urbanne MODE & STYLE • NANTES
RENTRÉE 20 PAGES SPECIALES HABITAT
EN CUISINE AU RADISSON BLU UN CAFÉ AVEC ERIC GUÉRIN MODE
L’ÉCLAT DES COULEURS SOMBRES
DOSSIER
LA CULTURE FAÇONNE LA VILLE
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Urbanne
SOMMAIRE
Il faut que ça bouge ! Une rentrée sous le soleil, ça donne des envies ! À commencer par des envies de nouveauté. C’est pour cela que nous avons décidé de créer plusieurs nouvelles rubriques. D’abord, une rencontre originale, le temps d’un café. Premier servi, Éric Guérin, le chef étoilé qui a ouvert Le Café du Musée à Nantes. On a aussi envie de faire du bien à la planète en mettant en avant quelques gestes simples, de petites gouttes dans l’océan du changement. Pour le meilleur. Et puis, comme on aime bien parler de tout et de rien, la rubrique « En vrac dans mon sac » est née. Des infos futiles et utiles pour briller en société. Urbanne change lentement, comme la ville qui nous entoure. Nantes continue sa révolution, plus ou moins tranquille. Plus que jamais, elle met la culture au cœur de cette mutation. Un vrai parti pris, que nous avons évoqué avec Johanna Rolland. Le futur s’annonce bien. Bonne rentrée ! On vous embrasse, L’équipe Urbanne
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En couverture Jupe en maille, pull et chemise / Saint James, 17 rue de la Barillerie, Nantes 6
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Sommaire
La chronique littéraire de Julia Kerninon Interview Tendance : Black Verveine Mode : l’éclat des couleur sombres Sacs : la folie des grandeurs !
Beauté : je veux me débarrasser de mon tatouage Bien-être : c’est l’heure de changer de boulot Un café avec... Éric Guérin En vrac dans mon sac
Un geste pour la planète
Dossier : la culture façonne la ville
Poiron-Dabin, une saveur DétonNantes
En cuisine : le maquereau vu par Erwan Noblet Visite privée : une rénovation réussie Dossier spécial Habitat
Évasion en Irlande du Nord
redaction@urbanne.fr Retrouvez Urbanne sur Facebook www.urbanne.fr Urbanne Mode & Style - Magazine gratuit. N°21 - Dépôt légal en cours Un magazine des éditions MGI (SAS) 176 route de Vannes, 44700 Orvault Crédit photo : Pascal Kyriazis, D.R. Impression : Union Européenne Tirage : 25 000 exemplaires Régie publicitaire : Prana’Com - spotin@pranacom.fr Chef de publicité : Odile Schmitz - Odile@urbanne.fr - 06 09 49 05 27 Rédaction : Pierre-Baptiste Vanzini - Karen Jouault - Julia Kerninon Illustrations de Marina Le Ray Directeur de publication : Stéphane Potin - 06 16 28 33 67 Création : Achromac El Kouri - 06 75 20 66 91 La reproduction des textes et photos sans autorisation est interdite.
redaction@urbanne.fr retrouvez Urbanne sur Facebook www.urbanne.fr
Culture Urbanne
AIR DU TEMPS
LA CHRONIQUE LITTÉRAIRE de Julia Kerninon C’était dans une maison de location en Auvergne. C’était presque la nuit. Je lisais, et mon mec regardait des trucs sur son ordinateur. Il avait commencé dans l’après-midi, assis à la table du jardin, la tête dans les mains. Une émission en deux parties, il avait dit, et je n’avais pas relevé, pourtant c’était bizarre qu’il zone sur Internet en plein milieu des vacances. Il a éteint l’ordinateur, il est venu s’asseoir à côté de moi sur le canapé avec une tête pas possible. Ce qu’il avait regardé, c’était une émission sur le climat. C’est pire que tout ce que je croyais. Des catastrophes naturelles tellement massives que l’agriculture deviendra impossible. On a frissonné tous les deux, à cause de notre bébé de neuf mois qui dormait juste au-dessus de nos têtes dans sa turbulette et un lit-parapluie. Déjà, quelques semaines plus tôt, j’avais vu passer comme tout le monde cette information selon laquelle d’ici 2050, il y aurait des pics de température à 55°C dans l’est de la France. J’avais fait le calcul rapidement : en 2050, mon bébé aura 33 ans. C’est jeune pour vivre dans La Route de McCarty. J’avais chassé temporairement mes visions d’horreur en me promettant d’apprendre à l’enfant à nager dans la mer et à courir vite. Comme si être débrouillard allait suffire, dans les années à venir. On était là dans la maison de vacances, à ne plus savoir quoi dire tellement on avait peur. Depuis des années, je fais ce rêve récurrent : je vois arriver la grosse météorite qui va frapper la Terre et causer notre fin à tous. Fascinée, je regarde la boule de feu qui s’approche, et puis je croque ma capsule de cyanure. C’est quelque chose d’envisageable. Avec le bébé, ça devient juste un cauchemar. Et pourtant, sans le bébé, on ne s’intéresserait probablement pas autant à tout ça. Le réchauffement climatique, c’est ce sujet si facile à oublier, à pousser de côté. On est tous au courant, mais on n’arrive à vivre qu’en le mettant en sourdine, et à force on le met tellement bien en sourdine qu’on continue à faire n’importe quoi en ayant l’impression d’être vertueux. On pense qu’on fait ce qu’on peut et que c’est déjà bien, mais c’est absolument faux – il s’agirait de faire beaucoup, de faire extraordinairement beaucoup, et de trouver ça
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normal, et peut-être qu’alors quelque chose se produirait. D’une certaine façon, notre problème commence avec le manque de chiffres – on sait que produire de la viande rouge dégage énormément de gaz à effet de serre, par exemple, mais pas forcément qu’un seul trajet en avion anéantit l’équivalent d’une année entière d’un comportement impeccable. Du coup, on continue à faire n’importe quoi et de manière complètement chaotique – parce qu’on est faible, mais aussi et surtout parce qu’on est mal renseigné, et parce qu’on a peur. (Hier j’ai lu Le Monde Diplomatique, qui est à la fois une des plus belles choses que je connaisse, mais aussi une des plus déprimantes. Il y avait un article fascinant sur l’aquaculture des saumons au Chili et en Norvège. C’est un scandale tellement énorme que ça devrait nous occuper toute la journée, toute la vie, jusqu’à ce qu’on y ait mis fin, mais pourtant ce n’est pas ça qui arrive – on est occupé, on est loin, on se dit qu’on a dû mal comprendre, et puis, surtout, il y a trop de scandales de ce genre, on est cerné, assiégé, la tâche paraît trop immense. C’est comme ça qu’on ne fait rien.) On est sorti respirer dans le jardin – le jardin donnait sur la vallée, une pente douce après le cerisier, et devant nous des collines entières d’arbres touffus, l’odeur de l’herbe et de la fumée de bois. Tout d’un coup c’était déchirant de voir ça, ça faisait peur aussi, l’idée que ces choses qu’on avait toujours tenues pour acquises soient en réalité si fragiles qu’elles seraient disparues dans un siècle peut-être. La nature, dont on n’avait dans notre jeunesse jamais eu grand chose à foutre, nous faisait soudain rougir d’humilité. On est rentré dans le gîte, c’était une maison entièrement en bois, tous les murs en étaient couverts, et alors malgré moi j’ai pensé à un de mes passages préférés de Paris est une fête : « Nous avons toujours de la chance, dis-je, et comme un imbécile je ne touchais pas de bois. Et dire qu’il y avait partout du bois à toucher dans cet appartement ». Sauf qu’il ne s’agit plus de toucher du bois en espérant que tout se passe bien. Il s’agit d’être irréprochables et inflexibles politiquement, si nous voulons survivre.
Mode
TENDANCE
CREATION
BLACK VERVEINE Classe éco-responsable
Une mode sans concession. Des modèles originaux, des choix affirmés, un tissu bio, une fabrication ultra-locale, Aurélie Guilbaud n’a pas fait les choses à moitié lorsqu’elle a lancé sa marque, en 2014. Écoeurée par une industrie du vêtement qui avale et vomit matières premières et êtres humains, elle a voulu faire autrement. Et elle y parvient plutôt bien.
Pourquoi avez-vous décidé de lancer votre propre marque ? J’étais styliste dans une entreprise parisienne. Je dessinais des jeans à la chaîne. J’étais amenée à me rendre en Chine pour participer à l’achat de certains modèles. Lors de mon dernier voyage, tous ces vêtements produits avec des matières bon marché m’ont écœurée. Dans certains jeans, il y a plus de polyester que de coton. Les producteurs, làbas, remplacent toutes les matières par des matières moins chères dès qu’ils le peuvent. 10
Et pour vous, c’était devenu insupportable ? Oui, on peut dire que j’ai fait une overdose. Dans ma vie personnelle, j’avais évolué. Mais là, en voyant des centres commerciaux où on pouvait acheter en gros sur des surfaces gigantesques, c’était trop pour moi. Ça a été une sorte de déclic. Je n’y voyais plus de sens. Deux mois après, j’ai donné ma démission.
Et vous êtes passée d’un extrême à l’autre… À l’époque, mes collègues, je les avais vus deux fois dans ma vie, en Chine. Je n’avais pas de contact avec les modélistes, les gens qui s’occupent de la fabrication non plus… Il manquait un gros lien social. Je suis en fait passée d’une entreprise qui produisait des milliers de jeans à des milliers de kilomètres, à une marque qui produit des modèles à une dizaine ou une quinzaine d’exemplaires, dans un atelier situé à deux kilomètres du lieu de création. C’est complètement différent. Quelle a été votre ligne directrice quand vous avez lancé votre marque ? Ma conviction, c’était de faire une mode plus éco-responsable, plus humaine. Je voulais utiliser des matières moins polluantes. Dans ma dernière collection, je n’utilise que des matières biologiques. Et puis, il y a aussi le côté humain : je souhaite que personne ne soit exploité sur l’ensemble de la chaîne de production, de la fabrication du tissu à la fabrication du vêtement. Pour vous, le made in France, c’est important ? Le made in France, c’est bien, mais il ne faut pas qu’il s’arrête à la création du vêtement. Je trouve qu’on oublie trop souvent de s’intéresser à la fabrication du tissu en lui-même : il y a des gens qui habitent autour de champs de coton bourrés de pesticides. Je ne suis pas contre le made in Bangladesh, s’il est équitable. Faire des vêtements localement, avec un tissu d’origine biologique, ça a forcément un prix… Effectivement. Tout au début de mon projet, je souhaitais que les vêtements soient plus accessibles. Mais si je voulais proposer du moyenne gamme, il fallait aussi faire des grosses productions. Ce qui veut dire investir beaucoup d’argent. C’est compliqué. Ça a été un problème pour moi, mais j’ai décidé de me tourner vers quelque chose de plus élitiste.
le sarouel avec des chaussures sans forme... Je ne sais pas combien de fois j’ai entendu que la mode éco-responsable, ça consistait à faire des sacs à patates ! Je voulais donc prouver qu’il était possible de créer des choses contemporaines avec des matières bio. Tout est pensé, tout est fini. C’est un gros pari. Avez-vous réussi à rencontrer facilement votre clientèle ? Il y a encore tout à faire. Il faut sensibiliser les gens. Je suis confrontée à un problème : la clientèle qui a un potentiel d’achat pour mes produits ne va pas forcément les choisir, même s’ils lui plaisent. Souvent, on veut une marque pour montrer son appartenance sociale. Je pensais que l’originalité du vêtement allait l’emporter sur cette pression de la marque. Je suis aujourd’hui dans la même gamme de prix que certaines marques de prêt-à-porter, mais avec une transparence et une éthique derrière l’ensemble de ma production. Il faut arriver désormais à faire passer le message. Ce n’est pas facile. Pourquoi cette passion pour le noir ? Le noir fait partie de moi depuis que je suis enfant. Je n’ai jamais été gothique, mais je suis attirée par le noir. Ce n’est pas une couleur, mais pour moi c’en est une. Il y a un côté élégant, très graphique. Aujourd’hui, j’ai environ 50 % de noirs dans mes collections. Au début, c’était carrément 70 %. J’ai fait des efforts. Comment définiriez-vous votre style ? C’est toujours la question piège. C’est compliqué de s’auto– définir. Je ne fais pas quelque chose de romantique et de bohème, plutôt un vêtement graphique et architectural. Ce qui m’inspire, c’est le design, l’art contemporain et l’architecture. La nature est présente dans les imprimés. Ce que je fais, ce n’est pas de la guimauve, quoi…
Dans quel esprit créez-vous vos modèles ? Je dirais que, déjà, j’essaye de penser à tout le monde. J’ai beaucoup travaillé sur les morphologies. Du coup, j’ai des clientes qui arrivent à s’habiller chez moi alors qu’elles ne parviennent pas à s’habiller ailleurs. C’est d’ailleurs hyper touchant de voir différentes morphologies porter le même vêtement. Combien de collections sortez-vous chaque année ? Je suis passée à une collection par an. C’est l’application de la « slow fashion ». Je ne voulais pas me plier au rythme de la mode en général. C’est du gaspillage. Souvent, les clientes me disaient qu’elles n’avaient pas le temps de voir ma dernière collection avant l’arrivée de la suivante. Ça n’avait pas de sens. Aujourd’hui, je fais une collection par an, avec des déclinaisons en fonction des saisons. Quels types de vêtements dessinez-vous ? Je suis plutôt axée sur les tops, les robes et les jupes. Je travaille pour la femme, et exceptionnellement pour l’homme, lors de commandes exclusives. Je voulais montrer qu’on peut faire une autre mode, loin du cliché du vêtement écologique :
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Mode
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Mannequin : Cloé Maubec Make-up artist : Solenne Gomes Merci à la singulière boutique Mauvais Genre pour son accueil.
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L’ÉCLAT DES COULEUR SOMBRES Quand l’ombre sculpte la lumière
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Jupe en maille, pull et chemise / Saint James, 17 rue de la Barillerie, Nantes • Chaussures Tod’s / Clarisse, 22 rue Crébillon, Nantes • Chaussettes / Josette & Tic, 16 rue Crébillon, Nantes
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Pantalon denim, chemise, tennis et sac Moschino / Avenue Montaigne, 8 bis rue Scribe, Nantes
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Le chien Léon et Cloé. Robe, sautoir et bottes / 5th Avenue, 12 rue Aristide Briand, Rezé • Bracelets / Mauvais Genre, 1 rue Saint-Denis, Nantes
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T-shirt en maille, jupe en denim, boots et collier / Helen’s, 11 bis rue Martin Luther King, La Chapelle-sur-Erdre • Lunettes de vue / Le Comptoir des Binocles, 1 route de Clisson, Nantes • Bracelets / Mauvais Genre, 1 rue Saint-Denis, Nantes 24
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Beauté
NEWS
Réveillez votre regard C’est la rentrée, et on a déjà les yeux cernés. On vous a trouvé deux produits signés Les Thermes Marins de Saint-Malo qui devraient vous aider à retrouver un regard de biche ! Le patch Contour des yeux va lisser et hydrater le contour de l’œil. Quant au sérum Contour des yeux, il va estomper les rides. On dit merci qui ? Merci Aquatonic (Carré Lafayette), où l’on peut retrouver ces produits. Soyez zen et bio ! Le salon Zen & Bio revient au Parc des expositions de la Beaujoire, du vendredi 5 au dimanche 7 octobre. Beauté, santé, alimentation, habitat, jardin, vacances, développement personnel, prêt-à-porter... Tout est sujet à réflexion, et pour allier théorie et pratique, des ateliers sont également prévus. On profite de la rentrée pour être plus zen et bio ?
BEAUTÉ
NOS CHOUCHOUS
Octobre Rose, c’est maintenant ! La campagne de sensibilisation du dépistage du cancer du sein revient, et de nombreuses marques de cosmétiques sont associées à la cause. Alors regardez bien ce que vous achetez, les filles !
On surfe sur la vague australienne Les cosmétiques du pays Down Under ont la cote en France. Si vous avez des envies de voyage, mais plus de congés en vue, vous pouvez toujours vous offrir un produit Sand & Sky ou Nude by Nature.
de la rentrée
Un peu de fun dans la salle de bains Les cosmétiques se prennent parfois au sérieux. Avec Bernard Cassière, c’est loin d’être le cas ! On retombe plutôt en adolescence grâce au concentré percepteur Blur ou au masque clarifiant pureté The Mask.
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On prolonge l’été… Les oliviers de vos vacances vous manquent ? On a trouvé un produit pour vous : la collection Herit.Age de la marque bio Esenka, à base de fleurs d’oliviers andalous.
Une marque globe-trotteuse C’est l’histoire d’une nana, Helena Mendès, globe-trotteuse de par son métier de négociatrice en relations internationales, qui découvre les bienfaits des plantes. Elle décide alors de créer des cosmétiques sous la marque Mawena, tout en aidant des femmes à se fédérer entre elles pour produire et récolter les plantes dont elle a besoin. En voilà une bonne idée !
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Beauté
CONSEIL
BEAUTÉ
À LA FAVEUR De l’automne
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Beauté
SOCIÉTÉ
BEAUTÉ
LE TATOUAGE REGRETTÉ n’est plus une fatalité
L’été, la saison de toutes les folies. Peut-être celle d’avoir craqué pour un tatouage… que vous regrettez déjà. Au Centre Laser HTM, la nouvelle machine PicoWay permet de détatouer efficacement et sans douleur. Présentation
Quand elle avait 17 ans, Laëtitia s’est fait tatouer le bras droit. Très vite, elle a regretté son choix. « Je ne l’aime plus depuis longtemps. Il y a dix ans, j’ai tenté de le faire retirer avec le laser Q-switched, mais certaines couleurs, dont le rouge et le bleu, ne sont pas parties », témoigne-t-elle. Lorsqu’elle entend parler de la technologie « picoseconde » de PicoWay, elle se lance. « Au bout de cinq séances, il ne reste qu’une ombre et tous les rouges sont partis. Je peux enfin me mettre en débardeur sans complexe ! ». Laëtitia devra suivre une dernière séance après l’été pour être débarrassée à tout jamais de ce tatouage.
Des dermatologues habilités assurent les séances de détatouage. « Cette nouvelle technologie est vraiment très efficace. Elle permet de traiter un large éventail de phototypes de peau et de couleurs d’encre, quel que soit l’âge de la personne. À raison d’un traitement par mois, cela peut être très rapide », indique Françoise Anée-Beaugé, du Centre Laser HTM. Ce sont des dermatologues, habilités et formés à utiliser l’appareil, qui déterminent le nombre de séances et les assurent. « Les patients sont stupéfaits par la vitesse avec laquelle leurs tatouages disparaissent et la rapidité de guérison, le tout sans gêne importante », précise le Dr Marc Fleischmann, dermatologue qui officie au Centre Laser HTM. Laëtitia acquiesce et ajoute : « La douleur est très supportable sans crème anesthésiante, et c’est indolore avec. Et la cicatrisation n’a duré qu’une semaine ». La jeune femme est ravie, « à l’image des patients du centre », conclut Françoise.
