urbanne MODE & STYLE • LE GOLFE
GOLFE DU MORBIHAN
L’IMPACT DE LA LGV
HABITAT DOSSIER SPÉCIAL
MODE HIVER CHIC ET COSY
VEGAN
L’AVENIR DES COSMÉTIQUES ?
RENCONTRE AVEC
CÉCILE DE FRANCE
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Urbanne
SOMMAIRE
Il suffit parfois de peu de choses pour apporter du changement.
Quelques dizaines de minutes gagnées, et le champ des possibles s’ouvre. Avec l’arrivée de la LGV, des projets, des envies sont nées, et continuent de voir le jour. Projet de week-end, projet de maison de vacances, projet de changement de vie. Le changement, c’est maintenant, et c’est demain. L’arrivée de la LGV ne va peut-être pas révolutionner nos vies, mais elle a déjà un impact aujourd’hui, et cela ne va pas s’arrêter là. Dans ce numéro, nous avons essayé de mesurer, de comprendre, d’extrapoler. Acteurs de l’immobilier, du tourisme, nouveaux arrivants, nous sommes allés à la rencontre de tous ceux qui peuvent déjà nous parler de l’effet TGV aujourd’hui. Et nous faire comprendre quel sera son impact demain. Car avec 16% de voyageurs en plus sur la ligne en deux mois et des trains bondés chaque week-end, on peut déjà voir qu’aujourd’hui, c’est déjà demain. On vous embrasse, l’équipe Urbanne.
Sommaire
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En couverture Cécile de France, photographiée dans le lobby de l’hôtel Radisson (Nantes)
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Paul Jouan, le sac passionnément couture Mode Femme : douceur chic
Vegan : l’avenir des cosmétiques ? Mode Homme et humeur street L’impact de la LGV
Rencontre avec Cécile de France Dossier Spécial Habitat
Une longère entre mer et campagne Bientôt chez moi !
Le cep façon l’Annexe Évasion à Fontevraud
Urbanne Mode & Style - Magazine gratuit. N°6- Dépôt légal en cours Un magazine des éditions MGI (SAS) 176 route de Vannes, 44700 Orvault Crédit photo : Pascal Kyriazis, D.R. Impression : Union Européenne Tirage : 20 000 exemplaires Régie publicitaire : Prana’Com - spotin@pranacom.fr Chef de publicité : Gaëtane Bonnet - gaetane@urbanne.fr Rédaction : Pierre-Baptiste Vanzini - Karen Jouault - Yves Pouchard Illustrations de Marina Le Ray Directeur de publication : Stéphane Potin Création : Achromac El Kouri - 06 75 20 66 91 La reproduction des textes et photos est interdite.
redaction@urbanne.fr retrouvez Urbanne sur Facebook www.urbanne.fr
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Mode
DÉCRYTAGE
CREATION
PAUL JOUAN
Le sac passionnément couture Il a quitté les ateliers de Chanel et d’Hermès pour venir s’installer en Bretagne. Chez lui. C’est dans un petit chalet en bois en pleine campagne que Paul Jouan nous reçoit. Le créateur y conçoit et fabrique tous ses modèles. Un lent travail minutieux, où la machine n’a pas sa place, pour des créations contemporaines dans un style qui lui est propre. La ligne est pure et la qualité irréprochable. Rencontre avec un esthète.
Comment avez-vous commencé ce métier ? J’ai suivi à 26 ans les cours de l’école de l’Abbé Grégoire, à Paris, dans le VIe arrondissement. J’ai fait mes stages chez Hermès, à Pantin. C’est vraiment là que j’ai découvert le métier. On ne peut pas faire beaucoup mieux. C’est d’ailleurs la question que se posent beaucoup de maroquiniers qui commencent chez Hermès : « Je vais où après ? ». Mais je suis Breton. Et je ne me voyais pas aller travailler sur l’un des sites de la marque dans les Ardennes ou dans le Périgord. J’avais aussi envie de me mettre à mon compte et de lancer ma marque. Pourquoi avez-vous décidé de vous installer à Bain-de-Bretagne ? C’est vrai que c’est un réel pari que de ne pas être dans un centre-ville dynamique. C’est beaucoup plus difficile pour se faire connaître. J’ai fait beaucoup de salons pendant trois ans, mais je pense que c’est trop éphémère. Il faut être présent dans les boutiques sur le long terme. D’autant 6
que la clientèle de l’Ouest n’est pas la clientèle parisienne. À Paris, on a un coup de cœur, on achète. C’est moins vrai ici. C’est un travail sur la longueur. Vous vendez désormais directement vos productions par le biais d’Internet. C’est un choix ? Je passe aujourd’hui autant de temps à produire un sac qu’à le commercialiser. Il faut faire un choix. Un sac me prend en moyenne une journée entière de production. Pour les plus grands modèles, cela peut aller jusqu’à trois jours. Internet, c’est l’idéal, mais je souhaite aussi être présent de manière pérenne en boutique. Quelle était votre envie, en vous installant ? Je voulais réaliser à la main un produit qui est réparable dans le temps. Je veux une ligne assez classique, qui ne soit pas sujette aux brusques évolutions de la mode.
« Réparable dans le temps », ça veut dire quoi ? Ça veut dire utiliser du fil de lin. S’il casse, on peut le recoudre, le réutiliser. Le lin casse, mais ne fatigue pas le cuir comme le fil synthétique, qui va peu à peu se distendre. Et puis le point que je réalise à la main, aucune machine ne peut le reproduire. Il faudrait un robot. Quand on pique à la machine à coudre, si le fil casse, tout s’en va. Ce n’est pas le cas avec le point sellier. On peut attendre un moment avant que la couture ne commence à se défaire.
Diriez-vous que vous ne cherchez pas à être à la mode ? J’ai du mal à voir le lien entre le travail que je fais et le monde de la mode. J’ai côtoyé ce monde à Paris, et je me dis que j’en suis à des années-lumière. C’est bizarre, ce sentiment, alors qu’au fond de moi, je sais que je crée des objets de mode. Être un peu extérieur, ça permet de m’exprimer. Il faut que la création vienne de soi. Si on est que dans l’air du temps, elle est où la création ? Ce n’est plus que du marketing.
Faire du haut de gamme en Bretagne, c’est un pari ? Au début, les gens me mettaient en garde. On me disait de faire des sacs moins chers. J’ai essayé, mais je ne les ai jamais montrés. Pour moi, ce n’est pas possible. C’est une question de finition, et puis, profondément, ce n’est pas ce que j’ai envie de faire.
Quel est votre processus de création ? Vous dessinez tout en 3D sur ordinateur ? Pas du tout ! Je dessine sur un bout de papier qui finit le plus souvent à la poubelle. Tout est dans ma tête. Je réalise mon prototype, et ensuite, je travaille dessus, je règle les rabats, les anses. Je fais tout à l’œil. J’ai le sentiment que je perdrais du temps à me reformer sur ordinateur.
Et aujourd’hui, ça fonctionne ? J’ai une clientèle qui commence à se constituer. Ce sont soit des gens qui ont décidé d’oublier totalement les marques, soit des personnes qui ont envie de se tourner uniquement vers les jeunes créateurs, dans un esprit, je dirais, de mécénat. C’est très variable, en fait. Il y a celles qui privilégient avant tout le rapport humain avec le créateur, et celles également qui aiment les sacs que je fais.
www.pauljouan.fr
L’aspect « circuit court » attire ? Oui, je sens que l’aspect à la fois local et artisanal, dans le vrai sens du terme, est en train de prendre une place de plus en plus importante. Je dirais que c’est un marché qui commence à frémir. Mais c’est un phénomène qui va du luxe à la grande distribution. Un sac, pour vous, cela doit être quoi ? Un sac, ça doit d’abord être pratique. Ça doit aussi être élégant, mais pas vampirisant. Une belle pièce ne doit pas être tape-à-l’œil, elle doit se fondre dans le style de la personne. Pour vous, un sac doit durer plus d’une saison... Oui, sinon, ce serait atroce (rires). Même si je fais le pari de la couleur, parce que j’aime ça, et que les couleurs passent suivant les tendances. Mais la majorité des sacs que je vends sont noir ou gold (Marron en langage maroquinier, NDLR).
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Manteau Orfeo, châle, jupe ICHI, sac à main Petite Mendigote, top col roulé Marie Sixtine, bracelet convertible en sautoir, chapeau et bottines Vagabond chez Le Bruit des Vagues (2 rue des Orfèvres, Vannes)
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Mannequin: Julie Gondat Make-up artist : Solenne Gomes
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DOUCEUR CHIC Confort de la maille, formes amples et souples. Des looks affirmĂŠs pour un hiver cosy et chic.
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Gilet maille cuir et fourrure de renard, jean et boots TWINSET, robe tunique en jean, pull maille et sac besace Polo Ralph Lauren chez Orson Bay (53 avenue des Druides, Carnac)
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Manteau, blouse, ĂŠcharpe, montre et bague chez COLOR. (8 rue Saint-Nicolas, Vannes) Lunettes de vue Blake Kuwahara chez Luneder Optique (10 place Hoche, Quiberon)
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Idano
2 rue des Orfèvres - Vannes - 09 50 13 24 89 34, rue de Port Maria - Quiberon - 26, place Hoche www.facebook.com/bruitdesvagues urbanne
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Pull en maille, pantalon droit, sautoir, bracelet manchette, montre, sac à main et tennis chez Trinity Mode&Maison (1 rue du Général de Gaulle, Sarzeau)
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Manteau Rinascimento, pull maille irisée, jean, tennis Ippon Vintage, sac maille chez Lupaloma (8 rue du Général de Gaulle, Sarzeau)
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Caban et guêtres, pull maille marinière et pompon de laine chez SAINT JAMES (5 rue des Halles, Vannes)
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Après 10 ans d’expérience en Haute Joaillerie pour les Grandes Maisons de la place Vendôme, ... Je poursuis avec passion cette recherche de l’excellence en Bretagne, ma terre natale.
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Manteau Kocca, pantalon Scotch & Soda, pull maille Kocca, ceinture Le Temps des Cerises, chaussettes XPOOOS, tennis Pepe Jeans, bonnet maille Freeman T. Porter chez CLOANE (14 rue Henri Navier et CC Carrefour - 95 avenue de la Marne, Vannes)
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Suivant les magasins distributeurs de ces trois marques
Marot & cie - Photos non contractuelles
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Centre Ville
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Trench en maille, pantalon à pont, escarpins chez La Fée Maraboutée (1 rue des Vierges, Vannes)
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ACCESSOIRES
LE CHIC EST DANS LE DÉTAIL
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1 et 2 : Parure boucles d’oreilles, collier et bracelet Swarovski, manchette Les Georgettes (produit français) chez Guéguin Picaud (26 rue des Vierges et CC Carrefour - 95 avenue de la Marne, Vannes), coussin en laine chez Lupaloma (8 rue du Général de Gaulle, Sarzeau) • 3 et 4 : Parure Jolidon et body Simone Pérèle chez Osez Josephine (10 rue Saint-Salomon, Vannes) • 5 et 6 : Parures Chantal Thomass et Lise Charmel, chaussettes XPOOOS chez Au Petit Paradis (26 rue Jean-Marie Barre, Auray) 24
LA MAILLE, C’EST LE POMPON
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Au Petit Paradis
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Beauté
SOCIÉTÉ
BEAUTÉ
LE VEGAN L’avenir des cosmétiques ? Pendant longtemps, ils ont été considérés comme des marginaux, pour ne pas dire des fous. Mais depuis quelque temps, le discours des adeptes du vegan est plus entendu. Jusque dans nos salles de bains.
Être vegan dans ses rituels beauté, c’est comme le véganisme dans l’assiette : zéro ingrédient d’origine animale. Exit donc le miel, la propolis, la cire, le lait ou la lanoline. Inutile de préciser que les produits vegans ne sont pas testés sur les animaux. « Cette communauté est très pointilleuse en matière de compositions. Mais elle est aussi très ouverte, on peut vraiment échanger avec eux », ajoute Chloé, de la boutique de cosmétiques bio, naturels et vegans Autour de Clélia. Pour Laetitia Van de Walle, Vendéenne à l’origine de la marque vegan et zéro déchet Lamazuna, les choses bougent depuis la Cop 21. « Les gens ont pris conscience qu’il fallait changer de comportement. Ils se sont tournés naturellement vers les marques présentes sur le marché depuis plusieurs années. Comme Lamazuna ! ». Chloé acquiesce. « Mes clients consomment surtout bio. Mais, même si les vegans purs sont une minorité, ils sont en général hyper informés sur les produits, et sont contents de pouvoir diminuer leur empreinte carbone en achetant des articles en boutique plutôt que sur Internet ! Quant à ceux qui ne connaissent pas bien ce mouvement, ils sont surpris d’apprendre que les cosmétiques peuvent être vegans ».
