Urbanne le Golfe du Morbihan #7

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urbanne MODE & STYLE • LE GOLFE

DOSSIER

LA CRÉATION AU CŒUR DU GOLFE EN CUISINE AU TERRE MER

DÉCOUVERTE

DE LA VIGNE À QUIBERON !

SORRY DETOX

ON ARRÊTE DE S’EXCUSER

MODE

LA COULEUR DES BEAUX JOURS

#07


COM MUNI C ATION / 0 6 98 55 02 32

Trinity concept store

* Plus

1 rue du Général de Gaulle • 56 370 Sarzeau Centre www.shop-trinity.com

qu’une boutique

Golfe du Morbihan trinityconceptstore



Urbanne

SOMMAIRE

Il faut oser ! Il faut oser. C’est la conclusion à laquelle nous sommes naturellement arrivés à l’heure de boucler ce numéro. Rencontre après rencontre, les femmes et les hommes que nous avons interviewés nous donnent finalement tous la même leçon : il faut avoir des rêves et s’y accrocher. C’est le cas de chacune des créatrices de mode ou de bijoux qui ont lancé leur marque dans le golfe du Morbihan. C’est le cas de ces futurs vignerons de Quiberon qui espèrent planter de la vigne pour produire, dans quelques années, un grand vin. C’est le cas encore d’Alain Chartier, qui s’est lancé depuis son garage à l’assaut des plus prestigieux concours de pâtisserie du monde. Et qui les a remportés. Oser, ça veut aussi dire s’affirmer. Affirmer ses goûts, porter des couleurs autres que passe-partout. Oser revendiquer son sexe, aussi, comme le fait le collectif « #WonderClito » à Vannes. C’est, enfin, s’affirmer, non pas en disant non à tout, mais en arrêtant de s’excuser à tout bout de champ. En fait, quand on ose, on vit pleinement. Peut-être pas sans remords. Mais sans regret. On ose vous embrasser. L’équipe Urbanne.

6 8 12 28 30 34 40 44 56 58 62 64 66 72 74 82 92 96 En couverture Pantalon, chemise, bracelets, sac à main Trinity Mode & Maison Concept Store (1 rue du Général de Gaulle, Sarzeau)

redaction@urbanne.fr retrouvez Urbanne sur Facebook www.urbanne.fr 4

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Sommaire

La chronique de Julia Kerninon Louis Vuitton, le luxe à l’Ouest

Mode : la couleur du printemps

Sa photo est en finale de la Coupe du monde Accessoires : un été dans le golfe On arrête de s’excuser !

#WonderClito, le super-héros

Dossier : la création au cœur du golfe Rencontre : l’Amarré, retour à la base Alain Chartier, l’école pâtissière De la vigne à Quiberon !

La Cour d’Orgères : confiture en famille En cuisine : l’asperge version Terre Mer Où bruncher dans le golfe ?

Visite privée : Baden, la mer à 180° Bientôt chez moi !

Évasion Saint-Pétersbourg Ça vient d’ouvrir !

Urbanne Mode & Style - Magazine gratuit. N°7- Dépôt légal en cours Un magazine des éditions MGI (SAS) 176 route de Vannes, 44700 Orvault Crédit photo : Pascal Kyriazis, D.R. Impression : Union Européenne Tirage : 20 000 exemplaires Régie publicitaire : Prana’Com - spotin@pranacom.fr Chef de publicité : Odile Schmitz - odile@urbanne.fr Rédaction : Pierre-Baptiste Vanzini - Karen Jouault - Guillaume Frouin - Clémentine Albert Illustrations de Marina Le Ray Directeur de publication : Stéphane Potin Création : Achromac El Kouri - 06 75 20 66 91 La reproduction des textes et photos est interdite.



Culture Urbanne

AIR DU TEMPS

La chronique de

JULIA KERNINON Je concluais ma dernière chronique en formulant l’espoir de parvenir à faire de mon bébé un petit garçon gentil - et par extension, bien sûr, un homme gentil, aussi. Accoucher en pleine affaire Weinstein fait réfléchir, et les débats qui entourent cette affaire rappellent combien floue est l’idée que se font la plupart des hommes de ce que signifie être une femme, vivre dans un corps de femme, toute une vie durant. Faire des généralités est toujours un peu dangereux, mais il est étonnant de voir comment les clichés, pourtant, nous rattrapent. Parallèlement à mon travail d’écrivain, je suis, entre autres, lectrice pour des maisons d’édition. C’est une de mes occupations préférées, parce que la seule qui consiste à être payée pour lire dans mon lit, mais aussi parce qu’ayant moi-même été un écrivain non-publié pendant des années, je crois à l’importance de ce rôle. Il y a de bons manuscrits, de mauvais manuscrits, mais ce qui me frappe le plus, c’est la divergence radicale entre les manuscrits envoyés par des hommes et ceux envoyés par des femmes. Dans les textes écrits par des hommes, il n’y a que des hommes. Le décor, généralement inexistant, est peuplé très majoritairement d’hommes, parce que c’est avec eux que ça se joue. Il y a bien quelques femmes, pourtant, mais celles-ci sont définies avant tout par leur disponibilité sexuelle. Du côté des femmes, on observe une perception du monde radicalement différente : l’environnement est décrit avec minutie, par une narratrice apparemment perpétuellement en situation d’alerte. Les relations, notamment familiales et entre femmes, tiennent une place importante. Les hommes sont évoqués mais souvent absents ou insaisissables. Si le texte évoque une aventure amoureuse, l’homme aimé est presque toujours présenté comme un individu extraordinaire, alors même que rien, dans ses actions réelles, ne semble pouvoir le justifier. Et tout ça, depuis des années maintenant, me laisse plutôt perplexe. Il s’agit ici, bien sûr, d’une synthèse, avec tout ce qu’elle a de réducteur, mais il me semble qu’elle permet pourtant de dégager quelque chose. Dans

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ces manuscrits inédits, hommes et femmes livrent à leur insu quelque chose de nos représentations collectives - très innocemment, ils révèlent à mots couverts leur vision du monde. Les textes parlent d’eux-mêmes : hommes et femmes ne parlent pas du même endroit, ne regardent presque jamais la scène du même point de vue, et ne poursuivent pas les mêmes buts. Les hommes y sont parfaitement autocentrés : ils ne voient apparemment jamais rien d’autre qu’eux-mêmes et leurs semblables. Les femmes, elles, semblent incapables de se départir d’une vigilance exacerbée, d’une attention machinale aux détails pratiques. Dans un monde où le pouvoir de décider est encore systématiquement du côté des hommes, et où les femmes, de leur naissance à leur mort, demeurent des proies potentielles et les responsables de la maison, la famille, comment s’en étonner ? Dans la salle d’attente de ma sage-femme, les murs sont couverts de faire-part, affiches anti-tabagisme, dépliants pour les crèches. Au milieu de tout ça, il y a un portrait de Simone de Beauvoir, et ces phrases : « N’oubliez jamais qu’il suffira d’une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question. Ces droits ne sont jamais acquis. Vous devrez rester vigilantes votre vie durant ». Je les lis et les relis, tout en aidant mon bébé à se tenir debout sur mes genoux. Je la trouve émouvante, punaisée là dans un cabinet médical à côté du stade Marcel-Saupin, mais, d’une autre façon, cette phrase me terrifie, parce que ce qu’elle dit, c’est que les droits des femmes demeurent fragiles, et c’est exact, et c’est tout à fait effrayant. Grandir dans un corps de femme, c’est savoir ça : qu’a priori, on sera considérée comme secondaire, mineure, dépendante, inférieure. Qu’on pèsera rarement plus lourd que l’homme qui voudra nous plier à sa volonté. Et c’est écrit là, ce sont trois phrases pleines de rage et de rébellion, qui encouragent la moitié de la population mondiale à rester à l’affût, sur le pied de guerre, toute la vie, pour se défendre de l’autre moitié, mais ces phrases évoquent une situation si bien connue de tous qu’il n’est même pas besoin de les propager sous le manteau - elles peuvent être punaisées innocemment à la vue de tous, parce qu’il semble qu’elles ne changent rien, de toute façon. Ce sont simplement trois phrases exactes de Simone de Beauvoir.


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Mode

TENDANCE

CREATION

LOUIS VUITTON

s’installe (encore) dans l’Ouest Louis Vuitton va ouvrir un nouvel atelier de confection, cet été, à La Merlatière (Vendée). Puis un autre, début 2019, à Beaulieu-sur-Layon (Maine-et-Loire). Les recrutements ont déjà commencé.

Le symbole est fort. Après avoir perdu, il y a vingt ans, ses dernières usines de confection, victimes de la concurrence low-cost asiatique, le pays de Cholet va voir sortir de terre, en début d’année prochaine, à Beaulieu-sur-Layon (Maineet-Loire), un tout nouvel atelier de maroquinerie. Et pas n’importe lequel : c’est Louis Vuitton, la locomotive du groupe de luxe LVMH, qui est derrière le projet ! L’enseigne a d’ores et déjà entamé les recrutements : sur les deux cents à deux cent cinquante personnes recherchées pour

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cette seizième usine française, soixante-dix ont d’ores et déjà été embauchées. Il n’y a pas de temps à perdre : dès cet été, un autre « atelier » de la même importance va être ouvert à La Merlatière (Vendée), petit village de 980 habitants, dans des bâtiments cette fois-ci existants. Le marché du luxe est en effet en plein développement : la division à laquelle appartient LVMH a connu l’an dernier une croissance de l’ordre de 13 %.


Tests pour petites mains « Si on s’installe ici, ce n’est pas un hasard : il y a là une vraie tradition d’artisanat, qui demeure très ancrée », souligne-t-on chez LVMH, où l’on se félicite d’avoir reçu un « accueil très favorable » des élus locaux. La présence à Cholet des étudiantes de BTS du Lycée de la Mode a également pesé dans la balance, confie-t-on au sein du groupe de luxe. Mais, à vrai dire, pas besoin d’être couturière pour candidater : des tests de « dextérité » permettent de détecter les mains les plus soigneuses. La « précision » et la « capacité d’apprentissage » sont d’autres qualités particulièrement recherchées par Louis Vuitton. Ces tests sont effectués dans ses deux usines voisines de Sainte-Florence (Vendée), non loin des Essarts et de La Merlatière.

Formation « dé » en main

© LouisVuitton

Une fois sélectionnées, les heureuses élues ne sont pas livrées à elles-mêmes : des « tutrices-piqûres » les encadrent. Comme Roselyne, qui travaille depuis seize ans dans l’entreprise. « Beaucoup de recrues sont admiratives du produit », constate cette marraine de 50 ans. « Elles ont aussi une grande fierté d’appartenir à la maison Vuitton ». Estelle, une ancienne fleuriste de 27 ans, est ainsi heureuse de « travailler sur un produit noble » : elle va désormais participer à la confection de sacs à main « iconiques », comme le Twist ou l’Alma, des best-sellers pour le groupe de luxe français. Mais, avant tout, elle et ses nouvelles collègues vont commencer par créer leur propre trousse à outils (réglet, poinçon, coupefil…), « qui va les suivre tout au long de leur carrière », souligne-t-on dans l’entreprise. Des carrières jusqu’alors pas vraiment linéaires : Émilie, 33 ans, travaillait par exemple au « contrôle qualité » des bateaux du groupe Bénéteau. Dorothée, 44 ans, a longtemps travaillé chez le fabricant d’électroménager Brandt, puis dans un magasin de bricolage. « Ici, on travaille des valeurs comme la bienveillance, l’entraide et l’excellence », souligne-t-on chez LVMH. 

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© le portrait réalisé par Pauline Rühl Saur.

Mode

TENDANCE

CREATION

« L’IDÉE, C’EST DE CAPTER l’air du temps »

Flore Larrazet a installé son atelier en plein centre-ville de Nantes. Elle l’a baptisé Studio Walkie Talkie. Elle y invente des motifs pour les secteurs de la mode, de la décoration et de l’objet. Elle crée également sa propre collection de tissus jacquard, made in France. Une créatrice qui fourmille d’idées et qui est professionnellement obligée d’être à la pointe de la mode. Rencontre.

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Comment devient-on designeuse textile ? Un peu par hasard. Et par curiosité. C’est un métier que je ne côtoyais pas lorsque j’étais petite, même si mes grands-parents étaient dans le textile. Moi, mon truc, c’était surtout le dessin. J’ai fait un bac arts appliqués. Puis un BTS textile design à Lyon, le berceau historique du tissage.

D’où vous vient cette passion pour le tissu ? Il y a beaucoup de choses, comme l’idée de perpétrer un savoir-faire français, utiliser des fils recyclés... Mais ce qui domine, c’est la matière. Un jacquard « bouge » différemment, il accroche la lumière différemment, il y a du relief, de la matière. Il y a quelque chose de noble, qui est très plaisant.

Qu’est-ce qui vous a séduit dans le textile ? C’est un domaine où on dessine beaucoup, où l’on travaille énormément la couleur, les matières, et je suis très sensible à ça. Au début, je me suis lancée dans la mode enfantine où l’on utilise plutôt l’impression, et qui est plus proche de l’illustration. Aujourd’hui, j’ai évolué vers le jacquard. Le travail du tissu est passionnant.

Pour qui travaillez-vous aujourd’hui ? Je travaille pour plusieurs fabricants de tissu lyonnais. Pour les pièces imprimées, je travaille pour Monoprix, Atomic Soda, Des Petits Hauts, etc. Travailler sur différents supports me permet d’élargir ma clientèle et de toucher à tout.


Combien imaginez-vous de motifs chaque année ? Je ne compte pas, mais je dirais cinq par semaine, environ. Ça doit faire entre deux cent cinquante et cinq cents par an . En fait, je n’arrive pas à m’arrêter, je suis les pistes lorsqu’elles sont intéressantes dans la répétition, surtout quand ce sont des motifs géométriques. Où allez-vous puiser votre inspiration ? Je cherche beaucoup... Non, en fait, je cherche tout le temps. Ça peut être au détour d’une expo, d’un film, d’une balade... Je regarde tout ce qui se passe autour de moi. Je fais un peu mon marché dans la rue, en observant les gens. Je regarde aussi vers le passé, par exemple l’ornement architectural. Et ensuite ? Ensuite, je fais des synthèses. J’aime associer des choses un peu incongrues. Ce n’est pas magique, c’est une sorte de recette. L’idée est d’arriver à capter l’air du temps. Pas le temps d’aujourd’hui, mais le temps de demain. Ensuite, il faut que vos dessins vivent leur vie... Ça commence dans les salons comme Première Vision, à Paris. C’est là que mes tissus sont exposés, et que l’ensemble de la collection est présenté « pour de vrai ». C’est là aussi que l’on commence à avoir les premiers retours. Une fois vos créations vendues, où les retrouvez-vous ? Un peu partout. Ça peut être sur des coussins, des plateaux... C’est assez amusant de voir le résultat. Aujourd’hui, ce que j’adore, c’est quand mes créations sont utilisées pour des pièces d’ameublement. Je suis de plus en plus attirée par la déco. On crée une atmosphère, une ambiance, un bien-être au quotidien. D’ailleurs, ma première gamme de papiers peints vient d’être éditée pour Monoprix. C’est une composition un peu plus complexe, un peu plus haute et un peu plus large qu’un tissu. Quelles sont les tendances à venir que vous avez identifiées ? En mode féminine, pour l’automne-hiver 2018-2019, au niveau des motifs et des matières, ce sera une palette de rayures, de quadrillages, de dentelles, de motifs ethniques géométriques et de velours. Pour les couleurs, ça dépend beaucoup de la cible, de la tranche d’âge, du style recherché… Mais il devrait y avoir encore des couleurs rouge et rouille. Et pour le printemps-été 2019 ? C’est encore très loin. Pour l’instant, et ce n’est que ma vision personnelle, j’imagine au niveau du graphisme quelque chose de minimal, des jeux de carreaux et de rayures. Cela devrait être très présent, selon moi dans le prêt-à-porter féminin. En ce qui concerne les couleurs, c’est un peu tôt à mon sens pour évoquer des pistes. J’ai pas mal d’idées, mais les choses peuvent évoluer. ¢

