TunisAikido magazine 004

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TUNISAIKIDO v o i e

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H a r m o n i e

Magazine

Le 1er magazine d’Aïkido en Tunisie

Exclusif : Inerview avec Maître AbedelAziz Boukhazna 5ème Dan Aïkido Guide du pratiquant:

Entorse du genou: les mouvements à risque, des conseils pratiques...

PEDAGO

Tout sur l’échauffement dans la pratique de l’aikdido

HORS SERIE

合 気 道

L a

Technique:

Les katame waza en aïkido: Focus sur Ikkyo

Réflexion:

La quête ou la conquête du centre

Shodokan Interview avec Maître Satoru Tsuchya 5éme DAN Aïkido Shodokan


Sommaire Juillet 2010

03 Editorial

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04 Chronique

06Interview Rencontre avec maitre Abdelazie Boukhazna

12 Pédago

Tout sur l’échauffement en Aïkido

24 Technique Les katame waza : focus sur Ikkyo

34 Santé

Entorse du genou

38 Shodokan

Interview avec maitre Saturou Tsuchya

42 Réflexion

42 La quête ou la conquête du centre 46 Sommes-nous libres dans la pratique de l’Aïkido

50 Evenements Echo des stages Activités du club

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60 Culture Arts et Traditions au Japon 66 Détente


Edito Que l’Aïkido est grand ! Le rideau tombe sur une saison riche en événements, en rencontres, en réalisations et en épanouissement. Qu’il semble loin le temps où l’on annonçait le programme de la saison 2009-2010 et des événements programmés. A l’heure des bilans, et en tenant compte de ce qui était annoncé dans la Newsletter N1, nous pouvons affirmer que les réalisations vont bien au-delà des prévisions. Sous la conduite avisée de notre maître vénéré Kais Mejri et de son Ushi Deshi Afef Chellouf nous avons fait beaucoup de chemin dans cette quête de la voie…Mais au fait de quelle voie s’agit-il ? En réalité celle de la souplesse du corps et de l’esprit. Car en fin de compte c’est cela la base de notre art ! et si on regarde d’un peu plus prés le programme de nos événements de la saison qui s’achève, on remarque que le dénominateur commun est justement la quête de la souplesse du corps (à travers les entrainements, les stages, les regroupements….) et la souplesse de l’esprit (à travers les rencontres avec les autistes, les pratiquants du Kendo, de l’aïkido shodokan, du Tai chi chuan, de l’expression corporelle, du Kung Fu, du Jujiutsu….). Notre Art est amour, complicité, tolérance, humilité, et on est tous forcés à un moment donné ou à un autre de méditer sur le sens profond de toutes ces techniques, sur l’implication de chacun dans son Art, ce qui nous oblige à nous re-situer par rapport à cette multitude d’Arts et d’artistes qui nous entourent et qui sont tout aussi acquis à leurs disciplines que nous pouvons l’être pour l’aïkido. S’il m’arrive de clamer que l’aïkido est grand, ce n’est certainement pas par comparaison à d’autres Arts, mais parce qu’il nous a permis de faire des rencontres avec d’autres artistes (martialistes ou autres) dans la tolérance et avec un esprit d’humilité et de non-confrontation. Comme nous ne percevons pas notre Art comme une simple pratique physique, le côté activité intellectuelle collective est aussi à mettre en exergue à travers cette belle réalisation qu’est notre Newsletter qui est à mettre à l’actif de cette saison et qui en est à sa quatrième édition: Je me fais le porte-parole de tout le Dojo pour saluer l’initiateur de cette Newsletter en la personne de notre maître KM ainsi que toute cette énergie collective de tous les aïkidokas du Dojo qui accompagnent cette naissance par la conception du support, les articles et les réflexions.

TUNISAïkido

Magazine

Online Magazine, trimestriel disponible sur: http://www.tunisaïkido.com http://tunisaïkido.blogspot.com Direction de la publication: Kais MEJRI Comité de rédaction: Faouzi MEJDOUB Afef CHALLOUF ed M Jouneidi ABDERRAZAK Rédacteurs permanents: Ariel Béti ONDOUA Faten KHAYAT Infographistes: Kais MEJRI Med Amine KRAYEM Mona LAOUITI Tél. : 98 928 040 E-Mail : kmejri@yahoo.fr

Amis Aïkidokas… SALUONS LES ARTISTES !!!!!!! Pour le comité de rédaction Faouzi Mejdoub Juillet 2010 /

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Chronique Regroupement entre Aïkidokas « Shodokan » et Aïkidokas « tout court »

Décidément les voies de l’Aïkido sont impénétrables. Imaginez les guerres de religion du 16ème siècle entre Catholiques et Protestants, entre des communautés qui se réclament du même Dieu mais qui ont quand même quelques divergences qui pourraient paraître mineures ! mais non il a fallu que cela se règle à coups de canon ! Imaginez maintenant le même scenario parmi des artistes martialistes qui se réclament tous de l’héritage spirituel de O’sensei Ueshiba, mais dans différents courants qui revendiquent chacun à son niveau la voie de O’sensei. Vous l’avez deviné, l’affaire s’est terminée à coups de couteau dans une belle mêlée où les Aïkidokas de tous bords en sont venus aux Tanto. L’affaire s’est finalement terminée mieux qu’elle n’avait commencé, en ce sens que tacitement les protagonistes ont décidé de fumer le calumet de la paix en puisant dans leurs répertoires réciproques le fond commun qui fait partie de l’héritage de O’sensei, et dans une parfaite entente le travail a été articulé autour des notions de Tai-Sabaki et de Mae. Grâce au Taisabaki les participants ont esquivé leurs différences et ont uni leur énergie et leur concentration pour appréhender l’esprit du Mae, cette notion d’espace-temps, cette distance optimale et ce moment furtif qui décideraient de la vie ou de la mort, selon qu’ils sont exploités efficacement ou pas. Maître Chekib Chakroun, notre hôte qui arbore une ceinture noire 1er Dan, et qui est le représentant en Tunisie de l’Aïkido shodokan, n’a pas manqué de souligner à différentes occasions l’importance de l’action juste au moment où l’idée de passer à l’attaque germe dans la tête de Uke : au-delà des techniques de projection ou d’immobilisation l’Aïkidoka passe toute sa

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vie de pratiquant à affiner sa perception de ce moment furtif et du bon placement. Tel était le message de maître Chekib Chakroun qui peut se résumer ainsi « le bon moment à la bonne distance » ! et c’est là un grand jalon sur la voie de l’Aïkido. Cette séance qui avait commencé à coups de couteau s’est fort heureusement terminée dans la joie et l’allégresse, avec des photos de famille, et la promesse mutuelle de regroupements plus fréquents et un amour éternel.

A propos de Délire 1.0

L’article « délire 1.0 » paru dans ce numéro de TunisAïkidoMagazine est un vrai cri de révolte, une remise en question de « l’ordre établi ». C’est un exercice de haute voltige, une position hantée par le leg culturel et le désir d’émancipation. Cette vision existentialiste a donné lieu à une réflexion autour de la notion de liberté. Ce jeune prodige de l’Aïkido éclaire le Do d’un soleil nouveau. Il ouvre le débat sur le concept de liberté dans la pratique de l’Aïkido, et propose une autre lecture de l’héritage de O’sensei Ueshiba : pour un atemi, c’en est un ! A méditer et à suivre.

Maître Abdelaziz Boukhazna le missionnaire de l’Aïkido

Maître Boukhazna a pratiqué l’Aïkido des deux côtés de la frontière tuniso-algérienne ; il a prêché la bonne parole, celle de l’Aïkido, convertissant à son discours un bon nombre de disciples dont au moins une quarantaine ont pris le relais pour prêcher à leur tour la bonne parole et répandre ce message de non-violence et d’amour. Ce fin technicien pratiquant un Aïkido plein de sensibilité, à son image, est autant sensible à la justesse de l’acte qu’à la portée du message : le verbe a marqué son parcours tant son contenu répondait à


cet appel intérieur empreint d’amour pour autrui, d’acceptation de soi, de sentiment d’appartenance à une grande famille partageant des idéaux nobles. Il a planté son bâton de pèlerin à différents endroits, des 2 côtés de la frontière, prêchant les grands idéaux de l’Aïkido avec cette grande ardeur et conscience des missionnaires qui ne demandent aucune rétribution sinon la satisfaction de la mission accomplie. Il enseigne son Art avec un discours où il parle de mal et de bien, d’amour et de haine, de joie et de tristesse, de bon et de mauvais. Il aime à évoquer « les enfants de l’Aïkido » qu’il a laissé sur son passage comme autant de jalons qui marquent son parcours ; ces relais qui serviront à leur tour à agrandir la grande famille de l’Aïkido. Tout n’a pas été fait dans la facilité, bien au contraire, comme tous les chemins initiatiques il fallait beaucoup de persévérance et de travail acharné pour imposer cette discipline dans un monde martial marqué par les sports de combat. En parallèle avec le prêche, un Aïkido harmonieux et fluide est venu couronner un acharnement au travail dans la voie de la découverte et du perfectionnement. Et la sanctification, dans le sens de la reconnaissance de l’œuvre accomplie, n’a pas tardé à suivre puisque l’école Kobayashi lui a demandé de la représenter au niveau du Maghreb. Un exemple à méditer.

Le respect dû au maître, une valeur dépassée ?

Il est vrai que nous vivons à une époque et en un lieu si loin des Samuraïs et de leur contexte mais cela justifie-t-il toutes les libertés qu’on est entrain de prendre avec les principes qui ont régi cette caste pendant des siècles et des siècles ? Avoir été artiste martialiste au Japon, en Chine ou en Corée, pour ne citer que ces pays-là à forte vocation martiale, supposait l’appartenance à une communauté partageant des valeurs communes, ayant un mode de vie codifié centré autour de l’idée de confrontation et de survie. Pour assurer cette survie, dans la dignité et l’honneur, il fallait être continuellement prêt à l’affrontement en s’assurant le maximum de chances de

rester debout, et ceci n’est possible en grande partie que grâce à l’enseignement que ce martialiste a reçu de la part d’un maître. Ceci nous amène à considérer le rôle central, voire vital, joué par le maître dans la tradition des Bushis. Il est vrai que le maître d’un Dojo n’est pas infaillible, il peut parfois commettre des fautes techniques ou avoir un jugement discutable ! Mais qui peut se prévaloir d’une infaillibilité absolue ? La nature humaine du maître est une donnée qui n’est pas à discuter : ce qui importe et qui est primordial pour la cohésion, l’efficience et la garantie d’un idéal commun au sein de la communauté qui fréquente un Dojo, c’est le rôle de fédérateur du maître et de relais de transmission d’un Art et d’une tradition. A partir du moment où le maître met le pied sur le tatami il cesse d’être l’ami, le frère, le camarade ou autre: la relation qui s’instaure alors est celle de maître à disciple, de professeur à élève, d’enseignant à apprenant ; c’est une relation non pas de coercition mais de respect et de gratitude pour celui qui transmet son savoir. Pour bien comprendre cette relation spéciale typique de la tradition martiale, il nous suffit de méditer ces paroles de Tamura sensei (8ème Dan) qui s’exprimait sur la nature de la relation entre Senpai (ancien élève) et Kohai (nouvel élève), et de transposer cela au niveau de la relation entre maître et disciple : Nobuyoshi Tamura (8ème Dan d’Aïkido) : « Si l'esprit de gratitude d'un senpai envers un Kohai s'exprime par cette seule pensée « Merci, de m'avoir permis de bien travailler aujourd'hui », le Kohai sera heureux ! De même si le Kohai remercie le sempai de son enseignement, celui-ci sera content. […] Il est grotesque d'avoir à dire « Respectez-moi car je suis votre senpai » […]. Le respect envers le senpai ne doit pas être provoqué, le kohai doit tout naturellement avoir envie de respecter le senpai. Le senpai, lui, prend soin du kohai car le kohai occupe la place qui est la sienne et mérite par là que l'on s'occupe de lui »j Aïkidocalement vôtre.

Faouzi MEJDOUB

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Rencontre

Interview

av e c maitre Abedelaz iz Boukhaz na

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unisAïkido Magazine a rencontré maitre Abdelaziz Boukhzna 5ème Dan d’aïkido et entraineur dans différents clubs d’aïkido à Tunis, et réalisé pour vous cette interview…

TunisAïkido Magazine : Pouvez-vous vous présenter pour la communauté des aïkidokas tunisiens qui ne vous connait pas ? Boukhazna-Sensei: Je m’appelle Abdelaziz Boukhazna-Sensei. J’ai 38 ans et je suis actuellement 5ème Dan pour 23 ans de pratique d’aïkido.

TAM : L’aïkido était-il répandu en Algérie à cette époque ? Boukhazna-Sensei: A Alger Centre oui, mais à Annaba là où j’habitais, pas vraiment. Il y avait des ceintures marrons tels que mon Maitre Ahmed Makhloufi, mais aussi Abdelhamid Menaa, Rabah Labouiz, Ahcen

Souvenirs d’un stage sous la direction de Maitre Rabeh Labouiz (1989).

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TAM : A quel âge avez-vous commencé la pratique des arts martiaux ? Boukhazna-Sensei: J’ai commencé la pratique de l’aïkido plutôt jeune. C’est à l’âge de 15 ans qui j’ai suivi mes premiers cours chez maitre MAKHLOUFI AHMED qui enseignait à Annaba en Algérie. Il était à l’époque, en 1987, 2ème Dan et il a reçu son enseignement du maitre ACHOUR RABEH (6ème Dan).

