urbanne MODE & STYLE • ANGERS
INTERVIEW TENDANCE
MAISON MONARQUE MODE LE PRINTEMPS-ÉTÉ S’EXPOSE
MATHOU
LE DESSIN POSITIVEMENT ENGAGÉ
ANGERS
LA DOUCEUR ET L’AUDACE ! EN CUISINE (VÉGÉTALE) AU RŌNIN
#01
Au 11 rue Saint Laud, la raretĂŠ est maintenant inscrite dans le marbre.
Urbanne
SOMMAIRE
Édito 100% local et fait maison. C’est le concept d’Urbanne, magazine gratuit ET indispensable. Utile, futile, intéressant, décalé, Urbanne essaie de coller à la réalité d’Angers et de sa belle métropole. Mettre en avant les acteurs et les initiatives locales, les envies de saison, les lieux où shopper, où se régaler, où se refaire une beauté, c’est ce que nous vous proposons, deux fois par an. Pour ce numéro 1, nous avons interrogé, dans un long dossier, ce qui fait l’attrait de la ville. La douceur, certes, mais l’audace, aussi ! Bonne lecture, On vous embrasse, L’équipe Urbanne
6 8 24 26 28 34 38 42 52 54 58 66 74 76 80 En couverture Blouson, t-shirt et pantalon • GERRY WEBER • 15 rue des Lices, Angers Lunettes solaires • Opticien Krys • 4 rue Voltaire et CC Grand Maine, Angers Œuvre : Erwann Tirilly
Contact : redaction@urbanne.fr Site : www.urbanne.fr Urbanne @urbanne_magazine 4
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Sommaire
Interview Tendance : Maison Monarque Mode : le printemps-été s’expose
Mathou, la revendication tranquille Accessoires homme
Trilogue, le design accessible à Angers News beauté
Amincissement, à chacune sa méthode Dossier : Angers, douceur et audace ! En vrac dans mon sac ! En cuisine au Rōnin
Un château de famille Bientôt chez moi !
Essai : nouvelle Audi Q3 S Line Évasion dans les Pouilles
Javier Bardem, en toute simplicité
Urbanne Mode & Style - Magazine gratuit. N°1 - Dépôt légal en cours Un magazine des éditions MGI (SAS) 34 rue Jules Verne - 44700 Orvault Crédit photo : Pascal Kyriazis, D.R. Édito mode : Studio 8 Impression : Union Européenne Tirage : 25 000 exemplaires Responsable de la publicité : Nathalie Rumolo - 06 20 26 21 87 - angers@urbanne.fr Rédaction : Pierre-Baptiste Vanzini - Karen Jouault - Yves Boiteau - Sarah Lobé-Élémé Correction : Charlotte David Illustrations de Marina Le Ray Directeur de publication : Stéphane Potin Création : Achromac El Kouri - 06 75 20 66 91 Les photographies de l’édito de mode ont été retouchées. La reproduction des textes et photos est interdite.
Culture Urbanne
AIR DU TEMPS
LA CHRONIQUE LITTÉRAIRE de Julia Kerninon Il y a deux ans, j’ai voyagé en train à côté de deux vieilles dames charmantes, qui rencontraient des difficultés à ouvrir un paquet de caramels durs. Je leur ai filé un coup de main, et puis l’une des deux, calant son bonbon dans sa joue, a désigné l’édition poche de Dolto que je lisais et m’a demandé du tac au tac : Vous allez avoir un bébé ? J’étais enceinte de quatre mois, et quand je l’ai dit, elles ont toutes les deux éclaté de rire. Eh bien, bon courage, hein ! Nous au moins, on en a fini avec ça ! J’ai souri. Quelques mois plus tard, alors que j’étais enceinte jusqu’aux dents, un clochard s’est arrêté dans la rue pour me dire à son tour : Bon courage, madame. J’ai souri cette fois-là aussi. Parce que j’étais stupide. Je refusais de voir les signes de ce qui s’annonçait à l’horizon. Non pas l’enfant lui-même – merveille des merveilles – ni même la fatigue, ou le doute, le changement, la nouveauté, le manque de sommeil – toutes ces choses-là paraissaient évidentes, je m’y étais toujours attendue. Mais le ciel m’est tombé sur la tête quand j’ai découvert combien la maternité me faisait mystérieusement régresser sur le terrain de l’égalité homme-femme. Avoir ce bébé, pour commencer, m’avait coûté beaucoup plus cher qu’à son père. Un seul de nous deux avait dû surveiller son alimentation, renoncer aux cigarettes et au vin, prendre quinze kilos (et puis les perdre), surmonter la peur de l’accouchement, supporter la douleur vive, traverser la convalescence, survivre à l’allaitement, se soumettre à l’humiliante rééducation du périnée... Il est toujours assez distrayant d’évoquer l’hypothèse que les hommes puissent eux aussi être enceints, qui semble peut-être comique principalement parce que cela supposerait une véritable révolte des femmes, et que l’irréalisme de cette situation nous fait rire, quand il devrait nous faire pleurer. Enfin, c’est la nature, hein, c’est comme ça, j’y peux rien, moi, disent les jeunes hommes ravis en haussant les épaules, parfaitement innocents. C’est le moment alors de rappeler que la pilule contraceptive pour hommes a été inventée il y a maintenant bien longtemps, mais déclarée inutilisable parce qu’elle entraînait des effets secondaires. Comme c’est intéressant. Estce qu’il ne s’agirait pas d’effets secondaires du type de ceux que provoquent les pilules contraceptives que prennent les femmes dans l’indifférence générale quant aux troubles que
cela entraîne ? Je crois que si. Je crois que c’était en pensant à ce genre de choses que les deux vieilles dames riaient et que le clochard avait pitié de moi. J’étais encore ignorante (et) parfaitement conne. Je m’efforçais d’être une femme enceinte gracieuse, comme si c’était le sujet. Je ne savais pas combien le fait d’avoir un enfant, et la question de la garde de cet enfant jour après jour, ajoutée au fait que, comme la majorité des femmes, mon compagnon gagne plus d’argent que moi – sans même parler de ma situation très particulière et discutable d’écrivain –, ajoutée aussi à ma capacité naturelle à gérer la vie quotidienne, une forme de réalisme mystérieusement partagé par beaucoup d’autres femmes, je ne savais pas que l’alliance de tout ça formerait un nouvel état des choses où je cesserais purement et simplement de pouvoir imaginer disposer de mon temps. Mon temps de travail, qui devrait en réalité s’étendre de neuf heures du matin à dix-sept heures trente cinq jours par semaine, puisque c’est la raison pour laquelle je paye une nourrice, deviendrait en réalité un espace ouvert aux quatre vents. Mon temps, que j’avais toute ma vie défendu bec et ongles pour pouvoir écrire, deviendrait le temps des plombiers, des électriciens, du ménage des appartements qu’on quitte et qu’il faut laver avant l’état des lieux, le temps des courses, du déballage des cartons, des visites chez le médecin, des journées à garder le bébé à la maison, le temps des imprévus, la variable d’ajustement de tout. Très vite, faire mon travail apparaîtrait comme un but presque absurde, une coquetterie. La fragilité de ma position économique, assumée depuis des années dans le seul but de pouvoir écrire en paix toute la journée le plus souvent possible, deviendrait la faille permettant de me transformer à mon insu en femme au foyer, réduire mes livres à un hobby d’épouse. Bon courage. Bon courage. Mais j’ai l’ambition d’être autre chose que courageuse – j’ai l’ambition d’exister au-delà de ma capacité de résilience. J’ai l’ambition de continuer ma vie – d’être une personne, un écrivain et un parent. Mais je ne sais pas encore comment faire ça. Alors quand je suis trop malheureuse, je pense à Francis Bacon que j’adore et qui, à la question : « Si vous n’aviez pas été artiste, qu’auriez-vous aimé être ? », répondait : « Une mère. »
Mode
TENDANCE
CRÉATION
MAISON MONARQUE Création angevine
Un « chic métissage ». Maison Monarque, la nouvelle marque angevine de prêt-à-porter, raconte une histoire qui lui est propre et qui nous appartient à tous. L’histoire des influences, des mélanges, de la diversité qui permet d’avancer et de créer. Les deux sœurs, Clélia et Mélinda Chassagneux, se sont associées à Lucile Misandeau. Toutes se sont embarquées dans une belle aventure. Rencontre. Comment vous êtes-vous rencontrées ? Clélia : Ça a été un coup de cœur un peu humain. Des états d’esprit qui se ressemblent et se complètent, il y a aussi un petit grain de folie… On se dit : « Pourquoi pas se lancer ? » On a le goût d’entreprendre et de revendiquer quelque chose. Je pense que notre projet a du sens. Pourquoi avoir choisi ce nom pour votre maison de couture ? C. : Il y a, dans « Maison Monarque », une connotation très française à laquelle nous tenons, mais il y a également la référence à ce magnifique papillon, le monarque, qui est un migrateur. Il y a donc, par essence, cette notion de métissage qui nous tient à cœur. 6
Justement, le métissage vous a énormément inspirées pour vos premières collections… C. : Oui, j’ai fait une thèse sur la deuxième génération de l’immigration africaine. C’est ça qui nous a inspirées : c’est une génération qui porte une identité multiple. Ses parents lui ont ouvert les portes d’une autre culture, mais elle est d’abord française. C’est d’ailleurs à l’image de ce qu’est la France aujourd’hui. Lucile a été adoptée en Corée, Clélia est mariée à un franco-sénégalais et mes enfants sont à moitié Canadiens. Cela veut dire aussi que cette marque est à votre image… C. : Oui, elle correspond à notre identité, à ce que nous sommes. Les vêtements que nous produisons sont ceux
d’une culture qui n’est ni française ni africaine : une troisième culture. Ce n’est pas un vêtement ethnique ni un vêtement vraiment français, c’est un vêtement qui porte cette touche multiculturelle qui fait partie de notre société aujourd’hui. Lucile, c’est vous qui « tenez le crayon ». Qu’est-ce qui vous inspire ? Lucile : D’une manière générale, je m’inspire énormément de ce que je vois. Pour cette collection, nous avons travaillé autour du wax, qui est d’ailleurs une matière produite en Hollande et non en Afrique, comme on peut parfois le penser. Les tissus que nous avons choisis sont des tissus haut de gamme et, surtout, en édition limitée. Nous avons choisi de faire de ces vêtements-là une série assez limitée, comme des petits bijoux. Comment définissez-vous votre ligne ? L. : Aujourd’hui, on fait du sportswear chic. Mais on se dirige vers des choses un peu plus diversifiées. Ce qui est sympa dans le sweat, c’est que ce sont des pièces intemporelles. On en met depuis la fin des années soixantedix, et encore aujourd’hui… Notre prochaine collection sera davantage basée sur des vêtements épurés. Avec un côté chic, français, assez marqué. Où produisez-vous vos pièces ? L. : Nous faisons fabriquer nos produits au Portugal, dans un petit atelier de confection. Ce qui est intéressant, c’est que l’on peut changer régulièrement les modèles et produire en petite série. C. : On veut savoir où sont réalisées nos collections, et comment, et dans quelles conditions. C’est une démarche globale. Nous sommes dans la slow fashion. Nous faisons de petites quantités, mais, avant tout, des vêtements de qualité. Nous n’avons pas envie
de contribuer à une industrie de la mode qui est celle du gaspillage. On achète, on jette au bout d’un an. L’avantage de la qualité, c’est qu’on peut laver et relaver, et le tissu est toujours aussi beau. Donc, les Angevines, armées de ces valeurs, vont partir à la conquête du monde ? C. : Oui, nous sommes Angevines, mais sans frontières ! Ouvrir nos ailes, c’est l’objectif. La prochaine étape sera de réussir une campagne de crowdfunding pour pouvoir faire les salons. Cela nous permettra de rencontrer des distributeurs français et internationaux. C’est absolument nécessaire, si nous voulons évoluer.
Merci à Accesstory pour avoir accueilli cette rencontre dans l’un de ses très jolis showrooms éphémères.
