UndressMe #8

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UNDRESS ME #8


SOMMAIRE Dress up now Promenons nous dans les collections Histoire de sacs Le parapluie comme accessoire de mode La collaboration Petit Bateau / Opéra Garnier by Christian Lacroix Quand Monoprix s’associe à cinq créateurs Collection Isabel Marant pour H&M

Beau’t moi J’ai testé... le vernis à lèvres YSL 1,2,3... Stampez ! Illuminez votre coiffure

Culture mode Givenchy et Hepburn Poiret le Magnifique

Melting pot Les concept stores Interview de Virginie Capman


EDITO Alors que tout semble gris dehors,l’équipe d’UndressMe est de retour dans une effusion de paillettes, d’or et de strass. Suivez-nous dans un univers unique où élégance rime avec bling-bling (sisi), pour ce nouveau numéro spécial paillettes. Apprenez à faire du stamping et à adopter les must-have de l’hiver, decouvrez les nombreuses collaborations mode du moment et les nouveautés beauté telles que les vernis à lèvres YSL, plongez-vous dans l’histoire des mythiques sacs Chanel ou de l’amitié entre Audrey Hepburn et Hubert De Givenchy ... Encore bien d’autres surprises hautes en couleurs vous attendent! Entre conseils mode et beauté, immersion dans l’histoire des grands noms de la mode et actualités culturelles, comptez sur nous pour être au top! Joyeuses fêtes à toutes et à tous! Felicie, présidente d’UndressMe.


DRESS UP NOW



Promenons-nous dans les collections ! L’hiver approche à grands pas et votre dressing vous semble désespérément vide, ou tout du moins plus que démodé ? Pas de panique, Noël approchant à grands pas et les soldes commençant incessamment sous peu, Undress Me est là pour vous guider dans vos achats ! Voici le top 5 des must-have de cet hiver :

Must-have n°1 // Le manteau en tartan, défilé automne-hiver 2013-2014 Stella McCartney

Stella McCartney, Manteau Harvey, 1.995,00€

Manteau à carreaux, Zara, 149,00€

Source : vanityfair.fr

Source : zara.fr


Must-have n°2 // Le manteau oversize Navy Blue, Dries Van Noten

Collection Automne-Hiver 2013-2014 Dries Van Noten (prix non communiqué) Source : madame.lefigaro.fr

Dusan, manteau long, 1925€


Must-have n°3 // Les Cuissardes Emilio Pucci

Bottes Emilio Pucci, 1.990,00€ Source : be.com

A gauche : Cuissardes Betty, Minelli, 179,00€ A droite: Cuissardes Banelli, Minelli, 159,00€ Source : minelli.fr


Must-have n°4 // Les boots à découpe

Défilé Chanel Automne-Hiver 2014-2014 Source : chanel.fr

Bottines Aurore, Sandro, 395€ Source : sandro.fr


Must-have n°5 // Le motif oeil

The eye by Kenzo

Souliers Apologie, Salvatore, (prix non communiquĂŠ) source : apologie.fr

Rita Oudrhiri



Histoire de sacs

LE 2.55

C’est une pièce majeure et historique de la maison Chanel puisqu’il a été créé par Coco Chanel en personne. Comme pour ses parfums, Coco a donné un numéro de dénomination à ce sac, 2 pour le mois (février) et 55 pour l’année de lancement (1955). Rapidement le 2.55 s’impose comme une petite révolution et libère la femme (il n’y a pas que Moulinex) ; puisqu’à l’époque les femmes portaient leur sac à la main, comme une pochette. La chaîne permet de porter le sac à l’épaule ou en bandoulière. Pratique et élégant donc. Le 2.55 est en cuir de veau vieilli matelassé. Le fermoir, surnommé fermoir Mademoiselle, est rectangulaire avec la mention Chanel. Les hanses du sac sont des chaînes vieillies et travaillées. Le 2.55 se décline en trois tailles, il est présent à chaque collection dans sa version originale, en noir, et se décline temporairement pour les saisons. Mais surtout, un mythe a été créé autour de cette pièce. D’après la rumeur ce sac serait une réminiscence de l’enfance de Coco Chanel. (Petit rappel : Coco Chanel était orpheline, elle a grandi dans un orphelinat et plus précisément dans une abbaye). Info ou intox ? C’est Chanel, alors on veut y croire. Ainsi donc le matelassage du sac ferait référence aux vitraux de l’abbaye. La doublure bordeaux serait de la même couleur que les uniformes que portaient les orphelins. Et la chaîne serait inspirée du porte clé des gardiens de l’orphelinat.


