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En attendant l'arrivée des étudiants haïtiens « L'UAG joue pleinement son rôle » Propos recueillis par Jean-Marc Atsé
France-Antilles Martinique
10.02.2010
« Pour les quelque 50 étudiants de l'Institut Aimé-Césaire, nous avons organisé leur rapatriement sur le pôle Martinique, afin qu'ils poursuivent, chez nous, leur cursus en master de gestion » , explique le président de l'UAG, Pascal Saffache.
Pascal Saffache, président de l'université des Antilles et de la Guyane, revient sur les négociations serrées qui ont eu lieu au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, pour l'accueil à l'UAG d'étudiants haïtiens, à la suite du tremblement de terre du 12 janvier dernier. Comment l'accueil des étudiants haïtiens à l'UAG a-t-il été négocié ? Dès le lendemain de la catastrophe, les universités canadiennes sont entrées en compétition avec l'UAG pour obtenir un rapatriement des étudiants haïtiens chez eux, arguant de leurs liens étroits avec ce pays. Ce rapatriement s'appliquant aussi à leurs yeux aux étudiants suivant des formations dans des structures qui sont des émanations conjointes de l'UAG et de nos partenaires en Haïti, comme par exemple l'Institut Aimé-Césaire, financé par l'Agence universitaire de la Francophonie (AUF). Nous avons donc dû négocier tant avec notre ministère de tutelle, qu'avec l'Agence universitaire de la Francophonie pour obtenir les autorisations et les financements nécessaires pour que les étudiants de l'Institut Aimé-Césaire (une cinquantaine), qui suivaient jusqu'alors, à Port-au-Prince, un master délivré par l'UAG, regagnent « naturellement » notre université. Nous avons aussi demandé le rapatriement de 150 étudiants qui se répartiront équitablement sur
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les trois pôles de l'UAG. Les disciplines choisies sont les mathématiques, la physique, la biologie, le droit, l'économie et les lettres et sciences humaines. Le « recrutement » de ces étudiants devrait se faire avec l'aval de nos équipes pédagogiques et le soutien de l'ambassade de France à Port-auPrince. Si tout se passe bien, l'idéal serait que ces étudiants arrivent à l'UAG à la fin du mois de mars. Le cabinet de Madame la ministre s'est engagé à leur fournir une bourse de façon à leur permettre de subvenir à leurs besoins.
« Nous devons nous inscrire dans une logique de coopération régionale » Comment leurs études vont-elles se dérouler ? Pour les quelque 50 étudiants de l'Institut Aimé-Césaire, nous avons organisé leur rapatriement sur le pôle Martinique, afin qu'ils poursuivent, chez nous, leur cursus en master de gestion. Ces étudiants arriveront entre le 20 et le 23 février et recevront une bourse mensuelle de 800 euros environ, prise en charge par l'AUF. Un moyen de transport a été affrété en sus des logements mis à leur disposition, afin que leurs études se déroulent dans de bonnes conditions.
À travers ce geste de solidarité, l'UAG se place-t-elle comme le fer de lance de l'enseignement supérieur dans la Caraïbe ? Je vous renvoie au Plan d'action stratégique de l'UAG qui dit ceci ? : « L'Université des Antilles et de la Guyane deviendra l'une des références universitaires de la zone Caraïbe/Amérique du Sud et un acteur incontournable de la recherche caribéenne, amazonienne, nationale et européenne en matière de développement et particulièrement de développement durable. Elle doit se démarquer par la qualité de ses enseignements, par la dimension transversale et pluridisciplinaire de sa recherche, par sa volonté de s'ouvrir aux autres, ainsi que par sa volonté de jouer un rôle moteur dans les projets et partenariats avec les acteurs politiques et socio-économiques de son bassin naturel (espace Caraïbe/Amérique du Sud) » . Oui, comme nous l'avions demandé dans le cadre des États généraux de l'Outre-Mer, outre l'excellence, nous devons nous inscrire dans une logique de coopération régionale et de diffusion de notre savoir ; l'UAG joue donc pleinement son rôle actuellement. Article précédent
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