Découvrez les créations de Flore Larrazet sur son site

www.studiowalkietalkie.com

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Mode

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ÉTÉ


Mannequin: Chloé Nunez Mise en beauté et coiffure : Audrey Robion Merci à M. et Mme Dreyer pour leur accueil pour ce shooting dans leur appartement, sur le port de Vannes. www.abritel.fr/location-vacances/p1551075

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LA COULEUR des beaux jours

Blouse en soie et short imprimé (pièces en quantité limitée) / Eyma - Atelier Emmanuelle Savin (voir son portrait en page 46) (25 rue du Maréchal Leclerc, Vannes - www.emmanuellesavin.fr) Mules / Scarpe (14 rue Saint-Salomon, Vannes - 6 rue du Belzic, Auray) Bracelets en pierre Reve de jade

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ÉTÉ

Chemise et tee shirt Ralph Lauren, jean TWINSET, bracelet Hipanema, tennis P448 et sac à main Liu-Jo / Orson Bay (53 avenue des Druides, Carnac)

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vêtements marins pour toute la famille

OUVERTURE PROCHAINE VANNES Place Henri-IV

Nos autres boutiques : ARZON

port du Crouesty, 3 Quai des Voiliers

AURAY

1 Rue du Château

DINAN

7 place des Cordeliers

LE BONO

41 Rue Pasteur

LA TRINITÉ-SUR-MER 25 Cours des Quais

NOIRMOUTIER EN L’ÎLE 4 Rue Piet

OUISTREHAM 71 Avenue de la Mer

QUIMPER

5 Rue Saint-François

ZA de Tréhuinec 56890 PLESCOP

www.mousqueton.bzh

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Mode

ÉTÉ

Cardigan TWINSET / Orson Bay (53 avenue des Druides, Carnac) Lunettes Sol-Amor / L’Observatoire (1 rue des Chanoines, Vannes) Bague “San Andréas” (argent 925), boucles d’oreilles et bague “Rigacci” (argent 925) / Julie Martre (12 rue Redien, Auray www.juliemartre.com)

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ÉTÉ

Manteau irisé, robe tunique, denim et salomés Ippon Vintage Lupaloma (8 rue du Général de Gaulle, Sarzeau)

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ÉTÉ

Vareuse et short / Mousqueton (12 rue Descartes, Plescop - 3 quai des Voiliers (port du Crouesty), Arzon - 1 rue du Château, Auray - 25 cours des Quais, La Trinité-sur-Mer - 41 rue Pasteur, Le Bono Place Henri IV, Vannes) 20


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ÉTÉ

Robe indi & cold, cardigan American Vintage, panier Molly Bracken, bijoux Igor et Lulu / Ariane (prochainement Bleu Céleste - place Richemont, Sarzeau) Chapeau / Calèche (27 rue Barré, Auray) 22


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ÉTÉ

Pantalon, chemise, bracelets, sac à main et mocassins / Trinity Mode & Maison Concept Store (1 rue du Général de Gaulle, Sarzeau) 24


Au Petit Paradis

NOUVELLE ADRESSE

10 rue du Mené - VANNES 02 97 45 96 85 26 rue Jean Marie Barré - AURAY 02 97 24 10 25 urbanne


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ÉTÉ

Robe ICHI, cardigan, étole et bijoux Zag Le Bruit des Vagues (2 rue des Orfèvres, Vannes - 17 rue de Verdun, Quiberon)

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MODE

LE BRUIT DES VAGUES commerçante avant tout !

Après une première adresse à Vannes et une deuxième à Quiberon, Le Bruit des Vagues a déménagé sa boutique de Port Maria, devenue trop petite, vers la rue de Verdun à Quiberon. Deux boutiques quiberonnaises et deux univers différents. La nouvelle boutique aérée, harmonieusement aménagée et lumineuse Le Bruit des Vagues a ouvert ses portes en février, rue de Verdun. « L’offre ici est plus étoffée avec des marques et des coloris différents de l’autre magasin quiberonnais, où la tendance est plutôt sportswear. Les clientes pourront y trouver des vêtements et accessoires, mais également de la lingerie et des maillots de bain », précise Agnès Dumont, à l’origine du Bruit des Vagues. Pour elle, cette ouverture représente une opportunité de plus pour répondre au mieux aux attentes de ses clientes. « Nous cherchons à nous différencier des grandes enseignes en proposant plusieurs associations de vêtements et d’accessoires de marques multiples. On sait également pourquoi et pour qui on commande tel ou tel article, car nous connaissons vraiment nos clientes. On sait que Madame Untel aime cette couleur ou préfère cette coupe. C’est ça, pour moi, être commerçant », explique Agnès Dumont. De la même façon, la commerçante sait également comment travaillent les marques qu’elle sélectionne. « Je fais attention au process de fabrication, et si les vêtements sont confectionnés ailleurs qu’en France, je me renseigne sur l’éthique de la marque ». Que ce soit Petite Mendigote, Maison Anje, Sessùn, ICHI, ou des marques plus locales comme Igor et Lulu, les clientes sauront trouver la pièce qu’il leur faut, grâce aux conseils d’Agnès et de ses équipes. 

Le Bruit des Vagues 17 rue de Verdun, Quiberon - 09 53 54 02 86 26 place Hoche, Quiberon - 09 54 40 64 29 2 rue des Orfèvres, Vannes - 09 50 13 24 89 urbanne


Culture

MODE

PORTRAIT

de la Coupe du monde !

Le photographe vannetais Gaétan Lecire représente - seul - la France en finale de la Coupe du monde de photographie en Australie. Une consécration pour un travailleur passionné.

La photo arrête le regard. Le visage du modèle est à moitié dissimulé par une mèche de cheveux noirs et brillants. Cette mèche est géométrique, anguleuse. On se demande même si elle est réelle. « Elle est tellement structurée, lissée et laquée, qu’on a l’impression que ce ne sont même plus des cheveux ». Gaétan Lecire a dû faire preuve de patience pour arriver à capturer ce portrait. « Nous avons passé plus de trois heures à la faire. Nous étions trois autour de la tête du modèle pour lui tenir les cheveux, pour que ça ne s’effondre pas. Même moi, j’ai aidé », s’amuse-t-il. À l’arrivée, le photographe parvient à obtenir la construction qu’il a imaginée avec Cyril Bazin, le coiffeur nantais avec qui il participe au concours Style Masters de Revlon. « Le fond est très épuré, le regard très intense. C’est un axe qui valorise la coiffure et la symétrie. Il y a un contraste très fort. Ça en jette », admet-il. Cette photo lui permettra de se classer, pour la quatrième année de suite, dans les trois premiers du concours national. C’est aussi ce cliché, qui l’a marqué, qu’il choisira pour participer au concours « Les photographies de l’année », réservé aux

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Photo_finaliste_WPC_©_gaetan_lecire

SA PHOTO EST EN FINALE

professionnels. Et c’est avec lui qu’il le gagne. Cela lui ouvre la porte de l’équipe de France, où il est sélectionné pour représenter le pays lors de la Coupe du monde de photographie. « Au début de l’année, j’ai appris que je faisais partie des dix finalistes dans la catégorie portrait. Je suis le seul Français à avoir été sélectionné, toutes catégories confondues ». Seul en lice, il a déjà reçu le Nation Award du concours. Il ne fera pas le voyage en Australie, le 6 mai. « De toute façon, même si je suis dixième à l’issue du concours, dixième au niveau mondial, tout va bien, éclate-t-il de rire. Je suis fier que ce travail soit reconnu. Cela représente énormément d’heures, et cela veut dire aussi que même si on est à Vannes, en dehors de Paris ou Nantes, des grands studios, on peut être classé, on peut être reconnu, et ça fait vraiment plaisir ». Cette aventure, le photographe professionnel, également enseignant à l’UCO, pourra la partager avec ses étudiants à la rentrée. Parfois, la meilleure manière d’enseigner est de montrer l’exemple. ¢


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Mode

ACCESSOIRES

UN ÉTÉ DANS LE GOLFE... Sac et banane en toile enduite Trinity Mode & Maison Concept Store (1 rue du Général de Gaulle, Sarzeau)

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Casquettes Trinity Mode & Maison Concept Store (1 rue du Général de Gaulle, Sarzeau)

1/ 5 : Shorts de bain Polo Ralph Lauren et bracelet Hipanema / Orson Bay (53 avenue des Druides, Carnac) / Ariane (prochainement Bleu Céleste - place Richemont, Sarzeau) 2 : Bracelet en pierres “Rêves de Jade” (portable pendant la baignade) Eyma - Atelier Emmanuelle Savin (25 rue du Maréchal Leclerc, Vannes) 3 : Maillot de bain / Trinity Mode & Maison Concept Store (1 rue du Général de Gaulle, Sarzeau) 4 : Bikini Watercult et maillot Maryan Melhorn / Au Petit Paradis (10 rue du Mené, Vannes) 30

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1 : Sweat “Club Pétanque” / Trinity Mode & Maison Concept Store (1 rue du Général de Gaulle, Sarzeau) 2 / 3 : Short homme Mason’s et baskets homme Premiata / Orson Bay (53 avenue des Druides, Carnac) 4 : Pochette en rafia tressé Mila Louise / COLOR. (8 rue Saint-Nicolas, Vannes) 5 : Pull en maille à coudières / Scarpe (14 rue Saint-Salomon, Vannes - 6 rue du Belzic, Auray) 6 / 7 : Espadrilles, mules / Le Petit Écrin (4 place des Timoniers, Arzon)

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KIDS v

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1 : Barboteuse / Mousqueton (12 rue Descartes, Plescop - 3 quai des Voiliers (port du Crouesty), Arzon - 1 rue du Château, Auray - 25 cours des Quais, La Trinité-sur-Mer 41 rue Pasteur, Le Bono - Place Henri IV, Vannes) 2 : Lunettes ICBG Kids / Luneder Optique (10 place Hoche, Quiberon) 3 : Sweat “Port Navalo” / Trinity Mode & Maison Concept Store (1 rue du Général de Gaulle, Sarzeau) urbanne


Mode

ACCESSOIRES

Trench Trench & Coat / Le Bruit des Vagues (2 rue des Orfèvres, Vannes - 17 rue de Verdun, Quiberon) • Escarpins Michael Kors et derby sans lacets Fratelli Rosseti / Scarpe (14 rue Saint-Salomon, Vannes - 6 rue du Belzic, Auray) • Foulard en soie / Trinity Mode & Maison Concept Store (1 rue du Général de Gaulle, Sarzeau) À GAUCHE / Sac Berthille (fabrication française) et sac Michael Kors / Scarpe (14 rue SaintSalomon, Vannes - 6 rue du Belzic, Auray) • Lunettes Robert La Roche / Luneder Optique (10 place Hoche, Quiberon) À DROITE / Pochettes main liberty et maille ICHI / Le Bruit des Vagues (2 rue des Orfèvres, Vannes - 17 rue de Verdun, Quiberon) • Lunettes Res Rei Amalfi / Luneder Optique (10 place Hoche, Quiberon) 32

UN AIR DE PRINTEMPS


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Santé

CONSEIL

Première semaine

Plus aucune excuse n’est tolérée ! Non, vous n’en serez pas plus malpolie. « Comme j’avais pris conscience de ce tic de langage, cela n’a pas été trop difficile d’arrêter complètement », réalise Pascaline. Vous avez quand même le droit de garder deux jokers lorsque, vraiment, il convient de s’excuser.

Deuxième semaine

BEAUTÉ

Se poser une question : pourquoi toutes ces excuses ? Pascaline s’est auto-analysée : « Je vois ça comme de la politesse. Je me suis aussi rendu compte que tout le monde s’excuse dans le bus ou dans la rue ». Peut-être, mais trop de courtoisie tue la courtoisie !

Troisième semaine :

« EXCUSEZ-MOI de vous demander pardon… » Il est un mal dont nous, les femmes, souffrons particulièrement* : nous nous excusons beaucoup ! Et pas toujours par politesse. Rassurez-vous, arrêter de s’excuser à tout va, c’est possible. Il suffit de suivre la « sorry detox ». Une de nos lectrices, Pascaline, a relevé le défi. « Quand on m’a parlé de cette detox et expliqué à qui elle s’adressait, je me suis tout de suite reconnue dans ce schéma », admet la trentenaire. Pascaline l’avoue, elle s’excuse très souvent : quand on la bouscule dans les transports en commun, lorsqu’elle veut poser une question à un de ses collègues, si elle envoie un texto à une amie au mauvais moment. Or, s’excuser pour tout et rien révèle souvent un manque de confiance en soi. Et même si c’est un peu vrai, on n’a pas forcément envie que cela se voie, surtout au travail ! Alors, va pour une sorry detox de trois semaines !

Ne pas replonger ! Ça y est, vous avez compris le pourquoi du comment de toutes ces excuses. Reste à maintenir le cap. Voici pour cela quelques astuces : • Analysez les situations : est-ce qu’emprunter l’agrafeuse de votre collègue va réellement le déranger au point de s’excuser platement ? Avez-vous fait exprès de lâcher la porte alors que quelqu’un arrivait en face (tant que ladite personne ne s’est pas fracturé le nez contre cette porte, tout va bien, non ?) • Investissez dans une tirelire dans laquelle vous mettrez un euro à chaque faux-pas. Non, vous n’utiliserez pas la cagnotte pour partir en voyage, mais vous reverserez les gains à une association caritative. On sait que vous êtes généreuse… • Changez votre vocabulaire : troquez les « désolée de te déranger » par « tu as un moment ? ». Car, oui, vous avez le droit d’être là ! Pascaline a tenu bon et est désormais complètement désintoxiquée ! Pourtant, une inquiétude subsiste : « Est-ce que je vais reconnaître les situations où il faudrait vraiment que je m’excuse? ». Pas de panique, Pascaline ! Parce que vous êtes bien éduquée, vous ne deviendrez pas du jour au lendemain une malotrue ! * D’après une étude parue dans la revue Psychological Science en novembre 2010

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Santé

CONSEIL

SANTÉ

UN SOMMEIL DE QUALITÉ = une meilleure santé !

On passe un tiers de notre vie à dormir, et on a tous constaté que le manque de sommeil a des effets délétères sur nous : irritabilité, capacité de concentration et d’attention réduite, sans compter les cernes sous les yeux et les paupières lourdes. Mais il y a plus encore…

« Quoi de neuf sur le sommeil ? », ou comment bien dormir pour mieux se porter au quotidien, tels sont le titre et l’objectif de ce nouveau livre sur le sommeil, qui sortira le 25 mai. Écrit par la journaliste scientifique nantaise Anne Le Pennec et édité par Quæ, maison d’édition spécialisée dans la science, cet ouvrage met en avant les dernières recherches sur le sommeil, par le prisme de différentes disciplines. « Ce champ est préempté par la psychologie et les neurosciences, mais les chronobiologistes, les historiens, les pédiatres ou les cardiologues se sont aussi emparés de ce sujet », explique Anne Le Pennec.