LE TIMELESS Le Timeless est le petit frère du 2.55. C’est une réinterprétation de Karl Lagerfeld du sac emblématique de Coco Chanel. Créé dans les années 80, le Timeless réinterprète les codes du 2.55 et le modernise. Le fermoir devient mythique avec les deux C entrelacés qui représentent le logo de la maison Chanel. Karl Lagerfeld a revisité les hanses en ajoutant une lanière de cuir dans la bandoulière en chaîne. Le Timeless a quelque peu détrôné son grand frère, le 2.55. Il se décline en beaucoup plus de coloris à chaque saison et il est devenu le chouchou des it-girls. Néanmoins ces deux sacs incarnent l’esprit de la maison Chanel et constituent des pièces incontournables, des must have dans le dressing des fashionistas, encore faut-il pouvoir se les payer…

Maud Pchd


Le parapluie comme accessoire de mode Pour beaucoup d’entre vous, sortir son parapluie est synonyme d’une mauvaise journée à venir. Et on vous comprend entre le stress de gérer l’ouverture sans causer de victimes collatérales, de ne pas l’oublier dans un magasin, de le tenir bien fermement pour qu’il ne s’envole pas, tout en voyant son look ruiné par une immondice noire au dessus de la tête, le parapluie est plutôt synonyme de galère que d’accessoire de mode qu’on aime assortir à nos tenues. Heureusement pour nous, des marques se sont penchées sur le problème et nous proposent des solutions pour éradiquer le triste parapluie noir de notre garde robe. Pourquoi ne pas collectionner les parapluies comme les chaussures et les sacs ? Une marque plutôt célèbre pour ses chaussons, Isotoner a fait parler d’elle cette année en faisant un partenariat avec une grande école de mode française, ESMOD Paris. Lors d’un grand concours, Isotoner a confié la création de nouveaux looks de parapluies aux étudiants de l’école. La marque a demandé aux étudiants de revisiter deux types de support de parapluie : la canne en tissu et la canne cloche en PVC transparent. Il paraissait en effet difficile de travailler sur le style du parapluie pliable. Ce dernier bien que pratique, ne peut pas se vanter d’un style vraiment assumé. 3 créations ont été retenues par la marque et commercialisées en édition limitée. Vous pouvez les retrouver sur le site Isotoner , pour la modique somme de 30€.

Notre coup de cœur est la création de Léa Bussac , un parapluie inspiré de l’indémodable trench qui joue de l’association de rabats boutonnés et de surpiqures . Il aborde une allure très parisienne à la Charlotte Gainsbourg et a l’avantage de s’assortir facilement quelle que soit la tenue qu’on porte.

Le deuxième parapluie qui a été retenu est inspiré du célèbre gilet jaune de sécurité routière. Le parapluie est un objet qui peut s’avérer dangereux : qui n’a jamais manqué de se crever un œil avec une baleine ? C’est pour quoi cette jeune styliste a eu l’idée d’apposer des bandes réfléchissantes sur le dessus du parapluie pour qu’il soit visible même lors de sombres journées pluvieuses. Cela lui donne un style graphique, qu’on adore. Karl Lagerfeld serait ravi de voir que le gilet de sécurité trouve une place dans notre garde robe !


La troisième création est un parapluie cloche avec des gouttes dessus : quoi de plus redondant pour un parapluie que d’y dessiner des gouttes et d’y inscrire des petites pensées par rapport à la pluie. Les gouttes se déformant au fur et à mesure qu’elles ruissellent sur le parapluie. Les avantages du parapluie cloche, aussi appelé bubble umbrella sont nombreux. Tout d’abord, avec sa forme il permet une protection complète contre le vent et la pluie. Fini le temps où vous deviez marcher tête baissée, parapluie en avant en risquant à tout moment une collision frontale dans la rue maintenant vous pouvez adopter une allure fière bien protégée sous votre cloche. Mais surtout, son design se fond avec toutes les tenues. C’est le parapluie préféré des New Yorkaises et on comprend pourquoi !

