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Un événement Organisé par l’APESM

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Photos : Philippe PAUCHET

Venez courir sur le grand boulevard !

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Les inscriptions en ligne sont ouvertes et accessibles depuis le site des Courses : www.semimarathon-lille.fr Croix

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Vers Roubaix

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Lille

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Place du Général de Gaulle Village des Courses de la Brader’Y

gare Lille Flandres

gare Lille Europe

« Un parcours plus rapide » Dans la continuité de la précédente édition, les Courses de la Brader’Y 2018 se dérouleront sur le Grand Boulevard. Décryptage des évolutions avec Ludovic Tierrie, nouveau président de l’APESM. Cette nouvelle édition marque le retour du 5 km…

Découvrez ici la vidéo 2017

En effet, nous avons souhaité répondre à une demande importante, notamment de la part des débutants, de celles et ceux qui veulent participer à la fête mais ne souhaitent pas se lancer sur 10 km. L’organisation des courses sur le Grand Boulevard, et non plus dans le centre-ville de Lille, permet le retour du 5 km dont le départ sera donné à Wasquehal, au niveau du demi-tour du 10 km. Lancée l’an dernier en symbole de notre soutien à l’organisation des Jeux Olympiques à Paris, la 2024 est par ailleurs reconduite. Le départ sera donné de Marcq-en-Baroeul et nul doute que les enfants seront nombreux à y participer. Le parcours du semi-marathon évolue-t-il ? Le parcours de l’édition 2017 s’est avéré performant puisque les champions Kenyans ont réalisé les 4e et 5e meilleures performances mondiales de

l’année. Pour autant, si nous avons conservé les fondamentaux de l’édition 2017, le tracé évolue légèrement. Les coureurs ont emprunté l’année dernière l’axe vers Tourcoing qui, même si l’on ne s’en rend pas toujours compte en voiture, est en léger faux plat. Ils iront cette année vers Roubaix, une portion de route plus plate. Ce nouveau parcours est plus rapide et donc, sur le papier, propice à offrir encore de meilleurs temps. Il traduit également notre volonté d’associer de nouvelles villes à cet événement. Un mot sur les nombreux bénévoles et les partenaires de l’évènement sans lesquels rien ne serait possible… Il faut savoir que plus de 500 bénévoles se mobilisent autour des Courses de la Brader’Y, que ce soit en amont dans la préparation du Village Départ et du parcours comme le jour J où il faut une personne à chaque carrefour et feu. Je tiens également à remercier la MEL (qui offre notamment le petit déjeuner aux bénévoles le samedi matin), la ville de Lille et les communes du Grand Boulevard pour leur soutien. La MEL est allée jusqu’à refaire l’enrobée du Grand Boulevard… nous n’en demandions pas autant (rires) !

www.semimarathon-lille.fr



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2 ÉTOILES !



LUNDI 16 JUILLET 2018 NO 3692 - 1,60 €

LA FRANCE A BATTU LA CROATIE EN FINALE (4-2)

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TOUR DE FRANCE PAS D’EFFET PAVÉS L’étape Arras - Roubaix, remportée par John Degenkolb, a été mouvementée mais n’a finalement pas chamboulé le classement général. PAGES 34 À 45

PHOTO AFP

L’APOTHÉOSE


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Avant-match

LUNDI 16 JUILLET 2018 LA VOIX DES SPORTS


LA VOIX DES SPORTS LUNDI 16 JUILLET 2018

Avant-match

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L’ÉDITO

SOUS UNE BONNE ÉTOILE

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es étoiles plein les yeux et une de plus sur le maillot. Messieurs, bravo et merci pour tout ! On a vibré, on a hurlé, on ne vous a pas ménagés, c’est vrai. J’avoue, on a même presque pleuré, hier quand tout s’est arrêté. Quand vous avez remis la France au sommet du football mondial. Et puis, grâce à vous on a rajeuni de vingt ans et profité, une nouvelle fois, de bains de foule joyeux et colorés. Il y avait tellement de points communs avec vos illustres anciens. Personne ne s’est privé pour le rappeler, parfois même jusqu’à la limite du ridicule. Tout était devenu un signe. Tout. Comme si, superstitieux que nous sommes, nous avions besoin de nous rassurer, de nous dire que oui, vous pouviez aller au bout. Vous l’avez fait. À votre manière. La vôtre, uniquement la vôtre. Pas celle des Bleus de 1998. Des similitudes ? Oui, c’est évident. Une filiation ? Non, quand bien même Didier Deschamps fait le lien entre les deux générations. Cette Coupe du monde vous appartient. Vous êtes allés la chercher. Deux ans après l’échec en finale de l’Euro, vous avez appris. Appris à devenir une équipe. Appris à gagner, dans la douleur parfois, dans la joie et le travail tout le temps. Qu’elle fait plaisir à voir cette génération. Elle est belle et n’a pas besoin d’être comparée aux précédentes. Les Griezmann, Pogba, Lloris et nos deux Ch’tis Pavard et Varane n’ont besoin de personne. Ils sont champions du monde. Nés sous une bonne étoile. ៚

Directeur général délégué, directeur de la publication : Gabriel d’HARCOURT. Directeur des rédactions : Pierre MAUCHAMP. Rédacteur en chef : Patrick JANKIELEWICZ. VOIX DU NORD S.A. Président directeur général : Michel NOZIERE. Directeurs généraux délégués : Éric BERTHOD, Marien BONIEUX. Actionnaire principal GROUPE ROSSEL LA VOIX S.A. Président : Bernard MARCHANT. Siège social : 8, place du Général-de-Gaulle, CS 10549 - 59023 LILLE Cedex - Tél. 03.20.78.40.40 - www.lavoixdunord.fr Imprimerie : Z.I. La Pilaterie, 2, rue du Houblon, 59700 Marcq-en-Barœul - S.A. au capital de 450 000 €. Durée : 99 ans à compter du 10 mars 1945. Tous droits de reproduction réservés. Tirage moyen : 62450. ISSN0752-2525. Commission paritaire : 0920/80722. Audience mesurée par

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Le groupe La Voix opte pour des matériaux respectueux de l’environnement : le papier, les encres (sans composés organiques volatils). Il s’engage aussi avec CITEO pour le recyclage des papiers. Ce journal peut être recyclé : pensez au tri.

Provenance du papier : France et Espagne; taux de fibres recyclées : supérieur à 50% et jusqu’à 100%; la fabrication de ce journal a généré l’émission de 81,3 g de CO2 par exemplaire; les fibres des papiers utilisés sont issues de forêts exploitées de façon durable.

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4 COUPE DU MONDE 2018 FRANCE - CROATIE

LUNDI 16 JUILLET 2018 LA VOIX DES SPORTS

់ ់ LE MATCH ៌ ៌

LES BLEUS CHAMPIONS DU MONDE POUR LA VIE Vingt ans après, la France est devenue championne du monde pour la deuxième fois de son histoire hier à Moscou, en dominant la Croatie par KO (4-2). C’est immense de la part d’une jeune équipe.

La joie immense du groupe français, qui remporte la Coupe du monde pour la deuxième fois de l’Histoire du pays. PHOTO AFP

L

a finale a été assez surnaturelle mais peu importe. On ne retiendra que le grand moment de communion pour le pays. Les revoilà les belles images ! Une Coupe du monde soulevée sous l’orage, des trombes d’eau. Vladimir Poutine et Emmanuel Macron rincés, trempés de la tête au pied aux côtés d’une équipe renversée de bonheur. Il y a du bruit et du monde partout, les Français sont heureux ! On a des souvenirs pour la vie. Alors que demande le peuple ? Rien de plus pour l’instant, juste le droit de savourer le sacre de son équipe de France hier à Moscou. On respire, on boit un coup, deux même. C’est ma tournée. Et c’est telle0004.

ment bon… Ce n’est que la deuxième fois que ça arrive depuis 1930 alors cette deuxième étoile, il faut la regarder avec les yeux qu’elle mérite. Des yeux qui brillent et mesurent la difficulté de la conquête. Au football, rien n’est facile, rien n’est écrit à l’avance. Mais le champion est toujours celui qui

RIEN N’EST ÉCRIT À L’AVANCE. MAIS LE CHAMPION EST TOUJOURS CELUI QUI L’A LE PLUS MÉRITÉ.

l’a le plus mérité. On vous le concède, ça ne saute pas aux yeux sur la finale. Comme prévu, dans une ambiance orageuse et moite, les Bleus ont été secoués par des Croates talentueux et infatigables, qui leur ont mené la vie dure. Ont collectivement mieux joué et fait passer l’idée d’un doute en première mi-temps. Ce qui n’était pas prévu, ce sont ces Bleus à l’eau tiède au début, aux jambes cotonneuses à l’image du fantôme de Kanté, qui ont souffert dans les duels et se sont laissés imposer le tempo. Mais ces Bleus-là, aussi mal embarqués étaient-ils, avaient un rêve. Et rien ne pouvait les empêcher de le réaliser. On s’est longtemps de-

mandé quand ils étaient entrés dans la finale et s’ils y étaient entrés en fait. Ils n’ont pas eu de maîtrise, ont toujours été gênés par l’oppressant pressing des Croates. Mais peu importe en fait. Ils se sont comme toujours rassurés en défendant ensemble. Et ont laissé parler les talents devant. C’est Griezmann, vingt ans après Zidane, qui a été l’homme décisif. Un coup franc obtenu et transformé en but avec l’aide de Mandzukic (1-0, 18e). Puis un penalty transformé (2-1, 38e), l’attaquant a fait en sorte de mettre son équipe devant. En tout et pour tout, les Bleus n’auront été menés que neuf minutes sur le Mondial. Cela veut dire quelque chose. « Qu’ils ont mieux fait les choses que les

autres », a dit Deschamps. Puis, en seconde période, c’est Pogba qui a fait la différence sur une action de classe (3-1, 59e). Avant que Mbappé ôte tout espoir au drapeau à damier (4-1, 65e). C’est ce qu’on appelle un KO, qui pouvait ensuite laisser Lloris faire une boulette (4-2, 69e). Mais surtout laisser venir l’ivresse pour cette jeune équipe, la plus jeune sacrée dans un Mondial derrière le Brésil en 1970. Entre les mains de Didier Deschamps, qui devient le troisième sélectionneur à la fois titré comme entraîneur et comme joueur, aux côtés de Beckenbauer et Zagallo. Vingt ans après, définitivement dans la légende. ៚ RICHARD GOTTE, À MOSCOU


FRANCE - CROATIE COUPE DU MONDE 2018 5

LA VOIX DES SPORTS LUNDI 16 JUILLET 2018

់ ់ L’HOMME DU MATCH ៌ ៌

OPINION

EN FAMILLE

C’ÉTAIT LE TOUR DE « GRIZI » ingt ans après Zidane, Antoine Griezmann a été le leader dont les Bleus avaient besoin en finale pour aller au bout. L’attaquant est allé crescendo tout au long du Mondial pour finir sur un numéro. En grand champion. Une équipe de champions du monde a toujours besoin de son champion des champions le jour « J ». C’était « Zizou », Zinédine Zidane et ses deux buts face au Brésil il y a vingt ans. C’était « Grizi », Antoine Griezmann, en quelque sorte son héritier, hier en finale face à la Croatie. Un champion, ça sait aussi se gérer. Griezmann, champion d’Europe avec l’Atletico Madrid en mai, était arrivé au Mondial un peu en sas de décompression, après avoir lâché beaucoup d’énergie et beaucoup d’influx nerveux. Mais, dès le départ, il avait dit de ne pas s’inquiéter. Que les jambes, la technique, la justesse et l’intelligence de jeu allaient revenir à temps. C’est-à-dire au bon moment.

RICHARD GOTTE

V

« Grizi » avait promis

Antoine Griezmann n’a cessé de monter en puissance au fil des matchs et a su répondre présent dans les moments clés de ce Mondial. PHOTO MAXPPP

bout. « Personnellement, je ne réalise pas encore. Je peux juste vous dire que la Coupe du monde est très lourde, a-til souri. Je suis très fier de cette équipe de France et de son staff. C’est vraiment un groupe uni. Et c’est comme ça qu’on a écrit l’histoire », a-t-il joliment dit. Pour le Ballon d’or, on pense à lui alors qu’on espère aussi pour le Nordiste Raphaël Varane, encore très solide hier. « On verra », a-t-il indiqué sans épiloguer.

Son bonheur, c’est le présent, c’est cette Coupe du monde qu’il a tant voulue. « Cette victoire, c’est celle de la France qu’on aime, avec des joueurs de toutes les origines et tous unis. Qui ont tous le même état d’esprit et l’envie de se battre pour ce coq (qu’il embrasse en direct). On défend ensemble, on se bat ensemble » a-t-il insisté. Et c’est beau à voir quand on aime ça. ៚ RICHARD GOTTE, À MOSCOU

78 011 SPECT.

FRANCE

CROATIE

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Arbitre : N. Pitana (Arg). Buts : Mandzukic (18e csc), Griezmann (38e sp), Pogba (59e), Mbappé (65e) pour la France ; Perisic (28e), Mandzukic (69e) pour la Croatie. Avertissements aux Français Kanté (27e), Hernandez (41e) ; au Croate Vrsaljko (90e+2). France : Lloris (cap) ; Pavard, Varane, Umtiti, Hernandez ; Pogba, Kanté (N’Zonzi 55e) ; Mbappé, Griezmann, Matuidi (Tolisso 73e) ; Giroud (Fekir 81e). Entr. : Didier Deschamps. Croatie : Subasic ; Vrsaljko, Lovren, Vida, Strinic (Pjaca 82e) ; Brozovic, Rakitic ; Rebic (Kramaric 71e), Modric (cap), Perisic ; Mandzukic. Entr. : Zlatko Dalic.

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Et « Grizi » a fait comme il avait dit. Et c’est peut-être ce qui le rend encore plus beau ce matin. Meilleur de match en match pendant toute la phase éliminatoire, toujours décisif, il l’a encore été hier à deux reprises. Avec un sang-froid admirable sur son penalty. Il a été décisif mais il a aussi et surtout été capable de porter son équipe quand elle n’était pas au mieux en première période hier au stade Loujniki. Et l’a ensuite accompagnée, en montrant l’exemple, jusqu’au

STADE LOUJNIKI À MOSCOU

Champions du monde, vous y croyez ? L’équipe de France a été au rendez-vous de son histoire en accrochant hier une deuxième étoile à son maillot. Il faut reconnaître que seuls les plus optimistes y croyaient au départ, car cette équipe est jeune, manquait de vécu sur une grande compétition avec quatorze novices. Et ne donnait pas toutes les garanties attendues pour un futur vainqueur. Mais elle était là et elle avait un avantage sur toutes les autres, elle avait foi en elle. Toutes les équipes au départ avaient l’estime d’elles-mêmes et l’idée d’aller loin. Mais avec cette équipe de France, c’était plus que ça. Dès le départ en Russie, on a senti que quelque chose se passait avec le « bien vivre ensemble ». Qu’une famille se créait. C’est toujours un bon signe quand on parle de famille. Ça permet de vivre indifféremment les bons et les mauvais moments, de n’être jamais pris au dépourvu, d’avoir toujours quelqu’un sur qui se reposer. La France n’a pas tout bien fait sur ce Mondial, Didier Deschamps a été le premier à le reconnaître hier. D’autres équipes avaient plus de maîtrise collective dans le jeu. Mais tout ce qu’elle a fait, elle l’a quand même fait mieux que les autres car elle a travaillé en famille. A accepté l’idée qu’une telle compétition se gagne d’abord en défense. Dans le don de soi d’abord avant de laisser parler le talent. Qui au final a, de toute façon, toujours le dernier mot.

Antoine Griezmann a inscrit son troisième penalty durant ce Mondial. PHOTO AFP 0005.


6 COUPE DU MONDE 2018 FRANCE - CROATIE LES NOTES

LUNDI 16 JUILLET 2018 LA VOIX DES SPORTS

Antoine Griezmann exact au rendez-vous

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Décisif sur les deux premiers buts. Il obtient le coup franc et pousse Mandzukic à marquer contre son camp. Puis tire le corner où c’est cette fois Perisic qui se met à la faute (main dans la surface arbitrée par la VAR) et transforme le penalty à contrepied.

LLORIS 5 Masqué sur l’égalisation, il enlève une frappe de Belic. Puis fait la boulette du Mondial devant Mandzukic (69e). Très sûr dans toutes ses prises de balle sur la fin. PAVARD 6 Des hésitations inhabituelles en première période, à l’image de l’équipe, alors qu’il n’était pas aidé par le placement de Mbappé. Bien mieux au retour des vestriaires et très solide sur la fin. VARANE 7 Une petite erreur face à Mandzukic qui aurait pu coûter cher. Mais ça ne pèse rien face à son nouveau match colossal où il a été injouable de la tête. UMTITI 6 Sérieux et solide, ne s’est pas échappé dans les duels et a goûté à la solidité croate. HERNANDEZ 6 Une première période compliquée. Bien mieux sur la seconde. Il ne lâche plus rien et amène le quatrième but avec un joli débordement. POGBA 7 Perd un duel de la tête sur l’égalisation croate en première période. Mais il s’est réveillé en seconde période et marque la finale de son talent avec un renversement magnifique en demi-volée fouettée pour Mbappé, qui lui permet de marquer le but du KO. KANTE 4 Moins rayonnant, il concède le coup franc de l’égalisation et se fait éliminer par Perisic. Averti et à contretemps, il est remplacé par NZONZI (55e), qui a réalisé une excellente entrée et a permis au jeu français de mieux s’équilibrer. MBAPPE 7 Sevré de ballons en première mi-temps, il n’accélère que deux fois pour deux centres repoussés. Trouve enfin des espaces après la pause et inscrit un joli but d’une frappe aux 18 mètres. MATUIDI 5 Il a beaucoup couru pour gêner le jeu croate mais n’a pas suffisamment pesé dans l’utilisation du ballon. Remplacé par TOLISSO (73e), qui a contribué à bien finir. GIROUD 5 Pas d’occasion pour lui, mais un gros combat face à Lovren et Vida. Remplacé par FEKIR (82e). un match dans le sacrifice à l’image de son Mondial. RICHARD GOTTE, À MOSCOU 0006.


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8 COUPE DU MONDE 2018

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់ ់ CONSÉCRATION ៌ ៌

BENJAMIN PAVARD : « ÊTRE CHAMPION DU MONDE À MON ÂGE… » Benjamin Pavard (22 ans) le reconnaît lui-même, il ne réalise pas encore. Mais il a conscience qu’il vient de se passer quelque chose de grand. « Vous vous rendez compte, être champion du monde à mon âge… », a-t-il lâché hier, à chaud.

E

t pas un champion du monde dans la demimesure. Convoqué pour la première fois l’automne dernier, le Nordiste a été l’un des grands hommes de ce Mondial pour les Bleus. En se révélant d’abord comme titulaire au poste de latéral droit. Il a commencé la Coupe du monde, il est resté en poste jusqu’au bout, ne passant son

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tour que sur le match des coiffeurs contre le Danemark. Et il s’est bien sûr révélé avec son but fantastique contre l’Argentine, le plus beau du Mondial, qui a lancé l’équipe de France vers son destin. « C’est beaucoup de choses, a-t-il confié hier. Je me fixe toujours des objectifs très élevés, mais là c’est allé très vite. Il y a quelques mois, je ne pen-

sais pas jouer une Coupe du monde. Je ne pensais même pas être dans les vingt-trois. Puis, quand j’ai été sélectionné, j’ai eu pour objectif de jouer quelques minutes, quelques secondes… Alors voilà, je profite. » « La Coupe du monde, c’est la plus belle des épreuves, a-t-il encore indiqué. Pendant quatre ans nous allons être champions du monde. Et je vous promets que je vais savourer ça. » R. G., À MOSCOU


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់ ់ IMMERSION ៌ ៌

UNE DERNIÈRE NUIT DE FOLIE POUR UN FINISH EN APOTHÉOSE Le périple Russe touche à sa fin pour Simon. Et quel dénouement ! Il a pu assister au sacre de l’Equipe de France depuis le stade Loujniki. A chaud, il nous livre ses impressions avant de plier bagages.

UNE RENCONTRE MARQUANTE

DES SOUVENIRS POUR L’ÉTERNITÉ

Il est aux alentours de 19h50 heure locale, et je m’effondre. Mes nerfs me lâchent, la pression retombe, je m’effondre. Sur la pelouse, la rencontre n’est pas encore terminée, on en joue la dernière minute, mais je comprends enfin ce que tous les fans français qui m’entourent dans le parcage bleu ont intégré et chantent depuis plusieurs minutes déjà : la France est championne du monde. Ils sont champions du monde, nous sommes champions du monde, ON EST CHAMPIONS DU MONDE. Depuis quelque temps déjà, je m’interrogeais sur ce que j’allais bien pouvoir écrire si la formidable aventure que je vis en Russie depuis un gros mois s’achevait sur le toit du monde. La réponse est là : la conclusion est si immense que je n’ai d’autre choix que de commencer par la fin, et tant pis si cela fait décousu. Reste donc à remonter le fil. Jusqu’où ? J’aimerais pouvoir vous raconter 1998, ce sacre qui dans mes yeux d’enfant naïf et chauvin sonnait comme une évidence, 2006 et cette épopée dont mes rêves ont réécrit les dernières lignes et le point final des dizaines de fois. J’aurais tant à dire, tant d’émotions à partager. Mais puisque ce dimanche 15 juillet 2018 a effacé pour de bon la plaie du 9 juillet 2006, surtout quand on sait que je partage mon appartement moscovite avec un Italien, restons-en donc au passé récent, aux jours et heures qui ont précédé la conquête, celle qui élève à mon sens la France au rang de nation qui pèse vraiment dans le game. Curieusement, cette finale n’a pas été le match où j’ai le plus souffert, dans cette coupe du monde. À titre de comparaison, la demi-finale de mardi, face à la Belgique, avait été beaucoup plus crispante. Une fois encore, assister à la rencontre à Saint-Pétersbourg s’était fait au prix d’un joli périple, avec un départ en train couchettes peu avant 3h du matin et un trajet de 11 heures, quand le Sapsan, le TGV local, parcourt la même distance en trois fois moins de temps. Mais ce voyage fut l’occasion de faire la connaissance d’Anvar, Ouzbek naturalisé Russe de 32 ans et, depuis l’Euro 96 où Bernard Lama est devenu son idole, amoureux de la France au point de tenter en vain d’intégrer la légion étrangère française à sa majorité. Évoquer Anvar n’a rien d’anodin : d’abord parce que son parcours, son évidente bonté et son attachement à notre pays m’ont profondément ému, mais aussi parce qu’avec lui j’ai vécu ce qui restera comme l’un de mes plus grands souvenirs de ce Mondial.

On jouait la 51e minute de cette demi-finale quand il s’est levé de son siège pour se rendre aux toilettes. Je l’ai rappelé, lui demandant simplement d’attendre que le but soit marqué. Corner, tête et pion, pour une explosion partagée, une étreinte folle et sincère et, après coup, une sérénité enfin retrouvée pour ma part. Jusqu’au coup de sifflet final, un nouvel instant de communion interminable, et des larmes, déjà. Ce n’est pas la seule fois cette semaine où j’ai fait preuve d’un pif assez remarquable. À 2-1 à la pause, j’ai pronostiqué à Nicolas le nom du garçon qui nous mettrait à l’abri d’un retour croate : Kylian Mbappe. Re-re-bingo ! De telles prédictions ne font pas de moi la réincarnation de Paul le poulpe, mais c’est comme si, quelque part, cette consécration était écrite, comme si cette victoire finale ne pouvait pas nous échapper. C’est sans doute pour ça qu’un certain calme a entouré ma journée, sans doute pour ça aussi que j’ai kiffé autant sur le flow de Will Smith et le talent au djembé de Ronaldinho lors de la cérémonie de clôture de la compétition. Le football m’ayant appris que rien n’est jamais acquis, j’ai donc dû attendre la 95e minute de ce France-Croatie pour réellement prendre conscience – je crois – des choses, crier mon bonheur, le pleurer, savourer pour de bon. Pour m’incruster sur toutes les photos, me cogner la tête contre le sac à dos de Nico comme pour me réveiller, balancer mon drapeau tricolore à Alphonse Areola, chanter, gueuler ma joie, ma fierté. Il pleuvait des cordes, des torrents, mais je m’en foutais, tout le monde s’en foutait. « Au moins personne ne verra qu’on a pleuré », m’a glissé mon voisin, aussi ému que moi. Perso, je n’ai pas honte d’avoir pleuré. Pas honte de dire que ces gamins m’ont fait vibrer, pendant un mois. On vit pour les émotions, et seul le football a cette faculté de nous en procurer de telles. Rendez-vous dans quatre ans, donc. Avant ça, il nous reste une belle soirée à consommer. Et les souvenirs, pour l’éternité. ៚ À MOSCOU, SIMON BUTEL

Les 1 200 collaborateurs du Groupe BILS-DEROO 2000198848VD

félicitent notre équipe pour cette victoire !

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10 COUPE DU MONDE 2018 EN IMAGES

LUNDI 16 JUILLET 2018 LA VOIX DES SPORTS

À LA FOLIE !

Jeumont.

Lille. 0010.

Arras.


EN IMAGES COUPE DU MONDE 2018 11

LA VOIX DES SPORTS LUNDI 16 JUILLET 2018

Béthune.

Lille, gare Saint-Sauveur.

PHOTOS SAMI BELLOUMI, JOHAN BEN AZZOUZ, PASCAL BONNIÈRE, BAZIZ CHIBANE, SÉVERINE COURBE, PIERRE ROUANET. Lens.

Dunkerque.

Lille.

Valenciennes. 0011.


12 COUPE DU MONDE 2018

LUNDI 16 JUILLET 2018 LA VOIX DES SPORTS

LES MATCHS DE LA GLOIRE [

AUSTRALIE : MERCI LA VAR !

]

Avec un trio Mbappé-Dembélé-Griezmann devant, l’équipe de Deschamps se veut ambitieuse mais elle se heurte à des Australiens rugueux et bien organisés. En seconde période, Griezmann s’écroule dans la surface et inaugure la VAR qui convainc l’arbitre de siffler penalty pour les Bleus. L’attaquant de l’Atlético Madrid se fait justice lui-même et les Bleus respirent. Pour quelques minutes seulement puisqu’Umtiti se rend coupable d’un mauvais réflexe de la main qui offre un penalty à l’Australie. Le capitaine australien, Jedinak, se charge de remettre les deux équipes à égalité en prennant Lloris à contre-pied. Deschamps revient aux fondamentaux en faisant entrer Giroud qui lui donne raison en étant rapidement décisif. L’attaquant des Bleus combine avec Pogba dont le tir contré par Behich termine dans le but avec l’aide de la barre. Une entrée en matière laborieuse mais ponctuée d’une première victoire importante. FRANCE - AUSTRALIE : 2-1 (0-0). Buts : Griezmann (58e, sp), Behich (81e, csc) pour la France ; Jedinak (62e, sp) pour l’Australie. FRANCE : Lloris (cap) ; Pavard, Varane, Umtiti, Hernandez ; Pogba, Kanté, Tolisso (Matuidi, 78e) ; Mbappé, Dembélé (Fekir, 70e), Griezmann (Giroud, 70e). Entraîneur : Didier Deschamps. AUSTRALIE : Ryan ; Ridson, Sainsbury, Milligan, Behich ; Mooy, Jedinak (cap) ; Leckie, Rogic (Irvine, 72e), Kruse (Arzani, 84e), Nabbout (Juric, 64e). Entraîneur : Bert van Marwijk.

[ PÉROU : UN BUT ET LA QUALIF’ ] Sur le banc contre l’Australie, Giroud et Matuidi retrouvent leurs places de titulaires pour affronter le Pérou. L’attaquant des Bleus est impliqué sur l’unique but de la rencontre. Son tir est dévié par le gardien péruvien mais Mbappé a bien suivi et inscrit son premier but dans une Coupe du monde, à seulement 19 ans. En seconde période, Aquino fait trembler la barre de Lloris sur une frappe à l’entrée de la surface mais la France tient bon, emmenée par un excellent N’Golo Kanté, et valide son billet pour les huitièmes. FRANCE - PÉROU : 1-0 (1-0). But : Mbappé (34e). FRANCE : Lloris (cap.) ; Pavard, Varane, Umtiti, Hernandez ; Kanté, Pogba (Nzonzi, 89e) ; Mbappé (Dembélé, 75e), Griezmann (Fekir, 80e), Matuidi, Giroud. Entraîneur : Didier Deschamps. PÉROU : Gallese ; Advincula, Ramos, Rodriguez (Santamaria, 46e), Trauco ; Aquino, Yotun (Farfan, 46e) ; Carrillo, Flores, Cueva ; Guerrero (cap.). Entraîneur : Ricardo Gareca.

[ DANEMARK : AU BOUT DE L’ENNUI... ] L’unique 0-0 de ce mondial. Un match nul qui arrangeait les Danois pour assurer leur qualification et les Français pour terminer premiers du groupe. L’occasion pour Didier Deschamps de faire tourner son effectif et notamment de faire souffler Pavard, Lloris, Umtiti, Matuidi ou encore Mbappé qui entrera en jeu en fin de partie. Sur la pelouse, il faut attendre l’entrée de Fekir pour apporter un peu de frissons aux supporters français. À défaut d’être flamboyants, les Bleus ont fait le job sans encaisser de but. Ils terminent premiers de leur groupe. FRANCE-DANEMARK : 0-0. FRANCE : Mandanda ; Sidibé, Varane, Kimpembe, Hernández (Mendy, 50e) ; Kanté, Nzonzi ; Dembélé (Mbappé, 78e), Griezmann (Fekir, 69e), Lemar, Giroud. Entraîneur : Didier Deschamps. DANEMARK : Schmeichel ; Dalsgaard (cap), Kjaer, Christensen, Jörgensen, Larsen ; Delaney (Lerager, 90e), Eriksen ; Braithwaite, Cornelius (Dolberg, 75e), Sisto (Fischer, 60e). Entraîneur : Age Hareide.

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COUPE DU MONDE 2018 13

LA VOIX DES SPORTS LUNDI 16 JUILLET 2018

[ ARGENTINE : LE BIJOU DE PAVARD ] Sans doute le match le plus spectaculaire de ce Mondial. Rapidement devant grâce à un penalty de Griezmann, la France se complique la vie en oubliant de jouer. Sans briller, l’Argentine en profite et égalise juste avant la pause sur une frappe magnifique de Di Maria. Avec un brin de réussite, l’Albiceleste inscrit un deuxième but sur un tir de Messi dévié par Mercado. Menés 2-1 en tout début de seconde période, les Bleus reviennent dans la partie sur une demi-volée fabuleuse du Nordiste Pavard. Intenable, la fusée Mbappé illumine la rencontre et donne la victoire à la France en inscrivant un doublé. L’Argentine se souviendra longtemps des accélérations du prodige français… Et du bijou de « Pavardinho » ! FRANCE-ARGENTINE : 4-3 (1-1). Buts : Griezmann (13e, sp), Pavard (57e), Mbappé (64e, 68e) pour la France ; Di María (41e), Mercado (48e), Agüero (90e+3) pour l’Argentine. FRANCE : Lloris (cap.) ; Pavard, Varane, Umtiti, Hernandez ; Mbappé (Thauvin, 89e), Pogba, Ngolo Kanté ; Griezmann (Fekir, 83e), Matuidi (Tolisso, 75e), Giroud. Entraîneur : Didier Deschamps. ARGENTINE : Armani ; Mercado, Otamendi, Rojo (Fazio, 46e), Tagliafico ; Pérez (Agüero, 66e), Mascherano, Banega ; Pavon (Meza, 75e), Messi (cap), Di Maria. Entraîneur : Jorge Sampaoli.

[ URUGUAY : LES BLEUS EN PATRONS ! ] Le match piège par excellence. Pour rejoindre le dernier carré, la France a un obstacle très costaud sur sa route : L’Uruguay, qui n’a encaissé qu’un seul but en quatre matchs. Solide en défense depuis le début du Mondial, l’ex-Lensois Raphaël Varane dévoile ses qualités offensives en reprenant parfaitement un coup franc déposé par Griezmann. Un joli clin d’œil du destin pour le Nordiste, battu dans les airs il y a quatre ans sur le but d’Hummels en quart de finale contre l’Allemagne. L’Uruguayen Caceres est tout proche de l’imiter mais Lloris se détend pour sauver les Bleus. Avec un peu de réussite et surtout une énorme faute de main de Muslera, Griezmann porte le score à 2-0 à l’heure de jeu. En manque d’idées (et de Cavani, blessé), l’Uruguay doit abdiquer. Bien loin du scénario fou du tour précédent, les Bleus laissent une belle impression de force et de sérénité. URUGUAY-FRANCE : 0-2 (0-1). Buts : Varane (40e), Griezmann (61e). URUGUAY : Muslera ; Cáceres, Giménez, Godín (cap.), Laxalt ; Nández (Urretaviscaya, 73e), Torreira, Vecino, Bentancur (Rodriguez, 59e) ; Suárez, Stuani (Gomez, 59e). Entraîneur : Oscar Tabarez. FRANCE : Lloris (cap.) ; Pavard, Varane, Umtiti, Hernandez ; Pogba, Kanté ; Tolisso (Nzonzi, 79e), Mbappé (Dembélé, 88e), Giroud, Griezmann (Fekir, 90e). Entraîneur : Didier Deschamps.

[ BELGIQUE : SUR LA VOIE ROYALE ] Un choc entre voisins pour une place en finale. Comme face à l’Uruguay, c’est un défenseur qui ouvre le score et fait gagner la France. Umtiti interprète à merveille le rôle joué par Varane au tour précédent et devance l’immense Fellaini au premier poteau pour placer une tête imparable. Après avoir souffert sans céder en première période, les Bleus mettent ainsi un énorme coup sur la tête des Belges dès la reprise du deuxième acte. Encore emmenés par un très bon Eden Hazard, les Diables Rouges se sont heurtés à une excellente défense française, et en particulier une charnière centrale qui semble avoir passé un cap durant ce mondial. En se laissant « dominer » par moments, la France a remporté la bataille tactique face à des Belges qui n’ont pas su s’adapter. FRANCE- BELGIQUE : 1-0 (0-0) But : Umtiti (51e). FRANCE : Lloris (cap.) ; Pavard, Varane, Umtiti, Hernandez ; Pogba, Kanté, Matuidi (Tolisso, 86e) ; Mbappé, Giroud (Nzonzi, 85e), Griezmann. Entraîneur : Didier Deschamps. BELGIQUE : Courtois ; Chadli (Batshuayi, 90e), Alderweireld, Kompany, Vertonghen ; Witsel, Dembélé (Mertens, 60e), Fellaini (Carrasco, 80e) ; De Bruyne, Lukaku, Hazard (cap.). Entraîneur : Roberto Martinez.

[

CROATIE : LA DEUXIÈME ÉTOILE !