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Beauté
PORTRAIT
BEAUTÉ
MARGAUX
Championne du monde de coiffure Savez-vous qu’il existe des championnats du monde de coiffure ? Les derniers se sont déroulés les 9 et 10 septembre derniers à Paris, et Margaux, du Salon de Vincent (Pornic) y a participé. Rencontre. Êtes-vous fière de votre prestation ? Après ma précédente médaille d’or par équipe et mes deux médailles en individuel (bronze et argent) aux championnats du monde de 2017, j’avais un peu la pression ! Finalement, j’ai remporté, dans ma catégorie junior, deux médailles d’argent en individuel (coiffure de jour et coiffure de soirée) et une médaille d’or par équipe. Ce résultat va au-delà de mes espérances ! Est-ce qu’on s’arrache un peu les cheveux pour préparer un tel rendez-vous ? Oh oui ! On s’entraîne comme des champions avec préparations physique et mentale. Par exemple, on fait des stages durant lesquels on dort à même le sol, et on se lève à cinq heures du matin pour aller nager dans un lac. On est aussi attentif à notre alimentation et on fait de la relaxation. Je m’entraînais entre quatre et six heures par jour, comme une sportive en fait !
Quelle est l’ambiance dans l’équipe ? Pas trop de crêpages de chignons ? On est très soudé et il vaut mieux. Car une fois sélectionnés, les coéquipiers se voient tous les week-ends pour travailler et améliorer les gestes et les techniques. On va plutôt crêper les cheveux de nos têtes à coiffer ! Les coiffures que vous présentez sont-elles capillotractées ? Ce sont des épreuves très techniques et très artistiques. Vous ne verrez jamais ce que l’on présente dans la rue ! Ce n’est pas un peu prise de tête tout ça ? C’est une vraie passion ! Mon métier, c’est coiffeuse en salon, et mon sport, c’est participer à des compétitions en coiffure.
Margaux travaille au Salon de Vincent, 6 place du Marchix à Pornic (02 51 73 24 04). 42
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Santé
COACHING PRO
BIEN-ÊTRE
C’EST L’HEURE de changer de boulot, les filles ! Ras le bol de ce boulot, mais que faire d’autre ? Cette question, vous vous l’êtes sans doute déjà posée, sans trouver de réponse satisfaisante. Et c’est là que le coaching professionnel intervient...
La reconversion professionnelle, Nathalie Potier Roul connaît bien, car elle s’est elle-même retrouvée dans cette situation avant de créer Next Step for Women, des programmes qu’elle mène via Internet pour aider les femmes à reprendre leur carrière en main. « Lorsque l’on change de métier, on a l’impression de recommencer à zéro. Ce n’est pas vrai, car on a déjà des compétences, un réseau. Les femmes sont aussi plus demandeuses, notamment car elles souhaitent combiner vie privée et vie professionnelle », explique la coach. Car quand le pro prend le dessus, cela peut se solder par un burn out. C’est exactement ce qui est arrivé à Marie, la quarantaine, exerçant dans la communication. « Après mon burn out, j’ai ressenti un vrai sentiment d’urgence à retrouver très vite un autre boulot. Mais quoi ? Mon coaching avec Nathalie a permis de créer les conditions du changement. Même si on n’a pas les clés tout de suite », raconte-t-elle. Grâce à sa coach, Marie a pu trouver dans quel autre domaine ses compétences pourront être utilisées, et elle est plus confiante face aux gens qu’elle démarche.
« La dimension personnelle et mes valeurs ont été prises en compte » Mais ce n’est pas toujours le cas. « En matière de coaching, on trouve tout et n’importe quoi, surtout sur Internet. L’important est de s’approprier une méthode qui vous convienne et de s’y tenir », explique Nathalie Potier Roul. Marie abonde dans le même sens. « Le coaching est bien plus qu’un simple bilan de compétences, car la dimension personnelle et mes valeurs ont été prises en compte. Et j’avais vraiment besoin de ça ».
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Des salons professionnels pour les femmes Profession’L, le salon de la reconversion professionnelle des femmes, revient à Nantes les 17 et 18 octobre à la Manufacture. Pour sa deuxième édition, l’événement passe de une à deux journées. Preuve que les femmes ont besoin d’y voir plus clair dans leur carrière. www.salonprofessionl.com
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Enfants
BONS PLANS
ENFANTS
QUAND L’ANGLAIS s’apprend dès le berceau… Notre enfant est forcément le plus intelligent et on veut le meilleur pour lui. Alors pourquoi ne pas lui faire découvrir une deuxième langue dès le plus jeune âge ?
Parler une seconde langue dès le plus jeune âge, ce n’est plus un rêve ; c’est une réalité. Dans la crèche associative Fluffy, cela fait vingt-six ans que les professionnelles parlent anglais aux enfants. « En 1992, la structure était pionnière en la matière. Ici, on joue, on lit, on chante en anglais. Cette langue fait partie du quotidien », raconte Lise Pasquereau, directrice de Fluffy depuis 2015. Elle qui ne parlait pas anglais à son arrivée, est « bluffée » par la capacité d’apprentissage des tout-petits. « Je me suis posé la question de savoir si cela fonctionnait, et je me suis vite rendu compte qu’à force de répéter les choses tous les jours, les enfants comprennent très bien. Même ceux issus de familles non bilingues ». Résultat : l’équipe se met aussi à parler anglais !
expérience personnelle, elle propose aujourd’hui des ateliers en anglais dans son Open Lab for Kids. De un à onze ans, les enfants pourront participer à des activités sensorielles (éveil musical ou corporel), découvrir les arts plastiques, jardiner, cuisiner ou faire leurs premières expériences scientifiques et technologiques en anglais. « L’apprentissage est associé à pénibilité. Or, cela doit être avant tout un jeu ». Cela nous ferait peut-être du bien à nous, parents, de participer à ces ateliers pour nous rassurer face à l’anglais…
S’amuser tout en parlant anglais Dans certaines familles également, on parle la langue de Shakespeare au quotidien. C’est le cas chez Cécilia Rodrigues. Passionnée de langue depuis toujours, elle discute avec sa fille en anglais. Outre les avantages cognitifs, Cécilia souhaitait « ouvrir l’esprit de [sa] fille sur d’autres cultures ». Forte de cette
Crèche Fluffy 231 boulevard du Massacre, Nantes 09 61 44 44 14
welcometofluffy@gmail.com
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Open Lab for Kids 06 86 02 22 50 hello@lopenlab.com
www.kids.lopenlab.com
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RENCONTRE
PORTRAIT
UN CAFÉ AVEC... Éric Guérin Il y avait beaucoup d’effervescence, ce jeudi soir, lorsque nous avons débarqué au Café du Musée, au Musée d’arts, la maison nantaise d’Éric Guérin. Ce soir-là, il recevait Nicolas Guiet de L’U.Ni, Guillaume Maccotta de Lamaccotte, Jean-François Pantaléon du Roza, et, bien sûr, Claire Habchi du Café du Musée. Tou(te)s ces chef(fe)s sont passés par sa cuisine de La Mare aux Oiseaux (MAO), le restaurant étoilé de Saint-Joachim, avant de venir faire les beaux jours de la gastronomie nantaise. Un joli point de départ pour une discussion autour d’un petit café... Pourquoi avez-vous eu envie de réunir cette belle équipe d’anciens ? C’est un plaisir, l’envie de faire quelque chose tous ensemble. C’est une fierté de voir tous ces gars et cette fille installés à Nantes. Ça représente ce que j’ai pu transmettre. La MAO, ce n’est pas juste un restaurant, c’est un lieu de vie où les gens s’épanouissent et avancent. Ça veut dire que des emplois, des affaires, des vies sont créés. Depuis vingt-trois ans que dure l’aventure dans les marais de Brière, je ne compte plus les couples et les bébés MAO, il y en a partout. Ceux qui vous entourent ce soir ont lancé quelques-unes des plus belles tables de Nantes... Qu’est-ce que vous leur transmettez de si spécial ? À la MAO, ce qu’on transmet, c’est un état d’esprit, pas juste de la technique. C’est d’abord l’écoute, le respect, le partage, l’échange. Chacun, quelle que soit sa place dans la maison, existe et apporte une pierre à l’édifice. C’est une énergie qui me donne à moi aussi la force d’avancer et de me renouveler, et de garder la tête jeune. Comment ce lieu, rien de moins que l’un des plus beaux musées de France, vous inspire-t-il ? J’avais beaucoup d’attente, ici. C’est la première fois que je travaille en ville. Pour une fois, on ne fait pas des kilomètres pour venir me trouver. L’inspiration est différente. Travailler ici, c’est plus se mettre au service d’un lieu, de la culture. Le bâtiment respire l’histoire et les gens qui l’ont traversé. Je me promène tout seul l’après-midi, le soir... C’est envoûtant. 48
Éric Guérin, entouré de quatre anciens de La MAO aujourd’hui installés à Nantes.
Et cet environnement incroyable, on le retrouve comment dans l’assiette ? Nous avons lancé des soirées Bistro’Art, trois soirs par semaine. On met la cuisine au service de l’art, et les codes de l’art au service de l’assiette, dans la lumière, les couleurs, la texture, le dressage... On s’inspire d’un artiste, d’une œuvre. Claire Habchi, en cuisine, s’empare du sujet avec toute la sensibilité qu’elle peut apporter. Éric Guérin, c’était les marais de Brière, puis Giverny avec Le Jardin des Plumes, et aujourd’hui Le Café du Musée. Comment faites-vous pour être partout ? J’ai un agenda rempli un an à l’avance. C’est compliqué à gérer. Parfois, on me propose des choses que je suis obligé de refuser. Il faut que je sois partout et suffisamment chez moi, en Brière, d’où j’ai de moins en moins envie de bouger. Mais ce qui est intéressant, c’est que tous ces lieux, ce sont des familles. Quand j’arrive ici, je suis happé par l’équipe et je ne réfléchis pas à autre chose. Toutes les maisons sont différentes, mais elles ont un lien incroyable : celles et ceux qui les font vivre sont passés par La Mare aux Oiseaux. ¢
Le Café du Musée 10 rue Clémenceau, Nantes 02 51 12 93 09
cafedumusee.fr
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RENCONTRE
PORTRAIT
MAXENCE ORANGE
Classe internationale Maxence Orange, 20 ans, vient de participer aux championnats d’Europe de natation en grand bassin, en Écosse. Si l’on devait tartiner les clichés, on dirait que si le jeune homme aux larges épaules est arrivé dans le grand bain, c’est parce qu’il est tombé dedans lorsqu’il était petit. Ce ne serait qu’en partie exact. Oui, il le dit, la natation est «un truc de famille». À la maison, ils sont trois sur quatre à faire de la compétition. Mais si le nageur de Nantes Natation enchaîne cette année les stages avec l’équipe de France, c’est parce qu’il a décidé d’aller au bout de l’aventure, de voir jusqu’où ça le mène. «Si j’arrêtais maintenant, je ne sais pas si nager me manquerait, mais je regretterais trop de ne pas être allé voir plus loin», résume le champion de France du 200 mètres dos en petit bassin. Aller voir plus loin, jusqu’aux Jeux olympiques ? «Il y a un an, je n’aurais pas dit que je visais les JO, sourit ce spécialiste du dos. Là, je ne dis pas que c’est mon objectif, mais je sais qu’ils sont peut-être sur ma route». Avec en ligne de mire Paris, 2024. «Faire les JO dans son pays, il n’y a pas mieux. C’est un truc de malade», lâche-t-il. Mais le chemin est encore long. «Je ne m’entraîne pas beaucoup. Cinq ou six fois par semaine. Mais cette année, je passe à huit. Ça veut dire passer vingt heures par 50
semaine dans l’eau. Il faut de la discipline, ça prend du temps. Mais il n’y pas que les entraînements. Il faut rester concentré, réfléchir, s’impliquer, pas juste nager pour nager», souligne l’étudiant kiné, qui doit également mener de front ses études. Il continue de progresser. Les résultats sont là, chaque année plus satisfaisants. Les déceptions aussi, comme cet été où une blessure l’a empêché d’être à son niveau lors du rendez-vous européen. Alors, il peaufine, avec Christophe Bourgeais, son coach à Nantes Natation depuis la classe de troisième. «Il y a une relation qui s’est installée petit à petit. Je me sens très bien, on peut échanger ensemble, discuter des entraînements. Nantes Natation, ce n’est pas un gros club qui envoie cinquante nageurs aux championnats de France, on peut s’adapter à chacun. Je m’y sens très bien. C’est ça aussi qui donne envie d’aller plus loin». ¢
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RENCONTRE
PORTRAIT
LA LOIRE À CHEVAL 12 jours hors des sentiers battus
Justine Vaudour attaque la Divatte après huit jours de voyage, seule avec sa jument.
Descendre la Loire, de Tours à Pornic, en douze jours. C’est le pari pas si fou remporté par Justine Vaudour et sa jument cet été. Avec ses cartes et sa boussole, elle a ouvert une nouvelle voie. Tout près de l’eau. « Je voulais voir autre chose avec elle ». Justine Vaudour s’affaire autour de L’Arkia, sa jument, après plus d’une semaine de voyage. Cela fait douze ans que le couple s’est formé. Elles ont partagé compétitions et randonnées. Cette aventure, c’est l’occasion de vivre quelque chose de nouveau, à un moment où Justine termine ses études en communication à Nantes, et où sa jument n’est pas encore tout à fait à la retraite. Après plusieurs jours à parcourir les petits chemins, la jeune femme de 25 ans a le sourire. « Perchée en haut de mon cheval, la vue change totalement, raconte-t-elle. Et puis, ça permet de longer vraiment les bords de Loire et d’accéder à des sentiers qu’on ne peut pas utiliser avec un véhicule. Les vélos ne voient pas d’aussi haut que moi. C’est vrai que pour les photos, et tout simplement la vue, c’est fantastique ». Mais cette aventure est aussi une aventure humaine. Les cavaliers qu’elle rencontre sont loin d’être indifférents. « Quand ils me voient passer avec tout mon attirail, ils me demandent ce que je fais là. Je leur explique, et la réponse est toujours la même : « J’aurais trop envie de faire ça ! », sourit-elle. Ils me
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disent qu’ils en rêvent au fond d’eux, mais qu’ils n’ont pas le courage de le faire. Je pense qu’on attend beaucoup de moi en termes de retour. Les gens veulent partager mon expérience sur les tracés de cartes, les points où s’arrêter. Il y a beaucoup de demande. C’est en tout cas ce que je constate sur les réseaux sociaux. Il y en a même qui viennent me voir au gîte, au camping. Ils veulent partager avec moi de vive voix le projet ». Mais les campings, le couple cavalière-jument est loin de s’y arrêter tous les soirs. Les propositions d’accueil et d’hébergement ont afflué grâce aux réseaux sociaux. C’est le cas de Madeline, qui a ouvert sa maison - et son jardin - de La Varenne à Justine et L’Arkia. « Je trouve ça beau de partager ça avec sa jument. Elle a le temps de se retrouver elle-même et de réfléchir à la continuité de son projet. Tout le monde n’est pas capable de faire ça. Elle a du cran et je trouve ça beau, affirme-t-elle. Je suis contente que mes enfants aient pu les rencontrer. On peut ainsi leur faire comprendre qu’on peut avoir des rêves, qu’on peut sortir de la maison et se promener au bord de Loire en vélo ou à cheval. Il faut oser ». ¢
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07/09/2018 10:12
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NEWS
Villa au top
C A R V N E S DAN AC S N O M
La Villa Cheminée, à Cordemais, a été classée dans le top 5 MONDIAL des hôtels les plus insolites par le site Tripadvisor. Perché à 16 mètres de haut, ce gîte, imaginé en 2009 par l’artiste japonais Tatzu Nishi dans le cadre du parcours d’art contemporain Estuaire, peut accueillir deux personnes. Étonnamment, depuis son ouverture, les réservations sont prises d’assaut.
Pétition pour une piscine Une piscine olympique, deux bassins, un de 50 et un de 25 mètres, c’est ce que réclame une pétition lancée début septembre. Nantes ne peut aujourd’hui accueillir aucune compétition nationale avec ses équipements actuels.
Food Forum Du 3 au 10 octobre, c’est LE rendez-vous de ceux qui pensent l’alimentation de demain. Un évènement ambitieux (et convivial) qui devrait avoir lieu chaque année.
Rangez-la ! Nés à Nantes, les Uritrottoirs, qui permettent à ces messieurs de se soulager le plus proprement possible, n’ont pas déclenché que de l’enthousiasme à Paris où ils ont été installés cet été. L’un d’entre eux a même été rebouché au ciment et bardé de slogans féministes demandant aux garçons de «la» ranger. À Nantes, question d’égalité, les sanisettes gratuites sont ouvertes toute la nuit. Pas de jaloux.
Toujours aussi cons
N’en jetez plus !
Les Marches des Fiertés, l’escalier du centre-ville peint aux couleurs arcen-ciel du drapeau LGBT+, ont été de nouveaux souillées par de la peinture noire. Elles venaient d’être repeintes par près de 200 personnes après avoir été dégradées une première fois. La Ville porte plainte.
Easy Jet qui ouvre une nouvelle base à Nantes avec au moins dix nouvelles lignes, Transavia qui positionne deux nouveaux avions à l’aéroport et qui ouvre également d’autres destinations (dont Copenhague !), la croissance ne s’arrête jamais. Ne reste plus qu’à adapter l’aéroport à l’afflux prévisible et... au bienêtre des habitants des alentours. Vivement l’avion électrique.
Un filet d’eau Carton plein pour le miroir été, qui s’est transformé pour enfants (et parents) par la chaleur. Ambiance pied du château ! 54
d’eau cet en oasis accablés plage au
OUF ! Les travaux de la ligne 1 ont été terminés en temps et en heure. Merci. Fini la galère pour les usagers de la ligne la plus fréquentée de Nantes, en partie fermée cet été. Mais la zone de travaux autour de la gare est loin d’être dégagée. La mezzanine qui enjambe les voies est finie à 40%, et l’esplanade de la nouvelle gare nord va être agrémentée de gazon.
Le passage de la Châtelaine Fermé depuis des années après un incendie, le passage a fait plus que peau neuve : il s’est réinventé. Un nouvel accès et un nouveau souffle pour la rue Scribe, dans le triangle d’or.
609 000 C’est le nombre de visiteurs au Voyage à Nantes cet été. C’est 40 000 de moins que l’année dernière, qualifiée «d’exceptionnelle».