« Apprendre à lire les étiquettes » Pour le grand public, en revanche, le véganisme semble compliqué à mettre en place, comme l’explique Catherine, rencontrée dans la rue. « Je consomme bio, mais le vegan, c’est une autre dimension ! Ça me paraît compliqué d’éviter les compositions sans miel ou propolis. Pour moi, c’est surtout un effet de mode ». Même analyse pour Aline,
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l’effet de mode en moins : « La communauté vegan a des convictions fortes, et pour ça, elle est admirable. Mais je ne me sens pas capable d’adopter ces pratiques. Quant à la présence de substances d’origine animale dans les produits de soin, il doit y avoir des alternatives. Je vais d’ailleurs aller vérifier cela tout de suite dans ma salle de bains ! ». Pour ne pas se tromper, Chloé conseille « d’apprendre à lire les étiquettes pour repérer dans la liste des ingrédients ce qui est vegan et ce qui ne l’est pas ». OK, mais cela semble un peu laborieux pour les femmes pressées que nous sommes ! « On peut faire confiance aux marques labellisées vegan, » ajoute-t-elle. Là, c’est plus facile !
Les labels
À ce jour, aucun label vegan français n’existe. Reste à s’orienter vers les labels internationaux : les labels Cruelty Free et Vegan de la PETA, l’association américaine pour un traitement éthique des animaux, le label anglais The Vegan Society, et le label Certified Vegan, délivré par la fondation à but non lucratif américaine Vegan Awareness Foundation (Vegan Action).
Lamazuna www.lamazuna.com Autour de Clélia 8 rue Thomas de Closmadeuc, Vannes - 02 97 48 94 73
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Beauté
SÉLÉCTION
UN HIVER COSY
Concentré Améthyste pour le visage (cure d’oligoélément) de Gemology, et boîte à maquillage, fard à paupières, rouge à lèvres et vernis à ongles Artdeco chez Institut Cristal (place des Trinitaires, Sarzeau) • Mousse nettoyante visage de Nominoë et nettoyant visage homme de Bivouak chez Autour de Clélia (8 rue Thomas de Closmadeuc, Vannes) • Huile de Monoï Heïva pour corps et cheveux à la fleur de tiaré, à la papaye et à l’ylang ylang chez Île et Elle Beauté (22 rue de la Marne, Vannes) • Huile MySpa pour le corps, les cheveux, le bain et le massage (parfum mandarine ou mangue), et Cure Jeunesse Originelle Soin Intensif Nuit en trois temps (éclat, rides et fermeté) de Carita chez Tous lé soleil (62 avenue de la Marne, Vannes) • Masque Argile Blé Noir et gommage thalasso au sel de Guérande et aux algues, de et chez Ma Kibell (3 rue de la Monnaie, Vannes)
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SOMAO FITNESS. À VANNES, LE BON ENDROIT POUR SE FAIRE DU BIEN ! Depuis 17 ans, le club Somao Fitness accompagne des milliers de membres dans leur quête de bien-être. Disponibilité du personnel, ambiance chaleureuse, équipements de grande qualité, tout concourt à la motivation de chacun. La qualité de nos installations apporte à nos membres une satisfaction jamais démentie. Nos machines Technogym et Precor du plateau cardio et musculation côtoient les 150 m2 de la salle de fitness climatisée, dans laquelle vous sont proposés plus de 35 cours par semaine sur de larges plages horaires, répondant ainsi aux rythmes de vie de chacun. Pour les nombreux fans, 7 cours Les Mills sont au programme, du BodyPump au BodyBalance en passant par le RPM. TRX à l’étage dans une salle de 70m2, renforcement musculaire (15 cours proposés dont abdosfessiers...), assouplissement et relaxation font aussi partie du programme.
Des initiations ponctuelles à de nouvelles disciplines sont aussi offertes (sophrologie, shiatsu, massages entre autres) pour vous permettre d’en découvrir les bénéfices avant d’y succomber totalement. Enfin, notre équipe de coachs diplômés est formée pour définir et optimiser votre programme, à vos côtés, pour vous aider à atteindre vos objectifs.
ACCUEIL
RPM
Et surtout, la bonne humeur et la proximité de l’équipe au quotidien donnent à notre club cet esprit familial, auquel nos membres sont particulièrement attachés. Horaires : du lundi au vendredi de 08:30 à 21:00, le samedi de 09:00 à 17:00 et le dimanche de 10:00 à 13:00. Adresse : 53, rue Sainte-Anne à Vannes Site web : www.somao-fitness.com
BODYBALANCE
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Photo : aveclucphotographe.com
L’espace aquatique comprend une belle piscine entièrement rénovée pour vous faire profiter des bienfaits de l’eau, couplés à des exercices de cardiotraining comme le cycling et le boxing. Et pour vous délasser complètement, un hammam et un sauna sont mis à votre disposition.
AQUABIKE
Beauté
SÉLECTION
BEAUTÉ
PRENDRE SOIN DE MES CHEVEUX C’est maintenant !
L’été a agressé vos cheveux ? L’automne, c’est le moment pour reprendre les choses en main : il va falloir les réhydrater, les nourrir, bref : les cocooner ! L’été, la mer, la piscine… C’était vraiment bien ! Mais la chaleur, le chlore et le sel ont aussi abîmé nos cheveux : nos pointes sont fourchues et la matière est rêche. Il est temps de les bichonner ! Au programme : cure de réhydratation à fond ! On commence par aller voir notre coiffeur préféré, pour faire un diagnostic complet et restructurer la coupe. « Outre les soins que l’on peut proposer, on voit avec les clientes les produits qu’elles utilisent pour les adapter si besoin », explique Delphine, du salon Franck Provost de Vannes. Car pour redonner de la force et de la vitalité à vos cheveux, vous pouvez prolonger les effets du salon à la maison. « En salon, on peut faire des soins profonds. Les clientes pourront continuer chez elles grâce à des gammes précises. La base, c’est quand même un
Gamme Pro Fiber et Re-Charge Pro Fiber - L’Oréal Cette gamme va réparer vos cheveux selon leur niveau de sensibilisation. La Re-Charge, quant à elle, permettra de réactiver le soin reçu au salon. Imagin’Hair 40 rue de Port Maria, Quiberon 02 97 50 33 73 34
shampooing adapté, suivi d’un après-shampooing et d’un masque (ou autres types de soins), une fois par semaine », explique MarieCharlotte, du salon Imagin’Hair à Quiberon. Masques, soins avec ou sans rinçage le matin, qui agiront toute la journée… L’important est de réparer vos cheveux. L’automne, c’est aussi la période de la perte de cheveux. C’est un phénomène normal, mais il peut être atténué par un simple massage du cuir chevelu lors du shampooing. « Cela va augmenter la circulation sanguine, et donc stimuler le bulbe pour favoriser la repousse », explique Marie-Charlotte. Et Delphine ajoute : « Il faut réagir rapidement, surtout si vous avez les cheveux peu denses. Dans ce cas, un traitement pourra être envisagé ».
Gamme Repair Rescue - Schwarzkopf Reconstruire le cheveu de l’intérieur, restaurer son élasticité et lui redonner son éclat, voilà les actions de cette ligne de produits. A’telier N°18 18 rue Saint-Patern, Vannes - 02 90 73 48 05
Gamme Détox Anti-Pollution Franck Provost Sans silicone, sans sulfate, sans colorant, elle apportera force, brillance et protection contre la pollution environnementale. Franck Provost 23 rue du Lieutenant Colonel Maury, Vannes - 02 97 47 90 91
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Beauté
SÉLECTION
BEAUTÉ
L’ART DE NE PAS COUPER les cheveux en quatre
Coiffeur hors du commun, Pierre François propose de revoir cet instant de contact privilégié entre celle ou celui qui confie sa tête, et le professionnel qui aura en charge de donner beauté à la chevelure. Un lâcher prise entre humains qui doit apporter, selon lui, un mieux-vivre. Avec une arme originale : le tanto japonais. Étudiant aux Beaux-Arts à Lorient, fasciné par les couleurs, Pierre François approche le monde du cheveu grâce à son épouse, coiffeuse de métier. Cet univers le passionne, et c’est en autodidacte qu’il choisit de s’y plonger. Auprès de sa compagne bien sûr, mais aussi via des stages professionnels à Rennes et Paris, où il rencontre la Trichothérapy. « Il s’agit d’un soin énergétique qui apporte bien-être, détente et beauté au cheveu, explique-t-il. Je me sers du tanto, un sabre japonais incurvé de 25 cm de long, créé par les samouraïs pour la défense des femmes. Sa vibration sur les cheveux se transmet dans toute la tête pour toucher l’émotionnel, le psychologique, le corporel, les émotions... Par cette stimulation vibratoire, l’énergie devient interactive, pour agir sur la globalité de l’être ». Et de confirmer : ce n’est pas par hasard que l’on ressent le besoin d’une intervention sur ses cheveux, miroir de personnalité. 36
Moments précieux
La séance d’environ une heure se déroule en plusieurs étapes. Tout d’abord, un massage crânien pour susciter détente, lâcher prise et stimulation de la glande pinéale, qui a un rôle primordial dans la régulation des rythmes biologiques. Puis, le tanto entre en action pour la taille des cheveux avec son pouvoir de vibration. « Ce moment se vit en tête-à-tête -c’est le moins qu’on puisse dire et faire- dans une ambiance zen, car c’est d’une partie d’elle-même dont la personne a envie de se débarrasser, consciemment ou pas, poursuit Pierre François. Ce moment de détente voulu n’est pas sans significations ». Et pour le conclure, le praticien ramasse les cheveux et invite la personne à un rituel : relâcher ses cheveux dans la nature, dans l’élément de son choix, pour tourner une page. « Je conseille cette expérience de la Trichothérapy à des moments précieux de sa vie, comme l’anniversaire, suite à un choc émotionnel, une baisse de l’énergie vitale ou au changement de saison, lors de la pleine ou de la nouvelle lune. Pour une teinture basique ou un brushing de mariage, il y a d’autres coiffeurs ! ».
Tout est dans la tête
Après avoir tenu des salons « classiques » de 1997 à 2014 à Quiberon et Lorient, Pierre François a choisi d’aller à la rencontre des gens plutôt que les attendre derrière un guichet, pour être libre et autonome. Il assure des prestations à Belz, Theix, Ploemeur ou Bannalec dans le Finistère, ainsi qu’à l’occasion dans un espace bien-être à son domicile. Musiques décontractantes et senteurs d’essences parfumées d’huiles essentielles sont toujours au rendez-vous. « Ma clientèle est à 70% féminine, mais les vertus du tanto sont aussi bénéfiques aux hommes, et en particulier pour ceux qui s’inquiètent de perte de cheveux. Tout est dans la tête, finalement ! ».
Pour connaître les lieux d’intervention de Pierre François : 07 81 47 75 75 urbanne
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DES SOINS POUR EUX les hommes
Les soins en institut, ce n’est pas que pour vous, mesdames ! Votre cher et tendre y a droit aussi, et ils sont de plus en plus nombreux à franchir le pas.
Souvenez-vous. Au début des années 2000 émergeait un nouveau terme, pour désigner ces hommes qui prennent soin d’eux : on les a appelés « métrosexuels ». Depuis, le phénomène n’a pas décru, bien au contraire. À l’institut Île et Elle, les hommes représentent environ 10% de la clientèle, et tous les ans, Solen Guillevic accueille de nouveaux messieurs. « Ils ont entre 14 et 77 ans. Les plus jeunes cherchent des soins pour leurs peaux à problèmes. C’est aussi une bonne occasion pour moi de leur apprendre les bons gestes beauté. Les plus âgés optent pour les soins du visage. Je fais aussi des épilations (torses, épaules ou sourcils). Même si cela peut vite être une torture pour eux ! Ils le font seulement avant de partir en vacances ou pour un mariage », sourit l’esthéticienne.