C’est à l’âge de 15 ans qui j’ai MAKHLOUFI AHMED qui ens d’entrainement étaient diffic marcher 5km tous les jours p


Khelifi, etc… Au début, ils pastiquaient ensemble dans un seul Dojo. Après l’obtention du grade Shodan, trois ont fondé leurs propres clubs : le premier a Annaba centre où j’ai commencé ma pratique ; le deuxième a 25km de Annaba vers l’Ouest (Berahal), et le troisième a 30km de Annaba vers l’Est (Ben Mhidi). Donc, moi, j’appartenais à la deuxième promotion d’aïkidokas. TAM : Comment était l’ambiance dans le dojo où vous avez pratiqué? Boukhazna-Sensei: il y avait presque 150 aïkidokas dans notre dojo. Il faut dire, qu’à cette époque Je m’entrainais six fois par semaine : trois fois avec Maitre Ahmed Makhloufi, et trois fois avec Maitre Abdelhamid Menaa. Les conditions d’entrainement étaient difficiles. j’étais jeune écolier et je devais marcher 5km tous les jours pour assister aux cours. TAM : Qu’est ce qui vous a attiré le plus dans la pratique de cet art martial ? Boukhazna-Sensei: Quand on est jeune on est souvent attiré par l’effet spectaculaire des chutes. Bien que Uke joue toujours le rôle du « perdant», il donne néanmoins une image de l’homme invincible qui s’en sort indemne après chaque chute sans blessures ni dégâts. Malheureusement, ces mêmes chutes font peur aux adultes et aux femmes et inhibent un large public à expérimenter cet art martial que le fondateur de l’aïkido – O sensei Ueshiba - a voulu universel. Il faut également avouer que la tenue d’aïkido et notamment le HAKAMA m’ont fasciné. Ça renvoi tout de suite à l’image mythique des samouraïs. Après deux ans de pratique et lors de l’examen de passage de grade de mon 1er dan d’aïkido en 1989, j’ai eu l’occasion de rencontrer le fondateur de l’aïkido algérien

le grand maître ACHOUR RABEH (6ème Dan). J’étais attiré par deux choses qui ont changé ma vision de l’aïkido : j’étais attiré d’abord par la qualité du travail du maitre qui entretenait un aïkido extrêmement harmonieux et fluide loin de l’esprit athlétique de combat. Ensuite, j’étais attiré par la sagesse du maitre qui à la fin de l’examen nous disait que « l’aïkido c’est un art de vivre, aimer vous vous-même pour être aimé, vous appartenez tous à une seule famille celle de l’AÏKIDO. Bravo pour ceux qui sont admis à la ceinture blanche (Noir)…» TAM : L’expérience d’entrainer constitue toujours un pas difficile dans le monde des aïkidokas. A partir de quel grade avez-vous commencé à entrainer ? Boukhazna-Sensei: Au début, je n’ai jamais pensé à l’enseignement, surtout que mon niveau technique était moins avéré par rapport à celui des aïkidokas de la première génération. En plus, il faut souligner que la mentalité et l’infrastructure à Annaba sont bien différentes d’ici. D’abord, les élèves se séparaient rarement de leur maître pour enseigner ailleurs. Ce n’était pas courant d’avoir des élèves qui fondent leurs propres dojos. Ensuite, sur le plan matériel, il est difficile de trouver à Annaba des clubs équipés de tatami (tapis) pour accueillir l’aïkido. Ce n’est qu’après avoir eu mon 3ème dan aïkido que j’ai commencé vraiment à entrainer. Pour l’anecdote, ce n’était pas dans mon intention de devenir enseignant d’aïkido mais c’était un pur hasard. J’étais 2ème dan de Taekwondo à l’époque et j’ai voulu pratiquer le Taekwondo dans une association nationale pour l’appui et l’orientation

i suivi mes premiers cours chez maitre seignait à Annaba... Les conditions ciles. j’étais jeune écolier et je devais pour assister aux cours.

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Jusqu’à aujourd’hui, j’ai formé plus de 40 ceintures noires et je suis à la 7ème promotion. Plusieurs de mes élèves sont devenus entraineurs d’aïkido.

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des jeunes... mais voilà qu’après 2mois de pratique et tenant compte du manque d’entraineurs, mon maitre de Taekwondo m’a proposé de créer une section d’aïkido au le même endroit. J’ai accepté dans la perspective d’entrainer d’abord les enfants mais après quelques jours, je me suis retrouvé avec des adultes. TAM : Quelles difficultés avez- vous rencontrées ? Boukhazna-Sensei: J’avais à l’époque 22 ans. Et je manquais d’expérience, surtout pour résoudre les difficultés posées par certains élèves qui voulaient tester mon aïkido. Je me rappelle par exemple, quand je montrais une technique, il y en avait qui essayaient de me bloquer pour qu’elle ne marche pas. TAM : Depuis quand entrainez- vous en Tunisie ? Boukhazna-Sensei: Cela fait déjà dix ans que j’entraine à Tunis. Mon premier cours date du 3 août 2000 au club olympique de Ben Arous là où je continue d’entrainer aujourd’hui d’ailleurs. Mais les conditions étaient bien différentes. Au début, il n’y avait pas de tatami et la majorité des clubs d’arts martiaux n’étaient pas équipés de matériel approprié pour la pratique de l’aïkido. Malgré les risques potentiels d’accidents, j’ai dû accepter au début pour lancer l’activité. Après, j’ai ouvert d’autres sections d’aïkido dans d’autres régions du district de Tunis. Il s’agit d’abord du Club de KheirEddine à la goulette-kram où j’ai entrainé l’aïkido pour une période de 4 ans (2001-2003). Ensuite, le club de Hamam-Lif où j’ai enseigné l’aïkido pendant six ans (2003-2008). Ce qui est important, c’est qu’à chaque fois, je veille à former des ceintures noires pour continuer à transmettre le message d’aïkido et agrandir la famille des aïkidokas. Jusqu’à aujourd’hui,

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j’ai formé plus de 40 ceintures noires et je suis à la 7ème promotion. Plusieurs de mes élèves sont devenus entraineurs d’aïkido. TAM : Y a-t-il une différence de mentalité entre Tunisiens et Algériens dans la pratique des arts martiaux? Boukhazna-Sensei: Oui bien sûr. Je vois qu’ici il y a une ouverture par rapport aux enseignants étrangers, et c’est un avantage pour les tunisiens car cela va leur permettre de cultiver une souplesse au niveau de la mentalité et une richesse au niveau technique. TAM : Quelles étaient les difficultés rencontrées pour entrainer en Tunisie ? Boukhazna-Sensei: Sans aucun doute le fait de commencer à enseigner l’aïkido sans tatamis (tapis) ce qui voulait dire vivre à chaque instant avec le risque d’un accident. Le deuxième grand problème est l’absence d’une organisation et d’une solidarité entre les clubs d’aïkido qui existaient. Bien qu’il y avait plusieurs groupes d’aïkidokas qui existaient déjà, chacun travaillait seul dans son propre coin. Vu cette absence de solidarité et le nombre réduit de pratiquants, la fédération de judo –sous l’égide de laquelle l’aïkido est supposé placé- n’a pas déployé d’effort pour les réunir et les encadrer. TAM : En juillet 2008, un grand stage d’aïkido a été animé par notre grand maitre marocain Alaoui Mbarek (8ème Dan). Au cour de ce stage, vous vous êtes vu décerner le grade de 5ème Dan, ce qui est d’ abord une reconnaissance de l’effort que vous avez fourni pour la promotion de l’aïkido en Tunisie mais aussi et surtout une lourde responsabilité envers vos élèves et vis-à-vis de l’aïkido en général.Comment voyez-vous votre rôle pour la promotion del’aïkido et quels sont vos projets futurs ?


Boukhazna-Sensei: D’abord, mon premier rôle en tant qu’expert d’aïkido est de transmettre à mes élèves toute l’expérience et le savoir-faire que j’ai pu acquérir et développé tout au long de ma carrière d’aïkidoka. J’essaie également de mettre mes élèves sur la bonne voie pour continuer la pratique de ce merveilleux art martial. TAM : Avec 23 ans de pratique d’aïkido vous avez certainement connu beaucoup de grands maitres d’aïkido lors de votre participation aux stages. Pouvez-vous nous citer les maitres qui vous ont impressionnés le plus ? Boukhazna-Sensei: C’est une question à laquelle il est difficile de répondre dans la mesure où j’ai connu beaucoup de grands maitres. En Algérie, j’ai une grande estime pour les maitres Achour Rabeh (6ème dan), Naceur Rouibah (6ème dan), Ahmed Silem (6ème dan) et Kader Laouiir (6ème dan). Au Maroc, c’est l’incontestable Alaoui M’barek (8ème dan) père de l’aïkido marocain. Quand j’étais au Japon, j’ai eu beaucoup d’admiration aussi pour le travail de Kobayashi Yasuo (9ème dan) et Hiroaki Kobayashi (6ème dan). Pour l’Europe, j’ai pu travailler avec maitre Tissier Christian (7ème dan), Wilko Vriesmen (5ème dan), Michel

Benard (6ème dan),Patrice Reuschlé (Français 4ème dan). TAM :Il existe plusieurs styles en aïkido: ceux qui sont axés sur la vigueur et la martialité et ceux qui prônent la souplesse et la fluidité. Lequel préférez-vous et quels sont les maitres qui ont influencé le plus votre aïkido actuel? Boukhazna-Sensei: Cela dépend comment on voit les choses. Il y a plusieurs formes et styles en Aïkido et chacun choisit son chemin et sa voie (DO) selon ses sensibilités. Je préfère continuer dans la voie de Kobayashi Yasu Sensei 9eme dan, pour moi je peux avancer avec lui parce qu’il a 23 ans de pratique avec O.Sensei, et plus de 40 ans de pratique avec ses eleves, je pense qu’il a une grande expérience plutot savoir faire, et pourquoi pas après des annees de pratique je peux avoir mon propre savoir faire . TAM : Etre représentant de l’aïkido de Kobayashi dojo en Tunisie et délivrer des diplômes Aïkikai représente une reconnaissance de la qualité de votre enseignement. Pouvez-vous nous raconter comment vous avez vécu cette expérience ? Boukhazna-Sensei: Grâce à l’initiative d’un ami proche, j’ai reçu une invitation pour

Avec Hiroaki Kobayashi au Tokorozawa Dojo (Japon).

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visiter le Japon en 2006 afin de suivre un stage d’Uchi-deshi chez Kobayashi Sensei dojo. J’ai accepté l’invitation sans hésitation compte tenu du crédit dont bénéficie l’école Kobayashi au japon et dans le monde. Au dojo, je n’ai pas eu de problème à m’adapter au style d’aïkido de Kobayashi sensei et j’ai senti la valeur des années de travail que j’ai accomplies. J’ai senti que je étais sur la Voie de l’aïkido.Au dojo de Kobayashi Sensei, on s’entrainait 4 séances par jours, de 6h30 matin, jusqu’à 20h30. Le rythme d’entrainement était normal mais n’empêche que tu ne trouves pas le temps dans une séance de parler avec ton partenaire tellement le travail était continu et répétitif. Ce qui est aussi typiquement japonais, le maitre ne donne jamais d’explications de ce qu’il fait.J’ai eu la chance de participer a une grand manifestation internationale au Japon avec la présence de grands Maitres d’Aïkido. J’étais présent sur les tapis et j’ai fait une démonstration sous la direction de Hiroaki Kobayashi, 6ème dan. Du fait que le style Kobayashi a des représentants partout dans le monde sauf au Maghreb, ils m’ont proposé de représenter cette école sur tout le Maghreb. Au début j’ai dû refuser parce que je ne connaissais pas encore la voie de Kobayashi sensei. Mais quand deux ans plus tard, j’ai reçu d’autres invitations pour aller chez Kobayashi

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Sensei au Japon et que trois de mes élèves sont partis pour un stage d’Uchi-deshi l’idée a fait son chemin et me voila représentant officiel de Kobayashi en Tunisie. TAM : Après une dizaine d’années à former des aïkidokas, comment voyez-vous l’avenir de l’aïkido en Tunisie ? Boukhazna-Sensei: Comme un enfant entrain de grandir. Les aïkidokas Tunisiens, Malgré qu’ils ne sont pas nombreux mais en vérité ils sont chaleureux, et avec leurs moyens personnels ils arriveront un jour à créer une école d’aïkido très proche de la mentalité et de l’esprit tunisiens et c’est l’objectif final. TAM : Quel conseil pouvez vous donner aux jeunes entraineurs d’aïkido qui commencent à apparaitre sur la scène en Tunisie ? Boukhazna-Sensei: Pratiquer et pratiquer encore ; faire passer le vrai message de l’aïkido, car la pratique mène vers la non violence ; unir les gens et partager le véritable amour et surtout VIVRE en PAIX. je suis heureux pour l’aïkido tunisien. Je pense qu’il est entre de bonnes mains

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Propos recueillis par Kais MEJRI

Avec le Doshu Moriteru Ueshiba à Iwama (Japon)


Vous pouvez consulter tous les numéros de votre TunisAïkido magazine sur : http://www.tunisaïkido.com/ & http://tunisaïkido.blogspot.com/

Tunisaïkido Magazine n°3

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Tunisaïkido Magazine n°1


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Pedago

Tout sur a i k o g m

L'echauffement en aïkido Dossier réalisé par Kais MEJRI 2ème Dan Aïkido

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’échauffement en aïkido constitue certes non seulement une simple préparation énergétique mais aussi un prélude à l’union du corps et de l’esprit mais il reste comme toute activité physique soumis aux mêmes principes de l’échauffement sportif. Cet article, présente les différentes étapes de l’échauffement sportif d’une façon générale en focalisant sur les spécificités de la pratique d’aïkido.

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u’importe le type de sport ou art martial pratiqué, le corps doit être impérativement préparé avant l’effort pour éviter un passage trop brutal d’une situation de calme musculaire à celle d’effort physique. Cette phase de préparation s’appelle«l’échauffement».Cette préparation n’est pas un acte à négliger mais bien au contraire un véritable rite qui va selon une progression douce préparer l’organisme à cet autodépassement qui doit être la performance Aïkido. a quoi sert donc l’échauffement sportif etb quelles sont ses différentes étapes ?