« Le plus important est de définir le sommeil parfait pour soi » Premier constat : en vingt-cinq ans, on a perdu dix-huit minutes de sommeil, et jusqu’à cinquante minutes chez les adolescents. Et le coupable est tout désigné : c’est la faute aux écrans ! « S’il y a peu d’études sur les effets néfastes de la télé sur notre sommeil, elles sont nombreuses en ce qui concerne les écrans d’ordinateur ou de smartphone. Grâce à elles, on découvre que la lumière bleue générée par ces écrans interrompt la sécrétion de la mélatonine, l’hormone qui favorise l’endormissement ». Pour contrer cette lumière bleue, à nous d’avoir ce que les spécialistes appellent « une bonne hygiène de la lumière », « parce qu’on ne peut pas aujourd’hui vivre sans écran » : éviter la lumière bleue le soir - ça va de soi, mais ça va mieux en le disant, 36

et surtout s’exposer suffisamment à la lumière naturelle, de préférence le matin, car l’impact sur la sécrétion de la mélatonine sera meilleur. Ce que le livre met également en évidence, ce sont les liens qui existent entre le sommeil et diverses pathologies. « Manque de sommeil et immunité sont liés : moins on dort, plus on est susceptible d’attraper tous les virus qui traînent. De la même façon, un sommeil tronqué ou réduit a un impact sur la prise de poids, car l’équilibre entre les hormones liées à la faim et à la satiété est rompu ». Mais aussi les liens entre sommeil et douleur, sommeil et maladies neurodégénératives (comme Alzheimer), sommeil et dépression… Alors comment mieux dormir ? Et surtout, le sommeil parfait existe-t-il ? « C’est un concept dans l’air du temps, mais il n’y a pas de réponse à cette question. Le plus important est de définir le sommeil parfait pour soi. Certains ont besoin de dix heures de sommeil, d’autres de six heures, c’est normal. C’est une affaire personnelle : il faut bien se connaître, et surtout composer le sommeil avec sa vie personnelle, professionnelle ou de parent ». Alors on s’écoute et on va dormir quand le besoin s’en fait ressentir ! ¢


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UN ÉTÉ

en rose et gold

Crème Teintée Multi-Effets Beige Rosé de l’Académie Scientifique de Beauté / Île et Elle Beauté (22 rue de la Marne, Vannes) • Vernis à ongles Country Rose et Beauty Box de Artdeco / Institut Cristal (place des Trinitaires, Sarzeau) • Huile de soin bio pour le visage de Ceïbo Cosmetics et Gommage au sucre au pamplemousse givré de l’Art du Bain / Autour de Clélia (8 rue Thomas de Closmadeuc, Vannes) • Sels de bain à la rose et bain lacté à la rose Ma Kibell / Ma Kibell (3 rue de la Monnaie, Vannes) • Soin solaire teinté bio pour le visage Flora Solaris de Sanoflore / En parapharmacie 38


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#WONDERCLITO SUPER-HÉROS de l’anatomie féminine

Longtemps déconsidéré, devenu invisible, il revient sous les traits d’un super-héros. Voici #WonderClito, et il va terrasser les idées reçues sur une partie méconnue de l’anatomie féminine : le clitoris. Du haut de sa dizaine de centimètres et arborant fièrement sa cape, un nouveau super-héros est né à Vannes. Son nom : #WonderClito. Sa mission : rétablir quelques vérités sur le clitoris. Non, #WonderClito n’est pas à l’origine de l’hystérie chez la femme ; oui, il est lié au plaisir féminin - c’est peut-être son seul super-pouvoir, mais un super-pouvoir qui a des incidences sur notre bien-être (voir encadré) ! « On sort d’une espèce de Moyen Âge sur le sujet, puisque cela ne fait que vingt ans qu’il a été redécouvert. Nous avons voulu susciter des discussions sur cet organe souvent méconnu. Le personnifier permet de prononcer le mot, sans s’étouffer pour certains, et surtout montrer le clitoris tel qu’il est », explique Bénédicte Lanfrey, membre fondatrice de la #WonderClito Team. Et pour ce faire, il suffit d’imprimer et construire #WonderClito. Reste à le présenter... « Parler de #WonderClito suscite différentes réactions : du rire gêné à la surprise, en passant par la moquerie. Les hommes sont plus accessibles, car ils savent que le plaisir de la femme vient du clitoris ». Pour Noëlla Jarousse, sexologue, sophrologue et auteur de nombreux ouvrages sur la sexologie, la perception du clitoris ne va pas de soi. 40


« C’est encore un sujet tabou, même pour les femmes. D’après Helen Kaplan, sexologue new-yorkaise, le clitoris est le seul et unique organe orgastique de leur corps, et pour vivre une sexualité harmonieuse, elles doivent apprendre à l’investir ».

Permettre la discussion Surtout #WonderClito ouvre la discussion vers des sujets plus larges : éducation sexuelle ou pornographie avec les adolescents, mais aussi excision ou relation hommes/femmes. Et pourquoi pas des conversations autour de la découverte du clitoris chez la petite fille ? « La fillette est montrée du doigt si elle touche son sexe. Elle est réprimandée, on lui dit qu’elle va attraper des maladies, bref, elle est culpabilisée. Alors que le petit garçon est considéré comme un « futur homme » s’il se masturbe. #WonderClito peut déculpabiliser certains actes, si les parents réalisent que les filles, comme les garçons, doivent comprendre d’où vient ce plaisir », ajoute Noëlla Jarousse. Tout le monde peut s’approprier ce super-héros : profs, artistes, hommes, femmes… « Pour le moment, on en parle dans les médias et le monde artistique travaille sur sa représentation complète. Nous, on veut que tout le monde en parle ! Le clitoris se libère en douceur... », constate Bénédicte Lanfrey. En attendant, #WonderClito est invité au premier Festivulve de Montréal en juin. Le début d’une reconnaissance mondiale ? ¢

Un peu d’anatomie

Le clitoris est un reliquat d’un état embryonnaire de l’urètre prostatique, dont les récepteurs nerveux sont nombreux. Une stimulation du clitoris déclenche l’arrivée d’ocytocine, l’hormone liée à l’attachement, et d’endorphine, qui renforce les défenses immunitaires. Si cet organe est hormono-dépendant, il peut fonctionner même après la ménopause ou une maladie, type cancer, si la femme apprend à le stimuler.

Livre « La relaxation pour tous » , de Noëlla Jarousse, chez Leduc S. Editions. #WonderClito

https://wonderclito18.wordpress.com

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ON SE BOUGE !

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QUATRE CONSEILS pour un corps de rêve!

Bien sûr, il y a les crèmes fermeté, les cures amincissantes et les recettes minceur. Mais il est aussi possible de retrouver ou de garder la ligne en respectant au quotidien de bonnes habitudes faciles à prendre. Des professionnelles vannetaises nous donnent leurs trucs.

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Solen, Île et Elle Beauté « Je conseille de boire un grand verre d’eau avant chaque repas. Cela permet de se poser, de prendre conscience de ce que l’on va manger, d’éviter de se jeter sur la nourriture. En revanche, il ne faut pas trop boire durant le repas pour ne pas se remplir le ventre de liquide ». 22 avenue de la Marne, Vannes - 02 97 63 70 10

Anne-Marie, Digito Minceur « Une boisson chaude est un coupe-faim efficace. Puisqu’elle est chaude, elle dégage de la vapeur, et dans l’estomac, cette vapeur va activer des « capteurs » qui vont envoyer un message « ventre plein » à votre cerveau ». 3 résidence Dauphine, rue René Louis Moreau, Vannes 02 97 54 93 84

Adeline, Galbe & Vous « Il est important de manger équilibré, de chasser les sucres et de consommer du bon gras, surtout le matin. Le bon gras, ce sont les oméga 3 et 6 que l’on trouve dans le fromage, les avocats ou les pâtes complètes. Il m’arrive souvent de manger une galette avec du fromage au petit-déjeuner ». 10 place de la Madeleine, Vannes - 07 61 46 77 87

Nathalie, Tous lé soleil « Si on veut garder la ligne, il ne faut pas oublier l’activité physique. Trente minutes tous les jours vont permettre au corps de ne pas s’ankyloser, de ne pas stocker les graisses. Il faut aussi penser à bien s’hydrater pour bien drainer ». 62 avenue de la Marne, Vannes - 02 97 46 04 01


SPORT

CRAMPONS et chignons

Elles sont étudiante, assistante vétérinaire ou comptable, elles sont très féminines et elles jouent au foot. Elles, ce sont les quatre-vingt-dix footballeuses de l’ASPTT Vannes, des U13 aux seniors, qui préparent la venue de la Coupe du monde féminine des U20 en Bretagne. Les filles de l’ASPTT s’intéressent à la Coupe du monde. Pas celle des garçons en Russie, non ; la Coupe du monde féminine des U20. Elle se tient en Bretagne du 5 au 24 août, et le stade de la Rabine accueillera douze des trente-deux rencontres de la compétition, dont la finale. « La France va jouer ses matches de poule chez nous. Ça va être une belle fête, surtout pour les plus jeunes qui rêvent de rencontrer des joueuses internationales », explique Nolwenn Jarlegand, coprésidente du club avec Edwige Fossart. Car les filles s’investissent dans la préparation de cet événement sportif. « Nous avons constitué une équipe de volontaires recruteurs. Nous sélectionnons des bénévoles pour s’occuper de la billetterie, de la logistique… « Nous avons besoin de cent quatre-vingts personnes, et de février à avril, nous avons rencontrés chaque week-end entre cent vingt-cinq et deux cents personnes souhaitant s’impliquer ! », explique Nolwenn.

déçues par le foot masculin : trop d’argent, trop d’ego, trop de cinéma sur le terrain. Le foot féminin est moins brusque et plus technique. Surtout, les filles ont certainement plus de mental, elles ne lâchent rien », constate Nolwenn Jarlegand, joueuse depuis quatorze ans. La représentation du foot féminin évolue aussi. « Au début, les filles jouaient avec ou contre les garçons qui, pour le coup, pensaient qu’ils allaient gagner facilement. Ce qui n’était pas toujours le cas ! Avec les bons résultats de l’équipe de France féminine, les regards ont changé ». Pour le moment, les joueuses se concentrent sur la fin de leur championnat et elles n’ont pas à rougir de leurs résultats. L’équipe senior A joue au niveau régional, et malgré une première partie de saison décevante, elle vise, dans la bonne ambiance et au gré des blagues, la troisième place du classement. Avant d’envisager la montée l’an prochain. Qui a dit que les footballeuses n’étaient pas ambitieuses ?

« Les filles ne lâchent rien »

Pour faire partie des bénévoles lors de la Coupe du monde féminine U20, ou pour rejoindre le club, contacter Nolwenn Jarlegand au 06 79 55 97 97.

Les filles sont plus enthousiastes par les performances de leurs consœurs que par celles de la gent masculine. « Elles sont

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CRÉATRICES DU GOLFE


DOSSIER

LA CRÉATION AU CŒUR DU GOLFE Trois créatrices nous ont ouvert leur atelier Elles cousent des robes, fabriquent des chaussures ou des bijoux. Trois femmes et trois parcours différents, mais un objectif : créer. Créer et fabriquer sur place, à Vannes ou à Auray. Toutes se heurtent aux mêmes difficultés : gérer seules ou presque toutes leurs activités, de la création à la fabrication, en passant par la vente et la gestion. Plus qu’un métier, un sacerdoce, mais aussi une aventure incroyable, celle de faire exister des objets qui portent leur vision. La création de vêtements ou de chaussures, qu’on pensait à jamais disparue localement, semble aujourd’hui possible. Des produits un peu plus cher, certes, mais aussi durables et uniques, qui viennent proposer une alternative à la standardisation venue d’Asie. Ça se passe chez nous. Et c’est chouette.

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CRÉATRICES DU GOLFE

EMMANUELLE SAVIN Une créatrice à Saint-Patern Elle est jeune, elle a du talent. Et du culot. Emmanuelle Savin a installé son atelier de confection et sa boutique dans le quartier Saint-Patern, à Vannes. À 26 ans, elle vient de créer sa griffe. Rencontre.

« J’ai besoin de me faire connaître ». Emmanuelle Savin le sait : en lançant, à 26 ans, sa marque de vêtements, elle s’est engagée dans une véritable aventure. La boutique de SaintPatern, lumineuse, déploie ses créations sur les portants. Derrière la vitre, dans l’atelier, de nouvelles tenues sont en train de voir le jour. C’est l’aboutissement d’un parcours qui a commencé en équipe stylisme au lycée Saint FrançoisXavier. « C’est ça qui m’a donné envie, explique celle qui vivait au milieu de peintures et de maquettes. J’avais envie de faire les Beaux-Arts, sans trop savoir pourquoi. Je me suis décidée pour la mode. C’est un art utile. Vivant ». Après deux ans à l’école Esmod de Rennes, elle entreprend une spécialisation luxe à Esmod Paris. Logiquement, elle commence sa vie 46

professionnelle en... vendant du vin par Internet. « J’étais au service relation client, se souvient-elle. Cela m’a permis de voir comment fonctionne la vente en ligne et comment se règlent les petits problèmes ». Elle fait quelques économies et revient en Bretagne pour se consacrer exclusivement à la mode. « Je voulais participer à des concours de jeunes créateurs, prendre le temps de faire quelque chose de bien ». Et puis, par hasard, le bouche à oreille s’est mis à fonctionner. « J’ai été contactée par une jeune femme de Lille qui avait besoin d’une robe pour un évènement. Je lui ai demandé de m’envoyer quelques photos, ses mesures. On s’est retrouvé à Paris pour un essayage, le choix des matières. Et puis c’est parti comme ça. Je me suis dit que j’allais me mettre à mon compte ».


« J’aide les gens à oser » Mais même quand on connaît son métier sur le bout des doigts, monter une maison de couture n’est pas si facile. « Je pensais que ça irait plus vite. Le plus difficile, c’est de créer les tailles pour les clientes. Il y a des morphologies, des hauteurs différentes. J’ai élaboré beaucoup de tableaux avec tous les chiffres pour y arriver ». Elle crée une mode pour les femmes qui veulent être élégantes, sans porter quelque chose de trop compliqué. « Ce que je fais est simple, mais c’est volontaire. Au départ, ma spécialité, ce sont les chemises. Je suis aussi partie sur les kimonos, j’aime beaucoup cette forme. Et puis, il y a aussi les robes, les manteaux, les combinaisons... ». Quand on voit les couleurs, les matières, les dentelles, on comprend qu’Emmanuelle ose s’aventurer dans différents univers. « Parfois, j’aide les gens à oser. Nous sommes souvent figés dans nos habitudes, on joue la sécurité en choisissant toujours nos vêtements dans les trois couleurs que nous aimons porter ». Si les modèles qu’elle présente restent, les tissus, eux, changent en permanence. « Je n’ai pas de gros fournisseurs de tissus. J’achète un tissu parce que j’ai un coup

de cœur. Après, seulement, je décide de ce que je vais en faire. En général, je ne réalise pas plus de six pièces avec un tissu ». Dans la conception de sa mode, Emmanuelle se moque des saisons. « Tout est intemporel. Je dessine des vêtements qui peuvent se porter n’importe quand, hiver comme été. C’est le cas, par exemple, de mes manteaux longs avec des laines très fines. Ils sont suffisamment amples pour mettre une épaisseur dessous en hiver, et juste une veste fine en été ». Évidemment, elle peut également travailler totalement sur mesure, comme pour les robes de mariées que l’on lui commande de temps en temps, ou simplement réaliser un chemisier avec un tissu ou une broderie choisis par la cliente. C’est l’avantage, quand on pousse la porte d’une vraie maison de mode, si nouvelle soit-elle. ¢ Eyma - Atelier Emmanuelle Savin 25 rue du Maréchal Leclerc, Vannes / www.emmanuellesavin.fr

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DES CHAUSSURES UNIQUES réalisées à la main Des chaussures toutes prêtes ou réalisées sur-mesure, et à coup sûr uniques : c’est ce que propose Anna Mikula, à Auray. Toute seule, elle réalise toute une collection de souliers beaux et... durables ! Dans la petite boutique d’une ruelle en pente qui mène vers Saint-Goustan et la rivière d’Auray, on a un peu de mal à réaliser que toutes les paires de chaussures sont nées de l’imagination et passées entre les mains d’Anna Mikula. Cela fait six ans qu’elle a ouvert son commerce ici. À part un arrière-grand-père bottier, rien ne la prédestinait à créer et fabriquer des chaussures. « J’ai étudié l’histoire de l’art et je travaillais en Pologne, dans une maison de ventes aux enchères. J’étais responsable des ventes d’antiquités. Et puis, j’ai eu envie de changer de vie ». Elle doit jongler entre son travail et les formations. « Je suis allée travailler dans plusieurs ateliers de bottiers. Beaucoup étaient en Pologne, c’est un métier où il est difficile de trouver des formations ». 48


« Le but, c’est que chaque paire soit unique » Elle dessine chaque paire de chaussures avant de la réaliser. Elle imagine aussi les associations de cuir, qui sont un peu sa marque de fabrique. « Les clientes ou les clients peuvent choisir le cuir qu’ils veulent pour être parfaitement en harmonie avec une tenue, par exemple. Il me faut environ un mois pour les fabriquer ». Des délais à la mesure du travail artisanal engagé. Anna Mikula fait tout, de la doublure au talon, à l’exception des semelles qui viennent d’Italie. « Je découpe les cuirs à la main, le montage aussi se fait manuellement ». La chaussure est tout cuir. Pour l’instant. « Je commence une ligne vegan, souligne-t-elle. Le cuir est remplacé par son équivalant végétal ». De la ballerine à l’escarpin un peu rétro, de la bottine à lacet ou à fermeture éclair ou aux sandales, Anna Mikula crée tous azimuts, du 34/35 au 42. « Le but, c’est que chaque paire soit unique. C’est important pour moi : j’essaie de faire des chaussures que l’on ne trouve pas ailleurs. C’est ce que viennent chercher mes clientes - et mes clients : des chaussures originales et confortables ». Un nouveau modèle voit le jour chaque année. « Je travaille un peu hors de la mode. Ce n’est pas elle qui définit la ligne. Je cherche à créer des modèles intemporels ». ¢

La Mikula Créations 47 rue du Château, Auray / www.lamikula.fr urbanne


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IGOR ET LULU Bijoux d’inspirations Françoise Lépine a commencé, il y a près de cinq ans, la création de bijoux sous la marque Igor et Lulu, dans l’atelier qu’elle s’est aménagé dans sa maison de Vannes. Aujourd’hui, elle a un peu de mal à fournir toutes les boutiques qui aimeraient proposer ses parures. Une créatrice autodidacte qui se plonge corps et âme dans son métier. Rencontre.

