corrosive et drôle, où le rire s’impose une issue possible au marasme. on aime la folie douce de thomas Gaubiac à accommoder ce vaudeville de Feydeau d’une façon féroce et fantaisiste, la chronique sociale qui sonde la vraie nature des hommes, l’absurde et le burlesque.

on y va avec sa belle-famille, son mari, son gendre, sa fille, une amie célibattante.

Après la sensation henry Vi à Avignon en 2014, Thomas Jolly signe une pièce monumentale et s’attaque sans manichéisme à la figure immonde et fascinante du roi difforme. en pleine Guerre des Deux-roses et dans un climat sanguinaire de trahison et de manipulation politique entre les grandes familles d’Angleterre, le duc de Gloucester, futur richard iii, manipule, tue et tyrannise dans un spectacle show et laser percutant. La Piccola Familia explore l’ascension au pouvoir du monarque et sa chute, soulevant cette interrogation inquiète : richard est-il né monstre ou est-il le produit de la monstruosité de son époque ? on aime l’aventure théâtrale flamboyante, à la fois pop et exigeante qui emprunte autant à Game of thrones qu’aux jeux vidéo.

on y va avec un ami qui pense que le théâtre c’est chiant, un fan de séries, entre potes.

expérimentez r3m³ ! Du 1er au 21 MArS, devant le TU Découvrez le bureau de richard iii sous forme d'un container interactif, immersif et ludique.

Zone LUN. 27 | MAr. 28 | Mer. 29 | JeU. 30 MArS | LUN. 3 | MAr. 4 | Mer. 5 | JeU. 6 | VeN. 7 | SAM. 8 AVriL À 20H30 au lieu unique Durée : 2H Cartes tU : 4 € / 8 €

D’après Mathias enard Marilyn Leray et Marc Tsypkine LTK Production [tHÉâtRe] Création 2017 Coréalisation tU-Nantes / le lieu unique, scène nationale de Nantes Pour rencontrer marilyn leray et marco tsypkine RDv p.12

Zone retrace l’épopée contemporaine de Francis Servain Mirkovic, agent secret aux identités multiples, troubles et mystérieuses, dans le train de Milan jusqu’à rome. À partir de ce roman haletant de Mathias enard (prix Goncourt 2015 pour Boussole) qui déroule son récit en une seule phrase de 500 pages, LTK Production installe un laboratoire d’investigation des souvenirs de Francis. Des Balkans au Moyen-orient, entre réalité et fiction, entre évocations d’évènements historiques et souvenirs intimes, entre collages et recoupements, deux enquêteurs explorent la complexité de leur héros pour révéler l’impuissance de l’homme face à la complexité du monde d’aujourd’hui. on aime la mise en scène à la croisée du son, de la vidéo et de l’installation, l’exploration labyrinthique du personnage, la figure du héros ordinaire révélatrice des affres du monde.

on y va avec un fan de film d’espionnage, monsieur X, un romancier voyageur ou une journaliste d’investigation.


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L'empire des sens

Trois questions à…

Thomas Gaubiac 1 — Cela initie le travail qui reste à faire. Un spectacle est une œuvre à part entière, qu’il faut écrire dans un espace, avec des acteurs, des costumes, des lumières… un texte. le texte est un des éléments constitutifs du spectacle. Ce n’est pas le spectacle. 2 — Fluidifier la langue. la parole. Couper donc. avant d’ajouter. 3 — Non, ce n’est pas tromper, c’est plutôt rester fidèle à l’auteur, à l’œuvre choisie. C’est un moyen de faire entendre au mieux ce qui est contenu dans l’œuvre originale tout en osant se l’approprier. Couper des scènes, prolonger des scènes, ajouter des scènes. en déplacer. Retirer des mots également. tout en conservant la structure. Il n’y a donc pas d’infidélité.

Les spectacles

Juste la fin du monde

1 — Mettre en scène un texte écrit par un autre, n’est-ce pas déjà la moitié du travail de fait ? 2 — Quelle a été votre première étape du travail d’adaptation ? 3 — Adapter, c’est tromper ? Quelles sont les infidélités faites au texte d’origine ?

Clément Pascaud 1 — Dans mon travail de metteur en scène, l’auteur est mon premier désir. Je ne dirais donc pas que c’est la moitié, mais la totalité ! mettre en scène un auteur tel que Jean-luc lagarce pour une première création, c’est à la fois une grande responsabilité, mais aussi un grand honneur. 2 — Je ne fais pas un travail d’adaptation car je respecte le texte dans son intégrité. C’est par les acteurs que mon point de vue sur l’œuvre se développe. J’ai choisi des acteurs avec des énergies différentes, car je trouve intéressant de mettre sur un plateau des singularités plurielles. Cela donne du vivant. 3 — absolument aucune ! tout dans le texte est sublime.

19

Thomas Jolly 1 — Non, c’est un travail à part entière. Car s’approprier un texte dont vous n’êtes pas l’auteur exige un travail supplémentaire. 2 — lire le texte ! Plus sérieusement, le comprendre afin de voir où je pouvais le couper et trouver le nombre d’acteurs et d’actrices minimum pour que l’histoire soit lisible sur le plateau. 3 — oui, c’est tromper, mais pour mieux ranimer le désir. le travail d’adaptation est lié à une époque. Je n’ai pas touché à la langue. Par contre, je me suis permis de bousculer l’ordre des scènes, car aujourd’hui, notre cerveau est capable de comprendre que deux actions se déroulent simultanément.

Marilyn Leray et Marc Tsypkine 1 — Non, puisque le travail de mise en scène commence à partir du moment où l'on a choisi le texte. Ce n'est pas parce qu'un texte est de qualité que le spectacle le sera aussi. Nous considérons le travail à partir d'un texte comme une appropriation des mots de l'auteur et nous devons imaginer le contexte, l'atmosphère, les personnages, la prise de paroles. Prendre parti et définir ce que nous devons éclairer, traiter. 2 — la lecture, tout simplement. lire et relire. Séquencer, résumer, échanger sur nos sensations intimes à partir du texte et des premières images qui se révèlent. 3 — Il n'y a ni tromperie, ni infidélité. Plutôt respect et interprétation. mais dans notre adaptation au plateau ; nous sommes fidèles au texte, aux mots, au style, puisque notre volonté est justement de défendre la langue de mathias enard.

Mer. 1 | JeU. 2 | VeN. 3 | SAM. 4 FÉV. À 20h30 au TU

Jean-Luc Lagarce Clément Pascaud Cie le Point du Soir

Durée : 1H45 offre carte TU : Tarif découverte ! Une place achetée / Une place au même tarif Cartes tU : 4€ / 8€

[tHÉâtRe] Première création au tU 2017 Pour rencontrer Clément Pascaud, RD RDv p.12

Léonie est en avance (que l’amour doit donc être doux) MAr.14 | Mer.15 | JeU.16 MArS À 20h30 au TU

Georges Feydeau Thomas Gaubiac Compagnie rosa M

Durée : 1H30 Cartes tU : 4 € / 8 €

[tHÉâtRe] Création 2016

Richard III Mer. 15 | JeU. 16 | VeN. 17 | SAM. 18 | LUN. 20 | MAr. 21 MArS À 19h au Grand T

William Shakespeare Thomas Jolly la Piccola Familia

Durée : 4H20 avec entractes Cartes tU : 4 € / 8 €

[tHÉâtRe] Coréalisation tU-Nantes / le Grand t Pour rencontrer thomas Jolly RDv p.12

Après des années loin des siens, Louis revient dans sa famille pour leur annoncer sa mort prochaine et irrémédiable. Comment leur annoncer dès lors que tout les éloigne désormais ? en choisissant pour sa première mise en scène ce texte de Lagarce, où dialogues et monologues s’entrecroisent et se combattent, Clément Pascaud interroge notre rapport à la famille et notre capacité à communiquer ensemble. Comment une famille mue par ses doutes, ses colères et sa rage mais aussi ses joies, ses bonheurs et désirs peut-elle se dire pour se comprendre ? on aime l’écriture puissante, frappante et énergique de Jean-luc lagarce, la puissance tragique des personnages et la densité des comédiens.

on y va avec sa mère, son frère, son fils, son voisin fan de la version ciné de Xavier Dolan.

La famille est en crise ! Léonie Toudoux, née de Champrinet, aristocrate et mal mariée, est sur le point d’accoucher après huit mois de grossesse et autant de mariage. Mais pas d’effusion de joie à l’approche de la naissance. on exacerbe plutôt les faux-semblants de l’amour, les mensonges et les apparences, et les intérêts dominants du système patriarcal. en s’emparant de ce texte, le metteur en scène Thomas Gaubiac compose une fantaisie corrosive et drôle, où le rire s’impose une issue possible au marasme. on aime la folie douce de thomas Gaubiac à accommoder ce vaudeville de Feydeau d’une façon féroce et fantaisiste, la chronique sociale qui sonde la vraie nature des hommes, l’absurde et le burlesque.

on y va avec sa belle-famille, son mari, son gendre, sa fille, une amie célibattante.

Après la sensation henry Vi à Avignon en 2014, Thomas Jolly signe une pièce monumentale et s’attaque sans manichéisme à la figure immonde et fascinante du roi difforme. en pleine Guerre des Deux-roses et dans un climat sanguinaire de trahison et de manipulation politique entre les grandes familles d’Angleterre, le duc de Gloucester, futur richard iii, manipule, tue et tyrannise dans un spectacle show et laser percutant. La Piccola Familia explore l’ascension au pouvoir du monarque et sa chute, soulevant cette interrogation inquiète : richard est-il né monstre ou est-il le produit de la monstruosité de son époque ? on aime l’aventure théâtrale flamboyante, à la fois pop et exigeante qui emprunte autant à Game of thrones qu’aux jeux vidéo.

on y va avec un ami qui pense que le théâtre c’est chiant, un fan de séries, entre potes.

expérimentez r3m³ ! Du 1er au 21 MArS, devant le TU Découvrez le bureau de richard iii sous forme d'un container interactif, immersif et ludique.

Zone LUN. 27 | MAr. 28 | Mer. 29 | JeU. 30 MArS | LUN. 3 | MAr. 4 | Mer. 5 | JeU. 6 | VeN. 7 | SAM. 8 AVriL À 20H30 au lieu unique Durée : 2H Cartes tU : 4 € / 8 €

D’après Mathias enard Marilyn Leray et Marc Tsypkine LTK Production [tHÉâtRe] Création 2017 Coréalisation tU-Nantes / le lieu unique, scène nationale de Nantes Pour rencontrer marilyn leray et marco tsypkine RDv p.12

Zone retrace l’épopée contemporaine de Francis Servain Mirkovic, agent secret aux identités multiples, troubles et mystérieuses, dans le train de Milan jusqu’à rome. À partir de ce roman haletant de Mathias enard (prix Goncourt 2015 pour Boussole) qui déroule son récit en une seule phrase de 500 pages, LTK Production installe un laboratoire d’investigation des souvenirs de Francis. Des Balkans au Moyen-orient, entre réalité et fiction, entre évocations d’évènements historiques et souvenirs intimes, entre collages et recoupements, deux enquêteurs explorent la complexité de leur héros pour révéler l’impuissance de l’homme face à la complexité du monde d’aujourd’hui. on aime la mise en scène à la croisée du son, de la vidéo et de l’installation, l’exploration labyrinthique du personnage, la figure du héros ordinaire révélatrice des affres du monde.

on y va avec un fan de film d’espionnage, monsieur X, un romancier voyageur ou une journaliste d’investigation.


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exposition Point final de la résidence du collectif nantais bellavieza au TU depuis 2015 : une exposition grand format de leur immersion photographique, conçue et imaginée avec les étudiants de l'École d’Architecture de Nantes. Dans l'enceinte des murs d'exposition, qu'est ce qui s'y jouera ?

Ce qui se joue « Ces échanges donnent une nouvelle lecture au projet et interrogent la position du spectateur. » « au cœur de notre projet artistique, favoriser les rencontres et les interactions nous est nécessaire. Dans un souci de confrontation des regards et des compétences, la proposition du tU d'imaginer une exposition en collaboration avec l’ École d'architecture de Nantes nous semblait pertinente. À l’image du fonctionnement de notre collectif de photographes, les étudiantes du Département scénographie de l'école — anaëlle, manon et margarita — croisent leurs intentions individuelles au service d’une construction commune. Ces échanges donnent une nouvelle lecture au projet et interrogent la position du spectateur face aux images dans un lieu dédié à l'exposition. » Jérôme Blin et Gaëtan Chevrier, photographes / collectif bellavieza

Ce qui se joue

« Ce qui se joue ou comment révéler ce qui est caché. Cette exposition de photographies dévoile la vie d’un univers dans l’ombre : un théâtre. l’espace investi des œuvres des deux photographes, invite le visiteur à choisir sa position : celle du spectateur ou de l’acteur. mettant en jeu son propre corps, il crée une interaction directe avec le dispositif présenté. C’est par son action qu’il révéle l’essence des œuvres exposées. le spectateur devenu acteur, fait ainsi du lieu d’exposition un espace scénique en devenir, en perpétuel recommencement. l’exposition n’existe que par la présence du visiteur, comme le théâtre n’existe que par la créativité humaine qui se cache derrière. » Anaëlle Pennec, Manon ravel, Margarita rober scénographes / École d'Architecture de Nantes

« Cette exposition de photographies dévoile la vie d’un univers dans l’ombre : un théâtre. »

DU 29 MArS AU 23 AVr. 2017

Collectif Bellavieza

• Exposition à l'Atelier, rue de Chateaubriand à Nantes. Vernissage le mardi 28 mars à 18h30. ouvert du mardi au samedi, de 13 h à 19 h et le dimanche, de 10 h à 15 h / entrée libre. Fermé les lundi et jours fériés

Une production du tU-Nantes, avec le soutien de la ville de Nantes et du DPea Scénographie (ensan / esbanm)

[eXPoSItIoN]

Ce qui se joue c'est aussi : • Un livre des photographies (100 pages). Édition bellavieza, parution en mars 2017 • Une immersion photographique : cequisejoue.tumblr.com


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exposition Point final de la résidence du collectif nantais bellavieza au TU depuis 2015 : une exposition grand format de leur immersion photographique, conçue et imaginée avec les étudiants de l'École d’Architecture de Nantes. Dans l'enceinte des murs d'exposition, qu'est ce qui s'y jouera ?

