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PARTENARIAT AVEC L’URCA

Spécial Université Reims Champagne-Ardenne

Ils ont résumé leur thèse en 180 secondes

Yasser Dghoughi et Victoria Mondesir--About sont les deux grands gagnants de la finale territoriale du concours « Ma thèse en 180 secondes » qui s’est déroulée ce vendredi 15 mars à l’université de Reims Champagne-Ardenne. Ils représenteront l’URCA et établissements associés lors de la demi-finale nationale, les 29 et 30 mars.


Université Reims Champagne-Ardenne

Les grands gagnants de MT180 Ce n’était pas une mince affaire : vulgariser et synthétiser des heures et des heures de recherche en seulement 180 secondes. Quinze thésards de l’URCA et de l’UTT ont tous relevé le défi brillamment. Voici un condensé de leurs travaux. YASSER DGHOUGHI (URCA - BIOS) - 1er prix du jury et prix du pulic « InVitrOs : Modèle In Vitro d’infections Ostéoarticulaires pour l’étude des biofilms bactériens. » C’est en octobre 2022 qu’il débute sa thèse basée sur les infections bactériennes sur prothèse. « Chaque année en France, plus de 100 000 prothèses articulaires sont posées. 2 % des patients développent une infection bactérienne amenant inconfort, douleurs voire le décès du patient. » Ses recherches consistent à étudier les biofilms bactériens dans le contexte osseux. Pendant plusieurs mois, il a reproduit le contexte ostéo-articulaire en modèle réduit. « Pour mimer ma prothèse, j’ai pris des disques avec la même composition. Pour le contexte osseux, un savant mélange de sucre, d’acides aminés et de magnésium. » Dans quel but ? Trouver de nouveaux traitements face à la diminution de l’efficacité des antibiotiques.

Pourquoi ils ont choisi l’URCA ou l’UTT pour leur doctorat ? « J’ai eu l’opportunité par mes professeurs. J’ai alors rencontré une équipe qui a cru en moi et qui m’a permis de me dépasser. »

VICTORIA MONDESIR--ABOUT (UTT - LASMIS) - 2e prix du jury « Chaîne de conception virtuelle d’une pièce en fabrication additive par fils polymères chargés de poudres métalliques. » « Parfois chercher à esquiver les contraintes est plus coûteux en temps et en énergie que d’apprendre à vivre avec et c’est pareil quand on veut fabriquer quelque chose », explique-t-elle. Pour sa thèse, elle travaille « sur un procédé d’impression 3D de métaux un peu inhabituel ». Son procédé d’impression 3D s’appelle : Fabrication Additive par Diffusion Atomique (FADA). « FADA permet de fabriquer rapidement des pièces de toutes les formes possibles, sauf que, lorsque l’on fabrique une pièce couche par couche, des zones de vide suivant la trajectoire d’impression apparaissent. Au bout du compte, on a entre 1 et 5 % de porosité, un vrai gruyère plus ou moins solide. Malheureusement, on ne peut pas faire disparaître ces trous, par contre, on peut contrôler leur répartition grâce à la stratégie d’impression qui convient et ainsi réduire leur impact ». Elle propose donc de passer par une analyse numérique pour réaliser un modèle qui permettra de prédire le comportement mécanique des pièces futures sans les abîmer, via « l’homogénéisation numérique . »

Pourquoi ils ont choisi l’URCA ou l’UTT pour leur doctorat ? « Le sujet me plaisait. J’ai rencontré les directeurs de thèse. Le contact est bien passé et il y avait tout ce qui pouvait me permettre de travailler sur ma thèse. Puis, Troyes m’a plu. »

LUCILLE CAPITAINE (URCA - UMR CNRS ICMR/CERFE) - 3e prix du jury « Étude des impacts des Cultures Intermédiaires à Valeur Energétique sur la faune sauvage » Avec le développement de la méthanisation agricole, des cultures hautes sont plantées et coupées dans le seul but d’alimenter le méthaniseur. Exit les plaines sauvages céréalières. « Ces fameuses cultures modifient le paysage agricole avec des hauteurs inhabituelles au moment où les terres devraient être dénudées ». Et surtout ces cultures sont fauchées en pleine période de reproduction des animaux. Sa thèse consiste à comprendre comment ces nouvelles cultures affectent la vie de deux espèces animales typiques de nos plaines céréalières : le chevreuil et la perdrix grise. Pour mener à bien sa thèse, elle capture des spécimens de ces deux espèces pour leur mettre un collier GPS. Déjà 2 ans d’étude mais ce n’est pas fini. La doctorante a besoin de plus d’animaux pour recueillir davantage de données sur leurs habitudes de vie : où ils mangent, où ils dorment. Son objectif ? Capturer 20 chevreuils, actuellement le nombre est de 8. Le but de sa thèse est bien de savoir si les cultures dédiées à la méthanisation sont « appréciées ou évitées par les animaux. Et donc finalement savoir si et comment ils s’adaptent à leur nouvel environnement. »

Pourquoi ils ont choisi l’URCA ou l’UTT pour leur doctorat ? « Mon objectif était de travailler sur la faune sauvage. Et, il n’y a pas beaucoup de possibilité en France. J’ai répondu à une offre. J’ai d’abord fait un stage et puis le feeling est bien passé. »


PARTENARIAT AVEC L’URCA

Ils ont aussi défendu leur thèse en 3 minutes chrono Voici les dix-huit autres participants, dans l’ordre de leur passage sur scène vendredi 17 mars

Apolline DURTETTE (URCA - C2S)

Anas Ait TALAOUL (URCA - ITHEMM)

Sephora KAMWE SIGHANO (UTT - L2N)

Sa thèse ? « Étude des troubles de la Cognition Sociale associés au Syndrome d’Apnées-hypopnées obstructives du Sommeil : approche multidisciplinaire et transosographique ». 16 % des français souffrent du syndrome d’apnées obstructives du sommeil. Beaucoup sont équipés pour la nuit d’un appareil à pression positive continue pour éviter l’asphyxie. Mais est-ce vraiment efficace ? C’est là qu’intervient Apolline Durtette. Sa thèse ? « Comprendre comment la mécanique permet de supporter l’anatomique pour soulager le neurologique des apnéiques. » Son hypothèse ? « L’aide mécanique permettrait de soulager la charge cérébrale et cognitive durant la nuit, plus particulièrement le cortex pré-moteur. »

Sa thèse ? « Durabilité de composites stratifiés non-tissés à renfort hybride lin-verre : étude expérimentale et modélisation numérique. » Sa cuisine ? Concocter des sandwichs très particuliers. « Au milieu : le liège, (un matériau léger, épais), entouré de deux matériaux composites minces et rigides. Ces composites sont un mélange de fibres de lin et de résine. Ils sont tous fabriqués par la méthode de l’infusion de résine sous vide. » Une méthode qui nécessite « une précision extrême ». Une petite fuite peut engendrer des conséquences très importantes sur la qualité des matériaux. « Dans ma cuisine, je jongle avec tous les ingrédients cherchant le mélange parfait pour mes matériaux composites. Des matériaux, innovants, écologiques, qui seront utilisés dans la fabrication des bateaux de course. »

Sa thèse ? « Développement des étiquettes intelligentes non-clonables à plusieurs niveaux pour des actifs systèmes de protection. » Plus de 4 milliards de produits pharmaceutiques contrefaits sont commercialisés dans le monde. « La contrefaçon impacte également l’industrie alimentaire, l’habillement, l’électronique », précise-t’elle. « Grâce à mon travail de thèse, je lutte contre ce phénomène, je développe un système de protection en forme d’étiquette non clonable. » Elle y travaille depuis 2 ans. « Mes journées se superposent entre mélanges liquides en laboratoire, et des heures devant mon ordinateur pour concevoir un modèle numérique d’étiquette. » Ces étiquettes « pourront permettre dans le futur : à chaque consommateur, de pouvoir vérifier l’authenticité d’un produit juste en scannant l’étiquette sur l’emballage. »

Sarah DANDONNEAU (URCA - CRDT)

Natacha CROMBEZ-BEQUET (URCA - C2S)

Simon THOMINE (UTT - LIST3N)

Sa thèse ? « Les fonctions de protection du droit de l’urbanisme ». « Le droit de l’urbanisme est un ensemble de règles qui détermine où nous pouvons construire nos maisons, nos parcs, nos immeubles. Ma mission ? Montrer que le droit de l’urbanisme comme un artiste mélange la nature avec le béton mais pas n’importe comment. En même temps, que le droit de l’urbanisme autorise des constructions, il assure les protections de la nature, de la plage, des montagnes, du patrimoine en restreignant et en interdisant les constructions », détaillet-elle avant d’ajouter : « Avec ma thèse, je cherche à concevoir une clé de lecture permettant de penser la coexistence de protections parfois incompatibles. »

Sa thèse ? « L’impact des interventions non médicamenteuses sur l’adaptation psychologique dans le cadre de la prévention de l’épuisement professionnel chez les sapeurs-pompiers. » « Les hommes du feu sont souvent définis comme des héros mais un héros peut-il souffrir d’épuisement professionnel, appelé aussi burn-out ? Un sujet tabou. » La première partie de son travail de thèse a été de mener une enquête sur l’état de santé psychique d’un échantillon de plus de 3 000 pompiers sur tout le territoire. « Il s’avère que près de 20 % serait en épuisement professionnel modéré à sévère. » Pour la 2e partie de sa thèse, elle a choisi d’évaluer l’efficacité d’un programme en activité physique variée dans la prise en charge de l’épuisement professionnel. Huit casernes ont accepté de participer à ce programme. Ces premiers résultats sont concluants et elle espère que d’autres casernes vont sauter le pas.

Sa thèse ?« Pixel-IA : Détection d’anomalies dans les réseaux de caméras. Applications dans l’industrie du futur. » L’objet de sa thèse consiste « à améliorer le processus de contrôle qualité. Pour se faire, je place 5 caméras haute définition, épaulées par des projecteurs puissants qui capturent chaque centimètre du tissu qui défile à la vitesse de 60 mètres par minute. » Le traitement des images se fait avec l’intelligence artificielle. « Je travaille sur un type particulier d’IA : les réseaux de neurones convolutifs inspirés de nos propres yeux. » « Cette percée dans la reconnaissance de défauts sur les textures ouvre des horizons impressionnants. En industrie, elle élève le contrôle qualité à un niveau supérieur assurant une production plus fiable et moins de gaspillage. En médecine, elle ouvre la voie à un nouveau compagnon pour les médecins, capable de repérer avec précision, les maladies cutanées.

Chloé JEAN (URCA - CRESTIC)

Marius LETOURNEAU (UTT - LIST3N)

Ophélie PETIOT (URCA, HABITER)

Sa thèse ? « Performance diagnostique du traceur fluoro-estradiol en imagerie TEP dans des modèles précliniques de cancer mammaires ER mutés. » « En France, le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme. Heureusement, on le traite de mieux en mieux. Mais malgré les avancées scientifiques, il reste toujours le plus mortel. Avec certains traitements, les cellules cancéreuses se transforment, résistent, mutent et les traitements deviennent inefficaces » A l’aide d’un pet-scan (un scanner qui nécessite que l’on vous injecte un produit radioactif qui se fixe sur les cellules tumorales), elle mène ses recherches. Elle jongle entre plusieurs labos. « Si je trouve un moyen de détecter les mutations, les médecins pourront adapter le traitement des patients. »

Sa thèse ? « Conception et déploiement de méthodes statistiques de détection d’attaques réseau dans un environnement de microservices hétérogènes. » « La latence, c’est le temps que met une information à traverser les files d’attente des équipements réseau qui composent l’internet. La latence, c’est quand les tuyaux sont bouchés, ça s’appelle la congestion. » Sa thèse « garantie et sécurise les services basses latences sur internet, même en cas d’anomalies ou d’attaques grâce à une nouvelle technologie de surveillance. » Aujourd’hui, « on développe des moyens de prévenir les utilisateurs de la fluidité du réseau. Grâce à cela ils peuvent mieux coopérer pour ajuster leur utilisation du réseau en fonction du degré réel de sévérité de la congestion. » Des avancées qui « permettent d’imaginer de nouveaux usages d’internet plus proches de la perception humaine. »

Sa thèse ? « Les entreprises agroalimentaires au défi de la réindustrialisation des territoires et de la souveraineté alimentaire française ». « En France, un tiers des calories que nous consommons provient d’aliments ultra-transformés. Ils sont produits par l’industrie agroalimentaire. » Sur 100 entreprises agroalimentaires, 98 sont des petites et moyennes entreprises. Elles emploient entre 10 et 250 personnes. « Dans ma thèse, je cherche à établir si les petites et les moyennes entreprises ont la capacité de relever le défi de la transition écologique dans un contexte de hausse des charges souvent de plus en plus lourdes. Je cherche à savoir si les investissements pour garantir cette transition sont concevables. » Le risque ? « Que ces entreprises disparaissent faute d’adaptation. Il est essentiel de s’intéresser à leurs difficultés. »


PARTENARIAT AVEC L’URCA

Le jury de la finale territoriale de « Ma thèse en 180 secondes » a souligné que tous les candidats avaient réussi leur exercice de vulgarisation scientifique.

Angélique FERRANDON (UTT - LIST3N)

Fadhila TLILI (UTT - LIST3N)

Élodie GEAS (URCA - CEREP)

Sa thèse ? « Les pratiques pédagogiques d’enseignement à distance peuvent-elles être une solution pour la prise en charge des élèves en situation de refus scolaire anxieux ? » Le RSA, c’est le refus scolaire anxieux. « Ce sont des élèves qui, pour des raisons irrationnelles refusent d’aller à l’école et s’opposent avec des signes de panique quand on essaie de les y forcer. » Un à deux élèves par classe sont concernés par ce phénomène. « Il y en a de plus en plus et ils sont de plus en plus jeunes. » Elle a vu des élèves décrocheurs, “raccrocher“ quand toute l’école a basculé en distanciel pendant la pandémie de Covid. Elle a donc décidé de faire une thèse pour faire de cette expérience unique un moyen d’aider les élèves en refus scolaire anxieux. Elle a élaboré tout un protocole « pour l’expérimenter au mieux j’ai besoin de trouver des établissements scolaires pour l’essayer. »

Sa thèse ? « Un framework sécurisé et intelligent pour la gestion des drones » Ses recherches apportent « un système innovant qui agit de manière autonome en utilisant l’intelligence artificielle et l’apprentissage automatique non supervisé. Ce système vise à détecter simultanément les attaques et les défaillances. Les phases vont de la modélisation, l’apprentissage et la mise en œuvre dans le monde réel pour renforcer la sécurité des drones. C’est comme avoir un assistant intelligent veillant sur les drones, réagissant rapidement grâce à un centre spécialisé dans la gestion de la sécurité aérienne. » La solution qu’elle propose est « comme un gardien attentif, prêt à intervenir dès qu’une anomalie est détectée, assurer une réponse rapide et efficace aux situations d’urgence contribuant ainsi à rendre l’utilisation des drones plus sûre et plus sécurisée. »

Sa thèse ? « L’intervention formative comme outil de développement de l’activité d’animation d’ateliers de slam de poésie pour des lycéens préparant un concours d’éloquence. » « Le slam, c’est déclamer devant un public, un texte que l’on a écrit soi-même, sans accompagnement musical et sans accessoires, en moins de 180 secondes », expliquet-elle. Les organisateurs de concours d’éloquence qui visent à plaire et à convaincre sollicitent régulièrement des artistes slameurs pour former des élèves éloquents. « Dans ma thèse, j’ai accompagné un concours d’éloquence pendant 2 ans. La préparation était faite sous la forme d’ateliers de slam. » Elle a constaté qu’en réalité, le slameur, l’enseignant et les lycéens n’avaient pas les mêmes objectifs. « La différence entre slam et éloquence renvoie à la contradiction entre valeur d’usage et valeur d’échange. » L’objectif « de mon travail n’est pas de donner un modèle de fonctionnement ou des bonnes pratiques mais de faire reprendre le contrôle aux enseignants, slameurs et lycéens sur ce qu’on leur demande de faire par rapport à ce que, eux, veulent. »

Des professionnels et des néophytes Le jury était composé cette année de Gérard Mary, président d’ACCUSTICA, Géraldine Taillandier, directrice générale de Saint-Ex, culture numérique (Reims), Dominique Roux, professeure des universités et directrice du laboratoire Regards à l’URCA, Emmanuelle Rouhaud, enseignante-chercheuse et directrice adjointe de l’ED SPI à l’UTT et Julien Berthe, doctorant au sein du laboratoire GEGENAA à l’URCA et finaliste national de la MT180 2022. Le public composé de lycéens, de néophytes pouvait aussi voter et désigner leur lauréat.


Édition de Reims

1,50 € ­ Mardi 26 mars 2024 ­ ­ N° 25439 Votre supplément

Mardi 26 mars 2024

Reims LA PREMIÈRE APPELLATION DÉCARBONÉE AU MONDE ?

LE TROPHÉE MILLE SACRE LA CRÈME DE LA RESTAURATION

Après trois ans de recherches, le directeur de la chaire biéconomie et développement soutenable de Neoma vient de livrer ses conclusions sur la transition environnementale en Champagne. Selon ces travaux, la filière champenoise a tous les atouts en main pour devenir la première appellation de vins décarbonée au monde. PAGES II ET III

Aurélien Laudy

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L’éditorial de Julien Bouillé

Quand le « new space » commence au coin de votre rue Cocorico (rémois), Latitude, qui met au point des mini­ fusées à Reims depuis 2019, fait partie des 4 start­up lauréates des deux appels d’offres de 400 millions d’eu­ ros lancés par l’État en vue de faire émerger un « nouvel espace » à la française. Le « new space » est né aux États­Unis il y a une vingtaine d’années par l’émergence de gros acteurs privés dans l’aérospatial dont les illustres SpaceX d’Elon Musk et Blue Origin de Jeff Be­ zos. Il s’oppose en quelque sorte au « old space » histo­ rique, animé au siècle dernier par les grandes agences spatiales publiques comme la Nasa américaine ou l’ESA européenne chargées de réaliser des programmes gou­ vernementaux d’exploration ou de recherche. Ces der­ niers sont devenus plus rares et la fin de la guerre froide a réduit les besoins dans les applications de la défense. Pour autant, la Nasa est restée un soutien du marché en faisant appel aux entreprises privées pour des presta­ tions. L’écart s’est donc creusé ces dernières années avec une vieille Europe qui n’a pas pris, ou pas vu, le tournant. Les retards à répétition de la nouvelle fusée Ariane 6, que doit découvrir Emmanuel Macron ce mardi à Kourou, ont privé pendant de longs mois l’Eu­ rope de lanceur. L’an passé, SpaceX a fait décoller 97 fois son Falcon 9. Presque autant que les 117 vols réali­ sés par Ariane 5 en 27 ans. Ce contexte permet de com­ prendre que Latitude est intégrée dans une grande course de rattrapage. Mais avec un modèle différent. Il ne s’agit pas comme le nouveau Falcon Heavy d’Elon Musk de pouvoir envoyer 63 tonnes en orbite basse (à coût compétitif grâce à des économies d’échelle) mais seulement 100 kilos. Ce modèle de la boîte à chaussures s’appuie sur la miniaturisation des satellites et l’agilité d’une petite société à répondre aux clients dans des dé­ lais très courts. Ce sont deux visions, deux échelles, dif­ férentes mais pas opposées. Elles participent au mouve­ ment de démocratisation de l’espace du XXIe siècle.

La filière champenoise a tous les atouts en main pour se décarboner

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Reims

L’UFC Que choisir face aux arnaques à MaPrimeRénov’

Des maisons France services dans les quartiers

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Région

DES MENACES D’ATTENTAT PRISES AU SÉRIEUX Des menaces d’explosion et de décapitation figuraient dans les messages reçus par trois collèges et neuf lycées de l’académie de Reims. Ce risque terroriste a entraîné hier des contrôles renforcés au sein des établissements visés. PAGES 2 ET 3 Hervé Oudin


RÉGION À LA UNE

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MARDI 26 MARS 2024

SÉCURITÉ

Ce n’était pas un exercice Trois collèges et neuf lycées de l’académie de Reims ont été la cible d’un piratage des Espaces numériques de travail (ENT) dans la nuit de dimanche à lundi. Des « menaces d’attentat islamiste » ont été reçues, entraînant des contrôles renforcés dans les établissements visés. GUILLAUME LÉVY

L

es douze établissements vi­ sés ont « tous reçu le même message », contenant des « menaces d’attentat islamiste », a annoncé ce lundi matin le rec­ teur de l’académie de Reims, Vincent Stanek, depuis le lycée Clemenceau à Reims, un des ly­ cées concernés. Dans ce message que L’union a pu consulter, et qui a aussi été envoyé dans des établissements des académies de Nancy et Stras­ bourg, figurent des menaces d’explosion et de décapitation. « Dans la journée du lundi 25 mars, je ferai exploser l’établis­ sement tout entier (…). J’ai mis du C4 partout dans le lycée et dans les classes », est­il notamment écrit (lire par ailleurs).

SÉCURITÉ RENFORCÉE ET ACCÈS À L’ENT FERMÉS

Au lycée Clemenceau, le provi­ seur a alerté le rectorat, « dès 6 heures du matin », du message reçu vers 1 heure via l’ENT (Es­ pace numérique de travail). « Il a très bien réagi car cela a permis

d’anticiper », a souligné le rec­ teur. À leur arrivée, les élèves ont dé­ couvert un important dispositif de police. Ils ont été retenus à l’extérieur du lycée, tandis que les internes étaient évacués. Une fouille systématique des sacs a été menée sur tous les élèves. « C’était surprenant et même im­ pressionnant, mais ça s’est fait dans le calme », témoignait après coup Julie, lycéenne à « Clem ».

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« Nous avons procédé à une opération de levée de doute dans chaque établissement visé » Vincent Stanek, recteur

« Nous avons procédé à une opéra­ tion de levée de doute dans chaque établissement visé », a expliqué le recteur, qui en a dressé la liste : quatre lycées menacés dans la Marne (Georges­Brière, Arago et Clemenceau à Reims, Stéphane­ Hessel à Épernay), le collège de Rimogne dans les Ardennes, un

« JE DÉCAPITERAI TOUS VOS CORPS » Reçu à 1 h 20 du matin sur l’Espace numérique de travail du lycée Clemenceau, à Reims, après le piratage du compte d’un élève, le message que L’union­L’Arden­ nais a pu consulter se réclame de « l’État islamique » et annonce : « Dans la journée du lundi 25 mars, je ferais (sic) exploser l’établissement tout entier et je décapiterais (sic) tous vos corps de kuffars (mécréants, NDLR) pour servir Al­ lah le tout­puissant qui règne sur le monde. » Le but du message est de « trou­ ver (des) frères muslims », pour « mener à bien ce projet » dans l’établisse­ ment. « J’ai mis du C4 (une variété d’explosif, NDLR) partout dans le lycée et dans les classes. J’espère que vos corps de kuffars vont exploser en 1 000 mor­ ceaux, je ramènerais (sic) mes chiens pour venir vous déchiqueter bande de mécréants. » La menace, même si elle est « prise au sérieux » par le recteur, est jugée assez peu crédible par les acteurs du renseignement. Notamment pour une raison : des dizaines de collèges et de lycées ont reçu la même menace, au mot près, depuis le milieu de semaine dernière. Les médias nationaux évoquent ce message malveillant, accompagné d’une vidéo de décapitation, depuis mer­ credi et jeudi en région parisienne, puis ce week­end dans les Hauts­de­France.

Une fouille systématique des sacs a été mise en place au lycée Clemenceau, visé par des menaces ce lundi 25 mars. Remi Wafflart collège et quatre lycées dans l’Aube, ainsi qu’un collège et un lycée en Haute­Marne. À noter que le lycée Jean­Jaurès à Reims, qui figurait initialement sur la liste, en a été retiré : l’éva­ cuation des élèves, qui avait fait penser à une menace, était en réalité un simple exercice d’alarme incendie… « Après chaque alerte, les forces de l’ordre, policiers ou gendarmes se­ lon les secteurs, sont interve­ nues », a insisté le sous­préfet de Reims, présent à Clemenceau avec le recteur. Les services de déminage ont été requis de ma­ nière « variable », selon les éta­ blissements. Quant aux cours, « ils ont repris à Clemenceau » dès le milieu de matinée, selon le recteur, et de­

vaient « reprendre » rapidement dans tous les établissements concernés. Outre la « sécurisation maximale » des lieux et « le ren­ forcement de la présence poli­ cière », Vincent Stanek a recensé les mesures prises : d’une part tous les accès aux comptes ENT ont été « suspendus », pour « évi­ ter la propagation » des messages de menaces ; d’autre part des « cellules psychologiques » seront déployées « si nécessaire » (en fonction des demandes d’élèves ou de personnels) ; enfin chaque établissement va « porter plainte », afin de « permettre les premières investigations », a pré­ cisé le rectorat. Concernant le message de me­ nace, « il a pour but de répandre la peur : face à cela, il faut réagir

avec sérieux et sérénité », a obser­ vé le recteur, appelant à être « vi­ gilant ». Si le fait que ce soit « le même message envoyé partout » peut amener à relativiser, le rec­ teur malgré tout « prend cette menace au sérieux, dans un contexte de renforcement du plan Vigipirate », élevé quelques heures plus tôt à son plus haut niveau en France.

DES COMPTES D’ÉLÈVES OU DE PERSONNELS « HACKÉS »

Concernant le piratage de l’ENT, le recteur a précisé que c’est « à chaque fois » le compte d’un élève, ou d’un personnel, qui a été « hacké », permettant l’envoi du message menaçant à tous. À Clemenceau par exemple, il s’agit du compte d’un élève, à qui


RÉGION À LA UNE

MARDI 26 MARS 2024

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Du stress mais peu d’inquiétude au collège de Rimogne

Une patrouille de gendarmes était présente aux entrée et sortie des élèves ce lundi 25 mars 2024. Le maire de Rimogne était également sur place. Karen Kubena « C’était choquant, nous avions lu le message. Nous étions un peu stressés au début. Mais après, nous avons pris du recul, nous ne sommes que dans les Ardennes. » Ce lundi, 25 mars, en fin de matinée, devant le portail du collège du Blanc­Marais, Wendy et Kalyan, deux collégiens, se confient sur l’alerte qui a agité l’établissement toute la journée. Ce lundi, à l’aube, un parent d’élève a alerté la police municipale de Rimogne après avoir lu un message inquiétant sur l’espace numérique de travail de l’établissement rimognat. Un message de menace d’attentat qui a résulté d’un piratage survenu au niveau national des comptes ENT de plusieurs établissements scolaires du terri­ toire. Mais le collège de Rimogne est le seul concer­ né dans les Ardennes. Ainsi, la menace a été prise au sérieux. La gendar­ merie était sur place et a entrepris de fouiller l’inté­ gralité de l’établissement dans la matinée. A la sortie des cours, à 11 h 30, Agathe, une élève de 6e n’avait pas eu connaissance de ce message haineux. « Je n’ai pas regardé l’ENT mais ça ne m’a pas empêchée d’être stressée. » De son côté, Yannick Rossato, le maire de Rimogne, confirmait qu’« il y a eu deux, trois gamins choqués.

L’idée était de rassurer tout le monde. Je connais une mère de famille qui a hésité à déposer son enfant. »

LA GENDARMERIE SUR LES LIEUX

Pourtant, tout a été fait pour se montrer rassurant du côté de l’Éducation nationale. « Les établissements concernés font l’objet d’une gestion particulière afin d’assurer l’accueil des élèves dans des conditions de sécurité maximales », indiquait le rectorat de l’acadé­ mie de Reims dans un communiqué. D’après le rectorat, tous les élèves sont entrés en cours dans le calme. « Ils étaient plutôt sereins », décrivait l’institution. La gendarmerie était aussi présente à la sortie des classes ce lundi matin et dans l’après­midi. « En lien avec les quatre préfectures et les forces de l’ordre, le rectorat et les directions des services dépar­ tementaux de l’Éducation nationale (DSDEN) ont rapidement défini un protocole communiqué aux chefs des établissements concernés. Des dépôts de plainte seront effectués afin de permettre les pre­ mières investigations. Pour éviter la propagation de ces messages, l’accès aux comptes ENT a été suspen­ du dans l’académie », ajoute le rectorat. JULIEN LEPRIEUR et NICOLAS PERRIN

Contrôle des sacs renforcé et renforts de police à Soissons la cellule psychologique a été prioritairement proposée : son nom apparaît en effet aux yeux de tous comme étant l’auteur du message, alors qu’il n’en est rien. Face au nombre d’établisse­ ments concernés à l’échelle du Grand Est, Franck Leroy, pré­ sident de la Région (gestionnaire des lycées), a par ailleurs réagi sur X : « Des appels aux meurtres racistes ont envahi les messageries (…), souvent doublés d’alertes à la bombe. Je veux exprimer tout mon soutien aux équipes (…) ainsi qu’aux forces de l’ordre (…) mobi­ lisées face à ces actes intolé­ rables ». L’ancien maire d’Épernay (dont le lycée a été visé), « espère que ces actes seront sévèrement pu­ nis ».

À SAVOIR

Les établissements concernés : ● Dans la Marne : Lycée Georges­ Brière de Reims, lycée Arago de Reims, lycée Clemenceau de Reims, lycée Stéphane Hessel d’Épernay. À Reims, le lycée Jean­Jaurès a égale­ ment été évacué. Il s’agissait simple­ ment d’un exercice incendie. ● Dans les Ardennes : Collège du Blanc­Marais de Rimogne. ● Dans l’Aube : Collège Delaunay de Lusigny­sur­Barse, lycée Chrestien­de­ Troyes de Troyes, lycée Joliot­Curie de Romilly­sur­Seine, lycée Marie­de­ Champagne­de­Troyes, lycée Diderot de Romilly­sur­Seine. ● Dans la Haute-Marne : Collège de Bourbonne­les­Bains, lycée Charles­de­Gaulle de Chaumont.

Franck Tourneux, conseiller technique des établisse­ ments et de la vie scolaire au rectorat de l’académie d’Amiens, était ce lundi à 7 h 30, aux abords du portail d’entrée du lycée général, technique et scientifique Léonard­de­Vinci à Soissons. L’établissement fait partie de ceux qui ont été pris pour cible dans la nuit du vendredi 22 au samedi 23 mars, lorsqu’un mail contenant un message à caractère terroriste avait été envoyé à certains lycées de l’Académie seulement, dont le lycée soissonnais, par la messagerie de l’Éducation nationale ENT. L’auteur du message y revendiquait une action menée par « Daech », et menaçait de faire exploser « 122 établissements ». Le fonctionnaire était donc venu s’assurer ce lundi matin de la mise en place du dispositif de sécurité renforcée, après les annonces du gouvernement concernant la hausse du niveau de vigilance Vigipi­ rate en « urgence attentat », après l’attaque de Mos­ cou. « En ce qui concerne le lycée Léonard­de­Vinci, le message reçu n’était pas nominatif. Le même mail a été envoyé à plusieurs établissements. Nous

allons être encore plus vigilants. Ici, le contrôle visuel des sacs à l’entrée de l’établissement est mis en place depuis l’attentat d’Arras. Il se poursuit donc. » En effet, ce lundi matin, trois assistants d’éducation du lycée demandaient à tous les élèves d’ouvrir leurs sacs. De plus, trois agents de l’équipe mobile sécurité de l’Aisne académique, dont l’une des missions est d’aider à la gestion des procédures de mise en sûreté des établissements scolaires, étaient également présents. Une cellule d’écoute a par ailleurs été mise en place dans ce lycée. Un bi­ nôme formé d’un personnel de direction et de l’infirmière scolaire accueille élèves et enseignants. Contacté, le commandant Romain Voiselle, à la tête du commissariat de Soissons, renseigne : « Nous avons déjà contacté tous les établissements scolaires de Soissons et avons renforcé les patrouilles à cer­ taines heures. Nous avions déjà un niveau de vigi­ lance élevée. Nous allons à présent l’être encore plus, aux abords du lycée Léonard de Vinci, sans oublier les autres établissements. » DELPHINE OLIVA


RÉGION

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MARDI 26 MARS 2024

SOCIAL

L’activité obligatoire du RSA ne concernera que le Sedanais

Les Ardennes ont été retenues pour tester la mise en place de la réforme du RSA dont le versement sera assujetti à 15 heures d’activité obligatoire. Toutefois, l’expérimentation, qui pourrait commencer fin avril, ne concernera qu’environ 2 000 personnes dans le bassin de vie de Sedan. MANESSA TERRIEN

UN TEST QUI A UN COÛT

L

’expérimentation pourrait dé­ marrer fin avril. Le 1er mars dernier, les Ardennes avaient été retenues pour mettre en place la réforme du revenu de solidarité active (RSA). Généralisé début 2025, le dispositif consiste à condi­ tionner le versement de l’aide à 15 heures d’activité obligatoire par semaine. Sauf que le test ne concernera pas l’ensemble du dé­ partement. Seuls les bénéficiaires résidant à Sedan et son bassin de vie y seront assujettis. Cela repré­ sente environ 2 000 personnes, quand plus de 9 000 foyers touchent le RSA dans les Ardennes. Ce ciblage a été décidé par l’État a fait savoir le Département.

Vendredi 22 mars, les élus du conseil départemental ont voté une rallonge de 1,4 million d’eu­ ros pour la mise en place de l’ex­ périmentation des 15 heures d’ac­ tivité obligatoire pour le RSA. L’enveloppe financera des créa­ tions de poste de référents, « a minima une dizaine de recrute­ ments », indique Thierry Robert. Une prise en charge de l’État est actée sur le principe, pas sur le montant. L’objectif est de per­ mettre aux référents d’accompa­ gner individuellement les bénéfi­ ciaires, cela impliquant un porte­ feuille de dossiers « raisonnable » par agent. Exemple. « Sur nos par­ cours « intensif », un référent gère environ cinquante personnes. Ailleurs, c’est plutôt 70, 120, 170… »

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Le Département avait ciblé la Vallée de la Meuse pour expérimenter le dispositif Payeur du revenu et chef de file en matière d’insertion, la collectivité avait plutôt poussé pour la candi­ dature de la Vallée de la Meuse. En effet, les indicateurs socio­écono­ miques y sont particulièrement dégradés au regard de la moyenne nationale et départementale – taux de pauvreté de plus de 20 % (Insee, 2021), 54 à 56 % de chômeurs longue durée parmi les chômeurs (Dreets, 2022). Mais de l’autre, le contexte économique semble plus favorable à l’insertion profession­ nelle avec l’installation de Cibox à Revin et la centrale nucléaire. « Les premières expérimentations menées dans d’autres départements montrent, il ne faut se le cacher, que le résultat tient en partie à la dyna­ mique économique du territoire, in­

Dans l’Aisne, l’expérimentation est menée depuis plusieurs mois comme ici à Laon en 2023. Remi Wafflart dique Thierry Robert, directeur de l’insertion et du retour à l’emploi au conseil départemental. Mais il

faut être optimiste sur ce plan. Et il y a évidemment tout le travail d’ac­ compagnement qui est au cœur du

projet et semble porter ses fruits. » Du côté d’Ardenne Rives de Meuse, Mathieu Sonnet, vice­président en

« Aujourd’hui, on n’est déjà pas loin des 15 heures… » Les 15 heures obligatoires, une révolution ? Dans les Ardennes, pas vraiment. Pour une partie des bénéfi­ ciaires du RSA tout du moins. Depuis cinq ans, le Dépar­ tement a mis en place deux dispositifs pour le retour à l’emploi qui inclut à la fois un suivi très individualisé et une action portant sur le champ professionnel et social. Pile poil la philosophie du nouveau RSA. Environ 1 000 bénéficiaires profitent ainsi de « l’accompagne­ ment global ». Un référent du Département et un agent de France travail (ex­Pôle emploi) aident en binôme à orienter le bénéficiaire sur son projet professionnel (définition, formation, mise en relation, immersion en entreprise…) et à surmonter les difficultés sociales qu’il peut rencontrer (permis de conduire, garde d’enfant, cours de remise à niveau, surendettement…)

Un autre dispositif, appelé « insertion active » implique un suivi plus encadré et intensif comme son nom l’indique. « On ne fait pas décompte, mais entre le rendez­vous hebdomadaire obligatoire, les ateliers collectifs, les recherches d’emploi… aujourd’hui, les 15 heures, on n’en est déjà est pas loin », détaille Thierry Robert. Et le directeur de l’insertion d’indiquer que les retours à l’emploi s’élèvent à environ 10 à 20 % pour le premier dispositif, 20 à 30 % pour le second. « On avait pris de l’avance, c’est de l’investissement car ce sont des gens qui sortiront du RSA », indiquait le président (LR) Noël Bourgeois dont la collectivité consacrera 70 mil­ lions d’euros à l’insertion au global en 2024. Ces ac­ compagnements vont se poursuivre dans le départe­ ment.

LAON

L'ACTUALITÉ EN FLASH

Les retraités appelés à manifester ce mardi En réponse à l’appel de plusieurs syndicats, les retraités sont priés de se rassembler, ce mardi 26 mars, à part de 10 h 30, place de l’Hôtel­de­Ville à Saint­Quen­ tin. Les organisations syndicales dé­ noncent toujours une perte du pouvoir d’achats de l’ordre de 9,1 % depuis 2017, pointant « une augmentation des pensions de 7,9 % pour une inflation de 17 % ». De ce fait, selon eux « l’augmenta­ tion des prix subis est supérieure à

charge du volet économie et inser­ tion, indique que sa collectivité « aurait été favorable à jouer le jeu ». Pourquoi l’État a­t­il pris cette dé­ cision ? Interrogée ce lundi, la pré­ fecture des Ardennes n’a pu don­ ner suite à notre demande dans les délais impartis à l’écriture de cet article. Toutefois, une piste est évo­ quée par M. Robert : « Déjà, il faut savoir que l’expérimentation ne se fait pas sur tout un département. La Creuse est la seule à faire exception. Ensuite, je crois que la jauge mini­ mum retenue, c’est 2 000 alloca­ taires, c’est ce qui aurait fait la diffé­ rence. » Reste que les besoins sont aussi prégnants à Sedan, qui af­ fiche le taux de pauvreté le plus important dans les Ardennes (pour les villes de plus de 2 000 habi­ tants, Insee, 2020) et les com­ munes jusqu’à la frontière meu­ sienne.

Les syndicats étaient à Laon, la semaine dernière pour préparer le mouvement de ce mardi.

l’inflation « officielle » » . Les syndicats, qui étaient la se­ maine dernière à Laon afin de préparer leur motion, réclament une augmentation immédiate des pensions de 10 %. Côté santé, rien ne va plus non plus pour eux : « Les gouverne­ ments transfèrent les compétences de la Sécu aux complémentaires santé, qui augmentent leurs tarifs, amenant trop de personnes âgées à renoncer à une complémen­ taire.

GUYANNE Une entreprise marnaise bloquée à cause de la visite de Macron Basée à Saint­Martin­sur­le­Pré dans la Marne et spécialisée dans les couvertures des monuments historiques, l’entreprise Coanus mène plusieurs chantiers en Guyane française. Hier, en raison de la venue d’Emmanuel Macron, les couvreurs n’ont pas pu se rendre sur le chantier de l’école Horth, place des Palmistes. Le bâtiment à l’architecture traditionnelle guyannaise est en effet inaccessible pendant deux jours pour cause de visite présiden­ tielle. Après avoir participé en 2022 à la restauration de l’ancienne maison du directeur du bagne sur les îles du Salut, elle inter­ vient aujourd’hui à Cayenne à l’hôtel préfectoral et à l’école Horth, un bel édifice construit entre 1910 et 1917, protégé au titre des Monuments historiques.


MARDI 26 MARS 2024

RÉGION FAITS DIVERS

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JUSTICE

AUBE

Le cambrioleur récidiviste avait sévi à Bucy­le­Long

Il lui jette une télécommande au visage

SOISSONS L’homme de 27 ans, déjà condamné pour des vols, avait été identifié grâce à son ADN, prélevée dans la maison qu’il avait cambriolée, en juin 2017, à Bucy­le­Long. RÉMI HAVYARIMANA

S

i c’est possible de me condam­ ner et qu’on avance… » Sur l’écran de la salle d’au­ dience, Cherif Jovanovic, 27 ans, fais des moulinets avec les doigts pour signifier qu’il veut aller vite. Depuis sa prison de Sequedin, près de Lille, il n’a pas envie de revenir en détail sur son par­ cours, ni sur les faits qui lui valent d’être jugé en visioconférence ce lundi 25 mars par le tribunal de Soissons. S’en souvient­il d’ailleurs ? C’était en juin 2017, à Bucy­le­Long. .............................................................

Le malfaiteur avait forcé la porte d’une véranda et cassé un carreau. Carreau sur lequel une trace de sang a été découverte par les gendarmes Une dame avait découvert que la maison de ses parents, partis en vacances, avait été « visitée ». Vi­ site « fructueuse » : des bijoux, des objets multimédias comme un ordinateur portable, une mé­ daille d’ancien combattant avaient notamment été dérobés, d’une valeur totale estimée entre 6 000 et 7 000 euros. Le ou les malfaiteurs s’étaient in­ troduits en forçant la porte d’une véranda et en cassant un carreau. Carreau sur lequel une trace de sang a été découverte par les gen­ darmes. L’analyse ADN a désigné Cherif Jovanovic. Quand l’en­ quête aboutit et qu’une convoca­ tion lui est envoyée chez lui, à

« Ça m’énervait qu’elle écoute des chansons d’amour comme quoi elle avait perdu un amant. Je lui ai dit : “Pourquoi tu écoutes des chansons d’amour ? Tu as un homme, tu n’es pas célibataire” », explique Gzimi Gashi, 44 ans, à la barre du tribunal de Troyes, vendredi 22 mars. C’est donc pour un motif pour le moins futile qu’une dispute a éclaté au domicile du couple, dans la soirée du mercredi 20 mars, à Troyes. Le quadragénaire décide, dans un premier temps, de quitter le domicile conjugal pour se calmer. Sauf qu’il a la bien mauvaise idée de s’alcooliser durant son ab­ sence. À son retour, la dispute reprend et se solde par un jet de télécom­ mande au visage de sa compagne qui sera blessée à la lèvre. La police l’inter­ pelle et le place en garde à vue. « Vous n’acceptez pas que votre femme écoute des chansons d’amour ? », questionne une assesseur. « Je me suis dit que si elle écoutait des chansons d’amour, c’est qu’elle me trompait. Ce jour­là, c’est le diable qui a commandé », ose répondre Gzimi Gashi dans un sourire. La substitut du procureur rappelle les six mentions à son casier judiciaire. « La dernière condamnation, c’était dé­ jà des faits de violence sur madame en état d’ivresse. » Aussi, il se trouve en

La télécommande a blessé la victime à la lèvre. situation irrégulière, n’a pas d’emploi, pas d’insertion en France. Elle propose un quantum de huit mois. « Si les faits restent affligeants », concède Me Betz­ ler à la défense, son client « n’avait pas d’intention de vouloir la tabasser ». L’avocate insiste : « C’est une bonne chose de vouloir faire de la prévention des actes de violences, pour autant, il ne faut pas aller trop loin, trop fort, tout le temps ». Selon elle, Gzimi Gashi est éligible au sursis simple. Le tribu­ nal l’a finalement condamné à trois mois de prison ferme avec maintien en détention. ORIANNE ROGER

L'ACTUALITÉ EN FLASH OISE Le prévenu était jugé en visioconférence depuis la prison de Lille­Sequedin. Archives Bondy (93), il ne la reçoit pas, il est incarcéré à Beauvais. Il ne reconnaît pas sa participa­ tion au cambriolage de Bucy, qui a eu lieu qui a eu lieu six mois après une sortie de prison. Son sang sur le carreau ? Il n’a « rien à dire sur ça ».

