Supplément Recyclage

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Publi-information Novembre 2010

RĂŠalisation : Archipresse - 01 43 20 10 49 / Photo : Bambuh - Fotolia.com

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Recyclage et ĂŠnergie

De nouvelles voies de valorisation



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recyclage et énergie 1 sommaire Le recyclage se cherche de nouveaux débouchés

Le traitement de l'eau : la recherche se structure

L’amélioration de la qualité et l’innovation des produits recyclés constituent l’enjeu clé des différentes filières.

Le traitement des sédiments enregistre des avancées et l’émergence de nouveaux projets devrait répondre aux besoins futurs.

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Face à la prolifération des DIB, la solution de l’écoconception

Recycler les plastiques pour créer de nouvelles matières

Les déchets industriels banals sont présents partout, chez les particuliers comme dans les entreprises, et leur traitement demande beaucoup d'énergie.

Les plastiques appartiennent à une famille de déchets prolifiques et difficiles à recycler. L’écoconception vise à en favoriser le recyclage futur.

page x

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Déchets industriels dangereux : des objectifs ambitieux

Le recyclage renouvelle le transport des déchets

Produits par les industriels, les DID demandent des traitements spécifiques, bien que ne représentant que 1 % des déchets dans leur ensemble.

L’organisation des filières de recyclage augmente le transport des déchets de toutes sortes. Les réglementations visent à une meilleure traçabilité des déchets. page xxii

page xii

équipements électriques et électroniques : des déchets en or page xiv

© Hytec

La filière a su organiser des points de collecte performants et la recherche s’intéresse aux métaux rares qu’ils contiennent.

Unité de traitement biologique de l'eau dans l'industrie agroalimentaire.

Dossier conçu et réalisé par - Tél. 01 43 20 10 49 Directeur de la création : François Blanc Design : Georges Baur - Rédaction : Anne Lorenzini Ne pas jeter sur la voie publique.


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recyclage et énergie

© Bambuh - Fotolia.com

Recyclage et valorisation, jamais l’un sans l’autre La mise en place rapide de filières de collecte, comme celle des DEEE, a démontré la capacité des industriels français à organiser la récupération des déchets. Il s’agit maintenant de passer à un autre stade : celui de la valorisation. On sait déjà traiter de nombreux déchets, mais la qualité des matières récupérées n’est pas encore suffisante pour faire du recyclage une vraie source d’approvisionnement pour l’inLes industriels conçoivent l’écoconception en allant jusqu’à la fin de vie du produit et son recyclage optimal.

dustrie alliant qualité des produits et viabilité économique. Ainsi, dans l’Hexagone, on sait recycler les ferrailles pour la fabrication de produits longs. Il nous reste, à l’instar d’autres pays, comme les états-Unis, à nous intéresser aux procédés permettant de les utiliser pour les produits plats, démultipliant ainsi le nombre de leurs débouchés. Il ne s’agit pas uniquement d’ouvrir des marchés, même si cela reste la clé d’une véritable industrialisation du secteur : il faut aussi faire vite pour rester en ligne avec les règlementations en vigueur. En prenant par exemple celle qui incombe au recyclage de 95 % des composants d’un véhicule, on avance du côté des plastiques, que l’on sait mieux trier et retravailler, mais il reste encore beaucoup à faire pour les pare-brise. Ayant bien compris que la facilité de recyclage d’un matériau passe par le tri des substances qui le composent, l’écoconception est elle aussi rentrée dans une nouvelle ère : les industriels la conçoivent non plus comme une façon de produire un bien en limitant les GES, mais en allant jusqu’à la fin de vie du produit et en intégrant dans ce cycle complet son recyclage optimal.



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recyclage et énergie

© Wragg - iStockphoto

Le recyclage se cherche de nouveaux débouchés

Le marché des papiers-cartons et des déchets industriels banals enregistre une hausse modérée.

1 Recycler est reconnu comme une des solutions

contribuant à une moindre dépendance énergétique de la France. 1 Les filières industrielles se mettent en place :

leurs résultats suivent ceux de l’industrie. 1 L’amélioration de la qualité et l’innovation des produits

recyclés constituent l’enjeu clé de ces différentes filières.

Pollutec : l’environnement en mouvement Du 30 novembre au 3 décembre prochains, à Lyon, le salon Pollutec réunira tout ce que l’industrie compte dans le domaine dit des “CleanTechs”. Eaux/eaux usées, risques environnementaux, qualité de l’air, traitement ou réhabilitation des sols et des sites pollués, énergie et efficacité énergétique, etc., toutes ces thématiques seront abordées tant sur les stands, avec la présence en hausse cette année d’intervenants internationaux, que lors du programme de conférences. Parmi les nouveautés, on note une volonté affichée des organisateurs de donner une place plus importante à l’innovation. Ainsi, Pollutec se veut “facilitateur de projets”, grâce à l’organisation de rencontres investisseurs, destinées aux start-up du secteur.

