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AU TRAVAIL

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LE DOSSIER

LE DOSSIER

COVID-19 PORT DU MASQUE : LE BON RÉFLEXE, ENCORE ET TOUJOURS

PARMI LES GESTES BARRIÈRES IMPOSÉS PAR LA CRISE SANITAIRE, IL Y A LE PORT DU MASQUE. S’IL EST LA RÈGLE POUR NOS CLIENTS (DANS LES BUS ET POINTS DE VENTE) DEPUIS LE DÉBUT DE LA PANDÉMIE, IL EST AUSSI STRICTEMENT OBLIGATOIRE DANS LES LOCAUX ET VÉHICULES DE L’ENTREPRISE :

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Dès l’entrée dans les bâtiments

afin de limiter la manipulation du masque et éviter les contaminations croisées.

Lorsque la distance de sécurité d’1m50 ne peut être respectée Dans tous les lieux de rassemblement et de croisement :

salles de garde (sauf si l’on mange), vestiaires, sanitaires, couloirs, en arrivant ou en quittant un réfectoire…

entre les personnes.

Dans les véhicules de service,

s’il y a plus d’une personne (contrôle, techniciens).

QUELQUES RÈGLES POUR UNE BONNE UTILISATION DU MASQUE

Avant de mettre le masque, lavez-vous soigneusement les mains.

Le masque doit bien couvrir le nez, la bouche et le menton.

Lorsqu’il est en place, évitez de manipuler le masque. Idéalement, changez de masque toutes les 4 heures et jetez-le dans une poubelle fermée.

ET AILLEURS?

CONNEXIONS vous propose un tour du monde des initiatives relatives au port du masque dans les transports en commun.

EN BELGIQUE Chez nos collègues flamands, la société De Lijn a équipé ses trams de masques buccaux. Un message on ne peut plus clair !

EN FRANCE À Strasbourg, un illustrateur a imaginé ce que pouvait donner le port du masque à l’arrêt de bus. Une preuve qu’il est important de bien cadrer son usage dans les transports en commun ! AU CANADA Outre Atlantique, nos collègues de la société STM (Société de transport de Montréal) ont choisi l’humour en mettant en avant toutes les mauvaises façons de porter le masque.

EN CHINE Les clients de la société de transport KMB (Honk-Hong) ont désormais la possibilité de se procurer des masques via distributeurs automatiques disposés aux principaux endroits du réseau, à des prix similaires à ceux des commerces et pharmacies.

LA PASSION SOLIDAIRE DE SOPHIE

S’il y a bien une valeur essentielle en ces temps difficiles, c’est l’ENTRAIDE. Sophie VAN DE WINKEL l’a bien compris et c’est tout naturellement qu’elle a mis sa grande passion, la couture, au profit de la

cette équipe au grand cœur, on notera une organisation

population en confectionnant des masques « anti-Covid ». Partons à la rencontre d’une femme pleine de surprises.

DE FIL EN AIGUILLE

Avec un papa et un frère routiers, Sophie est baignée dans l’univers de la mécanique dès son plus jeune âge. Elle en fera d’ailleurs son métier, puisqu’elle travaille dans le secteur de la logistique depuis 22 ans. En intégrant l’équipe de l'atelier d’Arlon, elle devient la première femme au TEC à travailler au sein d’un centre d'entretien. Elle décrit son poste au TEC comme un « travail-passion ». Si elle tient son amour de la mécanique de son papa, c’est sa maman qui l’initie à la couture. Sophie apprend les bases en sa compagnie et se perfectionne en autodidacte via des tutoriels « YouTube » et d’autres ouvrages.

DU LOISIR A LA NÉCESSITÉ

Forte de ses apprentissages, Sophie a rapidement été en mesure de confectionner, retoucher et ajuster des vêtements. Elle a commencé par des réalisations dans une société où l’on jette et remplace facilement.

originales telles que des snoods (cache-cou pour l’hiver), des foulards ou encore des vêtements.

Mais depuis quelques mois, c’est la réalisation de masques « anti-Covid » qui l’occupe principalement. D’abord pour dépanner famille, amis et collègues, et couturières bénévoles par la commune d’Étalle. C’est ainsi qu’elle retrouve, chaque samedi, d’autres bénévoles pour confectionner des masques destinés aux habitants de la commune. Derrière à la chaîne bien maîtrisée : l’un à la découpe des tissus (essentiellement de la récup’), un autre au pliage, assemblage, repassage… Au total, environ 3000 masques ont été fabriqués et distribués !

Devenue experte en la matière, elle dose sa créativité selon les publics : tissus ludiques pour les plus petit·e·s, masques et foulards assortis pour les plus coquet·te·s…

LOISIR, BIEN-ÊTRE ET ÉCOLOGIE

Patience et persévérance sont de mise pour réaliser des pièces irréprochables. Il n’est d’ailleurs pas rare de devoir recommencer un ouvrage au moindre accroc.

Dans ce contexte, la couture est vite devenue une sorte de thérapie. « Le fait de me mettre devant ma machine à coudre m’apporte calme et sérénité » précise-t-elle.

Elle trouve également une satisfaction personnelle à donner une deuxième vie aux objets/vêtements Sophie répond ensuite à un appel lancé aux couturiers

En effet, si la couture a longtemps eu une réputation « vieillotte », elle est remise au goût du jour grâce au Zéro-Déchet et aux différents combats écologiques.

C’est dans cette logique que Sophie met également son savoir-faire au profit d’une autre passion partagée avec son conjoint : les reconstitutions historiques liées à la seconde guerre mondiale. Elle confectionne et raccommode les vêtements d’époque, rapièce les bâches et tissus des véhicules. Elle vient d’ailleurs d’en acquérir un et le retape grâce à ses connaissances en mécanique…La boucle est bouclée.

Bravo et merci, Sophie !

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