Maison Monarque
www.maisonmonarque.com
Financement participatif
www.tudigo.co/don/maison-monarque urbanne
Mode
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PRINTEMPS
Mannequin : Émilie Malaga Un grand merci à l’équipe de la galerie One Way de nous avoir accueillis pour ce shooting mode. www.lagalerie-oneway.fr
MODE
LE PRINTEMPS-ÉTÉ s’expose
Blouson, t-shirt et pantalon • GERRY WEBER • 15 rue des Lices, Angers Lunettes solaires • Opticien Krys • 4 rue Voltaire et CC Grand Maine, Angers Œuvres : Erwann Tirilly
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Mode
PRINTEMPS
Lunettes solaires • Motard Opticien Lunetier • 11 rue Saint-Laud, Angers Top • Les Petits Potins • 64 rue du Mail, Angers
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Prêt à porter décontracté chic
23 Rue des Poëliers - Angers 09 87 16 69 73 Ouvert du Mardi au samedi 11h-13h / 14h-19h
River Woods by Gala
Riverwoods49 www.riverwoods-bygala.fr urbanne
Mode
PRINTEMPS
Veste en jean, blouse, pantalon ceinture et foulard • River Woods • 23 rue des Poêliers, Angers Œuvre : Lidia Kostanek
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14 rue des Lices 49100 ANGERS 09 82 61 55 05
lamaisondumariageangers.fr urbanne
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PRINTEMPS
Blazer, marinière, pantalon et tennis • Galeries Lafayette • 6 rue d’Alsace, Angers Lunettes solaires • Opticien Krys • 4 rue Voltaire et CC Grand Maine, Angers Œuvres : Erwann Tirilly 14
14 rue des Lices 49100 ANGERS 09 82 61 55 05
lamaisondumariageangers.fr
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Mode
PRINTEMPS
Cardigan American Vintage, robe Les Petites Fleurs, tennis Victoria et bijoux Ikita • Dune Boutique • 30 rue Saint-Aubin, Angers Lunettes solaires • Motard Opticien Lunetier • 11 rue Saint-Laud, Angers 16
14 rue des Lices 49100 ANGERS 09 82 61 55 05
lamaisondumariageangers.fr urbanne
Mode
PRINTEMPS
Combinaison et baskets (plusieurs coloris) Isabel Marant, sac (porté main et bandoulière) Jérôme Dreyfuss et bijoux GAS • À Cause des Garçons • 25 rue des Poêliers, Angers
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LINGE DE MAISON LINGERIE DE NUIT SENTEURS - ACCESSOIRES
19, rue des Lices ANGERS 02.41.25.24.98 #yvesdelormeAngers urbanne
Mode
PRINTEMPS
Perfecto en suédine, robe et sandales • Bell’s Boutic • 25 rue de la Bellière, Mauges-sur-Loire Œuvres : Erwann Tirilly
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Taille haute Coton lycra organic Coupe ĂŠtroite Du 36 au 50
15 rue des Lices - Angers 02 41 73 34 23
Ouvert du mardi au vendredi 10h - 13h / 14h - 19h Samedi 10h -18h30
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Mode
PRINTEMPS
Maille, jupe, mules et sac • Les Petits Potins • 64 rue du Mail, Angers
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RENCONTRE
PORTRAIT
MATHOU La revendication tranquille Mathou est autrice de BD et illustratrice. L’Angevine de 36 ans croque son quotidien et le nôtre depuis des années, pour le plus grand bonheur de ses quelque 247 000 abonnés sur Facebook. Rencontre.
Mathou est autrice. Pas auteurE, non. Autrice. « J’ai tranché, s’amuse-t-elle. Cela fait part d’un certain militantisme que de dire ‘’autrice’’. C’est l’affirmation du terme féminin qui existait depuis le XVIIe siècle et qui a été abrogé. » Ce qu’elle veut, c’est que les femmes puissent prendre toute leur place. « Ce que je vise, c’est l’égalité. En illustration, en BD, dans la littérature en général, les femmes ne sont pas forcément mises en avant. Elles gagnent bien moins, en termes de droits d’auteur et d’à-valoir. » La différence serait même carrément de 20 %. Elle a créé un personnage féminin qui évolue dans un monde qui
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ressemble bigrement à notre quotidien. « Ce sont des thèmes assez personnels, mais qui ont vocation à parler à tou.te.s. C’est une femme de tous les jours, qui fait ce qu’elle peut. Il y a des thématiques sur la charge mentale, l’éducation, qui font écho. Mais attention, je ne me sens pas obligée d’exprimer une colère tous les jours. Sur certains sujets, on n’est pas obligé d’être dans la revendication. » Loin du terrain de la morale, Mathou se place sur celui de la bienveillance. « Évitons de nous mettre la pression. En tant que parent, que femme, que conjoint, on fait toutes et tous comme on peut. »
Les dessins, qu’elle poste quasi-quotidiennement sur les réseaux sociaux, rassemblent une petite foule de fidèles. « J’ai créé un rendez-vous avec les gens, une communauté, c’est un bon tremplin et une part non négociable du métier », sourit celle qui n’a pas du tout suivi d’études de dessin. Après Sciences Po, elle est passée par le conseil politique, à Nantes. L’Angevine a ensuite monté sa boîte d’illustration et s’est lancée à plein temps. « Avant, j’avais un peu le syndrome de l’imposteur. Mais après avoir passé un an et demi à travailler sur le projet de roman graphique « Et puis Colette », je ne me suis plus posée de question ». Elle a signé un contrat avec Delcourt, une des belles maisons d’édition françaises, et enchaîne les projets. « Cher Corps » sort le 29 mai. Un travail de mise en dessin mené par douze autrices, inspiré par la série de vidéos éponymes réalisées par la cinéaste Léa Bordier. Des histoires de femmes qui racontent le rapport qu’elles entretiennent avec leur corps. ¢
www.mathou-illustrations.com Instagram : mathou_cdh
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Mode
HOMME
LE VESTIAIRE DE MONSIEUR
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1/ 3/ 5/ 6/ 8/ Veste souple - Chino rouille - T-shirt à message (fabriqué au Cap Ferret) Chemise fantaisie - Boots denim et cuir (fabriquées en Vendée) - XY Boutique - 1 rue de l’Aiguillerie, Angers • 2/ 4/ 7/ Jean brut (made in France) - Chemise imprimée - Chaussures et ceinture cuir bleu (fabrication italienne) - L’Insolent - 6 rue Chaperonnière, Angers
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RENCONTRE
PORTRAIT
TRILOGUE Place au design accessible Trilogue, c’est une discussion à trois. Un échange entre le designer, les clients et Amandine et Céline, les propriétaires de la boutique-galerie. Un échange riche de rencontres. « Nous sommes un pont entre celui qui a conçu l’objet et celui qui le regarde, explique Amandine. Nous savons comment il est conçu, fabriqué, quelles sont ses caractéristiques, comment on l’utilise. Nous voulons aider les objets à parler aux gens. Après, la plupart parlent d’eux-mêmes », sourit-elle. Les deux jeunes femmes ont une vraie passion pour ces objets qui rendent notre quotidien plus beau, plus pratique. Céline et Amandine se sont connues aux beaux-arts d’Angers, en section dessin. Elles sont toutes deux ensuite parties en Angleterre. Amandine est devenue manager d’un café et Céline est rentrée en France pour être designer. « Au bout d’un moment, j’ai eu envie de revenir à Angers, d’y
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développer l’offre de design, raconte Céline. Mais je n’avais pas toutes les compétences en management et gestion. C’est pour cela que j’ai proposé à Amandine de rentrer au pays, pour une bonne cause. » « L’idée m’a séduite immédiatement, enchaîne Amandine. Nous voulions être actrices de notre ville, y apporter le travail de designers que nous connaissons, dont nous aimons la manière de travailler et les thèmes qu’ils abordent. » La gamme est plutôt large et les prix, accessibles. Pas de grosses pièces, mais des objets, de la papeterie, des bijoux et accessoires. « Ce sont, pour la plupart, des pièces simples, efficaces, intemporelles, souligne Amandine. Pas des matières
trop marquées ou « à la mode » : du bois, de la céramique, du métal. Elles doivent être faciles à utiliser et durables dans le temps. » Elles veulent casser l’image d’un design élitiste et cher. « Avant tout, le travail du designer, c’est d’améliorer le quotidien, le rendre beau, pratique et fonctionnel, pointe Céline. C’est, par exemple, la lampe nomade, sans fil, qui bouge dans la maison au gré des moments et des envies. C’est aussi un fouet de cuisine qui se range dans un tiroir... » Il y a aussi, dans ce lieu, une volonté de transmission encore plus directe. Un espace est réservé pour que les designers puissent expliquer et exposer leur manière de travailler. « La partie exposition permet de créer l’événement et de faire connaître des designers locaux, comme Daku, en ce moment. » ¢
Trilogue 17 rue des Lices, Angers 02 41 18 81 46
Instagram : @triloguedesign
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ACCESSOIRES
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1/ 4/ Teddy Vintage Love - Jean Cimarron - Cocoon by Dune - 24 rue Saint-Aubin , Angers • 2/ 3/ 11/ 14/ Créoles - Porte-clés See By Chloé - Sandales A.P.C. - Blouse See By Chloé À Cause des Garçons - 25 rue des Poêliers, Angers • 5/ 7/ 10/ Sac bandoulière - Trousse paillettes - Pull col V - Les Petits Potins - 64 rue du Mail, Angers • 6/ 13/ Robe Weave - Ceinture Betty - BA&SH - 38 rue du Cornet, Angers • 8/ 9/ Foulard imprimé - Ceinture or - River Woods - 23 rue des Poêliers, Angers • 12/ Cardigan Vero Moda - Mademoiselle Dune - 23 rue Voltaire, Angers
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Enfants
IDÉES
ENFANTS
EN FAMILLE Et si on sortait ? Les beaux jours reviennent ! C’est le moment de sortir et de découvrir de jolis sites en famille, à deux pas de chez vous.
L’île Saint-Aubin La nature à 2km de la ville
D’avril à novembre, le public peut accéder à ce petit coin de nature grâce au bac du Port de l’Île. Les enfants pourront aider le passeur à tirer la chaîne jusqu’à l’autre rive. Classée au réseau Natura 2000 et située entre les rivières de la Mayenne et de la Sarthe, l’île compte également une ferme à visiter absolument avec les enfants ! Chemin bas d’Épinard, Angers 02 41 23 50 00 www.tourisme.destination-angers.com
Le Jardin des kangourous Des jumeaux sont nés
Le jardin des kangourous accueille 150 wallabies de Bennett sur un parc de 8 hectares et parmi eux, des bébés jumeaux ! Fait rarissime, même dans la nature australienne ! Dans ce parc, aucune barrière n’existe entre les visiteurs et les animaux. Certains wallabies se laissent même caresser. Le circuit de 1 km est jalonné de questions-réponses pour en apprendre plus sur l’Australie et les marsupiaux. La Possonnière (entre Saint-Georges-sur-Loire et Savennières) - 02 41 72 65 50 www.lejardindeskangourous.com
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La Cage Des sensations fortes en série
Parce qu’il pleut parfois sur l’Anjou, il est toujours bon d’avoir un plan B pour satisfaire nos charmantes têtes blondes. La Cage est un endroit trois en un. À partir de 6 ans, les enfants peuvent découvrir les joies du trampoline dans le parc Jump, les sensations de glisse avec la vague artificielle de Surf et les plaisirs des dérapages sur des véhicules à trois roues. 331 avenue Patton, Angers 02 41 17 13 68 www.lacage.fr
Château du Plessis-Macé Des déambulations théâtralisées
Qu’il fasse beau ou qu’il pleuve, le château propose des animations théâtralisées pour les enfants dès 3 ans. Une visite de princesses et chevaliers pour découvrir le quotidien des habitants du château, une chasse au trésor pour aider le chevalier Macé à retrouver son coffre, des contes originaux, toutes les déambulations peuvent avoir lieu en intérieur ou en extérieur. Le Plessis-Macé 02 41 32 67 93 www.chateau-plessis-mace.fr
Be wahou, be Barrière. OFFRE B READY + PETITS-DÉJEUNERS À PARTIR DE 219€* POUR 2 PERSONNES JUSQU’À -20% S U R L A C H AM B RE
L’HERMITAGE · LE ROYAL · LE CASTEL MARIE-LOUISE Réservation sur www.hotelsbarriere.com ou au 02 40 11 48 80
CASINO
R E S TAU R A NTS
HÔTELS
BIEN-ÊTRE
GOLF
Laissez-vous surprendre, Soyez Barrière. * Remise de 20% sur la Chambre et de 50% sur les petits-déjeuners en réservant au moins 14 jours à l’avance, -10% sur la Chambre et -50% sur les petits-déjeuners les 13 derniers jours. Remise appliquée sur le tarif B Flex. Prépaiement du séjour débité lors de la réservation; non modifiable, non remboursable et non annulable. Prix par nuit «à partir de», à titre d’exemple en Chambre Supérieure au Castel Marie-Louise constaté le 19/04/2019 pour la nuit du 12/05/2019. Prix soumis à évolution dans le temps. Photos : Laurent Fau/Fabrice Rambert
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Beauté
ACTU
NEWS
LES CINQ INFOS ESSENTIELLES du printemps
Les métiers de l’esthétisme vous intéressent ? Avis aux futures professionnelles de la coiffure et de l’esthétisme ! L’école angevine Silvya Terrade organise ses journées portes ouvertes les mercredis 15 et 22 mai, ainsi que les 5 et 12 juin. École Silvya Terrade - Place du Chapeau de Gendarme, Angers 02 41 68 21 21 Le vinaigre agit pour la beauté Encore un ingrédient qui sort de notre cuisine ! Le vinaigre de beauté, comme celui de Roger&Gallet, n’est pas une nouveauté, mais il revient sur le devant de la scène grâce à la tendance de fond que sont les probiotiques. Car le vinaigre est un « aliment santé ». Si certains resserrent les pores de la peau, d’autre font briller les cheveux… et tous sentent délicieusement bons contrairement à ce que l’on pourrait penser !
Quand parfum rime avec couleurs De plus en plus, la couleur entre dans la composition des cosmétiques. Ainsi, Parfums de Couleur lance sa dernière génération d’Eaux de Couleur, formulées à partir d’huiles essentielles bio. L’intention est la suivante : équilibrer les énergies pour soulager les petits (ou grands) maux du quotidien, grâce aux couleurs et à l’aromathérapie. Le principe est simple : une couleur = une émotion et une énergie. Au total, quatorze couleurs pour autant d’émotions et promesses de bien-être.