Sans surprise, le volume d’activité des industriels du recyclage se révèle en phase avec la légère reprise constatée au début 2010. Ainsi Federec (Fédération de la Récupération, du Recyclage et de la Valorisation) souligne : “Un très bon premiertrimestre 2010.Sur lesecond trimestre de l’année, le marché du recyclage enregistre une nouvelle excellente performance après les résultats enregistrés en 2008. La production et le commerce des produits valorisés progressent vivement de + 17 %, alors que le chiffre d’affaires, grâce à la forte hausse des prix, bondit de plus de 57 % entre le deuxième trimestre2009etledeuxièmetrimestre 2010. Sur douze mois glissants, le secteur a même dépassé son niveau d’avant la crise.” Le premier semestre profite à l’ensemble des filières du recyclage, même si les ferrailles et les palettes se révèlent comme les plus dynamiques. Le marché des papierscartons et des DIB (déchets industriels banals) enregistre une hausse plus modérée sur les trois derniers mois (avril-juin). Au niveau de l’activité de la filière de valorisation

des VHU (Véhicules Hors d’Usage), les volumes de véhicules collectés diminuent modérément, les effets de la prime à la casse se font toujours sentir, même s’ils traduisent un fléchissement des volumes. Côté chiffre d’affaires de ce segment de marché, il “explose” selon Federec, “grâce notamment à la vente des carcasses des véhicules collectés lors de l’année passée”, l’écoulement de ces stocks continuant d’engorger la filière.

Recyclage et concentration Si les chiffres montrent une relative bonne santé du secteur, ils ne reflètent que peu les évolutions et mutations de structures. L’heure est au regroupement des entreprises afin qu’elles atteignent la fameuse taille critique. Pour les dirigeants de Federec “ce marché nécessite des investissements, des règlementations et des avancées technologiques, autant de paliers qui demandent un tissu d’entreprises plus importantes. La concentration ne s’effectue pas uniquement pas le biais de fusions-acquisitions, on assiste aussi au rapprochement



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© Pollutec

recyclage et énergie

Traitement de l'eau, qualité de l’air, recyclage des sols et sites pollués, toutes ces thématiques seront sur les stands du salon Pollutec 2010.

CFM Toyota : une démarche environnementale intégrée CFM Toyota est l'une des filiale du groupe Manitou et le distributeur exclusif des matériels de manutention Toyota en France. L'ensemble de la gamme de matériels s'inscrit dans la démarche environnementale du fabricant. Développement durable, démarche Kaizen formalisée au sein du célèbre "Toyota Way", certification ISO 14001 des sites de production ou écoconception des produits (comme le tout nouveau chariot élévateur Toyota Tonero Optimax), tout est orienté dans le souci du respect de l'environnement. "Nous ne nous contentons pas de proposer des produits, nous apportons également des solutions aux clients qui souhaitent réduire leur empreinte environnementale tout en améliorant leur productivité", explique Landry Maillet, responsable marché environnement chez CFM. C'est dans cet optique qu'a été conçu le dernier-né de la gamme : le chariot Toyota Tonero Optimax. Doté d'une commande automatique de levage qui détermine la vitesse optimale de levée des fourches sans montée en surrégime. Ce produit est recyclable à 99 % en fin de vie.

entre PME, à l’instar de ce qui se pratique sur d’autres marchés.” Ce qui intéresse également les professionnels du recyclage et qui contribue au développement des différentes filières, c’est le statut enfin admis du “déchet recyclé” (End of Waste) qui lui accorde le droit de devenir une Matière Première Secondaire (MPS). “Quand nos industriels se placent sous le prisme, non plus d’un simple recycleur mais sous celui de vrais producteurs de MPS, cela leur confère une responsabilité différente”, affirme-t-on chez Federec. D’autant qu’ils deviennent alors source d’approvisionnement pour des domaines comme la sidérurgie, la papeterie, la plasturgie, etc. Ces débouchés nouveaux amènent les industriels du recyclage et de la valorisation à s’intéresser plus avant à l’extension des débouchés et applications des MPS.

Innovation technologique Pour trouver de nouvelles applications, il faut favoriser les efforts R&D des recycleurs, ce qui s’avère complexe en période de tension de l’économie. Signe des temps, la France vient de se doter de son premier pôle de compétitivité entièrement dédié au recyclage et à la valorisation : Pôle Team² (Nord-

Pas-de-Calais). Jusqu’à présent, les activités de gestion de fin de vie des produits étaient une des composantes des pôles de compétitivité existants, même si cette composante s’avérait primordiale, comme dans le cas du pôle Axelera (Chimie et Environnement à Lyon). “Notre mission première consiste à améliorer la recyclabilité et l’usage des matières premières issues du recyclage dans les produits industriels”, explique Sylvain Codron, directeur du Pôle Team². “Cela passe par la réincorporation des matières premières secondaires dans les process industriels et s’appuie sur les concepts et outils de l’analyse en cycle de vie. Il s’agit d’élaborer de nouvelles technologies.” Cette labellisation d’un pôle de compétitivité dédié ne doit pas masquer d’autres initiatives, telles Ecorevia (Est), pôle d’innovation nouvelles matières premières. Il suffit également de s’intéresser à la liste des pôles de compétitivité (Advancity, Axelera, Avenia, Eau, Dream, Industries et Agro-ressources, Lyon Urban Trucks, Mer Paca, Moveo, Plastipolis, Risques, Pôle Team², Techtera, Tenerrdis, Trimatec, Viameca, Xylofutur ) qui s’exposent à Pollutec pour comprendre l’intérêt R&D que suscitent recyclage et valorisation. l