A quoi sert l’échauffement avant la pratique ? Un échauffement physique est d’abord un réveil psycho-physiologique qui se déroule en plusieurs étapes qui entraînent

plusieurs changements physiologiques qui vont préparer le corps à un effort progressif et maximal : Amener le corps à une température plus élevée, améliorer la fluidité du sang et faciliter la circulation du cœur vers les muscles. En effet, avec les exercices d’intensité modérée les vaisseaux sanguins se dilatent et accentuent l’oxygénation des muscles. La température du corps et plus particulièrement celle des muscles augmente alors. Augmenter l’élasticité musculaire, tendineuse et ligamentaire, nécessaires à l’effort. En effet, l’augmentation de température réduit la viscosité du « sarcoplasme » dans lequel baignent les cellules musculaires, et celle du liquide lubrifiant («synovie») contenu dans les articulations. Eviter bon nombre de claquages (lésions musculaires très douloureuses et invalidantes). En effet, on constate une augmentation de l’activité enzymatique qui favorise l’élasticité des fibres musculaires et des tendons.


Préparation psychomotrice avec une amélioration de la coordination motrice, en mettant en alerte les systèmes d’informations et de régulations, qu’ils soient conscients (comme la vue), ou inconscients (comme les récepteurs kinesthésiques logés dans les tendons) Sur le plan purement sportif, l’échauffement permet de : 1. Préparer le corps à la performance : L’échauffement a une durée variable et proportionnelle à la durée du «corps de séance». Plus l’activité va être intense et solliciter les muscles, plus il faut s’échauffer et récupérer par la suite. Par exemple, pour une séance d’une heure, il est conseillé de pratiquer 10 minutes d’échauffement, 40 minutes d’activité et 10 minutes de retour au calme.

2. Réduire les risques d’accidents musculaires, douleurs, etc ... consécutifs à un effort violent demandé à un organisme non préparé. 3. Se préparer psychologiquement à l’effort physique (perspicacité, ténacité, sérénité, etc.)

Les différentes l’échauffement :

étapes

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ne séance d’entraînement de type martial se compose, quelque soit la pratique, de quatre parties indispensables : 1 L’échauffement global, 2 L’échauffement spécifique, 3 Le corps de la séance, 4 Le retour au calme.

L’échauffement n’est pas un acte à négliger mais bien au contraire un véritable rite qui va selon une progression douce prépare l’organisme à cet autodépassement que doit être la performance Aïkido.

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L'echauffement global L

’échauffement global vise à améliorer la circulation sanguine par l’augmentation du rythme cardio-vasculaire. Cela permet une meilleure irrigation vers les tissus et organes du corps (les muscles et tendons, le cerveau, la peau, etc.). Mais il permet également une bonne régulation de la température corporelle grâce à l’accélération de la sudation (celleci venant rafraichir le corps subissant à ce moment là, une augmentation de

température due à la dépense énergétique). Cet échauffement sert donc à bien irriguer les différents organes, permettant à la fois, l’obtention d’une meilleure élasticité musculaire tendineuse et ligamentaire, et l’augmentation des capacités à la performance, tout en diminuant les risques de blessures éventuelles. Il est important de comprendre qu’une bonne irrigation des organes locomoteurs favorise un apport en oxygène et en énergie suffisant pour le travail musculaire durant l’entraînement. Il faut consacrer entre 8 à 12 minutes à cette phase en début de cours. Elle est

L'echauffement specifique A

près s’être bien mis en condition pour l’entraînement et avant de travailler les phases spécifiques de la pratique elle-même, il faut commencer par mettre en fonction les muscles permettant les mouvements que vous allez effectuer durant votre séance. l est important d’effectuer des exercices et des étirements en fonction du programme de la séance et compte tenu de la sollicitation importante des muscles et articulations en aïkido, l’échauffement doit couvrir obligatoirement les éléments suivants :

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a) L’échauffement articulaire

Il faut toujours commencer par échauffer les articulations avant de commencer un étirement global, mais pourquoi ? L’échauffement articulaire entraîne une production accrue de lubrifiant articulaire et empêche les frottements. Il augmente l’élasticité du cartilage qui absorbe le lubrifiant pour s’épaissir. L’effet tampon est,

par conséquent plus important. Puisque la surface tampon augmente, au niveau du cartilage, les pressions dues à l’effort sont mieux réparties. Cet échauffement améliore la relation entre le système nerveux et les muscles. Cette phase, moins intense que la précédente sollicite moins l’activité cardiaque. Le cœur repasse sur un rythme plus régulier. Les exercices d’échauffement articulaire doivent être effectués dans le calme et dans un ordre précis pour permettre au corps de se relaxer en vue de l’étirement global qui va suivre. Commencez l’échauffement en commençant par la nuque et finissez par les orteils (ou inversement) sans oublier aucune articulation.

b) Les étirements musculaires :

L’étirement des muscles permet d’augmenter leur élasticité, de limiter les risques de blessures, de faciliter la récupération et de renforcer la mobilité articulaire. L’étirement dans les arts martiaux permet d’améliorer la


indispensable pour passer à l’étape suivante. Elle ne doit pas dépasser les 12 minutes et ne doit pas être trop dure physiquement. Il faut garder suffisamment d’énergie pour la suite de votre entraînement.La préparation en soi peut être exécutée : -de façon active (mouvements exécutés dans la préparation), -de façon passive, mentale (représentation mentale des mouvements) -ou encore sous forme combinée. Il est nécessaire d’y adjoindre une certaine dynamique respiratoire visant à ventiler correctement les champs pulmonaires en

insistant sur l’importance de l’expiration qui vise à bien vider les poumons pour permettre une meilleure arrivée de l’oxygène qui est l’élément fondamental de la vie. Progressivement, la préparation devient sélective, spécifique, une fois l’organisme en général mis en éveil, il va falloir travailler les éléments musculaires et articulaires qui seront les plus concernés et les plus sollicités. C’est à ce stade que les exercices spécifiques seront abordés afin de mieux donner à l’élève, la possibilité de comprendre et de réaliser les techniques qui lui seront demandées.

Il est important d’adapter l’échauffement global et spécifique en fonction du programme la séance et compte tenu de la sollicitation importante des muscles et articulations en aïkido.

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performance et la souplesse, bien sûr, mais également le geste technique et le schéma corporel (ou la connaissance mentale de notre propre corps). Il existe 2 types d’étirements : L’étirement PASSIF : Les étirements passifs consistent à adopter une posture qui sollicite une ou plusieurs articulations simultanément avec une amplitude importante en laissant s’exercer l’action de la pesanteur. Ce type d’étirement est employé pour la récupération après l’effort. On peut aussi chercher à «forcer» l’amplitude maximale d’une articulation en lui appliquant une force extérieure (partenaire, soi-même...) L’étirement ACTIF : Les étirements actifs consistent à solliciter la mobilité de l’articulation par l’action de la musculature qui s’y insère. Ce type d’étirement est à privilégier quand on veut travailler la souplesse. L’étirement, quelle que soit la méthode

employée, doit être effectué avec concentration et calme, en respirant de façon adéquate pour relaxer les muscles. Il doit être effectué de façon personnelle, en ce sens qu’il ne doit pas être sujet à un concours entre plusieurs personnes. En effet, chacun de nous est différent sur le plan physiologique. L’étirement d’un muscle ou d’un groupe musculaire sera plus ou moins aisé d’un individu à l’autre. Le plus important, dans les exercices d’étirement et/ou d’assouplissement, est d’avoir une respiration calme, de bien visualiser (mentalement) et ressentir les muscles étirés et surtout, de ne jamais faire ce qu’on appelle «des petits à coups» pour aller plus loin. Bien sûr, il faut aller toujours plus loin, mais de manière lente et progressive, pour ne pas stresser, voir blesser les muscles et tendons concernés. L’ensemble de l’échauffement articulaire et l’étirement dure de 5 à 10 minutes, en moyenne.

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Le corps de la seance V

ient ensuite la séance proprement dite avec le menu des techniques à réaliser. Les échauffements précédants le cours devraient dans le meilleur des cas préparer les élèves aux exercices inclus dans la séance. Il faut également rappeler que l’aïkido, comme dans tous les Budo, accorde une importance particulière à l’étiquette (ou Reishiki). Si les techniques d’aïkido reproduisent des situations de combat,

l’étiquette exige un respect absolu de l’intégrité physique et mentale du partenaire (éviter les blessures et les situations de domination) et ce, sans perdre l’esprit martial, ce qui fait la différence avec d’autres activités sportives. Pour meubler le corps de la séance, le professeur d’aïkido dispose de nombreux «outils» pédagogiques : • travail debout (Tachi waza), • un debout, l’autre à genoux (Hanmi Handachi waza) • ou les partenaires à genoux (Suwari Waza),

le retour au calme L

a phase de retour au calme ne dure pas très longtemps : de 8 à 10 minutes en moyenne, mais elle est très importante. Il existe beaucoup de façons pour finir un entraînement de type Martial : les formes (les techniques d’immobilisations uniquement.) effectuées lentement avec une profonde respiration. - Les massages, - La relaxation. - Le stretching,pas d’assouplissement profonds car les muscles sont contractés, juste un léger étirement de fin de séance pour relaxer le muscle et éviter les courbatures excessives. Et bien d’autres façons encore. Ce qu’il faut savoir sur cette phase de retour au calme, c’est que son action doit : 1. Permettre à votre cœur de retrouver progressivement un rythme régulier et constant de base, propre à chacun,

2. Vous permettre de faire un «feed-back» de votre séance, 3. Vous permettre de mieux connaître votre schéma corporel, ainsi que vos différentes qualités physiques, 4. A pouvoir évaluer le niveau de facilité, ou de difficulté, que vous avez rencontré dans votre séance. Votre cerveau ayant reçu beaucoup d’information; il lui faut quelques instants pour récupérer et analyser celles-ci, à la fin de la séance. Ce retour au calme doit donc permettre à votre corps de retrouver son état «normal» au repos, vous permettre de faire un retour sur votre entraînement et vos capacités. Cette auto-évaluation vous permettra de dégager des informations sur vos possibilités d’amélioration et la manière d’y parvenir.

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• travail avec plusieurs adversaires (Futari Gake), • travail des armes (Kumi Jo, Kumi Tachi,...) et les techniques peuvent être également abordées suivant plusieurs niveaux de travail : • •GO NO KEIKO (GO TAI) : Application d’une technique à partir d’une position arrêtée, statique. L’adversaire nous met dans une situation difficile et nous cherchons la solution pour nous en sortir.

• •JU NO KEIKO (JU TAI) : Prévoir comment l’adversaire va attaquer, travail dynamique, on synchronise son travail à la vitesse et à la force de l’attaque. L’initiative de l’attaque (même devinée) reste à l’adversaire. • •RYU NO KEIKO (RYU TAI) : On impose son travail, on oblige Uke à attaquer comme on le souhaite et lorsqu’on le souhaite. L’adversaire n’a plus aucune initiative, avant qu’il ait pensé à attaquer il est déjà contrôlé.

Lors de la pratique, on se concentre généralement plus sur l’effort que sur la respiration, alors que cette dernière est bien plus importante. Maitrisez votre respiration!

Lors d’une pratique sportive, on se concentre généralement plus sur l’effort que sur la respiration, alors que cette dernière est bien plus importante. La qualité de la respiration pendant l’exercice revêt une importance essentielle ; il ne faut jamais pratiquer un exercice jusqu’à en « perdre haleine». Mais, comment sait-on si on respire mal pendant l’effort ? Tout simplement si au bout de 5 minutes on change de couleur jusqu’à devenir rouge comme une tomate ! C’est le signe le plus évident d’une mauvaise respiration. Pour bien respirer, il faut être le plus régulier possible (sans à-coups), ne pas se forcer et savoir trouver son rythme car à chacun son rythme,et vous devez trouver le votre !L’entraînement physique permet d’améliorer ses capacités respiratoires. On apprend à diminuer sa fréquence respiratoire et à mieux la contrôler, à mieux la gérer. Et les sportifs doivent alors apprendre à gérer leur respiration.

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Respiration et relaxation:

La respiration est aussi à la base des techniques de relaxation. L’aïkido comme comme le yoga, font appel à des techniques de respiration douce. Grâce à elle, on apprend à maîtriser son stress et à rester zen ! Les règles d’une bonne respiration sont les suivants : - inspirer par les narines plus que par la bouche. - expirer par la bouche. - se concentrer sur la respiration abdominale. - ne pas bloquer sa respiration (en règle générale expirer sur l’effort…). - relâcher les épaules, le cou, les mâchoires…et se tenir « droit » pour ne pas comprimer les poumons. - adapter ses performances à son état de santé et aux conditions climatiques. - éviter de trop manger avant l’effort. - Enfin NE PAS FUMER, bien sûr pour éviter les atteintes respiratoires, les cancers, les maladies cardiovasculaires, mais aussi pour réduire les risques de mort subite du sportif. Juillet 2010 /

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Exemple d'un echauffement :

DĂŠbut

Fin

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Les aikitaiso :

de preparation propres a la pra La pratique de l’aïkido, comme toute pratique physique ou sportive nécessite un échauffement physique pour prévenir les blessures du corps. Mais en tant que Budo, la dimension spirituelle est aussi présente dans cet échauffement, aussi, il ne consiste pas seulement en des exercices de préparation physique mais aussi de purification de l’esprit. On défini par aïkitaiso l’ensemble du travail préliminaire à la pratique. C’est-à-dire l’échauffement, mais avant tout le travail énergétique et de centrage. En Japonais :

Aï = harmoniser

;

Ki = énergie

;

TAI= corps

;

SO = mouvement.