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Partir en vacances avec ses savons Passer aux produits cosmétiques solides, c’est bien. Mais comment les emmener en vacances avec nous ? La couturière de Trémentines, Lise Cronier, a eu la bonne idée de créer, sous la marque Un Chat dans la Boutique, des pochettes en tissu dans lesquelles glisser nos savons, shampooings, dentifrices, etc. en version solide. Parfaits pour partir en week-end au soleil ! www.unchatdanslaboutique.com
Des cures phyto bien de chez nous ! En Vendée, Nature & Santé s’engage pour la culture des plantes médicinales et crée la gamme des sept cures Phyto : détox, sommeil, digestion, circulation, anti-stress, défenses naturelles, minceur. Élaborées à partir de plantes 100% françaises, ces cures des compléments alimentaires sous forme d’ampoules ne comprennent aucune plante farfelue, ni formules complexes. Nous, on a déjà réservé notre cure minceur…
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Beauté
CONSEIL
BEAUTÉ
POUR UNE PEAU DORÉE
et des cheveux sublimés
Huile de soin bio pour la douche Nectar Doré de Centifolia - Magasins bio • Lait multiprotection des Laboratoires Vichy - Parapharmacie • Huile élixir reconstituante bio pour cheveux et corps Pure Richesse de Kiwiibio - Magasins bio • Shampooing Color by Nature de Startec - Anthony.Coiffure - 3 place de l’Académie, Angers • Coffret Kérastase (format voyage) - La Suite Coiffeur Coloriste - 19 boulevard du Maréchal Foch, Angers • Huile sèche remodelante et anti-cellulite Cell Repair de Arosha - Képhiris Institut - 36 boulevard de la Romanerie, Saint-Barthélémy-d’Anjou • Crème volume My Beauty Hair de Startec - Anthony.Coiffure - 3 place de l’Académie, Angers
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Beauté
CONSEIL
BIEN-ÊTRE
AMINCISSEMENT À chacune sa méthode !
L’été revient, et avec lui, les multiples méthodes d’amincissement. Mais comment choisir celle qui nous convient ? Les professionnelles nous donnent leurs conseils. Ultrasons, lumière pulsée, cryolipolyse… Les méthodes pour affiner la taille avant l’été sont aussi nombreuses qu’il y a de femmes. Car nous sommes toutes différentes et nos besoins ne sont pas les mêmes. « Nous commençons par faire un bilan personnalisé et détaillé avec les clientes. Suivant leur morphologie, leurs éventuels problèmes de santé, leur souhait, etc., je ne propose pas la même chose », explique Françoise Morin de l’institut Képhiris. Ainsi, une cliente plutôt mince qui souhaite une silhouette digne de la plage ne pourra pas bénéficier de cryolipolyse, « car elle n’a pas suffisamment de cellules graisseuses pour que le résultat soit probant. Je vais plutôt opter pour une technique de palperrouler avec un appareil », ajoute la professionnelle. Parfois, il convient aussi de tester différentes choses, de combiner plusieurs méthodes. « Comprendre comment les techniques fonctionnent sur le corps pour optimiser les résultats m’intéresse. Je n’hésite pas à proposer autre chose aux clientes si une première technique ne convient pas », indique Françoise Morin.
Les bienfaits pour la santé Certaines méthodes peuvent aussi être bénéfiques pour la santé et/ou être compatibles avec d’éventuelles pathologies. « La pressothérapie a beaucoup été utilisée en rééducation par les kinés car cela réduit les problèmes circulatoires », donne en exemple Claudine Meignant, à la tête de Cellu Aroma. De la même façon, la cryothérapie, qui permet de brûler huit cents calories durant
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une séance de trois minutes, de raffermir la peau et de stimuler la production de collagène, « soulage également les douleurs et inflammations », souligne Yvanie Olbert, de Cryofast. Mais avoir une jolie silhouette passe d’abord par une bonne hygiène de vie et une alimentation équilibrée. « On ne parle pas de régime, d’ailleurs, je suis contre. Mais on ne peut pas garder une jolie silhouette si on n’applique pas quelques principes alimentaires de base, comme éviter le grignotage », précise Claudine Meignant. Il est temps d’abandonner les sessions tablettes de chocolat devant la télé !
Képhiris Institut 36 boulevard de la Romanerie, Saint-Barthélémy-d’Anjou 02 41 88 69 29 Cellu Aroma 65 rue du Mail, Angers 02 41 877 877 Cryofast 10 bis rue Jean Lurçat, Saint-Barthélémy-d’Anjou 02 52 60 31 34
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Beauté
COIFFURE
BEAUTÉ
COLORATION VÉGÉTALE « Un bain de jouvence pour les cheveux ! » C’est devenu une habitude : pour couvrir nos cheveux blancs et/ou leur redonner de l’éclat, on fait confiance aux substances chimiques. Mais n’existerait-il pas une autre voie, avec la coloration végétale ?
Catherine, coiffeuse au salon La Suite, est convaincue des bienfaits de la coloration végétale. Depuis quatre ans, elle prépare ses « recettes » à l’odeur de terre pour rendre les cheveux de ses clientes encore plus beaux. « L’avantage principal de ce type de coloration, c’est son côté naturel, sans substance chimique. Je n’utilise que des pigments de plantes que je mélange avec de l’eau. La coloration se fixe autour du cheveu et ne le transforme pas. C’est un vrai bain de jouvence ! » Résultat : des cheveux protégés et gainés. Mais pas que… « L’arrêt des substances chimiques va aussi redonner vie aux bulbes, et donc, dans certains cas, les cheveux sont même plus nombreux. »
Des pigments pesés au gramme près Grâce à trois pigments différents (henné, indigo et cassia) qu’elle pèse au gramme près, Catherine réalise ses mélanges selon le souhait des clientes. « On ne peut pas tout faire en coloration végétale. Par exemple, on ne peut pas éclaircir les cheveux. Certaines couleurs n’existent également pas : le noir et certains rouges. On en trouve, mais ils ne sont pas 100% végétaux, ils contiennent des sels métalliques ou des métaux lourds. » Le résultat final dépend aussi de la nature des cheveux, de leur couleur d’origine. « Je compare souvent la coloration végétale à une cabane en bois brut que l’on va vernir pour garder la nature du bois. La coloration végétale va apporter de la nuance et de l’éclat. » Malgré un temps de pose plus long (au moins une heure) et la double application dans certains cas, les clientes ne reviennent
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jamais aux produits chimiques. « La coloration végétale est le résultat d’une réflexion, d’un cheminement. On n’y vient pas par hasard, ce n’est pas un effet de mode. C’est souvent une prise de conscience liée à la santé. » Et la rencontre avec une professionnelle passionnée qui va prendre le temps d’expliquer sa technique ! ¢
Végétale, naturelle ou bio ? La confusion entre les trois techniques est légitime. On vous aide à y voir plus clair. La coloration végétale est, comme on vient de vous l’expliquer, réalisée à partir de pigments d’origine végétale à 100%. Est bio une coloration qui a obtenu un label. Ainsi, une coloration végétale peut ne pas être bio. Quant à la coloration naturelle, ses ingrédients sont d’origine naturelle, mais elle peut aussi contenir des substances chimiques. La Suite Coiffeur Coloriste 19 boulevard du Maréchal Foch, Angers 02 41 87 41 39
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ANGERS, UNE NOUVELLE ATTRACTIVITÉ
DOSSIER
LA DOUCEUR, OUI L’audace, aussi
Pour vivre heureux, vivons cachés ? Au pays même de Du Bellay, l’adage semble avoir pris du plomb dans l’aile ces derniers temps. Et la douceur angevine, chère au poète de la Pléiade, un léger coup de vieux. Ou de jeune. C’est selon les points de vue. Car de classements en études sur l’attractivité des grandes villes françaises, une réalité s’impose depuis une dizaine d’années : Angers est rarement absente des podiums. « Un cocktail gagnant fait d’excellence scolaire et universitaire, d’une offre de soins haut de gamme, d’une attention constante au développement durable, le tout dans un contexte d’insécurité négligeable et de prix de l’immobilier raisonnables », louait avec des arguments un brin formels le magazine L’Express en septembre dernier, pour justifier la première place attribuée à Angers dans son classement des cent villes « où il fait bon vivre, travailler et entreprendre ».
Décomplexée Publié dans un hors-série destiné à « ceux qui veulent quitter Paris », l’affaire n’est pas passée inaperçue : « ville la plus attractive de France », s’il vous plaît ! Sur les bords de la Maine, le renouveau, entrevu par les médias nationaux, ne se résume heureusement pas à des tableaux de statistiques. Plus encore ces dernières années, les signes se multiplient qui témoignent d’une énergie et d’une ambition, enfin affranchies du voisinage nantais. Oubliée l’image de « belle endormie » ? La douceur climatique, l’omniprésence des parcs et jardins, le patrimoine historique, l’offre universitaire, les prix de l’immobilier… Si tout cela demeure, que serait Angers sans dynamique commerciale ? Sans créativité culturelle et entrepreneuriale ? Sans audace collective ? En donnant la parole à des femmes et des hommes qui incarnent, chacun à leur place, le renouveau angevin, c’est cette réalité-là que nous avons essayé d’approcher d’un peu plus près. Alors, elle tient à quoi, la nouvelle attractivité d’Angers ?
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ANGERS, UNE NOUVELLE ATTRACTIVITÉ
« UN VRAI CHANGEMENT de logiciel »
Pour tenter de comprendre les ressorts de la nouvelle attractivité d’Angers, Urbanne a rencontré Catherine Goxe, adjointe au rayonnement de la ville.
Une image de carte postale… Oui, mais une réalité ! L’attractivité, c’est aussi la qualité de vie dont on prend la mesure quand on est installé ici depuis un certain temps. Ce sont les circulations. Même si, avec le chantier du tramway, les choses sont plus compliquées aujourd’hui, le fait est qu’à Angers, il est possible de circuler facilement, et ce sera encore mieux demain avec le plan vélo. C’est une offre culturelle hyper variée entre les différents théâtres et salles de spectacle, les festivals : Accroche-Cœurs, festival d’Anjou, Cinéma d’Afrique, Levitation, Premiers Plans... Je reste ébahie de voir que dans les écoles de cinéma en Europe, on sait très bien placer Angers sur une carte de France, quand certains en France nous confondent encore avec Agen… Angers SCO contribue-t-il aussi à l’attractivité de la ville ? C’est évident : merci le SCO ! Du jour où le club de football s’est maintenu en Ligue 1 (il y vit sa quatrième saison d’affilée, ndlr), on a vu les choses changer. Le fait d’avoir donné très rapidement le nom de Raymond Kopa au stade, après le décès du champion, a été aussi un vecteur de notoriété. À leur manière, les Ducs d’Angers, qui évoluent depuis vingt-six ans au plus haut niveau du hockey sur glace français, participent aussi à cette notoriété.
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Architecture, culture, sports… Mais encore ? On ne peut pas oublier la gastronomie et les vins ! La troisième édition de Food’Angers vient de confirmer que la greffe a pris très vite autour de ces thèmes. Restaurateurs, viticulteurs, formateurs… On a un terreau impressionnant ! Être attractif, c’est aussi le faire savoir ? La ville a réussi à se développer sans se faire mousser sous l’ère Jean Monnier. Mais aujourd’hui, on a pris le parti de le dire et de s’ouvrir. C’est vraiment un changement de logiciel. C’est l’ouverture aux nouvelles technologies, au territoire intelligent via le développement des objets connectés, dont le World Electronics Forum a été une formidable vitrine en octobre 2017. C’est la réussite du concours d’architectes Imagine Angers. C’est aussi un travail de l’ombre avec des dizaines d’ambassadeurs partout dans le monde, qui ont vécu à Angers pour leurs études ou des expériences professionnelles. En clair, on veut dire aux Angevins : vous n’avez aucun complexe à avoir, soyez fiers de votre ville ! ¢
© Yves BOITEAU
À quels caractères d’Angers associez-vous en premier lieu le mot « attractivité » ? À sa clarté. Quand on arrive en ville, ce qui frappe dans l’hyper-centre, c’est bien cette clarté. L’architecture et l’emblématique pierre de tuffeau y sont pour beaucoup. La place qu’occupent les jardins, les parcs, les arbres de façon générale - même si nous en avons dû en abattre pour les besoins de la deuxième ligne de tramway-, jouent aussi un rôle évident en ce sens : la ville respire ! L’espace urbain n’est pas engoncé et on a plaisir à s’y promener.
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ANGERS, UNE NOUVELLE ATTRACTIVITÉ
PONY BIKES
Petite monture deviendra grande Lancé en novembre 2017, l’opérateur français de free floating a réussi son premier pari à Angers : gagner le cœur d’une communauté cycliste urbaine qui se retrouve dans sa quête d’indépendance. La clé, selon ses fondateurs, pour pérenniser son modèle.
Impossible de les manquer. Dans les rues d’Angers, les petits vélos bleu cyan Pony Bikes font désormais partie du décor. Comme le tramway arc-en-ciel dont une deuxième ligne, en construction, étendra le déploiement d’ici à 2022 (lire ci-contre), ces cinq cents bicyclettes sont venues enrichir la palette d’offres en mobilités douces de l’agglomération. Et participent, de fait aussi, à la modernisation de son image. Fondée et lancée à Oxford (Royaume-Uni), quelques mois avant Angers, par Clara Vaisse et Paul-Adrien Cormerais, un jeune couple d’entrepreneurs français, Pony Bikes est encore une start-up. Elle en revendique fièrement la culture et l’esprit d’indépendance, là où le free floating donne lieu, un peu partout dans le monde, à une surenchère plus ou moins vertueuse entre grands opérateurs.