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recyclage et énergie

Face à la prolifération des DIB, la solution de l’écoconception © Jean-Marie Maillet - Fotolia.com

Ertop aspire les boues de décantation

Les déchets du BTP constituent 41 % de l’ensemble des déchets produits en France.

1 Les déchets industriels banals sont présents partout,

chez les particuliers comme dans les entreprises 1 Le danger tient à leur prolifération et à l’énergie

nécessaire pour leur destruction ou leur recyclage. 1 Les déchets issus du BTP sont les premiers visés.

Coenmans : le recyclage des métaux, version industrielle Soucieux de répondre à l’augmentation des quantités de matériaux à traiter, Coenmans Recyclage vient d’inaugurer un site de production de 30 000 m². "Avec ce projet, nous renouvelons nos capacités de production tout en mettant en œuvre des moyens techniques respectant l’environnement", déclare Willem Coenmans, fondateur de Coenmans Recyclage Industriel. Désirant anticiper les évolutions réglementaires que connaît le recyclage industriel, Coenmans Recyclage Industriel s’est doté de nouveaux équipements et envisage de doubler sa capacité (100 000 tonnes) en 10 ans, sans mettre un camion de plus sur les routes, avec notamment la création dès 2011 d’un quai de 140 m de long pour le chargement de péniches afin de développer le transport fluvial à grand gabarit et le transport ferré. On peut souligner la station de dépollution de Véhicules Hors d’Usage (VHU), l’unité pour le broyage des câbles électriques, un bâtiment de dépollution des DEEE, le recyclage des eaux de pluie du site, une nouvelle station à carburants, une aire de lavage et des locaux administratifs, eux aussi respectueux des normes environnementales.

Parmi les mesures prises par le Grenelle de l’environnement, la hausse de la Taxe Générale sur les Activités Polluantes (TGAP) vise à favoriser le recyclage des DIB (Déchets Industriels Banals) qui envahissent le quotidien des particuliers comme des entreprises. La France doit combler un vrai retard en la matière : certains voisins européens, comme l’Allemagne et les Pays-Bas, arrivent à un taux de valorisation de ces déchets de 60 % quand la France plafonne à 30 %. Tous les DIB ne sont pas logés à la même enseigne. Ainsi, ceux issus du BTP sont plus particulièrement montrés du doigt.

Recyclage et écoconception On estime que ce seul secteur génère 310 millions de tonnes de déchets par an et les déchets du BTP constituent à eux seuls 41 % de l’ensemble des déchets produits en France. Les activités de travaux publics liées aux différents travaux de terrassement, de voirie et de réseaux de distribution produisent 280 millions de tonnes d’excédents et de déchets, principalement sous forme de déblais et de remblais. L’objectif de la recherche sur ce marché du recyclage consiste à retraiter les déchets BTP afin de les réintroduire sur leur marché

Pour faciliter le fonctionnement des usines de traitement d’eau, Ertop a mis au moins une solution simple, efficace et flexible : un robot d’aspiration des boues de décantation présentes en fond de bassins. “Nous installons ce système depuis 20 ans et une centaine de robots sont aujourd’hui en exploitation”, explique Emmanuel Gabon, directeur général de Ertop. Outre sa simplicité, ce robot, surnommé Track Vac, présente la particularité d’être adaptable au besoin de chaque installation. Les principaux opérateurs du secteur mettent en œuvre. ce robot en France ou à l’international. Conjointement, Ertop commercialise également des cuves à décantation et floculation en inox et de la tôlerie industrielle. L’ensemble est accompagné de prestations de service pour l’installation et la maintenance. d’origine, le déchet BTP devenant ainsi une MPS (Matière Première Secondaire). Ici, la principale difficulté tient à la séparation des matériaux constitués d’un mélange de produits, dans les applications BTP. On rencontre des problèmes avec le bois, le plâtre, le verre, etc. Les projets de recherche en cours, au sein du Pôle Team² notamment, axent leurs travaux sur l’amélioration des techniques de tri et de séparation. à terme, les industriels travaillent surtout à revoir la conception même de ces produits et matériaux. L’objectif : intégrer dès la conception du produit son recyclage futur afin de mettre en place des procédés industriels moins gourmands en énergies dans la phase de gestion de fin de vie des produits. l



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recyclage et énergie

Déchets industriels dangereux : des objectifs ambitieux © Joe Belanger - iStockphoto

1 Produits par les industriels, les DID demandent

des traitements spécifiques, bien que ne représentant que 1 % des déchets dans leur ensemble. 1 Huiles, solvants, batteries… Les VHU en contiennent

des quantités non négligeables. 1 Mise en place de procédures ou projets innovants :

tous les secteurs ne présentent pas le même degré d’avancement. Les VHU contiennent une grande quantité de déchets dangereux.