]

La France est championne du monde ! Ce n’était pas le plus beau match, pas la rencontre la plus maîtrisée, mais qu’importe. En venant à bout des Croates 4 buts à 2, les Bleus se sont offert une deuxième étoile. Pourtant, l’équipe de Deschamps rentre très mal dans son match. Probablement crispés par l’enjeu, les Bleus ne mettent pas un pied devant l’autre durant le premier quart-d’heure. Bien aidés par Mandzukic, qui trompe son propre gardien en déviant de la tête un coup franc de Griezmann, les Bleus ouvrent le score. Mais les Croates reviennent dans la partie grâce à Perisic, auteur d’un joli but devant une défense française très lente au moment de sortir sur l’attaquant. Le buteur croate se rend ensuite coupable d’une main dans sa surface sur un corner français. Avec l’aide de la VAR, l’arbitre désigne le point de penalty. Comme à son habitude, c’est Griezmann qui transforme. En seconde période, la France se met à l’abri grâce à Pogba puis Mbappé. Et malgré une énorme bourde de Lloris, qui coûte un but et installe le doute pendant quelques minutes, la France conserve son avance pour monter sur le toit du monde. FRANCE- CROATIE : 4-2 (2-1) Buts : Mandzukic (18e, csc), Griezmann (38e, sp) Pogba (59e), Mbappé (65e) pour la France ; Perisic (28e), Mandzukic (69e) pour la Croatie FRANCE : Lloris (cap.) ; Pavard, Varane, Umtiti, Hernandez ; Pogba, Kanté (Nzonzi, 55e), Matuidi (Tolisso, 73e) ; Mbappé, Giroud (Fekir, 81e), Griezmann. Entraîneur : Didier Deschamps. CROATIE : Subasic ; Vrsaljko, Lovren, Vida, Strinic (Pjaca, 82e) ; Rakitic, Brozovic, Modric ; Perisic, Mandzukic, Rebic (Kramaric, 71e). Entraîneur : Zlatko Dalic

PAR LOÏC COSTET PHOTOS EPA 0013.


14 COUPE DU MONDE 2018

LUNDI 16 JUILLET 2018 LA VOIX DES SPORTS

LES 23 CHAMPIONS HUGO LLORIS

STEVE MANDANDA

ALPHONSE ARÉOLA

BENJAMIN PAVARD

« Quelque part, son Mondial est une surprise car il avait réalisé des mauvais matchs amicaux. Derrière, il fait une splendide compétition. Certains l’avait trop vite enterré et il a démontré qu’avec l’expérience et du travail, il était capable de jouer à son niveau. Il n’a jamais eu beaucoup de travail car les Français défendaient beaucoup mais il a réussi tous les arrêts déterminants nécessaires. »

« C’est toujours important d’avoir un numéro 2 et un numéro 3 qui sont dans l’esprit pour ce genre de longue compétition. Et il l’a été. Steve a toujours été derrière Lloris. J’ai l’impression que le courant passe bien entre les deux. Mandanda possède une super mentalité. »

« Je le connais moins bien mais il a contribué à la bonne ambiance sans aucun doute. Comme il n’a pas joué, il est impossible de le juger. A mon avis, il a plus pensé à Buffon qui vient d’arriver à Paris. Sa priorité est de savoir ce qui va lui arriver dans les prochains mois, s’il va être titulaire ou pas. C’est plus ce dossier-là qui doit le tracasser. »

« C’est forcément un bon gars puisqu’il est Maubeugeois (rire). Plus sérieusement, il a créé la surprise en étant dans les 23 et il ne pensait sans doute pas jouer autant. Benjamin a joué et a réalisé de bons matchs. Pour moi, il a fait ce qu’il sait faire. Il esr resté concentré et il ne s’est pas pris pour un autre. Il a joué sur ses qualités avec un bon placement, peu de déchets. »

PRESNEL KIMPEMBE

RAPHAËL VARANE

SAMUEL UMTITI

ADIL RAMI

« C’est un joueur que j’aime bien car il est athlétique et il va vite pour un défenseur central. Il faut qu’il travaille sur sa concentration. Il est tellement facile qu’il pense qu’il peut rattraper tous les coups. Mais quand tu joues contre des adversaires rapides, tu payes cash la moindre erreur de placement. Il a un gros potentiel. C’est un joueur complet. »

«Raphaël fait une superbe Coupe du Monde et il confirme tout ce qu’il sait faire. Car il ne l’avait pas toujours montré avec les Bleus. Comme il n’a pas été ennuyé par une blessure, il a donné sa pleine mesure. Ce n’est pas une révélation mais c’est une confirmation qu’il a du talent. Il va vite, il est grand, il est excellent dans la relance. Et en plus il a marqué. »

« C’est un joueur costaud, rapide. Je l’ai trouvé plein d’humilité dans ses déclarations. Avec Varane, il forme une bonne charnière centrale. En plus, il est gaucher et c’est parfait pour l’équilibre. Les deux sont très complémentaires. C’est compliqué d’être parfait à ce genre de poste. Dans l’ensemble, il est solide. »

« Un jour j’ai passé un après-midi sur le plateau de Canal + avec lui et j’ai passé un moment formidable. J’ai bien rigolé. Il sait d’où il vient. Il est en-dessous des trois autres défenseurs centraux car il a moins de vitesse, mais dans un groupe, il est indispensable. Mais attention Deschamps ne l’a pas pris que pour mettre l’ambiance sinon il aurait retenu un clown professionnel. »

DJIBRIL SIDIBÉ

LUCAS HERNANDEZ

BENJAMIN MENDY

PAUL POGBA

« Il sortait d’une saison moyenne avec Monaco, notamment à cause d’une blessure. Il prend plus le couloir de Pavard et à quelques absences au niveau défensif. Quand on est blessé pendant la saison, on n’arrive pas avec le même niveau, notamment pour le rythme. »

« Je l’ai découvert avec cette Coupe du Monde et c’est la révélation du tournoi pour les Bleus. Il était inconnu il y a deux mois et il a fait le boulot. Lucas a montré beaucoup de gnaque. Défensivement, il a été présent avec un gros volume de jeu. Avec Matuidi devant lui, ça l’a forcé à prendre quelques risques. Il a amené de la fraîcheur et n’a peur de rien. Par son attitude, il donne du pep’s à son équipe. »

« Il a été retenu parce qu’il a de grosses qualités. Après, il y a cette blessure qui l’a empêché de jouer. Il a quand même vécu des choses de l’intérieur. Il faudra suivre ses prochains matchs quand il sera rétabli. C’est un point d’interrogation par rapport à sa blessure, pas à cause de son talent. »

« Je n’avais pas aimé ses matchs de préparation et son entrée en compétition avait été moyen. Je trouve qu’il a épuré son jeu, qu’il est plus disponible, qu’il joue pour les autres alors qu’avant il pensait à faire son petit numéro. Il ralentissait alors beaucoup le jeu. Maintenant, il joue en une ou deux touches et c’est plus efficace. »

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COUPE DU MONDE 2018 15

LA VOIX DES SPORTS LUNDI 16 JUILLET 2018

Ancien joueur de Valenciennes, ancien joueur et entraîneur de Lens, Francis Gillot est notre consultant depuis le début de la Coupe du monde. Il nous livre son analyse sur le Mondial des vingt-trois champions du monde.

CORENTIN TOLISSO

N’GOLO KANTÉ

BLAISE MATUIDI

STEVEN NZONZI

« C’est un remplaçant de luxe car il a joué plus que prévu sur ce Mondial. Il n’y avait pas un poste sur mesure pour lui car Deschamps a opté pour la formule à deux avec Pogba et Kanté. Il ne peut pas tirer son épingle du jeu à gauche, ce n’est pas son poste. C’est un vrai milieu relayeur. Mais il s’est sacrifié pour l’équipe. »

« C’est le numéro 1 de l’équipe aujourd’hui avec des qualités énormes. C’est un catalyseur. Au milieu il fait bien jouer les autres avec sa simplicité, son abattage, sa réflexion. Sur le Mondial, il a été d’une régularité incroyable. Il est bon quelque soit l’adversaire en face. Il est partout, il court beaucoup. N’oublions pas qu’il joue à Chelsea. Chez les Bleus, quand il ne jouait plus, ça s’est vu... »

« Il n’est pas super doué techniquement, mais il a un tel mental. C’est un leader dans le groupe qui rassure. Ca doit l’embêter de ne pas jouer à son poste. Au milieu, il est très bon et plus utile. Sur le côté gauche, on l’a mis là pour le système et faire bien jouer les autres. Avec sa hargne de vaincre, on peut le mettre partout. »

« Son atout principal, c’est son jeu de tête. Il a fait des rentrées intéressantes mais c ‘est difficile de le juger sur son temps de jeu. Deschamps le fait rentrer avec des consignes très précises pour conserver un avantage et le joueur a fait ce qu’on lui demandait. »

ANTOINE GRIEZMANN

THOMAS LEMAR

OLIVIER GIROUD

KYLIAN MBAPPÉ

« Sur ce Mondial, il n’a pas été à son meilleur niveau mais il a été décisif. Il a marqué et distribué des passes décisives. Je pense à ce corner pour Umtiti en demi-finale. C’est difficile de s’en passer. Deschamps lui fait complètement confiance car il est utile pour l’équipe. J’ai aussi l’impression qu’il est assez facile à vivre. »

« Il a très peu joué et il n’a pas été bon sur le troisième match. Il a manqué de rythme et ce n’est pas étonnant car il s’est passé un mois entre la fin du championnat et sa titularisation. Sur son match, il s’est entêté à rentrer à l’intérieur. Il n’a pas non plus trouvé son duo pour bien combiner. »

« Quand il ne joue pas, on s’aperçoit qu’il est indispensable. Mais quand il joue, on se pose des questions sur son efficacité. Dans ce Mondial, il a plus défendu qu’il n’a attaqué. Il n’a pas non plus eu des grosses occasions qu’il a ratées. C’est dommage de devoir parler comme ça d’un attaquant mais c’est révélateur de la tactique française. Avec ce style de jeu, il ne peut pas se mettre en valeur. »

« Il a fait un gros match contre l’Argentine. Pour le reste je suis resté sur ma faim. Je ne suis pas en phase par rapport à certains commentaires dythirambiques. Il est intermittent mais c’est dû à son âge. Il a évidemment beaucoup de talent. Il doit encore grandir, mieux réfléchir sur certaines situations. J’attends plus de régularité de sa part. Avec le temps, il va apprendre tout cela. »

DIDIER DESCHAMPS

OUSMANE DEMBÉLÉ

NABIL FEKIR

FLORIAN THAUVIN

« Comme Lemar, il a eu sa chance et il ne l’a pas saisie. A sa décharge, il n’a pas beaucoup joué cette saison avec le Barça et il manquait clairement de rythme aussi. A ce niveau là, ça ne pardonne pas. C’est un joueur qui mise beaucoup sur sa vitesse et il est gêné à partir du moment où il n’y a pas d’espaces. Ce n’est pas compliqué de bloquer un joueur rapide. »

« Il n’a pas beaucoup joué et aurait pu prendre la place de Griezmann. Je l’aime beaucoup dans l’axe, pas quand sur les côtés. Il est efficace derrière un attaquant, ou deux attaquants dans un système en losange. A partir du moment où Griezmann joue, il fait les frais de l’opération. »

« C’est un buteur, un joueur courageux et adroit. Il avait sa place en Russie. Il n’a pas joué et je ne sais pas pourquoi. Quand on marque dix-neuf buts dans le championnat de France, on doit avoir du temps de jeu. »

« Notre sélectionneur s’est fait beaucoup critiqué avant ce Mondial. On avait l’impression qu’il ne savait pas où il est allé, les commentaires étaient très négatifs. Et aujourd’hui, je n’entends que des choses positives. Quelque part, les gens sont déçus de la manière, mais ils sont contents d’être en finale. C’est le paradoxe d’un entraîneur. C’est un débat. Mais au final, il n’a pas paniqué, il a laissé faire. Ensuite, il a prioritairement pensé à resserrer le groupe, insisté aussi sur l’ambiance. Dans sa liste, on peut s’apercevoir que tous ses joueurs évoluent quand même dans les plus grands clubs en Europe. Quand Deschamps a vu que toutes les sélections étaient en difficulté, à commencer par l’Allemagne ou l’Espagne, il a compris que la France avait une chance. Il est malin. Le niveau de ce Mondial est plutôt moyen et je pense que Deschamps a répété à son groupe « Pourquoi pas nous ? » RECUEILLIS PAR OLIVIER FOSSEUX

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16 COUPE DU MONDE 2018 BELGIQUE - ANGLETERRE

LUNDI 16 JUILLET 2018 LA VOIX DES SPORTS

់ ់ MATCH POUR LA TROISIÈME PLACE ៌ ៌

LA BELGIQUE PASSE LA TROISIÈME POUR LA PREMIÈRE FOIS Une meilleure performance en Coupe du monde pour terminer... La Belgique a dominé l’Angleterre (2-0), samedi à Saint-Pétersbourg, et termine à la troisième place, son meilleur résultat en treize participations.

Eden Hazard devant l’immense foule rassemblée hier sur la Grand-Place de Bruxelles. PHOTO AFP

L

a « génération dorée » menée par Eden Hazard, buteur, et Kevin de Bruyne a surmonté la déception de la demifinale perdue contre la France mardi (1-0) pour enfin monter sur le podium d’une grande compétition, après plusieurs années de résultats en deçà de son énorme potentiel. Les Diables concluent sur une bonne note un Mondial historique pour eux : meilleur classement après la 4e place de 1986, records de buts marqués (16), de victoires (6) et un exploit contre le Brésil en quarts (2-1) qui a surpris le monde... Surtout, les hommes de Roberto Martinez ont pris rendez-vous avec l’avenir. Ils quittent la Russie avec la conviction de pouvoir viser plus haut à l’Euro 2020, leur prochain grand objectif. « Nous sommes toujours tristes d’avoir 0016.

perdu la demi-finale mais nous avons été bons trois jours après pour gagner ce match. Maintenant, la chose la plus importante est de regarder le futur », a expliqué Hazard. « Et j’espère que le futur sera meilleur qu’aujourd’hui. » L’Angleterre, aussi, a marqué les esprits de Saint-Pétersbourg à Londres, où ses supporters se sont pris de passion pour leur jeune sélection, totalement revigorée après la défaite humiliante de l’Euro-2016 contre l’Islande en huitièmes de finale.

« MAINTENANT, LA CHOSE IMPORTANTE EST DE REGARDER VERS LE FUTUR, ET J’ESPÈRE QU’IL SERA MEILLEUR »

Reste que la marge est encore grande pour les Anglais. Samedi, les occasions n’ont pas manqué pour les Anglais, mais ils ont trop péché dans leur concrétisation. Kane, discret, a raté sa seule tentative, sur une demi-volée croisée (23e). C’est d’ailleurs... un défenseur, Eric Dier, qui s’est montré le plus dangereux. En duel face à Thibaut Courtois, il a effacé d’un tir piqué le portier, mais Toby Alderweireld est venu sauver sur sa ligne le but tout fait (70e). Face au manque de réussite anglais, la Belgique n’a pas eu à forcer son talent, opérant en contres, plus ou moins sentis, plutôt que d’offrir un jeu léché. Thomas Meunier a offert un avantage rapide aux Diables (4e), en reprenant comme un avant-centre un centre de Nacer Chadli. Le joueur du PSG est devenu le 10e buteur belge du tournoi — un re-

cord sur une Coupe du monde, partagé avec la France 1982 et l’Italie 2006, selon le statisticien Opta. De Bruyne, sur une frappe déviée (11e), Alderweireld (35e) ou Meunier (80e) auraient pu plier plus rapidement le match, mais l’honneur est finalement revenu au capitaine, Eden Hazard, l’un des grands bonhommes du tournoi et sûrement l’un des grands agitateurs du marché des transferts à partir de lundi. Le N.10 de Chelsea, servi par De Bruyne, déposait Phil Jones pour ensuite tromper Jordan Pickford du droit (82e). Hazard clamait après la défaite contre la France que la Belgique « était la plus belle équipe » de la Coupe du monde. Faute de mieux, avec sa troisième place, la « génération dorée » offre à son pays le meilleur classement de son histoire. ៚

PITER ARENA, SAINT-PÉTERSBOURG 64 406 SPECT.

BELGIQUE

2

ANGLETERRE

0

Arbitre : A. Faghani (IRI) Buts : Meunier (4e), E. Hazard (82e). Avertissements au Belge Witsel (90e+3), aux Anglais Stones (52e), Maguire (76e). Belgique : Courtois ; Alderweireld, Kompany, Vertonghen ; Meunier, Witsel, Tielemans (M. Dembélé 78e), Chadli (Vermaelen 39e) ; De Bruyne, Lukaku (Mertens 60e), E. Hazard (cap). Entr. : Roberto Martinez. Angleterre : Pickford ; Trippier, Jones, Stones, Maguire, Rose (Lingard 46) ; Loftus-Cheek (Alli 84), Dier, Delph ; Kane (cap), Sterling (Rashford 46). Entr. : Gareth Southgate.


COUPE DU MONDE 2018 17

LA VOIX DES SPORTS LUNDI 16 JUILLET 2018

La phase finale HUITIÈMES DE FINALE Samedi 30 juin 20h - Sotchi 1er gr. A URUGUAY 2 2e gr. B PORTUGAL

HUITIÈMES DE FINALE QUARTS DE FINALE

1 1er A ou 2e B

Samedi 30 juin 16h - Kazan

FRANCE

4

2e gr. D ARGENTINE

3

1er gr. C

1er C ou 2e D

0 FRANCE 2 URUGUAY

Vendredi 6 juillet - 16h Nijni Novgorod

MEXIQUE

er

e

er

e

1 E ou 2 F 1er gr. G e

2 gr. H

BELGIQUE

3

JAPON

2

DEMI-FINALE

1 0

2 1

1 G ou 2 H

BRÉSIL

1 BELGIQUE 2

Vendredi 6 juillet - 20h Kazan

2

CROATIE 1er D ou 2e C 3-4 tab

Samedi 7 juillet - 20h Sotchi

1 1

4 2

Dimanche 15 juillet - 17h Moscou

CROATIE

3-2 tab

1er gr. D

DANEMARK 2e gr. C Nijni Novgorod Mardi 3 juillet 16h

ANGLETERRE

FINALE FRANCE CROATIE

Dimanche 1er juillet 20h

CROATIE

Mercredi 11 juillet - 20h Moscou

Mardi 10 juillet - 20h Saint-Pétersbourg

0

Lundi 2 juillet 20h - Rostov-sur-le-Don

DEMI-FINALE FRANCE BELGIQUE

Lundi 2 juillet 16h - Samara 1er gr. E BRÉSIL 2 2e gr. F

Dimanche 1er juillet 16h - Moscou 1 ESPAGNE 1er gr. B QUARTS DE FINALE 3-4 tab 1 RUSSIE 2e gr. A er e 1 B ou 2 A 2 RUSSIE

0 2

SUÈDE

er

e

1 F ou 2 E

ANGLETERRE 1er H ou 2e G Samedi 7 juillet - 16h Samara

1

SUÈDE

0

SUISSE

1er gr. F

2e gr. E Saint-Pétersbourg

Mardi 3 juillet 20h - Moscou 1 COLOMBIE 1er gr. H 3-4 tab 1 ANGLETERRE 2e gr. G

LES BUTEURS

1. Kane (Angleterre) : 6 buts 2. Lukaku (Belgique), Griezmann( France), Cheryshev (Russie), C. Ronaldo (Portugal) : 4 5. Dzyuba (Russie), Mina (Colombie), Costa (Espagne), Cavani (Uruguay), Mbappé (France), E. Hazard (Belgique), Perisic (Croatie), Mandzukic (Croatie) : 3 11. Khazri (Tunisie), Coutinho (Brésil), Inui (Japon), Suarez (Uruguay), Neymar (Brésil), Modric (Croatie), Agüero (Argentine), Salah (Égypte), Musa (Nigeria), etc. : 2

LES PASSEURS

3071.

1. Griezmann (France), Hernandez (Fra), E. Hazard (Belgique), De Bruyne (Belgique), Meunier (Belgique), Messi (Argentine), Dzyuba (Russie), Claesson (Suède), Coutinho (Brésil), Fernandes (Russie), Quintero (Colombie), Rodriguez (Colombie), Sanchez (Uruguay), Banega (Argentine), Tielemans (Belgique), Golovin (Russie), Khazri (Tunisie) : 2 passes 18. Giroud (France), Gomez (Allemagne), Reus (Allemagne), Lingard (Angleterre), Maguire (Angleterre), etc... : 1 passe

MBAPPÉ MEILLEUR JEUNE, MODRIC, MEILLEUR JOUEUR

0017.


18 COUPE DU MONDE 2018

LUNDI 16 JUILLET 2018 LA VOIX DES SPORTS

NOS TOPS LES SUPPORTERS LATINO-AMÉRICAINS Ils ont coloré cette Coupe du monde et séduit en masse. Les supporters sud-américains et d’Amérique centrale ont fait le déplacement par dizaines de milliers, trimballant leur passion et une ferveur communicative dans les stades comme dans les rues de Russie. Certains bénéficiaient d’ailleurs d’un régime sans visa pour entrer dans le pays. Des troupes joyeuses et familiales, loin des clichés qui escortent, parfois, les fans de foot. Colombiens, Brésiliens, Péruviens, Panaméens, Argentins, Uruguayens, Mexicains, ils ont souvent dépensé des fortunes (estimées de 7 à 26 000 euros) pour soutenir les leurs. Les Argentins étaient 54 000, les Péruviens 45 000. Les chiffres donnés par la FIFA donnent le tournis. Hors plateforme officielle de revente et marché noir, les supporters latino-américains, parfois soutenus par leur fédération nationale, ont acheté près de deux tiers des billets (74 639 pour les Brésiliens, 68 307 pour les Colombiens) ! Une clé du succès de ce Mondial. ៚

LE CIVISME JAPONAIS Les images des fans japonais nettoyant leurs tribunes ont fait le tour du monde. Une habitude depuis la première participation au Mondial du Japon, en 1998, en France. Un sens civique qu’ils mettent aussi en pratique dans leur championnat national ou en rugby. Après leur élimination, pourtant cruelle, après avoir mené 2-0, les joueurs ont fait de même et rendu un vestiaire impeccable. La nouveauté cette année ? Ils ont été imités par les supporters sénégalais, qu’on a vu ramasser leurs déchets à Moscou, dans leur parcage du stade du Spartak, après la victoire contre la Pologne. Une première pour eux. Et des images devenues virales car (trop) rares dans le monde du football. ៚

L’IRAN La seule victoire de l’Iran en phase finale remontait à vingt ans et un succès historique (2-1) sur les États-Unis en 1998, à Lyon, pour sa deuxième participation, vingt ans après la première. En 2006 et 2014, les Iraniens avaient terminé avec un maigre point. Dans un groupe pourtant très relevé, avec l’Espagne, le Portugal et le Maroc, pour sa cinquième participation à une Coupe du monde, la « Team Melli » n’est cette fois pas passée loin d’une qualification en huitièmes de finale. Elle a battu le Maroc (1-0), tenu le Portugal de Ronaldo en échec (1-1) et fait trembler l’Espagne (défaite 0-1). Malgré une préparation compliquée par le contexte géopolitique, et des matchs amicaux annulés, l’Iran de Carlos Queiroz termine avec quatre points, son meilleur total historique, un point seulement derrière les Ibériques. ៚

0018.

L’ORGANISATION À LA FÊTE On craignait les hooligans russes, un accueil (très) frais de la population, voire des relents racistes et un contexte politique pesant. Les doutes sur la sécurité et le climat de cette Coupe du monde étaient réels. Ils ont d’ailleurs freiné certains supporters européens. La Russie a, au contraire, renvoyé l’image d’une belle fête du foot. Dans et autour de stades magnifiques, les supporters du monde entier se sont mêlés dans une atmosphère assez exceptionnelle. Dans les onze villes de la compétition comme dans les camps de base des équipes et suiveurs, la Russie a montré un visage ouvert et su accueillir le monde. Même la « Sbornaya », mal en point avant le début du Mondial, s’est mise à la hauteur en se hissant jusqu’en quarts de finale, éliminée seulement aux tirs au but par la Croatie. On verra ce qu’il reste de tout cela ensuite mais l’opération séduction est réussie. ៚

L’ASSISTANCE VIDÉO (VAR) La VAR (assistance vidéo à l’arbitrage, VAR en anglais) a fait causer et elle ne fait pas l’unanimité loin de là. L’arbitrage vidéo, révolution introduite pour la première fois par la FIFA dans cette Coupe du monde, a été décrié, y compris par les acteurs du jeu. Certains, favorables à son utilisation avant, ont même changé de camp en cours de route. Elle ferait écran au spectacle, en cassant la fluidité du jeu. Mais outre sa lenteur, c’est son utilisation à géométrie variable qui fait débat. On glissera pourtant la VAR dans nos tops parce qu’elle a permis d’éviter ou rectifier un certain nombre d’erreurs et qu’à l’avenir, les joueurs pourraient bien en tenir compte dans leurs attitudes de jeu et limiter les fautes grossières. Un système indispensable quand le téléspectateur de base a accès aux images et ralentis sous tous les angles possibles, mais perfectible. ៚


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NOS FLOPS

LE PSYCHODRAME ESPAGNOL

LES SÉLECTIONS AFRICAINES

Aucune nation africaine en huitièmes de finale, on n’avait plus vu ça depuis 1982 ! À l’époque, la CAF n’avait droit qu’à deux représentants (Algérie, Cameroun). Cette fois, ils étaient cinq. Maroc (le premier à avoir passé le premier tour, en 1986) , Nigéria, Égypte, Tunisie, dans un groupe redoutable (avec Belgique et Angleterre), et Sénégal sont pourtant tous restés en plan au bout de la phase de poules. Le Maroc d’Hervé Renard et le Sénégal voire l’Égypte de Mohamed Salah étaient pourtant attendus parmi les bonnes surprises. Las, l’Égypte a fini avec trois défaites. Si le Maroc a sauvé l’honneur avec un nul contre l’Espagne, le dénouement est plus cruel pour le Sénégal, premier éliminé de l’histoire au fair-play. À égalité parfaite avec le Japon, c’est le nombre de cartons jaunes qui a renvoyé les troupes d’Aliou Cissé au pays. ៚

Certes, ce n’est pas le désastre allemand, mais la sortie de l’Espagne éliminée dès les huitièmes de finale par la Russie, est piteuse. Mais la trace de l’Espagne dans cette coupe du monde, se limitera surtout à l’incroyable psychodrame né du limogeage de Julen Lopetegui, deux jours avant le premier match de la « Roja ». Le sélectionneur avait été renvoyé au lendemain de sa signature comme successeur de Zinedine Zidane au Real Madrid. Nommé en urgence dans le chaos pour assurer l’intérim, le directeur sportif de la sélection, Fernando Hierro, n’a pas su redresser la barre. La fédération espagnole l’a déjà remplacé par Luis Enrique. ៚

L’ALLEMAGNE ET LA MALÉDICTION DU TENANT À la fin, ce n’est plus l’Allemagne qui gagne. C’est le flop sportif le plus retentissant de cette Coupe du monde. Les champions du monde 2014, quatre étoiles sur le maillot, n’ont même pas passé le stade des poules. Battus par le Mexique pour leur premier match, avec huit des titulaires de 2014 sur le terrain, les Allemands ont fini humiliés par la Corée du Sud (0-2). Sur le déclin, l’Allemagne n’a battu que la Suède (2-1), grâce à un but inespéré de Toni Kroos. Mais elle n’est pas la seule championne en titre à être sortie si vite : la France (2002), l’Italie (2010) et l’Espagne (2014) avaient déjà été victimes du « syndrome des tenants », champions du monde en titre déchus dès les poules à l’édition suivante. Il faut croire que la remise en question après un sacre n’est pas évidente. ៚

JOUE-LA (PAS) COMME NEYMAR L’attaquant parisien n’a pas été le messie du Brésil. La « Seleçao » s’est fait sortir dès les quarts avec un Neymar certes remis à temps pour participer après sa blessure à la cheville fin février, mais pas à son meilleur niveau (2 buts, 1 passe décisive). L’attaquant du PSG visait le Ballon d’or, il risque de devoir patienter. Il a surtout marqué les esprits de la mauvaise façon et entamé son crédit, y compris auprès d’une partie des fans brésiliens. Ce qu’il restera de sa Coupe du monde ? Sa propension irritante à se rouler par terre (14 minutes au sol, le nez dans le gazon, selon les calculs de la RTS, la Radio Télévision Suisse !) et à simuler des fautes. Des attitudes ciblées et tournées en dérision par les réseaux sociaux qui ont même inventé le « Neymar Challenge » (on crie : « Neymar ! » et c’est à celui qui roule le plus loin). On ne parle même pas de ses longs sanglots exagérés après le match face au Costa Rica. À quand la fin de la comédie ? ៚

LE NOMBRE DE SUPPORTERS FRANÇAIS EN RUSSIE On a souvent pointé leur faible nombre, en comparaison des supporters adverses. La différence a été flagrante notamment à Ekaterinbourg. Pour le match contre le Pérou, on a cherché le bleu-blanc-rouge, noyé dans le rouge péruvien. Les supporters des Bleus, par ailleurs souvent disséminés dans les stades en matchs de poule, ont acheté 27 589 billets au total. Ce qui place la France au 13e rang des nations qualifiées. Elle était encore 9e au Mondial 2010 en Afrique du Sud. On dit souvent que la France n’est pas un pays sportif. La culture de déplacement au soutien de l’équipe nationale y est en tout cas moins ancrée, et surtout depuis moins longtemps, qu’ailleurs. Le peu de soutien de la fédération française comme de communication autour de la mise en vente des places n’ont pas franchement aidé non plus. Rien à voir avec l’engouement, monté en France tout au long de la compétition. ៚

PAR SANDRINE ARRESTIER PHOTOS EPA ET « LA VOIX » 0019.


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L’ÉQUIPE-TYPE DE LA RÉDACTION Hugo LLORIS Le gardien français a réussi une Coupe du monde complète puisqu’il a été déterminant et décisif sur chaque rencontre. Malgré sa bourde en finale, il a fait taire les critiques.

Thomas MEUNIER Le latéral du Paris SG a manqué aux Belges lors de la demi-finale face aux Bleus pour laquelle il était suspendu. Il termine bien sa Coupe du monde avec un but en petite finale.

Raphaël VARANE

Diego GODIN

À 25 ans, le Nordiste a été régulier, dominateur dans les airs et appliqué dans les relances. Patron du vestiaire, il est aussi buteur en quarts.

N’Golo KANTÉ

L’attaquant a donné le mal de tête à tous ses adversaires. Brillant contre l’Argentine, usant contre les Belges, on n’a pas fini d’en entendre parler.

Sur le côté gauche, il a su imposer son pressing. Il est le défenseur qui a remporté le plus de duels.

Luka MODRIC

C’est une machine à récupérer des ballons avant de les relancer proprement. Il presse, harcèle ses adversaires. Indispensable.

Kylian MBAPPÉ

L’Uruguayen est l’un des meilleurs défenseurs du monde et il l’a confirmé en Russie en mettant de l’impact dans ses duels. Un meneur d’hommes.

Lucas HERNANDEZ

Le capîtaine croate a répondu présent au rendezvous avec un volume de jeu impressionnant. Buteur, passeur, la Croatie lui doit beaucoup.

Eden HAZARD L’ancien Lillois s’est illustré avec deux buts et deux passes décisives. Son splendide quart de finale contre le Brésil est encore dans tous les esprits.

Ivan PERISIC L’ailier de l’Inter Milan est monté en puissance au cours de ce mondial russe. En demifinale, il fut l’homme du match contre l’Angleterre.

Harry KANE Efficace dans la première phase, il termine meilleur buteur de ce mondial russe avec six buts, dont trois inscrits contre le Panama.

LE SÉLECTIONNEUR Didier Deschamps LES REMPLAÇANTS Thibaut Courtois (BEL), Jordan Pickford (ANG) Sime Vrsaljko (CRO), Thiago Silva (BRÉ), Yeri Mina (COL), Kieran Trippier (ANG) Paul Pogba, Alexandr Golovin (RUS), Philippe Coutinho (BRÉ) Edinson Cavani (URU), Cristiano Ronaldo (POR), Romelu Lukaku (BEL) 0025.A


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LE QUIZ DU MONDIAL 1

Avez-vous suivi correctement cette Coupe du monde ? On va le savoir très rapidement.

Combien de points l’équipe de France a-t-elle pris pendant la phase de groupe ?

2 Qui a raté le premier penalty de cette Coupe du monde ? 3 Combien de joueurs ont réalisé un triplé ? Quelles sélections ont battu l’Allemagne ? 4 5 Combien de matchs se sont achevés avec cinq buts et plus ? Combien de sélections africaines se sont qualifiées pour les huitièmes de finale ? 6 7 Quelle est la plus mauvaise défense de cette Coupe du monde ? 8 Quel joueur a terminé meilleur buteur ? Combien de fois Neymar 9est-il tombé au sol ? 10 Qui a inscrit le but le plus rapide de cette Coupe du monde ? l’Égyptien Essam el-Hadary est-il entré dans l’histoire 11dePourquoi la Coupe du monde ? Quelle sélection a tiré le plus de fois au but lors du premier 12tour ? Comment a-t-on départagé le Sénégal et le Japon, ex aequo par13 fait en points, en buts marqués et encaissés, pour la deuxième place du groupe H ? 14 Quelle a été la plus grande innovation de cette Coupe du monde ? Qui a déclaré à l’issue de son élimination : « Je ne crois pas que la France 15était meilleure que nous » ?

y a-t-il eu de séances de tirs 18auCombien but ? Combien de téléspectateurs au total 19 ont suivi les Bleus lors de la demi-finale contre la Belgique ?

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Qui a été le dernier buteur de cette Coupe du monde en Russie ? 0026.

LES RÉPONSES 1. Sept ; 2. Lionel Messi (Argentine - Islande) ; 3. Deux (Ronaldo et Kane) ; 4. Le Mexique et la Corée du Sud ; 5. Cinq (Russie - Arabie Saoudite, 5-0 ; Portugal - Espagne, 3-3, Belgique - Tunisie, 5-2 ; Angleterre - Panama, 6-1 ; France - Argentine, 4-3 ; 6. Aucune. 7. Le Panama (11 buts) ;8. Harry Kane (6 buts) ; 9. À partir de vingt, vous pouvez vous compter le point ; 10. Le Danois Mathias Jorgensen au bout de 57 secondes ; 11. Il est devenu le joueur le plus vieux à disputer un match de Coupe du monde à 45 ans, 5 mois et 10 jours ; 12. L’Allemagne avec 72 tirs ; 13. Via le classement du fair-play. Le Sénégal a été éliminé pour avoir été sanctionné de deux avertissements de plus que le Japon. ; 14. La mise en place de l’assistance vidéo (VAR) ; 15. Le Belge Thibaut Courtois. Le point est aussi accepté pour Vincent Kompany ; 16. Thierry Henry. ; 17. Fernando Hierro a remplacé Julen Lopetegui, limogé pour avoir signé au Real Madrid. ; 18. Quatre (Espagne Russie, Croatie - Danemark, Colombie - Angleterre, Russie Croatie ; 19. Vingt millions (19 sur TF1, 1 sur beIN SPORTS) ; 20. Le Croate Mario Mandzukic.

16 Quel célèbre joueur français est le second adjoint de Roberto Martinez pour la Belgique ? Quelle mésaventure est arrivée à l’Es17 pagne, deux jours avant son premier match ?


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់ ់ LOSC ៌ ៌

LOÏC RÉMY, UN CHEF DE MEUTE POUR LES JEUNES DOGUES Son transfert officialisé la veille, l’ancien Lyonnais a joué une période pour son premier match en amical face à Reims. Le LOSC attend beaucoup de son nouvel attaquant et du rôle qu’il pourrait avoir dans son jeune effectif.

E

xpérience, c’est le mot d’ordre du côté du LOSC dès qu’il s’agit d’évoquer Loïc Rémy. Il faut dire que ce manque a failli coûter aux Lillois une relégation la saison passée. Les dirigeants ont en conscience, ils ont besoin de cadres. Du haut de ses 30 capes avec les Bleus, Rémy a le bon profil. « Il va apporter de l’expérience c’est certain, soulignait Xeka après la rencontre, Il y a des jeunes qui le regardent comme on regarde les grands joueurs. Il va être écouté et on peut tous apprendre beaucoup de choses de lui. » Mais au-delà d’un joueur confirmé, c’est surtout un buteur qui manquait au LOSC. Ça tombe bien, le nouveau Dogue pèse 124 buts (en 368 matchs) depuis le début de sa carrière professionnelle. Après plusieurs années en Angleterre, Rémy sort d’une bonne saison en Liga où il a inscrit 9 buts à Las Palmas puis à Getafe.

