Françoise Swientczak et Richard Boogaerdts
Déclic Activités de lecture 3
EN COMPLÉMENT
TRAVAIL PAR STRATÉGIES
Pour naviguer en toute autonomie au fil des textes
ISBN 978-90-306-8075-8 568 334/01
Déclic ACTIVITÉS DE LECTURE 3 Françoise Swientczak et Richard Boogaerdts
Déclic Activités de lecture Composition de Déclic Activités de lecture Pour l’élève : le cahier Pour l’enseignant : préparation de leçons téléchargeables sur www.myvanin.be
Déclic Activités de lecture 3 Auteurs : Françoise Swientczak et Richard Boogaerdts Illustrations : Ad’lynh Couverture et mise en page : [nor] production Photo de couverture : Fotolia
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1re édition 2016 © Éditions Van In, Louvain-la-Neuve - Wommelgem, 2016 ISBN 978-90-306-8075-8 D/2016/0078/122 Art. 568334/01
Stratégies de lecture
En présence de l’écrit, l’apprenant est à la fois chercheur de code et chercheur de sens. Car le code (outil au service de l’acte de lecture) et le sens (visée de l’acte de lecture) sont interdépendants et autant nécessaires l’un que l’autre. Le lecteur débutant doit s’attacher à la fois à décrypter les signes graphiques (lettres, syllabes, mots...) et à faire du sens.
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- l’école a comme rôle primordial de développer chez l’élève ces stratégies, étant entendu que le lecteur débutant ne les découvrira pas seul. Il nous semble donc essentiel que le maitre ait recours à la pédagogie explicite dans ce domaine. En d’autres termes, le maitre doit montrer aux élèves quels sont les processus intellectuels que lui, le maitre, met en œuvre lorsqu’il lit. C’est la phase de modelage de l’enseignement explicite. Et c’est au départ de ces commentaires explicites que l’élève sera progressivement amené à une pratique, d’abord dirigée par le maitre et finalement autonome ; - il est bien évident que cet ensemble de stratégies ne s’acquiert pas en une seule fois, mais bien, comme nous venons de le dire, de manière progressive et que la rapidité d’acquisition de ces stratégies variera fortement d’un élève à l’autre.
Or, l’activité de lecture exige la mobilisation de multiples compétences stratégiques. Lorsque nous lisons, nous mettons en place plusieurs stratégies de lecture, c’est-à-dire un ensemble de conduites coordonnant plusieurs actions vers un but : comprendre.
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Deux remarques préalables s’imposent toutefois :
ment familial de l’élève, au manque ou à l’inadéquation des stratégies d’apprentissage chez les apprenants, mais souvent aussi à un enseignement insuffisant des stratégies de lecture ou à la surutilisation d’une seule stratégie.
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Personne ne peut se prétendre lecteur tant qu’il n’est pas autonome. Et cette autonomie n’existe qu’à partir du moment où le lecteur est capable d’utiliser de façon combinée un ensemble d’habiletés. C‘est cet ensemble d’habiletés, de stratégies, que le lecteur débutant va devoir développer.
Qu’est-ce qu’une stratégie ?