SIX MOIS DE PRISON FERME

La première de ses 12 condamna­ tions remonte à 2016 : trois mois de sursis pour un vol par ruse, ef­ fraction ou escalade. Depuis le cambriolage de Bucy il

y en a eu quatre jugements sup­ plémentaires, dont trois pour des vols par ruse ou par effraction, ainsi que des délits routiers : conduite sans permis, refus d’ob­ tempérer et mise en danger d’au­ trui. « Tous les types de peines ont été prononcés, elles n’ont pas eu d’effet dissuasif », pointe la substi­ tut du procureur, qui demande une peine de neuf mois de prison ferme. Libérable en avril 2026, Cherif Jo­ vanovic écope de six mois de pri­ son ferme supplémentaires.

En image

Un agent de service décède au sommet d’une éolienne L’intervention des sapeurs­pompiers a été périlleuse, ce dimanche 24 mars vers midi, sur une éolienne à Bonneuil­les­Eaux (nord de l’Oise). Un agent de service âgé de 51 ans a fait un arrêt cardiaque alors qu’il travaillait au sommet, à environ 80 mètres de haut, au niveau du rotor, à l’intérieur de l’éolienne. Il n’a pas pu être ranimé. Celle­ci a en effet duré plu­ sieurs heures. L’hélicoptère du Samu de la Somme est intervenu, ainsi que le Groupe de recherche et d’intervention en milieu pé­ rilleux (Grimp) des sapeurs­pompiers de l’Oise. Le quinquagénaire est décédé à l’endroit où il avait fait son malaise cardiaque et son corps a dû être descendu à l’aide d’un câble d’évacuation. L’homme intervenait pour la société Nordex, dont le responsable de secteur et le responsable régional se sont rendus sur place.

SOMME

AISNE Perte de contrôle sur l’A4 Les pompiers et agents de la Sanef se sont rendus sur l’autoroute, dans le sens Paris­Strasbourg, à Beuvardes, dans l’Aisne, ce lundi, vers 8 h 30 pour un accident impliquant un seul véhi­ cule. Il semblerait que l’endormissement de la personne au volant soit à l’origine de la perte de contrôle. Blessé, le seul occupant a été transpor­ té au centre hospitalier de Château­ Thierry.

Un homme blessé après avoir été chargé par un taureau Les pompiers ont été appelés hier vers 9 h 20 pour une opération rarissime à Nurlu, au nord de Péronne. Un agriculteur, âgé d’envi­ ron 55 ans, était occupé dans une étable à gérer son troupeau d’environ quinze bovins, vaches, bœufs et un taureau dont le com­ portement et le caractère sont qualifiés de « compliqués ». Le tau­ reau a alors chargé l’agriculteur et l’a blessé au bassin. Son fils a donné l’alerte. L’animal n’avait heureusement pas ses cornes, ce qui a évité le pire. Les pompiers de Péronne, Moislains, renforcés par une unité du SAN (Sauvetage Animalier) formée aux interventions liées aux animaux ont réussi à dégager la victime de l’enclos et éviter une nouvelle charge de l’animal. Le blessé a été pris en charge par le Smur de Péronne avant son évacuation à l’hôpital de Saint­Quentin. Ses jours ne sont pas en danger et il a été classé en urgence relative.


RÉGION 24 HEURES

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MARDI 26 MARS 2024

En image

Les célèbres baketteurs étaient déjà venus dans la cité de Gonzague en 2022. Archives Karen Kubena

NEUFCHÂTEL­SUR­AISNE

CHARLEVILLE-MÉZIÈRES

Les images de l’église dévastée Dix jours après l’incendie de l’église Saint­Paul de Neufchâtel­sur­ Aisne, les images réalisées en drone montrent l’ampleur des dégâts et le chantier que va représenter sa reconstruction. Un dossier qui devrait prendre de nombreuses années malgré le soutien des collectivités, de l’État et de la population via une cagnotte.

Les Harlem Globetrotters sur lunion.tv de retour à la Guinguette Arena LaAujourd'hui cérémonie de L’Ardennais de l’année L

es dunks et autres gestes de haute voltige vont pleuvoir à la Guinguette Arena. Ce mardi 26 mars, les Harlem Globetrotters fe­ ront leur retour à Charleville­Mé­ zières. L’équipe de basketball améri­ caine spécialiste des matchs d’exhi­ bition spectaculaires traverse les gé­ nérations et se présentera devant les Ardennais à l’occasion d’une tournée dans toute la France. C’est en 1926 que les Harlem Globe­ trotters sont créés, à New York. L’équipe doit se contenter à l’époque d’une ligue réservée aux noirs améri­ cains. C’était une époque où la cou­ leur de peau pouvait retirer tout rêve

d’accéder au haut niveau. Depuis, les mentalités ont changé, mais l’équipe existe toujours, présentant avec hu­ mour ses talents dans le monde en­ tier. Les Harlem Globetrotters ont entamé leur tournée en France en 2023. Une tournée qui se poursuit sur l’année 2024 avec quatorze dates, dont celle de Charleville­Mézières. À noter que l’équipe américaine passera notam­ ment par deux dates à Paris, à l’Accor Arena, les 6 et 7 avril. Quelques Ardennais ont eu déjà eu le privilège de voir les Harlem Globe­ trotters. Ils étaient venus en 2022 à Charleville­Mézières pour un pre­

mier spectacle. « J’étais là et je me souviens de l’am­ biance électrique du match. C’était vraiment super et les fans étaient au rendez­vous et on avait vraiment passé un bon moment avec eux ! », indiquait dans les colonnes de l’Ardennais Thunder, l’un des membres emblé­ matiques de l’équipe, le 19 mars der­ nier.

DAVID LEDUC Harlem Globetrotters à la Guinguette Arena, rue de la Vieille­Meuse à Charleville­Mézières. Début du spectacle à 20 heures. Places encore disponibles : 49,25 € en catégorie 1, 35,50 € en catégorie 2.

Héros du quotidien, jeune talent, défenseur du patrimoine, sportif amateur… Qui sont vos Ardennais de l’année ? Vous avez été plus de 11 000 à voter et la cérémonie de remise des prix est à suivre sur notre site internet ce soir à partir de 19 heures. Vous pourrez égale­ ment découvrir qui sont les ga­ gnants des trois télévi­ sions mises en jeu.

EN BREF CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE Sheila rejoint la programmation de la Foire La programmation de la Foire de Châlons­en­Champagne se précise. La chanteuse Sheila sera présente le lundi 2 septembre durant cet événement organisé du 30 août au 9 septembre avec un concert chaque jour. Elle y est déjà venue en 1999, 2003 et 2018. Annie Chancel, de son nom de scène Sheila, est née en 1945 à Créteil. Elle est devenue célèbre en 1963 avec son 45 tours L’école est finie. Sa

tournée actuelle 60 ans d’amour lui fait parcourir plusieurs villes en France. Elle y présente son album Venue d’ailleurs qui retrace son histoire, une forme d’autobiographie en musique pour celle qui a vendu plus de 85 millions d’albums. Elle rejoint une programmation déjà riche : Carrefours de stars, par la radio Champagne FM, le vendredi 30 août, la tournée de The Voice samedi 31 août, Slimane dimanche 1er septembre, Santa, mercredi 4, Bigflo et Oli, jeudi 5, Pascal Obispo, samedi 7, et Patrick Bruel, le dimanche 8 septembre. D’autres artistes doivent encore être annoncés pour les dates man­ quantes.

CONCOURS Miss France 2025 : c’est parti pour les élections départementales Les dates des élections départementales pour le concours Miss France 2025 sont connues. La Haute­Marne ouvrira le bal avec une élection le samedi 20 avril à Saint­Dizier. La Miss Ardennes 2024 se­ ra couronnée le samedi 4 mai. La prochaine Miss Marne sera élue le dimanche 26 mai à Vitry­le­François. Les seize jeunes femmes qui participeront au concours ont été choisies lors d’une sélection orga­ nisée dans les locaux de L’union à Reims ce samedi 16 mars. La Miss Aisne qui concourra à Miss Picardie sera dévoilée le samedi 1er juin à Gauchy. Si vous êtes intéressé, trois castings sont prévus : le 13 avril à Laon, le 20 avril à Gauchy et à Villeneuve­Saint­Germain. Enfin, la nouvelle Miss Aube 2024 sera connue le vendredi 28 juin. Le casting aura lieu le 21 avril prochain à l’école de danse Emma­ nuel­Javelle à Troyes.

21,4

Le maire de Charleville­Mézières, Boris Ravignon, et Julien Sauvage, directeur du Cabaret vert, ont présenté en détail le projet de requalification de l’ancienne usine de la Macérienne, à Mézières. Plus de trois millions d’euros ont déjà été investis ces quatre dernières années, essentiellement dans la dépollu­ tion. Restent encore à investir 21,4 millions d’euros.

AISNE Un millier de patients bientôt privés de médecin Le docteur Luc Deloizy, installé à La Ferté­Chevresis, envisage de partir à la retraite. Sans successeur, il s’inquiète de laisser plus de 1 200 patients. L’annonce de son départ à la retraite a fait l’effet d’une bombe parmi ses patients. L’homme soigne ses concitoyens depuis 36 ans. « C’est un médecin comme on n’en fera plus », sou­ ligne Franck Burton, l’édile du village. L’élu cherche désespérément un remplaçant à Luc Deloizy, mais malgré des conditions de reprises alléchantes (prime d’installation de 50 000 euros en zone de revita­ lisation rurale, paiement du loyer du cabinet par la mairie et une prime d’aménagement), il ne trouve personne. Face à cette situation, le docteur a décidé de prolonger son activité de trois mois. Il a reculé son départ à la retraite le 30 juin prochain


MARDI

REIMS

26 MARS 2024

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CONSOMMATION

L’UFC Que choisir alerte sur les arnaques à MaPrimeRénov’ REIMS Plusieurs clients ont eu des mauvaises surprises avec des pompes à chaleur ou des panneaux solaires.

L’antenne rémoise d’UFC Que choisir recommande de ne faire appel qu’à des artisans locaux.

« Préférez les entreprises locales » conseille l’association de défense des consommateurs. Sylvain Duquenne (Aisne-Nouvelle) ANTOINE PARDESSUS

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O

n a fait mettre une pompe à cha­ leur pour remplacer le gaz, on est éligibles à la prime, mais ça fait six fois que l’on fait la demande et ça ne va toujours pas… » « J’ai fait installer une pompe à chaleur avec les aides de l’État, mais celle­ci n’est pas adaptée pour mon domicile… » « Nous avons fait poser des panneaux photovol­ taïques en mai 2022, et nous ne savons toujours pas quand notre prime sera versée… » « Suite à un démarchage té­ léphonique nous avons fait faire une isolation des combles et de l’intérieur de la maison, ils (l’entreprise qui a fait les travaux) ont fait eux­mêmes les dé­ marches (pour l’obtention de la prime) mais ils n’ont pas été payés et nous réclament l’intégralité du montant des travaux… » Ces témoignages sont parvenus à l’antenne rémoise de l’association UFC Que choisir. Ils mettent en évi­ dence les risques, au mieux de diffi­

« Ces dispositifs à 1 euro profitent bien plus aux écodélinquants qu’aux ménages » UFC Que choisir

cultés, au pire d’arnaques, liés à Ma­ PrimeRénov’. Lancée le 1er janvier 2020, celle­ci remplace le crédit d’impôt pour la transition énergé­ tique (CITE) et les aides de l’Agence nationale de l’Habitat (Anah) « Habi­ ter Mieux Agilité » « Des entreprises se sont engouffrées sur ce créneau pour faire miroiter des travaux à 1 euro », constate le porte­parole d’UFC à Reims Jean­Marie Abbadie. « Ces dis­

positifs à 1 euro continuent à être pro­ posés alors qu’ils profitent bien plus aux écodélinquants qu’aux ménages, et beaucoup d’interventions sont bâclées » ajoute l’association dans un mémo sur le sujet, appelant donc à la vigi­ lance.

NI DEVIS, NI DIAGNOSTIC UFC peut encore citer en exemple le cas de cet habitant de Selles, qui vou­ lait remplacer sa chaudière au fioul par une pompe à chaleur. N’ayant pas internet, il était passé par son fils pour solliciter fin janvier une entre­ prise de région parisienne. Celle­ci lui a établi directement un bon de commande assorti d’un crédit, sans devis ni avoir pris la moindre mesure ni effectué le moindre diagnostic. En ce moment, notre homme est en train d’essayer de s’assurer que sa rétracta­ tion, effectuée par lettre recomman­ dée sur les conseils de l’association, a bien été prise en compte… Heureusement, certaines entreprises

sont honnêtes. M.Abbadie cite ainsi le cas d’un particulier de Muizon qui envisageait de remplacer sa chau­ dière à gaz par une pompe à chaleur ; il s’est adressé à une entreprise de Fismes, qui lui a dit franchement : « Vous ne serez pas gagnant ! » Il suffit de laisser parler les chiffres : pour installer la pompe, il en aurait coûté quelque 23 000 euros, dont on pou­ vait déduire 2500 euros de prime. La différence était supposée provenir des économies réalisées sur dix ans par le changement de matériel. Or il aurait fallu que ces économies se montent à 2000 euros par an pour

que cela soit vrai, et en réalité, elles se chiffraient seulement à quelques centaines d’euros… La conclusion de l’association : « Il faut contacter uniquement des artisans locaux, et ne rien signer avant d’avoir l’accord officiel pour l’attribution de la prime. » Par ailleurs, heureusement, une disposition nationale a été prise en janvier dernier qui devrait éviter aux particuliers de continuer à tom­ ber dans tous ces pièges (voir par ailleurs). La liste des déçus de Ma­ Prime ne devrait donc plus s’allon­ ger. Contact : ufcreims@marne.ufcquechoisir.fr.

UNE ASSOCIATION POUR VOUS AIDER Les pièges tendus par les dossiers de MaPrimeRénov’ devraient se faire plus rares désormais : depuis le 1er janvier de cette année, il est obligatoire, pour solliciter la prime d’État, de passer par un organisme agréé. Par exemple à Reims le comité marnais pour l’amélioration des logements, Comal, membre du réseau national Soliha (solidaires pour l’habitat), premier acteur national asso­ ciatif en matière d’amélioration de l’habitat, comptant 140 associations et orga­ nismes locaux (dont le Comal) ; à Reims, ce Comal est installé 33 rue Cérès.


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REIMS ET SA RÉGION

FAITS DIVERS

FAITS DIVERS EXPRESS

Il estime qu’elles sont mal garées, il les asperge de gaz lacrymogène REIMS Parce que cette automobiliste n’était pas garée comme il le souhaitait, cet habitant des Châtillons l’a gazée à la bombe lacrymogène, ainsi que sa passagère. MARION DARDARD

E

Un ado poursuivi pour agression sexuelle sur son petit frère C’est un proche qui a donné l’alerte ce samedi après avoir été témoin d’une scène qu’il voudrait assurément ne jamais avoir vue. À l’issue de sa garde à vue, un adolescent de 16 ans a été présenté à un magistrat du tribunal judiciaire de Reims ce lundi après­midi, il est poursuivi pour agression sexuelle incestueuse, la victime étant son petit frère âgé de 8 ans. Le mis en cause sera jugé prochainement par le tribunal pour en­ fants. D’ici sa comparution, il a été placé sous contrôle judiciaire. Pris en charge par le Protection judiciaire de la jeunesse, il fait l’objet d’une mesure éducative provisoire.

Le contrôle routier tourne à la rébellion Dans la nuit de samedi à dimanche, peu avant minuit, un automobi­ liste n’a pas vu d’un bon œil le contrôle routier organisé par les policiers place Aristide­Briand, au bout de l’avenue Jean­Jaurès. Peu enclin à se laisser approcher, l’homme s’est rebellé, causant quelques déconvenues à l’équipage mobilisé : l’un des policiers se plaignait du genou (mais n’est pas allé consulter de médecin), tandis qu’un autre s’en sortait avec un ongle retourné (pas de quoi malgré tout engendrer d’arrêt de travail). Ils ont tous deux porté plainte. Le dépistage salivaire du récalcitrant a permis d’établir pourquoi il n’en­ tendait pas se laisser faire : il s’est avéré positif aux stupéfiants. Laissé libre, il sera reconvoqué au commissariat pour s’expliquer sur ces violences sur personnes dépositaires de l’autorité publique après réception des résultats définitifs du test salivaire.

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Une carabine 22 Long rifle et des cartouches retrouvées à son domicile

REIMS L’individu, très énervé, réside aux Châtillons. Aurélien Laudy Pour l’ensemble de son œuvre, il comparaîtra devant le tribunal cor­ rectionnel le 3 décembre prochain.

DU GAZ AUSSI POUR UN DIFFÉREND FAMILIAL Notons que la veille en fin de mati­ née, dans le même quartier des Châ­ tillons où il est bien connu, un autre

individu avait lui aussi fait usage d’une bombonne de gaz lacrymo­ gène, dans le cadre d’un différend fa­ milial cette fois. Celui­ci a fait un pas­ sage au commissariat avant d’en res­ sortir avec une convocation pour comparaître dans l’année devant le tribunal correctionnel.

FAITS DIVERS

Un panneau de signalisation arraché Dimanche au petit matin, les policiers ont été appelés par une per­ sonne qui venait d’être témoin d’un accident route de Witry, à l’inter­ section avec le boulevard Eiffel. À leur arrivée, la voiture était tou­ jours là, mais pas son conducteur. Le panneau de signalisation dans lequel la voiture avait terminé sa course était toujours là aussi mais au sol, le véhicule l’ayant arraché en le percutant. En patrouillant dans le secteur, ils ont retrouvé le conducteur de la voiture. Ce dernier a affirmé que l’un des pneus avait éclaté, ce qui lui avait fait perdre le contrôle.

REIMS

Deux voleurs d’outils interpellés REIMS

Ce passant qui se baladait rue de Rethel, à Orgeval, vendredi soir, a eu un bon réflexe en apercevant deux hommes escalader un mur peu avant 22 heures : il a tout de suite appelé la police. En quelques minutes, la brigade an­ ticriminalité de nuit était sur place, et cueillait le duo, juste après la commission de son mé­ fait. Car si ces deux jeunes de 18 et 21 ans ont fait preuve d’agilité, ce n’était pas pour s’entraîner à la grimpe, mais bien pour voler. Une fois le mur franchi, ils ont eu ac­ cès au fourgon d’un artisan, dont ils ont forcé la porte pour dérober des outils et une carte essence. La perquisition de leur véhicule a permis aux forces de l’ordre de découvrir des objets volés dans un autre utilitaire d’une société, quelques jours auparavant, dans

REIMS

REIMS

lles n’étaient pas mal garées. Mais lui, estimait que si. Le ton est monté, samedi, vers 19 h 30, aux Châtillons, entre un habitant de 68 ans et deux dames, qui venaient de stationner leur voiture et d’en des­ cendre. Connu pour faire un peu la police dans le quartier et monter dans les tours quand les automobi­ listes ne sont pas dans les clous (à son sens), le sexagénaire a une fois de plus fait preuve d’agressivité.

Alors que la conductrice et sa passa­ gère venaient tout juste de quitter le véhicule, il s’en est pris à elles. Pas de quoi impressionner le duo, sûr d’être dans son bon droit. Renvoyé dans ses cordes verbalement, l’homme a vu rouge. Au point qu’il a décidé de les asperger de gaz lacrymogène et de ti­ rer un coup de pistolet d’alarme en l’air. Une réaction un brin excessive qui a conduit l’acariâtre en garde à vue. Une perquisition menée à son domi­ cile par la police a permis de mettre la main sur une carabine 22 Long rifle et des cartouches de même calibre. Une arme non déclarée que l’homme détenait depuis de longues années.

MARDI 26 MARS 2024

Contrôlé au parc en possession de cannabis, cocaïne et ecstasy Ce samedi après­midi, peu avant 16 heures, la brigade anticriminali­ té circulait au niveau du parc Saint­Bruno, avenue Bonaparte à Reims, lorsqu’elle aperçoit un homme qui tente de se cacher à la vue de l’équipage. De quoi intri­ guer les policiers, qui le voient, en plus, mettre la main dans son pantalon de jogging pour y dissi­ muler quelque chose. Vérifications faites, le petit paquet contenait une dizaine de grammes de canna­ bis, 2 g de cocaïne, ainsi que six comprimés d’ecstasy. L’homme de 21 ans a reconnu les faits, indi­ quant qu’il s’agissait de provisions pour son usage personnel. Il fera l’objet d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabili­ té le 23 mai prochain.

SAINT-BRICE-COURCELLES Les deux comparses ont forcé la porte pour dérober des outils et une carte essence. Illustration

60 personnes évacuées en raison d’une fuite de gaz

le quartier Val­de­Murigny cette fois. Les victimes ont pu être identifiées, et les objets, resti­ tués. Les deux compères, pas très

Ce lundi en fin de journée, un engin de chantier a arraché une conduite de gaz avenue de la Malle. Une soixantaine de personnes, qui travaillaient dans plusieurs entreprises situées à proximité, ont été évacuées. Les pompiers ainsi que des agents de GRDF sont intervenus, la situation est revenue à la normale dans la soirée.

connus des services de police, sont convoqués devant le tribu­ nal le 27 août pour s’expliquer.

M.D.


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Réalisation d’un carafage, d’une découpe, prise de commande, dressage de table : le menu était copieux pour les candidats en service­sommellerie. R.B.

GASTRONOMIE

« Tout est chronométré à la seconde » REIMS Véritable célébration des métiers de la restauration, la finale internationale du Trophée Mille était de retour au centre des congrès, ce lundi 25 mars. RAYANE BEYLY

e geste devait être précis, le mental inébranlable. Lors de cette 13e édition du Trophée Mille international au centre des congrès de Reims, changé en im­ mense cuisine et salle de restaura­ tion, les participants de neuf pays différents ont donné toute leur éner­ gie afin de séduire un jury presti­ gieux, composé de chefs étoilés, de meilleurs ouvriers de France et de meilleurs apprentis de France, et pi­ loté par le chef triplement étoilé au guide Michelin Arnaud Lallement. « On s’est entraînés une bonne quaran­ taine de fois pour structurer chaque fait et geste, comme une partition de musique. Tout est chronométré à la se­ conde près pour arriver sur le timing et sortir une assiette digne de l’équipe de France. Je suis là pour les canaliser. C’est du bon stress, c’est ce qui donne l’âme d’un cuisinier », glissait Thomas Koerckel, entraîneur de l’équipe fran­ çaise en cuisine­pâtisserie. Devant lui, le binôme tricolore composé de Laurine Muller et Benjamin Royer, originaire du CEFPPA Adrien­Zeller d’Illkirch­Graffenstaden (Alsace),

L

travaillait sans relâche afin d’élabo­ rer comme les autres équipes, un plat salé et un plat sucré en trois heures.

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« C’est du bon stress, c’est ce qui donne l’âme d’un cuisinier » Thomas Koerckel, entraîneur de l’équipe française

Avec l’obligation d’utiliser des pro­ duits régionaux : le magret de canard de la Ferme de Tilloy, le miel au sa­ fran du Rucher d’Albert, le chocolat d’assemblage 72 % d’Emmanuel Briet et le ratafia solera 90­16 du Domaine Henri Giraud. Dans cette finale qui réunissait la France, l’Allemagne, l’Autriche, la Grèce, l’Italie, le Japon, la Pologne, la République Tchèque et la Slovaquie, la pression n’était pas moins forte en catégorie service­sommellerie où les binômes étaient en ébullition dès le début des neuf épreuves, avant 8 heures. Observés minutieusement par le jury et les spectateurs, ils se sont attelés, entre autres, à la réalisa­

tion d’une découpe, à un dressage de table et devaient également trouver un accord mets­champagne.

PAS DE VICTOIRE FRANÇAISE « Il y a des épreuves un peu plus déli­ cates au niveau des analyses senso­ rielles car c’est notre ressenti sur le moment. On est obligés de faire les épreuves en anglais et nos sentiments sont beaucoup plus compliqués à ex­ primer qu’avec notre langue natale, expliquait Juliette Maisonneuve, qui avec son collègue Ryan Serres du ly­ cée hôtelier Valéry­Giscard­d’Estaing de Chamalières (Auvergne), portait les couleurs de la France. Ça repré­ sente une fierté et une expérience à faire malgré la pression ». Les noms des vainqueurs n’ont été dévoilés qu’en début de soirée. L’Au­ triche a conservé sa couronne en ser­ vice­sommellerie tandis que le Japon s’est imposé en cuisine. La France a fini deuxième dans les deux catégo­ ries. « Mais tout le monde est gagnant, rassurait le chef doublement étoilé Philippe Mille dès le début de la jour­ née. Le concours valorise notre terroir, la cuisine, le service et les métiers de la restauration ».

Venue du CEFPPA Adrien­Zeller d’Illkirch­Graffenstaden, Laurine Muller, ici en pleine finalisation du plat salé, avait l’honneur de représenter la France avec son coéquipier Benjamin Royer.

Entre les épreuves de service­sommellerie et les préparations culinaires en cuisine­pâtisserie, il y avait du mouvement ce lundi 25 mars au centre des congrès de Reims.


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D’ERLON EN LARGE

à la Petite Halle. Six troupes sont en compétition face à un jury présidé par Grace de Capitani. JULIE GONSARD

A

LES ÉTUDIANTS EN COMPÉTITION Mais les étudiants ne sont pas là uni­ quement pour le plaisir de jouer, ils sont en compétitions pour décrocher plusieurs prix, avec des lots à la clé. Ainsi la troupe qui remportera le Grand Prix du festival, repartira avec

« Not really strangers », une création de Compagnie Create a play ! (étudiants de Sciences Po) a été joué à l’édition 2023 de Bulles à Brac Compagnie Create a play!

2 000 C’est en euros, la valeur du lot que la pièce Coup de cœur pourra rem­ porter. des lots d’une valeur de 2 000 euros, et pour celle qui gagnera le Prix Coup de Cœur, il s’agit de 600 euros. Les meilleures interprétations féminine et masculine sont récompensées par des lots d’une valeur de 200 euros. Alors face à eux, deux jurys : un jury de professionnels et un jury d’étu­ dianst. Le jury professionnel sera présidé par Grace de Capitani, actrice et poétesse, qui a notamment joué dans Les Sous­doués et Les Ripoux. Parmi le jury, on trouvera également Patrick Schoenstein, président de la Fédération nationale des compa­ gnies de théâtre amateur et d’anima­ tion, Antonin Verhamme, auteur et acteur, et aussi Lilian Lloyd, auteur

de théâtre avec une quarantaine de pièces à son actif. Deux représentations auront lieu chaque soir entre 18 heures et 22 heures, chacune pouvant ac­ cueillir jusqu’à 150 spectateurs. Le mercredi 17 avril, le dernier spec­ tacle sera suivi de la cérémonie de remise des prix. Le festival est gratuit et il suffit de réserver ses places sur le site pour participer. « Le théâtre est très enrichissant pour tous, les specta­ teurs et ceux qui l’animent. C’est pour ça qu’il faut qu’il soit ouvert à tous », assure Raymond Carrasset, directeur du Crous de Reims.

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SOLIDARITÉ

Le Trail des Lions au profit des sans­abri REIMS

Le Lions Club Reims Colbert organise son 4e Trail des Lions, une épreuve en nocturne au profit de l’association « Deux mains, c’est maintenant » dont le but est d’organiser des ma­ raudes pour les sans­abri et les per­ sonnes en situation précaire sur la ville de Reims. Ce trail d’environ 12 km aura lieu le vendredi 29 mars. Il est non chronométré et se déroule­ ra dans le massif de Saint­Thierry. Le dénivelé positif de cette course est d’environ 250 m. La course partira du

Majda Stefani, présidente de l’association.

caveau Charles Heston, route de Thil à Villers­Franqueux à 19 h 30. L’ac­ cueil des concurrents commencera à partir de 18 h 30. Du matériel est obligatoire car ce trail est nocturne : gilet ou brassard fluo, téléphone por­ table et lampe frontale. Il n’y aura pas de ravitaillement pendant la course, les coureurs devront être auto­suffi­ sants. Une collation est prévue à l’ar­ rivée avec des boissons chaudes ainsi qu’une petite restauration. Inscription en ligne : 12 €. Sur place : 16 €. www.traildeslions.fr

RENDEZ-VOUS AUJOURD’HUI REIMS Marchés De 5 à 13 heures Place Museux (quartier Barbâtre, Saint­Remi, Verrerie) et parking de la place Jean­Moulin (quartier Europe, Chemin Vert). Déchetteries Reims­Croix Rouge, Reims­Europe et Tinqueux, ouvertes de 9 à 19 heures. La déchetterie de Sillery est accessible de 14 à 18 heures et Saint­Brice de 9 à 19 heures. Piscines UCPA Sport Station I Grand Reims de 7 heures à 8 h 30 et de 11 h 30 à 22 heures. Château d’eau ouverte de 12 heures à 14 h 30 et Talleyrand de 7 à 12 heures ; Louvois, Orgeval, Thiolettes, fermées. Bibliothèques et médiathèques Médiathèque Jean Falala ouverte de 13 à 19 heures ; Croix­Rouge de 14 à 19 heures ; Holden de 13 à 18 heures ; Saint­Remi de 13 à 18 heures ; Chemin Vert de 15 h 30 à 18 heures ; Carnegie de 10 à 13 heures et de 14 à 19 heures ; Laon­Zola de 14 à 19 heures, jeunesse de 16 à 19 heures. Parada ciné : 20 000 espèces d’abeilles Cocó, huit ans, a bien du mal à savoir qui elle est. Au cours d’un été passé parmi les ruches du Pays Basque, elle éveille sa singularité au sein des femmes de sa famille, elles­mêmes en proie au doute. Dans un monde où il existe 20 000 espèces d’abeilles différentes, il existe forcément une identité qui corresponde à Cocó. Dans le cadre de la programmation ParadaCine animé par des enseignants du Département de Langues Romanes de l’Université de Reims. À 20 heures, à l’Opéraims, 72 place d’Erlon. Tarifs de 2 € à 10,80 €. Conférence de l’ICP Thème : Colbert, un Rémois à Paris par Marc­Daniel Seiffert. De 17 h 30 à 19 h 30 au 6 rue Lieutenant­Herduin. Tarif : 7 €. Réservations au 03 10 00 87 56.

Anti­thèse « Chirurgie ambulatoire et IA : à la recherche du temps perdu » L’occasion d’échanger avec Lydia Bouchla­ ghem, doctorante, qui présentera ses recherches. À 13 h 15 à la Bibliothèque Universitaire­Campus Moulin de la Housse, rue des Crayères. Gratuit. CORMONTREUIL Conseil municipal Réunion du conseil municipal à 18 h 30 dans la salle du conseil municipal. TINQUEUX Grand Forum Social De 9 à 18 heures, dans la salle des fêtes Guy Hallet. Tous les renseignements sur les aides aux familles, aux seniors, au transport et à la mobilité, au logement, les aides à domicile, les aides et secours, les démarches d’analyse des besoins sociaux, l’emploi et l’insertion, le soutien aux malades, à l’informatique, les aides alimentaires, les accès aux loisirs et à la culture. Entrée libre. Réunion publique Réunion d’information sur l’aménage­ ment du Parc Champ Paveau, mardi 26 mars 2024 à 19 heures dans la salle de spectacle du Carré Blanc. Accès libre. RILLY­LA­MONTAGNE Conseil municipal Réunion à 20 heures en mairie. WITRY­LES­REIMS. Conseil municipal Réunion à 18 h 30 dans la salle du conseil de la mairie.

DEMAIN REIMS Conférence de la Saam Le Gréco l’inclassable par Fabrice Cona, historien de l’art. De la Crête à l’Espagne. Du monde grec il garde la passion et la force des images, à Rome il assimile la force de la composition, en Espagne, il crée ses propres formules et révolutionne l’art tout en créant une nouvelle école. À 18 h 15 à l’ ICP campus de Reims, 6 rue Lieutenant­Herduin. Tarifs de 3 € à 10 €. Réservation au 03 26 40 05 88 ou http:// www.amis­musee­fr

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REIMS Le festival de théâtre étudiant, repart pour une seconde édition du 15 au 17 avril,

Ce lundi a été particulièrement tendu dans les lycées du secteur, comme ceux de la région, après les menaces d’attentat reçues sur les espaces numériques de travail de certains élèves et professeurs dans la nuit. Alors qu’à Clemenceau, les élèves ont dû se plier à un protocole de surveillance renforcé, pendant ce temps à Jean­Jaurès, c’était un peu la panique lorsque l’alarme a retenti. Tous les élèves ont été évacués. Il s’agissait en fait d’un exercice incendie.

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Bulles à Brac, le festival de théâtre 100 % étudiant près une première édition réus­ sie en 2023, Bulles à Brac signe pour une seconde édition du 15 au 17 avril à la Petite Halle, à Reims. Le festival de théâtre étudiant, orga­ nisé par le Crous de Reims et l’École du comédien, accueille cette année six représentations, par six troupes différentes, soit le double de l’année dernière. « Cette année, neuf troupes se sont présentées, mais malheureuse­ ment on a dû faire des sélections », ex­ plique Pascal David, directeur de l’École du comédien. Cette année, la compagnie Create a play de Science Po ouvrira le bal avec une pièce qu’ils ont eux­mêmes écrite, Under the Moonlight. Ensuite, Les enfants terribles joueront une adaptation de la pièce d’Ionesco, La Leçon, pour aborder les thèmes de l’éducation et le décalage entre géné­ rations. La troupe autonome Phénix proposera une création originale, Po­ lytechnique, qui revient sur la fu­ sillade dont a été victime l’école en 1989. La compagnie Drama’Thalia in­ terprétera La nuit de Valogne, une pièce dans laquelle Don Juan doit faire face à cinq de ses anciennes épouses. La dernière soirée commen­ cera par la troupe de Neoma, Diony­ sis, qui jouera Les crapauds fous d’Élo­ die Mourey. Puis le festival se clôtura avec la compagnie Troup’huit et la pièce Déliquescence, un voyage entre ce que l’on montre et ce que l’on peut être.

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PRATIQUE

Les maisons France services débarquent dans des quartiers REIMS Un relais France services est implanté depuis la fin de l’année à la maison de quartier des Épinettes. Les usagers bénéficient d’un service public de proximité et la labellisation couvre en grande partie l’emploi de conseillers dédiés. Une stratégie gagnant­gagnant que d’autres quartiers ont également adoptée. ALICE BECKEL

S

i vous pensez que les mai­ sons France services s’im­ plantent exclusivement à la campagne, comme dernière­ ment à Pontfaverger­Moronvil­ liers, détrompez­vous ! Une an­ tenne vient d’ouvrir à l’est de Reims, aux Épinettes. Une au­ baine pour ce quartier déserté par les services publics et dé­ pourvu de mairie annexe. Autre particularité du projet : être porté, non pas par un orga­ nisme public, mais par une as­ sociation de droit privé, la mai­ son de quartier.

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« On faisait déjà pas mal de choses avant, que l’on continue à faire via France services mais on n’était pas reconnu pour ça » Jean­François Dargencourt, Les Épinettes

Rien d’illogique, selon le direc­ teur de la structure. « On faisait déjà pas mal de choses avant, que l’on continue à faire via France ser­ vices mais on n’était pas reconnu pour ça », explique Jean­François Dargencourt. Après quelques aménagements : installation de bureaux, recrute­ ment de deux conseillers, ou­ verture assurée au moins 24 heures hebdomadaire, etc. la maison de quartier obtient une dotation de l’État en décembre 2023, suffisante pour « couvrir une bonne partie des frais ». La formation initiale et continue des conseillers auprès des neuf

Océane Copin­Dara est l’un des deux conseillers France services de la maison de quartier des Epinettes. A.B. organismes publics (CPAM, La Poste, CAF, Ants, Impôts etc.) permet « d’apporter un gage de sé­ rieux dans notre démarche et une qualité de service meilleure ». Preuve en est : « On a des publics d’autres quartiers qui viennent dé­ sormais pour France services. »

EMPLOI, AIDES, PRIMES...

Depuis l’ouverture en décembre, « plus de 350 demandes ont été traitées », décompte Océane Co­ pin­Diara. Et ça ne faiblit pas si l’on en croit l’agenda qui s’af­ fiche sur son écran. « On a beau­ coup de demandes d’inscription à

France travail (ex Pôle emploi, NDLR) mais aussi des demandes de droit APL ou de prime d’activité mais attention, on n’accompagne pas les démarches liées au droit du sol », souligne la conseillère. Pour continuer de servir au mieux les habitants, la maison de quartier a décidé de réduire la durée de sa fermeture esti­ vale et va mettre en place des « par animations collectives, exemple pour informer la popula­ tion en cas de changement impor­ tant sur tel ou tel service de l’État », précise Jean­François Dargencourt.

Toujours dans le souci d’appor­ ter une aide utile, le directeur incite les personnes à bien maî­ triser leur identité numérique. « C’est compliqué quand les per­ sonnes ne connaissent pas leur identifiant, leur mot de passe ou même leur adresse mail. Il faut être attentif à ça ! » Ils sont devenus indispensables pour bien des démarches. Espace France services de la maison de quartier des Épinettes, 2 place Sainte­Thérèse 51100 Reims. Horaires variables du lundi au vendredi. Avec ou sans rendez­vous. 03 26 06 86 90. reims­epinettes@france­services.gouv.fr

AUX CHÂTILLONS AUSSI Les Épinettes n’est pas la seule maison de quartier rémoise à hé­ berger une antenne France ser­ vices. Son homologue des Châ­ tillons a également souscrit à la formule. « On a été formés en même temps et on a ouvert en même temps », sourit Jean­Fran­ çois Dargencourt, directeur de la structure des Épinettes. Soit en décembre dernier. Preuve supplé­ mentaire que la désertification des services publics n’épargne pas les zones urbaines.

L'ACTUALITÉ EN FLASH REIMS «Rwanda 94, année zéro» en avant­première POMPES FUNÈBRES & MARBRERIE

Patrick Séraudie consacre un docu­ mentaire aux Rémois Dafroza et Alain Gauthier qui, pour transcen­ der leur douleur et leur chagrin après le génocide des Tutsis au Rwanda, se sont jetés corps et âme dans l’action pour la justice. Pour «Rwanda 94, année zéro», le réalisateur a suivi les fondateurs du Collectif pour les parties civiles du Rwanda (CPCR). Ce film de 52 minutes sera projeté en avant­première mercredi 27 mars, à 19 heures, à l’Opéraims, place d’Erlon. Un échange avec le réalisateur ainsi qu’avec Dafroza et Alain Gauthier suivra la projec­ tion. Participation aux frais : 5 €.


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REIMS ET SA RÉGION

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MÉDIAS

Patricia Tourancheau, l’as du fait divers en conférence REIMS

En équipes, pour réfléchir sur la diversité

ENVIRONNEMENT

Neoma a sa Fresque du climat REIMS

Inspirée de la Fresque du climat, la Fresque de la Diversité est un outil de sensibilisation aux enjeux de discrimination et d’inclusion au sein des organisations qui utilise un jeu de 42 cartes, sur lesquelles sont inscrites des affirmations : « biais de généralisation », « poids sur les finances publiques »… Il s’agit de mettre à jour les « biais », stéréotypes de la vie quotidienne, afin de prendre conscience des comportements discriminatoires. Dès la constitution des équipes, la question des automatismes dans les choix se pose. Des activités variées : mises en

groupe, échanges autour des affir­ mations portées sur les cartes, dé­ bat à l’issue de la lecture d’un cas, permettent à Benjamin Athuil, ani­ mateur, d’éveiller les consciences sur les processus de catégorisa­ tion, c’est­à­dire de choix impli­ cites. Il constate : « Nous écartons les spécificités et formons des géné­ ralités. » Jessen Naeck, étudiant du Master, en est à sa sixième fresque ! Il ne tarit pas d’éloges sur l’activité, qui permet d’« avoir une autre approche que celle fournie par le professeur, de compléter les apprentissages, de dis­ cuter avec des professionnels. Plus tard, je veux aider les entreprises

dans les aspects soutenables. » À l’issue de l’atelier, les étudiants participants peuvent s’ils le sou­ haitent animer de futurs ateliers de Fresques de la diversité. L’en­ thousiasme et la participation de tous gagent d’une meilleure accep­ tation de la diversité dans le monde de l’entreprise ! Les ateliers « Fresques » entrent dans le cadre de Neomact, disposi­ tif mis en place en 2023 pour rendre la communauté étudiante en capacité d’influencer et trans­ former les entreprises et la société en prenant en compte les 17 objec­ tifs de développement durable (ODD) des Nations Unies.

La journaliste et auteure Patricia Tourancheau est invitée ce mardi soir au Clos par le club de la presse Reims Champagne et pour ceux qui ne sont pas allergiques aux faits di­ vers, c’est un événement. Depuis le siècle dernier, l’ancienne de « Libé », adepte du combo blouson cuir­ clope­pastis, est une caïd de la dis­ cipline, option cold case et « polar du réel ». Elle a signé plusieurs livres passion­ nants parmi lesquels Les Postiches (Fayard, 2004), Le 36, Histoire de poulets, d’indics et de tueurs en série (Seuil, 2017) ou encore Le Grêlé – Le tueur était un flic (2022). Gouilleuse, habituée à fréquenter grands flics et grands bandits, elle vient de récidi­ ver avec Kim et les papys braqueurs – Main basse sur les bijoux de la Karda­ shian, consacré à « cette histoire tra­ gi­comique » qui a « tout de suite ti­ tillé mes papilles de fait­diversière et gratouillé ma plume mi­flicardière, mi­voyouse », écrit­elle. Une bande de vieux pied­nickelés qui volent la reine du blinb­bling dans son hôtel parisien : l’histoire, survenue en 2016, semblait taillée pour sa plume et Patricia Touran­ cheau s’en donne à cœur joie. Une

Patricia Tourancheau publie « Kim et les papys braqueurs ». Bénédicte Roscot séance de dédicaces est prévue à l’issue de l’échange. Pour les ama­ teurs d’achat compulsif, un libraire sera là pour vendre son dernier livre. Pour tous les autres, rappelons que le festival Reims Polar (9­16 avril) s’approche à grands pas et que cette soirée au Clos en sera sans doute une excellente mise en bouche.

MATHIEU LIVOREIL Mardi 26 mars, à partir de 18h30, au Clos (25, rue du Temple, Reims). Ins­ cription obligatoire et gratuite à se­ cretariat@clubpressechampagne.