Pour encore plus d’originalité et de fantaisie: rendez-vous sur :

http://www.parapluieparis.com/. Parapluie Paris est une maison de parapluie et d’ombrelle qui vient de voir le jour, puisque elle a été crée il y’a seulement un an. Elle propose déjà une gamme de parapluie très complète : du plus classique au plus fantaisie. Il faut cependant compter un budget beaucoup plus conséquent d’environ 90€ pour un parapluie. Voici une petite sélection de nos produits préférés :

Anaïs Delas


La collaboration Petit Bateau / Opéra Garnier by Christian Lacroix

La marque Petit Bateau a lancé une collection capsule en collaboration avec l’Opéra de Paris, imaginée et dessinée par le grand couturier français, Christian Lacroix. Celuici avait pour défi de revisiter les pièces intemporelles de la marque Petit Bateau telles que la très célèbre marinière, la robe longue, la petite jupe courte classique et élégante. Ainsi, sa collection mêle tissus coton, rubans et velours, elle se décline en différentes couleurs : le bleu marine et blanc, le noir et corail. Christian Lacroix y a également ajouté des nœuds, des drapés afin de donner plus de chic aux différentes pièces.

En voici quelques unes, disponibles dans les boutiques Petit Bateau depuis le 6 décembre

Gauche : Robe Marinière, 250€ Droite : Marinière, 85€

Marinière, 85€ Jupe à ruban, 75€


Monoprix s’associe à 5 créateurs pour les fêtes // pour dessiner 5 petites robes noires à 90€ l’unité Les 5 créateurs sont les suivants : • Hussein Chalayan, un styliste turc désormais designer en Angleterre. La robe noire qu’il a imaginé est une robe droite classique sur laquelle il a ajouté trois basques (volants) asymétriques pour la déstructurer. • Anne-Valérie Hash, styliste française de haute couture, elle est la créatrice de la marque A V Hash. Elle a crée une robe noire très asymétrique et fluide. • Giles Deacon, styliste anglais il collabore avec de nombreuses chaines de prêt à porter comme New Look. Il a designé une robe petite fille modèle pour Monoprix, sur laquelle il a ajouté un gros nœud en velours noir. • Yiqing Yin est une styliste d’origine chinoise qui est installée à Paris. Elle possède sa propre marque portant son nom. Sa robe noire est une robe droite à manches longues moulante ornée d’un drapé sur le devant. • Alexis Mabille, styliste français, est connu pour ses créations « à nœuds », il a notamment travaillé avec Hedi Slimane pour Dior Homme. Sa robe noire est très classique, droite et porte sa signature au niveau de la poitrine : un nœud.

De gauche à droite : Alexis Mabille / Giles Deacon / Anne-Valérie Hash / Hussein Chalayan / Yiqing Yin. Les cinq robes sont disponibles dans tous les magasins Monoprix depuis le 27 novembre. Sources : Petitbateau.fr et journaldesfemmes.com.

Mathilde Perret


Collection Isabel Marant pour H&M : Pourquoi un tel engouement ?

Vous en rêviez depuis longtemps ? Elle est enfin sortie! Annoncée il y a plusieurs mois, la collaboration entre la plus bankable des créatrices françaises, Isabel Marant, et la marque suédoise de prêt-à-porter H&M a fait beaucoup parler d’elle, avant même l’ouverture en boutique. Habituées de la marque et autres fashionistas eurent l’occasion, dès le jeudi 14 novembre, d’accéder à une mini-collection rassemblant les modèles les plus incontournables, à prix fortement réduits bien sûr. D’impressionnantes files d’attente se sont ainsi dressées devant les quelques magasins qui proposaient la collection, certaines modeuses ayant attendu depuis le petit matin dans l’espoir de mettre enfin la main sur une veste à paillettes, un joli top ethnique ou encore une paire de boots à talon frangés. La collection est totalement à l’image de la griffe : style à la fois casual et chic, rock et bohème.