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Au sens général du terme, une stratégie signifie « manière de procéder pour atteindre un but spécifique1 ». Selon Legendre, une stratégie d’apprentissage est un « ensemble d’opérations et de ressources pédagogiques, planifié par le sujet dans le but de favoriser au mieux l’atteinte d’objectifs dans une situation pédagogique2 ». Tardif3 insiste sur le fait que les stratégies sont des connaissances qui peuvent donc être apprises et intégrées dans la mémoire à long terme des apprenants. Elles sont généralement observables à travers le comportement scolaire des élèves. Elles sont aussi modifiables et donc susceptibles d’évolution. Enfin, elles peuvent parfaitement être enseignées. Pourquoi enseigner les stratégies de lecture ? Sur la base de notre expérience et des constatations effectuées dans les classes primaires, les difficultés que rencontrent les lecteurs débutants peuvent trouver leur explication dans des facteurs liés à l’environne-
L’acte de lecture exige donc un travail de synthèse et de construction d’interdépendances entre différents processus de traitement de l’information écrite. Ce travail de synthèse est d’autant plus facile à réaliser que le lecteur utilise différentes stratégies lui donnant facilement accès à l’objectif ultime de sa lecture : la compréhension de ce qu’il lit. Le bon lecteur met ses stratégies en œuvre le plus souvent de façon inconsciente. Nous savons que beaucoup de nos élèves débutants ont des déficits à ces deux niveaux, ce qui les situe d’emblée dans la situation d’élèves en difficulté, non pas en raison d’un manque de capacités ou de la présence d’une quelconque déficience, mais parce qu’ils n’ont pas compris, au contraire de quelques autres sans doute un peu plus doués, qu’ils doivent utiliser des « outils » pour comprendre ce qu’ils lisent. Il faudrait donc s’employer à aplanir les difficultés liées à ces deux capacités en multipliant les textes d’écoute et en accroissant le vocabulaire visuel des élèves tout en leur enseignant les stratégies de lecture les plus utiles en tenant compte de leurs acquis4.
L’apprentissage de stratégies de lecture n’a donc pas pour objectif prioritaire d’apprendre à l’enfant à lire, mais de lui apprendre à mieux lire. Le succès d’un enfant à l’école, comme la réussite d’un adulte tout au long de sa vie, dépendent largement de leurs aptitudes en lecture. Les conséquences des problèmes en lecture sont connues : risque accru d’échec et de décrochage scolaire et perspectives de carrière limitées.
Pour rendre efficace l’enseignement de stratégies de lecture, il faut que le maitre : - définisse clairement, pour lui-même d’abord et pour l’élève ensuite, les stratégies à enseigner, c’est-àdire toutes, si l’élève n’en maitrise aucune ou en tout cas certainement celles qu’il ne maitrise pas et qui sont susceptibles de lui rendre service dans l’activité de lecture ; - soit au clair avec l’utilité de ces stratégies et la fasse ressortir pour l’élève ; - rende très clair le processus d’apprentissage de ces stratégies ; - guide l’élève vers la maitrise progressive de ces stratégies ; - encourage l’élève à recourir à ces stratégies (et en vérifie l’utilisation) ; - incite l’élève à être autonome dans l’utilisation de ces stratégies.
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Les stratégies d’apprentissage s’apparentent à une démarche de résolution de problèmes. Or, la lecture est, pour une large part, un processus cognitif de résolution de problèmes. Un tel processus doit être enseigné de façon explicite et systématique puisque la résolution de problèmes dans la pratique de la lecture est loin d’être spontanée chez les jeunes lecteurs. Même lorsqu’ils disposent des connaissances linguistiques et textuelles nécessaires, les apprentis lecteurs démunis de stratégies de lecture ou recourant à des stratégies inefficaces ne réussiront sans doute pas à améliorer efficacement la qualité de leur compréhension.
Mais il est bon, à ce moment-ci de notre réflexion, de dresser les grandes lignes de la mise en œuvre de l’apprentissage des stratégies de lecture.
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Enseigner des stratégies de lecture : est-ce pertinent ?
progressivement au profit de l’acquisition et de l’automatisation des secondes en vue de former des lecteurs autonomes.
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D’un point de vue psychopédagogique, il importe donc d’apprendre à l’apprenti lecteur, de façon systématique et régulière, les différentes stratégies qui lui permettront d’accéder à ce que Bentolila appelle la « flexibilité », c’est-à-dire l’interaction entre les différents processus en œuvre dans l’acte de lire.
Comment enseigner les stratégies de lecture ?