Chaque jour ou presque, Françoise Lépine met en avant de nouvelles créations sur les réseaux sociaux. C’est le moyen qu’elle a trouvé pour connecter son atelier solitaire (mais mignon) avec le reste du monde. « Dès que j’ai terminé une nouvelle paire de boucles d’oreilles, j’aime bien la montrer. J’aime savoir si elle plaît. C’est un peu un aboutissement pour moi qui aime travailler seule ». Un travail qui ne lui était en rien prédestiné, elle qui a fait des études de lettres et qui a ensuite élevé ses trois enfants. « Je n’ai pas le souvenir de comment je suis arrivée aux bijoux. Je sais que j’adore le mélange de couleurs, le travail manuel. Mais ce que je peux vous dire, c’est que c’est une vraie passion. Si je prends des vacances, j’ai du mal à ne pas retourner dans cet atelier ». La passion

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pour elle, c’est avant tout la passion de créer en permanence. « Je n’arrive pas à mettre des mots sur ce que je ressens en créant, mais je sais ce que ça me procure. D’ailleurs, si je ne me sens pas bien, je n’y arrive pas. Créer, c’est un tout. Il faut être bien dans son atelier, chez soi. C’est une harmonie ». Elle a su s’organiser pour que ce travail ne tombe jamais dans la routine. « Je fais très peu de séries. Je fabrique peut-être six ou sept modèles identiques, et ensuite, je passe à autre chose ». On reconnaît facilement la « patte » joyeuse et colorée de Françoise Lépine. « J’assemble des perles, des apprêts en bronze, mais je crée aussi mes dessins, mes résines. C’est ce qui apporte ce côté très personnel à mes bijoux ».


« Les clients viennent au créateur » Malheureusement, la création n’occupe pas 100% de son temps. « J’ai lancé en fin d’année dernière un site de vente en ligne. Ça m’occupe toute la journée, même les weekends. Ça prend bien plus de temps qu’un boulot normal. Il faut que je gère les expéditions, la compta... J’aimerais ne faire que créer et ne pas m’occuper des à-côtés, mais c’est évidemment impossible », sourit-elle. La magie d’Internet lui permet de mener son activité depuis sa jolie maison du golfe du Morbihan. « Les choses ne seraient pas plus simples si j’étais à Paris. La création peut se faire partout. Aujourd’hui, ce sont les clients qui viennent vers les créateurs. Il m’arrive de recevoir des femmes de Paris ou d’ailleurs qui sont en vacances dans la région, et qui viennent me voir ». François Lépine travaille aujourd’hui avec sept ou huit boutiques à Vannes, Nantes, en Vendée, dans le Finistère. Un nombre qu’elle ne cherche pas à faire grossir. « J’ai de la demande, mais je veux continuer à bosser comme ça. Sinon, ce serait trop de pression. J’ai développé un relationnel important avec ces boutiques, une relation de confiance. C’est ça qui compte ». ¢ Igor et Lulu www.lesbijouxigoretlulu.com / Page Facebook : Igor et Lulu

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« CARNIVORES »

LES SŒURS RIVALES « Carnivores », c’est l’histoire de Mona, une jeune femme qui rêve depuis toujours de devenir comédienne. Au sortir du conservatoire, elle est promise à un brillant avenir, mais c’est Sam, sa sœur cadette, qui se fait repérer et devient rapidement une actrice de renom. Un thriller réalisé en tandem par Jérémie et Yannick Renier. Deux frères, également acteurs et réalisateurs, qui se sont assis sur le divan de Jean-Jacques Lester pour une interview en forme de psychanalyse dans « Action, le mag ciné » de France Bleu. Jean-Jacques Lester : « Carnivores », c’est le premier film que vous faites en tant que réalisateurs. Vous ne jouez pas dans ce film, il y a Leïla Bekhti, Zita Hanrot et d’autres comédiens fabuleux, comme Bastien Bouillon… Qu’est-ce que ça raconte ? Yannick Renier : C’est un thriller psychologique qui raconte l’histoire de Mona, une fille qui a fait tout bien pour devenir actrice, mais c’est sa petite sœur qui réussit. Elle lui propose de devenir son assistante, Mona accepte, et, petit à petit, elle se dit : « J’ai une place à prendre ». Le film raconte leur relation, et l’envie de Mona de prendre la première place. J.J.-L. : C’est Leïla Bekhti qui joue Mona dans ce film. Le paradoxe, c’est qu’elle est plus connue que celle qui joue sa petite sœur. Les rôles se sont un peu inversés dans ce film... Jérémie Renier : Ce ne sont pas seulement les rôles, c’est aussi leur personnalité, leur couleur d’actrice, leur nature. J.J.-L. : C’est vrai que Leïla Bekhti est plutôt celle qui est « Tout ce qui brille », par exemple. J.R. : Oui, voilà, elle est lumineuse, elle donne confiance. Zita, à l’inverse, c’est quelqu’un d’assez pudique, assez réservé, ça nous amusait et ça les amusait toutes les deux qu’on les emmène à un endroit qu’elles connaissaient d’elles-mêmes, mais qu’il fallait explorer, travailler, pour montrer une autre facette de leur personnalité. J.J.-L. : Pourquoi les avez-vous choisies ? J.R. : Ce qui nous plaisait, c’était de trouver un duo d’actrices qui s’écoutent et qui peuvent travailler ensemble. Malgré les tensions par lesquelles elles passent dans le film, il fallait qu’elles s’aiment. Parce que ce sont deux sœurs qui s’aiment et qui sont malheureusement bousculées par leur vie, leurs choix, leurs envies, leur jalousie, et la vision qu’elles ont l’une de l’autre. 52


« RACONTER QUELQUE CHOSE D’INTÉRESSANT SUR LA RIVALITÉ, SUR LA VIOLENCE, SUR TOUTES LES PULSIONS QU’IL PEUT Y AVOIR ENTRE FRÈRES ET SŒURS » J.J.-L. : C’est en effet un magnifique rôle pour Leïla Bekhti, qui délivre une palette de jeu assez inhabituelle pour elle. Et c’est aussi l’histoire d’une sororité qui est réalisée par deux frères. On doit vous le renvoyer un peu quand même ? J.R. : C’était notre envie de réaliser cette histoire tous les deux, oui, forcément, de notre vécu, de notre relation, mais après, très vite, on s’est éloigné de ça pour en faire un thriller psychologique, quelque chose de plus fantasmé : le film, la mise en scène, et, surtout, les personnages. Par exemple, Mona, on voit à travers ses yeux, comment elle, elle voit ce qu’elle n’a pas, et ce qu’elle fantasme pour pouvoir aller plus loin que la relation que nous vivons l’un avec l’autre. Y.R. : La notion de réussite dans une fratrie est importante, parce qu’on a le même métier, mais pas la même notoriété. Et après, on s’est dit : « Tiens, il y a une histoire que l’on peut dérouler pour raconter quelque chose d’intéressant sur la rivalité, sur la violence, sur toutes les pulsions qu’il peut y avoir entre frères et sœurs ». Il y a l’amour, et en même temps, la haine. J.J.-L. : Vous dites qu’il y a quelque chose d’étrange dans le film « Carnivores », et c’est vrai qu’on est à la limite du cinéma fantastique dans beaucoup de moments du film... J.R. : Nous devions, avec la chef opératrice, qui était aussi la directrice artistique du film, arriver à une proposition qui ne s’accroche pas à une forme de réalité. Nous voulions que ce soit quelque chose de déformé, ou, en tout cas, qui plonge le spectateur dans une histoire, une fiction. J.J.-L. : On sent également une sorte de malaise chez Mona, qui a du mal à se faire accepter par sa famille, du fait de la réussite de sa sœur.

J.R. : On sent qu’elle n’a pas toujours été dans l’ombre de sa sœur : c’était une grande sœur qui s’occupait de sa petite sœur, elle était méritante et travaillait bien, là où sa sœur était un peu la rebelle. Donc elle a cru, naturellement, qu’elle allait garder cette placelà, celle de la bonne fille qui réussit, que l’on croit, à qui on fait confiance. Or, les places dans la famille sont bousculées, inversées, ça crée une tension énorme. J.J.-L. : Vous, Yannick, vous êtes comédien, qu’est-ce qui vous a poussé ? Y.R. : Jérémie, depuis l’âge de sept ans, il a une caméra entre les mains, et il m’a toujours mis en scène quand on était petit. Ça me paraissait naturel. Moi, je ne faisais pas ça, j’avais envie de salle, j’avais envie de théâtre, de littérature, d’écriture. Et un jour, on s’est dit : « On est complémentaire, on a le désir de passer de l’interprétariat à la création, et on a les moyens pour le faire, parce qu’on a tous les deux cette envie-là ». Et on s’est mis tous les deux à écrire, et on a fait ce film. J.J.-L. : Jérémie, alors, depuis toujours vous vouliez être réalisateur, et ça y est, enfin ! J.R. : Depuis l’enfance, je ne sais pas d’où ça vient, j’ai envie de filmer, de raconter des histoires... Quand on a fait le film « Nue Propriété », de Joachim Lafosse, on s’est très vite rencontré dans le travail, et on s’est dit que nos différences et nos ressemblances pouvaient s’assembler et créer quelque chose. Ça part surtout d’une envie très simple, de prendre du plaisir et d’imaginer un film ensemble. Très vite, ce sujet s’est mis en place, parce que ce sont des choses qui nous traversaient nous, Jérémie et Yannick, dans nos vies respectives, l’un et l’autre face à la famille, face au travail, face à la réussite. Et tous ces points-là, on s’est dit : « Tiens, c’est intéressant, comment on peut mettre tout ça dans un film ? ». ¢

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Culture Urbanne

AGENDA

AGENDA

LE PLEIN D’IDÉES DE SORTIES

POUR TOUTE LA SAISON La belle saison est de retour et avec elle, les animations, fêtes, manifestations sportives à ne pas louper. Si vous vous demandez encore ce que vous allez faire lors de vos prochains week-ends et pendant les vacances d’été, suivez le guide ! Théâtre, fêtes maritimes, courses, musique, tout y est pour vous divertir (et aussi vous cultiver, parce que la culture, c’est important).

Algues au Rythme

Le festival solidaire et engagé du pays de Vannes Musique(s)

Pour sa seizième édition, le festival Algues au Rythme vous propose de découvrir, dans un décor venu du nord canadien, des groupes qui mettent à l’honneur la chanson française. À l’affiche le samedi soir, les Hurlements d’Léo, Alee & Ordoeuvre, Walter’s Choice, Barcella et Lou Di Franco. De la folk, du funk, du jazz, du hip-hop, du rock, du punk mais aussi de la poésie et du slam : éclectique et talentueux. Le lendemain, l’accès est gratuit pour un programme tourné vers les arts de la rue. Vous pourrez manger en musique grâce à la Fanfare du Bono et assister à des spectacles de jonglage musicaux et magiques avec la Compagnie Poc. Il y aura également le bal Electropical de Bal Bazar, les danseuses aériennes et les musiciens de la Compagnie Entre les Nuages et la quinzaine de musiciens de la fanfare L’Usine à Canards. Pourquoi y participer ? Parce que l’ambiance sera festive et conviviale, et que les animations seront variées. Il y en aura pour tous les goûts ! Samedi 19 mai à 18h et dimanche 20 mai dès midi Terrain de Balvras - Arradon Informations et réservations : festival@ alguesaurythme.com Tarifs : 16€ en prévente et 22€ sur place pour les concerts du samedi soir. Gratuit le dimanche 54

Arz Paddle Tour Association WCGR

Animations sportives et festives Sur l’île d’Arz, pendant deux jours, place aux jeux et aux défis sportifs. Le 3 août, livrez-vous à des joutes sur paddle ou à un sprint aller-retour par pool de quatre personnes. Si vous préférez, essayez-vous au paddle yoga, et testez gratuitement, sur place, les planches proposées par plusieurs marques. Pour le soir, c’est buffet sur la plage. Le grand événement du deuxième jour est le tour de l’île d’Arz. Par équipe mixte composée d’au moins deux catégories de personnes sur les trois définies: homme, femme et jeune de moins de 16 ans, prenez part à une course de relais sur 15 km. Et pour les plus compétiteurs, tentez de battre le record de 1h21 établi il y a deux ans. Pourquoi y participer ? Pour vous dépenser, vous défier et vous amuser sous le soleil d’Arz, au bord de la mer. C’est l’occasion de découvrir le paddle, une discipline toujours plus populaire ! Vendredi 3 août dès midi et samedi 4 août Plage Kerolland - Île d’Arz Informations et réservations: 07 89 56 50 44 Tarif : gratuit


Faites de la music !

Et assistez à la Technical Race Paddle Musique et sport

Cette année, la fête de la musique d’Arzon accueille la Technical Race Paddle. Vous pourrez notamment entendre le Bagad de Rhuys animer la course de 10h à 12h, puis, en fin de journée, vous pourrez découvrir puis vous initier aux danses bretonnes, grâce à l’association Arzhon E. Koroll et à l’école d’accordéon diatonique Diatoteiz. Pour clôturer la journée, place au concert pop rock de la Wild Family, habituée de la presqu’île, à partir de 21h. Au programme également de cette journée placée sous le signe de l’eau et des sports nautiques : une animation de plongée et baptême avec l’association subaquatique de Rhuys, ou des activités comme le secours en mer et la sécurité sur un bateau. Les enfants pourront, eux, participer à des ateliers scientifiques, expositions, explications sur la gestion durable du littoral. Pourquoi y aller ? Pour la diversité de la musique et des événements proposés, et parce que fêter le début de l’été sur la plage, c’est bien mieux pour entamer cette saison qui rime avec soleil, joie et détente !