D’une simplicité quasi légendaire, Isabel Marant, veut habiller toutes les filles et non seulement une poignée de célébrités branchées. Collaborer avec une enseigne lowcost et permettre à de nombreuses férues de style de s’offrir les pièces dont elles ont toujours rêvé, s’est alors imposé comme une évidence, et c’est un carton plein. Quant au géant suédois, il n’en est pas à son coup d’essai en la matière puisque d’autres collaborations avec Karl Lagerfeld, Stella Mc Cartney, Comme Des Garçons, Jimmy Choo, Sonia Rykiel, Lanvin, Versace ou encore Maison Martin Margiela ont également été de vraies réussites. Par ailleurs, une fois encore, en matière de communication, les choses n’ont pas été faites à moitié. Deux des mannequins les plus en vogue du moment ont pris la pose pour représenter la collection, la très masculine Saskia de Brauw et la jolie canadienne Daria Werbowy. Malheureusement, à l’heure où paraît cet article, il ne reste plus une pièce siglée Isabel Marant dans les rayons de chez H&M (même si, à Reims, il n’y en a jamais eu !) Toutefois, si l’envie de porter ce fameux manteau oversize ou cette sublime chemise en soie imprimée, que vous avez repéré dans les magasines, est vraiment irrépressible, certains modèles se trouvent encore sur la toile. Un second business s’est d’ailleurs installé, exploité par quelques rusées qui en ont bien compris les règles, en revendant les pièces achetées jusqu’à deux fois le prix en magasin. Pour toutes les autres, il va falloir attendre la prochaine collaboration d’H&M, qui sera certainement tout aussi prometteuse.

Léa Clerc



BEAU’ T MOI



J’ai testé ... ... Le vernis à lèvre Yves Saint Laurent

Le rouge à lèvres est indéniablement notre meilleur allié. Mais bien trop souvent il fallait faire le choix des armes : rouge à lèvres ou gloss ? Le rouge à lèvres bien pigmenté, tiraille les lèvres et manque de brillance. Un gloss, certes ça brille, mais ça pèse sur les lèvres et le plus souvent ça colle partout (la mèche de cheveux qui colle sur les lèvres, on a connu plus glamour). La pigmentation est, la plupart du temps, très légère et ça ne relève pas trop notre teint palot en hiver. Et Yves Saint Laurent créa le vernis à lèvres, le mélange parfait. « Enfin le privilège de ne plus devoir choisir […] Yves Saint Laurent signe un nouveau geste pour les lèvres ». Que de promesses. On se méfie de ce genre d’annonce, un peu comme pour les publicités de mascara effet faux cils. Eh bien pour une fois la publicité est plutôt fidèle à la réalité. Le vernis à lèvres a passé le crash test avec brio. Le vernis à lèvres se présente comme un gloss avec un applicateur mousse. Niveau application, attention à ne pas se rater et à déborder car l’encre imbibe les lèvres et rend la retouche impossible. Pour un rendu naturel, il faut appliquer une seule couche. Pour une couleur beaucoup plus intense et laquée, repassez une deuxième couche – une fois que la première est bien sèche. La texture du vernis à lèvres est agréable : il ne colle pas, mais rend les lèvres douces et les relève d’un effet glossy. Et contrairement à la plupart des rouges à lèvres, le vernis lèvres tient (très) longtemps. Cette petite merveille a un prix (29,90€), qui reste légèrement inférieur à la moyenne des rouges à lèvres de marque. On aime : sa tenue record, son odeur fruitée (classique pour les rouges à lèvres YSL), son large choix de couleurs ; brunes, blondes, rousses, vous allez trouver votre bonheur.

Maud Pchd



1, 2, 3 Stampez ! Les fêtes de Noël arrivent à grands pas, il est donc l’heure de vous munir de vos plus beaux vernis pour sublimer vos ongles. Pourquoi ne pas vous essayer au stamping comme une véritable nailista ? Vous vous demandez surement, qu’est ce que le Stamping ? Rien de bien sorcier, il s’agit tout simplement de transférer un motif d’une plaque sur vos ongles grâce à un tampon.

Pour cela il faudra vous munir de : - une plaque à stamping - un tampon - une raclette ( ou une carte en plastique) - un vernis opaque, très pigmenté - du coton - du dissolvant ( sans acétone )

Etape n°1 // Appliquer sur vos ongles une base protectrice puis deux couches de vernis qui vous serviront de base. Il est conseillé de choisir des couleurs claires pour cette étape (blanc, beige,…). Laissez sécher vos ongles . Vous pouvez appliquer une goutte d’huile de séchage pour accélérer le séchage ( en vente chez Sephora pour 7,90€)

Etape n°2 //

Choisissez ensuite un vernis pour le motif que vous voulez stamper. Il faut choisir un vernis opaque et très pigmenté, c’est à dire un vernis qui couvre votre ongle en une seule couche. Les couleurs qui fonctionnent généralement bien sont le doré, argenté, noir ou blanc (opaque, sinon cela ne marchera pas ).