Utiliser le présent manuel comme un outil permettant à l’élève de travailler seul serait une erreur. Comme nous l’avons souligné précédemment, il convient d’insister sur l’importance du modèle qu’est le maitre. Puisqu’il est supposé être le seul expert en la matière dans la classe, il se doit de jouer son rôle de modèle pour amener ses élèves à acquérir des stratégies de lecture efficaces et favoriser leur autonomie. Nous sommes bien conscients que les enseignants doivent sans cesse adapter la planification et l’organisation de leur enseignement en fonction des réalités de leur classe et notamment du stade d’acquisition de la lecture par leurs élèves.
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Partons du principe que le maitre possède et met en application, le plus souvent sans même s’en rendre compte, un certain nombre de stratégies qui font de lui un bon lecteur. Lorsqu’il a pris conscience de l’importance de l’emploi de ces stratégies dans l’acte de lire, se pose à lui la question de savoir comment enseigner des stratégies de lecture et lesquelles enseigner.
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Nombreux sont les enseignants qui se sentent concernés par cette problématique et qui ont envie d’offrir à leurs élèves les meilleurs outils pour accéder, de façon performante, à la lecture. Mais nombreux aussi sont ceux qui se sentent désemparés quant aux moyens à mettre en œuvre pour y parvenir. C’est pour remédier à cette situation que nous nous proposons de répondre à la question suivante : l’enseignement systématique et explicite des stratégies de lecture peut-il aider le lecteur débutant à surmonter ses difficultés en lecture ?
Cet enseignement devrait viser le déploiement des stratégies d’enseignement et des stratégies d’apprentissage de la lecture, les premières devant s’effacer 1 2 3 4
Cependant, nous croyons que dans le cadre de l’apprentissage de la lecture, il est utile de prévoir des périodes de temps relativement longues et ininterrompues, que de nombreux auteurs appellent des « ateliers de lecture », de même, cela va de soi, que des occasions multiples et variées pour les élèves de mettre en application leurs nouvelles connaissances et habiletés. Les auteurs
LEGENDRE, R., Dictionnaire actuel de l’éducation, Montréal, Guérin et Paris, Eska, 1993. LEGENDRE, R., opus cité. TARDIF, J., Pour un enseignement stratégique. L’apport de la psychologie cognitive, Montréal, Éditions Logiques, 1992. D’après un texte de J.-P. Gaté.
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Bonjour, nous te présentons Superchercheur. Découvrons ensemble ce petit détective qui va te permettre de devenir un « superlecteur » !
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Il va te montrer comment il réfléchit, comment il fait pour comprendre un texte, une image, un message.
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Tout d’abord, observons ses objets de recherche.
À quoi peuvent-ils bien lui servir ? Nous allons le découvrir ensemble.
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JE CHERCHE DES INDICES
Je découvre des astuces pour mieux lire A. DANS DES IMAGES
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1 Relie chaque personnage à son ombre.
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2 Observe les deux dessins. Dans le dessin B, entoure 15 différences.
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3 Remets la recette dans l’ordre en t’aidant des indices des dessins à découper en annexe 1 page 99.
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Tu vas maintenant t’entrainer seul chaque fois que tu rencontreras ce petit smiley.
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À la fin de ton travail, tes réponses seront vérifiées.
Si toutes tes réponses sont correctes, tu recevras un Si tu as la moitié des réponses correctes, tu recevras un
Si tu as moins de la moitié des réponses correctes, tu recevras un
Bravo !
Relis tes réponses, ne va pas trop vite ! Demande la fiche Observer. Sois bien attentif(ve).
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BANDE DE PIRATES !
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Observe les deux dessins. 12 différences se sont glissées dans le dessin B. Entoure-les !
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B. DANS DES PHRASES ET DES IMAGES 1 Place une croix à côté du dessin qui correspond à l’énoncé. Sois très attentif(ve) !
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Le girafon et sa mère jouent à l’ombre des grands arbres.
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Mon chéri, comme je suis heureuse de passer la soirée en ta compagnie.
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- Murphy, c’est l’heure de l’entrainement. - Heu… quelqu’un me parle ?