Une communauté Le succès de ces vélos tient à son modèle. Des cycles 24 pouces connectés et géolocalisés, à vitesse unique, légers, pratiques et sympas. Un système de location ultra-souple à coût modique (0,80 € la demi-heure), via une appli. Et, surtout, un service de suivi et maintenance d’autant plus efficace que toute une communauté en assure indirectement l’animation. « Dès qu’il y a un problème sur un vélo, la communauté Pony réagit. Des gens réparent les vélos des autres, et font en sorte que les vélos ne soient pas dispatchés partout. Nous avons quatre fois moins 46
de vandalisme que la concurrence », se réjouit Yan Garnier, le manager, qui veille avec un enthousiasme viral sur les équipes angevines de Pony Bikes.
La moitié du parc vendue aux usagers Getapony - « adopte un Pony »- n’est pas que le nom de l’actif compte Twitter de l’opérateur, c’est devenu un slogan, une marque et une forme de code de ralliement pour tous ses adeptes. Tant et si bien qu’en septembre, Pony Bikes n’a pas hésité à se tourner vers eux pour franchir une nouvelle étape : leur proposer d’acquérir la moitié de son parc de vélos (à 195 € l’unité), moyennant un accès gratuit à toutes les bicyclettes et la récupération de la moitié des gains de location. Un choix stratégique sans précédent. Payant. « Les deux cent cinquante vélos ont été adoptés en très peu de temps, et on a un bon millier de personnes en attente, sourit Yan Garnier. Surtout, ça a responsabilisé un peu plus encore la communauté dans l’attention portée aux vélos et au service. » Pas une seule des quarante trottinettes électriques qui ont rejoint le parc en avril, n’a été perdue. De quoi donner de nouvelles ambitions aux fondateurs de Pony Bikes, qui viennent de rapatrier leur siège d’Oxford à Angers. Vélos électriques, vélos-cargos, augmentation du parc… L’adoption, en mars, d’un nouveau plan vélo par la ville d’Angers leur ouvre aussi des perspectives et l’envie de se tester sur une grande agglomération.
« DIX ANS QUE ÇA EXPLOSE DANS TOUS LES SENS »
Yan Garnier, manager de Pony Bikes
« Je suis Angevin depuis 2003. J’entends toujours dire qu’Angers est une ville verte à taille humaine, avec une vraie douceur de vivre, etc. C’est vrai, mais c’est très, très tarte à la crème, et on oublie de dire que la ville a une dynamique incroyable, que ce soit en termes de « cultures », de gastronomie, d’entrepreneuriat… Celui qui dit qu’on s’ennuie à Angers, il faut qu’il m’explique. Ça fait une dizaine d’années que ça explose dans tous les sens. Angers mérite d’être mise en avant pour toutes ces autres énergies qui sont en train de la faire grandir. L’intérêt d’être là pour une entreprise comme la nôtre ? Angers a ce côté un peu contradictoire d’être partagée entre une frange de la population qui a du mal à accepter le changement, et une autre qui a envie de nouveauté. C’est sans doute vrai dans toutes les villes, mais, et la grande distribution le sait bien, la bonne proportion entre étudiants, retraités et classes moyennes fait d’Angers une ville « panel » idéale pour tester tout un tas de nouveautés. Pour Pony Bikes, c’était donc hyper intéressant d’expérimenter un concept très novateur dans une ville où il allait falloir aussi se battre pour être accepté. L’image de la ville à l’extérieur ? Par réaction sans doute un peu protectionniste, moi le premier, on a parfois envie de ne pas trop dire qu’on adore notre ville, par peur peut-être de se faire envahir par des Parisiens. La réalité, c’est qu’à une heure et demie de Paris, de la mer, à côté de la Bretagne, on a plein d’avantages à vivre ici et à y voir grandir nos enfants. »
Tramway, la nouvelle donne 1 + 1 = 3. À Angers, la réalisation de la nouvelle ligne de tramway entre le quartier de Belle-Beille, au nord, et celui de Monplaisir, à l’est, donnera lieu, en réalité, à l’ouverture concomitante d’une troisième ligne en 2022 entre Belle-Beille et La Roseraie. Un déploiement rendu possible par le jeu des croisements avec la première ligne ouverte en juin 2011. Pour un étudiant, seize minutes suffiront alors pour rallier la place Molière au pied du centre-ville, depuis le campus universitaire de Belle-Beille. Et cinq pour gagner la gare Saint-Laud depuis le Centre des congrès, dont la réouverture après rénovation va contribuer aussi à changer le paysage urbain du centre-ville. Cent mille habitants, soit 35% de la population de l’agglomération, seront alors desservis par le tramway. Le coût du chantier a été estimé (initialement) à 245 millions d’euros.
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ANGERS, UNE NOUVELLE ATTRACTIVITÉ
START UP
WeForge, l’incubateur 2.réseau Depuis son ouverture, en 2013, en cœur de ville, cette structure 100% privée a accompagné plus de trois cent cinquante projets, essentiellement dans le numérique et le digital. Et construit un surprenant écosystème d’entrepreneurs où créativité et réseautage fonctionnent à plein.
C’est une ruche. Mais ses occupants préfèrent de loin l’image de la forge. Question de communication et de bon sens, quand on s’appelle WeForge, le nom de la société qui gère et anime les 1800 m² de locaux sur lequels ouvre le 25 de la rue Lenepveu. La porte voisine de la FNAC, à deux pas de la place du Ralliement… Une adresse difficile à rater. Depuis six ans, en marge et en complément des structures officielles d’accompagnement à la création d’entreprise de la région, c’est ici que s’élance une partie des entrepreneurs et travailleurs indépendants 2.0 et 3.0 d’Angers. Soit, au quotidien, près de cent trente personnes qui partagent en colocation bureaux, salles de réunion, espaces de convivialité et cuisine, dispatchés sur deux étages. Et un peu plus que cela : un état d’esprit, « une communauté forte », appuie Simon Gérard, l’un des deux créateurs-associés de WeForge, avec Julien Fournier.
L’esprit « communauté » revendiqué Au début des années 2010, tous deux sont partis d’un double constat : d’un côté, le fait que des industriels de la région - dont Philip Fournier, le PDG d’Afone et père de Julien -, souhaitaient s’investir pour soutenir des projets d’innovations sur le territoire angevin ; d’un autre, qu’il existait, isolés jusqu’alors, un certain nombre d’entrepreneurs à la recherche d’une dynamique collective, fluide et simple, pour se lancer. « Cannibalisante », l’idée initiale d’une simple structure financière, style fond d’investissement, a cédé progressivement la place à autre chose. D’abord, une grande colocation où les entrepreneurs partageraient non seulement leurs frais, mais leurs projets et leurs éventuelles préoccupations « pour rompre leur isolement ». « En six mois, on a rempli les lieux, en partie avec des amis qui créaient leurs boîtes, raconte Simon. On ne propose pas d’engagement au-dessous d’un mois, car on souhaite que les forgerons s’impliquent dans la communauté. »
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Accompagnement à la carte L’offre de services a suivi et s’est développée progressivement pour répondre aux autres besoins des locataires : innovation, communication, recherche de partenariats, ressources humaines, financements… Pour y répondre, WeForge s’appuie sur de multiples outils et initiatives : ateliers de formation, événements, workshops, studio, petits déjeuners de travail, dans un esprit qui désacralise volontiers l’acte d’entreprendre. « C’est générationnel. L’envie d’entreprendre s’est développée, à Angers comme ailleurs, mais les modes d’échanges, de travail et d’investissement ont complètement évolué. Ce qu’on recherche, c’est un soutien pragmatique à ces entrepreneurs », explique Simon Gérard. Les forgerons se répartissent en trois familles principales : les indépendants (designers, community managers, développeurs, dataanalystes…), les porteurs de projets, et les « boîtes plus avancées ». Des noms ? Facil’immat (immatriculation), Cross Data (intelligence artificielle), Delivagri (livraison de produits agricoles), Paranocta (lampadaires connectés) ou encore Rhmee (conseil en ressources humaines) témoignent de la diversité des activités qui ont germé à WeForge. « Le but final, c’est bien d’amener les entreprises vers leur autonomie », insistent les créateurs de WeForge, dont la réussite fait parfois des jaloux : « On a même des boulangers qui sont venus frapper à notre porte ! » WeForge 25 rue Lenepveu, Angers 02 44 88 93 18
www.weforge.fr
UTOPI’HALL L’épicerie du futur ?
Dans cette nouvelle halle alimentaire, jeunes pousses et plantes aromatiques sont produites sous led, juste à côté des rayons que dominent des produits fermiers et artisanaux de tout l’Anjou. Utopie ou bon sens ? « Les deux, mon capitaine ! », répondent ses créateurs ! Victor Flomont et Sébastien Moreau, les créateurs d’Utopi’Hall posent dans leur commerce.
Un pari fou. Et une histoire de « convictions » avant tout. « Après sept ans chez L’Oréal, je voulais me réconcilier avec la sensibilité écologique que j’ai depuis tout petit. Je n’avais pas envie d’être spectateur du changement », explique Victor Flomont, 32 ans, le créateur d’Utopi’Hall. Natif de la Champagne, ce diplômé d’école supérieure de commerce s’est associé à un autre trentenaire, Sébastien Moreau, lui aussi sorti d’un grand groupe français, pour concrétiser son besoin « de réfléchir à une nouvelle manière de consommer ». Du Quai à Saint-Serge Amorcées en 2014, les réflexions l’ont d’abord conduit sur la toiture du Quai, l’immense théâtre qui fait face au château d’Angers, où il s’imaginait bien produire des légumes. « Mais elle n’a jamais été conçue pour ça. Techniquement, c’était une impasse. On nous a aussi proposé les jardins près de la place François Mitterrand », raconte Victor. Finalement, c’est un ancien centre de tri postal, à proximité immédiate du marché d’intérêt national, de la Chambre d’agriculture et de l’Université, qui emporte l’adhésion. Un choix stratégique dans ce quartier Saint-Serge en plein devenir. Entre-temps, l’idée a évolué. « Un outil de production seul, c’était économique discutable », reconnaît le créateur d’Utopi’Hall, qui réunit en un même lieu un magasin de produits fermiers et artisanaux locaux, une salle de production sous lumière assistée et un espace destiné à accueillir des ateliers et des rencontres proposés par des « changeurs de monde ». Culture paysanne Attardons-nous sur le premier. Plus de quatre-vingt-dix producteurs locaux « dont 70% du Maine-et-Loire » s’y partagent les rayons. Fruits et légumes, crèmerie, charcuterie, épicerie, jus de fruits, bières et vins… « Pendant huit mois, je suis allé chercher les producteurs un par un pour jauger la qualité de leur travail et mesurer leur engagement écologique. La réalité, c’est que le Maine-et-Loire est d’une richesse
incroyable : aucune difficulté pour remplir un magasin comme celui-là », loue Victor Flomont. Crème fraîche et riz au lait de Sainte-Gemmes-d’Andigné, yoghourts de Longué-Jumelles, beurre de Saint-Christophe-du-Bois, fromage de chèvre de Saint-Quentin-en-Mauges, poulets bio de Vern-d’Anjou et Trémentines, jambon blanc de Valanjou, viande de bœuf Rouge des prés de Beaufort-en-Vallée… Au rayon « frais », la lecture des étiquettes est une invitation au voyage dans les terres agricoles de l’Anjou. « On veut coller à l’image du territoire, mettre en avant la culture paysanne et redonner un vrai pouvoir aux clients pour bien manger », justifie Sébastien Moreau. Ferme urbaine ? Vaste et chaleureuse, à l’image du piano posé près du vrac, la halle alimentaire invite à prendre son temps. Et la large vitre donnant sur l’outil de production pique la curiosité. Salades, plantes aromatiques et jeunes pousses y croissent en godets sur de grandes planches, réparties sur plusieurs niveaux et légèrement inclinées, pour permettre le recyclage de l’eau. C’est le fabricant de terreaux La Florentaise (basé à Saint-Mars-du-Désert en Loire-Atlantique) qui assure le suivi de culture de cet outil de production vertical surprenant, garanti « sans phyto ». Pour quel bilan écologique ? « Nous avons pris les leds les moins énergivores du marché, l’eau est recyclée, et la volonté, c’est de produire en priorité des variétés généralement importées - basilic citronné, moutarde de Chine…- pour limiter les émissions de carbone », argumente Victor Flomont. Une certitude dont on peut attester : les jeunes pousses ont vraiment du goût. Utopi’Hall 6 rue du Maine, Angers 02 52 60 31 36
www.utopihall.fr
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ANGERS, UNE NOUVELLE ATTRACTIVITÉ
L’ambition Angers French Tech Devenir, à l’échelle internationale, une place incontournable en matière d’objets connectés. En accueillant, en octobre 2017, le World Electronics Forum, sorte de Davos de l’électronique, Angers et son maire, Christophe Béchu, ont réussi à prouver que l’ambition politique affichée deux ans plus tôt, avec l’inauguration de la Cité de l’objet connecté (par François Hollande et Emmanuel Macron), n’avait pas été qu’un coup d’épée dans l’eau. Au centre de ce jeu économique et diplomatique, la coopérative Angers French Tech joue un rôle clef : à la fois fédérateur des start up, PME et grands groupes de la région orientés autour de l’IOT (Internet des objets) - une centaine ont adhéré - et facilitateurprospecteur à l’international de leur développement. Une orientation dont témoignent les relations et accords noués avec les États-Unis, la Chine ou les Philippines,
où une délégation angevine ira fin mai, peu avant de se rendre au CES Asia, le plus grand salon de la technologie grand public du continent. Depuis le 15 février, Angers French Tech, c’est aussi un tiers-lieu collaboratif de 1600 m², rue Thiers, dans les locaux du Crédit Mutuel Anjou. Une installation provisoire, en attendant la concrétisation de son propre projet dans l’ancienne poste du Ralliement. Mais, déjà, un vrai pied-à-terre pour des entrepreneurs du numérique français et étrangers. « Ce qui a changé à Angers, c’est l’audace. Et le fait de l’assumer, soutient Corine Busson-Benhammou, la directrice des relations internationales d’Angers French Tech. Sans elle, on n’aurait jamais été labellisé par la French Tech. C’est cette audace qui nous rend visibles auprès des entreprises, en France comme à l’étranger. » ¢
Corine Busson-Benhammou et Yannick Bourdin, le directeur de la coopérative Angers French Tech.
www.angersfrenchtech.com 50
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NEWS
C A R V N E S DAN AC S N MO Pain quotidien Angers Loire Métropole va lancer son « PAT », le Projet alimentaire territorial qui doit permettre de structurer l’offre alimentaire de proximité et soutenir les initiatives locales. Les habitants sont invités à répondre à une enquête sur leurs habitudes alimentaires jusqu’au 28 juin. www.aurangevine.org
-1%...