Ce qui se joue « Ces échanges donnent une nouvelle lecture au projet et interrogent la position du spectateur. » « au cœur de notre projet artistique, favoriser les rencontres et les interactions nous est nécessaire. Dans un souci de confrontation des regards et des compétences, la proposition du tU d'imaginer une exposition en collaboration avec l’ École d'architecture de Nantes nous semblait pertinente. À l’image du fonctionnement de notre collectif de photographes, les étudiantes du Département scénographie de l'école — anaëlle, manon et margarita — croisent leurs intentions individuelles au service d’une construction commune. Ces échanges donnent une nouvelle lecture au projet et interrogent la position du spectateur face aux images dans un lieu dédié à l'exposition. » Jérôme Blin et Gaëtan Chevrier, photographes / collectif bellavieza

Ce qui se joue

« Ce qui se joue ou comment révéler ce qui est caché. Cette exposition de photographies dévoile la vie d’un univers dans l’ombre : un théâtre. l’espace investi des œuvres des deux photographes, invite le visiteur à choisir sa position : celle du spectateur ou de l’acteur. mettant en jeu son propre corps, il crée une interaction directe avec le dispositif présenté. C’est par son action qu’il révéle l’essence des œuvres exposées. le spectateur devenu acteur, fait ainsi du lieu d’exposition un espace scénique en devenir, en perpétuel recommencement. l’exposition n’existe que par la présence du visiteur, comme le théâtre n’existe que par la créativité humaine qui se cache derrière. » Anaëlle Pennec, Manon ravel, Margarita rober scénographes / École d'Architecture de Nantes

« Cette exposition de photographies dévoile la vie d’un univers dans l’ombre : un théâtre. »

DU 29 MArS AU 23 AVr. 2017

Collectif Bellavieza

• Exposition à l'Atelier, rue de Chateaubriand à Nantes. Vernissage le mardi 28 mars à 18h30. ouvert du mardi au samedi, de 13 h à 19 h et le dimanche, de 10 h à 15 h / entrée libre. Fermé les lundi et jours fériés

Une production du tU-Nantes, avec le soutien de la ville de Nantes et du DPea Scénographie (ensan / esbanm)

[eXPoSItIoN]

Ce qui se joue c'est aussi : • Un livre des photographies (100 pages). Édition bellavieza, parution en mars 2017 • Une immersion photographique : cequisejoue.tumblr.com


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interview

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Vis ma ville Benjamin Thomas du collectif extra Muros passe au tamis de la satire la novlangue liée au marketing territorial et invite à réfléchir au nouvel aménagement d’une ville fictive mais pas si éloignée de nos réalités. Bienvenue à La Grappe ! où La Grappe prend-elle racine ? B. Thomas — l l’idée a germé en 2008 lors d’un projet autour des banlieues mené avec l’artiste plasticien Guillaume krick dans des villes du Canada et du mexique. Nous étions branchés urbanisme, construction des villes. Puis en 2010, le projet s’accélère. Je suis né à Nantes et j’y suis toujours revenu. Je la regarde évoluer. et je vois des choses qui m’interrogent. Un tel travail autour du marketing territorial implique-t-il de se forger un solide background ? mes sources ont été multiples. J’ai beaucoup discuté urbanisme avec des amis architectes. Il y a les lectures de La ville franchisée, formes et structures de la ville contemporaine de l’architecte urbaniste David mangin et de Prisonniers volontaires du rêve américain de l’artiste, écrivain et chercheur Stéphane Degoutin. J’aime aussi tout simplement me promener dans la ville pour y chercher les évolutions imperceptibles. La Grappe est un alliage de tout cela.

La Grappe, c’est la rencontre de deux histoires : celle d’un maire, d’un architecte et d’un conseiller se disputant autour de l’aménagement urbain et celle d’un homme et d’une femme qui se rencontrent dans un appartementtémoin. Aviez-vous envie de remettre de l’humain au cœur d’un tel sujet ? le remettre au cœur, je ne sais pas. mais le questionner, oui ! Qu’est-ce qu’une évolution technique produit comme avantage ou inconvénient ? au nom du sacro-saint progrès technique, on n’en présente bien souvent que les avantages, mais y a-t-il une face cachée ? Je voulais, sans ne jamais donner de leçons, retrouver un équilibre entre progrès technique et progrès de société.

Durée : 1H20 Cartes tU : 4 € / 8 €

Benjamin Thomas Collectif extra Muros [tHÉâtRe]

Propos recueillis par Arnaud Bénureau

Peut-on parler de théâtre politique ? Non, car un tel théâtre est trop connoté. Il est moralisateur et partisan. J’ai envie de proposer un théâtre d’idées où le public est libre de penser comme il l’entend à la complexité d’un monde auquel nous participons et dans lequel on se débat.

La Grappe MAr. 7 | Mer. 8 | JeU. 9 | VeN. 10 | SAM.11 FÉV. À 20 h 30 au Studio Théâtre

À travers votre scénographie où le public est au cœur du dispositif, La Grappe ne serait-elle pas une pièce participative ? même si je lui donne le rôle de l’habitant de la Grappe, le public reste dans son rôle de public. l’interactivité se limite à cela. malgré tout, sa participation se fait dans sa tête. Car cet endroit, où l’intérêt général et personnel se confond, nous concerne tous.

Comment se fait la ville aujourd’hui ? Comment élus, promoteurs, experts et citoyens conjuguent leurs rôles et leurs intérêts ? À partir d’un théâtre documenté, mêlant textes et vidéos, extra Muros livre une satire décalée et poétique sur les villes d’aujourd’hui aux prises d’un système formaté, entre discours publicitaires, idéologies vaines, aménagement urbain et marketing territorial. ici, s’érige alors un récit absurde et critique qui tente de redessiner un imaginaire libéré et bourré de désirs. on n aime le décalage du naturalisme, l’esthétique de la scène, et l’énergie du spectacle qui questionnent le spectateur sur sa capacité à être acteur de son environnement.

on y va avec son maire, un élu à l’urbanisme, une architecte, un animateur de la démocratie participative.

La Grappe


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interview

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Vis ma ville Benjamin Thomas du collectif extra Muros passe au tamis de la satire la novlangue liée au marketing territorial et invite à réfléchir au nouvel aménagement d’une ville fictive mais pas si éloignée de nos réalités. Bienvenue à La Grappe ! où La Grappe prend-elle racine ? B. Thomas — l l’idée a germé en 2008 lors d’un projet autour des banlieues mené avec l’artiste plasticien Guillaume krick dans des villes du Canada et du mexique. Nous étions branchés urbanisme, construction des villes. Puis en 2010, le projet s’accélère. Je suis né à Nantes et j’y suis toujours revenu. Je la regarde évoluer. et je vois des choses qui m’interrogent. Un tel travail autour du marketing territorial implique-t-il de se forger un solide background ? mes sources ont été multiples. J’ai beaucoup discuté urbanisme avec des amis architectes. Il y a les lectures de La ville franchisée, formes et structures de la ville contemporaine de l’architecte urbaniste David mangin et de Prisonniers volontaires du rêve américain de l’artiste, écrivain et chercheur Stéphane Degoutin. J’aime aussi tout simplement me promener dans la ville pour y chercher les évolutions imperceptibles. La Grappe est un alliage de tout cela.

La Grappe, c’est la rencontre de deux histoires : celle d’un maire, d’un architecte et d’un conseiller se disputant autour de l’aménagement urbain et celle d’un homme et d’une femme qui se rencontrent dans un appartementtémoin. Aviez-vous envie de remettre de l’humain au cœur d’un tel sujet ? le remettre au cœur, je ne sais pas. mais le questionner, oui ! Qu’est-ce qu’une évolution technique produit comme avantage ou inconvénient ? au nom du sacro-saint progrès technique, on n’en présente bien souvent que les avantages, mais y a-t-il une face cachée ? Je voulais, sans ne jamais donner de leçons, retrouver un équilibre entre progrès technique et progrès de société.

Durée : 1H20 Cartes tU : 4 € / 8 €

Benjamin Thomas Collectif extra Muros [tHÉâtRe]

Propos recueillis par Arnaud Bénureau

Peut-on parler de théâtre politique ? Non, car un tel théâtre est trop connoté. Il est moralisateur et partisan. J’ai envie de proposer un théâtre d’idées où le public est libre de penser comme il l’entend à la complexité d’un monde auquel nous participons et dans lequel on se débat.

La Grappe MAr. 7 | Mer. 8 | JeU. 9 | VeN. 10 | SAM.11 FÉV. À 20 h 30 au Studio Théâtre

À travers votre scénographie où le public est au cœur du dispositif, La Grappe ne serait-elle pas une pièce participative ? même si je lui donne le rôle de l’habitant de la Grappe, le public reste dans son rôle de public. l’interactivité se limite à cela. malgré tout, sa participation se fait dans sa tête. Car cet endroit, où l’intérêt général et personnel se confond, nous concerne tous.

Comment se fait la ville aujourd’hui ? Comment élus, promoteurs, experts et citoyens conjuguent leurs rôles et leurs intérêts ? À partir d’un théâtre documenté, mêlant textes et vidéos, extra Muros livre une satire décalée et poétique sur les villes d’aujourd’hui aux prises d’un système formaté, entre discours publicitaires, idéologies vaines, aménagement urbain et marketing territorial. ici, s’érige alors un récit absurde et critique qui tente de redessiner un imaginaire libéré et bourré de désirs. on n aime le décalage du naturalisme, l’esthétique de la scène, et l’énergie du spectacle qui questionnent le spectateur sur sa capacité à être acteur de son environnement.

on y va avec son maire, un élu à l’urbanisme, une architecte, un animateur de la démocratie participative.

La Grappe


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Portrait

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Nathalie Béasse

À l'origine Après Roses, sa variation autour de Richard III et à ce jour, sa seule incursion en territoire classique, Nathalie Béasse fait aujourd’hui raisonner Le bruit des arbres qui tombent tombent, création s’enracinant dans l’être humain et ses énigmes. Nathalie Béasse aime surprendre. elle aime être là où personne ne l’attend. la preuve avec son précédent spectacle Roses. « les gens du théâtre s’attendaient à voir Richard III, une pièce très connue d’un auteur très connu. alors que mon spectacle s’appelait Roses et qu’il s’agissait d’une adaptation libre où j’ai testé des choses, où j’ai désacralisé le texte, les codes du théâtre ». Car en effet, en plus de surprendre, la metteur en scène aime envisager le plateau comme un laboratoire à l’intérieur duquel rien ne se perd, tout se crée et surtout, tout s’expérimente. « À chaque fois, j’ai envie de m’étonner moimême, de surprendre. Il n’y a pas de recette Nathalie Béasse. » la preuve aujourd’hui encore avec sa nouvelle création dont le titre est extrait d’un recueil de poèmes et de chants indiens Le bruit des arbres qui tombent, d’amérique du Nord. « avec a avec j’ai envie d’essayer une autre forme afin de me rapprocher des arts plastiques. C’est un spectacle très pictural évoquant la filiation, la famille, l’enfance ». Faudrait-il voir là un retour aux sources pour Nathalie Béasse ? « Plutôt un lâcher prise, un plaisir de la création Je suis sensible à des artistes comme David lynch l pour sa capacité d’être dans une sensibilité, dans l’observation de choses invisibles. Dans Le bruit des arbres qui tombent, je prends le temps de m’arrêter, de ne pas zapper tout ce que l’on voit, tout ce que l’on est. mon engagement se situe dans l’instant présent. Je parle de la difficulté d’exister et être au sein d’une société et de cette difficulté pouvant rapidement nous empêcher de dire des choses. » Derrière ce constat articulé autour

Le bruit des arbres qui tombent MAr. 28 FÉV. | Mer. 1er | JeU. 2 MArS À 20h30 au TU Durée : 1H Cartes tU : 4 € / 8 €

Nathalie Béasse [DANSE] [THÉÂTRE] Création au tU 2017

de « véritables tableaux d’où surgit l’extraordinaire », Natahlie Béasse cache « une pièce légère et grave, irrésistiblement drôle et poétique. Je souhaite simplement mettre à contribution l’imaginaire du spectateur. Je veux qu’il soit actif, qu’il se construise ses propres images, ses propres sensations et qu’il soit en capacité de se questionner. » Pour que le public, lui aussi, prenne à bras le corps ce « théâtre des corps, des images, des sensations plus que des mots. » Par Arnaud Bénureau

C’est d’abord une histoire d’humains, d’individualités qui émerge de cette œuvre à la lisière du théâtre, de la danse et des arts plastiques. Le bruit des arbres qui tombent se compose de tableaux vivants, organiques et sensitifs qui se déploient en un récit profondément poétique et généreux. De spectacle en spectacle, Nathalie Béasse dévoile de multiples possibilités de raconter des histoires et interroge avec humour le rapport étroit entre le vivant, le tangible et le sensible.

on aime la scénographie faite de matériaux de récupération et d’éléments naturels, le paysage sensitif et sensible qui se dessine.

on y va avec un indécis qui hésite entre théâtre et danse, un baroudeur, son shaman, son plus vieil ami.


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Portrait

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Nathalie Béasse

À l'origine Après Roses, sa variation autour de Richard III et à ce jour, sa seule incursion en territoire classique, Nathalie Béasse fait aujourd’hui raisonner Le bruit des arbres qui tombent tombent, création s’enracinant dans l’être humain et ses énigmes. Nathalie Béasse aime surprendre. elle aime être là où personne ne l’attend. la preuve avec son précédent spectacle Roses. « les gens du théâtre s’attendaient à voir Richard III, une pièce très connue d’un auteur très connu. alors que mon spectacle s’appelait Roses et qu’il s’agissait d’une adaptation libre où j’ai testé des choses, où j’ai désacralisé le texte, les codes du théâtre ». Car en effet, en plus de surprendre, la metteur en scène aime envisager le plateau comme un laboratoire à l’intérieur duquel rien ne se perd, tout se crée et surtout, tout s’expérimente. « À chaque fois, j’ai envie de m’étonner moimême, de surprendre. Il n’y a pas de recette Nathalie Béasse. » la preuve aujourd’hui encore avec sa nouvelle création dont le titre est extrait d’un recueil de poèmes et de chants indiens Le bruit des arbres qui tombent, d’amérique du Nord. « avec a avec j’ai envie d’essayer une autre forme afin de me rapprocher des arts plastiques. C’est un spectacle très pictural évoquant la filiation, la famille, l’enfance ». Faudrait-il voir là un retour aux sources pour Nathalie Béasse ? « Plutôt un lâcher prise, un plaisir de la création Je suis sensible à des artistes comme David lynch l pour sa capacité d’être dans une sensibilité, dans l’observation de choses invisibles. Dans Le bruit des arbres qui tombent, je prends le temps de m’arrêter, de ne pas zapper tout ce que l’on voit, tout ce que l’on est. mon engagement se situe dans l’instant présent. Je parle de la difficulté d’exister et être au sein d’une société et de cette difficulté pouvant rapidement nous empêcher de dire des choses. » Derrière ce constat articulé autour

Le bruit des arbres qui tombent MAr. 28 FÉV. | Mer. 1er | JeU. 2 MArS À 20h30 au TU Durée : 1H Cartes tU : 4 € / 8 €

Nathalie Béasse [DANSE] [THÉÂTRE] Création au tU 2017

de « véritables tableaux d’où surgit l’extraordinaire », Natahlie Béasse cache « une pièce légère et grave, irrésistiblement drôle et poétique. Je souhaite simplement mettre à contribution l’imaginaire du spectateur. Je veux qu’il soit actif, qu’il se construise ses propres images, ses propres sensations et qu’il soit en capacité de se questionner. » Pour que le public, lui aussi, prenne à bras le corps ce « théâtre des corps, des images, des sensations plus que des mots. » Par Arnaud Bénureau

C’est d’abord une histoire d’humains, d’individualités qui émerge de cette œuvre à la lisière du théâtre, de la danse et des arts plastiques. Le bruit des arbres qui tombent se compose de tableaux vivants, organiques et sensitifs qui se déploient en un récit profondément poétique et généreux. De spectacle en spectacle, Nathalie Béasse dévoile de multiples possibilités de raconter des histoires et interroge avec humour le rapport étroit entre le vivant, le tangible et le sensible.

on aime la scénographie faite de matériaux de récupération et d’éléments naturels, le paysage sensitif et sensible qui se dessine.

on y va avec un indécis qui hésite entre théâtre et danse, un baroudeur, son shaman, son plus vieil ami.