On peut critiquer les footballeurs, mais ils ont certainement déculpabilisé ces messieurs devant leurs miroirs ! Ces garçons adeptes des instituts de beauté sont très fidèles. « Une fois qu’ils ont testé, ils reviennent. J’ai des clients hommes qui viennent régulièrement depuis sept ans. Ils sont peut-être plus exigeants en ce qui concerne l’efficacité des soins. Mais
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s’ils sont satisfaits, ils n’hésitent plus », constate Solen. Cette efficacité ne peut être avérée que si les hommes adoptent des gestes beauté au quotidien. Là encore, ils sont de moins en moins réticents à le faire. « Il faut que ce soit rapide, simple et efficace. Finalement, avec la marque unisexe que j’utilise, deux produits suffisent ». Si les cosmétiques peuvent être les mêmes pour les hommes et les femmes - après tout, nos épidermes ont la même constitution, celui des hommes étant toutefois plus épais -, nos chéris peuvent avoir des besoins spécifiques. « Beaucoup d’hommes se rasent tous les jours et cela sensibilise leur peau. À moi de leur proposer des soins et produits adaptés ». Finalement, si nos chéris passent plus de temps dans la salle de bains ou à l’institut, c’est autant pour nous plaire que pour se trouver beaux eux-mêmes. « Un homme qui prend soin de lui n’en reste pas moins un homme. Mais pour une femme, c’est agréable d’être avec un garçon soigné et beau. On peut critiquer les footballeurs, mais ils ont certainement déculpabilisé ces messieurs devant leurs miroirs ! », conclut Solen Guillevic. Tant que nos chéris ne passent pas trop de temps dans la salle de bains… Île et Elle Beauté 22 avenue de la Marne, Vannes 02 97 63 70 10
Un univers de détente et de loisirs au coeur d’un cadre naturel préservé face à l’Océan ■ Un hôtel*** de 99 chambres vue mer ou côté pins entièrement remises au goût du jour ■ Un Spa avec bassin détente, hammam, laconium, parcours sensoriel & 8 cabines de soins ■ Un restaurant & terrasse panoramique face mer ■ Un casino de 125 machines à sous & tables de Grands jeux
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Interview
CULTURE
PORTRAIT
LA RELAXATION POUR TOUS Un outil pour se sentir mieux
Noëlla Jarousse a consacré toute sa carrière à aider et conseiller les autres. Cette sage-femme de formation, sexologue et sophrologue, intervient aujourd’hui à Vannes au sein de l’association la Ligue contre le cancer, dans les services d’oncologie et de cancérologie, pour aider les malades. Pendant des années, elle est intervenue à la télévision, auprès de Michel Cymes, ou dans l’émission Les Maternelles, pour prodiguer des conseils. Une activité qu’elle perpétue avec un livre, son dixième, accompagné d’un CD, qui donne les clés qui permettent à la relaxation d’être efficace. Et de lutter contre le stress qui a envahi nos vies. « Ce que j’ai voulu proposer, c’est une méthode, explique d’emblée Noëlla Jarousse. Un cheminement qui permette de régler les problèmes sur le fond ». On a aujourd’hui de plus en plus recours à la relaxation ou à la méditation pour lâcher prise et se retrouver. Des séances qui font du bien, mais qui ne font pas tout. Dans son ouvrage, elle développe des outils antistress, issus des thérapies comportementales et cognitives (TCC) et de la sophrologie. Des clés pour aller mieux, pour lutter contre l’anxiété au quotidien, et pas juste le temps de quelques séances dirigées par un professionnel. « On vient, on médite, ça marche pendant la séance, mais si on n’a pas résolu le problème, on le traîne à vie. La clé, c’est revenir à soi. C’est réfléchir sur soi et identifier le problème, quel qu’il soit », assure-t-elle.
Il faut chercher une voie vers le bonheur
La relaxation pour tous (175 pages) / Leduc. S Éditions
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La méditation n’est donc pas une fin en soi. C’est un outil. « Cela va nous permettre de travailler avec cet état de conscience modifié. La relaxation va nous aider à visualiser le problème, à comprendre ce qu’on se dit à soi-même ». De la peur de l’autre, des problèmes avec son ou sa chef, des divergences au sein du couple... À tous ces maux, on peut apporter une solution, encore faut-il en prendre conscience en osant se l’avouer. « Une fois sorti du cours de yoga ou de méditation, il faut apprendre à s’autonomiser, assure Noëlla Jarousse. Si on n’est pas heureux, il faut chercher une voie vers le bonheur. On ne peut pas tout résoudre, mais au moins mettre certaines choses de côté pour continuer à avancer. Il faut en finir avec le négatif, le désamorcer. Le négatif entretient le négatif ». Le problème vient donc peut-être de notre environnement, mais la réponse est en soi.
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Dossier
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LGV
DOSSIER
L’IMPACT DE LA LGV SECOUE LE GOLFE L’arrivée de la LGV à Vannes a été célébrée le 2 juillet dernier, non pas avec tambours et trompettes, mais avec tout un orchestre. Il fallait bien ça pour marquer le coup. Comme tous les centres métropolitains qui se rapprochent d’un bond (ou plutôt d’une heure) de la capitale, Vannes et le golfe du Morbihan espèrent bien profiter à la fois d’un afflux de touristes, mais également de nouveaux résidents. Quel est l’impact de l’arrivée de la LGV sur l’immobilier ? Comment la ville se transforme-t-elle ? Qui sont les nouveaux arrivants ? Toutes les réponses dans ce dossier.
50 000 VOYAGEURS
SUPPLÉMENTAIRES CET ÉTÉ
Avec sa mise en service début juillet, la LGV a connu un démarrage spectaculaire. Durant l’été, les TGV ont transporté 16% de voyageurs de plus qu’en 2016, soit cinquante mille personnes. Ces chiffres concernent uniquement les trajets entre l’Île de France et le Morbihan. Vannes et Auray enregistrent ainsi une progression de 15 %, et Lorient décroche le pompon avec une hausse de 25%. « Ce sont vraiment de bons chiffres, commente Thierry Chaplais, responsable des relations médias de la SNCF en Bretagne. Il y avait un tassement du nombre de passagers. Avec une augmentation à deux chiffres du nombre de voyageurs, l’effet LGV est évident ». Aujourd’hui, entre 16 heures et 20 heures le vendredi, entre Paris et le golfe, les sièges sont quasiment tous pleins. Le taux d’occupation moyen de la ligne atteint 80%. Le problème, c’est que l’on ne pourra guère augmenter les cadences : Montparnasse dessert également Nantes et Bordeaux. Aujourd’hui, un TGV s’élance toutes les trois minutes à certaines heures. Pour continuer à absorber le développement du trafic, il faudra sans doute faire appel à des rames de deux étages, telles que celles qui circulent déjà en direction de Lyon ou de Marseille.
La solution de doubler les rames est elle plus problématique : la longueur des quais n’est pas adaptée dans toutes les gares.
Le voyage d’affaires facile La LGV a également un effet sur les déplacements professionnels. Il est encore un peu trop tôt pour donner des chiffres précis, mais l’arrivée du premier train de la journée ne laisse guère place au doute : les pros sont là ! « Il y avait une vraie attente de la part des professionnels de pouvoir arriver plus tôt en Bretagne, souligne Thierry Chaplais. Le fait d’avoir accéléré la ligne augmente les amplitudes de travail sur place ». Le premier TGV arrive à Vannes à 9h30, et le dernier repart à 20h30. Cela permet de passer onze heures sur place, contre seulement huit heures auparavant. Même phénomène à Auray ou Lorient, où l’aller-retour dans la journée, avec une productivité notable sur place, est désormais possible.
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LGV
Crédit A. Lamoureux.A. Burel
Dossier
« ON ATTEND D’IMPORTANTES RETOMBÉES TOURISTIQUES » L’arrivée de la LGV était très largement attendue par les acteurs du tourisme. Tourisme étranger, courts séjours... Les retombées peuvent être multiples. Après quelques mois seulement de fonctionnement, on peut déjà tirer les premiers enseignements et imaginer comment le golfe du Morbihan va devoir s’adapter. Questions/réponses avec Arnaud Burel, directeur de l’office du tourisme golfe du Morbihan - Vannes.
Peut-on déjà mesurer les retombées de la LGV pour le golfe du Morbihan ? On est en attente de retombées touristiques importantes. Ça ne va pas être aujourd’hui ou demain, ce sera plutôt du moyen terme. Nous sommes persuadés que la LGV est un argument touristique majeur, qui servira également l’économie en général. Quel type de tourisme pensez-vous voir se développer ? Arriver dans la ville en moins de deux heures et demie depuis la région parisienne, c’est une chance inouïe. Nous sommes persuadés que ça va booster les courts séjours. Vannes, en tant que capitale du golfe du Morbihan, va devenir encore plus une destination de « city break », et cela peut avoir un impact
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économique de consommation : pour faire du shopping, pour venir passer du bon temps dans Vannes, faire une balade en mer, manger dans un bon restaurant, faire une sortie nature... Nous voyons notre destination comme un tout : c’est pour cela que l’office de tourisme a épousé la forme de l’agglomération, et travaille à l’échelon des trente-quatre communes. Le golfe mise donc vraiment sur les « city breaks » ? Oui, cela va nous permettre de développer les « ailes de saison » : le printemps et l’automne. Ce sont des moments privilégiés pour les courts séjours, qui sont nés avec l’évolution du rythme de travail et le fractionnement des vacances. On part plus souvent, mais moins longtemps.
Quel est l’exemple à suivre en la matière ? Il y a des villes comme Nantes, qui ont totalement muté. Il y a quinze ans, personne ne se serait levé le matin pour aller à Nantes. Aujourd’hui, on va y passer le week-end. C’est un exemple. Je crois que Vannes a une place à prendre, une place qu’elle a déjà prise. C’est naturellement une ville très élégante, une ville avec un patrimoine, des maisons à pans de bois, un centre-ville. De même, il y a une unité naturelle dans le golfe du Morbihan. Je crois donc que nous sommes au début de notre développement touristique, et que dans cent ans, nous serons encore en train de développer le golfe. Cela veut dire que si l’on vient le temps d’un week-end, on espère trouver de l’animation tous les jours, y compris le dimanche... C’est un véritable enjeu économique. Mais ouvrir un magasin un jour de plus, ça coûte aussi au commerçant, et ça peut être un vrai frein. Nous discutons aujourd’hui avec les associations de commerçants pour voir comment on peut débloquer les verrous de fonctionnement, et expliquer de manière posée comment se développe la consommation. La volonté doit venir aussi du monde commercial.
La clientèle étrangère va-t-elle également se développer ? La LGV, qui nous rapproche de Paris, nous rapproche aussi de la France et de la clientèle étrangère. Je suis persuadé que la destination Bretagne va se développer de plus en plus à l’international. Aujourd’hui, il y a beaucoup d’Espagnols qui viennent voir la cathédrale Saint-Vincent Ferrier, un moine dominicain originaire de Valence. L’année prochaine, Vannes va célébrer le six-centième anniversaire de sa mort. Les Espagnols seront encore plus nombreux. Quand on arrive en train, il faut également pouvoir se déplacer... Il y a un vrai défi à relever pour que les gens puissent se déplacer facilement d’un endroit à l’autre, et, surtout, qu’ils sachent que c’est facile. Il faut qu’ils aient une vision très claire des liaisons autocar et des déplacements vélo sur l’agglomération, et qu’ils puissent accéder aisément aux départs de bateaux. Il y a une prise de conscience des collectivités, des acteurs de la mobilité, mais il faut que les habitants eux-mêmes s’approprient ces modes de déplacement. Ce développement n’est pas destiné uniquement aux visiteurs, il doit d’abord servir pour tout pour le territoire et ceux qui y vivent. ¢
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Dossier
LGV FAMILLE
ILS ONT SAUTÉ LE PAS ! Il n’est pas si facile de prendre sa famille sous le bras, quitter la région parisienne et venir s’installer dans le golfe du Morbihan. C’est pourtant ce qu’ont décidé de faire Lydie, Yvan et leurs cinq enfants. Il y a deux ans, ils ont posé leurs valises près du centre de Vannes. Yvan va passer trois jours par semaine à Paris. Des allers-retours évidemment en LGV. Un choix radical qui a séduit toute la famille. « À Paris, Yvan partait à 7 heures le matin et il revenait à 20h30 pour le bisou du soir. Moi, je l’attendais toujours pour dîner », se souvient Lydie. « Je voyais finalement peu les enfants. Avec cette vie-là, tu es là, mais tu ne les vois plus, complète Yvan. Aujourd’hui, quand je suis ici, j’emmène mes enfants à l’école et je les récupère. Je passe quatre jours pleins avec la famille, et en échange, je fais des journées très intenses à Paris. Chaque période est plus concentrée. Ce sont deux bulles côte à côte ». La semaine d’Yvan, c’est du mardi au jeudi à Paris, et le reste du temps à Vannes. Mais il n’y a pas de miracle : il continue de travailler le lundi et le vendredi depuis la maison, entre mails, visioconférence et téléphone. Ce choix a été immédiatement accepté par l’entreprise internationale dans laquelle il travaille. « Au début, quand j’ai soumis l’idée à mon patron, j’y suis allé sur la pointe des pieds, se rappelle Yvan. Mais il m’a immédiatement dit qu’il fallait que je le fasse. Il faut dire qu’il habite à Stuttgart, que le siège de l’entreprise est à Munich, et qu’il sait par expérience qu’il peut gérer les affaires de la même manière ». Ce qu’il faut dire aussi, c’est que l’idée d’une présence obligatoire au sein même de l’entreprise pour travailler efficacement est en train de s’estomper, au profit d’une organisation du travail alternative où le bien-être du salarié fait partie de l’équation. « Le modèle standard
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éclate, et l’arrivée de nouveaux modes de transport comme le TGV accentue ce phénomène, juge Yvan. On n’est plus obligé de vivre et de travailler à Paris. Je pense que de plus en plus de gens en prennent conscience, et que petit à petit, les entreprises acceptent de s’adapter ».