L’aikitaiso emprunte à la fois au Tai-chi, au Zen, au Hatha-Yoga, ainsi qu’aux mouvements « spirituels » dévoilés par O’Sensei en lien avec Maître Kobayashi et des médecins acupuncteurs durant les dernières années de sa vie . Certains mouvements peuvent être effectués seuls, d’autres à deux. Les exercices de purification ou aikitaiso les plus souvent pratiqués sont les suivants :

1. Mitama Shizume :

Cet exercice à pour fonction de réunifier le corps et l’esprit avant la pratique. Mitama Shizume a le sens de : « le dos est chargé du passé éternel, le ventre est chargé du futur. Donc, en étant debout, je développe ma propre conscience, la confirmation de ma propre identité pour accomplir mon destin. » On laisse de côté ses soucis à l’expire et on s’emplit de soi à l’inspiration. Pour pratiquer cet exercice on se met debout avec les pieds écartés d’un demi pas chacun, les bras le long du corps droit, la colonne vertébrale droite, le menton droit et rentré. Ensuite on expire en se baissant le plus droit possible pour vider peu à peu ses poumons mais surtout son tanden (à 4 cm sous le nombril). Les mains se ferment sur ce mouvement avec le pouce à l’intérieur (on serre les poings) mais sans forcer pour ne pas bloquer le ki (l’énergie). Le poids repose sur l’avant du pied et le périnée est contracté. Ensuite on remonte sur l’inspiration pour reprendre la position droite initiale. On pratique ce mouvement 4 fois de suite.

2. Torifune :

Cet exercice sert à éduquer le ki et à le faire circuler dans tout le corps. On est toujours debout les pieds écartés (cf exercice précédent). On regarde vers la gauche tout en avançant le pied gauche. Les bras se tendent à la façon d’un rameur (poings fermés) mais le mouvement doit partir de la hanche. On pousse un « Ei »

en se penchant en avant, puis un kiaï « Ho » en revenant à la position d’origine. On réalise cet exercice une dizaine de fois puis on fait des vibrations (cf Furitama). Ensuite on passe au côté droit en accélérant les mouvements d’avancée-reculée et en poussant le kiai « Essa, Essa ». On refait les vibrations avant de refaire encore plus rapidement le kiaï « Eh, Eh » sur le pied de départ (gauche).

3. Furitama :

Cet exercice de vibration est un exercice purificatoire shintoïste que l’on pratiquait sous des cascades d’eau. On parle de misogi externe. On est toujours debout, les pieds distants de la largeur des épaules. On joint les mains (droite par dessus la gauche). Dans le creux formé entre les mains. il faut imaginer une boule d’énergie qui doit croitre lors du déroulement de l’exercice. On secoue alors ses mains qui sont au niveau du hara (ventre) de manière à faire vibrer tout le corps. (Des pieds à la tête via la colonne vertébrale). On fait cet exercice en se concentrant sur le “troisième oeil” (c’est à dire entre les sourcils) en alternance avec Torifune. On le réalise donc 3 fois.

4. Otakebi :

Otekabi consiste, mains à hauteur du front, doigts entrelacés, paumes et doigts vers le bas à pousser le kiai «EI» en resserrant et en amenant avec force les mains vers le bas. Le but de cet exercice est d’amener une forme d’autosuggestion qui provoque le rassemblement subit de toutes les énergies

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es exercices de atique de l'a誰kido

Nikkyo undo

Kotegaeshi

Ushiro tekubidori zenshin undo

Torifune

Tekubi kosa undo

Torifune

Tekubi joho koso undo

Tenkan Irimi-Tenkan

Furitama

Ude furi undo Juillet 2010 /

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L'hydratation pendant l'EntrainEMENT

Boire suffisamment au quotidien est une habitude à conserver lorsque nous sommes jeunes et que nous devons continuer tout au long de notre vie. Si vous êtes une personne active physiquement, il est nécessaire de boire avant, pendant et après votre entrainement. En moyenne, une personne devrait boire de 1 à 2 litres d’eau par jour, ce qui représente de 6 à 8 verres (125 à 250 ml). Être hydrater de façon correcte permet de: • Remplacer les minéraux et les vitamines que vous perdez dans la sueur et dans l’urine • Prévenir la déshydratation • Faciliter la circulation sanguine • Apporte l’oxygène et l’énergie aux muscles • Donner des glucides à vos muscles lors de la pratique de sport (si la boisson contient des glucides) • Éliminer la chaleur qui se produit lors des sports et permet de régulariser la température corporelle.

L’hydratation pendant la séance d’entrainement

L’hydratation durant l’entraînement est très importante. Elle n’est pas plus importante qu’il fasse chaud ou froid, mais elle est obligatoire quelle que soit la saison. Bien entendu, lorsqu’il fait très chaud, il est conseillé de boire plus et donc de faire plus de petites pauses pour l’hydratation. La prise de boisson doit être effectuée par petites gorgées et non par grandes gorgées. Une grande gorgée peu perturber votre respiration. De plus l’eau contenu dans votre estomac avant sa digestion vous gênera plus qu’elle ne vous servira durant l’entraînement. Enfin il ne s’agit pas d’étancher votre soif du moment mais de vous hydrater de façon régulière et constante pendant toute la durée de la séance afin d’éviter un problème d’acidité dans votre organisme. Une bonne hydratation permettra aussi à votre corps de réguler correctement sa température. Il est donc recommandé de faire des petites pauses à chaque fin de petites phases lors de votre entraînement.

Quelle est la meilleure boisson ?

La meilleure est sans conteste l’eau minérale, mais de nos jours, des boissons spécifiques à l’effort et à la récupération ont été mise au point. Enfin, pour finir cet article, comme vous l’aurez certainement compris, si la séance est bien mise en place et qu’à la fin vous sentez une progression que vous êtes épuisé physiquement, mais bien dans votre peau, alors, vous aurez effectué un bon entraînement. La réussite d’un entrainement est liée à l’énergie déployée mais aussi à l’enchainement progressif de ses phases.

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L’hydratation durant l’entraînement est très importante. Elle n’est pas plus importante qu’il fasse chaud ou froid, mais elle est obligatoire quelle que soit la saison...

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Technique

w aza

Les katame Dossier réalisé par Kais ème MEJRI 2 Dan Aïkido

« Il y a environ 3 000 techniques de base(en aïkido) et chacune d’entre elles a 16 variantes… ainsi il en existe quelques dizaines de milliers. Et selon la situation, vous en créez de nouvelles. » C’est ainsi que maitre Morihei Ueshiba affirmait lors d’un entretien réalisé avec lui en 1957 à Tokyo(*). Face à ce nombre hallucinant de techniques, la réaction première et légitime du débutant est de se sentir perdu et désemparé face à la difficulté d’apprendre et retenir toutes les techniques d’aïkido sur toutes les formes de saisies et d’attaques. L’appel à un travail de codification et de classification des techniques est plus que légitime et va avec le bon sens naturel afin d’aider les pratiquants à identifier les différents mouvements. Si cela parait évident de nos jours, cela ne l’était pas dans l’esprit de Moriehi Ueshiba qui était contre la codification des «techniques» en «méthode». «Avec une «Méthode» disaitil, «il n’y a plus d’originalité dans la création d’un «Geste». Il ne reste que la maîtrise de gestes figés». «Il faut apprendre pour désapprendre» disait le Maître, c’est à dire, abandonner les «structures». L’Aïkido, selon le Maître Fondateur, est avant tout «liberté» «indépendance» et la codification des «techniques» en «méthode» se fait au, détriment de la liberté individuelle et de la volonté d’expression de chaque pratiquant. «. Pour un débutant, certes, une classification

est utile comme «aide-mémoire», mais elle devient vite un «barrage» diamétralement opposé au concept de spontanéité dans l’application d’une «technique. Il faut attendre les héritiers de l’aïkido, plus exactement les Doshus, pour mettre au point une classification systématique des techniques. Cette classification est parfois critiquée pour certains découpages arbitraires, mais elle a l’immense mérite d’exister et de servir comme repère pour les débutants de la voie. C’est ainsi que les techniques d’aïkido sont classé en gros en trois groupes de mouvement de défense : -celles qui permettent de projeter (nage waza), (*) Interview qui a été menée par deux journalistes anonymes, et publiée en Japonais sous le titre Aïkido par Kisshomaru Ueshiba, Tokyo, Kowado 1957, pages 198-219

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-celles qui aboutissent au contrôle de l’adversaire par pression sur ses articulations (katame waza) -et celles où la projection est suivie d’un maintien (nage katame waza). Ces trois formes de travail sont indifféremment utilisables sur attaques à mains nues ou avec armes. Elles sont parfois complétées, suivant une importance variable selon les styles d’aïkido, par des méthodes d’immobilisation (osae waza) ou d’étranglement (Shime Waza) remontant au Daito Ryu de taeda Sokaku. Dans cet article, nous allons focaliser notre attention uniquement sur les katame waza pour donner quelques observations et repères sur la réalisation de ce groupe de techniques. Mais d’abord, voyons ce que « katame waza » signifie en japonais.

固 技 Zoom sur un kanji :

Katame waza est composé de deux mots ou kanji : 1.katame : qui signifie fermé, dur, solide, strict, ferme. L’idéogramme «Kata» 固 signifie : Ce qui est passé par 10(十) bouches (口) = c’est à dire par une tradition de 10 générations et (囗) muré de tous côté, hermétique, fermé, verrouillé. 2.et waza 技: qui signifie, technique, art. Katame Waza est traduit donc par «technique à finalité immobilisation».

«Katame-waza»: Définition et kanji 固 技

Katame waza est un terme du budo (voie du combat ou du guerrier) désignant l’ensemble des techniques de contrôles de l’adversaire à l’aide d’une clé sur une articulation. En aïkido, les Katame Waza sont des techniques issues de l’ancien DAITO RYU de Me TAKADA, qui a largement influencé le fondateur de l’Aïkido Me UESHIBA. Pour amener le partenaire dans la position voulue, Tori, debout ou agenouillé, dispose, en aïkido, de cinq techniques de base (kihon waza) ou principes fondamentaux qui sont : 1)Ikkyo, premier principe : la technique de contrôle porte aussi le nom de ude osæ, c’est-à-dire «immobilisation du bras» ; 2)Nikyo, deuxième principe, ou kote mawashi, «rotation intérieure du poignet»; 3)Sankyo, troisième principe, ou kote hineri, «torsion du poignet» ; 4)Yonkyo, quatrième principe, ou tekubi osæ, «immobilisation de l’avant-bras» ; 5)Gokyo, cinquième principe, ou «udenobashi» (étirement du bras). La plupart des Nage Waza, techniques à finalité projection, se déclinent en Katame waza : Kaiten Nage, Kote Gaeshi, Juji Garami, Shiho Nage. Ude garami, Henka Waza (variante), est parfois considérée comme le sixième principe.Les mêmes mouvements peuvent se pratiquer en :


•Tachi waza : les deux partenaires sont debout ; •Hanmi handachi waza : l’attaquant (uke) est debout, le défenseur (tori) est à genoux; •Suwari waza : les deux pratiquants sont à genoux.

L’aïkido, c’est Ikkyo!

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S’il existe en aïkido cinq techniques ou principes de base, il reste sans dire que tous ces principes ont à peu près la même entrée et sont basés sur le premier principe à savoir : Ikkyo. lkkyo est en effet la pierre angulaire d’aïkido. O’Sensei ne disait-il pas que « tout l’aïkido est dans ikkyo ». Elle est « premier chapitre, et le bout », comme disait Me Saotome.Ikkyo peut sembler très facile aux yeux du débutant. Il ne doit cependant pas la négliger. Les plus avancés ne doivent pas commettre la même erreur et doivent toujours l’exécuter avec sérieux sans aucun préjugé de facilité. Ikkyo est la technique la plus importante et la plus difficile de toutes les techniques d’Aïkido parce qu’il faut maîtriser le partenaire sans lui faire mal. Dans les techniques de base de Nikyo à Gokyo, Tori a le dessus en attaquant ses points faibles. Mais dans Ikkyo, il ne le fait pas. Ikkyo nous aide à apprendre l’harmonie dans le temps et l’espace, la fusion de notre Kokyu avec celui du partenaire, fusion et harmonie dans les mouvements et déplacements.Enfin, le travail de l’immobilisation finale n’est pas une fin en soi, mais c’est toute la démarche qui amène à cette immobilisation qui est importante. L’objectif du travail est en fait de développer l’attitude : •verticalité et équilibre (shisei) ; •gestion de la distance et du rythme du mouvement (ma ai) , placement servant à porter des coups (atemi) tout en s’en protégeant ; •entrée (irimi) , pivot (tenkan) et coup (atemi) servant à déséquilibrer l’adversaire, déplacement servant à maintenir ce déséquilibre

L’instructeur ne peut communiquer qu’une petite partie du savoir : ce n’est que par un entrainement incessant que vous obtiendrez l’expérience nécessaire pour pénétrer les mystères. Votre étude désormais ne doit pas chercher à retenir un grand nombre de techniques différentes. Une par une appropriez vous chacune d’elle. Morihei Ueshiba

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Tori : tout en avançant d’un pas, Tori attaque de face, visant la tête de Uke (Shomen), avec son Tegatana droit, et porte un coup au flanc de Uke avec le poing gauche. Tori doit attaquer le premier. Ce point est fondamental, dans l’enseignement du Fondateur: Si tori n’attaque pas le premier il ne peut pas obtenir le déséquilibre arrière d’uke, indispensable pour la suite du movement.

Ensuite, il avance son pied gauche vers le pied droit et amène le bras droit de Uke vers le bas et devant lui (Tori). Pour que le corps puisse travailler dans ce sens, la hanche doit s’ouvrir dans cette direction, et pour que la hanche puisse s’ouvrir ainsi, le pied avant doit s’écarter et adopter la position « hito e mi ».

Tori doit attaquer le premier. Ce point est fondamental, dans l’enseignement du Fondateur.

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’’ Tori : continu un un mouvement de coupe vers le bas et devant l’épaule. La poussée exercée dans un premier temps vers le visage d’uke ne doit pas continuer tout droit dans cette direction.C’est une spirale qui redescend vers le déséquilibre avant de ce dernier, c’est-à-dire sur le côté. Si vous continuez à pousser tout droit et trop loin vers le visage d’uke, il a une possibilité d’échapper au contrôle en pivotant. A ce stade du mouvement, la jambe arrière ne doit pas encore avancer car elle sert de point d’appui. Si tori avance la jambe gauche trop tôt, il supprime prématurément le point d’appui de sa force et Uke est alors en mesure de rétablir son équilibre, de baisser le coude et de projeter avec kokyu.