PRAxy : une R&D permanente et omniprésente Qu’on parle du recyclage des VHU, DEEE, DIB ou autres, pour chaque filière, PRAxy, 1er réseau français de PME certifiées dans la gestion des déchets, s’attache au développement de nombreux procédés ou activités innovantes en fonction des problématiques locales, des futures exigences de clients ou de savoir-faire internes. L'entreprise considère qu’il ne peut y avoir de développement possible qui ne soit économiquement efficace, socialement équitable et écologiquement tolérable. Ainsi, PRAxy s’engage dans le développement durable en prenant en compte les aspects économiques liés aux transports et aux coûts d’élimination, les aspects Santé et Sécurité du Travail (SST) et les impacts environnementaux en évaluant les effets directs et indirects. On trouve ainsi des installations de pointe qui permettent la fabrication de Combustible Solide de Récupération (CSR), améliorant considérablement la valorisation des Déchets Industriels Banals (DIB), ou encore des unités mobiles de compostage qui assurent la production d’engrais naturels issus de déchets verts. L’importance de la présence de Praxy sur des filières comme les VHU ou les DEEE se traduit notamment par le soutien apporté à ses travaux par le laboratoire Polden et l’Insa de Lyon.

Parmi les DID, on retrouve certains composants issus des VHU (Véhicules Hors d’Usage). Huiles, liquide de frein, filtres, batteries au plomb, climatisation,lesVHUenrenferment une grande quantité. Leur importance tient à la quantité de véhicules déclarés VHU chaque année (+ 1,5 M par an). Pour les professionnels, un objectif : atteindre le chiffre de 95 % de composants recyclés par véhicule d’ici 2015. Un but réaliste si la filière s’industrialise et réussit à absorber le surplus de VHU généré par la prime à la casse qui encombre toujours les recycleurs.

Chimie et développement durable Pour l’heure, à l’instar d’autres secteurs du recyclage, des industriels cherchent à développer l’écoconception en vue d’une optimisation de la fin de vie des véhicules. Sur d’autres déchets industriels en revanche, l’innovation est toujours d’actualité. Ainsi, on vient de décerner le Prix Pierre Potier (l’innovation en chimie en faveur du développement durable) à Innoveox. Cette entreprise vient de mettre au point, en collaboration avec le CNRS, un traitement novateur des déchets issus du raffinage, de la pétrochimie, de la chimie ou de la pharmacie qui consiste en

la combustion froide de la matière organique convertie exclusivement eneau,avecunbilancarboneneutre. Le champ d’application du procédé est extrêmement vaste, puisqu’il va du traitement des boues urbaines, la destruction d’huiles, de solvants, de pyralènes jusqu’aux domaines du militaire ou du nucléaire. Ce procédé présente aussi l’avantage de s’adapter au traitement des déchets liquides trop concentrés pour être dégradés biologiquement, ou trop dilués pourêtreincinérés.Efficaceà99,99% et rapide (moins d’une minute de traitement), il rejette une eau qui peut être déversée directement en milieu naturel sans aucun risque pour l’environnement. Le procédé n’engendre ni odeurs, ni émissions de particules ou gaz toxiques. Sur ces déchets industriels, la tendanceestlàencoreàl’écoconception, envued’unmeilleurrespectdel’environnement. C’est d’ailleurs dans ce sensquelePrixPierrePotierarécompensé un second lauréat, la société Novancepourlacréationd’unegamme debiolubrifiantsquiallientunniveau techniquecomparableauxlubrifiants pétroliersàdevéritablesqualitésenvironnementales(biodégradabilité,non bioaccumulation, non écotoxicité, quantité minimum de matières premières renouvelables, etc.). l



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recyclage et énergie

équipements électriques et électroniques:desdéchetsenor © Oleg Shipov - Fotolia.com

Les Français génèrent 1,3 million de tonnes de déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE) par an. Si cette catégorie ne représenteque5 %desdéchetsménagers, c’est pourtant le flux de déchets qui a connu la plus forte croissance (+2 à 3 % chaque année). 2010 voit l’avènement d’une filière professionnelle (voir encadré DEEE Pro).

La richesse insoupçonnable des cartes électroniques

Les DEEE sont l'objet d’une nouvelle filière de recyclage à haute valeur ajoutée.

1 La filière a su organiser des points de collecte

performants pour les déchets ménagers. 1 Les DEEE Pro lancent une première initiative. 1 La recherche s’intéresse aux métaux rares

qu’ils contiennent.