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Critique du spectacle

Tempête sous un crâne

[couvert d'une perruque rouge].

« Peut être que c'est pas renoncer qu'il faut, peut être qu'il faut essayer. La vie, c'est un truc bizarre, non ? » Alors que l'auteur Lee hall titre ce passage Épilogue insupportablement facile,, nous entendons ici, une morale « omelette », bavante et salée. Cette parole désuète vient nourrir une pensée exaltante : le tragique peut être kitsch. ett plus encore, l'absurdité permet de le supporter. Sur scène, une adolescente, Jill, désignée comme obèse, ayant trouvé refuge dans la gastronomie, défie une mère anorexique, alcoolique et frivole depuis que le père est devenu un « légume ». À cette réalité infirme s'ajoute Stuart, manager en pâtisserie, amant sexy parasite. Se réveillant consciencieusement entre chaque séquence de sa torpeur définitive, le père entreprend de réécrire un passé abrupt d'imitateur d'elvis Presley. véritable liant de cette expérience théâtrale, elvis traduit le fantasme, l'échappatoire, la vie sauve qui ne se présente jamais, et se termine irrémédiablement en crime, injures et suspicion. la mélancolie s'exprime à travers les codes de la pop culture, affirmant la versatilité des personnages dans des comiques de situation très anglais qui achèvent de déraciner la tragédie sociale de sa bienséance. la mère, surexposée, s'agite et s'éprend comme un pantin pour oublier qu'elle couve en elle un mélodrame. Jill, qui se révélera prodigieusement empathique, éviscère chaque être rencontré dans cet antre bouillant qu'est le foyer familial. les comportements sont éclatants de bêtise, et les deux femmes se renforcent mutuellement dans leur cruauté, jusqu'à tirailler celui qui a franchi la porte de l'appartement et y a installé

La Cuisine d'Elvis MAr. 7 | Mer. 8 | JeU. 9 MArS À 20h30 au TU Durée : 1H45 Cartes tU : 4 € / 8 €

Lee hall Pierre Maillet Le Théâtre des Lucioles [tHÉâtRe] Création 2016

son horrible bienveillance : l'aimable Stuart. « Peut-être que la vie n'est pas de la tragédie. Peut-être que c'est ça qui est normal, la peine et le chagrin, la solitude et le désespoir. » Si des verres se brisent, la table à manger ne succombe pas et tous survivent : le père, assistant telle une figure de Beckett à la destruction de son monde, la tourte, qui ne quitte le four qu'à la fin de la représentation mais surtout la poésie, survivante exceptionnelle à ce cirque hystérique et audacieux. Car il fallait oser : parler de l'infirmité, du handicap, de l'adolescence - du corps déchet, du corps poison, du corps ennemi, du corps en mini-jupe ou en jogging, du corps déguisé, gras, maigre, malade, paralysé - sans ne jamais faire corps avec l'angoisse. La Cuisine d'Elvis navigue au dessus de la violence avec un bonheur pervers sans jamais y donner totalement accès. Chaque séquence amène une vibration nouvelle, une vague inexploitée de désespoir dont émerge le rire. Par Fédelm Cheguillaume, vu au rond-Point (Paris), nov. 2016

Cette comédie sur le sexe, la bouffe, le bonheur et, cerise sur le gâteau, sur elvis lvis Presley dresse avec un humour potache et résolument anglais, le destin d’une famille étonnante : un père paralytique, ancien imitateur transformiste du King, une adolescente passionnée de cuisine, une mère qui entretient une liaison avec un jeune et bel amant pâtissier. Pierre Maillet et le Théâtre des Lucioles mettent en scène ce huis-clos comme un cabaret des fragilités humaines, tendre, cruel et drôle à la fois. on aime l’humour social anglais, entre ken loach et les monty onty Phyton, la délicieuse tragi-comédie des petites choses de la vie.

on y va avec un sosie d’elvis, une adolescente gourmande, sa mère prof d’anglais ou son amant pâtissier.

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La Cuisine d'elvis


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Critique du spectacle

Tempête sous un crâne

[couvert d'une perruque rouge].

« Peut être que c'est pas renoncer qu'il faut, peut être qu'il faut essayer. La vie, c'est un truc bizarre, non ? » Alors que l'auteur Lee hall titre ce passage Épilogue insupportablement facile,, nous entendons ici, une morale « omelette », bavante et salée. Cette parole désuète vient nourrir une pensée exaltante : le tragique peut être kitsch. ett plus encore, l'absurdité permet de le supporter. Sur scène, une adolescente, Jill, désignée comme obèse, ayant trouvé refuge dans la gastronomie, défie une mère anorexique, alcoolique et frivole depuis que le père est devenu un « légume ». À cette réalité infirme s'ajoute Stuart, manager en pâtisserie, amant sexy parasite. Se réveillant consciencieusement entre chaque séquence de sa torpeur définitive, le père entreprend de réécrire un passé abrupt d'imitateur d'elvis Presley. véritable liant de cette expérience théâtrale, elvis traduit le fantasme, l'échappatoire, la vie sauve qui ne se présente jamais, et se termine irrémédiablement en crime, injures et suspicion. la mélancolie s'exprime à travers les codes de la pop culture, affirmant la versatilité des personnages dans des comiques de situation très anglais qui achèvent de déraciner la tragédie sociale de sa bienséance. la mère, surexposée, s'agite et s'éprend comme un pantin pour oublier qu'elle couve en elle un mélodrame. Jill, qui se révélera prodigieusement empathique, éviscère chaque être rencontré dans cet antre bouillant qu'est le foyer familial. les comportements sont éclatants de bêtise, et les deux femmes se renforcent mutuellement dans leur cruauté, jusqu'à tirailler celui qui a franchi la porte de l'appartement et y a installé

La Cuisine d'Elvis MAr. 7 | Mer. 8 | JeU. 9 MArS À 20h30 au TU Durée : 1H45 Cartes tU : 4 € / 8 €

Lee hall Pierre Maillet Le Théâtre des Lucioles [tHÉâtRe] Création 2016

son horrible bienveillance : l'aimable Stuart. « Peut-être que la vie n'est pas de la tragédie. Peut-être que c'est ça qui est normal, la peine et le chagrin, la solitude et le désespoir. » Si des verres se brisent, la table à manger ne succombe pas et tous survivent : le père, assistant telle une figure de Beckett à la destruction de son monde, la tourte, qui ne quitte le four qu'à la fin de la représentation mais surtout la poésie, survivante exceptionnelle à ce cirque hystérique et audacieux. Car il fallait oser : parler de l'infirmité, du handicap, de l'adolescence - du corps déchet, du corps poison, du corps ennemi, du corps en mini-jupe ou en jogging, du corps déguisé, gras, maigre, malade, paralysé - sans ne jamais faire corps avec l'angoisse. La Cuisine d'Elvis navigue au dessus de la violence avec un bonheur pervers sans jamais y donner totalement accès. Chaque séquence amène une vibration nouvelle, une vague inexploitée de désespoir dont émerge le rire. Par Fédelm Cheguillaume, vu au rond-Point (Paris), nov. 2016

Cette comédie sur le sexe, la bouffe, le bonheur et, cerise sur le gâteau, sur elvis lvis Presley dresse avec un humour potache et résolument anglais, le destin d’une famille étonnante : un père paralytique, ancien imitateur transformiste du King, une adolescente passionnée de cuisine, une mère qui entretient une liaison avec un jeune et bel amant pâtissier. Pierre Maillet et le Théâtre des Lucioles mettent en scène ce huis-clos comme un cabaret des fragilités humaines, tendre, cruel et drôle à la fois. on aime l’humour social anglais, entre ken loach et les monty onty Phyton, la délicieuse tragi-comédie des petites choses de la vie.

on y va avec un sosie d’elvis, une adolescente gourmande, sa mère prof d’anglais ou son amant pâtissier.

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La Cuisine d'elvis


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Dossier

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Styloscope

Étudiants et spectacle vivant, à chacun son style ! ils sont étudiants à Nantes, font, voient, découvrent, apprennent, tentent ou s’essaient au théâtre, à la danse ou aux arts visuels. Chacun à leur manière. Avide de développer son esprit critique ou animé par une curiosité hyperactive, chacun y trouve un espace d’exploration pour se faire une expérience hors des sentiers nécessairement balisés des enseignements. Alors, étudiants et spectacle vivant, c’est qui votre style ?


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Dossier

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Styloscope

Étudiants et spectacle vivant, à chacun son style ! ils sont étudiants à Nantes, font, voient, découvrent, apprennent, tentent ou s’essaient au théâtre, à la danse ou aux arts visuels. Chacun à leur manière. Avide de développer son esprit critique ou animé par une curiosité hyperactive, chacun y trouve un espace d’exploration pour se faire une expérience hors des sentiers nécessairement balisés des enseignements. Alors, étudiants et spectacle vivant, c’est qui votre style ?


30 Style explorateur de formes

Pablo, 20 ans, étudiant en Licence Philosophie Pablo, sa vision du spectacle vivant est plutôt souple : « Ce qui relève du théâtre ou de la danse est très étendu. Je n’aime pas trop mettre de barrière. » Intrépide, il ne s’arrête pas à la déconstruction des codes. Cette année, il s’engage dans le stage appuis* pour porter un projet à la frontière du théâtre et de l’installation visuelle. Selon lui, études et pratique artistique ne sont pas du tout inconciliables, et bien au contraire, elles peuvent se nourrir mutuellement : « Je m’intéresse beaucoup à la philosophie du travail et de la technique et j’aimerais en proposer une forme sensible.» Son avenir, il le conçoit dans un champs d’exploration qui conjugue et arts et philo... Ce qu’en pensent ses parents ? « Je leur en ai vite fait parlé. vu qu’ils connaissent mes lubies diverses et variées depuis déjà pas mal d’années, ça ne les surprend pas, ils m’encouragent dans cette voie. »

Style danseuse

Maeva, 26 ans, étudiante au Pont Supérieur

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Dossier « moi je n’ai pas envie de choisir, j’ai du mal à me contenter d’une seule chose. » Cette étudiante touche-à-tout n’arrête jamais : interprète, chorégraphe, diplômée d’un master en recherche en danse, elle passe actuellement son diplôme pour être professeure de danse, « et pourquoi pas un doctorat ? » Ce qu’elle attend d’un lieu comme le tU ? Donner la possibilité aux étudiants engagés dans des projets artistiques d’aller à la rencontre d’un public varié. « Nous allons proposer une forme chorégraphique pour le festival de créations étudiantes t turbulences, ce sera une premier pas dans la création.» Ce qu’en pensent ses profs ? « les professeurs nous encouragent à créer et nous donnent le temps pour le faire : pour enseigner la danse il faut être ouvert et créatif et ils nous accompagnent démarche. » dans cette démarche.

Ce qu’en pense les étudiants de sa promo ? « mes es collègues de promo sont très scientifiques. Ils ne veulent pas forcément participer à des activités artistiques mais n’en sont pas moins curieux pour autant ! »

Ruban dans les cheveux, décontractée, manon possède un enthousiasme contagieux. « Il faut aller chercher les gens, leur montrer que le théâtre est un espace ouvert.» De son investissement dans le projet 2016 comme possible - un spectacle participatif de Didier Ruiz conçu au tU la saison dernière avec le Grand t- à sa pratique de spectatrice, elle cherche à vivre « des expériences humaines qui témoignent de l’engagement de la jeunesse d’aujourd’hui, simple, vraie et brute. » Pour elle, le spectacle vivant gagne à être connu : véritable comète autour du tU, manon fait partie des amplificateurs, une communauté de spectateurs engagés et hyperactifs. Ce qu’en pensent ses amis ? « Certains partagent mon attrait pour la scène, mais au delà de ça, j’aimerais fédérer une famille engagée dans le spectacle vivant.»

Trouvez votre style au TU avec : Appuis le dispositif appuis rassemble des projets artistiques étudiants accompagnés, de la formulation des intentions à la création d’une forme scénique, par des professionnels du spectacle vivant (un metteur en scène, un chorégraphe, un musicien et un technicien) pendant une année. Ces projets sont portés par des

Maxime, 21 ans, étudiant en Licence Philosophie

Manon, 22 ans, étudiante en Licence Sciences du langage

Paul participe aux ateliers de pratique artistique du tU avec une idée en tête : rencontrer des gens qui partagent sa passion du théâtre. « Je suis étudiant en Sciences donc je côtoie des scientifiques. Depuis que j’ai quitté le lycée, j’ai ce manque des littéraires, et du théâtre.» Participer à un atelier artistique lui a aussi permis de questionner ses représentations de l’univers du spectacle vivant. « Je pensais que le théâtre devait répondre à des règles strictes, depuis ma participation aux ateliers, ma vision a changé. » ett s’il avait un conseil à donner aux gens pour se lancer ? « Il suffit de se donner du temps et l’on peut faire ce qu’on veut avec un peu de volonté.»