Le bras d’uke doit former un angle à 90° avec sa colonne vertébrale parce que c’est l’angle maximal où son épaule peut rester plaquée au sol.

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Enfin, Tori avance encore pour amener le bras de Uke au sol. Il se déplace ensuite vers la droite pour coincer le bras de Uke entre ses jambes et frappe à la tête avec le Tegatana droit. Le bras d’uke doit former un angle à 90° avec sa colonne vertébrale parce que c’est l’angle maximal où son épaule peut rester plaquée au sol. Vos deux genoux sont alignés le long de son bras. La main qui tient le coude transmet la poussée de votre corps.


Erreurs co Le regard doit contrôler le corps de Uke en entier pour éviter toute contre attaque par les jambes.

Cette position est plus comfortable pour la colonne vertébrale. Noter en plus qu’il est plus facie à Uke de se lever s’il garde sa jambe pliée à 90°.

Uke doit garder la main près de son corps pour pouvoir se lever facilement après la technique et éventuellement pour taper le sol en cas de douleurs.

Il est plus confortable pour Uke de garder la tête contre Tori. Il ne peut pas faire autrement si son épaule est bien collée au sol.


ourantes

Les pieds doivent se poser sur les orteils. Ils doivent être réunis comme au Suwari Waza

Les deux bras de Tori doivent être perpendiculaire à ceux de Uke (angle 90°). Il faut se servir de tout le poids du corps pour maintenir Uke immobilisé.

Tori doit contrôler à la fois l’articulation du coude et celle du poignet. Il faut gardrer le bras de Uke en lègère extension et bloquer son paule complètement contre le sol.

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Les 5 KATAME WAZA de base

Sankkyo

NIk

kyo

Ikkyo

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n Yo yo Gokk

yo


Shiho nage

n ite e Kanag gaKote es hi

Irimi nage i Tenasghe n

Les 5 NAGE WAZA de base


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Santé

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ENTOR SE

du g e n o u Guide pratique Dossier réalisé par Kais MEJRI 2ème Dan Aïkido

L

’articulation du genou est très importante dans la mesure où c’est elle qui porte le poids de notre corps lors de la marche ou tout autre activité. En aïkido, cette articulation est soumise à une sollicitation importante qu’il s’agit lors des déplacements (en suwari waza ou taisabaki, tenkan…) ou lors de l’exécution de certaines techniques telle que koshi nage. Les entorses du genou pourront faire donc des pathologies de l’aïkido qu’il faut bien les traités et surtout les prévenir.

Qu’est-ce qu’une entorse ? Une entorse est une lésion d’un ou plusieurs ligaments, sans déplacement de l’articulation. La lésion peut aller d’un simple étirement (entorse bénigne) à la rupture totale (entorse grave) en passant pas la déchirure de quelques faisceaux (entorse moyenne). Les signes fonctionnels de l’entorse du genou permettent d’orienter le diagnostic :

Entorse bénigne : Les symptômes

d’une entorse bénigne sont une douleur et un gonflement du genou qui nécessite une immobilisation durant environ trois semaines. L’intensité de la douleur n’est pas un bon indicateur du degré de gravité. Seul compte le nombre de lésions anatomiques. Même bénigne, l’entorse peut être fort douloureuse et, en tant que patient, vous égarer sur une piste inexacte. Seul le diagnostic du médecin permettra de trancher infailliblement.

Entorse grave : Elle entraîne l’apparition

de douleurs plus vives et, le plus souvent, un saignement à l’intérieur de la cavité articulaire du genou . Le patient a l’impression que son genou se dérobe sous lui quand il est en position debout. La rééducation qui est inévitable, indépendamment du traitement, permet le plus souvent d’obtenir de bons résultats et une reprise des activités.


d'entorse ? 1.Que faire en urgence, sur le terrain?

A la suite de la blessure, il faut : •Arrêter impérativement le sport, la poursuite du sport pouvant aggraver les lésions. •Mettre au repos la partie atteinte de telle façon que le blessé n'ait pas mal. Ceci peut se faire par le simple arrêt du sport mais peut aussi aller jusqu'à l'immobilisation par un bandage ou l'interdiction d'appui sur la jambe atteinte. •Refroidir la blessure avec de l'eau fraîche ou de la glace (en ayant soin d'intercaler un linge entre la peau et la glace pour éviter les brûlures par le froid) afin de diminuer l'inflammation. •Mettre en place un bandage modérément serré et surélever la partie atteinte par rapport au niveau du thorax pour les entorses qui ont tendance à gonfler.

2.Doit-on consulter ? Qui et quand ?

•Sinon une consultation dans un service d’urgences est nécessaire afin d’éliminer une pathologie grave (fracture par exemple). Cette consultation n’empêche absolument pas d’aller consulter son médecin habituel dès que possible afin d’avoir son avis.

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Que faire en cas de suspicion

L’intensité de la douleur n’est pas un bon indicateur du degré de gravité. Seul compte le nombre de lésions anatomiques. Même bénigne, l’entorse peut être fort douloureuse et, en tant que patient, vous égarer sur une piste inexacte...

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L’idéal est de pouvoir consulter son médecin habituel en urgence. Si cela n’est pas possible, deux attitudes sont possibles : •Si la gêne est peu importante, il est possible de patienter 24 à 48 heures avant de consulter son médecin en respectant les conseils donnés ci-dessus (les glaçages peuvent être effectués 3 à 4 fois par jour).

Les ligaments du genou : Les ligaments servent à stabiliser une articulation. Pour le genou, il y a 4 ligaments essentiels : 1/ Les deux ligaments latéraux : • LLI = Ligament Latéral Interne ou collatéral tibial • LLE = Ligament Latéral Externe ou collatéral fibulaire Ils sont directement sous la peau et sont donc palpables. La lésion des ligaments latéraux est souvent bénigne et de bon pronostic à long terme et leur cicatrisation est possible. La rupture complète est cependant traitée chirurgicalement. 2./ Les deux ligaments croisés : • le Ligament Croisé Antérieur = LCA • le Ligament Croisé Postérieur = LCP Ils sont profonds dans l'articulation du genou et non palpables. La lésion des croisés est dite grave s'il y a rupture complète d'un ligament. L'élongation d'un ligament croisé peut sembler moins grave qu'une rupture nette mais la stabilité du genou est aussi perturbée. Juillet 2010 /

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Quel traitement pour l’entorse de genou ?

Quelle que soit l’entorse, bénigne ou grave, le genou est douloureux, plus ou moins gonflé avec des mobilités diminuées. Un traitement doit être institué.Il n’existe aucune justification médicale à la mise en place d’un plâtre dans les entorses du genou. En effet, en cas d’entorse bénigne, aucune rupture n’existe et l’immobilisation n’a aucun intérêt. En cas de rupture du LCA, on sait que ce ligament ne se cicatrise pas spontanément même avec une immobilisation. De plus, le fait d’immobiliser le genou va entraîner une fonte musculaire qui va aggraver l’instabilité. Enfin, des complications peuvent survenir avec le plâtre : phlébite voire une embolie pulmonaire, algodystrophie et raideur du genou. Même sans complication, un genou immobilisé pendant 3 semaines nécessitera une rééducation longue et difficile. Pour ces raisons, nous préférons pratiquer un traitement fonctionnel d’emblée qui associe un traitement médical, une immobilisation relative et rééducation précoce suivant le degré de gravité de l’entorse. Le traitement médical associe antalgique, anti-inflammatoire voir une ponction du genou s’il est très gonflé. L’immobilisation relative consiste soit à une genouillère antalgique en cas d’entorse bénigne, soit un attelle rigide amovible en cas d’entorse grave qui permet la marche avec appui. La rééducation est instituée précocement dès que le genou est moins douloureux et gonflé.

Les mouvements identifiés à risque :

1- Lorsque Uke descend le corps avant une chute ou se relève après, cela entraîne une pression de la rotule. La répétition de ces frottements plusieurs centaines de fois par cours peut entraîner une usure du cartilage, des douleurs à la flexion et, à terme, une

arthrose du genou. 2- Lorsque, plusieurs dizaines de fois par cours, le pratiquant s'assied en position Seiza ou se relève à partir de cette position, cela entraîne un mouvement des ménisques qui reculent et se déforment. La flexion complète sollicite au maximum les ménisques,et ils peuvent être lésés et aussi évoluer vers l'arthrose du genou.Toutefois, la position Seiza en elle-même est une position derepos où les tensions musculaires sont faibles. 3- Lors du travail en Suwari Waza,le genou est toujours proche de la flexion maximale. Dans cette position, les ligaments latéraux sont détendus (donc jouent moins leur rôle stabilisateur) et les ménisques sont sollicités. 4- Lors des changements de direction basés sur des pivots. Si le pivot est réalisé alors que le pied est en appui, legenou est sollicité en torsion alors qu'il est conçu pour travailler seulement en flexion et extension. Des sollicitationsrépétées en torsion peuvent entraîner des lésions des ligaments, notamment au niveau des ligaments croisés antérieurs. 5- Lors de l'exécution de certaines techniques comme Koshi nage, notamment par des débutants, il y a risque que Uke tombe sur le genou de Tori et provoquer une entorse du ligament latéral intérieur.

Quelques conseils pratiques :

• Adapter la préparation (durée, type de préparation…) à l’âge et à l’ancienneté des pratiquants. Pour les débutants, les sensibiliser à la précision des gestes. • travailler enSuwari Waza avec modération, par séquences en alternance avec le travail debout, • Le travail en Shikko permet de s’entraîner au Suwari Waza,de travailler la verticalité,les hanches, ainsi que la stabilité. • Apprendre à se relever et s’asseoir en Seiza, • Limiter la charge des genoux : par exemple, se relever en s’aidant des mains allège les contraintes sur les genoux. • Limiter les positions à genoux (Seiza,

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Suwari Waza).Changer sa position d’attente ou de repos. Au besoin,se munir d’un petit coussin discret que l’on peut glisser sous les fesses. Ne pas hésiter à travailler en Tachi Waza, mais en limitant les chutes ! • Essayer les genouillères. Ne pas hésiter à les personnaliser : par exemple, les évider sur la rotule pour permettre le travail en Suwari Waza. • Faire tous les jours chez soi des étirements des muscles quadriceps, ischio-jambiers, tenseur du fascia lata et jumeaux et des exercices de rodage articulaire (pédalage sans résistance). • Renforcer la musculation des cuisses, de préférence avec le vélo ou la natation, où le poids du corps nepèse plus sur le genou. Eviter les autres sports durant les périodes douloureuses

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Quelle genouillère quelle indication?

pour

Ci-après un apperçu sur les différents types de genouillèures et dans quels cas il faut les utiliser : Genouillère élastique de contention • Entorse bénigne • Séquelle traumatique • Contention du genou instable et douloureux • Aide à la reprise du sport ou de la marche • Syndrome inflammatoire Genouillère ligamentaire • Entorses moyennes des ligaments latéraux, • Reprise sportive, • Laxité chronique Genouillère rotulienne • Syndromes rotuliens, Gonarthrose • Luxation et subluxation rotulienne • Tendinite rotulienne • Arthrose • Syndrome rotulien • Reprise d’activité sportive • Entorse légère • Epanchements articulaires et oedèmes Genouillère thermique • Arthrose ou affections rhumatismales

Les genouillères Une genouillère est un équipement de protection, prévention ou rééducation qui se porte autour de l’axe rotulien, afin de protéger le genou des blessures que pourraient induire un choc, un effort ou une pathologie. Les différents modèles de genouillères:

Les genouillères simples élastiques de contention: Elles permettent le soutien de l’articulation fragilisée, la prévention sportive, la reprise d’activité après une lésion bénigne, un traumatisme ou une intervention chirurgicale

Les genouillères ligamentaires: Ce type de genouillère assure une stabilité des mouvements dans toutes les positions. Elles préservent la stabilité du genou en mouvement de flexion. Elles peuvent être munies de renforts et d’un évidement rotulien ainsi que de bandes de dérotation amovibles. Ces bandes sont destinées à aider à la reconstruction des ligaments croisés. Elles contribuent au maintien du genou dans le bon axe. => ces genouillères sont recommandés en cas d’entorse bénigne et séquelles d’entorse bénigne, dans la laxité ligamentaire, la tendinite, la pratique sportive et les suites postopératoires.

Les genouillères rotuliennes: Elles soulagent des contraintes exercées sur la rotule. Elles limitent la rotation de celle-ci sans exercer de pression directe. Leur tissu élastique épouse le genou, certaines présentent un guide de silicone entourant l’ouverture rotulienne, le creux poplité est souvent allégé, ce qui facilite le port. => Elles sont indiquées dans les arthroses fémoropatellaires, les syndromes rotuliens, dans la prévention des luxations et subluxations de la rotule ainsi que dans les chondropathies.

Les genouillères thermiques:

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chaleur, par la vasodilatation et la décontraction qu’elle procure, possède un réel effet antalgique. => elles sont indiquées dans l’arthrose et les affections rhumatismales.

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Shodokan Interview : MAiTRE

SATORU TSUCHIYA

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atoru Tsuchiya est professeur d’aïkido (6ème Dan) diplômé d ’Etat de l’école Shodokan, une branche de l’aïkido contemporain très populaire au Japon et de plus en plus en Europe. Cette école, à la différence des autres (Hombudojo l’école principale, ainsi que Yoshinkan et Iwama-ryu), insiste sur la pratique de l’aïkido en compétition. TUNISAÏKIDO MAGAZINE l’a rencontré et a fait pour vous cette interview.