Ce qui mobilise certains chercheurs actuellement, ce sont les quelque 500000tonnesdecartesélectroniques en tous genres que peuvent contenir ces DEEE. Jusqu’à présent, on se contentait de récupérer les métaux contenussurlescarteslesplusriches, cesdernièresétantlesplusaisément exploitables. Dorénavant, et cela fait l’objet du projet Terranova, on s’intéresse à tous les types de cartes. Ce recyclage ne concerne pas uniquement l’or, on s’en doute. Les cartes électroniques renferment du plomb, de l’étain, de l’aluminium, du cuivre, aux côtés de l’or (300 grammes à la tonne)etdel’argent(1kilopartonne). Terranova espère à terme traiter 30 000 tonnes de cartes par an.

Des métaux au plastique

DEEE Pro : la première filière de collecte et de recyclage est opérationnelle Depuis juillet 2010, la première filière mutualisée nationale de collecte et de recyclage des DEEE Pro du bâtiment est devenue une réalité. Gérée pour le compte des fabricants par l’éco-organisme Récylum, elle permet à tous les détenteurs de matériels électroniques de sécurité, d’éclairage et de régulation de s’en défaire dans des conditions conformes à la réglementation et respectueuses de l’environnement. Financée par 120 sociétés productrices, cette filière s’appuie sur un réseau de collecte de 2 000 partenaires distributeurs et déchetteries professionnelles et s’adresse aux 40 000 installateurs électriciens (de l’artisan au grand groupe) et, plus largement, à l’ensemble des professionnels détenteurs de ce type d’équipement (industriels, gros tertiaires, entreprises de déconstruction, etc.).

Dans le même temps d’autres industriels s’intéressent à des substances, telles que le lanthane, l’indium ou le lithium et bien d’autres, elles aussi présentes, en très faibles quantités sur les DEEE. Avec la hausse de l’utilisation des batteries électriques, le marché mondial connaît une vraie pression sur ces métaux rares et il importe de développer les techniques existantes. On assiste ici au déploiement d’une nouvelle filière de recyclage à très haute valeur ajoutée. Conjointement, d’autres industriels concentrent leurs recherches sur les plastiques amalgamés dont sont

Revialis : le recyclage à 100% Depuis 3 ans, Revialis propose aux entreprises de reprendre leurs consommables d’impression laser usagés pour les recycler. Pour cela, l’entreprise a mis au point un procédé écologique de recyclage à 100 % à travers son programme New Life. Séparation des plastiques, des métaux et du toner, chaque élément (100 pièces et 20 matières différentes) est traité de façon à devenir une MPS pure. “Les différents plastiques sont tous séparés, il n'y a donc pas de de plastiques mélangés à l'issue du traitement, ce qui fait de la solution de Revialis une solution unique sur le marché. Nous travaillons aussi à l’amélioration des matériaux obtenus, afin d’élargir leur utilisation”, précise Pierre-Antoine Pluvinage, directeur commercial de Revialis. Il s’agit là d’une avancée sensible, la plupart des autres recycleurs se contentant d’incinérer ou d’enfouir ces déchets. "Autre élément différenciateur, notre traçabilité par lot avec notre bilan matière détaille le devenir de chaque lot et la valorisation des matières et des cartouches collectées", conclut Pierre-Antoine Pluvinage. constitués les DEEE. Ces déchets doivent être triés avant d’être recyclés. Or, à ce jour, aucune technologie ne permet de trier efficacement ce gisement provenant des DEEE. Seule une analyse précise de leurs composants permettrad’accroîtrelaperformance des processus de tri. Le programme TRIPLE (TRI des PLastiques des équipements) vise donc à proposer une méthodologie normalisée d’analyse desplastiquesissusdutraitementdes DEEEetàoptimiserlestechniquesdu tri.Leprogrammeseconcentresurles plastiqueslesplusrecherchésparles industriels utilisateurs de matières recyclées. On pense bien sûr à des applications pour l’automobile. l


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recyclage et énergie

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Le traitement de l'eau : la recherche se structure

Les eaux usées, bien que traitées, peuvent contenir des produits toxiques.

1 Trois nouveaux pôles de compétitivité ont vu le jour,

dont un d’envergure mondiale. 1 Leur vocation : favoriser l’émergence de nouveaux

projets pour répondre aux besoins futurs. 1 Le traitement des sédiments enregistre des avancées.

Hytec Industrie : complémentarité technologique des traitements Comme l’explique Louis-Marie Girard, Hytec Industrie note deux tendances fortes en matière de traitement d’effluents liquides industriels : pour le recyclage partiel ou total, nous sommes le plus souvent amenés à recourir à une combinaison de procédés parmi lesquels : opérations physico-chimiques, échange d’ions, séparation membranaire, évapo-concentration, traitements biologiques (applicables sous différentes mises en oeuvre). Cette complémentarité de technologies est d’autant plus justifiée que l’eau destinée au recyclage devra respecter la qualité requise pour sa réutilisation, souvent supérieure à celle exigée avant un rejet. D’autre part, tout en restant attentif au volet économique, le marché privilégie l’utilisation de technologies sobres, que ce soit au plan énergétique ou en terme d’apports : - Procédés biologiques, peu consommateurs en produits d’appoint et permettant dans certains cas une récupération d’énergie. - Utilisation de réactifs ne générant pas de salinité résiduelle (ex. CO2, H2O2…).