Loïc Remy a déjà une belle cote de popularité chez les supporters lillois. PHOTO PASCAL BONNIERE

il s’est souvent retrouvé esseulé devant. « On travaille pour que cela fonctionne mieux car on peut être très complémentaires », assurait Jonathan Bamba, titulaire sur la gauche de l’attaque. Jonathan Ikoné, placé juste derrière Rémy, prévenait également du besoin d’un temps d’adaptation : « C’est difficile de s’entendre directement. Mais je me suis senti bien en soutien de Loïc. Je sais qu’il aime bien la profondeur et ce sera à moi de lui servir de bons ballons. » Vraisemblablement en manque de rythme, il a tout de même été intéressant sur quelques remises, avant de sortir à la pause. Au domaine de Luchin depuis quelques jours pour régler les derniers détails de son transfert, Loïc Rémy a déjà eu le temps de bien s’intégrer au jeune groupe lillois. « On l’a très bien accueilli car c’est un très bon mec. Il est humble et travailleur », affirme Kévin Malcuit. Annoncé depuis plusieurs semaines, Rémy était attendu par les supporters qui étaient nombreux à se bousculer en fin de match pour obtenir une dédicace de l’ancien joueur de Chelsea, qui devrait être officiellement présenté à la presse dans les prochains jours. ៚ LOÏC COSTET

DES DÉFENSEURS, ÇA URGE !

COULISSES

45 minutes discrètes contre Reims À Saint-Quentin, Rémy n’a pas trouvé le chemin des filets lors du match amical perdu face au Stade de Reims. Aligné dès le coup d’envoi au poste d’attaquant de pointe,

STADE PAUL-DEBRESIE DE ST QUENTIN 600 SPECT.

LILLE

REIMS

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4

Buts : Ikoné (5e), Pépé (28e) pour Lille, Oudin (17e, 22e, 31e), Dia (46e) pour Reims. LILLE (1MT) : Maignan ; Malcuit, Ié, Soumaoro (c), Alonso ; Xeka, Mendes ; Pépé, Ikoné, Bamba ; Rémy. LILLE (2MT) : Maignan (Koffi, 60e) ; Celik, Ié (Dabila, 60e), Soumaoro (Gabriel, 60e), Alonso (Droenhle, 60e) ; Xeka (Kouamé, 60e), Mendes (Zekaj, 60e) ; Pépé (Faraj, 60e), Benzia, El Ghazi ; Mothiba.

0027.

C’est inévitable. Luis Campos et Christophe Galtier ont forcément abordé le sujet de la défense, dans les vestiaires saint-quentinois. Peut-être même devant les images que l’entraîneur nordiste a souhaité revoir dès le coup de sifflet final. Galtier a planté le décor au moment de réagir sur ce premier match amical de son équipe : « On a pris quatre buts, dont trois en une demi-heure. On est dans la continuité de ce que l’on faisait la saison dernière. » Il a toujours un chiffre qui lui trotte dans la tête, 67, comme le nombre de buts encaissés la saison dernière. « Les matchs amicaux servent à trouver des automatismes. Si tu ne peux pas mettre tous les ingrédients, tu déclenches un signal d’alarme très rapidement. » Surtout quand la défense alignée pour débuter face à Reims ressemble beaucoup à la précédente. Maignan était gardien et il commet une faute de main sur le troisième but champenois. Malcuit rate une relance qui amène l’égalisation. Ié et Alonso ont multi-

plié les mauvaises relances et ont perdu beaucoup de duels. Soumaoro est apparu fébrile. On y incluera Mendes et Xeka, trop porté vers l’avant et moins concerné par leur repli. Ça fait beaucoup. Les dirigeants nordistes ont depuis longtemps ciblé les postes. On sait qu’ils recherchent activement un gardien expérimenté, si possible libre ou pas cher (Stekelenburg et Cédric Carrasso sont des noms qui circulent), deux défenseurs centraux, un latéral gauche et un milieu de terrain. Comme Adama Soumaoro est toujours très suivi de l’autre côté de la Manche, ce n’est pas acquis qu’il soit encore au LOSC au 1er septembre. Avec la fin de la Coupe du Monde, le marché va changer de braquet. Au LOSC, on a bien travaillé sur le domaine offensif, mais comme l’a répété Galtier, « ça ne suffit pas pour gagner des matchs, il faut une vraie assise défensive. » Et là, il y a urgence... ៚ Mauvais début de Maignan. PH. P. BONNIERE

OLIVIER FOSSEUX

BISSOUMA Yves Bissouma est arrivé à la mi-temps du match amical entre le LOSC et Reims. Sans doute pour dire au-revoir à ses équipiers. L’international malien ne s’entraîne plus depuis jeudi et son transfert vers Brighton ne semble plus faire aucun doute. Sa visite médicale est programmée en début de semaine et il paraphera un contrat de cinq ans. Le LOSC touchera 20 millions d’euros (dont trois de bonus) avec cette transaction.

LIA-OKOU Samedi après-midi, le LOSC a officialisé l’arrivée de Teddy Lia Okou, un jeune attaquant de 20 ans. Il arrive du Havre et le LOSC lui a fait signer un premier contrat professionnel de trois ans.

STAGE Les Lillois partiront jeudi matin pour un stage de dix jours au Portugal. Vendredi et samedi, ils participeront à l’Algarve Cup contre Porto et Everton.


LIGUE 2 FOOTBALL 23

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់ ់ LENS ៌ ៌

DEUX SEMAINES POUR Y VOIR PLUS CLAIR Dans son style de jeu comme dans la composition de son effectif, le Racing entre dans la dernière ligne droite de son été et ne doit pas se tromper avant le début du championnat.

L

e stage au Chambonsur-Lignon s’est terminé mercredi soir avec des enseignements contrastés pour le Racing. Les hommes de Philippe Montanier ont montré certains progrès lors de leur troisième sortie contre Nîmes (3-3) mais manquent encore de plusieurs éléments dans leur effectif.

COULISSES TOURS EN COUPE DE LA LIGUE Lens n’a pas été trop malmené par le tirage au sort du premier tour de la Coupe de la Ligue. Les hommes de Philippe Montanier se déplaceront sur la pelouse de Tours, relégué en National l’été dernier. Le match aura lieu le mardi 14 août.

Montée en puissance Le nul accroché dans les dernières minutes contre Nîmes, dans la petite ville de Pierrelatte, a fait du bien aux têtes et prouvé que les Lensois avaient de la ressource. L’apport des jeunes, comme Mounir Chouiar, ne va pas être de trop cette saison : « On a eu de belles intentions et le mérite de ne pas lâcher alors qu’on était mené 3-1 à cause de trop nombreuses er-

« ON A EU DE BELLES INTENTIONS ET LE MÉRITE DE NE PAS LÂCHER ALORS QU’ON ÉTAIT MENÉ 3-1 » reurs défensives, c’est déjà un bon signe », souligne Philippe Montanier. Cette dernière sortie aura montré des vrais progrès offensifs mais de nombreux doutes derrière, avec les difficultés visibles de Massadio Haïdara qui va avoir besoin de temps pour retrouver le rythme et une charnière cen-

MATCH AMICAL Le Racing a encore deux rencontres à disputer avant le début du championnat. Ce mercredi, les Lensois reçoivent Valenciennes, à La Gaillette, pour un match à huis clos (coup d’envoi à 18 heures). Samedi prochain, à Bollaert cette fois, ils accueilleront Saint-Etienne, pour un match qui servira à présenter tous les nouveaux visages du club en cette intersaison.

DENIS TROCH

Encore du boulot et des joueurs à trouver pour le Lens de Philippe Montanier. PHOTO JOHAN BEN AZZOUZ

trale qui va perdre son leader, Dusan Cvetinovic.

Trois joueurs à trouver en 15 jours Philippe Montanier espérait disposer de « 90 % de son effectif » avant le début du stage au Chambon. Le compte n’y est d’autant pas que le Racing a accepté l’idée d’un départ de Cvetinovic, sur le point de rejoindre Yokohama au

Japon. Eric Roy et la cellule de recrutement vont donc rapidement devoir trouver un élément susceptible de remplacer le Serbe. Certains noms évoqués en début de mercato ont été écartés (Choplin, Peybernes) et le Racing s’orienterait actuellement vers le prêt d’un joueur français venu d’Angleterre dont l’identité n’a pas encore filtré.

Autre option, le replacement de Mehdi Tahrat en défense centrale et le recrutement d’un autre milieu de terrain défensif. Dans cette option, pas prioritaire, la piste d’Alexis Blin, joueur de Toulouse, pourrait être réactivée. Devant, où Lens cherche deux joueurs, un buteur et un ailier, le profil de Mickaël Le Bihan continue de séduire mais l’opération est compliquée. ៚ SÉBASTIEN NOÉ

Présent pendant le stage au Chambon-sur-Lignon, l’ancien coach adjoint du PSG, aujourd’hui spécialisé dans la préparation mentale, a fait le tour de l’effectif lensois. Il reviendra ponctuellement donner des coups de mains au staff de Philippe Montanier, pendant toute la saison.

PROGRAMMATION Lens débutera son championnat de Ligue 2 le vendredi 27 juillet avec un déplacement à Orléans, ancien club de Yannick Gomis. La semaine suivante, le Racing recevra pour son premier match à Bollaert, le Red Star, match programmé à 17 heures, le samedi 4 août et diffusé sur BeIn Sports.

LE GUIDE LIGUE 2 2018/2019 PRÉPARÉ PAR LA RÉDACTION

AU SOMMAIRE - les ambitions de Lens et de Valenciennes à l’aube de cette nouvelle saison. - le calendrier des matchs. - et le trombinoscope des deux équipes !

Lundi 23 juillet dans LA VOIX DES SPORTS 0028.


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LUNDI 16 JUILLET 2018 LA VOIX DES SPORTS

់ ់ VALENCIENNES ៌ ៌

BIEN DANS L’ESPRIT, COURT EN EFFECTIF Les Valenciennois ont bouclé une semaine de stage intense, ponctuée de trois rencontres. Réginald Ray en est revenu satisfait. Seul point noir, un effectif insuffisant pour espérer une saison dans la première moitié de tableau. tôt intéressants. Reste l’animation offensive avec un peu trop de déchets dans la dernière passe et le dernier geste. « On verra plus de buts avec un peu plus de fraîcheur », assure le coach.

État d’esprit « Je suis content de l’état d’esprit du groupe. Il y a de l’engagement, de la volonté d’être au service du groupe et je serai très intransigeant sur le fait de garder cet état d’esprit. » Le coach valenciennois a le sentiment d’avoir un groupe qui vit bien et est prêt à faire les efforts ensemble. On l’a vu en match, il ne s’est pas désuni malgré les difficultés.

Effectif VA compte 28 joueurs (dont 2 jeunes du centre de formation). C’est beaucoup plus que ce que souhaite Réginald Ray (21-22 joueurs et 3 gardiens), mais il manque du monde, notamment un arrière gauche (aucun actuellement), un milieu et un attaquant au moins. Après 10 départs dont de gros salaires et 8 arrivées (3 retours de prêt, 1 néo pro…), VA ne peut toujours pas faire signer les joueurs qu’il a ciblés. « On ne veut pas empiler les joueurs », indique le président, contraint de se séparer d’unités pour pouvoir se renforcer. Ce qui est sûr, c’est que VA manque de profondeur pour pouvoir lutter sur la durée d’un championnat. Réginald Ray ne désespère pas obtenir quelques renforts avant la reprise du championnat. Il faudra réussir à libérer ou prêter des joueurs (Thiago, Romil, Foulon notamment, sans compter la vente espérée, voire nécessaire de Niakaté). ៚

Résultats Trois matches en une semaine et pas de victoire. VA s’est incliné à deux reprises face à des formations belges de Jupiler League : Genk (1-4) qui disputera l’Europa League et Charleroi (0-1), avant de finir sur un nul contre les Hollandais du Fortuna Sittard (1-1). « Ce sont trois matches différents. Le premier, le score est un peu sévère pour nous, mais il nous a obligés à être plus dynamiques, plus défensifs aussi. Le deuxième, avec une équipe qui a peu de vécu et dans un nouveau système (5 défenseurs), l’équipe a répondu présent. Le troisième, on n’a pas concédé d’occasions. » VA a juste payé très cher ses erreurs défensives et devra en tirer des leçons. Les efforts quand l’équipe n’a pas la balle sont plu-

« JE SUIS CONTENT DE L’ÉTAT D’ESPRIT DU GROUPE. IL Y A DE L’ENGAGEMENT, DE LA VOLONTÉ D’ÊTRE AU SERVICE »

Satisfait de l’état d’esprit, Reginald Ray attend du mouvement dans l’effectif. PHOTO PIERRE ROUANET

MASSOUEMA : « FAIRE UNE SAISON PLEINE » Recrue phare du milieu de terrain et prêté par Dijon, Eden Massouema juge la préparation de l’équipe. Quel bilan faites-vous du stage et de votre intégration ? « Je suis satisfait dans l’ensemble. On a bien travaillé avec une charge conséquente de travail avec trois matches. Je tire du positif du stage, il a bien servi pour la cohésion des nouveaux. On a appris à se connaître. Il y a eu un état d’esprit irréprochable. Tous les joueurs ont joué le jeu, personne n’a triché. Il y a eu des défaites un peu sévères avec des buts évitables. Le stage est assez satisfai0029.

PHILIPPE GUILBAUD Valenciennes – Fortuna Sittard (PB): 1-1 (0-1) Buts: Guezoui (81e sp) pour VA ; Smeets (3e) pour Fortuna. VAFC : Perquis; Cuffaut, Aloé, Kantari (Ntim, 45e), Dos Santos; Ramaré (Arib, 72e), Massouema (Masson, 69e); Robail (Ambri, 76e), Mauricio, Roudet ; Guezoui (Romil, 85e).

Massouema est ambitieux. PHOTO S. BELLOUMI

sant. Il reste deux matches pour peaufiner les réglages. » Comment jugez-vous vos repères dans le groupe ? « Je connais le style de jeu du

coach, je l’ai connu au Paris FC. C’est différent de ce que je faisais à Dijon, mais ça me va aussi. J’ai été bien accueilli par tous mes coéquipiers, je m’entends bien avec tout le monde. Je sens que je monte en puissance sur le terrain. » À titre individuel, quels sont vos objectifs ? « Je veux me prouver des choses. J’ai envie de me situer dans le foot. Je ne me considère pas comme un joueur de Ligue 1. Mon envie, c’est d’être décisif, d’aider mes partenaires. Le coach connaît ma détermination, mes qualités de changement de rythme et d’aller vers l’avant. » ៚ PH. G.

COULISSES CASQUE Contre Fortuna Sittard, Baptiste Aloé a de nouveau arboré un joli casque blanc consécutif à une coupure au cuir chevelu contre Charleroi et qui lui avait occasionné quatre points de suture.

DÉTENTE Pendant leur studieuse semaine de stage aux Pays-Bas, les Valenciennois ont aussi eu droit à quelques moments de détente… favorisant l’esprit de groupe. Après le paintball en début de semaine, ils ont eu droit a du foot-golf. Et c’est Sébastien Roudet qui l’a emporté.

LENS-VA Une opposition à huis clos est prévue ce mardi à La Gaillette entre Lens et VA (huis clos).

PROGRAMME Après les lourdes charges, place aux séances privilégiant la vivacité pour cette dernière semaine de préparation qui se conclura par une ultime opposition face à Quevilly vendredi à 20 h au Stade du Hainaut. Le VAFC devrait en profiter pour effectuer un fan-day avec rencontre avec les joueurs et présentation du nouveau maillot.


MERCATO FOOTBALL 25

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់ ់ ANGLETERRE ៌ ៌

AVEC SARRI, CHELSEA VA RÉAPPRENDRE L’ITALIEN Après s’être débarrassé d’Antonio Conte vendredi, le club londonien a officialisé samedi la tant attendue signature de Maurizio Sarri, autre technicien italien à la philosophie de jeu toutefois bien différente de son prédécesseur.

P

our son huitième entraîneur, le propriétaire russe de Chelsea, Roman Abramovich, a donc décidé de continuer à puiser dans le vivier italien. Depuis sa prise de pouvoir en 2003, Abramovich a ainsi eu recours à cinq reprises à des techniciens transalpins ! Mais cette fois, avec Sarri, il a opté pour un profil bien plus original que celui de Conte, l’ex-milieu de devoir de la Juve ou encore Carlo Ancelotti (2009-2011), Roberto Di Matteo (2012), ou Claudio Ranieri (2000-2004). Sarri fume comme un pompier, jure comme un charretier, est mal habillé et pas très bien rasé. Il n’a jamais joué ne serait-ce qu’en Serie B et à 40 ans passés, il était encore banquier. Maurizio Sarri, l’ex-entraîneur de Naples, est en quelque sorte l’antithèse de ces anciens grands joueurs devenus entraîneurs et qui se sont assis sur le banc de Chelsea. Mais Sarri a réussi l’exploit de redonner le sourire à l’ex-club de Diego Maradona, Naples. En trois saisons au Napoli, l’entraîneur de 59 ans a proposé un jeu léché reconnu dans toute l’Europe, et qui a en outre fini deux fois (2016, 2018) à la 2e place derrière

LES EXIGENCES DE SARRI Le nouveau coach de Chelsa aurait transmis à son richissime président une liste des potentielles recrues. Parmi lesquelles le milieu italo-brésilien de Naples Jorginho (qui s’est engagé hier) ou le meneur russe du CSKA Aleksandr Golovin. Au jeu des rumeurs, le Belge Eden Hazard apparaît en tête de liste des partants, dans le viseur du Real Madrid pour succéder à Cristiano Ronaldo. De même, le gardien Thibaut Courtois pourrait aussi avoir envie de changer d’air, tandis que le Brésilien Willian est lui évoqué en Catalogne, à Barcelone. Roman Abramovitch va gérer cette situation.

l’intouchable Juventus.

Zola comme adjoint ? L’ancien entraîneur d’Empoli a longtemps hésité avant d’abandonner à 40 ans la banque pour se consacrer uniquement au football. Entraîneur de l’année en Serie A en 2017, il devra veiller en Angleterre à éviter de fumer son habituel cigare le long de la touche. Sa venue était attendue à Londres depuis de nombreuses semaines. Si l’histoire de l’éviction de Conte, pressentie depuis un moment, a mis du temps à se régler, c’est en partie en raison de l’indemnité que les Blues devront lui verser. Selon les médias, le club devrait ainsi allouer 10 M EUR à son exemployé s’il devait rester au chômage l’an prochain. Chelsea a également dû s’acquitter auprès de Naples du versement de 5 M EUR pour racheter l’engagement de Sarri, qui était luimême toujours sous contrat même s’il a déjà été remplacé… par Carlo Ancelotti. Les supporteurs des Blues pourraient également revoir un visage connu puisque Sarri s’apprête à débarquer avec Gianfranco Zola comme adjoint. ៚ PHOTO AFP

HAZARD OUVRE LA PORTE À UN DÉPART

SHAQIRI REJOINT LIVERPOOL

La star de la Belgique et de Chelsea Eden Hazard a ouvert la porte à son transfert vers le Real Madrid, l’un des dossiers les plus chauds du mercato, en avouant samedi qu’il était peut-être « temps de découvrir quelque chose de différent » après six ans à Londres et deux titres de champion d’Angleterre. Sous contrat avec les Blues jusqu’en 2020, le Belge a assuré : « Je peux décider si je veux rester ou partir. Mais Chelsea prendra la dernière décision, s’ils veulent me laisser partir. » Avant d’avertir, malin, que « vous connaissez ma destination préférée ». Le capitaine belge de 27 ans évoque très probablement le Real Madrid, que de très nombreux médias annoncent très intéressé par l’attaquant nommé meilleur joueur de Premier League en 2014-15.

Auteur d’une belle coupe du monde avec la Suisse, Xherdan Shaqiri a signé ce vendredi à Liverpool. L’ailier de 26 ans disposait d’une clause libératoire de 14,2 millions d’euros après la relégation de Stoke City en Championship. Les Reds en ont profité pour engager l’international helvète (74 sélections). Ce dernier a signé un contrat de cinq ans.

TOTTENHAM ENTRE DANS LA DANSE POUR PAVARD Auteur d’un Mondial sérieux, le latéral droit français ne manque pas de courtisans. Un temps proche du Bayern Munich il y a quelques jours, ce sont les Spurs qui ont décidé d’accélérer sur le dossier puisqu’ils chercheraient à remplacer le Belge Toby Alderweireld, lui-même très sollicité.

PARIS SAINT-GERMAIN ADRIEN RABIOT BIEN PARTI POUR ÊTRE LE FEUILLETON DE

L’ÉTÉ DU CÔTÉ DU PSG ? On sait l’ex- réserviste (malgré lui) de Didier Deschamps très convoité par plusieurs clubs, mais c’est le Barça qui semble tenir la corde. Le milieu de terrain de 23 ans, encore sous contrat jusqu’en juin 2019, serait de plus en plus proche de rejoindre le FC Barcelone. Le joueur formé au PSG aurait émis le souhait de quitter la L1 à tout prix. Eric Abidal, le secrétaire technique du club espagnol, a été interrogé cette semaine sur la rumeur Adrien Rabiot. « Rabiot ? Nous travaillons sur des opérations distinctes, mais il y aura une communication seulement quand le joueur sera à nous », avait expliqué l’ancien joueur de l’OL. Ce vendredi, c’est au tour de Clément Lenglet tout juste arrivé chez les Blaugrana, de s’exprimer face aux journalistes de Marca sur la rumeur. « C’est sûr que j’aimerais l’avoir comme coéquipier. C’est un bon joueur et le FC Barcelone veut les meilleurs joueurs du monde. C’est un joueur qui peut s’imposer à l’avenir dans ce club. En plus de cela, c’est un bon ami à moi ». ៚ 0030.


26 FOOTBALL MERCATO

LUNDI 16 JUILLET 2018 LA VOIX DES SPORTS

Lefort (Quevilly-Rouen, r.p.), Mamilonne (Quevilly Rouen, r.p.), Labeau (Créteil-Lusitanos, r.p.), Rabei (Lyon Duchère), Otero (Estudiantes La Plata, ARG), Dreyer (Caen)

Ndombélé (Lyon, td), Charrier (fc), Avelar (Torino, ITA, rp) ; Cissokho (libre), Bouet (Laval), Traore (Monaco, rp), Nathan (Chelsea, rp), Mamilonne (Paris FC, p), Kakuta (Rayo Vallecano), Bourgaud (Red Star FC), Manzala (Angers)

Bahoken (Strasbourg, fc), Tahrat (Valenciennes, rp), Ciss (Valenciennes, rp), Serin (Dunkerque, rp), Pajot (Saint-Etienne), Bertrand (Cholet), Letellier (Young Boys Bern, rp), Laidouni (Chambly, rp), Manzala (Amiens), Cissé (Tours)

Toko Ekambi (Villarreal, ESP), Crivelli (Caen, td), Serin (Boulogne-sur-Mer, libre), Oniangué (Wolverhampton, ANG, rp), Reine-Adélaïde (Arsenal, ANG, rp), Guillaume (Nîmes, p), Mutombo (Orléans), Sunu (Erzurumspor, TUR)

Rolan (Malaga, ESP, rp), Jovanovic (Eibar, rp), Boupendza (Pau, rp), Bernardoni (Clermont, rp)

Contento (Düsseldorf, fc), Verdon (Sochaux, fc), S. Meïté (Monaco, rp), Verdon (Sochaux), Mancini (Auxerre,p), Bernardoni (Nîmes, p), , Jovanovic (Antalyaspor, TUR, p) Garande (entraîneur), Bazile (Le Havre), Vercoutre (retraite), Aït Bennasser

Mercadal (entraîneur, Paris FC), Crivelli (Angers, td), Alhadhur (Châteauroux, rp), Zelazny (Troyes, fc), Louis (Quevilly-Rouen, rp), Voisin (Avranches), Ninga (Montpellier), Imorou (Cercle de Bruges, rp), Reulet (Boulogne, rp), Sané (Auxerre), Tchokounté (Paris FC), Oniangué (Wolverhampton, ANG) Sliti (Lille, td), Aguerd (FUS Rabat, MAR), Sen. Coulibaly (Mantes, fc), Bahamboula (GFC Ajaccio, rp), Lang (Nancy, rp), Rúnarsson (Nordsjælland), Alphonse (Sochaux, fc), Keita (fc)

(Monaco, rp), Feret (fc), Da Silva (fc), Bessat (fc), Dreyer (Amiens, fc), Nkololo (Hermannstadt, ROU, fc), Leborgne (fc), Le Joncour (Concarneau, fc), Dreyer (Amiens), Bazile (Le Havre)

Xeka (Lille, rp), Massouema (Valenciennes, p), Leroy (Ajaccio), Reynet (Toulouse), Benet (Grenoble), Djilobodji (Sunderland, rp), Lang (Cluj, ROU), Rüfli (fc), Varrault (fc)

C. Traoré (Châteauroux, rp), Livolant (Boulogne-sur-Mer, rp), Roux (Metz, fc)

T. Giresse (retraite), Martins-Pereira (Lorient), Guivarch (Cholet, p), Diallo (Nîmes)

Xeka (Dijon, rp), Eder (Lokomotiv Moscou, RUS, rp), Bamba (Saint-Etienne), Ikoné (Paris SG), Celik (Istanbulspor, TUR), Zekaj (Sopot Belgrade, SER), Ouro-Salomé (Port de Lomé, TOG), Koné (Reims, rp), Remy (Las Palmas)

Sliti (Dijon, td), Ponce (Roma, ITA, rp), Pollet (Quevilly-Rouen), Vanbaleghem (Châteauroux), Amadou (Séville), Sunzu (Metz)

Dubois (Nantes, fc), Ndombélé (Amiens, td), Terrier (Strasbourg, rp), Mateta (Le Havre, rp), Del Castillo (Nîmes, rp), Kemen (GFC Ajaccio, rp), Kalulu (Sochaux, rp), Martins Pereira (Bourg en Bresse, rp), Rémy (Las Palmas, ESP)

Darder (Espanyol, ESP, td), Del Castillo (Rennes), Geubbels (Monaco), Diakhaby (Valence), Mateta (Mayence), Del Castillo (Rennes), Owusu (Sochaux, p), Kalulu (Bâle), Nkoulou (Torino, ITA) j

Cabella (Saint-Etienne, rp), Khaoui (Troyes, rp), Hubocan (Trabzonsport, TUR, rp), Doria (Malatyaspor, TUR, rp), Assou (Monaco) Grandsir (Troyes), S. Meïté (Bordeaux, rp), Aït Bennasser (Caen, rp), Nardi (Cercle Bruges, BEL, rp), Geubbels (Lyon), Diop (Rennes), Isidor (Rennes), Ait Bennasser (Caen, rp), Traore (Amiens, rp), Dias (Fiorentina, ITA, rp), Gaspar (Cercle Bruges, BEL), Pelé (Rio Ave, POR), Pierre-Gabriel (Saint-Etienne)

Fabinho (Liverpool, ANG), Kongolo (Huddersfield, ANG, td), Nguinda, Etienne, Appin, Nardi, Tormin (Cercle Bruges, BEL, p), Lemar (Atlético Madrid, ESP), Vinagre (Wolverhampton, ANG, p), Dias (Nottingham Forest, ANG, p), Assou (Marseille)

Skuletic (Genclerbirligi, TUR), Ligali (Dunkerque, rp), D. Le Tallec (Étoile rouge Belgrade, SER), Mollet (Metz)

Mukiele (Leipzig, ALL), Ikoné (Paris SG, rp), Pionnier (libre), Gouache (Concarneau, p), Ninga (Caen)

Cardoso (entraîneur, Rio Ave, POR), Krhin (Grenade, ESP, td), Walongwa (Grenoble, rp), Olliero (Niort, rp)

Ranieri (entraîneur), Stepinski (Chievo, ITA, td), Thomasson (Strasbourg, fc), Dubois (Lyon).

Vieira (entraîneur, New York City FC, USA), Barbosa (Braga, POR), Hassen (Châteauroux, rp), G. Lloris (GFC Ajaccio, rp), Boscagli (Nîmes, rp), Benrahma (Châteauroux, rp), Walter (Troyes, rp), Hérelle (Troyes)

Favre (entraîneur, Dortmund, ALL), Marlon (Barcelone, ESP, rp), Lusamba (Cercle Bruges, p), Mendy (Leicester, rp), Benrahma (Brentford, rp), Seri et Le Marchand (Fulham, ANG), Pléa (Borussia Mönchengladbach, ALL)

Lybohy (Paris FC, fc), Diabaté (Niort, rp), Miguel (Tours, rp), Guillaume (Angers), Landre (Genoa), Bernardoni (Bordeaux, p), Diallo (Guingamp)

Cadamuro (fc), Del Castillo (Lyon, rp), Boscagli (Nice, rp)

Tuchel (entraîneur, libre), Krychowiak (West Bromwich, ANG, rp), Buffon (Juventus, fc), Jesé (Stoke, rp), Georgen (Alkmaar, rp), Rodriguez (Stocke City, ANG, rp), Descamps (Tours, rp), Bahebeck (Utrecht, HOL, rp), Guedes (Valence, ESP, rp), M. Diaby (Crotone, ITA, fc)

Emery (entraîneur, Arsenal, ANG), Motta (retraite, entraîneur jeunes), Edouard (Celtic, ECO, td), Berchiche (Bilbao, ESP), Pastore (Rome, ITA), Demoncy (Orléans), Robail (Valenciennes, p), Ikoné (Lille), Ben Arfa (fc), Callegari (Genoa, ITA) Siebatcheu (Rennes), Diego (Al-Dhafra, EAU, fc), Shamal (Quevilly-Rouen, p), Jung (Concarneau), Berthier (Red Star, p), Jung (Concarneau, p), Vallier (Pau, p), Roche (Rodez, p), Koné (Lille, rp), Da Cruz (Nancy)

Pinson (libre), Fontaine (Clermont), Dingomé (Troyes), Doumbia (Rostov, RUS), Konan (Vitoria, POR), Aktas (Sochaux) Siebatcheu (Reims), Johansson (AEK Athènes, GRE, fc), Guitane (Le Havre, rp), Chantôme (Lens, rp), Tell (Valenciennes, rp), Poha (Orléans, rp), Del Castillo (Lyon) Nordin (Nancy, rp), Diony (Bristol, ANG, rp), Lacroix (Bâle, SUI, rp)

0031.