TunisAïkido Magazine (TAM) : Bonjour Maître, Tout d’abord, merci beaucoup de nous accorder cette interview exclusive à l’occasion de la parution de la quatrième édition de «TUNISAÏKIDO MAGAZINE».Nous commencerons, avant tout, par des questions vous concernant afin que nos lecteurs et nous-mêmes puissions vous connaître ; Nous enchaînerons, par la suite, par des questions à propos de l’aïkido Shodokan, style créé par maître Kenji Tomiki, dont vous êtes le représentant en France. Alors, pouvez vous vous présenter pour ceux qui ne vous connaissent pas ? SATORU Sensei : Je suis 6éme dan d’aïkido shodokan, representant du Shodokan pour la France. Diplomé d’etat, j’enseigne depuis 20ans avec la principale mission de developper cet aïkido dans d’autre pays aussi.

Maitre Satoru Tsuchya

TAM : Comment êtes-vous arrivé à l’aïkido Shodokan ? SATORU Sensei : Durant toute ma jeunesse, j’ai pratiqué des arts de combats. Je me suis essayé à des sports différents. Lorsque j’ai intégré l’université de Tenri, un ami venait juste de créer un club d’aïkido shodokan. Un jour, j’ai décidé d’assister à un entrainement et j’ai découvert un aïkido complètement différent de celui que l’on connait, c’était technique, dynamique, direct, physique et surtout très efficace.


TAM : Qu’est-ce l’aïkido Shodokan ? SATORU Sensei: L’Aïkido shodokan a été créé par Maitre Tomiki comme 3ème sport de combat, après le Judo, Kendo et Aïkido. Pour comprendre et progresser rapidement, Maitre Tomiki a créé son propre système d’enseignement. TAM : Comment êtes-vous arrivé en France et comment s’est passée votre intégration à la FFAB ? SATORU Sensei : Quand je suis arrivé en France, j’ai trouvé étrange qu’il y ait deux fédérations ayant pour origine la même organisation, celle du Japon. J’ai donc contacté Tamura shihan, haut gradé japonais et certainement le plus expérimenté dans son domaine, nous avons discuté et j’ai choisir d’intégrer sa fédération le FFAB.

TAM : Quelles sont les différences avec l’aïkido de maître Ueshiba ? SATORU Sensei : Maitre Tomiki a débuté les arts martiaux par le Judo, élève proche de Jigoro Kano, il a été influencé par sa philosophie pour moderniser les anciens arts martiaux Japonais. Tomiki était également élève de Maitre Ueshiba dont il a reçu le premier 8em dan. A l’origine l’aïkido comprenant 2800 techniques environ, il fallait toute une vie pour apprendre, donc pour progresser rapidement Tomiki a choisi les principales techniques et mouvements de base. cités. TAM : Quelle place a la compétition dans l’aïkido Shodokan ? SATORU Sensei : La compétition est une partie de l’entrainement apportent beaucoup de valeur. On apprend les techniques par les KATA et on juge leurs efficacités par la compétition qui comporte plusieurs niveaux d’entrainement. TAM : Pourquoi la compétition ? Dans quels buts est-elle pratiquée ?

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TAM : Qui a été votre maître ? SATORU Sensei : Mon maitre s’appelle NARIYAMA Tetsuro ,élève direct de Maitre Tomiki, actuellement 8ème dan, 1ère place de Shihan JAA(Japan Aïkido Association) .

Un jour, j’ai décidé d’assister à un entrainement et j’ai découvert un aïkido complètement différent de celui que l’on connait, c’était technique, dynamique, direct, physique et surtout très efficace...

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TAM : La compétition ne dénature-t-elle pas l’esprit du budo ? SATORU Sensei : L’origine de Budo est le combat contre la violence, comment juger notre efficacité en temps de paix. En pratiquant la compétition on peut tout aussi conserver l’aspect spirituel du Budo. TAM : Quelles sont les valeurs qui définissent votre style ? SATORU Sensei : Ce style est accessible a tous, jeunes, moins jeunes, enfants et dames. TAM : Qui est votre représentant en Tunisie ? SATORU Sensei : C’est monsieur Chekib CHAKROUN 1er Dan Shodokan. TAM : Vous êtes déjà venu en Tunisie pour animer un stage national à El Menzah. Qu’avez-vous pensé des pratiquants tunisiens ? SATORU Sensei : Oui, effectivement je suis venu en Tunisie pour animer un stage d’aïkido ; mais malheureusement je n’ai pas rencontré assez des pratiquants pour répondre à cette question. TAM : Quel avenir voyez-vous pour le Shodokan ? SATORU Sensei : Pour développer un système de compétition, le Kendo a mis 200 ans, le Judo 100 ans. En revanche, l’Aïkido vient juste de débuter. Dans l’avenir je pense que beaucoup de clubs dans le monde entier opteront pour cette visionion .

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Propos recueillis par Chekib Chakroun

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SATORU Sensei : Tout les arts martiaux ont émergé pendant les guerres antérieures à l’époque d’Edo, donc les techniques ont été expérimenté pendant cette période. Mais en temps de paix, les entrainements ont devenus des katas sans combat. A partir de ce moment, les techniques sont devenues plus démonstratives, sans efficacité réalisées uniquement pour la beauté. Pour éviter cette erreur, Maitre Tomiki a crée la système de compétition pour aussi Aïkido.

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Les techniques sont devenues plus démonstratives, sans efficacité,réalisées uniquement pour la beauté. Pour éviter cette erreur, Maitre Tomiki a crée la système de compétition pour aussi Aïkido...

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Le sakura (cerisier ornemental du Japon) a toujours été un symbole de beauté éphémère au Japon et est étroitement associé aux samouraïs et aux bushi. La vie était considérée comme belle et courte, un peu comme une fleur de cerisier. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le sakura était un symbole servant à motiver le peuple japonais. Les pilotes nippons le peignaient sur les flancs de leur avion avant de partir pour une mission suicide, en tant que symbole de beauté et de nature éphémère. Le gouvernement encourageait les Japonais à croire que l'âme des soldats morts au combat se réincarnait en fleurs de cerisier. Aujourd'hui encore, les militaires et les policiers utilisent ces fleurs comme emblèmes, drapeaux et insignes.


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Reflexion

La quête ou la conquete du centre DIS-MOI OU EST TON CENTRE, ET JE TE DIRAI OU TU ES! »

Ecrit par Ariel Betti Ondoua

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a notion de centre est très importante dans les arts martiaux extrêmes orientaux. Cela est tout à fait normal dans une civilisation ou rien n’est anodin et où chaque concept cache une réalité mystique ou spirituelle. Le concept de «centre» n’échappe pas à la règle! Dans les arts martiaux, la recherche du centre et sa maitrise est une quête dont l’intérêt n’a d’égal que « «la recherche de la pierre philosophale » ou la « quête du saint graal » en Occident ou dans les légendes médiévales. Pour comprendre ce qui va être exposé, il faut partir du principe que l’on pourrait diviser l’être humain selon différents centres ou zones. Bien sûr, cette subdivision ne fait pas autorité, elle aide juste à construire un cadre théorique pour comprendre clairement ce qui va être exposé. Ainsi, on aurait une : • zone sociale • zone physique ou corporelle • zone épistémologique ou intellectuelle • zone émotive ou sentimentale • zone spirituelle ou religieuse Et ce que je pourrai appeler le « moi » (il ne faut pas le prendre ici au sens freudien du mot) qui constituerai l’essence même de l’individu.La maitrise du concept de centre a un intérêt qui dépasse le simple cadre des

arts martiaux. Par exemple dans la culture d’Afrique subsaharienne, les meilleurs danseurs sont ceux qui arrivaient à travers l’enchainement de figures complexes à maitriser leur centre. Les mouvements pour la plupart circulaires ont pour but d’emmener le danseur à perdre son centre puis à le maitriser en essayant de le retrouver. De même, un style de kung fu s’est rendu célèbre par un travail similaire: le zuiquan ou la boxe de l’homme ivre connu sous le nom de la boxe du saoulard. Le concept de ce style est l’imitation d’un mouvement déséquilibré d’un ivrogne afin d’apprendre à contrôler. Ainsi, les experts de ce style font preuve d’un sens de l’équilibre inouï ! Ils arrivent à tenir en équilibre sur un pied et à frapper de l’autre tout en tombant à la renverse ou à faire pivoter le corps dans tous les sens comme s’ils n’avaient pas de squelette. C’est ici le lieu d’apporter certains éclaircissements par rapport à de fausses idées que nous nous faisons bien


Tout le travail des arts martiaux a pour but de retrouver et de pouvoir sentir son centre. Car la personne qui trouve le centre de l’autre peut le mettre en mouvement. souvent. La pratique de ce style ne nécessite nullement la prise de boisson alcoolisé ou de liqueur ; Le principe est simplement de réussir à reproduire les effets de l’alcool sur soi (détente musculaire et mentale, gaieté) car, et cela est scientifiquement prouvé, plus un muscle est détendu, plus ses réflexes sont rapides. Cependant, il arrive en Chine que certains maitres demandent à leurs élèves d’en prendre juste pour expérimenter l’effet de l’alcool. Les experts d’arts martiaux ont très vite compris que si on voulait vaincre quelqu’un, il fallait exercer une action sur son centre et pour cela il fallait le trouver ! Tout le travail des arts martiaux a pour but de retrouver et de pouvoir sentir son centre. Car la personne qui trouve le centre de l’autre peut le mettre en mouvement.Pour

revenir à notre sujet, il faudrait rappeler que cette notion de centre a plus qu’à voir avec une localisation physique, autrement l’intérêt des arts martiaux serait minime !Car si j’arrive à détecter le centre de quelqu’un, je peux le mettre en mouvement (mobiliser son centre), et donc je peux le vaincre. Ces propos nous rappellent évidemment ceux d’un certain Archimède qui disait : « Donnez- moi un point d’appui et un levier et je soulèverai la terre ».L’intérêt du concept, c’est qu’il a plusieurs applications vu que nous avons des centres différents. Qu’est -ce à dire ?Chez certains le centre se trouve au niveau physique : activité sportive prépondérante, plaisir de la chair, tape à l’œil, tendance à l’affichage… Chez d’autres le centre se trouve au niveau intellectuel ou épistémologique : grand intérêt pour les activités intellectuelles, les études,

Le Maître chinois (drunken master), un film hongkongais réalisé par Yuen Woo-ping et sorti en 1978 et dans lequel le fameux Jackie Chan joua brillamment le rôle de l’ivrogne.


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uand le centre de quelqu’un se trouve sur le plan spirituel, la personne peut facilement être décentré si vous portez atteinte à sa religion en parole ou en acte...

* sur la zone physique :

Pour un sportif de haut niveau qui est victime d’un accident grave, sa vie perd tout son sens parce qu’il a été touché dans son centre. Il perd son « gagne pain, c’était son centre ! »Pour quelqu’un qui accorde beaucoup d’importance à son physique (quelqu’un de très beau), son centre se trouve généralement sur le visage. Si j’attaque son visage je peux m’attendre à deux attitudes certaines : -soit il arrête immédiatement le combat (au risque de tout perdre) car je suis entrain de porter atteinte à son « intégrité physique »

-soit alors il va se jeter sur moi comme une bête s’il a déjà été sauvagement amoché vu que son centre a été compromis.

*Centre intellectuel :

Ici, il faut juste voir le cas des élèves, étudiants ou personnes qui échouent à leurs examens : les cas de suicides, de dépressions, ou de traumatismes.

*centre émotionnel :

Voir le cas des personnes qui se séparent de leurs copines ou copains, ceux qui sortent d’un divorce ou d’une grande amitié et qui sombrent totalement; soit parce qu’ils se sont totalement investi dans la relation, soit parce que l’être aimé était pour eux TOUT, entendez par là : « LEUR CENTRE !!! »

*centre spirituel :

Déjà il faut faire la différence entre le spirituel et le religieux. Un religieux n’est pas forcément spirituel(si sa pratique s’arrête à des formes extérieures de dévotion) mais un spirituel en règle général s’exprime à travers une religion. Quand le centre de quelqu’un se trouve sur le plan spirituel (mais ici il faut plutôt comprendre « réligieux »), la personne peut facilement être décentrée si vous portez atteinte à sa religion en parole ou en acte : voir par exemple le cas des extrémistes.

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la recherche..Chez d’autres c’est le centre émotionnel : grand intérêt accordé à la relation à l’autre, à son mariage ,à sa copine ou à l’amitié ;Chez d’autres le centre est spirituel : intérêt portée à la vie religieuse, vie spirituelle... Chez d’autres le centre est social : intérêt porté à la famille, aux activités de groupe, à notre image dans la société et surtout aux apparences qu’on renvoie aux gens. Dans ce groupe on trouvera généralement les banquiers, les hommes politiques(bref, des gens dont la profession nécessite de soigner les apparences).Alors comme je le disais, si je trouve le centre de quelqu’un, il devient vulnérable. Cela part du principe très simple que « Si je prends conscience de mon centre, cela devient une force pour moi, mais si l’autre prend conscience de mon centre cela devient une menace. »On trouve souvent des expressions comme : « il m’a mis hors de moi ! » cela renvoie simplement au fait que la personne a été touchée et projetée hors de son centre. » . Les arts martiaux sont basés sur la détection du centre du partenaire et l’action sur celui –ci en vue d’obtenir le résultat escompté, les techniques ne sont que des supports, voire des moyens.Quelles en sont les applications concrètes ?Cela est très simple, si quelqu’un a un centre:

Les répétitions des techniques dans les arts martiaux ne sont que des moyens pour nous aider à trouver notre centre ; Car, trouver son centre, c’est trouver sa force !