Style artiste en devenir

Style amplificatrice

Style Aventurier

Paul 18 ans, étudiant en Licence Sciences informatiques

Style spectacteur volage

Styloscope

Étudiant, barman et coursier à vélo, maxime a un agenda bien rempli et trouve toujours un peu de temps pour aller voir à l’occasion des spectacles. «Quand je tombe sur une bonne pièce, ça ravive mon envie d’y aller plus régulièrement.» À cette allure, pas le temps de prévoir, c’est à la dernière minute qu’il vient prendre sa place, souvent impressionné par ce qu’il voit. «J’aime le côté performatif du spectacle vivant, ça inspire le respect.» Récemment, il est venu au tU voir Projet loup des steppes de tanguy malik Bordage sur les conseils d’un de ses professeurs de Philosophie. « J’aime le fait de pouvoir faire des associations d’idées et de choses, pas seulement de manière théorique, par exemple entre le théâtre et la philo à partir d’un spectacle contemporain qui aborde des problématiques proches de mes études et forcément à un prix accessible.» Ce qu’en pense sa meilleure amie ? « ma meilleure amie va très souvent au théâtre et son enthousiasme est contagieux. Je l’accompagne dès que j’en ai l’occasion, j’ai quelqu’un avec qui partager ce plaisir.»

étudiants nantais issus de toutes filières de formation, qu’elles soient artistiques ou non. appuis est un espace de co-construction de projet, d’expérimentation et de partage d’expériences pour tous ces étudiants. Le dispositif Appuis est porté conjointement par le TU, l’Université de Nantes et le Crous Nantes – Pays de la Loire.

Ateliers de pratique opale, 21 ans, étudiante aux Beaux-Arts de Nantes Étudiante à l’École des Beaux-arts de Nantes, opale est plasticienne, performeuse et vidéaste. avec des étudiants de sa promo, elle crée une spectacle hybride dans le cadre du dispositif appuis : Saumon Lamour. Se confronter à l’espace scénique relève pour elle de l’abolition des frontières, l’exploration de la comédie musicale, du travestissement, très pop, très star. Débordante d’énergie et de bonne humeur, elle souhaite garder un côté underground à son projet. À travers la création de différents personnages, le groupe porté par opale remet en question la sexualité, le genre et la normativité. véritable espace de tentative, d’expérimentation et d’affirmation, Saumon lamour portera la signature d’une future artiste. Ce qu’en pensent les autres étudiants des Beaux-Arts ? « Ils sont ouverts, je ne sens aucune fracture entre arts vivants et arts plastiques. Il y a une question qui se pose autour de ce projet dans lequel nous nous investissons très intensément, très artistiquement, et qui n’est pas du tout intégré à notre formation et notre diplôme. »

tout au long de l’année, le tU propose une série d’ateliers, de l’initiation au théâtre à l’exploration de champs spécifiques des arts de la scène (mathématiques et danse, créations in situ, métiers du spectacle...). Sous forme de rendez-vous

hebdomadaires ou de façon condensé, les ateliers de pratiques ouvrent un champs d’expérimentation et de découverte pour tous. la plupart des ateliers présentent une restitution de leurs travaux lors du festival turbulences.

Les Amplificateurs le tU vous invite à rejoindre sa communauté de spectateurs complices. tout au long de la saison, vous assistez à des rencontres privilégiées avec les artistes, des sorties en groupe, des répétitions publiques, des débats animés et des échanges vifs et éclairés, en toute convivialité et liberté. l’objectif ?

Développer les espaces de rencontres, contribuer à forger un regard critique, sensible et curieux sur les spectacles et favoriser les préconisations de spectateurs à spectateurs. vous aussi, devenez spectateur complice du tU et partagez des rencontres et regards avec les artistes de la saison et des spectateurs curieux ! Contactez Cyril à communication@tunantes.fr

Turbulences, festival des créations étudiantes Pendant 10 jours, le festival turbulences est le rendez-vous du théâtre, de la danse, de la musique, des expositions et toutes autres formes artistiques possibles et imaginables portées par des étudiants nantais. véritable souffle de créations sur les campus nantais, turbulences est le festival des formes à voir et encore jamais

vues !!! Un vent de découvertes et de rencontres à saisir du 22 au 30 mars 2017 au tU et sur les campus nantais. Programme détaillé début mars. Turbulences est coproduit par le TU, l’Université de Nantes et le Crous Nantes-Pays de la Loire. Communication en partenariat avec l'École de Design Nantes Atlantique.

initiales

Dossier réalisé par Cyril Le Fur et Alix Ménoret et Sarah Petiteau, Amplifiatrices

Donner de l’envol de jeunes artistes, c’est le pari d’Initiales : une création partagée entredes diplômés du Conservatoire de Nantes et un metteur en scène. Cette année, le Nantais Hervé Guilloteau compose pour quatre interprètes une forme inédite qui puise dans les

esthétiques 80’s. au terme de 5 semaines de travail, c’est un spectacle à part entière qui émerge de cette collaboration artistique, véritable plateforme d’expérience professionnelle. initiales est porté par le TU et le Conservatoire de Nantes.


30 Style explorateur de formes

Pablo, 20 ans, étudiant en Licence Philosophie Pablo, sa vision du spectacle vivant est plutôt souple : « Ce qui relève du théâtre ou de la danse est très étendu. Je n’aime pas trop mettre de barrière. » Intrépide, il ne s’arrête pas à la déconstruction des codes. Cette année, il s’engage dans le stage appuis* pour porter un projet à la frontière du théâtre et de l’installation visuelle. Selon lui, études et pratique artistique ne sont pas du tout inconciliables, et bien au contraire, elles peuvent se nourrir mutuellement : « Je m’intéresse beaucoup à la philosophie du travail et de la technique et j’aimerais en proposer une forme sensible.» Son avenir, il le conçoit dans un champs d’exploration qui conjugue et arts et philo... Ce qu’en pensent ses parents ? « Je leur en ai vite fait parlé. vu qu’ils connaissent mes lubies diverses et variées depuis déjà pas mal d’années, ça ne les surprend pas, ils m’encouragent dans cette voie. »

Style danseuse

Maeva, 26 ans, étudiante au Pont Supérieur

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Dossier « moi je n’ai pas envie de choisir, j’ai du mal à me contenter d’une seule chose. » Cette étudiante touche-à-tout n’arrête jamais : interprète, chorégraphe, diplômée d’un master en recherche en danse, elle passe actuellement son diplôme pour être professeure de danse, « et pourquoi pas un doctorat ? » Ce qu’elle attend d’un lieu comme le tU ? Donner la possibilité aux étudiants engagés dans des projets artistiques d’aller à la rencontre d’un public varié. « Nous allons proposer une forme chorégraphique pour le festival de créations étudiantes t turbulences, ce sera une premier pas dans la création.» Ce qu’en pensent ses profs ? « les professeurs nous encouragent à créer et nous donnent le temps pour le faire : pour enseigner la danse il faut être ouvert et créatif et ils nous accompagnent démarche. » dans cette démarche.

Ce qu’en pense les étudiants de sa promo ? « mes es collègues de promo sont très scientifiques. Ils ne veulent pas forcément participer à des activités artistiques mais n’en sont pas moins curieux pour autant ! »

Ruban dans les cheveux, décontractée, manon possède un enthousiasme contagieux. « Il faut aller chercher les gens, leur montrer que le théâtre est un espace ouvert.» De son investissement dans le projet 2016 comme possible - un spectacle participatif de Didier Ruiz conçu au tU la saison dernière avec le Grand t- à sa pratique de spectatrice, elle cherche à vivre « des expériences humaines qui témoignent de l’engagement de la jeunesse d’aujourd’hui, simple, vraie et brute. » Pour elle, le spectacle vivant gagne à être connu : véritable comète autour du tU, manon fait partie des amplificateurs, une communauté de spectateurs engagés et hyperactifs. Ce qu’en pensent ses amis ? « Certains partagent mon attrait pour la scène, mais au delà de ça, j’aimerais fédérer une famille engagée dans le spectacle vivant.»

Trouvez votre style au TU avec : Appuis le dispositif appuis rassemble des projets artistiques étudiants accompagnés, de la formulation des intentions à la création d’une forme scénique, par des professionnels du spectacle vivant (un metteur en scène, un chorégraphe, un musicien et un technicien) pendant une année. Ces projets sont portés par des

Maxime, 21 ans, étudiant en Licence Philosophie

Manon, 22 ans, étudiante en Licence Sciences du langage

Paul participe aux ateliers de pratique artistique du tU avec une idée en tête : rencontrer des gens qui partagent sa passion du théâtre. « Je suis étudiant en Sciences donc je côtoie des scientifiques. Depuis que j’ai quitté le lycée, j’ai ce manque des littéraires, et du théâtre.» Participer à un atelier artistique lui a aussi permis de questionner ses représentations de l’univers du spectacle vivant. « Je pensais que le théâtre devait répondre à des règles strictes, depuis ma participation aux ateliers, ma vision a changé. » ett s’il avait un conseil à donner aux gens pour se lancer ? « Il suffit de se donner du temps et l’on peut faire ce qu’on veut avec un peu de volonté.»

Style artiste en devenir

Style amplificatrice

Style Aventurier

Paul 18 ans, étudiant en Licence Sciences informatiques

Style spectacteur volage

Styloscope

Étudiant, barman et coursier à vélo, maxime a un agenda bien rempli et trouve toujours un peu de temps pour aller voir à l’occasion des spectacles. «Quand je tombe sur une bonne pièce, ça ravive mon envie d’y aller plus régulièrement.» À cette allure, pas le temps de prévoir, c’est à la dernière minute qu’il vient prendre sa place, souvent impressionné par ce qu’il voit. «J’aime le côté performatif du spectacle vivant, ça inspire le respect.» Récemment, il est venu au tU voir Projet loup des steppes de tanguy malik Bordage sur les conseils d’un de ses professeurs de Philosophie. « J’aime le fait de pouvoir faire des associations d’idées et de choses, pas seulement de manière théorique, par exemple entre le théâtre et la philo à partir d’un spectacle contemporain qui aborde des problématiques proches de mes études et forcément à un prix accessible.» Ce qu’en pense sa meilleure amie ? « ma meilleure amie va très souvent au théâtre et son enthousiasme est contagieux. Je l’accompagne dès que j’en ai l’occasion, j’ai quelqu’un avec qui partager ce plaisir.»

étudiants nantais issus de toutes filières de formation, qu’elles soient artistiques ou non. appuis est un espace de co-construction de projet, d’expérimentation et de partage d’expériences pour tous ces étudiants. Le dispositif Appuis est porté conjointement par le TU, l’Université de Nantes et le Crous Nantes – Pays de la Loire.

Ateliers de pratique opale, 21 ans, étudiante aux Beaux-Arts de Nantes Étudiante à l’École des Beaux-arts de Nantes, opale est plasticienne, performeuse et vidéaste. avec des étudiants de sa promo, elle crée une spectacle hybride dans le cadre du dispositif appuis : Saumon Lamour. Se confronter à l’espace scénique relève pour elle de l’abolition des frontières, l’exploration de la comédie musicale, du travestissement, très pop, très star. Débordante d’énergie et de bonne humeur, elle souhaite garder un côté underground à son projet. À travers la création de différents personnages, le groupe porté par opale remet en question la sexualité, le genre et la normativité. véritable espace de tentative, d’expérimentation et d’affirmation, Saumon lamour portera la signature d’une future artiste. Ce qu’en pensent les autres étudiants des Beaux-Arts ? « Ils sont ouverts, je ne sens aucune fracture entre arts vivants et arts plastiques. Il y a une question qui se pose autour de ce projet dans lequel nous nous investissons très intensément, très artistiquement, et qui n’est pas du tout intégré à notre formation et notre diplôme. »

tout au long de l’année, le tU propose une série d’ateliers, de l’initiation au théâtre à l’exploration de champs spécifiques des arts de la scène (mathématiques et danse, créations in situ, métiers du spectacle...). Sous forme de rendez-vous

hebdomadaires ou de façon condensé, les ateliers de pratiques ouvrent un champs d’expérimentation et de découverte pour tous. la plupart des ateliers présentent une restitution de leurs travaux lors du festival turbulences.

Les Amplificateurs le tU vous invite à rejoindre sa communauté de spectateurs complices. tout au long de la saison, vous assistez à des rencontres privilégiées avec les artistes, des sorties en groupe, des répétitions publiques, des débats animés et des échanges vifs et éclairés, en toute convivialité et liberté. l’objectif ?

Développer les espaces de rencontres, contribuer à forger un regard critique, sensible et curieux sur les spectacles et favoriser les préconisations de spectateurs à spectateurs. vous aussi, devenez spectateur complice du tU et partagez des rencontres et regards avec les artistes de la saison et des spectateurs curieux ! Contactez Cyril à communication@tunantes.fr

Turbulences, festival des créations étudiantes Pendant 10 jours, le festival turbulences est le rendez-vous du théâtre, de la danse, de la musique, des expositions et toutes autres formes artistiques possibles et imaginables portées par des étudiants nantais. véritable souffle de créations sur les campus nantais, turbulences est le festival des formes à voir et encore jamais

vues !!! Un vent de découvertes et de rencontres à saisir du 22 au 30 mars 2017 au tU et sur les campus nantais. Programme détaillé début mars. Turbulences est coproduit par le TU, l’Université de Nantes et le Crous Nantes-Pays de la Loire. Communication en partenariat avec l'École de Design Nantes Atlantique.

initiales

Dossier réalisé par Cyril Le Fur et Alix Ménoret et Sarah Petiteau, Amplifiatrices

Donner de l’envol de jeunes artistes, c’est le pari d’Initiales : une création partagée entredes diplômés du Conservatoire de Nantes et un metteur en scène. Cette année, le Nantais Hervé Guilloteau compose pour quatre interprètes une forme inédite qui puise dans les

esthétiques 80’s. au terme de 5 semaines de travail, c’est un spectacle à part entière qui émerge de cette collaboration artistique, véritable plateforme d’expérience professionnelle. initiales est porté par le TU et le Conservatoire de Nantes.