Depuis 1894 ...

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Samedi 23 juin dès 9h Grande Plage de Port-Navalo - Arzon Informations et réservations : 02 97 53 71 65 www.arzon-evenements.com

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« Le Corbeau des Mers»

PARTAGEZ UNE JOURNEE AUX COULEURS DE LA MER... Association 1901

Les Grandes Régates de Port-Navalo Manifestation culturelle et animations

Fête de la Mer à Saint-Jacques Musique et animations familiales

Jeux, vide-grenier, bal. Le programme est complet. Les jeux proposés se feront sur terre et sur l’eau. Le videgrenier a lieu de 8h à 19h au bord de la mer, entre une course en paddle et un passage de la vedette de la SNSM. Une course de baignoires et d’autres festivités seront organisées. Pour le soir, on termine avec le bal populaire animé par un DJ et le feu d’artifice à 23h30 sur la plage. Pourquoi y participer ? Parce que c’est l’occasion de célébrer les vacances d’été dans un cadre agréable. En plus, vous pourrez vous restaurer sur place : thons grillés, sardines, crêpes et huîtres sont au menu. Dimanche 22 juillet et dimanche 12 août à partir de 8h Port de Saint-Jacques - Sarzeau Tarif : gratuit

Depuis 1894, cet événement a toute sa place dans l’histoire de Port-Navalo. Lors de cette édition 2018, vous pourrez découvrir ou redécouvrir les beaux et impressionnants navires de l’entre-deux-guerres, parmi lesquels l’invité d’honneur, le Corbeau des Mers, mais aussi des bateaux plus modernes. Au cours de la journée, depuis la terre, il vous sera possible d’observer la parade des vieux gréements, des bateaux de travail et de belle plaisance, ainsi que les régates de chaque série de bateaux. La flotte d’une centaine d’engins qui défile sous vos yeux vous offrira un spectacle extraordinaire, au son du Bagad Sonerien de Lann Bihoué, qui jouera sur la plage. Pour clôturer cette journée, dès 21h, un fest-noz vous invitera à danser et vous amuser au rythme du groupe Taran Celt. Puis à 23h, depuis la plage, place au feu d’artifice. Pourquoi y aller ? Pour en apprendre davantage sur le monde marin et les bateaux qui font la richesse culturelle et historique de la région, tout en vous amusant sur la plage. De quoi ravir petits et grands durant les vacances d’été ! Dimanche 29 juillet dès 9h30 pour les régatiers - À partir de 13h pour les animations Grande Plage et Criée - Port-Navalo, Arzon Informations : http://www.grandesregatesdeportnavalo.fr urbanne


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RENCONTRE

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L’AMARRÉ Retour à la base

Reconstruire un foyer. C’est le projet de Céline et Nicolas. En créant leur restaurant dans une ancienne maison de maître de la rue Pasteur, à Vannes, ils veulent écrire une nouvelle page de leur vie. Le chapitre de leur histoire parisienne s’est clos dans le fracas des armes et la terreur, lors de l’attaque dans le quartier du Bataclan.

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Le 13 novembre 2015, l’Amarré, premier du nom, petit restaurant au goût iodé du XIe arrondissement de Paris, échappe miraculeusement aux balles des terroristes. « Ça a bouleversé nos vies, à tous les niveaux. C’est arrivé devant chez nous, se souvient Céline. J’ai vu le mec qui tirait. Les balles n’ont pas atteint le restaurant. C’est un miracle, le restaurant était plein ». Leurs voisins n’ont pas eu cette chance. Céline et Nicolas passent des heures, entassés avec leurs clients, dans un couloir minuscule. Leurs enfants attendent, seuls, dans leur appartement à quelques mètres de là. Aujourd’hui, chaque attentat réveille ces souvenirs. Céline, écrivain qui travaillait également dans la pub, écrit un livre sur cette nuit-là, « Luck » (éditions BoD). Mais le choc a été trop violent.

« Ici, il n’y a pas de vestiges. Tout est neuf » « Notre quartier est devenu un cimetière à ciel ouvert pendant un paquet de temps. Tout était fermé autour de nous, tout était noir passé neuf heures du soir ». Céline tombe malade. Choc post-traumatique. Les médecins lui conseillent de quitter les lieux. Il leur faudra un an pour « tout bazarder », comme le dit Céline, et prendre la direction de Vannes, dans cette superbe maison pleine de travaux et de promesses. « L’idée était d’avoir un restaurant avec mes enfants au-dessus. Pour ne plus être séparés », souligne-t-elle. Pour le reste, c’est un nouveau départ. Le nom reste, mais tout le reste change. « Évidemment, cet endroit doit être vierge de toute cette histoire. Il n’y a ici pas de résidus, pas de vestiges. Tout est neuf : la vaisselle, les casseroles... On ne trimballe rien avec nous. Dans ce qu’on va proposer aux gens aussi, tout est neuf. Ce drame fait partie de nous, mais on veut avancer. On veut parler de la cuisine de Nicolas et de son intégrisme en matière de bouffe ».

« La mer comme ressource » Et c’est vrai que quand on commence à parler cuisine, tout s’éclaire. Le sourire arrive. Ici, la mer est une source et une ressource. Céline, qui se nomme Helleu, a pour aïeule la première femme française décorée du Mérite agricole pour son vin blanc produit sur la presqu’île de Rhuys, et pour arrièregrand-père le peintre-graveur Paul Helleu, qui a laissé son nom à une rue de Vannes. Elle est donc ici de retour à la base, tout à fait chez elle. Idem pour Nicolas Sfintescu. Avant de devenir chef, cet ancien musicien électro (il formait la moitié du groupe Nôze) a usé ses fonds de culotte sur l’île aux Moines. Le couple navigue depuis des années entre le golfe et Hoëdic sur son voilier. Il pêche, cuisine, discute produits de la mer. Après s’être formé chez Ducasse, le chef est aujourd’hui prêt à proposer une carte simple et évolutive. « Je vais tout faire pour privilégier la qualité du poisson. On fera 80 ou 90% de poisson de ligne. Je ne veux pas de poissons « tapés » ou noyés. Le goût n’a rien à voir. C’est exactement pareil que pour un fruit ou un légume que l’on a fait tomber », assure Nicolas. Ils veulent également proposer des poissons « ikégimé », une méthode japonaise d’abattage du poisson qui sublime le goût. Ils ont été parmi les tous premiers à proposer ces produits à Paris. ¢

Cuisine Iodée Ici, Nicolas va bénéficier d’une grande cuisine avec vue sur la salle (et inversement). Ça le changera de ses petites plaques de cuisson du commerce, coincées sur le bar de leur ancien établissement. Ce qui ne changera pas, en revanche, c’est le goût de Céline pour les vins naturels et bio. Ambassadrice infatigable, elle va proposer quelques-unes des cent vingt-six références qu’elle a dénichées au fil des années, et qu’elle avait à la carte à Paris. Dans ce restaurant 100% tourné vers la mer (mais qui propose des solutions pour les allergiques à l’iode), l’océan est évoqué juste par petites touches. Un bleu profond, quelques images de bateaux. Pour le reste, les tables nappées se fondent parfaitement sur le parquet ancien, ou s’ouvrent sur le jardin aux herbes aromatiques. Seul clin d’œil un peu appuyé : la rutilante commande machine, vestige, sans doute, d’un paquebot. Le levier est placé sur une seule commande : « En avant toute » !

L’Amarré 6 rue Pasteur, Vannes

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ALAIN CHARTIER L’école pâtissière

Derrière les devantures rose et noir, les éclairs joyeusement impeccables et les créations glacées qui donnent le tournis, se cache un aventurier : Alain Chartier. Pâtissier et spécialiste des desserts glacés, il s’est lancé il y a plus de vingt ans dans la course au goût et à la perfection. Rencontre. Pour dresser le portrait d’Alain Chartier, Meilleur ouvrier de France, champion du monde de pâtisserie, champion du monde de la glace, président du Pôle d’innovation du centre technique des métiers de la pâtisserie, et fondateur de l’École des desserts à Theix, il faut un point d’entrée. Ce sera sa dernière création, celle qu’il a mis des années à peaufiner : un livre intitulé « Glaces toute l’année ». C’est cet ouvrage qui permet de comprendre, en quelques instants, ce qui anime ce passionné. Ce n’est pas un livre qui sert davantage à flatter l’ego qu’à flatter le palais. C’est une somme. L’aboutissement d’une vie de travail et de création.

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« On est que de passage. Ce livre, c’est un peu pour laisser une marque. Il y a vingt-cinq ans d’expérience dans cet ouvrage », explique-t-il. Ce livre ne s’adresse pas à tout le monde. On le comprend aisément en tournant les pages, il s’adresse aux professionnels et aux amateurs avertis qui veulent comprendre. Qui veulent apprendre. « C’est plus de trois cent quatre-vingts pages d’explications et de recettes. Pour certains, c’est une bible. Il n’y avait pas d’ouvrage où l’on aborde autant de sujets. L’idée, c’est de montrer qu’une glace, ce n’est pas qu’une boule dans un cornet ». Cet ouvrage autoédité, où il livre une bonne partie de ses secrets, il l’a déjà expédié dans dix-sept pays, jusqu’au Pérou. Pas mal, pour une aventure qui a commencé à la fin des années 90 dans son garage. Alors professeur de pâtisserie, il décide de se lancer dans la production pour financer le concours du Meilleur ouvrier de France. « C’est un concours qui coûte cher. Il faut faire et refaire. Toujours recommencer pour essayer d’atteindre la perfection. C’est un vrai budget, ne serait-ce que pour acheter les produits nécessaires ». Une implication qui lui permet de réussir tous les concours qu’il entreprend. Et qui lui donne des ailes. Son premier point de vente ouvre à Vannes en 2004, place des Lices. Il a aujourd’hui sept boutiques, de Lorient à Arzon. Toute la production est centralisée à Theix.

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« C’est important, souligne-t-il, je veux garder un œil sur la qualité des produits, du début à la fin ». Un laboratoire qu’il aime faire découvrir aux quelque mille personnes qui viennent ici chaque année pour enfiler le tablier de l’École des desserts, créée en 2009. « Déjà, cela permet d’avoir une transparence complète sur notre outil de travail. Et puis, c’est intéressant d’avoir un échange avec des gens ravis de passer trois heures avec nous ».

« Notre métier, c’est la régularité. Il faut faire toujours beau et toujours bon » Son métier, Alain Chartier continue de le cultiver lors de ses déplacements à l’étranger, mais il le transmet également à ceux qui viennent se former auprès de lui, en provenance de France, du Japon, du Pérou. Il y a ceux qui commencent leur carrière, et ceux qui se reconvertissent. « Aujourd’hui, grâce à la télévision, nos métiers attirent. Je reçois toutes les semaines des dizaines de CV de jeunes qui veulent venir chez moi, sourit celui qui était invité sur le plateau de la centième de « Top Chef » sur M6. Mais il faut aussi savoir que nous sommes avant tout un métier de production. À la télé, on fait des macarons par deux, nous, on les fait plutôt par deux mille. Notre métier, c’est la régularité. Il faut faire toujours beau et toujours bon ». Une répétition et une perfection quotidienne qui ne doivent pas effrayer. « Ce n’est pas un métier de routine. Il y a assez de fêtes dans l’année pour ne pas s’ennuyer. Aujourd’hui, nous sommes comme les grands couturiers : nous préparons nos collections des mois à l’avance ». La preuve, dès le mois de juin, avec ses équipes, il va se lancer dans la conception des créations de Noël. Bien faire, ça prend du temps. ¢ Retrouvez tous les points de vente sur

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DE LA VIGNE AU MILIEU DE L’OCÉAN Quiberon, le nouveau terroir Catherine et Hervè Bourdon, les propriétaires du Petit Hôtel du Grand Large, se sont lancés dans l’aventure de la création d’un vignoble... à Quiberon. Associés à Françoise Bedel, vigneronne de Champagne, ils sont en train de rassembler des terres et de les défricher. D’ici quelques années, ils espèrent pouvoir produire, à quelques mètres de l’océan, du vin en biodynamie. Rencontre avec des passionnés.

« On a un ensoleillement dingue, ici. Il y a des palmiers, des eucalyptus, des lauriers-roses... Cette année, les oliviers ont donné des olives. Donc, on va faire du raisin, c’est obligé, et ça va marcher ». Catherine Bourdon arpente l’une des premières parcelles de son futur vignoble. La lande est fraîchement défrichée. Sans végétation, on devine le squelette de pierre qui délimite les anciennes parcelles de cultures peu à peu laissées à l’abandon. Partout où son regard se porte, l’océan est là. « On est au centre de la presqu’île, c’est le point culminant, et on a la mer autour de nous, décrit-elle. Elle va être notre amie et notre ennemie. Ce qu’on craint, c’est le vent, et avec le vent, l’iode qui vient de la mer et qui va peutêtre brûler les raisins et la vigne ». Avant de planter, le chemin est encore long. Il faut obtenir les autorisations administratives, et avant cela encore, réfléchir, tester. 62

Savoir quel cépage conviendrait sur cette terre bretonne et comment former les rangs. « On va planter des haies qui vont monter le plus haut possible pour nous protéger du vent, on va consolider les anciens murets. Il faut réfléchir pour planter la vigne, sans doute pas trop haut pour éviter la prise au vent. Tout ça est en réflexion, on pense qu’on ne plantera pas avant 2020. Il faut faire les choses dans le bon sens. La vigne, ça prend du temps ». Cela laissera à Catherine Bourdon, son mari Hervé, et Françoise Bedel, le temps de convaincre d’autres petits propriétaires fonciers de la presqu’île de leur confier leurs terres. La mairie de Quiberon a donné l’exemple en leur louant quelques arpents, tout près de l’ancien moulin. D’autres ont suivi. Ils imaginent planter ici des vignes pour produire des cuvées de blanc, là obtenir du rouge.


« On est sur des granits, sur une très belle exposition. Qualitativement, il y a quelque chose à faire »

« On voit le potentiel que ce terroir peut avoir », tranche Jérôme Bretaudeau, l’un des vignerons qui ont contribué au changement d’image du vignoble nantais. Ce producteur de vins bio et biodynamiques, que l’on retrouve sur les plus grandes tables du monde, est venu reconnaître ce nouveau terrain d’expérimentation. « Il y a évidemment le potentiel du lieu, avec cette vue sur mer absolument splendide, et surtout le potentiel d’un terroir plutôt atypique. On est sur des granits, sur une très belle exposition. Je pense que qualitativement, il y a quelque chose à faire ». Lui qui connaît sur le bout des doigts l’histoire des vins de France sait qu’à une époque, la vigne s’épanouissait en Bretagne. « Remettre des vignes ici, ça a du sens. La création d’un vignoble, c’est long, mais il y a toute une vie pour ça. Il faut être un peu fou, concède-t-il. Mais quand on voit la cuisine du Petit Hôtel du Grand Large, leur potager maraîcher fait en permaculture, on voit que ce sont des passionnés. Et si je peux les aider, je le ferai ».