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Après avoir navigué de nombreuses semaines sans voir la terre, l’équipage de ce fier trois-mâts est allé faire le plein de provisions sur une petite ile.
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- Oh là là ! Cette côte est vraiment difficile. - Heureusement que je freine, sinon on reculerait.
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Le grand chef des Sioux, assis sur un tapis devant sa tente, a envoyé Petite Plume, sa fille, sur la colline pour guetter l’arrivée de Chatoo le pigeon voyageur, qui leur apporte des nouvelles de leurs cousins les Apaches.
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Mon papa possède une jolie ferme avec des vaches, des moutons, des poules et des chevaux. Au printemps, papa laboure les champs du matin au soir pendant que maman nourrit les animaux. Moi je joue au ballon pendant que papy profite du beau temps pour aller pêcher. Mamy se repose sur le petit banc devant la maison en lisant un beau roman.
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Mon papy devient vieux, mais il est toujours de bonne humeur. Il sourit sans arrêt. Il a une belle moustache et porte de petites lunettes. Quand il va se promener, il enlève ses lunettes pour paraitre plus jeune, mais comme il n’a plus beaucoup de cheveux, il se protège le crâne.
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Il y a quelques jours, les policiers sont venus à l’école pour nous apprendre quelques règles du code de la route. C’était intéressant et amusant, car nous avons pu rouler à vélo dans la cour de récréation. Un policier nous a expliqué que quand on veut tourner à droite, il faut lever le bon bras.
Quand nous partons au bord de la mer avec mes parents, nous passons notre temps sur la plage à regarder les bateaux passer au loin. Après avoir passé la matinée à construire des châteaux de sable, nous piqueniquons sur la plage avec papa, maman, ma sœur et mon cousin. Le panier est rempli de pain, de fruits, de gâteaux, d’une salade, de viande froide et d’eau pour nous désaltérer.
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C. DANS UN TEXTE ET DES IMAGES 1 Lis le texte ci-dessous. Ensuite, sous le texte, relie chaque bulle à son personnage.
LA LEÇON DE BOUBOU LE HIBOU « Et pourquoi le cheval ne miaule pas ? »
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« Parce que le cheval ne connait pas la langue des chats », répond le pissenlit.
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« Mais non, gros bêta, c’est parce que s’il miaulait, il aurait des griffes comme les chats et pourrait grimper aux arbres », explique le hibou.
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Ce soir-là, la lune éclaire faiblement le petit étang au fond du jardin. Un observateur attentif aurait remarqué que les fleurs, les légumes et quelques petits animaux s’étaient rassemblés autour de Boubou le hibou, leur instituteur. C’est l’heure de la grande leçon sur la nature. Sous le petit sapin, Trinette la pâquerette et Willy le pissenlit se serrent l’un contre l’autre.
« Pourquoi les cerises sont-elles rouges ? »
« Parce qu’elles sont timides », répond Lili la tulipe.
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Roseline la rose se regarde dans l’étang. À sa droite, Coco le coquelicot contemple la lune. À côté de la haie, Pierrot le poireau et Tomasine la tomate discutent à voix basse. Même Grolar le lézard et Kipik le hérisson assistent à la leçon, confortablement assis sur une grosse pierre.
« Mais non, petite sotte, c’est parce que si elles étaient jaunes, on les confondrait avec des canaris. »
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« Un peu de silence » dit Boubou. « Pourquoi la brouette n’a-t-elle « La leçon va commencer. » qu’une roue ? » « Qui peut répondre à cette question : « Parce que si elle en avait quatre, pourquoi la pomme pousse sur un ce serait une voiture » répondent en pommier ? » chœur le lézard et le hérisson.