3500 euros du m² C’est le prix médian relevé par Ouestfrance-Immo.com à Nantes en septembre. +8,9% sur un an.
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JOURNÉE DE RÊVE
COOL
UNE JOURNÉE BIEN-ÊTRE pour Christelle et Caroline
Comme beaucoup d’entre nous, Christelle et Caroline, deux lectrices assidues d’Urbanne, ont un rythme de vie effréné. On leur a promis une journée relaxation et plaisir entre l’Aquatonic et le Radisson Blu. Promesse largement tenue, nous ont-elles confié !
UNE PARENTHÈSE DÉTENTE À L’AQUATONIC Sarah Assié, directrice de l’Aquatonic
« Notre souhait est de pouvoir offrir une vraie parenthèse détente et bien-être à nos clients. Notre établissement est un cocon dans la ville, car bien que situé en plein centre de Nantes, il est en retrait de l’effervescence de la métropole. Le moment exceptionnel que vont vivre Christelle et Caroline va débuter par la découverte du Parcours Aquatonic. Dans une eau entre 31°C et 34°C, elles vont tester l’effet apaisant et revigorant des douze ateliers proposés, que ce soit les bains bouillonnants, la marche à contre-courant, les différents jets ou le geyser. Elles pourront aussi profiter du hammam et du sauna. Une fois complètement détendues, elles vont poursuivre l’expérience avec le modelage corps relaxant qui, grâce à des manœuvres lentes et profondes, va totalement libérer les tensions. Et avant de retrouver l’extérieur, elles vont apprécier une pause gourmande à la tisanerie ».
Christelle
« Je ne connaissais pas ce lieu. C’est très joli et cosy avec des matériaux naturels qui donnent l’impression d’être ailleurs. Ça incite à la détente! On a passé une heure dans le parcours, ce qui permet de faire tranquillement le tour des ateliers. Et d’être déjà bien détendue ! Pour ma part, je m’octroie très rarement des soins. Et celui-ci était vraiment qualitatif ! L’accueil est parfait, les esthéticiennes sont vraiment pro et les produits utilisés très agréables. On pénètre dans un autre univers, ce qui permet vraiment de lâcher prise. C’est comme des minivacances ! ».
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Caroline
« Le lieu est très agréable : à taille humaine, avec son architecture tout en rondeur, qui enveloppe et invite tout naturellement à la détente. On se sent comme dans un cocon. J’avais déjà eu l’occasion de tester le parcours. Il est très varié et fluide, on peut facilement passer d’un atelier à un autre. Je n’avais jamais testé les soins du spa. J’ai trouvé le massage relaxant tout simplement parfait, avec une huile joliment parfumée. Et le contact de la serviette chaude juste après le massage est une parfaite transition pour pouvoir se reconnecter tout doucement au monde réel… Une belle surprise ! ».
REPAS À PARTAGER AU RADISSON BLU Benjamin Gilbert, directeur commercial et marketing
« Notre volonté est de démocratiser le Radisson Blu et son restaurant. L’idée est de conserver l’essence même du restaurant, tout en y apportant dynamisme et modernité. C’est pour cela que la salle de restaurant a investi la salle des pas perdus, qu’une cuisine mobile y a été installée, que le service est moins guindé et que les menus sont présentés sur tablette tactile. Dans l’assiette aussi, des changements ont été faits avec l’arrivée des repas à partager… ou pas ! Souvent, au restaurant, nous voulons tester différents plats. Chez nous, c’est possible ! Les portions ont été revues et sont servies au plat pour que les clients puissent partager et goûter ensemble ce qu’ils ont commandé. Avec toujours une qualité de produits locaux irréprochable et une cuisine savoureuse et audacieuse proposée par le chef Erwan Noblet et le chef pâtissier Emmanuel Lebreton ».
Christelle
« C’est la première fois que je viens. L’endroit est impressionnant et magnifique. Ce concept de repas à partager met tout de suite à l’aise. C’est très sympa et assez inattendu ! Cela facilite les échanges et enlève des barrières durant le repas. Ce n’est pas guindé, tout se fait en toute simplicité, sans rien enlever à la qualité du service et de la cuisine. C’était juste parfait ! ».
Caroline
« Le concept des plats à partager est très sympathique. Le partage, c’est tout l’intérêt de la cuisine à mon sens… Et dans l’assiette, c’est un festival de saveurs ! Des entrées aux desserts en passant par les plats, on trouve beaucoup d’originalité, beaucoup de goût et de vraies surprises. On sent par touches les origines guadeloupéennes du chef, ce qui apporte un peu d’exotisme. Et c’est très plaisant ! ». ¢
Urbanne, un magazine local avant tout Nous avons profité de cette rencontre pour que lectrices et lecteurs nous fassent part de leur regard sur Urbanne. Ce qui les intéresse le plus reste sans conteste les informations de proximité. Si notre panel aime savoir quelles boutiques ouvrent, il est également très intéressé par les portraits que nous présentons. De la même façon, il préfère lire un article sur un talent d’origine locale plutôt que sur les people de passage à Nantes.
Aquatonic 5 place Aristide Briand (Carré Lafayette), Nantes 02 40 41 89 89
www.aquatonic.fr
Radisson Blu 6 place Aristide Briand, Nantes 02 72 00 10 00
www.radissonblu.com urbanne
Eco
RESPONSABLE
VÉLO
ON A TESTÉ le nouveau Bicloo !
Support pour smartphone (ne pas oublier l’élastique !)
Puce intégrée, pour libérer le vélo sans passer par la borne et noter l’engin
Selle plus confortable C’est JCDecaux qui le fait
Les couleurs, c’est pareil
Chaîne qui ne déraille pas
Pneu arrière increvable (pas comme nous)
«Design contemporain» (c’est la plaquette qui le dit)
Cadre en aluminum
36 euros par an, première demi-heure gratuite
22kg. C’est 2,3 de moins qu’avant, mais ce n’est pas encore un vélo du Tour de France
Il y en a 1 230 comme ça ! 103 stations disponibles 58
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MJ
CJ
CMJ
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Eco
RESPONSABLE
VRAC
UN GESTE POUR LA PLANÈTE J’achète en vrac
Riz, céréales du petit-déjeuner, farine, sucre... Toute l’épicerie sèche peut aujourd’hui (de nouveau) s’acheter en vrac. Un retour au temps où l’on pouvait se procurer ce dont on a besoin au gramme près, et aussi - surtout - un retour à la raison. On vous dit pourquoi.
L’autre jour, je me suis encore plantée. J’ai acheté ma boîte de semoule de couscous au supermarché, et quand j’ai ouvert l’emballage, je me suis rendu compte que les petites graines étaient soigneusement réparties dans quatre sachets plastique prêts à cuire. Je ne suis pas tout à fait sûre que cuisiner avec du plastique plongé dans l’eau bouillante soit la meilleure idée santé, mais en revanche, je suis certaine qu’au niveau du goût et du résultat final, ce n’est absolument pas la bonne méthode. Après en avoir mis rigoureusement partout en ouvrant péniblement le sachet, j’ai amèrement regretté de ne pas avoir fait comme d’habitude, et de l’avoir acheté en vrac dans l’épicerie de Couëron. D’autant qu’au niveau des emballages, entre la boîte en carton et les sachets plastique, on commence à friser le ridicule. « Vous savez que les emballages représentent un tiers des déchets que nous jetons dans nos poubelles ? », m’interroge Anaïs, qui a créé l’épicerie le P’tit Poids il y a un an, alors que je lui rapporte l’aventure. « On jette, en moyenne, en France, 350 kg de déchets par an et par habitant. Si on achète en vrac, on retire 120 kg de nos poubelles. C’est énorme », assure-t-elle.
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20 à 30% moins cher
L’épicière est convaincue et convaincante. « L’anomalie, ce n’est pas d’acheter au poids comme on le faisait il y a cinquante ans. C’est plutôt que, depuis cinquante ans, nous consommons aussi bien des emballages que des produits. Il y a un moment où ça a dérapé ». Les responsables de ce déraillement collectif, on peut les appeler marketing, merchandising et course contre la montre. Plus le temps de passer d’un petit commerce à l’autre. « Pourtant, ce n’est pas compliqué de changer ses habitudes, d’aller dans différents magasins. Je ne crois pas que l’on gagne du temps quand il faut se décider entre soixante-dix marques de beurre ». La question du gain de temps reste posée, celle du gain d’argent, elle ne se pose pas. « À qualité égale, on paye moins cher en vrac, assure l’épicière. Nous sommes 20 à 30% moins cher que l’emballé. On retire les intermédiaires, puisqu’on se fournit le plus souvent directement chez le producteur, sans emballage ». Même le bilan carbone est donc bien meilleur : le produit n’est pas trimballé sur des centaines de kilomètres pour être conditionné, placé en centrale d’achat et acheminé au magasin. ¢
SALLES PRIVATIVES
(capacité jusqu’à 40 pers.) pour vos réunions de travail, petits-déjeuners professionnels ou tous vos évènements privés.
BAR / RESTAURANT ~ NANTES Imaginez vous au bord de l’Erdre, un petit rayon de soleil derrière la baie vitrée, quelques bateaux naviguant parmi les canoës et les kayaks en toile de fond ou alors... confortablement installé au coin
EVENEMENTS
Ouvert 7j/7
Concerts Poker Retransmissions de matchs
du feu, dégustant les bons petits
...
plats de saison mitonnés par
Happy Hours
notre brigade, accompagnés
After Work
d’un bon verre de vin.
10 Quai de la Jonelière 44300 NANTES ~ Tel : 02 40 74 30 00 ~ www.lbe-nantes.fr ~ Du lundi au mercredi de 10h à minuit, du jeudi au samedi de 10h à 2h et le dimanche en Automne/Hiver de 10h à 20h ~
Vente de fruits et légumes, cueillettes Cueillette de
pommes, pommes bio
et kiwis bio dans nos
champs à la ferme de la Chebuette, à
20 minutes de Nantes
Ferme de la Chebuette 5 rt de maîre Jean St Julien de Concelles 02 40 92 00 70 Ferme de la Chasseloire Chemin de l’Ouchetien St Herblain 02 28 03 19 28 www.les-fermes.fr urbanne
Transfert - Rezé
UN SOIR D’ÉTÉ
Les sites des anciens abattoirs de Rezé (en haut) et des anciens chantiers navals de l’Île de Nantes (en bas) retrouvent un nouveau souffle.
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DOSSIER
NANTES
Quand la culture façonne la ville L’art ne sert à rien*. La culture, si. À faire évoluer les points de vue, provoquer des rencontres, des envies, rassembler les gens... et aussi construire la ville de demain. On voit fleurir dans toutes les grandes villes des lieux de culture dans des friches, des bâtiments promis à la démolition. C’est le cas à Marseille avec Coco Velten, à Paris avec Ground Control, à Vannes avec Dédale. C’était déjà le cas il y a des années à Nantes, lors de l’ouverture du Lieu Unique. Dans ces endroits arrachés au désert, parce qu’il y a de la place, parce qu’il y a du désir et de l’envie, parce qu’il y a des moyens, aussi, parfois, des propositions artistiques, sociales et culturelles fleurissent. On met en quelques jours le projecteur sur un bâtiment ou un quartier oublié. À Nantes, l’implantation de la culture pour participer au renouveau de la ville a déjà fonctionné. La Galerie des Machines, Stéréolux et Trempolino sous les anciennes halles Alstom ont accompagné le renouveau de l’Île de Nantes. Cet été, Transfert, à Rezé, a attiré les foules. Dans le futur quartier de Pirmil-les Isles, ce sont des dizaines de concerts, d’ateliers, d’évènements qui ont été imaginés. Les gens de Nantes ont fait le Voyage. Et c’était le but. Le quartier du Bas-Chantenay doit lui aussi se réinventer. Des immeubles vont disparaître, d’autres vont pousser, on va retrouver la Loire à cet endroit. C’est là aussi que doivent être implantés le Jardin extraordinaire et l’Arbre aux hérons. Une manière de mettre de l’art et la culture au cœur du renouveau d’un quartier, et aussi, encore une fois, de simplement donner envie à tous d’y venir. *Oscar Wilde. Une rapide recherche sur Internet nous apprend que «La première fonction de l’art est évidemment de produire de la beauté, puisque c’est sa définition. Et la beauté, étant une finalité sans fin, n’a pas d’autre but qu’elle-même. Elle est pure gratuité et infinie liberté. Elle ne doit rien à personne et ne demande rien d’autre qu’elle-même. Elle se suffit à elle-même, sans finalité utilitaire immédiate. L’art est un jeu désintéressé qui se justifie par sa seule beauté. L’art ne sert à rien (à rien d’autre que lui-même). Il est un luxe totalement inutile, mais dont l’homme ne saurait se passer pour continuer à devenir ce qu’il est». Par Marc-Alain Descamps. urbanne
Culture Urbanne
DOSSIER
DOSSIER
« LA CULTURE ACCOMPAGNE LES MUTATIONS URBAINES » Johanna Rolland, maire de Nantes et présidente de Nantes Métropole, explique sa stratégie.
Johanna Rolland, maire de Nantes, en plein cœur de Transfert à Rezé.
Après les Machines sur l’île de Nantes, jadis no man’s land, il y a eu cet été Transfert à Rezé et Complètement Nantes dans la carrière Misery, où doit pousser l’Arbre aux hérons. Ces deux quartiers sont en devenir. La culture est-elle aujourd’hui le meilleur éclaireur pour la politique de réaménagement urbain ? C’est elle qui permet de redonner vie à des quartiers laissés en friche ? La culture a naturellement une capacité à apporter du sens, à transformer notre regard, parfois aussi à apprivoiser les choses et les lieux. Elle peut, à ce titre, accompagner les mutations urbaines. C’est particulièrement vrai à Nantes, où la culture constitue un élément fort de notre identité et de notre singularité métropolitaine. Mais il y a dans cette démarche un enjeu essentiel, celui de dessiner un projet culturel qui réponde et corresponde au territoire. Rien ne serait pire que de plaquer un projet, venu de l’extérieur, formaté, artificiel. De ce point de vue, en effet, Transfert, porté par des acteurs du territoire, profondément en lien avec le tissu culturel nantais, en constante évolution, nous aide à inventer l’urbanité de demain. Amener la culture et donner des habitudes de fréquentation à la population, c’est la recette miracle pour intégrer un nouveau quartier au tissu urbain ? Il n’y a pas de recette miracle. Il y a la capacité à tisser des réponses adaptées à chaque situation, à faire du cousu main. Cela passe par un travail de longue haleine, la confiance accordée aux acteurs du territoire et l’ajustement permanent des projets.
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Diriez-vous que grâce à Transfert, les Nantais savent aujourd’hui où situer le futur quartier de Pirmil-Les Isles à Rezé ? Grâce à Transfert, on sait que l’on peut trouver à Pirmil-Les Isles un véritable laboratoire artistique et culturel, un formidable lieu d’expérimentation et de liberté, ouvert à toutes et tous. Quel regard portez-vous sur la fréquentation et sur ce qu’il s’est passé à Transfert cet été ? Transfert a été vraiment un beau succès. On y a tenté des expériences artistiques et esthétiques, à l’écart des standards habituels de la création et de la diffusion artistique. On y a créé un lieu de vie, d’échange et de convivialité autour de la culture, pour chacune et chacun, offrant au public un univers singulier, une « atmosphère » culturelle et artistique absolument uniques. Il s’est passé quelque chose d’assez unique. Transfert a réussi sa mission pour son premier été, avec une enveloppe financière bien définie mais tout de même conséquente au vu du nombre de spectacles proposés. Pour l’Arbre aux hérons, le budget est bien plus important. Vous aviez indiqué que Ville et Métropole ne paieraient pas seules la note. Où en est-on dans la recherche de fonds venus du secteur privé ? Quels chiffres peut-on citer ? J’ai en effet dit dès le départ que l’Arbre aux hérons était un projet de territoire, une aventure collective comme Nantes sait en imaginer et en mener. Nous avons donc fait appel à un financement qui ne se limite pas aux collectivités publiques, puisqu’un tiers du coût total sera porté
par des partenaires privés. Les entreprises du territoire et les acteurs économiques se sont engagés dès le début du projet. Un outil de collecte de fonds a été créé avec les acteurs économiques. Il s’agit du fonds de dotation Arbre aux hérons, présidé par un chef d’entreprise, Bruno Hug de Larauze. Celui-ci fédère autour de lui les membres fondateurs du fonds : Nantes Métropole, la Chambre de commerce et d’industrie de Nantes-Saint-Nazaire, la Jeune chambre économique Nantes Métropole Sud Loire, le MEDEF de Loire-Atlantique, le Crédit Mutuel Loire-Atlantique Centre-Ouest et le Relais Atlantique. Ce fonds a pour objectifs de fédérer les acteurs du projet et d’animer le collectif d’entreprises, donateurs et acteurs du projet, de mobiliser les savoirfaire et technologies du territoire et de recueillir les fonds privés des entreprises et des particuliers désireux de participer au financement de l’Arbre aux hérons. À ce jour, des entreprises se sont déjà engagées pour plus de 3 millions d’euros. Et, preuve de l’enthousiasme que le projet suscite auprès de la population, la campagne de financement participatif lancée au printemps a été un incroyable succès. L’engouement a été tel que l’objectif des 100 000 euros a été atteint en 48 heures ! Au total, 373.525 euros ont été récoltés auprès de 5.511 contributeurs. Diriez-vous qu’il y a une véritable adhésion des Nantaises et des Nantais à ces projets culturels ambitieux ? Les Nantaises et les Nantais sont des amoureux de la culture. Quand je vois le nombre de personnes qui sont allées à Transfert, quand je vois l’intérêt que suscite l’Arbre aux hérons, la curiosité et l’envie de celles et ceux qui m’en parlent, je mesure combien ils attendent que leur ville, dont ils sont si fiers, continue à inventer et à surprendre. 85 millions d’euros pour la culture, c’est assez ou c’est trop ? 85 millions d’euros pour la culture, c’est la marque de l’ambition, c’est le signe d’une véritable volonté de soutenir la culture. C’est un choix politique fort, en cette période de sobriété budgétaire. Mais c’est un choix indispensable, car c’est précisément quand il y a des difficultés, quand il y a des tensions, qu’il faut faire des choix forts. Et dans la période que nous vivons, plus que jamais, nous devons être particulièrement offensifs sur la culture. Parce que c’est là, tout simplement, que se joue une part de notre avenir. Parce que c’est par la culture, avec bien sûr l’éducation, que nous dessinerons la société ouverte et tolérante, la société optimiste à laquelle nous aspirons. 85 millions d’euros pour la culture, c’est la possibilité de porter, avec les acteurs culturels, dans leur diversité, de beaux projets : la Libre usine, qui permettra de fournir des espaces pour les œuvres en fin de période de création, le nouveau festival de danse Trajectoires, l’ambition renouvelée pour le Théâtre universitaire. C’est aussi le doublement du nombre d’ateliers d’artistes. J’ai inauguré les onze premiers en juin dernier. Ce sont aussi les nouveaux locaux de l’école d’Arts ou ceux du Pont supérieur. C’est encore la Maison Fumetti, avec les acteurs de la bande dessinée et de l’art graphique. C’est enfin, car il faut bien arrêter l’énumération, un nouveau Musée d’arts, un splendide musée, un musée du XXIe siècle, qui change la manière d’aller au musée et qui rencontre un très grand succès, avec déjà près de 450.000 visiteurs.