« Un jour, il y aura une AOC en Bretagne » Catherine Bourdon ne nie pas le côté un peu fou du pari. Mais l’espoir est plus grand que la crainte. « Je suis persuadée qu’on peut faire du bon vin en Bretagne, puisqu’on y fait bien à manger. C’est un futur grand terroir, et on veut faire partie de l’aventure. Moi, sur ma carte des vins au restaurant, j’ai de plus en plus de « vins de France ». C’est-à-dire des vins sans appellation, produits par des gens qui se creusent la tête pour faire des choses, qui sortent des jus incroyables, mais qui ne rentrent pas forcément dans les normes. Donc, on se dit qu’ici, on est totalement hors normes, et qu’on va faire un vin de France. Et puis, ce n’est pas ce qu’on cherche, mais je suis sûre qu’un jour, il y aura une AOC en Bretagne ». ¢ urbanne


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LA COUR D’ORGÈRES La vraie confiture en famille

Il y a des marques qui ont besoin de s’inventer une tante, un cousin, une mamie pour tenter de raconter une histoire. Et puis, il y a des histoires que l’on découvre presque par hasard, et qui sont bien plus intéressantes que toutes celles imaginées par un service marketing. C’est le cas de La Cour d’Orgères. Dans le berceau de la marque familiale, à Quiberon, on fabrique depuis trente ans des confitures d’exception. Rencontre avec deux sœurs passionnées. Les confitures de cette jolie maison, chez Urbanne, on les connaît bien. Non seulement on en parle dans nos pages, mais en plus, on les achète. En poussant la porte de la fabrique de Quiberon, accueillis par les odeurs des agrumes qui mijotent dans les quatre chaudrons de cuivre, nous faisons la connaissance de Vérène et MarieCharlotte Indekeu. Les deux filles des créateurs de la marque sont aujourd’hui à la tête d’une entreprise qu’elles ont - quasiment - vu naître, par un été torride. En 1976, leurs parents, éleveurs de chèvres et producteurs de fromages, n’ont plus rien à vendre : à cause de la sécheresse, leurs bêtes ont tari. « Pour avoir quelque chose à proposer sur les marchés, nos parents ont vidé les placards, proposé les confitures qu’ils avaient faites, mais aussi des gâteaux bretons, du pain... Il fallait se débrouiller le temps que le lait revienne », raconte Vérène. Et les confitures plaisent. Beaucoup. Tellement que la production s’organise, et qu’elles sont vendues aux côtés des fromages. Au fil des marchés, c’est le coup de foudre pour SaintPierre-Quiberon.

Doucement, mais sûrement Fini les chèvres, la famille s’y installe pour se consacrer aux confitures. « Après la campagne rennaise, nous sommes arrivées au bord de la mer. C’est comme ça que nous avons été élevées. En ramassant les champignons, en pêchant les huîtres, se souvient Marie-Charlotte. Quand nous étions petites, notre père nous faisait

goûter à tout, cru, cuit. Il nous posait des questions sur ce que nous mangions. Nous avons eu une vraie éducation du palais ». Une éducation qui les a marquées pour toujours, et dont Vérène se sert au quotidien pour créer les confitures de la maison. Il y a une cinquantaine de « parfums » fixes, et une collection éphémère avec les inspirations du moment. « Elle est perfectionniste, on est parfois obligé de l’arrêter », sourit Marie-Charlotte, qui se rappelle des cinq jours de cuisson de la confiture de Kumquat et des onze pépins qu’il fallait ôter de chaque fruit. Les sœurs vont chercher leurs fruits où ils sont les meilleurs : l’abricot du Roussillon, la clémentine de Corse et la mûre du Morbihan. Tous les ans, La Cour d’Orgères achète d’ailleurs à tout un chacun le produit de sa cueillette sauvage. « On a envie d’avoir dans nos confitures un vrai goût de fruit. La cerise est entière, le cassis aussi. Pour nous, dans une confiture, il doit y avoir des morceaux et... du sucre », pointe Vérène. Dans cette maison, on respecte donc la tradition, avec au minimum 55% de sucre et un dosage à la main, mais aussi une volonté de créer et de proposer des goûts nouveaux : pomme-caramel au beurre salé, banane-passionframboise ou fraise, poivre Timut-pamplemousse. « On souhaite s’amuser tout en gardant une production artisanale, souligne Marie-Charlotte. C’est pour cela qu’après la presqu’île de Quiberon et Vannes, nous arrivons à Nantes. Nous voulons continuer à grandir à notre rythme, doucement mais sûrement ». La Cour d’Orgères 26 rue Saint-Vincent 56000 VANNES - 02 97 40 72 67

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Urbanne

EN CUISINE

RECETTE

L’ASPERGE

vue par le Terre Mer « La cuisine est un passeport pour le monde entier ». Comme beaucoup de cuisiniers, Anthony Jéhanno a eu envie de partir avec ses couteaux découvrir le monde. Son parcours a commencé en Bretagne, l’a emmené dans le sud de la France, à Paris, puis à Londres et aux États-Unis. « Il faut s’ouvrir, il faut voir ce qui se passe ailleurs. Les produits, on ne les invente plus. Ce qui fait la différence entre une assiette et une autre, c’est la connaissance, le savoir-faire. Il faut se nourrir des autres, de tout le monde, pour faire la différence ensuite ». Une envie de bouger, d’apprendre, qui est venue au fur et à mesure de son parcours, en se confrontant avec d’autres cuisiniers dans les brigades qui lui parlaient d’ailleurs. Depuis huit ans, il est installé à Auray avec son épouse, pour imaginer des assiettes terre et mer, parfaitement en ligne avec le nom du restaurant. « Ici, tout est lié au produit. À Auray, sur la gauche, c’est la terre, et à droite, c’est la mer ». 66


Sa cuisine n’est pas seulement inspirée par un emplacement géographique, mais aussi par son histoire familiale : la terre du côté de son père, et l’océan du côté de sa mère. « Dans ma cuisine, je n’ai aucune contrainte, si ce n’est l’exigence pour la qualité et l’origine des produits. J’utilise à 80% des produits locaux, et je travaille en direct avec les producteurs ». Et pour ces recettes, Anthony Jéhanno a décidé de travailler autour de l’asperge. « C’est un super produit. Il annonce vraiment le début de la saison, c’est le premier légume printanier que l’on trouve. L’asperge se suffit à elle-même, mais s’accommode aussi bien de viande que de poisson. On peut également imaginer quantité de recettes, ce qui permet de se renouveler d’une saison à l’autre ».

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Urbanne

EN CUISINE

Asperge, truffe et ris de veau

Conseils du chef « Il faut choisir un cœur de ris de veau. C’est plus tendre. Le beurre doit être bien chaud pour obtenir une belle caramélisation. » « Pour le visuel, j’ai enlevé les petits picots des asperges. Mais quand elle est fraîche et de bonne qualité, il n’y en a pas besoin : elle sera tendre. » « Dans le coulis de truffe, l’alcool va apporter de la rondeur en bouche et casser le côté trop puissant de la truffe. On peut remplacer le jus de viande, qui renforce l’aspect terreux du plat, par de l’huile d’olive. »

Ingrédients

Progression

Dressage

8 pièces d’asperges 200g de cœur de ris de veau 20g de truffe 50g de purée de truffe 50g de jus de viande Une botte de cresson pourpre Quelques oignons nouveaux Quelques petites fleurs Cognac et Porto

• Rincer le cœur de ris de veau à l’eau claire pour enlever les impuretés et le blanchir 5 minutes à l’eau bouillante. Le mettre à caraméliser dans une poêle dans un beurre bien mousseux.

• Placer le coulis de truffe au centre de l’assiette. Dresser le ris de veau dessus et disposer ensuite les asperges pour donner du volume. Râper un peu de truffe et placer quelques lamelles dessus. Terminer en ajoutant des feuilles de cresson et quelques fleurs de haricot.

• Réaliser le coulis de truffe en faisant suer deux pièces d’oignons nouveaux et 50g de purée de truffe avec 10g de beurre. Déglacer avec un trait de cognac et un trait de porto. Laisser mijoter 10 minutes et ajouter 10g de jus de viande. Mixer. • Préparer les asperges vertes. Mettre les asperges à cuire 5 minutes à l’eau frémissante.

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L’avis du chef

« C’est un plat à la croisée des saisons : la fin de l’hiver avec la truffe et le printemps qui arrive avec l’asperge. »


Patrick CHAUCHARD, producteur en Presqu’île de Rhuys.

• Saumon fumé au hêtre vert, salé au sel de Guérande, tranchage manuel. • Conserverie de produits de la mer. • Produits traiteurs à base de saumon fumé.

fumagearzon@gmail.com

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EN CUISINE

Jardin d’asperges, houmous et saint-pierre

Conseils du chef « Il faut cuire le poisson côté peau. Pour savoir s’il est cuit, il faut planter une aiguille dedans. Elle doit entrer sans résistance. » « On peut préparer le houmous à l’avance. Il se conserve très bien quelques jours dans une boîte hermétique. » « Pour ce plat, l’idée est d’utiliser toutes les nouvelles pousses. On trouve énormément de choses dans les jardins. » « Le jus de viande va apporter un côté « terre » et gourmand très intéressant. Quelques gouttes suffisent. »

Ingrédients

Progression

Dressage

4 portions de filet de saint-pierre 20 asperges 400g de pois chiches Pétales de rose, feuilles de capucine, bleuet, moutarde et roquette Un chou romanesco Une botte de cresson 20cl de vin banc, échalote

• Râper finement les sommités du chou romanesco.

• Déposer le houmous au centre de l’assiette pour créer une petite butte. Planter les asperges dedans, ajouter les sommités de chou et recréer un jardin avec les feuilles et les pétales de fleurs. Ajouter le coulis de cresson autour et quelques gouttes de jus de viande. Terminer en déposant le filet de saint-pierre sur le côté.

• Cuire les filets de saint-pierre à l’unilatéral (sans changer de côté) à la plancha, avec un peu d’huile d’olive. Laisser reposer pour finir la cuisson. Cuire les pois chiches (qui ont trempé toute une nuit) à l’eau bouillante. Mixer avec un peu d’eau de cuisson, une cuillère de tahini, du vinaigre de citron et monter l’huile d’olive. Terminer en assaisonnant avec du sel, du paprika fumé et du tabasco fumé. • Réaliser le coulis de cresson en faisant réduire une échalote avec 20cl de vin blanc. Ajouter 50g de cresson blanchi et un œuf mollet (cuit 5 minutes). Mixer le tout avec 50g d’eau. Rectifier l’assaisonnement. • Cuire les asperges 5 minutes à l’eau frémissante.

L’avis du chef

« C’est un plat léger et printanier. On joue avec les couleurs, les volumes. Le vert tendre du printemps qui prédomine éclaire ce plat. »

Terre Mer 16 rue du Jeu de Paume, Auray 02 97 56 63 60

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Exquise boutique artisanale Découvrez notre boutique à deux pas du port de Vannes. Rendez-vous obligatoire de tous les gourmets !

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Miam

BONS PLANS

Le Tandem

Le goût du Morbihan

MIAM

OÙ BRUNCHER DANS LE GOLFE? Quoi de mieux qu’un dimanche à languir sous la couette, prendre son temps, et ne rien faire ? Rien. Mais après s’être levé tardivement, il faut trouver la réponse à LA fameuse question : « on prend un petit-déjeuner ou on déjeune? ». Le mieux, c’est de ne pas choisir. On va bruncher ! Nous avons dressé la liste des endroits les plus sympathiques du golfe du Morbihan pour vous attabler. Bonne découverte !

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Qu’est-ce qu’on y trouve ? On retrouve dans ce brunch les saveurs de la région, avec du fromage, du pâté, des fruits frais, de la confiture maison, sans oublier les incontournables : le caramel au beurre salé et le kouignamann . Grâce à sa cuisine du marché, le Tandem vous offre des plats sucrés et salés pour partir à la découverte du terroir français et régional. Vous pourrez ainsi déguster un joli panier de petites madeleines ou de viennoiseries et du pain, le tout fait maison. Pour les boissons, vous retrouverez des cafés, thés, chocolats chauds, cappuccinos et jus de fruits ou Mimosa (le cocktail qui fait fureur, avec champagne et jus d’agrumes glacé). Côté salé, on ne lésine pas sur la diversité : scotch eggs, fougasse au chèvre, tartare de filet de bœuf par exemple. Mais surtout, les menus changent toutes les semaines, de quoi donner envie de revenir encore et encore, sans jamais se lasser. Quand ? Le dimanche de 11h30 à 14h Combien ? 22€ Où? 13 rue des Halles, Vannes (réservation : 02 97 63 53 37)


Lecocq & Folks

Le Café Qui Fume

La Presqu’île

Qu’est-ce qu’on y trouve ? Des œufs sous toutes les formes. En plein centre de Vannes, le lieu propose des brunchs « So british » où vous trouverez le grand classique : œufs brouillés ou sur le plat, accompagnés de toasts blancs ou bruns, de bacon et lentilles vertes confites, ou encore des œufs frits avec un petit salé de lentilles et du bacon. Plus légère, la « Veggie », composée d’œufs pochés, de piperade et de muffins anglais. Pour un retour en enfance le « Coque », avec ses œufs à la coque et ses mouillettes au jambon. Et pas de panique, pour ceux qui préfèrent les saveurs de la mer, le chef propose la « Bénédictine: » des œufs pochés sur un muffin anglais avec du saumon et de la sauce hollandaise. Le tout peut être servi avec une boisson chaude, une orange pressée, de la bière, du soda, des pancakes (of course), du sirop d’érable, des mini baguettes, du beurre et une salade de fruits. Un repas 2 en 1 bien complet !

Qu’est-ce qu’on y trouve ? Dans ce restaurant en plein centre d’Auray à la décoration cosy et à l’accueil très chaleureux, tous les plats sont faits maison. Deux options pour le brunch, vous pouvez choisir selon votre humeur l’assiette anglo-saxonne ou la Frenchy. Du côté de la gastronomie d’outre-Manche, on se régale avec des pancakes, des œufs brouillés au cheddar, du bacon, des pommes de terre sautées et des petites saucisses. Pour l’assiette bien française, on craque pour la croustille (baguette), les viennoiseries, le fromage blanc avec granola et fruits rouges, le sirop d’érable et les confitures. On trouve également l’œuf Églantine, spécialité maison. Et pour accompagner ces plats, Le Café Qui Fume vous propose de la bière, du jus de pomme, du jus d’orange, du thé ou du café.

Qu’est-ce qu’on y trouve ? Face à la mer, sur la pointe de la presqu’île de Quiberon, dégustez un brunch très gourmand au restaurant du Sofitel Quiberon Thalassa Sea & Spa. Il y a sur la table des crêpes, des galettes, des viennoiseries et des pancakes, bien sûr. Mais ce n’est pas tout : grâce à son partenariat avec des producteurs locaux, La Presqu’île vous propose des fromages de la région, le pain de la boulangerie Bihan et les pâtisseries réalisées sur place, par le chef pâtissier du restaurant. Le lieu propose également du jambon à l’os, des pommes dauphines, des buffets sans gluten, des huîtres, du poisson fumé et des sushis préparés sous vos yeux (le chef donne même des conseils pour les refaire à la maison, et s’il n’y a pas trop de monde vous pourrez passer derrière les fourneaux pour vous préparer vos propres sushis). Le restaurant propose des brunchs musicaux une fois par mois avec de la musique live. Ce jour-là, on peut participer à des ateliers beauté où des esthéticiennes vous présenteront les produits utilisés au Sofitel Quiberon Thalassa Sea & Spa. Prochaine date le 27 mai. Notez-la bien !

Le brunch d’ailleurs

Quand ? Le dimanche de 11h à 14h Combien ? À partir de 18€ Où ? 5 rue Saint-Vincent, Vannes (réservation : 02 97 54 19 17)

L’instant cosy

Quand ? Dimanche de 10h à 15h Combien ? Entre 7€ et 25€ Où ? 22 place Joffre, Auray (réservation : 06 86 74 44 07)

Le brunch so Breizh

Quand ? Le dimanche de 11h30 à 14h Combien ? 40€ pour les adultes et 20€ pour les enfants de moins de douze ans Où ? Boulevard Louison Bobet, Quiberon (réservation : 02 97 50 46 11)

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Déco

VISITE PRIVÉE

VISITE

LA MER à 180 degrés

Un tête-à-tête avec la mer. Quasiment au bout de sa presqu’île, à Baden, cette maison offre un panorama éblouissant sur la rivière d’Auray. Nous vous emmenons à la découverte de cet endroit qui vit au rythme des marées, des allers-retours des ostréiculteurs et des couchers de soleil toujours changeants.