« Parce que c’est le fruit de cet arbre » « Très bonne réponse ! », dit Boubou. répond la pâquerette. « Félicitations ! » « Mais non, dit le hibou, c’est parce Dans un coin du jardin, Boutchou le que si elle poussait sur un marronnier, gros chou n’en croit pas ses oreilles. elle aurait plein de piquants. »
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« Comment peut-on raconter de telles bêtises ? » se demande-t-il. Il s’approche du hibou et lui murmure quelques mots à l’oreille. Tout penaud, l’oiseau ferme ses grands yeux jaunes, bat des ailes et s’envole vers son nid.
au lieu de dormir. Il n’a donc plus les idées très claires. Rentrez chez vous. Demain, la leçon sera donnée par Madame Couette la chouette. »
VA Parce qu’elles sont timides
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Pourquoi la pomme pousse sur un pommier ?
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Les élèves de la classe se séparent donc et chacun rentre chez lui en Boutchou le chou s’adresse alors à la espérant que la leçon de demain sera aussi amusante que celle de Monsieur classe et dit : Boubou. « Votre instituteur est un peu fatigué aujourd’hui. Il a chassé toute la journée
Parce que c’est le fruit de cet arbre.
Comment peut-on raconter de telles bêtises ?
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2 Découpe les vignettes de l’annexe 2 (page 99) et replace-les correctement sur le dessin.
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La leçon de Boubou le hibou
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D. DANS LE TEXTE 1 Lis le texte ci-dessous. Complète ensuite le tableau en mettant une croix dans la bonne colonne. Souligne dans le texte l’indice qui t’a aidé(e) à répondre. Place en dessous le numéro de la proposition.
TARTUFE
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Chaque matin, Tartufe s’installe devant la maison, sur le trottoir. Et comme chaque matin, vers neuf heures, un monsieur habillé d’une veste rouge arrive sur son vélo et dépose le courrier dans la boite aux lettres. Tous les jours, il plaisante avec Tartufe.
N
- Alors, Tutuf, tu as chassé combien de chats cette nuit ?
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Tartufe ne comprend pas ce qu’il dit, mais il sait que le monsieur au vélo l’aime bien, car il lui donne toujours un morceau de sucre et lui fait des caresses derrière les oreilles.
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Mais aujourd’hui, le facteur est en vacances et c’est une jeune fille aux longs cheveux bruns qui le remplace. Elle descend de son vélo et comme d’habitude, Tartufe se lève et se précipite en aboyant joyeusement pour réclamer sa friandise. Mais la jeune fille ne comprend pas et, devant cet animal qui lui fait peur, elle remonte sur son vélo et s’enfuit en pédalant de toutes ses forces.
Éd
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Tartufe ne comprend pas lui non plus et, tout triste, il se couche sur le trottoir, le museau entre les pattes et les oreilles pendantes.
VRAI
FAUX
1. Tartufe s’installe sur le trottoir tous les soirs. 2. Le facteur lui donne toujours un morceau de gâteau. 3. Tartufe est un chien. 4. Le monsieur au vélo aime bien Tartufe. 5. Le monsieur est le facteur. 6. Tartufe est content de voir arriver la jeune fille. 7. La jeune fille aux cheveux bruns a peur de Tartufe. 8. Tartufe est triste de ne pas avoir reçu de friandise. JE CHE R CHE DE S I NDI CE S
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2 Lis le texte Le repas de Renard paragraphe par paragraphe. Après chaque paragraphe, réponds aux questions.
LE REPAS DE RENARD
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a Un sombre matin d’hiver, Renard sort de son repaire et voit avec grand déplaisir que la neige est tombée toute la nuit. Tout est blanc. Comment faire pour trouver à manger ? Presque au même moment, une délicieuse odeur de poisson vient lui chatouiller les narines. Renard galope vers le chemin. Et là, il voit une charrette pleine de grands paniers d’osier. C’est celle de Guillaume le poissonnier. « Comment faire pour grimper dans cette carriole et voler quelques poissons ? » se demande l’animal.
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Mets une croix devant les bonnes propositions ci-dessous. Justifie ta (tes) réponse(s) en soulignant dans le paragraphe la (les) phrase(s) qui t’a (ont) permis de répondre en y inscrivant le numéro de la proposition.