diversité des acteurs culturels, la multiplicité des propositions. On sait aussi l’attention portée à la culture, qui est bien plus qu’un atout ou une source de plaisir et d’émotion. Ici, elle fait partie de notre identité. Mais cette aura nantaise, elle repose aussi sur bien d’autres choses, sur le dynamisme et l’inventivité de nos nombreux acteurs, dans tous les domaines, qui font qu’ici, il se passe tout le temps quelque chose et qu’il y a toujours des surprises. D’autres métropoles françaises (Lyon, Montpellier...) utilisent désormais l’argument culturel comme vecteur d’attractivité économique. Nantes était jusqu’à récemment relativement seule sur ce créneau. Que vous inspire cette nouvelle concurrence ? Je ne le pense pas en termes de concurrence. À Nantes, évidemment, la culture c’est absolument fondamental. Mais nous la voulons conforme à notre esprit, à notre manière d’être et de faire. La culture, à Nantes, participe de notre singularité. C’est pour cela qu’elle attire, qu’elle fait que nous sommes identifiés. Ce qui est formidable avec la culture, c’est que l’on n’enlève rien à personne en la faisant vivre et bouillonner. On voit que, géographiquement, certaines actions s’éloignent du centre-ville. Étirer le centre-ville, faire même en sorte qu’il n’y ait plus un centre mais de multiples quartiers dynamiques, c’est une ambition nécessaire lorsqu’on se positionne comme une métropole de taille européenne ? J’ai l’ambition que Nantes soit une ville à dimension internationale mais à taille humaine. En matière d’aménagement urbain, cela nécessite évidemment une vision, des objectifs. Cela passe par exemple par un développement de qualité, sobre en énergie et riche en emplois, un développement qui fasse naître une ville plus végétale, plus douce, apaisée et apaisante, ce que j’appelle une ville désirable. Cela nécessite un équilibre général, avec un centre dynamique, attractif, vivant, parce que c’est un lieu d’appropriation collective des habitants et d’image de la ville, et des quartiers agréables, vivants, eux aussi profondément dynamiques, car c’est cet ensemble qui fait une ville. Comment faire pour se servir de la culture comme outil d’ouverture, sans pour autant l’instrumentaliser ? Est-ce que c’est une question que vous vous posez ? La question de la liberté des artistes, de la liberté des créateurs, est évidemment fondamentale. Pour moi, la réponse est très simple : il faut soutenir, partout et tout le temps, la liberté de création. Oui, l’art et la culture, c’est fait pour bousculer et parfois pour choquer. Sinon, on tombe dans un art officiel, sans âme, un art qui sert les puissants mais qui ne sert à rien. Alors oui, je veux pour Nantes une liberté totale de création.
En septembre 2016, devant les acteurs culturels nantais, vous disiez : «Oui, l’art et la culture ont réveillé la belle endormie. Oui, l’art et la culture ont réconcilié Nantes avec elle-même et l’ont projetée dans l’avenir. Nantes est devenue une référence, une ville dont on sait qu’elle regorge de talents». L’action culturelle est vraiment la pierre angulaire de l’aura que dégage Nantes aujourd’hui ? Bien sûr que la culture joue un rôle de premier plan dans notre rayonnement, dans l’image positive que projette Nantes. On connaît le bouillonnement artistique qui règne dans notre ville, le talent et la urbanne
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DOSSIER
TRANSFERT RÉUSSI 172 000 personnes ont découvert cet été qu’il pouvait y avoir de la vie au sud du pont des Trois-Continents à Rezé. Transfert, avec ses trois cents spectacles et ateliers proposés le temps d’un été a réussi sont implantation express. Ce nouveau lieu en mouvement, qui laissera un jour la place au quartier de Pirmil-Les Isles, propose de questionner la ville de demain par le biais de la culture.
Soirée de clôture brûlante à Transfert.
Transfert est né d’un sentiment d’inachevé : celui de s’installer dans un lieu voué à une destruction quasi immédiate. L’association Pick Up Production en a fait l’expérience en 2017, dans l’ancienne maison d’arrêt de Nantes, où l’installation Entrée Libre a attiré la foule, et encore auparavant, en 2014, avec la Villa Ocupada. «C’est vrai qu’il y avait une frustration de voir que ces lieux généraient plein d’échanges autour des projets immobiliers et de l’avenir de la ville, mais que rien n’avait le temps de s’installer vraiment, explique Nicolas Reverdito, le président de Pick Up. Nous avons décidé de chercher un lieu où la temporalité serait plus importante, pour expérimenter comment la culture peut influencer la ville». En proposant de s’installer pour cinq ans - jusqu’à ce que le projet d’aménagement urbain commence à sortir de terre - à l’emplacement des anciens abattoirs, à Rezé, Pick Up a réussi à se donner du temps. À commencer par celui de réfléchir et d’expérimenter. «La ville est souvent pensée par les élus, les urbanistes, les architectes. Mais tout le monde est concerné. Nous voulons donner la parole à d’autres, croiser les points de vue, souligne Nicolas Reverdito. Aujourd’hui, l’aménageur et l’urbaniste du quartier de Pirmil-Les Isles ont été nommés. On se voit en rendez-vous, on va voir ce qui se passe, ce qui est engendré comme réflexion». 66
Nicolas Reverdito et l’équipe peuvent commencer le bilan de l’an 1.
Il n’y a aujourd’hui pas de plan défini, parce que le projet Transfert ne répond à aucune commande, si ce n’est d’occuper et de faire vivre une partie des quinze hectares de terrain vague. Quelques pistes de réflexion sont entamées. Puisque le futur site doit être végétalisé, pourquoi ne pas travailler des œuvres végétales ? Cela permettra de voir comment les essences se comportent sur cet ancien lit de Loire rebouché. Il faut aussi savoir comment raccorder ce quartier au bourg de Rezé, inaccessible derrière la route de Pornic. «On pourrait installer un franchissement artistique temporaire, et puis voir comment il est utilisé et approprié par les habitants, détaille Nicolas Reverdito. Mais ce ne sont que des exemples, il n’est pas dit que nous allons les concrétiser. Tout l’enjeu est de s’associer avec les bonnes personnes, pour que ces pistes de réflexion puissent se croiser et se mettre en place avec des «sachants» sur chaque sujet». En gardant cette liberté, en ne cadrant pas trop les choses, Pick Up souhaite pouvoir s’emparer de chaque problématique lorsqu’elle se dégage, être réactif. L’expérimentation va se mettre en place petit à petit. Il reste encore quatre ans. L’association se laisse une partie de l’automne pour digérer ce qu’il s’est passé lors de cette première édition, et imaginer la suite.
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ATTENTION TALENT
Évenements soutenus par
PORTRAIT
LE CRÉDIT MUTUEL au Rendez-Vous (de l’Erdre)
Mais que viennent-ils faire sur cette péniche ? Aux Rendez-vous de l’Erdre, la banderole du Crédit Mutuel est immanquable. La banque est aux côtés de la radio France Bleu pour proposer des concerts inédits sur une barge, et permettre à de jeunes talents de se produire devant quelques-uns des 175 000 spectateurs de cette 32e édition. Pourquoi cet engagement ? Christine Zanetti, directeur général du Crédit Mutuel Loire-Atlantique Centre-Ouest nous répond. La soirée est idéale. À quelques mètres des stands où les associations nantaises proposent des petits plats maison - dont la vente alimentera leur caisse pendant l’année à venir, des notes de saxophone s’échappent de la péniche Crédit Mutuel/ France Bleu. C’est la soirée dédiée à Jazz à Fip. La douceur des Rendez-vous de l’Erdre fonctionne : assis, debout, le public est là. Christine Zanetti, directeur général du Crédit Mutuel Loire-Atlantique CentreOuest également, au milieu de la foule. «Notre métier, c’est le financement des projets de nos clients. C’est très important, mais il faut un supplément d’âme. Le travail autour de la musique que nous avons entrepris depuis des années, ça y contribue. Cela permet d’animer le territoire, de faire que les gens se rencontrent. La musique, c’est fédérateur. C’est pour cela que nos caisses s’impliquent dans les concerts organisés dans leurs zones». Les Rendezvous de l’Erdre sont peut-être le rendezvous le plus important et populaire de l’année, mais il est, en effet, loin d’être le seul. «J’aime l’idée que nous puissions être 68
sur ces gros évènements, mais aussi sur des moments plus confidentiels. Le concert que nous avons proposé dans un parc, près du Rond-point de Paris, en est l’illustration. L’ambiance était incroyable, il y avait des nattes sur le sol, il fallait voir le visage des enfants... C’est ça que nous cherchons à faire exister». C’est avec cette même philosophie que la banque accompagne les jeunes talents. «Il y a, derrière cette idée, celle de favoriser l’émergence, de ne pas être uniquement présents auprès des artistes les plus connus. Il faut donner des possibilités de s’exposer aux talents jeunes et moins jeunes», souligne Christine Zanetti. Donner l’impulsion qui permet aux projets de se concrétiser, même les plus étonnants, cela donne parfois des résultats qui étonnent le monde entier. «Quand je suis arrivée à Nantes, il y a douze ans, le premier partenariat que l’on m’a demandé de signer, c’était avec l’Éléphant. J’arrivais sans connaître grand-chose à ces histoires de machines et de géants. Je me demandais un peu où on allait : pour moi, c’était très surprenant, mais j’ai vite été
convaincue en rencontrant les animateurs des Machines. Aujourd’hui, lorsque je rencontre des collègues des autres régions, ils me parlent de l’Éléphant. C’est devenu un marqueur pour l’identité de la ville et de la région». Alors quand le projet de l’Arbre aux hérons et du Jardin extraordinaire a émergé, la question d’en être partenaire ne s’est pas posée longtemps. «Ce projet, c’est une évidence. Une évidence par rapport à l’objet lui-même, mais aussi par rapport à tout ce qu’il draine de curiosité, d’image et d’animation». ■
1802015 - CrĂŠdit photo : Michael Meniane agence BIG SHOT
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AGENDA
©Folle Allure Photographie
©Burger Comedy Show
C’est la rentrée ! Les programmations de l’année se dévoilent : lyriques, poétiques, déjantées, étonnantes... Chaque nouvelle saison culturelle apporte son lot de bonnes surprises et l’équipe du Kiosque Nantais découvre avec joie que certains de ses spectacles coups de cœur font leur grand retour. Découvrez des idées de sorties “testées et approuvées” par les Kiosqueurs, à ne pas manquer !
LE BURGER COMEDY SHOW [IMPROVISATION DÉJANTÉE] Coup de cœur de Rachel et Amélie
Le Burger Comedy Show, c’est un rendez-vous mensuel totalement barré emmené par trois improvisateurs chevronnés. Au menu : journal télévisé, improvisations théâtrales, battle musicale, quizz participatif (tous à vos smartphones !) et plein d’autres surprises. C’est créatif, c’est bien réalisé et c’est très drôle. Le public et l’ambiance sont au rendez-vous, on sent que la formule est rodée : pendant plus de quatre ans, le Burger Comedy Show a fait ses preuves dans un restaurant nantais, avant de s’installer au TNT fin 2017. Fort de son succès, il revient pour une deuxième saison dans cette salle conviviale du centre-ville, pour notre plus grand bonheur. Pourquoi on y va ? • Parce que la soirée vous en mettra plein les yeux et les oreilles : le Burger Comedy Show, c’est du théâtre, de la musique et même du cinéma ! • Pour les amateurs du Burger Quizz : les plus téméraires pourront s’essayer au Burger de la mort. • Pour l’ambiance chaleureuse et conviviale : le bar reste ouvert pendant toute la durée du spectacle. Les jeudis 11 octobre, 15 novembre et 13 décembre à 20h30 Le TNT - Terrain Neutre Théâtre 11 allée de la Maison rouge, Nantes Public : À partir de 14 ans Infos et réservations : 02 40 12 12 28 Tarif unique : 10 70
L’ÉTUDIANTE ET M. HENRI [COMÉDIE DRAMATIQUE] Coup de cœur de Maya
Constance, une étudiante un peu perdue en quête d’un logement, trouve enfin une chambre dans le vieil appartement du bougon Monsieur Henri. Pour rendre cette cohabitation utile, M. Henri demande à Constance de séduire son fils Paul afin qu’il quitte enfin sa femme Valérie, que le vieil homme trouve idiote. Si elle accepte, elle sera exempte de loyer pour plusieurs mois. Proposition délicate... mais trop alléchante pour refuser ! Les repas de famille vont alors se compliquer. Choc des générations, situations délicates et complicité musicale, voici une histoire remplie de petits rebondissements et de personnages attachants. Dans un appartement comme si on y était, on rit avec Constance et on soupire avec Henri. Pourquoi on y va ? • Pour se laisser emporter par cette histoire tragi-comique et cette amitié qui se construit. • Pour s’asseoir dans un théâtre à l’italienne installé dans un ancien hangar à bananes. Tout est possible. Du 28 septembre 2018 au 27 janvier 2019 - du jeudi au dimanche (dates et horaires variables, consulter le site internet) Théâtre 100 Noms - 21 quai des Antilles, Nantes Public : À partir de 10 ans Informations : http://www.theatre100noms.com - 02 28 200 100 Tarifs : 15 à 26 (selon abonnement ou placement)
GIEDRÉ
[CHANSON - HUMOUR NOIR] Coup de cœur de Sarah Un visage innocent et naïf, une voix douce sur un air de guitare… Ne vous y fiez pas ! GiedRé, de son vrai prénom, ne mâche pas ses mots ! Dans le cadre de sa « tournante », comme elle aime appeler sa tournée pour son nouveau spectacle « GiedRé Est Les Gens », elle chante en toute liberté des histoires de personnages plus loufoques les uns que les autres, armée de jeux de mots et d’humour très cru. Mais comment en vouloir à cette bouille d’ange ? Pourquoi on y va ? • Pour la mise en scène et le décor bigarré assez unique en son genre. • Pour la découvrir accompagnée de son musicien Sandrine (Cédric Perras), multi-instrumentiste. • Parce que le « constacle » (comme elle le dit) est à son image : à la fois drôle et déjanté avec des paroles fortes qui peuvent parfois déranger, mais qui donnent à réfléchir. Jeudi 6 décembre à 21h La Bouche d’Air - 9 rue Basse Porte, Nantes Public : À partir de 14 ans Infos et réservations : http://www.labouchedair.com - 02 51 72 10 10 Tarifs : de 20 à 24
©Jules Lahana
LES MIDIS DE SAINTE-CROIX [PAUSE MUSICALE] Coup de cœur de Mona
Pourquoi on y va ? • Parce que profiter d’un concert à l’heure du repas, c’est très bon pour la digestion (il paraît). • Parce que c’est ouvert à tous, que vous pouvez vous installer ou juste jeter un œil. • Pour faire aussi le tour de l’exposition temporaire (jusqu’au 27 octobre : Shadi Ghadirian, regard d’une femme iranienne sur son pays). Chaque vendredi midi à partir de 12h30 Passage culturel Sainte-Croix - 9 rue de la Bâclerie, Nantes Public : Tout public Informations : http://www.passagesaintecroix.fr - 02 51 83 23 75 Tarifs : entrée libre, vous donnez ce que vous voulez
© Passage Sainte Croix-chorale Au clair de lune2
Le bon plan du vendredi, ce sont les Midis de Sainte-Croix. Chaque vendredi à 12h30, rendez-vous au cœur de ce passage historique et culturel du centre-ville de Nantes. Concerts, poésie, rencontres, cafés philo ou cafés théo, il y en a pour tous les goûts. C’est l’occasion de changer de cadre pour sa pause déjeuner. On peut y aller avec son sandwich, son café, ou les mains dans les poches entre deux réunions. Parmi les dates à retenir : le 28 septembre, le trio Chinar propose un concert aux parfums d’Arménie dans le cadre du festival de chant lyrique et de théâtre Les Art’Scènes. Et pour découvrir de nouveaux talents, rendez-vous le 19 octobre, avec les élèves du Conservatoire, et le 30 novembre avec ceux du Pont supérieur (le Pôle d’enseignement supérieur du spectacle vivant Bretagne-Pays de la Loire).
Retrouvez toutes les suggestions de sorties du Kiosque Nantais sur www.lekiosquenantais.fr Envie de partager vos coups de cœur ? De participer aux actions du Kiosque Nantais ? Rejoignez la communauté des Kiosqueurs, contactez-nous ici : contact@lekiosquenantais.fr
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«LE JEU»
QUAND LA SOIRÉE DÉRAPE «Le Jeu», le nouveau film de Fred Cavayé avec Bérénice Bejo, Suzanne Clément, Stéphane De Groodt, Vincent Elbaz, Grégory Gadebois, Doria Tillier et Roschdy Zem, débarque en salle le 17 octobre. Dans Action - Le Mag Ciné sur France Bleu Loire Océan, Jean-Jacques Lester a reçu le réalisateur et TOUT le casting féminin. Ça décoiffe !
Fred Cavayé, vous êtes notre voisin rennais. On vous doit des thrillers comme «À bout portant», «Pour elle», «Mea Culpa» mais aussi «Radin !», avec Dany Boon. Avec votre nouveau film, vous restez dans le registre de la comédie ? F.C. : C’est une comédie un peu plus acide que « Radin ! », mais tout aussi drôle. Là, j’explore la problématique liée au portable. On a mis beaucoup de choses dans cet objet qu’on a tous sur soi, et, finalement, un peu trop de choses. C’est tout l’objet du film. En fait, tout commence par un jeu improvisé autour du portable... F.C. : Toute histoire du film tient là-dessus : une bande d’amis qui posent leurs portables au milieu de la table, et tout ce qui va arriver sur ces portables durant la soirée va appartenir à la communauté. Ils vont devoir lire à voix haute les textos, les mails, mettre le haut-parleur... Forcément, c’est un jeu un peu idiot, et ça part en sucette au bout d’une minute. Un jeu bête et méchant, qui révèle beaucoup de choses ! F.C. : Là où c’est un jeu idiot, c’est que vous êtes obligé de jouer. Si vous ne jouez pas, c’est que vous avez quelque chose à vous reprocher. Ils se retrouvent tous pris au piège, c’est un peu la roulette russe. À chaque fois qu’un SMS arrive, on se demande qui va prendre une balle. C’est « hard », mais en même temps, c’est tellement bon que ça leur arrive à eux et pas à nous. C’est pour ça que l’on rit.