Artsites associés

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Super Terrain

Galaxy Gutenberg Le collectif de graphistes et plasticiens Super Terrain est aux manettes de l'identité graphique du TU. Attachés à l'image imprimée dans tout ce qui la compose (conception, réalisation, impression, diffusion…) Luc, Lucas et Quentin, mettent aujourd'hui leur graphisme performatif à l'épreuve des routes. en 2017, ils partent pendant un an à l'aventure Galaxy Guntenberg pour un tour d'europe des possibles. en quoi consiste ce voyage ? Comment s'organise un tel projet ? Super Terrain : C'est un voyage d’étude questionnant les savoir-faire liés à l’objet imprimé. À la manière du tour de France des compagnons, nous partons en camion en europe, à la rencontre d'ateliers de production et de diffusion d’œuvres imprimées. en parallèle, c'est l’occasion pour nous de développer une activité d’éditeur et de diffuser une collection d’objets, fruits de collaborations avec des artistes et auteurs rencontrés sur la route. Pour cela nous partons avec nos moyens de productions (Risographe, papiers, encres…) afin de proposer aux artistes un cadre et des moyens. À travers une dizaine d'étapes dans autant de villes et de structures, nous développons une série d’objets, conçus et imprimés lors du voyage, que nous diffuserons ensuite. Cette recherche s'enrichira d’entretiens réalisés lors des étapes, ils accompagnerons les objets imprimés et seront diffusés sur une plateforme web. D'où vous vient ce désir d'itinérance ? Pensez vous faire partie d'une

génération qui a la bougeotte ? on ne sait pas si c'est générationnel mais pour nous, ça vient d'une envie commune d'aventure, d'un désir de réel ! voyager, c'est le meilleur moyen d'aiguiser sa curiosité vis-à-vis de l’autre. C'est être en alerte pour découvrir et se nourrir de nouvelles cultures mais également voir différents modèles d’organisation ou de travail et partager des expériences. alors on essaye de se donner des outils pour le faire, et nous nous sommes rendu compte par des expériences passées, que voyager avec un médium de travail était un vecteur intéréssant pour provoquer des rencontres. Voyager c'est aussi requestionner ces pratiques par la rencontre, c'est un véritable espace de recherche ? Dans les projets en général, on aime chercher de nouveaux contextes et la mise en danger que ça représente. Nous avons fait le choix de travailler ensemble et de créer notre structure alors pourquoi s’empêcher de lui donner la forme que l'on veut et de la nourrir de notre envie d'aventure. Nous tentons donc de questionner notre modèle de

travail. Il s'agit d'une tentative en mouvement. C'est singulier parce que ça remet en cause les relations de travail, tout en inversant le schéma classique, c'est à nous de solliciter les acteurs sur leurs territoires et ça nous pousse à mieux définir les enjeux de nos recherches et nos envies tout simplement. enfin, c'est une manière de nous poursuivre notre recherche artistique à travers des expériences en dehors du cadre de la commande. Mais vous continuerez à réaliser des images, qu'allez vous produire ? Que peut-on vous souhaiter ? Nous partons en voyage mais pas en vacances ! Nous allons expérimenter le travail en itinérance, ce qui veut dire continuer notre travail de commande, mais à distance et développer des projets auto-inités. Nous espérons ainsi produire plusieurs éditions et affiches, en parallèle d'une nouvelle aventure visuelle avec le tU teinté de nos expériences graphiques européennes ! À suivre sur www.superterrain.fr


Artsites associés

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Super Terrain

Galaxy Gutenberg Le collectif de graphistes et plasticiens Super Terrain est aux manettes de l'identité graphique du TU. Attachés à l'image imprimée dans tout ce qui la compose (conception, réalisation, impression, diffusion…) Luc, Lucas et Quentin, mettent aujourd'hui leur graphisme performatif à l'épreuve des routes. en 2017, ils partent pendant un an à l'aventure Galaxy Guntenberg pour un tour d'europe des possibles. en quoi consiste ce voyage ? Comment s'organise un tel projet ? Super Terrain : C'est un voyage d’étude questionnant les savoir-faire liés à l’objet imprimé. À la manière du tour de France des compagnons, nous partons en camion en europe, à la rencontre d'ateliers de production et de diffusion d’œuvres imprimées. en parallèle, c'est l’occasion pour nous de développer une activité d’éditeur et de diffuser une collection d’objets, fruits de collaborations avec des artistes et auteurs rencontrés sur la route. Pour cela nous partons avec nos moyens de productions (Risographe, papiers, encres…) afin de proposer aux artistes un cadre et des moyens. À travers une dizaine d'étapes dans autant de villes et de structures, nous développons une série d’objets, conçus et imprimés lors du voyage, que nous diffuserons ensuite. Cette recherche s'enrichira d’entretiens réalisés lors des étapes, ils accompagnerons les objets imprimés et seront diffusés sur une plateforme web. D'où vous vient ce désir d'itinérance ? Pensez vous faire partie d'une

génération qui a la bougeotte ? on ne sait pas si c'est générationnel mais pour nous, ça vient d'une envie commune d'aventure, d'un désir de réel ! voyager, c'est le meilleur moyen d'aiguiser sa curiosité vis-à-vis de l’autre. C'est être en alerte pour découvrir et se nourrir de nouvelles cultures mais également voir différents modèles d’organisation ou de travail et partager des expériences. alors on essaye de se donner des outils pour le faire, et nous nous sommes rendu compte par des expériences passées, que voyager avec un médium de travail était un vecteur intéréssant pour provoquer des rencontres. Voyager c'est aussi requestionner ces pratiques par la rencontre, c'est un véritable espace de recherche ? Dans les projets en général, on aime chercher de nouveaux contextes et la mise en danger que ça représente. Nous avons fait le choix de travailler ensemble et de créer notre structure alors pourquoi s’empêcher de lui donner la forme que l'on veut et de la nourrir de notre envie d'aventure. Nous tentons donc de questionner notre modèle de

travail. Il s'agit d'une tentative en mouvement. C'est singulier parce que ça remet en cause les relations de travail, tout en inversant le schéma classique, c'est à nous de solliciter les acteurs sur leurs territoires et ça nous pousse à mieux définir les enjeux de nos recherches et nos envies tout simplement. enfin, c'est une manière de nous poursuivre notre recherche artistique à travers des expériences en dehors du cadre de la commande. Mais vous continuerez à réaliser des images, qu'allez vous produire ? Que peut-on vous souhaiter ? Nous partons en voyage mais pas en vacances ! Nous allons expérimenter le travail en itinérance, ce qui veut dire continuer notre travail de commande, mais à distance et développer des projets auto-inités. Nous espérons ainsi produire plusieurs éditions et affiches, en parallèle d'une nouvelle aventure visuelle avec le tU teinté de nos expériences graphiques européennes ! À suivre sur www.superterrain.fr


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Mentions et distributions

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Mentions et distributions

In Bloom

Rhizomes — Espaces communs de danse

Le bruit des arbres qui tombent

atlantique et de la ville de Nantes. Soutien de la ville de Nantes. aide à la résidence de l’Institut Français pour une étape de recherche menée en Italie. voisinages est un dispositif soutenu par la Région des Pays de la loire pour encourager la diffusion des

mise en scène et chorégraphie : Pierre Bolo et Annabelle Loiseau Danseurs interprètes : Andrege Bidiamambu, Pierre Bolo, Aida Boudriga, Kevin Ferré, Patrick Flegeo, Florianne Leblanc, Annabelle Loiseau, Salem Mouhajir, Clémentine Nirennold et Gabriel Um Tegue Création lumière : Véronique hemberger musique originale : igor Stravinsky orchestrée par Pierre Boulez et l’orchestre de Cleveland Création et adaptation musicale : yvan Talbot Costumes : Annabelle Loiseau Production : Cie Chute libre Co-production : Scène Nationale de Chateauvallon, Quai des arts à

argentan, Centre Chorégraphique National de Créteil et du val-demarne, Compagnie käfig, Direction mourad merzouki, WIP villette dans le cadre du Prix spécial du Concours Reconnaissance, CDN de Haute Normandie - direction David Bobee, la scène nationale de Petit Quevilly, onyx - la Carrière - Saint-Herblain, espace Culturel de l’Hermine à Sarzeau en partenariat avec le ministère de la Culture et de la Communication, Drac Pays de la loire dans le cadre du renouvellement de l’aide à la compagnie, Région des Pays de la loire, Département de loire-atlantique, la ville de Nantes, la Fabrique Soutiens : musique et Danse en loire atlantique, CNDC - angers, Robert Swintston, Spedidam, aadami

Pièce pour Pièce Direction artistique, chorégraphie : Laurent Cebe Interprétation : Laurent Cebe, hugo Vercelletto Coudert artiste invités : Stéphane imbert, Marie Pierre Duquoc, Julie Nioche, Carole Perdereau Scénographie : Laurent Cebe

Production, administration, diffusion : [H]ikari Production Soutiens musique & Danse en loire-atlantique, Fabrique Dervallière (Nantes), Sept-CentQuatre-vingt-trois (Nantes), Collectif Danse Rennes métropoles (Rennes).

sakınan göze çöp batar (c’est l’œil que tu protèges qui sera perforé) Conception, chorégraphie, scénographie : Christian rizzo Avec Kerem Gelebek lumières : Caty olive Régie générale et lumières : Jean-Michel hugo ou erik houllier Montage de production bureau Cassiopée. Production déléguée CCN de montpellier languedoc-Roussillon Coproduction association fragile, centre de développement chorégraphique de toulouse / midi-Pyrénées, « réseau open latitudes (latitudes contemporaines (FR) - les halles de Schaerbeek (Be)

- l’arsenic (CH) - le manège mons / maison folie (Be) - body/mind varsaw (Pl) - teatro delle moire (It) - SIN arts (H) - le phénix (FR)) avec le soutien du programme culture de l’union européenne », la fondation Serralves - porto (Pt). accueil en résidence l’opéra de lille, la fondation Serralves de porto, le centre de développement chorégraphique de toulouse / midi-Pyrénées, le théâtre de vanves / scène conventionnée pour la danse, le manège mons / maison folie Coproduction tU-Nantes et le lieu unique, scène nationale de Nantes

Seeds Chorégraphie : Carolyn Carlson assistante chorégraphique : Sara orselli Interprétation : Chinatsu Kosakatani, Alexis ochin, ismaeraTakeo ishii, elyx (animé par yAK) Création vidéo, animation : yacine Aït Kaci (yAK) musique originale : Aleksi Aubry-Carlson Création lumières : Guillaume Bonneau Création Costumes : olivier Mulin

Réalisation costumes : Fatima Azakkour Ismaera porte un ensemble Arnaud Lazérat accessoires et décors : Gilles Nicolas Production : Carolyn Carlson Company Coproduction : théâtre National de Chaillot, CCN de Rillieux-la-Pape. en partenariat avec la Briqueterie - CDC val de marne, le CDC atelier de Paris-Carolyn Carlson et le Studio 28 avec le soutien du Crédit du Nord en partenariat avec Stereolux

Conception : elise Lerat en collaboration avec les interprètes : Laurent Cebe, Delphy Murzeau, Antoine orhon et Marc Têtedoie texte : Delphine Bretesché lumière : Pierre Bouglé Conception sonore : Mathias Delplanque Chargée de production : Justine Lefebvre et Chloé Ferrand / Bora Bora Productions Production : Collectif allogène Coproduction : tU-Nantes en co-réalisation avec onyx SaintHerblain, scène conventionnée.

Avec le Soutien de ville de Nantes (aide à la création), lieu unique Nantes, Sept Cent Quatre vingt trois à Nantes, Fabrique de Nantes, espace Renaissance — théâtre de Donges. Projet finaliste du concours « Danse elargie 2016 », co-organisé par le théâtre de la ville de Paris, le musée de la Danse de Rennes et le lG arts Center de Séoul ; et soutenu dans ce cadre par la ville de Nantes et l’Institut Français. remerciements : anne lerat, arnaud van audenhove, Colyne morange, David Rolland et manon airaud Coréalisation TU-Nantes / onyx

Trtff — Les Gens importants Concept, texte et mise en scène : Colyne Morange Dramaturgie : heike Bröckerhoff interprétation : elise Lerat, Stéphane Menti, Marc Têtedoie, Marion Thomas et Tamaiti Torlasco Chargée de production : Justine Lefèvre

CLAN Conception et chorégraphie : herman Diephuis en collaboration avec et interprété par ousseni Dabare, Julien Gallée-Ferré, Mélanie Giffard, Nina Santes, Betty Tchomanga, et Tello Troncy Conseil artistique : Dalila Khatir lumière : Sylvie Mélis Son : Séverine Krouch Costumes : Marlette Niquet-rioux Régie générale : Sam Mary Régie son : emmanuel hospital

Production : Stomach Company Coproduction : tU-Nantes avec le soutien de boom’structur, pole d’accompagnement à la recherche (Clermont-Ferrand), au bout du plongeoir, la Fabrique - Nantes, coopération NantesRennes métropole, théâtre du Champ de Bataille - angers, le PaD / Cie Nathalie Béasse, la ville de Nantes, le conseil régional des Pays de la loire. Production association oNNo Coproduction espace des arts Scène Nationale de Chalon-surSaöne, le CND, le Forum - scène conventionnée de Blanc-mesnil, CCN de Belfort Franche-Comté et CCN d’orléans dans le cadre de l’accueil-studio. Avec l’aide de la Ferme du Buisson - Scène nationale de marne-la-vallée. Avec le soutien de l’adami

Juste la fin du monde mise en scène : Clément Pascaud Collaboration artistique : Vanille Fiaux Scénographie : Clément Pascaud et Louise Sari avec rémi Creissels, Manuel Garcie-Kilian, Sandrine Jacquemont, Mathilde Monjanel et Catherine riaux Costumes : Laure Mahéo lumière : Thierry Mathieu Son : Jonathan Seilman Régie plateau : Vincent Chrétien administration-production : Christelle Guillotin

Production: Compagnie le point du soir Coproduction : le tU-Nantes, le théâtre de Poche à HédéBazouges — Scène de territoire Bretagne Romantique et val d’Ille Avec le soutien de : ville de Nantes, Département de loire-atlantique et de : Grosse théâtre, les Fabriques/laboratoires artistiques de Nantes.

texte et mise en scène : Benjamin Thomas assistante mise en scène et collaboration scénographique : Lise Abbadie lumière : Julien Jaunet avec Jean-Philippe Davodeau, Morgane Maisonneuve,

Juan-Pablo Miño, Antoine orhon et Benjamin Thomas Coordinatrice du collectif : Diane Bégard Production : Collectif extra muros avec le soutien de la ville de Nantes Remerciements : tU-Nantes.

Juste la fin du monde, édition les Solitaires Intempestifs

La Grappe

Conception, mise en scène et scénographie : Nathalie Béasse avec estelle Delcambre, Karim Fatihi, Érik Gerken et Clément Goupille lumières : Natalie Gallard musiques : Nicolas Chavet, Julien Parsy Régie son : Franck Condat Production : association le sens Coproduction : le théâtre, scène nationale de Saint-Nazaire,

le tU-Nantes, le grand R - scène nationale de la Roche-sur-Yon, le théâtre du Point du jour à lyon, le Quai - CDN d'angers, théâtre de la bastille à Paris. la compagnie nathalie béasse est conventionnée par le ministère de la Culture et de la Communicaiton, DRaC – Pays de la loire, par le Conseil régional – Pays de la loire et reçoit le soutien de la ville d’angers. Nathalie Béasse est artiste associée au théâtre, scène nationale de Saint-Nazaire..

La Cuisine d’Elvis Pièce de : Lee hall mise en scène : Pierre Maillet avec Cécile Bournay, Matthieu Cruciani, Pierre Maillet et Marie Payen. Collaboration artistique : emilie Capliez Scénographie : Marc Lainé lumières : Bruno Marsol Son : Pierre routin Collaboration musicale : Coming Soon / howard hughes, Ben Lupus, Billy Jet Pilot Costumes : zouzou Leyens Régie générale : Patrick Le Joncourt Coiffures, maquillages, postiches : Cécile Kretschmar l'arche est éditeur et agent théâtral du texte représenté.