Seg. Coulibaly (Nancy), Gourcuff (fc), Mubele (Toulouse, td), Isidor (Monaco), Diop (Monaco), Diarra (Le Mans, p) Maisonnial (Sion, SUI), J. Bamba (libre), Cabella (Marseille, rp), Hernani (Zenit, RUS, rp), Lacroix (Bâle, SUI, rp), Monnet-Paquet (fc), Ntep (Wolfsburg, ALL, rp), Janko (Porto, POR), Katranis (Mouscron, BEL, p), Théophile Catherine (Zagreb, CRO), Jorginho (Sofia, BUL, p), Pajot (Angers), Pierre-Gabriel (Monaco)

Ajorque (Clermont), I. Sissoko (Brest), Mitrovic (Gent, BEL), Thomasson (Nantes, fc)

Bahoken (Angers, fc), Blayac (GFC Ajaccio, fc), Oukidja (Metz, fc), Mangane (fc), B. Koné (Malaga, ESP, rp), Foulquier (Watford, ANG, rp), Terrier (Lyon, rp), Seka (Nancy)

Casanova (entraîneur), Gradel (Bournemouth, td), Mubele (Rennes, td), Pi (Brest, rp), Reynet (Dijon), Leya-Iseka (Anderlecht), Garcia Alonso (Manchester City, p), Bostock (Bursaspor, TUR)

Debève (Lens, adjoint), Imbula (Stoke, ANG, rp), I. Diop (West Ham), Lafont (Fiorentina, ITA)


MERCATO FOOTBALL 27

LA VOIX DES SPORTS LUNDI 16 JUILLET 2018

B. Leroy (Dijon), Mendes (Reading, ANG), Youssouf (Levadiakos, GRE)

Leca (Lens), Sainati (Lorient), Selemani (Lorient, rp), R. Mandanda (Boulogne-sur-Mer), Maazou (Lens, rp)

Bellugou (Troyes), Merdji (Bourg-en-Bresse), Mancini (Bordeaux, p), Arcus (Cercle Bruges, BEL), Montiel (Chambly, rp), Goujon (Boulogne, rp)

Ayé (Clermont), Fumu Tamuzo (Quevilly Rouen, p), Sané (Caen, rp), Sangaré (Giresunspor, TUR), Firer (fc), Ndicka (Eintracht Frankfurt, ALL)

Sidibé (Paris FC), Ramalingom (Marignane Gignac), Sissoko (Lorient, rp), Boj koum (Gent, BEL), Kouagba (Martigues), Etou (Monts d’Or-Azergues), Saki (Saint-Maur)

Lapis (Niort), O. Kanté (Paris FC), Colin (Avranches), Sissoko (Lorient), Goteni (Troyes, rp)

Court (Bourg-en-Bresse), Belkebla (Tours), Jacob (Borgo, rp), N’Goma (Orléans), Ayasse (fc)

I. Sissoko (Strasbourg), Pi (Toulouse, rp), Coeff (Udinese, ITA, rp), H. Diallo (Metz, rp), Grougi (fc), Leon (fc), Labidi (fc), Magnon (fc), Ngassaki (fc), Gastien (Clermont), Berthomier (Troyes)

S. Sarr (Courtrai, BEL, td), Vanbaleghem (Lille), Contreras (Deportivo Tachira, VEN, p), Conde (Amkar Perm, RUS, fc), Chevreuil (Romorantin, rp)

Hassen (Nice, rp), Benrahma (Nice, rp), Alhadhur (Caen, rp), C. Traoré (Guingamp), Samnick (Quevilly-Rouen), Souchaud (Quevilly-Rouen), Mabella (Nancy, rp)

Albert (Quevilly-Rouen), Ayé (Auxerre), N’Simba (Bourg-en-Bresse), Gastien (Brest), Ogier (Sochaux)

Ajorque (Strasbourg), Centonze (Lens), Spano (Bourg-en-Bresse, p), Lopy (fc), Djellabi (retraite), Bernardoni (Bordeaux, rp), Fontaine (Reims)

Blayac (Strasbourg, fc), Palmieri (Metz, fc), Pierazzi (Alki Oroklini, CHY), Roye (Niort), Oberhauser (libre), F. Camara (Bastia), Ndoye (Tours), Guidi (AS Furiani)

Bréchet (retraite), Clerc (retraite), Kemen (Lyon, rp), G. Lloris (Nice, rp), Bahamboula (Dijon, rp), Elana (fc), Veselinovic (fc), Mchangama (fc), Monbris (Grenoble), Clerc

Monbris (GFC Ajaccio), Benet (Dijon, td), Mchangama (Gazélec Ajaccio, fc), Sanusi (Sparta Rotterdam, PB), Tavarel (Pafos, CHY), Boyer (Créteil-Lusitanos)

Guégan (entraîneur), Mayembo (Le Havre), Walongwa (Nantes, rp), Pinto-Borges (fc)

Bazile (Caen), Mayembo (Grenoble), Thiaré (Avranches), Principe (Corinthians, BRA), Irep (Concarneau, rp)

Louiserre (Niort, fc), Danger (Avranches, p), Mateta (Lyon, rp), Guitane (Rennes, rp), Marfaing (Cholet)

Montanier (Entraîneur, libre), Debève (Toulouse, adjoint), Leca (AC Ajaccio), Centonze (Clermont), Y. Gomis (Orléans), A. Mendy (Diambars, SEN), Haïdara (Newcastle, ANG), Radovanovic (Vojvodina, SER), Maazou (Ajaccio, rp), Carlier (rp), Banza (Titus Pertange, LUX, rp), O. Sow (US Ouakam, SEN)

Douchez (fc), Lopez (fc), Lendric, Chantôme (Rennes, rp), Gersbach (Rosenborg, NOR, rp), Duplus (Louvain, BEL, fc), Dja Djédjé (Watford, ANG, rp), Hafez (Lierse, BEL, rp) Zoubir (Qarabağ, AZE), Bianda (Rome, ITA), Beghin (Boulogne, p), Bostock (Toulouse), Sylla (Bourg en Bresse), Gérard (Union Saint-Gilloise, BEL)

Sainati (AC Ajaccio), Selemani (AC Ajaccio, rp), Lavigne (Paris FC, rp), Martins-Pereira (Guingamp), Sissoko (Béziers), Kamissoko (Concarneau, rp), Edjouma (Concarneau, rp), Lamonge (Fontenay, rp)

Danic (fc), Lecoeuche (Orléans, p), Mazikou (Cholet), Sissoko (Beziers, p), Guendouzi (Arsenal, ANG)

Antonetti (entr), Dossevi (Standard Liège, BEL, td), Oukidja (Strasbourg, fc), Gakpa (Quevilly-Rouen, fc), H. Diallo (Brest, rp), Cafu (Legia Varsovie, POL, p), Jans

Hantz (entr), Didillon (Anderlecht), Palmieri (GFC Ajaccio, fc), Toussaint (Quevilly, fc), Mandjeck (Sparta Prague, RTC, rp), Diagne (Werder, ALL, rp), Milicevic (Gent, BEL, rp), Roux (Guingamp, fc), Kawashima (fc), Assou-Ekotto (fc), Jouffre (fc), Bisevac (fc), Ayissi

(Waasland-Beveren, BEL), Boye (Sivasspor), Hein (Tours, rp), Kaboré (Sannois SaintGratien, rp), Kane, Tubize, BEL, rp), Fofana (Alanyaspor, TUR), Sunzu (Lille), Maïga (Saint-Etienne, p)

(fc), Goudiaby (fc), Gonzalez (Villefranche, p), Toussaint (fc), Niakhaté (Mayence, ALL), Mollet (Montpellier), Maziz (Avranches, p)

Seg. Coulibaly (Rennes), Seka (Strasbourg), Saint Ruf (Bourg en Bresse, rp), Mabella (Châteauroux, rp), Da Cruz (Reims)

Cuffaut (Valenciennes, fc), Y. Hadji (retraite), Lang (Dijon, rp), Nordin (Saint-Etienne, rp), Eler (Wacker Innsbruck, p)

Lair (entraîneur, Paris SG fem.), Louiserre (Le Havre, fc), Lapis (Béziers), Fontani (Toulon), Ameka Autchanga (Mounana, GAB), Pauchet (Saint-Pryvé), Jacob (Annecy), Grich (Dunkerque, rp), Dabasse (Les Herbiers, rp)

Roye (GFC Ajaccio), B. Diakité (Bourg-en-Bresse), Desmas (Rodez), Diabaté (Nîmes, rp), Olliero (Nantes, rp), Daubin et Batisse (Pau), Rocheteau (Cholet)

El Khoumisti (Paris SG B), Lecoeuche (Lorient, p), Lopy (Clermont), Mutombo (Angers), Demoncy (Paris SG)

Y. Gomis (Lens), Poha (Rennes, rp), Seidou (Red Star, fc), N’Goma (Brest), Ben Othman (fc), Camara (fc), Nabab (Bourg en Bresse)

Bazdarevic (entraîneur, libre), O. Kanté (Béziers), Gbelle (Cholet), Ourega (Drancy), Sarr (Bourg en Bresse), Lebon (Chambly, rp), Gbessi (rp), Mamilonne (Amiens, p), Rüfli (Dijon, fc)

Mercadal (entraîneur, Caen), Lybohy (Nîmes, fc), Lavigne (Lorient, rp), Ech Chergui (Toulon), Sidibé (Beziers), Tchokounté (Caen)

Seidou (Orléans, fc), Vidal (Drancy, fc), Kaddouri (Bobigny, fc), Berthier (Reims, p), Bourgaud (Amiens)

A. Sané (Sochaux), T. Keita (fc), Sauvage (Villefranche, p), Petrilli (Les Herbiers), S. Keita (Ermis Aradippou, CHY)

Aira (entraîneur), A. Sané (Red Star), M. Gomes (Leeds, ANG), Pavic (Rudes, CRO), Budkivskyi (Shakthar, UKR), Anderson Emanuel, Paez (Alaves, ESP, p), Verdon (Bordeaux), Owusu (Lyon, p), Navarro (Betis Séville), Galilea, Nando (Alavés), Josema (Cordoue), Pavic (Rudes, CRO)

Kalulu (Lyon, rp), A. Bakayoko (Inter, ITA, rp), Y. Meïté (Reading, ANG, rp), Bergdich (fc), Alphonse (Dijon), Tardieu (Zulte Waregem, BEL), Touzghar (Troyes), Aktas (Reims), Senzemba (Istra, CRO), Ogier (Clermont) Grandsir (Monaco), Bellugou (Auxerre), Khaoui (Marseille, rp), Walter (Nice, rp), Hérelle (Nice), Dingomé (Reims), Gabriel (Lille, rp), Zelazny, Caen, fc)

Almeida (entraîneur, libre), Suk (Porto, POR, td), Touzghar (Sochaux), Berthomier (Brest), Raveloson (Tours), Koné (Tours, rp), Goteni (Beziers, rp), Kaye (Andrézieux, rp) Cuffaut (Nancy, fc), H. Konaté (Boulogne-sur-Mer), Massouema (Dijon, p.), Vincensini (libre), Robail (Paris SG, p), Ntim (Chambly, rp), Romil (Les Herbiers, rp), Foulon (Croix, rp)

Néry (fc), Merville (fc), Tahrat (Angers, rp), Ciss (Angers, rp), Tell (Rennes, rp), Kocik (Le Mans, p), Diarra (fc)

0032.


28 FOOTBALL NATIONAL

LUNDI 16 JUILLET 2018 LA VOIX DES SPORTS

់ ់ DUNKERQUE ៌ ៌

DJIBI BANOR, LE CHOIX DU CŒUR

E

n deux saisons et soixante matchs de championnat, Djibi Banor s’est imposé comme l’un des patrons de l’entre-jeu, devenant même l’un des joueurs les plus utilisés. À 28 ans, le milieu de terrain a pourtant décidé de quitter le Nord pour rejoindre ses frères et sœurs à Lyon. L’USLD a officialisé la nouvelle en fin de semaine dernière. « Il ne me reste plus qu’eux, c’est un choix familial et réfléchi, a avoué l’ancien Maritime, pas épargné par les problèmes personnels ces dernières années. Je n’ai manqué de rien ici, je suis arrivé sur la pointe des pieds, je repars la tête haute avec le sentiment du devoir accompli, j’ai donné tout ce que j’avais même si j’en avais encore sous la patte. » Djibi Banor va rester dans le championnat National, il s’est engagé samedi avec Lyon Duchère. Les retrouvailles avec le stade Tribut sont programmées le 9 novembre : « Je le dis avec tout mon cœur et sans aucune langue de bois, j’espère que Dunkerque va faire une très belle

saison ! » Classe. Selon le système de jeu qui sera mis en place, l’USLD va se donner un peu de temps pour savoir si elle va lui trouver un successeur poste pur poste. Deux ou trois joueurs offensifs en prêt sont aussi espérés dans les prochaines semaines. En attendant, Dunkerque a fait signer Adil Lebrun, milieu offensif de 26 ans passé par Châteauroux (janvier 2016 – mai 2017) qui sort d’une expérience mitigée avec le club d’Al Hoceima (D1 marocaine). Il a joué samedi les 30 premières minutes du match amical contre Sedan (N2), samedi près de SaintQuentin (1-1), Bilel El Hamzaoui a marqué le but de l’égalisation (70e). Le passage du 4-1-4-1 au 4-4-2 opéré par Benjamin Rytlewski en deuxième mi-temps, a été bénéfique : Dunkerque a gagné en équilibre et s’est créé de franches occasions sur la fin de match. Ne manque plus que l’efficacité. Il reste encore trois matchs amicaux à l’USLD avant la reprise du championnat, le 3 août, à Avranches. ៚ KEVIN CARMINA

Djibi Banor n’oubliera pas ses deux saisons passées à Dunkerque. PHOTO ARCHIVES PIERRE VOLOT

់ ់ BOULOGNE ៌ ៌

DES JAMBES LOURDES ET UNE COURTE DÉFAITE POUR BOULOGNE

D

ans un troisième match qui venait conclure une première phase de reprise, les Rouge et Noir se sont inclinés 1-0 face au Paris FC (L2) en stage à Montreuil. Soleil de plomb et jambes lourdes étaient au rendez-vous. Mais rien de plus normal à ce stade de la préparation. Olivier Frapolli avait donc une nouvelle fois l’occasion de procéder à une revue d’effectif, toujours sans Koné qui devrait reprendre cette semaine. D’abord bien rentrés dans la partie, les Boulonnais ont rapidement baissé le pied, laissant la possession aux Parisiens. Les possibilités de contres se sont alors présentées mais bien trop souvent gâchées, ce que regrette le coach : « Un peu comme contre Quevilly, on a récupéré beaucoup de ballons mais malheureusement on a fait trop de mauvais choix ce qui nous a empêchés de nous créer de véritables occasions. » Remaniée à la pause, l’équipe boulonnaise a montré un tout autre visage. Oui mais voilà, après avoir frappé 0033.

le montant par l’intermédiaire de Konaté (57e), les coéquipiers de Mandanda se sont fait punir sur un coup franc à première vue anodin de Saint-Louis (65e). Une défaite qui n’a rien d’inquiétant d’autant plus que les Boulonnais vont rapidement rentrer dans le vif du sujet : « Les trois dernières semaines vont nous permettre d’affiner les choses pour arriver prêt à Drancy » explique-t-il. La satisfaction du week-end pourrait bien venir de Sosthène Bah (Amiens SC). Le grand défenseur central pourrait satisfaire les exigences des dirigeants boulonnais : « C’est un gaucher et pour l’instant nous n’en avons pas à ce poste. Il a une belle présence, on va réfléchir à tout ça » explique le coach. ៚

Les Boulonnais n’avaient pas les ressources physiques nécessaires pour espérer revenir au score. Mais le coach est satisfait de ce début de préparation.

TEXTE ET PHOTO MATISSE BOURDELLE BOULOGNE SUR MER – PARIS FC : 0-1 (0-0). But : Saint Louis (65e). BOULOGNE : Mandanda (c) (Framery, 65e) ; Lina (Bah, 45e), Senneville (Makutungu, 45e), Dutertre (Argelier, 45e), Daillet (Sy, 45e) ; Beghin (Niakaté, 45e), Alla, N’Dahoma (Gato 75e) ; Mayela (Konate, 45e), Ouammou (Diomande, 65e), Serin (Lefebvre, 65e). Entraîneur : Olivier Frapolli.


Supplément au journal du Lundi 16 juillet 2018 - Ne peut être vendu séparément - Directeur de la publication : Gabriel d’Harcourt - Imprimerie : ZI La Pilaterie, rue du Houblon, 59 700 Marcq-en-Barœul

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Un rendez-vous sportif, populaire et festif… depuis plus de 30 ans ! Historiquement associées à la braderie de Lille, les Courses de la Brader’Y sont bien plus qu’un événement sportif. Elles sont un rendez-vous festif et populaire qui accueille chaque année, depuis plus de 30 ans, plusieurs milliers de coureurs. Décryptage.

Lille, La Madeleine, Marcq-en-Baroeul, Wasquehal, Villeneuve d’Ascq, Mouvaux, Croix… ce ne sont pas moins de 7 villes que traverseront les participants à la prochaine édition du semi-marathon de Lille. Car depuis l’année dernière, la course se déroule sur un Grand Boulevard fermé à la circulation et propice à imposer l’épreuve lilloise comme une référence à l’échelon international. Les kényans Gladys Chesir et Vincent Rono se sont ainsi imposés en 1:07:49 et 00:59:27… soit les 4e et 5e meilleures performances mondiales de l’année le jour J et les 19e et 10e à l’issue de la saison.

Le choix d’organiser l’épreuve sur ce nouveau parcours s’est imposé aux organisateurs après l’annulation de l’édition 2016 et avec la nécessité de s’adapter au contexte sécuritaire d’aujourd’hui. Un nouveau projet est né, fidèle aux bases du succès : des courses (semi-marathon et 10 km) le weekend de la braderie (samedi matin), un lien fort avec les festivités et la satisfaction des sportifs (parcours rapide, ambiance…). Le 2 septembre dernier marquait ainsi le début d’un nouveau chapitre dans l’histoire de ces courses, devenues Courses de la Brader’Y (le Y symbolisant le Grand Boulevard). Et malgré un contexte difficile, une organisation dans l’urgence avec de nouveaux parcours, sites de départ et d’arrivée et lieux des Villages, ainsi que de nouvelles obligations sécuritaires, cette journée fut un succès sportif et populaire avec près de 13 000 inscrits sur les deux courses. Auxquels il faut ajouter plus 200 jeunes pousses inscrits sur la 2024, une nouvelle épreuve créée par les organisateurs pour marquer leur soutien à la candidature de Paris à l’organisation des Jeux Olympiques de 2024.

Il est en première ligne depuis 1982 et transmet cette année le flambeau à Ludovic Tierrie. Président d’honneur de l’APESM, Paul Besson revient sur les Courses de la Brader’Y 2017 et sur les ambitions de cette nouvelle édition.

2018 marque le retour de l’épreuve du 5 km Cette nouvelle édition des Courses de la Brader’Y est dans la continuité de la précédente édition : 100% du parcours sur le Grand Boulevard ; départs et arrivées au niveau de Botanique à La Madeleine, à proximité de la Braderie de Lille et du Village Départ (de la MEL au Grand Boulevard) ; des courses sur une seule boucle avec des coureurs qui se croisent ; et la course 2024 pour les enfants au départ de Marcq-en-Baroeul cette année. 2018 marque par ailleurs le retour de l’épreuve de 5 km qui partira de Wasquehal, une distance abandonnée car la pression des bradeux était devenue trop importante sur l’ancien parcours… mais plébiscitée par les coureurs débutants. Le parcours du semi-marathon change légèrement se voulant ainsi plus rapide, tandis que celui des 10 km reste quasiment identique. Enfin deux nouveautés : des douches seront proposées aux coureurs et le Village des Courses sera installé place du Général de Gaulle, la place centrale de Lille, au cœur de la braderie. Rendez-vous le 1er septembre !

Après l’annulation de l’édition 2016, les Courses de la Brader’Y ont fait leur retour en 2017 sur un nouveau parcours… quel bilan tirez-vous de cette première édition sur le Grand Boulevard ? Malgré une organisation dans l’urgence, cela a été un grand succès sportif ! Pour diverses raisons, le centre-ville de Lille a été abandonné au profit d’un nouveau tracé sur le Grand Boulevard. On se demandait si les coureurs allaient l’apprécier, si la traversée des mini-tunnels les pénaliserait… les retours des amateurs comme des professionnels ont été extrêmement positifs. Nous avons également réussi à régler les temps des courses de manière à ne pas mêler les meilleurs coureurs du semi et 10 km. Avec près de 13 000 inscrits, l’édition 2017 a été une belle réussite et a montré une vraie attente. Quelles sont vos ambitions pour cette nouvelle édition ? Au-delà des performances sportives, notre ambition est de concrétiser cet attrait pour les Courses de la Brader’Y. Le parcours est moins touristique qu’auparavant mais s’avère plus attrayant d’un point de vue sportif. Nous attendons entre 10 000 à 12 000 participants, peut-être davantage puisque nous sommes à ce jour sur les tendances de 2015 quant aux nombres de participants, l’édition record avec 15 000 coureurs. 2000196418VD

2017, début d’un nouveau chapitre

« Entre 10 000 à 12 000 participants »


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CAHIER SPÉCIAL ÉDITÉ PAR LE PÔLE PUBLISHING DE LA VOIX MÉDIAS, RÉGIE PUBLICITAIRE DU GROUPE ROSSEL LA VOIX.

Course enfants

Semi

10 km

5 km

La

2024 gratuite

Mouvaux Vers Tourcoing D Rue Françis Mitterrand, Wasquehal D670 D656

A22

Wasquehal

ue

de

la

Ma

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D652

Les inscriptions en ligne sont ouvertes et accessibles depuis le site des Courses : www.semimarathon-lille.fr

Av en

Croix

Marcq-en-Baroeul

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Hippodrome du Croisé Laroche

Vers Roubaix

Wasquehal Croisé Laroche D A22 Pont Clémenceau, Marcq-en-Baroeul E17

D660 Avenue de Fla nd

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La Madeleine

Villeneuve d’Ascq

la

Parcours semi

Av en

ue

de

Parcours 10 km Parcours 5 km

N356

Parcours 2024 course enfants

D670

D Départ A Arrivée

D A DAA A Pont Botanique, La Madeleine Accès Zone Départ : WC Carrefour Pasteur, Lille Village départ Accès par le bâtiment de la Métropole Européenne de Lille t o n (retrait dossards, consignes) car

N227

Lille u Bo

ard lev

WC

Place du Général de Gaulle Village des Courses de la Brader’Y

gare Lille Flandres

gare Lille Europe

« Un parcours plus rapide » Dans la continuité de la précédente édition, les Courses de la Brader’Y 2018 se dérouleront sur le Grand Boulevard. Décryptage des évolutions avec Ludovic Tierrie, nouveau président de l’APESM.

2000196419VD

Cette nouvelle édition marque le retour du 5 km… En effet, nous avons souhaité répondre à une demande importante, notamment de la part des débutants, de celles et ceux qui veulent participer à la fête mais ne souhaitent pas se lancer sur 10 km. L’organisation des courses sur le Grand Boulevard, et non plus dans le centre-ville de Lille, permet le retour du 5 km dont le départ sera donné à Wasquehal, au niveau du demi-tour du 10 km. Lancée l’an dernier en symbole de notre soutien à l’organisation des Jeux Olympiques à Paris, la 2024 est par ailleurs reconduite. Le départ sera donné de Marcq-en-Baroeul et nul doute que les enfants seront nombreux à y participer. Le parcours du semi-marathon évolue-t-il ? Le parcours de l’édition 2017 s’est avéré performant puisque les champions Kenyans ont réalisé les 4e et 5e meilleures performances mondiales de

l’année. Pour autant, si nous avons conservé les fondamentaux de l’édition 2017, le tracé évolue légèrement. Les coureurs ont emprunté l’année dernière l’axe vers Tourcoing qui, même si l’on ne s’en rend pas toujours compte en voiture, est en léger faux plat. Ils iront cette année vers Roubaix, une portion de route plus plate. Ce nouveau parcours est plus rapide et donc, sur le papier, propice à offrir encore de meilleurs temps. Il traduit également notre volonté d’associer de nouvelles villes à cet événement. Un mot sur les nombreux bénévoles et les partenaires de l’évènement sans lesquels rien ne serait possible… Il faut savoir que plus de 500 bénévoles se mobilisent autour des Courses de la Brader’Y, que ce soit en amont dans la préparation du Village Départ et du parcours comme le jour J où il faut une personne à chaque carrefour et feu. Je tiens également à remercier la MEL (qui offre notamment le petit déjeuner aux bénévoles le samedi matin), la ville de Lille et les communes du Grand Boulevard pour leur soutien. La MEL est allée jusqu’à refaire l’enrobée du Grand Boulevard… nous n’en demandions pas autant (rires) !

www.semimarathon-lille.fr


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Les Courses au cœur de la Braderie Installé pour la première fois place du Général de Gaulle, le Village des Courses de la Brader’Y sera le trait d’union symbolique entre les courses et la Braderie de Lille.

Rendez-vous sur la ligne de départ Pour prendre le départ du semi et du 10 km, les coureurs pourront se rendre directement sur la ligne (aucun sac autorisé) par le boulevard Carnot. Tous ceux qui auront encore besoin de retirer leur dossard ou qui souhaiteront déposer un sac (maximum bagage cabine) passeront par le Village

Départ (accès la MEL, rue du Ballon). C’est là que seront installées les entreprises partenaires, participantes au Challenge Entreprises Hauts de France, qui, comme la SNCF, Orange, l’Institut Pasteur, Loxam, MMA, le Centre Oscar Lambret et beaucoup d’autres, ont décidé d’accueillir leur équipe avant et après les courses.

Course enfants

INFOS PRATIQUES… Horaires des départs : Semi-marathon : ..............9 h 10 km (3 ou 4 vagues) : ... 11 h 11 h 15 11 h 30 5 km..................................12 h 15 Course 2024 .....................11 h 45 Inscriptions et retraits des dossards sur le Village Grand Place les… • mercredi 29 août de 10h à 20h • jeudi 30 août de 10h à 20h • vendredi 31 août de 10h à 22h … et le samedi 1er septembre à partir de 7h sur le Village Départ (dans la MEL). Des consignes sont à disposition des coureurs le samedi matin au sein du Village Départ (dans la MEL).

« Je cours avec mon doc’ ! »

La

2024 gratuite

Le CHU de Lille lance l’action « Je cours avec mon doc’ ! » sur le parcours de la 2024 (mètres) en duos professionnel du CHU et patient. Ce défi convivial a pour but de sensibiliser le grand public à l’importance de l’activité physique dans la prévention de nombreuses maladies, tout en resserrant les liens tissés entre les patients et les professionnels du CHU de Lille. Un départ sera donné spécialement pour le CHU de Lille à 11H45 du pont Clémenceau. Pour participer en tant que patient : Maison des Usagers - 03 20 44 66 91.

N’oubliez pas : • Pas d’inscription le jour de la course. • Tout le long du parcours, le tramway, si utile pour se rendre à la braderie, circulera. Ne traversez pas sans regarder ! • Sur les stands de ravitaillement, les bouteilles d’eau offertes par les Eaux de Saint-Amand seront à la disposition des coureurs. Jetez-les ensuite dans les containers prévus pour cela !

Retrouvez toutes les informations utiles sur le site des Courses de la Brader’Y www.semimarathon-lille.fr & la page Facebook

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il sera possible de s’inscrire (dans la limite des dossards disponibles) et de retirer son dossard du mercredi 29 août au vendredi 31 de 10h à 20h (22h le vendredi). Ensuite, pendant tout le weekend, les coureurs et leurs supporters pourront se retrouver dans ce Village pour discuter de leurs performances autour de Moules-Frites indispensables pour bien continuer le week-end. Et pendant toutes ces journées, de nombreuses animations seront mises en place par les partenaires des Courses. Du tennis avant la Coupe Davis avec la Métropole Européenne de Lille, jeux avec les Hauts-de-France et les Eaux de Saint Amand, activités sportives avec le CHU de Lille, coin détente avec la Voix du Nord ou vente de disques avec Contact FM. Ce sera aussi le lieu pour découvrir les produits de notre nouvel équipementier JOMA. Ou de prendre des photos et dessiner vos projets avec Bridgestone. Enfin, Humanis, fidèle partenaire des Courses, défendra les valeurs du running solidaire, démontrant que courir pour une bonne cause est source de motivation et de performance.

www.semimarathon-lille.fr


NATIONAL FOOTBALL 29

LA VOIX DES SPORTS LUNDI 16 JUILLET 2018

LE CALENDRIER 2017-2018 PREMIÈRE JOURNÉE - 03/08/18

Avranches - DUNKERQUE Bour-en-B. - Concarneau Chambly - Le Mans Cholet - Tours Drancy - BOULOGNE Laval - Quevilly-R. Lyon-Duchère - Rodez Marignane-Gignac - Pau Sannois-Saint-Gratien - Villefranche DEUXIÈME JOURNÉE - 10/08/18

BOULOGNE - Laval Bour-en-B. - Drancy Concarneau - DUNKERQUE Le Mans - Avranches Pau - Chambly Quevilly-R. - Lyon-Duchère Rodez - Cholet Tours - Sannois-Saint-Gratien Villefranche - Marignane-Gignac TROISIÈME JOURNÉE - 17/08/18

Avranches - Pau Chambly - Villefranche Cholet - Quevilly-R. Drancy - Concarneau DUNKERQUE - Le Mans Laval - Bour-en-B. Lyon-Duchère - BOULOGNE Marignane-Gignac - Tours Sannois-Saint-Gratien - Rodez QUATRIÈME JOURNÉE - 24/08/18

BOULOGNE - Cholet Bour-en-B. - Lyon-Duchère Concarneau - Le Mans Drancy - Laval Pau - DUNKERQUE Quevilly-R. - Sannois-Saint-Gratien Rodez - Marignane-Gignac Tours - Chambly Villefranche - Avranches CINQUIÈME JOURNÉE - 31/08/18

Avranches - Tours Chambly - Rodez Cholet - Bour-en-B. DUNKERQUE - Villefranche Laval - Concarneau Le Mans - Pau Lyon-Duchère - Drancy Marignane-Gignac - Quevilly-R. Sannois-Saint-Gratien - BOULOGNE SIXIÈME JOURNÉE - 07/09/18

BOULOGNE - Marignane-Gignac Bour-en-B. - Sannois-Saint-Gratien Concarneau - Pau Drancy - Cholet Laval - Lyon-Duchère Quevilly-R. - Chambly Rodez - Avranches Tours - DUNKERQUE Villefranche - Le Mans SEPTIÈME JOURNÉE - 14/09/18

Avranches - Quevilly-R. Chambly - BOULOGNE Cholet - Laval DUNKERQUE - Rodez Le Mans - Tours Lyon-Duchère - Concarneau Marignane-Gignac - Bour-en-B. Pau - Villefranche Sannois-Saint-Gratien - Drancy HUITIÈME JOURNÉE - 21/09/18

BOULOGNE - Avranches

Bour-en-B. - Chambly Concarneau - Villefranche Drancy - Marignane-Gignac Laval - Sannois-Saint-Gratien Lyon-Duchère - Cholet Quevilly-R. - DUNKERQUE Rodez - Le Mans Tours - Pau NEUVIÈME JOURNÉE - 28/09/18

Avranches - Bour-en-B. Chambly - Drancy Cholet - Concarneau DUNKERQUE - BOULOGNE Le Mans - Quevilly-R. Marignane-Gignac - Laval Pau - Rodez Sannois-Saint-Gratien - Lyon-Duchère Villefranche - Tours DIXIÈME JOURNÉE - 05/10/18

BOULOGNE - Le Mans Bour-en-B. - DUNKERQUE Cholet - Sannois-Saint-Gratien Concarneau - Tours Drancy - Avranches Laval - Chambly Lyon-Duchère - Marignane-Gignac Quevilly-R. - Pau Rodez - Villefranche ONZIÈME JOURNÉE - 19/10/18

Avranches - Laval Chambly - Lyon-Duchère DUNKERQUE - Drancy Le Mans - Bour-en-B. Marignane-Gignac - Cholet Pau - BOULOGNE Sannois-Saint-Gratien - Concarneau Tours - Rodez Villefranche - Quevilly-R. DOUZIÈME JOURNÉE - 02/11/18

BOULOGNE - Villefranche Bour-en-B. - Pau Cholet - Chambly Concarneau - Rodez Drancy - Le Mans Laval - DUNKERQUE Lyon-Duchère - Avranches Quevilly-R. - Tours Sannois-Saint-Gratien - Marignane-Gignac TREIZIÈME JOURNÉE - 09/11/18

Avranches - Cholet Chambly - Sannois-Saint-Gratien DUNKERQUE - Lyon-Duchère Le Mans - Laval Marignane-Gignac - Concarneau Pau - Drancy Rodez - Quevilly-R. Tours - BOULOGNE Villefranche - Bour-en-B. QUATORZIÈME JOURNÉE - 23/11/18

BOULOGNE - Rodez Bour-en-B. - Tours Cholet - DUNKERQUE Concarneau - Quevilly-R. Drancy - Villefranche Laval - Pau Lyon-Duchère - Le Mans Marignane-Gignac - Chambly Sannois-Saint-Gratien - Avranches QUINZIÈME JOURNÉE - 30/11/18

Avranches - Marignane-Gignac Chambly - Concarneau DUNKERQUE - Sannois-Saint-Gratien

Le Mans - Cholet Pau - Lyon-Duchère Quevilly-R. - BOULOGNE Rodez - Bour-en-B. Tours - Drancy Villefranche - Laval SEIZIÈME JOURNÉE - 14/12/18

Bour-en-B. - Quevilly-R. Chambly - Avranches Cholet - Pau Concarneau - BOULOGNE Drancy - Rodez Laval - Tours Lyon-Duchère - Villefranche Marignane-Gignac - DUNKERQUE Sannois-Saint-Gratien - Le Mans DIX-SEPTIÈME JOURNÉE - 21/12/18

BOULOGNE - Bour-en-B. Concarneau - Avranches DUNKERQUE - Chambly Le Mans - Marignane-Gignac Pau - Sannois-Saint-Gratien Quevilly-R. - Drancy Rodez - Laval Tours - Lyon-Duchère Villefranche - Cholet DIX-HUITIÈME JOURNÉE - 11/01/19

Avranches - Le Mans Chambly - Pau Cholet - Rodez Drancy - Bour-en-B. DUNKERQUE - Concarneau Laval - BOULOGNE Lyon-Duchère - Quevilly-R. Marignane-Gignac - Villefranche Sannois-Saint-Gratien - Tours DIX-NEUVIÈME JOURNÉE - 18/01/19

BOULOGNE - Lyon-Duchère Bour-en-B. - Laval Concarneau - Drancy Le Mans - DUNKERQUE Pau - Avranches Quevilly-R. - Cholet Rodez - Sannois-Saint-Gratien Tours - Marignane-Gignac Villefranche - Chambly VINGTIÈME JOURNÉE - 01/02/19

Avranches - Villefranche Chambly - Tours Cholet - BOULOGNE DUNKERQUE - Pau Laval - Drancy Le Mans - Concarneau Lyon-Duchère - Bour-en-B. Marignane-Gignac - Rodez Sannois-Saint-Gratien - Quevilly-R. VINGT ET UNIÈME JOURNÉE - 08/02/19

BOULOGNE - Sannois-Saint-Gratien Bour-en-B. - Cholet Concarneau - Laval Drancy - Lyon-Duchère Pau - Le Mans Quevilly-R. - Marignane-Gignac Rodez - Chambly Tours - Avranches Villefranche - DUNKERQUE VINGT-DEUXIÈME JOURNÉE - 15/02/19

Avranches - Rodez Chambly - Quevilly-R. Cholet - Drancy DUNKERQUE - Tours Le Mans - Villefranche

Lyon-Duchère - Laval Marignane-Gignac - BOULOGNE Pau - Concarneau Sannois-Saint-Gratien - Bour-en-B. VINGT-TROISIÈME JOURNÉE - 22/02/19

BOULOGNE - Chambly Bour-en-B. - Marignane-Gignac Concarneau - Lyon-Duchère Drancy - Sannois-Saint-Gratien Laval - Cholet Quevilly-R. - Avranches Rodez - DUNKERQUE Tours - Le Mans Villefranche - Pau VINGT-QUATRIÈME JOURNÉE - 01/03/19

Avranches - BOULOGNE Chambly - Bour-en-B. Cholet - Lyon-Duchère DUNKERQUE - Quevilly-R. Le Mans - Rodez Marignane-Gignac - Drancy Pau - Tours Sannois-Saint-Gratien - Laval Villefranche - Concarneau VINGT-CINQUIÈME JOURNÉE - 08/03/19

BOULOGNE - DUNKERQUE Bour-en-B. - Avranches Concarneau - Cholet Drancy - Chambly Laval - Marignane-Gignac Lyon-Duchère - Sannois-Saint-Gratien Quevilly-R. - Le Mans Rodez - Pau Tours - Villefranche VINGT-SIXIÈME JOURNÉE - 15/03/19

Avranches - Drancy Chambly - Laval DUNKERQUE - Bour-en-B. Le Mans - BOULOGNE Marignane-Gignac - Lyon-Duchère Pau - Quevilly-R. Sannois-Saint-Gratien - Cholet Tours - Concarneau Villefranche - Rodez VINGT-SEPTIÈME JOURNÉE - 22/03/19

BOULOGNE - Pau Bour-en-B. - Le Mans Cholet - Marignane-Gignac Concarneau - Sannois-Saint-Gratien Drancy - DUNKERQUE Laval - Avranches Lyon-Duchère - Chambly Quevilly-R. - Villefranche Rodez - Tours VINGT-HUITIÈME JOURNÉE - 29/03/19

Avranches - Lyon-Duchère Chambly - Cholet DUNKERQUE - Laval Le Mans - Drancy Marignane-Gignac - Sannois-Saint-Gratien Pau - Bour-en-B. Rodez - Concarneau

Tours - Quevilly-R. Villefranche - BOULOGNE VINGT-NEUVIÈME JOURNÉE - 05/04/19

BOULOGNE - Tours Bour-en-B. - Villefranche Cholet - Avranches Concarneau - Marignane-Gignac Drancy - Pau Laval - Le Mans Lyon-Duchère - DUNKERQUE Quevilly-R. - Rodez Sannois-Saint-Gratien - Chambly TRENTIÈME JOURNÉE - 12/04/19

Avranches - Sannois-Saint-Gratien Chambly - Marignane-Gignac DUNKERQUE - Cholet Le Mans - Lyon-Duchère Pau - Laval Quevilly-R. - Concarneau Rodez - BOULOGNE Tours - Bour-en-B. Villefranche - Drancy TRENTE ET UNIÈME JOURNÉE - 19/04/19

BOULOGNE - Quevilly-R. Bour-en-B. - Rodez Cholet - Le Mans Concarneau - Chambly Drancy - Tours Laval - Villefranche Lyon-Duchère - Pau Marignane-Gignac - Avranches Sannois-Saint-Gratien - DUNKERQUE TRENTE-DEUXIÈME JOURNÉE - 03/05/19

Avranches - Chambly BOULOGNE - Concarneau DUNKERQUE - Marignane-Gignac Le Mans - Sannois-Saint-Gratien Pau - Cholet Quevilly-R. - Bour-en-B. Rodez - Drancy Tours - Laval Villefranche - Lyon-Duchère TRENTE-TROISIÈME JOURNÉE - 10/05/19

Avranches - Concarneau Bour-en-B. - BOULOGNE Chambly - DUNKERQUE Cholet - Villefranche Drancy - Quevilly-R. Laval - Rodez Lyon-Duchère - Tours Marignane-Gignac - Le Mans Sannois-Saint-Gratien - Pau TRENTE-QUATRIÈME JOURNÉE - 17/05/19

BOULOGNE - Drancy Concarneau - Bour-en-B. DUNKERQUE - Avranches Le Mans - Chambly Pau - Marignane-Gignac Quevilly-R. - Laval Rodez - Lyon-Duchère Tours - Cholet Villefranche - Sannois-Saint-Gratien

RETROUVEZ LE GUIDE COMPLET DE LA SAISON DE NATIONAL DANS « LA VOIX DES SPORTS » DU LUNDI 30 JUILLET 0034.