… par an. Nos poubelles doivent maigrir de cinq kilos par habitant et par an pour réduire le volume des déchets voués à l’enfouissement. Un contrat a été signé entre la Métropole et l’Ademe. Réduire le gaspillage, favoriser le réemploi, développer l’écoconception... Autant de pistes à suivre.
136 000
actifs sont dénombrés dans l’agglomération angevine.
356 000 €... … pour une nouvelle campagne publicitaire vantant l’Anjou, notamment à Paris. Six destinations s’affichent dans les rues et le métro et jusque dans les cinémas pour donner envie aux habitants de la capitale de venir ici en week-end.
2219 €
C’est le prix médian au m² d’une maison à Angers. Un prix qui a grimpé de 4,8% en un an (source : ouestfrance-immo.com)
Fini le Festival Une Angevine Estival de dans GoT Trélazé... C’est Laurence Bréheret, actrice et
... bonjour le Festival de Trélazé. Après vingt-quatre ans, il adopte un nouveau nom plus court pour recevoir, du 20 juin au 31 août, Alpha Blondy, Bénabar ou encore Tri Yann.
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dramaturge née à Angers, qui est la voix française de la Reine Cersei dans « Game of Thrones ». C’est aussi la voix de Lily Potter, la maman de Harry.
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ATTENTION TALENT
INTERVIEW
« Une cuisine doit avoir une identité »
ELLIOT LHUMEAU Un jeune chef aux commandes de la Table Loire&Sens
Elliot Lhumeau, 29 ans, vient de prendre en charge la cuisine de la Table Loire&Sens au Fief de la Thioire, à Juigné-surLoire. Pour lui comme pour le restaurant, c’est à la fois un retour aux sources et un nouveau départ. Le jeune chef sait qu’il peut trouver au sein de cet environnement exceptionnel un endroit où donner sa pleine mesure. « On n’est jamais arrivé. On peut toujours faire mieux quand on vise la perfection. » Elliot Lhumeau le dit d’emblée : il n’aime pas trop parler de lui. Il préfère laisser parler les assiettes. Mais quand il évoque son métier, on sent une détermination immense. On comprend également, en quelques phrases, lorsqu’il raconte son parcours, que rien n’est laissé au hasard. Tout est réfléchi. Comme sa cuisine. « Je ne fais pas les choses à moitié, sinon ce n’est pas la peine. » Il le dit lui-même : il a toujours eu un côté perfectionniste. C’est pour cela qu’il s’est un moment tourné vers la pâtisserie. L’école de la rigueur absolue. « On m’a toujours dit qu’on est soit pâtissier, soit cuisinier. Moi, je pense qu’on peut associer les deux. Je ne suis peut-être pas un pâtissier trois macarons Michelin, mais au moins je connais le métier. » À 22 ans, il est bombardé chef de cuisine. Il accepte le défi. Mais, rapidement, il sent également qu’il est à la limite de celui qui n’en a pas assez vu. « Je n’étais pas entièrement prêt. Je suis redescendu second. On apprend mieux auprès d’un grand chef que seul, assure-t-il. Aujourd’hui, je sais ce que je veux faire. Une cuisine doit avoir une identité. On ne peut pas juste reprendre ce qu’ont fait ses anciens chefs, ce qu’on voit dans les magazines. Ce qui importe - et ce qui m’importe - c’est la cohérence dans le menu. Qu’on ne sente pas plusieurs «mains» dans la cuisine. » C’est à ce moment-là qu’il pousse, pour la première fois, la porte de la cuisine de Loire&Sens. Il y reste quelque temps avant de continuer son apprentissage. « Il est parti sur la côte Atlantique et à Sarlat, se souvient Dominique Denis, qui a créé ce domaine
unique à Angers. Je l’avais vu fonctionner chez moi et j’ai continué de le suivre. Il a une façon de travailler qui correspond à ce que nous faisons ici, à la manière dont nous faisons le maximum pour la satisfaction de nos clients. Il est axé sur la nature, le produit, les gens et le « faire plaisir ». Comme nous. » Elliot Lhumeau semble être installé à Loire&Sens pour une belle et longue aventure. C’est dans cette cuisine qu’il souhaite donner la pleine mesure de ce qu’il a appris au fil des années. « On est en train de construire une équipe, de mettre des choses en place, sourit-il. C’est ici que va se concrétiser tout ce que j’ai fait, tout le temps que j’ai consacré à ce métier. » La palette du cuisinier va d’ailleurs s’enrichir de produits du maraîchage. Des légumes estampillés « circuit court », territoire de l’Anjou oblige, travaillés de telle manière qu’ils rehaussent encore la qualité des produits de base. Outre les rillauds, travaillés de manière originale, le crémet d’Anjou et le soufflé chaud au Cointreau, il va ouvrir les produits de la Loire à toutes les influences de sa cuisine, aussi bien asiatiques qu’italiennes. À la fois ambassadeur de tous les magnifiques produits de notre région, dont les vins d’Anjou, bien évidemment, mais aussi des chefs de la nouvelle génération, il pourrait vite nous mettre des « étoiles »... au moins plein les yeux. Loire&Sens - Fief de la Thioire 11 chemin du Bois Guillou, Juigné-sur-Loire 02 41 66 30 03
www.loireetsens.com/fr
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EN CUISINE
RECETTE
LA POMME DE TERRE façon Rōnin
Charles Mélisson a décidé de nous faire redécouvrir la plus commune et la plus grande star de nos assiettes : la pomme de terre. Audacieux, à l’image du restaurant 100% végétal qu’il vient d’ouvrir avec Anne-Claire Cudia, sa compagne.
« Rōnin », en japonais, cela veut dire « samouraï sans maître ». Pour Charles Mélisson, 33 ans, c’est aussi le symbole de son engagement. Il a quitté les plus grandes cuisines étoilées pour tracer son propre chemin : une cuisine végétalienne gastronomique. « Je veux penser à la cuisine de demain, tout en faisant de la gastronomie. Je sais, je sens, qu’il y a quelque chose à faire. » Le jeune chef ne s’en cache pas : son but est de décrocher une étoile. « Ce sera comme pour l’OM : «À jamais les premiers», s’amuse-t-il. La cuisine végétalienne n’a jamais été distinguée par une étoile. » Il est lui-même végétalien. « C’est obligatoire. On ne peut pas faire une bonne cuisine si on ne la ressent pas profondément. » Cette cuisine, dans sa version gastronomique, s’accompagne d’un savoir-faire technique immense et d’une connaissance parfaite des produits. « La nouvelle génération de chefs a remis l’accompagnement des viandes et poissons au premier plan, lui a donné une vraie importance. Nous, on va plus loin. Les gens se demandent ce qu’ils vont manger. C’est ce qui est intéressant pour nous, on part d’une feuille blanche. » Avec sa compagne, Anne-Claire Cudia, ils veulent adapter la cuisine « à un monde qui évolue et qui se pose de nouvelles questions. » Ils proposent un menu végétalien carte blanche en dix plats, de l’amuse-bouche à la mignardise. Un restaurant qui défend le végétal à Angers, la cité du végétal, ça a du sens. Et du goût.
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EN CUISINE
Darphin de pomme de terre, champignons de Saumur et oignons rouges grillés Les conseils du chef « J’utilise de la pomme de terre Agria, une pomme de terre belge très utilisée pour les frites. Elle a une chair jaune, une forme ovale régulière et une forte résistance à l’absorption d’huile. » « L’assaisonnement joue un rôle majeur. L’idéal est de pouvoir assaisonner chaque élément séparément. Si on se contente de le mettre dessus une fois le dressage effectué, il ne sera pas parfaitement équilibré. » « J’aime rajouter des fleurs. Elles apportent un vrai plus, non seulement visuel mais également aux saveurs de l’assiette, comme les fleurs de chou. »
Ingrédients
Pour quatre personnes Cinq pommes de terre Quatre petits oignons nouveaux rouges Quatre champignons de Saumur bien fermes Une betterave Un tatsoi (chou chinois) Un radis green meat Une betterave chioggia Mizuna (moutarde rouge métis) Ail des ours Ciboulette chinoise Huile de colza Bouquet aromatique, en fonction du marché
Progression • Réaliser le darphin de pomme de terre en coupant les tubercules à la mandoline, comme pour un gratin dauphinois. Couper ensuite les tranches en julienne. Puis rôtir à la poêle avec de l’huile de colza, 7 minutes sur chaque face à feu moyen. • Cuire les petits oignons à feu doux pendant 3 minutes. • Couper les champignons de Saumur en tranche d’1/2cm d’épaisseur et les passer au four (5 minutes à 180°C). Tailler radis et betterave à la mandoline. Ajuster la taille des pousses de salades en les taillant. • Assaisonner avant le dressage selon les goûts : huile d’olive, poivre de Sichuan, poivre noir de Jamaïque, fleur de sel, vinaigre de vin vieux...
Dressage • Placer le darphin au centre de l’assiette après l’avoir détaillé en bandes de 4 cm de large. Commencer par poser les éléments cuits. Terminer en ajoutant les salades, les pousses et les fleurs de saison. 56
L’avis du chef
« C’est une entrée très printanière, herbacée, fraîche... Une petite tartelette où la pâte est remplacée par le darphin de pomme de terre, bien croustillant. »
Pomme de terre brûlée et orge soufflé
Les conseils du chef « Le jus de légumineuse remplace parfaitement le jaune d’œuf pour la mayonnaise. On utilise souvent le jus de pois chiche pour ce faire, mais toutes les légumineuses peuvent être utilisées. Avec les oignons et le piment, on obtient une mayonnaise qui rappelle la sauce ch’tie, servie au pousse-pousse dans les friteries. » « On apporte très simplement le goût «fumé» en utilisant un panier vapeur. La saveur va se diffuser en quelques secondes. »
Ingrédients
Pour quatre personnes Quatre pommes de terre 250 g d’orge Fleurs de jasmin Feuilles de taoun Thym, romarin Pour la mayonnaise végétale Huile, vinaigre Jus de cuisson de légumineuse Piment chinois séché Petits oignons
Rōnin 19 rue Toussaint, Angers 09 81 05 63 21 www.ronin-restaurant.fr
Progression • La veille : cuire l’orge à l’eau. Égoutter et rincer à l’eau froide (conserver un peu de jus de cuisson). Sécher au four à 60°C pendant 10 heures. Faire souffler dans l’huile à 200°C. Bien égoutter. • Cuire les pommes de terre à l’huile à 120°C pendant 25 minutes. Égoutter et flamber au chalumeau. Détailler en fines tranches de 4 ou 5 mm. Placer dans un panier vapeur et fumer avec une ou deux branches de thym et de romarin bien sec pendant quelques secondes. • Réaliser la mayonnaise en commençant par ciseler des petits oignons et en les blanchissant dans un mélange à part égale d’eau et de vinaigre jusqu’à la première ébullition. Monter la mayonnaise avec l’huile et 25 g de jus de cuisson de l’orge. Saler, poivrer, ajouter le piment séché pulvérisé et les oignons.
Dressage • Mettre l’orge soufflé dans un cercle. Poser dessus la pomme de terre juste lustrée avec un peu d’huile d’olive. Ajouter des points de mayonnaise et les fleurs de jasmin et feuilles de taoun.
L’avis du chef
« C’est une recette intéressante : il y a un jeu de textures entre la pomme de terre fondante et l’orge soufflée, et des saveurs marquées avec un côté «brûlé. Il y a aussi une vraie sensation gourmande apportée par la mayonnaise. »
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CHÂTEAU DE FAMILLE
Renaissance spectaculaire Christian et Émilie ont vu les choses en grand pour la maison de famille dans laquelle ils rêvaient d’élever leurs trois garçons. Ils ont craqué pour une maison de maître de 1832, en périphérie d’Angers. Un château délaissé depuis des dizaines d’années à qui il a fallu donner une nouvelle vie. Découverte.