L'ACTUALITÉ EN FLASH REIMS Un tournoi de billard annoncé

Elle a partagé la vie d’une tribu amazonienne

Le Tapis Vert organise, le week­end de Pâques, un tournoi de billard open 3 bandes de niveau national avec 32 joueurs régionaux et natio­ naux, dont deux joueurs « Master » classés parmi les 20 meilleurs joueurs français. Samedi 30 mars de 8 à 20 heures : phases de poules et début des 1/8e de finale. Dimanche 31 mars de 9 à 17 heures : 1/8e de finale (suite), quarts, demies, et finales (dès 14 heures).

REIMS

Entrée gratuite au 25 rue du Jard à Reims. Tél. 03 26 40 00 02 Mail. actvr@sfr.fr

DÉCOUVERTE

Ses boucles d’oreilles, composées de graines et de plumes jaunes de per­ roquet, attirent le regard. Eve Gros les a achetées à un membre des Ma­ chiguingas, cette tribu amazonienne du sud­est du Pérou. Le mois dernier, la jeune femme a vécu au cœur et au rythme de la forêt. L’isolement, le manque de confort, la chaleur hu­ mide, l’absence d’électricité et de ré­ seau téléphonique ne l’ont pas dé­ rangée. « Je me suis tout de suite sentie à ma place. Cette forêt, je l’ai ressentie comme une puissance aimante. Elle nous nourrit, nous abrite, nous pro­ tège du soleil et nous berce avec ses sons si particuliers, raconte­t­elle. C’était magique d’entendre la forêt chanter jour et nuit ! » Cette expé­ rience de vie qu’elle n’est pas près d’oublier, Eve l’a partagée avec un petit groupe de Français à qui elle a donné des cours de yoga. « J’étais at­ tirée par la forêt amazonienne depuis

REIMS Les retraités agricoles font leur assemblée L’association Initiativ’Retraite Marne et Ardennes tiendra son assem­ blée générale ordinaire jeudi 28 mars à 9 heures, au caveau de Castel­ nau, 5, rue Gosset à Reims. Après l’intervention de Marie­Christine Chambe, présidente de la Fédération nationale Initiativ’Retraite sur le thème « Les actualités pour les retraités », aura lieu un moment de détente avec Christophe Lartilleux et son trio jazz manouche.

La Rémoise a enseigné pendant plusieurs semaines le yoga dans la forêt amazonienne au Pérou. que j’avais lu « Le serpent cosmique », le livre de l’anthropologue Jérémy Nar­ by. Quand on m’a proposé de donner des cours de yoga dans un éco­lieu au Pérou, je n’ai pas hésité ! » La Rémoise a rejoint le camp de Novalis, dans la région de Madre de Dios, près de la frontière du Pérou, du Brésil et de la Bolivie, avant de monter dans une pirogue à moteur. Elle a ensuite dû

marcher dans la forêt. Dans ce lieu préservé, où sont protégées des nombreuses espèces animales et vé­ gétales, les visiteurs dorment dans des cabanes perchées et sont invités à se reconnecter autant à la nature qu’à eux­mêmes. « L’expérience a été très riche », assure Eve, bien décidée à garder en elle l’énergie de la forêt amazonienne. VALÉRIE COULET

Initiativ’Retraite 51­08, tél. 03 26 82 88 73. www.initiativ­retraite.fr

RÉDACTION DE REIMS Lieu : 6, rue Gutenberg Tél. 03 26 50 50 50 Secrétariat Tél. 03 26 50 50 33 redac­reims@lunion.fr Service abonnements 03 66 89 04 04


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POLÉMIQUE

Un médiateur nommé sur le litige du lotissement GUEUX La cour d’appel de Nancy espère ainsi régler le litige entre la commune et l’association Gueux environnement. ANTOINE PARDESSUS

LES FAITS ● Depuis 2017, la commune de Gueux

nourrit un projet d’urbanisation de son entrée côté Reims (rue du Mou­ tier) pour favoriser son dynamisme démographique. En novembre 2021, l’association Gueux environnement se manifeste pour critiquer le projet de lotissement prévoyant 130 logements. ● En décembre 2022, elle engage un recours contre ce projet auprès du tribunal administratif. ● Déboutée en première instance, elle fait appel. Par ordonnance daté du 19 mars 2024, la cour de Nancy nomme un médiateur sur ce dossier.

V

a­t­on vers un règlement du litige qui oppose la commune de Gueux et l’association éco­ logiste Gueux environnement au sujet du lotissement du Moulin­à­ vent ? En tout cas, la cour d’appel tente le recours à la médiation pour aller dans ce sens : par ordon­ nance datée du 19 mars, elle nomme un médiateur sur ce dos­ sier, en l’occurrence une média­ trice, Parisienne, Mme Elsa Costa. « Une décision rare sur les affaires de permis de construire, commente l’avocat rémois Me Ludot, qui dé­ fend les intérêts de l’association, ce qui veut dire que le dossier doit in­ quiéter les autorités. »

Le projet, pour l’instant à l’arrêt, prévoit 130 logements à l’entrée de la commune côté Reims. Archive

ACHARNEMENT ?

Rappelons que ladite association a engagé une action en justice contre ce projet de 130 logements à construire à l’entrée de la com­ mune côté Reims, craignant no­ tamment un engorgement du tra­ fic automobile, une dénaturation

du caractère rural du village, une menace pour les nappes phréa­ tiques, ainsi qu’une opacité du traitement du dossier. Autant d’arguments que le maire Jean­Pierre Ronseaux avait réfutés dans nos colonnes, ne comprenant pas ce qu’il considère comme un

acharnement contre le projet à vi­ sée essentiellement démogra­ phique. Gueux environnement avait été déboutée en première instance (pas sur le fond, insistent les porte­ parole), et avait alors fait appel de­ vant la cour de Nancy.

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REIMS ET SA RÉGION

MARDI 26 MARS 2024

PRATIQUE

DÉMOGRAPHIE

L’espace qui regroupe un grand nombre de services

Les nouveaux habitants accueillis en mairie

BÉTHENY L’espace familles a ouvert sur la commune répondant à un fort besoin de relais pour divers services et conseils dédiés à la population.

Les nouveaux habitants ont été accueillis en présence des élus et des représentants des associations.

PONTFAVERGERMORONVILLIERS

Une tradition renouvelée par la commune, celle de l’accueil des nouveaux habitants. Toutes les fa­ milles présentes ont pu faire connaissance avec les élus, le conseil municipal des jeunes, les responsables des très nombreuses associations sportives et cultu­ relles communales, parmi les der­ nières créations la bibliothèque

municipale en relation avec la Bi­ bliothèque municipale de la Marne, la Maison des services ap­ pelée à devenir très prochaine­ ment France Services comme l’a annoncé Damien Girard, maire, dans son discours de bienvenue. Les nouveaux habitants ont décla­ ré être très heureux de s’installer sur le territoire de la commune où l’on trouve tous les services et un cadre de vie verdoyant et calme.

Cet espace rassemble le relais petite enfance, le Comité communal d’action sociale et le conseiller numérique.

L

’espace famille a été inauguré récemment. Il regroupe un grand nombre de services at­ tendus par la population. Comme l’a souligné, Benoît Lemaire, sous­pré­ fet de la Marne, venu en présence de Joachim Ferreira, directeur de la CAF (Caisse d’allocations familiales) et de Marie­Thérèse Simonnet, du Conseil général, inaugurer l’espace famille de Bétheny ce samedi, « le re­ groupement en un même espace du relais petite enfance, du CCAS (Comi­ té communal d’action sociale) et du conseiller numérique permet de créer du lien sur le territoire de la com­ mune, de rendre au service public son importance et d’assurer le soutien de la parentalité, enjeu majeur d’aujour­ d’hui. » Cet espace innovant, pro­ messe de campagne de la municipa­

lité ; tenait particulièrement à cœur à Alain Wanschoor, maire, pour qui le vivre ensemble est une priorité. Entouré de son conseil municipal, il a présenté à tous les invités présents les futurs intervenants de cet espace installé dans l’ancienne mairie du Petit Bétheny. Ce beau bâtiment, construit il y a cent ans, qui n’a d’ailleurs jamais servi de mairie, a été entièrement rénové, avec un grand espace dédié à la petite en­ fance, ainsi que des bureaux dont l’architecte a su conserver son ca­ chet particulier.

UFC QUE CHOISIR, LE SECOURS POPULAIRE Récemment, les Béthenyats étaient invités à se l’approprier, avec visites, rencontres et grand jeu. Ici, Isabelle a attendu les parents, assistantes

maternelles et enfants pour la se­ maine de la parentalité, Emily, Guillaume et Estelle seront à l’écoute de chacun pour tous les problèmes d’accompagnement, de partage et de soutien, et Thibaut continuera son aide au numérique sur rendez­vous et en atelier. Des permanences y seront aussi regrou­ pées, comme celles des avocats, tous les 3e jeudi du mois, UFC Que choisir, la mutuelle communale Just, et le Secours populaire. Le municipalité n’exclut pas d’y créer une épicerie sociale. L’ensemble des travaux a été financé avec l’aide de la CAF (40 %) en raison de l’importance donnée à la parentalité et l’enfance, 10 % par le conseil général et 20 % par l’État, la commune ayant à sa charge 300 000 €.

ÉDUCATION

La 2e Guerre mondiale enseignée autrement BOURGOGNE-FRESNE

Au programme des élèves de CM2 on aborde la deuxième Guerre mondiale dans le programme d’histoire. L’expo­ sition actuellement présentée à la médiathèque est un outil pédago­ gique remarquable. Sébastien Nicolas a reçu un groupe d’élèves à qui il a ex­ pliqué sa passion pour les événe­ ments historiques. Les élèves se sont passionnés devant les documents, les pièces de musée trouvées sur les champs de bataille, l’envie d’en savoir plus à propos des deux bombardiers

Le prof a reconstitué des archives de cette guerre.

le « Judith Lynn et le Bar Fly » ainsi que des pilotes qui ont perdu la vie sauf un fait prisonnier. C’est une façon par­ ticulièrement percutante d’enseigner l’histoire de façon concrète comme cela se pratique en Grande Bretagne. Le 6 avril prochain, sera célébré le souvenir du 80e anniversaire du bom­ bardement des deux avions améri­ cains revenant d’opérations abattus sur la commune par les canons alle­ mands en présence des élus et des membres de familles américaines qui seront reçues.

En image

VILLERS­AUX­NŒUDS Une médaille pour un centenaire Marcel Brochet est né le 6 août 1923 à Villers­aux­Nœuds. Comme ses enfants Jean­Guy et Anne­Marie (ancienne maire du village). Cet an­ cien agriculteur et viticulteur « qui est passé du labour au cheval puis au tracteur et qui a planté ses premiers plants de vignes » est toujours resté fidèle à sa commune où il réside encore. Samedi, une petite cé­ rémonie était organisée à son intention en mairie où le maire, Thierry Désira, lui a remis une première médaille du centenaire. Avant de poursuivre la journée en famille autour de ses deux enfants, quatre petits­enfants et trois arrière­petits­enfants.

TAISSY Rendez-vous avec Saturne Le Foyer communal de Taissy et Saint­Léonard propose une confé­ rence d’astronomie le mercredi 27 mars à 19 heures dans la salle du conseil de la mairie de Taissy. Cette conférence, intitulée « Vers les anneaux de saturne », sera présentée par Philippe Simonnet de l’association Planética et ancien directeur du Planétarium de Reims.


CINÉMA

MARDI 26 MARS 2024

15

LES RÉSUMÉS DES FILMS BIS REPETITA

(Comédie, 1h31). De Émilie Noblet. Avec Louise Bourgoin, Xavier Lacaille.

u Delphine, prof de lettres désabusée, a un deal bien rôdé avec ses élèves : ils lui fichent une paix royale, elle leur distribue des 19/20. Mais la combine se retourne contre elle quand ses excellents résultats (fictifs) propulsent sa classe au championnat du monde de latin, à Naples...

HORS-SAISON

(Comédie dramatique, 1h55). De Stéphane Brizé. Avec Guillaume Canet, Alba Rohrwacher.

(Horreur-Épouvante, 1h29). De Michael Mohan. Avec Sydney Sweeney, Simona Tabasco.

u Mathieu habite Paris, Alice vit dans une petite cité balnéaire dans l’ouest de la France. Il caresse la cinquantaine, c’est un acteur connu. Elle a dépassé la quarantaine, elle est professeure de piano. Ils se sont aimés, il y a une quinzaine d’années. Puis séparés. il retrouve Alice par hasard lors d’un séjour en thalasso...

u Cecilia, une jeune religieuse américaine, s’installe dans un couvent isolé de la campagne italienne. L’accueil est chaleureux mais, rapidement, Cecilia comprend que sa nouvelle demeure abrite un sinistre secret et que des choses terribles s’y produisent…

KARAOKÉ

LA JEUNE FILLE ET LES PAYSANS

(Comédie, 1h29). De Stéphane Ben Lahcene. Avec Michèle Laroque, Claudia Tagbo.

u Après une soirée pleine d’excès, Bénédicte, célèbre chanteuse d’opéra, voit sa carrière s’écrouler. Fatou, passionnée de karaoké, est la seule à lui tendre la main. Elle a une idée derrière la tête : convaincre Bénédicte de participer au grand concours national de karaoké... (VO) version originale sous-titré français

IMMACULÉE

audiodescription

(Animation, 1h54). De DK Welchman, Hugh Welchman.

u Au XIXe siècle, dans un village polonais en ébullition, la jeune Jagna, promise à un riche propriétaire terrien, se révolte. Elle prend son destin en main, rejette les traditions et bouleverse l’ordre établi. Commencent alors les saisons de la colère…

LAISSEZ-MOI

(Drame, 1h32). De Maxime Rappaz. Avec Jeanne Balibar, Thomas Sarbacher.

u Claudine consacre toute sa vie à son fils. Toutefois, chaque mardi, elle s’offre une plage de liberté et se rend dans un hôtel de montagne pour y fréquenter des hommes de passage. Lorsque l’un d’eux décide de prolonger son séjour pour elle, Claudine en voit son quotidien bouleversé et se surprend à rêver à une autre vie.

UNE FAMILLE

(Documentaire, 1h22). De Christine Angot.

u L’écrivaine Christine Angot est invitée pour des raisons professionnelles à Strasbourg, où son père a vécu jusqu’à sa mort en 1999. C’est la ville où elle l’a rencontré pour la première fois à treize ans, et où il a commencé à la violer. Sa femme et ses enfants y vivent toujours. Angot prend une caméra, et frappe aux portes de la famille.

VAMPIRE HUMANISTE CHERCHE SUICIDAIRE CONSENTANT

HEUREUX GAGNANTS

u Sasha est une jeune vampire avec un grave problème : elle est trop humaniste pour mordre ! Lorsque ses parents, exaspérés, décident de lui couper les vivres, sa survie est menacée. Heureusement pour elle, Sasha fait la rencontre de Paul, un adolescent solitaire aux comportements suicidaires...

u Une chance sur dix-neuf millions. Plus de probabilité d’être frappé par une météorite que de gagner au loto. Pour nos heureux gagnants, le rêve va rapidement se transformer en cauchemar...

DANS LA PEAU DE BLANCHE HOUELLEBECQ

u En 1900, Lili d’Alengy, célèbre courtisane parisienne, a un secret honteux : sa fille Tina est née avec un handicap. Peu disposée à s’occuper d’une enfant qui menace sa carrière, elle décide de quitter Paris pour Rome. Elle y fait la connaissance de Maria Montessori, une femme médecin qui développe une méthode d’apprentissage révolutionnaire...

(Comédie, 1h30). De Ariane Louis-Seize. Avec Sara Montpetit, Félix-Antoine Bénard.

(Comédie, 1h28). De Guillaume Nicloux. Avec Blanche Gardin, Michel Houellebecq.

u En Guadeloupe, Blanche Gardin préside un concours de sosies consacré à Michel Houellebecq. Michel s’y rend, mais des événements imprévus vont plonger notre duo au cœur d’une intrigue rocambolesque…

(Comédie, 1h43). De Maxime Govare, Romain Choay. Avec Audrey Lamy, Fabrice Éboué.

LA NOUVELLE FEMME

(Drame, 1h29). De Léa Todorov. Avec Jasmine Trinca, Leïla Bekhti.

sourds et malentendants

City Presse 04 91 27 01 16

À L’AFFICHE DU 20 AU 26 MARS CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE La Comète Black tea (VO) mer lun 20:15, sam 18:00 Comme un fils jeu 16:00, ven 18:00, dim 20:15 L'empire jeu 18:00, dim 15:45 La salle des profs (VO) mer 18:00, ven 16:00, sam 20:15, lun 17:00 Le petit dinosaure et la vallée des merveilles sam 16:00 Madame de Sévigné mer 16:00, ven 20:15, dim 18:00, lun 14:30 Mon nom est Personne (VO) jeu 20:15 Mega CGR CinéMajestic 14 jours pour aller mieux tlj 13:40, 17:50 + jeu ven 15:30 Bob Marley : one love tlj 18:10, 20:10 + ven sam dim lun mar 21:50 Boléro tlj 13:30 + mer sam lun 15:50 + mer ven sam 20:20 + mar 19:50 Chasse gardée ven 22:00, sam dim lun mar 22:10 Chien et chat tlj 13:40 + mer sam dim lun mar 10:50, 15:30 Cocorico tlj 17:50 + mer sam dim lun mar 10:50 + jeu dim mar 16:00 + ven 15:40 Dune : deuxième partie tlj 17:00, 19:30 + mer sam dim lun mar 10:40 + mer jeu ven sam dim mar 13:50 + mer jeu sam dim lun mar 18:00 (VO) ven 18:00, lun 13:50 Et plus si affinités lun 20:00 Heureux gagnants tlj 13:40, 15:50 + mer sam dim lun mar 18:10 + mer ven 20:00 + jeu 18:00, 20:20 + ven 17:40, 22:10 + sam dim lun mar 20:15 + sam lun mar 22:20 + dim 22:00 Imaginary ven sam lun mar 21:50, dim 22:15 Immaculée tlj 13:50 + mer jeu sam dim lun mar 15:50 + mer jeu ven sam mar 19:50 + ven sam dim lun mar 22:20 + dim 20:20 (VO) ven 15:50, lun 19:50 Iron Man dim 19:50 Karaoké tlj 13:30, 15:30, 17:30, 19:50 + mer sam dim lun 11:00 + mar 11:10 L'incroyable Hulk dim 22:20 La promesse verte jeu 19:40 Le dernier jaguar mer sam dim lun mar 10:50 Léo, la fabuleuse histoire de Léonard de Vinci mer sam dim lun mar 10:50 Les rois de la piste tlj 15:50 + mer sam dim lun mar 10:50, 13:30 + mer jeu 20:15 + ven 19:50 + sam dim lun mar 20:00 Les Segpa au ski ven sam dim lun mar 22:20 Maison de retraite 2 tlj 13:30, 15:40, 17:30 + ven sam lun mar 21:50 + dim 22:20 Migration mer sam dim lun mar 11:00 Opération Portugal 2 : la vie de château tlj 18:00 Une vie tlj 15:40 + mer sam dim lun mar 11:00 + mer jeu sam dim 20:00 + jeu ven 13:30 + ven 19:50 + lun mar 20:20

ÉPERNAY Le Palace 14 jours pour aller mieux mer 20:15, ven sam mar 14:30, sam 19:15, dim 14:15, 18:45, lun 17:15 Astérix - Le domaine des dieux sam 14:15 Astérix - Le secret de la Potion Magique mer 14:15, dim 10:45 Bob Marley : one love dim 10:30 (VO) mar 17:15 Boléro ven lun mar 17:15, sam 14:00, 16:30, 21:30, dim 20:45 Chien et chat sam 19:15, dim 16:45, lun mar 17:15 Cocorico ven 17:15, sam 16:30, dim 10:45, 16:15, 18:45 Dune : deuxième partie mer jeu ven lun mar 14:00, mer ven lun mar 20:00, sam 16:30, 20:50, dim 16:45 (VO) jeu dim 20:00

Et plus si affinités lun 20:30 Heureux gagnants mer jeu lun mar 20:30, ven lun 14:30, ven lun mar 17:15, sam 16:30, 19:00, 21:30, dim 14:00, 20:45 Il reste encore demain mer 17:15, jeu lun 20:15, ven mar 14:15, sam 16:30, dim 14:00, 20:45 (VO) mer ven mar 20:15, jeu lun 14:15, sam 21:30, dim 16:15, mar 17:15 Immaculée mer jeu ven sam lun mar 14:30, mer ven 17:15, mer jeu ven lun mar 20:30, sam 16:30, 21:30, dim 14:15, 18:45, 20:45 Karaoké mer jeu ven sam lun mar 14:15, mer ven 17:15, mer jeu ven lun mar 20:30, sam 19:00, 21:30, dim 14:10, 16:30, 20:45 La salle des profs (VO) mer 17:15, jeu 14:30, ven mar 20:30, sam 19:15, dim 16:45, lun 14:15 La vie de ma mère mer 17:15, jeu 20:30, ven lun mar 14:15, sam 19:15, dim 20:45 Le dernier jaguar mer 14:30, sam 14:15, dim 10:30 Le royaume de Kensuké dim 10:30 Les explorateurs : l'aventure fantastique dim 14:15 Les Tourouges et les Toubleus dim 10:45 Madame de Sévigné ven lun mar 17:15, dim 18:45 Maison de retraite 2 dim 10:30, 18:35, mar 17:15 Scandaleusement vôtre mer jeu mar 14:15, ven mar 20:15, sam 21:15, dim 14:00, lun 17:15 (VO) mer ven 17:15, jeu lun 20:15, sam 16:30, dim 16:15 Une vie jeu 14:00, ven 20:30, dim 18:30, lun 17:15 (VO) sam 14:00

MONTMIRAIL Le Don Camillo 14 jours pour aller mieux mer sam dim 18:00 Boléro mer ven sam mar 20:30, dim 16:00 Imaginary mer 16:00, sam 18:00, mar 20:30 Karaoké mer 16:00, mer ven sam lun 20:30, dim 14:00, mar 18:00 La vie de ma mère mer mar 18:00, dim 18:15, lun 20:30 Les explorateurs : l'aventure fantastique dim 14:00 Maison de retraite 2 dim 16:00

La fête du court métrage : Fais-moi rire lun 20:30 La jeune fille et les paysans (VO) mer ven mar 13:30, mer ven 18:00, jeu sam lun 15:40, dim 18:10 La nouvelle femme mer mar 18:50, jeu lun 16:40, 21:20, ven 13:50, sam 16:20, dim 10:30, 19:10, mar 14:10 La salle des profs (VO) mer dim 13:40, 18:40, jeu lun 16:00, 20:30, ven mar 13:50, 18:10, sam 15:50, 21:00, dim 10:50 La vie de ma mère mer dim 20:50, jeu lun 13:40, ven mar 15:50, sam 18:40 La zone d'intérêt (VO) jeu lun 18:10, ven mar 20:20 Laissez-moi mer ven lun 13:30, mer sam lun 19:20, jeu dim mar 21:20, ven 17:30, sam 15:20, dim 17:20, mar 15:30 Le dernier jaguar mer 15:50, sam dim 13:40 Le jeu de la reine (VO) dim 15:40 Le royaume de Kensuké mer 14:50, sam 13:50, dim 16:50 Léo, la fabuleuse histoire de Léonard de Vinci mer sam 16:40, dim 13:50 Les explorateurs : l'aventure fantastique dim 10:45 Les opportunistes (VO) jeu 20:30

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vidéo ! 1 0 0 % G R AT U I T

REIMS Opéraims 20 000 espèces d'abeilles (VO) mar 20:30 Anatomie d'une chute dim 10:30, lun 15:30, mar 13:30 Bob Marley : one love mer 13:40, jeu lun 20:00, ven mar 17:50 Boléro mer ven dim mar 13:50, mer ven mar 18:30, mer mar 21:00, jeu sam lun 16:00, 20:40, dim 16:20, 18:50 Chien et chat jeu ven lun 13:30, jeu 16:00, dim 10:30, lun 18:30 Cocorico mer dim 18:00, jeu lun 15:50, ven mar 13:40, sam 20:30 Comme un fils mer ven dim mar 20:00, jeu lun 13:40, 17:50, ven mar 15:40, sam 18:20, dim 15:50 Dans la peau de Blanche Houellebecq mer dim 18:00, jeu 21:30, ven mar 13:40, 17:50, sam 20:10, lun 15:50 Dune : deuxième partie (DOLBY ATMOS) mer sam dim 13:30, mer ven sam dim 17:00, mer jeu ven sam dim lun 20:40 (VO) (DOLBY ATMOS) tlj 20:10 + mer ven dim mar 16:45 + jeu sam lun 14:15 Heureux gagnants mer ven mar 15:50, mer ven 20:20, jeu sam dim lun 13:30, jeu sam lun mar 18:00, jeu lun 20:10, dim 10:30, 20:30 Hors-saison mer ven sam lun mar 13:40, mer sam lun mar 16:10, mer ven sam mar 21:10, jeu 13:30, 15:30, 18:00, ven lun 18:40, dim 10:40, 15:00, 20:45 Il reste encore demain (VO) mer sam 13:50, mer mar 16:20, mer ven sam mar 21:00, jeu dim lun 14:10, jeu lun 18:50, ven 16:00, ven sam 18:30, dim 10:30, 16:40, 21:20 Karaoké mer jeu sam dim lun 14:00, mer jeu ven dim lun mar 16:10, mer ven sam dim mar 20:30, jeu ven sam lun mar 18:20

Anatomie d'une chute ven 13:45, dim 17:30, lun 14:00, mar 20:15 Astérix - Le secret de la Potion Magique sam 14:00, dim 11:00 Bob Marley : one love mer mar 18:30, ven 21:15, sam 21:30, dim 11:00 Boléro jeu 18:00, dim 18:20, lun 14:00, 20:45, mar 16:10 Chien et chat mer 16:15, sam dim 14:00, sam 16:30, dim 11:00, lun 18:30, mar 18:15 Cocorico ven 19:15, sam mar 14:00, dim 11:00, lun 16:15 Comme un fils mer 18:20, dim 18:30, lun 20:30, mar 14:00 Dune : deuxième partie mer sam dim mar 13:45, mer dim lun 17:00, mer ven sam dim lun mar 20:15, jeu 14:30 (VO) jeu 20:15, ven 13:45, sam mar 17:00 Et plus si affinités lun 20:45 Heureux gagnants mer dim lun 14:00, mer jeu mar 20:45, jeu ven 14:30, ven 21:15, sam 16:30, 21:30, dim 18:30, lun 20:30, mar 16:15 Hors-saison mer sam dim lun mar 14:00, mer lun 18:30, mer dim mar 20:45, jeu ven 14:30, jeu 20:30, ven 19:00, sam 16:30, 19:15, dim 16:10, mar 18:35 Imaginary jeu 18:00, ven 14:30, sam 19:00, lun 18:30 Immaculée mer 16:10, mer dim 20:40, jeu 18:00, jeu mar 20:30, ven 19:15, 21:20, sam lun 16:30, sam 21:30, dim mar 18:30, lun 20:45 Karaoké mer dim lun mar 14:00, mer dim 16:15, mer 20:30, jeu ven 14:30, ven sam 19:15, 21:30, sam 16:30, dim lun mar 20:45, lun 16:20 La petite taupe mar 09:00 La promesse verte jeu 20:30 La salle des profs (VO) mer 18:15, ven 19:15, dim 20:45, lun 16:10, mar 16:15 Le dernier jaguar sam 14:00, dim 16:00, mar 18:30 Les explorateurs : l'aventure fantastique dim 14:00 Les rois de la piste mer 18:10, jeu 18:00, dim 18:25, lun 16:10, 18:15, mar 16:00, 20:45 Maison de retraite 2 mer dim mar 16:15, jeu 20:30, ven 14:30, 21:30, sam lun mar 14:00, sam 19:15, dim 11:00, lun 18:30 Roméo et Juliette (Metropolitan Opera) sam 17:55 Une vie mer dim 20:30, jeu 14:30, 18:00, ven sam 21:30, sam 19:00, dim 16:10, lun 18:15, mar 14:00 Vivre avec les loups dim 14:00

Dune : deuxième partie mer ven sam lun mar 14:15, mer jeu sam lun 17:45, mer jeu ven sam lun mar 21:15, jeu ven sam dim mar 19:00, dim 11:05, 14:25, 17:50 (VO) mer lun 19:00, jeu 14:15, ven mar 17:45, dim 21:15 (IMAX) mer jeu ven dim mar 16:45, mer ven sam dim lun mar 20:15, jeu sam dim lun mar 13:15 (VO) (IMAX) mer ven 13:15, jeu 20:15, sam lun 16:45 (4DX) tlj 13:45, 17:15, 20:45 Et plus si affinités lun 20:00 Heureux gagnants tlj 13:15, 15:30, 17:45, 20:10, 22:20 + dim 11:05 Hors-saison tlj 13:20, 15:55, 19:30, 22:05 + dim 11:15 Imaginary tlj 19:20, 22:20 Immaculée tlj 15:35, 18:25, 20:30, 22:30 Karaoké tlj 13:50, 16:00, 20:15 + mer ven sam dim mar 18:10 + dim 11:30 + lun 18:00 jeu 18:10 Kung Fu Panda 3 mer sam dim 14:00 La promesse verte jeu 19:45 Le dernier jaguar mer sam dim 15:15 Le jeu de la reine mar 19:30 Les explorateurs : l'aventure fantastique dim 14:00 Les rois de la piste tlj 17:40 + mer jeu ven sam lun mar 13:40 + dim 11:25 Les toutes petites créatures mer sam 13:10, dim 11:15 Maison de retraite 2 tlj 22:00 + mer jeu ven sam dim lun 18:00 + jeu ven sam dim lun mar 15:10 + dim 11:05 Migration dim 11:15 Sans jamais nous connaître (VO) jeu 16:15, dim 20:00, lun 17:20, mar 14:00 Tout sauf toi mer ven sam lun mar 22:00, jeu dim 22:20 Une vie tlj 13:10, 22:15 + mer ven sam dim mar 17:30 + mer ven sam lun mar 19:45 Wish - Asha et la bonne étoile sam dim 13:10

SÉZANNE

Bob Marley : one love sam 18:20, dim 20:30 Boléro mer 17:00, ven 18:30, sam 18:20, lun 14:30, mar 16:15 Chien et chat mer 14:30, sam 14:00, dim 11:00 Cocorico sam mar 14:00, dim 18:15 Dune : deuxième partie mer sam dim lun mar 20:15, ven 20:30, lun 17:00 Et plus si affinités lun 20:30 Heureux gagnants mer 17:00, ven 20:45, sam 16:15, dim 14:00, 18:15, lun 14:30, mar 20:30 Imaginary dim 16:00, mar 16:15 Immaculée mer jeu dim lun 20:30, ven 20:45, sam 18:20, mar 18:30 Karaoké mer 14:30, 20:30, ven mar 18:30, sam 16:15, 20:45, dim 16:00, lun 17:00, mar 14:00 La promesse verte jeu 20:30 La salle des profs (VO) jeu 20:30, ven mar 18:30, dim 18:15 Le dernier jaguar sam 14:00, dim 11:00, lun 17:00 Les explorateurs : l'aventure fantastique dim 14:00 Maison de retraite 2 mer lun 14:30, sam mar 16:15, sam 20:45, dim 14:00 Une vie mer 17:00, dim 11:00, 16:00, mar 14:00, 20:30

Cinéma Sez'Art

Madame de Sévigné mer ven mar 16:20, jeu sam lun 13:50, 18:30, ven 21:00, dim 21:20 Maison de retraite 2 mer dim 18:20, jeu lun 20:30, ven mar 14:00, sam 16:10 Oppenheimer (VO) mar 17:15 Persepolis jeu 18:45, dim 18:00 Roméo et Juliette (Metropolitan Opera) (VO) sam 17:55 Scandaleusement vôtre (VO) mer jeu dim 15:50, mer dim 20:00, jeu sam lun 13:40, ven mar 15:40, 19:50, sam 18:00, lun 17:50 Un voyage en bonne compagnie mer 13:50, sam 15:40, dim 11:00, 14:00, 15:50 Une famille mer lun 17:30, jeu dim 15:30, jeu mar 19:30, ven 21:30, sam 13:30, dim 11:00 Une vie mer ven dim mar 14:15, jeu lun 17:40, mar 20:40 (VO) mer sam mar 18:40, ven 16:10, lun 21:10 Vampire humaniste cherche suicidaire consentant mer ven lun 15:30, mer sam lun 21:20, jeu dim mar 13:30, jeu mar 17:30, ven 19:30, sam 17:20, dim 19:20 Wonka sam 15:50, dim 10:40

SAINT-DIZIER Cinéma Multiplexe Ciné Quai 14 jours pour aller mieux ven 19:15, dim 11:00, 20:45, lun 14:00, mar 16:00

Boléro mer jeu lun 20:30, ven lun mar 14:30, sam 16:30, 18:45, dim 17:30, mar 18:15 Chien et chat mer 14:30, sam 16:15, dim 10:30 Dune : deuxième partie mer 10:00, jeu lun 20:30, sam 18:00, dim 20:00 Karaoké mer jeu ven sam lun 14:30, mer mar 20:30, ven sam 21:00, dim 10:30, 15:00, 20:00, lun 18:30, mar 18:15 Une vie jeu sam mar 14:30, ven sam 21:00, dim 15:00, 17:30, lun 18:30, mar 20:30

THILLOIS Gaumont Parc Millésime 14 jours pour aller mieux tlj 13:30, 15:40, 17:45, 19:50 + dim 11:20 Anatomie d'une chute tlj 21:35 + ven lun 14:00 Bis repetita tlj 13:15, 15:15, 22:20 + mer 17:15 + jeu ven sam dim lun mar 17:25 + dim 11:10 Bob Marley : one love tlj 20:00, 22:15 Boléro tlj 16:20 Chien et chat tlj 13:10 + mer ven sam dim lun mar 16:05 + jeu 14:20 + dim 11:10 Cocorico mer jeu ven sam dim 20:15, jeu ven sam dim lun mar 17:20, lun mar 14:00

VITRY-LE-FRANÇOIS Cinéma Pierre Brasseur


MARDI

LE CARNET

16

26 MARS 2024

AVIS DE DÉCÈS

REIMS, BAZANCOURT Jean-Michel HEITZ, son compagnon, Olivier et Nadège LAROYE, son fils et sa belle-fille, Julie, Antoine, Matthieu et Aude, Chloë, ses petits-enfants, Edouard, son arrière-petit-fils, Miquette et Francis LECOMPTE, sa sœur et son beau-frère ainsi que toute la famille,

LUDES, SILLERY Maryline et Carline LECLERE, ses filles, Adeline et Julien, Yohan et Marie-Ange, Marjorie et Christophe, Laurianne et David, ses petits-enfants, Emma, Lucas, Léa, Camille, Valentin, Marine, Antoine, ses arrière-petits-enfants, Micheline, sa sœur, toute la famille, ont la douleur de vous faire part du décès de

Madame Jacqueline LECLERE née CARDON

survenu le jeudi 14 mars 2024, à l'âge de 87 ans. Les obsèques religieuses ont eu lieu dans l'intimité familiale. La famille remercie le personnel de la maison de retraite les Clos de Saint-Martin d'Ablois pour leur dévouement.

Une pensée pour

ont la douleur de vous faire part du décès de

EPERNAY

Madame Marie-Odile LAROYE

Sandrine et Jérôme, Samuel et Aurore, ses enfants, ses petits-enfants, Danielle, sa compagne, toute la famille ainsi que ses amis,

née BARRÉ

survenu le samedi 23 mars 2024, à l'âge de 87 ans.

vous font part du décès de

La cérémonie religieuse sera célébrée le jeudi 28 mars 2024, à 10 h 30, en l'église de Bazancourt.

Monsieur Georges PIERROT dit «Milo»

Marie-Odile repose à la chambre funéraire de la Neuvillette, 1, rue du Chanoine Hess à Reims.

survenu vendredi 22 mars 2024 à l'âge de 69 ans.

Claude, son mari, ses parents, beaux-parents, ses frères et sœurs. Cet avis tient lieu de faire-part. P.F CHAMPENOISES S.A.S - Reims, Cormontreuil )03.26.77.34.24- Hab: 2021.51.199

AULNAY (10), GERMINON, SEZANNE Daniel et Helyette BONNOT, Christian et Odile BONNOT, ses fils et leur conjointe, Alexandra, Claire et Julien, ses petits-enfants, Lindsey, Léona, ses arrière-petites-filles ainsi que toute la famille et ses amis, vous font part du décès de

Madame Gilberte BONNOT née LOUVET

survenu le samedi 23 mars 2024, à l'âge de 92 ans. La cérémonie religieuse sera célébrée le jeudi 28 mars 2024 à 15 heures en l'église d'Aulnay.

Une pensée pour

Paul, son époux. La famille remercie particulièrement le personnel de la résidence Pierre d'Arcis pour ses bons soins. FOURQUET - FUNERIS | Arcis-sur-Aube | 03.25.37.01.12 Vos condoléances sur www.fourquet-funeris.fr

Une pensée pour

Ses obsèques civiles auront lieu mercredi 27 mars 2024 à 15 heures au crématorium de Châlons-en-Champagne. Pas de plaque.

Jacques, son époux. Le présent avis tient lieu de faire-part.

Cet avis tient lieu de faire-part.

La Maison des obsèques - sas PFME- HAB 2014-51-2 25 rue Betheny, la Neuvillette-51721 REIMS cédex )03.26.87.96.24.

Ets SCHLISCHKA SARL - "Le Choix Funéraire" )03.26.55.38.38 PIERRY H2012.51.140

REIMS

MAREUIL-SUR-AY

Luc CHAUVET et Françoise, son fils et sa belle-fille, Guy CHAUVET, son fils, Delphine, Sophie et Claire, ses petites-filles, Julia et Anouck, ses arrière-petites-filles,

Danielle RAPIN, Françoise KIENER, Claude et Catherine ROBERT, Albert et Mireille ROBERT, ses enfants et leurs conjoint, Emmanuelle, Frédérique et Sébastien, Hélène et Johan, Estelle et Jean-François, Audrey et Vincent, Céline, Adrien et Irène, ses petits-enfants et leurs conjoints, ses arrière-petits-enfants,

ont la tristesse de vous faire part du décès de

Monsieur Marc CHAUVET

survenu le samedi 23 mars 2024, à l'âge de 90 ans.

vous font part du décès de

Les obsèques auront lieu le vendredi 29 mars 2024, à 8 h 45, au crématorium de Reims, 40, avenue Maurice Plongeron, 51100 Reims La Neuvillette.

survenu dans sa 101e année.

Une pensée pour

Ses obsèques religieuses auront lieu jeudi 28 mars 2024, à 14 h 30, en l'église de Mareuil-sur-Ay.

Madame Rolande ROBERT

Jeanne, son épouse.

Cet avis tient lieu de faire-part. La famille remercie les personnes qui prennent part à sa peine.

Cet avis tient lieu de faire-part. ROC-ECLERC Reims-Neuvillette 15 rue Maurice Prévoteau - 51100 Reims )03 26 06 19 99 - HAB : 21-51-0045

MOURMELON-LE-GRAND Madame Colette DABROWSKI, son épouse, Monsieur Philippe CALONNE, son beau-fils, ses petits-enfants, son arrière-petite-fille, ses nièces, sa belle-sœur et toute la famille,

SAINT-PIERRE

BEZANNES Les familles ROMAIN, CROIZON et MOHAMMED-ROMAIN, ont la tristesse de vous faire part du décès de

Monsieur Christian ROMAIN

survenu le vendredi 22 mars 2024 à l'âge de 90 ans.

La cérémonie religieuse sera célébrée le vendredi 29 mars 2024 à 11 h 45 au crématorium de Reims, 40 avenue Maurice Plongeron. Pompes Funèbres Générales 45 Cours Christian Lange 51430 BEZANNES Tél: 03 26 06 67 87 Mail: Agence-bezannes-1@pfg.fr Hab:21-50-0070

Mireille ROCHE, Monique et Georges PAULIN, Liliane et Jean-Marie SERGENT, Ginette et Bernard PULBY, Dominique et Louis DEROT, ses sœurs et beaux-frères, ses neveux et nièces ainsi que toute la famille et ses amis,

ont la douleur de vous faire part du décès de

Monsieur Georges DABROWSKI

survenu le dimanche 24 mars 2024 à l'âge de 79 ans.

Ses obsèques civiles auront lieu le vendredi 29 mars 2024 à 10 heures au crématorium de Châlons-en-Champagne.

ont la douleur de vous faire part du décès de

Josiane LAUNOIS

Monsieur DABROWSKI repose au funérarium Le Bouquet de Saint-Martin-sur-le-Pré, 27, rue des Dats. P.F.FAVRE "Art Funéraire " 21, Faubourg Saint-Antoine-Châlons-en-Champagne Hab: 2013-51-151 ) 03 26 26 84 00 Vos condoléances sur www-pf-favre.fr

survenu le samedi 23 mars 2024 à l'âge de 74 ans. La cérémonie religieuse sera célébrée le jeudi 28 mars 2024 à 15 heures en l'église de Saint-Pierre, suivie de l'inhumation. Pas de plaques mais des dons au profit de la Recherche Médicale. Cet avis tient lieu de faire-part

Monsieur Thierry ROUVROY, Monsieur et Madame Hervé ROUVROY, la famille, les amis, vous font part du rappel à Dieu de

ont la tristesse de vous faire part du décès de

Madame Raymonde CHARLET

POMPES FUNÈBRES

Madame Monique ROUVROY

Schlischka

La messe d'obsèques sera célébrée en l'église Saint-Antoine le mercredi 27 mars 2024 à 16 heures.

03 26 55 38 38

BOITEUX – FUNERIS | Châlons | 03.26.65.17.68 Vos condoléances sur www.boiteux.eu

03 26 55 26 30

survenu le dimanche 24 mars 2024, à l'âge de 90 ans.

Ses enfants, ses petits-enfants ainsi que toute la famille,

PIERRY ÉPERNAY

née TANET

survenu le sameid 23 mars 2024, à l'âge de 77 ans.

