urbanne MODE & STYLE • LE GOLFE
BREIZHSPADRILLE L’ESPADRILLE BRETONNE CHIC
MAISON FÉTICHE L’ANIMAL COMME TOTEM RENCONTRE AVEC LEÏLA BEKHTI ET GÉRALDINE NAKACHE LA CHARGE MENTALE COMMENT FAIRE FACE ?
HABITAT
DOSSIER SPÉCIAL
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SOMMAIRE
Édito Une saison en partage Un peu de chaleur. C’est de saison. Comme une envie d’être ensemble, de se retrouver et de partager. C’est en filigrane ce que vous allez retrouver au travers de tout ce dixième numéro d’Urbanne. À commencer par la Maison Partage, un « charity shop » d’où tout le monde sort gagnant. Un partage de coups de cœur aussi, comme ceux d’Influences-Design XXe ou de La Cocotte en Papier, qui dénichent des objets d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître : le XXe siècle. On apprend aussi à partager sa charge mentale, ce mal d’un XXIe siècle où tout va trop vite et où on est sollicité en permanence. Et puis, évidemment, nous avions envie, comme à chaque numéro, d’échanger avec vous à propos de nos découvertes, nos envies, notre vision de cet air du temps si particulier au golfe du Morbihan. L’équipe Urbanne
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Contact : redaction@urbanne.fr Site : www.urbanne.fr Urbanne @urbanne_magazine 4
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Sommaire
La chronique littéraire de de Julia Kerninon Breizhspadrille, l’espadrille bretonne chic Mode : luxe et volupté
Imprimé floral : il se décline à l’infini
Maison Fétiche, l’animal comme totem
Magasin partage, un « charity shop » version vannetaise Beauté : les news de l’automne Charge mentale. On en parle
Le monde imaginaire des enfants
Rencontre avec Géraldine Nakache et Leïla Bekhti En cuisine à la Brasserie Bleue
Visite privée : une contemporaine lumineuse Design : le retour du XXe siècle
Une rénovation de rêve à la Trinité-sur-Mer Animaux : gare aux tiques ! Essai : le nouvel Evoque
Evasion : la douceur éternelle de Madère Ça vient d’ouvrir, ça vient de changer
Urbanne Mode & Style - Magazine gratuit. N°10 - Dépôt légal en cours Un magazine des éditions MGI (SAS) 34 rue Jules Verne - 44700 Orvault Crédit photo : Pascal Kyriazis, Yoann Marot, D.R. Impression : Union Européenne Tirage : 20 000 exemplaires Responsable de la publicité : Karine Lecoq Giovanardi - 07 50 81 89 59 Rédaction : Pierre-Baptiste Vanzini - Karen Jouault Correction : Charlotte David Illustrations de Marina Le Ray Directeur de publication : Stéphane Potin Création : Achromac El Kouri - 06 75 20 66 91 Les photographies de l’édito de mode ont été retouchées. La reproduction des textes et photos est interdite.
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Culture Urbanne
AIR DU TEMPS
LA CHRONIQUE LITTÉRAIRE de Julia Kerninon Quand j’étais enfant, j’ai possédé ce livre de Lorena A. Hickock qui raconte l’histoire d’Helen Keller. Je l’ai probablement lu une bonne centaine de fois, dans mon souvenir, j’étais assez fascinée par cet objet, peut-être simplement parce que c’était la première biographie que je lisais. Il y avait un passage en particulier qui m’intéressait : la petite Helen, sourde et aveugle, vit depuis sa naissance comme enfermée en elle-même, incapable d’entrer en contact avec le monde, ce qui déclenche chez elle de terribles colères. Ses parents décident d’engager une préceptrice, Ann Sullivan. Celle-ci connaît le langage des signes, et « tape » les signes dans la paume d’Helen. Helen se prend rapidement au jeu, reproduit les gestes d’Ann, mais elle le fait tout d’abord sans comprendre qu’il s’agit d’un langage. Et puis, un jour, alors qu’elles sont toutes les deux dans le jardin, Ann prend la main d’Helen et la plonge dans l’eau du puits, avant d’épeler « e-a-u » dans sa paume ouverte. Amusée, Helen l’imite, jusqu’à ce que soudain, littéralement d’un instant à l’autre, elle comprenne. Le geste, le mot, la chose - tout ce qui l’entoure a un nom, qu’elle peut apprendre. Elle passe le reste de la journée, survoltée, à désigner tout ce qui l’entoure à Ann avant de lui tendre une paume impatiente. Elle veut décoder le monde, savoir le dire. E-a-u. Et puis, dans ma mémoire, il y a une autre histoire, différente, mais au fond presque la même. On la trouve dans un poème de Ted Hughes intitulé « Pleine lune petite Frieda ». Frieda est la toute petite fille du poète, et dans ce texte, il la décrit d’abord attentive au soir qui tombe, aux vaches qui rentrent à l’étable, sans doute dans le village de North Tawton où il possédait une maison avec son épouse Sylvia Plath. Et puis : « Muuune ! » tu t’écris soudain, « Muuune ! Muuune ! » Et la lune a reculé comme un artiste plongé dans la stupeur par la contemplation d’une œuvre Qui le désigne dans la stupeur. C’est la même chose, n’est-ce pas ? Deux petites filles apprennent à nommer les choses, et c’est pour elles une victoire éclatante, un triomphe plein d’autorité, la première étape vers l’autonomie, la liberté, le premier pas vers elles-mêmes. Au 6
cours des mois qui viennent de s’écouler, j’ai regardé mon enfant faire lui aussi ce chemin. Prononcer d’abord les deux syllabes de « bateau », sans se soucier de ce qu’elles pouvaient signifier. Puis est arrivé « goui », une version approximative de « biscuit », le mot apparemment le plus utile pour lui aux environs d’un an et demi. Et petit à petit, beaucoup d’autres : « papa », puis « maman », bien sûr, prononcé « mamon » et généralement suivi de l’indispensable « encore » dans le peloton de tête avec « non », rejoint assez tardivement par « oui ». « Appuie » a également eu son petit succès, grâce aux interphones, interrupteurs, lecteurs de CD, machines à laver, lave-vaisselle et autres jouets musicaux. Mais c’était encore la période des mots pensés comme des moyens, des outils très simples pour accélérer le mouvement - c’est seulement après qu’il est entré dans la joie des mots, le plaisir de les apprendre, le bonheur de pouvoir désigner, et d’être compris. Le mot le plus important, c’est donc celui-là : « ballon ». Ballon vu et envié au jardin public, gros ballon de vrai petit garçon par comparaison avec ses balles plus maniables, ballon des grands, dur, qu’on frappe avec le pied ou qu’on lève audessus de la tête. Ballon aperçu comme par miracle, aux Buttineries de Sainte-Anne, parmi les objets multiples, doigt immédiatement tendu dans la poussette, « ballon, ballon », avec un mélange de désir et de supplique trop familier, bouleversant - moi aussi, les choses que je désire, je crains qu’on ne me les accorde pas, pour une raison qui m’échapperait. Ballon, ballon. Ballon acheté, acquis, serré contre soi dans la poussette, présenté fièrement à toutes les connaissances croisées, silence absolu, sourire jusqu’aux dents, grand bonheur. À vingt mois, c’est le premier mot du matin et le dernier du soir, c’est le mot désignant tout ce qui est bien, tout ce qui est aimé. C’est même parfois un cri dans la nuit, plein de sanglots, parce que malgré l’évidence de cette passion, moi, sa mère, j’hésite à laisser cette grosse balle à la provenance à peu près inconnue partager le petit lit propre. Peut-être, aussi, j’essaie de lui apprendre que l’amour a besoin de respirer, qu’il est bon de se manquer pour se retrouver - lui apprendre à avoir confiance dans son ballon, à croire au fait qu’il sera toujours là demain, immobile, dans le salon, à l’attendre.
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Mode
TENDANCE
CRÉATION
BREIZHSPADRILLE L’espadrille bretonne chic
Caroline Zighera a lancé à la fin de l’été une marque d’espadrilles... bretonnes. Ces espadrilles originales brodées pour hommes et femmes sont créées à Vannes et fabriquées au Pays basque. Le pari est de convertir les tenants du casual chic à ces chaussures indémodables. Rencontre. Des espadrilles en Bretagne... Pourquoi ? Et pourquoi pas ? J’ai vécu pendant vingt-et-un ans au Pays basque, je suis arrivée ici il y a un an et je me suis demandé ce que je pouvais apporter aux Bretons. L’idée de l’espadrille est venue tout naturellement. Des espadrilles produites en France. C’est important pour vous ? Absolument. Je voulais un produit 100% français. Tout est fabriqué à Mauléon, au Pays basque, et le fil est teint et
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tissé à Nay. Il faut aujourd’hui valoriser cet artisanat si on ne veut pas qu’il disparaisse. Au-delà de cet aspect, il y aussi l’idée de se pencher sur les conséquences écologiques de chacun de nos gestes. Je pense qu’en matière de bilan carbone, il vaut mieux une espadrille du Pays basque que de Chine ou d’Inde. C’est moins cher de produire dans ces pays-là, mais je pense qu’aujourd’hui, les gens sont suffisamment conscients des enjeux pour être capable d’investir un peu plus.
Cela veut dire que l’espadrille telle que vous la mettez en avant à un prix... En grande surface, une espadrille super basique produite en Asie vaut entre 8 et 12 euros, une espadrille brute dans un commerce français est vendue aux alentours de 20 euros. Mais il n’y a là aucune valeur ajoutée en termes de création. Les miennes sont brodées. Je suis dans le haut de gamme, c’est mon souhait, même si je ne veux pas être élitiste. Un prix de vente à 49 euros, c’est un choix, celui de la qualité, du temps de fabrication. Quelles sont les étapes nécessaires à la création d’une paire de vos espadrilles ? C’est un assemblage. Une semelle en corde de chanvre et une semelle en caoutchouc. Ensuite, on découpe les morceaux de tissu. Les pièces correspondant à l’avant de l’espadrille sont envoyées à la broderie. Une fois revenues, elles sont assemblées avec les pièces arrière et le tout est cousu sur la semelle vulcanisée. Pourquoi pensez-vous qu’un tel produit a sa place en Bretagne ? Il y a ici une façon de vivre, un côté casual chic de la mode qui correspond bien à l’espadrille. Je l’ai personnalisée avec un indice breton fort : le Gwenn Ha Du. J’ai retravaillé le noir et le blanc, et l’hermine, pour les rendre graphiques. L’espadrille n’est pas simplement une mule qu’on enfile. Elle accompagne une tenue de mariage, une tenue de soirée. Elle s’adapte vraiment à beaucoup de situations. Je n’ai d’ailleurs pas renoncé à convaincre les marins que c’est une chaussure dans laquelle on peut être à l’aise à bord d’un bateau.
Comment l’espadrille supporte-t-elle l’humidité ? Vous savez, le Pays basque est peut-être l’endroit le plus pluvieux de France et ça n’a jamais empêché les Basques de marcher en espadrilles. Je ne veux pas dévoiler totalement l’avenir, mais je suis en train de travailler sur un modèle avec une semelle waterproof au confort identique à celui d’une semelle classique. Vous avez créé votre marque pour l’été 2019, comment voyez-vous la suite ? Je veux développer un réseau de revendeurs pour le printemps prochain. Je suis actuellement distribuée à Vannes et Guérande. Il faut essaimer un peu plus. J’aimerais atteindre les deux mille ventes l’année prochaine. Mais il faut développer un véritable partenariat avec les boutiques, pour avoir des remontées de terrain et me permettre de développer d’autres produits : des sacs, des vêtements... Allez-vous élargir votre gamme ? La fabrication d’espadrilles est quelque chose de très précis, codifié. Au-delà du noir et blanc, je vais développer la couleur mais aussi, évidemment, la broderie et les lacets sur les modèles femme, ce qui est assez original pour ce genre de chaussures. Ce sera chose faite dès le printemps prochain. Il n’y a pas de temps à perdre.
www.breizhspadrille.fr
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Mannequin : Chloé Nunez Make-up artist : Alexandra Malgogne Mise en beauté des cheveux : Delphine pour Franck Provost (23 rue du Lieutenant-Colonel Maury, Vannes) Les photos de cet édito ont été réalisées au sein de l’Hôtel Miramar La Cigale à Arzon. Merci à son personnel pour leur accueil et leur patience.