Bérénice Bejo dans les studios de France Bleu. 72
Le portable, c’est une drogue ? F.C. : C’est pire qu’une drogue, le portable. Il n’y a pas une seule personne qui va aller au restaurant sans photographier son plat et le mettre sur Instagram, en pensant que ça intéresse ses amis à l’autre bout du monde. Mais ce qui est pire encore, c’est qu’on regarde ! Moi, trois fois par jour, je regarde ce que mes amis mangent, ce qu’ils font à la plage. C’est ça qui est formidable. Le plus idiot, finalement, c’est moi qui suis passionné par ces conneries.
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Fred Cavayé, Doria Tillier et Suzanne Clément se prennent au « Jeu » des questions de Jean-Jacques Lester.
Tout se passe autour d’un dîner. Il y a une unité de temps et de lieu, comme au théâtre. C’est particulier à jouer ? F.C. : Jouer comme ça, pendant des semaines, autour d’une table, c’est une expérience d’acteur de fou. Là, pour ce film, il y avait un facteur humain qui était extrêmement important : prendre des gens capables de rester sept semaines dans la même pièce. C’est un peu comme quand on traverse l’Atlantique en bateau. Suzanne Clément : C’était comme un laboratoire de jeu, entre nous et avec Fred. Il fallait toujours regarder ses partenaires, jouer et être en réaction, toujours être en état de jeu. Pour un acteur ou une actrice, c’est une chance. Souvent, on est dans nos loges, on attend... Là, que tout le monde soit là en permanence, c’était un régal, vraiment.
rester concentré, se tenir… Les tempéraments ne pouvaient pas exploser non plus.
Comment s’est passé le tournage ? Bérénice Bejo : Comme on a tourné en ordre chronologique, c’était très intéressant. À la fin, on était fatigué et c’est là que les tensions arrivent dans le film. Je pense que notre état de fatigue a aussi aidé nos personnages à exister. F.C. : C’est une expérience qui ne nous arrivera peut-être plus jamais. Vous arrivez le premier jour et vous partez le dernier jour, et entretemps, on est tous ensemble. Tous ensemble, tout le temps. B.B. : C’était un peu comme Loft Story, ou une émission de télé. À un moment donné, il y avait des répétitions, on était tout le temps sur la même scène pendant quatre jours, donc pour tout le monde, il fallait
Le muscadet revient à plusieurs reprises dans le film, pourquoi ce vin ? F.C. : Quand on est breton, on en boit dès l’enfance ! (rires) Non, c’est parce que j’aime bien ça, et c’est une réplique qu’il y a dans le film : « Le muscadet, quand c’est bon, c’est bon » ! Et c’est vrai que c’est un vin qui est souvent mésestimé. On préfère les chablis, les choses comme ça. Et moi, je préfère le muscadet.
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Pas de possibilité de repli, quelque part... Doria Tillier : l’alcool, la drogue…(rires) B.B. : On a fait des fêtes, quand même ! C’était tourné dans un studio ? D.T. : C’est là où c’était génial, ils ont reconstitué tout un appartement dans un studio. Il y avait donc aussi un aspect un peu magique : arriver tous les matins dans ces grands hangars en banlieue parisienne, et entrer dans un appartement.
« Le Jeu » Sortie le 17 octobre
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Miam
ILS FONT SALIVER LA VILLE
POIRON-DABIN
La saveur d’un grand terroir Le vignoble Poiron-Dabin est l’un des derniers arrivés au sein des Saveurs DétonNantes, le groupement d’artisans du goût et de producteurs de la métropole Nantes Saint-Nazaire. Une association évidente : dans les vignes de Château-Thébaud, la famille Poiron-Dabin défend le goût de son terroir depuis le milieu du XIXe siècle... et ce n’est pas près de s’arrêter.
«Un potentiel de ouf». Jean-Michel Poiron pourrait difficilement arborer un plus grand sourire quand on arrive dans les vignes, alors que la vendange bat son plein. «On a tous les paramètres pour faire un millésime exceptionnel. Il y a une quantité raisonnable, digne de nos attentes, et en termes de qualité c’est... Waouh !». Un enthousiasme d’autant plus grand que cette année 2018 fait suite à deux vendanges très difficiles. «On a une patronne qui n’est pas facile, s’amuse le vigneron, en faisant référence à la nature. Elle peut tout briser, tout foutre en l’air. Mais cette année, elle n’a pas été capricieuse. Il n’y a pas un grain qui est abîmé». Le vigneron ne boude pas son plaisir. Il va prendre le temps, avec son frère et son épouse, de cueillir tour à tour les quinze cépages du domaine. Une vendange au cas par cas, parcelle par parcelle, pour essayer de tirer le meilleur des soixante-douze hectares du domaine familial. «L’objectif du domaine, un objectif porté par nos parents et nos grands-parents avant nous, c’est de créer de vrais produits qui procurent des sensations. Cette année, ça s’y prête particulièrement». Ici, on produit évidemment du muscadet, mais également un pinot gris qui trompe largement un amateur de vin d’Alsace, ou encore du pinot 76
Jean-Michel et Laurent Poiron sur leur terroir remarquable de Château-Thébaud.
noir, du côt-malbec... Les frères Poiron démontrent que l’on peut également faire de grands rouges dans la région. Ce sont eux qui ont présidé à la résurrection du Berligou, rien de moins que le vin servi à la table d’Anne de Bretagne et des rois de France, un cépage que l’on pensait disparu. «J’ai l’impression de démarrer, alors que j’ai cinquante-cinq ans. Ça va trop vite, alors autant s’amuser en travaillant, sourit le vigneron. J’aime la vinification, me donner de l’émotion, me surprendre moi-même pour surprendre ceux qui vont déguster nos vins». L’emblème du domaine, c’est la libellule, pleine de légèreté et de beauté, mais qui dit également beaucoup de choses sur la manière dont sont travaillées les vignes. «La libellule explique à elle seule tout notre process. Avant de voler dans nos vignes, elle vit cinq ans dans l’eau. Si, pendant ces cinq années, elle est touchée par la pollution, les produits chimiques, elle meurt. Ici, nous sommes labellisés haute qualité environnementale, au niveau 3. C’est le maximum. La chimie pure, on s’en passe. Pour l’environnement, mais aussi pour tous ceux qui travaillent sur le domaine. Ce qui me plaît, c’est de respirer de l’air pur au-dessus de chez moi». ¢
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UN BURGER PRIMÉ à la boulangerie Eugénie
À noter si vous vous appelez Eugénie… Vous vous prénommez Eugénie ? Alors présentez-vous à la boulangerie avec votre carte d’identité, et une pâtisserie vous sera offerte.
Le burger Black Sun de la boulangerie Eugénie a remporté la deuxième place du concours du meilleur sandwich du département. Une victoire qui récompense l’amour du travail bien fait et la qualité du service aux clients. Lorsque Franck Simon, à la tête de la jeune boulangerie Eugénie, participe au concours du meilleur sandwich du département, organisé par Bourmaud Équipement - Bongard, c’est d’abord pour encourager son équipe. Près de la moitié du chiffre d’affaires de cette boulangerie, qui a fêté son premier anniversaire cet été, est issu de la sandwicherie. « Je voulais avant tout donner l’exemple et inciter mes collaborateurs à s’inscrire à des concours », justifie-t-il. Et voilà comment on termine deuxième d’une compétition qui rassemblait des boulangers de Loire-Atlantique, du Maine-et-Loire et de Vendée ! « Le thème était le burger. J’ai misé sur l’originalité et la créativité en utilisant une base de pain noir », explique Franck. Il est vrai que le burger Black Sun détonne dans la vitrine. Et sa composition est tout aussi appétissante : steak de thon, roquette et mâche, chorizo, poivrons, mozzarella et oignons rouges. Cette victoire, c’est aussi celle de son équipe, comme le souligne le boulanger-pâtissier « passionné » par son métier. « Mes collaborateurs sont jeunes et dynamiques. Ils ont très vite adhéré aux valeurs de la maison : qualité des produits et service irréprochable. » Ici, tout est fait maison, et les croissants, pains spéciaux à base de farine bio et autre tartelettes choconoisette, font aussi le succès de la boulangerie. « Des recettes simples, mais bonnes », conclut Franck. De quoi gagner la finale interdépartementale du concours du meilleur sandwich. ¢ 78
Boulangerie Eugénie 46 rue du Maréchal Joffre, Nantes 02 40 74 99 04
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EN CUISINE
RECETTE
LE MAQUEREAU vu par Erwan Noblet
Erwan Noblet, pas encore 30 ans, enfant de Pontchâteau qui a fait ses classes notamment à La Baule chez l’étoilé Éric Mignard, au Castel Marie-Louise, a pris les rênes des cuisines du Radisson Blu à Nantes depuis le début de l’année. Habitué de la côte sauvage du Croisic, ce fils d’agriculteurs résume lui-même sa cuisine : «J’ai un pied dans l’océan et un pied sur terre». Auprès de sa maman, originaire de Guadeloupe, il a appris les épices. «Je suis le seul breton qui mange du colombo avec du beurre salé», s’amuse-t-il. Souriant et rigoureux, ce chef nouvelle génération a développé une cuisine «à partager», le nom du nouveau restaurant qui a pris place dans l’atrium de l’ancien tribunal de Nantes. «C’est un moment de convivialité à partager. J’ai été chercher des idées dans la cuisine libanaise ou asiatique, mais aussi du côté de la vieille cuisine française, où l’on plaçait le plat au milieu de la table». Le meilleur résumé de cette cuisine à partager, c’est la tarte revisitée avec un fond de sarrasin, une mousseline de chou-fleur et de l’anguille fumée. Erwan Noblet a choisi de cuisiner le maquereau. Une entrée et un plat réalisés avec un poisson simple et peu onéreux. «Ce n’est pas forcément un poisson que l’on va trouver sur une carte de restaurant. C’est dommage : notre métier, c’est de faire goûter des choses. Ce que j’aime, c’est prendre justement un produit accessible, qu’on croit connaître, et le sublimer». 80
Maquereau à la moutarde revisité
Conseils du chef « La cuisson du maquereau est très simple. Il reste juste cru et mariné en dessous, et tiède au-dessus, très agréable à manger. » « Les pickles peuvent varier en fonction de la saison. Surtout, on peut les conserver au réfrigérateur quelque temps dans leur jus de cuisson. » « Le secret de la chantilly, c’est le froid de la crème fraîche et du bol, et avoir un bon batteur. Elle apporte beaucoup de légèreté à ce plat. »
Ingrédients 4 personnes
2 maquereaux
Progression
Pickles 1 oignon rouge - 3 sommités de chou-fleur - 1/2 betterave chioggia - 250g de petits pois 100g de vinaigre de framboise - 100g de sucre 100g d’eau
• Détailler les filets et retirer les arêtes. Coupez-les en 6 morceaux. Réaliser la marinade en mélangeant tous les ingrédients. Disposer la marinade sur les morceaux de maquereau. Laisser imprégner 5 ou 6 minutes, pas plus. Placer le poisson (peau vers le haut) une minute sous le gril.
Chantilly 25cl de crème liquide - 2CS de moutarde à l’ancienne Sel et poivre - Zeste de citron
• Monter la crème en chantilly avec le sel et le poivre. Lorsqu’elle est bien prise, ajouter la moutarde et le zeste de citron coupé très fin.
Marinade 1CS de vinaigre de grenade 1CS de sauce soja - 1CS d’huile de pépins de raisin Sel et poivre
• Tailler très fin les légumes pour les pickles. Porter à ébullition le vinaigre de framboise, le sucre et l’eau. Verser la préparation bouillante sur les légumes et laisser complètement refroidir. Ajouter quelques baies roses et du poivre Timut (facultatif).
Dressage • Placer en damier les morceaux de maquereau et des petites touches de chantilly en opposition. Ajouter les pickles en essayant de jouer sur les volumes et les couleurs. Quelques pousses d’herbes apportent un peu de peps.
L’avis du chef
« Il y a une recherche au niveau des textures dans ce plat. Il y a du cru, du cuit, un peu de croquant et quelque chose d’aérien. On redécouvre le maquereau à la moutarde, qui est un plat très gourmand et léger. » urbanne
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EN CUISINE
Maquereau en bouillon de crevette Conseils du chef « Attention à la cuisson du blé et du sarrasin. Trop cuits, les grains vont former une pâte. Il faut qu’ils soient croquants. C’est important de les refroidir. » « Le maquereau supporte beaucoup de cuissons différentes. En levant les filets, il suffit de quelques instants dans un liquide brûlant pour obtenir une cuisson parfaite. » « J’adore la carotte. C’est un légume qui apporte goût et couleur. Soyons chauvin : pour moi, la carotte de sable nantaise est la meilleure. »
Ingrédients 4 personnes
6 filets de maquereau Bouillon 150g de petites crevettes 2 petites échalotes 1CS de graines de coriandre Accompagnement 100g de blé 100g de sarrasin 4 tomates confites 1/2 citron confit 2 carottes
Progression • Couper les filets désâretés en 4. Réserver. Cuire séparément le blé et le sarrasin 8 minutes dans de l’eau bouillante. Stopper la cuisson avec un bain d’eau glacée. Réserver. Démarrer le bouillon de crevette en jetant dans une casserole, avec de l’huile d’olive bien chaude, les échalotes grossièrement émincées, les crevettes grises et les graines de coriandre. Mouiller à hauteur, laisser bouillir et couper le feu. Laisser infuser une heure. Couper les carottes en fine brunoise. Placez-les dans une casserole. Mouiller à hauteur avec le thé de crevette et laisser réduire à sec. Mélanger les grains de blé et de sarrasin ainsi que les tomates confites et le citron confit taillé très fin.
Dressage • Placer le mélange de grains au fond de l’assiette. Disposer dessus le maquereau cru. Faire bouillir le thé de crevette. Verser immédiatement sur les assiettes. Ajouter un peu de coriandre fraîche et quelques pétales de fleurs comestibles, pour apporter un peu de couleur.
L’avis du chef
« C’est un plat assez original, le bouillon est très parfumé. Il n’y a pratiquement aucune matière grasse. Entre le sarrasin, le maquereau et la coriandre, il y a un beau mélange d’influences de Bretagne et d’ailleurs. »
Radisson Blu Hotel Restaurant À Partager 6 place Aristide Briand, Nantes 02 72 00 10 00
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DISTRIBUTION ET MISE AU POINT La petite mécanique d’une restauration réussie Tranquille dans son petit hameau, la jolie maison de Stéphane et Stéphanie a enfin achevé sa mue, plus de vingt ans après leur installation. C’est une autre Stéphanie, l’architecte Stéphanie Durand, qui a été chargée de finir et d’harmoniser le travail réalisé au fil des ans. Distribution de certaines pièces, harmonies des couleurs, par petites touches, elle a réussi à recréer un ensemble cohérent et agréable à vivre.
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Il fallait «tout remettre au carré». Stéphane et Stéphanie se sont installés dans la belle campagne du nord de Nantes au milieu des années 90. Ils ont petit à petit investi les lieux : la maison qui date des années 50 et la cave qui y est accolée, construite en 1890. Puis, les deux filles sont arrivées et la maison a continué sa vie. Après un long séjour un peu forcé de l’un des propriétaires à la maison, le déclic se fait : il faut tout remettre au goût du jour. «La demande était assez claire, se souvient Stéphanie Durand, l’architecte à qui ils ont confié les travaux. Il n’y avait qu’une salle de bains au rezde-chaussée, il fallait en créer une à l’étage pour les filles. Et puis, il fallait finir la maison. Stéphane avait largement commencé à arranger les choses, mais la maison, dans son esprit longère, n’avait pas terminé sa mutation. Il fallait lui apporter quelque chose de contemporain». Stéphanie a proposé de reprendre la distribution depuis l’entrée. Trop petite - on pouvait à peine y accueillir les invités, elle était aussi dépourvue de placard. «Au quotidien, pour une famille, il faut aussi penser au côté pratique, souligne l’architecte. La solution a été de réduire les pièces autour pour dégager un peu d’espace». Dans l’opération, les toilettes sont rognées mais également la chambre des parents. «Ça n’a pas été un problème : jusqu’ici, un couloir empiétait sur la chambre pour desservir la salle de bains. Mais comme les filles allaient avoir leur propre espace douche à l’étage, le couloir ne servait plus à rien. Il a été démoli, la chambre agrandie et transformée en véritable suite parentale». 86
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La cuisine, le véritable carrefour de la maison, n’a pas changé de dimension. Mais elle a totalement changé d’ambiance. Pour des questions de simplicité et de coût, le sol a été recouvert d’un PVC imitation béton. Le «joli» carrelage rouge a laissé sa place à une crédence plus sobre et lumineuse et les plans de travail ont été changés, les meubles existants ont trouvé un nouveau souffle avec des poignées plus modernes. «Ce sont, comme souvent, les détails qui font la différence et qui suffisent à faire le job, souligne Stéphanie Durand, en montrant les prises et les interrupteurs en céramique. J’ai travaillé à fond sur la couleur». Résultat, un magnifique vert-bleu habille l’ensemble du mur où est adossé l’escalier. «Ce qui est intéressant, ici, soulignet-elle, c’est que les deux pans de mur sont de la même couleur. Visuellement, on atténue les recoins tout en gardant la perspective». Sous l’escalier, une banquette a été installée. L’ensemble prend un esprit scandinave. «Nous adorons cet espace banquette, souligne Stéphane. Stéphanie, qui fait aussi du télétravail, s’installe souvent ici. C’est la pièce où la famille se retrouve naturellement».
Banquette Bolia (chez Dodë), table La Redoute et chaises Master de Starck (chez Kartell).
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La cuisine est d’autant plus agréable qu’une partie du plafond, autour de l’escalier, a disparu pour laisser pénétrer la lumière depuis la fenêtre installée à l’étage. Sur le palier, Stéphanie Durand a réussi le tour de force de caser une salle d’eau sous le rampant de la mezzanine. La pièce est minuscule, mais la douche et le lavabo sont là. Mission accomplie et indépendance gagnée.
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Fermer pour mieux organiser La mezzanine au-dessus du salon a été coupée en deux pour mieux redéfinir chaque espace. Un bureau est installé dans l’espace ouvert sur la pièce de vie. Une simple cloison a été installée pour créer une véritable chambre d’amis dans laquelle Stéphane ne désespère pas de finir d’installer les placards. Le chantier a été terminé juste à temps pour accueillir la correspondante australienne, et la nouvelle distribution a immédiatement prouvé sa pertinence. Pour être efficace, il faut savoir cloisonner.