Une personne une histoire... Un accompagnement sur-mesure

Un temps d'hommage aura lieu le jeudi 28 mars 2024, à 10 heures, au centre funéraire régional de Châlons, route de Marson. 2001852601

CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE

SAINT-MEMMIE

BOITEUX - FUNERIS | Châlons | 03.26.65.17.68 Vos condoléances sur www.boiteux.eu

PFG Services Funéraires CHALONS EN CHAMPAGNE )03.26.68.20.67- Hab: 2014.51.80


LE CARNET CORMONTREUIL Monsieur Richard GOUT, son époux, David et Céline, Eric et Nadine, Carole et Raynald, ses enfants, Elise, Lilian, France, Mélany, ses petits-enfants, Jérôme, son arrière-petit-fils ainsi que toute la famille,

Sylvie WALBAUM, son épouse, Quentin WALBAUM et Anne-Lise MÉNAGÉ, Perrine et Samuel WALBAUM-PIC, ses enfants, Hubert et Colette WALBAUM-VIELLARD, Francis et Nicole WALBAUM-DUMESNIL, Pierre-Hervé WALBAUM et Yves DELBART-WALBAUM, Gérard et Jocelyne LOUIS-MAURICE, Jean-Claude et Agnès BEAUFILS-MAURICE, ses frères, beaux-frères et belles-sœurs, ses nièces, neveux et petits-neveux, toute sa famille, ses nombreux amis,

ont la tristesse de vous faire part du décès de

Madame Marcelle GOUT née BLAINVILLE

survenu le vendredi 22 mars 2024 dans sa 75e année. La cérémonie civile aura lieu le jeudi 28 mars 2024 à 15 h 30 au cimetière de Cormontreuil.

ont le profond chagrin de vous faire part du décès de

Bernard WALBAUM

Une pensée pour

Pourquoi publier un avis de décès

Combien ça coûte ?

Lorsque l’un de vos proches décède, il est important de publier un avis de décès afin d’en informer les personnes qui le connaissaient. Le principe de diffusion dans la rubrique nécrologie des journaux est payant et le plus souvent assorti d’une parution sur un site internet. Le tarif est en en rapport avec la diffusion (nombre d’exemplaires vendus).

Sébastien, son fils décédé en 1980.

survenu le jeudi 21 mars 2024.

L’inhumation aura lieu le mercredi 27 mars 2024, à 14 heures, au cimetière du Nord à Reims, dans l’intimité. Le culte de consolation sera célébré le mardi 2 avril 2024, à 14 heures, en l’église du Touquet-Paris-Plage (62).

Cet avis tient lieu de faire-part. P.F CHAMPENOISES S.A.S - Reims, Cormontreuil )03.26.77.34.24- Hab: 2021.51.199

Merci de remplacer les fleurs par un don au profit de la Fondation Ronald McDonald.

MESSE, ANNIVERSAIRE, PENSÉE

A l’issue du culte de consolation, Sylvie et ses enfants vous recevront à la mairie du Touquet-Paris-Plage.

L’avis de décès sur internet Complément indissociable de l’avis sur nos journaux, la publication sur le site enmemoire.fr est aujourd’hui proposée systématiquement et est comprise dans le tarif des avis.

CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE Virginie et Bruno BAPTISTE, sa fille et son gendre, Marie-Claude et Claude, sa sœur et son beau-frère, Jean-Charles et Sophie HOUËL, ses neveux, Alexandra et Hugo, ses petits-neveux ainsi que toute la famille et amis,

Il est possible de faire paraître l’avis dans un journal national, régional ou local, mais il est intéressant de savoir que les prix diffèrent d’un titre à l’autre, le plus souvent en rapport avec la diffusion (nombre d’exemplaire vendus). Ce prix va également varier en fonction du nombre de caractères ou de lignes rédigés. Si ce sont les pompes funèbres qui se chargent de la publication, le montant de la parution sera ajouté au total des prestations demandé, sachant que les professionnels ne sont pas autorisés à majorer le tarif des journaux et que la prestation sera tarifée de la même manière, que la famille s’adresse directement aux journaux ou aux pompes funèbres.

*Prix d’un appel local.

REIMS, LE TOUQUET-PARIS-PLAGE (62)

17

ont la tristesse de vous faire part du décès de

Madame Claudie OTTON

CRAMANT

survenu le jeudi 21 mars 2024 à l'âge de 76 ans.

Voilà déjà 5 ans que tu nous as quittés, le 26 mars 2019 à l'âge de 72 ans. Nous ne t'oublierons jamais, tu es toujours dans notre cœur.

Les obsèques religieuses seront célébrées le jeudi 28 mars 2024 à 10 heures en l'église Saint-Jean à Châlons-en-Champagne.

née BARRARD

Claudie repose au funérarium Boiteux Funéris rue Fernand Brémont à Châlons-en-Champagne.

Ton mari Raymond DANIEL, tes enfants, petits-enfants, toute la famille ainsi que tes amis.

Cet avis tient lieu de faire-part.

Monsieur Raymond DANIEL 236, rue Ferdinand Moret - 51530 Cramant

BOITEUX - FUNERIS | Châlons | 03.26.65.17.68 Vos condoléances sur www.boiteux.eu

Comment rédiger une lettre de condoléances

MONTMIRAIL

CHOIX DU SUPPORT

www.libramemoria.fr

Papy

Dix ans, ton absence est toujours douloureuse. Ta présence nous manque. Nous t'aimons très fort. Toutes nos pensées vont vers toi et à ta petite-fille Manou. Photos non contractuelles.

Ton épouse, tes enfants, petits-enfants et arrières petits-enfants.

*Prix d’un appel local.

Une fois le choix des mots accompli, se pose alors la question délicate du support. Traditionnellement il est coutume d’envoyer une lettre de condoléances mais il existe d’autres formats possibles. En fonction de votre relation, si vous faites partie du premier cercle d’amis ou de la famille, un appel téléphonique dans les premiers instants est toujours préférable. Vous pouvez aussi choisir d’envoyer un petit SMS si vous sentez que la personne est trop occupée. Dans tous les cas ce premier message peut être doublé d’une carte ou d’un mail de soutien. Si vous vous sentez moins proche mais souhaitez tout de même exprimer votre présence, un e-mail peut être plus approprié.

15 17 112 18 SAMU POLICE POMPIERS

Numéro d’appel d’urgence européen

Service d’Aide Médical Urgent

SECOURS

Au moment du décès, les membres de la famille du défunt font le choix des villes dans lesquelles ils souhaitent publier leur faire-part. Cela permet de s’assurer que celui-ci soit diffusé auprès de toutes les personnes qui connaissaient le défunt et qui souhaitent lui rendre hommage par leur présence aux obsèques, envoi de fleurs ou messages de condoléances.

Compatissez face au deuil et exprimez le fait que vous comprenez cette situation. Vous ne pouvez pas soulager la peine, mais montrez votre soutien. Rappelez-vous que vous rédigez cette lettre pour soutenir votre proche qui vit une situation difficile. Terminez votre lettre en proposant vos condoléances. S’il s’agit d’une relation proche, rappelez votre amitié, cela transmettra un sentiment de soutien très fort.

Numéros d’appel d’urgence

www.libramemoria.fr

Madame Annette DANIEL

La famille remercie particulièrement l'ensemble du personnel hospitalier de Châlons.

REMERCIEMENTS

Ainsi, il est de plus en plus fréquent que des familles choisissent plusieurs éditions ou une zone de diffusion plus large pour annoncer le décès à notre communauté de lecteurs. A partir de deux éditions ou zones, vous pouvez bénéficier d’une remise. Notre équipe est à vos côtés, vous écoute, vous accompagne et vous conseille au

SAINT-LOUP Très touchée par les nombres marques d'affections qui lui ont été témoignées lors du décès de

Monsieur Raoul ANSEEUW

La famille remercie toutes les personnes qui se sont associées à sa peine par leur présence aux obsèques, l'envoi de fleurs, les messages de soutien et de condoléances. Que chacun trouve, ici, l'expression de sa profonde reconnaissance.

Photos non contractuelles.

MARDI 26 MARS 2024

ou par mail à servicenecrologie@rosseladvertising.fr

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MARDI

SPORTS

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26 MARS 2024

FOOTBALL FRANCE - CHILI AMICAL

Rebond obligatoire La réception du Chili ce mardi à Marseille, a pris plus d’importance que prévu : après la leçon reçue contre l’Allemagne (2­0), l’équipe de France, même largement remaniée, doit s’imposer pour ne pas laisser le doute s’immiscer.

Largement dominés par les Allemands à Lyon, les Bleus doivent relever la tête et retrouver confiance avant l’Euro. AFP

I

ls privilégient la thèse de l’acci­ dent. Le « non­match de la pre­ mière à la dernière seconde » (Benjamin Pavard) samedi du côté de Lyon était « un jour sans » pour Brice Samba, qui devrait rendre les buts à Mike Maignan contre les Sud­Américains. Il faut dire que la défaite au Grou­ pama stadium a fait tache. Les Français, parmi les grands favoris de l’Euro, ont fait pâle figure, avec leur absence totale de pressing, surtout contre un adversaire de ce niveau. « Il vaut mieux la prendre mainte­ nant », assure le capitaine Kylian Mbappé, venu pour la deuxième fois d’affilée en conférence de presse d’avant­match. « Avant l’Eu­ ro en 2021 on n’a pas pris de claque, on a battu tout le monde dans les matches amicaux et on a pris la claque en 8e et on est rentré à la maison. Si ce match­là peut nous servir… » Les Bleus sont tout de même dé­ sormais dans l’obligation de chas­ ser le scepticisme ambiant lors de ce dernier match avant la liste pour l’Euro. Un deuxième revers d’affilée, qui serait une première

depuis 2015, serait extrêmement fâcheux alors que la phase finale approche à grands pas (14 juin­14 juillet).

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« On est vexés mais il va falloir se relever. On espère qu’on pourra rendre le public français plus heureux » Aurélien Tchouameni

Ensuite, il restera deux rencontres de préparation, le 5 juin à Metz et le 9 à Bordeaux, contre des adver­ saires à déterminer, avant d’entrer dans la compétition, le 17 juin contre l’Autriche. Aurélien Tchouameni, un des nou­ veaux leaders passé lui aussi à côté

« Ce n’était pas une bonne équipe de France, a admis de son côté Benja­ min Pavard. C’est un bon rappel pour la suite, heureusement ce n’était qu’un match amical, heureu­ sement on a un match qui va vite ar­ river face au Chili, on va tout faire pour gagner ». Pour boucler la revue d’effectif promise, Didier Deschamps va donner du temps de jeu aux joueurs qui n’en ont pas eu ou peu à Lyon, du Marseillais Jonathan Clauss au Monégasque Youssouf Fofana. Il faudra aussi surveiller le poste d’avant­centre, particulièrement scruté après le match manqué de Marcus Thuram. « Un de mes objectifs est de voir le maximum de joueurs », rappelle Deschamps, même si cela « mène à une expression collective un peu

DIRECT, 21 HEURES, TF1

deFRANCE son match samedi, n’est certes plus aléatoire, mais c’était le mo­ : Maignan – Clauss, Saliba, Konaté, T. Hernandez – Tchouameni, Camavinga, « pas », mais il Mbappé rappelle(cap.)ment de le faire ». Fofanainquiet – Kolo Muani, Giroud, qu’« il y aura des grosses équipes à Heureusement pour la France, le CHILI »: Cortès Bravo) –justement Isla, Lichnovsky, Echeverria, Nuñez – Osorio, l’Euro et (ou avertit : Diaz, ChiliSuazo n’est– pas un adversaire du ca­ Alexis sûr Sanchez, Davila – Vargasce genre « C’est que si on réitère libre de l’Allemagne, pays hôte du de match, ça ne va pas passer ». prochain Euro. Arbitre : Anthony Taylor (Ang)

La « Roja » sud­américaine a perdu de sa splendeur, elle a chuté de la 5e place Fifa en 2015, à l’époque où elle était parvenue à remporter ses deux premières Copas America (2015 et 2016), à la 42e. Elle est seulement 8e du groupe Conmebol de qualification à la Coupe du monde, mais elle a rem­ porté vendredi contre l’Albanie (3­0) son premier match avec son nouveau sélectionneur, l’Argentin Ricardo Gareca, qui a déjà croisé Didier Deschamps avec le Pérou au Mondial­2018, pour une victoire 1­0 des Bleus. Des Chiliens de la Ligue 1, seul le Toulousain Gabriel Suazo est opé­ rationnel, le Monégasque Guiller­ mo Maripan étant blessé. La « Roja » aligne aussi deux an­ ciens Marseillais, Mauricio Isla (2015­2016) et surtout Alexis San­ chez, que le Vélodrome adorait la saison dernière. Le bilan est équilibré contre le Chi­ li, avec deux victoires, deux dé­ faites et un nul, lors de leur der­ nière rencontre en 2011 (1­1). Mais en cas de nouveau faux pas des Bleus, l’état d’urgence serait décrété au pire moment qui soit.

BARRAGES ● Pays de Galles ou Pologne

pour les Bleus ? L’équipe de France va connaître son troisième adversaire de groupe à l’Euro à l’issue des matches de barrage, qui verront aussi s’affronter l’Ukraine et l’Islande ainsi que la Géorgie et la Grèce. Gallois et Polo­ nais ont chacun réalisé un carton au tour précédent jeudi, respectivement contre la Finlande (4­1) et l’Estonie (5­1). La confrontation (20 h 45) pourrait être explosive. Les deux nations s’affrontent pour l’un des trois derniers billets pour la phase finale. Le vainqueur intégrera le groupe D comprenant, outre la France, les Pays­Bas et l’Autriche. Si elle se quali­ fiait, l’Ukraine, qui lutte depuis deux ans contre l’invasion russe, conférerait à l’Euro une forme de gravité géopoli­ tique. Quant à l’Islande, elle rêve de rejouer ses belles années de l’Euro­2016 (quarts de finale) et du Mondial­2018 (élimination au 1er tour). Le vainqueur de cette « voie B » sera placé dans le groupe E composé de la Belgique, la Slovaquie et la Roumanie.


MARDI

SPORTS

26 MARS 2024

FOOTBALL FRANCE - CHILI AMICAL

FOOTBALL

Marseille attend Mbappé À cinq jours du « clasico » Marseille ­ Paris SG en Ligue 1, le capitaine des Bleus « comprendrait » si le public du Vélodrome le sifflait ce mardi contre le Chili.

P

eu importe l’accueil qui me sera réservé, je vais donner le meilleur de moi­même. Pour être honnête, je comprendrais si je suis sifflé. Il y a un clasico dimanche, je suis joueur du PSG. Si je suis sifflé, c’est la vie, je ne le prendrais pas per­ sonnellement. Mais si je ne suis pas sifflé, je serais agréablement surpris. Comme quoi, dans la vie, on peut avoir de bonnes surprises », a affirmé Kylian Mbappé, à la veille de France­Chili. « La plupart du temps dans ma car­ rière, je suis venu ici en tant que rival, a­t­il ajouté. Je n’ai pas eu la possibi­ lité de bien admirer le stade. En tant que joueur de l’équipe de France, ça va être cool de jouer ici, il y a une bonne ambiance, c’est un grand stade, l’un des deux trois stades les plus chauds en France. »

Kylian Mbappé

Mbappé est également revenu sur la piètre prestation des vice­cham­ pions du monde et la défaite face à l’Allemagne (2­0), samedi à Lyon, indiquant n’avoir « aucun problème à porter la responsabilité des échecs ». « Le leadership a été défaillant mais on a été dépassés sur pas mal d’as­

LIGUE DES NATIONS (Ligue C, Play­Out) Aujourd’hui 18 heures : Lituanie – Gibraltar

INTERNATIONAUX AMICAUX Hier France U20 – AllemagneU20 . . . . . . . . . . . . . 4­4 Chypre – Serbie . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0­1 Monténégro – Macédoine du Nord . . . . . . . . . . . 1­0 Suède – Albanie . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1­0 Cap­Vert – Guinée Équatoriale . . . . . . . . . . . . . 1­0 Gabon – Congo . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1­1 Madagascar – Rwanda . . . . . . . . . . . . . . . 0­2 Tanzanie – Mongolie . . . . . . . . . . . . . . . . 3­0

20 heures : République Tchèque – Arménie 20 h 15 : Danemark – Iles Féroé 20 h 30 : Roumanie – Colombie Sénégal – Bénin 20 h 30 : Uruguay – Côte d’Ivoire 20 h 45 : Allemagne – Pays­Bas Angleterre – Belgique Autriche – Turquie Écosse – Irlande du Nord Irlande – Suisse Luxembourg – Kazakhstan Slovénie – Portugal

« Si je ne suis pas sifflé à Marseille, je serais agréablement surpris... » AFP pects. Il faut prendre conscience que si on joue comme ça dans les matches qui nous attendent, on va au­devant de grosses déconvenues. On devait avoir un autre visage. Maintenant, le match est passé, on a comme objectif de montrer une réaction. Il faut prendre conscience que ce qu’on a fait n’était pas suffisant », a­t­il dit. Il a toutefois tenu à relativiser la portée du résultat contre la Mann­ schaft dans l’optique de l’Eu­ ro­2024 (14 juin – 14 juillet).

« Il y a eu des compétitions où les matches d’avant, on a pris des roustes et au final on a fait de grandes compétitions. Il y a eu des compétitions où on a gagné nos matches amicaux et on est rentrés à la maison très vite. Les matches ami­ caux donnent des indications mais il n’y a pas de vérité. La preuve, on a perdu deux fois contre les Allemands en amical et je n’ai jamais perdu contre eux en match officiel », a­t­il expliqué.

L'ACTUALITÉ EN FLASH BASKET-BALL

CHAMPIONNATS D’EUROPE (Barrages de qualification) Aujourd’hui 18 heures : Géorgie – Grèce 20 h 45 : Pas de Galles – Pologne Ukraine – Islande

Aujourd’hui 15 heures : Moldavie – Iles Caïmans 16 heures : Zimbabwe – Kenya 17 heures : Ouganda – Ghana 18 heures : Finlande – estonie Lettonie – Liechtenstein 19 heures : Hongrie – Kosovo Malte – Biélorussie Norvège – Slovaquie

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« On a perdu deux fois contre les Allemands en amical et je n’ai jamais perdu contre eux en match officiel... »

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aisément 2­0 ­ après des réalisations de Kalimuendo (26e) et Diouf (79e) ­ ont été rattrapés dans les tout Bonne passe pour Gobert derniers instants grâce à des buts de Yow (86e) et Minnesota, 3e, met la pression sur OKC et Denver à Cowell (89e). Entre établir sa liste définitive pour le la faveur de son succès à domicile face aux Golden tournoi olympique et trouver de la stabilité dans le State Warriors (114­110). Les Wolves se sont ap­ jeu de son équipe, le travail de Thierry Henry est puyés sur Anthony Edwards, auteurs de 23 points considérable. dont trois lancers francs décisifs à l’approche du buzzer, et sur Rudy Gobert (17 pts, 12 rebonds). En Alvès est sorti de prison Le Brésilien Dani Alves, condamné en première face, Stephen Curry s’est démené, inscrivant 31 points, mais les Warriors, 10e (36­34), sont plus que instance en février pour viol à quatre ans et demi de jamais sous la menace de Houston Rockets en feu prison, est sorti hier de la prison espagnole où il était détenu depuis plus d'un an, après s'être acquit­ (35­35), pour la dernière place en play­in. té du paiement d'une caution d'un million d'euros. Il aura fallu cinq jours à l'ex­star du FC Barcelone, de FOOTBALL la Juventus ou encore du PSG pour réunir cette Rennes prolonge Stephan somme. Arrivé en cours de saison pour remplacer en intérim Bruno Genesio après qu’il a démissionné en no­ CYCLISME vembre 2023, Julien Stéphan va poursuivre sa deuxième aventure rennaise. Le club breton a officia­ Pogacar content de lui e lisé la signature d’un nouveau contrat courant jus­ Neuf jours de course, cinq victoires (et une 3 place qu’en juin 2026 pour son entraîneur qui avait réalisé lors de Milan­San Remo). Tadej Pogacar a empoigné un premier passage entre 2018 et 2021, avant de la saison avec autorité et s’est ainsi montré insatiable sur le Tour de Catalogne (victoire finale plus 4 vic­ rejoindre Strasbourg. toires d’étapes). « Commencer la saison de cette Les Bleuets calent à la fin manière est vraiment fantastique. Cette victoire me L’équipe de France des moins de 23 ans a été tenue donne beaucoup de confiance. Je suis vraiment sur la en échec 2­2 hier à Sochaux en match amical face bonne voie pour le Giro et le Tour de France… Je n’ai aux États­Unis, leur premier adversaire le 24 juillet jamais été aussi à l’aise sur le vélo. Je suis vraiment à Marseille lors des JO. Les Bleuets, qui menaient heureux et c’est plus important que les chiffres ».

21 heures : Égypte – Croatie Mali – Nigéria Nouvelle­Zélande – Tunisie 21 h 30 : Espagne – Brésil 22 heures : Togo – Libye

LIGUE DES NATIONS (Concacaf) Hier USA – Mexique . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2­0

NATIONAL (26e journée) Hier Versailles 78 – Niort . . . . . . . . . . . . . . . . 1­1

NATIONAL (matches en retard, 15e et 20e journée) Aujourd’hui 19 heures : Avranches – Villefranche GOAL FC – Sochaux

BASKET­BALL NBA (Saison régulière) Les Milwaukee Bucks ont remporté le choc de la journée contre le Thun­ der d’Oklahoma City (118­93), dimanche, tandis que James Harden a mordu la poussière avec les LA Clippers face à son ancienne équipe des Sixers de Philadelphie (121­107).

LA Lakers – Indiana . . . . . . . . . . . . . . . 150­145 Minnesota – Golden State . . . . . . . . . . . . . 114­110 Milwaukee – Oklahoma City . . . . . . . . . . . . . 118­93 Miami – Cleveland . . . . . . . . . . . . . . . . 121­84 Detroit – La Nouvelle­Orleans . . . . . . . . . . . . 101­114 LA Clippers – Philadelphie . . . . . . . . . . . . . 107­121

TENNIS MIAMI (ATP, 2e et 3e tour) Carlos Alcaraz (Esp/1) bat Roberto Carballés (Esp) . . . . 6­2, 6­1 Lorenzo Musetti (Ita/23) bat Roman Safiullin (Rus) . . . . 7­5, 6­1 Ben Shelton (USA/16) bat Martín Landaluce (Esp) . . . . 6­3, 6­4 Grigor Dimitrov (Bul/11) bat A. Tabilo (Chi) . 6­7 (5/7), 7­6 (7/5), 6­2 Yannick Hanfmann (All) bat Adrian Mannarino (19) 3­6, 7­6 (7/1), 6­4 Hubert Hurkacz (Pol/8) bat Alex.r Shevchenko (Kaz) 6­4, 6­7 (2/7), 6­3 Alexander Zverev (All/4) bat Félix Auger­Aliassime (Can) . . 6­2, 6­4 Alex De Minaur (Aus/9) bat Kwon Soonwoo (Cor) . . . . 6­3, 6­2 Jan­Lennard Struff (All/24) bat Daniel Altmaier (All) . . . 6­3, 6­3 Alexei Popyrin (Aus) bat Jirí Lehecka (Tch/26) . . . . . 6­4, 6­4 Fábián Marozsán (Hon) bat Holger Rune (Dan/6) . . . . . 6­1, 6­1

3e tour Casper Ruud (Nor/7) bat Alejandro Davidovich (Esp/27) . . 6­3, 6­4 Nicolás Jarry (Chi/22) bat Thiago Wild (Bré) . . 6­7 (1/7), 7­5, 6­3 Dominik Koepfer (All) bat Ugo Humbert (Fra/14) . . . 3­6, 6­4, 6­3 Daniil Medvedev (Rus/3) bat Cameron Norrie (Ang/30) . . 7­5, 6­1 Tomás Machac (Tch) bat Andy Murray (Ang) . . 5­7, 7­5, 7­6 (7/5) Matteo Arnaldi (Ita) bat Denis Shapovalov (Can) . . 6­3, 7­6 (9/7) Christ. O’Connell (Aus) bat Martin Damm. (USA) 7­6 (7/5), 7­6 (7/5) Jannik Sinner (Ita/2) bat Tallon Griekspoor (P­B.25) . . 5­7, 7­5, 6­1

23 heures : Maroc – Mauritanie Niger – Burkina Faso

TÉLÉVISION

LA SÉLECTION 100 % SPORT DU JOUR 18.30 | L'EQUIPE L'ÉQUIPE DE GREG (DIRECT) Dont Qualifications Euro 2024. Barrages finales. 22.50 | L'EQUIPE L'ÉQUIPE DU SOIR (DIRECT) BASKET-BALL 01.00 | L'EQUIPE 19.55 | SKWEEK BOULOGNE-LEVALLOIS / DIJON (D) L'ÉQUIPE DU SOIR BetClic Élite. 26e journée. 05.00 | L'EQUIPE L'ÉQUIPE DU SOIR 20.00 | SKWEEK LE PORTEL / SAINT-QUENTIN (DIR) QUAD BetClic Élite. 29e journée. 13.25 | L'EQUIPE 20.45 | SKWEEK QUADUROPALE DU TOUQUET PARIS / LONDON LIONS (DIRECT) TENNIS EuroCup. Demi-finale. 16.00 | EUROSPORT 1 00.30 | BEIN SPORTS 1 MILWAUKEE / L.A LAKERS (DIRECT) OPEN DE MIAMIe (DIRECT) Masters 1000. 7 journée. NBA. 19.00 | BEIN SPORTS 1 01.10 | BEIN SPORTS MAX 4 OPEN DE MIAMI (DIRECT) NEW ORLEANS / OKLAHOMA CITY WTA 1000. Quarts de finale. (DIRECT) 22.00 | EUROSPORT 1 NBA. OPEN DE MIAMI (DIRECT) Masters 1000. 7e journée. FOOTBALL 20.45 | L'EQUIPE 00.00 | BEIN SPORTS 3 QUALIFICATIONS EURO 2024 (D) OPEN DE MIAMI (DIRECT) Allemagne / Pays-Bas WTA 1000. Quarts de finale. et Slovénie / Portugal. VOLLEY-BALL 20.50 | TF1 19.55 | BEIN SPORTS 3 FRANCE / CHILI (DIRECT) CHAUMONT / PARIS (DIRECT) Match amical. Playoffs. Quarts de finale. Match 1. MAGAZINE DE SPORT 20.00 | SPORT EN FRANCE 15.50 | L'EQUIPE LIGUE A FÉMININE (DIRECT) L'ÉQUIPE DE CHOC (DIRECT) Quart de finale.

AUTO

10.00 | L'EQUIPE DIRECT AUTO EXPRESS 2016-2019. Émission 25 à 28.


MARDI

SPORTS

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26 MARS 2024

BASKET-BALL PRO B

Le match des jumeaux défensifs SOUFFELWEYERSHEIM Le Champagne Basket affronte, en Alsace, un nouveau concurrent direct à la course aux play­offs. La tâche sera rude pour les hommes de Thomas Andrieux qui, comme leurs adversaires, ont la réputation d’avoir une solide assise défensive. LOÏC BÉCART

L

e festival offensif du Cham­ pagne Basket lors de sa vic­ toire contre Antibes (96­68), vendredi dernier, aura­t­il encore lieu sur le terrain de l’Alliance Sport Alsace, ce mardi (20 heures) ? Rien n’est moins sûr, tant Gries­Souffel a l’image d’une équipe à la grande rigueur défen­ sive. Sa cinquième place au classe­ ment des défenses de Pro B est là pour le rappeler, quand Châlons­ Reims pointe au septième rang. Faudra­t­il s’attendre à un duel aussi fermé que le match aller, qui avait vu l’Union marnaise s’impo­ ser (75­52) ? « Ce sera un autre scénario, mais on avait fourni une grosse prestation ce soir­là et marqué les esprit avec un seul point concédé dans le deuxième quart, se souvient Thomas An­ drieux, l’entraîneur du Champagne Basket. Nous sommes deux équipes proches au niveau statistique, que ce soit en attaque ou en défense. Je sais qu’on sera attendu de pied ferme. »

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« On est deux équipes similaires, avec une philosophie où on protège beaucoup la peinture » Thomas Andrieux, entraîneur du Champagne Basket

Il y a eu un tournant dans la saison des joueurs des environs de Stras­ bourg : l’arrivée au poste d’entraî­ neur de Nebojsa Bogavac, qui a re­ mis l’accent sur la défense d’un col­ lectif qui n’avait gagné que deux matches lors des dix premières journées. Le technicien serbe a re­ construit cette équipe en montant une muraille devant son propre pa­

nier. Ne pas rechigner sur les ef­ forts défensifs pour obtenir des ré­ sultats, cela n’est pas sans rappeler la philosophie de jeu de Thomas Andrieux. « Je ne sais pas si c’est similaire, mais sans cette base­là, vous n’existez pas, résume le technicien marnais. Avec une intensité défensive de tous les instants, vous rebasculez dans des résultats positifs. Gries­Souffel est une équipe métamorphosée au ni­ veau de l’impact. Nos victoires sont aussi construites sur cet aspect dé­ fensif. Si on a la bonne idée d’y mettre de l’adresse comme on l’a fait contre Antibes, vous obtenez un écart plus conséquent. »

TIRER DE LOIN SANS EN ABUSER

Une des clés pour forcer le verrou pourrait être le tir à longue dis­ tance. L’ASA fait partie des équipes qui font le plus briller leurs adver­ saires à trois points. Lors du der­ nier match contre Antibes, Mathis Keita et ses équipiers ont réalisé un 10/18 (56 %) dans cet exercice, et l’entraîneur champenois de souli­ gner après la partie que ses hommes avaient été efficaces sans abuser de cette arme. « Vous prenez ce que la défense vous donne. Contre Antibes, on a bien dé­ veloppé le jeu de transition, rapide, et du jeu intérieur. Encore une fois, on est deux équipes similaires, avec une philosophie où on protège beau­ coup la peinture. » Dans une petite salle des Sept Ar­ pents qui a tout du traquenard, les protégés du président Michel Go­ billot auront en tout cas l’objectif de battre l’équipe qui occupe ac­ tuellement la convoitée huitième place, la dernière qualificative pour les play­offs. « Je ne suis pas surpris de les retrouver là, car ils y mettent les bons ingrédients », ajoute Tho­ mas Andrieux. À ses hommes dé­ sormais de les déloger.

Marquis Jackson et le Champagne auront une grosse défense à contourner. Archives Hervé Oudin

Au moins deux autres matches sans Sambe Comme depuis maintenant plus d’un mois, et le match de Coupe de France perdu contre Vichy au cours duquel il a dû sortir, Lamine Sambe ratera le match du Champagne Basket contre Gries ainsi que celui de vendredi face à Fos, et ne devrait pas être de retour avant la semaine suivante. « Il ne sera pas de retour avant Orléans, affirme Thomas Andrieux, en faisait référence à ce match du 6 avril. On est toujours dans un protocole médical qu’on suit à la lettre. » Du côté de Grismay Paumier, un deuxième forfait consécutif est confirmé. Le Cubain « souffre d’une entorse au niveau du ligament de son genou gauche », a fait savoir le club. « C’est évalué tous les jours, on refera une évaluation avant Fos pour savoir s’il pourra être de retour », ajoute le technicien. En l’absence de l’expérimenté pivot, le jeune Wilson Jacques (18 ans), auteur d’une bonne entrée contre Antibes, devrait donc avoir à nouveau du temps de jeu.

Lamine Sambe s’est blessé le 26 février.


Votre supplément

Mardi 26 mars 2024

LA PREMIÈRE APPELLATION DÉCARBONÉE AU MONDE ? Après trois ans de recherches, le directeur de la chaire biéconomie et développement soutenable de Neoma vient de livrer ses conclusions sur la transition environnementale en Champagne. Selon ces travaux, la filière champenoise a tous les atouts en main pour devenir la première appellation de vins décarbonée au monde. PAGES II ET III

Aurélien Laudy

L’éditorial de Julien Bouillé

Quand le « new space » commence au coin de votre rue Cocorico (rémois), Latitude, qui met au point des mini­ fusées à Reims depuis 2019, fait partie des 4 start­up lauréates des deux appels d’offres de 400 millions d’eu­ ros lancés par l’État en vue de faire émerger un « nouvel espace » à la française. Le « new space » est né aux États­Unis il y a une vingtaine d’années par l’émergence de gros acteurs privés dans l’aérospatial dont les illustres SpaceX d’Elon Musk et Blue Origin de Jeff Be­ zos. Il s’oppose en quelque sorte au « old space » histo­ rique, animé au siècle dernier par les grandes agences spatiales publiques comme la Nasa américaine ou l’ESA européenne chargées de réaliser des programmes gou­ vernementaux d’exploration ou de recherche. Ces der­ niers sont devenus plus rares et la fin de la guerre froide a réduit les besoins dans les applications de la défense. Pour autant, la Nasa est restée un soutien du marché en faisant appel aux entreprises privées pour des presta­ tions. L’écart s’est donc creusé ces dernières années avec une vieille Europe qui n’a pas pris, ou pas vu, le tournant. Les retards à répétition de la nouvelle fusée Ariane 6, que doit découvrir Emmanuel Macron ce mardi à Kourou, ont privé pendant de longs mois l’Eu­ rope de lanceur. L’an passé, SpaceX a fait décoller 97 fois son Falcon 9. Presque autant que les 117 vols réali­ sés par Ariane 5 en 27 ans. Ce contexte permet de com­ prendre que Latitude est intégrée dans une grande course de rattrapage. Mais avec un modèle différent. Il ne s’agit pas comme le nouveau Falcon Heavy d’Elon Musk de pouvoir envoyer 63 tonnes en orbite basse (à coût compétitif grâce à des économies d’échelle) mais seulement 100 kilos. Ce modèle de la boîte à chaussures s’appuie sur la miniaturisation des satellites et l’agilité d’une petite société à répondre aux clients dans des dé­ lais très courts. Ce sont deux visions, deux échelles, dif­ férentes mais pas opposées. Elles participent au mouve­ ment de démocratisation de l’espace du XXIe siècle.

Prépare ton rendez-v ous sur Halles du Boulingrin à Reims

De 10h à 18h


ÉCONOMIE

II

MARDI 26 MARS 2024

CHAMPAGNE

L’ambition d’une appellation décarbonée Le directeur de la chaire bioéconomie et développement soutenable de Neoma, Nicolas Béfort, a livré, jeudi, ses conclusions de trois ans de recherches sur la transition environnementale champenoise. La filière a tous les atouts en main. L’ESSENTIEL ● Depuis 2020, Nicolas Béfort a pris la

direction de la chaire bioéconomie et développement soutenable de Neo­ ma. ● En 2021, il débute des travaux de recherches sur la transition environne­ mentale en Champagne et les straté­ gies déployées par les acteurs de la filière. ● Le jeudi 21 mars, il présentait ses résultats devant un public réuni sur le campus rémois de Neoma Business School. ● Une table ronde réunissant les acteurs de la filière a conclu la soirée.

champagne comme un commun, au même titre que l’eau ou l’air, pose Nicolas Béfort. Un commun n’est pas une ressource publique, ni privée, mais appartient à communauté qui va structurer un plan et une vision d’avenir. Dès lors, la transition envi­ ronnementale de l’appellation s’ap­ puie sur des communs d’innovation, de partage de la connaissance et des nouvelles technologies, profitables à tous. » Une trajectoire commune emprun­ tée par les Champenois, qui s’illustre notamment dans le plan « Net zéro carbone » dévoilé par l’interprofession fin 2022, visant à décarboner la filière de 75 % à l’ho­ rizon 2050.

Nicolas Béfort, directeur de la chaire bioéconomie et développement soutenable de Neoma, a présenté les résultats de son étude jeudi dernier, sur le campus rémois. Hervé Oudin

.................................................... THOMAS CROUZET

L

a Champagne deviendra­t­elle la première appellation de vins décarbonée au monde ? Après trois ans de recherches, Nicolas Bé­ fort y croit et entend y contribuer. Ce docteur en sciences écono­ miques, directeur de la chaire bioé­ conomie et développement soute­ nable de Neoma, a dévoilé jeudi les résultats d’une enquête menée au­ près d’une quarantaine de produc­ teurs champenois, étoffée d’une large bibliographie. « Le constat du réchauffement clima­ tique est évident : les dates de ven­ danges s’ouvrent de plus en plus tôt, les périodes de stress hydrique sont plus fréquentes, de nouvelles mala­ dies émergent au vignoble, liste le chercheur. La grande question est désormais de savoir comment passer du constat à l’action, en faveur d’une réelle transition écologique. » Pour ce faire Nicolas Béfort s’est at­ taché à caractériser « l’écosystème d’innovation champenois », soit les différentes stratégies d’innovation, collectives ou individuelles, et ses acteurs. « On peut considérer l’appellation

« On peut considérer l’appellation champagne comme un commun, au même titre que l’eau ou l’air » Nicolas Béfort

Pour tendre à cette réduction de l’empreinte carbone, Nicolas Béfort a identifié deux grandes formes d’innovations qui coexistent en Champagne. Les premières, qu’il qualifie de « formelles », sont menées princi­ palement par les grands groupes sur des sujets comme l’emballage (32 % de l’empreinte carbone de la filière) ou le transport (30 % de l’empreinte carbone). On pensera notamment à la réduction du poids de la bouteille, dont une version à 800 grammes (contre 835 grammes) est en phase d’expéri­ mentation. « On identifie là le rôle clé qu’oc­ cupent les fournisseurs de technolo­ gie extérieurs au secteur, comme les verriers, mais aussi les fabricants de robots ou de drones », expose le chercheur.

Deuxième forme d’innovation rele­ vée par Nicolas Béfort, celle dite « de bricolage », menée à plus petite échelle. « Ce sont toutes les tentatives d’adap­ tation de matériel, les expérimenta­ tions, menées au sein des exploita­ tions, détaille Nicolas Béfort. Il s’agit d’essais menés principalement sur les modes de culture, comme les cou­ verts végétaux, le travail du sol… Dans les interviews réalisées, cer­ tains producteurs m’ont raconté

avoir adapté eux­mêmes leurs ma­ chines, pour répondre aux besoins de leur structure. Ce sont généralement des formes d’innovation diffusée soit par des réseaux informels, de proche à proche, soit par des formations données par des consultants. » Pour que ces innovations et ces connaissances circulent plus large­ ment, ce qui est fondamental pour la transition écologique, il convient que les acteurs puissent s’appuyer sur des « intermédiaires », « c’est­à­

70 % DES SURFACES DE L’APPELLATION DISPOSENT D’UN LABEL ENVIRONNEMENTAL Le vignoble champenois est aujourd’hui celui qui enregistre le taux de cer­ tification le plus important de France. Début 2024, près de 70 % des sur­ faces de l’appellation disposent d’un label environnemental. Les certifica­ tions haute valeur environnementale (HVE) et viticulture durable en Cham­ pagne (VDC) représentent 60 % des surfaces, auxquels s’ajoutent 8 % de surfaces en agriculture biologique. L’objectif d’atteindre 100 % du vignoble certifié en 2030 demeure d’actuali­ té pour la Champagne, dont l’interprofession incite les 30 % restant à pas­ ser le cap. « Nous sommes sur la bonne voie. Un travail important a été me­ né » saluait dans nos pages Maxime Toubart, président du Syndicat général des vignerons de la Champagne (SGV) la semaine passée. Un travail qui sonne comme un impératif posé par la loi Egalim : les exploi­ tations n’ayant pas passé le cap en 2030, se verront menacées de perdre l’appellation d’origine contrôlée champagne.

dire des organisations qui favorisent la circulation des connaissances », re­ lève Nicolas Béfort. Ainsi le Comité Champagne joue­t­il un rôle ma­ jeur, à travers ses outils informa­ tiques ouverts à tous, ainsi que ses canaux de communication comme la revue du Vigneron champenois. Également les communautés de producteurs, réunis selon les locali­ tés géographiques ou selon des modes de culture communs, à l’image de l’association des cham­ pagnes biologiques (ACB). Si la transition environnementale est devenue une cause commune, chaque producteur y va toutefois à son rythme. Trois grands profils d’acteurs ont été définis par Nicolas Béfort. Le premier est celui des pionniers. Ces producteurs engagés depuis plus de dix ans dans la transition environnementale, « ont une capa­ cité à créer une demande pour le marché interne de la Champagne et à fédérer des communautés, pour un transfert des connaissances ». On pensera notamment au cham­ pagne Leclerc­Briant, seule maison dont le vignoble et les approvision­ nements sont aujourd’hui totale­


ÉCONOMIE

MARDI 26 MARS 2024

III

L’empreinte carbone de la filière Champagne réduite de 25 % à l’horizon 2025

Une table ronde réunissant des acteurs de la filière champenoise s’est tenue jeudi dernier à Neoma. Hervé Oudin Lors d’une table ronde donnée à Neoma sur la transition environnementale de la Champagne, les acteurs de la filière annoncent une réduction de l’empreinte carbone de la filière de 25 % entre 2003 et 2025. Si elle n’est pas encore la première appellation décarbonée au monde, la Champagne fait toutefois figure de pionnière pour avoir réalisé son empreinte carbone en 2003, aidée d’un certain Jean­Marc Jancovici. Un premier bilan en 2018 fait état d’une réduction des émissions carbone de l’ordre de 15 %. « En 2025, nous aurons réduit notre empreinte car­ bone d’environ 25 %, annonce Charles Goemaere, directeur du Comité Champagne. En 2050, nous visons le net zéro carbone, soit une diminution d’au moins 75 % de nos émissions. » Un objectif ambitieux, qui va nécessiter, pour la Champagne, de redoubler d’effort ces 25 prochaines années. Pour y arriver, un nouvel objectif de réduc­ tion est en cours de rédaction et entrera en vigueur en 2025. ment certifiés en agriculture biolo­ gique (AB) ou Éric Rodez, premier vigneron de Champagne certifié haute valeur environnementale (HVE) en 2012, puis labellisé viti­ culture bio et biodynamique.

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« Dans les interviews, certains producteurs m’ont raconté avoir adapté leurs machines pour répondre aux besoins de leur structure » Nicolas Béfort

Suivent les nouveaux entrants, « ces acteurs qui ont eu une prise de conscience due à une lecture, un évé­ nement, une discussion, et qui vont entamer leur transformation. On voit là un bouillon d’expérimentations, autour de la reconstitution de la bio­ diversité, des modes de culture, sur des tentatives de vinification. Chose nouvelle également, la réflexion sur le bilan carbone, qui fait partie des préoccupations majeures », com­ mente Nicolas Béfort.