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*centre social :

Pour le cas des personnes qui perdent leur travail ou sont licencié et tombent dans la dépression.Alors comment faire pour ne pas être décentré ? Peut-on se demander. Les experts d’arts martiaux ont été confrontés à ce problème car comment faire face à un adversaire qui arrive à détecter mon centre?C’est de cette préoccupation que sont nées des réponses comme les «kaeshi-waza » entendez contre -prises. Mais quel en est réellement le principe ? En effet, face aux problèmes posés il y’aurait deux solutions évidentes : -la première serait d’avoir ou de créer plusieurs centres : ce qui est tout bonnement impossible dans la mesure ou l’ubiquité ne fait pas partie des attributs humains et que jamais on ne pourrait trouver quelqu’un qui excelle avec la même intensité dans tous les domaines. L’esprit humain est fait pour évoluer avec UN point d’appui et de référence. Alors que faire : la mauvaise solution nous indiquera la bonne ! si je ne peux pas avoir plusieurs centres, je peux faire autre chose : -Déplacer son centre ! C’est la grande trouvaille des experts d’arts martiaux, ils l’ont compris très tôt. Par exemple, face à quelqu’un qui va attaquer mon centre émotionnel en portant une insulte à ma copine, ma femme ou mon ami, je peux

déplacer mon centre de la zone émotionnelle vers la zone intellectuelle par exemple en me disant que ces paroles ne sont que des mots; dès lors, je reste « maitre de moi-même » Face à quelqu’un qui va attaquer mon centre religieux, je peux déplacer mon centre de la zone « spirituelle » à la zone émotionnelle en me disant : « après tout, la relation à la divinité est personnelle ! ». A ce moment, la personne en face de moi est désemparée parce que la réaction qu’elle attendait n’arrive pas !Nous y voici donc ! Apprendre à déplacer son centre de gravité, le concept n’est pas si farfelu que ça quand on y réfléchit bien ! En effet, plus un objet est compact, plus il est facile de le porter et de le déplacer en identifiant son centre de gravité. Par exemple on ne peut pas porter l’eau sous forme liquide ou un serpent parce qu’ils n’ont pas de centre de gravité stables. Le serpent a un centre de gravité qui est en perpétuel mouvement, c’est pour cela qu’il est difficile de le saisir.Si je peux comprendre cela, alors j’avance dans ma vie et dans ma compréhension des arts martiaux. Bien sûr, cela est le travail de toute une vie, c’est le travail d’expérience et de sensation. Les répétitions des techniques dans les arts martiaux ne sont que des moyens pour nous aider à trouver notre centre ; Car, trouver son centre, c’est trouver sa force

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Reflexion

Sommes-nous libres

dans notre pratique de l'aïkido? DELIRES 1.0 Ecrit par Faten KHAYAT

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urant la modeste période que je viens de passer à pratiquer l’aïkido, une remarque sous forme de suggestion m’a souvent été faite en exécutant une technique donnée. La dite remarque m’a beaucoup dérangée je dois l’avouer, avec toutes mes excuses aux personnes qui me l’ont faites.

Ce n’est pas parce qu’elle est dérangeante en elle-même, mais parce que mon petit cerveau n’a pas pu l’admettre, a instantanément protesté et s’est bloqué la dessus ce qui a suscité une succession de réflexions chez la têtue que je suis. Et depuis, les dites réflexions me hantent à chaque fois que l’allusion, de près ou de loin, est faite à cette suggestion. La remarque en question est ” soyez libre ” en faisant la technique ! Avec toute la naïveté du monde, une petite voix proteste au fond de moi: ” Comment puis-je être libre en pratiquant une technique avec toute sa difficulté ou sa finesse, alors que je suis en train de l’apprendre ? Ses détails ne sont pas des réflexes acquis depuis longtemps pour que je puisse les enchaîner automatiquement et donc librement ! ”. La liberté qu’on me demande n’est-elle pas, paradoxalement, une imprégnation totale

des règles et l’aboutissement d’une longue servitude aux techniques ? On s’imprègne des règles du jeu à tel point que ¸ça devienne une ligne de conduite, un comportement naturel, irréfléchi presque inné et c’est ¸ça qui donne l’impression illusoire de liberté? Je prends l’exemple très simple de l’immobilisation ikkyo: au début, ma façon de exécuter ressemble plus au geste d’un enfant en bas âge, mécontent, qui renverse son assiette de purée. Mais après avoir bien assimilé les principes et les détails de chaque geste de latechnique je peux dire que mon ikkyo ressemble assez (vaguement pour être honnête) à ce que ça devrait être dans les bonnes règles de l’aïkido. Que dire alors si vous regardiez les chevronnées exécuter la même technique : le geste est si fluide, le mouvement est si naturel, si parfait et si beau que vous avez l’impression qu’il fait partie de leur inconscient physiologique


Tout au long de l’histoire, les personnes qui ont prétendu s’être libérées des règles et des chaînes dans un domaine bien précis (peinture, musique, pensée,...) n’etaient-elles pas assujetties à d’anciennes régles et pour s’en lib´erer n’ont-elles pas fait en fin de compte que de s’en créer de nouvelles auxquelles elles sont devenues de parfaites esclaves? comme le fait de respirer, comme les battements de leurs cœurs. Mon esprit indomptable, incorrigible, a alors divagué et j’ai commencé mes délires en me posant la question suivante: ”la liberté, dans le sens commun, n’est-elle pas l’aboutissement illusoire d’une longue servitude consciente?” ou pour être plus précise ”la liberté n’est-elle pas de la servitude consciente `a l’état parfait?”Tout au long de l’histoire, les personnes qui ont prétendu s’être libérées des règles et des chaînes dans un domaine bien précis ( peinture, musique, pensée,...) n’étaientelles pas assujetties à d’anciennes règles et pour s’en libérer n’ont-elles pas fait en fin de compte que de s’en créer de nouvelles auxquelles elles sont devenues de parfaites esclaves? Je prends l’exemple de la peinture : les différentes écoles (cubisme, surréalisme, impressionnisme,...)ne sont-elles pas nées suite à l’abandon de certaines règles et la création de nouvelles ? Elles sont toutes des expressions avec des langages différents utilisant des bases distinctes. En musique, exprimer ses émotions, ses sentiments dans un morceau de type classique,jazz, pop, rnb, rap ou autre, n’est autre que parler sur des rythmes qui changent mais qui ont chacun leur propres

tempo. Les grandes doctrines en économie, le marxisme et le capitalisme, ne font-elles pas la même chose ? Ne posent-elles pas des principes différents pour le même type de besoin ? Se libérer, c’est laisser notre imagination nous guider vers d’autres voies certes, mais ces mêmes voies ont leurs propres limites, leurs sentiers que nous bâtissons, soit par peur de l’inconnu, de l’indéfini, du non borné, soit dans l’euphorie de la sensation de singularité, ou suite à l’aveuglement que nous cause la vanité et la grandeur procurées par le fait d’être créateur. Mon cerveau enchaine alors avec la question suivante : qu’est-ce que la liberté de penser de manière générale ?Personnellement, à tort ou à raison bien sûr, j’assimile la pensée au mouvement d’une balle confinée dans une géométrie bien d´déterminée. Cette géométrie peut être rarement et au pire des cas unidimensionnelle et donc la balle n’a d’autre choix que de bouger dans un sens ou dans l’autre sur un intervalle donné. Dans la majorité des cas, la géométrie est bidimensionnelle avec différentes formes possibles pour chacun : un triangle, un carré, un cercle, un losange, un polygone de manière générale ou toute combinaison possible d’arêtes et d’arcs.

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La balle dans ce cas, a évidemment plus de choix pour se mouvoir. La dite géométrie est rarement tridimensionnelle et peut rassembler toutes les formes possibles dans l’espace : du cube au prisme à la sphère, etc... La liberté de mouvement est encore supérieure dans ce cas. Selon le cas, la balle peut avoir plus ou moins d’espace pour son mouvement, elle peut être plus au moins contrainte par les angles et les arêtes, mais elle restera toujours prisonnière de la géométrie en question. La géométrie représente pour moi l’ensemble des règles qu’on vous a imposées depuis la naissance ( de part l’´éducation parentale, sociale,

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votre inconscient, tous les programmes qui y ont été installés depuis votre naissance directement ou indirectement, consciemment ou inconsciemment, par les différentes éducations, par le long parcours d’expériences et de réflexions et par le long cursus de refoulement.Une problématique vient se poser alors naturellement : peuton” déprogrammer ” notre cerveau et notre psyché pour atteindre la liberté ? Et, est-ce ¸ca vraiment la liberté ? Je sais qu’après ces délires, j’aurai droit à de bonnes corrections de mes maîtres lors des prochaines séances. Alors mes senseis vénérés : je plaide coupable !Je sais que mon chemin vers la sagesse et l’harmonie

Libérer ses pensées revient, à mon sens, à rayer de votre cerveau et de votre psyché, de votre conscient et de votre inconscient, tous les programmes qui y ont été installés depuis votre naissance directement ou indirectement, consciemment ou inconsciemment, par les différentes éducations, par le long parcours d’expériences... religieuse, apprentissages scolaires,...) ainsi que celle que vous vous êtes imposées. Dans les deux cas le processus de l’assimilation de ces règles se fait de deux manières: consciente et inconsciente. Libérer ses pensées ou sa manière de voir revient donc, à mon sens, à supprimer les frontières de la géométrie. Cela ressemble dans un autre sens, si j’utilise le langage informatique, au formatage d’un disque dur : il faut rayer de votre cerveau et de votre psyché, de votre conscient et de

est encore très long. Mais peut être que la sagesse est elle aussi, l’aboutissement naturel d’un long délire conscient? Ou en d’autres termes: la sagesse n’est-elle autre que de la sottise ou de la folie consciente à l’état parfait ?! Voilà, j’ai laissé libre cours à mes pensées et je vous en ai fait part. Même si c’est du délire vous allez me dire, c’est en tout cas la preuve que l’aïkido ce n’est pas que de l’exercice physique, c’est de l’exercice mental aussi et c’est tout en son honneur.

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Etiquette de l’aïkido 1 - En montant sur le tatami et en le quittant, vous devez saluer.

2 - Respectez vos instruments de travail: le Gi

(tenue d’entraînement) doit être propre et en bon état, les armes rangées lorsqu’elles ne sont pas utilisées. Respectez vos partenaires en veillant à votre propreté corporelle avant de monter sur le tatami.

3 - Ne vous servez jamais d’un Gi ou d’armes qui ne vous appartiennent pas.

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- Quelques minutes avant l’entraînement, vous devez être préparé, assis en seiza, tous sur la même ligne,et dans une posture de méditation. Ces quelques minutes permettent à votre esprit de faire le vide, de se débarrasser des problèmes de la journée et préparent à l’étude.

5 - Le cours commence et se termine par une

cérémonie formelle. Il est essentiel d’être à l’heure pour y participer ; mais si vous arrivez en retard, vous devez attendre à côté du tapis jusqu’à ce que l’enseignant vous fasse signe de vous joindre au cours. Saluez-le à genoux en montant sur le tapis. Veillez aussi à ne pas perturber le cours.

6 - Parlez le moins possible sur le tapis. L’aïkido est une expérience.

7 - La façon correcte de s’asseoir sur le tapis

est la position en seiza. Mais si vous êtes blessé au genou, vous pouvez vous asseoir en tailleur. N’allongez jamais les jambes et ne vous adossez pas au mur ou à un poteau. Vous devez être disponible à chaque instant.

8 - Ne quittez pas le tapis pendant l’entraînement

sauf en cas de blessure ou de malaise et en avertissant l’instructeur.

9 - Quand l’instructeur montre une technique, vous devez rester assis en seiza et regarder attentivement.Après la démonstration, saluezle, puis saluez votre partenaire et commencez à travailler.

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- Dès que la fin d’une technique est annoncée, arrêtez immédiatement votre mouvement, saluez votre partenaire et rejoignez les autres pratiquants assis en lignes.

11 - Ne restez jamais debout sur le tapis sans

travailler. S’il le faut, restez en seiza en attendant votre tour.

12 - Si pour une raison ou une autre vous devez

absolument poser une question à l’instructeur, allez vers lui, ne l’appelez jamais : saluez-le avec respect et attendez qu’il soit disponible.(un salut debout suffit dans ce cas).

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- Quand l’enseignant vous montre un

mouvement particulier pendant le cours, mettezvous à genoux et regardez attentivement. Saluez-le lorsqu’il a terminé. Quand il corrige un autre pratiquant, vous pouvez vous arrêter de travailler pour regarder. Asseyez-vous en seiza et saluez de même.

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- Vous êtes là pour travailler, non pour imposer vos idées aux autres. Respectez les pratiquants les plus gradés. Ne discutez jamais à propos de la technique.

15 - Si vous connaissez le mouvement et que

vous travaillez avec quelqu’un qui ne le connaît pas, vous pouvez le guider. Mais n’essayez pas de corriger votre partenaire si vous n’avait pas le niveau Yudansha (ceinture noire).

16 - Ne vous prélassez pas sur le tapis avant ou après les cours. Il est réservé à ceux qui désirent s’entraîner.

17 - Le port des bijoux est à proscrire pendant l’entraînement.

18 - Evitez de manger ou boire dans le dojo

pendant l’entraînement. Evitez d’absorber des boissons alcoolisées lorsque vous n’avez pas encore quitté votre tenue. Fumer est interdit dans l’enceinte du dojo.