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1. Renard sort du bois. 2. C’est le matin. 3. Renard a faim. 4. Il a plu toute la nuit. 5. Renard voit une charrette pleine de petits paniers d’osier. 6. Les paniers d’osier sont remplis de viande. 7. La charrette appartient à Guillaume. 8. Renard se demande comment faire pour voler quelques poissons.
b Soudain, il a une idée. Il court à toute vitesse, loin en avant sur la route. Il se couche au milieu du chemin et fait le mort. Le poissonnier arrive. Il se penche sur Renard qui ne bouge pas. Guillaume l’attrape et le jette sur les paniers à poissons en pensant qu’il va récupérer sa peau pour se faire un joli manteau.
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Recherche dans le paragraphe b ci-dessus les éléments qui te permettront de compléter les phrases suivantes et écris ces éléments sur les pointillés. Renard a soudain une ………………………………. Il se …………………………………… sur la route et fait le ……………………………………. Le …………………………………………… arrive et se penche sur l’animal qui ………………………………. pas. Guillaume attrape Renard et le jette sur………………………………. en espérant faire de
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………………………………. un beau ……………………………….
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c Dès que la charrette se remet en route, Renard ouvre un œil, puis deux. Doucement, avec son museau et ses pattes, il soulève le couvercle d’un panier plein d’anguilles, rondes et grasses. Renard en avale deux. Puis il choisit les plus belles ; il les met autour de son cou comme un collier et hop, il saute à terre. Il s’enfuit en riant du bon tour qu’il vient de jouer au poissonnier.
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Réponds aux questions qui suivent en recopiant le passage du texte du paragraphe c. • Quand Renard ouvre-t-il un œil ? ………………………………………………………………
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………………………………………………………………………………………………………………………
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• Avec quoi soulève-t-il le couvercle du panier ? ………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………………
• Comment sont les anguilles ? …………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………………
• Combien en mange-t-il avant de prendre la fuite ?
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………………………………………………………………………………………………………………………
• Que fait-il avec les plus belles ?
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………………………………………………………………………………………………………………………
• Pourquoi rit-il en s’enfuyant ? …………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………………
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3 Lis le texte ci-dessous et réponds ensuite aux questions.
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La neige est tombée toute la journée et a recouvert la campagne d’un drap blanc immaculé. À la tombée du jour, j’ai aperçu quelque part dans un dernier rayon de lumière une longue silhouette enveloppée d’une cape noire qui est venue s’abattre sur le sol en tourbillonnant. Cette étrange créature a atterri, suivie de son vieux balai usé, dans mon jardin. Ses blessures saignaient et elle ne pouvait pas se relever toute seule. Malgré ma peur, je lui ai porté secours, je l’ai fait entrer dans ma maison et je l’ai installée dans un fauteuil confortable près du feu. La voyageuse tombée du ciel est restée ainsi parfaitement immobile toute la nuit. Au matin, lorsqu’elle s’est enfin réveillée, j’ai constaté que ses blessures avaient complètement disparu.
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a Complète le tableau en mettant une croix dans la bonne colonne. Souligne dans le texte l’indice qui t’a aidé(e) à répondre. Place en‑dessous le numéro de la proposition.
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1. La créature qui est tombée du ciel est une sorcière.
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2. La créature tombée du ciel a été blessée. 3. Le narrateur n’a pas eu peur de la créature. 4. La créature était recouverte d’un drap blanc.
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b Réponds aux questions qui suivent et justifie ta réponse en recopiant le passage du texte qui t’a permis de répondre. • À quelle saison se déroule cette histoire ? ……………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………………
• Qui est la personne que le narrateur a découverte dans son potager ? ………………………………………………………………………………………………………………………
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• Les conséquences de la chute ont-elles été très graves pour la blessée ? ………………………………………………………………………………………………………………………
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• À ton avis, pourquoi la voyageuse est-elle tombée du ciel ? ………………………………………………………………………………………………………………………
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