Enfin le dernier profil, celui des vi­ gnerons de petites tailles, « qui ré­ pondent très bien à l’augmentation de la demande des raisins certifiés, mais dont il faut maintenir l’accom­ pagnement, à travers des formations ou des organismes collectifs », relève Nicolas Béfort. Ainsi, si la Champagne a toutes les clés en main pour répondre à sa transition environnementale, par son organisation interprofession­ nelle et sa capacité à investir dans son avenir, celle­ci doit poursuivre ses efforts. « Il convient de maintenir la stratégie de R&D sur les pratiques culturales, de multiplier les modèles de circula­ rité de l’information, et de générali­ sation des expérimentations, à tra­ vers par exemple un recensement des pratiques expérimentales, conclut Nicolas Béfort. Un enjeu existe sur la production de matériel adapté aux nouvelles pratiques, avec des outils encore difficiles d’accès et coûteux. Concernant l’emballage, un accom­ pagnement dans l’écoconception est nécessaire. Enfin, l’accent doit aussi être mis sur le développement d’acti­ vités de conseils et de services viti­ coles soutenables. »

« DES OPPORTUNITÉS QUI PEUVENT ÊTRE À DOUBLE TRANCHANT »

« Si on tire le bilan de ces vingt dernières années, il y a eu des bonnes et des moins bonnes surprises, expose Charles Goemaere. Nous pensions que les variétés résistantes et les nouveaux modes de conduite de la vigne n’interviendraient pas avant 2025 en Champagne. Or, dès 2023, furent introduit le voltis et les vignes semi­larges dans le cahier des charges. » « En revanche, lors du premier bilan, en 2003, nous pensions que les tracteurs électriques, qui existaient déjà, allaient se généraliser d’ici à 2025, poursuit Charles Goemaere. Or, ils sont encore très peu déve­ loppés. A contrario, on pensait que la robotique resterait une utopie. Aujourd’hui, c’est une réalité. »

Les technologies évoluent, et vite. Aujourd’hui la robotique, demain l’intelligence artificielle, avec des premières expérimentations menées en 2022 et 2023, à la vendange, pour analyser la qualité des raisins récoltés. Un outil que le Comité Champagne entend déployer plus largement en 2024. « Attention, toutefois, à ces opportunités qui peuvent être à double tranchant, met en garde Laurent Pani­ gai, directeur du Syndicat général des vignerons de la Champagne. Ces outils peuvent avoir les mêmes effets pervers dans 20 ou 30 ans que les produits de synthèse. Quelle image la robotique ou l’intelligence artificielle renvoie au consommateur, sur un produit artisanal et promesse terroir ? La profession doit définir un cadre clair pour mettre ses technologies au service du champagne et éviter que des individuali­ tés ne fragilisent le socle commun. » Si les vignerons ont un rôle majeur à jouer au vignoble, les maisons se doivent d’être exemplaires sur les processus œnologiques et la commercialisa­ tion, « le négoce représentant 70 % des volumes expédiés », relève Pauline de Limerville, directrice de l’Union des maisons de champagne (UMC). « Elles sont en première ligne, en prise directe avec les attentes des consommateurs, évoque­t­elle. Elles doivent donc innover pour diminuer leur empreinte. Pour ce faire, on peut citer la réduction de la consommation énergétique par le recours à des énergies renouvelables, la diminution des embal­ lages concernant le packaging, l’expérimentation de transport de marchandises par voilier… » Des mesures suffisantes pour réduire l’empreinte de la filière de 75 % en 2050 ? « Nous sommes aujour­ d’hui très confiants sur notre capacité à atteindre ces objectifs. Même, si, il faut le reconnaître, toutes les solutions qu’il faudra mettre en œuvre ne sont pas encore totalement identifiées », conclut le directeur du Comité Champagne. THOMAS CROUZET

L’école de commerce et la chaire de bioéconomie Le campus rémois de Neoma Business School fait figure de pionnier en matière de bioéconomie. La chaire de bioéconomie et de développement soutenable, créée en 2012, est la seule qui a été implantée dans une école de commerce, en France. « Grâce à cette chaire, cela fait 12 ans que nos professeurs travaillent sur des sujets majeurs liés à la transition écologique, se satisfait Del­ phine Manceau, directrice générale de Neoma. Des tra­ vaux que nos enseignants­chercheurs rendent accessibles aux entreprises, aux collectivités locales et à la société en général. » Une illustration de ce partage donnée par Nicolas Béfort, directeur de la chaire en question depuis septembre 2020. Cette dernière réunit neuf autres ensei­ gnants­chercheurs et trois doctorants et post­doctorants.

LA SERRE DU FUTUR QANOPÉE ATTENDUE EN 2024

Pour répondre aux défis d’avenir, devrait être livrée, cet été à Oger, la serre « du futur », Qanopée, qui permettra d’alimenter les pépiniéristes du quart nord­est de la France. D’une surface de 4 500 mètres carrés, la serre sera dédiée à la culture de plants de vigne (greffons et porte­greffes), à la conservation du matériel de biodiversité et à la recherche et au développement de nouvelles variétés. Celle­ci sera implantée dans la zone artisanale d’Oger, à Blancs­Coteaux. Un site inédit, qui rassemble trois interprofessions (Cham­ pagne, Bourgogne et Beaujolais) et huit collectivités. Un projet fédérateur, au service du collectif.


ÉCONOMIE

IV

MARDI 26 MARS 2024

INNOVATION

La start­up rémoise Latitude remporte un appel d’offres L’État et le Centre national d’études spatiales seront les clients du 1er vol commercial, prévu en 2026­2027, du futur lanceur de 19 mètres que met au point la start­up rémoise. JULIEN BOUILLÉ

E

n visite en Guyane pour deux jours Emmanuel Macron est at­ tendu ce mardi au centre spatial à Kourou pour voir la fusée Ariane 6 qui est en cours de montage dans la pers­ pective de son vol inaugural prévu cet été. Mais le président de la République ne s’intéresse pas qu’à cette grosse fu­ sée européenne de 63 mètres de hau­ teur. Il est venu en Guyane avec dans ses valises des annonces importantes concernant le New Space à la française composé de start­up privées qui veulent faire décoller des lanceurs de plus petite envergure.

27 MILLIONS D’EUROS LEVÉS DÉBUT 2024 L’Élysée a dévoilé ce dimanche que 4 jeunes entreprises françaises étaient lauréates d’un financement du plan d’investissements France 2030. Parmi elles, il y a la rémoise Latitude. Avec HyprSpace (Bordeaux), elle a remporté l’appel d’offres concernant les micro­ lanceurs capables de mettre en orbite des charges de 100 à 200 kilos à 400 ki­ lomètres d’altitude. Concrètement le gouvernement et le Centre national d’études spatiales (Cnes) seront les clients du 1er vol commercial de la fu­ ture mini­fusée rémoise Zephyr prévu pour 2026­2027. Un vol d’essai de ce lanceur de 19 mètres est prévu en 2025. « Ce contrat est primordial pour la suite de Latitude. Surtout, il fait ren­ trer Zephyr dans son ère commerciale.

Banques centrales et inflation, une longue histoire La première banque centrale, la Riksbank, est créée en Suède en 1668 pour donner confiance dans la monnaie papier qui recommence à circuler après une première expérience inflationniste malheureuse. Depuis cette époque, les moyens d’action des banques centrales ont évolué mais leur rôle n’a pas changé. Comme le dit la BCE : « Notre objectif principal est la stabilité des prix pour préserver la valeur de l’euro. Une inflation faible et stable autour de 2 % est la meilleure contribution que la politique monétaire puisse apporter à la croissance économique ». Pour viser ce résultat, les banques centrales utilisent depuis près d’un siècle les opérations d’« open market » : les banques commerciales leur empruntent temporairement des fonds contre des garanties à un taux d’intérêt prédéterminé, le taux directeur. Ces opérations d’open market ont ainsi une incidence sur les taux d’intérêt pratiqués par les banques et donc sur l’activité économique. Lorsque les banques centrales abaissent leurs taux directeurs, la poli­ tique monétaire s’assouplit et favorise la de­ mande globale. Lorsqu’elles augmentent leurs taux directeurs, la politique monétaire se durcit ce qui freine la demande globale. Après la crise financière de 2007, les banques centrales ont vivement réduit les taux d’intérêt jusqu’à ce qu’ils soient proches de zéro, une politique monétaire confirmée en réponse à la pandémie de COVID­19. Face à la reprise brutale de l’inflation en 2022, les banques centrales ont augmenté fortement les taux directeurs. Les conditions de financement sont aujourd’hui très restrictives et pèsent sur la demande, faisant baisser l’inflation. Le mécanisme du taux directeur est simple, encore faut­il savoir quand l’utiliser. La BCE reconnaît qu’« à plusieurs reprises, ses prévisions ont largement sous­estimé l’inflation, car son évaluation a été brouillée par la volatilité des prix de l’énergie ». Désireuse de ne pas se tromper à nouveau, la BCE, tout comme la Réserve fédérale, estime que « ses taux directeurs se situent à des niveaux suffisamment restrictifs qui seront maintenus aussi longtemps que nécessaire ». On comprend pour­ quoi l’OCDE a abaissé sa prévision de croissance française pour 2024 à 0,6 % contre 0,8 % précédemment.

PAROLES D'EXPERT Gérard Marie Henry, économiste

La première banque centrale est créée en Suède en 1668

Latitude veut être « le leader de l’accès à l’espace en Europe d’ici à la fin de la décennie », indique son PDG Stanislas Maximin. Aurelien Laudy

7 Latitude (ex­Venture Orbital Sys­ tems) fait aussi partie des 7 entre­ prises européennes sélectionnées pour intégrer le centre spatial guya­ nais (CSG). Grâce à ses 50 lancements par an, Ze­ phyr assurera à chaque smallsat (petit satellite) une mission dédiée, abor­ dable et adaptée à leurs besoins », a ré­ agi Latitude. Pour atteindre le rythme ambitieux de 50 lancements par an, il faut industrialiser. Latitude avait donc annoncé en novembre dernier son pro­

jet de construction d’une usine dans la région de Reims, ses locaux actuels étant trop étroits. Pour financer ce site, comme les essais, les recherches et le développement, l’entreprise qui veut être « le leader de l’accès à l’espace en Europe d’ici à la fin de la décennie », dixit son PDG Stanislas Maximin, avait annoncé en janvier dernier une levée de fonds de 27 millions d’euros. Par ailleurs, Latitude, qui a fait ses pre­ miers tests moteur fin 2022, début 2023, à SaxaVord, dans les îles Shet­ land, au nord de l’Écosse, loue aussi de­ puis juin 2023 des locaux au bord de la piste Vatry où des « hangarettes » construites à l’époque de l’Otan, atten­ daient un nouvel usage.

CONTACTEZ­NOUS Pour les informations liées au champagne et à la viticulture écrivez à : Thomas Crouzet (tcrouzet@lunion.fr) Pour les informations concernant tous les autres secteurs, agriculture, industrie, commerce, numérique, immobilier, etc, écrivez à : Julien Bouillé (jbouille@lunion.fr) PUBLI-INFORMATION

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epuis sa création en 1956, CDER a toujours veillé à répondre au plus près des attentes de ses adhérents chefs d’entreprise. C’est pour cette raison que la palette de ses services ne cesse de se développer : comptabilité, gestion, stratégie, droit, fiscalité, ressources humaines... les champs de compétences de nos experts sont toujours plus nombreux. A travers un accompagnement personnalisé, CDER cherche aussi à s’adapter aux réalités de votre entreprise et de son marché. C’est en partageant une vision commune de votre activité que les conseils de nos experts seront les plus pertinents. Enfin, quel que soit le stade de votre entreprise, de la création à la cession, vous trouverez toujours un expert CDER pour vous aider à faire les meilleurs choix ! »

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ÉCONOMIE

MARDI 26 MARS 2024

V

ENTREPRISE

Biolabo n’arrive pas à percer sur le marché français Installée dans l’ancienne sucrerie de Maizy, la PME vend des réactifs de biologie médicale et des analyseurs un peu partout dans le monde. En France, Biolabo est confrontée à la taille de ses concurrents et de ses clients. Comme à l’écheveau, qu’elle trouve souvent absurde, des règles et des normes. ZÈLE ET ABSURDITÉS DÉNONCÉS

REPÈRES ● Biolabo a été fondé en 1979 à

La mise en application progressive de la directive européenne IVDR (ré­ glementation des dispositifs médi­ caux relative aux diagnostics in vi­ tro) donne des cheveux blancs aux équipes de la PME. « Elle représen­ terait un coût de 200 000 à 300 000 euros par an qui pèserait sur notre résultat, notre budget R&D et nos capacités de recrutement », déplore le chef d’entreprise, qui dé­ nonce excès de zèle et absurdités de la machine administrative. « Récem­ ment, j’ai reçu un courrier en anglais me demandant de traduire dans chaque langue européenne chacune de mes notices. À l’heure de l’intelli­ gence artificielle, je devrais donc payer un traducteur assermenté 1 euro le mot pour m’adresser à un pays vers lequel je n’exporte pas. » « En Italie, notre filiale est soumise à la même réglementation, mais elle est interprétée avec beaucoup plus de bon sens », observe Antoine Bianchi, chef de site de Maizy. « On nous demande aussi de constituer des stocks de réserve pour le marché français sur lequel nous ne vendons pas », ajoute M. Charpentier.

Fismes. Elle s’est installée dans des locaux de l’ancienne sucrerie de Maizy (Aisne) en 1998. Elle est spécialisée dans la fabrication de réactifs de biochimie médicale pour la mesure de la coagulation, pour les bilans rénaux, cardiovasculaires, glycémiques et du système hépatique. ● Devenu un groupe, Biolabo a intégré un fabricant d’anticorps en 2014 (Abliance) et un fabricant italien d’appareils d’analyse en 2016. ● Biolabo Group compte près de 55 salariés pour 9 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2023 (+8 %).

JULIEN BOUILLÉ

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n petit champion français vit discrètement à Maizy, un vil­ lage du sud de l’Aisne. Il s’agit de Biolabo, une entreprise indé­ pendante de 32 salariés, qui fa­ brique des réactifs de biologie mé­ dicale. Depuis ses locaux aménagés dans une partie d’une ancienne su­ crerie, Biolabo commerce avec le Maghreb, le Moyen­Orient, l’Afrique Subsaharienne, l’Asie du Sud­Est et l’Europe de l’Est. Elle réalise 95 % de son chiffre d’affaires de 9 millions d’euros à l’export. De quoi faire pâlir de grandes en­ seignes beaucoup plus visibles.

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« Je suis plus proche de Casablanca que de Lille et plus connu à Alger qu’à Marseille » Jean­François Charpentier Président de Biolabo

Vivons heureux, vivons cachés ? « Le dicton est très vrai mais il ne dit pas : soyons invisibles », relève Jean­ François Charpentier, président. « Nous avons une forte notoriété à l’international, nous sommes numé­ ro 1 dans plusieurs pays émergents dans lesquels nous voulons investir dans le futur, mais nous souhaitons rester visibles pour les parties pre­ nantes de notre territoire où nous faisons venir, grandir et investir des ingénieurs. »

Jean­François Charpentier, président, avec Antoine Bianchi directeur du site de Maizy. J.B. Même s’il est administrateur d’Aisne Initiatives et de la Banque de France, Jean­François Charpen­ tier ne cache pas son étonnement de rester en dehors des radars des structures d’accompagnement de son département et de sa région. Il est vrai que le village de moins de 500 habitants du sud de l’Aisne est loin des centres de décisions. « Je suis plus proche de Casablanca que de Lille et plus connu à Alger qu’à Marseille », plaisante le patron ba­ roudeur qui a fait de la prospection commerciale dans 60 pays. Qui dit 95 % de chiffre d’affaires à l’export, dit 5 % seulement en France. Ce n’est pas un choix mais plutôt la conséquence de l’évolu­ tion progressive du marché. Déjà, le modèle d’affaires a changé dans les années 1990, avec l’avènement de la mise à disposition gratuite, dans les laboratoires, d’analyseurs de biologie contre des contrats de consommables. Puis, dans les an­ nées 2000, les laboratoires se sont concentrés passant progressive­ ment de 4 500 entités à 800. Même

si, depuis 2016, Biolabo est devenu un petit groupe en intégrant un fa­ bricant italien d’analyseurs, il ne peut rivaliser avec ses grands concurrents comme le Suisse Roche en vue de décrocher de gros marchés français. « Travailler avec un grand laboratoire exigerait des co­investissements trop importants pour une PME comme la nôtre », in­ dique Jean­François Charpentier. Cela n’empêche pas Biolabo, qui

fait partie des douze entreprises au monde à être fournisseur à la fois de réactifs et d’analyseurs, d’être soumise aux mêmes réglementa­ tions, ce qui la pénalise fortement sur le marché français (lire par ailleurs). Résultat des courses, Biolabo doit exporter ses réactifs et la France doit en importer. Un comble dans un secteur sanitaire qui, depuis la crise Covid et ses pénuries de

Des cadres dans l’actionnariat À 61 ans, Jean­François Charpentier commence à prendre un peu de recul avec l’opérationnel et à partager les rênes de l’entreprise fondée par son père en 1979. Le directeur financier, Julien Butet, 37 ans, vient d’être nommé directeur général. Antoine Bianchi, docteur en pharmacie et directeur du site de Maizy, est nommé administrateur. En 2021, Jean­François Charpentier a ouvert le capital de l’entreprise à huit cadres du groupe en France et en Italie. Confronté il y a deux ans à un aléa bancaire, le président de Biolabo Group a apprécié cette collégialité. « On se sent moins seul lorsque l’on est confronté à des difficul­ tés. » Le lauréat des Victoires des Autodidactes 2023 pour la Région des Hauts­ de­France a appris tout seul son métier et à parler, comme à motiver les ingé­ nieurs. Le patron axonais s’est mis aussi aux RH et à la qualité de vie au travail, dans une entreprise à l’ambiance familiale installée en pleine campagne. « Nous avons mené un sondage interne anonyme qui a indiqué que 85 % de nos collaborateurs recommanderaient de travailler dans nos filiales », fait­il savoir.

masques ou de Doliprane, subven­ tionne, via France Relance notam­ ment, la relocalisation de la pro­ duction. Mais là encore, le Robin des Bois du marché des labos, ne rentre pas dans les cases. « On a juste un petit souci, nous avons tou­ jours été localisés en France, donc nous n’avons pas la chance de pou­ voir bénéficier des aides à la réim­ plantation », regrette le chef d’en­ treprise. Face à une administration qui lui semble marcher sur la tête, il est des jours où Jean­François Charpentier bloquerait bien Paris avec un tracteur. Mais ce n’est pas la méthode de ce patron sans fron­ tières qui est plutôt moto qu’engin agricole.

Retrouvez la présentation de Biolabo en vidéo, en scannant ce QR code

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VI

MARDI 26 MARS 2024

L’ACTUALITÉ EN FLASH

Publi-rédactionnel

TRAVAUX PUBLICS Rossel Conseil Médias Est

La puissance d’un Groupe, la force du local

Frédéric Zydaczewski nouveau président de Routes de France Champagne­Ardenne

Les dernières études le démontrent, les médias de presse quotidienne régionale se positionnent parmi les plus performants dans la dynamique de trafic en magasin. Pour 31% des Français, la presse régionale est le média qui les aide le plus à préparer leurs achats et le celui dans lequel ils ont davantage confiance pour 48 % d’entre eux. Dans ce contexte, la communication locale occupe une place clé pour les marques qui souhaitent répondre à des enjeux de proximité. L’Union offre un environnement de communication favorable en permettant aux marques de toucher leur audience de manière efficace et performante. Sur l'édition d'Epernay par exemple, nous comptons 37 000 ménages avec enfants en contact au moins une fois par semaine avec nos médias. De la même manière, ce sont plus de 81% de la population CSP+ ou encore 44% des retraités que nous touchons au moins une fois par semaine. Autant de cibles que les entreprises peuvent chercher à capter pour dynamiser le trafic en magasin et déclencher l'achat. Mettre en avant des nouveautés, le lancement de produits, raconter l'histoire de la marque et son savoirfaire, asseoir l'expertise de l'entreprise, la démarquer de ses concurrents… ce sont autant de possibilités que la presse print et digitale permet aux annonceurs au travers de différents leviers. Des dispositifs efficaces pour accompagner nos annonceurs. Chez Rossel Conseil Médias Est, agence de communication du Groupe Rossel, nous accompagnons

les annonceurs de nos territoires (La Marne, l’Aisne, les Ardennes et l'Aube) pour les aider à atteindre leurs objectifs. Publicité, vidéo, influence, podcast... Nous associons notre connaissance des données locales, aux équipes pluridisciplinaires de Rossel Advertising France, notre pôle d'expertises marketing et digital, pour garantir que chaque euros investi dans la publicité, se traduise par des résultats tangibles. De la même manière, grâce la présence du Groupe sur les territoires de l'Est, du Nord-Pas-deCalais, de la Normandie et de la Picardie, nous répondons aux besoins de communication ultralocale, régionale voire multirégionale dans notre environnement médias et même au-delà avec l'extension d'audience grâce à notre agence digitale intégrée. Vous souhaitez communiquer dans l’un de nos titres ?

Le nouveau président de Routes de France Champagne­Ardenne est Frédéric Zydaczewski. Il succède à Éric Hardy. Diplômé de l’école des Hautes Études d’Ingénieur (HEI), Frédéric Zydaczewski est actuelle­ ment directeur Grand Est chez Eiffage Route Nord Est. Il a fait un parcours de plus de 35 ans au sein d’entreprises de travaux publics en France et à l’international. Les priorités de son mandat sont : la transition écologique (décarbonation de la route, meilleure utilisa­ tion des ressources naturelles, la lutte contre les îlots de chaleur et la promotion des mobilités douces et partagées) ; l’acceptabilité sociale des différentes mobilités et des infrastructures ; l’entretien du patri­ moine des routes et des rues ; et la promotion de la profession. Routes de France Champagne­Ardenne est un syndicat de spécialité de la Fédération des Travaux Publics de Champagne­Ardenne qui rassemble 29 entreprises employant plus de 2 200 salariés.

ÉNERGIE Hannah Besser nouvelle directrice d’Enedis Champagne­Ardenne Hannah Besser vient d’être nommée directrice régionale d’Enedis en Champagne­Ardenne. Elle succède à Olivier de La Chapelle. Âgée de 50 ans, diplômée de Sciences Po Paris et mère de deux enfants, Hannah Besser a occupé auparavant diffé­ rentes fonctions stratégiques dans plusieurs entités du groupe EDF (RTE, EDF, Enedis) et de GRDF à Paris et en régions. Elle était auparavant direc­ trice régionale déléguée d’Enedis Nord Midi Pyrénées. Elle est désor­ mais à la tête du réseau de distribution d’électricité dans les départe­ ments des Ardennes, la Marne, l’Aube et la Haute­Marne qui compte 850 salariés. Elle aura pour mission de décliner à l’échelon local le projet industriel et humain 2020­25 d’Enedis. La nouvelle directrice relève, dans un communiqué, que la Champagne­Ardenne est « l’une des régions les plus dynamiques de France dans le domaine des éner­ gies renouvelables et elle possède un grand potentiel d’innovation ».

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Christophe Piton, président de 60 000 Rebonds Grand Est Le Strasbourgeois Christophe Piton est le nouveau président de 60 000 Rebonds Grand Est. Il succède à Marie­Claire Maillotte. Christophe Piton, coach professionnel et formateur, est engagé depuis trois ans dans l’association en tant que coach réfé­ rent. Créée à Strasbourg en 2015 et implantée depuis 2023 à Reims et Charleville­Mézières, l’association 60 000 Rebonds Grand Est aide les chefs d’entreprise qui ont perdu leur emploi. L’accompagnement proposé est gratuit peut s’étendre sur 24 mois. Il est conduit par des professionnels bénévoles dans un dispositif large­ ment éprouvé.


ÉCONOMIE

MARDI 26 MARS 2024

VII

PALMARÈS

Les critères des entreprises où il fait bon travailler en 2024 Le palmarès 2024 de Great Place to Work France livre les principales préoccupations des collaborateurs des entreprises où il fait bon travailler. JULIEN BOUILLÉ

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a rémunération arrive toujours en tête des préoccupations des salariés des 100 « entreprises où il fait bon travailler », selon Great Place to Work France, qui vient de publier son palmarès 2024. « Cela s’explique par le contexte d’inflation et en particulier par le poids croissant des dépenses contraintes, la tendance étant la même qu’ailleurs dans le monde et jusqu’au cœur de l’océan Indien par exemple », observe Patrick Dumoulin, président de Great Place to Work pour la France et l’île Mau­ rice. Ce Rémois d’origine axonaise précise que la rémunération, ce n’est pas que salaire. C’est aussi les primes, la participation, l’intéresse­ ment, la qualité de la mutuelle, plan d’épargne d’entreprise et son abon­ dement par l’employeur, l’actionna­ riat des salariés, l’accès des produits de l’entreprise à un tarif réduit ou encore la prise en charge d’un télé­ phone voire d’un véhicule. Le « sens au travail » arrive en deuxième position des préoccupa­ tions. « Les gens veulent savoir pour­ quoi ils se lèvent le matin, ce qu’ils

apportent à leur équipe et à leur en­ treprise », résume le président de Great Place To Work France. Le troisième critère cité par les col­ laborateurs est la « convivialité ». « Il y a un avant et un après Covid. Après avoir été éloignés de leur lieu de tra­ vail, les gens ont redécouvert la convi­ vialité », estime Patrick Dumoulin.

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« Il y a un avant et un après Covid. Après avoir été éloignés de leur lieu de travail, les gens ont redécouvert la convivialité » Patrick Dumoulin, président de Great Place To Work France

« Ce n’est pas un hasard si Nicolas Hieronimus, PDG de L’Oréal, s’est ré­ cemment déclaré hostile au 100 % de télétravail. Parce qu’en termes de créativité, d’innovation et de relations humaines, si on ne se voit pas, les choses n’avancent pas. » Sur les 500 entreprises auditées chaque année par Great Place to

Patrick Dumoulin, président de Great Place to Work pour la France et l’île Maurice. Work France, 300 sont « certifiées » et 100 entrent dans le palmarès. Et donc 200 n’ont pas un score suffi­ sant. Mais comment faire et par où commencer pour s’améliorer ? « Il ne faut pas se disperser dans 50 prio­ rités mais réfléchir à un plan d’action simple sur trois objectifs », répond le président de Great Place To Work France. Exemple ? « S’il est mis en exergue que l’entreprise a une com­ munication trop descendante parce qu’il y a trop d’échelles et trop de bar­

Retrouvez les explications de Patrick Dumoulin en flashant ce code

reaux intermédiaires qui diluent l’in­ formation, il faudra engager une ac­ tion pour que le mode de communi­ cation passe plus simplement du DG au manager de proximité chargé d’in­

former les équipes. » Il est de même pour le « partage de la valeur » pour lequel Great Place To Work peut fournir des modes d’emploi à des entreprises qui n’en ont pas.

PORTRAIT-ROBOT DU DIRIGEANT Les dirigeants(e)s des entreprises où il fait bon travailler ont­ils un profil particulier ? « Ce sont des gens charismatiques qui donnent envie qu’on les suive. C’est le cas de, par exemple, Johnny Huat, directeur de Plurial Novilia, ou d’Arnaud Frey, président d’Extia, numéro 1 dans la catégorie des entre­ prises de 1 000 à 2 500 salariés » , répond Patrick Dumoulin. Mais cela ne suffit pas. Ces dirigeants des entreprises où il faut bon travailler sont aussi « disponibles et accessibles » et ont « une capacité à partager la vision de demain et d’après­demain ». « Ils savent aussi travailler en mode collaboratif et sont capables d’avoir en face d’eux des gens qui ne partagent pas leur point de vue, ajoute M. Dumoulin. Ils ont la culture du feedback (retour d’expérience) et du mode collaboratif. » Enfin, les dirigeants des entreprises où il fait bon travailler sont optimistes. « Et c’est très important dans un pays comme le nôtre », conclut Patrick Dumoulin.

L’ACTUALITÉ EN FLASH ENTREPRISE Le fabricant de chips Vico rejoint le mouvement « Pour une agriculture du vivant » La filiale d’Intersnack qui produit des chips, des Curly ou des Monster Munch dans son usine de Vic­sur­Aisne rejoint le mouvement « Pour une Agriculture du Vivant ». Lancée par l’association éponyme créée en 2018, elle regroupe des agriculteurs, des distributeurs, des acteurs de la recherche, des industriels, des financeurs, des coopératives agricoles et des institutions. Ce mouvement de coopération et d’innovation veut inciter l’écosystème agricole et alimentaire à engager une transition vers un modèle créateur de valeur grâce à l’agroécologie. En adhérant au mouvement, Vico souhaite plus particulièrement être accompagnée dans « la création d’un groupe d’engagement impliquant tous les producteurs de pomme de terre », « l’innovation, l’expérimentation et la transmission des pratiques agroécologiques », « le développement d’opportu­ nités avec des collabora­ tions locales et mon­ diales » , « le passage à l’échelle de l’agriculture de régénération grâce à la mesure et aux données de l’Indice de Régénération », fait savoir un communi­ qué.


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VIII

MARDI 26 MARS 2024

ŒNOLOGIE

Les vendanges 2023 dans un verre chez Nicolas­Feuillatte La plus grande coopérative de Champagne a organisé une dégustation de vins clairs mardi à Chouilly. L’occasion de revenir sur une année 2023 atypique. MAXIME MASCOLI

éguster les vins clairs. Voici une spécificité très champenoise. Chaque année, tous les vigne­ rons se rassemblent pour goûter les jus fermentés depuis la fin de ven­ dange lors des premiers mois de l’an­ née suivante. Un exercice essentiel pour noter comment ont évolué les jus et ainsi commencer à élaborer l’assemblage des vins qui devien­ dront du champagne. C’est aussi l’oc­ casion de faire un bilan de la ven­ dange écoulée et d’avoir le cœur net sur sa qualité. Chez Nicolas­ Feuillatte à Chouilly, mardi dernier, ce test a été mené avec un public trié sur le volet. Pas de surprise de ce cô­ té­là : l’année 2023 fut compliquée lors de la vendange et pour les œno­ logues aussi il y aura du travail. La preuve la plus parlante vient de la bouche du chef de caves de Feuillatte lui­même, Guillaume Roffiaen, verre

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à la main. « Pour notre cuvée phare, le brut d’assemblage sans année, nous avons mis plus de vin de cette année que d’habitude dans l’assemblage (40 % pinot noir, 40 % meunier, 20 % chardonnay). On n’a que 20 % de vin de réserve [des vins des années précé­ dentes] contre 35 à 40 % en temps nor­ mal car on a estimé que la vendange 2023 avait une moindre aptitude à vieillir. »

« DES VINS MÉDECINS » La raison est simple : en raison de la chaleur et de l’humidité de l’année 2023, la maturité des raisins était bien plus avancée et ils ont commen­ cé à pourrir. C’est pourquoi il régnait une odeur de vinaigre dans certaines parcelles. « On ne voulait pas mettre en réserve des vins qu’on ne veut pas garder. » Le grand défi des œno­ logues, d’autant plus dans les grandes maisons comme Feuillatte, c’est justement de parvenir à repro­

duire le style de la maison d’année en année malgré des vendanges très dif­ férentes. « C’est justement le vin de ré­ serve qui permet de garder le style, dé­ taille Joffrey Chameret, responsable de conception œnologique. On manque un peu de matière cette année donc on utilise la diversité de nos vins de réserve. » Mais alors, s’il y a davan­ tage de vin de 2023 dans la pro­ chaine cuvée Feuillatte, faut­il craindre un champagne au rabais ? Guillaume Roffiaen rigole. « On a pris ce qu’on appelle des vins médecins. Comme pour le vinaigre balsamique en cuisine, une pointe suffit pour redres­ ser la situation. » C’est là tout l’intérêt pour Feuillatte d’avoir une large ré­ serve de vins à disposition. Ce qui permet de répondre aux années diffi­ ciles « comme 2017 ou 2023 ». La dé­ gustation des vins clairs, c’est l’anti­ chambre de l’assemblage. Une étape essentielle pour savoir décider l’ave­ nir des cuvées.

Ce vin rouge servira un jour à créer du rosé. Épices, fruits, acidité… les premiers arômes qui feront le champagne de demain sont déjà présents dans ce liquide, pour qui sait le goûter.

À LA RECHERCHE DE LA FRAÎCHEUR Un autre défi posé aux œnologues est bien plus vaste : c’est le réchauffement climatique. « Cette année, pour les chardonnay, ils sont sans vice mais sans vertus, estime Julien Lardy, chef de cave adhérent chez Feuillatte. Ils sont ci­ selés et frais car on a bloqué la malo. » La fermentation malolactique est la transformation de l’acide malique du vin en acide lactique. Ce processus rend les vins plus ronds. « Avec le réchauffement climatique, on doit aller chercher la fraîcheur », souligne le chef de caves Guillaume Roffiaen. Pour l’instant, avec cette méthode et les vins de réserve, cela permet de conserver le côté rafraîchissant du champagne dans le style Feuillatte. « Mais, souligne Cha­ meret, responsable conception œnologie, comme on commence à avoir de fortes maturités » d’année en année, le goût changera forcément. « Je pense que ça prendra une dizaine d’années encore. »


ÉCONOMIE

MARDI 26 MARS 2024

IX

CHAMPAGNE

La Corporation des vignerons veut former à la taille les employés des prestataires Face au manque de main­d’œuvre, les prestataires sont de plus en plus demandés pour des travaux dans les vignes toute l’année. La Corporation des vignerons envisage de former de plus en plus ces employés, souvent étrangers, à l’art de la taille. Le signe d’un changement profond en Champagne. MAXIME MASCOLI

ntendra­t­on parler roumain, bulgare, anglais ou portugais toute l’année dans les vignes de Champagne ? Si les travailleurs étrangers, et le recours aux presta­ taires, sont devenus la norme depuis des années lors des vendanges, ils sont de plus en plus présents le reste de l’année. Il n’est pas rare d’en croi­ ser lors des travaux de palissage au mois de juin désormais. Mais la taille, un exercice complexe qui dure tout l’hiver, semblait encore épar­ gnée, notamment parce qu’il est dif­ ficile de faire venir des salariés de l’étranger pendant plusieurs mois. Cela pourrait changer.

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« Il va falloir s’adapter. On est dans une spirale où on a de plus en plus recours à la prestation et je doute que ça change » Jenny Colas, du jury du concours de taille « On a de plus en plus de demandes de prestataires pour faire des formations à la taille », souligne Bruno Oyance, vice­président de la Corporation des vignerons qui fait passer le concours de taille à 530 candidats toute cette

Le concours de taille a eu lieu la semaine passée en Champagne. Quelque 530 candidats l’ont passé. semaine. Face au manque de main­ d’œuvre, avec des jeunes de moins en moins intéressés par la viticul­ ture, la Corporation des vignerons y voit un nouveau débouché. Surtout que la Corporation a perdu des can­ didats à cause d’un problème de cer­

tification de la formation. Tous les prestataires n’embauchent pas des étrangers, loin de là. Mais ils sont de plus en plus demandés toute l’année par des vignerons qui ne parviennent plus à embaucher des ouvriers viti­ coles, un métier qui n’attire pas en

raison de son salaire bas et de sa dif­ ficulté. « Et il y a beaucoup d’étrangers dans leurs rangs, note Bruno Oyance. C’est d’ailleurs la question qu’on se pose. Il faut forcément un traducteur. » Pour l’instant, la Corporation des vi­ gnerons ne pense pas à faire suivre la

formation complète pour passer la certification d’aptitude (48 heures obligatoires mais la formation dure en général 90 heures) « mais plutôt des initiations » pour connaître les bases. Ce qui évite « de se retrouver avec des coupeurs de bois », souffle un moniteur. Entendre : des ouvriers taillant une vigne sans avoir suivi la moindre formation. Pour Jenny Colas, membre du jury du concours de taille et chargée de dé­ veloppement pédagogique à Avize Viti Campus, cette évolution est lo­ gique : « Beaucoup apprennent sur le tas. Les petites maisons prennent [les employés] qu’ils peuvent et souvent, ils ne leur font pas passer le certificat qu’après. » Face à cette pénurie de compétences, « il va falloir s’adapter. On est dans une spirale où on a de plus en plus recours à la prestation et je doute que ça change. Le vivier local ne suffit plus pour compenser. La ques­ tion va être d’adapter cette relève aux besoins de la Champagne. » Aucun ne s’inquiète pour les ouvriers qui passent leur concours. « Ils trou­ veront forcément du boulot car il y a de la demande », note Bruno Oyance. Lors des vendanges, les vignerons se plaignent souvent du changement d’ambiance dû au recours à des pres­ tataires. Désormais, le visage de la Champagne risque de changer aussi tout le reste de l’année.

Yanmar Vineyard Solutions : l’entreprise qui accompagne les viticulteurs au quotidien avec un robot autonome Depuis plusieurs années maintenant, Yanmar accompagne via son entité dédiée à la viticulture : Vineyard Solutions, les domaines viticoles en Champagne et ailleurs.

Le travail des vignes peut s’avérer pénible et la période de traitement est indispensable pour protéger les feuilles des vignes et perfectionner le développement du raisin. C’est dans l’objectif d’améliorer le quotidien des vignerons que Yanmar a développé une entreprise dédiée aux métiers de la vigne.

Plus d’un siècle d’existence pour Yanmar Depuis plus de 100 ans, Yanmar développe des technologies dans de nombreux secteurs : agriculture, BTP, énergie renouvelable, maritime, etc. Yanmar est notamment connu pour son fondateur, Yamaoka Magokichu qui a inventé le plus petit moteur diesel au monde. L’objectif principal de l’entreprise japonaise est de rendre les méthodes de travail et les conditions de vie plus simples. “Yanmar travaille ainsi sur le développement de machines, d’outils et de solutions permettant aux personnes de travailler plus en sécurité et moins péniblement” comme l’explique Mélanie Laurent, Marketing Specialist chez Yanmar Vineyard Solutions. YANMAR Vineyard Solutions : la société qui améliore le quotidien des viticulteurs Alors que l’entreprise investit de manière conséquente dans les nouvelles technologies, la recherche et le développement ont été concentrés sur les activités de la vigne, en France, notamment en Champagne. En 2016, les équipes du constructeur japonais se sont ainsi rendues sur place “avec une feuille blanche pour comprendre en détail le travail de la vigne, les besoins et les contraintes des viticulteurs”. Cette phase de recherche a donné naissance à l’entreprise Yanmar Vineyard Solutions, basée à Epernay, spécialisée dans la conception et la fabrication de matériel de viticulture. Pendant près de 5 ans, un premier produit est testé et amélioré avec des maisons de Champagne et de petits vignerons indépendants afin de faciliter le quotidien des vignerons.

Le pulvérisateur autonome YV01 s’améliore en continu Depuis plus d’un an, le robot Le pulvérisateur autonome YV01 viticole Yanmar YV01 est commercialisé et utilisé dans des vignobles en Champagne. Ce robot est un pulvérisateur autonome qui permet de mettre en sécurité les tractoristes et ainsi améliorer les conditions de travail dans le secteur viticole. Les vignerons gagnent du temps au quotidien grâce à ce robot et peuvent se concentrer sur d’autres activités. Parmi les fonctionnalités clés du YV01, il est capable de gravir des pentes à 45% et jusqu’à 20 % de dévers, peu importe les conditions météorologiques. Il se déplace dans les vignes à une vitesse de 4 km/h. Pour la mise en fonctionnement du robot, une télécommande aide au positionnement de ce dernier dans les parcelles. Grâce à la pulvérisation électrostatique, toutes les surfaces de la vigne sont traitées, même celles cachées et la quantité d’eau ou de produits chimiques utilisée est optimisée. Développer en partenariat avec une entreprise Française de renom, la fonction et les outils travail du sol sont désormais disponibles, afin de répondre à une demande toujours croissante. Le YV01, dispose donc d’une fonction pulvérisateur, travail du sol pour une seule et même machine. YANMAR Vineyard solutions développe la polyvalence du YV01, qui deviendra un véritable robot multifonctions.

24 Rue Eugène Mercier - 51200 ÉPERNAY - https://www.yanmar.com/fr/viticulture/

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Yanmar Vineyard Solutions

PUBLI-INFO-ECO


ÉCONOMIE

X

MARDI 26 MARS 2024

CHAMPAGNE

Une nouvelle directrice prend les rênes de la coopérative Les viticulteurs d’Avize Arrivée en janvier, Anne­Flore Nicolas prendra pleinement la tête de la coopérative début avril. Jean­Luc Prevostat prend sa retraite après seize années passées dans la structure. ron. » Un système que la direction entend faire monter en puissance, avec l’installation, pour la vendange 2024, d’un second pressoir de 4 000 kg.

L’ESSENTIEL ● Fondée en 1952, la coopérative

Les viticulteurs d’Avize regroupe 250 adhérents pour 187 hectares de vignoble. ● En 2008, Jean­Luc Prevostat prend la direction de la structure. Il développera la prestation viticole et la vinification sur­mesure. ● Le 29 mars 2024, il prendra sa retraite, laissant la main à Anne­Flore Nicolas, nouvelle directrice.

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« On mutualise des moyens de production tout en garantissant le style de chaque vigneron. C’est le système coopératif dans sa logique vertueuse » Jean­Luc Prevostat

THOMAS CROUZET

U

ne page se tourne à la coopéra­ tive Les viticulteurs d’Avize, une nouvelle s’ouvre. Jean­Luc Prevostat, directeur depuis 2008, quittera son poste ce vendredi afin de faire valoir ses droits à la retraite. Pour lui succéder, Anne­Flore Nico­ las est arrivée dans la coopérative courant janvier et en prendra plei­ nement les rênes dans quelques jours. S’il s’agit de sa première expé­ rience dans une structure viticole, cette ancienne ingénieur conseil du CDER est déjà bien familière du mi­ lieu vigneron, pour avoir accompa­ gné les récoltants manipulants dans leur stratégie économique et com­ merciale pendant treize ans. « Je m’occupais d’établir un modèle économique avec les vignerons, en dé­ finissant, par exemple, le nombre de bouteilles à tirer, le prix de vente, les investissements nécessaires à réaliser pour que le projet soit viable, etc., ex­ pose Anne­Flore Nicolas. J’étais donc pleinement associée à la vie des ex­ ploitations. Et c’est ce que je vais continuer à faire, ici, à l’échelle de la coopérative. »

Une période de transition de trois mois se termine pour Anne­Flore Nicolas et Jean­Luc Prevostat. Une continuité logique donc pour cette ingénieure agronome de for­ mation, qui va toutefois voir ses missions élargies avec la casquette de manager. « J’arrive dans une coopérative qui tourne bien, avec des équipes déjà en place, qui connaissent leur métier et les outils de production, souligne Anne­Flore Nicolas. J’entends m’ap­ puyer sur elles pour maintenir la dy­ namique et ainsi m’inscrire dans la continuité du travail opéré jusqu’à présent. »

La coopérative qui a célébré en 2022 ses 70 ans se porte en effet comme un charme, multipliant les investis­ sements ces dernières années et voyant le nombre de surfaces enga­ gées croître, passant de 170 à 187 hectares en dix ans. « Le centre de pressurage a été totale­ ment rénové en 2019, relate Jean­Luc Prevostat. Un pressoir de 4 000 kg a été ajouté aux sept 8 000 kg, ce qui nous a permis de répondre aux de­ mandes de cuvées personnelles. » Cet outil de vinification sur­mesure

CHAMPAGNE

L’ACTUALITÉ EN FLASH

Patrick Bruel fait escale chez Telmont Ludovic du Plessis, le patron du champagne Telmont à Damery a immortalisé la rencontre avec Pa­ trick Bruel par une photo parta­ gée sur le réseau Instagram. On y voit le vigneron avec la star de la chanson française poser au milieu des vignes de la vallée de la Marne. Les deux hommes ont parlé cli­ mat et vin, des domaines que Pa­ trick Bruel connaît bien puisqu’il a investi dans le vignoble en Pro­ vence, le domaine de Leos

a attiré de nouveaux adhérents dans la coopérative, notamment des jeunes intéressés pour lancer leur propre gamme de vins, sans avoir à supporter des coûts d’investisse­ ment démesurés. La mise en place d’une vinification personnalisée, par le chef de cave Yanick Olivier, sé­ duit également. « C’est le système coopératif dans sa logique vertueuse, estime Jean­Luc Prevostat. On mutualise des moyens de production, tout en garantissant le style et l’identité de chaque vigne­

Ces services de prestation, la coopé­ rative les a déclinés ces dernières années au vignoble, avec la création en 2020 d’un poste de responsable des relations adhérents, occupé par Jean­Baptiste Cau. Ce dernier ac­ compagne les vignerons dans leur stratégie de conduite du vignoble et les conseille dans leur démarche de certifications environnementales, avec l’aide de Viti­concept. « Le développement de ces prestations viticoles, c’est aussi un dossier d’ac­ tualité, relève Jean­Luc Prevostat. Avec l’arrêt progressif des herbicides et la montée en puissance du travail du sol, on se pose la question d’avoir un enjambeur qui puisse intervenir auprès de nos adhérents. C’est un su­ jet en discussion. » Ainsi, c’est donc l’esprit serein que Jean­Luc Prevostat va quitter la structure, tout en laissant quelques pistes d’avenir à la nouvelle direc­ tion. « Je repasserai sans doute de temps en temps, mais en simple retraité, sourit Jean­Luc Prevostat. Je ne doute pas que la coopérative se trouve entre de bonnes mains. »

Le chanteur et acteur a profité de son passage dans la Marne pour faire une halte à Damery. Champagne Telmont

(contraction des noms de ses fils Léon et Oscar) en 2006. Le chan­ teur en tournée dans toute la France a profité de son escale à Épernay le 21 mars 2024 au Mil­ lesium d’Épernay (où il a fait salle comble) pour découvrir le vi­ gnoble champenois et plus préci­ sément celui du champagne Tel­ mont. Il reviendra en Champagne le 8 septembre à l’occasion de la Foire de Châlons où sa présence a été confirmée pour Foire en scène.