Production : théâtre des lucioles - Rennes, la Comédie de St etienne, Centre Dramatique National, Comédie de Caen, Centre Dramatique National de Normandie Avec le soutien de théâtre du Rond Point - Paris, l’adami. l'adami, société des artistes-interprètes, gère et développe leurs droits en France et dans le monde pour une plus juste rémunération de leur talent. elle les accompagne également par ses aides financières aux projets artistiques nationale de SaintNazaire..

Leonie est en avance (que l’amour doit donc être doux) Conception, écriture et mise en scène : Thomas Gaubiac D’après Léonie est en avance de Georges Feydeau avec Catherine Depont, Mireille herbstmeyer, Christine Joly, Florence Lecci, Sylvain Luquin et Baptiste relat Collaboration artistique : Florence Lecci Costumes : Anne Bothuon Scénographie / lumière : Nicolas Simonin Sons : Vanessa Court Production : Rosa m Coproduction : la Halle aux grains - Scène Nationale Blois, Culture o Centre dans le cadre de l’aide à l’émergence, ville de tours - label

Rayons Frais, mCB° maison de la Culture de Bourges - Scène Nationale, ePCC Issoudun - Centre Culturel albert Camus la Compagnie est conventionnée par le Conseil Départemental d’eure-et-loir le spectacle bénéficie des aides au projet de la Drac Centre-val de loire et de la Région Centre-val de loire. Soutiens à la résidence : CDN d’orléans, ville de montlouis-surloire, la Pléiade - Service culturel de la Riche et la mairie de tours Construction du décor : ateliers de la mCB° maison de la Culture de Bourges - Scène nationale. Spectacle répété au CDN d’orléans, à l’espace ligéria - montlouis-sur-loire, à la Pléiade - la Riche et au théâtre Nicolas Peskine - Scène Nationale de Blois.

Zone D’après le roman de mathias enard (éditions actes Sud, 2008) mise en scène et interprétation : Marilyn Leray et Marc Tsypkine lumière : Sara Lebreton Son : Guillaume Bariou Costumes : Caroline Leray Dramaturgie et regard extérieur : emilie Mousset Production : ltkproduction Coproduction : le lieu unique - scène nationale de Nantes, le tU-Nantes, la Halle aux Grains

- scène nationale de Blois, le Grand R - scène nationale de la Roche sur Yon accueils en résidence le lieu unique - scène nationale de Nantes, le tU-Nantes, la Halle aux Grains scène nationale de Blois, le Grand R - scène nationale de la Roche-surYon, le théâtre - scène nationale de Saint-Nazaire, la maison Julien Gracq, la compagnie Non Nova aide à la création de la Drac Pays de la loire, du Conseil régional des Pays de la loire, du Département de loire

équipes artistiques. le Silence des chauves-souris est en tournée dans les Pays de la loire à Nantes, tout le programme sur www.culture. paysdelaloire.fr Coréalisation le lieu unique / tU-Nantes

R3m3 Conception : Thomas Jolly Collaboration : Artistique Alexandre Dain Scénarisation : Damien Gabriac et Thomas Jolly textes de la Rhapsode : Manon Thorel Direction technique : Maël Teillant Collaboration Dramaturgique : Julie Lerat-Gersant Scénographie : Julie Tocqueville et Sylvain Wavrant Création vidéo : Julien Condemine assisté d’Anouk Bonaldi avec la participation des acteurs d’Henry vI et de Richard III Création Son : Clément Mirguet assistant à la coordination : Mikaël Bernard Graphisme (Habillage extérieur) : Vincent Menu Chef Constructeur : Nicolas Touzalin

Construction : emeline Delevoye, Gwendal ollivier, Gwenaël Payen et David Pizy Coordination Numérique : Lagence void Développement Numérique : François Goujon Prestataires : Play Fool (Gildas Paubert), Le Fabshop (Colin Torre) et Association Fix (Arthur Giguelay) Production : la Piccola Familia Coproduction : théâtre National de Bretagne / Rennes, odéon - théâtre de l’europe Soutien : Rennes, ville et métropole Ce projet s’inscrit dans la programmation des opportunités Digitales 2015. Coréalisation le Grand t, théâtre de loire-atlantique / tU-Nantes

Richard III texte français : Jean-Michel Déprats adaptation : Thomas Jolly et Julie Lerat-Gersant mise en scène et scénographie : Thomas Jolly avec Damien Avice, Mohand Azzoug, etienne Baret, Bruno Bayeux, Nathan Bernat, Alexandre Dain, Flora Diguet, Anne Dupuis, Émeline Frémont, Damien Gabriac, Thomas Germaine, Thomas Jolly, François-xavier Phan, Charline Porrone et Fabienne rivier Collaboration artistique : Pier Lamandé Collaboration dramaturgique : Julie Lerat-Gersant assistant à la mise en scène : Mikaël Bernard Création lumière : François Maillot, Antoine Travert et Thomas Jolly musiques originales et création son : Clément Mirguet Création costumes : Sylvette Dequest assistée de Fabienne rivier Parure animale de Richard III : Sylvain Wavrant Création accessoires : Christèle Lefèbvre Création vidéo : Julien Condemine assisté d'Anouk Bonaldi Photographies des portraits royaux : Stéphane Lavoué Doublure Richard III en création : youssouf Abi-Ayad Répétiteur enfants : Jean-Marc Talbot

Directeur technique : yann Duclos Régie générale : olivier Leroy Régie lumière : Antoine Travert Régie son : Clément Mirguet Régie plateau : Lee Armstrong, Jean-Baptiste Papon et David Thébault Régie accessoires : Christèle Lefèbvre Régie costumes : Fabienne rivier Coordination de la construction : olivier Leroy Administration : Élodie Gallier Production – Diffusion : Dorothée de lauzanne Communication – relations publiques : Doette Brunet Collaboration au projet artistique : alexandre Dain Production : la Piccola Familia Production déléguée : théâtre National de Bretagne / Rennes Coproduction : odéon – théâtre de l'europe avec le soutien, pour le prêt des costumes de la Comédie de Caen - CDN de Basse-Normandie, l'odéon - théâtre de l’europe, le théâtre National de Bretagne / Rennes, le théâtre de l'aquarium - la Cartoucherie, le Nta - CDN des Pays de la loire, le théâtre du Nord – Centre Dramatique du Nord, le théâtre National de Strasbourg Coréalisation le Grand t, théâtre de loire-atlantique / tU-Nantes


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Mentions et distributions

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Mentions et distributions

In Bloom

Rhizomes — Espaces communs de danse

Le bruit des arbres qui tombent

atlantique et de la ville de Nantes. Soutien de la ville de Nantes. aide à la résidence de l’Institut Français pour une étape de recherche menée en Italie. voisinages est un dispositif soutenu par la Région des Pays de la loire pour encourager la diffusion des

mise en scène et chorégraphie : Pierre Bolo et Annabelle Loiseau Danseurs interprètes : Andrege Bidiamambu, Pierre Bolo, Aida Boudriga, Kevin Ferré, Patrick Flegeo, Florianne Leblanc, Annabelle Loiseau, Salem Mouhajir, Clémentine Nirennold et Gabriel Um Tegue Création lumière : Véronique hemberger musique originale : igor Stravinsky orchestrée par Pierre Boulez et l’orchestre de Cleveland Création et adaptation musicale : yvan Talbot Costumes : Annabelle Loiseau Production : Cie Chute libre Co-production : Scène Nationale de Chateauvallon, Quai des arts à

argentan, Centre Chorégraphique National de Créteil et du val-demarne, Compagnie käfig, Direction mourad merzouki, WIP villette dans le cadre du Prix spécial du Concours Reconnaissance, CDN de Haute Normandie - direction David Bobee, la scène nationale de Petit Quevilly, onyx - la Carrière - Saint-Herblain, espace Culturel de l’Hermine à Sarzeau en partenariat avec le ministère de la Culture et de la Communication, Drac Pays de la loire dans le cadre du renouvellement de l’aide à la compagnie, Région des Pays de la loire, Département de loire-atlantique, la ville de Nantes, la Fabrique Soutiens : musique et Danse en loire atlantique, CNDC - angers, Robert Swintston, Spedidam, aadami

Pièce pour Pièce Direction artistique, chorégraphie : Laurent Cebe Interprétation : Laurent Cebe, hugo Vercelletto Coudert artiste invités : Stéphane imbert, Marie Pierre Duquoc, Julie Nioche, Carole Perdereau Scénographie : Laurent Cebe

Production, administration, diffusion : [H]ikari Production Soutiens musique & Danse en loire-atlantique, Fabrique Dervallière (Nantes), Sept-CentQuatre-vingt-trois (Nantes), Collectif Danse Rennes métropoles (Rennes).

sakınan göze çöp batar (c’est l’œil que tu protèges qui sera perforé) Conception, chorégraphie, scénographie : Christian rizzo Avec Kerem Gelebek lumières : Caty olive Régie générale et lumières : Jean-Michel hugo ou erik houllier Montage de production bureau Cassiopée. Production déléguée CCN de montpellier languedoc-Roussillon Coproduction association fragile, centre de développement chorégraphique de toulouse / midi-Pyrénées, « réseau open latitudes (latitudes contemporaines (FR) - les halles de Schaerbeek (Be)

- l’arsenic (CH) - le manège mons / maison folie (Be) - body/mind varsaw (Pl) - teatro delle moire (It) - SIN arts (H) - le phénix (FR)) avec le soutien du programme culture de l’union européenne », la fondation Serralves - porto (Pt). accueil en résidence l’opéra de lille, la fondation Serralves de porto, le centre de développement chorégraphique de toulouse / midi-Pyrénées, le théâtre de vanves / scène conventionnée pour la danse, le manège mons / maison folie Coproduction tU-Nantes et le lieu unique, scène nationale de Nantes

Seeds Chorégraphie : Carolyn Carlson assistante chorégraphique : Sara orselli Interprétation : Chinatsu Kosakatani, Alexis ochin, ismaeraTakeo ishii, elyx (animé par yAK) Création vidéo, animation : yacine Aït Kaci (yAK) musique originale : Aleksi Aubry-Carlson Création lumières : Guillaume Bonneau Création Costumes : olivier Mulin

Réalisation costumes : Fatima Azakkour Ismaera porte un ensemble Arnaud Lazérat accessoires et décors : Gilles Nicolas Production : Carolyn Carlson Company Coproduction : théâtre National de Chaillot, CCN de Rillieux-la-Pape. en partenariat avec la Briqueterie - CDC val de marne, le CDC atelier de Paris-Carolyn Carlson et le Studio 28 avec le soutien du Crédit du Nord en partenariat avec Stereolux

Conception : elise Lerat en collaboration avec les interprètes : Laurent Cebe, Delphy Murzeau, Antoine orhon et Marc Têtedoie texte : Delphine Bretesché lumière : Pierre Bouglé Conception sonore : Mathias Delplanque Chargée de production : Justine Lefebvre et Chloé Ferrand / Bora Bora Productions Production : Collectif allogène Coproduction : tU-Nantes en co-réalisation avec onyx SaintHerblain, scène conventionnée.

Avec le Soutien de ville de Nantes (aide à la création), lieu unique Nantes, Sept Cent Quatre vingt trois à Nantes, Fabrique de Nantes, espace Renaissance — théâtre de Donges. Projet finaliste du concours « Danse elargie 2016 », co-organisé par le théâtre de la ville de Paris, le musée de la Danse de Rennes et le lG arts Center de Séoul ; et soutenu dans ce cadre par la ville de Nantes et l’Institut Français. remerciements : anne lerat, arnaud van audenhove, Colyne morange, David Rolland et manon airaud Coréalisation TU-Nantes / onyx

Trtff — Les Gens importants Concept, texte et mise en scène : Colyne Morange Dramaturgie : heike Bröckerhoff interprétation : elise Lerat, Stéphane Menti, Marc Têtedoie, Marion Thomas et Tamaiti Torlasco Chargée de production : Justine Lefèvre

CLAN Conception et chorégraphie : herman Diephuis en collaboration avec et interprété par ousseni Dabare, Julien Gallée-Ferré, Mélanie Giffard, Nina Santes, Betty Tchomanga, et Tello Troncy Conseil artistique : Dalila Khatir lumière : Sylvie Mélis Son : Séverine Krouch Costumes : Marlette Niquet-rioux Régie générale : Sam Mary Régie son : emmanuel hospital

Production : Stomach Company Coproduction : tU-Nantes avec le soutien de boom’structur, pole d’accompagnement à la recherche (Clermont-Ferrand), au bout du plongeoir, la Fabrique - Nantes, coopération NantesRennes métropole, théâtre du Champ de Bataille - angers, le PaD / Cie Nathalie Béasse, la ville de Nantes, le conseil régional des Pays de la loire. Production association oNNo Coproduction espace des arts Scène Nationale de Chalon-surSaöne, le CND, le Forum - scène conventionnée de Blanc-mesnil, CCN de Belfort Franche-Comté et CCN d’orléans dans le cadre de l’accueil-studio. Avec l’aide de la Ferme du Buisson - Scène nationale de marne-la-vallée. Avec le soutien de l’adami

Juste la fin du monde mise en scène : Clément Pascaud Collaboration artistique : Vanille Fiaux Scénographie : Clément Pascaud et Louise Sari avec rémi Creissels, Manuel Garcie-Kilian, Sandrine Jacquemont, Mathilde Monjanel et Catherine riaux Costumes : Laure Mahéo lumière : Thierry Mathieu Son : Jonathan Seilman Régie plateau : Vincent Chrétien administration-production : Christelle Guillotin

Production: Compagnie le point du soir Coproduction : le tU-Nantes, le théâtre de Poche à HédéBazouges — Scène de territoire Bretagne Romantique et val d’Ille Avec le soutien de : ville de Nantes, Département de loire-atlantique et de : Grosse théâtre, les Fabriques/laboratoires artistiques de Nantes.

texte et mise en scène : Benjamin Thomas assistante mise en scène et collaboration scénographique : Lise Abbadie lumière : Julien Jaunet avec Jean-Philippe Davodeau, Morgane Maisonneuve,

Juan-Pablo Miño, Antoine orhon et Benjamin Thomas Coordinatrice du collectif : Diane Bégard Production : Collectif extra muros avec le soutien de la ville de Nantes Remerciements : tU-Nantes.