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Déco

VISITE PRIVÉE

Difficile, quand on passe la porte de cette demeure et que la mer nous saute immédiatement aux yeux, d’imaginer qu’il y a quelques années à peine, elle ne faisait pas du tout partie du tableau. « Quand j’ai acheté cet endroit, se souvient le propriétaire, le jardin était à l’abandon. Les arbres avaient poussé. La vue sur la mer avait disparu ». Mais aussitôt, le charme opère. « J’ai eu un véritable coup de cœur. J’ai signé le lendemain », se souvient-il. À l’époque, une maison de style néo-breton en pierre de taille occupe la parcelle. Fortement dégradée par les années, elle sera rasée pour laisser place à un projet totalement nouveau. Le propriétaire suit en cela les conseils de l’architecte Éric Legrand, de l’agence Alinéa, à Vannes. La mission qu’il confie à l’architecte est résumée en une simple phrase : voir la mer de partout. Consigne respectée. Depuis l’entrée, le regard peut suivre la ligne d’horizon. Déjà, on devine les bateaux. L’escalier en métal a été dessiné pour ne pas arrêter le regard. La lumière coule à flots depuis les fenêtres de toit, sous le plafond cathédrale. Dans les 60 m² de la pièce de vie, le canapé du salon et la table de réception prennent largement leurs aises. Les immenses baies vitrées s’ouvrent en grand sur une terrasse en bois. On s’imagine sur le pont d’un croiseur. Plein sud-ouest, cette pièce de vie extérieure de dix mètres de long par trois de large est ombragée l’été par des grandes voiles rouge breton. L’illusion d’être sur un bateau se renforce alors.

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Déco

VISITE PRIVÉE

Dans la très grande cuisine, l’architecte a décidé de jouer avec la pente du toit. Quatre immenses Velux, disposés en croix, s’ouvrent largement sur l’horizon. Un peu comme dans une cuisine de navire, le regard se perd à travers ces hublots carrés XXL. Les plans de travail en granit noir poli reflètent le ciel. Les meubles blancs dessinés par Vannes Cuisines s’intègrent parfaitement, tout juste vitaminés par le grand pan de mur peint en orange vibrant. Au même niveau, la suite parentale, son dressing et sa salle de douche, enserrent une chambre également vue sur mer. On aperçoit l’océan depuis le lit. Bonheur renouvelé chaque matin dès les volets enroulés.

À l’étage, trois chambres ont été aménagées. Deux d’entre elles bénéficient d’un balcon avec vue sur l’océan. La troisième, conçue comme une suite, abrite dressing et salle d’eau. 78


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Déco

VISITE PRIVÉE

La véritable surprise de cette maison se situe au sous-sol, après la cave à vin. Une autre pièce de vie, de dimension comparable à celle de l’étage au-dessus, a été aménagée. Derrière les baies vitrées, on accède immédiatement à une autre terrasse en bois et à la piscine, chauffée grâce à une pompe à chaleur imaginée par Piscines Bretagne Sud. On imagine sans peine un salon d’été où l’on vit dedans et dehors à la fois. La piscine à débordement donne l’impression de se baigner directement dans la mer.

Ce bien est aujourd’hui en vente. Il est présenté par l’agence AIM immobilier 8 bis rue Thiers, Vannes www.aim-immobilier.fr

Oliviers, palmiers, romarins... La douceur du golfe permet d’acclimater toutes les espèces de plantes. 80


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Déco

BIENTÔT CHEZ MOI

Décapsuleur en métal (utile et ludique - made in Hambourg) Soul

Coussin (impression de vieilles cartes postales de la région de Vannes sur d’anciennes toiles de coton et de lin - fabriqué en France) Soul

Fauteuil Palissade - Hay Maison Alfred & Louisa

Banc en chêne La Maison Verlinde

DÉCO

Lampe en verre Le Cèdre

LA LISTE DE MES ENVIES (pour commencer)

Lampe porcelaine Original BTC La Maison Verlinde Coffret de 4 bols céladon La Maison Verlinde

Canapé en tissu (accotoirs modulables) Le Cèdre

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Bibliothèque en chêne massif (fond personnalisable) - Drugeot Labo La Maison de Sophie

Assiettes en porcelaine Astral Nouvel’R

Lampadaire (structure métal noir et abat-jours multicouleurs coloris au choix) La Maison de Sophie

Maison Alfred & Louisa 11 ZA de Mané Lenn - Crac’h La Maison Verlinde 1 place du Maréchal Lyautey - Vannes Le Cèdre 11 rue des Vierges - Vannes Soul 7 rue des Vierges - Vannes La Maison de Sophie ZA Le Clos Salomon - Saint-Armel Nouvel’R 9 rue Emile Burgault - Vannes

Casse-noix - La Bonne Graine Maison Alfred & Louisa

Verres colorés - Culbuto Nouvel’R

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Déco

BIENTÔT CHEZ MOI

BLANC ET BOIS Une déco toute en douceur

Miroir (façonné sur une tranche de tronc d’arbre de Lituanie) Soul 7 rue des Vierges - Vannes

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Luminaire en céramique et bois (réalisé à partir d’anciens moules) - Ismaël Carré Soul 7 rue des Vierges - Vannes

Tasse de thé et soucoupe - Dune Nouvel’R 9 rue Emile Burgault - Vannes

Photophore en céramique (socle en bois) Nouvel’R 9 rue Emile Burgault - Vannes

Envol de papillons - Anne-Lise Pucci (made in Breizh) La Maison Verlinde 1 place du Maréchal Lyautey - Vannes

Lampadaire (pieds en bois naturel) - Tripod La Maison de Sophie ZA Le Clos Salomon - Saint-Armel


DÉCO

MAISON ALFRED & LOUISA dépoussière la déco

La boutique Maison Alfred & Louisa, vouée à la décoration, à l’ameublement et à l’aménagement, associe l’ancien et le contemporain et ose casser les codes de la déco. Une boutique de 270m², qui associe des pièces vintage à des objets contemporains, des ustensiles du quotidien à du mobilier détourné de son utilisation première, voilà le pari de Maison Alfred & Louisa. Le vieil établi transformé en console, les suspensions en osier, ou encore les bocaux de grand-mère nous plongent dans une autre époque ; dans le même temps, le confort des canapés sur-mesure Bérengère Leroy, les bougies ester & erik ou les fauteuils ocre nous ramènent dans le présent. « C’est ce contraste que je cherche. J’aime casser les codes et proposer une déco audacieuse. Il suffit de pas grand-chose : cela passe souvent par quelques petites pièces, comme des coussins ou des vases », explique Fabian Théraud, à la tête de Maison Alfred & Louisa et ancien responsable scénographie et décoration de l’espace maison au Bon Marché, à Paris. Lancée en octobre dernier, cette boutique fait également la part belle aux créateurs bretons. « Ils sont nombreux ! Je connaissais le potentiel, mais j’en avais sous-es-

timé la richesse et l’effervescence. Pour mieux les mettre en valeur, je souhaite leur consacrer un espace dédié dans l’entrée du magasin », raconte Fabian Théraud. Ici, tout le monde a sa place : les bougies Wabi-Sabi de Fougères (Ille-et-Vilaine) côtoient les brosses et balais Andrée Jardin ! Pour les clients qui souhaitent revoir leur intérieur, le maître des lieux est là pour les conseiller et les orienter dans leur projet. « Les gens voient les objets en magasin et imaginent ce que cela peut donner chez eux », précise Fabian. L’enfant du pays, qui rêvait d’un retour en Bretagne après dix ans à Paris, a déjà su faire valoir sa vision de la déco, puisque l’émission « La Maison France 5 » de Stéphane Thebaut s’est arrêté dans le magasin pour le tournage de l’émission diffusée le 30 mars. Nul doute que la vraie Louisa, arrière-grand-mère de Fabian et une des premières femmes à avoir monté son chantier ostréicole à Crac’h, aurait approuvé ! ¢

Maison Alfred & Louisa 11 ZA de Mané Lenn, Crac’h 02 97 80 04 27 urbanne


Déco

BIENTÔT CHEZ MOI

D’OR ET DE NOIR Le chic absolu

Chaise Gonçalo - Arcalo Maison Alfred & Louisa 11 ZA de Mané Lenn - Crac’h

Lampe en marbre Madam Stoltz Maison Alfred & Louisa 11 ZA de Mané Lenn - Crac’h

Théière en fonte Nouvel’R 9 rue Emile Burgault – Vannes

Vase bouteille bleu (H42) et fleurs en mousse Nouvel’R 9 rue Emile Burgault - Vannes 86

Étagère « brocante » à poser ou à suspendre (L97 P20 H110) La Maison de Sophie ZA Le Clos Salomon - Saint-Armel

Table basse et bout de canapé (métal noir et teck recyclé) La Maison de Sophie ZA Le Clos Salomon - Saint-Armel

Miroir en métal noir et or La Maison de Sophie ZA Le Clos Salomon Saint-Armel

Lampe (dôme en métal et verre fumé) Le Cèdre 11 rue des Vierges - Vannes


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Déco

BIENTÔT CHEZ MOI

UN CÔTÉ NATURE dans mon intérieur

Panière en jacinthe d’eau La Maison Verlinde 1 place du Maréchal Lyautey Vannes

Miroir-console en chêne massif (80 ou 125 cm - coloris intérieur au choix) Drugeot Labo La Maison de Sophie ZA Le Clos Salomon - Saint-Armel

Lampe Lune sable (60 cm) - Table Passion Nouvel’R 9 rue Emile Burgault - Vannes

Meuble Décalages (finition laque et chêne) - Drugeot Labo Le Cèdre 11 rue des Vierges - Vannes

Petit plumeau - Andrée Jardin Maison Alfred & Louisa 11 ZA de Mané Lenn - Crac’h 88

Suspension en bois de hêtre tourné Arwood (made in Breizh) Soul 7 rue des Vierges - Vannes

Vase et pot avec couvercle en céramique La Maison de Sophie ZA Le Clos Salomon - Saint-Armel

Fauteuil en bambou La Maison Verlinde 1 place du Maréchal Lyautey - Vannes


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ESSAI AUTO

ESSAI

VOLVO XC40

Le SUV qui fait tourner les têtes Nous avons demandé à Sophie, de la boutique La Maison de Sophie, d’essayer pour vous rien de moins que la voiture de l’année ! Titre décroché avec brio par cette toute nouvelle Volvo XC40. Ce SUV, plus compact que ses grandes sœurs XC60 et XC90, est une petite bombe d’innovations. Volvo se démarque une nouvelle fois par son style aussi audacieux que réussi, et par l’attention portée à l’agrément de conduite et à la sécurité. Suivez la guide.

Quelle a été votre première impression en découvrant ce SUV ? Je l’ai trouvé vraiment très joli. Il bénéficie d’un design très réussi. Je trouve qu’il se démarque par rapport aux autres voitures actuellement sur le marché. Que pensez-vous du gabarit de cette voiture ? Je trouve qu’elle est de taille parfaite, pas trop grosse. En même temps, on bénéficie d’une position de conduite surélevée. C’est très agréable, on contrôle mieux son environnement. Qu’avez-vous ressenti lors des premiers tours de roues ? Ce qui m’a immédiatement marquée, c’est l’impression de confort. Il y a également la fluidité de la conduite. C’est vraiment très souple, la voiture réagit immédiatement à toutes les sollicitations, que l’on tourne le volant ou que l’on accélère. Et au niveau de la vie à bord ? Il y a beaucoup de choses pour nous faciliter la vie qui ne sont pas des gadgets. On peut contrôler la voiture sans lâcher les mains du volant en commandant le GPS ou la radio à l’aide de la voix. De même, l’écran du GPS s’affiche non seulement sur l’écran central, mais aussi sur celui qui se trouve immédiatement derrière le volant. Cela permet de rester concentrée sur la route. 90

Un élément qui vous a particulièrement séduite ? L’aide au stationnement. Je n’avais jamais vu ça. Grâce aux différentes caméras, on a une vision totale de la voiture et de son environnement. Il y a même une vue par le dessus. C’est comme s’il y avait un drone dans les airs, à dix mètres au-dessus de la voiture en train de filmer ! Un petit bémol ? Je dirais qu’elle a le défaut de sa qualité : la voiture est haute, donc le seuil de chargement du coffre est lui-même relativement haut. Où iriez-vous avec cette voiture ? Je ferais de longues distances ! Une balade dans le Sud-ouest, ou encore mieux, à la montagne.

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KLÉDOR CONCEPT

Profitez pleinement de votre séjour, Mon Concierge s’occupe de tout ! Les beaux jours arrivent à grands pas, les ports se remplissent et les sentiers du golfe du Morbihan retrouvent leur lot de promeneurs. Les nombreuses résidences secondaires, de la presqu’île de Quiberon jusqu’à la presqu’île de Rhuys, rouvrent leurs volets et reprennent vie. Les courts et longs séjours s’organisent autour d’un seul mot d’ordre : « profiter ». Pour cela, rien de plus simple : il suffit de faire appel à Pascal et Léo, de la Conciergerie KléDor Concept. Pascal et Léo, votre métier, c’est quoi au juste ? Chef d’orchestre. Coordonner, organiser et superviser pour le compte de nos clients tous les services autour de leurs résidences secondaires. L’objectif étant de leur faire gagner du temps et surtout, qu’ils profitent pleinement de leur séjour. Quels services pouvez-vous offrir à un résident secondaire, avant son séjour ? L’ouverture d’une maison pour un séjour demande énormément de temps et d’énergie. Il faut nettoyer la maison souvent fermée depuis plusieurs mois, s’occuper de l’entretien du jardin, et au printemps notamment, la tâche peut s’avérer chronophage, surtout si l’on veut se détendre ou profiter de sa famille. Nous passons donc mettre la maison en service avant un séjour (chauffage, eau), pour que le propriétaire se sente bien dès son arrivée, puis nous organisons, avant et après son séjour, les services de ménage et de jardinage. C’est en quelque sorte de l’hôtellerie à domicile ? Tout à fait. Et comme dans un hôtel, Mon Concierge est là, tout au long du séjour, en cas de besoin. Justement, quels services vos clients peuvent vous demander ? La liste est longue ! La Conciergerie KléDor a, depuis cinq ans, développé un grand nombre de partenariats pour répondre à toutes les demandes, de la location de vélos ou kayaks pour une balade en famille, à la réservation d’une voiture de location, ou encore d’un hélicoptère ou d’un jet pour les besoins professionnels notamment. En ce qui concerne les résidences, nous sommes à même, grâce à notre réseau, de trouver un professionnel du bâtiment pour une intervention d’urgence, ou encore de livrer à un propriétaire un plateau de fruits de mer, pour un dîner de dernière minute.

Qui peut être client KléDor Concept ? Tout le monde ! Notre cœur de clientèle, ce sont bien évidemment les résidents secondaires qui souhaitent ne plus s’embêter avec des tâches longues et ennuyeuses, et qui préfèrent profiter à fond de leur séjour. Avec la Conciergerie KléDor Concept, ils peuvent maintenant venir dans le golfe du Morbihan, non pas juste en été, mais toute l’année, tellement la prise en main de leur maison devient facile. Nos compétences et nos services nous permettent d’intervenir sur les appartements, les résidences familiales, mais aussi sur les demeures d’exception et les châteaux. Quels sont les autres services que vous proposez ? Nous proposons le Check in / Check out de locataires et la gestion du linge et du ménage, pour les propriétaires qui souhaitent louer leur bien. Event&Party, c’est le service « clé en main » d’événementiel, pour une garden-party, un pique-nique sur une plage, un dîner à domicile réalisé par un grand chef, ou encore un anniversaire. Dans la dernière édition, vous nous parliez d’un développement ? Oui, en effet : après cinq ans à deux, l’équipe de Concierges s’agrandit dès cette saison, et notre rayon d’action va désormais de la presqu’île de Quiberon à la presqu’île de Rhuys, en passant par Carnac, La Trinité-sur-Mer, Auray, Arradon et Vannes.