ÉVÉNÉMENT Les jeunes vignerons en assemblée générale ce vendredi C e vendredi 29 mars, se tiendra l’assemblée générale du groupe des jeunes vignerons de Champagne. Celle­ci aura lieu à 8 h 30, à la salle Wogner de Vertus. « Cette année, nous nous attarderons sur la question : “Quel vigneron en Champagne 2050 ?”, évoque Marie­Pierre Charpentier, vice­ présidente Marne du GDJ. L’assemblée générale se découpera en plusieurs temps, avec d’abord un état des lieux de la Champagne d’aujourd’hui vue par les anciens présidents du GDJ. Ensuite, nous avons effectué tout un travail de prospective auprès de FranceAgrimer, afin d’imaginer quels sont les différents scénarios possibles de la Champagne de 2050 : une Champagne avec ou sans les nouvelles variétés ? Une Champagne avec ou sans main­d’œuvre ? Une Cham­ pagne avec ou sans droits de plantation ? »


ÉCONOMIE

MARDI 26 MARS 2024

XI

SYNDICALISME

Les viticultrices prônent la force du collectif Après les assemblées régionales, celle de la section des viticultrices ouvre le bal des assemblées générales du SGV. Vendredi 15 mars, il a surtout été question de l’apport du collectif dans l’organisation champenoise. YANN TOURBE

Q

uand les viticultrices du Syn­ dicat général des vignerons se réunissent, elles parlent d’action collective et de force du groupe. Vendredi 15 mars, au cours de son assemblée générale, la section présidée par Séverine Couvreur a parlé de mise en com­ mun des ressources humaines ou des outils de production. Les Co­ opératives d’utilisation de matériel agricole, les Cumas en sont un bon exemple. Entre la Marne, l’Aube et… l’Alsace, le vignoble du Grand Est en compte une soixantaine, es­ time Aude Meunier, qui anime la fédération régionale des Cumas dans l’Aube. En Champagne, re­ marque­t­elle, les premières ont été créées « il y a 30 ou 40 ans » au­ tour des systèmes d’aspersion, parce que la meilleure manière de protéger un coteau contre le gel est de le protéger sur toute sa surface. Mais, après la lutte antigel et les stations de lavage de matériel viti­ cole, il reste un pas à franchir, sur

la mise en commun du matériel vi­ ticole. Pas évident, dans un vi­ gnoble « suréquipé mais où on ne partage pas bien », résume Geoffoy Houdart, chargé de mission déve­ loppement durable au Comité champagne. Est­ce la peur de ne pas pouvoir intervenir à temps sur ses parcelles qui joue ?

LE MARIAGE ET LES ROBOTS

Sur ce front­là, pourtant, les choses bougent tout de même. Dans l’Aube, la première Cuma à avoir franchi le pas s’appelle « Ave­ nir en Côte des Bar ». Elle a racheté le matériel de sept exploitations aux Riceys (et alentour) et les a rassemblées sur « la question de l’optimisation du travail ». Maintenant, c’est au tour de la ro­ botique, avec Terres de meuniers, dans la vallée de la Marne, qui re­ groupe une quinzaine d’exploita­ tions, sur trois villages et pour une trentaine d’hectares. Le projet ? Gérer collectivement le travail du sol avec deux robots Bakus de Viti­ bot. Deux robots, un vigneron seul

Séverine Couvreur (à droite) et le bureau de la section des viticultrices du Syndicat général des vignerons ne peut pas se le permettre. Mais en Cuma, c’est une autre histoire. Willy Neveux, de Jonquery, est le secrétaire de la Cuma, qui « existe depuis le mois de juillet » : « On est en train d’acheter le matériel, ex­

plique­t­il, on devrait pouvoir com­ mencer à l’utiliser pendant cette campagne. » Quant à l’opérateur qui gérera les deux robots, il sera embauché par le biais d’un grou­ pement d’employeurs. Comme le

résume Aude Meunier : « Le prére­ quis, pour monter une Cuma, c’est l’envie de partager ». Geoffroy Hou­ dart ne dit pas autre chose : « Une Cuma, c’est un mariage, il faut bien s’entendre ! »

NEUF & OCCASION

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ÉCONOMIE

XII

MARDI 26 MARS 2024

FINANCES POUR TOUS

MATIÈRES PREMIÈRES AGRICOLES

Épargne salariale : le PEE et le PER Collectif

Le contrôle sur les prix du blé pourrait se renforcer en Russie

Pour les salariés bénéficiant d’un dispositif de partage de la valeur dans leur entreprise, l’épargne salariale permet de se constituer un capital à moyen ou long terme, dans un cadre fiscal très avantageux.

Benoît Delorme Analyste financier chez Céréfi

Rubrique réalisée en partenariat avec CÉRÉFI REIMS (conseil en investissements financiers)

Les sommes issues de la participation et/ou de l’intéressement peuvent être soit récupérées directement en numéraire, soit investies dans un plan d’épargne. Illustration Pixabay

L

es sommes issues de la partici­ pation et/ou de l’intéresse­ ment peuvent être soit récu­ pérées directement en numéraire (et fiscalisées) soit investies dans un plan d’épargne et, peut­être, bénéficier d’un « abondement » de l’employeur (aide financière facul­ tative de l’entreprise qui vise à en­ courager les versements du salarié

sur son plan d’épargne salariale). Il existe tout d’abord le Plan d’Épargne Entreprise (PEE) destiné aux projets à court­moyen terme, et dans lequel les sommes sont bloquées cinq ans. Et le Plan d’Épargne Retraite Collectif, pour le long terme, qui se dénoue lors de la retraite, en capital ou en rente viagère. Sachez qu’il existe de très nom­ breux cas de déblocage anticipé de votre épargne, qui varient selon le type de plan. Par exemple, l’achat de la résidence principale fait par­ tie de ces solutions. Cela permet de se constituer un apport non négli­ geable pour un tel projet ! Au sein de ces deux formules, les

La prime de partage de la valeur La loi de partage de la valeur, adoptée fin 2023, a pour objectif de mieux associer les salariés à la performance de leur entreprise, via notamment le développement des mécanismes d’intéressement et de participation dans les TPE et PME. La prime de partage de la valeur (ex­prime Macron) peut être attribuée deux fois par an dans la limite des plafonds totaux d’exonération (3 000 euros ou, dans les entreprises ayant un accord d’intéressement, 6 000 euros), jusqu’au 31/12/2026 : dans les entreprises de moins de 50 salariés, la prime sera exonérée de cotisations sociales et, pour les salaires inférieurs à 3 Smic, également exonérée d’impôt sur le revenu. Nouveauté : à compter de cette année, cette prime peut être investie dans un plan d’épargne salariale. Il sera par ailleurs, désormais, obliga­ toirement proposé dans chaque plan d’épargne salariale un fonds labellisé au titre du financement de la transition énergétique et écolo­ gique ou de l’investissement socialement responsable en plus du fonds solidaire actuel.

gains, lors de la sortie, sont exoné­ rés d’impôt et seulement soumis aux prélèvements sociaux (17,2 %).

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Prenez le temps de bien étudier le niveau de risque des fonds proposés et posez­vous les bonnes questions L’épargne salariale peut être inves­ tie dans différents types de place­ ments, plus ou moins risqués. Ces fonds communs de placements sont nombreux (fonds profilés, fonds solidaire et ISR…), ainsi que des formules dites pilotées pour le PER Collectif : le gestionnaire opère une désensibilisation des in­ vestissements en fonction de l’âge du salarié. Votre épargne sera ainsi placée sur les fonds plus dyna­ miques tant que l’horizon de votre départ à la retraite sera éloigné, pour ensuite être progressivement investie sur des fonds prudents. Prenez le temps de bien étudier le niveau de risque des fonds propo­ sés et posez­vous les bonnes ques­ tions sur vos projets et votre hori­ zon de placement. Retrouvez toutes les informations utiles sur le site pédagogique https:// www.epargnesalariale­ france.fr/.

Des rumeurs circulent sur l’intention du gouvernement russe d’acquérir le deuxième exportateur privé du pays, RIF. Actuellement, des navires chargés de blé seraient bloqués dans les ports en raison de l’absence de certificats phytosanitaires. Cette manœuvre pourrait permettre au gouvernement russe de renforcer son contrôle sur les prix. En Europe, les récentes conditions météorolo­ giques humides ont incité les ana­ lystes à réévaluer les estimations de la production de blé. Selon l’association européenne du commerce des cé­ réales et des oléagineux, la France, la Grande­Bretagne et l’Allemagne connaissent des baisses de production respectives de 10,6 %, 21,9 % et 4 % par rapport à l’année précédente. En re­ vanche, une augmentation significa­ tive est prévue pour la production es­ pagnole. En Russie, les surfaces se­ mées à l’automne ont atteint un re­ cord, et les conditions climatiques restent particulièrement clémentes. Par ailleurs, la Commission euro­ péenne a conclu un accord mainte­ nant la libre circulation des produits agricoles ukrainiens au sein de l’UE, avec l’introduction d’un mécanisme de sauvegarde basé sur les données des années 2022 et 2023.

MAÏS : LA CHINE TOURNE SES ACHATS VERS LE BRÉSIL Une évolution est en cours sur le mar­ ché chinois du maïs, où le Brésil a pris le devant en tant que principal four­ nisseur, reléguant les États­Unis à une position secondaire. Entre janvier et février 2024, la Chine a importé 4,1 millions de tonnes (MT) de maïs brési­

Clôture du 22 mars 2024

lien. Dans le même temps, les impor­ tations en provenance des États­Unis ont subi une chute drastique de 67,4 % sur l’année, s’établissant à seulement 767 000 tonnes. Malgré ces chiffres peu encourageants pour les exportations de maïs améri­ cain vers la Chine, le total des exporta­ tions depuis le début de la campagne est en hausse de 30 % par rapport à l’année précédente.

LA HAUSSE SE POURSUIT POUR LE COLZA ! Cependant, il convient de noter que cette croissance est en partie due à une récolte record de maïs aux États­ Unis cette saison. Pendant ce temps, en Argentine, la production de maïs a été revue à la baisse de 2,5 MT, attei­ gnant désormais 54 MT, en raison de la canicule sévère enregistrée au mois de février. Au Brésil, les fortes pluies des derniers jours ne sont pas suscep­ tibles de causer de dommages ma­ jeurs aux cultures. En Europe de l’Est, en particulier en Ukraine, les prix du

Les dynamiques du marché sont de nouveau impactées par la Russie” maïs ont continué à se renforcer. Cette semaine, les cours du colza ont pour­ suivi leur hausse, suivant la tendance des huiles végétales. Le soutien finan­ cier sur le marché européen a égale­ ment contribué. Au Canada, la période de semis approche avec des prévisions de surfaces en baisse. Les conditions d’implantation seront cruciales. En soja, les prix de l’huile ont égale­ ment repris leur progression. La Chine a réintégré le marché des achats, mais on observe un changement de cap vers le Brésil. Au cours des deux pre­ miers mois de l’année, les importa­ tions de soja en provenance du Brésil ont bondi de 211 % par rapport à l’an­ née précédente, tandis que celles en provenance des États­Unis ont chuté de 48,9 %. ■

COURS EURONEXT

BLÉ TENDRE D’HIVER

MAÏS

COLZA

2023

2022

2023

Échéance

Mai 24

Juin 24

Mai 24

Prix en €/T

207,25

193,50

448,25

Variation hebdomadaire

+12,25

+11,75

+ 12,00

+ haut

348,25

256,00

640,00

+ bas

188

168,75

399,00

Récolte Tendance

INFOGRAPHIE L’UNION


MARDI 26 MARS 2024

ÉCONOMIE L'EMPLOI

XIII

FORMATION

Réparer les appareils électroménagers à l’ère du tout connecté Conscience écologique et crise du pouvoir d’achat obligent, les consommateurs sont de plus en plus nombreux à souhaiter faire réparer leur électroménager. Une formation existe à Reims pour former les techniciens capables de se frotter à ces appareils toujours plus connectés. ANTOINE VAAST

U

n aspirateur qui sillonne la maison en votre absence, une machine laver pilotable de­ puis votre smartphone, ou même un frigo qui vous alerte sur la date de péremption de vos yaourts… Le tout connecté est irrémédiable­ ment entré dans nos vies et l’élec­ troménager n’y échappe pas. Mais qui dit nouvelles technologies et nouvelles fonctionnalités dit aussi nouvelles pannes. Pour assurer la maintenance et la réparation d’ap­ pareils toujours plus compliqués, il faut des techniciens compétents. Une denrée rare pour laquelle la demande ne cesse de croître. Le Greta CFA de la Marne propose une formation à Reims pour ces futurs professionnels de l’électroména­ ger connecté.

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« La formation couvre l’ensemble des produits, petit électroménager comme gros électromé­ nager. C’est ensuite une question d’appétence » Christophe Collot, conseiller en formation professionnelle au Greta CFA de la Marne

Dispensée au lycée Brière de Reims, cette formation « techni­ cien des services de l’électroména­ ger connecté » est ouverte à tous, dès 16 ans, à partir du niveau CAP, BEP ou bac. Elle se suit en alter­ nance, sur une année, dans le cadre d’un contrat d’apprentissage ou d’un contrat de professionnalisa­ tion, à raison de 630 heures en centre de formation pour 910 heures en entreprise. « Elle dé­ bouche sur une certification recon­ nue nationalement dans le cadre du réseau Ducretet, explique Chris­ tophe Collot, conseiller en forma­ tion professionnelle au Greta CFA de la Marne. Elle répond aux besoins spécifiques exprimés par les entre­ prises. » Une formation qui s’adresse particulièrement aux personnes ayant un goût pour la technique, l’électronique ou le bri­ colage. Si le corps de la formation est com­ mun pour tous, les métiers aux­ quels elle donne accès sont variés. Du technicien hotline qui guide le consommateur dans la mise en service ou le dépannage simple de ses appareils au réparateur en ate­ lier de service après­vente, en pas­ sant par la maintenance à domi­

L’arrivée du tout connecté dans le monde de l’électroménager a profondément fait évoluer le métier de réparateur, donnant naissance à des formations spécifiques. Archives Hervé Oudin cile, directement chez le client. « La formation couvre l’ensemble des produits, petit électroménager comme gros électroménager. C’est ensuite une question d’appétence. Le candidat aura le choix de se porter sur ce qu’il préfère à l’issue de la cer­ tification. »

DU GÉANT DE LA DISTRIBUTION À LA STRUCTURE FAMILIALE

Et le travail ne manque pas pour qui veut travailler, au niveau natio­ nal mais aussi localement. « La dif­ ficulté, c’est surtout de trouver des candidats, pointe Christophe Col­ lot. Nous avons à Witry­lès­Reims un très gros centre SAV d’une grande chaîne d’hypermarchés qui récupère tout l’électroménager de leurs ma­ gasins du Grand Est et d’une partie

des Hauts­de­France. Nous tra­ vaillons également avec de grandes enseignes nationales d’équipement de la maison qui nous envoient des personnes de l’Aube et même de l’Yonne. Il y a aussi tout un maillage de petites structures spécialisées, in­ dépendantes voire familiales, à Châ­ lons, à Château­Thierry... » Une de­ mande en main­d’œuvre exponen­ tielle, portée par le développement de la conscience écologique des consommateurs, qui rechignent à jeter des appareils réparables, ainsi que par la crise du pouvoir d’achat qui rend la réparation parfois plus intéressante économiquement. Pour tout renseignement, contacter le Greta CFA de la Marne au 03 26 84 55 40 ou par mail à christophe.collot@gretamarne.com

LE BONUS RÉPARATION BOOSTE LE SECTEUR ET LA DEMANDE EN TRAVAILLEURS QUALIFIÉS Dans le cadre de la loi anti­gaspillage de décembre 2022, un « bonus réparation » a été mis en place par le gouvernement afin de prolonger la durée de vie de divers produits de consommation courante, comme le textile, les chaussures, mais aussi et surtout les appareils électriques et électroniques. Pour toute intervention sur l’un des produits concernés chez un réparateur agréé, l’État verse ainsi une participation qui est directement déduite de la facture. « Depuis janvier 2024, ces bonus ont augmenté, pointe Christophe Collot. Y compris pour des appareils aux­ quels on ne pense pas forcément. » Comptez ainsi 15 euros de participa­ tion pour un épilateur ou un lisseur à cheveux, 25 euros pour une batterie de téléphone, 35 euros pour une imprimante, 50 pour un lave­ linge et jusqu’à 60 euros pour un téléviseur. « Il y a encore une certaine méconnaissance du dispositif de la part du grand public, mais l’inflation devrait pousser de plus en plus de gens à y avoir recours. Et la de­ mande des entreprises en main­d’œuvre, déjà forte, ne va faire que s’intensifier dans les années à venir. »


ÉCONOMIE

XIV EMPLOI

MARDI 26 MARS 2024

LÉGALES Tarification conforme à l’arrêté du 14 décembre 2023 relatif à la tarification et aux modalités de publication des annonces judiciaires et légales.

LA CONCESSION FORD

CRÉATIONS/CONSTITUTIONS

COMMUNE DE MOURMELON-LE-PETIT Mise à disposition du projet de modification simplifiée n° 1 du Plan Local d’Urbanisme (PLU)

2001881351

Vous justifiez d’une expérience sur un poste similaire de 1 à 2 ans. Autonome et de formation Bac Pro ou BTS mécanique auto. Salaire suivant votre expérience et compétence.

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AVIS ADMINISTRATIFS

COMMUNAUTE D’AGGLOMERATION DE CHALONS-EN-CHAMPAGNE

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AVIS AU PUBLIC

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ANNONCES ADMINISTRATIVES

Par délibération n° 2024-000 en date du 11 avril 2024 la communauté d’agglomération de Châlons-en-Champagne a décidé de mettre à la disposition du public le projet de modification simplifiée du PLU de Mourmelon-le-Petit. Conformément à l’article L.153-47 du code de l’urbanisme, le dossier de modification simplifiée est mis à disposition du public pendant une période de 30 jours : DU LUNDI 29 AVRIL 2024 AU MARDI 28 MAI 2024 Le projet de modification simplifiée a pour objectif de faire évoluer le zonage de la zone agricole non constructible (A0) au lieu-dit « Les Cugnets » situé au nord-est de la ville. Une parcelle d’environ 5 000 m2 sera ainsi reclassée en zone agricole (A) du PLU afin de permettre la construction de bâtiments dédiés à cette activité. Les pièces du dossier, l’avis de l’autorité environnementale, les observations des personnes publiques associées et un registre de mise à disposition à feuillets non mobiles, côtés et paraphés, seront tenus à la disposition du public à la mairie de Mourmelon-le-Petit pendant la durée de la mise à disposition aux jours et heures habituels d’ouverture. Le public pourra prendre connaissance du dossier sur support papier et sur un poste informatique à la mairie de Mourmelon-le-Petit et sur le site de Châlons Agglo : www.chalons-agglo.fr. Il pourra y consigner ses observations, propositions et contrepropositions, sur le registre ouvert à cet effet ou les adresser par correspondance à la Direction de l’Aménagement du Territoire de la communauté d’agglomération de Châlonsen-Champagne. Les observations, propositions et contre-propositions, pourront également être déposées sur le formulaire en ligne disponible sur le site www.chalons-agglo.fr. Toute personne pourra, sur sa demande et à ses frais, obtenir communication du dossier de mise à disposition auprès de la communauté d’agglomération de Châlons-enChampagne. A l’issue de la mise à disposition, le projet de modification simplifiée du PLU, éventuellement complété pour tenir compte des avis qui ont été joints au dossier et des observations du public, sera approuvé par délibération de la communauté d’agglomération de Châlons-en-Champagne après présentation du bilan de la mise à disposition. L’autorité compétente en charge du PLU auprès de qui des informations peuvent être demandées est la communauté d’agglomération de Châlons-en-Champagne. Le Président de la communauté d’agglomération de Châlons-en-Champagne

SCI 2MA Suivant acte reçu par Maître Frank TRIENBACH, Notaire titulaire d’un Office Notarial à REIMS, 4, rue Rockefeller, le 20 mars 2024, a été constituée une société civile immobilière ayant les caractéristiques suivantes : La société a pour objet : l’acquisition, en état futur d’achèvement ou achevés, l’apport, la propriété, la mise en valeur, la transformation, la construction, l’aménagement, l’administration, la location et la vente (exceptionnelle) de tous biens et droits immobiliers, ainsi que de tous biens et droits pouvant constituer l’accessoire, l’annexe ou le complément des biens et droits immobiliers en question. La dénomination sociale est : 2MA. Le siège social est fixé à : REIMS (51100), 106 rue de la Bonne Femme. La société est constituée pour une durée de 99 années Le capital social est fixé à la somme de : MILLE EUROS (1 000,00 EUR). Les apports sont en numéraire. toutes les cessions de parts, quelle que soit la qualité du ou des cessionnaires, sont soumises à l'agrément préalable à l’unanimité des associés. Le gérant est Monsieur Mahmoud ELSANAA demeurant à REIMS (51100) 106 rue de la Bonne Femme. La société sera immatriculée au registre national des entreprises et au registre du commerce et des sociétés de REIMS. Pour avis Le notaire.

DIVERS (CRÉANCES, CONVOCATIONS, PUBLICATION DES COMPTES...)

SOCIETE COOPERATIVE VINICOLE DE JOUY LES REIMS ET PARGNY LES REIMS Société coopérative agricole à capital variable Siège social : 7, rue du Tardenois – 51390 JOUY LES REIMS N° d'agrément : 14447 780 393 120 RCS REIMS

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Anne-Marie Lelarge

Les associés coopérateurs sont convoqués en Assemblée Générale Ordinaire Annuelle le VENDREDI 12 AVRIL 2024 à 16 heures, dans les locaux de la coopérative pour délibérer de l'ordre du jour suivant : - Rapport aux associés coopérateurs établi par le Conseil d'Administration, - Rapports du Commissaire aux Comptes sur les comptes annuels, - Document relatif aux prix des apports prévu à l’article 47 des statuts, - Approbation des comptes de l'exercice clos le 30 novembre 2023, - Quitus aux administrateurs, - Affectation du résultat de l'exercice écoulé, - Approbation des conventions règlementées, - Renouvellement partiel du Conseil d'Administration, - Fixation du budget « formation des administrateurs », - Allocation globale pour indemnité compensatrice, - Constatation de la variation du montant du capital social, - Présentation des modifications du règlement intérieur, - Pouvoirs pour l’accomplissement des formalités, - Questions diverses. Dès le quinzième jour précédant l'Assemblée, les associés coopérateurs pourront prendre connaissance, au siège social de la coopérative, des rapports du Conseil d'Administration aux associés et du Commissaire aux Comptes, ainsi que des comptes annuels dudit exercice. LE CONSEIL D'ADMINISTRATION

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Rendez-vous chaque MARDI dans vos journaux


MARDI 26 MARS 2024

ÉCONOMIE

XV

LÉGALES Tarification conforme à l’arrêté du 19 novembre 2021 relatif à la tarification et aux modalités de publication des annonces judiciaires et légales.

MARCHÉS PUBLICS

MARCHÉS PUBLICS

MARCHÉS PUBLICS DE TRAVAUX

MARCHÉS PUBLICS DE TRAVAUX

PROCÉDURES ADAPTÉES DE - 90 000 EUROS

PROCÉDURES ADAPTÉES DE + 90 000 EUROS

Avis d’appel public à concurrence

Avis d’appel public à concurrence

Avis d’appel public à concurrence

Pouvoir adjudicateur : PLURIAL NOVILIA, SA d’HLM au capital de 78.227.728 euros, inscrite au RCS sous le numéro 335 480 679, dont le siège social est situé 2, place Paul Jamot 51100 Reims Objet : Accord-cadre à bons de commande pour la réalisation de travaux de remplacement des fenêtres et portes-fenêtres, et d'installation de volets roulants électriques sur l'ensemble du patrimoine de Plurial Novilia / Réf. Marché : MA-100324 Procédure: Procédure Adaptée ouverte soumise au Code de la Commande Publique Le marché est composé de 4 lots : Lot 1 : 50 % du nombre annuel de remplacement de fenêtres et portes-fenêtres (max. 300 U/an) Lot 2 : 50 % du nombre annuel de remplacement de fenêtres et portes-fenêtres (max. 300 U/an) Lot 3 : 50 % du nombre annuel de motorisations de volets roulants (max. 200 U/an) Lot 4 : 50 % du nombre annuel de motorisations de volets roulants (max. 200 U/an) Durée de l’accord-cadre : 1 année et possibilité de 3 reconductions d’une année Le dossier de consultation pourra être obtenu à partir du mardi 26 mars 2024 dès 16 heures, en téléchargement gratuit via les sites https://www.plurial-novilia.fr ou https://www.proxilegales.fr Il est recommandé aux candidats de s’identifier lors du téléchargement du DCE Date limite de réception des candidatures et des offres : le vendredi 26 avril 2024 avant 12h00, par voie électronique via le site https://www.proxilegales.fr (Voir RCE) Renseignements techniques : Direction du Patrimoine - Pôle Maintenance : Mme DUVALLELONG : 06.27.34.18.33 / camille.duval-lelong@plurial.fr Renseignements administratifs : Service Achats-Marchés : Mme Merian 03.26.05.92.33 / Mme Bernard-Barthe 03.26.04.98.30 / Mme Dghis 03.26.53.39.47 / M. Decarme 03.26.08.34.17 Date d’envoi du présent avis à la publication : le jeudi 21 mars 2024 au JAL L’UNION (Editions Marne, Aisne, Ardennes)

Pouvoir Adjudicateur : PLURIAL NOVILIA, SA d’HLM au capital de 78.227.728 euros, inscrite au RCS sous le numéro 335 480 679, dont le siège social est situé 2, place Paul Jamot - 51100 Reims

Pouvoir Adjudicateur : PLURIAL NOVILIA, SA d’HLM au capital de 78.227.728 euros, inscrite au RCS sous le numéro 335 480 679, dont le siège social est situé 2, place Paul Jamot - 51100 Reims Objet : Réhabilitation de 84 logements – rue des Moulins à Reims (51) / Réf. Marché : MA-120324 Procédure : Procédure adaptée ouverte soumise au Code de la Commande Publique Le marché est composé de 10 lots : LOT 01 – ECHAFAUDAGES LOT 02 – COUVERTURE / ETANCHEITE LOT 03 – RAVALEMENT LOT 04 – MENUISERIES EXTERIEURES PVC LOT 05 – MENUISERIES ALUMINIUM / VERRIERES LOT 06 – MENUISERIE INTERIEURE LOT 07 – ELECTRICITE / CONTROLE D’ACCES LOT 08 – VENTILATION / CHAUFFAGE / PLOMBERIE LOT 09 – EMBELLISSEMENTS LOT 10 – AMENAGEMENTS EXTERIEURS (DONT CREATION RAMPE PMR) Délai d’exécution : 14 mois (dont 2 mois de préparation de chantier) Le dossier de consultation pourra être obtenu à partir du mardi 26 mars 2024 dès 16 heures, en téléchargement gratuit via les sites https://www.plurial-novilia.fr ou https://www.proxilegales.fr Il est recommandé aux candidats de s’identifier lors du téléchargement du DCE Les visites de site sont obligatoires (Voir RCE) Date limite de réception des candidatures et des offres : le vendredi 10 mai 2024 avant 12h00, par voie électronique via le site https://www.proxilegales.fr (Voir RCE) Renseignements techniques : Direction du Patrimoine – Pôle Réhabilitation : Mme. LEGOUX – 06.40.31.73.04 / marie.legoux@plurial.fr Renseignements administratifs : Service Achats-Marchés : Mme Dghis 03.26.53.39.47 / Mme Merian 03.26.05.92.33 / M. Decarme 03.26.04.34.17 / Mme Bernard-Barthe 03.26.04.98.30 Date d’envoi du présent avis à la publication : le jeudi 21 mars 2024 aux JAL L’UNION (Edition Marne, Aisne et Ardennes) et L’Est Eclair

Objet : Construction de 2 maisons – 16 rue des Pressoirs à Cormicy (51) / Réf. Marché : CN-080324 Procédure : Procédure Adaptée ouverte soumise au Code de la Commande Publique Le marché est composé de 11 lots : LOT 01 – TERRASSEMENT / GROS ŒUVRE / BA LOT 02 – RAVALEMENT ET BRIQUES DE PAREMENT LOT 03 – CHARPENTE BOIS LOT 04 – COUVERTURE TUILES ET ZINGUERIE LOT 05 – MENUISERIES EXTERIEURES PVC LOT 06 – DOUBLAGES / ISOLATION / CLOISONs / MENUISERIES INTerieures / PLATRERIE LOT 07 – ELECTRICITE / courants faibles LOT 08 – PLOMBERIE / CHAUFFAGE / VMC / ISOLATION AU SOL LOT 09 – PEINTURE / revetements de SOLS SOUPLES LOT 10 – CARRELAGE / FAIENCE LOT 11 – TERRASSEMENT / VRD / AMENAGEMENTS EXTerieurs / ESPACES VERTS Délai d’exécution : 14 mois (dont 1 mois de préparation de chantier) Le dossier de consultation pourra être obtenu à partir du mardi 26 mars 2024 dès 16 heures, en téléchargement gratuit via les sites https://www.plurial-novilia.fr ou https://www.proxilegales.fr Il est recommandé aux candidats de s’identifier lors du téléchargement du DCE Date limite de réception des candidatures et des offres : le vendredi 10 mai 2024 avant 12h00, par voie électronique via le site https://www.proxilegales.fr (Voir RCE). Renseignements techniques : Service Construction : M. Grégory Lejeune : 06.89.87.86.86 / gregory.lejeune@plurial.fr Renseignements administratifs : Service Achats-Marchés : M. Decarme 03.26.08.34.17 / Mme Dghis 03.26.53.39.47 / Mme Merian 03.26.05.92.33 / Mme Bernard-Barthe 03.26.04.98.30 Date d’envoi du présent avis à la publication : le jeudi 21 mars 2024 aux JAL L’UNION (Marne et Aisne)

MARCHÉS PUBLICS MARCHÉS PUBLICS DE TRAVAUX PROCÉDURES ADAPTÉES DE + 90 000 EUROS

AVIS D'APPEL PUBLIC A LA CONCURRENCE Maître d’ouvrage : ARCAVI Objet du marché : Réalisation du terrassement des casiers 17 et 21/ Etanchéité casiers 17 et 21/ Fourniture de drainant casiers 17 et 21 ISDND d’Eteignières. Lieu d'exécution des prestations : - Installation de Stockage de Déchets Non Dangereux à ETEIGNIERES (08260) Mode de passation : Procédure adaptée Le marché est décomposé en 3 lots : Désignation des lots Lot 1 : Terrassements-Mise en œuvre d’argile casiers 17 et 21/Mise en place drainant et drains Lot 2 : Etanchéité casiers 17 et 21 Lot 3 : Fourniture de drainant casiers 17 et 21 Description du marché : - Le terrassement des alvéoles 17 et 21 et la réalisation des tranchées de drainage, - Mise en place drainant et drains, - Traitement des argiles in situ, - La mise en œuvre du fond de forme en argile, - La réalisation de l’étanchéité des casiers 17 et 21, - La fourniture de drainant. Les critères hiérarchisés du choix des offres sont énoncés dans le règlement de la consultation. Renseignements complémentaires : • Le DCE est téléchargeable gratuitement sur la plate-forme de téléchargement « Synapse » sous la rubrique « accès consultation ». • Pour obtenir tous renseignements complémentaires qui seraient nécessaires au cours de leur étude, les candidats peuvent poser leurs questions sur la plate-forme synapse (Guide Forum Questions-Réponses) jusqu’au 12 avril 2024 inclus. • Réception des offres et agréments pour le lundi 22 avril 2024 à 12h00. • La transmission de votre pli par voie électronique est OBLIGATOIRE et une offre reçue par papier sera considérée comme irrégulière. Date d’envoi de l’avis de consultation à la publication chargé de l’insertion : 21 mars 2024

Le portail d’avis de marchés publics le plus complet du web

Avis d’appel public à concurrence Pouvoir Adjudicateur : PLURIAL NOVILIA, SA d’HLM au capital de 78.227.728 euros, inscrite au RCS sous le numéro 335 480 679, dont le siège social est situé 2, place Paul Jamot - 51100 Reims Objet : Travaux de désamiantage et démolition de 12 pavillons d’habitation et leurs annexes – Cœur d’ilot à Saint-Brice-Courcelles (51) / Réf. Marché : PN-040324 Procédure : Procédure Adaptée ouverte soumise au Code de la Commande Publique Le marché est composé d’un lot unique Délai d’exécution : 4 mois (dont 2 mois de préparation de chantier) Le dossier de consultation pourra être obtenu à partir du mardi 26 mars 2024 dès 16 heures, en téléchargement gratuit via les sites https://www.plurial-novilia.fr ou https://www.proxilegales.fr Il est recommandé aux candidats de s’identifier lors du téléchargement du DCE Les visites de sites sont obligatoires (Voir RCE) Date limite de réception des candidatures et des offres : le vendredi 26 Avril 2024 avant 12h00, par voie électronique via le site https://www.proxilegales.fr (Voir RCE). Renseignements techniques : Service Promotion et Aménagement : Mme Legrand 06.47.76.22.81 / isabelle.legrand@plurial.fr Renseignements administratifs : Service Achats-Marchés : Mme Merian 03.26.05.92.33 / Mme Bernard-Barthe 03.26.04.98.30 / Mme Dghis 03.26.53.39.47 / M. Decarme 03.26.04.34.17 Date d’envoi du présent avis à la publication : le jeudi 21 mars 2024 au JAL L’UNION Marne

I Plus de 20.000 appels d’offres en cours I 100% gratuit I Alertes par email

AVIS DE CONSULTATION Pour un projet de construction 1 - MAITRE D'OUVRAGE

ESPACE HABITAT 7, Avenue du Maréchal Leclerc 08013 CHARLEVILLE MEZIERES Cédex 2 - Mode de passation : Procédure adaptée - Consultation ouverte 3 - Objet du marché : CHARLEVILLE MEZIERES Rue Albert Caquot / Friche GRANDRY Construction de 17 logements individuels locatifs 4 - Nature des lots: Lot n° 01 : Gros OEuvre Lot n° 02 : Enduits Extérieurs - Parements Lot n° 03 : Charpente Bois Lot n° 04 : Couverture - Etanchéité Lot n° 05 : Menuiseries Extérieures Lot n° 06 : Plâtrerie – Isolation - Menuiseries extérieures Lot n° 07 : Serrurerie Lot n° 08 : Escalier bois Lot n° 09 : Carrelages Faïences et Sols souples Lot n° 10 : Peinture Lot n° 11 : Electricité Lot n° 12 : Chauffage – Ventilation - Plomberie Lot n° 31 : Terrassements - VRD Lot n° 32 : Espaces Verts 5 - Délais d'exécution : Le délai global tous corps d'état (compris congés payés et intempéries) est fixé à : 24 mois 6 - Modalités d'obtention du dossier : Les dossiers seront à télécharger gratuitement sur le site www.espacehabitat.fr rubrique ESPACE HABITAT / MARCHES PUBLICS Il est recommandé aux candidats de ne pas télécharger le dossier de façon anonyme. 7 - Date limite de réception des offres : Les offres devront parvenir au plus tard le : 19 avril 2024 – 17h00 8 - Le Règlement de Consultation (R.C), joint au dossier de consultation, fixera les conditions de présentation des propositions de prix et des justifications à produire obligatoirement avec l'offre 9 – Critères d’attribution : Prix à 60% et valeur technique à 40% suivant critères détaillés dans le règlement de consultation. 10 - Délai de validité des offres : voir le R.C 11 - Renseignements complémentaires : Auprès du Maître d'oeuvre : GIE ITI 9 Avenue du Maréchal Leclerc 08000 CHARLEVILLE-MEZIERES Mail : secretariat@gieiti08.fr ou f.lamorlette@gieiti08.fr 12 - Date d'envoi de l'Avis de Publication : 21 mars 2024


ÉCONOMIE

XVI

MARDI 26 MARS 2024

VIGNOBLE

Les cinq curiosités du champagne François Secondé Jérôme Groslambert est devenu actionnaire majoritaire du champagne François Secondé en février. Présent sur l’exploitation depuis 2009, ce passionné de vignes et de vins entretient le savoir­faire hérité de son prédécesseur et fondateur de l’exploitation. L’ESSENTIEL • En 1976, François Secondé et son

épouse Anne­Marie fondent, à Sillery, le champagne éponyme, dont le vignoble s’étend aujour­ d’hui sur 5,5 ha. • En 2009, Jérôme Groslambert arrive dans l’exploitation pour travailler aux côtés de François Secondé, à la production des raisins et des vins. • En février 2024, Jérôme Groslam­ bert acquiert la majorité des parts de l’exploitation (51 %). Le reste est détenu par la fille de François Secondé.

THOMAS CROUZET

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L’IRRÉDUCTIBLE RÉCOLTANT MANIPULANT DU VILLAGE

Entouré par les grandes maisons de champagne et les récoltants co­ opérateurs, le champagne François Secondé demeure le seul cham­ pagne élaboré par un récoltant ma­ nipulant à Sillery. Aujourd’hui com­ posé de 5,5 hectares, le domaine fut fondé il y a près de cinquante ans par François Secondé, alors simple ouvrier viticole, et son épouse Anne­Marie. Décédé en 2018, ce vi­ ticulteur chevronné a transmis son savoir­faire à Jérôme Groslambert, arrivé dans l’exploitation en 2009. « Toutes les étapes d’élaboration du champagne sont réalisées ici, au coeur du village, du pressurage au dé­ gorgement, sourit Jérôme Groslam­ bert. Les bouteilles vieillissent sous l’exploitation, dans des caves creusées par François Secondé. Avant, on avait une vue sur les champs et les coteaux de la montagne de Reims. Depuis, le village s’est agrandi et nous sommes encerclés d’habitations. »

2

UNE RÉSERVE PERPÉTUELLE ENTRETENUE DEPUIS 1982

Ce savoir­faire, Jérôme Gros­ lambert le conserve également pré­ cieusement dans les cuves, les fûts et les foudres de l’exploitation. Un héritage qui s’incarne dans les vins de réserve de l’exploitation, dont une partie est entretenue sous la forme de réserve perpétuelle, ra­ fraîchit chaque année par des vins de la nouvelle vendange. « François Secondé a très rapidement fait le choix de se tourner vers des ré­ serves perpétuelles pour élaborer ses cuvées, relève Jérôme Groslambert. La plus ancienne, celle employée pour

Jérôme Groslambert au milieu de la cuverie et des cages Champarex, dans lesquelles il remue chaque jour le vin, manuellement. Stéphanie Jayet le brut, a débuté en 1982. Chaque an­ née, environ 30 % de vins de réserve issus de la réserve perpétuelle sont ajoutés à l’assemblage. Nous avons donc encore quelques gouttes de 1982 présentes dans notre brut. » D’autres réserves perpétuelles furent lancées au fil des années, à l’image de celle commencée en 2005 pour élaborer le blanc de noirs du domaine, La loge.

3

BLANC DE BLANCS, BLANC DE NOIRS ET COTEAUX CHAMPENOIS DE SILLERY

Depuis sa création, le cham­ pagne François Secondé laisse le terroir de Sillery s’exprimer, seule exploitation à consacrer à ce grand cru des cuvées dédiées. « Sillery est d’ailleurs l’unique grand cru de la montagne de Reims à dispo­ ser d’un terroir majoritairement planté en chardonnay », souligne Jé­ rôme Groslambert. En effet, les

92 ha de vignes de Sillery se com­ posent de 54 ha de chardonnay, 8 ha de meunier et 30 ha de pinot noir. Une diversité dans les cépages qui permet à Jérôme Groslambert de proposer une gamme diverse de

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« Sillery est l’unique grand cru de la montagne de Reims à disposer d’un terroir majoritairement planté en chardonnay » Jérôme Groslambert

vins de Sillery. « Nous avons deux cuvées de cham­ pagne dédiées au village, un blanc de noirs et un millésime blanc de blancs, commente le viticulteur. Nous éla­ borons également deux coteaux

champenois, un blanc et un rouge. Si ces vins tranquilles s’épanouissent davantage grâce aux années solaires que nous rencontrons ces dernières années, nous avons toujours produit sur l’exploitation. »

4

UN ROSÉ DE SAIGNÉE… ET D’ASSEMBLAGE

Autre particularité du cham­ pagne François Secondé : son rosé. Un rosé qui laisse la part belle au pi­ not noir. Et le cœur de François Se­ condé a semble­t­il balancé entre la méthode d’assemblage et celle de saignée. Celui­ci a fini par em­ ployer… les deux techniques. « Notre rosé est issu d’un assemblage exclusivement composé de pinot noir, précise Jérôme Groslambert. Je l’éla­ bore à partir de 88 % de vin blanc et 12 % de vin rouge et saignée. Cela per­ met d’apporter du fruit et des tanins à l’assemblage.»