Juste la fin du monde, édition les Solitaires Intempestifs

La Grappe

Conception, mise en scène et scénographie : Nathalie Béasse avec estelle Delcambre, Karim Fatihi, Érik Gerken et Clément Goupille lumières : Natalie Gallard musiques : Nicolas Chavet, Julien Parsy Régie son : Franck Condat Production : association le sens Coproduction : le théâtre, scène nationale de Saint-Nazaire,

le tU-Nantes, le grand R - scène nationale de la Roche-sur-Yon, le théâtre du Point du jour à lyon, le Quai - CDN d'angers, théâtre de la bastille à Paris. la compagnie nathalie béasse est conventionnée par le ministère de la Culture et de la Communicaiton, DRaC – Pays de la loire, par le Conseil régional – Pays de la loire et reçoit le soutien de la ville d’angers. Nathalie Béasse est artiste associée au théâtre, scène nationale de Saint-Nazaire..

La Cuisine d’Elvis Pièce de : Lee hall mise en scène : Pierre Maillet avec Cécile Bournay, Matthieu Cruciani, Pierre Maillet et Marie Payen. Collaboration artistique : emilie Capliez Scénographie : Marc Lainé lumières : Bruno Marsol Son : Pierre routin Collaboration musicale : Coming Soon / howard hughes, Ben Lupus, Billy Jet Pilot Costumes : zouzou Leyens Régie générale : Patrick Le Joncourt Coiffures, maquillages, postiches : Cécile Kretschmar l'arche est éditeur et agent théâtral du texte représenté.

Production : théâtre des lucioles - Rennes, la Comédie de St etienne, Centre Dramatique National, Comédie de Caen, Centre Dramatique National de Normandie Avec le soutien de théâtre du Rond Point - Paris, l’adami. l'adami, société des artistes-interprètes, gère et développe leurs droits en France et dans le monde pour une plus juste rémunération de leur talent. elle les accompagne également par ses aides financières aux projets artistiques nationale de SaintNazaire..

Leonie est en avance (que l’amour doit donc être doux) Conception, écriture et mise en scène : Thomas Gaubiac D’après Léonie est en avance de Georges Feydeau avec Catherine Depont, Mireille herbstmeyer, Christine Joly, Florence Lecci, Sylvain Luquin et Baptiste relat Collaboration artistique : Florence Lecci Costumes : Anne Bothuon Scénographie / lumière : Nicolas Simonin Sons : Vanessa Court Production : Rosa m Coproduction : la Halle aux grains - Scène Nationale Blois, Culture o Centre dans le cadre de l’aide à l’émergence, ville de tours - label

Rayons Frais, mCB° maison de la Culture de Bourges - Scène Nationale, ePCC Issoudun - Centre Culturel albert Camus la Compagnie est conventionnée par le Conseil Départemental d’eure-et-loir le spectacle bénéficie des aides au projet de la Drac Centre-val de loire et de la Région Centre-val de loire. Soutiens à la résidence : CDN d’orléans, ville de montlouis-surloire, la Pléiade - Service culturel de la Riche et la mairie de tours Construction du décor : ateliers de la mCB° maison de la Culture de Bourges - Scène nationale. Spectacle répété au CDN d’orléans, à l’espace ligéria - montlouis-sur-loire, à la Pléiade - la Riche et au théâtre Nicolas Peskine - Scène Nationale de Blois.

Zone D’après le roman de mathias enard (éditions actes Sud, 2008) mise en scène et interprétation : Marilyn Leray et Marc Tsypkine lumière : Sara Lebreton Son : Guillaume Bariou Costumes : Caroline Leray Dramaturgie et regard extérieur : emilie Mousset Production : ltkproduction Coproduction : le lieu unique - scène nationale de Nantes, le tU-Nantes, la Halle aux Grains

- scène nationale de Blois, le Grand R - scène nationale de la Roche sur Yon accueils en résidence le lieu unique - scène nationale de Nantes, le tU-Nantes, la Halle aux Grains scène nationale de Blois, le Grand R - scène nationale de la Roche-surYon, le théâtre - scène nationale de Saint-Nazaire, la maison Julien Gracq, la compagnie Non Nova aide à la création de la Drac Pays de la loire, du Conseil régional des Pays de la loire, du Département de loire

équipes artistiques. le Silence des chauves-souris est en tournée dans les Pays de la loire à Nantes, tout le programme sur www.culture. paysdelaloire.fr Coréalisation le lieu unique / tU-Nantes

R3m3 Conception : Thomas Jolly Collaboration : Artistique Alexandre Dain Scénarisation : Damien Gabriac et Thomas Jolly textes de la Rhapsode : Manon Thorel Direction technique : Maël Teillant Collaboration Dramaturgique : Julie Lerat-Gersant Scénographie : Julie Tocqueville et Sylvain Wavrant Création vidéo : Julien Condemine assisté d’Anouk Bonaldi avec la participation des acteurs d’Henry vI et de Richard III Création Son : Clément Mirguet assistant à la coordination : Mikaël Bernard Graphisme (Habillage extérieur) : Vincent Menu Chef Constructeur : Nicolas Touzalin

Construction : emeline Delevoye, Gwendal ollivier, Gwenaël Payen et David Pizy Coordination Numérique : Lagence void Développement Numérique : François Goujon Prestataires : Play Fool (Gildas Paubert), Le Fabshop (Colin Torre) et Association Fix (Arthur Giguelay) Production : la Piccola Familia Coproduction : théâtre National de Bretagne / Rennes, odéon - théâtre de l’europe Soutien : Rennes, ville et métropole Ce projet s’inscrit dans la programmation des opportunités Digitales 2015. Coréalisation le Grand t, théâtre de loire-atlantique / tU-Nantes

Richard III texte français : Jean-Michel Déprats adaptation : Thomas Jolly et Julie Lerat-Gersant mise en scène et scénographie : Thomas Jolly avec Damien Avice, Mohand Azzoug, etienne Baret, Bruno Bayeux, Nathan Bernat, Alexandre Dain, Flora Diguet, Anne Dupuis, Émeline Frémont, Damien Gabriac, Thomas Germaine, Thomas Jolly, François-xavier Phan, Charline Porrone et Fabienne rivier Collaboration artistique : Pier Lamandé Collaboration dramaturgique : Julie Lerat-Gersant assistant à la mise en scène : Mikaël Bernard Création lumière : François Maillot, Antoine Travert et Thomas Jolly musiques originales et création son : Clément Mirguet Création costumes : Sylvette Dequest assistée de Fabienne rivier Parure animale de Richard III : Sylvain Wavrant Création accessoires : Christèle Lefèbvre Création vidéo : Julien Condemine assisté d'Anouk Bonaldi Photographies des portraits royaux : Stéphane Lavoué Doublure Richard III en création : youssouf Abi-Ayad Répétiteur enfants : Jean-Marc Talbot

Directeur technique : yann Duclos Régie générale : olivier Leroy Régie lumière : Antoine Travert Régie son : Clément Mirguet Régie plateau : Lee Armstrong, Jean-Baptiste Papon et David Thébault Régie accessoires : Christèle Lefèbvre Régie costumes : Fabienne rivier Coordination de la construction : olivier Leroy Administration : Élodie Gallier Production – Diffusion : Dorothée de lauzanne Communication – relations publiques : Doette Brunet Collaboration au projet artistique : alexandre Dain Production : la Piccola Familia Production déléguée : théâtre National de Bretagne / Rennes Coproduction : odéon – théâtre de l'europe avec le soutien, pour le prêt des costumes de la Comédie de Caen - CDN de Basse-Normandie, l'odéon - théâtre de l’europe, le théâtre National de Bretagne / Rennes, le théâtre de l'aquarium - la Cartoucherie, le Nta - CDN des Pays de la loire, le théâtre du Nord – Centre Dramatique du Nord, le théâtre National de Strasbourg Coréalisation le Grand t, théâtre de loire-atlantique / tU-Nantes


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informations pratiques

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réseaux sociaux

Saison 16/17, à moi le TU !

C'est vous qui le dites

Venir au TU

Choisir la carte TU

#BAMNantes

— TU-Nantes, théâtre Universitaire Chemin de la Censive du tertre, 44300 Nantes Parking gratuit. tram. 2, bus et bicloo : arrêt Facultés

- Au moins 50% sur les places de spectacle - Échange facilité jusqu’à 48h - Avantages chez nos partenaires : le Grand t, le lieu unique, le katorza, le cinématographe et Stereolux - Tarif découverte : une place achetée = une place au même tarif pour celle ou celui qui vous accompagne pour Juste la fin du monde - Des spectacles réservés aux porteurs de carte : Richard III, Seeds, Zone

— Studio Théâtre 5, rue du Ballet, 44000 Nantes tram. 2 : arrêt Saint-Félix

La Carte TU

Chaque billet avec la Carte TU

Chaque billet sans la Carte TU

PLeiN

16 €

8 €

20 €

rÉDUiT

14 €

8 €

16 €

TrèS rÉDUiT

8 €

4 €

10 €

SUPer rÉDUiT

4 €

4 €

8 €

réduit : personnels de l’Université de Nantes, Crous Pays de la loire, étudiants de l’Université permanente, abonnés des salles partenaires (lieu Unique, Grand t, onyx, Stereolux, Cinématographe, Ciné-liberté du katorza), porteurs de la carte Cezam, CoS région Pays de la loire, CCP et tourisme et loisirs. Très réduit : intermittents du spectacle, demandeurs d’emploi, bénéficiaires du RSa et titulaires de la Cart’S. Super réduit : étudiants (hors Université permanente), scolaires, titulaires de la carte blanche ville de Nantes et jeunes de – 25 ans.

- Salles en placement libre - les spectacles commencent à l’heure indiquée - Boire, manger, téléphoner, filmer, prendre des photos : c’est possible avant et après le spectacle - accessibilité aux personnes à mobilité réduite. N’hésitez pas à contacter la billetterie pour un accueil optimal. - Spectacles hors les murs. Zone au lieu unique (2, rue de la biscuiterie, 44000 Nantes) Richard III au Grand T (84, rue du Général-Buat, 44000 Nantes) et Seeds à Stereolux (4, Boulevard léon Bureau, 44200 Nantes)

Acheter ses places, se renseigner - À l’accueil-billetterie du TU + (retrait des billets au guichet) Retrait des billets au guichet du lundi au vendredi de 12h à 17h 30 et 1h avant le début de la représentation pour les spectacles au tU-Nantes et au Studio théâtre. - Au 02 40 14 55 14 Règlement par carte bancaire. - Sur www.tunantes.fr Si un spectacle n’est plus en vente sur notre site, cela ne signifie pas forcément qu’il est complet. N’hésitez pas à contacter la billetterie au 02 40 14 55 14. - Il est possible d’acheter votre carte tU jusqu’à 20h les soirs de spectacle.

Blogs

Facebook : TU-Nantes

Twitter : @tunantes

Cette première création est un geste théâtral fort. Quasiment une revendication, une dénonciation partant de ce que dit Hermann Hesse pour arriver à une critique de notre société. mais le sujet qui en ressort le plus, à la vision de ce spectacle, est finalement le théâtre lui-même. Sur le plateau, jouant comme on court un sprint, tout est à flux tendu. tanguy malik Bordage a confié au site Fragil.org qu’il s’ennuyait souvent en tant que spectateur. Dans cette création, il y a l’énergie d’un premier cri de révolte, parfois confus. Cette confusion est assimilée par le spectacle. le final est salutaire, replaçant le jeune metteur en scène face à ce travail et à celui à venir, un travail aspirant à un théâtre exploité au maximum…

— Le coup de cœur du Kiosque nantais, 4 oct. Le Silence des chauves souris : un texte fort, drôle et grinçant, pièce inspirée d’une rencontre entre l’auteure et metteure en scène nantaise anaïs allais et une jeune femme syrienne qui a donnée lieu à une fiction sur maya et Nour, deux jeunes femmes qui ont rompu avec leur quotidien (...). on y va pour découvrir un concentré de talents made in Nantes sur scène.

@Bmauduit - 27 sept.

Adrien Meignan pour Addict Culture http://addict-culture.com. Suivez le blog d’Adrien Meignan : desmotssurlephemeremouvement. wordpress.com

C’est un mélange créatif et audacieux qui met ainsi en scène des moyens d’expressions très divers permettant une incorporation intéressante de différents points de vue. Cette pièce porte une idée qui évolue à chaque instant. C’est finalement une création en perpétuel déconstruction symbolisant le mouvement et l’évolution de toute pensée, ainsi que l’infinité des possibilités offerte par une vie. Sarah-Lina Goirand pour La Culture et vous i http://blogs. univ-nantes.fr/lacultureetvous

— Coup de cœur des kiosqueurs, 10 nov. Pour un prélude : un spectacle détonnant, drôle, ahurissant qui interroge, rappelle, donne à réfléchir… on se remémore ce que l’on faisait, nous, lors du passage à l’an 2000. on sourit en entendant ce que représentait le XXIe siècle à l’époque et en constatant ce qu’il est finalement aujourd’hui. on ressent un brin de nostalgie lorsque l’on découvre le décor des années 2000 qui nous rappelle à quel point la technologie évolue à grande vitesse et nous dépasse. mais surtout le jeu des comédiens est tellement bluffant qu’on en vient à oublier qu’ils sont acteurs ! en somme on passe un très bon moment !” — Commentaire : Projet Loup des steppes, 8 nov. Camille : « Ce Projet loup des steppes : magnifique moment de théâtre, tellement juste, vivant, intelligent, bouleversant, en état de grâce... » — Commentaire : Les Palmiers sauvages, 4 déc. Nathalie : « on m’avait annoncé une mise en scène époustouflante, je n’ai pas été déçue ! À ne pas manquer si vous avez l’occasion de la voir un jour. »

Quand de jeunes collectifs artistiques nantais retournent le @tunantes et le Théâtre en général… BAM ! jusqu’au 29 septembre @crumble_f 11 oct.

Timon / Titus du collectif Os’O au @tunantes : jouissif et truculent @sophroley 7 nov.

Courrez voir PROJET LOUP DES STEPPES au @tunantes jusqu’au 10 ! Trashy à souhait et réflexion intéressante sur la conscience, les plaisirs… @BettyCollober 15 dec.

On ne me dira plus que la danse n'est pas un sport! #TheDogdaysareover #JanMartens @tunantes Hypnotique et envoutant!


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— TU-Nantes, théâtre Universitaire Chemin de la Censive du tertre, 44300 Nantes Parking gratuit. tram. 2, bus et bicloo : arrêt Facultés

- Au moins 50% sur les places de spectacle - Échange facilité jusqu’à 48h - Avantages chez nos partenaires : le Grand t, le lieu unique, le katorza, le cinématographe et Stereolux - Tarif découverte : une place achetée = une place au même tarif pour celle ou celui qui vous accompagne pour Juste la fin du monde - Des spectacles réservés aux porteurs de carte : Richard III, Seeds, Zone

— Studio Théâtre 5, rue du Ballet, 44000 Nantes tram. 2 : arrêt Saint-Félix

La Carte TU

Chaque billet avec la Carte TU

Chaque billet sans la Carte TU

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TrèS rÉDUiT

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SUPer rÉDUiT

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réduit : personnels de l’Université de Nantes, Crous Pays de la loire, étudiants de l’Université permanente, abonnés des salles partenaires (lieu Unique, Grand t, onyx, Stereolux, Cinématographe, Ciné-liberté du katorza), porteurs de la carte Cezam, CoS région Pays de la loire, CCP et tourisme et loisirs. Très réduit : intermittents du spectacle, demandeurs d’emploi, bénéficiaires du RSa et titulaires de la Cart’S. Super réduit : étudiants (hors Université permanente), scolaires, titulaires de la carte blanche ville de Nantes et jeunes de – 25 ans.