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RENCONTRE
MAISON FÉTICHE L’animal comme totem
Caroline Basuyau est artiste peintre. Il y a quelques mois, avec son mari Johann David, ils ont créé Maison Fétiche. Les œuvres de Caroline deviennent de magnifiques foulards en soie. Un joli chic qui véhicule aussi des messages. Rencontre.
L’atelier de Caroline Basuyau est situé tout en haut de sa maison du cœur de Vannes. Mais quand elle travaille, son regard se perd au-delà de la campagne environnante. Elle peint des guépards, des léopards, des ours polaires. « Ce sont des animaux en voie de disparition, c’est très exotique en général », précise-t-elle. Mais derrière ces peintures se dissimule un message. « L’ours polaire dans la forêt tropicale, il y a une contradiction, quelque chose qui résonne. Le message, on ne le comprend pas tout de suite, mais il porte sur le changement climatique. Aujourd’hui, c’est une évidence,
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mais c’est un travail que je poursuis depuis des années. C’est l’aboutissement de vingt ans de travail », assure l’artiste. Sur le tissu comme sur la toile, les couleurs éclatent. « Il y a un côté émerveillement, contemplatif, dans ces œuvres. Nous voulions apporter quelque chose de beau et de joyeux, même si le message ne l’est pas », souligne son mari. Les animaux deviennent le totem, le « fétiche » qui véhicule ce discours. « C’est aussi pour cela que, dans notre communication, nous avons mis en avant des guépards et des léopards qui portent nos foulards, et pas des femmes. On porte ainsi une sorte
Credit Photo : Morgan Taltavull
de contradiction », assure Johann David, ancien directeur marketing et communication. « Je ne construis pas ma peinture pour un foulard, souligne Caroline. Ma démarche, c’est le foulard qui s’adapte à la peinture et non l’inverse. C’est important pour moi de ne pas perdre ma direction artistique et de conserver ma liberté de créer. » Ces carrés, ces pochettes, créés à Vannes, sont imprimés à Lyon où l’on trouve un savoir-faire pluricentenaire. « La qualité de la soie est très importante, tout comme l’impression. Mais nous attachons aussi beaucoup de soin à la finition. Il a fallu trouver des personnes compétentes et expérimentées pour ce travail de haute couture », insiste Johann. Les créations de Maison Fétiche sont disponibles en ligne, mais aussi à Vannes ou... Megève. Et ce n’est qu’un début. « Je suis contactée par beaucoup d’hôtels, il y a un vrai intérêt pour notre travail, sourit Caroline. Mais nous voulons avancer par étape et faire les choses dans le bon ordre. »
Retrouvez les créations de Maison Fétiche chez Ivoire (1 place Henri IV, Vannes) et au Magasin Doré (2 rue du Bienheureux Pierre-Rogue, Vannes), ainsi que sur Internet :
www.maisonfetiche.com
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RENCONTRE
SOLIDARITÉ
MAGASIN PARTAGE Un « charity shop » version vannetaise Des vêtements de seconde main de qualité, vendus au bénéfice du Secours catholique. C’est une initiative individuelle qui a permis la création d’une jolie boutique dans le centre-ville, basée sur le modèle des magasins associatifs anglais. Découverte.
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« On aide autour de nous, tout est local. » Quelques mois à peine après l’ouverture du Magasin Partage, Émilie Delpierre, qui a décidé de lancer en France ce concept, est plus que satisfaite. « C’est ici un magasin pilote, pour voir si le modèle que nous avons observé en Angleterre fonctionne, explique-telle. Là-bas, ce type de magasin associatif est très développé. » Le fonctionnement est simple : les vêtements et accessoires sont donnés par les Vannetaises et les Vannetais, traités par une équipe de bénévoles et vendus dans la boutique. Les profits sont reversés au Secours catholique du Morbihan. « Ce qui est intéressant, à mon sens, c’est que ce sont les gens de Vannes qui donnent leurs habits et que tous les bénéfices sont reversés localement. J’aime cette idée d’un fonctionnement ultra-local. » Une association a été créée et ce genre de boutique pourrait bientôt essaimer dans d’autres villes. Une équipe de bénévoles s’est formée autour de ce projet. Une vingtaine de volontaires sont présents autour de vingtcinq créneaux de trois ou quatre heures par semaine. C’est Sandy Lang, ancienne responsable de la fripe chez Emmaüs et aujourd’hui responsable de la boutique, qui aide à organiser le travail. « J’ai l’expérience de l’espace de tri, du magasin, des bénévoles. L’espace doit être joli, assure-t-elle. On range les vêtements par couleur, pour attirer l’œil. Tous les habits sont défroissés, mis sur des cintres en bois, plus jolis que des cintres en fer. Du coup, on a des clients de tous horizons. » Derrière ce concept caritatif, se niche aussi une idée écologique : celle du réemploi. « Il y a ceux qui veulent consommer autrement, ceux qui veulent consommer pas cher, ceux qui veulent contribuer à aider le secteur associatif. C’est meilleur pour la planète et les gens se font plaisir », résume Émilie Delpierre. Il y a également la possibilité, pour les plus démunis, de pouvoir s’habiller correctement à moindre coût. Ceux qui viennent de la part des services sociaux payent demi-tarif. « Nous accueillons aussi les personnes en difficulté, à la recherche d’un emploi, qui peuvent avoir à passer un entretien, et nous les aidons à trouver une tenue adaptée », souligne Sandy Lang. Elle a longtemps appartenu à l’association La Cravate Solidaire, à Paris, un réseau d’entraide pour la préparation à ce type de rendez-vous. « L’idée est aussi de pouvoir aider les personnes en recherche de travail, qui ont parfois un peu perdu confiance en elles, à retrouver cette confiance et à prendre soin d’elles. » ¢ Magasin Partage 4 bis rue Porte Poterne, Vannes 09 52 24 79 18 urbanne
Beauté
NEWS
IDÉES
Il se passe quoi dans le monde de la beauté ? Votre chéri vous répète à l’envi que vous dépensez trop dans vos produits de beauté ? On vous donne des arguments pour lui répondre. Selon une étude de la marque suédoise de beauty tech Foreo, les Européens sont moins obsédés par les soins de la peau que les Américains, les Asiatiques ou les Moyen-Orientaux. Et les Français ne sont même pas dans le top 10 des pays européens qui dépensent le plus. Un tiers des Néerlandais et des Finlandais, ou encore un quart des Irlandais, consacrent tous les mois l’équivalent de 100 dollars de leur budget aux cosmétiques. Alors de quoi se plaint-il ?
LES NEWS de l’automne
Un goût d’Italie Tous les parfums de l’Italie se retrouvent chez Danieli. Ceux des tomates et des huiles d’olive, mais également ceux de la marque de cosmétiques Ortigia. Créée en 2006 en Sicile, Ortigia n’utilise que des produits naturels dont l’huile d’olive, évidemment, mais aussi l’orange, le citron ou l’amande. Sans silicone, sans paraben, sans phénoxyéthanol et non testés sur les animaux, les savons, crèmes, bougies et autres parfums d’intérieur sont fabriqués à partir de fleurs siciliennes. À noter également le packaging raffiné et fait à la main. Danieli 1 place du Poids Public, Vannes 02 97 47 83 35
Des petits cahiers pleins de bonnes ondes L’automne est bien là et on se sent fatiguée et abattue à l’approche de la mauvaise saison. Alors, on fait le plein de petits cahiers beauté et bien-être signés Solar Editions. Il y a les petits nouveaux, comme Mon cahier huiles essentielles au féminin ou Mon cahier cardio-pilates ; ceux à paraître comme Mon cahier good vibes, et ceux qui bénéficient d’une réédition comme Mon cahier détox. Bref, une lecture facile, des infos, des astuces pour se sentir au top même les jours de pluie ! 32
Octobre Rose et tatouages À l’occasion d’Octobre Rose, le mois de lutte contre le cancer du sein, le fabricant de produits de soins du cheveu ghd a collaboré avec David Allen. Cet artiste tatoueur américain spécialisé dans le recouvrement de cicatrices, notamment celles liées aux mammectomies, a imaginé une collection de stylers®, eux aussi tatoués. À chaque achat, dix euros seront reversés à la Ligue contre le cancer.
Vous regarderez votre facteur différemment… On a toutes craqué sur le calendrier des Dieux du Stade et on craquera toutes sur celui des Hommes de lettres, c’est-à-dire les facteurs. Oui, oui, vous avez bien lu : pour la deuxième année consécutive, les facteurs posent nu dans un calendrier qui casse les codes du traditionnel almanach ! Ce calendrier est édité pour la bonne cause puisque, à chaque vente, 1 euro est reversé à l’association Les Blouses Roses. De quoi (se) faire plaisir avant les fêtes de fin d’année. Disponible sur Amazon et lors de la tournée des facteurs.
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NEWS
AC R V EN S DAN AC S N O M
Nouvelle poste À Quiberon, plus de 15 mois après l’explosion au gaz qui l’a dévastée, la Poste a de nouveau ouvert ses portes. Après 600 000 euros de travaux et un désamiantage en règle.
Une petite soif ?
Parler breton Il n’y a pas d’âge pour apprendre. En revanche il existe un endroit où les formations sont répertoriées : www. fr.brezhoneg.bzh
On peut désormais installer un bar à plus de 100m d’une école, d’un hôpital ou d’un stade. Avant, c’était 200m. Pas évident pour les centre-villes, comme celui de Pontivy qui se retrouvait un peu à l’étroit. Le préfet du Morbihan a donc changé les règles.
Pas touche à ma « Guillou » Un promoteur ne pourra pas abattre une « maison Guillou » à Quiberon. Ainsi en a décidé le tribunal administratif de Rennes. Les maisons, construites par l’architecte morbihannais Yves Guillou dans un style néo-breton bien identifié, présentent un « intérêt historique et architectural ».
Cadastre solaire
Il permet de cartographier le gisement en énergie solaire des toitures du territoire. Chaque pan de toit est maintenant indexé selon son indice : faible, moyen, bon ou élevé. Et si notre toit nous permettait de produire notre propre énergie ? Conseillers info énergie : infoenergie@gmvagglo.bzh 02 97 68 28 11
Défi pour le changement Un défi est lancé aux familles : pendant 7 mois, changez votre mode de consommation pour privilégier le bio et le local, sans changer votre budget. Golfe du Morbihan - Vannes Agglomération recrute une cinquantaine de familles volontaires.
B.B crème à l’huître
Ou presque. La société morbihannaise Perlucine vient de lancer des produits cosmétiques à base de coquilles d’huîtres broyées. Idéal pour un teint de nacre ?
Bio et local
Le menu est désormais clair pour les enfant des crèches vannetaises. Une régie municipale de maraîchage bio, créée en 2018, permet d’alimenter les assiettes de 170 bambins. C’est possible.