Un bilan « hyper positif » Si le départ de Paris semble aller de soi, l’arrivée à Vannes est-elle aussi simple ? « Au début, on s’est senti un peu regardé, sur le mode « les Parisiens débarquent ». On a vite changé la plaque d’immatriculation », s’amuse Lydie. « C’est d’autant plus drôle que j’ai grandi à Vannes et que toute ma famille est originaire d’ici », souligne Yvan. « Il faut passer cette espèce de barrière au début. Mais on a reçu un super accueil dans les écoles ou au conservatoire. Le bilan est hyper positif », ajoute Lydie. La famille d’Yvan et Lydie est loin d’être la seule à avoir fait ce choix. « Notre voisine va également travailler à Paris une partie de la semaine. C’est monsieur qui garde les enfants », indique Lydie. « Je commence à voir les mêmes voyageurs régulièrement dans le TGV, assure Yvan. Et d’ailleurs, même avec mon abonnement Fréquence, j’ai de plus en plus de mal à trouver des places certains jours : c’est un signe ». ¢
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LGV IMMO
IMMOBILIER Le double impact
De nouveaux arrivants plus jeunes, et les petits appartements du centreville de Vannes transformés en logements pour du court séjour. Les premières tendances sont là : la LGV contribue, doucement mais sûrement, à transformer le marché de l’immobilier. Un mouvement de fond est-il en train de s’amorcer ? Il y a des villes où les investisseurs n’ont pas attendu l’arrivée de la LGV pour doper le marché de l’immobilier. Bordeaux est le dernier exemple en date. Une arrivée massive de nouveaux habitants à fort pouvoir d’achat, issus de la région parisienne, affole les compteurs. Les prix de l’ancien y ont déjà grimpé de 7% l’an dernier, reléguant les primo-accédants loin d’un centre devenu hyper prisé. Dans le golfe du Morbihan, on est encore très loin de cette euphorie. « L’arrivée de la LGV n’a pas été anticipée par les particuliers à Vannes et dans le golfe du Morbihan, comme on a pu le voir dans d’autres villes, analyse Aurélie Mahé, de l’Agence Immobilière Moulin, à Vannes. Nous avons des sollicitations, mais ce n’est pas encore très développé. Je pense que l’on ressentira la demande d’ici un an, quand les gens viendront vraiment installer leur résidence principale dans la région ». Mais déjà, on ressent une différence lorsque les clients potentiels passent la porte des agences. « Nous avons de jeunes couples de la région parisienne qui souhaitent venir habiter ici, note Aurélie Mahé, alors qu’auparavant, ces demandes concernaient principalement les jeunes retraités ». Des couples qui font le choix de changer de vie ou de vivre au rythme de la LGV, avec l’un qui part travailler trois ou quatre jours à Paris, pendant que l’autre profite du cadre du golfe avec les enfants. Avec les courts
séjours, on voit se multiplier les offres de location de petits appartements entre particuliers, par le biais de sites Internet comme Airbnb. « Il y a des gens qui achètent des petites surfaces dans le centre-ville uniquement pour ce type de location, note Aurélie Mahé.
La tentation Airbnb Il y a une forte demande depuis un an au moins, pour des appartements de 30 m² dans Vannes intra-muros ». Pour l’instant, cette tendance n’a que peu d’impact sur les prix. « Ce type de bien n’est pas très recherché par les primo-accédants, souligne l’agent immobilier. Ce sont des appartements que l’on vendait surtout en tant que pied-à-terre ». En revanche, ce phénomène est scruté de près, à Vannes comme dans toutes les autres villes où les locations de courte durée entre particuliers viennent bouleverser l’offre touristique. « Certaines grandes villes se sont laissé déborder, note-ton à l’office de tourisme. Il faut faire très très attention. Le court séjour, cela peut être par le biais d’Airbnb ou autres, mais on doit aussi déclarer et payer les taxes de séjour. Il ne faut pas que cela fasse exploser le prix du foncier et que ça vide le centre-ville. Le tourisme, ce n’est pas uniquement de la « cueillette ». Un territoire doit savoir bien accueillir, pour que les gens trouvent ici ce qu’ils n’ont pas ailleurs ». ¢ urbanne
Copyrights E. Jezequel
KLÉDOR CONCEPT
Profitez pleinement de votre séjour, « Mon Concierge » s’occupe de tout ! « La Conciergerie de Rhuys » est la toute première Loge du réseau KléDor Concept créée en 2013, à Arzon. Cinq saisons plus tard, le modèle se duplique et se déploie tout autour du Golfe du Morbihan, jusque Quiberon ! Un premier pas vers un déploiement plus large grâce à un concept unique destiné aux résidents secondaires et basé sur 4 services. Sous l’œil de « Mon Concierge » : des services identiques, aux mêmes tarifs, rendus selon les mêmes méthodes par des « concierges » qui ont la même proximité et la même implication auprès de leurs clients dans chacune des antennes (« loges »). Nous avons rencontré Pascal & Léo les fondateurs du concept. Pascal & Léo, votre métier c’est quoi au juste ? Chef d’orchestre ! Coordonner, organiser et superviser pour le compte de nos clients, tous les services autour de leur résidence secondaire. L’objectif étant de leur faire gagner du temps et surtout, qu’ils « profitent pleinement de leurs séjours. » Jusqu’où comptez-vous développer le concept ? Du nord au sud la « Côte Ouest » est vaste et regorge de spots où il fait bon vivre et travailler ! Si le développement se fait principalement en fonction des demandes des clients, les entrepreneurs qui souhaitent rejoindre le réseau sont les bienvenus pour ouvrir leur « Loge », quelle que soit leur implantation géographique. Pourquoi un réseau ? Travailler et développer une activité seul n’est pas chose facile. Il nous a fallu 4 ans avant d’atteindre le seuil de rentabilité ! En mutualisant les outils de gestion, de facturation et de communication nous permettons aux futurs concierges de se consacrer pleinement au développement de leur activité en maintenant la qualité des services. Votre quotidien sur la presqu’ile de Rhuys ? C’est une activité 4 saisons, L’intendance et la vigilance de résidences secondaires pour veiller sur les biens et rassurer nos clients, c’est leur principale préoccupation, « est-ce que tout va bien ? » et d’anticiper tous les services à mettre en œuvre pour que leurs séjours soient des plus reposants. Faire établir des devis pour 52
de futurs travaux, organiser, réceptionner et donner l’accès aux résidences pour les livraisons, s’assurer au bon entretien du jardin, de la piscine de la mise à température et ouverture de la maison avant leur arrivée ou celle de leurs locataires. Le service Check-In Check-Out : Accueillir sur place et remettre les clés, veiller au bon état de lieux sortant et surtout, être à la disposition des locataires pendant leur séjour, en cas de problème matériel mais aussi pour toute demande de service extra, de la location de vélos à la réservation d’un hélicoptère… Enfin, organiser les services d’intendance inter locatifs. Les services de « Mon concierge » sont-ils ouverts à tous ? oui, La conciergerie multiservices consiste à Collecter les services de pressing, de cordonnerie ou autres chemises à repasser, livrer les courses à la maison ou sur le bateau. Cette gestion peut s’effectuer régulièrement ou occasionnellement auprès des particuliers résidents, résidents secondaires ou vacanciers ou pour les commerçants en manque de temps. Un cocktail dinatoire ou une grande soirée festive à la maison ? « Mon Concierge » se met également à votre service pour vos évènements, et peut même vous suggérer des lieux insolites ! C’est le service « clés en mains » Event & Party KléDor Concept 7bis rue des Barbichons 56450 Le Hézo (sur rdv uniquement) - 06 63 27 83 84
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Culture
CINÉMA
CINÉ
CÉCILE DE FRANCE
« JE PRÉFÈRE TOURNER EN BRETAGNE QU’À PARIS » Cécile de France tient le premier rôle, aux côtés de François Damiens, dans le film « Ôtez-moi d’un doute » de Carine Tardieu, sorti le 6 septembre. Dans cette jolie comédie dramatique tournée entre Étel et le golfe du Morbihan, François Damiens, solide démineur breton, apprend que son père n’est pas son père biologique et que la jolie jeune médecin qu’il vient de rencontrer pourrait bien être sa demi-sœur. Pour ces acteurs de talent, une situation explosive, que Jean-Jacques Lester a tenté de déminer lors d’une rencontre pour Le Mag Ciné, l’émission de cinéma de France Bleu Loire Océan. Cécile de France, vous avez un sacré caractère dans le film, ça vous a plu ce rôle de femme qui sait ce qu’elle veut ? Anna, c’est une baroudeuse solitaire qui s’occupe de son papa, mais qui est un peu obligée de le faire. C’est un peu un boulet pour elle. Elle l’aime beaucoup, mais elle lui en veut un petit peu de cette situation. Elle va rencontrer un homme solide et « cash », comme elle. Il y a tout de suite une séduction qui opère, quelque chose d’assez instinctif qui les lie tous les deux. Et puis, comme c’est quelqu’un qui a été un peu abîmé par les histoires d’amour avant, elle est un peu sur la défensive. Il y a dans ce film ces deux personnages, ces deux hommes qui sont importants dans sa vie, et qui la font réagir. Vous êtes médecin dans ce film, comment avez-vous fait pour être « crédible » dans ce rôle ? Il y avait un vrai médecin qui était là. C’est normal, c’était son cabinet ! Il était là au cas où, si jamais j’avais besoin de précisions et de véracité dans les gestes que je devais faire. C’est toujours passionnant, grâce à notre métier, de faire des choses qu’on ne ferait pas dans la vraie vie. Jouer au côté de Guy Marchand et d’André Wilms, pour vous, c’était un argument fort ? C’est vrai. André Wilms avait d’ailleurs déjà été mon papa dans un film d’Étienne Chatiliez, qui s’appelle « La confiance règne ». On avait fait des dramatiques radio ensemble aussi. Il avait voulu faire « L’Ange bleu » avec moi aussi, c’est un projet qui malheureusement n’a pas abouti. C’est un mec top, que j’aime vraiment humainement, un vrai personnage aussi. 54
Et jouer avec Guy Marchand ? Guy Marchand a une expérience incroyable. C’est quelqu’un qui a vécu des choses dingues dans sa vie. Il trimballe un peu tout son univers, tout ce qu’il a fait, tout ce qui l’a rempli de joie, tout ce qui l’a fait vibrer, et il ne se lasse pas de le faire partager et de le partager avec nous. Donc, voilà, je me trouve entourée de ces deux hommes, chargés de toute une vie de théâtre, de cinéma et de chanson. Pour ce qui concerne Guy, c’est toujours un bonheur. C’est comme quand on joue aux échecs, c’est toujours bien de jouer avec un bon joueur. Dans ce film, on retrouve un peu la Sainte-Trinité : le père, le fils et le Saint-Esprit. Les femmes sont absentes ? C’est vrai qu’elles brillent par leur absence. Elles ne sont pas incarnées. Il y a deux femmes fortes qui sont très présentes dans le film, mais ce sont deux filles. Au début du film, elles sont un peu le cul entre deux chaises,
entre l’enfance et l’âge adulte. Qu’elles aient vingt ou quarante ans, elles sont liées par l’absence de leurs mères. Elles sont à la mauvaise place. Elles font couple avec leur père, et dans cette histoire, il va falloir qu’elles s’en émancipent, qu’elles acceptent de quitter leur père pour vivre leur propre vie. Ce tournage s’est déroulé en Bretagne. C’est une première pour vous ? Comme je suis Belge, je ne connais pas toute la France. À Étel, j’ai découvert une région extraordinaire et ce lien qu’il peut y avoir entre les Bretons et les Belges : ce sens de la fête, un peu « rock », comme ça. Les Bretons ne font pas de chichi, comme beaucoup de Belges. J’aimerais encore tourner en Bretagne si j’en ai la possibilité. Je préfère tourner en Bretagne qu’à Paris. ¢
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HABITAT
DOSSIER SPÉCIAL HABITAT Tout pour chez moi !
L’hiver, c’est un moment privilégié pour repenser sa déco ou pour se lancer dans des travaux plus importants. Aujourd’hui, on a de plus en plus envie d’éléments ultra-personnalisés, voire uniques. Les professionnels s’adaptent à cette demande qui se fait plus précise. Un intérieur sur-mesure, c’est possible !