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Evenements Date & Lieu : 2, 3 et 4 juillet 2010 salle de judo, de la cité olympique de la jeunesse, Elmenzeh - Tunis * Organisateur : La fédération tunisienne de Judo * Animateur du stage : Me Wilko Vriesman 5è Dan (Hollande) Date & Lieu: Le 9 -10-11 avril 2010 - salle de judo, de la cité olympique de la jeunesse, Elmenzeh - Tunis * Organisateur : Foyer Universitaire El Omrane Supérieur 1 * Animateur du stage :Me Micheline Tissier 6è Dan (France)

D ate & Lieu : Le 6-7-8 janvier 2010 - salle de sport Shaolin Budo Center - Ariana * Organisateur: 4L'association Sahelienne d’Aïkido * Animateur du stage :Me Danail Prangov 4è Dan (Bulgare)

Date & Lieu : Le 13-14-15 novembre 2009 - salle de sport Shaolin Budo Center - Ariana * Organisateur : L'association Sahelienne d’Aïkido * Animateur du stage :Me Danier Prangnov 6è Dan (France)

Date & Lieu: Le 30 mars et le 1er et 2 avril 2010 - maison des jeunes de la Marsa * Organisateur : L'association Ali Balhwan * Animateur du stage :Me René Trognon 7è Dan (France)

Date & Lieu: Le 18 -19-20 décembre 2009 - salle de judo, de la cité olympique de la jeunesse, Elmenzeh - Tunis * Organisateur : Foyer Universitaire El Omrane Supérieur 1 * Animateur du stage :Me Jamel Mokdad 5è Dan (Algérie)

D ate & Lieu : 12-13-14 mars 2010 - salle de Judo de l’Ineps - Ksar Said * Organisateur : L’association Sahelienne d’Aïkido * Animateur du stage :Me Nebi Vural 6è Dan (Turquie)


Campements d’aïkido: 19-20 juin 2010 2ème Campement d’aïkido du dojo de la STEG à Kelibia (Oued el Ksab)

19-20-21 mars 2010 1er campement printanier d’aïkido du dojo de la STEG à Aïn Drahem

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Regroupements

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15 avril 2010 : Regroupement d'aïkido chez maitre Abdelzaiz Boukhazna. : 3 clubs étaient présents Gazelec, les pyramides et Ben Arous.

12 février 2010: Regroupement chez le club d'aïkido Les pyramides de Boumhel

22 janvier 2010 : Invitation du club d'aïkido de Rue de Lyon pour un regroupement dirigé par maitre Ramzi Bouslimi (3ème Dan)

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15 janvier 2010: Regroupement avec le club de Boumhel. La séance a été animée avec passion et amour par notre cher ami Nejib Saidi, 2ème Dan d'aïkido. merci Nejib.

26 décembre 2009: Participation à une séance d'aïkido animée par Yamawaki Sensei , du kobayashi dojo du Japan. (Lieu : dojo de Lyon)

26, 27 et 28 février 2010 : Participation au stage de maitre Salah Khelil 5ème dan d’aïkido organisé par le dojo du foyer el omrane. La première journée s’est déroulée dans notre dojo.

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Activités para-Aïkido

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Aïkido … Shodoka Activités para-Aïkido:

28 avril 2010 : Regroupement d'aïkido qui a réuni le club d'El-menzah 6 dirigé par Me Abdelaziz Mokhtari, le club de Boumhel, dirigé par Me Nejib Saidi et le Dojo Budo club , dirigé par Me Chekib Chakroun.

26 avril 2010 : Invitation de Chekib Chakroun sensei avec ses élèves pour animer une séance d’aïkido Shodokan. Le thème abordé était le tanto dori.

Aïk

4 mai 2010 : Visite d’un expert de Kong Fu venant de l'ambassade de Chine.

1er mars 2010 : Séa YONG, expert de W Xin Yiquan, Nei Gon


an

Aïkido et Danse

20 janvier 2010 : Une Séance de danse avec Ammar Habli, jeune chorégraphe tunisien.

2 janvier 2010 : invitation du jeune chorégraphe tunisien, Ammar Habli pour assister à une séance d’aïkido.

kido et taichi

ance de Taïchi animée par Maitre He Wu Shu, Taiji Quan, Pagua Zhang et ng) et champion provincial de Chine.

15 février 2010 : M. Ariel Ondoua, expert de tai chi chuan et chi kung de l’école Chen, a animé une séance de taichi dans notre dojo. L'objectif était de faire connaitre cet art martial à nos élèves et essayer de s'en inspirer pour améliorer la qualité de notre aïkido.

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Activités para-Aïkido

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Aïkido et Kendo

20/10/2009 : Me Seiichi Negishi,un japonais résident en Tunisie, nous a fait découvrir le «kendo»:l’une des plus anciennes, des plus respectées et des plus populaires disciplines modernes du budo.

Aïkido ...pour tous

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Aïkido et autisme L'aïkido est la voie de l'amour, du partage et de la communication. C'est ce que Ueshiba s'est fixé comme finalité de cet art martial, fort original des autres arts martiaux. L'idée est bien simple : Si c'est cela l'objectif ultime de l'aïkido, pourquoi ne pas partager cet amour et cette affection avec les personnes qui en est le plus besoin : les personnes

handicapées. En effet, notre club a choisi de prendre en charge, depuis janvier 2009, des enfants autistes pour essayer de vivre avec eux une expérience unique : une expérience de partage de sentiments et d'amour à travers l'aïkido. Que Dieu soit avec nous pour dessiner le sourire sur le visage de ces enfants.

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Souvenirs de fin de saison

Med El Gat : The Iron man !

Dur, dur d’être ...aïkidoka !

Passage de grade juillet 2010 : première promotion de 1er Kyu du Club...Félicitations !!!

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Culture

Le JAPON des arts et des tradit ions

E

n réaction à nos rythmes de vie de plus en plus éffrénés, stréssés, agréssés, pollués, une véritable culture du bien-être a vu le jour, dont nombre d’idées ne sont pas sans rappeler l’Art de Vivre Japonais , ou du moins la vision que l’on en a: simplicité, sobriété, harmonie, équilibre, naturel, essentiel, authentique, sont autant de concepts que l’on a vite fait de regrouper sous le terme de «Zen».Un retour aux sources sur tout ce qui constitue l’Art de Vivre du Japon: pour mieux connaitre et mieux comprendre cette culture unique.

Sa-dô : La voie du thé

Sadô, ou Chadô (prononcé tcha-dô), «la Voie du Thé», est l’étiquette traditionnelle pour préparer et boire du «macha» (le thé vert pulvérisé) avec des invités.Cette cérémonie est considérée comme absolument unique, et en conséquence l’hôte, le Maître de Thé, prépare et accomplit chaque réunion de thé avec un soin intense. Dans sa totalité, l’étude du thé nécessite aussi celle de l’architecture et de son utilisation (la maison de thé - chashistu), du jardinage paysager, de la céramique, de la calligraphie, de l’arrangement floral, etc. L’harmonisation de tous ces éléments est indispensable au succès de la réunion de thé. La réunion de thé elle-même - la «cérémonie» - est constituée de l’ensemble des gestes nécessaires à la préparation du thé : chauffer l’eau, nettoyer le bol, y verser le thé en poudre, y ajouter l’eau chaude, battre le mélange au fouet, le présenter à l’invité, etc. Rien n’est laissé au hasard : chaque objet a sa place, chaque geste son importance, chaque son sa valeur esthétique. Le tout demande une très grande maîtrise et une expression naturelle.


Au Sado, rien n’est laissé au hasard: chaque objet a sa place, chaque geste son importance, chaque son sa valeur esthétique. Le tout demande une très grande maîtrise et une expression naturelle...

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Bonsaï-dô

L’art du Bonsaï (bonsaîdô) est d’origine chinoise. Il fut introduit au Japon par les moines bouddhistes Zen pendant la période de Kamakura (1185 - 1333). En même temps que s’ouvrait le Japon sur l’occident (ère meiji ~ 1868). L’objectif est d’obtenir un arbre miniature en ralentissant la croissance de la plante en coupant, ligaturant les branches. Les bonsaï peuvent être utilisés pour recréer des paysages miniatures on parle alors de «Saikei» ou de «Bonkei». Mais en fait, le bonsai-dô est encore bien plus que cela. Incarnant la nature et révélant sa beauté, agissant comme une sorte de baume apaisant l’esprit, elle est une voie de recherche de la simplicité, afin de parvenir au mieux à l’essentiel. Dans sa pratique, son étude et son utilisation en tant que support de méditation, elle donne à notre esprit les moyens de développer une sensibilité accrue aux évènements apparemment anodins de la vie, que le quotidien masque la plupart du temps, et va nous permettre de trouver notre voie en parfaite harmonie avec le Tout.

Ka-dô: La voie de l’arrangement de fleurs

Ka-dô (ou l’ikebana) est un art ancestral japonais consacré à l’agencement des végétaux. Ces compositions, de style asiatique, réalisées à partir de branchages, feuillages et fleurs, reflètent la saison qui les a vu naître et correspondent à une tradition et à toute une symbolique avec des écoles et des codes qui leurs sont propres. L’Ikebana vise plus loin que l’art conçu comme activité décorative. Il veut conduire à une certaine harmonie intérieure. Il vise à faire prendre conscience de notre insertion dans une grande Nature qui nous porte et nous dépasse.

Sho-dô : La Voie de la Calligraphie

SHODÔ est le terme japonais pour désigner la calligraphie ou l’art de l’écriture au pinceau et à l’encre de chine, sumi en japonais. En calligraphie, le caractère est produit en un soufle, c’est à dire en quelques secondes, et sans retour possible. Tout le corps participe à ce déversement d’énergie, qui est canalisée vers la pointe du pinceau. Les traits composants un caractère deviennent alors, de part cette relation engendrée par ce flux d’énergie, véritablement vivants. C’est le rythme de l’execution qui confère son unité et sa beauté à la calligraphie, et c’est ainsi qu’une calligraphie devient le reflet d’une personnalité, d’un état d’âme.... La pratique du Shodô est un véritable travail de concentration. On peut rapprocher le Shodô des arts martiaux, du yoga ou de la danse.


« Dans l’ikebana la théorie n’est pas tout. L’ikebana c’est surtout savoir observer les plantes et savoir les approcher. A leur contact une conversation intime se noue. L’ikebana enseigne ce langage et permet à chacun de devenir artiste avec une branche. » — Kizashi, Ecole Shinenshu

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Parlons Japonais

Bonjour :Ohayôu(avant 11h) おはよう Konnitchiwa (de 11h à 17h) こんにちは Bonsoir : Konbanwa こんばんは Au revoir : Sayôunara さようなら S’il vous plait/je vous en prie : Onegaïshimassu おねがい します Merci beaucoup : Arigatôu gozaïmassu ありがとう ございます Comment vous vous appelez ?: Ônamaewa? おなまえ は Je suis «nom» «prenom»: watshiwa わたしは «nom» «prenom» desu です

Men (la tête)

Yokomen (le coté de la tête)

Kubi (le cou) Hiji (le coude)

Eri (le col) Shomen (le visage)

Ude(le bras)

Mune (poitrine/revers)

Hara (l’abdomen)

Sode (la manche)

Kote (le poignet)

Té (la main)

Hakama (pantalon des samuraî)

UKE

TORI


Les formules

de

politesse en Aïkido

Les formules de politesse employées sont en japonais. Toutes les formules employées font partie intégrante du langage japonais courant.

O negai shimasu (o négaï chimass’)

(O: préfixe de politesse, Negai : demande, requête, shimassu: faire) Se dit en début de leçon ou pour inviter un partenaire ("je te prie de pratiquer avec moi" ou "j’accepte de pratiquer avec toi"). O negai shimasu est la formule courante et courtoise qui accompagne une demande. On peut le dire en début de leçon lors du salut et avant de solliciter un nouveau partenaire. Le professeur qui demande un uchidachi pour démontrer une technique emploie également cette formule.

Dômo arigatô gozaimashita (doomo arigato gozaïmach’ta)

(Dômo : bien, beaucoup, Arigatô : merci, Gozaru : être, verbe très formel) Se dit en fin de leçon pour remercier le professeur ou pour remercier le partenaire ("je te remercie beaucoup d’avoir pratiqué avec moi"). Dômo arigato gozaimashita est une formule très formelle pour remercier quelqu’un ("Je te présente mes remerciements"). Le langage courant utilise plutôt arigatô gozaimashita (merci beaucoup), arigatô (merci), sumimasen (merci).

Dô itashimashite (doo itachi mach’té)

(Dô : qu’est ce que ? Comment ?, Itasu : faire) Qu’ai je fait ? (...qui mérite tes remerciements). Identique à notre "de rien" (en réponse à dômo arigato gozaimashita).

Mata yoroshiku o negai shimasu (mata yorosh’ku o négaï chismass’)

(Mata : encore, à nouveau, Yoroshiku : je me recommande à vous) A la place de dômo arigato gozaimashita, permet de remercier particulièrement un partenaire avec qui la pratique a été agréable ("je souhaite encore pratiquer avec vous", "je me recommande à vous pour le futur").


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Site au Japon

Le mont Fuji ou La montagne sacrée e mont Fuji est un majestueux volcan situé à Honshu au Japon .Ce volcan assoupi depuis 1707 a tant inspiré les artistes avec son cône parfait et avec son rideau de glace. Durant la journée, ses couleurs passent du bleu au vert avant de s’assombrir dans un rose fantomatique puis de s’évaporer dans l’obscurité. Cette montagne est le point culminant du pays (3776 m de hauteur),c’est un symbole et un être magique pour le peuple japonais.Fujisan est un lieu de pèlerinage. Jusqu’à l’ère Meiji en 1868,son ascension était interdite aux femmes. De nos jours, quelques 2.5 millions de personnes se lancent chaque

été (entre le 1er Juillet et fin Aout) sur les pentes du volcan, en empruntant les six pistes balisées. Cette visite fait la fièreté des nippons et comme dit le proverbe « qui n’a pas fait une fois l’ascension du Fuji est un fou ou un ignorant »!!!c

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Qui n’a pas fait une fois l’ascension du Fuji est un fou ou un ignorant proverve japonais

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« Ne regardez pas ce monde avec peur et dédain. Avancez bravement quels que soient les présents des dieux.» Morihei Ueshiba Juillet 2010 /

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Détente Mots fléchés:

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Origami: Le mot «origami» vient du japonais, «oru» signifie plier et «kami» signifie papier. L’origami désigne donc l’art de plier le papier. Il s’agtit d’utiliser une feuille, en général de forme carrée, que l’on ne découpe pas en principe.Origami peut se réaliser avec de très belles feuilles, il peut aussi être réalisé avec n’importe quel papier y compris le papier de récupération. Ici nous vous proposons un modèle très simple pour la réalisation d’un chat ou cochon. il suffit de Suivre le diagramme.Allez, c’est parti !

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