30 FOOTBALL AMATEUR ACTU

LUNDI 16 JUILLET 2018 LA VOIX DES SPORTS

់ ់ SAISON 2018-2019 ៌ ៌

LES GROUPES SONT CONNUS La Ligue des Hauts-de-France a constitué les différents groupes, de la N3 à la R3. Comme prévu et annoncé, les clubs des deux anciennes Ligues, picarde et nordiste, se mélangent désormais. Un peu d’exotisme et d’inconnu qui ajouteront du piment, des kilomètres dans certains cas : bienvenue dans une nouvelle ère du football amateur régional !

NATIONAL 2

NATIONAL 3

RÉGIONAL 1

RÉGIONAL 2

0020.


LA VOIX DES SPORTS LUNDI 16 JUILLET 2018

RÉGIONAL 3

ACTU FOOTBALL AMATEUR 31 RÉGIONAL 1

MARCK DANS LA CONTINUITÉ

Rémi Vercoutre parti, c’est Jocelyn Merlen qui officiera sur le banc la saison prochaine. Éric Vercoutre (notre photo), le président du club, voulait quelqu’un du cru capable de poursuivre le travail de formation entamé ces dernières années. Après avoir entraîné les équipes de jeunes pendant deux saisons, l’ancien défenseur du CRUFC, titulaire lors de la finale de Coupe de France perdue contre Nantes, en 2000, va connaître sa première expérience en tant que numéro un d’une équipe seniors. Merlen va repartir avec un effectif presque inchangé : seuls Steven Carpentier (milieu offensif, Saint-Omer) et Martin Pollet (défenseur, USBCO) ont rejoint les rangs marckois. « La priorité était de conserver tous les garçons », avoue le nouveau coach. Les Marckois retrouveront l’entraînement le 19 juillet, avant d’entamer une série de six matchs amicaux, Gravelines (28 juillet), Dunkerque B (2 août) ou encore les U19 de Boulogne (7 août) seront au menu. K. C.

MONDIAL U20

LE BEL ÉTÉ DE CARLA POLITO Après avoir donné son accord au LOSC pour évoluer l’an prochain en première division, l’ancienne Arrageoise Carla Polito a appris qu’elle était retenue dans le groupe des vingt et une joueuses qui disputera la Coupe du Monde U20, en France, en Bretagne, du dimanche 5 août au vendredi 24 août prochain. « C’est la belle aventure qui continue, atteste la jeune milieu de terrain de 18 ans. J’étais l’an dernier dans le groupe des U17 et j’ai fait le grand saut. »

Reprise ce lundi avec le LOSC Un grand saut qu’elle prépare individuellement, avant de rejoindre le groupe France à partir du 23 juillet à Clairefontaine. « Je fais des séances individuelles, et je soigne intensivement ma tendinite avec le kiné. Je reprends avec le LOSC ce lundi 16 juillet. » Une tendinite récurrente depuis deux ou trois ans qui ne perturbe cependant pas Carla. « Je fais tout pour être prête pour le grand rendez-vous mondial. Mais aussi pour la suite de la saison, où je vais intégrer un

groupe de qualité et où je devrai montrer au staff technique que je veux gagner ma place. » Un nouveau saut dans l’inconnu que Polito aborde avec confiance. « Cela fait partie de ma progression. J’étais au pôle espoir et je jouais à Arras où j’ai beaucoup appris. Dans la suite de ma progression, je devais aller vers la D1. J’avais plusieurs possibilités, mais en accord avec mes parents, j’ai choisi Lille. »

« On veut être championnes du monde »

Carla a désormais rendez-vous avec le Ghana, le 5 août, pour l’ouverture des hostilités, avant deux autres matches de poule contre la Nouvelle-Zélande et l’Angleterre. « Clairement, on veut être championnes du monde. Nous sommes en France, devant notre public et ce serait une continuité par rapport aux performances de l’équipe U19 de l’an dernier, et dont beaucoup de filles sont toujours dans le groupe, qui a terminé vice-championne d’Europe. » CHRISTOPHE HUMETZ

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32 FOOTBALL AMATEUR ACTU EN BREF L’AS HAUTMONT PERD DEUX JOUEURS Nouari Lalami a mal pris le mercato estival. L’entraîneur hautmontois a perdu son défenseur central, Sébastien Leleux, parti au FC Marpent. Un casse-tête pour l’ASH qui comptait beaucoup sur son joueur débauché à l’Entente Feignies-Aulnoye-Aymeries qui assurait en charnière centrale. L’autre mauvaise nouvelle, c’est le départ de Jordan Lecuyer. L’attaquant a rejoint le voisin maubeugeois. Dur pour l’ASH qui peine à se renforcer.

RÉMI POCHEZ (FC MARPENT) À L’ES BOUSSOIS Le coach qui a enchaîné les montées avec le FC Marpent avait préféré donner sa démission à l’issue du titre de champion de D1 envoyant son équipe en R3. Il avait mal pris le comportement de certains de ses joueurs qui auraient avoué rejoindre d’autres équipes moyennant finances. Rémi Pochez avait aussi assuré prendre du recul. C’était avant que l’ES Boussois (D2) ne le contacte. Orphelin de Pierre-François Lecocq, le club beuxéidien a fait de Rémi Pochez sa priorité pour guider l’équipe première. L’ancien entraîneur marpentois a signé à l’ESB cette semaine.

LUNDI 16 JUILLET 2018 LA VOIX DES SPORTS

NATIONAL 2 – CROIX

L’HEURE DE LA REPRISE A SONNÉ Après plus de sept semaines de coupure, l’Iris club de Croix a repris le chemin de l’entraînement mercredi sous la houlette de Giuseppe Bianco, le nouvel entraîneur. Souriants, enthousiastes et désireux de bien rentrer dans la saison, une vingtaine de joueurs étaient sur la pelouse synthétique du complexe sportif Henri-Seigneur pour cette première semaine. « Après les mouvements inhérents aux intersaisons, le sportif reprend naturellement ses droits avec l’objectif d’être prêt pour la reprise du championnat, estime celui qui a succédé à Jean Antunès sur le banc croisien. Les premières séances servent à faire connaissance et à de la remise en forme. On rentrera ensuite dans le vif du sujet avec la préparation physique. » Le mois de juillet ne sera pas de trop pour harmoniser les apports des uns et des autres, dégager un groupe fanion et parvenir à un ensemble homogène. « Pour l’heure, c’est un entraînement par jour à base de petits jeux, du renforcement musculaire et des séances athlétiques. À partir de la troisième semaine, on va monter en intensité avec deux entraînements par jour. Les matchs amicaux permettront aux joueurs d’être au point pour la reprise du championnat. » Les responsables techniques savent qu’ils seront attendus sur le plan des résultats mais aussi sur le jeu proposé. D’où la né-

cessité d’intégrer les nouveaux, notamment les jeunes, et s’appuyer sur quelques joueurs cadres expérimentés. « Il y a des attentes légitimes tant en championnat qu’en Coupe de France. Nous avons le devoir de bien figurer dans les deux compétitions, en y mettant la manière si possible. Pour cela, il faut être au top physiquement, parfaire les automatismes et trouver du liant dans le jeu. » Le retour de Farès Hassani, l’arrivée de Mathieu Robail et les retours de blessure de longue date de

Pierre Derville et Alexandre Carvalho devraient laisser espérer de belles choses. RABAH GHOUL Arrivées : Nadir Guenoune (Croix), Mathieu Robail (Paris FC), Farès Hassani (Paris SG), Thomas Decottignies et Romain Van Herreweghe (LOSC). Départs : Mamadou Diallo (Créteil), Gween Foulon (retour USVA), Patrick Fradj (?), Nicolas Napol (?), Corentin Hallucha (?), Lucien Tchany (?) Matchs amicaux : le 21 juillet contre Lens (B), le 25 juillet contre Arras, le 25 juillet contre Dunkerque, le 1er août contre SaintAmand et le 4 août contre le LOSC (B)

TRANSFERT UNE NORDISTE AU CANADA

RÉGIONAL 1

Passée par le centre de formation de Lié-

DU CHANGEMENT AU PORTEL

vin, la jeune gardienne internationale Hillary Damman (une sélection en U19) intègre l’équipe canadienne d’Ottawa. Nouveau challenge pour celle qui porta successivement les couleurs de Wervicq, d’Armentières, de Templemars (D3) puis de Lille (D2) et de Rouen (D2).

RÉGIONAL 3 DEUX ARRIVÉES

À L’AS DOUZIES Promu par un trou de souris en R3, l’ASD a tenté de se renforcer depuis quelques jours. Sébastien Leleux et Jérémy Denquin (AS Hautmont) ont participé à un match amical. Mais le premier a préféré rejoindre le FC Marpent tandis que le second n’a pas donné suite. L’AS Douzies a réussi à mettre la main sur Youness Benamar (AS Hautmont, photo). Le latéral droit suivra le même chemin que Souleymann Hayfa (Maubeuge Epinette). Reprise le 23 juillet avec un groupe inchangé. 0022.

Dans la foulée d’un maintien en Régional 1 obtenu sur le fil, le Stade portelois fait peau neuve au niveau de son staff technique. Non reconduit dans ses fonctions (à l’instar de son adjoint Tony Rageot), l’entraîneur Raphaël Beaugrand cède la place à Vincent Ehouman, l’ex-emblématique attaquant de l’US Boulogne Côte d’Opale de l’ère CFA, venu en droite ligne de Versailles (N3). Quant à l’équipe B, reléguée de R2 en R3, elle sera désormais dirigée par Fabien Paris, coach des U17 du club la saison dernière, qui succède à Jérôme Ledez, devenu mentor des U14. Outreau se renforce Cinquième du groupe A de Régional 2 après avoir frôlé l’accession, l’AS Outreau (dont l’entraîneur José Pereira entame sa 9e saison), a, à une exception, conservé l’intégralité de son effectif 2017-2018 et enregistré les arrivées de l’attaquant Clément Rochoy (Bourthes), du milieu de Gravelines Mamadou Faye et des milieux ou défenseurs Gaëtan Legagneur et Damien Verratti (Stade portelois U19) ainsi que Julien Prévot, transfuge des U19 nationaux de l’USBCO. RÉGIS DUBOIS


HANDBALL SPORTS COLLECTIFS 33

LA VOIX DES SPORTS LUNDI 16 JUILLET 2018

់ ់ SAINT-AMAND ៌ ៌

SAINT-AMAND LANCE SA PRÉPARATION

D

eux mois après leur dernier match de D2, les Amandinoises ont repris le chemin de l’entraînement cette semaine. Le début d’une préparation exigeante, avec la LFH en ligne de mire. Mercredi, c’était l’heure des présentations pour le groupe amandinois. Sorte de rentrée des classes, pour laquelle staff technique et joueuses se sont retrouvés à Verdavaine. Sans Claire Vautier (qui participe actuellement au Mondial U20 avec l’équipe de France) mais avec les nouvelles arrivantes, qui ont pu se rassembler à l’occasion de cette réunion où Florence Sauval a présenté les bases et objectifs de la préparation. Le point de départ d’un mois et demi de préparation intense. Arrivée l’été dernier pour apporter son exigence à un club désireux de passer un cap, l’ancienne internationale connaît l’importance d’une préparation sérieuse, tant le pas à franchir est im-

portant. Elle entend bien inculquer ses principes défensifs, de solidité, son « projet », dans lequel s’inscrivent les joueuses de l’effectif, car les moments de relâchement ne seront pas permis, et punis la saison prochaine. Tests et préparation physique sont ainsi au programme pendant ces quelques semaines qui précèdent les premiers matchs amicaux. Parvenu à monter dès sa première année en tant que club VAP, le club va découvrir les joies de la LFH et son exigence. D’où l’intérêt d’avoir des joueuses d’expérience, et ce « dès la préparation »”. Les joueuses pourront déjà se frotter à leurs futurs adversaires dans le courant du mois d’août, où l’objectif sera surtout de trouver des automatismes et peaufiner les rotations avec l’intégration de six nouvelles joueuses à l’effectif. Afin d’être prêts dès l’ouverture du championnat, fin août. Le compte à rebours est lancé. ៚

Florence Sauval, la coach amandinoise, prépare avec minutie la saison prochaine. PHOTO VDS

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LE CLUB VA DÉCOUVRIR LES JOIES DE LA LFH ET SON EXIGENCE

ARNAUD LEYER PROGRAMME : * 8 août : HBCSA-PH - Sambre Avesnois (D2) * 10-11 août : tournoi amical de Bourg-de-Péage, deux matchs contre Toulon (LFH) et Dijon (LFH) * 16-19 août : Venus Cup à Lomme, deux matchs contre Bourg-de-Péage (LFH) et Nice (LFH) * 22 août : match à huis clos contre Lomme (D2) * 29 août : match d’ouverture contre Chambray (LFH).

0045.


34 TOUR DE FRANCE 2018 L’ÉTAPE

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PAS D’EFFET PAVÉS ! John Degenkolb s’est imposé à Roubaix devant le Maillot jaune Greg Van Avermaet qui a sauvé une journée catastrophique pour son équipe désormais orpheline de Richie Porte. Les autres favoris ont préservé leurs chances.

Le peloton s’est étiré sur les nombreux secteurs pavés mais n’a jamais vraiment craqué, quasiment tous les favoris terminant dans le premier peloton. PHOTO L’EST RÉPUBLICAIN

D

e la vitesse, de la poussière, des chutes qui ont touché tous les favoris ou presque, de l’hystérie, la folie de Paris-Roubaix sur le Tour de France… Un drame aussi : la chute de Richie Porte (BMC), peu après le départ réel, et bien avant le premier pavé. Comme l’an passé, l’Australien, touché à la clavicule, quitte la course trahi par ses nerfs. Un dépité : le Colombien Rigoberto Uran (EF Drapac) qui a cassé le dérailleur à la sortie du Moulin de Vertain et concède 1’28’’ sur les favoris. À l’arrivée, cette traversée specta0065.

culaire, à fond à la caisse, de la région, n’aura quand même pas provoqué le début de chambardement espéré au classement général. Ce matin, Greg Van Avermaet ouvre encore les yeux devant son beau Maillot Jaune soigneusement plié sur la chaise. Tous les

L’IMPACT DE CE RENDEZ-VOUS N’A PAS PESÉ SUR LA PROGRESSION DES PRINCIPAUX PRÉTENDANT.

acteurs majeurs pour la lutte au classement général sont arrivés ensemble, ou presque. L’Espagnol Mikel Landa (Movistar) et Romain Bardet (AG2R-La Mondiale) ont seulement cédé sept secondes sur Froome et compagnie, après avoir envisagé le pire. Le Français s’est pourtant fait peur au cours d’une journée qui a concentré tous les tracas de la semaine. « On a sauvé les meubles », résumera même son équipier Tony Gallopin après l’arrivée. Trois crevaisons : sur le premier secteur d’Escaudœuvres, à la sortie de Mons-en-Pévèle, puis à la sortie de Hem, à 6 kilomètres de l’arrivée. Dans une journée de galère, le

Clermontois, un bref instant au bord du dépit, peut quand même tirer une confirmation : il est épaulé d’une équipe solide, taillée pour l’aider face aux pièges du Tour. Mais à ce rythme, ça ne passera pas non plus tous les jours. On l’a dit, l’impact de ce rendezvous tellement attendu n’a pas pesé sur la progression des principaux prétendants à la victoire finale, dans deux semaines aux Champs-Élysées. Mais il laissera des traces si l’on se fie aux nombreuses chutes, qui trouvent leur explication autant dans le mélange des genres entre spécialistes du terrain et les autres, que

dans l’emprise des pavés sur la lucidité du peloton lancé à près de 46 km/h de moyenne. Le grand bénéficiaire de la journée : John Degenkolb (Trek) qui s’impose trois ans après son succès sur Paris-Roubaix. L’Allemand revient d’un enfer qui aurait pu briser net sa carrière au début de l’année 2016 lorsqu’il croisa la route d’une automobiliste britannique un brin distraite sur les règles de circulation en cours sur le continent. Degenkolb y avait laissé un doigt, plusieurs os et beaucoup de certitudes sur ses facultés à revenir au plus niveau. Toute la caravane s’est réjouie pour lui. ៚ FRÉDÉRIC RETSIN


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់ ់ LE VAINQUEUR ៌ ៌

DEGENKOLB REVIENT DE L’ENFER L’Allemand, vainqueur de Paris-Roubaix en 2015, a remporté sa plus belle victoire depuis qu’un accident de la circulation avait failli lui coûter la vie.

U

ne demi-heure après la première victoire d’étape de sa carrière sur le Tour de France, John Degenkolb, assis à la place qu’il occupait au soir de son succès sur Paris-Roubaix (2015), était invité à livrer sa réflexion sur la portée de sa performance. L’Allemand commença par une banalité : « C’est fantastique ! » Puis il s’excusa presque en s’avouant « incapable de trouver les bons mots ». Il n’acheva pas la phrase suivante, de toute façon inintelligible. Le débit s’était arrêté. Pas vraiment les larmes aux yeux, mais une ultime lutte pudique contre lui-même pour ne pas exposer l’intimité de ses sentiments douloureux et soulagés qui l’accompagnaient à ce moment, au cœur du vélodrome couvert de Roubaix. Deux années et demie d’enfer lui re-

« LE PAVÉ DE 2015 EST UN ÉNORME SYMBOLE SPORTIF. AUJOURD’HUI, C’EST PLUS PERSONNEL. » JOHN DEGENKOLB

venaient sans doute en mémoire : ce jour funeste où, en compagnie de cinq autres équipiers – dont le Français Warren Barguil désormais chez Fortunéo –, il avait pris de plein fouet une voiture conduite du mauvais côté de la route par une Britannique pendant un stage en Espagne, les nombreux mois de convalescence et de rééducation dans les établissements spécialisés, les doutes pour retrouver le statut de champion qu’on lui promettait alors, le décès récent du meilleur ami de son père Frank, son plus fidèle supporter, qui l’accompagnait sur toutes les courses en Europe. « Quand vous voyez d’où je reviens, vous pouvez imaginer le poids qui s’extrait de mes épaules », a-t-il fini par confier après avoir brièvement retrouvé ses esprits. Mais Degenkolb pouvait s’attacher à quelques signes pour espérer LA grande victoire qu’il attendait depuis tout ce temps. « À 15 kilomètres de l’arrivée, j’avais relevé que je figurais dans un groupe similaire à celui que j’avais battu sur Paris-Roubaix, concluait-il. Je me suis dit que ce pouvait être mon jour. Le pavé de 2015 est un énorme symbole sportif. Aujourd’hui, c’est un sentiment plus personnel… » ៚ FRÉDÉRIC RETSIN

L’Allemand, miraculé après un accident il y a trois ans, a remporté un sprint à trois. PHOTO FRANÇOIS FLOURENS

OPINION

LES FESSES AU CHAUD PAR FRÉDÉRIC RETSIN

À l’image de l’Allemand Simon Geschke, ici de dos, les coureurs ont dû affronter la poussière dans les secteurs pavés.

Pour une fois, ce terrain si imprévisible que celui des pavés, s’est montré clément. Si, si... Malgré les chutes et les incidents qui ont frappé Froome, Nibali, Uran, Landa et Bardet, qui a passé son temps à courir derrière le destin pour le récupérer comme un équilibriste en difficulté avec les

lois de la gravité, à quelques hectomètres de la ligne tracée devant le vélodrome de Roubaix. Après l’arrivée, le Clermontois a reconnu que son Tour aurait pu s’achever dans le Nord. Il doit sa survie tout autant à la solidarité exemplaire de ses équipiers qu’au refus des favoris de l’enfoncer dans une situation périlleuse. Ce fut sa grande chance dans une journée extrêmement compliquée. Ce matin, le verdict de cette neuvième étape, tellement attendue, laisse les amoureux du vélo et du Tour sur leur faim. Le Colombien Uran peut pester contre son dérailleur cassé à la sortie de Templeuve, les principaux favoris se sont neutralisés. Et ça leur suffit. C’est bien révélateur d’un état d’esprit qu’ils ont essentiellement consacré à l’idée de préserver uniquement leurs chances en vue de la montagne qui s’annonce. Et encore... Qui peut dire qu’il se passera quelque chose mercredi, avant les trois derniers kilomètres de l’Alpe d’Huez ? 0066.


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់ ់ LE FRANÇAIS ៌ ៌

ROMAIN BARDET LIMITE MIRACULEUSEMENT LA CASSE

S

eule véritable chance de victoire française pour le classement général, Romain Bardet a tutoyé l’enfer dans les pavés. Trois crevaisons, deux changements de vélo, le leader de l’équipe AG2R – La Mondiale a frôlé la catastrophe. « Le gros coup de chaud est arrivé sur le secteur de Mons-en-Pévèle. Lorsque les leaders ont appris que Romain avait crevé, ils se sont mis à rouler. Heureusement que Naesen et Gallopin ont su le ramener », explique le directeur sportif Julien Jurdie. À l’arrivée, le coureur auvergnat ne cède que sept secondes à ses principaux rivaux, un moindre mal, pour ne pas dire un petit miracle, et c’est l’intéressé lui-même qui le dit. « C’est un miracle de perdre aussi peu de temps après trois crevaisons. Heureusement que j’avais de bonnes sensations et que j’étais bien entouré. La clé, c’était de ne rien lâcher et de ne pas paniquer même si on ne savait pas du tout si nous allions pouvoir rentrer sur le peloton. On a serré les dents, et ça l’a fait. Mes équipiers ont été fantastiques. J’ai de la chance d’avoir autour de moi des coureurs de classe mondiale. Sans eux, mon Tour était terminé, on pouvait plier bagage », a soupiré Romain Bardet, les traits tirés, juste avant de s’engouffrer dans le bus de son équipe. Une telle malchance laisse toutefois interrogatif. Et si c’était la faute à un matériel défaillant ?

Bardet coupe court. « Lors des reconnaissances, que j’ai faites à bloc, je n’ai pas crevé une seule fois. Non, c’est vraiment la faute à pas de chance, insiste le Français, soulagé, mais aussi très déçu. Je me suis vraiment fait plaisir sur ce parcours, les pavés, j’aime vraiment ça, et je voulais vraiment faire la course devant alors que là j’ai passé la journée à chasser. Je suis d’autant plus déçu que ce sont des étapes comme ça qui font la légende de notre sport. »

« J’espère qu’on a mangé notre pain noir » La journée de repos ne sera pas de trop aujourd’hui pour l’équipe AG2R La Mondiale, qui a vécu une première semaine compliquée. Entre les chutes et les crevaisons de son leader, la perte de temps enregistrée lors du chrono par équipe de Cholet et l’abandon d’Axel Domont, l’un des lieutenants de Bardet en montagne, rien n’a été simple. « J’espère qu’on a mangé notre pain noir et que la réussite va enfin tourner, on n’a vraiment pas été gâtés par les événements. Mais on a un fort collectif, et la montagne arrive, vous verrez souvent notre maillot aux avant-postes », prévient Julien Jurdie. Avec près de deux minutes au général sur les hommes forts du peloton, Romain Bardet et son équipe n’auront pas d’autre choix que de se montrer audacieux s’ils veulent encore jouer les premiers rôles. ៚ Au terme d’une journée compliquée, le Français n’a finalement perdu que sept secondes sur ses principaux rivaux. PHOTO L'EST REPUBLICAIN

STÉPHANE CARPENTIER

[ZONE MIXTE] « Bob Jungels n’a pas perdu de temps. C’est le principal. Cette étape est différente de ce que j’ai vu en reconnaissance : tout le monde veut être au même endroit au même moment. C’est incroyable ! » JULIAN ALAPHILIPPE (QUICK STEP)

« J’étais avec Degenkolb lorsque cette voiture l’a percuté en 2016. Sur l’étape, il est venu me donner quelques conseils. Une fois bien placé, je n’avais plus qu’à suivre. » WARREN BARGUIL (FORTUNEO)

« Je voulais prendre l’échappée. À mes yeux, c’était la seule façon de survivre. »

« C’était difficile car nous avons haussé le rythme à certains moments. Mais les écarts étaient encore trop tôt dans la course pour tout donner. Il restait encore beaucoup de pavés. Mais Thomas et moi-même, nous avons pu rester constamment devant. » CHRISTOPHER FROOME

« C’était une journée décisive. Il fallait être en bonne condition et rester attentif. J’ai eu une crevaison. J’ai dû chasser un peu. Mais j’ai pu revenir avec les favoris grâce à mes équipiers. » NAIRO QUINTANA (MOVISTAR)

NICOLAS EDET (COFIDIS)

Le leader de la Sky Chris Froome en plein effort sur un secteur pavés. PHOTO EPA 0067.

« Quelqu’un s’est mis de travers et a embarqué ma roue avant. J’étais au mauvais endroit au mauvais moment. J’ai déjà gagné une étape. Le reste, c’est du bonus. »

« Je suis très content parce que nous avons rétabli une situation très compliquée. Je buvais sur une portion asphaltée lorsque ma roue avant s’est positionnée sur un trou ou sur une plaque d’égout. »

DAN MARTIN (UAE EMIRATES)

MIKEL LANDA (MOVISTAR)


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EN IMAGES TOUR DE FRANCE 2018 37

AU FIL DES PAVÉS

Dernier effort pour les coureurs sur le secteur pavés de Camphin-en-Pevele. PHOTO SEBASTIEN JARRY

Le Danois Michael Valgren Andersen (Astana) en souffrance après sa chute. PHOTO EPA

Choc spectaculaire entre Rafal Majka (à terre) et le coureur de l’équipe AG2R La Mondiale, Olivier Naesen. PHOTO EPA 0068.


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LUNDI 16 JUILLET 2018 LA VOIX DES SPORTS

Les supporters français ont échauffé leur voix avant la finale contre la Croatie. PHOTO C. LEFEBVRE

Le premier secteur pavé, entre Escaudoeuvres et Thun, avait de suite mis les coureurs dans l’ambiance. PHOTO CHRISTOPHE LEFEBVRE

La caravane du Tour a dégainé la carte de la séduction. PHOTO MATTHIEU BOTTE

L’Australien Richie Porte, qui a chuté en début d’étape, a déjà dit adieu au Tour. PHOTO EPA

John Degenkolb a célébré sa victoire avec une énorme joie sur le podium. PHOTO L’EST RÉPUBLICAIN 0069.

Ambiance festive sur la Place des Héros d’Arras pour le départ de la neuvième étape. PHOTO MATTHIEU BOTTE


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Dixième étape

Arras - Roubaix 1. John Degenkolb (GER/TRE) les 156,5 km en 3 h 24:26 (moyenne: 46,0 km/h) 2. Greg Van Avermaet (BEL/BMC) .................................................. à 0. 3. Yves Lampaert (BEL/QST) .............................................................. 0. 4. Philippe Gilbert (BEL/QST) ........................................................... 19. 5. Peter Sagan (SVK/BOR) ................................................................ 19. 6. Jasper Stuyven (BEL/TRE) ............................................................ 19. 7. Bob Jungels (LUX/QST) ................................................................. 19. 8. André Greipel (GER/LOT) .............................................................. 27. 9. Edvald Boasson Hagen (NOR/DDT) ............................................. 27. 10. Timothy Dupont (BEL/WGG) ...................................................... 27. 11. Alexander Kristoff (NOR/EAU) ..................................................... 27. 12. Nils Politt (GER/KAT) ..................................................................... 27. 13. Fernando Gaviria (COL/QST) ....................................................... 27. 14. Sylvain Chavanel (FRA/DEN) .................................................. 27. 15. Warren Barguil (FRA/FST) ........................................................ 27. 16. Geraint Thomas (GBR/SKY) ........................................................ 27. 17. Lilian Calmejane (FRA/DEN) .................................................... 27. 18. Alejandro Valverde (ESP/MOV) ................................................... 27. 19. Tom Dumoulin (NED/SUN) .......................................................... 27. 20. Steven Kruijswijk (NED/LNL) ...................................................... 27. 21. Bauke Mollema (NED/TRE) ......................................................... 27. 22. Christopher Froome (GBR/SKY) ................................................. 27. 23. Vincenzo Nibali (ITA/BAH) ........................................................... 27. 24. Nairo Quintana (COL/MOV) ........................................................ 27. 25. Domenico Pozzovivo (ITA/BAH) .................................................. 27. 26. Primoz Roglic (SLO/LNL) ............................................................. 27. 27. Adam Yates (GBR/MIT) ................................................................ 27. 28. Tanel Kangert (EST/AST) .............................................................. 27. 29. Ilnur Zakarin (RUS/KAT) ............................................................... 27. 30. Rafal Majka (POL/BOR) ............................................................... 27. 31. Jakob Fuglsang (DEN/AST) .......................................................... 27. 32. Daniel Martin (IRL/EAU) .............................................................. 27. 33. Soren Kragh Andersen (DEN/SUN) ........................................... 27. 34. Mathew Hayman (AUS/MIT) ...................................................... 27. 35. Mikel Landa (ESP/MOV) ............................................................. 34. 36. Romain Bardet (FRA/ALM) ..................................................... 34. 37. Tim Declercq (BEL/QST) ............................................................. 34. 38. Julien Vermote (BEL/DDT) ......................................................... 36. 39. Marcel Sieberg (GER/LOT) ......................................................... 38. 40. Jelle Vanendert (BEL/LOT) ......................................................... 38. 41. Serge Pauwels (BEL/DDT) .......................................................... 38. 42. Robert Gesink (NED/LNL) .......................................................... 38. 43. Daryl Impey (RSA/MIT) ............................................................... 38. 44. Arnaud Démare (FRA/FDJ) ..................................................... 42. 45. Edward Theuns (BEL/SUN) ........................................................ 42. 46. Marcus Burghardt (GER/BOR) ................................................... 42. 47. Julien Bernard (FRA/TRE) ........................................................ 42. 48. Damien Gaudin (FRA/DEN) ..................................................... 47. 49. Oliver Naesen (BEL/ALM) .......................................................... 48. 50. Toms Skujins (LAT/TRE) .............................................................. 55. 51. Pavel Kochetkov (RUS/KAT) ..................................................... 1:02. 52. Mark Cavendish (GBR/DDT) ................................................... 1:12. 53. Oliviero Troia (ITA/EAU) ............................................................ 1:12. 54. Imanol Erviti (ESP/MOV) ......................................................... 1:23. 55. Andrey Amador (CRC/MOV) ................................................... 1:23. 56. Simon Geschke (GER/SUN) .................................................... 1:30. 57. Kristijan Durasek (CRO/EAU) ................................................... 1:50. 58. Taylor Phinney (USA/EFD) ....................................................... 1:55. 59. Rigoberto Uran (COL/EFD) ..................................................... 1:55. 60. Pierre Rolland (FRA/EFD) ..................................................... 1:55. 61. Thomas Boudat (FRA/DEN) ................................................ 1:55. 62. Tony Gallopin (FRA/ALM) .................................................... 1:55. 63. Chad Haga (USA/SUN) ............................................................ 1:55. 64. Franco Pellizotti (ITA/BAH) ....................................................... 1:55. 65. Maxime Bouet (FRA/FST) .................................................... 1:55. 66. Amaël Moinard (FRA/FST) .................................................. 1:55. 67. Nicolas Edet (FRA/COF) ........................................................ 1:55. 68. Mikel Nieve (ESP/MIT) ............................................................ 1:55. 69. Ramon Sinkeldam (NED/FDJ) ................................................ 1:55. 70. Stefan Kung (SUI/BMC) .......................................................... 1:55. 71. Reinardt Janse Van Rensburg (RSA/DDT) ............................. 1:55. 72. Luke Durbridge (AUS/MIT) ...................................................... 2:12. 73. Roberto Ferrari (ITA/EAU) ........................................................ 2:26. 74. Tom Scully (NZL/EFD) .............................................................. 3:23. 75. Omar Fraile (ESP/AST) ............................................................. 4:15. 76. Dmitriy Gruzdev (KAZ/AST) ..................................................... 4:15. 77. Michael Hepburn (AUS/MIT) .................................................... 4:15. 78. Damiano Caruso (ITA/BMC) ..................................................... 5:11. 79. Heinrich Haussler (AUS/BAH) .................................................. 5:11. 80. Sep Vanmarcke (BEL/EFD) ..................................................... 5:42. 81. Silvan Dillier (SUI/ALM) ............................................................ 5:47. 82. Pierre Latour (FRA/ALM) ...................................................... 5:47. 83. Michael Schär (SUI/BMC) ........................................................ 5:47. 84. Guillaume Van Keirsbulck (BEL/WGG) ................................... 5:47.

85. Tejay Van Garderen (USA/BMC) .............................................. 5:47. 86. Guillaume Martin (FRA/WGG) ............................................ 5:47. 87. Koen de Kort (NED/TRE) ........................................................... 5:47. 88. Michael Gogl (AUT/TRE) ........................................................... 5:47. 89. Ion Izagirre (ESP/BAH) .............................................................. 5:47. 90. Rory Sutherland (AUS/EAU) ................................................... 5:52. 91. Christophe Laporte (FRA/COF) ........................................... 5:57. 92. Tom-Jelte Slagter (NED/DDT) .................................................. 6:01. 93. Thomas De Gendt (BEL/LOT) .................................................. 6:01. 94. Rick Zabel (GER/KAT) ............................................................... 6:01. 95. Magnus Nielsen (DEN/AST) ................................................... 6:03. 96. Michael Valgren (DEN/AST) ..................................................... 6:17. 97. Kristijan Koren (SLO/BAH) ........................................................ 7:57. 98. Pawel Poljanski (POL/BOR) ..................................................... 9:31. 99. Jérôme Cousin (FRA/DEN) ................................................ 10:18. 100. Tobias Ludvigsson (SWE/FDJ) ............................................ 10:26. 101. Florian Vachon (FRA/FST) ................................................ 10:26. 102. Daniele Bennati (ITA/MOV) ................................................. 10:26. 103. Marco Minnaard (NED/WGG) ............................................. 11:03. 104. Olivier Le Gac (FRA/FDJ) ................................................. 12:24. 105. Luke Rowe (GBR/SKY) ........................................................ 12:24. 106. Simon Clarke (AUS/EFD) ..................................................... 12:24. 107. Maximiliano Richeze (ARG/QST) ......................................... 12:24. 108. Julian Alaphilippe (FRA/QST) ........................................ 12:24. 109. Marc Soler (ESP/MOV) ........................................................ 12:24. 110. Laurens ten Dam (NED/SUN) ............................................. 16:04. 111. Niki Terpstra (NED/QST) ....................................................... 16:04. 112. David Gaudu (FRA/FDJ) ................................................... 16:04. 113. Yoann Offredo (FRA/WGG) .............................................. 16:04. 114. Rudy Molard (FRA/FDJ) ................................................... 16:04. 115. Romain Sicard (FRA/DEN) ............................................... 16:04. 116. Jack Bauer (NZL/MIT) ........................................................... 16:04. 117. Lukas Pöstlberger (AUT/BOR) ............................................. 16:04. 118. Gregor Mühlberger (AUT/BOR) .......................................... 16:04. 119. Nikias Arndt (GER/SUN) ...................................................... 16:04. 120. Jasper De Buyst (BEL/LOT) ................................................ 16:04. 121. Jonathan Castroviejo (ESP/SKY) ......................................... 16:04. 122. Tomasz Marczynski (POL/LOT) .......................................... 16:04. 123. Daniel Oss (ITA/BOR) .......................................................... 16:09. 124. Marcel Kittel (GER/KAT) ...................................................... 16:09. 125. Gorka Izagirre (ESP/BAH) .................................................... 16:09. 126. Patrick Bevin (NZL/BMC) ..................................................... 16:09. 127. Andrea Pasqualon (ITA/WGG) ............................................. 16:09. 128. Sonny Colbrelli (ITA/BAH) .................................................... 16:09. 129. Jacopo Guarnieri (ITA/FDJ) ................................................. 16:09. 130. Thomas Degand (BEL/WGG) ............................................. 16:09. 131. Julien Simon (FRA/COF) .................................................. 16:09. 132. Laurent Pichon (FRA/FST) ............................................... 16:09. 133. Romain Hardy (FRA/FST) ................................................ 16:09. 134. Wouter Poels (NED/SKY) .................................................... 16:09. 135. Daniel Navarro (ESP/COF) .................................................. 16:09. 136. Egan Bernal (COL/SKY) ....................................................... 16:09. 137. Marco Marcato (ITA/EAU) .................................................... 16:09. 138. Elie Gesbert (FRA/FST) .................................................... 16:09. 139. Jay Thomson (RSA/DDT) .................................................... 16:09. 140. Mathias Frank (SUI/ALM) .................................................... 16:09. 141. Michal Kwiatkowski (POL/SKY) .......................................... 16:09. 142. Jens Keukeleire (BEL/LOT) ................................................. 16:09. 143. Maciej Bodnar (POL/BOR) .................................................. 16:09. 144. Fabien Grellier (FRA/DEN) .............................................. 16:09. 145. Simon Gerrans (AUS/BMC) ................................................ 16:09. 146. Mark Renshaw (AUS/DDT) ................................................. 16:09. 147. Kévin Ledanois (FRA/FST) ............................................... 16:09. 148. Jesper Hansen (DEN/AST) .................................................. 16:09. 149. Ian Boswell (USA/KAT) ........................................................ 16:09. 150. Daniel Martínez (COL/EFD) ................................................ 16:09. 151. Darwin Atapuma (COL/EAU) .............................................. 16:09. 152. Jesus Herrada (ESP/COF) ................................................... 16:09. 153. Anthony Perez (FRA/COF) ............................................... 16:09. 154. Arthur Vichot (FRA/FDJ) ................................................. 16:09. 155. Rein Taaramae (EST/DEN) .................................................. 16:09. 156. Dion Smith (NZL/WGG) ....................................................... 16:09. 157. Lawson Craddock (USA/EFD) ............................................. 16:09. 158. Antwan Tolhoek (NED/LNL) ................................................ 16:09. 159. Dylan Groenewegen (NED/LNL) ........................................ 16:09. 160. Paul Martens (GER/LNL) ..................................................... 16:09. 161. Timo Roosen (NED/LNL) ..................................................... 16:09. 162. Amund Jansen (NOR/LNL) ................................................. 16:09. 163. Gianni Moscon (ITA/SKY) .................................................... 16:23. 164. Alexis Vuillermoz (FRA/ALM) ......................................... 16:28. 165. Damien Howson (AUS/MIT) ................................................ 19:51. 166. Anthony Turgis (FRA/COF) .............................................. 19:51. 167. Dimitri Claeys (BEL/COF) ..................................................... 19:51.