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HABITAT
LA MAISON VERLINDE
Quatre compétences pour réussir ma déco ! La Maison Verlinde, c’est un concept unique. Une maison qui réunit une famille de quatre femmes, toutes expertes dans leur domaine. Chacune, à sa façon, intervient sur une facette de la décoration intérieure, et chacune apporte une touche différente à cette maison, qui prend des allures de caverne d’Ali Baba chic et tendance. Virginie, qui est décoratrice et conseillère couleur, s’occupe des papiers peints et des peintures aux pigments naturels, développés par les marques Farrow & Balls et Little Greene, ainsi que des objets de décoration (allant du photophore au canapé en passant par les luminaires). Blandine, qui est tapissière d’ameublement, prend elle en charge les rideaux, les voilages, les coussins, mais aussi la restauration de fauteuils et de canapés. Anne-Lise est, elle, artisane d’art en papeterie. Elle propose de la papeterie personnalisée, des carnets, des faire-part, mais aussi des tableaux uniques, dont la matière principale est le papier. Enfin, Aurore,
la galeriste, expose dans ce lieu les peintures, les sculptures et les photographies qui l’ont touchée.
Un showroom collaboratif Ce showroom collaboratif, comme on pourrait le décrire, est en perpétuelle évolution. L’environnement change d’une pièce à l’autre dans ce lieu de 250 m², réparti sur trois niveaux. Les quatre associées présentent des corners, qui permettent aux visiteurs de s’inspirer et de se projeter, au gré de leurs venues. Comme les créations sont, par essence, uniques, et qu’il y a très peu de réassort sur les produits manufacturés, l’univers de La Maison Verlinde change en permanence, et le plaisir de le découvrir aussi. Mais tout ne se joue pas dans ce lieu : un accompagnement à domicile est possible, pour définir au mieux les harmonies de couleurs en fonction de l’orientation de la pièce, et de l’ambiance choisie.
LA MAISON VERLINDE 1 place du Maréchal Lyautey, Vannes 02 97 01 93 70
www.lamaisonverlinde.fr
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À CHAQUE FENÊTRE SON HABILLAGE Toutes les fenêtres sont différentes. Heytens, l’enseigne belge spécialisée dans l’habillage des fenêtres depuis 1974, sait les sublimer en apportant la solution qui correspondra parfaitement au quotidien des utilisateurs. Nadia Texier, responsable de la boutique Heytens à Vannes, qui fête cette année ses dix ans, donne des clés pour mieux comprendre l’importance d’un bon habillage. C’est si difficile que ça de choisir le bon habillage pour sa fenêtre ? C’est un métier à la fois créatif et technique, car nous confectionnons rideaux, stores et panneaux japonais sur-mesure, de la plus petite fenêtre jusqu’aux baies de plus de six mètres de largeur. Sans oublier les fenêtres atypiques d’architecte, en trapèze et triangle, ou de grande hauteur. Comment cela se passe-t-il concrètement ? Nous sommes trois conseillères, très impliquées dans la recherche de la bonne solution décorative, avec une sensibilité essentielle pour ce qui concerne l’association des matières et des couleurs. Grâce à notre large collection exclusive de tissus et de voilages, de stores techniques et de toutes les options décoratives (isolantes, occultantes ou motorisées), nous pouvons répondre aux besoins de toutes les pièces de la maison, et des locaux professionnels. Pour un habillage réussi, vous prenez en compte la décoration intérieure ? Parce que chaque projet est différent, du plus classique au plus moderne, nous
tenons à avoir un contact privilégié avec notre clientèle. Cela passe par trois étapes : partage, écoute et analyse, pour découvrir les goûts, les envies, et créer une ambiance décorative personnalisée. En magasin, nous proposons de visualiser toutes nos solutions de finitions de rideaux, stores et accessoires coordonnés (coussins, lampes et couvre-lits...). Et nous pouvons aussi apporter notre conseil à domicile. Cela nous donne la possibilité d’être en immersion totale dans l’univers des pièces : on peut ainsi découvrir les volumes, la lumière, et se projeter ensemble dans les couleurs, matières et finitions de la future décoration des fenêtres. Les clients sont chouchoutés chez vous ? Les clients nous font confiance, et nous prenons à cœur leurs projets avec un suivi personnalisé de A à Z, qui va de la prise de mesures au choix des matières et des finitions, jusqu’à la pose. C’est une satisfaction partagée que de voir se concrétiser une décoration de fenêtres, en adéquation avec les attentes de nos clients.
La motorisation existe aussi pour les habillages de fenêtre ! La boutique propose des stores enrouleurs, californiens, vénitiens, jour-nuit motorisés. Il est également possible de faire installer des rails motorisés pour les rideaux.
Nadia Texier gérante de la boutique HEYTENS 30 rue Ernest Cognacq-Jay ZAC de Parc Lann, Vannes 02 97 63 15 48
www.heytens.fr
Facebook : Heytens Vannes urbanne
Dossier
HABITAT
AGENCER
ses espaces au millimètre Un placard. Un dressing. Habiller le dessous d’un escalier, ou une pente sous les combles. Un rangement optimisé apporte à la fois confort et esthétisme à un intérieur. Encore faut-il faire les bons choix. Nous avons demandé à Jean-Philippe Benoît, spécialiste de l’agencement chez Archea depuis dix ans, de nous guider.
Quelle est la première question à se poser lorsque l’on veut créer un espace de rangement ? Je dirais qu’il s’agit de bien identifier ce qu’on veut y mettre. Est-ce que j’ai besoin d’une penderie, de tiroirs, quelle doit être la hauteur des étagères de ma bibliothèque ? Il faut aussi réfléchir à la profondeur : ce n’est pas la même chose si je veux ranger un aspirateur ou un balai. Quels sont les pièges à éviter ? Souvent, quand on vit au quotidien dans un endroit, on « oublie » certaines choses qui sont pourtant essentielles, lorsque l’on veut aménager un espace. Ça peut être le sens d’ouverture d’une fenêtre, la présence d’un radiateur, de plinthes, ou encore des prises de courant. Tout cela peut compliquer l’aménagement de l’espace, et il faut vraiment y faire attention. C’est pour cela que vous tenez à vous déplacer au domicile de vos clients, avant de commencer un projet ? Effectivement, en venant prendre les cotes réelles chez le client, il n’y a pas d’erreur possible. Je peux aussi voir, par exemple, les défauts du sol et du mur. Des éléments auxquels on ne prête pas forcément attention quand on n’est pas du métier. Cela permet également aux clients de valider leurs choix de couleurs. Souvent, le rendu sera différent en magasin et dans la pièce de destination. Ce serait dommage de se tromper sur un aménagement que l’on voit tous les jours Quel est l’intérêt de faire appel à un agenceur ? Je dirais que c’est de pouvoir sortir des standards. Nous sommes capables de réaliser des agencements au millimètre. Notre vraie plus-value, c’est de savoir intervenir dans des espaces un peu compliqués, comme les rampants, par exemple. On va ainsi pouvoir créer des espaces de rangement qui apportent une valeur supplémentaire à la pièce. 60
Quand on parle de sortir des standards, qu’est-ce que cela veut dire ? Cela signifie avoir un choix quasiment infini, en termes de coloris et de matériaux. Le meuble ainsi réalisé devient unique et propre à son habitat. Ce n’est pas de la série. C’est aussi un projet participatif, où le client exprime un besoin et où on va se mettre à plusieurs pour réaliser son rêve. Ce qui est intéressant, c’est que l’agencement s’inscrit à la fois dans une attente fonctionnelle, celle de pouvoir ranger ses affaires, et également dans un besoin esthétique. Quels sont les matériaux que vous utilisez le plus actuellement ? Nous travaillons toujours beaucoup les mélaminés, qui sont des panneaux de particules et de résine. Ils permettent de coller à tous les styles, à la fois contemporains ou imitant le bois. Nous travaillons également les essences fines : le hêtre, le chêne, le merisier ou l’érable, tout comme le médium laqué, qu’il soit mat ou brillant. Quelles sont les teintes qui ont le vent en poupe ? D’abord, je pense que le mat reste une valeur sûre. Actuellement, nous travaillons des tons un peu pastel et unis. Ce sont des couleurs type curry, kiwi, bleu glacier… Des teintes qui sont un peu moins « flashy » qu’auparavant. En fait, on se rend compte que les couleurs très intenses, on les trouve souvent très jolies dans les magazines, mais finalement, peu de personnes franchissent le cap pour les avoir chez elles. On voit également apparaître une tendance qui consiste à mixer différentes couleurs… Effectivement, nous mélangeons de plus en plus les couleurs et les essences. Nous allons utiliser deux ou trois couleurs maximum sur un agencement. Ce peut être, par exemple, les chants qui sont d’une couleur différente de celle de la face. Cela permet de donner du corps à un meuble, ou au contraire de l’alléger. Le rêve de tout le monde aujourd’hui, c’est un beau dressing… C’est vrai. Et c’est d’ailleurs tout l’intérêt du sur-mesure. L’idée est vraiment d’exploiter toute la hauteur et la longueur disponible, pour tirer profit de tout l’espace. Je dirais que dans un dressing bien réalisé, on arrive à ranger une à deux fois plus que dans une armoire traditionnelle. Comment parvenez-vous à ce résultat ? Par exemple, en calculant au mieux la largeur des étagères. On arrive ainsi à mettre côte à côte deux piles de vêtements. Si les étagères sont trop larges ou pas assez, on perd de la place. Après, il y a des accessoires qui sont vraiment très intéressants, comme le porte-pantalons, par exemple. Il offre un vrai espace : sur 70 cm, on est capable de proposer une barre escamotable portant dix-huit pantalons ! C’est deux fois plus que dans une penderie classique. Pourquoi essayer de gagner toujours plus de place ? Déjà, il faut optimiser les espaces parce que les logements neufs sont souvent plus petits que les logements anciens, à cause de l’augmentation du prix de l’immobilier. Il faut s’adapter à ces contraintes. D’autre part, c’est un plaisir de tous les jours de pouvoir accéder facilement à l’ensemble de ses affaires. Mais j’ai tout de même un conseil : faire tourner les vêtements que l’on range dans son dressing. Il ne faut pas hésiter à stocker ailleurs les vêtements qui ne sont plus de saison.
ARCHEA 9 bis rue Marcelin Berthelot, Vannes 02 97 40 65 55
www.archea.fr
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HABITAT
DES MURS TOTALEMENT PERSONNALISÉS avec Digital Impression
Votre photo préférée ou le tableau de vos rêves imprimés XXL, et qui recouvre entièrement un pan de mur. C’est une offre tout à fait innovante et accessible, développée par l’entreprise Digital Impression. À Saint-Avé, une équipe spécialisée réalise entièrement à papiers peints, toiles ou vinyles personnalisés. Découverte. « Nous avons commencé à développer ce concept après des demandes d’architectes, qui souhaitaient des impressions totalement personnalisées pour habiller certains murs de leurs réalisations, se souvient Corinne Le Gal, en charge de la création. Nous avons commencé par réaliser du papier peint pour deux architectes ». Les rouleaux arrivent totalement vierges à l’imprimerie, et après un passage par le studio numérique intégré, il est imprimé en haute qualité. « Il y a aujourd’hui de plus en plus de demandes, que ce soit des architectes, mais aussi des professionnels, des restaurants, des hôtels, des boutiques… Et de plus en plus, des particuliers », pointe Claire-Marie Prévôt, en charge des relations avec la clientèle. La tendance est en effet aujourd’hui à la création d’une déco totalement unique. Ce concept d’impression grand format à la demande, Digital Impression l’a adapté non seulement au papier peint, mais aussi à l’impression sur toile, comme pour un tableau, et à l’impression sur vinyle, qui permet de recouvrir toutes les surfaces, y compris des meubles. « Le vinyle peut épouser toutes les formes, même un mur en pierre », assure Corinne Le Gal. 62
Tout est donc permis, ou presque. Encore faut-il avoir une idée précise de ce que l’on souhaite. « C’est vrai qu’il y a une grande souplesse. Pour les papiers peints, par exemple, on peut réaliser des rouleaux de 60 cm, mais aussi d’1,20m de large, souligne Claire-Marie Prévôt. C’est parfait pour recouvrir juste un pan de mur, sans raccord, ou entourer une cheminée, par exemple ». L’impression peut partir d’un fichier numérique ou d’une simple photo. « Tout dépend de la qualité de la photo d’origine, mais sur certains supports, on arrive à faire des miracles », sourit Corinne Le Gal. Pour chaque projet - qui est par essence unique - le studio de Digital Impression prend le temps nécessaire pour peaufiner le rendu avant impression. Pas question d’être déçu. Il en coûte entre 25 et 35 euros HT du m² (hors travail studio), pour s’offrir un intérieur unique. DIGITAL IMPRESSION 4-6 rue Denis Papin, Saint-Avé 02 97 46 10 23
www.digitalimpression.fr
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HABITAT
BREIZ ALU
L’aluminium agrandit l’espace L’aluminium est un matériau magique. Résistant, infiniment adaptable, durable et adapté aux normes BBC, ce métal a une palette d’atouts incomparables. Il permet aujourd’hui de réaliser non plus de simples vérandas, mais de véritables extensions qui apportent une pièce en plus, garantie tout confort, à l’habitat. Pour mieux comprendre ce marché perpétuellement innovant, nous sommes allés rencontrer l’un des seuls fabricants bretons, Breiz Alu, qui commercialise ses produits sous la marque Veranbelle.