Etape n°3 // Déposer une couche de vernis sur le motif de votre choix puis racler à l’aide la raclette le surplus de vernis. Votre motif est donc rempli. Munissez vous rapidement du tampon et récupérer votre motif avant qu’il ne sêche ,en effectuant un mouvement de balancier. Il va donc s’imprimer sur votre tampon, puis positionner le tampon au dessus de votre ongle et appliquer le motif en exerçant une pression sur votre ongle.

Etape n°4 // Nettoyez soigneusement votre matériel avec un coton imbibé de dissolvant puis répétez l’opération pour l’ensemble de vos ongles .

Vous voilà prête !!


Voici une liste ( non exhaustive ) des vernis qui fonctionnent bien pour le stamping //

- la collection Mirror de chez KIKO - tous les vernis KONAD

- Excalibur, Perceval, Bridal Veil, Tristam, Sleeping Palace de chez A ENGLAND - Deviantly Daring, Sci Fi, 1 to r, Joy, Adore, Harmony, Devotion, Cherish, Awaken de chez CHINA GLAZE

- No place like chrome, Blue Rhapsody, Nothing Else Metals, Good As Gold, Penny Talk, Licorice de chez ESSIE - Collection DS Extravagance de chez OPI - Diving in Malaysia, Any way any where, Rock, I’m a Rich Girl de chez SEPHORA

Carole David


Illuminez votre coiffure Saviez-vous que le HEADBAND, accessoire de mode désormais incontournable, se portait déjà il y a plus de 2000 ans ? Ce petit bijou de cheveux était porté par les grecs et les romains, homme ou femme, durant l’Antiquité lors des grandes occasions. Il se présentait le plus souvent sous la forme d’une couronne de feuilles d’or et pouvait par exemple, être remis aux athlètes lors des jeux olympiques en guise de récompense. Désormais, le headband n’est plus un symbole de victoire mais devient l’accessoire tendance du moment. Du simple serre-tête au large bandeau, il n’a cessé de traverser les époques, se décline toujours sous plusieurs formes (tressé, double, perlé…) et s’adapte facilement à tous les styles. Alors pour les fêtes, autant en profiter et accessoiriser ses cheveux en optant pour des headbands scintillants :

jolietête.fr 19.71€

zara 16.95€

headband.fr 6.99€

headband.fr 12.99€

zara.fr

etam 9.99€

8€


Une idée pour le porter… … avec une tresse en épi de blé

1. Ramenez vos cheveux sur le côté

2. Séparez vos cheveux deux parties égales

3. Prenez une petite mèche sur l’extérieur d’une des deux parties

4. Ramenez-la sur l’autre partie

5. Recommencez la même opération avec l’autre partie :

– Prenez toujours une petite mèche sur l’extérieur – Rabattez-la sur l’autre partie

6. Répétez le même geste jusqu’en bas de la tresse

7. Terminez en accessoirisant avec votre headband

Margot Cornillon


CULTURE MODE


Fireflies on the water / Yayoi Kusuma


Givenchy et Hepburn Une rencontre Audrey Hepburn n’aurait peut-être pas été l’icône que l’on connait sans son créateur. Hubert de Givenchy a su créer une garde-robe adaptée à la frêle silhouette de l’actrice, silhouette qui dénote par rapport aux canons de l’époque. C’est grâce à l’insistance d’Audrey Hepburn que leur relation se noue. Ils se rencontrent dans son atelier, à Paris, Hubert de Givenchy est alors occupé à finaliser sa dernière collection. Elle lui demande de créer ses vêtements pour son film en cours, Sabrina. Il finit par céder, et n’arrêtera jamais d’habiller sa muse. S’en suivent Drôle de frimousse (Funny Face), Ariane (Love in the Afternoon), Diamants sur Canapé (Breakfast at Tiffany’s), Charade, Deux Têtes Folles (Paris – When it Sizzles) et Comment voler un Million de Dollars (How to Steal a Million). Il dira de cette rencontre : « Elle a été très touchée que j’aie consenti à l’aider alors que je ne la connaissais pas. Pour chacun des films qu’elle a tournés ensuite, elle a voulu que je l’habille. Au fil du temps, notre amitié s’est approfondie, je suis devenu son confident, j’ai partagé avec elle toutes ses joies et ses peines, les bonnes et les mauvaises nouvelles, son mariage avec Mel Ferrer, la naissance de ses enfants, ses séparations. »