PLACE À LA MONTAGNE ! Après une première semaine très plate (au sens propre comme figuré), le Tour va changer de braquet dès demain. Après une journée de repos à Annecy ce lundi, le peloton prend en effet la direction du Grand Bornant. Au programme : un col de quatrième catégorie pour se mettre dans l’ambiance, puis quatre gros morceaux. Dans l’ordre, les coureurs s’attaqueront au col de la Croix Fry (1re catégorie), à la montée du plateau des Glières (hors catégorie), au col de Romme (1re catégorie) et, enfin, au col de la Colombière (1re catégorie). Le sommet de cette der-

nière ascension se situera à 14 kilomètres de l’arrivée, jugée trois bornes après le bas de la descente. Si la longue portion de plaine après la montée des Glières devrait limiter l’impact de cette montée extrêmement pentue (6 kilomètres à 11,2 % de moyenne, suivis d’une portion empierrée), les candidats à la victoire finale devraient se livrer une première bataille dans la Colombière, ascension de 7,5 kilomètres à 8,5 % de moyenne. La dernière fois que le Tour l’avait escaladée, en 2016, c’est le Belge Thomas De Gendt qui était passé en tête. ៚

Classement général 1. Greg Van Avermaet (BEL/BMC) 36 h 07:17 2. Geraint Thomas (GBR/SKY) ....................................................... à 43. 3. Philippe Gilbert (BEL/QST) ........................................................... 44. 4. Bob Jungels (LUX/QST) ................................................................ 50. 5. Alejandro Valverde (ESP/MOV) ................................................. 1:31. 6. Rafal Majka (POL/BOR) ............................................................. 1:32. 7. Jakob Fuglsang (DEN/AST) ........................................................ 1:33. 8. Christopher Froome (GBR/SKY) ............................................... 1:42. 9. Adam Yates (GBR/MIT) .............................................................. 1:42. 10. Mikel Landa (ESP/MOV) .......................................................... 1:42. 11. Soren Kragh Andersen (DEN/SUN) ........................................ 1:43. 12. Vincenzo Nibali (ITA/BAH) ....................................................... 1:48. 13. Primoz Roglic (SLO/LNL) .......................................................... 1:57. 14. Bauke Mollema (NED/TRE) ..................................................... 1:58. 15. Tom Dumoulin (NED/SUN) ...................................................... 2:03. 16. Steven Kruijswijk (NED/LNL) .................................................. 2:06. 17. Romain Bardet (FRA/ALM) .................................................. 2:32. 18. Warren Barguil (FRA/FST) .................................................... 2:37. 19. Ilnur Zakarin (RUS/KAT) ........................................................... 2:42. 20. Domenico Pozzovivo (ITA/BAH) .............................................. 2:48. 21. Nairo Quintana (COL/MOV) ..................................................... 2:50. 22. Rigoberto Uran (COL/EFD) ..................................................... 2:53. 23. Peter Sagan (SVK/BOR) ........................................................... 3:08. 24. Daniel Martin (IRL/EAU) .......................................................... 3:22. 25. Pierre Rolland (FRA/EFD) ..................................................... 4:21. 26. Mikel Nieve (ESP/MIT) ............................................................. 4:41. 27. Sylvain Chavanel (FRA/DEN) ............................................... 4:42. 28. Lilian Calmejane (FRA/DEN) ................................................ 5:01. 29. Serge Pauwels (BEL/DDT) ...................................................... 5:12. 30. Tejay Van Garderen (USA/BMC) ............................................. 6:05. 31. Edvald Boasson Hagen (NOR/DDT) ....................................... 6:05. 32. Tanel Kangert (EST/AST) ......................................................... 6:39. 33. Daryl Impey (RSA/MIT) ............................................................ 6:54. 34. Maxime Bouet (FRA/FST) .................................................... 7:00. 35. Ion Izagirre (ESP/BAH) ............................................................. 8:22. 36. Thomas Boudat (FRA/DEN) ................................................ 8:43. 37. Marcus Burghardt (GER/BOR) ................................................ 8:53. 38. Amaël Moinard (FRA/FST) .................................................. 9:06. 39. Pierre Latour (FRA/ALM) ...................................................... 9:20. 40. Damiano Caruso (ITA/BMC) .................................................... 9:21. 41. Kristijan Durasek (CRO/EAU) ................................................... 9:31. 42. Simon Geschke (GER/SUN) ..................................................... 9:37. 43. Magnus Nielsen (DEN/AST) .................................................. 10:19. 44. Guillaume Martin (FRA/WGG) .......................................... 11:09. 45. Oliver Naesen (BEL/ALM) ..................................................... 11:16. 46. Jasper Stuyven (BEL/TRE) .................................................... 12:00. 47. Julien Bernard (FRA/TRE) .................................................. 12:13. 48. Stefan Kung (SUI/BMC) ........................................................ 13:50. 49. Julian Alaphilippe (FRA/QST) .......................................... 13:59. 50. Nils Politt (GER/KAT) .............................................................. 14:25. 51. Chad Haga (USA/SUN) ........................................................... 14:58. 52. Tony Gallopin (FRA/ALM) .................................................. 15:33. 53. John Degenkolb (GER/TRE) .................................................. 15:44. 54. Andrey Amador (CRC/MOV) .................................................. 15:47. 55. Reinardt Janse Van Rensburg (RSA/DDT) .......................... 16:16. 56. Tom-Jelte Slagter (NED/DDT) ............................................... 17:19. 57. Omar Fraile (ESP/AST) ............................................................ 17:50. 58. Egan Bernal (COL/SKY) ......................................................... 17:52. 59. Alexander Kristoff (NOR/EAU) .............................................. 18:14. 60. Pavel Kochetkov (RUS/KAT) ................................................... 18:31. 61. Arthur Vichot (FRA/FDJ) .................................................... 19:20. 62. Edward Theuns (BEL/SUN) .................................................. 20:19. 63. Alexis Vuillermoz (FRA/ALM) ........................................... 20:23. 64. Julien Simon (FRA/COF) .................................................... 20:29. 65. Andrea Pasqualon (ITA/WGG) .............................................. 20:38. 66. Franco Pellizotti (ITA/BAH) .................................................... 20:46. 67. Jelle Vanendert (BEL/LOT) .................................................... 21:03. 68. Marco Minnaard (NED/WGG) ............................................... 21:17. 69. Mathias Frank (SUI/ALM) ..................................................... 21:22. 70. Robert Gesink (NED/LNL) ..................................................... 21:22. 71. Koen de Kort (NED/TRE) ........................................................ 21:33. 72. Yves Lampaert (BEL/QST) .................................................... 21:50. 73. Michael Gogl (AUT/TRE) ........................................................ 22:05. 74. Sonny Colbrelli (ITA/BAH) ...................................................... 22:12. 75. Daniel Oss (ITA/BOR) ............................................................ 22:54. 76. Sep Vanmarcke (BEL/EFD) .................................................... 23:06. 77. Imanol Erviti (ESP/MOV) ........................................................ 23:20. 78. Fernando Gaviria (COL/QST) ................................................. 24:01. 79. Rudy Molard (FRA/FDJ) ..................................................... 24:10. 80. Rein Taaramae (EST/DEN) ..................................................... 24:11. 81. Thomas Degand (BEL/WGG) ................................................ 24:21. 82. Gorka Izagirre (ESP/BAH) ...................................................... 24:47. 83. Romain Hardy (FRA/FST) .................................................. 24:48. 84. David Gaudu (FRA/FDJ) ..................................................... 25:02.

85. Kristijan Koren (SLO/BAH) .................................................... 25:04. 86. Jens Keukeleire (BEL/LOT) ................................................... 26:18. 87. Marco Marcato (ITA/EAU) ...................................................... 26:31. 88. Marc Soler (ESP/MOV) .......................................................... 26:36. 89. Luke Durbridge (AUS/MIT) ................................................... 26:38. 90. Daniel Martínez (COL/EFD) ................................................... 26:47. 91. Mathew Hayman (AUS/MIT) ................................................. 26:52. 92. Tobias Ludvigsson (SWE/FDJ) ............................................. 27:06. 93. Jack Bauer (NZL/MIT) ............................................................ 27:20. 94. Romain Sicard (FRA/DEN) ................................................. 27:36. 95. Julien Vermote (BEL/DDT) .................................................... 28:05. 96. Jérôme Cousin (FRA/DEN) ................................................ 28:08. 97. Gregor Mühlberger (AUT/BOR) ............................................. 28:16. 98. Paul Martens (GER/LNL) ....................................................... 28:19. 99. Florian Vachon (FRA/FST) .................................................. 28:21. 100. Heinrich Haussler (AUS/BAH) ............................................ 28:32. 101. Toms Skujins (LAT/TRE) ........................................................ 29:11. 102. Nikias Arndt (GER/SUN) ...................................................... 29:14. 103. Silvan Dillier (SUI/ALM) ....................................................... 29:18. 104. Yoann Offredo (FRA/WGG) .............................................. 29:37. 105. Nicolas Edet (FRA/COF) ................................................... 30:08. 106. Michael Valgren (DEN/AST) ................................................. 30:17. 107. Michal Kwiatkowski (POL/SKY) ........................................... 30:24. 108. Dion Smith (NZL/WGG) ....................................................... 30:35. 109. Thomas De Gendt (BEL/LOT) ............................................. 30:47. 110. Laurent Pichon (FRA/FST) ............................................... 31:22. 111. Michael Hepburn (AUS/MIT) ................................................ 32:24. 112. Gianni Moscon (ITA/SKY) .................................................... 32:25. 113. Laurens ten Dam (NED/SUN) ............................................. 32:30. 114. Pawel Poljanski (POL/BOR) ................................................. 32:40. 115. Darwin Atapuma (COL/EAU) .............................................. 32:43. 116. Dmitriy Gruzdev (KAZ/AST) .................................................. 33:01. 117. Timothy Dupont (BEL/WGG) ............................................... 34:50. 118. Lukas Pöstlberger (AUT/BOR) ............................................. 35:31. 119. Ramon Sinkeldam (NED/FDJ) ............................................. 35:36. 120. Jesus Herrada (ESP/COF) ................................................... 35:52. 121. Tom Scully (NZL/EFD) .......................................................... 35:53. 122. Niki Terpstra (NED/QST) ...................................................... 36:04. 123. Arnaud Démare (FRA/FDJ) ............................................. 36:15. 124. Maximiliano Richeze (ARG/QST) ....................................... 36:24. 125. Olivier Le Gac (FRA/FDJ) ................................................. 36:48. 126. Oliviero Troia (ITA/EAU) ....................................................... 36:50. 127. Tomasz Marczynski (POL/LOT) ........................................... 37:03. 128. André Greipel (GER/LOT) .................................................... 37:24. 129. Simon Clarke (AUS/EFD) ..................................................... 37:26. 130. Elie Gesbert (FRA/FST) .................................................... 37:40. 131. Tim Declercq (BEL/QST) ...................................................... 38:15. 132. Mark Cavendish (GBR/DDT) ............................................... 38:42. 133. Guillaume Van Keirsbulck (BEL/WGG) ............................... 39:01. 134. Taylor Phinney (USA/EFD) ................................................... 40:05. 135. Antwan Tolhoek (NED/LNL) ............................................... 40:33. 136. Roberto Ferrari (ITA/EAU) .................................................... 41:09. 137. Michael Schär (SUI/BMC) .................................................... 41:20. 138. Simon Gerrans (AUS/BMC) ................................................. 41:37. 139. Luke Rowe (GBR/SKY) ......................................................... 41:57. 140. Kévin Ledanois (FRA/FST) ............................................... 42:07. 141. Marcel Sieberg (GER/LOT) .................................................. 42:54. 142. Damien Gaudin (FRA/DEN) ............................................. 43:19. 143. Christophe Laporte (FRA/COF) ...................................... 43:43. 144. Patrick Bevin (NZL/BMC) .................................................... 43:50. 145. Wouter Poels (NED/SKY) .................................................... 43:53. 146. Daniel Navarro (ESP/COF) .................................................. 45:03. 147. Daniele Bennati (ITA/MOV) .................................................. 45:13. 148. Maciej Bodnar (POL/BOR) .................................................. 45:55. 149. Ian Boswell (USA/KAT) ......................................................... 47:01. 150. Rick Zabel (GER/KAT) .......................................................... 47:08. 151. Rory Sutherland (AUS/EAU) ................................................ 48:20. 152. Jonathan Castroviejo (ESP/SKY) ........................................ 48:38. 153. Fabien Grellier (FRA/DEN) .............................................. 49:33. 154. Anthony Perez (FRA/COF) ............................................... 49:44. 155. Jacopo Guarnieri (ITA/FDJ) .................................................. 50:17. 156. Jesper Hansen (DEN/AST) .................................................. 50:21. 157. Timo Roosen (NED/LNL) ...................................................... 52:31. 158. Dimitri Claeys (BEL/COF) .................................................... 52:58. 159. Damien Howson (AUS/MIT) ............................................... 53:14. 160. Jasper De Buyst (BEL/LOT) ................................................ 54:40. 161. Dylan Groenewegen (NED/LNL) ......................................... 55:51. 162. Amund Jansen (NOR/LNL) ................................................. 57:06. 163. Mark Renshaw (AUS/DDT) ................................................. 57:12. 164. Anthony Turgis (FRA/COF) .............................................. 58:05. 165. Marcel Kittel (GER/KAT) ...................................................... 59:58. 166. Jay Thomson (RSA/DDT) .............................................. 1 h 02:29. 167. Lawson Craddock (USA/EFD) ........................................ 1 h 20:01.

LES CLASSEMENTS POINTS 1. Peter Sagan (SVQ/BOR) 299 pts 2. Fernando Gaviria (COL/QST) 218 3. Dylan Groenewegen (P-B/LNL) 132 4. Alexander Kristoff (NOR/EAU) 129 5. Arnaud Démare (FRA/FDJ) 106 6. André Greipel (ALL/LOT) 106 7. John Degenkolb (ALL/TRE) 100 8. Andrea Pasqualon (ITA/WGG) 72 9. Sonny Colbrelli (ITA/BAH) 64 10. Philippe Gilbert (BEL/QST) 55.

MONTAGNE 1. Toms Skujins (LET/TRE) 6 pts 2. Sylvain Chavanel (FRA/DEN) 4 3. Dion Smith (N-Z/WGG) 4 4. Lilian Calmejane (FRA/DEN) 3 5. Daniel Martin (IRL/EAU) 2 6. Fabien Grellier (FRA/DEN) 2 7. Marco Minnaard (P-B/WGG) 1 8. Yoann Offredo (FRA/WGG) 1 9. Kévin Ledanois (FRA/FST) 1 10. Anthony Perez (FRA/COF) 1.

ÉQUIPES 1. Quick Step 109 h 02’46. 2. Movistar à 4’51 3. Mitchelton à 5’58 4. Bahrain à 6’07 5. Sunweb à 6’08.

JEUNES 1. Soren Kragh Andersen (DAN/SUN) 36 h 09’00. 2. Thomas Boudat (FRA/DEN) à 7’00 3. Pierre Latour (FRA/ALM) à 7’37 4. Magnus Nielsen (DAN/AST) à 8’36 5. Guillaume Martin (FRA/WGG) à 9’26.

COULISSES 150E DANS LE NORD Cette neuvième étape disputée entre Arras et Roubaix était la 150e de l’histoire du Tour à trouver un point de chute (départ ou arrivée) dans le Nord. Ce qui en fait le troisième département le plus visité par la course après les Pyrénées-Atlantiques (195 fois) et la Haute-Garonne (193). On met évidemment Paris de côté. Pour la petite histoire, John Degenkolb est aussi le premier concurrent à avoir gagné Paris-Roubaix avant de s’imposer sur une étape pavée de la Grande Boucle.

BILAN MÉDICAL Comme on pouvait s’y attendre, cette étape a provoqué quelques dégâts dans le peloton. Parmi les plus significatifs : Richie Porte (BMC, disjonction acromio-claviculaire de l’épaule droite), José Joaquin Rojas (Movistar, traumatisme de l’épaule gauche sans fracture), Dylan Groenewegen (dermabrasions coude et genou gauches, contusion cuisse gauche). Le Danois Michael Valgren (Astana), qu’on a vu le maillot en lambeaux, ne souffre que de dermabrasions multiples.

PETIT Adrien Petit (Direct Énergie) était évidemment très déçu de ne pas participer à ce Tour et à cette étape dont il s’était fait un objectif. D’autant que le départ était donné depuis sa ville d’origine. Après s’être isolé pendant quelques jours dans le sud de la France, l’Arrageois est quand même venu saluer ses équipiers à l’hôtel, peu avant qu’ils ne se mettent en route pour le départ. 0070.


40 TOUR DE FRANCE 2018 ់ ់ DÉCEPTION ៌ ៌

BMC SE CONSOLE AVEC LE JAUNE DE VAN AVERMAET

LUNDI 16 JUILLET 2018 LA VOIX DES SPORTS

LES 167 RESCAPÉS SKY 1. Chris Froome (GBR) 2. Egan Bernal (COL) 3. Jonathan Castroviejo (ESP) 4. Michal Kwiatkowski (POL) 5. Gianni Moscon (ITA) 6. Wout Poels (NED) 7. Luke Rowe (GBR) 8. Geraint Thomas (GBR)

EF-DRAPAC 11. Rigoberto Uran (COL) 12. Simon Clarke (AUS) 13. Lawson Craddock (USA) 14. Dani Martinez (COL) 15. Taylor Phinney (USA) 16. Pierre Rolland (FRA) 17. Tom Scully (NZL) 18. Sep Vanmarcke (BEL)

AG2R LA MONDIALE 21. Romain Bardet (FRA) 22. Silvan Dillier (SUI) 23. Axel Domont (FRA) ab., 4e ét. 24. Mathias Frank (SUI) 25. Tony Gallopin (FRA) 26. Pierre Latour (FRA) 27. Oliver Naesen (BEL) 28. Alexis Vuillermoz (FRA)

SUNWEB 31. Michael Matthews (AUS) n.p., 5e ét. 32. Tom Dumoulin (NED) 33. Nikias Arndt (GER) 34. Simon Geschke (GER) 35. Chad Haga (USA) 36. Soeren Kragh Andersen (DEN) 37. Laurens ten Dam (NED) 38. Edward Theuns (BEL)

FORTUNEO-SAMSIC Greg van Avermaet n’a pas gagné mais il reste leader. PHOTO SÉBASTIEN JARRY

L’

équipe américaine BMC a vécu une drôle de journée sur le Tour. Toujours en jaune avec le Belge Greg van Avermaet, leader depuis la victoire lors du chrono par équipe lors de la troisième étape, elle a perdu hier son leader, Richie Porte. Comme l’an dernier lors de sa terrible chute dans la descente du Chat, qui menait vers Chambéry (fracture du bassin et de la clavicule), la neuvième étape été fatale au coureur australien. Cette fois, il s’est retrouvé pris dans une gamelle au sein du peloton, une dizaine de kilomètres après le départ d’Arras. Il est tombé lourdement sur l’épaule et s’est relevé avec la clavicule cassée. Pour ne rien arranger, Tejay van Garderen, le leader de remplacement, a lui aussi été victime d’une chute et a rallié Roubaix avec plus de cinq minutes de retard sur les autres leaders. « La journée a été chaotique pour nous », reconnaît Greg van Avermaet. S’il aura la joie d’attaquer la montagne vêtu de jaune demain matin, le Belge n’a toutefois pas réussi l’énorme challenge qu’il s’était fixé. Après avoir dynamisé la course et 0071.

s’être rendu la victoire possible en s’échappant avec deux autres costauds, Degenkolb et Lampaert, il a finalement coincé. « Je croyais en mes capacités au sprint, mais j’ai peut-être lancé mon effort trop tard. Je suis très déçu, c’était un objectif pour moi de gagner ici avec le maillot jaune, ça aurait fait une très belle photo », confie l’homme de Lokeren, qui devrait annoncer officiellement ce lundi qu’il roulera encore la saison prochaine pour BMC.

« En décrocher une » En attendant, il y a un Tour de France à finir et l’ancien vainqueur de Paris-Roubaix, en 2017, entend vendre chèrement sa peau tout en jaune, même si les étapes de montagne qui se profilent à l’horizon ne sont pas son terrain de prédilection. « Même si la journée est très décevante pour nous, notre Tour est déjà réussi grâce à notre victoire dans le chrono par équipes et tous ces jours en jaune. Cela va nous permettre de rouler avec plus de liberté. Peut-être même que mardi, je tenterai de m’échapper avec le maillot. Ensuite il y a encore des étapes dont le profil me plaît, je veux absolument en accrocher une », annonce Van Avermaet, désormais véritable leader chez BMC. ៚ STÉPHANE CARPENTIER

41. Warren Barguil (FRA) 42. Maxime Bouet (FRA) 43. Elie Gesbert (FRA) 44. Romain Hardy (FRA) 45. Kévin Ledanois (FRA) 46. Amaël Moinard (FRA) 47. Laurent Pichon (FRA) 48. Florian Vachon (FRA)

BAHREIN - MERIDA 51. Vincenzo Nibali (ITA) 52. Sonny Colbrelli (ITA) 53. Heinrich Haussler (AUS) 54. Gorka Izagirre (ESP) 55. Ion Izagirre (ESP) 56. Kristijan Koren (SLO) 57. Franco Pellizotti (ITA) 58. Domenico Pozzovivo (ITA)

MITCHELTON 61. Adam Yates (GBR) 62. Jack Bauer (NZL) 63. Luke Durbridge (AUS) 64. Mathew Hayman (AUS) 65. Michael Hepburn (AUS) 66. Damien Howson (AUS) 67. Daryl Impey (RSA) 68. Mikel Nieve (ESP)

MOVISTAR 71. Nairo Quintana (COL) 72. Andrey Amador (CRC) 73. Daniele Bennati (ITA) 74. Imanol Erviti (ESP) 75. Mikel Landa (ESP) 76. José Joaquin Rojas (ESP), ab, 9e ét. 77. Marc Soler (ESP)

78. Alejandro Valverde (ESP)

BMC 81. Richie Porte (AUS), ab 9e ét. 82. Patrick Bevin (NZL) 83. Damiano Caruso (ITA) 84. Simon Gerrans (AUS) 85. Stefan Küng (SUI) 86. Michael Schär (SUI) 87. Greg Van Avermaet (BEL) 88. Tejay van Garderen (USA)

UAE EMIRATES 91. Dan Martin (IRL) 92. Darwin Atapuma (COL) 93. Kristijan Durasek (CRO) 94. Roberto Ferrari (ITA) 95. Alexander Kristoff (NOR) 96. Marco Marcato (ITA) 97. Rory Sutherland (AUS) 98. Oliviero Troia (ITA)

QUICK-STEP 101. Julian Alaphilippe (FRA) 102. Tim Declercq (BEL) 103. Fernando Gaviria (COL) 104. Philippe Gilbert (BEL) 105. Bob Jungels (LUX) 106. Yves Lampaert (BEL) 107. Maximiliano Richezdde (ARG) 108. Niki Terpstra (NED)

155. Tobias Ludvigsson (SWE) 156. Rudy Molard (FRA) 157. Ramon Sinkeldam (NED) 158. Arthur Vichot (FRA)

LOTTO NL - JUMBO 161. Steven Kruijswijk (NED) 162. Robert Gesink (NED) 163. Dylan Groenewegen (NED) 164. Amund Grondhal Jansen (NOR) 165. Paul Martens (GER) 166. Primoz Roglic (SLO) 167. Timo Roosen (NED) 168. Antwan Tolhoek (NED)

LOTTO SOUDAL 171. Andre Greipel (GER) 172. Tiesj Benoot (BEL) n. p., 5e ét. 173. Jasper De Buyst (BEL) 174. Thomas De Gendt (BEL) 175. Jens Keukeleire (BEL) 176. Tomasz Marczynski (POL) 177. Marcel Sieberg (GER) 178. Jelle Vanendert (BEL)

DIRECT ÉNERGIE 181. Lilian Calmejane (FRA) 182. Thomas Boudat (FRA) 183. Sylvain Chavanel (FRA)

BORA 111. Peter Sagan (SVK) 112. Maciej Bodnar (POL) 113. Marcus Burghardt (GER) 114. Rafal Majka (POL) 115. Gregor Mühlberger (AUT) 116. Daniel Oss (ITA) 117. Pawel Poljanski (POL) 118. Lukas Pöstlberger (AUT)

ASTANA 121. Jakob Fuglsang (DEN) 122. Omar Fraile (ESP) 123. Dmitriy Gruzdev (KAZ) 124. Jesper Hansen (DEN) 125. Tanel Kangert (EST) 126. Magnus Cort Nielsen (DEN) 127. Luis Leon Sanchez (ESP) ab., 2e ét. 128. Michael Valgren (DEN)

DIMENSION DATA 131. Mark Cavendish (GBR) 132. Edvald Boasson Hagen (NOR) 133. Reinardt Janse van Rensburg (RSA) 134. Serge Pauwels (BEL) 135. Mark Renshaw (AUS) 136. Tom-Jelte Slagter (NED) 137. Jay Thomson (RSA) 138. Julien Vermote (BEL)

KATUSHA 141. Ilnur Zakarin (RUS) 142. Ian Boswell (USA) 143. Robert Kiserlovski (CRO) ab., 5e ét. 144. Marcel Kittel (GER) 145. Pavel Kochetkov (RUS) 146. Tony Martin (GER), ab, 9e ét. 147. Nils Politt (GER) 148. Rick Zabel (GER)

GROUPAMA-FDJ 151. Arnaud Démare (FRA) 152. David Gaudu (FRA) 153. Jacopo Guarnieri (ITA) 154. Olivier Le Gac (FRA)

184. Jérôme Cousin (FRA) 185. Damien Gaudin (FRA) 186. Fabien Grellier (FRA) 187. Romain Sicard (FRA) 188. Rein Taaramae (EST)

TREK - SEGAFREDO 191. Bauke Mollema (NED) 192. Julien Bernard (FRA) 194. John Degenkolb (GER) 193. Koen De Kort (NED) 195. Michael Gogl (AUT) 196. Tsgabu Grmay (ETH) ab., 2e ét. 197. Toms Skujins (LAT) 198. Jasper Stuyven (BEL)

COFIDIS 201. Christophe Laporte (FRA) 202. Dimitri Claeys (BEL) 203. Nicolas Edet (FRA) 204. Jesus Herrada (ESP) 205. Dani Navarro (ESP) 206. Anthony Pérez (FRA) 207. Julien Simon (FRA) 208. Anthony Turgis (FRA)

WANTY 211. Guillaume Martin (FRA) 212. Thomas Degand (BEL) 213. Timothy Dupont (BEL) 214. Marco Minaard (NED) 215. Yoann Offredo (FRA) 216. Andre Pasqualon (ITA) 217. Dion Smith (NZL) 218. Guillaume Van Keirsbulck (BEL)


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LA VOIX DES SPORTS LUNDI 16 JUILLET 2018

LAURENT JALABERT « HINAULT ÉTAIT TOUT MAIGRE » Professionnel de 1989 à 2002, vainqueur sur toutes les routes du monde, sur les classiques et dans les grands tours, Laurent Jalabert est indissociable du Tour où il est consultant pour France Télévisions et ambassadeur de la marque Antargaz pour le prix de la combativité.

Quel est le coureur plus fort que vous ayez côtoyé ? « Miguel Indurain, incontestablement. Il dégageait puissance et sérénité, tout en restant humble. » Le coureur que vous avez perdu de vue et que vous aimeriez revoir ? « Il y en a plein que j’ai perdu de vue. Michele Bartoli, je l’ai perdu de vue, mais je n’aimerais pas le revoir. Non, je rigole, il ne m’a rien fait. C’était un peu ma bête noire avec Gianni Bugno, ils m’ont bien embêté ces deux-là. Blague à part, je m’étonne vraiment de ne pas le revoir Bartoli. Et pourtant, il gravite encore autour du vélo en tant que préparateur physique. Indurain, on ne le voit pas beaucoup non plus, c’est dommage. Après je comprends que les mecs prennent du recul. » Le coureur le plus fou ? « Abdoujaparov ! Il était imprévisible. Il démarrait les sprints à droite, il finissait à gauche, il en couchait trois au passage et il levait les bras sur la ligne. A l’époque, ça passait, il n’était pas souvent déclassé. » Le directeur sportif qui vous a le plus impressionné ?

« Je n’en ai pas eu cinquante. Je dirais Manolo Sainz, je lui faisais vraiment confiance. Avant lui, le deuxième directeur sportif chez Once était un gentil garçon mais il ne comprenait rien à la course. Chez CSC, j’ai eu Bjarne Riis, il était cool avec moi. Au briefing il me disait toujours, “Laurent, tu fais comme tu veux”. » Une consigne que vous n’avez jamais comprise ? « Il y en a plein que je n’ai jamais comprises. Quand tu es en course, tu n’as pas de recul, ta vision est réduite, il faut donc faire confiance aux personnes qui sont derrière. Les décisions, tu ne les partages pas toujours, et parfois avec le recul, tu peux comprendre. » Le coureur qui vous a le plus fait souffrir ? « Je vais dire Richard Virenque, quand je visais le maillot à pois et que je l’ai retrouvé sur ma route en 2002. C’est con, c’est lui qui m’avait donné l’envie et l’idée de lutter pour ce classement quand il était suspendu et qu’il n’avait pas fait le Tour, l’année d’avant, en 2001. Il m’avait dit : “Tu peux gagner le grimpeur, tu pars de loin et ça fait chier tout le monde”. Et c’est vrai qu’à cette époque-là, en par-

tant de loin, tu pouvais prendre des points sur les cols. Aujourd’hui, il faut gagner au sommet du dernier col si tu veux le maillot à pois. Richard, en 2002, il est revenu dans le jeu, je connaissais son amour pour ce classement et je l’avais sur ma route. Parfois il restait un ou deux points à prendre et il me lançait le sprint à un kilomètre du sommet, il m’a bien fait souffrir. Mais je l’ai eu quand même le maillot ! » L’anecdote que vous n’avez jamais racontée ? « Quand j’étais gamin, un jour on est allé avec mon père et mon frère dans la montée de Guzet Neige, dans les Pyrénées. J’avais vu passer Hinault, qui était mon idole depuis toujours, et je l’avais trouvé tout maigre. Je m’étais dit : “Bernard Hinault, qu’est ce qui lui arrive ?”. J’étais un peu déçu, je le voyais plus gaillard que ça. Les mecs sont affûtés, c’est ça qui m’avait surpris. » ៚

RECUEILLI PAR STÉPHANE CARPENTIER PHOTO FRANCE TÉLÉVISIONS 0072.