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Des carreaux cassés, la plomberie inutilisable, un chauffage quasi-inexistant… C’était loin d’être la vie de château, quand Émilie, Christian et leurs trois garçons ont emménagé dans cette vaste demeure. « Il y avait également toute une faune à l’intérieur, s’amuse - avec le recul - Christian. Il y avait des oiseaux, des chauves-souris, des souris, des coccinelles… Mais les travaux ont fait le ménage. » Ils ont vécu dans la maison pendant un peu moins d’un an avant le début des travaux. « Malgré les conditions un peu spartiates, nous voulions avoir le temps de prendre possession des lieux, de mûrir le projet. Prendre des décisions sur plan uniquement, ce n’est pas facile. Et puis, aujourd’hui, on n’en garde pas un mauvais souvenir. On s’adapte à tout », sourit-il. La surface au sol de chaque étage est de 200 m². Il a été décidé de ne pas toucher à la circulation entre les différentes pièces, qui se fait assez naturellement. « Nous voulions conserver le charme de la vieille pierre et réussir ce mélange entre le moderne et l’ancien. Nous souhaitions une harmonie entre le XIXe et le XXIe siècle. » Au rez-de-chaussée, la seule modification d’importance a lieu autour de la cuisine. Elle est réunie à l’ancienne chapelle. Les vitraux en ont été soigneusement restaurés. Ils confèrent au lieu d’une atmosphère unique. « C’est vrai que cette lumière, un mélange d’or et de rouge, apporte beaucoup de chaleur. Pour restaurer et agrandir les vitraux, nous avons fait appel à l’entreprise BartheBordereau, à Angers. Lorsqu’ils se sont déplacés, ils ont eu, comme nous, une sacrée surprise : sous la poussière du temps, ils se sont rendu compte que c’était leur
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entreprise qui avait réalisé les vitraux, à l’époque. C’était un pur hasard. Mais un hasard heureux. » Ces vitraux, qui donnent toute son âme à la pièce, dialoguent remarquablement bien avec la cuisine et son plan de travail en granit noir et ses meubles blancs. C’est aujourd’hui l’une des pièces préférées de la famille, et même des amis qui viennent partager un apéro. Les pièces de réception ont conservé leur volume. On passe de la salle à manger à un salon bibliothèque, puis à un troisième espace aujourd’hui réservé aux enfants. Tous les ouvrants ont été changés. La lumière pénètre à flots au travers de ces fenêtres hors-normes. Au sol, le parquet a pu être conservé une fois traité. Avec lui, toute l’histoire du lieu résonne encore.
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À l’étage, la famille a pris ses aises. On ne parle pas ici de la partie des enfants, mais du « pôle enfants ». « L’idée était de travailler ici un peu l’esprit d’équipe, s’amuse le papa. Ils peuvent passer du temps ensemble, d’une chambre à l’autre. Nous n’avons pas voulu trop cloisonner les lieux pour que les échanges se fassent naturellement, qu’ils s’organisent comme ils en ont envie ». Ils se partagent une grande salle de bains baignée de lumière. La très bonne idée a été de faire sauter la cloison qui donne sur l’escalier, et d’y installer un verre dépoli. Cela permet d’apporter une lumière naturelle jusque sur le palier. Dans la suite parentale, le couple a souhaité profiter pleinement de l’espace. Il a installé une grande salle d’eau avec une douche à l’italienne au style épuré. La dernière pièce, la chambre d’amis, possède elle aussi sa salle de bains. C’est au deuxième étage que se situe la dernière surprise de cette demeure. Une immense salle de cinéma. Elle mesure 90 m², près de la moitié de la surface de l’étage. « Là, c’est vrai que j’ai vu les choses en grand, sourit Christian. J’ai même décidé de l’agrandir au cours du chantier. Frédéric Rambaud, de Home High-Tech, à qui nous avons fait appel, a dû recalculer tous les emplacements et toutes les puissances sonores. Mais c’est aujourd’hui un vrai plaisir de pouvoir profiter d’une projection à plusieurs, en famille ou avec les amis ou leurs enfants. Je ne regrette vraiment pas. » L’écran est large de cinq mètres, et le son au moins aussi bon que dans un cinéma. « Aujourd’hui, je suis vraiment content, nous avons voulu jouer vraiment le côté « salle de ciné » avec le noir, le rouge, l’ambiance que l’on retrouve dans les vieilles salles. Il nous manque juste quelques fauteuils dans cet esprit. » Le parc d’1,2 hectare fait le bonheur des enfants. Ils peuvent gambader en toute liberté et aller voir les sept moutons adoptés par la famille, qui servent de tondeuses écolo, et d’animaux familiers. Le terrain a la chance de bénéficier de grands arbres : un séquoia majestueux âgé de plus de deux cents ans, ainsi que plusieurs vieux cèdres du Liban. Le rêve pour une famille. ¢ 62
Extérieur
VÉGÉTALISATION
JARDIN
JARDINERIE JANE Venez rencontrer votre plante ! Dans la jardinerie urbaine Jane, vous n’achèterez pas une plante, vous l’adopterez ! Car Sophie Gandon et Anne Boureau s’attachent à proposer des végétaux qui correspondent au mode de vie de leurs clients. Halte aux préjugés ! Oui, les plantes peuvent vivre chez vous. Oui, vos locaux professionnels ou votre salon sont adaptés à la présence de végétaux. Reste à être bien conseillé pour ne pas être déçu. C’est là qu’interviennent Sophie Gandon et Anne Boureau, de la jardinerie urbaine Jane. « Souvent, si la plante ne vit pas, c’est qu’elle n’est pas adaptée au mode de vie ou à l’habitat. C’est pour cela que l’on cherche à connaître les habitudes de vie de nos clients, qu’ils soient professionnels ou particuliers. On ne va pas proposer des fougères à quelqu’un qui oublie régulièrement d’arroser ses plantes. De la même façon, en entreprise, nous leur proposons de les accompagner pour végétaliser leurs espaces de travail, source de bien-être pour les collaborateurs comme pour les clients », explique Anne Boureau.
« Un coup de foudre » Car il s’agit de créer les conditions d’une rencontre entre vous et votre plante. « Adopter une plante n’est pas un vain mot. Il convient de trouver LA plante qui vous ressemble. C’est pour cela que nous parlons de rencontre. C’est comme un coup de foudre », sourit Anne. Pour être sûr que cette rencontre se réalise, les professionnelles n’hésitent pas à aller Design végétal et une sélection de sur place pour proposer des végétaux vraiment adaptés aux lieux, que ce kokedamas. soit un balcon, une terrasse ou un intérieur, et à leurs habitants. « Mais nous faisons aussi des préconisations en boutique, comme du coaching végétal, ajoute Anne. Nous accompagnons nos clients tout au long de la vie de leurs plantes, avec des services de rempotage, terreau en vrac et conseils d’entretien ». ¢
Bar à plantes.
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RENCONTRE
INTERVIEW
LE SON ET L’IMAGE sur-mesure
Un système hi-fi et vidéo. Une salle de cinéma à la maison, parfaitement dimensionnée et intégrée dans son salon. C’est le rêve de beaucoup. Ce peut être aussi un casse-tête en se lançant seul dans l’aventure. Frédéric Rambaud, gérant de la société Home High-Tech, propose une solution clé en main pour une installation sur-mesure. Rencontre. Intégrateur son et image, c’est votre métier. Il est encore peu connu en France... De quoi s’agit-il exactement ? Imaginez un professionnel qui intervient à votre domicile, vous guide dans votre projet d’achat de matériel audio-vidéo en fonction de votre espace, de vos attentes, et qui réalise vos travaux d’installation. Mon objectif, depuis huit ans que j’ai créé Home High-Tech et quinze ans que je réalise des installations, n’est pas de vendre un produit, mais une solution complète et esthétique. Dessiner une vision globale de tous les produits multimédia dans votre habitat pour créer son infrastructure réseau, en conservant toujours la même philosophie : proposer des technologies de pointe, les rendre simple d’utilisation, et les intégrer parfaitement à votre intérieur. C’est un métier déjà très développé dans les pays anglo-saxons et aux Etats-Unis. Nous sommes aujourd’hui de plus en plus sollicités par les architectes en charge de ces projets. Cela veut dire pour vous une veille technique permanente, pour toujours proposer les meilleures solutions ? Etre intégrateur, c’est être en veille technique continuelle et suivre les formations et certifications des plus grandes marques audiovidéo. Chaque projet est différent et doit recevoir une réponse parfaitement adaptée aux besoins, à la volumétrie de la pièce et bien sûr, au budget. Je n’ai pas de magasin donc pas de stock. Je travaille avec un grand panel de marques, ce qui me permet de sélectionner le produit parfaitement adapté. J’accompagne également mes clients dans l’évolution de leur système actuel ou dans une étude globale afin d’élaborer un projet futur. Avoir une installation de ce type à domicile, c’est un désir pour beaucoup aujourd’hui ? Quelle est la tendance ? Il y a de plus en plus de demandes pour équiper une pièce multimédia - home-cinéma dans la maison : une chambre libre, un sous-sol, un grenier à aménager, une extension, un studio dans le jardin… Les envies sont diverses : projeter un film sur grand écran, regarder un match ou un Grand Prix entre amis, revivre un concert, s’immerger 64
dans la dernière série du moment, jouer à la console... À l’image des tendances du « bien chez soi - cocooning », cet espace doit être synonyme de plaisir. Est-ce un rêve accessible ? Il faut compter à partir de 6 000 euros pour une pièce multimédia équipée en vidéoprojection. Cela comprend non seulement le matériel, mais également l’installation, le paramétrage et la formation à l’utilisation. Le résultat, c’est une expérience unique dans la droite ligne de celle d’une salle de cinéma… à la maison ! Outre l’équipement audio-vidéo, vous gérez aussi le traitement acoustique de la pièce, et même, si on le souhaite, toutes les options. C’est ça, pour vous, le « clé en main » ? Oui, il est souvent nécessaire d’optimiser l’acoustique de la pièce par des panneaux esthétiques, de pouvoir contrôler la gestion de l’éclairage, de choisir un mobilier adapté, d’opter pour des systèmes motorisés et d’automatiser l’ensemble sur une seule télécommande… De la première visite à domicile au suivi aprèsvente, c’est ça le « clé en main » Home High-Tech ! Cette demande d’efficacité et de sur-mesure, on la retrouve également chez les pros ? En effet, la demande existe aussi chez les professionnels… Des installations parfaitement dimensionnées sont un confort au quotidien ! C’est avant tout un outil de travail qui doit être simple, opérationnel et facile à utiliser. J’interviens dans l’équipement de salles de réunion, sonorisation et affichage dynamique... Des systèmes clé en main que j’installe dans les bureaux, mais aussi dans les bars, restaurants, magasins et espaces d’accueil. Home High-Tech f.rambaud@home-high-tech.fr 06 32 29 56 57
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Vaisselier Woodst Story 16 rue Grand Launay (ZAC du Lac de Maine), Angers
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Vase tronc d’arbre céramique (peint à la main) Trilogue 17 rue des Lices, Angers
Cafetière filtre - Sowden Trilogue 17 rue des Lices, Angers
Papier Trilogue 17 rue des Lices, Angers
Table Chloé Story 16 rue Grand Launay (ZAC du Lac de Maine), Angers
Tapis tissé Yves Delorme 19 rue des Lices, Angers
Bougies Hugs & Kisses Les Petits Potins 64 rue du Mail, Angers
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Ligne de serviettes de toilette palmes Yves Delorme 19 rue des Lices, Angers
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Coffret bougie et diffuseur de parfum d’intérieur Yves Delorme 19 rue des Lices, Angers
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Suspension cactus Chataigner Fleurs 1 rue Plantagenêt, Angers
LA PLUME C’est au poil !
Fauteuil Yellow Story 16 rue Grand Launay (ZAC du Lac de Maine), Angers
Coussin plumes Yves Delorme 19 rue des Lices, Angers
Composition en pot Chataigner Fleurs 1 rue Plantagenêt, Angers
Détail linge de maison Trilogue 17 rue des Lices, Angers
Bibelot paon Les Petits Potins 64 rue du Mail, Angers Table basse Ligne Roset 5 avenue de Contades, Angers
Canapé Philéas by Philippe Nigro Ligne Roset 5 avenue de Contades, Angers 70
Trousse « portrait de chien » Yves Delorme 19 rue des Lices, Angers
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AMEUBLEMENT
TROUVER SON STYLE chez Story
Pousser la porte d’une enseigne de meubles contemporains peut en effrayer plus d’un ! Rassurez-vous, les professionnels de Story sont là pour vous guider dans vos choix, et surtout pour trouver les pièces qui s’intègreront dans votre intérieur.
Mélange de matières et de couleurs
« Contemporain » ne veut pas dire non plus figé, car les meubles peuvent être personnalisés, voire réalisés surmesure. « Les clients peuvent choisir le coloris, la matière, les dimensions de leur futur meuble, sans pour autant que ce soit hors de prix », explique Émilien Duhail. Canapés, tables, lits, dressings, le choix est important et les possibilités de combinaisons innombrables : mélange de laqué et de bois, de chêne et d’inox, de couleurs… Et pour ceux qui hésitent encore, vous trouverez également des produits moins contemporains mais toujours tendance, qui vous rassureront, comme ce canapé en tissu style sixties ou cette table en bois massif.
Du mobilier contemporain à la maison, c’est tentant, mais vous pensez que cela n’est pas pour vous. Détrompez-vous ! « Contemporain ne veut pas dire « design et cher ». Chez nous, « contemporain » rime avec abordable, et ce sont les matières comme le verre ou le laqué qui font qu’une pièce est contemporaine », précise Émilien Duhail, directeur de Story à Angers.