Cargo à voile
Le vent, c’est l’avenir. Y compris pour les navires marchands ? Le cabinet d’architecture naval VPLP Design, basé à Vannes et Paris, a présenté un projet pour un navire de 120m de long. Il pourrait transporter les éléments de la fusée Ariane jusqu’en Guyane. Ici, pas de gabiers et pas de voiles, mais des ailes de 30m de haut qui devraient permettre une économie de carburant conséquente. urbanne
Bien-être
CONSEIL
LES WONDERWOMEN des temps modernes
La charge mentale a fait l’objet de nombreuses publications. Voici maintenant un ouvrage qui permet de trouver des solutions pour partager cette charge mentale, et on le doit à une Morbihannaise de cœur, l’auteure Frédérique Corre Montagu. « Le concept de charge mentale m’intéresse particulièrement, car en tant que maman de deux enfants, j’ai bien senti le problème : la difficulté de gérer la vie de famille sous toutes ses facettes », commence Frédérique Corre Montagu, auteure parisienne qui a des attaches morbihannaises (île d’Arz). Elle a publié un guide au printemps dernier intitulé « La charge mentale en 10 clés ».
« Un travail de chef d’entreprise » Être au travail et réfléchir aux courses à faire le soir même, voilà un exemple typique de charge mentale. C’est le fait de penser simultanément à des choses appartenant à deux mondes séparés physiquement. Que cela soit bien clair pour tout le monde, il ne s’agit pas uniquement des tâches ménagères. « Ce serait oublier tout le reste, qui consiste entre autres à organiser la vie de famille, à anticiper, à prévoir et à suivre la réalisation de toutes ces 34
tâches-là. C’est presque un travail de chef d’entreprise », constate l’auteure. Car, oui, les femmes ont toujours un milliard de trucs en tête ! Et même s’il est vrai que les hommes s’impliquent davantage au quotidien, notamment auprès des enfants, les chiffres de l’INSEE (datant de 2010) le prouvent : les femmes effectuent la majorité des tâches ménagères et parentales - respectivement 71 % et 65 %. Frédérique Corre Montagu appelle le parent qui subit cette charge mentale « parent par défaut » et, cela devrait rassurer la gente masculine, il peut s’agir de la maman ou du papa. « On s’est aperçu que dans toutes les familles, il y a un parent qui porte cette charge mentale. C’est le parent par défaut, celui qui, sans que cela ait forcément été décidé, devient l’interlocuteur principal de la nounou, de l’école, du médecin, qui note tout pour tout le monde, qui anticipe tout. C’est donc souvent la maman, mais aussi parfois le papa ! ».
Malgré les apparences, l’autre parent peut se sentir exclu de cette organisation. « Il est alors important de renouer le contact avec lui et de lui refaire une place, de comprendre sa position à lui. »
« Le défi est de partager la charge mentale » Quant aux solutions pour alléger cette charge mentale, rassurezvous, elles existent ! « On se croit souvent dépassé, mais avec dix clés bien précises, on peut se poser, analyser ce qui se passe et trouver des solutions. On peut commencer par écrire toutes les tâches que l’on réalise pour mieux les visualiser et prendre conscience de ce qui nous prend tant de temps de cerveau ! ». Si cela doit permettre une meilleure répartition des tâches par la suite, il faut aussi accepter de lâcher prise. « On doit résister à la pression que l’on se met tout seul. Comme on contrôle et qu’on est en plus perfectionniste, on finit par se persuader que l’on est la seule à pouvoir faire certaines choses, que l’autre ne le fera pas bien. Il vaut mieux se dire « l’essentiel, c’est que ce soit fait ». L’important est de partager la charge mentale. Car oui, les hommes s’impliquent de plus en plus, même si beaucoup de femmes ont encore du mal à déléguer et à baisser leur niveau d’exigence, pour elles-mêmes et les autres. » Ce n’est effectivement pas le plus simple, comme le résume Audrey, une de nos lectrices : « Ce n’est pas facile, car j’aime bien tout maîtriser. C’est complètement masochiste ! ». N’allez pas dire que vous aimez ça ! « La charge mentale en 10 clés » - Éditions Hatier www.frederique-corre-montagu.fr
Et les enfants dans tout cela ?
Eux aussi peuvent aider ! « Cela permet de les rendre plus autonomes, de leur transmettre des valeurs, comme celles du travail bien fait, ou du service. Cela leur permettra aussi de se sentir utiles et inclus dans la famille. » Pas question de leur demander de passer l’aspirateur, puis la serpillière et de cirer les parquets - ils ne sont pas non plus des Cendrillon - mais il s’agit avant tout de leur confier de petites tâches adaptées à leur âge. « On prend le temps de bien leur expliquer et de les laisser gérer après, en les surveillant de loin et sans les gronder si c’est mal fait », conseille Frédérique Corre Montagu. Cela permettra de vous alléger de votre charge mentale et donc de faire réellement des choses avec vos enfants. Peut-être même que faire le ménage avec eux peut être envisagé comme une activité à part entière et en famille. Car le plus important, c’est quand même d’être ensemble, même si c’est pour faire du ménage, non ?
Comment en sommes-nous arrivés là ?
On pourrait presque dire que la charge mentale est ancrée dans notre inconscient : combien sommesnous de femmes, aujourd’hui, à avoir vu nos mamans préparer le repas, faire le ménage et prendre les rendez-vous médicaux pour les enfants, tout en travaillant ? Cela nous paraîtrait presque normal de tout assumer, comme nos mères… Certaines spécialistes de la question mettent également en cause le congé maternité. Pendant les quatre mois de ce congé, la future maman cherche la nounou, entretient la maison, prévoit le pédiatre… Bref, elle se forme à la charge mentale ! Les onze jours de congé paternité sont insuffisants pour que l’homme prenne sa place à la maison. Et c’est ainsi qu’il devient l’exécutant de madame. urbanne
ACUITIS
Bienvenue chez vous ! Un accueil chaleureux, des innovations technologiques et des design originaux, la maison d’optique et d’audition Acuitis a réuni tous les ingrédients pour apporter des solutions aux envies et besoins de ses clients… pardon, invités.
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On n’entre pas chez Acuitis comme on entre chez n’importe quel opticien ou spécialiste d’appareils auditifs. Car l’enseigne est d’abord une maison d’optique et d’audition où le client est considéré et reçu comme un invité. Des sièges confortables, des tapis moelleux, un café, une attention particulière, l’accueil n’est pas un vain mot. Et lorsque l’on cherche des lunettes ou des solutions auditives adaptées, mieux vaut prendre le temps et se sentir à l’aise. « Pour répondre au mieux aux attentes de nos invités, on se doit de discuter avec eux pour mieux les comprendre, connaître leurs modes de vie », justifie Alban Taillandier, à la tête de l’enseigne vannetaise.
« Personnaliser » l’ouïe, c’est possible! Il faut également une équipe passionnée, et c’est le cas. Alban Taillandier représente la quatrième génération d’opticiens de sa famille et sa collaboratrice Marie-Sophie a également grandi dans cet environnement. « Lorsque j’étais petit, je passais mes vacances scolaires à aider mes parents à remettre des vis ou régler des montures. J’aime le côté technique de ce métier, mais aussi la précision des réglages, notamment liée à l’aspect médical, et les rencontres avec les clients. Sans oublier, bien sûr, l’esthétisme des produits que l’on propose ! », confie le maître de maison. Avec un artiste lunetier comme Frédéric Beausoleil pour créer les montures, ce sont presque des bijoux que l’on retrouve en vitrine. Surtout, la marque assurant le design, la fabrication et la vente sans aucun intermédiaire, il est possible d’acquérir une paire de lunettes originale et de qualité à partir de 40 euros. Côté audition, la miniaturisation des appareils les rend pratiquement invisibles. « Il existe aussi des appareils auditifs insérés dans les manchons de lunettes », détaille Alban Taillandier. Et avec des technologies avancées, il est possible de « personnaliser » l’ouïe. Les appareils connectés permettent d’entendre son téléphone ou la télé directement dans son oreille. L’utilisateur peut également, via une appli, optimiser les performances selon l’environnement sonore. Et grâce à la présence d’un audioprothésiste, il est possible de faire tester son audition dans le biophone, une pièce totalement insonorisée. Là encore, si la technologie est présente dans cette pièce, confort et sérénité sont les maîtresmots. Quand on vous dit que l’accueil n’est pas un vain mot…
La mode avant tout !
L’artiste lunetier Nantais, Frédéric Beausoleil n’exclut aucune matière lorsqu’il s’agit de créer des montures : bois, bambou, corne de buffle, fleur de coton (autrement dit, acétate de cellulose), titane, magnésium… Malgré la recherche de l’esthétisme, l’aspect environnemental n’est pas occulté. « La corne vient d’Inde où les vaches sont sacrées et meurent de leur belle mort. La matière est ainsi de meilleure qualité car l’animal ne subit aucun stress », précise Alban Taillandier. Une collection inspirée de lunettes de célébrités existe également. Parmi ces cultissimes, on retrouve les montures iconiques de Steve Jobs, Nana Mouskouri, Oprah Winfrey, Johnny Depp, le commandant Cousteau ou encore Woody Allen. Parce que nous aussi, on a le droit d’être une star !
Acuitis 8 place des Lices, Vannes 02 97 40 83 70
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Beauté
CONSEIL
BIEN-ÊTRE
KLEMENT Un « K » à part…
Le salon de coiffure Klement est plus qu’un salon de coiffure. Une décoration haute en couleur, un service et des prestations de grande qualité font de cette adresse une future référence. Différent. C’est ce que l’on ressent en franchissant la porte du salon de coiffure Klement. Situé en plein centre historique de Vannes, au sein d’une charmante bâtisse à colombages, notre œil est immédiatement attiré par ce lieu. Est-ce bien un salon de coiffure ? En parcourant l’espace du regard, on pourrait imaginer Mademoiselle Coco, assise dans l’un des fauteuils d’inspiration Art déco, à l’ombre des feuilles de palmier signées Versace tapissant le salon d’attente. Ou
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rencontrer un explorateur, revenant d’un pays lointain chargé d’objets exotiques. Ou encore croiser le visage d’une élégante dans le majestueux miroir Napoléon III. On peut aussi, tout simplement, laisser son imagination divaguer sur l’imposant tableau abstrait, fenêtre ouverte sur la modernité. Un mélange d’époques et de styles en parfaite harmonie. Ici, le temps n’est pas figé, il s’invente.
Publi-communiqué
Un parcours riche À l’image du maître des lieux, Clément Llopès, 29 ans, qui a déjà derrière lui un CV de taille : participation à des concours nationaux et internationaux, responsable de salons parisiens renommés, exerçant à la Fashion Week et sur les plateaux de télé, c’est un coiffeur aguerri, un passionné. Curieux, aimant l’esthétisme et les découvertes, il n’a pas hésité à parcourir le monde, comme la Nouvelle-Calédonie ou la Réunion où il a également travaillé afin de s’enrichir de nouveaux horizons. Le salon Klement, ouvert depuis le mois d’avril, lui ressemble : il est chaleureux et accueillant. « Je voulais proposer autre chose, un lieu où les gens se sentent bien. » Il ajoute, non sans humour : « Je n’ai jamais compris ces salons si impersonnels et aseptisés qu’on a l’impression d’être venu pour se faire arracher une dent ! ».
Une expérience « sur-mesure » Outre le cadre et l’accueil (une coupe de champagne vous sera même offerte le vendredi et samedi), on prend un soin tout particulier à vous écouter et vous conseiller. Ici, c’est une relation de confiance qui s’installe où le « sur-mesure » prend tout son sens. À l’image des livres d’art ou de mode que vous pourrez feuilleter en patientant, les coupes et les colorations chez Klement sont telle la palette d’un peintre ou la main experte d’un sculpteur. Souci du détail et subtilité sont de mise. « Chaque personne doit être pleinement satisfaite, se sentir en adéquation avec sa personnalité », confie Clément avant d’ajouter : « Mon métier, c’est avant tout d’apporter du bien-être. Quand on me dit : « Merci, j’ai passé un très bon moment », alors je suis comblé. » Misant depuis son ouverture sur une forme de confidentialité, cette adresse à part ne va pas le rester longtemps. Pour preuve, comptez déjà dix jours d’attente pour un rendez-vous.