- Salles en placement libre - les spectacles commencent à l’heure indiquée - Boire, manger, téléphoner, filmer, prendre des photos : c’est possible avant et après le spectacle - accessibilité aux personnes à mobilité réduite. N’hésitez pas à contacter la billetterie pour un accueil optimal. - Spectacles hors les murs. Zone au lieu unique (2, rue de la biscuiterie, 44000 Nantes) Richard III au Grand T (84, rue du Général-Buat, 44000 Nantes) et Seeds à Stereolux (4, Boulevard léon Bureau, 44200 Nantes)

Acheter ses places, se renseigner - À l’accueil-billetterie du TU + (retrait des billets au guichet) Retrait des billets au guichet du lundi au vendredi de 12h à 17h 30 et 1h avant le début de la représentation pour les spectacles au tU-Nantes et au Studio théâtre. - Au 02 40 14 55 14 Règlement par carte bancaire. - Sur www.tunantes.fr Si un spectacle n’est plus en vente sur notre site, cela ne signifie pas forcément qu’il est complet. N’hésitez pas à contacter la billetterie au 02 40 14 55 14. - Il est possible d’acheter votre carte tU jusqu’à 20h les soirs de spectacle.

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Cette première création est un geste théâtral fort. Quasiment une revendication, une dénonciation partant de ce que dit Hermann Hesse pour arriver à une critique de notre société. mais le sujet qui en ressort le plus, à la vision de ce spectacle, est finalement le théâtre lui-même. Sur le plateau, jouant comme on court un sprint, tout est à flux tendu. tanguy malik Bordage a confié au site Fragil.org qu’il s’ennuyait souvent en tant que spectateur. Dans cette création, il y a l’énergie d’un premier cri de révolte, parfois confus. Cette confusion est assimilée par le spectacle. le final est salutaire, replaçant le jeune metteur en scène face à ce travail et à celui à venir, un travail aspirant à un théâtre exploité au maximum…

— Le coup de cœur du Kiosque nantais, 4 oct. Le Silence des chauves souris : un texte fort, drôle et grinçant, pièce inspirée d’une rencontre entre l’auteure et metteure en scène nantaise anaïs allais et une jeune femme syrienne qui a donnée lieu à une fiction sur maya et Nour, deux jeunes femmes qui ont rompu avec leur quotidien (...). on y va pour découvrir un concentré de talents made in Nantes sur scène.

@Bmauduit - 27 sept.

Adrien Meignan pour Addict Culture http://addict-culture.com. Suivez le blog d’Adrien Meignan : desmotssurlephemeremouvement. wordpress.com

C’est un mélange créatif et audacieux qui met ainsi en scène des moyens d’expressions très divers permettant une incorporation intéressante de différents points de vue. Cette pièce porte une idée qui évolue à chaque instant. C’est finalement une création en perpétuel déconstruction symbolisant le mouvement et l’évolution de toute pensée, ainsi que l’infinité des possibilités offerte par une vie. Sarah-Lina Goirand pour La Culture et vous i http://blogs. univ-nantes.fr/lacultureetvous

— Coup de cœur des kiosqueurs, 10 nov. Pour un prélude : un spectacle détonnant, drôle, ahurissant qui interroge, rappelle, donne à réfléchir… on se remémore ce que l’on faisait, nous, lors du passage à l’an 2000. on sourit en entendant ce que représentait le XXIe siècle à l’époque et en constatant ce qu’il est finalement aujourd’hui. on ressent un brin de nostalgie lorsque l’on découvre le décor des années 2000 qui nous rappelle à quel point la technologie évolue à grande vitesse et nous dépasse. mais surtout le jeu des comédiens est tellement bluffant qu’on en vient à oublier qu’ils sont acteurs ! en somme on passe un très bon moment !” — Commentaire : Projet Loup des steppes, 8 nov. Camille : « Ce Projet loup des steppes : magnifique moment de théâtre, tellement juste, vivant, intelligent, bouleversant, en état de grâce... » — Commentaire : Les Palmiers sauvages, 4 déc. Nathalie : « on m’avait annoncé une mise en scène époustouflante, je n’ai pas été déçue ! À ne pas manquer si vous avez l’occasion de la voir un jour. »

Quand de jeunes collectifs artistiques nantais retournent le @tunantes et le Théâtre en général… BAM ! jusqu’au 29 septembre @crumble_f 11 oct.

Timon / Titus du collectif Os’O au @tunantes : jouissif et truculent @sophroley 7 nov.

Courrez voir PROJET LOUP DES STEPPES au @tunantes jusqu’au 10 ! Trashy à souhait et réflexion intéressante sur la conscience, les plaisirs… @BettyCollober 15 dec.

On ne me dira plus que la danse n'est pas un sport! #TheDogdaysareover #JanMartens @tunantes Hypnotique et envoutant!


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À suivre

Saison 16/17 — Épisode 2

Dans le prochain numéro ! Une nouvelle saison, BAM#2, des claques théâtrales, des classiques revisités, des premières créations, des spectacles pluridisciplinaires, de la danse, des performances, des soirées classées expériences, des ateliers, des rencontres, un festival de danse métropolitain, Turbulences… rendez-vous le 28 août 2017 !

Calendrier 2017

Juste la fin du monde [théâtre Création] J.-l. lagarce / C. Pascaud — Cie le point du soir meRCReDI 1 FÉvRIeR JeUDI 2 FÉvRIeR veNDReDI 3 FÉvRIeR SameDI 4 FÉvRIeR

20H30 20H30 20H30 20H30

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aU StUDIo tHÉâtRe aU StUDIo tHÉâtRe aU StUDIo tHÉâtRe aU StUDIo tHÉâtRe aU StUDIo tHÉâtRe

La Grappe [théâtre] — extra muros maRDI 7 FÉvRIeR meRCReDI 8 FÉvRIeR JeUDI 9 FÉvRIeR veNDReDI 10 FÉvRIeR SameDI 11 FÉvRIeR

Le bruit des arbres qui tombent [Danse] [théâtre] Création — N. Béasse maRDI 28 FÉvRIeR meRCReDI 1er maRS JeUDI 2 maRS

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maRDI 7 maRS meRCReDI 8 maRS

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JeUDI 9 maRS

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eN CoNtINU

DevaNt le tU

19H 19H 19H 19H 19H 19H

aU GRaND t aU GRaND t aU GRaND t aU GRaND t aU GRaND t aU GRaND t

La Cuisine d’Elvis [théâtre] — l. Hall / P. maillet — théâtre des lucioles

Léonie est en avance [théâtre] — G. Feydeau / t.Gaubiac — Cie Rosa m maRDI 14 maRS meRCReDI 15 maRS JeUDI 16 maRS

R3m3 [Container immersif] —  t. Jolly — la Piccola Familia DU 1er aU 21 maRS

Richard III [théâtre] — W. Shakespeare — t. Jolly — la Piccola Familia meRCReDI 15 maRS JeUDI 16 maRS veNDReDI 17 maRS SameDI 18 maRS lUNDI 20 maRS maRDI 21 maRS

Turbulences [Festival créations étudiantes] DU 22 aU 30 maRS TU-Magazine — Épisode 2 Directrices de la publication : Nolwenn Bihan et Laurence Morin ont participé à ce numéro : Arnaud Bénureau, Nolwenn Bihan, Fedelm Cheguillaume, Cyril Le Fur, Alix Ménoret, Sarah Petiteau et toute l’équipe du TU-Nantes Design graphique – Super Terrain Impression – Édicolor Print Crédits photo : p.5 © LTK Production p.8 © Chute Libre p.9 © Marc Domage p.10 © Marc Domage p.14 © Jérôme Blin p.18 © Jérôme Blin, Anne Dion, olivier Metzger Modds, LTK Production p.20 © bellavieza p.22 © Benjamin Thomas, isabelle Montané p.24 © bellavieza p.26 © Sonia Barcet p.29 © Service photo de l'Université de Nantes p.30 © Sarah Petiteau p.32 © Super Terrain

L’équipe du TU-Nantes Relations aux publics → Geneviève Barillier Direction → Nolwenn Bihan Relations aux publics → Guillaume Brochet accueil-billetterie → Agathe hesnard-Dadu Relations aux publics → Stéphanie Lepage Communication et information → Cyril Le Fur Café → Bertrand Lhomer Comptabilité → Marion Lucas Direction technique → Fabrice Mathieu Direction → Laurence Morin Comptabilité → Marie Thiberge accueil-billetterie → Cécily de Villepoix Comité de programmation Nolwenn Bihan, laurence morin, marilyn leray et marc tsypkine de kerblay / ltk Production avec l’étroite collaboration de nombreux artistes et techniciens, intermittents du spectacle, étudiants et ouvreurs.

tU-Nantes Chemin de la Censive du tertre CS 22228 44322 Nantes cedex 3 administration – 02 40 14 33 34 accueil-billetterie – 02 40 14 55 14 contact@tunantes.fr www.tunantes.fr le tU est une scène conventionnée, subventionnée par la ville de Nantes, l’Université de Nantes, le ministère de la Culture et de la Communication / la direction régionale des affaires culturelles des Pays de la loire, le conseil départemental de loire-atlantique et le conseil régional des Pays de la loire. licences 1 - 108 5447 2 - 108 5448 3 - 108 5449

Nos partenaires et financeurs :

aU tU et SUR leS CamPUS

Zone [théâtre] — m. enard / m. leray et m. tsypkine  — ltk Production lUNDI 27 maRS maRDI 28 maRS meRCReDI 29 maRS JeUDI 30 maRS lUNDI 3 avRIl maRDI 4 avRIl meRCReDI 5 avRIl JeUDI 6 avRIl

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veNDReDI 7 avRIl

20H30

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SameDI 8 avRIl

20H30

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Le Roi des rats, P.P les p'tits cailloux, Bottes de prince et bigoudis [Petits et grands] — Cie loba SameDI 1eR et DImaNCHe 2 avRIl Nos partenaires médias et projets  :

aU tU


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À suivre

Saison 16/17 — Épisode 2

Dans le prochain numéro ! Une nouvelle saison, BAM#2, des claques théâtrales, des classiques revisités, des premières créations, des spectacles pluridisciplinaires, de la danse, des performances, des soirées classées expériences, des ateliers, des rencontres, un festival de danse métropolitain, Turbulences… rendez-vous le 28 août 2017 !

Calendrier 2017

Juste la fin du monde [théâtre Création] J.-l. lagarce / C. Pascaud — Cie le point du soir meRCReDI 1 FÉvRIeR JeUDI 2 FÉvRIeR veNDReDI 3 FÉvRIeR SameDI 4 FÉvRIeR

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La Grappe [théâtre] — extra muros maRDI 7 FÉvRIeR meRCReDI 8 FÉvRIeR JeUDI 9 FÉvRIeR veNDReDI 10 FÉvRIeR SameDI 11 FÉvRIeR

Le bruit des arbres qui tombent [Danse] [théâtre] Création — N. Béasse maRDI 28 FÉvRIeR meRCReDI 1er maRS JeUDI 2 maRS

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Richard III [théâtre] — W. Shakespeare — t. Jolly — la Piccola Familia meRCReDI 15 maRS JeUDI 16 maRS veNDReDI 17 maRS SameDI 18 maRS lUNDI 20 maRS maRDI 21 maRS

Turbulences [Festival créations étudiantes] DU 22 aU 30 maRS TU-Magazine — Épisode 2 Directrices de la publication : Nolwenn Bihan et Laurence Morin ont participé à ce numéro : Arnaud Bénureau, Nolwenn Bihan, Fedelm Cheguillaume, Cyril Le Fur, Alix Ménoret, Sarah Petiteau et toute l’équipe du TU-Nantes Design graphique – Super Terrain Impression – Édicolor Print Crédits photo : p.5 © LTK Production p.8 © Chute Libre p.9 © Marc Domage p.10 © Marc Domage p.14 © Jérôme Blin p.18 © Jérôme Blin, Anne Dion, olivier Metzger Modds, LTK Production p.20 © bellavieza p.22 © Benjamin Thomas, isabelle Montané p.24 © bellavieza p.26 © Sonia Barcet p.29 © Service photo de l'Université de Nantes p.30 © Sarah Petiteau p.32 © Super Terrain

L’équipe du TU-Nantes Relations aux publics → Geneviève Barillier Direction → Nolwenn Bihan Relations aux publics → Guillaume Brochet accueil-billetterie → Agathe hesnard-Dadu Relations aux publics → Stéphanie Lepage Communication et information → Cyril Le Fur Café → Bertrand Lhomer Comptabilité → Marion Lucas Direction technique → Fabrice Mathieu Direction → Laurence Morin Comptabilité → Marie Thiberge accueil-billetterie → Cécily de Villepoix Comité de programmation Nolwenn Bihan, laurence morin, marilyn leray et marc tsypkine de kerblay / ltk Production avec l’étroite collaboration de nombreux artistes et techniciens, intermittents du spectacle, étudiants et ouvreurs.

tU-Nantes Chemin de la Censive du tertre CS 22228 44322 Nantes cedex 3 administration – 02 40 14 33 34 accueil-billetterie – 02 40 14 55 14 contact@tunantes.fr www.tunantes.fr le tU est une scène conventionnée, subventionnée par la ville de Nantes, l’Université de Nantes, le ministère de la Culture et de la Communication / la direction régionale des affaires culturelles des Pays de la loire, le conseil départemental de loire-atlantique et le conseil régional des Pays de la loire. licences 1 - 108 5447 2 - 108 5448 3 - 108 5449

Nos partenaires et financeurs :

aU tU et SUR leS CamPUS

Zone [théâtre] — m. enard / m. leray et m. tsypkine  — ltk Production lUNDI 27 maRS maRDI 28 maRS meRCReDI 29 maRS JeUDI 30 maRS lUNDI 3 avRIl maRDI 4 avRIl meRCReDI 5 avRIl JeUDI 6 avRIl

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TU-Nantes Théâtre Danse Arts vivants Jeune création — Chemin de la Censive du Tertre 44300 Nantes — Tram 2, bus et bicloo : arrêt Facultés 02 40 14 55 14 i www.tunantes.fr Alias TUNantes sur facebook, twitter, instagram et youtube


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