Des classiques Le fourreau noir On ne peut pas évoquer Audrey Hepburn sans penser à sa robe de cocktail dans le film Diamants sur canapé de Blake Edwards, en 1961. Longs gants en satin, porte-cigarette et diadème, elle incarne le glamour à la perfection. La robe à traîne Dans Sabrina, c’est avec une robe de princesse, toujours signée Givenchy qu’Audrey est mise en scène. Elle est blanche, ornée de fleurs noires, avec un bustier ajusté et une longue traîne. Il s’agit de la première de leur collaboration et déjà, Givenchy a su appréhender sa silhouette. Dans cette robe elle séduira, non seulement les téléspectateurs mais aussi l’ensemble du cinéma. En 1955 le film remporta l’Oscar des Meilleurs Costumes.


Un style Si Givenchy apporte l’élégance du vêtement, Audrey Hepburn apporte une façon de le porter. Le charme et l’élégance d’Audrey étaient à l’opposé d’actrices de la même époque comme Marilyn Monroe ou Elizabeth Taylor. Monroe par exemple, était considérée comme le plus grand sexe symbole de son temps grâce à ses formes généreuses. En comparaison, Audrey était jugée trop grande et trop maigre par rapport aux canons de la beauté des années 50. Mais elle avait le don d’attirer les regards et de séduire tout le monde, hommes et femmes confondus, par son visage, son regard, son port de tête royal, ses bonnes manières et son éducation toute aristocratique. Elle ne dégageait pas un sex-appeal évident, et pourtant elle était le symbole de la féminité.

Brillante Audrey A l’image du thème de ce numéro, Audrey rayonne non seulement par sa personnalité mais aussi par son style. Ses choix vestimentaires marquent des étapes dans l’histoire de la mode, comme lorsque dans Voyage à deux (Two for the road) en 1967, ses tenues sont le témoignage de la fin d’une époque et du début d’une autre. Elle n’est cette fois pas habillée par Givenchy, mais par Paco Rabanne et Mary Quant, preuve qu’elle n’a cessé d’inspirer les créateurs qui souhaitaient tous, la faire briller.

Clémence Pomiès


FLASH CRÉATEUR

Paul Poiret (1879-1944) commence sa formation chez le couturier DOUCET en 1898 puis chez WORTH en 1901, qui étaient considérés comme les grands noms de l’époque. Aspirant à créer sa propre collection, Il ouvre sa maison de couture en 1903.

En 1906, amoureux des lignes harmonieuses, il décide de bannir le corset et va révolutionner la silhouette féminine. La taille est remontée sous la poitrine et marquée par une ceinture, la robe est ajustée au torse féminin et les épaules ainsi que le haut du dos sont dévoilés afin de déplacer le centre de gravité vers le haut du corps.

La robe se veut longue et étroite pour souligner le mouvement des jambes ce qui est amplifié par le choix de tissus souples et colorés. Il va beaucoup s’inspirer de l’orientalisme à la mode au début du siècle et de ses nombreux voyages en Orient, Russie et Afrique du Nord. Cependant, en mettant fin au corset, Poiret a contribué au nouveau culte de la silhouette filiforme et en libérant le buste il a aussi entravé les jambes et la démarche des femmes.

Collaboration avec l’artiste Paul Iribe


Il fut le premier couturier à lancer une collection de parfums (1911) et s’allia avec de nombreux artistes comme Paul Iribe qui dessinera son catalogue « Les robes de Paul Poiret, racontées par Paul Iribe » en 1908. Sa collaboration avec le peintre Raoul Dufy va l’installer en précurseur du style Art Déco. Il va connaître un grand succès, habiller le toutParis et les comédiennes les plus en vue, secondé par sa femme et muse Denise Poiret, qui se fait ambassadrice de la maison. Son style traversera l’océan Atlantique et lui vaudra le surnom du « King of fashion ».

Collaboration avec le peintre Raoul Dufy Gabrielle Chanel en 1930

Collaboration avec le peintre Raoul Dufy

« Poiret le magnifique », par ses énormes soirées mondaines aurait notamment inspiré le personnage de Jay Gatsby du roman « The Great Gatsby » de Francis Scott Fitzgerald.