5

UN REMUAGE MANUEL… EN GYROPALETTE

Entre le remuage manuel en pupitre et le remuage automatisé en gyropalette, la Champagne est passée par une phase intermédiaire de remuage manuel en gyropalette, dans les années 1970. Une trace de l’histoire que Jérôme Groslambert entretient au quotidien, sur ces huit cages hexagonales de type « Cham­ parex », d’une capacité de 381 bou­ teilles, qu’il tourne tous les jours manuellement. « Cela maintient en forme et le sys­ tème demeure beaucoup plus ergono­ mique et rapide que les pupitres, glisse Jérôme Groslambert. Et au moins, on est sûr qu’il ne tombe pas en panne. » Un dispositif à mi­chemin entre l’artisanat et la modernité, reflet de la philosophie du champagne Fran­ çois Secondé.


MARDI

SPORTS

26 MARS 2024

21

RUGBY

FOOTBALL NATIONAL 3

« Le rugby à VII est très exigeant et formateur»

Olliero s’est remis dans le bain

ÉPERNAY Membre de l’encadrement de l’équipe de France, le Sparnacien Nicolas Le Roux a accompagné la tenue des championnats de France des grandes écoles. CHRISTOPHE DEVAUD

L

’ancien joueur du Racing, no­ tamment, a fait place au forma­ teur, au superviseur et au cadre. À 47 ans, installé désormais à Éper­ nay où son fils pratique le rugby, Ni­ colas Le Roux était du lancement des opérations pour le championnat des Grandes écoles, dévolu à la Ligue Grand Est du Sport Universi­ taire en juin dernier.

J’avais cette envie de jouer. Cela fait un moment que je n’avais pas disputé de match (depuis le 21 jan­ vier à Sochaux, en Coupe de France). Quand on en a l’occasion, il ne faut pas hésiter à prendre du temps de jeu et ce week­end sans Ligue 1 en était une. C’était aussi la possibilité d’apporter mon expé­ rience aux jeunes du club.

Comme j’habite dans le secteur et étant disponible, c’était une belle occasion de venir en collaboration avec la FFSU. Sous un printemps ma­ gnifique, accompagner ces étu­ diants avant leurs périodes d’exa­ mens en mai­juin, qu’ils fassent un peu de sport, c’est très bien (rires).

Qu’est ce qui vous a fait plaisir en ce samedi pluvieux ?

Il est certain que ce ne sont pas les conditions de jeu (rires). Ce qui fait du bien, c’est de retrouver ses re­ pères, reprendre sa petite routine des jours de match. Et puis savou­

Dans un endroit rompu aux organisations d’envergure nationale…

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« Notre intérêt, c’est vraiment de s’ancrer dans le paysage rugbystique français » Les filles jouent à dix sur ce championnat, on est à mi­chemin entre quinze, qui reste la référence, et sept, qui prend de la place… L’exigence du rugby à sept fait qu’il est un sport de très haut niveau, tant physiquement que mentalement. Ce n’est pas fait, non plus, pour tout le monde ni pendant dix ans. A contra­ rio, la pratique du dix constitue un très bon équilibre entre le sept et le quinze puisqu’on enlève quand même cinq joueurs. Il y a beaucoup plus d’espaces, sous forme de tour­ noi (les matches se jouent en 2x10’). L’intérêt pédagogique, c’est de répé­ ter plusieurs fois dans la journée l’échauffement, le match, le retour au calme et le debrief du coach, c’est quand même formateur. Et avec la compétition, c’est l’objectif, d’avan­ cer, se remettre en question et pro­ gresser ensemble, tout l’enjeu des sports collectifs.

Alexandre Olliero a gagné avec la réserve du Stade de Reims. Archive Aurélien Laudy

Pour quelle raison avez­vous joué avec l’équipe réserve ?

Qu’est­ce qui motive votre venue sur ce rendez­vous ?

On retrouve quelques jeunes du Grand Est dans certains clubs pros. Le ‘petit’ Jules Coulon (originaire de Metz, comme Fabien Parra) à Toulon par exemple. Certains partent sur Paris. Mais c’est vrai qu’ici, c’est une terre de rugby, bien rodée dans les événements. Ça permet de ne pas avoir de caillou sur le terrain de l’or­ ganisation, c’est un grand plaisir que d’être là.

Les giboulées de mars accompa­ gnées d’un vent glacial avaient beau le faire frissonner en rentrant aux vestiaires, pas de quoi faire perdre à Alexandre Olliero un sou­ rire qui, de toute façon, le quitte ra­ rement. La doublure de Yehvann Diouf aura trouvé avec la réserve du Stade de Reims, victorieuse de Sarre­Union (3­1), ce qu’il cher­ chait. Et le Rochelais n’aura pas été le chat noir de Samuel Koeberlé et ses coéquipiers lancés dans une série de cinq succès. Bien au contraire.

rer le goût de la victoire ! C’est im­ portant.

Êtes­vous satisfait de votre prestation ?

Oui, je suis plutôt content même si j’aurais préféré un clean sheet ! J’ai eu quelques arrêts à réaliser alors que le score était encore à 0­0. Le plus difficile, c’est de tenir sa concentration en permanence. Quand un gardien ne joue pas sou­ vent, c’est peut­être ça qui est le plus difficile à maintenir.

Avez­vous craint un instant de participer à un match où vous n’auriez rien à faire ?

Non, je sais qu’un gardien est tou­ jours sollicité à ce niveau.

L'ACTUALITÉ EN FLASH VTT « PFP » et Dubau en forme en Suisse Nicolas Le Roux a apprécié l’après­midi sous le soleil de Chandon. Ch.D. Les filles de Neoma Reims, invitées de dernière minute, ont eu droit à une belle leçon (50­5) de l’Insa Lyon, tenant, d’entrée… C’est une belle expérience aussi. On voit qu’il y a une belle entente entre les clubs de Reims et d’Épernay, qu’il existe un rassemblement chez les jeunes. Ce sont des personnes qui resteront, peut­être, dans la région après leur bac et pourront alors ali­ menter les équipes universitaires, c’est très important.

Étiez­vous à Vancouver ou Los Angeles lors du circuit mondial à sept ? Je m’occupe, cette année, du plan de succession, beaucoup de joueurs vont basculer à quinze, avec des contrats après les JO. Nous tra­ vaillons par olympiade, on va es­ sayer de former les remplaçants de ceux qui participeront aux Jeux. À la Fédération, nous avons créé l’Acadé­ mie olympique depuis deux ans qui a pour objectif de regrouper ces jeunes potentiels une fois par mois, en semaine pour s’entraîner à sept en haute intensité. Le week­end, ils peuvent jouer en club à quinze. On les détecte sur le Super Seven, une fois par mois, la compétition pro en France sur quatre étapes dans l’an­

née. Du coup, ils sont suivis un peu tout le temps, ça les développe et c’est encourageant.

Quelles sont les chances de l’équipe de France avec Antoine Dupont aux JO ? Le profil était avéré depuis plusieurs années. Pour son deuxième Tournoi, il gagne, ce qui n’était pas arrivé de­ puis 19 ans à la France, le seul glané jusqu’alors. C’est déjà une étape franchie, j’espère que cela va casser certaines barrières mentales et mettre en confiance tout le monde. C’est en bonne voie.

Que manque­t­il au sept pour s’élever au niveau du quinze ? Il y a beaucoup plus de mouve­ ments, de manière exacerbée en toucher de ballon, de passes. C’est très formateur pour le joueur qui peut exploser sur une période d’un, deux ou trois ans, avant de basculer à quinze. Mais il faut que le corps tienne. Notre intérêt, c’est vraiment de s’ancrer dans le paysage rugbys­ tique français, ce qui vient au fil des ans. Il faudra passer la barre des Jeux et ensuite certainement un peu re­ structurer les choses pour présenter de vraies filières.

Pauline Ferrand­Prévot et Joshua Dubau étaient alignés sur une manche de Coupe de Suisse, ce week­end, et cela leur a plutôt réussi. La Rémoise a remporté le cross­country olympique sans trop trembler. Dans un petit groupe en début de course, elle a ensuite distancé ses concurrentes dans le troisième des six tours et s’est envolée vers la victoire. Elle devance d’une minute et 25 secondes la Suissesse Jolanda Neff, championne olympique en titre. Quant au Bezannais Joshua Dubau, il a pris la deuxième place de la course masculine remportée par le Français Jordan Sarrou. Les deux cou­ reurs ont longtemps fait la course ensemble et le futur vainqueur a devancé le Marnaise de six secondes.

CYCLISME Première encourageante pour Huyet Pour sa première compétition sous les couleurs de l’équipe néerlan­ daise TDT ­ Unibet, le Marnais Baptiste Huyet s’en est bien sorti, prenant la 37e place du classement général de la Coppi e Bartali, une course en cinq étapes. Il finit à 11’52 du vainqueur, Koen Bouwman (Visma Lease a Bike).

Marchand pas dans les points Tenante du titre de la Coupe de France féminine de National 2, la Rémoise Constance Marchand n’a pas marqué de point pour le lancement de cette saison 2024, dimanche lors des Boucles Guégon­ naises (Bretagne). La représentante de l’équipe Abus ­ Sprinteur club féminin a pris la 59e place de cette épreuve, à 5’42 de la lauréate, Charlotte Allard (EC Thaonnaise). En revanche, certaines de ses équi­ pières ont pris de précieux points pour le classement par équipe et Abus ­ Sprinteur club féminin pointe ainsi au deuxième rang. La prochaine manche, ce sera sur les routes du Tour de l’Orne, les 13 et 14 avril.


MARDI

HIPPISME

22 SAINT-CLOUD Tiercé - Quarté+ - Quinté+ - Multi - 2 sur 4

Réunion I - Course 1 - Prix Sagaro

Plat - Classe 2 - Hand. divisé - 1re épr. Réf.: +20.5 +21.5 - 4 ans et plus 53 000 € - 3 000 m - 16 partants Départ à 13 h 55

L

es stayers seront à l’honneur dans le Quinté+ de mardi à Saint-Cloud dans le Prix Sagaro, un handicap ayant réuni 16 concurrents de 4 ans et plus, sur le parcours des 3000 mètres. Avec une piste qui devrait rester collante, voire lourde, et une lice placée à 10 mètres, les places à la corde ne joueront pas un rôle prépondérant. Nous avons tenté un petit coup de poker en plaçant en tête de notre sélection Winterland, une jument qui reste sur deux plaisants succès. Bien que pénalisée de 4 kg, elle pourrait aller plus vite que les handicapeurs.

LE PRONOSTIC DES PATRONS

9-6-1-5-8-4-13-7

PROPRIÉTAIRES

ENTRAÎNEURS

D. Dahan

A. Budka

N° CHEVAUX / (ŒIL)

ORIGINES

26 MARS 2024

S.A.R.

PDS JOCKEYS

CDE

GAINS C. PR.

1 MOONWALK STEP

Whipper - Egypt Moon

H 11 b.

60

D. Provost

16

323 562 19/1

Suc. Y. Seydoux de Clausonne F. Vermeulen

2 WUKHANN

Al Wukair - Hegemony

H 4 n.p.

59,5 A. Lemaitre

11

60 130 16/1

N. C.-Eychenne

3 DECBOU (Œil)

Youmzain - Manucha

H 7 b.

59,5 E. Hardouin

10

151 712 18/1

4 BEL ARISTO

New Approach - Baroness Daniela

H 6 b.f.

59,5 Mlle D. Santiago

4

76 200 34/1

H 6 al.mel.

59

T. Piccone

5

141 680

15/1

H 10 b.

58

A. Crastus

6

73 420

21/1

F. Forési

K. Moysset/ le Haras des Sens J. Resimont C. Pierrou

R. Avial-Lopez

5 PAPER TROPHY (Œil)

Spanish Moon - Mislix

J.-J. Bertran de Balanda

J. B. de Balanda

6 BONAPARTE SIZING (Œil)

Voix du Nord - Royale des Bordes

C. Bresson

F. Bresson

7 WINTERLAND

Dink - Placedesvictoires

F 5 b.

57,5 S. Maillot

15

32 900 10/1

C. Foeller

M. Rulec

8 CUNCERTO

Kendargent - Fa Ul Cuncert

H 5 gr.

57

C. Demuro

2

61 610

6/1

J. Caullery

N. Caullery

9 TURANIA

Air Chief Marshal - Montoria

H 9 b.

57

M. Guyon

12

114 899

13/1

S. A. Aga Khan

F.-H. Graffard

10 CANOUANN

Siyouni - Candara

H 4 b.

56

S. Pasquier

3

14 100

11/1

M. Raulic

L. Viel

11 FLÛTE EN SOL

Style Vendôme - Metalik Sun

F 8 rou.

55

H. Lebouc

13

166 560

7/1

Galopp-Club Rhein-Main

M. F. Weissmeier

12 ROSETTA STONE

Rock of Gibraltar - Forewarned

H 5 al.

55

R. Mangione

9

68 920

9/1

F. Perree

M. Delzangles

13 LA TEMPLIÈRE

French Fifteen - Astrale Ci

F 6 al.

55

Mlle S. Chuette

7

85 070 16/1

P. Stein

F. Bresson

14 ANAGALLIS

Tunis - Anavera

F 4 b.me.

54

A. Pouchin

8

16 200

M. Drean

M. Drean

15 BLACK HAWK (Œil)

Scissor Kick - Kataragama

H 6 b.f.

52,5 T. Trullier

1

103 140 38/1

B. Lynam

D. & P. Prod'homme

16 SHAMSABAD (Œil)

Rock of Gibraltar - Shamsa

H 9 al.

52,5 F. Veron

14

263 915

8/1 14/1

(E) Ecuries - Porteront des œillères : (Œil)

L’ANALYSE DES PARTANTS 1-MOONWALK STEP

PMU LE CELTIC Sami et Khaled

9, Place de L'Hôtel de Ville

VITRY-LE-FRANÇOIS (51)

BRAVO PATRON ! PMU LE CAPRAIS Laurence Collin Place Centrale

CONNANTRE (51)

HIER À FONTAINEBLEAU TIERCÉ DÉSORDRE

LA SÉLECTION 7-8-11-12-14-5 ensuite ... 10-2 LA SÉLECTION DU PELOUSARD

13-8-9-7-2-1-11-12

L’INFO DU PELOUSARD

LA TEMPLIÈRE (13) Lauréate printanière à Compiègne avant de connaître un passage à vide, la représentante de Mikel Delzangles vient d'effectuer une réapparition encourageante. Elle peut jouer les trouble-fête.

LA PRESSE AISNE NOUVELLE 11 10 8 14 12 2 7 1 LA MARSEILLAISE 14 7 10 11 8 2 9 1 CHARENTE LIBRE 11 8 7 12 10 14 2 13 WEEK-END 11 8 10 14 9 7 2 12 LE DAUPHINÉ LIBÉRÉ 11 10 8 12 2 7 14 1 L'ALSACE 11 2 7 14 12 8 10 9 OUEST-FRANCE 14 7 10 2 8 1 11 9 PRESSE OCÉAN 11 10 14 8 12 2 9 7 L'INDÉPENDANT 10 7 14 8 2 12 9 11 DÉPÊCHE DU MIDI 7 2 8 10 14 12 11 1 NICE MATIN 7 11 8 14 9 10 1 12 PARIS NORMANDIE 7 10 2 14 12 11 8 5

RÉCAPITULATIF DE LA PRESSE 11 7 10 14 8 2 12 9 1 5 13 3 4 6 15 16

FLÛTE EN SOL . . . . . . . . . . . . . . . . 12 WINTERLAND . . . . . . . . . . . . . . . . 12 CANOUANN . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 ANAGALLIS . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 CUNCERTO . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 WUKHANN . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 ROSETTA STONE. . . . . . . . . . . . . . 10 TURANIA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 MOONWALK STEP . . . . . . . . . . . . . 6 PAPER TROPHY . . . . . . . . . . . . . . . 1 LA TEMPLIÈRE . . . . . . . . . . . . . . . . 1 DECBOU . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0 BEL ARISTO . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0 BONAPARTE SIZING . . . . . . . . . . . 0 BLACK HAWK. . . . . . . . . . . . . . . . . 0 SHAMSABAD. . . . . . . . . . . . . . . . . 0

60

6p 5p 3p 5p 4p (23) 1p 1p Après sa cinquième place dans l’événement du 7 mars, son entourage pensait le voir un peu mieux courir dans le quinté remporté par Wukhann. Il n’a eu que 10 jours pour récupérer et n’aura peut-être pas le terrain pénible qu’il affectionne. Il doit donc être retenu pour un lot. 16/03/2024 - SAINT-CLOUD - Terrain très lourd Prix de la Gloriette - Plat - Classe 2 - Hand. div. 1re épr. - 4 ans et plus - Réf. : +18,5/+19 53 000 € - 2 400 m - 15 partants 1. Wukhann 54,5 (15) 2. Cuncerto 54,5 (9) 3. Woot City 57 (11) 4. Snuggles 52,5 (8) 6. MOONWALK STEP 57,5 (2) (M. Barzalona)

2-WUKHANN

59,5

1p 5p 5p 7p 3p (23) 4p 5p Dans le quinté du 16 mars, il a profité d’un petit trou de souris le long de la lice extérieure pour s’imposer du minimum aux dépens de Cuncerto. Cela lui vaut de porter 3 kg de plus, mais comme il a encore une petite marge de progression, il peut encore jouer un bon rôle. 16/03/2024 - SAINT-CLOUD - Terrain très lourd Prix de la Gloriette - Plat - Classe 2 - Hand. div. 1re épr. - 4 ans et plus - Réf. : +18,5/+19 53 000 € - 2 400 m - 15 partants 1. WUKHANN 54,5 (15) (A. Lemaitre) 2. Cuncerto 54,5 (9) 3. Woot City 57 (11) 4. Snuggles 52,5 (8) 5. Pentaour 52,5 (1)

3-DECBOU

59,5

8p 6p (23) 0p 0p 1p 1p 1p Depuis son succès cet été à ce niveau à Deauville, il n’a plus beaucoup de marge, c’est ce qu’il a montré cet hiver, à Cagnes, en terminant huitième à distance de Wukhann. Baissé d’un kilo par rapport à cette sortie, et ayant déjà fait l’arrivée au Val d’Or, il peut d’étonner. 21/02/2024 - CAGNES/MER - Terrain très souple Prix Rauba Capeu - Plat - Classe 2 - Hand. div. 1re épr. - 4 ans et plus - Réf.:+18+19 53 000 € - 2 500 m (G.P.) - 15 partants 1. Sunfast 57 (2) 2. Veules 55 (4) 3. Cuncerto 54,5 (12) 4. One Point 53 (1) 8. DECBOU 58 (3) (E. Hardouin)

4-BEL ARISTO

59,5

6p 2p 6p 3p (23) 1p 5p 6p Lorsqu’il était chez Fabrice Chappet, il avait gagné sa Listed ici et fini deuxième d’un quinté remporté par Paper Trophy, qu’il retrouve ici avec un gros avantage au poids. Le problème, c’est qu’il semble assez loin de ce niveau et a plus de références en bon terrain.

11/03/2024 - TOULOUSE - Terrain lourd Prix de Tournefeuille Plat - Classe 3 - Handicap - 4 ans et plus 20 000 € - 2 400 m - 9 partants 1. A Better World 56,5 (5) 2. Shelby 58,5 (9) 3. Time of Power 57 (7) 4. Gaheris 52 (1) 6. BEL ARISTO 60,5 (2) (Mlle A. Molins)

5-PAPER TROPHY

59

0p (23) 6p 8p 5p 3p 1p 1p En 2022, il avait remporté deux quintés consécutifs, l’un aux dépens de Bel Aristo avec une valeur supérieure à celle qui lui est attribuée ici. Ayant montré un regain de forme en fin de saison, ce sujet qui avait gagné l’an dernier lors de sa rentrée à le droit de bien courir. 05/01/2024 - DEAUVILLE - Terrain psf standard Prix du Pays d'Ouche - Plat - Classe 2 - Hand. div. 1re épr. - 4 ans et plus - Réf. : +17,5 / +19 53 000 € - 2 500 m (P.S.F.) - 16 partants 1. Ideal King 55,5 (13) 2. Hollywood Africans 55 (1) 3. Flatten The Curve 55 (11) 4. Lorenzo de Medici 56 (4) 12. PAPER TROPHY 57,5 (3) (F. Veron)

6-BONAPARTE SIZING

58

Rh 6p (23) 4p 3p 9p 1p 3p Ce cheval d’obstacles possède aussi des capacités en plat, c’est ce qu’il a confirmé durant l’été en s’imposant sur les 3200 mètres de Deauville dans un handicap. Bien que baissé d’une livre, il semble encore placé haut. Ici, il aura rempli son contrat en terminant cinquième. 09/02/2024 - CHANTILLY - Terrain psf standard Prix de la Route des Grands Chênes Plat - Classe 3 - Hand. div. - 1re épr. - 4 ans et plus 30 000 € - 3 200 m (P.S.F.) - 11 partants 1. Rosetta Stone 56 (8) 2. York Town 56 (4) 3. Shelby 60 (1) 4. Black Hawk 56 (9) 6. BONAPARTE SIZING 62 (5) (M. Guyon)

7-WINTERLAND

57,5

1p (23) 1p 6p 9p 4p 5p 1p Lauréate en débutant, elle avait ensuite déçu. Elle a désormais retrouvé son top niveau comme en témoignent ses deux dernières victoires. En dernier lieu, elle surclassait Turania et Moonwalk Step. Malgré 4 kg de pénalité, elle prend part à son premier quinté avec des ambitions. 21/01/2024 - CAGNES/MER - Terrain très souple Prix de Tourrettes-Sur-Loup Plat - Classe 3 - Handicap - 4 ans et plus 25 000 € - 3 200 m - 9 partants 1. WINTERLAND 57 (7) (S. Maillot) 2. Voilà Pourquoi 55 (6) 3. Turania 54,5 (1) 4. Moonwalk Step 63,5 (9) 5. Auen Adventure 53 (4)

8-CUNCERTO

57

2p 3p 3p (23) 0p 8p 5p 4p Il est monté sur le podium lors de ses trois dernières sorties dans cette catégorie. Dans le quinté de référence du 16 mars, il avait longtemps fait illusion pour la victoire avant d’être dominé par Wukhann. Supplémenté, il peut l’emporter, s’il s’adapte aux 3000 mètres. 16/03/2024 - SAINT-CLOUD - Terrain très lourd Prix de la Gloriette - Plat - Classe 2 - Hand. div. 1re épr. - 4 ans et plus - Réf. : +18,5/+19 53 000 € - 2 400 m - 15 partants 1. Wukhann 54,5 (15) 2. CUNCERTO 54,5 (9) (C. Demuro) 3. Woot City 57 (11) 4. Snuggles 52,5 (8) 5. Pentaour 52,5 (1)

9-TURANIA

57

5p 1p 1p 3p (23) 2p 2p 4p Sa dernière tentative, sur les 3000 mètres de Fontainebleau, ne compte pas, d’autant que l’opposition était de qualité. Il avait auparavant remporté deux handicaps consécutifs sur la Côte d’Azur. Malgré une valeur limite, avec l’aide de M. Guyon, il peut s’emparer d’une place. 15/03/2024 - FONTAINEBLEAU - Terrain très souple Prix de la Platrière d'Apremont Plat - Classe 2 - 4 ans et plus 27 000 € - 3 000 m - 8 partants 1. Sombrero 57 (6) 2. Presage Nocturne 57,5 (8) 3. Golden Call 57 (4) 4. Mandalorian 56 (7) 5. TURANIA 57 (1) (M. Guyon)

10-CANOUANN

56

0p 1p (23) 3p 4p (22) 7p Ce fils de Siyouni a fortement déçu ses nombreux preneurs en dernier lieu, mais il a sans doute des excuses. Auparavant, il avait gagné plaisamment une classe 3. Son habile entraîneur n’ayant pas fait appel à S. Pasquier pour rien, il peut se racheter, s’il s’adapte au terrain. 10/02/2024 - DEAUVILLE - Terrain psf standard Prix des Docks Vauban Plat - Classe 3 - Hand. div. - 1re épr. - 4 ans 30 000 € - 2 500 m (P.S.F.) - 13 partants 1. Lightning Bolt 60 (11) 2. Massimo 55,5 (4) 2. Lhommaize 54,5 (2) 4. Kozachka 54 (6) 10. CANOUANN 58,5 (7) (Mlle M. Velon)

11-FLÛTE EN SOL

55

1p 6p (23) 8p 4p 1p 4p 2p Chez L. Larrigade, elle avait fini quatrième à ce niveau, sur les 3100 mètres de ce tracé, en étant moins bien placée au poids. Venant de montrer sa forme en s’imposant de cinq longueurs, elle pourrait aller plus vite que les handicapeurs si la piste reste suffisamment souple.

02/03/2024 - FONTAINEBLEAU - Terrain lourd Prix Rosa Bonheur Plat - Classe 3 - Hand. div. - 1re épr. - 4 ans et plus 30 000 € - 3 000 m - 12 partants 1. FLÛTE EN SOL 54,5 (6) (A. Madamet) 2. Dreams 53 (5) 3. Quartzdargent 52 (2) 4. Flatten The Curve 60 (4) 5. La Templière 56 (9)

12-ROSETTA STONE

55

1p 7p (23) 1p 0p 0p 0p 2p Sous la férule de N. Clément, il avait fait l’arrivée à ce niveau à deux reprises en 35,5, alors qu’ici, malgré sa récente pénalisation, il ne vaut que 33,5. Ayant désormais trouvé ses marques au sein de l’entraînement Weissmeier, il ne doit pas être sousestimé. 09/02/2024 - CHANTILLY - Terrain psf standard Prix de la Route des Grands Chênes Plat - Classe 3 - Hand. div. - 1re épr. - 4 ans et plus 30 000 € - 3 200 m (P.S.F.) - 11 partants 1. ROSETTA STONE 56 (8) (R. Mangione) 2. York Town 56 (4) 3. Shelby 60 (1) 4. Black Hawk 56 (9) 5. La Barillette 56,5 (11)

13-LA TEMPLIÈRE

55

5p (23) 5p 0p 0p 0p 1p 3p Ses trois dernières sorties dans ce genre de tournoi sont décevantes, cependant, elle a désormais retrouvé une valeur proche de celle qui lui avait permis en mai 2023 de terminer troisième d’un quinté à Compiègne déjà associée à S. Chuette. Elle pourrait donc surprendre.

15-BLACK HAWK

52,5

6p 4p 5p (23) 1p 3p 2p 4p En trois sorties à ce niveau, il n’a jamais pu se mettre à l’honneur. Il a aussi contre lui d’avoir été surclassé en dernier lieu par Flute en Sol et d’être un peu moins percutant en terrain très souple. Il lui faudra un peu de réussite pour terminer dans la bonne combinaison. 02/03/2024 - FONTAINEBLEAU - Terrain lourd Prix Rosa Bonheur Plat - Classe 3 - Hand. div. - 1re épr. - 4 ans et plus 30 000 € - 3 000 m - 12 partants 1. Flûte en Sol 54,5 (6) 2. Dreams 53 (5) 3. Quartzdargent 52 (2) 4. Flatten The Curve 60 (4) 6. BLACK HAWK 55 (8) (A. Pouchin)

16-SHAMSABAD

52,5

3p 0p 5p 0p 3p (23) 5p 3p Sa seule victoire dans ce genre de tournoi a eu lieu sur cette piste de Saint-Cloud avec une valeur de handicap bien plus élevé. Ce vieux serviteur semble malheureusement loin de ce niveau, même si sa dernière sortie est très correcte. Si les favoris déçoivent, il peut se placer. 16/03/2024 - SAINT-CLOUD - Terrain très lourd Prix de la Gaillarderie - Plat - Classe 3 Handicap divisé - 2e épreuve - 4 ans et plus 27 000 € - 2 400 m - 18 partants 1. Trick of The Mind 59 (1) 2. Dreams 56 (5) 3. SHAMSABAD 58 (3) (T. Piccone) 4. Ruudje 55,5 (11) 5. Barc 53,5 (8)

02/03/2024 - FONTAINEBLEAU - Terrain lourd Prix Rosa Bonheur Plat - Classe 3 - Hand. div. - 1re épr. - 4 ans et plus 30 000 € - 3 000 m - 12 partants 1. Flûte en Sol 54,5 (6) 2. Dreams 53 (5) 3. Quartzdargent 52 (2) 4. Flatten The Curve 60 (4) 5. LA TEMPLIÈRE 56 (9) (Mlle S. Chuette)

14-ANAGALLIS

54

1p (23) 7p 2p 2p 2p 6p 7p Pour sa première sortie à Saint-Cloud et en terrain lourd, cette pensionnaire de l’habile F. Bresson s’est imposée brillamment sur ce tracé aux dépens de Hermano, qui restait sur une victoire. Restée à la même valeur de handicap, elle peut se révéler d’emblée dans cette catégorie. 12/03/2024 - SAINT-CLOUD - Terrain très lourd Prix Lavarede Plat - Classe 3 - 4 ans 19 000 € - 3 000 m - 9 partants 1. ANAGALLIS 54,5 (8) (S. Maillot) 2. Hermano 54,5 (5) 3. Mozart des Brieres 58 (1) 4. Whydah Gally 56 (3) 5. Isis d'Inor 52 (6)

© A. Viguier

Cristian Demuro fera partie de nos favoris dans ce quinté avec CUNCERTO (8) !

LE PRIX DE VOS JEUX CHEVAUX COUPLE TIERCE QUARTE+ QUINTE+ 2 SUR 4 JOUES

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MARDI

HIPPISME

26 MARS 2024

SAINT-CLOUD - Réunion 1 - 13h25 2) PRIX COMRADE (14H30) Plat - Classe 2 - Mâles - 3 ans 28 000 € - 1 600 m - 6 partants COUPLÉ ORDRE - TRIO ORDRE - SUPER 4 N° Chevaux (Œil.) Jockeys Pds Cde Perf. 1 Tostadero T. Trullier 57 6 1p 3p 2 Narkez M. Barzalona 57 1 (23) 1p 2p 3 Fou Furieux (Œil.) M. Guyon 57 5 (23) 6p 3p 4 Supercooled S. Pasquier 57 3 (23) 3p 1p 5 Kiaro T. Piccone 57 2 1p 6 Georges Ville T. Bachelot 57 4 4p (23) 1p Favoris : 5 - 4 Outsiders : 2 - 1 3) PRIX KIZIL KOURGAN (15H05) Plat - Classe 2 - Femelles - 3 ans 28 000 € - 1 600 m - 7 partants COUPLÉ ORDRE - TRIO ORDRE - SUPER 4 N° Chevaux (Œil.) Jockeys Pds Cde Perf. 1 Miz Vega S. Pasquier 57 2 (23) 1p 2 Get Together (Œil.) A. Lemaitre 57 4 1p 5p 1p 3 Cavalletti M. Barzalona 57 6 (23) 5p 1p 4 Babette (Œil.) A. Crastus 57 1 9p (23) 7p 5 Amorcita T. Piccone 57 3 1p 1p 3p 6 Belise T. Bachelot 57 5 (23) 1p 6p 7 Hit It Ch. Soumillon 57 7 (23) 9p 1p Favoris : 1 - 3 Outsiders : 5 - 7 4) PRIX MIRSKA (15H40) Plat - Maiden - Femelles - 3 ans 27 000 € - 2 400 m - 9 partants COUPLÉS - TRIO - SUPER 4 N° Chevaux (Œil.) Jockeys Pds Cde Perf. 1 Raybiya S. Pasquier 58 3 3p 3p 2 Galigera A. Lemaitre 58 9 2p 3 Dame Quant A. Mosse 54,5 2 (23) 9p 0p 4 Just The Good Way (Œil.) C. Belmont 55,5 5 (23) 6p 5 Queen of Kahraman (Œil.) T. Trullier 58 6 7p 6 Hearen S. Chuette 55,5 7 8p (23) 6p 7 Tented Camp M. Havelkova 54,5 1 Inédit 8 Melody Royale T. Bachelot 56 4 Inédit 9 Wasabi J. Nicoleau 54,5 8 Inédit Favoris : 1 - 2 - 6 Outsiders : 3 - 8 - 4 5) PRIX GOODLY (16H15) Plat - Maiden - Mâles - 3 ans 27 000 € - 2 400 m - 12 partants COUPLÉS - TRIO - MINI MULTI - 2 SUR 4 N° Chevaux (Œil.) Jockeys Pds Cde Perf. 1 Djoe D. Santiago 56,5 2 5p (23) 5p 2 Dschingis Dream T. Piccone 58 12 2p 3 Talise A. Lemaitre 58 4 3p 3p 4 Wald Prince T. Trullier 58 1 (23) 9p 5 Forever Given R. Thomas 58 7 2p 2p 6 Dschingis Token A. Crastus 56 6 Inédit 7 Jean Pic C. Lecœuvre 56 10 Inédit 8 Spinello C. Demuro 56 3 Inédit 9 Annabel's Ghost A. Le Lay Martin52,5 5 Inédit 10 Sous Influence (Œil.) J. Moutard 56 9 Inédit 11 Royal Soprano Ch. Soumillon 56 11 Inédit 12 Mr Diafoirus C. Belmont 53,5 8 Inédit Favoris : 3 - 2 - 5 Outsiders : 12 - 7 - 9

SAINT-BRIEUC - Réunion 3 - 11h21

6) PRIX BANGO (16H53) Plat - Groupe III - AQPS - 4 et 5 ans 35 000 € - 2 500 m - 10 partants COUPLÉS - TRIO MINI MULTI - 2 SUR 4 N° Chevaux (Œil.) Jockeys Pds Cde Perf. 1 Katchina A. Roussel 65 9 (23) 1p 1p 2 Jimfa L. Poggionovo 65 5 (23) 2p 1p 3 Jet Blue M. Guyon 64,5 6 (23) 3h Jh 4 Jaguar du Large Ch. Soumillon 64,5 10 (23) 1p 5s 5 Juliette Banbou L. Zuliani 63 8 (23) 7h 5h 6 Jeannette A. Bourgeais 63 1 (23) 4p 1p 7 Justune Star T. Baron 63 2 (23) 4p 3p 8 Kel Espoir En Jeu T. Bachelot 62,5 3 Jp (23) 5p 9 Karina Sween M. Eon 62,5 4 (23) 6p 5p 10 Kefir d'Airy F. Veron 62,5 7 3p (23) 1p Favoris : 1 - 2 - 6 Outsiders : 3 - 4 - 10 7) PRIX BUCKSIN (17H28) Plat - Classe 3 - Handicap divisé Deuxième épreuve - 4 ans et plus 27 000 € - 3 000 m - 14 partants COUPLÉS - TRIO - MULTI - 2 SUR 4 PICK 5 N° Chevaux (Œil.) Jockeys Pds Cde Perf. 1 Ker Stormy Ch. Soumillon 60 2 (23) 0p 5p 2 Dreams M. Velon 58 7 2p 2p 0p 3 Lixi M. Guyon 59,5 1 2p 1p (23) 4 Ruudje A. Massin 57,5 5 4p 9p (23) 5 Desire For Ever H. Lebouc 59 9 2p 4p 2h 6 Voilà Pourquoi T. Bachelot 58,5 13 4p 2p 7p 7 La Yomoguiness (Œil.) C. Demuro 58,5 10 0p (23) 0p 8 Barbadin (Œil.) C. Pacaut 56,5 14 6p 5p 9p 9 Klassic Precieux T. Piccone 58 8 1p (23) 4p 10 Stay Away C. Lecœuvre 58 12 5p (23) 3p 11 Checkpoint Charlie (Œil.) A. Lemaitre 57,5 4 0p 3p (23) 12 Insignia of Rank M. Marquette 55 11 9p 1p 3p 13 Alkuin E. Hardouin 56 6 9p 8p (23) 14 French Diva J. Lacroix 48,5 3 5p 2p (23) Favoris : 3 - 2 - 5 - 9 Outsiders : 7 - 10 - 1 8) PRIX DE CASTEL (18H03) Plat - Classe 4 - Handicap de catégorie - 4 ans et plus 18 000 € - 1 500 m - 18 partants COUPLÉS - TRIO MULTI - 2 SUR 4 N° Chevaux (Œil.) Jockeys Pds Cde Perf. 1 Hurricane Light (Œil.) A. Lemaitre 60 3 4p (23) 1p 2 Heatherwood C. Berge 60 4 (23) 0p 4p 3 Planthalya H. Besnier 59,5 14 1p 8p 5p 4 Pearl Harbour B. Marie 59,5 17 0p 7p 0p 5 Miura C. Lecœuvre 59,5 8 8p 0p (23) 6 Joyce Galeste (Œil.) A. Pouchin 59 18 0p 8p 0p 7 Love Affair (Œil.) J. Moutard 59 5 5p 2p 2p 8 Close To You M. Eon 57,5 15 (23) 0p 0p 9 Hey Man (Œil.) C. Grosbois 58 11 (23) 0p 1p 10 Varinka E. Hardouin 58 9 (23) 0p 0p 11 Shangri La T. Piccone 57,5 1 8p 0p 2p 12 Kobra Pepper (Œil.) A. Phanthura 54,5 13 8p 0p 8p 13 Stranger C. Le Gland 54 12 0p 9p 4p 14 Miami Beet C. Billardello 56,5 2 5p 5p 5p 15 Salsa Chic S. Breux 56 6 7p 7p 7p 16 Kharkiv J. Nicoleau 56 10 0p (23) 5p 17 La Catella D. Santiago 54 7 6p 0p 4p 18 Redrunner L. Boisseau 52 16 6p 0p 0p Favoris : 3 - 1 - 5 - 12 Outsiders : 7 - 14 - 11

Avant de faire valider vos jeux, vérifiez l’ordre des courses et la numérotation des partants dans vos points de vente.