LE SPORET COMM E ON L’AIM

DIMANCHE 15 JUILLET LA GRANDE LESSIVE Le trio de tête creuse l’écart dans les derniers secteurs pavés. L’étape du Tour de France, disputée hier dans la région, n’aura pas chamboulé le classement général. Mais les spécialistes des classiques flandriennes, ici Yves Lampaert avec le maillot de champion de Belgique et Greg van Avermaet avec le Maillot jaune, se seront montrés. PHOTO SÉBASTIEN JARRY



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LUNDI 16 JUILLET 2018 LA VOIX DES SPORTS

LAURENT DESBIENS LE MAILLOT JAUNE, C’ÉTAIT SON DOUDOU

Le 19 juillet 1998, la huitième étape rallie Brive à Montauban. L’échappée dans laquelle figure le Nordiste Laurent Desbiens compte jusqu’à dix minutes d’avance, le peloton emmené par les Telekom de Jan Ullrich baisse les bras. Après 190 km d’effort, le coureur originaire de Mons-en-Barœul va découvrir la vie en jaune. Laurent Desbiens, quelles étaient les conditions de course ce jour-là ? « C’était une journée comme je les préférais sous une grosse chaleur. L’année d’avant, je remporte d’ailleurs une étape dont l’arrivée était à Perpignan. Sous la canicule. La chaleur, oui, c’était mon truc à moi, le gars du Nord, dès qu’il crevait de chaud, c’était parfait. » Aviez-vous un plan de bataille ? « Dès le grand départ, j’avais pointé cette étape, elle était difficile, accidentée, mais ne montait pas très haut. J’avais donc veillé à faire un bon prologue (à Dublin, en Irlande, cette année-là) afin de ne pas perdre trop de temps. Pour les baroudeurs comme moi, faire un bon prologue pouvait permettre d’avoir ensuite un bon coup à jouer pour le Maillot Jaune, c’est Cyrille Guimard qui m’avait appris ça. » Comment s’est passée l’échappée ? « J’étais dans un petit groupe de six (avec Durand, Tafi, Sacchi, Mazzoleni et Laukka). Au début, on pensait juste à la victoire d’étape et puis le scénario a évolué. On s’est rendu compte que dans le peloton, l’équipe de Jan Ullrich, qui avait pris le Jaune la veille lors du chrono individuel, avait du mal à rouler, à organiser la poursuite. L’écart a augmenté, on a compté jusque dix minutes d’avance et je suis alors devenu le maillot jaune virtuel. Mais il y avait un hic. Dans l’échappée, il y avait aussi Andrea Tafi qui était tout près de moi au général, à six secondes seulement. Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il m’a pourri ma journée. Tafi, c’était un sacré loulou, une vraie machine. À 15 kilomètres de l’arrivée, il a commencé à m’attaquer sans arrêt. Mais je suis resté dans sa roue, je ne l’ai pas lâché 0075.

d’une semelle. J’ai même placé des attaques à mon tour pour lui faire comprendre que j’avais de bonnes jambes. » À l’arrivée, Jacky Durand gagne l’étape, et pour vous il y a une autre drôle de récompense… « Je suis plutôt du genre anxieux, je n’y crois jamais (rires). J’étais avec mon directeur sportif derrière le protocole, et tant que Mangeas (le speaker du tour) n’annonçait pas que c’était fait, je n’y croyais pas. » Qu’est-ce que ça fait de se retrouver soudainement Maillot jaune du Tour ? « C’était comme irréel. J’étais dans une bulle, je ne réalisais pas, comme si je vivais à côté. Impossible de se lâcher. J’étais un peu timide (rires), introverti, trop discret même. Sur le moment, je n’ai sans doute pas assez savouré, je n’avais pas le recul pour réaliser que c’était un truc exceptionnel à vivre. Être le premier du Tour, ce n’est pas rien. Aujourd’hui, si une telle aventure m’arrivait à nouveau, je corrigerais tout ça et je le vivrais autrement. » Vous en avez quand même profité un peu ? « Le podium, le protocole, les félicitations, c’était quand même extraordinaire. Quand je suis rentré à l’hôtel, tout le monde me regardait avec des grands yeux, j’avais l’impression d’être un extraterrestre, et j’avais toujours autant de mal à réaliser ce qui m’arrivait. Je n’en ai vraiment pris conscience qu’une fois dans ma chambre. » Comment ça ? « Le soir, j’ai préparé mes affaires pour le lendemain. J’ai posé sur mon lit le cuissard, les chaussures, le casque, le maillot, tout était en jaune. C’était vachement beau, et tout ça c’était pour moi ! Quand j’ai éteint pour dormir, j’ai gardé le maillot jaune près de moi, c’était devenu

PAR STÉPHANE CARPENTIER PHOTOS PIB ET AFP


LA VOIX DES SPORTS LUNDI 16 JUILLET 2018

IL Y A VINGT ANS... TOUR DE FRANCE 2018 45 PLUS DE VINGT TOURS À SON ACTIF S’il y a participé sept fois en tant que concurrent, Laurent Desbiens, qui a raccroché le guidon en 2001, n’a pas pour autant délaissé la Grande Boucle. Dès l’année suivante, il a intégré l’épreuve comme suiveur pour ASO. Pendant des années il a été pilote moto des médecins sur le Tour de France. Il a aussi occupé le poste stratégique de motard info. « Tu es tout seul sur ta machine, avec trois ou quatre chronos autour du cou, avec la charge de calculer les écarts en course. C’est une mission très dure, c’est presque aussi difficile que de faire une étape à vélo. » Après avoir ensuite piloté des invités pour la marque Carrefour, l’ancien Maillot jaune nordiste a choisi de ne pas prendre le départ cette année. « J’avais envie de couper, et pour une fois de partir en vacances en juillet. » Cela ne l’a toutefois pas empêché d’être présent lors de l’arrivée à Roubaix, le 15 juillet. Puis d’applaudir les coureurs depuis son lieu de vacances, à La Rosière, en Savoie, où s’est justement jugée l’arrivée de la onzième étape. « J’ai vécu le Tour à vélo, en voiture, à moto, mais quasiment jamais comme spectateur, je voulais en profiter. » ៚

DIGEST

Laurent Desbiens est né le 16 septembre 1969 à Mons-en-Barœul. Marié, deux enfants. Professionnel de 1992 à 2001. 11 victoires (dont une étape sur le Tour, les Quatre Jours de Dunkerque et A Travers le Morbihan). 7 participations au Tour de France (deux jours en Jaune en 1998), 3 au Tour d’Italie, 1 au Tour d’Espagne. Équipes successives : Collstrop, Castorama, Gan, Cofidis, Kelme. Dans la vie de tous les jours, Laurent Desbiens est employé à la MEL (Métropole européenne de Lille) pour laquelle il travaille dans la communication et le relationnel des grands événements sportifs.

mon doudou (rires). Et le lendemain matin, ce fut l’un des meilleurs moments. J’ai enfilé ma tenue, je me suis regardé dans la glace et je me suis dit : “Merde, c’est moi le Maillot jaune”. » Comment avez-vous été accueilli dans le peloton ? « Tout le monde me regardait avec des yeux brillants. Après, pendant la course, on fait attention à toi, on ne va jamais te mettre dans la bordure. J’étais le patron, mais ça n’a pas duré longtemps (rires). Ton équipe roule pour toi, va te chercher les bidons. Elle est au petit soin. J’étais protégé. Si je voulais une pâte de fruit, il me suffisait de demander. » Tout devenait plus facile ? « Pas forcément, car il y a aussi le stress, la pression, la peur de mal faire. Je me devais de faire honneur au maillot et dans une étape il peut se passer n’importe quoi. Avec mon équipe (Cofidis), nous avions d’ailleurs peur que les Mapei de Tafi nous montent un sale coup. Le Jaune, il le voulait aussi Tafi, alors il m’a à nouveau fait la misère, mais je ne me suis pas laissé faire. »

Le maillot, vous le perdez finalement le lendemain, lors de la 11e étape entre Luchon et le plateau de Beille ? « Il pleuvait, on attaquait les Pyrénées, ce n’était ni la météo que j’aime ni mon terrain de prédilection. Je savais que ça allait être compliqué face aux vrais leaders qui allaient commencer à se battre. J’aurais pu tenter de m’accrocher un peu plus, mais en même temps c’était trop dur. Et Francesco Casagrande, mon leader chez Cofidis, est tombé. J’ai choisi de l’attendre. Voir le Maillot jaune s’arrêter pour aider son leader, cela avait marqué les esprits et interpellé le public. Mais, pour moi, c’était naturel. On ne change pas sa personnalité, on est comme on est, c’est tout. Aujourd’hui, je me dis quand même que j’aurais dû plus croire en moi, qu’il y avait peut-être moyen de le garder une journée de plus. » On ressort comment d’une telle expérience ? « Être le maillot jaune du Tour c’est top, mais c’est aussi très fatigant, tu es sollicité tout le temps. Au village, à l’hôtel, partout. Être bon et être capable de gagner le Tour, c’est une chose, mais il faut aussi être très fort mentale-

ment pour gérer l’emballement médiatique et les sollicitations. J’ai connu ça pendant deux jours et j’en suis sorti épuisé, vidé. J’ai essayé de récupérer, et surtout de finir ce Tour. On entamait la montagne, le plus dur allait arriver. Et plus les jours passaient, plus je prenais conscience de ce que j’avais vécu. » Y a-t-il eu des retombées positives après le Tour ? « J’ai été invité sur quasiment tous les critériums du mois d’août, il y en avait beaucoup à l’époque, et tout le monde me voulait. Cela m’a permis de faire rentrer un peu d’argent dans la caisse. Enfin, bon, ce n’est pas comme si j’avais gagné au loto, hein, on est d’accord (rires). Aujourd’hui, je travaille et je n’habite pas dans une villa avec une piscine. » Vingt ans après, que reste-t-il de cette expérience ? « Aujourd’hui encore, il ne se passe pas une semaine sans qu’on m’en parle au moins une fois. Cela ne me rajeunit pas (rires). Rouler avec le maillot jaune, dans la carrière d’un cycliste, c’est ce qu’il y a de plus beau. J’en suis très fier. » 0076.


Photos : Ville de Lille / DR

A chacun son défi, à chacun son plaisir !


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s n a s r e g a t r a p à s f i t s ! e l l i m a 2 jours fe f n e t e s i m a e r t n e n o i t a r modé


48 SPORTS INDIVIDUELS ់ ់ CYCLISME CHAMPIONNATS D’EUROPE ESPOIRS ET JUNIORS ៌ ៌

់ ់ GOLF GRAND PRIX LILLE-MÉTROPOLE ៌ ៌

ALEXYS BRUNEL À LA HAUTEUR

MATHIEU FERON, UN JEUNE BELGE ROYAL

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n partant en République tchèque pour le championnat d'Europe, Alexys Brunel manquait de repères mais visait, selon Pierre Yves Chatelon, le sélectionneur national, « un top 5 ». Au terme des 23 kilomètres, il terminait en huitième position, à cinq secondes de l'Italien Edouardo Affini. Il avait pourtant de très bonnes sensations : « Je suis un peu frustré du résultat. Après mon titre de champion de France, j'étais sur une bonne dynamique. Il est possible que la distance ait été un peu courte pour moi. Ce n'est pas une catastrophe mais je pouvais faire mieux. » Hier, sur le très pénible circuit de Zlin, il a pourtant répondu totale-

Alexys Brunel a terminé 8e. PH. ARHCIVES VDS

ment aux attentes du sélectionneur qui s'est montré très élogieux : « Je lui avais demandé d'aller dans les bons coups dès le départ pour obliger nos rivaux à assurer le travail

់ ់ PÉRENCHIES ៌ ៌

CARTON PLEIN POUR DIMANCHE PROCHAIN

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oger Vandevelde, le président de Pérenchies, n’est pas du genre à faire du tapage. Pourtant, chaque année, sa course réunit un plateau riche en densité et en qualité dans sa classification (1.2). Il en sera encore de même dimanche où 25 formations ont envoyé leur engagement. Les fameux pavés d’Ennetières constituent la marque de fabrique du parcours. Une aubaine pour Vandevelde car des courses similaires enregistrent beaucoup moins de participants. Et pour briguer la succes-

sion de Roy Jans, on se bouscule vraiment au portillon. Les Belges Dehaes, Pardini, Bille ou Farazijn, souvent à leur affaire, ont toute légitimité pour perpétuer leur domination des dernières éditions. Ils sont armés pour les combats d’envergure. Mais les Français Barbier, Tronet (Roubaix), Bodiot (Villeneuve-Saint-Germain), Dassonville (Nogent), Flet, Avoine (Douai) ou encore Vandermeersche, Van Haverbeke (Dunkerque) ne se contenteront certainement pas de les regarder. ៚ ROGER DEMEURE Départ 14 heures. 12 tours dont six avec pavés. 165 kilomètres.

LA COURSE PREMIER GRAND PRIX CYCLISTE DE SAVY-BERLETTE L'organisation : La commune de Savy-Berlette, petite bourgade entre Arras et Saint-Pol, a organisé, vendredi soir, en semi-nocturne, son premier grand prix avec deux courses réservées aux minimes et cadets. Trente-six coureurs, venus des Hauts-de-France, étaient engagés. La course : Sur un très beau circuit de 2,6 kilomètres à parcourir vingt fois et avec une très belle organisation, ce premier grand prix de Savy-Berlette a tenu toutes ses promesses. D'abord parce qu'à cet âge-là, on ne calcule pas, on se lâche souvent et on donne tout. Rapidement, un groupe d'une dizaine d'hommes 0079.

LUNDI 16 JUILLET 2018 LA VOIX DES SPORTS

fit la course en tête. On y retrouvait notamment le dernier champion du Pas-de-Calais, De Doncker, son équipier en club, Petit, mais aussi le Boulonnais Leprêtre ou encore l'Isberguois Danel, déjà très en vu la semaine passée à Frévillers. Tout se joua finalement dans les derniers tours, quand le Boulonnais Leprêtre et le Douaisien Bauduin prirent la poudre d'escampette, le Nordiste l'important au sprint, tout en puissance. Le classement : 1. Bauduin (Douai), les 52 kms en 1 h28'10'' ; 2. Leprêtre (Boulogne) ; 3. Petit (Arras) ; 4. Danel (Isbergues) ; 5. Perrot (Hyères) ; 6. Ancahin (Arques) ; 7. Fiévet (Abbeville) ; 8. De Doncker (Arras) ; 9. Delille (Thourotte) ; 10. Maréchal (Abbeville).

de poursuite et les fatiguer. Il y avait pas mal de dénivelé et les grimpeurs étaient avantagés. Alexys a donc déclenché rapidement les hostilités avec un groupe de huit coureurs avant de les faire exploser pour rester seul aux commandes . Lorsqu'il fut repris, Touzé et Paret Peintre ont pu contrer. Et c'est finalement Victor Lafay, sur la réserve grâce au travail de toute la formation tricolore, qui a attrapé le wagon final. « Notre représentant finit deuxième. Quant à Alexys, il a scrupuleusement respecté les consignes de course », affirmait le sélectionneur. Dès le mois d'août, Alexys Brunel endossera le maillot de la Groupama-FDJ en tant que stagiaire tandis que Victor Lafay sera déjà professionnel sous la tunique de Cofidis. ៚ ROGER DEMEURE

COULISSES REMCO EVENEPOEL Ce nom risque de devenir rapidement familier à toute la communauté cycliste. Remco Evenepoel est ce nouveau phénomène belge qui vient du football (Anderlecht et 3 ans à Eindhoven, fils d’un ancien pro qui a délaissé les crampons pour le vélo). Il est junior deuxième année et vient de remporter le championnat d’Europe du contre-la-montre ainsi que de la course en ligne. Pour décrocher ce titre, il a assuré plus de cent bornes aux commandes en solitaire et a mis près de dix minutes dans la vue de ses rivaux. Quand on sait qu’il a déjà remporté Kuurne, la course de la Paix, le tour du centre Morbihan, le Grand Prix du Général Patton au Luxembourg, et toutes les étapes de la Coupe du monde, il n'y a aucun doute possible sur le fait que la Belgique tient là un coureur hors du commun. Il sera pro au 1er janvier dans la formation Hagens Berman Axéon (Continental).

COUPE DE FRANCE DN1 C’est le champion de France amateur Geoffrey Bouchart (Roanne) qui s’est imposé au terme de la sixième étape de la Coupe de France de DN1. La course se disputait sur près de deux cents kilomètres entre Brenne et Montmorillionais. Il a devancé Guillonnet (Dijon) et Krainer (Rouen). Les Nogentais Havot (11e) et Leplingard (17e) rentrent dans les points de la Coupe de France qui récompensent les vingt premiers. Nogent qui avait réalisé un rétablissement spectaculaire avec la victoire de Dassonville à la Sportbreizh était classé septième de cette Coupe de France. Il est désormais en sixième position (113 points) juste dans la roue de Vendée U et Chambéry. Il reste une étape à disputer en août ainsi que la finale en septembre à l’occasion de la Boucle de l’Artois (8 et 9 septembre). Une place sur le podium est donc encore possible même si Roanne paraît intouchable pour la position de leader.

Mathieu Feron a étonné à Ronchin. PHOTO ALEXANDRE MONTOIS

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es Belges venus en force ont réussi un magnifique doublé pour la première fois ce weekend à Ronchin lors du grand prix du golf de Lille Métropole, grâce a deux jeunes golfeurs de talent Sophie Bert de Waregem et Mathieu Feron d'Anvers. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que ces deux Flandriens là, n'ont pas tremblé face à l’armada des Nordistes, des Bonduois, des Merignisiens et celle du Sart. Accompagné pendant les deux journées de son coach Frank Dhondt, responsable du golf flandrien, Mathieu Feron a démarré très fort samedi, en réalisant un excellent score de 67, soit cinq coups sous le par, seul le surprenant Bonduois Lucien Dumortier avec deux coups de retard espérait jouer un mauvais tour au jeune Belge lors de la deuxième partie du dimanche.

Des Belges tenaces et victorieuses Malheureusement, le jeune talentueux Anversois ne lâchait rien, réitérant un magnifique parcours presque identique avec un nouveau score sous le par, grâce a des drives puissants et des putts efficaces. Le Bonduois Dumortier, son dauphin un peu

surprise conservait avec cran sa deuxième place. Chez les dames, les Belges ont été également dominatrices, s’offrant un joli doublé, mais la lutte pour le sacre fut plus serrée. Les trois prétendantes n'étant séparées que d'un coup. La jeune Sophie Bert de Waregem l’emportant de peu devant sa compatriote Cassiopee Oliviers grâce à son premier parcours, et l’expérimentée Dominique Dautel de Mérignies. Pour le président Jean-Louis Pick était réjoui du bon déroulement de la compétition. « Bien sûr, ce fut un beau grand prix sous une forte chaleur, les golfeurs ont souffert, avec à l'arrivée un beau doublé belge. » Le seul petit regret, pour le responsable lillois, c’est la date qui n’était sûrement pas la meilleure, avec hier le Tour de France et la finale de la Coupe du monde de football. ៚ MICHEL CASTELAIN CLASSEMENT : Messieurs :1. Mathieu Feron (Anvers, 67+71 = 138) ; 2. Lucien Dumortier (Bondues, 69+72 = 141) ; 3. Teddy Desrousseaux (Le Sart, 73+72 = 145) ; 4. Doriano Biernaux (Merignies, 72+73 = 145) ; 5. Matthew Colaviti (Stade Français, 72+77 = 149) ; 6. Alexandre Wilczyk (Merignies, 73+76 = 149). Dames : 1. Sophie Bert (Waregem, 78+76 = 154) ; 2. Cassiopee Oliviers (Belgique, 80+75 = 155) ; 3. Dominique Dautel (Merignies, 78+78 = 156).


LA VOIX DES SPORTS LUNDI 16 JUILLET 2018

ATHLÉTISME SPORTS INDIVIDUELS 49 ់ ់ LES FOULÉES FRETINOISES (10 KM) ៌ ៌

NIYONKURU REND LE PLUS BEAU DES HOMMAGES À GEZMU Les Burundais Abraham Niyonkuru et Dieudonné Nsengiyumva ont rendu un bel hommage à leur amie Zenash Gezmu, assassinée en novembre dernier, en s’offrant le doublé à Fretin.

L’

an passé, la puce éthiopienne était montée sur la deuxième marche du podium féminin du dix. Elle se faisait un plaisir de revenir dans le Nord pour l’emporter enfin. Mais le destin est parfois cruel. Cet hiver, l’Africaine a été victime d’un odieux assassinat. Ses camarades du Stade Français avaient fait le déplacement depuis la région parisienne afin d’être présents sur la ligne de départ, ce lieu magique que chérissait tant Zenash Gezmu. Ils étaient loin d’être les seuls. Benoit Bougaut, l’organisateur des foulées, 26e du nom, ne pouvait que rendre hommage à son maître queux, Frédéric Staszewski. Ce dernier avait concocté un plateau élite alléchant. Le repas fut à la hauteur du menu. À l’arrivée, les trois mé-

daillés étaient descendus sous les trente minutes.

Les Africains au-dessus du lot

L’AFRICAINE ZENASH GESMU A ÉTÉ VICTIME L’AN DERNIER D’UN ODIEUX ASSASSINAT

Abraham Niyonkuru (à gauche) et Dieudonné Nsengiyumva ont dominé les foulées fretinoises en terminant premier et deuxième. PH. ALEXANDRE MONTOIS

LES VAINQUEURS

L’ANONYME

« J’ai fait un début de course prudent. Mais je n’ai jamais paniqué. Il m’a suffi de garder la même allure pour reprendre Pierre Maleszka et le déborder au train. Et j’ai terminé à mon rythme, même si à la fin ça piquait un peu ! C’est génial, je n’avais rien fait depuis octobre. C’est encourageant avant Le Touquet. »

« Nous avons décidé de durcir la course avec Dieudonné (Nsengiyumva) pour se débarrasser de nos adversaires. À mi-course, il ne restait plus que le Marocain. Dans le dernier kilomètre, j’ai porté une attaque et il a cédé tout de suite. Je reviendrai pour défendre mon titre. » ABRAHAM NIYONKURU (VAINQUEUR DU 10 KM)

LES CLASSEMENTS

Eric Machet a un bel appétit

5 KILOMÈTRES

Le propriétaire du domaine des Cigognes à Ennevelin a vécu un gros week-end . Hier, le restaurateur était en première loge pour voir passer les acteurs de la Grande Boucle, La veille, le Nordiste participait à la 26e édition des foulées fretinoises.

1. Leprêtre (NL) 15’39’’ 2. Maleszka (Oignies) 15’53’’ 3. Benamar (Lille Running) 16’07’’ 4. Younes (VAFA) 16’27’’ 5. Santerre (Templeuve) 16’43’’ Première féminine : Lisa Haussaire 19’17’’.

La course à pied, une vieille histoire d’amour ? Absolument. Plus jeune, j’ai toujours aimé faire des cinq puis des dix avant de tenter de plus longues distances. J’ai participé à de nombreux semi-marathons avant de tenter le summum, le marathon. À ce jour, j’en ai huit à mon actif. À 43 ans, je suis fier d’avoir claqué un chrono à 3h36’. En toute logique, mon premier fut celui de Paris. Mais j’ai eu la chance de faire celui de La Rochelle.

JÉRÔME LEPRÊTRE (VAINQUEUR DU 5 KM)

ÉRIC MACHET 43 ans

Transformer les frères Casteele en simples figurants n’est pas à la portée du premier venu. Mais les Belges, étouffés dès le coup de pistolet du starter par le rythme du trio de tête, n’ont guère pesé dans les débats. Steven, le meilleur de la fratrie, se contentant d’intégrer de justesse le top 5. Il y a trois ans, Hicham Briki, l’Amandinois, aurait pu jouer la victoire avec un chrono de 30’46’’. Samedi, lui qui sort d’un brillant succès à Boulogne au finish, a dû laisser les cadors du jour s’expliquer entre eux. Le Marocain Azeddine Habz faisait figure d’épouvantail : médaille de bronze aux « France » à Albi sur le 5000 mètres, il avait des arguments à faire prévaloir dans la métropole. Il fut le seul à pouvoir suivre les deux coureurs du Burundi, Niyonkuru et Nsengiyumva. Mais à l’approche de la flamme, le licencié du club de Pierrefitte-sur-Seine comprit qu’il ne pourrait pas leur disputer le titre. Dès lors, les deux compatriotes s’offraient un doublé amplement mérité. ៚ RÉGIS DULAS

Vous avez d’autres disciplines de prédilection ? Le cyclisme. J’aimais beaucoup faire de longues virées. Malheureusement, une mauvaise chute m’a stoppé net : fracture du bas-

sin. J’ai repris doucement par des footings. Et enfin l’an passé, j’ai bouclé le semi Marseille-Cassis avec un col à la clef, une vraie résurrection. Pourquoi les foulées fretinoises ? Par amitié, j’ai mis la main à la poche en tant que sponsor. Et quitte à s’y intéresser autant courir aussi. Je n’étais pas venu pour réaliser un temps. Malgré une forte chaleur, j’ai terminé en 57’, pas si mal non ? J’ai apprécié le parcours qui fait la part belle aux chemins de campagne. Tu laisses partir les fous furieux et tu fais ta course tranquillement en sautant de groupes en pelotons. Mais c’est souvent les groupes qui te lâchent ! ៚ R. D.

10 KILOMÈTRES 1. Niyonkuru (BUR) 29’33’’ 2. Nsengiyumsa (BUR) 29’38’’ 3. Habz (MAR) 29’51’’ 4. Briki (St Amand) 30’46’’ 5. S.Casteele (BEL) 31’17’’ 6. Baroux (Arras) 31’35’’ 7. M. Casteele (BEL) 32’00’’ 8. Schmitt (Sin le Noble) 32’10’’ 9. Hmed (SUD) 32’24’’ 10. Cambier (Oignies) 32’34’’ Première féminine : Francine Niyonizigiye 35’49’’.

0080.


50 SPORTS INDIVIDUELS

LUNDI 16 JUILLET 2018 LA VOIX DES SPORTS

់ ់ ATHLÉTISME CHAMPIONNATS DE FRANCE ESPOIRS ៌ ៌

់ ់ CANOË-KAYAK ៌ ៌

DYLAN CATY TIENT SON RANG

LES HAUTS-DE-FRANCE EN CONQUÉRANTS

L

e sociétaire de Sambre Avesnois Dylan Caty a claqué sa meilleure course de l’année au bon moment pour remporter le titre espoirs sur 110 m haies en 13’81 hier à Niort. Malgré une saison plus compliquée que la dernière où il avait signé son record personnel aux championnats d’Europe espoirs (13’66), Caty s’est accroché malgré trois élongations aux interclubs. Maîtrisant chacune de ses courses dans les Deux-Sèvres, le Nordiste n’était pas peu fier de conserver son bien : « Je signe ma meilleure course en finale du plus important rendez-vous de l’année, c’est super ».

De toutes les couleurs Le Belge Jarne Duchateau, favori pour remporter le concours du javelot, a fini à la deuxième place avec un meilleur jet à 65m52. Benjamin Leaute (Lille Métropole) a remporté la course seniors du 20 km marche en 1h36’43’’ avec un nouveau temps de référence à la clé. Simon Bazzo Bortot (SaintAmand) a lui obtenu la médaille de bronze chez les espoirs sur le 20 km marche (1h42’23’’). Médaille de bronze pour Clément Duigou (Saint-Polois) sur le 3000m steeple (9’03’’48).

Médailles pour Willart et Philippe Chez les féminines, on attendait

Flore Caupain a tenu son rang. Dylan Caty a conservé son titre sur 100m haies.

beaucoup d’Emma Willart sur le 800m et Maëlle Philippe au disque. La première nommée, favorite, a dû se contenter de la médaille de bronze avec un temps de 2’08’’56. Malgré une médaille d’argent, Phillippe (Lille Métropole) était très déçue de son concours. La championne de

France juniors en titre s’est montrée tendre avec un meilleur jet à 45m15, loin des 50 mètres espérés : « Sur le papier, je suis très heureuse de la deuxième place, mais je garde un goût d’inachevé ». Enfin, bronze pour Masset (Arras) au saut en hauteur (1m77). ៚ THOMAS LOISEL

LES AUTRES COURSES Awoingt Foulées d’Awoingt, 1 232 participants Les courses : La 22e édition des Foulées d’Awoingt a réuni, samedi matin, un plateau très proche du record établi l’an dernier. Pierre Potteau a remporté le 5 km après avoir été accroché jusque dans le dernier kilomètre par le cadet Cambrésien Adrien Lanciaux. Le 10 km a donné lieu à un beau duel entre le Cambrésien Benjamin Danappe et Fabien Méresse (Xter Mormal Natura) qui n’a lâché prise que dans les derniers hectomètres. Les vainqueurs : En remportant la dixième manche, sur dix disputées, du Challenge du Cambrésis 5 km, Pierre Potteau a écrasé une nouvelle fois la concurrence. Après quelques podiums, Benjamin Danappe a renoué avec la victoire sur 10 km, confortant sa première place au Challenge du Cambrésis. « Il me manquait le 15 km, avouait Arnaud Capilliez, j’avais déjà remporté, par le passé, le 5 et le 10 km à Awoingt. » La collection est désormais complète. Les classements : 5 km : 1. Potteau 16’53’’ ; 2. Lanciaux 17’29’’ ; 3. J. Degroise 17’36’’. Femmes : 1. Hannon 23’11’’ ; 2. Bertrand 23’23’’ ; 3. Barreux 24’16’’. 10 km : 1. Danappe 35’09’’ ; 2. Méresse 35’17’’ ; 3. Deproot 35’45’’. Femmes : 1. Hendrick 42’20’’ ; 2. Gobert 42’52’’ ; 3. Humain 0081.

43’50’’. 15 km : 1. Capilliez 56’23’’ ; 2. Lamotte 57’13’’ ; 3. Leroy 58’40’’. Femmes : 1. Théry 1h19’43’’ ; 2. Coache 1h24’27’’ ; 3. Samuels 1h25’09’’.

Attin Les foulées attinoises, 184 participants La course : Parcours plat, vert et boisé à travers les marais de la Madeleine et les champs alentours. Deux courses étaient proposées, l’une de 5,5 kilomètres et la seconde de 11 kilomètres. Sous une chaleur torride, les sentiers boisés, habituellement humides étaient bien secs rendant l’ensemble du parcours très roulant. Les vainqueurs : Nicolas Thibaut est licencié au Touquet Opale Athlétisme. Premier du petit parcours qu’il a trouvé agréable, il n’a pourtant pas toujours été en tête. S’échappant dans le trio de tête au départ de la course, il a ménagé son effort pour doubler les deux premiers à mi-course et ensuite terminer seul. Pour sa toute première participation, Cléa Lelièvre (cadette) du TOA, remporte cette course avec seulement 4 minutes d’écart sur le premier, lui valant une quinzième place au général. Venu à vélo depuis Hardelot, son lieu de vacances, Victor Debil-Caux, le vainqueur du 11 km, est licencié à Beauvais. Il prépare le

triathlon de Cayeux prévu dans deux semaines. Côté féminin, c’est la Porteloise Daria Maszota qui signe sa première victoire en trois participations. Les classements : 5,5 km : 1. Thibaut 20’01’’ ; 2. Thellier 20’13’’ ; 3. Vittaz 20’51’’. Femmes : 1. Lelièvre 24’10’’ ; 2. Cuvellier 25’27’’ ; 3. Beauroin 25’56’’. 11 km : 1. Debil-Caux 41’03’’ ; 2. Quandalle 40’21’’ ; 3. Sueur 41’31’’. Femmes : 1. Maszota 52’46’’ ; 2. Coppin 54’03’’ ; 3. Baillieu 54’’.

Ecques 17e foulées ecquoises, 228 participants La course : Un parcours sans faute pour Antoine Lévéque d’Aire sur la Lys qui a parcouru les 10 km en 33’46’’. Un temps qui se rapproche de celui qu’il a réalisé lors des championnats de France de Liévin le 23 juin dernier. Parti très vite, il réalise sa course seul en tête, en laissant Alexandre Barrois son poursuivant à près d’une minute. La première féminine Fanny Mudes a beaucoup souffert de la chaleur comme de nombreux d’athlètes, pas beaucoup d’ombre sur un parcours de macadam, avec des faux plats qui cassent le rythme. Classement : 1. Lévéque 33’46’’ ; 2. Barrois 34’41’’ ; 3. Laneuw 35’12’’. Femmes : 1. Mudes 40’39’’, 2. Pouilly 41’25 ; 3. Ferreira 43’50’’.

L

es championnats de France disputés sur le bassin de Poses, en Normandie, ont rendu leur verdict. Et le bilan est, tant pour les clubs que pour l'équipe régionale des Hauts-deFrance, très prometteur. Ainsi le club des bords de Scarpe est en route vers son 28e titre de champion de France des clubs après quatre jours de course où il a dominé avec 31 podiums dont douze titres individuels remportés dans les catégories cadets à vétérans. Comme chez les seniors où Adrien Bart sur le canoë monoplace 1000 m et Thomas Simart sur le 200 m ont remporté la

médaille d’or. Flore Caupain, toute récente championne d’Europe junior, a également honoré son rang. Quant au Boulonnais Maxime Beaumont, il a réussi son championnat en obtenant deux médailles dont un titre. Un résultat complété par ceux de l’équipe minime des Hauts-de-France qui se classe troisième du classement des régions avec douze podiums, un résultat illustrant la politique de formation des clubs régionaux où, hormis Saint-Laurent et Boulogne-sur-Mer, on retrouvait Marquion, Quesnoy-sur-Deûle, Valenciennes, Lille, Cambrai et Coudekerque. De quoi voir l’avenir en rose ! ៚

់ ់ TENNIS ៌ ៌ Loos 193 participants Les vainqueurs : On prend les mêmes et on recommence lors de cette nouvelle manche du circuit des Weppes. Quelques semaines après l’étape de Santes, c’est à Loos que Thimoté Verstaen Labbe et Marie De Juan se sont imposés en simple dans leur tableau respectif. Pour le Herlilois, c’est un troisième titre de rang, deux mois à peine après sa reprise de la compétition. Une trajectoire qui lui donne désormais l’ambition de remporter le circuit. Pour Marie De Juan, c’est un nouveau sacre, mais obtenu sans jouer. Après avoir remporté la demi-finale sur abandon au bout de quelques échanges, son dernier adversaire a déclaré forfait. Pour les deux lauréats, le prochain rendez-vous du circuit aura lieu à Gondecourt au début du mois de septembre. Simple Messieurs : Verstaen (4/6, Herlies)

bat Harteel (15, Mouvaux) : 6-4, 7-5. Simple Dames : De Juan (4/6, Denain) bat Kawala (3/6, Wattrelos) sur forfait.

Noyelles-sous-Lens 273 participants La finale messieurs : Avec des demi-finales jouées le matin même et des finales décalées à cause du match de football de la France, les deux joueurs ont certainement perdu un peu d’influx. À ce jeu, c’est Paul Forichon, plus frais qui s’est imposé. Dominateur dans le premier set, il a été plus inquiété dans le deuxième mais s’impose finalement en toute logique. Simple messieurs : P. Forichon 1/6 TC Biaritz Olympique bat C. Obry 0 TC Viry Moureuil : 6/2, 6/4 Simple dames : M. Schaeffer 15/1 TC Raismes bat E. Lhomme 15/3 TC Bruay-La-Buissière : 7/5, 4/6, 7/6.


PUBLI-COMMUNIQUÉ

SANTÉ

LE SPORT, C’EST DANS VOTRE NATURE ! Bougez, respirez, c’est l’été ! Notre région regorge de sites où allier sport, détente et bien-être. Randonnées pédestres, trails, vélo, sports nautiques et nouvelles pratiques comme le paddle ou la marche nordique : voici de bonnes idées pour garder la forme grâce aux sports de nature. es sports de nature sont non seulement bénéfiques pour la santé car ils permettent d’éviter les risques sanitaires liés à la sédentarité comme les maladies cardio-neuro-vasculaires, le vieillissement prématuré, l’obésité ou le cancer, mais aussi parce qu’ils contribuent à l’épanouissement personnel de ceux qui les pratiquent. Ces activités physiques et sportives souvent exercées au cœur de milieux naturels exceptionnels ont ce petit goût d’aventure qui rend heureux. S’évader, se dépayser, se ressourcer, admirer les beautés de la nature : le bonheur, c’est bon pour la santé ! Coupure du quotidien, libération du stress urbain, environnement plus sain, convivialité et partage, les sports de nature font de plus en plus d’adeptes. Pour 48% des voyageurs européens, la pratique d’une activité d’aventure est le motif principal de leur dernier séjour. En montagne, 60% des touristes* pratiquent un sport de nature, ils sont 56% à la mer et 40% à la campagne.

L

UNE RÉGION PROPICE AUX SPORTS DE NATURE Si nous n’avons pas de montagnes, nous avons dans la région une variété extraordinaire de paysages propices à la pratique des sports de nature. En Nord-Pas de Calais, plus de 60% des activités sportives sont liées à la santé et au bien-être. Forêt, plaine, terrils, campagne, plage et même parcs urbains côtoient nos 150 kilomètres de littoral et autres rivières et cours d’eau… Le choix est donc vaste.