Ne tenant pas compte des critiques et ne s’adaptant pas aux nouvelles demandes de praticité après la seconde guerre mondiale comme le firent les maisons concurrentes (Chanel entre autres), la maison Paul Poiret va alors connaître des difficultés financières et fermera en 1929. Gabrielle Chanel, 1930

Marine Lalevée


MELTING POTES



Les concept stores, nouveaux temples du hype Depuis quelques années, on voit émerger ces nouveaux genres de magasins un peu partout. « Un concept store est un commerce de détail thématique. Le concept store peut également intégrer un point de restauration, lié à la thématique du lieu », nous explique wikipédia. IRL ou online, dédié au vélo (ByCicleStore) ou au « Stockholm seventies » (Jüli), les concept stores se multiplient, et certains magasins se renomment ainsi pour attirer plus de clients. Le concept store devient un véritable argument marketing. Un concept store, c’est avant tout un lieu dans lequel les fondateurs recréent un univers qui les inspire en sélectionnant des marques, des objets qui le reflètent. Mélangeant généralement design, mode, culture, et même parfois restauration, nous vous en avons sélectionné quelques-uns qui nous inspirent nous-aussi.

L’Eclaireur et Colette, les précurseurs

L’Eclaireur

La philosophie de l’Eclaireur, « c’est aller de l’avant, être dans ce qui va arriver, oser, déranger, c’est le devoir de toujours séduire, toujours étonner ». Fondé en 1980 par Armand et Martine Hadida, l’Eclaireur se compose en réalité de 7 points de vente uniques et spécialisés répartis dans la capitale. Réunissant designers et artistes, mélangeant produits, art et installations, l’Eclaireur sait créer une véritable expérience pour chacun de ses « clients-visiteurs » et a une sélection très pointue.

Colette

L’éclaireur, 40 rue de Sévigné http://www.leclaireur.com/

Créé par Colette Rousseaux et sa fille en 1997, Colette est un des premiers concept store à avoir ouvert à Paris. C’est aussi le plus connu grâce à sa sélection de créateurs toujours avant-gardiste et exclusive. Que vous cherchiez un portable incrusté de diamants, un livre sur Patrick Demarchelier, ou une planche de skate Girl créée en collaboration avec le label parisien Ed Banger, vous le trouverez chez Colette.

Vous pourrez également vous reposez dans leur célèbre water-bar qui vous propose de découvrir toutes sortes d’eaux minérales. Colette, 213 rue Saint-Honoré http://www.colette.fr/


Merci, le caritatif

Merci

Créé par Marie-France et Bernard Cohen, une partie des bénéfices de ce concept-store sont reversés à une association qui construit des écoles à Madagascar. Niché dans une ancienne manufacture du 3ème arrondissement, vous ne reconnaitrez jamais ce magasin qui se transforme régulièrement afin d’incarner un thème. Vous trouverez tout ce qu’il vous faut dans ce concept-store, du linge de maison aux patères, en passant par de la papeterie, des meubles et bien sur une sélection mode très tendance. 111 boulevard Beaumarchais, www.merci-merci.com/fr/ Mais ne repartez pas sans avoir gouté le cheesecake de la cantine ou vous être installé à une des deux terrasses pour manger une salade de tomates jaunes et pois chiches.

Urban Outfitters

Urban outfitters, l’international Le géant américain qui a ouvert son premier magasin en 1970 à Philadelphie, possède désormais 216 boutiques à travers le monde ainsi qu’un e-shop. Urban Outfitters propose une sélection de marques tendances et de nationalités diverses pour hommes et femmes, et pour la maison. Vous pourrez ainsi trouver les très hipster casquettes Obey et sacs à dos Herschel. A noter : Urban Outfitters sera encore présent jusqu’en janvier aux Galeries Lafayette Haussmann. http://www.urbanoutfitters.fr/

Nose, l’olfactif

Nose

Entièrement dédié au plaisir du nez, Nose est installé au 20 rue Bachaumont dans le 2ème arrondissement. On vous propose de découvrir des marques de créateurs de parfums, cosmétiques et produits pour la maison. Le but est de démocratisé la haute parfumerie. Pour cela, vous aurez le droit à un diagnostic pour déterminer vos préférences olfactives. L’e-shop vaut aussi le détour : vous pouvez inviter votre amoureux(e) à faire son diagnostic, puis lui offrir le parfum qui lui convient le mieux sans 20 rue Bachaumont, http://nose.fr/fr/ avoir peur de vous tromper !