Des produits innovants et respectueux
Le salon a choisi de travailler avec la marque australienne Kevin Murphy. « Je cherchais des produits sans paraben, sans silicone, sans perturbateurs endocriniens et qui n’étaient pas testés sur les animaux, » justifie Clément. Avec un packaging sobre mais design et une subtile identité olfactive, les produits sont facilement identifiables. Il est également possible de faire des cures selon les besoins du cheveu sans avoir plusieurs produits.
Klement 4 rue des Orfèvres, Vannes 09 81 27 13 11 urbanne
Beauté
SOCIÉTÉ
COIFFURE
DES COLORATIONS PLUS SAINES et tout aussi efficaces Ce n’est pas parce qu’on est girly et qu’on aime se faire belle que nous n’avons pas conscience de l’impact de nos produits de beauté sur notre santé et notre environnement. Mais pas facile de changer ses habitudes, notamment en matière de coloration. On a trouvé pour vous des alternatives.
#Alternative n°1 : la coloration végétale
Celles d’entre vous qui sont prêtes à passer au 100% végétal pourront opter pour une coloration à base de piment végétal. La tenue est tout aussi impeccable qu’avec une coloration classique. La différence réside dans la beauté des cheveux : ils vont être renforcés. L’inconvénient principal, c’est dans le temps de pose qui est beaucoup plus long : jusqu’à trois heures. Certaines couleurs ne sont pas non plus disponibles. Malgré cela, les clientes qui font ce choix ne reviennent pas en arrière.
#Alternative n°2 : des produits d’origine naturelle
Certaines marques utilisent jusqu’à plus de 90% d’ingrédients d’origine végétale comme la camomille, le tournesol, la sauge ou l’aloé vera. Elles ont également sorti des formulations sans ammoniaque et paraben. Un temps de pose de trente-cinq
40
minutes, une échelle de ton identique à la coloration classique, une couverture intégrale des cheveux blancs, la possibilité de travailler en ton sur ton pour donner du brillant et des reflets, certaines marques semblent avoir trouver la parade pour allier environnement et beauté.
#Alternative n°3 : accepter sa couleur telle qu’elle est
On le conçoit, ce n’est pas là le plus facile à faire. Pourtant, de plus en plus de célébrités ouvrent la voie et assument leurs cheveux blancs : Diane Keaton, Françoise Hardy, Helen Mirren, Lio… L’important est alors d’opter pour une coupe moderne afin de les mettre en valeur. Et pour éviter que vos cheveux blancs ne virent au jaune, n’oubliez pas d’appliquer des soins adéquats (masque, shampooing déjaunisseur…).
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Beauté
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Un déguisement de super-héroïne tout en légèreté et paillettes, avec en prime le super pouvoir de ranger sa chambre ! Mais ça peut aussi être un dragon, une fée, un magicien…
IDÉES
LE MONDE IMAGINAIRE des enfants
Pas toujours simple de comprendre l’univers de nos bambins. Mais leurs histoires font partie de leur construction de petit d’homme. Alors laissons-les imaginer qu’ils sont caissière, super-héroïne ou Indien !
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Allume-moi une histoire
Lire une histoire à son enfant, c’est top. Lire une histoire et la projeter sur le mur, c’est topissime ! Grâce aux lampes à histoires de Moulin Roty, plusieurs univers s’ouvrent à nos petits. Olsons 62 avenue des Druides, Carnac-Plage 02 56 54 63 27
Dans le tipi de Yakari…
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Culture Urbanne
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CINÉMA
CINÉ
GÉRALDINE NAKACHE ET LEÏLA BEKHTI « J’irai où tu iras » Dans cette comédie signée Géraldine Nakache et écrite en pensant à Leïla Bekhti, les deux comédiennes incarnent deux sœurs fâchées que tout oppose : Vali, chanteuse (Géraldine Nakache), et Mina, thérapeute (Leïla Bekhti). L’une est enchantée, l’autre désenchanté. À l’écran, ça fait des étincelles. Mais à la ville, les deux femmes sont plus unies que jamais. Jean-Jacques Lester les a rencontrées pour Action - Le Mag Ciné, sur France Bleu Loire Océan.
Dans ce film formidable, on passe du rire aux larmes et on est surpris par ce qui arrive aux sœurs que vous interprétez. On y croit vraiment, vous êtes vraiment deux sœurs toutes les deux… Géraldine Nakache : Vous savez, dans le cœur, c’est ça. Moi, j’ai un nom à particule, déjà. Je m’appelle Géraldine Nakache de Bekhti. Leïla Bekhti : Merci pour la particule… G.N. : (rires) C’est vrai que depuis « Tout ce qui brille », Leïla et moi nous sommes devenues des sœurs dans la vie. Ce n’est un secret pour personne, nous sommes très très proches. Du coup, quand j’ai envie de réécrire un film pour nous deux, le sujet de la famille - qui est important pour moi - s’impose, et je ne me voyais pas faire autre chose qu’un film avec elle et me l’offrir comme sœur au cinéma. Qu’est-ce qui vous fascine chez Géraldine, Leïla Bekhti ? Qu’est-ce qu’il fait que vous vous aimez si fort ? L.B. : Je pense que nous nous sommes vraiment trouvées sur l’éducation que nous avons reçue, c’est-à-dire à peu près la même. Et au moment où nous nous sommes rencontrées, nous étions à un âge où on choisit sa famille. Géraldine, c’est une sœur que je me suis choisie. On a aujourd’hui un rapport assez fusionnel, tout en étant très indépendante l’une et l’autre. J’aime aussi Géraldine en tant que cinéaste, en tant qu’actrice. Dès qu’on se donne la réplique, ça me remplit de joie. Je trouve qu’elle a une faculté assez dingue en termes d’écriture, de direction d’acteurs, de réalisation... Elle a un vrai talent pour faire passer des expressions, des émotions totalement contraires, sans que l’on s’en rende compte, sans que ce soit « tire-larmes ». Et j’aime beaucoup son cinéma. Vous parlez d’éducation similaire, dans quel sens ? G.N. : Ce qui nous a réunies, c’est la façon qu’on a de regarder le monde, peut-être. L’humour comme bouclier, le sourire après avoir pleuré pour adoucir les choses. Aller vers la lumière, lever la tête et y aller.
Dans ce film, il y a également Céline Dion. Vous vivez dans son ombre. On sait que vous aimez beaucoup cette chanteuse, Géraldine, on pénètre un drôle d’univers, grâce à vous. On est dans le monde des fans ! G.N. : Pendant l’écriture du film, j’ai rencontré des vrais choristes de Céline Dion, de vrais fans de Céline Dion, et puis pas mal de chanteurs de prestations privées aussi. Même si c’est une toile de fond du film, j’avais besoin de m’alimenter, de voir si j’allais poser mon regard au bon endroit. C’est vrai que j’ai une passion invétérée pour Céline Dion, comme j’en ai une pour les chanteurs de manière générale, quel que soit le niveau, si j’ose dire. Je crois qu’il y a très peu de différences entre une Vali que j’interprète, et une Céline Dion. Il ne s’agit pour moi que d’une histoire de croyances. Ce sont des gens qui donnent tout pour ceux qui viennent les écouter et ça, ça me subjugue. Et votre père à toutes les deux, c’est Patrick Timsit. Un joli rôle pour lui... G.N. : Patrick Timsit est beaucoup plus jeune que le rôle. J’avais peur qu’il me dise : « Je t’aime beaucoup, mais non, je ne serai pas le papa de Leïla et Géraldine ». En fait, il a lu le script assez vite et il m’a dit : « Je le connais ce bonhomme, je le reconnais, il me parle, il me touche. On y va ». Patrick, c’est vrai qu’il a offert à ce rôle ce qu’on connaît de lui, son humour et sa grâce. Mais il a aussi offert la fragilité qui traverse son regard en permanence dans la vie. C’est ce que j’espérais... en mieux. L.B. : Ça a été une vraie belle rencontre. Je n’avais pas la chance de le connaître. J’étais hyper excitée avant de le rencontrer. La seule chose que je me suis dite, c’est qu’il fallait qu’il y ait beaucoup d’affect entre nous. C’est toujours plus agréable. Quand on est arrivé à la lecture, au bout d’une minute, il nous a pris toutes les deux dans les bras et j’ai senti une vraie complicité de papa. On a beaucoup ri. Et c’est vrai que je le trouve extraordinaire dans le film.
« J’irai où tu iras » Dans les salles depuis le 2 octobre. urbanne
Urbanne
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EN CUISINE
RECETTE
FILET DE MAIGRE et fricassée de girolles
« Notre leitmotiv, ici, c’est : cuisine de qualité, et abordable. » Depuis sa cuisine largement ouverte sur la très jolie salle, Bruno Manusset, en charge des fourneaux depuis quatre ans à La Brasserie Bleue, concocte chaque jour un menu qui fait la part belle à la gourmandise. « Je propose une cuisine actuelle de saison. Je ne suis pas d’avant-garde, pas du passé, mais bien dans mon temps, sourit-il. On colle aux saisons et au produit. C’est lui qui nous guide. » Le chef, qui a travaillé pendant des années pour un mareyeur, connaît par coeur les produits de la mer. La viande n’a pas non plus grand secret pour lui, depuis son passage par Le Boeuf sur le Toit à Paris ou La Tupina à Bordeaux. « La Bretagne, ce n’est pas seulement la mer, assuret-il. C’est aussi le porc du coin, élevé sur paille. Il y a vraiment des produits extraordinaires, ici. Je ne suis pas un Breton d’origine, mais aujourd’hui, je suis un Breton heureux », s’amuse-t-il. Pour déguster le filet de maigre aux girolles qu’il a glissé dans sa carte d’automne, il nous emmène dans la cave de l’établissement, un peu à l’écart. On déjeune sans façon sur
l’immense table dressée en hauteur au milieu des bouteilles de vins. « Nous avons ici trois cent cinquante références de vins français », explique Pauline Le Corre, la directrice de l’hôtel et du restaurant, devant le bel alignement d’étiquettes. Ici, pas de séparation classique entre les vins rouges et blancs, les différentes régions et appellations. « Nous avons choisi de « démocratiser » le choix du vin. Il y a seulement 2 à 3% de la population qui a une solide connaissance des cartes des vins classiques. C’est ce qui fait qu’on boit souvent toujours la même chose, parce qu’on « connaît » . » Les vins sont ici classés par structure, et non par couleur : rond et complexe, gourmand et léger, délicat et fin, velouté puissant... « Cela permet de faciliter les choix et de tenter autre chose, un vin rouge avec les fruits de mer par exemple, sourit Pauline Le Corre. Il y a un vrai intérêt pour cette démarche, les clients se prêtent au jeu. »
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Urbanne
EN CUISINE
Les conseils du chef « Il est très important de laver les champignons sans les faire tremper, sinon ils vont, comme des éponges, se gorger d’eau. » « En faisant sauter une première fois les champignons, cela permet d’enlever l’eau de végétation. Une deuxième cuisson leur apporte couleur et goût. » « Dans l’espuma, on retrouve le goût du cèpe. Il est relevé par celui du citron et le parfum du zeste. Les saveurs seront encore plus accentuées. »
Ingrédients
Pour quatre personnes 4 pavés de maigre 1kg de girolles 100g de cèpes séchés 1/2 l de bouillon de volaille 10cl de crème fraîche Beurre demi-sel Persil haché 1 citron jaune (jus et zeste) Maïzena
Progression • Laver et nettoyer les champignons. Les saisir une première fois à la poêle avec de l’huile de tournesol. Saler. Égoutter. • Placer les cèpes séchés dans le bouillon de volaille. Laisser cuire 5 ou 6 minutes. Délayer une cuillère à soupe de Maïzena dans un peu d’eau froide et délayer dans le bouillon de cèpes. Laisser épaissir en fouettant. Ajouter la crème et mixer à fond. Ajouter le jus et le zeste de citron. Passer l’ensemble au chinois étamine et placer le tout dans un siphon maintenu au chaud. • Saisir les filets de maigre d’abord côté peau pendant environ trois minutes, puis une minute côté chair. • Faire sauter les girolles avec le persil et le beurre jusqu’à ce qu’elles soient bien dorées.
