INFOS STAT’ETUDIANTS Juillet 2013
Éditorial La loi d’orientation pour l’enseignement supérieur et la recherche promet de réformer en profondeur les universités françaises. Mais quels changements doivent s’opérer dans les amphithéâtres ?
• Un quota de bacheliers pro et techno dans les filières bac+2
La loi d’orientation pour l’enseignement supérieur et la recherche, dite “loi Fioraso” devrait être promulguée courant juillet 2013. Elle comporte quelques petites révolutions. Elle ne prévoit aucun bouleversement de la vie des étudiants, mais des changements notables pour éviter l’échec et limiter les erreurs d’orientation des bacheliers.
Une “proportion minimale” de bac pro et techno seront imposés dans les filières bac+2, à savoir les IUT et les BTS, aujourd’hui pris d’assaut par les bacheliers généralistes. Actuellement, seuls 28,2% de bacheliers technologiques et de ceux ayant un bac pro sont inscrits en IUT. Faute de places, ces élèves sont ainsi contraints d’entamer un cursus en faculté, où leur taux d’échec est élevé. Le niveau de ce quota, non précisé dans la loi, sera fixé par le recteur, filière par filière, ville par ville, en concertation avec les universités, directeurs de lycées et d’IUT.
• Réduire le nombre de licences et de masters
• Faciliter le passage entre le lycée et la fac
Aujourd’hui, il existe en France plus de 3.300 intitulés de licences, et plus de 6.600 mentions et spécialités de masters. “Cette foison de dénominations rend ces diplômes peu compréhensibles des bacheliers, et difficilement lisibles pour les recruteurs, ce qui pénalise les diplômés”, n’a cessé de répéter Geneviève Fioraso, la ministre de l’Enseignement supérieur. Le texte de loi prévoit donc que le ministère de l’Enseignement supérieur n’accrédite plus des diplômes, mais des établissements, qui devront nommer leurs formations selon une nomenclature nationale fixée par un arrêté ministériel.
Pour faciliter l’insertion des lycéens dans le système universitaire, des rencontres entre le secondaire et le supérieur seront désormais obligatoires. Pour se faire, les lycées qui ont une classe préparatoire aux grandes écoles ou un BTS devront notamment signer une convention avec une université. Ce document devra prévoir des journées de visite dans les facultés, des échanges d’enseignants et offrir des possibilités de réorientation d’un cursus à l’autre. Autre petite révolution : les étudiants inscrits dans des prépas publiques devront désormais s’acquitter de frais d’inscription.
Sommaire 1. Les effectifs d’inscrits 2012-2013 2. Enquête “mal être étudiant” - Les étudiants et le logement 3. Les projets professionnels et d’études des nouveaux bacheliers inscrits à l’UAG 4. L’insertion professionnelle des docteurs – Promotion 2009
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