Dans le langage commun, une extension vitrée, réalisée sur une maison, c’est une véranda. C’était exact il y a seulement quelques années, mais aujourd’hui, ce n’est plus le cas. « C’est vrai qu’il faut faire la distinction entre la véranda, que l’on va uniquement utiliser en saison, et l’extension, qui est une pièce de vie supplémentaire que l’on utilisera à l’année, pointe Jean-Paul Boulande, le PDG de Breiz Alu. Grâce à l’évolution des matériaux, nous sommes capables de réaliser aujourd’hui des extensions avec des structures autoportantes en alu, qui n’existaient pas il y a dix ans. Elles possèdent un toit plat, des puits de lumière et sont aux normes BBC ». Cette extension permet évidemment d’agrandir un séjour, mais aussi de créer une cuisine, une suite parentale ou un espace bienêtre. Les possibilités sont infinies pour un prix d’environ 2 200 euros le m², toutes finitions comprises. « Nous avons vraiment développé ce produit spécifique il y a deux ans et demi. C’est une solution clef en main pour ceux qui veulent s’agrandir, mais c’était aussi pour nous également une réponse aux exigences réglementaires, toujours plus fortes en matière d’économie d’énergie ».
Les vérandas toujours plus innovantes Pour les vérandas, également, la notion d’économie d’énergie est de plus en plus présente. À partir de janvier 2018, on devra fournir à la mairie un document attestant de la performance énergétique attendue, lors d’une construction ou d’une rénovation. Les produits doivent être de plus en plus performants techniquement. « Nous avons déjà pris en compte cette nouvelle réglementation, et tous nos produits sont en phase avec le marché de demain, assure Jean-Paul Boulande. Mais cette contrainte technique supplémentaire nous a permis de développer pour les vérandas des solutions qui sont également plus esthétiques. Nous sommes capables de concevoir des vitrages collés les uns aux autres, sans montants. Il y a ainsi plus de lumière et moins de déperdition énergétique ».
La pergola bioclimatique Des mois de confort en plus La pergola bioclimatique est l’un des moyens les plus intéressants pour couvrir une terrasse. Avec ses lames inclinables en alu, elle permet de se protéger totalement de la pluie, de créer de l’ombre et de faire circuler l’air. Que l’on ait envie d’avoir un peu plus ou un peu moins chaud, elle s’adapte. D’autant qu’elle peut intégrer un chauffage, un éclairage, et que l’installation de stores sur le côté permettent de se protéger du vent. On peut ainsi profiter de sa terrasse… toute l’année ! 64
SAS BREIZ ALU Tél. : 02 300 56000 • 31 Rue Marcelin Berthelot Parc Lann - 56000 VANNES • Parc d’Activités du Val d’Oust 56460 LA CHAPELLE CARO • ZI Les Hauts de Couëron 44220 COUERON
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L’ART DE VIVRE AU CŒUR D’AURAY
Une résidence de standing 6 appartements seulement du 3 au 4 pièces avec terrasse, garage privatif et ascenseur
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Appartements neufs du T2 au T4 avec terrasse, balcon ou jardin privatif à Theix-noyalo
(1) La conception du projet respecte les dispositions de l’article 4 de la loi “Grenelle 1” du 3/08/09 relative à la Réglementation Thermique (RT) 2012, qui ont pour objectif de limiter la consommation d’énergie primaire des bâtiments neufs à un maximum de 50 kWhEP / (m2 an) en moyenne. (2) Le Prêt à Taux Zéro Renforcé (PTZ +) permet de financer jusqu’à 40 % du prix d’acquisition d’une résidence principale neuve (hors frais de notaire), sans les intérêts, ceux-ci étant pris en charge par l’État. Sous réserve d‘acceptation du dossier par un organisme bancaire, cette aide est accordée aux personnes n’ayant pas été propriétaires de leur résidence principale depuis au moins deux ans. Sous réserve de respecter les conditions fixées aux articles 31-10-1 et suivants et R 31-10-1 et suivants du Code de la Construction et de l’Habitation et aux conditions du décret n°2015-1813 du 29 décembre 2015, de l’arrêté du 1er août 2014 pris en application de l’article R 304-1 du Code de la Construction et de l’Habitation et du décret n° 2015-1 301 du 16 octobre 2015, le montant du prêt dépendant urbanne du niveau de revenus, de la composition du foyer fiscal, de la localisation géographique du bien. Conditions disponibles sur simple demande. Illustration 3D non contractuelle : Incube.
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VISITE PRIVÉE
UNE LONGÈRE Entre mer et campagne
C’est une longère comme on les rêve que nous vous proposons de visiter. Bien à l’abri dans son parc, à quelques pas d’une plage avec accès privé, c’est un peu le fantasme de tous les amoureux du golfe du Morbihan. Entre pierres, boiseries et hortensias, bienvenue dans l’une des plus belles adresses d’Arradon.
Derrière la vigne vierge, les solides murs en pierre encadrent les grandes ouvertures. La lumière entre à flots.
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VISITE PRIVÉE
La mer à la campagne, la campagne à la mer. C’est l’essence même de ce que l’on vient chercher dans le Morbihan, et c’est la promesse que tient cette jolie bâtisse. On accède par un chemin privé au cœur de cette résidence construite dans les années soixantedix, dans le parc du château. La longère en pierre et sa cour pavée forment une partie des anciennes dépendances bâties au XVIIIe siècle. Derrière les murailles d’hortensias, on découvre une jolie maison de famille, qui se révèle pleine de surprises. L’esprit du lieu reflète celui de son environnement, la décoration oscille entre la terre et la mer. Partout, les objets chinés racontent l’océan et les îles, toutes proches. Une jolie galerie, entièrement éclairée par des fenêtres en bois blanc, permet de circuler dans toutes les pièces de la maison. Le séjour, avec son plafond cathédrale, sa cheminée, et surtout son ouverture sur le jardin et sur la terrasse en pierre de pays, offre la perspective de retrouvailles joyeuses et de soirées au coin du feu. Une petite mezzanine, à laquelle on accède directement depuis la grande pièce de vie, offre un autre espace, plus intime, tout en étant ouvert sur la maison.
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VISITE PRIVÉE
La cuisine attenante, et qui ouvre elle aussi sur la terrasse et le jardin, est ici traitée dans une simplicité toute campagnarde. Elle conserve cette ligne directrice du bois peint en blanc et du carrelage inspiré du parquet. La chambre principale, au rez-dechaussée, bénéficie elle aussi de ce charme qu’on dirait emprunté à un cottage anglais, avec ses grandes portes-fenêtres encadrées de rideaux ouvrant sur le parc. À l’étage, les chambres mansardées offrent elles aussi une jolie vue sur la campagne environnante.
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VISITE PRIVÉE
À quelques mètres à peine, on débouche sur l’une des plus jolies plages d’Arradon. Ne manque qu’un bateau pour rejoindre les îles Logoden ou Drenec, juste en face.
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La véritable surprise de cette maison se trouve dans le parc. À l’abri des arbres centenaires, à quelques mètres de la terrasse, une seconde maison permet d’accueillir famille et amis de passage pour de longs séjours. Entièrement refait, ce pennti offre un joli séjour, une petite cuisine et une chambre au rez-dechaussée. L’étage a été traité en dortoircabane, et fait la joie des enfants.
Cette maison est aujourd’hui en vente. Elle est présentée par AIM Immobilier (8 bis rue Thiers, Vannes - 02 97 54 21 90) urbanne
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BIENTÔT CHEZ MOI
DESIGN ET MÉTAL
Canapé trois places en velours et coussin en soie - Le Monde Sauvage La Maison Verlinde (1 place du Maréchal Lyautey, Vannes)
L’oiseau Vitra Le Rendez-Vous Design (Carnac)
Tables basses galets en métal laqué (grand choix de coloris) La Maison de Sophie (Clos Salomon, Saint-Armel)
Lampe ananas Étoile d’M (avenue Louis de Cadoudal ZAC de Luscanen, Ploeren)
Enfilade bois et métal Alexandrine (5 rue de Belgique, Auray) 74
Chaise en métal « fils » Alexandrine (5 rue de Belgique, Auray)
Chaise à bascule RAR Le Rendez-Vous Design (Carnac)
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BIENTÔT CHEZ MOI
UN HIVER COCOONING !
Vase soliflore - Pomax Couëdel pour la maison (2 rue d’Hinzal, Muzillac)
Bougies -Yankee Candle Étoile d’M (avenue Louis de Cadoudal ZAC de Luscanen, Ploeren)
Vaisselle fleurie L’Échoppe (15 rue des Halles, Vannes)
Suspension luminaire L’Échoppe (15 rue des Halles, Vannes)
Enfilade (plateau et tiroirs en chêne massif) - Charme La Maison de Sophie (Clos Salomon, Saint-Armel) 76
Balancelle d’intérieur et d’extérieur (fabrication italienne) Soul (7 rue des Vierges, Vannes)
Coussins en laine d’agneau Ty Garden (2 rue de l’Église Saint-Gildas, Auray)
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BIENTÔT CHEZ MOI
ESPRIT NATURE
Panière en osier - Flamant La Maison Verlinde (1 place du Maréchal Lyautey, Vannes)
Miroir vintage Ty Garden (2 rue de l’Église Saint-Gildas, Auray)
Vasque en pierre Ty Garden (2 rue de l’Église Saint-Gildas, Auray)
Miroir vintage en rotin Merci Léonie (2 Rue Bienheureux Pierre René Rogues Vannes)
Tables basses gigognes Le Cèdre (11 rue des Vierges, Vannes) 78
Décoration murale en métal L’Échoppe (15 rue des Halles, Vannes)
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BIENTÔT CHEZ MOI
DE LA COULEUR pour votre intérieur
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Lampe architecte - Hübsch La Maison Verlinde (1 place du Maréchal Lyautey, Vannes)
Vases (designer américain) Le Cèdre (11 rue des Vierges, Vannes)
Tasses petit dej Merci Léonie (2 Rue Bienheureux Pierre René Rogues Vannes)
Paillasson parapluie Étoile d’M (avenue Louis de Cadoudal ZAC de Luscanen, Ploeren)
Lampe blanche - Concept Verre Couëdel pour la maison (2 rue d’Hinzal, Muzillac)
Juju Hat (coiffe de cérémonie de la tribu Bamiléké - Cameroun) Soul (7 rue des Vierges, Vannes)
Fauteuil cuir rouge et footstool Le Cèdre (11 rue des Vierges, Vannes)
Coupelles (différents coloris) Ty Garden (2 rue de l’Église Saint-Gildas, Auray)
Table extensible, piétement bois et chaises en cuir (existe en différents coloris) Le Cèdre (11 rue des Vierges, Vannes)
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EN CUISINE
RECETTE
LE CÈPE
façon L’Annexe
« Ce que nous voulons ici, c’est travailler de jolis produits bruts ». David Kiburse possède sa propre vision de la cuisine bistronomique, qu’il peaufine chaque jour. Avec son associée, Elise Rollet, elle aussi ancienne du restaurant étoilé Le Roscanvec, ils ont développé une table où la gastronomie est accessible. « Nous voulions vraiment démocratiser une vision de la cuisine où tout part du produit, souligne le chef. On travaille le tourteau, le bar de ligne, le lieu jaune ou encore la barbue. On joue avec les saisons ». L’ardoise du midi change chaque semaine, un menu tous les mois. Ils sont aujourd’hui quatre en cuisine et deux en salle. Une preuve de la réussite de cette jeune maison fondée il y a seulement trois ans, à quelques encablures de la mairie et de la cathédrale. Une réussite saluée par un Bib gourmand, qui célèbre l’excellence du rapport qualité-prix. Pour les deux recettes que nous lui avons confiées, David Kiburse a décidé de travailler le cèpe. Un joli produit de saison, qu’il propose en soupe, mais également sur du poisson. Une association audacieuse qui en dit long...