« Pour moi, le maigre est un poisson très intéressant, il a une chair délicate qui peut rappeler celle du bar. C’est un poisson d’élevage, qui provient de l’aquaculture et qui est de qualité. Cela permet aussi d’avoir une conscience écologique dans notre consommation, le poisson sauvage étant de plus en plus sous pression. » « La cuisson à la poêle côté peau pendant les trois quarts du temps est pour moi l’une des meilleures. La peau devient croustillante et consommable. La cuisson est également très rapide. »
Dressage • Dans une assiette creuse, mettre l’espuma de cèpes sur un côté de l’assiette. Placer de l’autre les girolles. Poser sur les champignons le pavé de maigre peau sur le dessus. Ajouter quelques herbes ou une tuile de galette de sarrasin.
L’avis du chef
La Brasserie Bleue 91 rue Winston Churchill, Vannes 02 97 46 40 39 www.brasserie-bleue.fr 50
« C’est un plat d’automne, qui sent le sous-bois. C’est un joli mélange terre-mer, toute la cuisine que j’aime faire. »
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VISITE PRIVÉE
Reportage photo : Yoann Marot
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VISITE
CONTEMPORAINE ET LUMINEUSE Une demeure de famille du XXIe siècle
Il a fallu onze mois de travaux pour construire cette jolie demeure de famille implantée au nord de la ville de Vannes. Baignée de lumière, ouverte sur la nature à tous les étages, cette maison de 200 m² est le fruit d’une fructueuse collaboration entre le propriétaire, l’architecte et la décoratrice. Un projet total, que nous avons eu la chance de découvrir en exclusivité.
Un spa est enfermé dans des claustras aérés pour définir un espace plus intime. Ils offrent aussi un écran à la suite parentale ouverte sur le jardin. urbanne
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VISITE PRIVÉE
Une maison « pleine de lumière », c’est l’envie du propriétaire d’une jolie parcelle de 1000 m² située juste au nord de la ville de Vannes. « Le client voulait une maison très ouverte sur l’extérieur, avec de grands vitrages et beaucoup de lumière dans son habitation », note Pierre-Yves Garaud. L’architecte de l’agence Archi Concept se charge de répondre à cette directive... lumineuse. Résultat, une maison étirée avec une poutre qui file devant le garage et qui tire la maison d’est en ouest, et une façade sud optimisée. Des menuiseries toute hauteur qui viennent se caler juste sous le plafond sont ainsi imaginées. D’une manière générale, cette envie d’ouverture se retrouve aussi dans les pièces à vivre. Au rez-de-chaussée, le séjour, le salon et la cuisine communiquent très largement entre eux et avec la très grande terrasse qui a été aménagée. Ici, à la belle saison, une fois les baies ouvertes, la différence entre l’intérieur et l’extérieur s’estompe. « Nous avons travaillé sur des seuils de menuiseries encastrés, il n’y a donc aucune différence de niveau entre l’intérieur et l’extérieur, explique Pierre-Yves Garaud. Il y a également une unité de teinte
dans les matériaux posés au sol entre la terrasse et les pièces à vivre. » Le choix a été fait d’utiliser dedans comme dehors des carreaux de très grand format. Ils sont posés sur plot sur la terrasse. Une alternative très graphique à la classique terrasse en bois. À l’intérieur, ce sont des carreaux de 120x120 qui ont été choisis. Des joints très fins offrent une sensation supplémentaire d’espace. La décoration intérieure a été confiée à Crystel Gicquel. « J’ai choisi les couleurs et les matières sur l’ensemble de la maison, mais aussi les agencements intérieurs, la cuisine et jusqu’au linge de lit, aux luminaires et aux objets de décoration. » La mission qui lui est confiée par le propriétaire est d’imaginer un intérieur à la fois clair, chaleureux et fonctionnel. « Nous avons opté pour un ton lin pour la couleur de base, et ensuite des tons terracota et orangé en petites touches dans toute la maison. Ils offrent une ambiance chaleureuse. »
« La porte d’entrée, la façade et le garage ont été habillés de panneaux stratifiés compacts. Cela permet un effacement du portail de garage dans la façade. Ce bois extérieur nouvelle génération résiste à l’eau et bénéficie d’une finition stratifiée, comme celle que l’on peut habituellement retrouver à l’intérieur des habitations ». Pierre-Yves Garaud.
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Des éléments forts sont implantés, comme le garde-corps de l’escalier ou cette verrière qui sépare la cuisine du reste de l’espace de vie. « Pour contraster avec cette belle verrière en acier ciré, la cuisine devait rester sobre, pointe Crystel Gicquel. Nous avons joué sur un pied de table dessiné en collaboration avec le métallier, réalisé dans le même esprit que celui de la verrière. » Dans la pièce de vie, une cheminée sépare le séjour et le salon. Un meuble en noyer et laque, réalisé sur-mesure permet de cacher totalement la télévision. Dans la suite parentale, au rez-dechaussée, un très grand dressing est installé. « Le dressing est très important pour moi. Il doit être dessiné en fonction des besoins et non de l’esthétique. » Un joli parquet aux tons chocolat est posé. Il s’harmonise avec le papier peint. Dans la salle de bains de la suite parentale, une baignoire et un plan vasque ont été réalisés en Krion®, un matériau nouvelle génération conçu par Porcelanosa qui permet de construire des espaces sans joints avec une esthétique uniforme. À l’étage, dévolu aux enfants, un sol en Bolon, une matière en PVC tissé, a été posé. Chaleureux et texturé, ce sol est très agréable lorsque l’on marche pieds nus et très facile d’entretien. La modernité de ce matériau contraste à merveille avec les carreaux de zellige choisis pour la salle de bains.
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BIENTÔT CHEZ MOI
LE DÉTAIL
qui fait la différence
Lampadaire 1950’s Influences-Design XXe La Maison Verlinde 1 place du Maréchal Lyautey, Vannes
Canapé moelleux en lin Jardi + 3 rue Surcouf (ZA Atlantheix), Theix-Noyalo
Coffret cartes de correspondance personnalisées (confection sur place) Anne-Lise Pucci 13 rue des Vierges, Vannes
Vase Can - BePureHome Maison Alfred & Louisa 11 ZA de Mané Lenn, Crac’h
Coffret marque-pages (confection sur place) Anne-Lise Pucci 13 rue des Vierges, Vannes
Horloge à mécanisme apparent Jardi + 3 rue Surcouf (ZA Atlantheix), Theix-Noyalo 58
Table de salon (plateau relevable, fabrication française) La Maison de Sophie ZA Le Clos Salomon, Saint-Armel
Lampadaire doré Maison Alfred & Louisa 11 ZA de Mané Lenn, Crac’h
Huile sur toile (100x200 et 73x100) Atelier Jagane 30 rue Adrien Régent, Sarzeau
Fauteuil à bascule Jardi + 3 rue Surcouf (ZA Atlantheix), Theix-Noyalo
Tables basses gigognes Jardi + 3 rue Surcouf (ZA Atlantheix), Theix-Noyalo
Plaids en lin - Le Monde Sauvage La Maison Verlinde 1 place du Maréchal Lyautey, Vannes
Mug à message D.K Men Corp. 12 rue Jean-Marie Barré, Auray
Vases Marisol et Carlos - Fleux Nox 4 rue des Chanoines, Vannes
Lampe à poser Maison Alfred & Louisa 11 ZA de Mané Lenn, Crac’h
Cuillère de service en teck Bol noir en serpentinite La Maison Verlinde 1 place du Maréchal Lyautey, Vannes urbanne
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RENCONTRE
DESIGN Le XXe siècle est (déjà) de retour
« Vintage », ce mot-valise qui veut tout et absolument rien dire, est aujourd’hui associé aux meubles et objets de la seconde partie du XXe siècle. Les années cinquante à soixante-dix ont été particulièrement riches en partis pris, en écoles. Le design de ces décennies fait son retour dans les intérieurs de celles et ceux qui ne l’associent pas forcément aux meubles de leur grand-mère. À Vannes, deux spécialistes décryptent pour nous cette tendance. « Ce que je recherche et ce que recherchent mes clients, ce sont des choses qui ont vécu, qui ont un peu d’âme. Cela veut dire aussi, parfois, des traces d’usure. Une table en rotin des années cinquante, c’est impossible qu’elle soit parfaite. » Émilie Rambaud Riche a lancé le site La Cocotte en Papier pour rassembler tous ses coups de cœur. Des objets et des meubles vintage qu’elle propose à prix accessibles. Comme elle, beaucoup craquent pour cette mode de plus en plus prégnante des objets de la seconde moitié du XXe siècle. Enfilades en teck, chaises en formica, meubles multifonctions... Diane Adam, qui a créé Influences, à Vannes, s’est aussi spécialisée dans les meubles de design et les objets d’arts du XXe siècle. « Ce sont des meubles et des objets que l’on peut encore trouver à des prix qui restent corrects et c’est tendance, explique-t-elle. Aujourd’hui, le marché des meubles du XVIIIe et XIXe siècle n’est plus du tout d’actualité. » Difficile à croire pour ceux qui ont (bien) connu ce siècle, mais aujourd’hui, la jeune femme est « antiquaire spécialisée dans le XXe ». « C’est exactement le même métier que celui d’antiquaire, même s’il s’agit d’œuvres relativement récentes. Contrairement à ce que l’on peut penser - et qu’on me dit parfois - pour moi, il ne s’agit pas de recyclage ou de récupération. Il y a aujourd’hui des passionnés qui reconnaissent la valeur et l’intérêt de ces meubles et de ces objets. »
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Émilie Rambaud Riche - La Cocotte en Papier
Diane Adam - Influences
Une cote en hausse Les œuvres de Charlotte Perriand, Prouvé ou Le Corbusier atteignent même des cotes enviables et deviennent aujourd’hui aussi statutaires qu’une chaise Starck hier. Mais la plupart des pièces - non signées - de cette époque restent abordables et permettent aux intérieurs de se démarquer. « Il y a aussi cette idée que les gens en ont soupé des meubles de grande distribution, des meubles identiques qu’on retrouve partout, souligne Émilie Rambaud Riche. Ils veulent quelque chose de différent mais également abordable. C’est l’essence de mon métier. » Mais la perle rare devient de plus en plus difficile à dénicher. « Je travaillais à Paris chez un designer. C’est vrai que les meubles signés sont très prisés. Ensuite, c’est une question de prix. Les designers connus, tout le monde ne peut pas se les offrir. La difficulté, c’est de bien acheter, pointe-t-elle. Le travail le plus dur, c’est de chiner des choses à des prix intéressants. Je fais pas mal de videmaisons, de vide-greniers. Plus c’est fouillis, plus il y en a, plus j’aime », sourit Émilie Rambaud Riche. La frénésie est telle que des lignes actuelles sont fortement teintées du design des meubles de ces années-là. « J’ai vu des exemples de mobiliers neufs totalement inspirés du design brutaliste des années cinquante. C’est aujourd’hui quelque chose qui est dans l’air du temps. On a désormais l’impression que c’est moderne, même si ça existe depuis presque soixantedix ans », s’amuse Diane Adam.