D’ici à 2015, les principaux acteurs du recyclage de l’eau estiment que le volume d’eau recyclée va plus que doubler, passant de 19,4 Mm3/jour recyclés en 2005 à environ 55 Mm3/ jour en 2015. Un chiffre qui montre quel’onaenfinprislamesuredel’importance d’une meilleure gestion de l’eau et qui s’illustre aussi par une volonté politique : afin de favoriser l’émergence de projets de R&D, le gouvernement vient de labelliser troisnouveauxpôlesdecompétitivité dédiés à l’eau.

peuventencorecontenirdesproduits toxiques (nitrates, etc.). Au final, la qualité des eaux de surface, malgré leur recyclage peut ne pas être conformeauxdirectiveseuropéennes. Danscetteoptiqueaétélancéleprojet MarquopoleaudupôleMerBretagne. Sonobjectif:proposerauxgestionnaires de l’eau des outils permettant de déterminerl’originedelacontamination des eaux de surface. Ce projet devrait permettre la mise sur le marchédemarqueursspécifiquesvalidés et facilement utilisables par un laboratoire d’analyse au quotidien.

Améliorer les traitements à Montpellier, le pôle international EAU fédère 70 entreprises (dont Veolia Environnement, Suez et SaurSéché) pour une démarche verticale s’intéressant à l’eau, de son extraction à son recyclage. à côté de ce pôle, deux autres ont également été retenus : la Gestion des Eaux Continentales (Alsace-Lorraine) et DREAM (Eaux & Milieux, dans le Centre). Ons’aperçoitaujourd’hui,grâceàdes outilsdemesuretoujoursplussophistiqués, que les eaux usées, bien que traitées par les stations d’épuration,

Une plateforme novatrice Le recyclage des sédiments fluviaux, portuaires et autres mobilisent également les énergies. Le traitement des sédiments touche à la fois à la qualité de l’eau et à la récupération puis au recyclage de ces matières. Concernant l’eau, l’accumulation progressive des sédiments impacte la qualité de l’eau, sans qu’on sache toujours déterminer la toxicité des composants présents, et sans qu’il existe de filière organisée pour les traiter. D’autre part, ces sédiments


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XVIII

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recyclage et énergie © JeffreyDiamond - iStockphoto

Endetec : une plateforme d’instrumentation pour l’eau

L’accumulation progressive des sédiments impacte la qualité de l’eau.

contiennent différents métaux qu’il pourrait être intéressant de récupérer (terres rares). En l’état actuel cependant, cette thématique demandequeleschercheursfassent évoluer les technologies présentes. Peu efficaces ou trop consommatrices d’énergies, elles ne sont pas en phase avec l’esprit de développement durable qui doit préfigurer à toute filière de recyclage. C’est dans cet esprit qu’a été lancée laplateformeSédimatériauxdestinée à apporter une réponse adaptée et dimensionnée à la problématique de lagestion etdevalorisation terrestre dessédimentsdedragageportuaires etfluviaux.Ils’agitlàd’unedémarche collective,d’envergurenationale,qui fédère plusieurs industriels dans la recherchedesolutionsopérationnelles

Serep investit dans l’ozonation catalytique Intervenant depuis 50 ans dans le traitement des eaux usées industrielles pour des secteurs tels que la pétrochimie, la chimie, l’énergie, la mécanique ou l’agroalimentaire, la société Serep (groupe Sogestran) a procédé au rachat d’une start-up, Technavox, spécialisée en ozonation catalytique. Technavox a développé une technologie mettant en œuvre de l’ozone et un catalyseur hétérogène TAO3, non consommé, qui dégrade la matière organique sans générer de boues et traite ainsi la DCO dure. Ce procédé innovant montre des performances supérieures à un traitement d’ozonation simple et permet la minéralisation de polluants organiques qui, classiquement, peuvent être réfractaires aux oxydants. Ce procédé novateur répond efficacement à la problématique de la DCO dure et anticipe ainsi les futures exigences de traitement sur des paramètres tels que les pesticides, tensio-actifs composés aromatiques et phénoliques, les acides carboxyliques, les PCB, etc.

et innovantes. à terme, les travaux entaméspartouteslesentreprisesde cette plateforme doivent démontrer la faisabilité technique, environnementale, économique et sociétale d’une ou de plusieurs filières de valorisation des sédiments. On attend en outre de ces travaux qu’ils contribuent à fournir les données essentielles à une évolution réglementaire de la gestion terrestre des sédiments. Une première étape est fixée à 2012 avec la caractérisation fine des sédiments et leur meilleure voie de valorisation. Il faudra ensuite faire valider l’existence des substances recyclées comme MPS (Matière Première Secondaire), ce qui permettra à l’horizon 2015 le déploiement d’une véritable filière industrielle du recyclage des sédiments.