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Conchiglioni farcis et crème de cèpes Conseils du Chef « Pour bien choisir un cèpe, il faut qu’il ait le pied ferme. S’il s’effrite, il faut oublier. » « Les champignons détestent l’eau, ce sont de vraies éponges. Il faut absolument éviter de les tremper. Pour garder tout leur goût, il faut prendre le temps de les essuyer un par un. » « À la belle saison des champignons, on va garder les pieds de cèpes pour réaliser soupes et crèmes, et on va conserver le haut du champignon, le chapeau, qui est plus joli pour le cuisiner entier. »
Ingrédients pour 4 personnes
Crème de cèpes 400g de cèpes 20cl de bouillon de légumes 200ml de crème Une demi-échalote ciselée 50g d’éclats de châtaigne Beurre Sel et poivre Conchiglioni farcis: Huit conchiglioni (ou pâtes à farcir) 200g de cèpes Une échalote ciselée Huile de noisette Un cèpe (pour les copeaux crus) Feuilles de capucine
Progression
Dressage
• Préparer les cèpes en frottant le chapeau avec un papier absorbant humide et en épluchant le pied à l’économe. Couper grossièrement 400g de cèpes. Les faire revenir au beurre avec une moitié d’échalote ciselée. Après quelques minutes, ajouter les 20cl de bouillon de légumes. Laisser mijoter une vingtaine de minutes. Baisser le feu, ajouter la crème fraîche, mixer finement au mixeur plongeur. Pendant ce temps, faire cuire les conchiglioni à l’eau bouillante, jusqu’à ce qu’ils soient al dente. Couper les cèpes en brunoise (tout petits cubes). Faire suer l’autre moitié d’échalote dans un peu de beurre, ajouter les cèpes et faire cuire, en évitant soigneusement que les champignons attachent. Mettre la brunoise dans une poche à douille (ou dans un sac congélation dont vous couperez un angle), et remplir les pâtes.
• Mettre la crème de cèpes au fond d’une assiette creuse. Ajouter dessus les conchiglioni farcis. Terminer en ajoutant deux lamelles de cèpes crus coupées à la mandoline, et quelques feuilles de capucine du jardin.
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EN CUISINE
Lieu jaune en écailles de cèpes Conseils du Chef « Cette recette est un peu technique, mais elle n’est pas très compliquée. Le secret, c’est d’arriver à retourner délicatement le poisson. Une bonne spatule, et le tour est joué ! ». « En colorant le cèpe à la poêle, on va non seulement obtenir une jolie couleur, mais également faire adhérer l’écaille de champignon au poisson. » « Il faut toujours éviter de trop cuire le poisson. Trois ou quatre minutes au four, c’est suffisant : ce que l’on recherche, c’est une température de 45°C à cœur. » « J’ai utilisé le quinoa noir pour cette recette, mais on peut également se servir de chou-fleur ou de sarrasin pour l’accompagnement. »
Ingrédients pour 4 personnes
Quatre petits cèpes Quatre pavés de lieu jaune Huile 150g de quinoa noir Deux carottes Cébettes Papier sulfurisé
L’Annexe 18 rue Emile Burgault, Vannes 02 97 42 58 85
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Progression • Préparer soigneusement les champignons. Couper les cèpes en tranches très fines (si possible à la mandoline). Réaliser l’écaille de cèpes en plaçant les tranches sur la chair du lieu jaune. Elles doivent se chevaucher. Placer quelques gouttes d’huile sur les cèpes et s’en servir pour « coller » un morceau de papier sulfurisé, découpé à la bonne dimension. Commencer la cuisson à la poêle côté champignon. Dès qu’ils sont bien colorés, retourner le poisson côté peau et laisser cuire une minute. Terminer la cuisson trois
ou quatre minutes au four à 160°C. Cuire le quinoa noir avec quelques cébettes ciselées d’un côté, et les carottes coupées en brunoise de l’autre.
Dressage • Mélanger le quinoa et les carottes. Rectifier l’assaisonnement. Placer cette garniture dans un cercle et tasser délicatement. Ajouter par-dessus le pavé de lieu, en prenant soin de laisser les écailles de cèpes apparentes sur le dessus.
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FAN DE GOÛT !
EN BRETAGNE, ON SE BAT pour libérer les semences interdites
Personne n’a vraiment pu passer à côté de cette publicité financée par une enseigne de la grande distribution, qui faisait la promotion des « semences interdites ». Derrière les images se cache une triste réalité : les paysans n’ont pas le droit de vendre les graines qu’ils produisent à d’autres paysans. Les uns expliquent que c’est pour protéger le consommateur, qui a ainsi la garantie d’avoir un légume rigoureusement sélectionné. Les autres dénoncent une mainmise des grands groupes qui produisent les semences, et qui ne veulent pas voir arriver de nouveaux concurrents. Nous sommes allés à la rencontre de ces paysans bretons qui veulent braver l’interdit.
C’est à quelques encablures de la mer, à la pointe Finistère, que la famille de Luc Calvez s’est installée il y a plusieurs générations. Le président de la coopérative BioBreizh a décidé de faire comme son grand-père avant lui : sélectionner lui-même les graines issues des légumes de ses champs. « Ça sent encore l’oignon, on vient tout juste de les battre, sourit-il, en brassant des graines d’oignon de Roscoff. Il y a de quoi faire plusieurs hectares dans ce sac. Ça fait trois générations qu’on produit ces graines sur notre exploitation. Mon grand-père, vers 1909, avait déjà cette variété, et du coup, il a travaillé pour lui donner une forme, les caractéristiques qu’il estimait bonnes : la conservation, la résistance au mildiou, l’adaptation à son terrain chez lui... Depuis ce tempslà, on fait évoluer cette semence, d’année en année ». Un véritable trésor de famille, que le paysan ne peut aujourd’hui revendre à d’autres paysans. C’est la loi. « Justement, nous voulons que cette loi change, dit-il. Les semences qui ne sont pas inscrites au catalogue ne peuvent pas se vendre ou s’échanger. Nous nous battons pour que la loi soit dans la logique de la préservation de la biodiversité. Une biodiversité dont on se demande si elle ne nous a pas été confisquée ».
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Retrouver du goût À la ferme, lui s’occupe de ses oignons, tandis que madame gère les tomates. « Elle ouvre les tomates en deux, et les graines de chaque variété sont gardées précieusement dans de petits paquets, après avoir été séchées. Elles sont replantées l’année suivante ». Derrière ce travail, se cache une volonté : retrouver du goût. « La caractéristique qui a été recherchée par le marché pendant de longues années, ce n’est pas tant la qualité gustative, que des tomates capables de voyager d’un bout à l’autre de l’Europe. Sauf qu’actuellement, le consommateur recherche de l’authentique, de vrais produits du terroir. Ces graines-là nous feront retrouver ce vrai goût de la nature », souritil, en montrant sa récolte du jour. Il y a de la Noire de Crimée, de la Carotina, de la Red Zebra... En tout, vingt-huit variétés différentes poussent sous les tunnels, en pleine terre et sans traitement chimique. Des tomates récoltées mûres, qu’il faut consommer rapidement. « Il faut produire localement. Dans chaque région, il y a des produits adaptés aux sols, qui vont coller aux besoins des consommateurs ».
Faire évoluer les variétés anciennes Cette adaptation, René Léa, un voisin, la connaît bien. Il a été l’un des premiers à relancer et envoyer aux quatre vents les semences paysannes. Pour ce faire, il a dû adapter certains légumes pour coller au marché. « J’ai redécouvert il y a une décennie le chou de Lorient. Il est exceptionnel au niveau du goût, il a même été reconnu « sentinelle du goût », explique-t-il. Le problème, c’est qu’il est énorme. Il ne rentrait pas dans les caisses. On a sélectionné « à l’envers », pour produire un chou de plus petit calibre, et on est très fier, parce qu’il a conservé ses qualités gustatives et qu’il correspond au marché ». On le voit bien avec cette démarche : ces producteurs ne sont absolument pas déconnectés des marchés, y compris de celui de la grande distribution. Ils militent pour que la variété soit davantage présente sur les étals. « On veut nous cantonner sur quelques variétés dites « anciennes », que l’on aurait le droit de cultiver entre amateurs, regrette René Léa. Nous, on veut bien sauver les variétés anciennes, mais on veut aussi les faire évoluer ». Ces plantes, qui ont à la fois un goût véritable et une résistance naturelle aux maladies, puisque seules les plus résistantes sont sélectionnées pour être ressemées, vont continuer de s’épanouir dans les années à venir. Les Bretons vont poursuivre cette sélection, et même l’amplifier, puisqu’une nouvelle structure permettant de préserver et de choisir les meilleurs plants sera créée dans les mois qui viennent.
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ESSAI AUTO
ESSAI
HYUNDAI TUCSON Nous avons demandé à Sandrine d’essayer pour vous la « it car » de Hyundai : la Tucson. Ce SUV fait des ravages. Il faut dire que dans sa version 1.7 CRDi Executive, avec sa boîte de vitesses automatique à sept rapports, il allie expérience de conduite et confort. La commerçante de l’Échoppe à Vannes a plutôt été séduite. Suivez la guide...
Quelle a été votre première impression en découvrant ce SUV ? J’ai eu un petit choc : je sortais juste de ma Fiat 500. Du coup, on est loin du même gabarit. Mais finalement, elle n’est pas si impressionnante. Je trouve que le design de la carrosserie rend ce SUV plutôt léger. Elle a une ligne un peu sportive. Et une fois à bord, quelle a été votre première sensation ? Déjà, je ne me suis pas sentie perdue ! (rires). Surtout, j’ai trouvé que l’ergonomie du tableau de bord était tout à fait accessible, ce qui n’est pas le cas dans toutes les voitures, où il faut être un peu calé pour s’y retrouver. Mais au-delà de ça, la finition de ce modèle est impeccable. Je trouve qu’il y a un vrai soin du détail. C’est moderne et sobre. Et au niveau du confort ? C’est le vrai point fort, selon moi. Dès l’installation, je me suis sentie à l’aise. C’est très agréable d’être en hauteur, et il y a un vrai maintien au niveau de l’assise. Une fois en route, quelles ont été vos premières sensations ? J’ai trouvé que la boîte automatique était vraiment très agréable à utiliser. C’était une première pour moi. Effectivement, on est à l’aise en quelques minutes. Surtout, on ne sent absolument aucun à-coup lors du passage des vitesses. En plus, la direction est souple et précise. L’autre point positif, ce sont les suspensions. Nous sommes allés sur des petites routes que je connais bien et qui ne sont pas toujours agréables à emprunter. Là, c’était un autre voyage ! 88
Qu’est-ce qui vous a séduit, à bord ? Beaucoup de choses, à commencer par le toit ouvrant panoramique. L’ambiance est très agréable. J’ai aussi apprécié la caméra de recul automatique. La marche arrière est un vrai plaisir : j’ai réussi à me garer immédiatement au retour, malgré le gabarit de la voiture auquel je ne suis pas habituée. Et au niveau de la vie à bord, quelle est votre impression ? On peut vraiment partir en famille. J’ai trouvé dommage qu’il n’y ait pas cinq vraies places, mais c’est sans doute adapté aux familles d’aujourd’hui. En tout cas, la taille de coffre promet de pouvoir faire les bagages pour partir en vacances les yeux fermés !
La sécurité en plus
Le modèle que nous avons essayé est équipé du Safety Pack, qui comprend l’alerte de circulation transversale à l’arrière, l’assistance au changement de voie, le freinage d’urgence autonome et la surveillance des angles morts. Autant d’équipements intuitifs qui rendent la route plus sûre. PARK LANN AUTOMOBILES Z.A de Park Lann - 5 rue Marcelin Berthelot 56002 Vannes 02 97 46 49 55
Patrick CHAUCHARD, producteur en Presqu’île de Rhuys.
• Saumon fumé au hêtre vert, salé au sel de Guérande, tranchage manuel. • Conserverie de produits de la mer. • Produits traiteurs à base de saumon fumé. • Présents sur les Salons de la Gastronomie. • Fermeture annuelle : du 3 Janvier au 20 Février 2018.
fumagearzon@gmail.com
OUVERT du Mardi au Samedi de 9H30 à 19H30. Service du midi de 12H à 14H45.
FORMULE complète 18€ Entrée + Plat ou Plat + Dessert 15€ PRESTATION sur mesure sur commande. OUVERTURE le soir sur réservation à partir de 12 personnes. urbanne
Evasion
WEEK-END
EVASION
UNE NUIT À FONTEVRAUD La plus grande cité monastique d’Europe C’est un pan de l’histoire de France que l’on découvre en arpentant les treize hectares du site de Fontevraud. L’abbaye royale, classée monument historique depuis 1840, est désormais inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco avec l’ensemble du Val de Loire. Dans ce lieu presque millénaire, on découvre une architecture unique et les exemples nombreux d’un passé glorieux, tels les gisants d’Aliénor d’Aquitaine, de son mari Henri II Plantagenêt et de leur fils Richard Cœur de Lion, exposés dans l’église abbatiale. Par essence, ce lieu est singulier : son fondateur a voulu y mêler à la fois les hommes et les femmes, et les personnes de toutes conditions sociales. À l’origine, on parle de cette création comme la volonté d’ériger « une cité idéale ». Cet ordre de Fontevraud essaime rapidement de l’Angleterre à l’Espagne. L’ironie de l’histoire voudra que, des siècles plus tard, ce lieu éclairé devienne l’une des plus dures prisons de France, qui ne fermera ses portes qu’en 1963. Depuis lors, cette page est tournée : depuis 1975, l’abbaye s’ouvre sur le monde et accueille des visiteurs venus de la planète entière.