Et ce n’est pas parce que ce sont des pièces modernes qu’elles ne s’intégreront pas dans votre déco actuelle. « On va s’adapter à l’existant. On n’hésite pas à se déplacer avec nos meubles chez nos clients, car on comprend que, parfois, il est difficile pour eux de se projeter. Cela permet aussi de conforter leur choix directement sur place », indique le professionnel.
Story 16 rue Grand Launay (ZAC du Lac de Maine), Angers 02 41 81 33 08 urbanne
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BIENTÔT CHEZ MOI
Trousse portrait Yves Delorme 11 rue des Lices, Angers
Tasses et bols ethniques Les Petits Potins 64 rue du Mail, Angers
IMPRESSIONS asiatiques
Théière - Sowden Trilogue 17 rue des Lices, Angers
Pochette à bijoux Yves Delorme 19 rue des Lices, Angers
Plateau Lima (en noyer) Ligne Roset 5 avenue de Contades, Angers
Planche à pain - Fields Trilogue 17 rue des Lices, Angers
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Venez découvrir la Classe A. Angers - VILLEVÊQUE - 02 41 33 44 00
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Consommation combinée (l/100 km) : 4-7,4 (NEDC corrélé) / 4,5-8,4 (WLTP). Emissions de CO2 combinées (g/km) : 107-169 (NEDC corrélé) / 119-191 (WLTP). urbanne
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ESSAI AUTO
ESSAI
NOUVELLE AUDI Q3 S LINE
Innover sur le marché très concurrentiel des SUV de taille moyenne, c’est le pari réussi de cette nouvelle Audi Q3. Présentée ici dans sa version sportive, la S Line, avec un moteur de 150 ch séduit. C’est en tout cas l’avis de Nathalie Rumolo, la responsable de la publicité d’Urbanne à Angers, qui l’a testée pour vous.
Qu’avez-vous pensé de cette nouvelle Audi Q3 au premier coup d’œil ? Elle garde les lignes Audi typiques, mais, pour autant, elle a un gabarit et un look bien à elle. J’aime beaucoup, par exemple, la calandre qui donne vraiment un look SUV cossu et pas trop agressif. On est vraiment dans la tradition Audi. La couleur noire, ça lui va bien ? C’est clair. Elle est très belle en noir. C’est chic et élégant. La ligne de caisse est soulignée par des chromes, ce qui lui permet d’avoir un style pas trop massif. Qu’avez-vous ressenti, une fois installée à bord ? J’ai tout de suite été à l’aise au niveau de l’assise. Le look de l’habitacle est vraiment très sympa, avec ses sièges surpiqués, ses pédales chromées qui donnent une note sportive. Il y a toujours ce côté chic et cet habitacle sobre, avec des détails qui soulignent toute l’élégance de cette voiture. Le petit plus qui vous a séduite ? Je dirais l’ergonomie. On peut personnaliser le tableau de bord. Mettre le GPS et les aides à la conduite, par exemple, au niveau des compteurs de vitesse. Il y a donc deux écrans dans cette voiture, avec une vraie capacité de personnalisation, très intuitive. C’est intéressant de pouvoir choisir les fonctions qu’on a directement sous les yeux, selon des moments. On peut ainsi être parfaitement concentré sur sa conduite.
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Et une fois sur la route, quelles impressions ? On peut démarrer la voiture très facilement : il suffit de freiner et d’appuyer sur un bouton. Ce n’est pas toujours le cas sur les modèles équipés de boîtes automatiques. La boîte de vitesses est d’ailleurs très agréable, il n’y a aucun effet de « balancier », on ne sent pas le passage des vitesses, c’est hyper fluide. On peut également passer les vitesses directement au volant grâce aux palettes. Là encore, c’est très intuitif. On sent que vous avez pris plaisir à conduire cette voiture… Oui, il y a une vraie souplesse de conduite. C’est presque une citadine, alors que c’est un SUV de taille moyenne. On ne ressent pas du tout le gabarit de la voiture, et il y a un vrai confort au niveau des suspensions. On ne sent aucune aspérité sur la route. À qui conseilleriez-vous cette voiture ? Je trouve qu’elle est assez féminine. Elle se conduit avec deux doigts, elle est très souple et maniable. Il y a la caméra de recul, un rayon de braquage hyper intéressant... On a aussi de la place à l’arrière, et un vrai coffre. C’est un compromis idéal. Où partiriez-vous avec cette voiture ? Je n’hésiterais pas à me faufiler dans les petites ruelles de Rome : même avec les conditions de circulation pas possible, je pense que je m’y sentirais à l’aise. AUDI ANGERS AVENIR AUTOMOBILES 12 rue Amédée Gordini (ZA du Landreau), Beaucouzé 02 41 74 12 12
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DÉCOUVERTE
HÔTEL BARRIÈRE LE GRAND HÔTEL DINARD La renaissance de la pépite de la côte d’Émeraude
Un lieu qui défie le temps. Premier établissement de la toute jeune station balnéaire, l’Hôtel de Dinard est édifié en 1858 pour recevoir les têtes couronnées. Il prendra le nom de Grand Hôtel à la fin du XIXe siècle. Son emplacement est grandiose : face aux remparts de Saint-Malo, la magnifique baie de la Vicomté à ses pieds. Il est alors plutôt modeste. Au fil des ans, la demeure s’agrandit et se modernise. Le Grand Hôtel devient le symbole du raffinement du Second Empire et de l’élégance Belle Époque. La clientèle aisée s’y presse pour être vue et rencontrer les têtes couronnées d’Europe. Tout le gotha se pavane dans ses salons, autour d’un thé, lors de somptueux bals. L’adresse devient le lieu privilégié et renommé de
Le Georges V Gastronomie vue sur mer
Redécouvrir Le George V, adresse emblématique de Dinard face à la mer. Partager des plats combinant des produits simples et des mets merveilleux. Se délecter d’une cuisine du terroir et de poissons préparés à la perfection. Du petit déjeuner au dîner, Le George V vous révèle une offre gourmande et théâtralisée. Hospitalité, partage et convivialité, tendances du monde, saisonnalité et transgression culinaire... Dans ce restaurant de quatre-vingt-huit places tournées vers l’horizon, tradition et modernité se côtoient, pour des moments de richesses culinaires garantis.
Le Grand Hôtel a rouvert ses portes le 12 avril, après une rénovation de grande envergure qui aura duré cinq mois. À moins de deux heures et quart d’Angers, lové entre sable nacré, jardins luxuriants, rivage sauvage et mer d’émeraude, ce lieu mythique séduit ses illustres visiteurs depuis la fin du XIXe siècle. Découverte.
la station. Lawrence d’Arabie, Winston Churchill, Victor Hugo ou encore Pablo Picasso en sont des inconditionnels… Avec la complicité du décorateur Alexandre Danan, l’hôtel cinq étoiles s’est engagé dans un rajeunissement complet pour offrir à ses hôtes une relecture de ce fleuron du groupe Barrière. Tous les espaces offrent une interprétation novatrice et respectueuse des matières et couleurs de la région. Bleu Dinard, vert de Brocéliande, nuances océanes… Une renaissance tout en authenticité pour un lieu dévoué à une clientèle exigeante et amoureuse du luxe discret de Barrière.
Un spa Diane Barrière nouvellement créé
Signée Chantal Peyrat, la décoration du nouveau spa respecte l’atmosphère qui fait la renommée des établissements du groupe : parquets, lumières tamisées, couleurs apaisantes… Trois cents mètres carrés entièrement dédiés à la sérénité, au plaisir et à la vitalité. Chaque cabine est un cocon de luxe où la qualité des soins sur-mesure n’a d’égale que la plénitude de massages relaxants. Chacun est choyé avec deux gammes de produits : Biologique Recherche et Ligne St. Barth. Pour que cette ode au bien-être soit parfaite, on se délassera au sauna, au hammam ou encore dans l’eau à vingt-huit degrés de la piscine couverte.
OFFRE DÉCOUVERTE
Profitez de cette réouverture pour (re)découvrir Le Grand Hôtel Dinard et la côte d’Émeraude : à partir de 224 € pour deux personnes (petit-déjeuner inclus). Réservations : www.legrandhotel-dinard.com ou au 02 99 88 26 26.
Le Grand Hôtel 46 avenue George V, Dinard (Ille-et-Vilaine) urbanne
Evasion
PUGLIA OU LES POUILLES
ÉVASION
LES POUILLES Les richesses du talon de la botte Une région de plaines et de quelques vallons coincée entre la mer Adriatique et la mer Ionienne. Un endroit qui concentre toute la chaleur de l’Italie, dans tous les sens du terme. Paysage, gastronomie, culture, l’extrême sud de la péninsule est à découvrir absolument.
De très belles plages sur la côte sud, des champs d’olivier à perte de vue, des églises par centaines - toutes plus belles les unes que les autres - une très bonne cuisine, et des habitants très accueillants, les Pouilles sauront vous charmer.
Nos coups de cœur
Alberobello, la cité des « trulli », petites maisons circulaires avec un toit conique. Cet endroit merveilleux mérite d’y passer quelques nuits. Alberobello a été classé au Patrimoine mondial de l’Humanité par l’Unesco en 1996. Ostuni, la ville blanche, sur les collines… Se perdre dans les ruelles, au détour des nombreux escaliers cernés de jolis balcons, est une activité des plus attrayantes ! Une multitude de petites boutiques et de bars font bouger la nuit pendant la période estivale. Polignano a mare, un très beau village de pêcheurs avec sa vieille ville perchée sur une falaise surplombant la mer, magique ! Entourée par une côte déchiquetée, la cité ancienne révèle quelques vestiges des cultures méditerranéennes passées qui se sont arrêtées ici : arabe, byzantine, espagnole... Vieste et le Gargano, un promontoire montagneux qui s’enfonce dans la mer. La forêt ombrienne vaut le détour pour sa nature luxuriante et généreuse. Les plages dorées et les fonds marins incroyables séduiront aussi bien les adeptes de farniente que ceux de plongée. La ville de Vieste, accrochée à flanc de montagne audessus de la mer, est hors du temps et très prisé des Italiens en été. 76
À faire côté terre
Castel del Monte, le chef-d’oeuvre de Frédéric II, isolé sur une colline des Murges, intrigue par sa forme octogonale, qui rappelle la couronne impériale. Ce château figure au Patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1996. Un mystère l’entoure : on ignore la raison de sa construction. Forteresse, résidence, lieu mystique ? Quoi qu’il en soit, le charme est là.
À faire côté mer
Nos conseils
Prévoyez plusieurs jours dans le même logement, sur deux endroits seulement. Il est très facile de rayonner autour, en passant d’une petite cité à l’autre. Evitez l’autoroute et préférez les petites routes, plus simple pour y circuler. Les Italiens conduisent vite, mais inutile de stresser : s’ils collent sur la route, cela veut dire qu’il faut se mettre à droite… Il est surtout conseillé de se garer en dehors des centres historiques. On évite quelques sueurs froides.
L’aire marine protégée di Torre Guaceto. Des plages de sable fin, abritées par des promontoires rocheux aux eaux cristallines, de longues dunes, des lagunes sillonnées de sentiers, une faune et une flore typique... Cette réserve se visite aussi sous l’eau. Les fonds marins préservés, d’une richesse incroyable, valent bien de se mouiller.
Juste à côté
Une étape à ne pas manquer, en dehors des Pouilles : la Basilicate Matera, la ville des Sassi (maisons troglodytiques) aussi appelée la « deuxième Bethléem » et qui fut le décor de films comme « La Passion du Christ ». Une pure merveille.
On ramène quoi ?
Tout ! Des vins rouges aux cépages inconnus en France, de l’huile d’olive « maison » au hasard d’une rencontre, des « orechiette » (pâtes en forme de petites oreilles), de l’origan, des tomates séchées : le paradis pour ramener des saveurs d’Italie !
Comment s’y rendre ?
Cette nouvelle destination au départ de Nantes opérera à partir du 24 juin avec la compagnie easyJet. Comptez 2h30 de vol, à raison de deux vols par semaine, les lundis et les jeudis
Quand y aller
Avec ce climat méditerranéen, la meilleure période s’étend d’avril à fin octobre. Attention, l’été peut être très chaud et très touristique.
VOTRE AGENCE PRÉFÉRENCE VOYAGE Angers | 27-29 place Imbach | 02 41 87 92 80 Devis en ligne : www.preferencevoyages360.com urbanne
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Elizaé
BY AUDE ET LAURE - DEPUIS MAI 2019
Restaurant, bar, salon de thé Quelle que soit l’heure de la journée, on a parfois besoin d’un endroit « quatre en un » pour manger avec des copines, savourer le goûter avec les enfants, partager un apéritif avec des amis et bruncher le week-end. On a trouvé cette adresse, avec des plats faits maison cuisinés à partir de produits locaux et de saison, bio pour la plupart, souvent végétariens et végétaliens. Et pour s’installer, à vous de choisir : êtes-vous canapé, grande tablée ou alcôve entourée d’une guirlande lumineuse ? Le + : la terrasse et sa végétation qui renaît !
Location de vêtements C’est l’histoire de deux frangines habituées à louer leurs tenues habillées via Internet plutôt que de les acheter pour ne les porter qu’une seule fois. Sauf qu’elles ne peuvent pas essayer ou toucher les matières. D’où l’idée d’ouvrir une boutique de location de vêtements. Des robes, des vestes, des combinaisons ou encore des accessoires (certains sont également disponibles à la vente) qu’elles rachètent à des particuliers, ou que ces derniers proposent temporairement à la location. Le + : un salon d’essayage, comme les stars !