Par petites touches Le secret pour intégrer de telles pièces dans un intérieur tient en un mot : la sobriété. « À l’époque, toute la pièce était traitée dans le même style, parfaitement à l’identique. Récemment, je suis allée dans une maison où on retrouvait la table, le guéridon et même les panneaux de bois sur le mur, coordonnés. C’est indigeste. Il faut procéder par touches », assure-t-elle. Il faut associer les styles et les époques avec parcimonie. « C’est vrai que, plus qu’avant, les gens osent mélanger les genres, les styles. C’est tout ce que j’aime : une pièce design assortie avec une table en rotin et une chaise du XIXe siècle », sourit Émilie Rambaud Riche.
Influences www.influencesdesign.fr / Facebook : Influences - Vannes À retrouver également à La Maison Verlinde (1 place du Maréchal Lyautey, Vannes) La Cocotte en Papier www.lacocotteenpapier.fr / Facebook : La Cocotte en Papier Vente éphémère le 22 novembre au 1 boulevard Roosevelt, en présence de Maison Fétiche (www.maisonfetiche.com).
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Urbannespécial EN CUISINE Dossier HABITAT
L’EAU EN MAJESTÉ pour une rénovation de rêve à la Trinité L’endroit est idéal. Un terrain en pente qui mène jusqu’à la mer à La Trinité-sur-Mer, en bordure de la rivière d’Auray. La maison qui y est implantée, elle, mérite une nouvelle vie. Zinc, pierre et bois brûlé, l’architecte Pierre-Yves Garaud a tout repensé.
La maison domine l’océan. L’endroit est remarquable. Mais l’architecture de cette maison néo-bretonne, avec ses ouvertures de faible taille et ses linteaux en granit, doit évoluer. C’est la mission confiée à Pierre-Yves Garaud. L’architecte doit jouer avec une contrainte de taille : travailler sur le volume et les pentes de toit existantes. Pas question de tout raser sur ce site si proche de la mer. « La maison en elle-même a de beaux volumes. Elle est construite sur un garage. L’idée a été de creuser dans la roche pour augmenter la hauteur sous plafond du sous-sol et créer un véritable troisième niveau. » Les chambres à l’étage, les pièces de vie en dessous, et la piscine et la salle de sport au niveau le plus bas sont toutes reliées par un ascenseur. La toiture conserve ses ardoises et ses pentes à 45° mais les ouvertures sont retravaillées. D’une manière générale, l’architecte a le plus possible ouvert la maison vers la mer en implantant d’immenses baies à galandage. « La vue sur mer a été particulièrement travaillée. Il y a des
terrasses à chaque niveau avec des garde-corps en verre, pour plus de transparence, lorsque cela est nécessaire. » Deux petites extensions en zinc et bardage de bois brûlé sont ajoutées côté rue. « L’utilisation du bardage en bois brûlé en plus du zinc apporte une touche « brute » intéressante. Il participe à conserver une écriture bretonne à cette maison, tout en apportant un côté contemporain. » Depuis vingt ans qu’il est installé à Vannes et Locminé, l’architecte, qui a créé l’agence ArchiConcept, s’est spécialisé dans la construction de maisons individuelles contemporaines et dans la rénovation exigeante. « J’aime détailler l’habitation, aller au bout d’une démarche en relation avec mes clients », souligne l’architecte, qui aime aussi dessiner les agencements et les intérieurs. Il a d’ailleurs reçu pour la deuxième fois le Trophée des Hermines décerné par la ville de Vannes, pour une maison individuelle réalisée dans le centre-ville de Vannes. Archi Concept 9 place de la République, Vannes - 02 97 47 03 03 1 rue Yves Le Thiès, Locminé - 02 97 60 03 04
www.archiconcept.fr
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Une piscine intérieure largement ouverte sur la côte toute proche pour profiter de la mer en toute saison. Un rêve devenu réalité à La Trinité-sur-Mer. Mais il a fallu pour cela totalement recréer le sous-sol de cette maison. Un travail de précision réalisé par Michel Saux pour Passion Piscine. Lorsque les immenses baies s’ouvrent, la sensation est bluffante. L’air de la mer pénètre jusqu’au bassin. Hiver comme été, on se baigne ici en toute quiétude. Difficile d’imaginer la somme de travail qu’il a fallu consacrer pour obtenir ce résultat. Le projet a commencé par le terrassement à l’aide d’un brise-roche pour permettre aux maçons de créer bassin de 8x3 mètres. « En finition, nous avons réalisé l’étanchéité en utilisant une membrane armée effet mosaïque pour le fond. Elle est deux fois plus résistante qu’un liner standard et particulièrement adaptée en bassin d’intérieur », note Michel Saux, le dirigeant de Passion Piscine. Le bassin en lui-même représente évidemment la pièce maîtresse, mais n’est qu’une des composantes nécessaire à la création d’une piscine intérieure. Il faut prendre en compte plusieurs aspects lorsque le bassin n’est pas à ciel ouvert, et en premier lieu le traitement de l’air. C’est la constante la plus importante à maîtriser afin de conserver et de pérenniser les différents matériaux qui composent l’habitation. « Dans la partie de la maison consacrée à la piscine, on retrouve une hygrométrie constante comprise entre 60 et 65% d’humidité dans l’air. En somme, le taux d’humidité y est même plus sain que dans une autre pièce de la maison. » Autre paramètre essentiel, le traitement de l’eau. « Une eau de piscine doit être désinfectée et désinfectante par définition. Pour ce faire, nous sélectionnons la molécule de brome, qui est la plus appropriée en piscine d’intérieur : le brome est moins agressif que le chlore et, surtout, il est inodore, pour un plus grand confort de baignade. » Le marché de la piscine s’est aussi responsabilisé en répondant aux contraintes écologiques. « La technique évolue, le chauffage de l’eau se fait par une pompe à chaleur full inverter, et la filtration de la piscine par une pompe à vitesses variables. Le principe étant, pour ces deux équipements, de réduire leur vitesse de fonctionnement, ce qui fait diminuer considérablement l’acoustique ainsi que la facture énergie de nos clients. » Une technologie propre et... intelligente. « Pour faciliter la prise en main de la piscine, nous utilisons la domotique. Le client et le technicien ont un regard sur l’ensemble des paramètres de la piscine, accessible directement du téléphone ou de l’ordinateur. Notre objectif étant, pour le client, de diminuer les manipulations sur l’installation. » « Nous répondons à toutes les problématiques, que l’espace soit restreint, en pente, ou dans une cour intérieure », assure Michel Saux. Depuis sa création en 2010, Passion Piscine s’est imposé sur le marché en tant que constructeur-créateur et agit toujours avec une approche de qualité, respectueuse de l’environnement et visant à valoriser le patrimoine. L’entreprise familiale est membre active de la FPP (Fédération des professionnels de la piscine) et titulaire du label Propiscines qualifié et d’une certification Socotec, ainsi que d’une assurance décennale AXA.
Passion Piscine 2 rue de Kerlis, Saint-Avé 02 97 45 70 70
www.passionpiscine.fr urbanne
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BLOND ET BLEU Chaleureux
Chope à message D.K Men Corp. 12 rue Jean-Marie Barré, Auray
Beurrier peint à la main et au tampon Au Coin des Délices 30 rue du Général de Gaulle, Sarzeau
Armoire casier rétro Jardi + 3 rue Surcouf (ZA Atlantheix), Theix-Noyalo
Coussins déco déhoussables La Maison de Sophie ZA Le Clos Salomon, Saint-Armel
Grande tasse en porcelaine Au Coin des Délices 30 rue du Général de Gaulle, Sarzeau
Plateau en bois peint Au Coin des Délices 3 rue Surcouf (ZA 30 rue du Général de Gaulle, Sarzeau
Meuble de rangement personnalisable (chêne massif, fabrication française) La Maison de Sophie ZA Le Clos Salomon, Saint-Armel
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Commode en bois Magasin Doré 2 rue du Bienheureux Pierre-René Rogue, Vannes
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MOBALPA
La qualité et le service avant tout Refaire sa cuisine, créer un dressing ou des aménagements, ce sont des questions que les Français se posent tous... les quatorze ans ! C’est une moyenne, mais cela veut dire que tout le monde, un jour ou l’autre, devra se lancer dans cette aventure. Des projets importants, pour lesquels on veut être sûr de ne pas se tromper. Et pour cela, il vaut mieux être bien accompagné. Mobalpa s’y emploie tous les jours. Mobalpa, la marque de mobilier née dans les Alpes et qui a toujours conservé ses fabrications en France, a su se réinventer pour accompagner ses clients dans l’aménagement de leurs espaces à vivre, de la cuisine à la suite parentale, en passant par la salle de bains et le dressing. « Notre priorité est la satisfaction de nos clients d’un bout à l’autre de leur projet en les accompagnant avec des personnes dédiées au sein de l’entreprise », souligne Thierry Marchal, directeur de Mobalpa dans le Morbihan. « Pour nous, chaque projet est un vrai travail d’équipe : les métreurs pour la partie visite à domicile, les responsables techniques pour coordonner tous les travaux, les installateurs pour réaliser les travaux et la pose, tous autour du concepteur qui reste l’interlocuteur unique jusqu’à la réception du chantier. En parallèle, nous offrons la possibilité de réaliser tous les travaux et nous proposons sans doute le plus grand choix de matériaux, de façon à créer des réalisations uniques et sur-mesure qui répondent au mieux aux exigences de nos clients ».
Une véritable pièce à vivre En matière de cuisine, l’offre s’est étoffée pour suivre une demande de plus en plus pointue. Les acheteurs « osent » de plus en plus assumer des partis pris forts en matière de décoration. « Les couleurs tendance restent le noir, le bleu et le vert, assure Thierry Marchal. Il y a aussi bien une envie de style industriel que d’une ambiance naturelle. Les matériaux nobles sont aussi fortement demandés : le bois ou l’aspect bois pour les façades et pour les niches décoratives, le métal noir et la pierre. Les plans de travail évoluent également, ils sont de plus en plus fins, les matériaux comme la céramique ou la pierre reconstituée offrent des alternatives intéressantes. » L’aspect de l’espace cuisine est d’autant plus important qu’il doit de plus en plus se fondre dans la pièce à vivre. « Dans les constructions neuves, les volumes sont un peu moins grands : on ouvre donc la cuisine pour gagner de l’espace. Il faut par conséquent l’harmoniser avec le reste de la pièce à vivre ou la rendre plus discrète en proposant des parties techniques plus cachées.. » Un souci d’organisation qui se retrouve également dans les celliers ou les buanderies dont les espaces doivent être optimisés. 66
Des garanties à toute épreuve
Mobalpa garantit sept ans son électroménager (pièces, main-d’œuvre et déplacement). Les meubles sont eux garantis dix ans, et les pièces d’usure les plus sensibles, les charnières et les coulisses, sont garanties vingt-cinq ans ! Un contrat de services signé, pour protéger le consommateur sur de nombreux points, comme la garantie de l’acompte et de l’achèvement, ou le strict respect du délai de livraison, est également mis en place pour un achat en toute sérénité.