Une évaluation des risques écologiques Dans le même esprit, le projet Sedigest (Axelera) propose la mise en place d’une gestion innovante des matériaux de dragage des ports, en les utilisant après traitements variés, pour la restauration physique et écologique des cavités terrestres (carrières...). Ici aussi, avant le déploiement d’une filière industrielle, il convient de concevoir une méthodologie d’évaluation des risques écologiques spécifiques pour garantir la compatibilité de chaque projet avec l’environnement. l

Face à l’évolution des normes et des besoins en matière de qualité de l’eau, Veolia Water Solutions & Technologies déploie Endetec, une plateforme de conception de solutions préventives, destinées à la détection des pollutions de l’eau. Deux solutions sont disponibles : les sondes de mesure de la qualité de l’eau et les systèmes d’analyses pour la détection microbiologique. Pour chaque produit, Endetec s’attache à fournir des solutions simples à mettre en œuvre et dont les résultats sont directement exploitables sur ordinateur. "Endetec garantit la gestion de la qualité d’eau en fournissant en continu des méthodes de surveillance de la contamination des eaux ainsi que des méthodes de détection rapide de bactéries pathogènes et de polluants chimiques", indique Caroline Chau de Veolia.

Swan facilite l’analyse et le contrôle des STEP Fabricant suisse d’outils de contrôle et d’analyse de l’eau, Swan vient de commercialiser un analyseur en ligne de turbidité sans contact pour le contrôle des sorties de STEP, baptisé l’AMI Turbiwell. Cette technologie assure une mesure sans dérive et dispense de l’entretien afférent à une mesure à contact, supprimant ainsi la calibration. La chambre optique thermostatée affranchit des erreurs de mesure dues à la condensation. Autre nouveauté, l’AMI phosphate : colorimètre en ligne pour le contrôle des rejets de STEP. Son photomètre à écoulement permanent limite tout encrassement et vérifie constamment le zéro optique. Ses fonctions de régulateurs permettent de piloter l’injection de réactifs tels que le chlorure ferrique, assurant un dosage fiable et économique.



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Recycler les plastiques pour créer de nouvelles matières

Les plastiques sont présents dans de nombreuses applications.

1 Les plastiques appartiennent à une famille de déchets

prolifiques. 1 Constitués de composants mélangés, les plastiques sont

difficiles à recycler. 1 De nouveaux matériaux doivent permettre d’enrayer

le phénomène tout en donnant à ces matières plastiques une seconde vie.

Sièges automobiles en polyamide, PVC, polypropylène, etc. Difficile de faire rentrer les plastiques dans une seule et même catégorie. On les retrouve dans de nombreuses applications, et ils sont parfois considérés comme les “mauvais élèves” du recyclage. La raison en est simple : par le passé, on a trop souvent mélangé les composants, ce qui rend leur recyclage plus complexe que d’autres matériaux comme le verre, le papier ou le bois. Parmi les pistes explorées, les chercheurs s’intéressent notamment à recycler les plastiques pour les utiliser dans l’industrie de la construction. Il s’agit alors de les transformer en agrégats afin d’obtenir du béton et du mortier allégés.

Des matériaux différents Si le recyclage avance, pour d’autres projets, on se penche sur l’élaboration de matériaux différents, monosubstance, dont l’écoconception favoriserait le recyclage futur. Ainsi, le pôle Axelera a-t-il labellisé la mise en place d’une plateforme de synthèse de polymères (bases végétale et fossile) hautes performances présentant des propriétés proches des métaux pour des applications dans des secteurs comme l’automobile (projet Sherpa, porté par Rhodia).

Partant du constat que les polyamides (plastiques) sont largement utilisés dans l’industrie pour leur résistance tant chimique que thermique etpourleurspropriétésmécaniques, les recherches entreprises ont pour objectifdeconcevoirunegénération de polyamides aux performances accrues, sans pour autant y ajouter d’autres composants comme cela se pratiquait auparavant. Le gain environnemental réside essentiellement dans la légèreté, la résistance et un recyclage plus aisé de ces matériaux, ainsi que dans la réduction des émissions dans l’air. Ce programme de recherche intéresse plusieurs filières : la chimie, la plasturgie, l’automobile, etc. Outre ces premières qualités, ces nouveaux polymères ont aussi la particularité d'être plus légers, ce qui induit l’allègement des pièces dans lesquelles ils s’insèrent, favorisant ainsi une moindre consommation de carburant. D’autres recherches, menées par Plastipolis (pôle dédié à la plasturgie), proposent de nouveaux débouchés pour ce qu’on appelle déjà les bioplastiques. Ainsi, Difex-Bio élabore des films et des barquettes en matériau d’origine végétale pour un usage alimentaire. Ce procédé associe des mélanges à base de farines de céréales et de polymères biodégradables, 100 % compostables. l