Architecte Stéphanie Durand 06 81 34 29 59 www.la-beau.fr 90
Pas facile à accrocher, mais élément indispensable, le lustre Vertigo dont rêvait le couple de propriétaires.
Le salon occupe la partie ancienne de la maison. Les espaces étaient déjà définis, le parquet existant et l’escalier qui mène à l’étage de cette partie - réalisé par un copain serrurier - avait sa place. «Le problème de cette pièce, c’est qu’elle avait un côté sombre. Avec les murs en pierre et les poutres noires, on était presque dans une ambiance crêperie, sourit l’architecte. Nous
avons coffré une partie des poutres pour que le regard monte plus haut, et cela a permis d’isoler phoniquement et d’incorporer des spots». Le choix de couleur, un vieux rose, est très affirmé. «Cette couleur fonctionne, chaque pièce a sa propre identité. La cuisine est plus dynamique, avec sa couleur vive. Ici, c’est plus doux, plus apaisé», souligne Stéphanie Durand.
Papier peint Palm Leaves, de Cole and Son.
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DOSSIER HABITAT Un intérieur à ma mesure
Plus que jamais, on aime faire attention à nos intérieurs. Créer des ambiances, des endroits chic et/ou cocon. Il faut dire que nous avons été pas mal abreuvés de conseils et de coaching déco dans les émissions de télévision. Aujourd’hui, l’offre a largement évolué. Les propositions sont multiples, et le choix de plus en plus grand. On a beau nous expliquer que pour vendre une maison il faut DÉ-PER-SON-NA-LI-SER, on n’a bien souvent qu’une envie : construire un environnement qui nous ressemble. C’est le point commun de tous les professionnels que nous avons rassemblés dans ce dossier spécial Habitat. Des papiers peints aux revêtements de sol, des chaises aux canapés, en passant par les meubles et les rangements, l’idée, c’est d’avoir le choix, surtout quand les modes passent de plus en plus vite. Un principe d’autant plus important lorsque l’on se lance dans la construction d’une maison ou dans une rénovation totale. Loin des standards, la maison doit s’adapter à une chose : le mode de vie de ses habitants.
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PORCELANOSA L’aventure internationale commence à Nantes Porcelanosa est né il y a quarante-cinq ans. Le groupe est aujourd’hui une société de référence sur le marché international, grâce à ses deux fondamentaux : l’innovation et la qualité. Présent sur tous les continents, Porcelanosa, qui emploie 4 500 personnes et réalise un chiffre d’affaires de 889 millions d’euros, a débuté son aventure internationale à Nantes, il y a tout juste trente ans. Trois décennies que le groupe a souhaité fêter en nous ouvrant grand les portes de ses usines de Villarreal, en Espagne.
L’innovation au cœur des gammes
Quels que soient les domaines d’activité auxquels la marque s’est frottée, l’innovation est toujours présente. Porcelanosa produit aujourd’hui de très grands carreaux de 120x120cm, des grands formats très complexes à produire. L’entreprise est également pionnière dans le carrelage imitation parquet, avec des lames imprimées numériquement, et propose un large choix de motifs allant jusqu’à 180 cm, mais aussi des procédés antidéparants issus des nanotechnologies. Porcelanosa développe actuellement un nouveau matériau, le K-Life, une solide surface dont les propriétés techniques sont incroyables. La plus impressionnante ? Elle est capable de dépolluer l’air ambiant. Un m² suffit à traiter l’air respiré par six personnes. Le matériau trouve déjà sa place au cœur des villes : il est notamment installé sur le toit d’un immeuble à Rennes. 94
L’histoire
Un développement ancré à l’Ouest
L’agglomération nantaise sourit à Porcelanosa. La première implantation du groupe à l’étranger a eu lieu à Orvault*, en 1988, avec un point de vente de 1833 m2. Toutes les innovations de Porcelanosa y sont présentées et vendues pour réaliser l’ensemble de l’intérieur d’un habitat : Porcelanosa, Venis, GamaDecor, System-Pool, L’Antic Colonial, Butech, Noken et Urbatek. Prélude aux quelques magasins qui couvrent aujourd’hui le territoire, et à une présence dans cent cinquante pays du monde. En 2004, SaintHerblain accueille une autre première : le premier site logistique de France. Il y en a désormais quatre dans l’Hexagone. Pour marquer les trente ans du début du développement en France, une nouvelle collection baptisée «Nantes» a été imaginée et produite l’été dernier. Elle est présentée en avant-première mondiale lors de la soirée d’anniversaire de Porcelanosa Ouest, le 20 septembre
Le haut de gamme commence à l’usine
Ce qui frappe en premier, lorsque l’on arpente les gigantesques usines du groupe que les employés sillonnent à vélo, c’est la propreté. Pourtant, dans l’usine de production de carrelage de Porcelanosa, on manie l’argile, l’eau et le feu. Pas de poussière pourtant. « L’idée qui est défendue par les fondateurs de la marque, c’est que le haut de gamme commence chez nous. À la fin de chaque service, chaque salarié dispose de quinze minutes pour nettoyer son poste de travail. Ici, chacun a la sensation de travailler dans le haut de gamme », pointe Francisco Lassala Pitarch, responsable commercial France. Une usine de 90 000 m², en cours de construction et dont l’ouverture est programmée en 2020, aura pour vocation d’être l’unité de production de céramique la plus avancée et efficace du monde. Dans les magnifiques showrooms du groupe autour de Villarreal, on retrouve cette même idée. Tout est parfait, moderne, à la pointe de la technologie. Les lieux même transmettent un message : celui de la qualité et du soin du détail.
Porcelanosa est né d’un coup de froid. Les orangers que cultivent alors José Soriano et Hector et Manuel Colonques, fondateurs de la marque, gèlent en 1956, lors d’un hiver particulièrement rigoureux. Sans rien à vendre, ils décident de changer totalement de métier et de se lancer dans la fabrication de carrelage. En arrivant dans ce nouveau monde, ils décident de partir sur de bonnes bases. Fini, d’abord, les intermédiaires qui grignotent une trop grande partie de la marge. Porcelanosa va rester maître de sa distribution. Terminé également de vendre le même produit que les autres. Dès le début, la société se lance dans la fabrication de carrelage à pâte blanche, beaucoup plus intéressant au niveau des possibilités, mais bien plus complexe à maîtriser techniquement. Il y a, dans ce parti pris, l’essence même de ce qui fera le succès du groupe. Un produit haut de gamme, parfaitement maîtrisé, et une recherche permanente de différenciation par rapport à la concurrence. Les bénéfices sont systématiquement réinvestis dans l’entreprise, dans les usines, l’innovation. Quinze ans plus tard, Porcelanosa crée Venis, une entreprise qui se distingue elle aussi par son innovation technologique dans la production de revêtements pour les sols et les murs. Une marque distincte, qui fait que le groupe s’autoconcurrence, et propose une palette plus élargie à ses clients. Aujourd’hui, Porcelanosa Groupe se compose de huit sociétés distinctes, qui proposent bien plus que des revêtements : des meubles de cuisine et de salle de bains de qualité supérieure, des matériaux naturels pour le sol et les murs, une entreprise de solutions techniques pour la pose des matériaux et de conseil en architecture, un fabricant de sanitaires, de robinetterie et de radiateurs. Une autre branche est spécialisée dans les plaques de céramique de grand format et de faible épaisseur, et une dernière a développé le KRION®, un matériau de revêtement totalement nouveau. Porcelanosa 288 route de Vannes Orvault 02 28 073 950 urbanne
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50 ANS DE DESIGN CONTEMPORAIN chez Civel
Entrer dans ce magasin, c’est pénétrer au cœur du monde de la création contemporaine pour l’habitat. Un mélange passionnant des fulgurances des plus grands designers. Un showroom qui représente à peine la partie émergée du panel des possibilités offertes aux amateurs de beau, avec tout ce que ce terme peut avoir de subjectif. Découverte. «Ce que l’on découvre ici, c’est juste un échantillon de ce que l’on peut obtenir», sourit d’emblée Stéphane Civel, en évoluant dans l’espace qu’il a soigneusement imaginé. Né dans ce monde de la création de mobilier contemporain - son père a été le premier à proposer ces œuvres dans l’ouest de la France il y a près de 50 ans, il a aujourd’hui, comme il le dit lui-même, «un disque dur» dans la tête, empli des modèles et des créations qu’il a vus défiler. «On vient ici pour le conseil. Ce que je peux faire, c’est apporter mon expertise sur les marques et les collections pour proposer un produit qui soit exactement celui que le client recherche». Au-delà de la forme, du design d’un meuble, pratiquement tout peut en effet être personnalisé : la matière, le motif et la couleur du tissu, le choix d’un marbre ou d’un cuir... On est très loin ici du meuble à emporter. On réfléchit. On choisit. On commande. Un processus immuable, pour une ou des pièces presque uniques.
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Conception totale du projet
Le conseil et la fourniture de mobilier ne sont que les premières facettes de ce qui est proposé ici. «Toute une part de notre activité est orientée vers l’architecture d’intérieur, souligne Stéphane Civel. Cela va d’un projet total lors d’une construction ou d’une rénovation, au réaménagement d’une seule pièce : une zone de nuit, de réception, une cuisine... Nous pouvons prendre en charge toute la maîtrise d’œuvre pour le second œuvre, du cloisonnement à l’électricité ou la plomberie». À la clé, la définition et la mise en œuvre d’un tout cohérent, de la définition des espaces, leurs revêtements, à la mise en place des meubles qui leur ont été expressément dévolus.
Du beau jusque dans les bureaux
L’activité de Civel n’est pas centrée uniquement autour de l’habitat. La société s’est également spécialisée dans l’aménagement des locaux professionnels. «Nous intervenons dans des lieux très importants pour les entreprises : l’accueil, la réception, les espaces de détente, mais également les lieux de travail. C’est important de réfléchir sur les espaces de coworking, la mise en place de lieux de discussion et d’échanges informels et plus formels... L’ambiance et le cadre de travail sont extrêmement importants», souligne Stéphane Civel. Les grands groupes, mais aussi les professions libérales et l’hôtellerie font aujourd’hui appel aux services de son entreprise.
Intemporel
Le propre de la création contemporaine, c’est qu’elle est intemporelle. On est toujours surpris de découvrir que le magnifique fauteuil Utrecht, dessiné par Rietveld, est né en... 1935. «Le canapé Charles, créé par Citterio et réalisé par B&B Italia, a 20 ans. Il aurait pu être dessiné hier, souligne Stéphane Civel. C’est en cela que le contemporain est différent du moderne : on est hors du temps, de la notion de mode, de l’éphémère».
Quelques marques racontées par Stéphane Civel «B&B Italia, une maison familiale qui a soixante ans, est toujours à la pointe de l’innovation dans le mobilier contemporain. Elle est spécialisée dans le siège, les canapés, les fauteuils, avec des techniques de fabrication révolutionnaires, mais a développé une gamme plus large qui s’étend aux tables, aux bibliothèques, dressings et lits... Elle représente beaucoup de designers contemporains.» «Cassina, un des piliers du design, éditeur des grands maîtres comme Le Corbusier, Charlotte Perriand ou Mackintosh. Cette maison a parallèlement développé toute une collection en collaboration avec des designers contemporains comme Piero Lissoni, Patricia Urquiola ou Philippe Starck.» «Poliform, une maison qui a trente ans aujourd’hui, a mis en place une véritable stratégie industrielle de développement avec des usines à la pointe de la technologie, des coupes laser aux tunnels de laque. Ils sont spécialisés dans le rangement, le dressing, la bibliothèque et le mobilier de cuisine. « «Edra, le trublion du design qui n’a jamais voulu se soumettre au diktat du design international. Ils ont un savoir-faire traditionnel dans le siège, mais avec énormément de poésie et d’audace dans le design. Ce sont eux qui font travailler les frères Campana pour une collection de meubles, de chaises... Des matériaux insolites, des formes originales et un confort extraordinaire, c’est leur marque. Ils sont vraiment atypiques dans l’univers du mobilier contemporain.»
Civel 5 place Aristide Briand (Carré Lafayette), Nantes 02 53 00 02 40
www.civel.fr
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LE RENOUVEAU du papier peint
Delphine et Ludovic, responsables du showroom Collection 79, sont passionnés par les papiers peints. Loin de certaines représentations ringardes de cet élément de déco, ils nous prouvent qu’ils sont toujours plus tendances. En déco comme dans la mode, tout n’est qu’un éternel recommencement. Le monde du papier peint ne fait pas exception : après les tendances végétales, on voit réapparaître des dessins ethniques ou d’anciens motifs revisités comme les rayures, le liberty ou les grosses fleurs qui ornaient les murs de nos grands-mères. « Aujourd’hui, on ne tapisse plus une pièce entière. Le papier peint est utilisé par touches, comme élément de déco. Cela donne moins le vertige que dans les années 60, 70 », sourit Delphine, responsable du showroom Collection 79. Avec Ludovic, ils s’attachent à conseiller les clients pour tout ce qui concerne les sols et murs de leurs maisons : du revêtement aux luminaires, rideaux et tapis. « Les gens osent de plus en plus les papiers peints. Il existe tellement de motifs qu’il est possible de s’amuser en associant, par exemple, des rideaux imprimés sur un papier peint texturé. On trouve même des papiers panoramiques, qui donnent l’effet d’un tableau, ou des trompes l’œil. Il y en a vraiment pour tous les goûts ! ».
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« Le papier peint peut revaloriser, redimensionner ou redéfinir un espace » Outre l’aspect décoratif, le papier peint revêt également d’autres qualités. La première d’entre elles réside dans sa capacité à contribuer à agencer une pièce. « Un papier ou une couleur peut revaloriser, redimensionner ou redéfinir un espace. C’est notamment le cas dans de grandes pièces de vie, avec par exemple un coin bureau et salon à délimiter », explique la responsable du showroom. Tout comme le tissu, le papier peint absorbe aussi le bruit. Il peut également apporter une touche plus cosy lorsqu’il s’agit de papier peint en lin ou de carrés de cuir. « On trouve même des papiers peints repositionnables, qui, tout comme vos meubles, peuvent changer de place ! ». Quand on vous dit que le papier peint est tendance !
Du papier peint dans ma douche? Wall&Decò a imaginé deux façons innovantes d’utiliser le papier peint : le Out System, un revêtement mural pour surfaces extérieures et façades, et le Wet System, un papier peint pour environnements humides tels que la salle de bains et la douche. « Plus il est arrosé, plus il rejette l’eau ! Il bénéficie évidemment d’une garantie décennale », précise Delphine. À noter qu’il peut même être réalisé à partir d’un motif ou d’une photo personnelle.
Collection 79 4 rue de la Rigotière, Orvault (à côté de Seat-in ) 02 40 94 46 35
Facebook : Collection 79 urbanne
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SEAT-IN
Un bar à chaises novateur On connaissait les spécialistes du matelas ou du sofa. Seat-in veut devenir un spécialiste de la chaise et du tabouret. Le tout premier magasin vient d’ouvrir à Nantes. Un concept moderne et sympa, qui ne demande qu’à s’exporter. Le magasin est grand mais pas immense. Il s’étale sur 250 m². Il n’en faut pas moins pour présenter les cent quatre-vingts assises sélectionnées. L’espace s’articule autour d’un bar, offrant, outre son côté pratique, un lieu d’échange et de convivialité : depuis le comptoir, autour d’un petit café, on peut apercevoir 90% des produits présentés. «Je voulais que l’on se sente bien ici, comme à la maison ou justement, comme dans un bar. J’ai voulu quelque chose de chaleureux, avec pas mal de bois. C’est une atmosphère qui plaît aux gens qui poussent la porte». Yann Antignac a eu l’idée de ce concept il y a cinq ans. «J’ai voulu avancer petit à petit, explique-t-il. J’ai d’abord créé une activité de grossiste. J’ai ainsi débuté ma recherche de produits et les ai testés auprès des magasins qui sont aujourd’hui mes clients. J’ai ainsi pu valider mes idées avant de me lancer». Le concept, ici, est de s’affranchir des grands noms du design qui pèsent sur le prix affiché, et de proposer des articles à un prix raisonnable. «Il n’y a pas que le prix, souligne Yann Antignac, il y a aussi le confort, la qualité de la construction. Tout ce que j’achète, je l’ai essayé. Si je ne me sens pas bien, je ne prends pas». Seat-in fait également directement fabriquer une partie de sa collection. Environ 20% des pièces
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présentées sont développées par la maison. Différents styles sont présentés : du scandinave au vintage, en passant par de l’ « indus’ » ou des gammes plus classiques. «Si l’on veut se présenter comme spécialiste de l’assise, il faut pouvoir répondre à toutes les attentes. De fait, je souhaite proposer des choses différentes, des produits de niche ou improbables, même si je n’en vends qu’un ou deux par an. Un tabouret en fil de métal doré ne trouve pas sa place dans n’importe quel intérieur, mais il a justement sa place chez nous». Malgré son jeune âge, l’enseigne s’appuie déjà sur un site internet marchand lui permettant d’envisager une envergure nationale (www.seat-in.com). Il offre ainsi la possibilité d’acheter ses produits et de se les faire livrer dans tout l’Hexagone. Une belle aventure en perspective...
Des assises... mais pas que Au-delà des chaises et des tabourets, le magasin propose une vingtaine de tables ainsi qu’une sélection d’accessoires : coussins, horloges, vaisselle . Une gamme unique - et ravissante de luminaires, signée Nordlux, est déployée dans le showroom. Seat-in a noué un partenariat avec le fabricant.
Seat-in bar à chaises 4 rue de la Rigotière, Orvault-Grand-Val (à côté de Collection 79) 02 40 59 61 62
www.seat-in.com
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MODE ET TECHNOLOGIE au service du rangement
Depuis une dizaine d’années, Christophe et Youna Pizenberg, à la tête de Placard et Rangement, spécialiste de l’aménagement intérieur sur-mesure, écoutent et conseillent leurs clients pour réaliser le dressing, la bibliothèque ou encore les séparations de pièces de leurs rêves. Ils reviennent sur les évolutions de leur métier depuis les débuts.