La salle de bains clé en main
« Une salle de bains, aujourd’hui, ce doit être pratique, ergonomique et beau ! Il faut aussi que ce soit durable, c’est pour cela que nous proposons les mêmes garanties que pour les cuisines. La salle de bains est d’ailleurs un petit espace qui est parfois plus complexe qu’une cuisine entière : il faut tout combiner. Aujourd’hui, l’espace bain s’agrandit, on ose les couleurs, les douches à l’italienne deviennent XXL et les baignoires en îlot ont la cote. Même la robinetterie évolue : le chrome est de plus en plus remplacé par le noir ou le blanc. »
Mobalpa Rond-point de Kergrain (zone de Kerthomas), Vannes 6 rue Bleriot (zone de Toul Garros), Auray Rue du 19 mars 1962, (ZC Géant), Lanester Rue Victor Schoelcher (CC Leclerc - Zac de Kergoaler), Quimperlé
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CABINET de curiosités Chauffeuse 1960’s Influences-Design XXe La Maison Verlinde 1 place du Maréchal Lyautey, Vannes Statue guépard doré Jardi + 3 rue Surcouf (ZA Atlantheix), Theix-Noyalo
Boule décorative - Le Monde Sauvage La Maison Verlinde 1 place du Maréchal Lyautey, Vannes
Théière inox Au Coin des Délices 30 rue du Général de Gaulle, Sarzeau
Statues quilles de bois Maison Alfred & Louisa 11 ZA de Mané Lenn, Crac’h
Cadre herbier Erbario Orio (confection sur place) Anne-Lise Pucci 13 rue des Vierges, Vannes
Photophore lierre La Maison Verlinde 1 place du Maréchal Lyautey, Vannes 68
Coiffeuse hêtre et verre 1950’s Influences-Design Xxe La Maison Verlinde 1 place du Maréchal Lyautey, Vannes
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Coussin déco déhoussable La Maison de Sophie ZA Le Clos Salomon, Saint-Armel
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LA CHALEUR DU FEU Moderne et écologique
Efficace, écologique et moins cher ! Le chauffage au bois, sous forme de bûches ou de granulés, a vraiment tout pour séduire. Encore faut-il que l’installation soit adaptée aux espaces. Explications. L’énergie la moins chère après celle du soleil. C’est rien de moins que la promesse du bois. « Le bois et les granulés sont effectivement les sources d’énergie les moins chères face à la concurrence du gaz, du fioul et de l’électricité », souligne François Crozier, directeur de Chaleur Écologique à Vannes et Questembert, en s’appuyant sur les données de l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie). Une énergie également durable. À la différence des énergies fossiles, la forêt française, en parfaite santé, permet de disposer d’une source d’approvisionnement renouvelable. Mais si le chauffage au bois, délaissé dans la deuxième partie du XXe siècle, fait un retour en force, c’est aussi grâce à des appareils de chauffage toujours plus performants et pratiques. « Le chauffage au bois est redevenu moderne, sourit François Crozier. Il prend une place de plus en plus importante dans notre mix énergétique. » Il faut ensuite choisir l’appareil le plus adapté. Un insert, un poêle à bois ou à granulés, tout dépend de l’utilisation souhaitée. « Pour un 70
insert ou un poêle à bois classique, alimenté par des bûches, on ne peut pas régler la température souhaitée et il faut pouvoir recharger en permanence, pointe François Crozier. C’est pour cela que pour une utilisation quotidienne, on peut adopter le poêle à granulés : l’alimentation est automatisée et on peut régler la chaleur voulue. » Au point de vue esthétique, la flamme sera plus présente dans un insert ou un poêle à bûches.
Une affaire de spécialistes Le coût d’installation peut être très réduit dans une construction neuve où la place de cette source de chauffage est intégrée dès la conception. Les plans de la maison doivent aussi intégrer cette source de chaleur. « La clé, c’est la disposition des pièces. Elles doivent pouvoir permettre la distribution de l’air chaud, tranche François Crozier. Plus les pièces sont ouvertes, moins il y a de couloirs, et mieux l’air pourra circuler. La plupart des maisons
modernes se prêtent au chauffage au bois. » Une installation sera plus aisée dans une maison à étage(s), où l’air chaud monte naturellement, que dans une maison de plain-pied très étendue. Mais au-delà de la disposition des pièces, il faut aussi pouvoir calculer précisément la puissance de chauffe nécessaire. Et c’est une affaire de spécialistes. « On ne peut absolument pas acheter n’importe quel appareil. C’est important de pouvoir étudier les besoins en matière de production d’énergie - qui ne sont pas les mêmes, à surface égale, en fonction de l’isolation de la maison - et de choisir le poêle ou l’insert en fonction. Sinon, on risque soit d’avoir froid, soit de devoir ouvrir une fenêtre en hiver pour laisser s’échapper la chaleur. » Un insert ou un poêle à bûches ne doivent en effet pas être sous-utilisés, en fermant l’arrivée d’air. On risque l’encrassement, et même un feu dans le conduit de cheminée à cause de la formation de bistre en fin de saison.
Une fiscalité avantageuse
Deux grandes familles
Le poêle rayonne la chaleur et c’est la convection de l’appareil qui chauffe l’air. Pour le foyer ou l’insert, c’est le rayonnement de la vitre et la chaleur accumulée dans la hotte diffusée à travers des grilles qui diffuse une chaleur plus indirecte. Visuellement différents, le choix est aussi une question d’esthétique et de place. L’insert ou le foyer fermé prennent plus de place, sont plus onéreux, mais permettent aussi de voir davantage le feu.
fiscal : une TVA à 5,5% dans le cadre d’une rénovation d’une habitation de plus de deux ans et un crédit d’impôt sur l’appareil de 30%. Cette dernière mesure doit prendre fin le 31 décembre.
Chaleur Écologique 2 rue de Lorraine (Zone du Poulfanc), Séné - 02 97 44 14 14 9 rue Charles de Coulomb (ZA de Kervault Est), Questembert - 02 97 61 06 93 urbanne
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Papier peint Concept’Home 22 route de Nantes, Séné
PLEIN LES YEUX ! Coussins déco déhoussables La Maison de Sophie ZA Le Clos Salomon, Saint-Armel
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Assiette de présentation en porcelaine Au Coin des Délices 30 rue du Général de Gaulle, Sarzeau
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Z.A Le Clos Salomon - 56450 SAINT ARMEL (10mn de Vannes Presqu’île de Rhuys - Axe Vannes / Sarzeau) Tel : 02 97 43 94 80 maisondesophie56@orange.fr www.maisondesophie.fr
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CONSEIL
L’AUTOMNE
Une saison propice aux tiques Les tiques sont des acariens qui vivent dans les forêts, les haies et les hautes herbes. Elles se nourrissent du sang de leur hôte en s’accrochant à leur peau grâce à un rostre. Leur abdomen se gonfle alors de sang. Une fois leur repas achevé, les tiques se détachent de leur hôte (au bout de vingt-quatre à quarante-huit heures), non sans avoir transmis quantité de bactéries, virus et parasites. Les maladies les plus connues affectant les chiens sont la piroplasmose et la maladie de Lyme. La piroplasmose est la plus redoutable pour l’espèce canine, elle tue chaque année en France de nombreux chiens. Comment reconnaître la piroplasmose ? Très rapidement, votre chien est abattu, présente une forte fièvre (40 °C) et une anémie profonde. Hormis la fatigue extrême que certains propriétaires mettent sur le compte d’un excès d’exercice, le chien présente une urine foncée, parfois couleur café. Cela traduit la présence de sang dans les urines, liée à l’hémolyse des globules rouges. Même si votre chien manque simplement un peu d’appétit et ne vous paraît pas comme d’habitude après une sortie en campagne, consultez par précaution un vétérinaire, cela peut sauver votre compagnon. Si cette maladie a bien été diagnostiquée, il se peut qu’il soit hospitalisé et mis sous perfusion afin de lui donner toutes les chances de guérison. Une fois sorti d’affaire, des séquelles hépato-rénales sont possibles. Par la suite, il conviendra de le faire suivre très régulièrement. La maladie de Lyme Tristement célèbre chez l’homme, la maladie de Lyme affecte également les chiens. Causée par une bactérie (borréliose), elle présente des symptômes plus discrets que la piroplasmose. La forme aiguë se manifeste par de la fièvre, des douleurs articulaires, des vomissements et une augmentation du volume ganglionnaire. Contrairement aux symptômes de la piroplasmose qui apparaissent en deux à quatre jours, ceux de la maladie de Lyme peuvent survenir deux à cinq mois après la morsure d’une tique.
Comment éviter ces deux maladies ? Par la vaccination annuelle, mais aussi par la prévention des morsures de tiques. Cela consiste à administrer à votre chien un traitement sous forme de comprimé, de pipette ou de spray, qui évitera aux tiques de s’accrocher à sa peau. Les produits naturels répulsifs sont malheureusement sans efficacité réelle sur les tiques. Malgré des traitements réguliers, restez tout de même vigilant, inspectez votre animal à chaque retour de balade dans les zones à risque, aussi bien sur votre chien que sur votre chat. C’est important pour leur santé et aussi pour la vôtre.
Pense-bête Vaccination et traitement anti-puces et anti-tiques Vermifugation Achat d’un jouet
Dr Philippe Gévaudan Vétérinaire à domicile sur la presqu’île guérandaise Contact : 06 15 04 51 97 74
Nouvelle Renault CLIO
Gamme Nouvelle Renault CLIO : consommations min / max (l/100km) : 3,6/5,2. Emissions CO2 min/max (g/km) : 95/119. Consommations et émissions homologuées selon réglementation applicable.
Renault VANNES - 95 av. Ed. Herriot - 56000 VANNES - 02.9754.20.70 Renault VANNES La Marne - 102 av. de La Marne- 56000 VANNES - 02.97.63.54.54 Renault AURAY - ZI de Kerfontaine - 56400 AURAY - 02.97.24.05.94 Renault PLOËRMEL - 40 Av. Georges Pompidou - 56800 PLOËRMEL - 02.97.74.01.66 Renault PONTIVY - 96 Rue Albert de Mun - 56300 PONTIVY - 02.97.28.50.00
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ESSAI AUTO
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NOUVEL EVOQUE NOUVELLE ÉPOQUE
Range Rover parviendra-t-il à renouveler son tour de force de 2011 ? À l’époque, avec son nouveau SUV, la marque avait su s’imposer sur ce marché très concurrentiel. Le nouvel Evoque est plein de promesses. Pour cette deuxième génération, il conserve sa ligne très particulière, son toit plongeant et son porte-à-faux arrière très court, mais l’avant du véhicule se fait plus expressif. L’intérieur a également été totalement remanié. Nous avons demandé à Virginie, de La Maison Verlinde à Vannes, de la tester pour vous.
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Comment avez-vous trouvé ce Range Rover Evoque au premier regard ? Je l’ai trouvé magnifique, très élégant. Il a un design très réussi, beaucoup de style, des lignes épurées. J’avais l’image mentale d’une grosse voiture vraiment « masculine », mais je l’ai trouvé superbe. On est clairement dans le haut de gamme des SUV. Une fois à l’intérieur, quelles sensations ? À l’intérieur, ce qui est très appréciable, c’est l’accueil des sièges. Il y a une sensation de sécurité, un côté très enveloppant. Ils sont totalement réglables. On est à la bonne hauteur par rapport à la route, ni trop haut, ni trop bas. Ce n’est pas un mastodonte.
Et au-delà du confort de l’assise ? Ce qui saute aux yeux, c’est la finition, les matériaux de qualité. Et, évidemment, tout le côté technologique. C’est impressionnant. Il y a l’écran tactile, mais aussi le tableau de bord virtuel... Ça fait rêver ! Et côté conduite, comment avez-vous trouvé cette version équipée d’une boîte automatique ? Je ne suis pas habituée, et elle est tellement belle que j’avais peur de la casser ! Mais finalement, c’est très agréable en ville comme sur route ouverte. La boîte répond immédiatement aux sollicitations, et surtout sans à-coups. Elle est à l’image de cette belle voiture. Un détail qui vous a particulièrement séduite ? Le gros coup de cœur, c’est l’intérieur. Il est aussi attrayant que l’extérieur. Ce qui me plaît, au-delà du confort, c’est la
fonctionnalité et le soin apporté à chaque détail. C’est le cas, par exemple, des poignées de porte affleurantes sur la carrosserie. C’est très réussi. C’est un marqueur du soin qui a été mis à la conception de cette voiture. À qui la conseilleriez-vous ? Je pense qu’elle ferait parfaitement le bonheur d’une femme active. Il y a de la place à l’arrière, des conditions de sécurité optimum, un coffre de belle taille. Où partiriez-vous avec ce SUV ? En week-end en Normandie. J’irais la montrer à mon père qui est un gros fan de voitures ! LAND ROVER VANNES ZA de Park Lann 62, rue Marcelin Berthelot 56000 Vannes
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Evasion
MADÈRE
ÉVASION
LA DOUCEUR ÉTERNELLE de Madère
Madère, c’est un petit bout de Portugal en plein océan Atlantique. Au large des côtes marocaines, cette île volcanique séduit par sa douceur et sa luxuriance. On peut y passer un formidable week-end prolongé ou quelques semaines de vacances. Bienvenue dans l’île aux fleurs.