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À ne pas rater Les gisants
On découvre au sein de l’abbatiale les quatre gisants de la dynastie Plantagenêt : Henri II, roi d’Angleterre, son épouse Aliénor d’Aquitaine, ancienne reine de France, leur fils Richard Cœur de Lion, ainsi qu’Isabelle d’Angoulême, l’épouse de Jean sans Terre. Ils reposent dans un chœur érigé au XIIe siècle, qui marque l’apogée de l’art roman.
Le cloître et la salle capitulaire
Il faut imaginer les quatre longues galeries du cloître arpentées par les religieuses, qui les empruntaient pour se rendre à chacun des huit offices quotidiens. À l’est de ce couloir, on découvre la salle du chapitre où se réunissaient les religieuses. Elle est ornée de peintures réalisées au XVIe siècle, représentant la Passion du Christ. Détail amusant : des portraits de religieuses et d’abbesses ont été ajoutés sur les peintures, détournant ainsi quelque peu l’œuvre sacrée.
Les cuisines
Les cuisines de l’abbaye offrent un contraste relativement saisissant avec le reste du lieu : elles sont de style byzantin. Le lieu, de forme octogonale, est tout à fait atypique avec sa toiture hérissée de nombreuses cheminées disposées en « écailles de poisson ». Les historiens imaginent aujourd’hui que ces immenses cuisines étaient auparavant un fumoir, pour conserver les saumons de Loire qui abondaient à l’époque. Afin d’assurer leur préservation, ces cuisines romanes sont en cours de restauration jusqu’en 2019.
Noël à Fontevraud
C’est un nouveau rendez-vous qui mêle design, arts graphiques, création sonore, œuvres culinaires et découverte du patrimoine. L’abbaye sera entièrement revisitée par des artistes, qu’ils soient sculpteurs, designers, illustrateurs, musiciens ou comédiens. Chacun d’entre eux s’est vu confier un espace majeur du monastère, pour offrir du 9 décembre au 7 janvier 2018 un parcours sensoriel et festif, dont le fil rouge est l’art de vivre à la française et sa gastronomie.
Un lieu ouvert à toutes les cultures
Toute l’année, à Fontevraud, le brassage des cultures est impressionnant. On passe des lectures poétiques au concert, de la danse contemporaine au théâtre musical. Il est urgent de consulter l’agenda avant de partir.
Jouer avec Fontevraud
« Les historiens sont formels : les murs de l’abbaye royale de Fontevraud dissimulent une pièce oubliée. Vierge de toute intrusion depuis mille ans, celle-ci pourrait bien contenir des informations sur le sceptre de Richard Cœur de Lion ». C’est la base de l’énigme de l’escape game imaginé au sein de Fontevraud. Par équipe, et avec des enfants à partir de 12 ans, on tente en une heure de percer cette énigme... urbanne
Evasion
WEEK-END
À faire absolument ! Tant qu’à faire le voyage, il faut s’offrir une nuit dans l’hôtel qui a été aménagé au sein de l’abbaye. C’est l’occasion d’une visite tout à fait unique : découvrir ce monument une fois la nuit tombée. Une visite à faire seul ou accompagné, mais à coup sûr impressionnante…
Un chef digne d’une abbaye royale Thibaut Ruggeri, lauréat du Bocuse d’or 2013, étoilé au Michelin, a trouvé ici le lieu idéal pour développer une gastronomie basée sur le beau, le bon et le local. Dans un design sobre et épuré, on déguste une cuisine créative, contemporaine, sensorielle. Une cuisine porteuse des valeurs de l’excellence française et respectueuse de l’histoire de l’abbaye royale, accompagnée de jolis vins de Loire...
Abbaye royale de Fontevraud Fontevraud-l’Abbaye (Maine-et-Loire) - 02 41 51 73 52 www.fontevraud.fr Plein tarif : 11 € Tarif réduit : 7,50 € (gratuit pour les moins de 8 ans) Le site sera fermé le 25 décembre et le 1er janvier. Fermeture annuelle du 1er au 19 janvier 2017. 92
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Votre caviste
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CA VIENT D’OUVRIR / CA VIENT DE CHANGER
Ïci et Ailleurs BY JOCE - DEPUIS SEPTEMBRE 2017
David Paysage Boutique BY DAVID - DEPUIS SEPTEMBRE 2017
Accessoires de mode et déco Dans cette petite boutique, les articles nous emmènent en voyage en France et à l’étranger. De la Bretagne à la Lituanie, en passant par le Portugal ou le Maroc, il s’agit là d’un périple à la recherche de belles matières, d’un savoir-faire traditionnel et de créations originales. Allez, embarquons aux pays du linge de maison en lin, des sacs en voile de bateaux, des tapis tissés à la main ou encore des bijoux fins ! Mantra : « Entre tradition et tendance » 5 bis rue des Halles - place Valencia, Vannes - 09 50 02 91 04 www.icietailleurs.org / icietailleurs.valencia@gmail.com / Facebook : Ïci et Ailleurs boutique Vannes Du mardi au samedi : 10h-19h
A’telier n°18 BY DOUNIA - DEPUIS JUILLET 2017
Salon de coiffure mixte Plus qu’un salon de coiffure, c’est une parenthèse pour soi. Dans une déco blanche et noire avec des touches de rose fuschia, les professionnelles proposent aussi bien des prestations classiques (balayage, défrisage, coiffure de mariées…) que plus techniques telles que le lissage japonais ou les coupes au rasoir. Vous pourrez même avoir vos sourcils épilés à la même adresse ! Le + : tous les outils sont désinfectés devant les clients. Mantra : « Prendre le temps de vous rendre joli.e » 18 rue Saint-Patern, Vannes - 02 90 73 48 05 Facebook : A’telier N 18 Du mardi au samedi : 9h-18h
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Spas et aménagements extérieurs C’est bien joli de créer des jardins, des terrasses ou encore des massifs, mais c’est encore mieux d’y intégrer du mobilier, des poteries ou même un spa ! Voilà ce que propose ce paysagiste de Damgan, qui a ouvert une boutique à Ploeren. Sa collaboration avec le pisciniste Caron lui permet également d’ajouter une piscine dans votre jardin de rêve. Bien sûr, il ne s’agit là que de produits de qualité, avec des spas traités sans chlore ou des meubles résistant aux intempéries. Mantra : « Le créateur de tout votre extérieur » 2 rue Edgar Touffreau - Zone de Luscanen, Ploeren - 02 97 48 38 93 www.david-paysage-56.com / maeva.davidpaysage@outlook.fr / Facebook : david-paysage-56 Du mardi au samedi : 10h-12h30 /14h-19h
Ma Kibell
BY CHRISTOPHE - DEPUIS MAI 2017
Cosmétiques Comment intégrer la Bretagne dans nos salles de bains ? En créant des cosmétiques naturels à base de produits bretons ! Du blé noir dans un savon exfoliant, du caramel au beurre salé dans un baume à lèvres, du sel de Guérande dans un gommage... Avec des packagings sympas, une touche d’humour, des collaborations avec des producteurs bretons, et la possibilité d’acheter au détail ou en vrac, c’est sûr, on craque… Mantra : « Des cosmétiques aux couleurs et aux parfums de la Bretagne » 3 rue de la Monnaie, Vannes - 02 97 45 89 84 www.makibell.com / makibellvannes@orange.fr Facebook : Ma Kibell Vannes Du lundi au samedi : 10h-19h
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CA VIENT D’OUVRIR / CA VIENT DE CHANGER
Voodoo
BY BÉATRICE - DEPUIS DÉCEMBRE 2016
La Nonna Lilia
BY CHRISTELLE ET STÉPHANE - DEPUIS AOÛT 2017
Prêt-à-porter féminin Si la marque a été créée il y a 20 ans pour les amateurs de ski, aujourd’hui, la femme moderne l’apprécie pour ses imprimés originaux, ses mailles italiennes et son confort hérité du monde du sport. Des vêtements qui peuvent être casual ou chic, selon l’occasion et les accessoires portés avec. Dans une déco aux accents industriels, on peut se faire plaisir avec une robe, un pantalon ou un haut, du 34 au 46.
Restaurant italien Ce restaurant cherche avant tout à valoriser des produits de qualité d’origine italienne : truffe, huile d’olive de Sicile bio, parmesan affiné 24 mois… Si la carte évolue en fonction des saisons, l’incontournable de la maison reste le panini, qui ne ressemble en rien à ceux que vous avez déjà mangés : le pain est gourmand et la garniture, généreuse. Bien sûr, pizzas, pâtes et autres carpaccios sauront ravir les gourmets.
Mantra : « La tendance chic »
Mantra : « Se faire plaisir avec des plats simples aux vrais goûts »
6 rue Billault, Vannes - 09 50 65 95 58 www.voodoo-fashion.com / Facebook : Voodoo Vannes Instagram : @voodoo_officiel Lundi : 14h30-19h. Du mardi au samedi : 10h30-13h30 / 14h30-19h
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Texto
BY ANNE - DEPUIS AOÛT 2017
Chaussures, maroquinerie, accessoires Des chaussures confortables avec un petit grain de folie ! Car la marque n’hésite pas à broder ses modèles, y ajouter des lacets rubans ou les embellir avec un liseré pailleté. Et si cela ne vous suffit pas, vous pouvez accessoiriser les chaussures avec des franges mexicaines ou des pompons. Sans oublier la maroquinerie, les chaussettes, les écharpes, histoire de les assortir à cette nouvelle paire de chaussures… Mantra : « Modernité et confort pour tous les styles » 4 rue Joseph Le Brix, Vannes - 02 97 13 67 99 Lundi : 14h-19h. Du mardi au samedi : 10h-19h
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La Maison Cosy BY CAMILLE ET PHILIPPE - DEPUIS JUIN 2017
Décoration et épicerie fine Pénétrer dans cette boutique colorée, c’est découvrir un univers, celui des propriétaires des lieux. Ils y présentent des idées cadeaux, pour soi ou pour d’autres, de marques françaises pour la plupart. Pas de risque de trouver les mêmes choses qu’ailleurs, car ils ne cherchent pas à suivre les tendances ; ils privilégient leurs coups de cœur, à savoir des confitures gourmandes, de la décoration ou encore des peluches. Mantra : « De découvertes en découvertes » 6 rue du Château, Rochefort en Terre - 06 83 03 82 62 Facebook : La Maison Cosy Rochefort-en-Terre Du mercredi au dimanche : 10h-19h
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Terrasse chauffée au milieu d’un centre historique de la place Henri IV • Tous nos produits sont frais et maison Vin au verre - Cuisine traditionnelle - Crêpes, Galettes - Hamburger • Service Midi et Soir
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M. LEBERT et sa fille, Mme CELLE-Agence du Porche, Bruno-Orkidee, Hervé FEAT-Verlinde
La Maison Verlinde
LA MAISON VERLINDE 1, PLACE LYAUTEY - 56000 VANNES 02 97 01 93 70 / 06 74 41 15 18 www.lamaisonverlinde.fr
Il y avait foule Jeudi 5 Octobre à la maison Verlinde. Près de 200 convives avaient fait le déplacement pour participer à l’inauguration de cette maison de décoration implantée au coeur de Vannes. Virginie (Décoratrice); Blandine (Tapissière d’ameublement), Anne-Lise (Artisane d’art en papeterie) et Aurore (Galeriste) accueillaient leurs invités particuliers et professionnels afin de leur faire découvrir ce showroom collaboratif original. Dans cette maison de maître des années 30, récemment restaurée, on se pressait pour apprécier les ambiances des différentes pièces ou peintures et papiers peints, décoration et mobilier, oeuvres d’art, carterie personnalisée et tapisserie d’ameublement ont pu être expliqués et commentés par 4 jeunes femmes dynamiques et entreprenantes qui animent cette maison ou le bon goût semble avoir élu domicile.
Clients autour du buffet
M. et Mme POUROT - Cabinet Richemont
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Lydia et Lionel BREHELIN - Capital Création architecture d’intérieur
Virginie et une cliente
Mesdames LE GUIL, Mme Caudart- directrice du Crédit Agricole de Sarzeau, M. CHAPON-cabinet négo56, Mme LEGAL-directrice du Crédit Agricole de VANNES
Sébastien Quenderf: fleuriste Coeur de Rose / Mme PODOVANI décoratrice /Nathalie et Raphaëlle de la boutique COTELAC/ Gwénael JEAN: antiquités, brocante De temps en temps
L’équipe Verlinde : Aurore: galeriste, Anne-Lise:artisane d’art en papeterie, Virginie:décoratrice, Blandine:tapissière d’ameublement
GESTION
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