Un lit escamotable dans une petite pièce
Parce qu’il a le recul et l’expérience nécessaire, Christophe Pizenberg constate que la technologie a beaucoup apporté au monde de l’agencement intérieur surmesure. Si nous connaissons le push to open (pousser pour ouvrir) des tiroirs ou les amortisseurs pour éviter que les portes de placard ne claquent, la technique ne s’est pas arrêtée là. « Aujourd’hui, nous proposons le centreur de vantail qui permet de replacer la porte centrale d’un placard à trois vantaux exactement au milieu », explique Christophe Pizenberg. Toujours concernant les portes, elles ne sont plus seulement coulissantes, battantes ou pliantes ; elles peuvent également être pivotantes. « Cela permet de ‘rentrer’ dans un grand placard et facilite donc le rangement. »
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« Les façades de placards, des éléments de déco à part entière » Les façades ont également évolué au fil du temps et la mode est plutôt aux façades avec prise de main, soit une encoche pour ouvrir portes et tiroirs. « Elles deviennent des éléments de déco à part entière. On peut y créer des niches, intégrer du verre laqué coloré ou à motif, choisir un mélaminé plus travaillé avec du relief ou un effet », note Youna Pizenberg. Aménagement de soupente, séparations de pièces, création de bureau, l’équipe de Placard et Rangement peut tout imaginer sur mesure pour créer le projet qui vous ressemble, adapté à vos besoins et envies. Le tout en optimisant chaque mètre carré.
Placard et Rangement propose également des solutions élégantes et pratiques de lits escamotables. « Le lit peut être accompagné d’une bibliothèque, d’un canapé ou d’un bureau. Nous construisons le projet avec le client », indique Christophe Pizenberg. Qu’il permette un couchage vertical ou transversal (idéal dans les pièces ‘couloirs’), il peut se décliner en un, deux ou trois lits.
Placard et Rangement 4 route de Vannes (face à l’église SainteThérèse), Nantes 0240405608 nantes44@placardetrangement.fr
www.placardetrangement.fr
LABEL MAISON Une déco indépendante
Être une boutique de décoration indépendante peut se révéler une gageure. Mais pour Claudie et Michel Briffaud, les nouveaux gérants de Label Maison depuis deux ans, c’est un plus qui permet d’être au plus proche de leurs clients. « Il faut oser pousser la porte de cette boutique à deux pas de Trentemoult, car vous y découvrirez de belles surprises ». Ainsi s’exprime cette cliente de Label Maison. De l’extérieur, il est vrai qu’il est difficile d’imaginer la richesse des pièces présentées dans cet espace de 500m². Pourtant, des tapis aux canapés, des coussins aux chaises, les différents univers proposés permettent de visualiser telle lampe de style industriel dans notre salon, ou telle table en bois massif dans notre cuisine. « Nous sommes complètement indépendants et avons donc une liberté absolue dans nos sélections. Nous retenons nos fournisseurs selon les tendances, leur notoriété et la qualité des produits proposés », note Michel Briffaud.
Imaginer des ambiances personnalisées et intemporelles Cela permet aussi d’être au plus proche des attentes de la clientèle. « Hauteur des dossiers, couleurs, choix du tissu… tout est modulable et personnalisable, et on sait répondre à des demandes très précises », ajoute Claudie Briffaud. Mais ce que le client attend avant tout, c’est un conseil de professionnels. « Nous proposons des ambiances variées pour qu’il se fasse une idée. Mais il peut aussi se sentir perdu dans la façon d’harmoniser ses pièces ou d’occuper l’espace. Nous sommes aussi là pour prendre le temps de le guider », rassure Claudie. Plans, échantillons, photos… le client peut venir avec des supports afin d’être sûr de faire le bon choix. « Nous nous déplaçons également à domicile, après un premier rendez-vous en boutique, selon le souhait du client. C’est aussi ça, la magie de notre métier : imaginer des ambiances abouties, personnalisées et intemporelles dans lesquelles nos clients vont se sentir bien », conclut Claudie. Label Maison 16 ter rue Ordronneau, Rezé 02 51 82 22 70 Facebook : Label Maison / Instagram : @labelmaison_deco
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15 rue de l’Arche Sèche 44000 Nantes 02 40 20 45 58 104
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MAISONS DEMEURANCE Des espaces à ma mesure
Deux Français sur trois rêvent de faire construire leur maison. Espaces personnalisés, dernières normes environnementales respectées, garanties liées à la construction neuve, autant d’atouts qui militent pour un habitat neuf réalisé par des constructeurs professionnels. Rencontre avec Maisons Demeurance, constructeur de maisons individuelles depuis plus de trente ans. Faire construire, sa maison, ce rêve partagé par une écrasante majorité de Français, est synonyme de liberté. Les seules limites à l’imagination sont le plan local d’urbanisme (PLU) et... le budget. « C’est vrai que lorsque l’on se lance dans un tel projet, il y a une part de rêve, souligne Simon Grueau, directeur général de Maisons Demeurance. Souvent, « sa » maison, on l’a construite et reconstruite dans sa tête. On a des idées, des envies. C’est pour ça que chez Maisons Demeurance, il n’y a aucun catalogue ni plan pré-établi. Nous proposons une personnalisation totale pour tout le monde, quels que soient le projet et le budget ». Maisons Demeurance sait construire des habitats à partir d’environ cent mille euros, et bâtit des demeures de plus de cinq cent mille euros plusieurs fois par an. Une fois le terrain trouvé, le travail très concret d’élaboration des plans commence. « Lors du premier rendezvous, il nous faut à la fois entendre ce que le client exprime, ses attentes explicites, et comprendre son mode de vie, indique Jean-Yves Martinez, responsable de l’agence de Nantes. Est-ce qu’ils aiment recevoir, est-ce que la cuisine est une pièce fondamentale ou est-ce qu’on va laisser un peu de place pour une salle de 106
sport... Il faut partir de là pour construire des maisons réellement adaptées à leurs futurs propriétaires ». La maison doit aussi être évolutive et s’adapter aux changements de mode de vie de ses habitants au fil des années. Elle doit aussi prendre en compte toute l’étendue des normes environnementales. « Notre bureau de Rennes est hébergé au sein d’une maison positive, qui produit plus d’énergie qu’elle n’en consomme, explique Jean-Yves Martinez. Pour nous, c’est un démonstrateur de nos capacités techniques, une façon de montrer concrètement ce dont nous sommes capables. Il y a aujourd’hui une demande de la part de certains de nos clients d’aller au-delà des normes en vigueur ». « De la même manière qu’il n’y a pas de limite à la personnalisation architecturale de la maison, il n’y a pas de limite à la personnalisation technique, souligne le directeur général de Maisons Demeurance. Quand on parle de confort thermique, il faut s’adapter au froid de l’hiver, mais aussi, par exemple en Sud Loire, à la chaleur de l’été, et cela sans passer obligatoirement par la climatisation ». Toutes ces solutions sont mises en place par le réseau d’artisans
que Maisons Demeurance a constitué au fil des années, et qui en sont souvent à la seconde génération de collaboration avec l’entreprise. « Pour nos clients, ce qui compte également, c’est qu’un conducteur de travaux leur soit entièrement dédié tout au long du chantier. C’est lui qui organise le chantier et contrôle chaque phase de construction. Nous avons créé une trame de conformité qui permet de suivre l’évolution du chantier avec des points de contrôle obligatoires. C’est une garantie et une sécurité supplémentaire pour nos clients ». Une garantie qui vient en complément du CCMI, le contrat de construction de maison individuelle, qui offre prix et délai garantis, ainsi que les garanties de bon achèvement, dommage/ouvrage et décennales.
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MAISONS DRÉAN
Sens de la créativité et des valeurs Cela fait plus de quarante ans que les Maisons Dréan bâtissent des logements individuels. Une société et un savoir-faire qui ont su survivre et croître depuis le départ du créateur de l’entreprise il y a quatre ans, en se transformant en Scop, une société coopérative. Tous les employés sont devenus associés dans l’entreprise. « Depuis, il y a eu un changement d’ambiance palpable », souligne Bernard Crampes. « Les gens se sont épanouis à l’intérieur de l’entreprise. Tout le monde est impliqué dans la bonne marche de la société. Ce que nous désirons tous, c’est réussir, construire des chantiers de qualité, et garder cette image de sérieux et de probité construite en quatre décennies d’existence ». Les 13 salariés-associés font aujourd’hui travailler plus de cent personnes au sein des entreprises partenaires. Certains sous-traitants sont également devenus associés de la Scop. « Quand le sous-traitant est associé au donneur d’ordre, on sait que l’on peut parler « d’obligation de résultat » de sa part, aussi bien dans la qualité d’exécution que dans le respect du client », indique Bernard Crampes. Cette volonté d’innovation dans le management et la conduite de l’entreprise, on la retrouve également dans les constructions ou dans les extensions effectuées par Maisons Dréan. L’entreprise est à la pointe 108
dans le respect des normes environnementales. Elle est déjà opérationnelle sur la Réglementation Environnementale permettant non seulement la construction de bâtiments performants en matière de consommation d’énergie, mais également à faible empreinte carbone, tout au long de leur cycle de vie, depuis la conception jusqu’à la démolition. La société est également déjà engagée dans une démarche volontaire d’expérimentation sur la Réglementation 2020, qui vise à construire des maisons à énergie positive. « Le fait de devancer l’appel nous permet d’être plus performants pour nos clients actuels, souligne Bernard Crampes. Au moment de l’application de cette réglementation, nos artisans et nos techniciens seront déjà opérationnels ». Les normes environnementales seront donc parfaitement respectées, quelle que soit l’envie du futur propriétaire : une maison traditionnelle ou contemporaine. « Nos projets sont conçus à partir d’une « feuille blanche ». Nos concepteurs créent des maisons personnalisées, uniques, spacieuses, lumineuses et performantes, sourit Bernard Crampes. Une maison dotée d’une architecture d’intérieur qui soit vraiment conforme au style de vie des occupants ».
Un résultat garanti En s’engageant avec Maisons Dréan, on signe un CCMI, un Contrat de construction de maison individuelle. Il allie l’assurance décennale, l’assurance dommages-ouvrage, la garantie biennale des équipements intérieurs et la livraison à prix ferme et définitif. Pour une réactivité immédiate, l’entreprise s’est dotée d’un service aprèsvente interne, avec un atelier mobile prêt à réagir au moindre problème.
Maisons Dréan 83 route de la Gare, Vertou - 02 40 04 72 70 93 rue de Bretagne, Sautron - 02 40 26 58 14 - 06 98 68 62 05 8 rue de la Marine, Pornic - 02 51 18 65 95 / 06 49 24 64 09
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Avant
DÉCO
Ça bouge à Vertou ! Lucie, opticienne, a ouvert Les lunettes dans l’vent il y a plus de douze ans. Aujourd’hui, sa boutique a besoin de se refaire une beauté et elle a contacté Jonathan et Dorothée de Démesure, agence de design et d’architecture d’intérieur pour professionnels et particuliers basée à Vertou, afin de mener à bien son projet. Interview croisée. Qu’est-ce qui motive de tels travaux ? Lucie : J’ai toujours essayé d’avoir un joli espace de travail en apportant moi-même quelques petites touches de déco. Mais j’avais besoin de redonner du peps à la boutique, d’avoir un outil de travail à l’image de ce que l’on trouve ici. À quelques pas de ma boutique, j’ai trouvé chez Démesure une écoute et une complémentarité entre Dorothée, pour la déco, et Jonathan, pour le design. Dorothée : La boutique a ouvert au début des années 2000 et cela se sent, notamment avec la couleur orange. Les choses que Lucie a apportées sont jolies de façon isolée, mais cumulées, cela crée un ensemble disparate. Comment avez-vous imaginé ce nouvel outil de travail ? D. : Nous avons commencé par définir ensemble un thème, un style, une ambiance, sans pour autant changer l’identité du magasin, et nous lui avons présenté une palette de couleurs. Lucie souhaitait garder le papier peint doré, mais à part ça, elle était prête à tout changer. Nous sommes donc partis sur une inspiration Art déco. Puis, nous avons réfléchi à l’agencement de l’espace, en prenant en compte la façon dont Lucie investit et circule avec ses clients dans sa boutique. À partir de là, Jonathan, le designer de Démesure, a créé et dessiné chaque meuble. L. : Je voulais retrouver une cohérence dans la décoration de mon magasin, et Dorothée a apporté un vrai conseil pro, tout en sachant m’écouter. Elle m’a convaincue que le orange était has been (rires).
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Après
Avant
Projet 3D « Meuble sur mesure Design Démesure »
« Choix des couleurs » Quels ont été les défis de ce chantier ? D. : Nous ne connaissons pas le métier d’opticien et toutes les contraintes techniques que cela implique pour la création des meubles : dimension des tiroirs pour y ranger correctement les lunettes, mise en valeur des produits en tenant compte des reflets des verres… C’est très intéressant ! Et réaliser les travaux en quinze jours, ça aussi c’était un défi (rires) ! L. : Pour moi, le plus gros défi a été d’intégrer mon atelier dans la boutique. Je voulais que les clients voient le côté artisanal du métier d’opticien : préparer les lunettes, tailler les verres, mais aussi réaliser des examens de vue. Je voulais que ces aspects-là se voient, sans pousser les murs ! Et je ne voulais surtout pas un magasin formaté ! Êtes-vous satisfaites de cette réalisation ? L. : Je suis vraiment très contente. Les lunettes sont vraiment mises en valeur dans ce nouveau mobilier et leur exposition est optimale, notamment grâce aux jeux de transparence par le verre et grâce à la lumière naturelle et artificielle. Les délais ont été respectés, le suivi de l’évolution du chantier assuré et surtout Dorothée et Jonathan ont été très réactifs pour trouver des solutions lorsque cela fut nécessaire. Reste à retrouver nos marques et un nouveau chemin de circulation! D. : Merci Lucie pour ta confiance ! Grâce à nos équipes d’artisans, nous avons réussi à tenir les délais et le budget. Et pour nous, c’est toujours un réel plaisir de voir nos créations prendre vie… Démesure 42 bis rue Henri Delahaye, Vertou 06 87 16 46 64
www.demesure-design.com Les lunettes dans l’vent 83 rue Henri Delahaye, Vertou 02 28 01 70 09
Après
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IMMO DRONES
Une nouvelle vision de l’immobilier Tous les professionnels de l’immobilier le disent : le plus dur, pour leurs clients, c’est de pouvoir se projeter. Se projeter dans une maison neuve, un appartement rénové et bien entendu, dans un immeuble pas encore sorti de terre. Quel va être l’environnement, quelle sera la vue depuis le septième étage ? Autant de questions auxquelles Immo Drones est capable de répondre. Cela fait quelques années que le drone a fait son entrée dans le monde de l’immobilier. Il permet, par exemple, d’offrir une vue exhaustive des grandes propriétés. Produire une vidéo qui va des tours d’un château à une balade dans le domaine permet évidemment de se projeter. Mais c’est aujourd’hui auprès des promoteurs immobiliers que l’apport du drone peut faire toute la différence. «Le drone permet d’offrir une vue subjective, c’est-à-dire comme s’ils y étaient, aux futurs acheteurs, explique Olivier Bridel, gérant et télé-pilote chez Immo Drones. Avant même la construction de l’immeuble, on peut avoir une idée bien précise de la vue qui nous attend. Un drone peut se mettre exactement au niveau du futur balcon. Cela permet d’avoir une vision de l’ensoleillement, de la vue». La société travaille ainsi sur un immeuble qui est en train de sortir de terre, sur la côte Atlantique. La perspective offerte à chaque étage peut être immédiatement présentée, ainsi que la vue de la côte et de l’immeuble. «C’est aussi vrai en ville, souligne Sébastien Lollier, co-fondateur d’Immo Drones et spécialiste de l’immobilier de luxe.
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On peut, par exemple, montrer la vue sur l’Erdre ou le fait que la vue est dégagée, que les fenêtres donnent bien au-dessus des maisons et qu’il n’y a pas de vis-à-vis. Cela permet également de situer l’immeuble dans la ville, ce que ne peut pas faire l’appareil photo». Le drone vient ici en appui des représentations en 3D réalisées par ordinateur. Un mélange de réel et de virtuel pour un rendu le plus proche possible de la réalité.
Réalité magnifiée «Une photo ne donnera pas autant d’informations qu’une vidéo. Aujourd’hui, nous sommes capables de rentrer dans un appartement, d’en sortir... On peut prendre une vue aérienne d’un château, de l’environnement, des vignes, et pénétrer à l’intérieur pour poursuivre la visite avec une caméra stabilisée. On a vraiment l’impression de «voler» à l’intérieur, il y a une vraie valeur ajoutée», raconte Olivier Bridel. «C’est aussi une réponse à une demande de plus en plus forte. Il y a quinze ans, les agences imprimaient une photo pour la mettre dans la vitrine. Aujourd’hui, la nouvelle génération va tout de suite vers la vidéo, c’est un réflexe», souligne Sébastien Lollier. Des images de plus en plus précises et pointues. Les photos réalisées par Immo Drones sont prises en haute résolution à 20 millions de pixels, ce qui permet des retouches parfaites lors de la post-production offerte systématiquement. Idem pour la vidéo, avec un système de prise de vue 4K pour la réalisation de clips de 1 à 5 minutes, aussi bien pour une diffusion en haute définition qu’une utilisation Internet.
Le drone, une activité encadrée La législation qui encadre l’utilisation des drones est de plus en plus complexe. Depuis le 1er juillet 2018, il faut une autorisation de la préfecture concernée par le lieu de tournage, dès lors qu’il ne s’agit pas d’une propriété privée. Il faut également une licence de télé-pilote de drone enregistrée auprès de la direction générale de l’aviation civile. «Aujourd’hui, il ne suffit pas de décoller, de filmer et de rentrer chez soi, prévient Olivier Bridel. Il y a au moins une journée de préparation rien que pour le dossier de demande d’autorisation de vol. Quand on tourne une vidéo quai Magellan, à cent mètres de la base de l’hélicoptère du SAMU, il faut un protocole d’accord avec eux, ce qui est tout à fait normal».
De la hauteur sur tous les évènements Le savoir-faire d’Immo Drones ne se cantonne pas à l’immobilier. Les équipes peuvent mettre en avant des sites entiers. Cela permet de voir un camping, une marina ou un équipement culturel sous un jour totalement nouveau. Des perspectives inédites qui s’offrent également aux manifestations sportives, aux concerts, aux évènements familiaux ou privés comme les mariages. Des images qui peuvent également marquer un team building de leur empreinte.
Immo Drones contact@immo-drones.fr 06 10 28 17 68
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ESSAI AUTO
ESSAI
DS7 CROSSBACK
SUV DE LUXE À LA FRANÇAISE Raffinée. Lignes affirmées, habitacle exclusif. La DS7 continue de tracer un chemin déjà bien ouvert par ses petites sœurs, les DS3 et DS5. Taillé pour la route et redoutablement agréable en ville, ce SUV a tout pour séduire. Nous avons demandé à Virgine Guillot, co-gérante de l’épicerie Mangi, de l’essayer pour nous.