Le groupe Recylex veut optimiser les performances des polypropylènes recyclés Spécialiste européen du recyclage du plomb, du zinc et du plastique, le groupe Recylex, au travers de sa filiale C2P, finance plusieurs projets R&D liés à l’amélioration des caractéristiques mécaniques, thermiques ou esthétiques des polypropylènes issus du recyclage de pièces automobiles. “Il est important de revoir les procédés de transformation existants”, explique Luc Peyrard, directeur général de C2P, “en modifiant les additifs ou en utilisant de nouvelles charges, on obtient une MPS aux applications très étendues, ce qui accroît les débouchés.” Initié il y a un an, ce projet devrait aboutir à une commercialisation de matière courant 2011. Un projet complémentaire, mais demandant un processus d’acceptation plus long, concerne la mise à la teinte de ce nouveau matériau.


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recyclage et énergie

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Le recyclage renouvelle le transport des déchets

Le transport fluvial est l'une des voies envisagées pour l'évacuation des déchets.

1 L’organisation des filières de recyclage augmente

le transport des déchets de toutes sortes. 1 Les réglementations visent à une meilleure traçabilité

des déchets. 1 Des solutions innovantes se mettent en place.

Delahaye Industries ou comment stocker vos déchets liquides Les industriels recherchent des solutions pratiques et sécurisées pour entreposer leurs déchets liquides avant traitement. Depuis 1988, Delahaye Industries est spécialisée dans la conception et la fabrication, dans ses ateliers à Nantes, de matériels de prévention des pollutions liquides. Les matériels proposés permettent de stocker à l'intérieur comme à l'extérieur, dans le respect de la réglementation, de un à plusieurs centaines de fûts ou IBC. En complément, pour tous déversements accidentels, Delahaye Industries propose un grand choix d'absorbants, kits d'intervention d'urgence, barrages, obturateurs… L'équipe technico-commercial Delahaye Industries, présente sur tout le territoire, optimise avec le client les solutions envisagées, après audit.

Les réglementations successives en matière de gestion des déchets ont eu un impact non négligeable sur le transport. Si autrefois on se contentait de stocker à proximité de leur zone de production tous types de déchets dans des centres d’enfouissement, désormais leur traitement impose de respecter des normes strictes. Entre la collecte, le tri et le recyclage, les déchets voyagent, bien souvent par la route. Conscients de la dangerosité de certains convois et des multiples trajets qu’ils peuvent effectuer, plusieurs décrets dont celui de 2005 organisent une meilleure traçabilité de ces substances, avec notamment l’obligation de tenir des registres et de rédiger des bordereaux précisant la nature et la provenance des déchets en question. Pour certains transporteurs ou pour des collectivités locales, ce transport particulier est aussi source de développement économique comme de mise en place d’initiatives novatrices.

Initiative d’éco-transport En 2010, la Mairie de Paris a entamé une réflexion sur la création d’une filière de transport multimodal pour le recyclage de ses déchets de verre. Plusieurs solutions sont envisagées afin de modifier en profondeur l’itinéraire suivi. L’idée en est simple : le verre est récolté par le biais de camions sur les différents points de collecte de la ville, il est ensuite transféré à des ports fluviaux afin d’être acheminé en plusieurs points de traitement. Les itinéraires envisagés visent à optimiser les trajets tant en bateaux-péniches que par la route afin de réduire l’empreinte environnementale de ce recyclage. Dans les conditions du test, le coût du transport fluvial du verre, des

diverses manutentions et des transports routiers complémentaires s’élève à 26,8 €/tonne. Il est supérieur de 19 € à celui du transport routier (7,8 €/tonne), le modèle demande donc à être affiné. Ce qui est certain, c’est que cette démarche multimodale s’inscrit dans le schéma du Grand Paris qui vise à mixer les modes de transferts.

Un nouveau débouché Pour certaines société de transport, le transfert de déchets est devenu une source de revenus non négligeable. Ayant pris le virage environnemental il y a déjà 25 ans, Legras Industries réalise actuellement 60 % de son chiffre d’affaires autour du transport de déchets (collecte, transfert, etc.). Ce qui distingue cette entreprise, c’est sa capacité à proposer du service autour de ce transport : compactage, mise en place de tapis, transfert gravitaire, stockage dynamique, etc. Pour d’autres entreprises, comme Sita, le transport des déchets est intégré à la chaîne complète du recyclage : de l’enlèvement (par camions sécurisés) des déchets selon leur catégorie, jusqu’à leur transfert à un centre de recyclage intégré. La société a reçu le “Décibel d’or 2009”, pour la qualité de ses camions-bennes d’enlèvement des déchets ménagers, particulièrement silencieux. Aujourd’hui, le transport des déchets est devenu l’une des composantes du respect de l’environnement. Un Prix de l’Innovation Logistique Spécial Développement durable vient même récompenser les initiatives les plus marquantes. Il avait été attribué à la Routière de L’Est Parisien en décembre 2009, pour sa collaboration avec la Scat, société de transport fluvial. l




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