Mantra : « Déjeuner, goûter, apéroter, bruncher »
Mantra : « Pour une mode libre, responsable mais toujours aussi belle »
23 rue de la Roë, Angers - 02 41 96 05 88 Mardi et mercredi : 12h-00h. Du jeudi au samedi : 12h-1h30. Dimanche : 11h30-15h. Réservation possible uniquement le midi. Facebook : La Cour Angers / Instagram : @la_cour_angers
Boutchou Ô Naturel
5 rue Louis de Romain, Angers - 06 08 04 59 87 Du mardi au samedi : 10h-19h Facebook : Elizaé_Angers / Instagram : elizae_angers / contact@elizae.fr
River Woods
BY LAURENCE - DEPUIS OCTOBRE 2018
BY ISABELLE - DEPUIS NOVEMBRE 2018
Vêtements et accessoires pour tout-petits Pousser la porte de cette boutique aux couleurs pastel et teintes douces, c’est entrer dans le tendre monde des bouts de chou version bio. Vêtements en coton bio, jouets durables et écoresponsables, décorations made in France et respectueuses de l’environnement, Boutchou Ô Naturel propose aux consommateurs conscients de leur impact sur la nature de jolies marques en exclusivité pour offrir (ou s’offrir) un cadeau original. De quoi avoir presque envie d’un nouveau-né à la maison - on a bien dit presque !
Prêt-à-porter féminin Dans cette boutique, tout est question de détail ! Car si les articles donnent l’apparence d’être des basiques, ils sont bien plus que ça : un top prend du relief avec des pompons ou du sequin, une robe toute simple l’est beaucoup moins grâce à un tissage différent le long du bras. Cette marque belge ne néglige pas la qualité pour autant. Ajoutez à cela des vieilles pierres et des moulures au plafond, ainsi qu’un accueil chaleureux, et vous avez un lieu de caractère ! Le + : la boutique habille les femmes du 34 au 46.
Mantra : « Pour le bien-être et le plaisir de nos enfants »
Mantra : « Décontracté chic, mais pas classique »
20 rue Saint-Aubin, Angers - 02 41 96 42 36 Du mardi au vendredi : 10h-12h30 / 14h-19h. Samedi : 10h-19h Facebook : Boutchou Ô Naturel
23 rue du Poêliers, Angers - 09 87 16 69 73 Du mardi au samedi : 11h-13h / 14h-19h Facebook : River Woods by Gala / Instagram : #riverwoodsbygala
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Motard Opticien Lunetier
Cryofast
BY YVANIE ET MAUD - DEPUIS MARS 2019
BY SÉBASTIEN - DEPUIS MAI 2019
Opticien, lunetier Avec l’ouverture d’un nouvel espace, les femmes sont toujours plus gâtées ! Car ici, la lunette, c’est aussi un accessoire de mode et comme chaque visage est unique, chaque monture l’est également. C’est pourquoi les lunettes de vue et solaires, créées par des artisans issus du monde du design, sont commandées en un seul exemplaire : aucun risque de trouver votre paire de lunettes sur le nez de quelqu’un d’autre ! Et pour être sûre de choisir LA paire qui vous correspond, les professionnels, formés au visagisme, sauront vous guider.
Centre de cryothérapie La thérapie par le froid : de prime abord, cela peut faire peur ! Mais il s’agit d’un froid sec dont les bienfaits sont démontrés en matière de santé, de beauté et pour les sportifs. À raison de 3 minutes par séance, les températures, entre - 110°C et - 160°C vont, en complément de séances de kinésithérapie ou d’ostéopathie, soulager les douleurs et inflammations : rhumatisme, problème de dos, entorse, mais aussi fibromyalgie. Elles vont aussi optimiser la récupération, raffermir la peau et éliminer jusqu’à 800 calories par séance.
Mantra : « Plus que des lunettes, des conseils »
Mantra : « Boosteur de bien-être »
11 rue Saint-Laud, Angers - 02 41 77 96 69 Du lundi au samedi : 10h-19h Facebook : Motard Opticien Lunetier / Instagram : @motardlunetier
10 bis rue Jean Lurçat, Saint-Barthélémy-d’Anjou - 02 52 60 31 34 Du lundi au vendredi : 10h-12h30 / 15h30-19h. Samedi : 10h-13h / 14h-17h www.cryofast.fr / Facebook : Cryofast Angers / Instagram : @cryofast_ angers
L’Insolent BY MURIEL - DEPUIS MARS 2019
L’Atelier du Chocolat Laurent Petit BY LAURENT - DEPUIS AVRIL 2019
Prêt-à-porter masculin Ici, l’insolence n’est pas un manque de respect, bien au contraire. Car Muriel choisit les vêtements et accessoires avec soin pour habiller les hommes en quête de beauté. Non, l’insolence, ici, c’est interpeller ces messieurs et leur montrer qu’ils peuvent mettre, par touches, de la couleur et de l’originalité dans leur dressing. Dans une déco qui mélange vieilles pierres et poutres en acier, tout passe par le conseil. Avec des marques françaises et italiennes qui attachent de l’importance aux matières et aux détails, nos hommes seront les plus beaux de la place angevine ! Mantra : « Le chic est dans les détails » 6 rue Chaperonnière, Angers - 02 41 32 30 45 / 06 42 36 25 07 Lundi : 14h-19h. Du mardi au samedi : 10h-13h / 14h-19h www.linsolent.fr / Facebook : Muriel Le Roch
Pâtisserie, chocolaterie En plus de son adresse en centre-ville, le pâtissier propose désormais ses services en zone périurbaine. Dans des labos tout neufs, les artisans pâtissiers et chocolatiers continuent de travailler les produits phares de la maison Petit. En premier lieu, la Tuff’line. Cette confiserie, composée d’une pâte de fruit à la framboise associée à de la guimauve coquelicot, le tout enrobé de chocolat blanc, est une hommage au tuffeau, la pierre emblématique de la région angevine. Autre produit, la tarte à la rhubarbe, un incontournable de la pâtisserie. Mantra : « La gourmandise est un plaisir dont on ne se lasse jamais » 8 rue de la Claie, Beaucouzé Du mardi au samedi : 9h30-13h30 / 15h30-18h Facebook : Pâtisserie Laurent Petit / Instagram : @patisserielaurentpetit urbanne
Culture
URBANNE
INTERVIEW
JAVIER BARDEM en toute simplicité Javier Bardem était l’invité d’honneur du Festival du cinéma espagnol, à Nantes, début avril. L’acteur est resté trois jours, le temps de présenter une partie de sa filmographie - qu’il a lui-même sélectionnée - et de donner une masterclass devant une salle comble. Jean-Jacques Lester l’a rencontré pour Action - Le Mag Ciné, sur France Bleu Loire Océan. Javier Bardem, vous avez donné une masterclass à l’Opéra de Nantes, c’était un cadre exceptionnel pour vous accueillir et on a découvert une vraie bête de scène. Vous ne crevez pas que l’écran, vous êtes aussi à l’aise dans l’improvisation ! Ça dépend du public, mais quand on rentre sur une scène où il y a à peu près trois cents personnes ou plus, et qu’ils vous applaudissent, c’est magnifique. Et ça y est, on se relâche un peu, on se détend parce qu’ils pourraient aussi vous siffler, en fait. Mon objectif, et je crois que nous y sommes tous parvenus, c’était de rire. Je crois que c’est
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ce que nous avons réussi à faire, parce qu’il faut pouvoir avoir une certaine ironie sur les choses trop sérieuses de la vie. C’est vrai qu’on a bien rigolé avec vous, par exemple quand vous nous avez raconté votre premier rôle au cinéma, ou plutôt, à la télévision... C’était une série, vous étiez tout petit... J’avais cinq ans... En fait, le petit garçon qui devait tourner est tombé malade, et du coup, ma mère a dit : « Mais moi, j’ai un enfant de cinq ans ! ». Mais je n’ai jamais touché
quoi que ce soit pour cette séance de travail, je l’ai jamais eu, cet argent ! (rires) Mais l’amour d’une mère est bien plus fort que n’importe quel argent. Javier, après Nantes, vous partez en Jordanie, dans le désert. Comment se prépare-t-on à ce voyage, et qu’est-ce que vous devez faire physiquement pour pouvoir participer à ce tournage ? J’incarne un guerrier du désert, qui a un esprit très révolutionnaire : il lutte pour les droits de sa propre tribu, mais aussi pour sauver une planète abîmée par les gens qui y habitent. Je vais apprendre aux protagonistes du film à se rebeller contre cela, contre ceux qui justement sont en train d’opprimer cette planète, et de la transformer en un désert. J’ai beaucoup d’envie de jouer ce rôle, et je suis très honoré de faire ce personnage. À part ça, il faut être en forme, donc je ne mange que de la viande et du poisson grillé, et je fais deux heures d’exercices par jour. Parce que j’ai cinquante ans, et jouer un guerrier à cet âge-là, ce n’est pas si simple que ça ! (rires) Le tournage que vous rejoignez, c’est celui de « Dune », l’adaptation du roman culte de science-fiction de Frank Herbert, et c’est un événement majeur du cinéma mondial. David Lynch s’y était attaqué, et lui-même le dit, c’est le seul ratage de sa carrière. C’est aussi le projet inabouti d’Alejandro Jodorowsky, qui voulait réunir Orson Welles, Mick Jagger, Salvador Dalí... Vous rendez-vous compte de l’aventure à laquelle vous participez ?
Oui, je m’en rends compte et c’est pour ça que je dis que c’est un honneur pour moi de faire ce film. Je suis impressionné par le manque de pudeur qu’a ce réalisateur, d’aborder un sujet aussi impressionnant, justement au cinéma. Par rapport au scénario que j’ai lu, mais aussi aux visuels qu’il a pu me montrer, je crois qu’il va marquer son temps avec ce film. Et je crois que s’il y a bien un réalisateur qui peut faire ce film, c’est lui, parce qu’il y en a beaucoup d’autres qui s’y sont cassés les dents, mais lui, non. Je pense qu’il va réussir. Et vous allez aussi retrouver Josh Brolin, avec qui vous aviez joué dans « No Country For Old Men ». Josh Brolin est un grand ami, et même si je l’ai tué dans « No Country For Old Men », ça reste un grand ami ! Mais dans ce film, on n’est pas amis, hein ! Mais je sais que finalement, on ira quand même boire des verres et manger ensemble, parce que c’est une des personnes les plus amusantes que je connaisse dans le monde. Une dernière chose : Josh Brolin a joué dans des films de super-héros, est-ce que vous, Javier Bardem, vous avez été sollicité pour incarner un super-héros dans un film ? Je crois qu’ils ont peur de me mettre un costume en lycra, parce qu’on va voir tout mon corps un peu… (rires) Et même les meilleurs effets spéciaux ne pourront jamais faire voler ce corps ! (rires) ¢
urbanne
By Night
NOS PLUS BELLES SOIRÉES
Ambiances Flammes : Romain HOUZE et Laurent CROIX
Xavier Thomas Diamantaire : Mr et Mme THOMAS
Pâtisserie Artisan Passionné : Luc POISSON
Nuances Bains : Léa ROULLIER et Jonathan GODARD
Magazines Urbanne et Auto Moto
Home High-Tech : Guilhem SALZE ( FRENCH FLAIR AUDIO ) et Frédéric RAMBAUD ( HOME HIGH TECH )
DS Automobile : Jean-Yves VAILLANT, Liliane ROINARD, Véronique LEPAYSANT, Mikaël TAITZ
SOIREES CINNA Mardi
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Mars
Comme chaque année LIGNE ROSET ET SES PARTENAIRES ONT DONNÉ RENDEZ-VOUS À L’ENSEMBLE DE LEURS CLIENTS ET AMIS. PRÈS DE 250 PERSONNES ÉTAIENT PRÉSENTES LE MARDI 19 MARS DANS LE MAGASIN LIGNE ROSET
LIGNE ROSET 5 AV DE CONTADES, QUARTIER LAFAYETTE À ANGERS Motard Opticien : Lucas LANDEAU, Pierre-Alexandre LAFORIE, Sébastien MOTARD, Alexis NEVEU, Aurore LAFORIE, Manon BENOIT
Les partenaires de l’évènement : Xavier Thomas - Diamantaire Angers Motard Opticien – Lunetier Angers, 02 41 77 96 69, optomotard@gmail.com DS Store Angers, 02 41 21 22 02, Liliane.roinard@angers.dsautomobiles.fr Home High-Tech Angers, 06 32 29 56 57, www.home-high-tech.fr Ambiances Flammes Les Ponts de Cé, 02 72 73 11 77, www.ambiances-flammes.fr Nuances Bains Beaucouzé, 02 41 39 43 00, www.nuancesbains.com Pâtisserie Artisan Passionné Angers, 06 76 71 30 41, Cholet 02 41 87 44 39, www.artisanpassionne.com Buffet organisé par le traiteur L’Orée des Bois St Augustin des Bois, 02 41 77 04 51, www.loreedesbois.fr Dégustation des champagnes* De Venoge, 06 07 11 93 93 et des vins* Cellier des Chartreux, 04 90 26 30 77.
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L’Orée des bois : Sébastien BACONNAIS et Julien BESNIER
De Venoge
*L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération
Angers