VOICI 3 IDÉES DE « SPORTS SANTÉ » À PRATIQUER CET ÉTÉ. • Longe-côte : mouiller le maillot ! Marcher, c’est bon pour la santé ! Discipline nautique imaginée sur les plages dunkerquoises il y a plus de 10 ans, le longe-côte est un sport à part entière qui allie bienfaits

du milieu marin, exigence d’une discipline sportive technique et convivialité. Le longe-côte se pratique généralement avec une pagaie, en groupe, et c’est ce côté convivial qu’on plébiscite. L’eau contribue à masser le corps tout en allégeant son poids et en soulageant les contraintes musculaires. A tester toute la saison en particulier à Dunkerque et alentours (à Leffrinckoucke, Zuydcoote, BrayDunes…). • Paradis du « run fun » Le running, activité bénéfique pour la santé quand il n’est pas pratiqué à outrance, se dote dans la région d’une sacrée touche de fun ! Holi Run (Lens, Calais, Lille, Dunkerque), Zombie Run (Montreuil-sur-Mer), Frappadingue Nord XTREM (Cassel) et autres Color Runs : les événements pour courir en s’amusant fleurissent. Parmi les grands Trails devenus des classiques, notez le Trail de la côte d’Opale (8 et 9 septembre 2018), la Course des Terrils (29 et 30 septembre 2019) mais aussi la Route du Louvre (en mai 2019). • Soigner le « planté de bâtons » En accentuant le mouvement naturel des bras pendant la marche et en

(*) Pôle Ressource National Sports de Nature, www.sportsdenature.gouv.fr (**) Enquête de la DRJSCS NPDC entre 2011 et 2015, http://hauts-de-france.drjscs.gouv.fr La Voix Médias Publishing

propulsant le corps vers l’avant à l’aide des bâtons, la marche nordique fait travailler 90 % du corps et pas uniquement les jambes. Une marche beaucoup plus active donc, où la dépense d’énergie est accrue. En comparaison de la marche traditionnelle, la charge de travail étant répartie sur tout le corps, les muscles et les articulations des membres inférieurs sont soulagés, toute la chaîne musculaire est renforcée. A pratiquer avec la Maison Site des Deux Caps à Audinghen par exemple pour des balades ébouriffantes et vivifiantes.

EN CHIFFRES 25 millions de Français pratiquent des sports de nature et parmi eux 6 millions pratiquent la randonnée. Les sports de nature les plus pratiqués sur le territoire du Nord-Pas de Calais** : • 32% randonnée pédestre • 16% course à pied • 10% cyclotourisme • 8% cyclisme • 7% pêche • 6% voile • 4% canoë-kayak • 3% char à voile • 2 % marche nordique • 2% longe-côte.


52 ZAP' FRANCE MONDE

LUNDI 16 JUILLET 2018 LA VOIX DES SPORTS

់ ់ TENNIS WIMBLEDON ៌ ៌

់ ់ VOILE ៌ ៌

DJOKOVIC RETROUVE LA LUMIÈRE

DUNKERQUE EST DANS LES TEMPS

A

près deux années difficiles, Novak Djokovic a renoué avec le succès en Grand Chelem hier en décrochant un quatrième titre à Wimbledon. L’ancien n°1 mondial, en pleine renaissance, a terrassé le géant Kevin Anderson (6-2, 6-2, 7-6 [3]). Après la balle de match, un coup droit expédié dans le filet par le Sud-Africain, le Serbe de 31 ans s’est d’abord accroupi, comme pour prendre conscience de sa victoire. Puis il a remercié le ciel avant de déguster des brins d’herbe de la pelouse du Centre court. « Cette herbe a vraiment bon goût », a dit l’ancien n°1 mondial, heureux de pouvoir savourer un treizième titre majeur, le premier depuis plus de deux ans. « Il n’y a pas de meilleur endroit pour réussir son retour », a ajouté « Djoko » qui a égalé le légendaire australien Rod Laver en remportant pour la 4e fois ce tournoi « sacré ». Le Serbe réintégrera le Top 10 lundi (il passera de la 21e à la 10e place au classement ATP). Djokovic attendait ce grand trophée depuis juin 2016 et son premier sacre à Roland-Garros, où il s’était offert le dernier « Majeur » qui lui manquait. Il était alors le roi incontesté du tennis. À le voir chérir le trophée de Wimbledon, on en oublierait presque qu’il était sevré de titres depuis un peu plus d’un an. « Il y a eu beaucoup de doutes. Je ne savais pas si j’allais pouvoir revenir à un tel niveau »,

A

près un raid côtier solidement mené samedi mais ponctué par une frustrante 14e place, Dunkerque Voile a certainement connu sa plus belle journée, hier, à Baden, dans le Golfe du Morbihan, pour la troisième étape. Le vent faible n’a pas favorisé le spectacle mais les Nordistes ont fait le job en terminant premiers de leur groupe de qualification pour intégrer la super finale, la deuxième depuis le début du Tour Voile après Dieppe. En finale, Clément Meister et ses équipiers ont fait la course en tête pendant une grande partie de la régate, mais ils ont été devancés par la Team Lorina. Ils ont tout de même été récompensés de leurs efforts en obtenant le prix de la combativité. « C’est une journée très complète, souligne Rémi Tanchon, l’entraîneur de l’équipe de Dunkerque Voile. On récupère la première place au classe-

0046.

ment des amateurs et on intègre le top 10 au classement général. Ça va rebooster les troupes et ça va faire du bien avant d’attaquer la Méditerranée. » Les Nordistes vont bénéficier d’une journée de repos aujourd’hui avant d’attaquer le quatrième raid côtier du Tour, demain, à Gruissan. ៚ K. C.

Novak Djokovic a mis fin à deux ans de disette dans les tournois du Grand Chelem. PHOTO EPA

a souligné le renaissant Djokovic, déjà sacré à Londres en 2011, 2014 et 2015. Sous le soleil londonien, il n’a pas eu besoin de trop forcer son talent pour mater le géant Anderson (2,03 m), sauf dans le troisième acte où il a dû écarter cinq balles de set. Pendant deux manches, le Sud-Afri-

cain de 32 ans, qui disputait sa deuxième finale majeure après celle de l’US Open l’année dernière, n’a pas tenu la distance dans les échanges. « Dans le troisième set, j’ai eu de la chance de m’en sortir », a reconnu le « Djoker » en savourant ce retour au premier plan. ៚

KERBER PRIVE WILLIAMS DU RECORD Six mois après un accouchement compliqué, Serena Williams avait rendez-vous avec l’histoire du tennis samedi à Wimbledon. Mais l’Allemande Angelique Kerber l’a privée d’un 24e trophée majeur record en s’offrant son premier sacre à Londres. Son jeu de jambes de feu et sa défense tout-terrain ont eu raison en à peine plus d’une heure (6-3, 6-3) de la puissance de l’Américaine qui disputait sa première finale depuis son retour de maternité en mars. La grande star du tennis aurait pu égaler le record de titres majeurs de l’Australienne Margaret Court, légendaire championne des années 60-70. Mais elle a moins bien servi que d’habitude (4 aces seulement) et a commis trop de fautes directes (24), alors que Kerber a su bien la manœuvrer dans les échanges. Fidèle à sa stratégie, elle a fait courir l’Américaine de 36 ans de gauche à droite en s’efforçant de limiter les erreurs (5 directes) et a

Les Dunkerquois récompensés hier avec le prix de la combativité.

tenu le choc sur son service, qu’elle n’a lâché qu’une fois.

Kerber sera 4e mondiale lundi « Il fallait que je joue mon meilleur tennis », a souligné Kerber qui à 30 ans a su saisir cette « deuxième chance ». En 2016, elle avait perdu sa première finale à Londres face à l’Américaine (7-5, 6-3). Avec cette belle revanche, elle est devenue la première Allemande à soulever le Venus Rosewater dish l’assiette en argent remise à la lauréate - depuis le sacre de Steffi Graf en 1996. Cette victoire autoritaire scelle son retour au plus haut niveau. Classée 10e mondiale à son arrivée au All England Club, elle grimpera à la 4e place lundi. « J’ai le sentiment d’avancer dans la bonne direction et j’ai fait un pas de géant à Wimbledon. Cela ne fait que commencer », a assuré Serena Williams qui ne disputait que son quatrième tournoi cette saison et espère bien briller à l’US Open en septembre. ៚

EN BREF MOTOGP : MARQUEZ INTOUCHABLE Parti en pole position, Marc Marquez (Honda) a remporté hier le Grand Prix d’Allemagne MotoGP devant les deux Yamaha de Valentino Rossi et Maverick Vinales. C’est la cinquième victoire de l’Espagnol cette saison mais surtout la neuvième consécutive sur le circuit du Sachsenring ! Marquez est solide leader du championnat des pilotes avec 165 points. C’est 46 unités de mieux que Valentino Rossi, deuxième. Seulement neuvième sous le drapeau à damier, le Français Johann Zarco occupe la cinquième place au championnat, avec 88 points.

HANDBALL FÉMININ : LES BLEUES S’IMPOSENT L’équipe de France de handball a dominé la Norvège (22-16) samedi en match amical au Lamentin (Martinique), dans le cadre de sa préparation à l’Euro féminin qui aura lieu en France (29 novembre-16 décembre 2018). Pour ce remake de la finale mondiale de 2017, les joueuses d’Olivier Krumbholz ont pu compter sur le 100% au tir de Laura Flippes (3/3) et la fiabilité d’Allison Pineau sur les jets de sept mètres (5/5, 5/7 au total). Dans la cage, Cléopâtre Darleux a réalisé dix arrêts.

GIRO FÉMININ : VAN VLEUTEN VOIT LA VIE EN ROSE Kerber a pris sa revanche sur S. Williams. EPA

La Néerlandaise Annemiek Van Vleuten a

remporté hier sur le Tour d’Italie féminin à l’issue de la 10e étape qu’elle a également gagnée. Van Vleuten (Mitchelton) s’est emparée du maillot rose après un contre-la-montre en côte à Diga di Campo Moro (7e étape) avant d’assommer la concurrence samedi sur les pentes du terrible Monte Zoncolan. La Sud-Africaine Ashleigh Moolman-Pasio (Cervélo) a pris la deuxième place à plus de quatre minutes. Amanda Spratt (Mitchelton) complète le podium.

TOUR D’AUTRICHE : VICTOIRE FINALE POUR HERMANS Ben Hermans (Israel Cycling Academy) a remporté la 70e édition du Tour d’Autriche. Le coureur belge de 32 ans était aux commandes de la course depuis la 3e étape et sa victoire au Kitzbüheler Horn. Hermans a conservé dix-huit secondes d’avance sur l’Autrichien Hermann Pernsteiner (Bahrain Merida) et quarante-quatre sur l’Italien Dario Cataldo (Astana), troisième. L’Italien Giovanni Visconti (Bahrain Merida) a signé un troisième succès en remportant la dernière étape qui arrivait à Wels.

TRIATHLON : LES BLEUS EN OR À HAMBOURG La Coupe du monde de triathlon s’est arrêtée en Allemagne ce week-end. Les Français ont brillé à plusieurs reprises. En individuel, Vincent Luis a fini 2e derrière Mario Mola. Chez les femmes, l’exploit est venu de Cassandre Beaugrand. La licenciée de Poissy s’est imposée lors de cette étape allemande. L’équipe de France (Coninx, Luis, Beaugrand et Periault) s’est retrouvée sur le relais, hier, et a remporté la médaille d’or devant les Australiens.


RENCONTRE

LA VOIX DES SPORTS LUNDI 16 JUILLET 2018

TEMPS ADDITIONNEL 53

GUY DUPUY

LLAA RRELÈVE ELÈVE DDEE KKADOUR ADOUR ZZIANI IANI EEST ST AASSURÉE SSURÉE HHAUT AUT LLAA M AIN MAIN La légende française du dunk Kadour Ziani a tout de suite su que Guy Dupuy atteindrait les sommets. Ensemble, ils rêvent d’amener leur sport aux Jeux olympiques.

« Le dunk est un geste de force, le geste roi. Ça te met au-dessus de tout le monde. » Guy Dupuy sait de quoi il parle, il en a fait son métier. À 32 ans, le Français possède un CV aussi impressionnant que sa détente. Et ce n’est pas Kadour Ziani (44 ans) qui dira le contraire. La légende du dunk français a repéré Dupuy en 2005 lors d’un concours. Immédiatement, le fondateur de la « Slam Nation », le célèbre collectif de dunkeurs, souhaite voir le jeune prodige rejoindre sa team : « J’ai vu qu’il y avait quelque chose. Il avait fait un rider (passer la balle sous sa jambe puis dunker) et j’avais rajouté des gars sous le panier pour faire obstacle. Au premier essai : Boum ! » Guy Dupuy savait qu’il avait là une occasion unique de briller devant le « Zianimal », lui qui essayait de l’imiter en regardant ses vidéos en noir et blanc dans sa jeunesse : « J’essayais de faire comme lui. Au début je n’y croyais pas et puis il m’a poussé à toujours me surpasser. C’est un honneur quand une légende comme ça te prend sous son aile. »

LE RÊVE AMÉRICAIN, ÇA SE MÉRITE « J’étais content d’être là à ses débuts mais après il est parti aux États-Unis et là il ne doit plus rien à personne, c’est le meilleur dunkeur du monde », affirme Ziani. Et il n’est pas le seul à le penser. L’an dernier, il remportait l’émission américaine Dunk King avec un jury composé notamment de l’immense légende de la NBA Shaquille O’Neal. Lors d’un show, il y a quelques années, Kadour Ziani avait lui-même impressionné celui qui est souvent considéré comme le meilleur dunkeur de l’histoire, Vince Carter. Sans complexe, les Frenchies se sont fait un nom outre-Atlantique. Installé aux States, Guy Dupuy vit l’« American dream » en côtoyant les plus grandes stars et peut se targuer d’avoir en-

PAR LOÏC COSTET PHOTO BAZIZ CHIBANE traîné Zach LaVine, double vainqueur du concours de dunk du All Star Game (2015 et 2016). Mais ce n’est pas le message principal que le basketteur souhaite faire passer : « On explique aux jeunes qu’ils n’arriveront à rien sans travail. Pour être le meilleur, il faut bosser comme le meilleur. Mon entraînement ne s’arrête jamais. » Un tempérament qui fait sa force, comme le souligne Ziani : « Je n’ai jamais vu quelqu’un d’aussi fort mentalement. Même blessé, même endormi, même si son corps lui dit non, il ira dunker. » Et forcément, cette hargne rappelle la propre carrière de Ziani, connu pour toujours garantir le show, peu importe les conditions et les blessures. Les deux champions trouvent toujours le moyen de rebondir.

LE PROJET FOU D’AMENER LE DUNK AUX J.O Partageant les mêmes idées, Ziani et Dupuy ont un rêve : « On veut ‘discipliner’ le dunk, le codifier. Et pourquoi pas le faire entrer aux J.O ! » C’est dans cette optique et pour s’exprimer auprès des jeunes que les deux dunkeurs sont venus au Palacium de Villeneuve-d’Ascq cette semaine pour un show spectaculaire. Toujours capable d’impressionner la foule, Kadour Ziani laisse désormais un peu plus de lumière à Dupuy. Mais c’est parfois lui, qui d’un « alley-oop », fait s’envoler The Real Frequent Flyer, le surnom de Guy Dupuy. 0085.


54 TEMPS ADDITIONNEL

LIVRE

LUNDI 16 JUILLET 2018 LA VOIX DES SPORTS

ÉRIC

CARPENTIER « LE MONDE EST ROND

« LE MONDE EST ROND COMME UN BALLON DE FOOTBALL »

Alors que le Mondial russe s’est achevé hier, le livre témoignage d’Eric Carpentier, « Un Voyage en ballon », permet aux amateurs de belles histoires de se replonger dans l’édition précédente, au Brésil. Entre Tintin et Jules Verne, vous pourrez vibrer aux exploits de nos deux aventuriers frenchies . Ce genre d’idée, traverser le continent américain en prélude de la 20e Coupe du monde de football, semble toujours arriver un beau matin comme une évidence. Ce serait faire fi de la gestation en amont qui transforme un projet a priori utopique en réalité tangible. Car le garçon n’est pas un doux rêveur, il a par le passé mené à bien des projets alliant aventure et dimension humanitaire. En 2014, Éric a 28 ans ; ses études sont derrière lui. Il a déjà goûté au monde du travail. Mais l’appel du large le taraude encore et toujours. Il a coaché des gamins en inde et traversé l’Hexagone balle au pied. Mais là, il change de dimension. Pour la 20e édition du Mondial, il décide de traverser de part en part le continent américain afin d’assister au match d’ouverture de la compétition à Rio. Il fallait un destrier digne de l’aventure ; ronde comme un ballon, un moteur basique qui ne demande pas des connaissances pointues en mécanique, la 2 CV s’impose comme une évidence. Avec en lointain écho, ces croisières noires puis jaunes qui ont fait jadis la notoriété de la firme aux chevrons. Partir de New York, histoire de relier deux mégapoles symboliques, telle fut la première option, avant que Montréal la 0086.

francophone s’impose dans la tête de nos deux Tintin. Un choix pragmatique qui eût le mérite de ne pas laisser de côté le grand pays septentrional. Le trajet suivra le “Street Football Network” qui réunit l’ensemble des ONG qui se servent du sport comme vecteur de développement. Chaque étape fut une aventure humaine exceptionnelle. Les clichés fondaient quotidiennement au creuset de la réalité du terrain. Éric se remémore avec bonheur cette partie de ballon à trois heures du matin dans le salon de ses hôtes à la Nouvelle-Orléans. Car avec son compagnon de voyage, Pierre Pitoiset, il compte sur la générosité des autochtones pour l’hébergement. Au plus proche d’une population toujours changeante mais à jamais humaine. Avec ses bonheurs : « Le Salvador est un pays merveilleux et les Colombiens, ils sont incroyables, ultra cools avec un sens aigu de la fête. » Mais aussi ses terreurs : « Au Nicaragua, nous nous sommes retrouvés avec une machette sous la gorge. Plus de peur que de mal, mais des frissons rétrospectifs en apprenant qu’au même endroit un couple s’était fait égorger quelque temps plus tard ! » Équateur, Pérou, Chili, Argentine : les baroudeurs poursuivent leur route entre contingences méca-

niques et découvertes fabuleuses. Avant une conclusion digne d’un meilleur Jules Verne. Dans les rues de Rio, leur voiture est accrochée par un camion, le temps passe en formalités. Quand le Maracana, lieu du match inaugural, se profile à l’horizon, la rencontre est proche de s’achever. Échouer si près du but, rageant. Avant un miracle hallucinant : les compères se basant sur un guide colombien, ils n’ont pas intégré le décalage horaire entre les deux nations. Brésil-Croatie ne débutait que dans… treize minutes. La réalité est parfois plus belle que la fiction. Aujourd’hui, le récit est disponible. Et comme l’auteur n’oublie jamais le but suprême de sa démarche, tous les bénéfices sont reversés au collectif En Jeu qui parraine l’équipe de France des Sans-Abris pour que ces derniers puissent participer à leur Mondial à Mexico. À lire, Un (voyage en) Ballon » d’Éric Carpentier

PAR RÉGIS DULAS PHOTO PHILIPPE PAUCHET


TÉLÉVISION

LUNDI 16 BASKET-BALL

Cette semaine FOOTBALL BEIN SPORTS 1

02.30 NBA Summer League

Match amical.

CYCLISME

14.55 TP Mazembe / MC Alger 17.30 Turquie / Angleterre

FRANCE 3 - EUROSPORT 1

11 étape : Cahors / Lourdes.

L’ÉQUIPE

L’ÉQUIPE

20.55 Tour de France 1991

21.30 Turquie/Angleterre (Redif)

Euro U19. Groupe B. BEIN SPORTS 3

20.00 Warrington/D. Catalans (R)

Super League. 21 journée. e

BEIN SPORTS 1

11.00 France / Croatie (Redif)

BEIN SPORTS 3

L’ÉQUIPE

14.00 Norvège / Portugal

13.00 Wimbledon (Redif)

Euro U19 masculin. Groupe A.

Finale hommes.

BEIN SPORTS 1

BEIN SPORTS 3

15.00 Belgique/Angleterre (Redif)

17.30 Wimbledon (Redif)

Coupe du monde. Petite finale.

Finale dames.

L’ÉQUIPE

BEIN SPORTS 1

Euro U19 masculin. Groupe A.

Finale hommes.

19.00 Finlande / Italie

BEIN SPORTS 1

20.00 France / Croatie (Redif)

TRIATHLON

Coupe du monde 2018. Finale.

L’ÉQUIPE

BEIN SPORTS 1

Course dames. À Hambourg.

00.00 Belgique/Angleterre (Redif) Coupe du monde. Petite finale. FORMULE E

14.45 World Series (Redif)

L’ÉQUIPE

12.15 Coupe du monde (Redif)

C+ SPORT

Cross country. À Vallnord (f).

Finale du championnat.

L’ÉQUIPE

23.10 ePrix de New York (Redif) RUGBY

13.00 Coupe du monde (Redif)

Cross country. À Vallnord (f).

C+ SPORT

13.30 Chiefs / Hurricanes (Redif)

Super Rugby. 18e journée. C+ SPORT C+ SPORT

16.50 Sharks / Jaguars (Redif)

Super Rugby. 19 journée. e

CYCLISME FRANCE 3 - EUROSPORT 1

13.30 Tour de France

11e étape : Albertville / La Rosiere.

C+ SPORT

FRANCE 2 - EUROSPORT 1

Test-matchs. Meilleurs moments.

15.00 Tour de France

18.25 France / Nlle-Zélande (R) SURF

11 étape : Albertville / La Rosiere. e

FOOTBALL

RMC SPORT 2

L’ÉQUIPE

World Surf League.15e jour.

Euro U19 féminin. Groupe A.

07.00 Jeffreys Bay

TENNIS BEIN SPORTS 1

13.00 Wimbledon (Redif)

Finale hommes. BEIN SPORTS 3

13.00 Wimbledon (Redif)

Finale dames. BEIN SPORTS 1

17.00 Wimbledon (Redif)

C+ SPORT

Bourg St Maurice/Alpe d’Huez. ÉQUITATION

Quarts de finale challenge women.

C+ SPORT

15e étape : Millau / Carcassonne.

14.00 CHIO d'Aix-la-Chapelle

Grand Slam. 1re manche. 1er jour. FOOTBALL L’ÉQUIPE

Euro U19 masculin. Groupe A.

17.30 Wimbledon (Redif)

Finale hommes.

VTT L’ÉQUIPE

16.00 Coupe du monde (Redif)

MARDI 17 ATHLÉTISME RMC SPORT 1

20.30 Meeting de Sotteville

Pro Athlé Tour. 3e manche. BASEBALL

C+ SPORT

10.30 Crusaders / Blues (Redif)

Super Rugby. 18 journée. e

02.00 All-Star Game

22.35 Marseille / Nantes (Redif)

Match amical.

GOLF

15.00 Open britannique

MLB. À Washington.

L’ÉQUIPE

11.00 Masters 2018 (Redif)

Demie n°1. Au Puy-en-Velay.

BASKET-BALL BEIN SPORTS 4

04.00 NBA Summer League

Match amical.

CYCLISME

Finale hommes.

FRANCE 3 - EUROSPORT 1

BEIN SPORTS 1

118 km.

Finale hommes.

10.30 La Course by le Tour

23.00 Wimbledon (Redif) TRIATHLON

FRANCE 2

11.45 Tour de France

10e étape : Annecy/Grand Bornand FRANCE 3 - EUROSPORT 1

12.55 Tour de France

10e étape : Annecy/Grand Bornand FRANCE 2 - EUROSPORT 1

15 00 Tour de France

TENNIS

15.15 World Series (Redif)

Course hommes. À Hambourg.

14.00 Masters 2018 (Redif)

Finale. Au Puy-en-Velay. RUGBY À XIII BEIN SPORTS 1

14 00 Coupe du monde (Redif)

17.00 Turquie / France (Redif)

15.00 Tournoi WTA de Gstaad

11.45 Eels / Bulldogs

BEIN SPORTS 1

20.40 Wigan / St Helens

Super League. 22e journée. TENNIS BEIN SPORTS 3

15.30 Ultra Trail World Tour (R)

21.00 Super Rugby (Redif) RUGBY À XIII

BEIN SPORTS 1

ATHLÉTISME

19.55 Meeting Herculis CYCLISME

BEIN SPORTS 2

Dernier tour.

Diamond League. 11e manche. J1.

Super League. 22e journée.

15.00 Meeting de Londres

17.45 Dragons Catalans / Salford RUGBY À VII

AUTO RMC SPORT 2

EUROSPORT 2

2 manche.

Demi-finales challenge women.

e

CATCH

EUROSPORT 2

Épisode 20.

EUROSPORT 2

21.50 Coupe du monde

Quarts de finale bowlmen.

17.30 Ukraine / Angleterre

Euro U19 masculin. Groupe B. L’ÉQUIPE

19.30 Turquie / France

Euro U19 masculin. Groupe B.

03.00 Man City / Dortmund

International Champions Cup. FORMULE 1 C+ SPORT

10.50 Grand Prix d'Allemagne

Essais libres 1.

14.50 Grand Prix d'Allemagne

Essais libres 2.

GOLF C+ SPORT

16 40 Open britannique

EUROSPORT 2

16.00 GP de Rép. Tchèque

2e course MX2. À Loket.

St Paul Trois Chateaux / Mende.

Quarts de finale challenge men.

Pro Motocross Championship.

FRANCE 2 - EUROSPORT 1

EUROSPORT 2

L’ÉQUIPE - EUROSPORT 1

St Paul Trois Chateaux / Mende.

Quarts de finale championship men EUROSPORT 2

12.55 Tour de France (14e étape) 15.00 Tour de France (14e étape) ÉQUITATION

13.30 CHIO d'Aix-la-Chapelle

Grand Slam. 1 manche. 3 jour. re

23.05 Coupe du monde

00.30 Coupe du monde 02.05 Coupe du monde

RMC SPORT 3

e

ESCALADE

14.45 Coupe du monde (Redif)

RMC SPORT 2

16.00 Spring Creek National (R) 20.50 GP de Rép. Tchèque (Dif)

2e course MXGP. À Loket. PÉTANQUE

Finale challenge women.

L’ÉQUIPE

EUROSPORT 2

Demies (Illkirch-Graffenstaden). RUGBY À XV

03.40 Coupe du monde

Finale championship women. SPORTS EXTRÊMES RMC SPORT 3

10.30 Masters 2018 (Redif)

C+ SPORT

17.05 Super Rugby (Redif)

L’ÉQUIPE

19.00 Summer X Games

3e jour.

Quart de finale. RUGBY À VII

Épreuve messieurs. À Chamonix.

RMC SPORT 3

EUROSPORT 2

Épreuve dames. À Chamonix.

16.15 Coupe du monde (Redif) FOOTBALL

01.00 Summer X Games

3 jour. e

16.00 Bayern Munich / Paris-SG

International Champions Cup.

19.50 Coupe du monde

RMC SPORT 2

11.00 Tournoi WTA de Gstaad

Demi-finales. L’ÉQUIPE

13.00 World Series (Redif)

Relais mixte. À Hambourg.

CANAL+

19.00 Marseille / Villarreal

EUROSPORT 2

Demi-finales championship men EUROSPORT 2

22.45 Coupe du monde

Finale bowlmen. EUROSPORT 2

00.00 Coupe du monde

18.00 FC Séville/Benfica Lisbonne

Match amical.

Demi-finales challenge men.

20.55 Coupe du monde

TRIATHLON

BEIN SPORTS 1

18.00 Coupe du monde

Demi-finales bowlmen. EUROSPORT 2

TENNIS

BEIN SPORTS 1

15.00 Tour de France

L’ÉQUIPE

15.00 GP de Rép. Tchèque (Dif)

1re course MX2. À Loket.

FRANCE 3 - EUROSPORT 1

FRANCE 2 - EUROSPORT 1

FOOTBALL

14.00 GP de Rép. Tchèque

1re course MXGP. À Loket.

EUROSPORT 2

13e étape : Bourg Oisans/Valence

14.00 CHIO d'Aix-la-Chapelle

17.05 Open britannique

Dernier tour. MOTOCROSS

EUROSPORT 2

20.00 Coupe du monde

CYCLISME

CANAL+

EUROSPORT 2

1/2 finales championship women.

10.00 RAW (Redif)

10.00 Open britannique

18.30 Coupe du monde

L’ÉQUIPE

12.55 Tour de France

ÉQUITATION

15.10 Grand Prix d'Allemagne

Champ. du monde. 11e manche. GOLF

RMC SPORT 1

FRANCE 3 - EUROSPORT 1

13e étape : Bourg Oisans/Valence

CANAL+

C+ SPORT

NRL. 19e journée.

L’ÉQUIPE

VENDREDI 20

BEIN SPORTS 1

09.25 Tigers / Rabbitohs

ATHLÉTISME

Finale dames.

TRAIL

C+ SPORT

Quart de finale.

SAMEDI 21

17.30 Portugal / Finlande

Euro U19 masculin. Groupe A. International Champions Cup. FORMULE 1

Quart de finale.

Quarts de finale.

NRL. 19e journée.

VTT L’ÉQUIPE

L’ÉQUIPE

22.00 Liverpool / Dortmund

09.25 Super Rugby

RMC SPORT 2

DIMANCHE 22

Match amical.

ATHLÉTISME

L’ÉQUIPE

20.45 Turquie / France (Redif)

RMC SPORT 1

CANAL+

Diamond League. 11e manche. J1.

Finale challenge men. EUROSPORT 2

01.35 Coupe du monde

Finale championship men. SPORTS EXTRÊMES

12.45 Meeting de Londres (Redif)

RMC SPORT 3

21.00 Lyon / Fulham

RMC SPORT 1

EUROSPORT 1

Diamond League. 11e manche. J2.

4e et dernier jour. TENNIS

Euro U19 masculin. Groupe B. Match amical.

21.45 Atlanta / DC United

Major League Soccer. 21e journée.

15.00 Meeting de Londres

23.55 Marseille/Villarreal (Redif)

19.00 Summer X Games

RMC SPORT 2

07.30 Tournoi WTA de Gstaad (R)

C+ SPORT

01.30 Meeting Herculis (Redif)

Diamond League. 10 manche. e

C+ SPORT

AUTO

Match amical.

Demi-finales.

RMC SPORT 2 - BEIN SPORTS 5

11.30 Tournoi WTA de Gstaad

Finale.

C+ SPORT

EUROSPORT 2

Match amical.

5e manche. À Hockenheim (All).

Finale.

RMC SPORT 2

RMC SPORT 2

01.30 Lyon / Fulham (Redif)

C+ SPORT

L’ÉQUIPE

PÉTANQUE

RUGBY À XV

16.00 Le Mans Cup

BEIN SPORTS 1

15.00 Wimbledon (Redif)

20.15 Spring Creek National

Pro Motocross Championship.

02.30 Summer X Games

12.30 Masters 2018 (Redif)

Demie n°2. Au Puy-en-Velay.

Super Rugby. 19e journée.

BEIN SPORTS 3

2e jour. 1re partie.

L’ÉQUIPE

Grand Slam. 1re manche. 2e jour.

09.00 Warrington/D. Catalans (R) Super League. 21e journée. TENNIS

RMC SPORT 3

PÉTANQUE

Super Rugby. 19 journée.

BEIN SPORTS 3

SPORTS EXTRÊMES

C+ SPORT

C+ SPORT

RUGBY À XIII

16es de finale messieurs. Aux USA.

13.30 CHIO d'Aix-la-Chapelle

Grand Slam. 1re manche. 4e jour. FOOTBALL

C+ SPORT

RMC SPORT 3

BEIN SPORTS 1

RMC SPORT 2

04.05 Coupe du monde

2e jour. 2e partie.

14.00 Lions / Bulls (Redif) 15.35 Crusaders / Blues (Redif)

ÉQUITATION RMC SPORT 3

21.30 Finlande / Norvège (Redif)

Euro U19 masculin. Groupe A.

C+ SPORT e

EUROSPORT 2

MOTOCROSS

L’ÉQUIPE

L’ÉQUIPE

RUGBY À XV

1/4 de finale championship women

11.30 Masters 2018 (Redif)

Diamond League. 10e manche.

Cross country. À Vallnord (h).

18.50 Open britannique

3e tour.

02.30 Coupe du monde

Demie n°1 (Illkirch-Graffenstaden)

11.00 Masters 2018 (Redif) 12.30 Masters 2018 (Redif)

15.00 Tour de France

RMC SPORT 3

L’ÉQUIPE

Finale. À Romans sur Isère.

3e tour.

L’ÉQUIPE

CANAL+

Demie n°2. À Romans sur Isère.

12.55 Tour de France

15e étape : Millau / Carcassonne.

Euro U19 masculin. Groupe B.

Euro U19 féminin. Groupe A. PÉTANQUE

FRANCE 3 - EUROSPORT 1

L’ÉQUIPE

19.30 Portugal / Italie

Madeira Island et Mont Fuji.

Finale dames. BEIN SPORTS 3

13.10 Open britannique

00.30 Summer X Games

L’ÉQUIPE

20.55 RS Berkane / Al-Masry 21.15 France / Suisse (Redif)

01.00 Coupe du monde

17.30 Finlande / Norvège

BEIN SPORTS 1 L’ÉQUIPE

22.25 Coupe du monde

EUROSPORT 2

RMC SPORT 3

L’ÉQUIPE

Coupe Confédération africaine. J3.

Demi-finales hommes. CYCLISME

FRANCE 2 - EUROSPORT 1

19.25 Marseille / Nantes

Match amical.

15.00 Championnat d'Europe

GOLF

19.00 Coupe du monde

L’ÉQUIPE

16.15 Open britannique

15.00 Wimbledon (Redif)

18.05 France / Suisse

Essais qualificatifs.

Qualifications messieurs. Aux USA EUROSPORT 2

15.10 Lions / Bulls (Redif)

Super Rugby. 19e journée.

RUGBY À VII EUROSPORT 2

15.00 Tour de France (12e étape)

L’ÉQUIPE

. MERCREDI 18

14.00 Championnat d'Europe (R)

CANAL+

1er tour.

Finale du championnat.

Finale dames.

22.35 GP d'Allemagne (Redif)

FRANCE 2 - EUROSPORT 1

10.45 Coupe du monde (Redif)

Cross country. À Vallnord (h).

11.55 ePrix de New York (Redif)

C+ SPORT

11.45 Broncos / Panthers

3e tour.

C+ SPORT

L’ÉQUIPE

NRL. 19e journée.

C+ SPORT

VTT

C+ SPORT

Essais qualificatifs.

L’ÉQUIPE

Bourg St Maurice/Alpe d’Huez.

Euro U19 masculin. Groupe A.

18.30 Wimbledon (Redif)

16.15 GP d'Allemagne (Redif)

16es de finale dames. Aux USA.

TENNIS

Coupe du monde 2018. Finale.

BEACH-VOLLEY

C+ SPORT

EUROSPORT 2

12.55 Tour de France (12e étape)

RUGBY À XIII

13e étape : Jaca / Val Louron. FOOTBALL

11.55 Tour de France (12e étape)

L’ÉQUIPE

19.30 France / Ukraine

RUGBY À XIII BEIN SPORTS 2

FRANCE 2 - EUROSPORT 1

Bourg St Maurice/Alpe d’Huez.

Euro U19 masculin. Groupe B.

e

CYCLISME

Euro U19 masculin. Groupe B.

L’ÉQUIPE

11.30 Tour de France 1994

JEUDI 19

Ligue des champions africaine. J3. L’ÉQUIPE

BEIN SPORTS 4

TEMPS ADDITIONNEL 55

ZAPPING

LA VOIX DES SPORTS LUNDI 16 JUILLET 2018

FORMULE 1 C+ SPORT

11.50 Grand Prix d'Allemagne

Essais libres 3. CANAL+

15 00 Grand Prix d'Allemagne

12.30 Porsche Supercup

18.30 Le Mans Cup (Redif)

2e manche.

BEIN SPORTS 4

16.00 Tournoi WTA de Bucarest 21.00 Tournoi WTA de Gstaad (R)

Finale.

BASEBALL BEIN SPORTS 1

01 55 NY Mets / NY Yankees

TRIATHLON L’ÉQUIPE

13 30 Ironman (Redif) 0087.


2000193786VD


Hier, à Lille, quelques minutes à peine après la fin de la rencontre, une joyeuse folie s’est emparée de la foule massée sur la Grand-Place. PHOTO STÉPHANE MORTAGNE


PHOTO EPA

ET 1 ET...


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