Funchal, capitale étonnante
Funchal, la petite capitale, se fait accueillante le temps d’un city break au bord de l’eau. Dans le cœur historique, plutôt préservé, on passe du bord de mer aux petites rues débordantes de restaurants. Le mercado dos Lavradores, un marché sur deux étages bourré de saveurs et de plantes exotiques, se visite avec gourmandise. À ne pas manquer : les téléphériques, qui permettent de grimper en quelques minutes jusque dans le jardin botanique ou dans les jardins du Monte Palace. La vue est somptueuse. Les jardins ne le sont pas moins. Bonnes chaussures recommandées. L’autre versant, c’est la mer. Des balades à la recherche des baleines sont proposées un peu partout. C’est chouette mais on n’en voit pas toujours !
Baignade optionnelle
Peut-être est-ce l’une des raisons pour lesquelles Madère n’est pas une star des tour-opérateurs. Ici, la belle plage de sable fin est une denrée extrêmement rare. Au pied des falaises à pic, on trouve plutôt des étendues de galets. Les habitants de Madère se sont adaptés en construisant des piscines d’eau de mer juste à côté de l’océan. Parfois naturelles, parfois bâties de toutes pièces, elles créent une atmosphère balnéaire tout à fait inédite, comme à Funchal où le complexe aquatique du Lido, espace municipal superbement entretenu, offre une plongée dans les années soixante en même temps que dans l’océan.
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La randonnée en majesté
Pas vraiment balnéaire, l’île est en revanche un paradis pour les randonneurs. Que ce soit dans les bruyères géantes en haut des montagnes, dans les eucalyptus ou au bord des falaises parmi les plus hautes d’Europe, c’est un régal. Les levadas, des petits canaux qui permettent d’acheminer l’eau d’un côté de l’île à l’autre, forment un formidable réseau de près de mille kilomètres de chemins de randonnées pour ceux qui ne sont pas trop sujets au vertige.
Ronaldo est ici chez lui
Cristiano Ronaldo, le joueur de foot originaire de l’île, y possède un hôtel, un musée ... Mais ce n’est pas tout : l’aéroport porte son nom. Si !
Une escapade à Porto Santo
Pour trouver LA plage de rêve, il faut prendre le bateau. Après 2h30 de navigation, on débarque sur la petite île de Porto Santo et sa plage de sable blanc de plus de huit kilomètres de long. Eau cristalline et farniente au programme.
Bon à savoir
L’aéroport de Madère est classé parmi les plus dangereux au monde. Les pilotes zigzaguent juste avant l’atterrissage. Sensations garanties. Aperçu de l’île aussi. L’île est percée de plus d’une centaine de tunnels. Ils permettent de s’affranchir des pentes escarpées et de voyager plus rapidement. En revanche, côté paysages, c’est assez monotone.
Y aller
Vols directs au départ de Nantes avec escale à Porto assurés par Transavia, Volotea et Enter Air.
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CA VIENT D’OUVRIR / CA VIENT DE CHANGER
Pièr-Marie
BY PIÈR-MARIE ET GAËLLE - DEPUIS AVRIL 2019
Anne-Lise Pucci
BY ANNE-LISE - DEPUIS AOÛT 2019
Pâtisserie et chocolaterie Pièr-Marie n’hésite pas à emprunter à la cuisine les herbes et épices pour les utiliser dans ses créations. Que les amateurs de saveurs raffinées ne s’étonnent pas alors de trouver un baba rhum retour des Indes aux épices ou une pavlova à la verveine. Ses créations sont le reflet de ses expériences dans les établissements les plus renommés (Le Meurice, Park Hyatt Paris Vendôme) et auprès des plus grands chefs (Michel Trama). Même s’il est pâtissier avant tout, cet artisan du goût crée aussi des gourmandises chocolatées.
Boutique des beaux papiers Une impression de légèreté se dégage de cette petite boutique aux créations poétiques. C’est ici qu’Anne-Lise Pucci imagine ses cartes et accueille ses clients. Des rencontres souvent touchantes, toujours bienveillantes. Dans le calme de ses papiers, elle crée des cartes personnalisables à offrir comme un cadeau, des messages à encadrer. L’artisan d’art a également choisi des carnets et agendas originaux. Le + : des coffrets de marque-pages ou de cartons de correspondance, des croquis du Morbihan ou réalisés sur-mesure.
Mantra : « La passion se goûte à la petite cuillère »
Mantra : « Délicatesse en papier »
9 rue Le Hellec, Vannes - 02 97 54 18 99 Mardi, jeudi et vendredi : 10h-13h / 14h30-19h. Mercredi : 9h-13h / 14h3019h. Samedi : 8h30-13h / 14h30-19h. Dimanche : 9h-13h www.patisserie-piermarie.com Facebook : Pâtisserie Pièr-Marie / Instagram : @patisseriepiermarie
13 rue des Vierges, Vannes - 09 83 87 76 79 Mardi : 10h30h-13h / 14h30-18h30. Du mercredi au samedi : 10h30h-13h / 14h30-19h www.annelisepucci.fr / Facebook : Anne-Lise PUCCI Instagram : @atelierannelisepucci
Acuitis
BY ALBAN ET MARIE-SOPHIE - DEPUIS MAI 2019
Ma Kibell
BY CHRISTOPHE - DEPUIS SEPTEMBRE 2019
Maison d’optique et d’audition Une boutique claire et chaleureuse, des professionnels passionnés et à l’écoute, tout est réuni pour se sentir à l’aise chez Acuitis. L’équipe, composée d’opticiens et d’un audioprothésiste, prend le temps de discuter avec les clients, considérés ici comme des « invités », pour proposer des lunettes aux montures originales ou des solutions auditives adaptées à leurs besoins. L’enseigne sait aussi allier design et innovations technologiques comme les lunettes auditives ou les verres Nikon très élaborés fabriqués en France.
Cosmétiques Après deux ans passés rue de la Monnaie, la boutique a déménagé et on est séduit par la luminosité et les volumes de ce nouveau lieu. Des teintes bleues et blanches permettent de ramener de la clarté. Côté produits, Christophe n’a pas augmenté la gamme, mais on repère plus vite les différents univers : les plaisirs du bain, le côté homme, les produits pour le corps… Avec toujours des ingrédients emblématiques de la Bretagne (blé noir, caramel au beurre salé, sel de Guérande). Bref, c’est toujours Ma Kibell, mais en mieux !
Mantra : « Lunettes de créateur à prix très très doux »
Mantra : « Des cosmétiques aux couleurs et aux parfums de la Bretagne »
8 place des Lices, Vannes - 02 97 40 83 70 Lundi : 14h-19h. Du mardi au samedi : 9h-19h www.acuitis.com / vannes@acuitis.com 80
1 rue des Vierges, Vannes - 02 97 45 89 84 Du mardi au samedi : 10h-19h www.makibell.com / Facebook : Ma Kibell Vannes / makibellvannes@orange.fr
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CA VIENT D’OUVRIR / CA VIENT DE CHANGER
Magasin Doré BY AURÉLIE - DEPUIS AVRIL 2019
Mode et design Un papier peint original et made in France, un meuble aux formes arrondies et généreuses (sur commande), un foulard qui ressemble à un tableau ou, pour ceux qui se tournent vers des achats responsables, un vêtement qui durera dans le temps... La maîtresse des lieux, passionnée de couleurs et de graphisme, s’attache à mettre en avant des marques qualitatives. Et comme les collections et l’aménagement de l’espace changent sans cesse, il y a toujours une bonne raison d’entrer ! Le must : l’horloge des marées pour ne jamais manquer une sortie pêche à pied ! Mantra : « Un univers chic, unique et éclatant » 2 rue du Bienheureux Pierre-René Rogue, Vannes - 02 97 49 70 84 Mardi, mercredi, vendredi et samedi : 10h30-13h / 14h-19h. Jeudi : 10h30-12h30 / 14h-19h Facebook : magasin doré / Instagram : @magasindore
Klement
BY CLÉMENT - DEPUIS AVRIL 2019
Esprit Casa BY NICOLAS - DEPUIS MAI 2019
Carrelage et faïence murale Ce showroom vous fera changer d’avis sur le carrelage et élargira vos horizons. Des carreaux grands formats (jusqu’à 100x300) pour créer des ambiances comme des œuvres d’art, de la faïence en relief, des carreaux de ciment aux couleurs chatoyantes, cette adresse mise sur l’originalité et l’innovation. L’aménagement de l’espace avec la création de box (salle de bains, chambre, dressing…) permet de se projeter dans sa future déco. Et avec 4000 références de produits de qualité, vous voudrez changer toutes les pièces de la maison ! Mantra : « Stimulez la créativité » 41 rue Alain Gerbault (Zone du Prat), Vannes - 02 90 79 20 20 Du lundi au vendredi : 9h-12h / 14h-18h30. Samedi : 9h-12h / 14h-18h www.casa-espritcarrelagne.fr Facebook : Esprit Casa / Instagram : @esprit.casa
Un Jour Ailleurs BY PASCALE - DEPUIS OCTOBRE 2019
Salon de coiffure Dans ce charmant endroit aux murs de pierre et aux poutres apparentes, rien ne ressemble à un salon de coiffure traditionnel. Ici, on patiente en lisant des ouvrages d’art et en contemplant les éléments de déco du salon. Comme une parenthèse dans le temps. Spécialisé dans le travail de la couleur, le coiffeur prend le temps de discuter avec la cliente, de connaître son mode de vie, avant de lui proposer une coupe ou une couleur qui lui ressemblera. Le + : les produits Kevin Murphy, respectueux de l’environnement et de l’homme.
Prêt-à-porter féminin Un Jour Ailleurs se réinvente et propose une nouvelle collection 100% moderne. La marque imagine une mode intemporelle qui permet à chaque femme de trouver sa taille et sa personnalité. Comme une femme bien dans sa peau devrait aussi se sentir bien dans ses vêtements, la marque promet une allure chic, une élégance à la française et un bien aller du vêtement, quelles que soient les circonstances. Un Jour Ailleurs est aussi une marque responsable et lance une collection capsule écoresponsable : une gamme naturelle proposant des matières durables comme des cotons bio.
Mantra : « Et si tout commençait par un K… »
Mantra : « Des femmes à suivre dans leurs vies de femmes plurielles »
4 rue des Orfèvres, Vannes - 09 81 27 13 11 Mardi, jeudi et vendredi : 10h-19h. Mercredi : 9h-19h. Samedi : 9h-18h Facebook : Klément
10 rue Saint-Salomon, Vannes - 02 97 69 93 63 Du mardi au samedi : 10h-13h / 14h-19h www.unjourailleurs.com Facebook : Un Jour Ailleurs / Instagram : @unjourailleursofficiel
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AUDI VANNES - EXCLUSIVE AUTOMOBILES Rue Gertrude Bell - Parc Laroiseau II VANNES 02 97 40 89 89