Quelle a été votre première impression lorsque vous avez découvert la voiture ? J’ai été marquée par le gabarit de la voiture. Elle est imposante. La couleur or est jolie, mais je trouve qu’elle est plus masculine que féminine. L’intérieur est particulièrement soigné, vous a-t-il séduite ? Il y a un poste de conduite façon cockpit et une instrumentation très high tech, futuriste. Un grand écran tactile permet d’accéder aux différentes fonctions de la voiture. Il y a vraiment de la place, que ce soit à l’avant ou à l’arrière. Quelle ambiance se dégage à bord ? La voiture est silencieuse et lumineuse. Le toit qui s’ouvre, c’est un vrai plus. Sinon, il y a la petite « french touch » avec les petits boutons travaillés, les chromes, les baffles nid d’abeille... Autant de petits détails qui montrent qu’il y a eu une vraie recherche dans cette voiture. Et une fois sur la route, quelle impression ? La boîte est très agréable. La voiture se faufile finalement bien en ville, même si on a envie de faire de la route avec. On se sent en sécurité. C’est tout ce qu’on attend d’une voiture familiale de ce niveau. 122
Votre impression générale ? C’est un SUV très design et haut de gamme avec un intérieur hyper confortable et des sièges en cuir. Il y a énormément d’aides à la conduite, c’est très moderne. On a la sensation de piloter un avion.
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Evasion
IRLANDE DU NORD
EVASION
N’OUBLIEZ PAS l’Irlande du Nord… La République d’Irlande, ça parle à tout le monde. Mais l’Irlande du Nord, aussi nommée Ulster, c’est une autre histoire. Et pour cause : trois décennies d’attentats, de « tit for tat » (œil pour œil, dent pour dent) et de guerre civile, sobrement appelée « Troubles » là-bas, n’incitent pas forcément à s’y rendre. Aujourd’hui, cette province autonome d’à peine 1,8 million d’habitants, rattachée au Royaume-Uni, mérite qu’on s’y rende. Et ce, pour diverses raisons : le dynamisme de ses grandes villes, Belfast et Derry (ou Londonderry), la richesse de son histoire, et bien sûr, la beauté de ses paysages.
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Crédit photos Northern Ireland Tourist Board
La cure de jouvence de Belfast
Depuis une dizaine d’années, la capitale de la province d’Ulster est en effervescence, sans pour autant renier son passé, avec le Peace Wall et les différents « murals ». « The place to be », c’est le récent quartier autour de la cathédrale (Cathedral Quarter), qui héberge de nombreux restaurants et pubs. Autre nouvel endroit à la mode : le Titanic Quarter où se trouvent, entre autres, les studios de Game of Thrones, et bien sûr, le musée du Titanic. Car le célèbre navire a été construit à partir de 1909 dans la capitale nord-irlandaise. Les habitants sont d’ailleurs prompts à rappeler que le Titanic n’avait aucun problème en quittant Belfast !
L’histoire se vit à Derry
L’autre grande ville d’Irlande du Nord est ancrée dans l’histoire : la récente et la moins récente. D’un côté, les remparts racontent les guerres de la fin du XVIIe siècle. De l’autre, les nombreuses fresques murales reviennent sur les grands moments de la guerre civile et notamment le Bloody Sunday. Le Museum of Free Derry, situé dans le Bogside (le quartier catholique) explique d’ailleurs cette tragédie. Derry vaut le détour au moment d’Halloween, avec des décorations exceptionnelles et, surtout, une fête hors norme le 31 octobre au soir.
Giant’s Causeway et la côte nord
Si La Chaussée des Géants est basée sur une légende, ce site admirable est en réalité le fruit d’un phénomène volcanique. Il n’en reste pas moins que l’imaginaire permet de reconnaître, dans les roches, la botte du géant, sa grand-mère ou encore son orgue. La route qui longe la côte vous mènera également à la découverte de la distillerie de whisky Bushmills, du pont suspendu Carricka-Rede et, pour les fans de Game of Thrones, des lieux symboliques de la série.
La nature à tous les étages
Adeptes de randonnée active ou plutôt tranquille, l’Irlande du Nord propose des circuits pour tous. Le point commun : les paysages à vous couper le souffle ! Que ce soit les pentes du Slemish ou des
Sperrins (dont les points culminants à 437 et 678 mètres feront sourire les randonneurs les plus fervents), ou les sentiers de Roe Valley (Limavady) et de Glenariff, on parie que vous serez sous le charme de la beauté de la nature.
Quand s’y rendre ?
Clairement, on ne va pas en Irlande du Nord pour le soleil ! Mais du 15 juin au 15 juillet, vous aurez moins froid. Vous pouvez aussi compter sur une belle arrière-saison en septembre.
Où partir ?
Dans un B&B of course ! Les propriétaires y sont généralement très accueillants et aiment discuter avec leurs invités de passage.
Comment s’y rendre ?
Des vols directs pour Belfast existent à partir de l’aéroport Charles de Gaulle. Vous pouvez aussi opter pour un Nantes-Dublin. En deux heures, des trains vous mèneront jusqu’à Belfast depuis l’aéroport dublinois. Si vous avez l’intention de sillonner la province, préférez la location de voiture aux transports en commun, moyennement fiables.
Sortir
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Bar à salade En cette fin d’été, profitons-en pour manger encore quelques salades, composées par nos soins. C’est tout le concept de cet établissement. Vous choisissez l’une des neuf bases et quatre ou six ingrédients tels que des légumes secs ou marinés, du fromage ou des crevettes, vous saucez et voilà une belle salade généreuse. On saura aussi apprécier la gentillesse et le sourire de l’équipe. Notez qu’il est également possible de déguster des plats chauds et des soupes. Le + : le nombre de calories est inscrit à côté des desserts, histoire d’anticiper la balance !
Mantra : « L’art de vivre les espaces ouverts »
Mantra : « Manger sain, manger malin »
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Carlance
BY ANNE-SOPHIE - DEPUIS JUIN 2018
Friperie, salon de thé Passionnée de chine et de fringues vintage, Anne-Flore a imaginé un endroit qui lui ressemble. Plus qu’une boutique, c’est un véritable lieu de vie. Certes, elle vend des vêtements des années 60-70 et d’esprit pin up, mais elle propose aussi un salon de thé - à la déco très seventies, évidemment - avec des jus de fruits maison bio et des gâteaux vegan et/ou sans gluten. La jeune femme organise également des expositions et des ventes éphémères. Bref, pousser la porte de cette boutique, c’est prendre le risque de rester quelques heures à parler chiffons, mais pas que, autour d’un verre !
Institut de beauté Des soins variés pour homme et femme, voilà la promesse de cet institut, qui a fait peau neuve. Ici, chaque cosmétique offre un univers de soin différent. Thalgo, la beauté marine, propose par exemple le soin Océan pour hommes ; l’aromathérapie de Decléor propose une expérience unique avec Or Excellence ; Maria Galland a mis en place des prestations sur-mesure comme le soin dermatologique. Enfin, les soins au beurre de karité chaud de La Sultane de Saba sont dignes des rituels d’Orient. Quant à celles (et ceux) qui rêvent d’amincissement, la technologie Révolu Sculpt est pour eux.
Mantra : « Ne pas se prendre au sérieux »
Mantra : « Des soins esthétiques accessibles à toutes et tous »
1 rue Saint-Denis, Nantes - 09 61 67 17 78 - Du mardi au samedi : 11h-19h30 - Facebook : Mauvais Genre Nantes Instagram : @mauvaisgenre.Nantes
4 rue Santeuil, Nantes - 02 40 73 08 89 Du lundi au vendredi : 10h-19h. Samedi : 10h-18h www.carlance.fr / Facebook : Carlance (Nantes Santeuil)
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L’Appartement nantais
Le Slip Français BY MARGAUX - DEPUIS AOÛT 2018
BY MAGALI ET ÉDOUARD - DEPUIS JUILLET 2018
Concept store mode et création Magali et Édouard reçoivent les clients en toute intimité, dans leur propre appartement, réaménagé, le temps d’une rencontre, en boutique. Car ce qu’ils souhaitent avant tout, c’est ramener de la proximité entre vendeurs et clients, de la gentillesse dans les relations. Après avoir pris rendez-vous via les réseaux sociaux ou leur site internet, vous êtes reçus seuls, comme dans une boutique de luxe, et bénéficiez d’un vrai conseil sur les vêtements, accessoires et bijoux sélectionnés par le couple. Le tout pour une mode casual ou formelle, sans question de genre ou de style. Mantra : « Le luxe abordable pas que dans le prix » Du lundi au samedi : 7h-22h www.lappartementnantais.com / Facebook : Appartement Nantais Instagram : @lappartement_nantais
Maisons Demeurance
Lingerie, prêt-à porter Comme son nom l’indique, Le Slip français est français ! Tous les articles de cette enseigne sont made in France. Une carte dans la boutique détaille même où sont fabriqués les boxers, chaussettes, maillots de bain et autres soutiens-gorge : de Saint-Étienne à La Selle-en-Coglès, de Saint-Pouange à Mauléon-Licharre. De quoi changer son regard sur ces vêtements du quotidien que l’on porte sans y faire attention. Et qui dit Français, dit bien sûr humour : certains articles sont affublés de mots tels que Canaille, Redoutable ou encore Pilote-Co-Pilote et Dupont-Dupond, à porter en couple, évidemment ! Des mots qui résonnent comme des messages ! Mantra : « Vous voulez changer le monde ? Commencez par changer de slip ! » 7 rue Santeuil, Nantes - 02 40 58 65 87 Du lundi au samedi : 10h-19h www.leslipfrançais.fr / Facebook : Le Slip Français (Loire au Slip)
Flamme Bio Déco BY SYLVIE - DEPUIS SEPTEMBRE 2017
BY EREVAN - DEPUIS SEPTEMBRE 2018
Concepteur et constructeur Entre les constructeurs et les architectes, il y a Maisons Demeurance. Ici, pas de plans sur catalogue, c’est vous qui choisissez ! Les professionnels de l’enseigne dessinent avec le client l’habitat qui lui convient, en prenant en compte son mode de vie, son environnement, ses préférences en termes de matériaux ou de technologies. Par exemple, si vous aimez cuisiner, vous pourrez imaginer votre cuisine idéale : grande avec tout l’électroménager dont vous rêvez. Et vous avez même la garantie du respect du budget et du calendrier !
Cheminées électriques et au bio-éthanol Vous rêvez d’une jolie cheminée à la fois chaleureuse et écologique, mais vous pensez que votre habitat ne le permet pas ? Détrompezvous ! Chez Flamme Bio Déco, les cheminées au bio-éthanol ou électriques vous apporteront sérénité et bien-être. Certains foyers électriques sont tellement réalistes que de la fumée s’en échappe ! Côté design, les modèles sont aussi bien classiques que contemporains, à poser ou à mettre au mur, en intérieur et même en extérieur. Si ces cheminées ne remplacent pas un chauffage principal, elles permettent quand même de gagner quelques degrés. De quoi apprécier l’hiver !
Mantra : « Des constructions sur-mesure »
Mantra : « De jolies cheminées bio pour réchauffer vos soirées »
74 quai de la Fosse, Nantes - 02 28 02 40 93 / 06 61 33 86 95 ur rendez-vous - www.maisons-demeurance.com / Facebook : Maisons Demeurance / nantes@maisons-demeurance.fr
172 rue Paul Bellamy, Nantes - 09 87 18 25 98 / 06 60 44 77 92 - Du mardi au samedi : 10h-13h / 14h30-19h. Livraison les mercredis et samedis après-midi / Facebook : Flamme Bio Déco / Instagram : @flammebiodeco urbanne
Sortir
CA VIENT D’OUVRIR / CA VIENT DE CHANGER
Goutte d’Or
BY AURÉLIA ET CANDICE - DEPUIS AOÛT 2018
Le Comptoir du T’hatre
BY SANDRINE ET CÉCILE - DEPUIS SEPTEMBRE 2018
Déjeuner, salon de thé, brunch Confortablement installé dans le canapé, l’un des fauteuils ou une chaise - oui, à la Goutte d’Or on est très bien assis, même sur les chaises - on prend le temps d’une pause déjeuner ou d’un goûter. Tous les jours, les deux sœurs à l’origine de cet établissement proposent des plats simples et de qualité faits maison avec des produits frais, et pour certains, bio : plat chaud, quiche, sandwich, salade. Pour le dessert et/ou le goûter, elles confectionnent cheesecakes, verrines, cookies, cakes et gâteaux au chocolat que l’on peut accompagner d’un thé, café ou jus de fruits bio, bien sûr.
Prêt-à-porter femme À quelques pas du théâtre Graslin, une nouvelle boutique multimarques vient d’ouvrir ses portes et propose vêtements casual contemporains, des bijoux et de la maroquinerie. Derrière la grande vitrine, se cache un lieu intimiste où les clientes sont reçues comme chez une amie et conseillées à bon escient. La déco tendance, avec des grilles pour exposer les bijoux, des bouquets de fleurs, du papier peint moderne et des touches de vert ici et là, donne l’impression d’être chez soi. Cécile est attachée au quartier et veut faire du Comptoir du T’hatre un magasin de proximité.
Mantra : « Des plats simples, gourmands et faits maison »
Mantra : « Un lieu intimiste et de proximité »
4 rue Copernic, Nantes - 09 86 26 80 89 Du mardi au vendredi : 11h-18h. Samedi : 11h-19h. Dimanche (1 sur 2) : 11h-15h www.gouttedornantes.fr / Facebook : Goutte d’Or Nantes Instagram : @gouttedornantes
3 rue Jean de la Fontaine, Nantes - 02 40 58 59 58 Lundi : 14h-19h. Mardi, mercredi et vendredi : 10h-13h30 / 14h30-19h. Jeudi et samedi : 10h-19h
Home Villa BY LAETITIA - DEPUIS JUIN 2018
Décoration, ameublement L’enseigne a accueilli en exclusivité COCO maison, une jeune marque hollandaise, dans son espace. Dans un corner de 100 m2, les coussins, tapis, meubles d’appoint ou encore objets déco COCO maison viennent compléter les pièces H&H et Xooon. Dans un agencement harmonieux, les différentes ambiances imaginées par la marque sauront satisfaire tous les clients : aussi bien les adeptes des couleurs vives que les passionnés de noir et blanc, à la fois les mordus d’imprimés ethniques et les fans d’animaux. Pas de doute, vous allez vite adopter les dinosaures, rhinos ou renards stylisés créées par COCO maison ! Mantra : « La marque de la jolie déco » 254 route de Vannes, Orvault - 02 40 94 77 77 Lundi : 14h-19h. Du mardi au vendredi : 10h-12h30 / 14h-19h. Samedi : 10h-19h - www.home-villa.fr / Facebook : Home Villa Instagram : @home.villa / nantes@home-villa.fr 128
Kidiliz
BY JOHANNE - DEPUIS SEPTEMBRE 2018
Prêt-à-porter enfant Cette nouvelle enseigne multimarques habille les enfants de 0 à 18 ans, quel que soit le budget des parents. La diversité des griffes présentées permet à chaque bambin de trouver son style. Et si l’article tant rêvé ne se trouve plus en magasin, Johanne peut facilement commander n’importe quelle pièce de la collection en cours, qui sera livrée gratuitement en boutique. Dans cet univers joyeux et coloré, vos chérubins seront conseillés comme il se doit pour choisir des vêtements pratiques et confortables. Située à l’ancienne adresse Jean Bourget, Kidiliz distribue également cette marque. Mantra : « Histoires de mode » 7 rue Scribe, Nantes - 02 40 69 91 98 Du mardi au samedi : 10h-12h / 14h-19h www.kidiliz.com / Facebook : Kidiliz (Nantes) / Instagram : @kidiliz
LES SALONS DESSANGE DE NANTES, DES ÉCRINS DÉDIÉS À LA BEAUTÉ ET AU BIEN-ÊTRE VÉRITABLE MARQUE DE LUXE, LA MAISON DESSANGE S’EST IMPOSÉE COMME LE LEADER DE LA COIFFURE ET DE LA BEAUTÉ DANS LE MONDE. CHAQUE JOUR, DE NOMBREUSES FEMMES POUSSENT LES PORTES D’UN SALON DESSANGE AFIN D’Y VIVRE UNE EXPÉRIENCE UNIQUE. AU FIL DES ANNÉES, LES SALONS DE NANTES SONT DEVENUS D’AUTHENTIQUES LIEUX D’ENCHANTEMENT OÙ LUXE ET BIEN-ÊTRE SONT LES MAÎTRES-MOTS. PLONGEZ DANS CET UNIVERS D’EXCELLENCE ET DÉCOUVREZ LES PRODUITS ET SERVICES QUI VOUS SUBLIMERONT !
LA COLLECTION MAQUILLAGE « L’ABSOLUE » Cette saison, la collection maquillage DESSANGE offre une multitude de possibilités. Les textures sont légères et les teintes pigmentées, laissant à à chaque femme la possibilité de jouer avec les matières pour révéler sa personnalité. Entre inspiration urbaine et élégance, ces nouveautés subliment avec modernité, la beauté de chacune.
SEBGEO SARL - DESSFM SARL : Entreprises indépendantes membres du réseau DESSANGE
dessange.com
LA NOUVEAUTÉ : LE MASQUE À L’HUILE DE PÉQUI Le masque à l’huile de péqui, dernier né de la marque Phytodess, est idéal pour l’hydratation et la définition des cheveux ondulés et bouclés. Ce masque fondant hydrate, nourrit, tonifie les boucles sans les alourdir et prévient l’apparition des frisottis. Les produits Phytodess, développés par DESSANGE allient richesse de la nature et expertise coiffure pour révéler et sublimer la beauté des cheveux.
LA BEAUTÉ GLOBALE Plus que des salons de coiffure, les salons DESSANGE de Nantes sont de véritables espaces voués à la beauté de la femme dans sa globalité. Chaque cliente, peut en un même lieu, se faire chouchouter de la pointe des cheveux à la pointe des pieds : coiffure, coloration, extensions, conseil maquillage et beauté des mains et des pieds… Et profiter également d’une large palette de prestations esthétiques dans l’une des nombreuses cabines beauté.
Prenez rendez-vous par téléphone ou directement sur les sites internet des salons !
NANTES 28, rue du Calvaire - 02 40 48 18 61 - salon.dessange.com/salon-coiffure/nantes/ 9, rue de la Paix - 02 40 47 74 35 - salon.dessange.com/nantes-paix
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1 monture + 2 verres à votre vue Vision de près ou de loin
7 rue Guépin à Nantes
(entre la Place Royale et la Tour de Bretagne)
Création originale et biocompatible en fleur de coton, dessinée par Frédéric Beausoleil, Artiste Lunetier Nantais. Suivez nous sur Facebook : Acuitis Nantes acuitis.com