KléDor Concept 7 bis rue des Barbichons, Le Hézo (sur RDV uniquement) 06 63 27 83 84

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Evasion

SAINT-PÉTERSBOURG

EVASION

SAINT-PÉTERSBOURG Au confluent des Russie Si proche, et pourtant si loin. Ouverte sur l’Europe, l’ancienne capitale des tsars n’a aujourd’hui rien perdu de son éclat. Les régimes politiques qui se sont succédé ont en permanence cherché à conserver l’allant de ce qui est l’une des plus belles vitrines de la Russie. Même aux premiers temps du communisme, les palais ont été conservés, entretenus. Après la Seconde Guerre mondiale, c’est sous Staline qu’a commencé la restauration du palais d’été, en partie détruit par les nazis. Saint-Pétersbourg, autrefois Pétrograd, autrefois Leningrad, est aujourd’hui une mégapole de plus de cinq millions d’habitants. On y croise des touristes du monde entier, les grandes enseignes internationales, l’histoire à chaque coin de rue, mais aussi des retraités qui vendent quelques patates et trois conserves, pour essayer de gagner un peu d’argent. L’ancienne capitale n’a pas encore été touchée par la gentrification qui s’est répandue en Europe dans toutes les métropoles, avec tous ces petits commerces tendance. Si proche, et pourtant si loin, derrière les façades impeccables, on devine, dans les arrière-cours, la réalité d’une Russie pleine de contradictions. Un voyage inoubliable.

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L’Ermitage

Il faut plutôt parler DES palais de l’Ermitage. Le long de la Neva, leurs façades s’étirent sur des kilomètres, et se poursuivent à l’intérieur de la ville. Les collections présentées ici sont étourdissantes. Les plus grands noms de la peinture, Titien, Vinci, Rembrandt, mais aussi Monet, Renoir, Matisse ou Soulages, ornent les galeries sans fin. Les collections rassemblées ici après la révolution de 1917 sont celles de la famille impériale, et de toutes les familles de l’aristocratie. Les immenses bâtiments ne suffisent pas à tout présenter. Aujourd’hui, même les réserves sont ouvertes à la visite. Les bâtiments sont dans un état de conservation étonnant, et permettent de se rendre compte du faste de cette cour. Les collections sont tellement diverses qu’il vaut mieux préparer sa visite en se concentrant sur quelques points. Ou revenir. Et revenir encore.

Le palais Catherine, au village des tsars

À quelques dizaines de kilomètres de Saint-Pétersbourg, un autre palais impérial étend ses dorures à l’infini. En partie détruit pendant la Seconde Guerre mondiale, il a été minutieusement restauré depuis l’époque communiste. L’une des découvertes incroyables de la visite : le salon d’ambre. Les mosaïques des murs sont constituées d’ambre de différentes teintes. La résine fossilisée est partout, et rappelle que la Russie détient 90% des réserves mondiales d’ambre.

La fin de Raspoutine au palais Ioussoupov

Un saint ou un gros dégueulasse ? Ce prêcheur orthodoxe a divisé la Russie. Proche de la famille du tsar et de son jeune héritier, dont il était le seul à pouvoir soulager les maux - il souffrait d’hémophilie - son influence sur la famille impériale ne plaisait pas du tout à l’aristocratie. Il était contre l’engagement de la Russie dans la Première Guerre mondiale. Proche d’une doctrine qui assurait que le péché rapprochait de Dieu, on lui prête de nombreuses aventures, des beuveries et des orgies avec les personnes de la meilleure condition. Ce paysan prédicateur a été maladroitement assassiné dans un sous-sol du palais Ioussoupov, l’une des plus éminentes familles de Russie. Après avoir été empoisonné sans effet, puis touché d’une balle dans la poitrine, il est parvenu à s’échapper avant d’être abattu dans la cour de deux balles. Son corps a été jeté dans une rivière glacée, où il sera retrouvé immédiatement. Curieusement, le corps de Raspoutine a été incinéré. Seul son sexe (29 cm) a été préservé et est aujourd’hui présenté dans une clinique d’urologie de la ville. Avant de mourir, il avait fait une incroyable prédiction à l’impératrice : « Je mourrai dans des souffrances atroces. Après ma mort, mon corps n’aura point de repos. Puis tu perdras ta couronne. Toi et ton fils, vous serez massacrés, ainsi que toute la famille. Après, le déluge terrible passera sur la Russie. Et elle tombera entre les mains du Diable ». Raspoutine est mort le 30 décembre 1916. Il n’a pas été enterré. La monarchie russe a été abolie le 1er septembre 1917, et la famille assassinée le 17 juillet 1918. La scène de son assassinat a été recréée dans le palais Ioussoupov. Attention : elle n’est accessible que lors des visites de groupes. Le palais Ioussoupov en lui-même permet de comprendre la fortune extrême de certaines familles aristocratiques, en passant par les salles de bal et de réception, ou par le théâtre miniature où même le tsar venait s’essayer à la comédie. urbanne


Evasion

SAINT-PÉTERSBOURG

La Russie orthodoxe

Après la chute du régime communiste, les églises ont peu à peu été rendues au culte. Les coupoles des églises et des cathédrales ont retrouvé leur éclat, après avoir parfois été reléguées au rang de simples entrepôts, comme la cathédrale Saint-Sauveur-surle-Sang-Versé, bâtie à l’endroit exact où Alexandre II fut assassiné. La portion de route où s’est écroulé le tsar est toujours visible, ceinte de mosaïques. Mijanvier, on peut assister à l’incroyable dévotion des croyants, qui vont se plonger dans la Neva glacée pour célébrer le baptême du Christ sous l’œil des caméras. Une cérémonie qui a lieu tout à côté du tombeau des Romanov où le mystère - entretenu par l’Église - plane encore sur le fait de savoir si toute la famille impériale a été assassinée en 1918, ou si certains en ont réchappé. Partout, ce jour-là, les églises sont pleines, l’encens brûle, et on se presse pour récupérer de l’eau bénite par litres dans un climat de ferveur incroyable.

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Quand y aller ?

En été, les bateaux circulent sur les canaux et les rivières. Les parcs apportent un peu de fraîcheur. Un moment formidable, sous le soleil de minuit, qu’il faut partager avec un flot d’autres visiteurs. La foule rend certaines visites compliquées. En hiver, après le Noël orthodoxe, la neige et la glace enserrent la ville. Les touristes se sont en grande partie évaporés. Mais les journées sont courtes.

Où dormir ?

Les hôtels sont légion, mais on peut s’offrir une ou plusieurs nuits dans un endroit qui est à la fois un hôtel et un monument historique : le Grand Hôtel Europe. C’est l’un des plus anciens palaces d’Europe. Il a ouvert ses portes en 1875 sur Nevsky Prospekt, l’équivalent des Champs-Élysées de la capitale de l’empire. Tchaïkovski a passé sa lune de miel ici, Raspoutine y a dîné, tout comme Élisabeth II. La salle de restaurant, inchangée, accueille chaque semaine des dîners de gala avec musiciens, chanteurs et couples de danseurs. Bar à caviar sous un gigantesque toit de verre, bar à cocktails... On croise ici l’élite de la société russe actuelle.

On ramène quoi ?

Bien sûr, il y a le caviar - que l’on peut même trouver sur le marché - ou la vodka. Une belle découverte également : les vins russes ou géorgiens. On trouve également (à tous les prix) de magnifiques matriochkas peintes à la main dans les environs de Moscou, et même des matriochkas à peindre, ce qui occupera les enfants.

Ce reportage a été réalisé avec la complicité des Carnets de Magellan, une agence de voyage indépendante qui propose des voyages sur-mesure uniquement dans les régions connues et reconnues par ses dirigeants.

17 bis rue Hoche, Vannes - 02 30 85 65 00 www.lescarnetsdemagellan.fr urbanne


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CA VIENT D’OUVRIR / CA VIENT DE CHANGER

Eyma

BY EMMANUELLE - DEPUIS JANVIER 2018

Atelier de création C’est l’histoire d’une jeune créatrice qui décide de présenter ses collections dans une boutique cosy. Ses vêtements sont fluides et féminins. Ils invitent au mouvement, et parfois au voyage par le choix de tissus originaux. Surtout, ils correspondent à la fois à ses envies et à celles des clientes : une chemise qui plaît peut être transformée en robe, le tissu d’un short peut être utilisé pour confectionner un kimono… Car Emmanuelle aime le contact et le retour de ses clientes, pour qui elle peut réaliser la pièce dont elles rêvent. Le + : Emmanuelle imagine également des robes de mariées. Mantra : « Créer ensemble des vêtements qui vous ressemblent » 25 rue du Maréchal Leclerc, Vannes - 06 12 66 74 79 Du mardi au samedi : 10h-19h www.emmanuellesavin.fr / Facebook : Eyma par Emmanuelle Savin / Instagram : @eyma_emmanuellesavin

Ariane

BY CORINNE - DEPUIS FÉVRIER 2018

Prêt-à-porter féminin Si Corinne est désormais à la tête de la boutique, elle connaît Ariane - l’enseigne, mais aussi sa fondatrice - depuis son arrivée dans la région, il y a quatre ans. Une histoire d’amitié qui s’est transformée en tournant professionnel, puisque Corinne a repris la boutique d’Ariane. Les clientes vont retrouver les mêmes marques, même si de nouvelles vont intégrer, petit à petit, les collections actuelles. Avec ses conseils sur-mesure, Corinne habille les femmes dans un esprit casual chic, et complète le look avec des sacs à main, bijoux ou foulards. À noter, la boutique va changer son nom, mais pas sa philosophie ! Mantra : « Une mode personnalisée » 11 place Richemont, Sarzeau - 02 97 41 95 53 Du mardi au samedi : 10h-12h30 / 15h-19h. Ouvert les dimanches matin et lundis jusqu’en septembre www.arianedb.com / Facebook : Ariane Sarzeau / bleu.celeste@orange.fr 96

Maison Alfred & Louisa BY FABIAN - DEPUIS OCTOBRE 2017

Décoration, ameublement, aménagement Pénétrer dans ce grand bâtiment à la devanture rappelant la période art déco, c’est accepter de revoir tout ce que l’on croit savoir sur la déco. Ici, le vintage côtoie le contemporain, les objets de première main ou ceux qui ont une ou plusieurs histoires à raconter, le tout de façon équilibrée. Du mobilier, des ustensiles de cuisine, des suspensions, des bougies… Les amateurs sauront reconnaître la qualité des produits proposés. La Maison Alfred & Louisa met également en valeur les nombreux créateurs bretons. Le maître des lieux propose aussi un service de décoration intérieure en écho avec le magasin. Mantra : « Une décoration audacieuse » 11 ZA Mané Lenn, Crac’h - 02 97 80 04 27 Du mardi au samedi : 10h-19h. Dimanche : 14h-19h Facebook : Maison Alfred & Louisa / Instagram : @maisonalfredetlouisa

Nouvel’R

BY RACHEL - DEPUIS DÉCEMBRE 2017

Art de la table, décoration Des assiettes joliment décorées, des couverts originaux, des tapis moelleux… Cette boutique met en valeur ces petits riens qui font le charme de la maison. Si les objets déco ont parfois des lignes épurées, ils sont surtout colorés et ont pour but de mettre de la gaieté dans nos « home sweet home ». Tout passe par de petites choses pour créer une ambiance cosy ! Quand il s’agit de dresser une belle table, on peut faire confiance aux propositions de cette boutique : des touches de couleur sur des verres, des assiettes asymétriques, et voilà une table originale ! On va avoir envie d’inviter des copains à manger… Mantra : « Le souci du détail » 9 rue Emile Burgault, Vannes - 02 97 54 33 94 Lundi : 14h30-19h. Du mardi au samedi : 10h-19h Facebook : Nouvel’R / nouvelr.vannes@gmail.com


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CA VIENT D’OUVRIR / CA VIENT DE CHANGER

Au Petit Paradis BY CHARLOTTE - DEPUIS MARS 2018

Mousqueton BY FRÉDÉRIQUE - DEPUIS AVRIL 2018

Lingerie, collants et maillots de bain Cette petite boutique est un écrin qui met en valeur aussi bien des pièces classiques que des dessous plus fantaisie ou sportswear. Dans une atmosphère chaleureuse, la maîtresse des lieux prend le temps de conseiller et d’accompagner les clientes pour trouver l’article dans lequel elles se sentiront le plus à l’aise. Car choisir un bon soutiengorge n’est pas toujours chose aisée, notamment pour les femmes aux poitrines opulentes ou pour celles atteintes par la maladie. La boutique propose également des collants - Charlotte se fait un plaisir d’associer collants et robe pour un effet waouh ! - toute une gamme de maillots de bain et des articles pour vous, messieurs.

Prêt-à-porter La célèbre marque de vêtements marins installe ses collections à Vannes, dans une boutique colorée et chaleureuse. Les pièces emblématiques, telles que les vareuses, les vestes en toile homme et femme, ou les jerseys rayés, côtoieront des articles plus saisonniers. Ceci afin que la centaine de références, dans une dizaine de coloris différents, soient présentes toute l’année dans les rayonnages. Si la marque est connue et reconnue dans le milieu nautique, les marcheurs et amateurs de montagne l’apprécient également pour son confort et sa résistance. Nul doute que les Vannetais adopteront vite Mousqueton pour leurs loisirs !

Mantra : « Un moment de douceur »

Mantra : « La vie en couleurs »

10 rue du Mené, Vannes - 02 97 45 96 85 Lundi : 14h-19h. Du mardi au jeudi : 10h-19h

Place Henri IV, Vannes - 02 97 49 30 42 Du lundi au samedi : 10h-13h / 14h-19h mousqueton.eu

Générale des services BY VALÉRIE - DEPUIS JUIN 2017

Bijouterie Victor

BY PATRICIA ET PATRICK - DEPUIS AVRIL 2018

Service à la personne Que l’on soit actif ou retraité, parent ou grand-parent, on peut tous avoir besoin d’une aide ou d’un accompagnement au quotidien. Pour l’entretien de la maison, la téléassistance, le transport des personnes âgées, le jardinage, la garde d’enfants, etc., les professionnelles offrent des services de qualité. Des professionnelles recrutées avec soin : elles sont titulaires d’un diplôme d’auxiliaire de puériculture ou d’un CAP pour s’occuper des tout-petits, et d’un diplôme d’auxiliaire de vie pour prendre en charge les personnes âgées. Ce service peut aussi être synonyme de lien social pour les personnes les plus isolées.

Bijoux Duo Bijoux, c’est fini ; vive la bijouterie Victor ! Patricia et Patrick ont fermé les boutiques Duo Bijoux pour se lancer dans une nouvelle aventure : Bijouterie Victor. Dans un lieu clair et lumineux, ils proposent les collections Pandora, des bijoux en argent, mais surtout, ils développent un espace dédié à l’or et notamment l’or 18 carats. Si les marques traditionnelles sont bien présentes, les clients pourront aussi trouver des choses plus originales. Les bijoutiers travaillent également avec un créateur, ce qui permet d’imaginer des pièces personnalisées, parfois à partir de vieux bijoux. Et bien sûr, on peut compter sur les conseils avisés des bijoutiers.

Mantra : « Du temps pour vivre »

Mantra : « Des bijoux classiques et une touche d’originalité »

4 rue Aristide Briand, Auray - 02 97 14 10 10 - Du lundi au vendredi : 9h-12h30 / 14h-18h30. Samedi matin sur rendez-vous www.auray.generaledesservices.com / Facebook : Générale des Services Auray

17 rue Saint-Vincent, Vannes - 02 97 54 21 37 Lundi : 14h-19h. Du mardi au samedi : 10h-12h30 / 14h-19h. Ouvert le dimanche matin pendant l’été

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