Interview de Virginie Capman, Fondatrice de Klin d’œil

Bonjour Virginie. Tu es la créatrice de Klin d’œil avec ta sœur. Peux-tu m’expliquer le concept ?

Le concept est de réunir toutes les personnes, tous les artistes, qu’ils soient dans la musique, la food, ou autre, pour qui on a eu un coup de cœur, et de leur faire un petit clin d’œil. Ce ne sont pas forcément des gens très connus. Avant on organisait un autre évènement qui s’appelait le Supermarket et qui a duré quatre ans. C’était un peu le même principe avec une quarantaine d’exposants, des ateliers, des DJs et un coin buvette dans un univers girly et rétro. Nous étions quatre filles à faire ça, deux ont décidé d’arrêter. Avec ma sœur, on a alors eu l’occasion d’organiser Klin d’œil.

Concrètement, c’est quoi Klin d’œil ?

C’est entre un évènement, un festival et un pop-up. A chaque fois qu’on nous proposera un lieu pour organiser Klin d’œil, on le fera. En août, c’était au Trabendo, une salle de concert à côté de la grande halle de la Villette. Nous étions aussi présents pendant un festival de musique qui s’appelle le Pitchwork festival. Il vient de Chicago et a lieu une fois par an à la Villette. C’est la troisième édition. Il y avaitune mezzanine dédié à Klin d’œil avec des stands de créateurs et des ateliers.

Peux-tu me parler de ton parcours personnel ?

J’ai fait un bac STT commerce puis un BTS action co tout en travaillant chez Celio. Puis j’ai travaillé chez Esprit et chez Not so Big en tant que responsable de magasin. Désormais je suis assistance déco-scénographe chez Merci. J’ai intégré l’aventure Supermarket car j’avais beaucoup de contacts de créateurs. Je m’occupais de la presse (RP) et de la gestion des ateliers et des créateurs. Pour ce qui est de Klin d’œil, ma sœur qui est graphiste s’occupe du graphisme et de la communication sur le web (FB, instagram, twitter…). Je m’occupe de la gestion des créateurs et des ateliers. Des bénévoles nous aident également pour gérer la musique, la scénographie…


Comment vois-tu l’avenir de Klin d’œil ?

Je ne sais pas ! En tout cas j’aimerais en faire mon vrai métier et que Klin d’œil devienne une entreprise.

Comment choisis-tu les créateurs ?

Avec ma sœur. Ce sont soit des gens que nous connaissons déjà du Supermarket, soit des personnes que nous rencontrons dans des salons de créateurs ou sur internet. Et aussi des amis à nous car nous évoluons dans un milieu de créateurs. On ne sélectionne que des gens qui nous plaisent vraiment, dont nous aimons les produits et l’univers.

Un coup de cœur perso ?

Au niveau mode Oh suzy et Camoméia. En bijoux, ombre clair et en enfant, Atargule et Constant.

Pour en savoir plus sur Klin d’œil : www.klindoeil.com

Félicie Yang-Ting



UNDRESS ME #8 Rédaction :

Léa Clerc, Margot Cornillon, Carole David, Anaïs Delas, Marine Lalevée, Rita Oudrhiri, Maud Pchd, Mathilde Perret, Clémence Pomiès, Félicie Yang-Ting

Mise en page :

Margot Cornillon, Cécilia Hollender, Marine Lalevée

Sources : Les parapluies comme accessoires de mode : isotoner.fr ; parapluieparis.com Illuminez votre coiffure : www.fashioningwada.blogspot.fr ; be.com ; headband.fr ; jolietete.fr ; zara.com Givenchy et Hepburn : alessiastrassetpaillettes.blogspot.fr ; 20minutes.fr ; artmodeetcreation.typepad.com ; toutlecine.com ; Pshiiit.com Poiret le Magnifique : aasavina.free.fr/spip.php?article146&artpage=5-13 ; pinterest.com ; histoire-costume.fr/paul-poiret ; metmuseum.org/toah/works-of-art/2005.199

Couverture : weheartit.com/entry/89232818

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