1) PRIX DU CONSEIL DÉPARTEMENTAL (11H51) Monté - Course E - 5 et 6 ans 23 000 € - 3 150 m - 10 partants COUPLÉS - TRIO - MINI MULTI - 2 SUR 4 N° Chevaux (Déf.) Jockeys Perf. 1 Ilexia des Epines (DA) A. Ernault 0m 8m 0a 2 Joyau de Janze Cl. Frecelle 3m Da Dm 3 Jewett Legend (D4) A. André Dm (23) Dm 4 Irresistible Lomig (D4) L.a. Lecoq 2a (23) 5a 5 Intrepide du Maine (D4) J.-Y. Ricart 8m Dm (23) Suivants à 3175 mètres (DA) M. Durville 1m Da 1m 6 Jaguar Piya 7 Jad de Calix (DP) Th. Peltier 4m (23) Dm 8 Joker du Hamel A. Voisin Da 7m Da 9 Jinkoua d'Iraty (D4) A. Barthelemy 5m 0a (23) 10 Java Wic (P4) B. Chauve-Laffay 7a (23) 2m Favoris : 6 - 10 - 7 - Outsiders : 5 - 3 - 1 2) PRIX DE LA RÉGION BRETAGNE (12H23) Attelé - Course E - Mâles - 3 ans 19 500 € - 2 575 m - 10 partants COUPLÉS - TRIO - MINI MULTI - 2 SUR 4 N° Chevaux (Déf.) Drivers 1 Leader du Saphir X. Forget 2 Leo des Pieces (P4) J.-Y. Ricart 3 Live To Tell A. Barrier 4 Lagon d'Orient A.-A. Chavatte 5 Let Me Hope (PA) P. Ed. Mary 6 Laurel la Ravelle E.-G. Blot 7 Lucky Deladou D. Lecroq 8 L'Amiral de Bouere S. Poilane 9 Linguist d'Heripre Th. Peltier 10 Lord Dairpet J. Bruneau Favoris : 4 - 3 - 8 - Outsiders : 2 - 9 - 10

3 Harmonia Parfaite (DP) Cl. Frecelle 5m 4a 5m 4 Faarron de Viette (DP) Th. Peltier 9a 8a Da 5 Hamazone (D4) Lilian Bertin (23) Gm 4m Suivants à 3175 mètres 6 Feel Cool d'Eb (PP) M. Beudard 0a 0a (23) 7 Hanugan (DA) A. Barrier Da 6m 9a 8 Get Up Brown (DP) M. Durville 4m 0a 0a 9 Holeshot (D4) A. Barthelemy 0m 7m 2m 10 Hello Jade Rush L.a. Lecoq 3m 3m Da 11 Frodon Thonic (D4) M. Krouchi 8a (23) 7m 12 Hilton Maza (D4) B. Chauve-Laffay 6m Dm (23) Favoris : 10 - 2 - 9 - Outsiders : 5 - 12 - 8 6) PRIX TIMOKO (14H47) Attelé - Course E - 5 ans 23 000 € - 3 150 m - 14 partants COUPLÉS - TRIO - MULTI - 2 SUR 4 N° Chevaux (Déf.) Drivers Perf. 1 Just Rapid Ch. Boisnard Da 3a 4a 2 Janou Poulot (DP) Ch. Heslouin Da (23) 9a 3 Janette Ty F. Lecathelinais 9a 8a Da 4 Jack Sparrow Gepe S. Hardy 4a Da 9a 5 Jump With Me M. Monaco 4a Da 9a 6 Jade For Ever Christophe Marie 0a (23) 1a 7 Jag de Baulon G. Donio (23) 7a 1a Suivants à 3175 mètres 0a (23) 0a 8 Jagawa Match M. Durville 9 Jina Fouteau A. Dreux Da 4a (23) 10 Jaguar de Daline (PA) F. Joseph 4a 7a (23) 11 Joyaux du Chene W. Bigeon 2a 2a (23) 12 Jusquine Fouteau J. Bruneau 8a 3a 7a 13 Jolly Chic Ch. Gallier 5a 1a 3a 14 J'Envisage Dubrio (D4) A. Barrier 2a 1a 2a Ecurie A. Dreux : 9 - 12 Favoris : 11 - 14 - 13 - 12 - Outsiders : 9 - 10 - 5

Perf. (23) Da (22) Da 2a 9a (23) 0a Da (23) 8a 9a 0a (23) 7a 6a Da (23) 7a (23) 6a 6a 0a (23) 0a 7a 0a Da 0a Da (23) 2m 1m 2a 5a (23) Da (23) Da (23) Da 4a

Perf. 2a 8a (23) (23) Da 4a 0a (23) 4a (23) 6a 4m 5a 6a (23) 0a 7a 5a 2a 4a 9a 5a Da (23) 8a 0a 9a 6a (23) 3m 0a (23) 4a (23) 8m 3m (23) 0a 0a 4a 2a 0a 3a 9a 7a 0a 6a (23) Da 4a 6a 8a (23) 5a

5 - 2 - 3 - 6 - 14 - 10 - 13 - 11

1re Grand National du Trot - Deuxième Étape

13h55

Attelé - Groupe III - 5 à 10 ans - 90 000 € - 3 000 m - 16 partants N° CHEVAUX / (DÉF.) 1 FUTUR DU CHÊNE D4 2 GÉGÉ BAROQUE D4 3 IES WE KAN D4 4 GAULTHERIA D2A 5 ILLUSION JIPAD D4 6 IBISCUS MAN P.DP 7 FRANKLIN PARK D4 8 EOLIEN DE CHENU D4 9 GAOTCHO JIEL D4 10 IDÉAL DU ROCHER D4 11 HORCHESTRO D4 12 HONKY TONK BLUES D4 13 HASTRONAUTE D4 14 FLOREAL D4 15 EBERTON D4 16 EDEN BASQUE

Perf. Da 2a Da 2a 1a 0a Da 1a 4a 2a Da 3a 5a 5a 1a 5a (23) 5a 1a 4a Da (23)

ENGHIEN - Réunion 4 - 16h05

3) PRIX GROUPAMA (12H55) 7) PRIX BOLD EAGLE (15H22) Attelé - Course E - 5 ans Attelé - Course E - 6 et 7 ans 23 000 € - 2 575 m - 13 partants 23 000 € - 3 150 m - 14 partants COUPLÉS - TRIO - MINI MULTI - 2 SUR 4 - TRIO - MULTI - 2 SUR 4 N° Chevaux (Déf.) Drivers Perf. COUPLÉS Chevaux (Déf.) Drivers 1 Jimbo Sport X. Barrois Da 5a 8a N° 1 Imperial Suce (D4) A. Wiels 2 Jopani B. Angot (23) 0a Da 2 Igove de de Lune M. Durville 3 Jocaste Dairpet R. Lagadeuc (23) 1a 3a 3 Hilton Berry L. Thoraval 4 Johnny Be Good Er M. Monaco Da Da 3a 4 Isa du Don G. Marin 5 Jivago Bleu (DP) Th. Constans 1a 3a 2a Valiere (PA) Ph.J. Poisson 6 Job Kervilou S. Baude 3a (23) 3a 56 Imzara Ilowa d'Ohara S. Hardy 7 Jamaique de Mone (D4) M. Constantin 7a 4a 3a 7 Ivar d'Aurcy M. Beudard 8 Jugement d'Ave P.-A. R.-Boulard (23) Da 8a 8 Ideal du Goulot (D4) Th. Beauchene 9 Jacob de Miennais (D4) Cl.Y. Fougeres Da Da 2a 9 Hold Up Idef G. Donio 10 Javotte Madrik (D4) V. Poupiot 1a 1a (23) Suivants à 3175 mètres 11 Joker du Ranch (D4) S. Hardy 5a Da 1a 10 Ioup la Boum A. Barrier 12 Jasmine du Meleuc N. Pacha 4a 5a 1a 11 In Your Eyes R. Lagadeuc 13 Jiskaya de Carsi (D4) N. Chereau 4a 4a 5a 12 Igrisoni (PA) S. Houyvet Favoris : 5 - 10 - 11 - Outsiders : 4 - 6 - 9 13 Ideal Deladou D. Lecroq 14 Hipparis N. Chereau 4) PRIX CHAMPAGNE BERGÈRE (13H27) Favoris : 12 - 1 - 2 - 8 - Outsiders : 6 - 13 - 10 Attelé - Course F - 4 ans 17 500 € - 3 150 m - 14 partants 8) PRIX JAG DE BELLOUET (15H57) COUPLÉS - TRIO - MULTI - 2 SUR 4 Attelé - Course F - 7 à 10 ans inclus N° Chevaux (Déf.) Drivers Perf. 26 000 € - 3 150 m - 18 partants 1 Koncerto de Cigne (DP) G. Marin Da Da Da COUPLÉS - TRIO - MULTI - 2 SUR 4 2 Kaiman Perrine P. Ed. Mary (23) Dm Dm N° Chevaux (Déf.) Drivers 3 Keys W. Bigeon 0a 7a (23) 1 Henry de l'Eclair (D4) Cl. Frecelle 4 Kindy du Vivier D. B.-Ernault (23) 2a 1a 2 Hand Full (D4) A. Wiels 5 Kiss Me de Madker Ch.-A. Mallet 0a (23) 9a 3 Favela Somolli (DP) Th. Beauchene 6 Kerido d'Alouette A.-A. Chavatte (23) 4a 1a 4 Hazoe des Glenan A. Hubert 7 Kanelle de Tillard J. Bruneau (23) Da Da 5 Heola du Pilet (D4) Ch. Boisnard 8 Kiss Me Baby Th. Beauchene 0a (23) 2a 6 Heligoland (P4) A. Ernault 9 Kaid du Wallon D. Lecroq 9a 9a (23) 7 Goldigo Bello (P.DP) A. Barrier 10 Kiara Deladou (DA) E. Letouzé 6a 5a 5a 8 High Tech Roc (D4) N. Pacha 11 Kigali de Miennais Cl.Y. Fougeres 6a 6a (23) 9 Hernando Bello (D4) D. B.-Ernault 12 Kiwi de l'Oison (DP) Cl. Duvaldestin 7a (23) 5a 10 Great Delis N. Chereau 13 Kuza du Bouillon P. Hornoy 5a 8a 1a Suivants à 3175 mètres 14 Kaci du Lupin A. Wiels Da 1a (23) 11 Ganymède de Dussac (D4) W. Bigeon Favoris : 12 - 14 - 6 - 13 - Outsiders : 8 - 9 - 10 12 Fructueux E. Jahrisch 13 Golzac de Rem M. Krouchi 5) PRIX READY CASH (14H12) 14 Franco Fleuri (D4) A. Morin Monté - Course F - 6 à 11 ans inclus 15 Figaro Gema (D4) G. Marin 26 000 € - 3 150 m - 12 partants 16 Gomera (D4) J. Malin COUPLÉS - TRIO - MINI MULTI - 2 SUR 4 17 Has de Cœur S. Houyvet N° Chevaux (Déf.) Jockeys Perf. 18 Gedeon Dairpet E. Letouzé 1 Fleuron de Padd J.-Y. Ricart 0a Da 6a Ecurie Delsee : 6 - 9 2 Goal de la Mortrie (D4) A. André 3m 3m Dm Favoris : 2 - 7 - 14 - 5 - Outsiders : 3 - 16 - 17

DEMAIN À MARSEILLE-BORÉLY !ÇPROPRIÉTAIRES ENTRAÎNEURS A. Laloum S. Laloum Ec. du Vieux Chêne N. Ensch R.-G. Bellaiche R. Derieux H&S Development Bv L. Roelens Ecurie P. Lelièvre P. Lelièvre D. Larue R.-Ch. Larue Ecurie des Aulnaies F. Terry Y.-A. Briand Y. Haret Ecurie Mistral Gagnant R. Mourice Ecurie Ch. Mottier Ch. Mottier G. Dambach G.-R. Huguet Ecurie Brésil N. Ensch Y. Henry Y. Henry Cha. Bouvier R. Bouvier P. Guelpa J. Guelpa Ecurie Castagniccia N. Ensch

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ORIGINES Milord du Chêne - Ura du Chêne Boccador de Simm - Quelle Fille Carat Williams - Babeth Bold Eagle - Alorina du Citrus Boccador de Simm - Toutoune Jipad Booster Winner - Cathy Woman Prince Gédé - Une Vie en Rose Korean - Oyolsa De Yolsa Prince Gédé - Octopussy Jiel Clif du Pommereux - Vanille de Boléro Sam Bourbon - Alisma du Corta Magnificent Rodney - Uncle Sam Booster Winner - Une Etoile Bleue Up and Quick - Vaganova Jag de Bellouet - Made in Simardière Singalo - Janga

S.A.R. H 9 b. H 8 al. M 6 al. F 8 b. F 6 al. H 6 al. H 9 b. H 10 b. H 8 al. H 6 b. H 7 b. H 7 b. M 7 b. H 9 al. H 10 b. H 10 b.

Tiercé - Quarté+ - Quinté+ Multi - 2 sur 4

DIST. DRIVERS 3000 S. Laloum 3000 N. Ensch 3000 R. Derieux 3000 J. Raffestin 3000 E. Raffin 3000 R.-Ch. Larue 3000 J.-Ch. Féron 3025 Y.-A. Briand 3025 R. Mourice 3025 A. Bodin 3025 D. Békaert 3025 Th. Briand 3025 F. Lagadeuc 3025 R. Bouvier 3025 J. Guelpa 3050 G. Lemoine

RCD GAINS C.PR. 1'12"7 231 190 60/1 1'12"4 236 070 15/1 1'10"6 236 940 7/1 1'11"1 238 130 20/1 1'10"3 239 790 4/1 1'11"9 242 270 12/1 1'12"4 248 370 50/1 1'12" 295 120 25/1 1'12"1 322 160 24/1 1'10"8 326 692 8/1 1'12"1 363 840 14/1 1'12"8 368 420 18/1 1'11"3 376 180 10/1 1'11"4 382 230 6/1 1'11"9 406 640 16/1 1'12"1 558 190 80/1

1) PRIX DU PONT ALEXANDRE III (16H35) Attelé - Autostart - Course E - Femelles - 5 ans 41 000 € - 2 150 m - 15 partants COUPLÉS - TRIO - MULTI - 2 SUR 4 N° Chevaux (Déf.) Drivers 1 Jet Girl (D4) P. Lecellier 2 Java de Castelle (D4) J. Raffestin 3 Jessy Lucky (DP) M. Abrivard 4 Jessie Lake (D4) P.-Y. Verva 5 Judicieuse (DP) O. Raffin 6 Jade Haufor (D4) D. Bonne 7 Jakira (D4) B. Rochard 8 Jeny des Malberaux (P.DP) E. Raffin 9 Java de Langeron (DP) P.-Ph. Ploquin 10 Jamina Josselyn (P.DP) D. Thomain 11 Johanna Eleven F. Guerineau 12 Jolie Queen (P4) C. Terry 13 Java des Augeries J.-Ch. Piton 14 Jet Set du Bellay (D4) F. Nivard 15 Jessy de Daux (P.DP) F. Lagadeuc Favoris : 3 - 2 - 1 - 8 - Outsiders : 7 - 4 - 5

Perf. 5a Da Dm 2a 4a 6a 0a 6a 6a 0a 0a (23) 3a 0a (23) 9a 3a 4a 4a 8a 8a 2a 0a 0a Da Da 3a 8a 4a Da 0a 8a 0a 3a Da 6a (23) 0a 8a 0a 5a 3a 5a 3a 4a

2) PRIX DU PONT DU CARROUSEL (17H10) Monté - Course D - Européenne - Mâles - 5 et 6 ans 46 000 € - 2 875 m - 9 partants COUPLÉS - TRIO - SUPER 4 N° Chevaux (Déf.) Jockeys Perf. 1 Hawker Typoon (P4) D. Bonne Da 5a 7a 2 Jamy (D4) P.-Ph. Ploquin Dm 1m Dm 3 Longgone River (D4) B. Rochard 7a 5m 5a 4 Danubio (Ity) (P.DP) F. Lagadeuc 6a 8a (23) 5 Junior Berdiere (DA) N. Henry Dm 4m Dm 6 James of Carly (D4) E. Raffin 3m 2m (23) 7 Jaguar de Villetot (D4) P.-Y. Verva 3m (23) 8m 8 Icare de Phyt's (DP) A. Lamy 3a 0a 1a 9 Jirobello (D4) M. Mottier 1m 1m (23) Favoris : 9 - 2 - 6 - Outsiders : 7 - 8 - 5 3) PRIX DU PONT D'IÉNA (17H45) Attelé - Autostart - Course E - Mâles - 5 ans 41 000 € - 2 150 m - 13 partants COUPLÉS - TRIO MINI MULTI - 2 SUR 4 N° Chevaux (Déf.) Drivers 1 Jericho (D4) E. Raffin 2 Jag Haufor (D4) D. Thomain 3 Jaguar Bourbon E. de Jesus 4 Jannig d'Erevan (DP) A. Trihollet 5 Jeune Ami M. Abrivard 6 Josvil (D4) C. Terry 7 Journaio du Roi (D4) J.-Ch. Piton 8 Jirenzo (D4) P.-Y. Verva 9 Jackson Hill G. Gelormini 10 Jeu de Mots (DA) B. Rochard 11 Jenaro Djema A. Dollion 12 Julius Berry (DP) F. Guerineau 13 Jaouen (P4) F. Nivard Ecurie Y. Desmet : 1 - 5 Favoris : 11 - 5 - 4 - Outsiders : 2 - 1 - 8

Perf. 2a 0a (23) 3a 4a (23) 2a 6a Da 2a 4a Da 2a 0a (23) 4a (23) 9a 7a 3a 5a 8m 3a (23) 5a (23) 3a Da 0a (23) 1a Da 1a 3a 8a 5a 5a 6a 2a

4) PRIX DU PONT DE GRENELLE (18H21) Monté - Course C - Européenne - 7 à 11 ans inclus 68 000 € - 2 250 m - 16 partants COUPLÉS - TRIO - MULTI - 2 SUR 4 PICK 5 N° Chevaux (Déf.) Jockeys Perf. 1 Glorieuse Carnois (D4) E. Raffin Da Da Dm 2 Gold du Val (D4) F. Lagadeuc Dm Dm 5m 3 Hopium (D4) B. Rochard 4m 3m 5m 4 Heart of Gold (D4) Th. Dromigny 8a Da 0a 5 Detroit Ace (P.DP) M. Colas Da 5a Da 6 Finger de Rodrey (D4) L. Jublot Da (23) Dm 7 Guapo Marboula (PA) A. Gendrot Da 4m Dm 8 Dorun Beam (P.DA) P.-Y. Verva 6a 4a 9a 9 Forain Jenilou (D4) D. Bonne 5m 1m 3m 10 Gavroche Best (D4) A. Bodin Dm 5m 4m 11 Feel Good Desbois (D4) O. Placier 5a 1m 6a 12 Gala de Crennes (P.DP) A. Poulain 6a 0a 5a 13 Djeson d'Ariane (P.DP) M. Mottier 1m 6m 5m 14 Dick des Malberaux (D4) T. M.-Maisonnette 3m 6a 9m 15 Eveil du Lupin (D4) A. Lamy Da 0a (23) 16 Fluo Meslois (D4) V. Saussaye 8m 7m 0a Favoris : 3 - 9 - 13 - 14 - Outsiders : 2 - 7 - 11 - 10

5) PRIX DE L'ISÈRE (18H56) Attelé - Course E - Femelles - 4 ans 35 000 € - 2 875 m - 16 partants COUPLÉS - TRIO - MULTI - 2 SUR 4 N° Chevaux (Déf.) Drivers 1 Kimmeridgienne (D4) F. Nivard 2 Kiva du Loisir (D4) L. Abrivard 3 Khadidja Castelets (D4) D. Bonne 4 Killarney (P4) D. Thomain 5 Kemilla de Brion (DP) M. Abrivard 6 Kaline de Cosse M. Mottier 7 Karmen de Montceau (D4) G.-A. Pou Pou 8 Kalinka du Grenat E. Szirmay 9 Karelle du Dorat (D4) A. Dollion 10 Kalea Dream (D4) C. Terry 11 Kimie Jihem Th. Dromigny 12 Komedie Somolli (D4) B. Rochard 13 Kara du Fer P.-Y. Verva 14 Kentucky Girl (D4) G. Gelormini 15 Koh Samui Bond (PA) Th. Roullier 16 Kwinie Jihaime C. Herserant Favoris : 9 - 5 - 14 - 6 - Outsiders : 4 - 2 - 7

Perf. 2a Da 3a 8a (23) Da 9a 5a 9a 5a 3a 8a 2a 1a (23) 1a Da 3a 6a 4a 5a 8a (23) 8a 1a (23) 1a 6a Da (23) (23) 8a Da 0a 3a 7a 0m 3m 3m 3a 0a (23) (23) 2a 1a 0a (23) 7a

6) PRIX DU PONT SAINT-MICHEL (19H28) Attelé - Autostart - Course R - A Réclamer Apprentis et lads-jockeys - 7 à 10 ans inclus 18 000 € - 2 150 m - 15 partants COUPLÉS - TRIO - MULTI - 2 SUR 4 N° Chevaux (Déf.) Drivers Perf. 1 Filhio de Lou (P.DP) Th. Roullier 9a 0a 0a 2 Emencourt Blequin (D4) Cl. Lelievre 0a 1a 0a 3 Eden de l'Iton (D4) J.B. Lelièvre 0a 8a (23) 4 Favori de l'Iton (P.DP) A. Poulain 8a 0a 0a 5 El Fuego (D4) A. Jannier 0a 7a (23) 6 Expeditious (D4) C. Legrain 7a 0a (23) 7 Faubourg du Perche (DA) L.f. Larue 9a Dm 0a 8 Erode Ludois (D4) Ch. Sabin Dm (23) 5a 9 Fakir de Gesvres L. Piton Da Da 0a 10 Easy Marceaux (DA) M. Bisquerra 5a 0a 2a 11 Fakir Stardust (D4) T. Thurmes 7a 9a 7a 12 Ganymed de Corbery (D4) M. Vaudoit 8a 3a 8m 13 Espit Chupitos (D4) M. Lecoq Da Da 7a 14 Facto Prior (D4) T. M.-Maisonnette Da 0a 6a 15 Gina Costardiere (D4) A.S. Vallette Dm 7a (23) Ecurie Danover : 6 - 7 Favoris : 2 - 4 - 1 - 8 - Outsiders : 5 - 6 - 12 7) PRIX DU PONT SAINT-LOUIS (20H00) Monté - Course D - 4 ans 40 000 € - 2 875 m - 11 partants COUPLÉS - TRIO - MINI MULTI - 2 SUR 4 N° Chevaux (Déf.) Jockeys Perf. 1 Karibelle de Nuit T. M.-Maisonnette Da 9a (23) 2 Kronos du Gite (D4) Th. Roullier 7m Da 6m 3 Krokeuse de Diam's (D4) B. Rochard Dm 3m Dm 4 Kaly d'Eole (D4) G. Lenain 4m 5m 4a 5 Kosmos de Socery E. de Jesus Am (23) 7m 6 Koprioro F. Lagadeuc (23) Dm 4m 7 Kephyr d'Este (D4) A. Lamy 2m 1m (23) 8 Kel Air d'Eole (DP) A. Angot 5m Da Dm 9 Kibble (P.DP) D. Bonne 5m 4m (23) 10 Kangourou (D4) P.-Ph. Ploquin Da 7a 5a 11 Krome (D4) M. Mottier (23) 6m 1m Ecurie L. Laudren : 4 - 8 Favoris : 7 - 11 - 3 - Outsiders : 9 - 6 - 4 8) PRIX DE SAINT-CLÉMENT (20H32) Attelé - Course F - Amateurs - 6 à 10 ans inclus 12 000 € - 2 875 m - 14 partants COUPLÉS - TRIO - MULTI - 2 SUR 4 N° Chevaux (Déf.) Drivers Perf. 1 Ines Turgot E. Smet 8a 0a 0a 2 Grain de Malice (D4) A. Lair 1a Da 0a 3 Imoko du Bouillon (D4) I. Jublot 7a (23) 0m 4 Irving Herold (D4) P. Prod'Homme 5a (23) Dm 5 Horizon du Trianon (P4) F. Robin Da 3a (23) Suivants à 2900 mètres 6 Helecho (DP) P. Troia 3a 3a (23) 7 Forestrello A.-K. Rasmussen 0a (23) 8a 8 Hunadora (PA) S. Laboutique (23) 9a 1a 9 Happy Danover J. Barbier 3a 8a Ta 10 Ebenito d'Aurcy A. Renaudin 5a 0a (23) 11 First de Rougemont (DA) A. Neirinck 5m 3a 5m 12 Gloire de Fleury D. Caillet 8a 0a 8a 13 Ivana de Bertrange (D4) B.th. Marie 3m 2m 1a 14 Fleur de Larre (D4) S. Dersoir 8a (23) 6a Favoris : 6 - 10 - 2 - 9 - Outsiders : 8 - 4 - 14

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QUARTÉ+ (Pour 1,50 euro) 10 - 6 - 5 - 13

Ordre .............................2 560,95 Désordre............................210,45 Bonus ..................................18,75

QUINTÉ+ (Pour 2,00 euros) 10 - 6 - 5 - 13 - 3

Ordre ............................51 244,40 Désordre............................671,80 Bonus 4 sur 5 .......................12,20 Bonus 3 ................................9,00

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1. 10 Territorywar (M. Guyon) G. 11,80 ; P. 5,00 2. 6 White Platin (R. Thomas) P. 11,40 3. 5 Raysteve (M. Barzalona) P. 4,40 4. 13 Wild West (Ch. Soumillon) 5. 3 Denver Chop (A. Crastus) Couplé : 10-6 G. 108,20 - P. 34,00 - 10-5 P. 13,60 - 6-5 P. 33,00 Multi en 4 : 1 764,00 - Multi en 5 : 352,80 Multi en 6 : 117,60 - Multi en 7 : 50,40 2 sur 4 : 18,90 2) PRIX DU ROCHER CASSEPOT (SUPER 4) 7 partants - Tous partants 1. 4 Balsam (M. Guyon) G. 14,60 ; P. 7,00 2. 1 Vercors (C. Demuro) P. 10,80 3. 5 Dream Whisper (M. Barzalona) 4. 6 Valdivara (A. Pouchin) Couplé Ordre : 73,50 Trio Ordre : 4-1-5 255,80 Super 4 : 898,60

(E) Ecuries - Intentions de déferrer : D.4 : 4 pieds - D.2A : 2 antérieurs - D.2P : 2 postérieurs

Les informations de cette rubrique sont données à titre indicatif. Seuls les documents publiés par le Pari Mutuel Urbain ont valeur officielle. Nous invitons les parieurs à s’y référer. La responsabilité du journal ne saurait, en aucun cas, être engagée.


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25 Résultats des tirages du lundi 25 mars 2024

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À LA UNE

26

MARDI 26 MARS 2024

SOCIAL

Maltraitances sur les handicapés : lutter contre l’omerta Pour sortir de l’omerta accompagnant parfois les maltraitances subies par les personnes handicapées en établissements sociaux et médico­sociaux, une campagne de contrôles systématiques va être lancée en 2025.

C

ette stratégie prévoit de contrôler tous les établisse­ ments médico­sociaux héber­ geant des enfants et des adultes handicapés d’ici 2030. Les inspec­ teurs seront chargés de vérifier que leurs droits fondamentaux sont respectés, avec une attention toute particulière à la lutte contre les maltraitances », indique le minis­ tère délégué chargé des Per­ sonnes âgées et des Personnes handicapées. « Il y aura des contrôles déjà an­ noncés mais surtout des contrôles inopinés pour voir si les recom­ mandations de la Haute autorité de santé sont bien appliquées et res­ pectées, les conditions d’hygiène, de sécurité… », a précisé la mi­ nistre déléguée Fadila Khattabi.

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« Les violences en institutions sont très fréquentes : cela va des coups et brûlures de cigarettes jusqu’au viol et violences sexuelles » L’association Droit Pluriel

D’ici fin 2025, tous les établisse­ ments sociaux et médico­sociaux devront aussi proposer à leurs ré­ sidents ayant des difficultés d’ex­ pression des outils de « communi­ cation alternative et améliorée ». Ces outils, qui aident les per­ sonnes ayant des difficultés à communiquer par la parole, pourraient leur permettre de dé­ noncer les maltraitances.

VIOLENCES TRAITÉES « EN INTERNE » « Il existe une omerta sur les vio­ lences subies par les personnes vul­ nérables en institutions, favorisée par le fait que les victimes sont souvent non­oralisantes, autistes, atteintes de troubles du déficit in­ tellectuel par exemple », explique Marie Rabatel, présidente de l’As­ sociation francophone des femmes autistes (AFFA). « Les violences sont trop souvent traitées en interne, plutôt que re­ montées aux autorités de santé. Si les familles l’apprennent, trop sou­ vent l’institution les décourage de porter plainte », ajoute­t­elle. Cette stratégie de contrôles, issue des travaux des « États généraux

« Les violences sont trop souvent traitées en interne, plutôt que remontées aux autorités de santé. » Illustration AFP

9 200 Quelque 9 200 établissements sont concernés par ces contrôles, notamment les instituts médico­ éducatifs (IME), foyers d’accueil médicalisés, établissement et service d’aide par le travail (Esat)... de la maltraitance » en 2023, est publiée au lendemain de la diffu­ sion sur M6 d’un numéro de « Zone Interdite » sur les dé­ faillances de l’État dans le secteur du handicap. L’émission montre notamment un IME délabré, qui refuse de laisser entrer des parents, alertés par un éducateur sur les condi­ tions déplorables d’hébergement de leurs enfants. Cette enquête

donne aussi la parole à des pa­ rents ayant porté plainte après avoir constaté des signes de mal­ traitance sur leur fils autiste ma­ jeur. Fadila Khattabi a demandé le lan­ cement d’une mission de l’Ins­ pection générale des Affaires so­ ciales (Igas) pour « contrôler l’ac­ compagnement et l’orientation des enfants handicapés en IME ». Les conclusions sont attendues en fin d’année.

sur des personnes vulnérables par les autres résidents ou par les pro­ fessionnels encadrants », explique sa fondatrice Anne­Sarah Kertu­ do. « Les familles craignent de devoir reprendre leurs enfants si elles se plaignent. Souvent ce sont des mères seules qui doivent travailler et nous appellent en pleurs car elles savent qu’elles abandonnent leurs

MÈRES SEULES

Du côté des maisons de retraite médicalisées, après le scandale suscité par le livre­enquête « Les Fossoyeurs » du journaliste Victor Castanet, qui avait révélé en 2022 des maltraitances dans des résidences du groupe privé Or­ pea (rebaptisé Emeis), le gouvernement avait annoncé que les 7 500 Ehpad en France, publics, privés et associatifs, seraient contrôlés. La moitié l’ont déjà été, les autres le seront d’ici la fin de l’année, selon le ministère. La loi Bien vieillir, en passe d’être adoptée par le Parlement, prévoit par ailleurs pour que les familles ne pourront plus se voir refuser l’entrée dans l’établis­ sement, sauf cas exceptionnel.

Pour Droit Pluriel, une associa­ tion qui anime une permanence juridique dédiée aux personnes handicapées, « les violences en institutions sont très fréquentes : cela va des coups et brûlures de ci­ garettes jusqu’au viol et violences sexuelles ». « Elles sont commises

enfants à ces mauvais traitements, faute de place ailleurs », ajoute­t­ elle. Le gouvernement entend aussi généraliser le contrôle des anté­ cédents en matière de violences sexuelles, harcèlement, maltrai­ tances, des intervenants, profes­ sionnels comme bénévoles dans les établissements médico­so­ ciaux.

LE CAS DES EHPAD EN 2022


MARDI

FRANCE

26 MARS 2024

27

POLITIQUE

SÉCURITÉ

Rejet de la croisade anti­Poutine de Macron

Nouvelles opérations antidrogue version XXL

Le dernier sondage Odoxa met en lumière l’impopularité croissante d’Emmanuel Macron. Les Français ne soutiennent pas sa croisade anti­Poutine, au contraire…

V

oilà un sondage qui va à l’en­ contre des idées reçues. Les Français sont de moins en moins nombreux à considérer la Russie « comme un adversaire à combattre » (33 %, soit ­4 points en un mois) mais plutôt comme « un mal nécessaire avec lequel il faut composer » (53 %, +2 points). Ré­ sultat, les sondés ne font que peu de cas de la croisade macronienne contre le président russe. Mieux, ils estiment ne pas être dupes que cette politique agres­ sive n’est que stratégique, seule­ ment envisagée pour que le chef de l’État « se mette en valeur » (50 %). Selon eux, le Président ne croit pas une seconde que son atti­ tude puisse changer quoi que ce soit dans le conflit ou la position russe. Bref, si les mots ne sont pas lâchés, les Français mettent en exergue le cynisme ou l’opportu­ nisme élyséen. D’ailleurs, à l’ana­ lyse des réseaux sociaux, le hash­ tag #MacronNousPrendPourDes­ Cons fait un carton.

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La stratégie anti­Poutine n’est peut­être pas une bonne chose dans la perspective des européennes De là découle logiquement un nouveau décrochage d’Emmanuel Macron dans cette enquête d’opi­ nion. Ainsi, sept Français sur dix pensent qu’il n’est pas un bon Pré­ sident. Sa popularité a encore re­ culé d’un point en mars pour se si­ tuer 4 points en dessous de son ni­ veau de fin 2023. Son Premier mi­ nistre recule aussi (­1 point) mais le devance de 11 points : 42 % des Français estiment que Gabriel At­ tal est un « bon Premier ministre ». Bref, à l’aube des élections euro­ péenne, il est peut­être temps pour la communication élyséenne de se poser la question sur l’op­ portunité de marteler un discours radicalement anti­Poutine. On est loin des premières réactions prési­ dentielles, il y a deux ans, où il ne fallait pas « humilier la Russie »... Le Rassemblement national en profite à fond. Marine Le Pen et son dauphin Jordan Bardella, avec une approche beaucoup plus dis­ crète que Poutine, caracolent en tête des sondages. Ils sont solide­ ment accrochés à leur deuxième et troisième place dans la cote d’adhésion mensuelle (derrière l’éternel premier Édouard Phi­ lippe).

BAROMÈTRE POLITIQUE MARS 2024

Quelle attitude souhaitez-vous qu’Emmanuel Macron adopte au sujet de la Russie ? Selon-vous, il doit considérer la Russie comme...

Un mal nécessaire avec lequel il faut composer

53% +2 pts 33% -4 pts 13% +2 pts

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Un adversaire à combattre Un allié, un partenaire

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NSP : ne se prononcent pas (1%) *Depuis février Sondage Odoxa – Backbone Consulting pour Le Figaro, publié le 29 février 2024

Emmanuel Macron a affirmé à plusieurs reprises que l’envoi de troupes occidentales en Ukraine n’était pas exclu. Pensez-vous que si Emmanuel Macron tient ces propos c’est avant tout… ?

Une semaine après Marseille, quatre nouvelles opérations anti­ drogue « place nette XXL » ont été menées hier en France, portant à 496 le nombre d’interpellations selon le ministre de l’Intérieur. Au total, « 15 000 policiers, gen­ darmes et douaniers seront mobili­ sés cette semaine » en France sur les opérations « Place nette XXL », a in­ diqué le ministère de l’Intérieur. « Nous avons un objectif de 850 per­ sonnes à interpeller », a déclaré Gé­ rald Darmanin, soulignant qu’il souhaitait « démanteler des points de deal en intégralité », en incluant les « têtes de réseau ». « Notre travail collectif, c’est de montrer à tous les habitants, et surtout à ceux des quartiers populaires, que la sécurité, c’est pour eux », a­t­il précisé.

« NOUS LUTTONS CONTRE UNE PIEUVRE »

Le ministre a annoncé que d’autres opérations de ce type seraient me­ nées « dans plusieurs autres agglo­ mérations dans les jours et les se­ maines qui viennent ». Elles seront destinées à « porter un coup d’arrêt aux trafics de drogues » et à « assurer l’ordre républicain », avait indiqué le président Macron. « Soit nous lâchons le travail contre

46

GUYANE Les « engagements » de Macron

50

%

NSP : ne se prononcent pas (4%)

Ensemble des Français Symp. LFI Symp. PS Symp. Les Écologistes Symp. Renaissance Symp. LR Symp. RN

Sondage réalisé avec

pour

46% 28% 45% 45% 84% 59% 35%

50% 69% 55% 52% 16% 40% 61%

la drogue et alors nous sommes comme les Pays­Bas, comme la Bel­ gique, parfois comme l’Espagne, comme d’autres pays d’Amérique du Sud, aux mains des narcotrafi­ quants », soit « nous luttons contre une pieuvre dont on ne doit pas sim­ plement couper les pattes mais at­ teindre la tête », a déclaré M. Dar­ manin.

L'ACTUALITÉ EN FLASH

Parce qu’il pense que c’est en s’opposant fermement à Vladimir Poutine que l’on sera le plus efficace à la fois dans l’intérêt de l’Ukraine et de la France. Parce qu’il veut focaliser l’intérêt des Français et des médias sur un sujet international dont il pense qu’il le mettra davantage en valeur. Ne se prononcent pas

%

Gérald Darmanin a promis de nouvelles offen­ sives dans « les semaines qui viennent ». AFP

4% 3%

3%

1

%

4%

et la

Enquête réalisée auprès d’un échantillon de Français interrogés par Internet entre les 19 et 20 mars 2024. Échantillon de 1 005 Français représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon est assurée par la méthode des quotas appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, niveau de diplôme et profession de l’interviewé après stratification par région et catégorie d’agglomération. INFOGRAPHIE L’UNION

Emmanuel Macron a promis, hier, dès son arrivée en Guyane de combattre la pêche illégale, l’un des nombreux défis de ce département français frontalier du Brésil, enclavé et confronté à une forte insécurité, qui a massivement voté pour Marine Le Pen en 2022. De retour après son déplacement d’octobre 2017, le chef de l’État a atterri à l’aube à l’aéro­ port de Cayenne pour une visite de deux jours. « Les engagements qui avaient été pris » ont été « à la quasi­totalité tenus », a­t­il affirmé à sa descente d’avion, en vantant les « moyens supplémentaires octroyés au territoire » dans « à peu près tous les domaines ». À commencer par la sécurité, où le dispositif « 100 % contrôle » a « permis de réduire drasti­ quement le trafic de stupéfiants » à l’aéroport, a­t­il assuré, avant de rencontrer policiers et gendarmes qui y interceptent chaque semaine 30 à 40 kilos de drogue.

3 Soprano, Antoine Griezmann et Thomas Pesquet sont les trois personnalités préférées des 7­14 ans, selon un sondage réalisé par l’institut Ipsos pour le journal de Mickey. Le chanteur Soprano retrouve la première place qu’il occupait depuis trois ans avant d’être détrôné en 2023 par le footballeur Olivier Giroud, aujourd’hui redescendu à la sixième place. Une femme fait son entrée dans le top 10, Angèle (8e), qui progresse de six places. Les femmes restent cependant largement sous­représen­ tées dans le classement : cinq parmi les vingt­sept premières places, avec les chanteuses Louane (12e) et Vitaa (17e), l’actrice Mimie Mathy (24e), et l’artiste Aya Nakamura (27e), soit une de moins que dans le précédent classement.


MARDI

FRANCE MONDE

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26 MARS 2024

RUSSIE

Poutine admet une attaque « islamiste » mais pointe Kiev Vladimir Poutine a reconnu, hier, pour la première fois que l’attentat près de Moscou, revendiqué il y a trois jours par le groupe jihadiste État islamique (EI), avait été com­ mis par des « islamistes radicaux », tout en continuant à sous­en­ tendre un lien avec l’Ukraine. Kiev et les Occidentaux ont vigoureuse­ ment démenti toute relation entre les autorités ukrainiennes et les auteurs de cette attaque qui, selon

un nouveau bilan annoncé hier soir, a fait au moins 139 morts et 182 blessés. « Nous savons que (ce) crime a été commis par des isla­ mistes radicaux ayant une idéologie contre laquelle le monde islamique se bat lui­même depuis des siècles », a­t­il déclaré lors d’une réunion gouvernementale. « Ce qui nous in­ téresse, c’est le commanditaire », a­ t­il ajouté, en appelant à une en­ quête « professionnelle ».

En image

« La menace terroriste islamiste est réelle, elle est forte », a dit hier Gabriel Attal lors d’une visite à la gare Saint­Lazare, à Paris. AFP

SÉCURITÉ

Des « moyens exceptionnels » face au « terrorisme islamiste » À

quatre mois des Jeux olym­ piques, la France est à nouveau en alerte maximale face à la me­ nace d’attentats, dans la foulée de l’attaque de Moscou menée, selon Emmanuel Macron, par un groupe ji­ hadiste à l’origine de « plusieurs ten­ tatives » récentes sur le sol français. « La menace terroriste islamiste est réelle, elle est forte » et « elle n’a jamais faibli », a dit hier le Premier ministre Gabriel Attal lors d’une visite à la gare Saint­Lazare, à Paris. « Notre mobilisa­ tion est évidemment totale pour y faire face », « nous agissons partout pour

l’asphyxier » avec le déploiement de « moyens exceptionnels partout sur le territoire », a­t­il ajouté, avant d’en­ chaîner les propos martiaux. À la suite du relèvement du dispositif Vi­ gipirate à son niveau maximal « ur­ gence­attentat », décidé dimanche soir lors d’un conseil de défense à l’Élysée, « 4 000 militaires supplémen­ taires » sont placés « en alerte » en plus des 3 000 déjà déployés dans le cadre de l’opération Sentinelle, a an­ noncé le chef du gouvernement. De son côté, le ministre de l’Intérieur Gé­ rald Darmanin, dont la sécurité était

déjà une préoccupation majeure en vue des JO, a garanti que la police, la gendarmerie et les renseignements français seraient « prêts » pour relever ce défi. Le chef du gouvernement a précisé que deux projets d’attentat avaient été « déjoués » en France de­ puis le début de l’année. Selon le mi­ nistère de l’Intérieur, une personne a été interpellée le 10 janvier pour un projet contre des « cibles juives » ou « une boîte de nuit LGBT » ; puis le 5 mars, un sexagénaire, qui fomentait une action violente contre des édi­ fices religieux chrétiens.

SÉNÉGAL Diomaye Faye, candidat de la rupture, va devenir président L’opposant antisystème Bassirou Diomaye Faye, encore en prison il y a une dizaine de jours, va devenir le président du Sénégal après la recon­ naissance hier par son principal adversaire d’une victoire historique dès le premier tour de la présidentielle qui s’apparente à un séisme poli­ tique. En douze présidentielles au suffrage universel, c’est la première fois qu’un candidat de l’opposition l’emporte dès le premier tour.

L'ACTUALITÉ EN FLASH (Capture d’écran Instagram)

NORD

La jeune chanteuse Anaïs Robin est morte après un accident de la route Anaïs Robin, une jeune chanteuse de 21 ans originaire du Nord, est décédée dans un tra­ gique accident de la route, rapportent nos confrères de La Voix du Nord. Dans la nuit de ven­ dredi à same­ di, vers 4 heures du matin, la jeune femme a perdu le contrôle de son véhicule et a percuté un arbre au niveau de la commune de Baisieux (Nord). L’artiste compte près de 500 000 abonnés sur TikTok et 70 000 sur YouTube. Son titre Un Autre en featuring avec LVZ cumule à ce jour 1,8 million de vues sur YouTube.

GAZA

Pour la première fois, le Conseil de sécurité vote pour un « cessez­le­feu immédiat »

Après des mois de « silence assourdissant », le Conseil de sécuri­ té de l’ONU a enfin exigé lundi un « cessez­le­feu immédiat » à Gaza, un appel bloqué plusieurs fois par les États­Unis qui se sont cette fois abstenus, provoquant la colère de leur allié israé­ lien. La résolution, adoptée sous les applaudissements par quatorze voix pour, et une abstention, « exige un cessez­le­feu immédiat pour le mois du ramadan » – qui a déjà commencé il y a deux semaines –, devant « mener à un cessez­le­feu durable », et « exige la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages ». De nombreux membres du Conseil, tout comme le porte­parole de l’ONU, ont insisté sur le fait que ce texte fait loi, mais les Américains assurent qu’il n’est « pas contraignant ». Les résolutions du Conseil sont de toute façon souvent ignorées par les pays concernés.

ÉTATS-UNIS

La justice allège la pression financière sur Trump

37 Seuls 37 % des Français attendent les Jeux olympiques « avec beaucoup » ou « un peu d’impatience » (26 juillet­ 11 août), selon un sondage Viavoice dévoilé hier à l’occasion des Assises du journalisme de Tours. L’intérêt est encore un peu moins prononcé pour les Jeux paralympiques, qui suscitent l’impatience de seulement 30 % des sondés, interrogés en ligne du 29 février au 4 mars.

La cour d’appel de l’État de New York a donné à Donald Trump une nouvelle bouffée d’air en ramenant à 175 millions de dol­ lars la somme qu’il doit payer à la suite de sa condamnation au civil pour fraudes financières. La cour a donné dix jours à l’ex­ président, condamné à 454 millions de dollars d’amendes avec ses fils Eric et Don Jr., pour fraudes financières au sein de leur empire immobilier Trump Organization, pour rassembler cette somme. Donald Trump avait précédemment jusqu’à lundi pour fournir la garantie qu’il paierait les 454 millions, jugement dont il a fait appel. Par ailleurs, le procès pénal de Donald Trump dans l’affaire de paiements dissimulés à une actrice de films X commencera le 15 avril, a annoncé le juge, rejetant une de­ mande de nouveau délai présentée par la défense, alors que


ÉCONOMIE

ÉDUCATION

29 CAC 40

Du nouveau pour aider les lycéens à trouver un stage Moins de trois mois avant le stage obligatoire de juin pour les secondes : les 560 000 lycéens concernés ont accès depuis hier à une plateforme, qui doit pallier le manque d’offres.

LA BOURSE

plus haut 2024

Clôture du lundi 25 mars 2024

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Les plus fortes variations de la Bourse de Paris Les chiffres clés Hausses % jour Cours €

Baisses % jour Cours €

ADVICENNE +39,39 2,30 BARBARA BUI +18,06 8,50 LATECOERE +15,71 0,02 AURES TECHNOLOGIES +11,39 4,01 EXPLOSIFS PROD.CHIM +7,56 128,00

CASINO GUICHARD -64,23 0,19 FINANCIERE MARJOS -35,00 0,07 RALLYE -16,16 0,03 GENSIGHT BIOLOGICS -10,29 0,40 BASTIDE LE CONFORT -8,71 15,10

Prix à la consommation, février 2024 Hors tabac : +2,69 % en un an / Avec tabac : +2,96 % en un an Indice de référence des loyers 4e trim. 2023 +3,50 % en un an (142,06) SMIC 11,65 €/h depuis le 01/01/2024 -1 766,92 € base 151,67 h/mois RSA 607,75 €/mois (une pers.) - 911,62 €/mois (deux pers.)

Les places étrangères NIKKEI

04 91 27 01 16

DAX

FTSE +0,30 %

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39 363,48

Baril de pétrole

+1,43 %

Once d’or

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+0,22 %

à Londres

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À Londres

2 176,12 $

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Les valeurs régionales Cours € % jour EXEL INDUSTRIES 56,40 -1,40 FREY 27,60 0,00 LANSON - BCC 46,00 +3,37 LAURENT-PERRIER 117,00 -1,27 LISI 23,90 -0,42 LOMBARD ET MEDOT 13,50 0,00

SBF 120

Ce stage obligatoire, dans une entreprise, une association ou un service public, durera deux semaines, du 17 au 28 juin, pour toutes les secondes. Studio Republic /Unsplash

O

n vient tout juste de commencer à travailler sur nos CV au lycée… J’ai peur que ce soit très compli­ qué de trouver une place car c’est très tard », s’inquiète Nathalie, 15 ans, en seconde dans un lycée de Bagnolet (Seine­Saint­Denis). « Et à la différence du stage en 3e, on débarque tous en même temps dans les entreprises, ça va être l’enfer », re­ doute cette élève. Auparavant, les secondes entamaient leurs vacances d’été dès début juin, pour cause d’enseignants et de lycées mobilisés par l’organisation du bac­ calauréat. Mais l’actuel Premier mi­ nistre Gabriel Attal avait souhaité, quand il était ministre de l’Éduca­ tion, s’atteler à une « véritable recon­ quête du mois de juin ». À son initiative, la deuxième quin­ zaine de juin sera ainsi consacrée cette année aux épreuves du bac pour les classes de première et de terminale et à « un stage en milieu professionnel » pour les secondes. Ce stage obligatoire, dans une entre­ prise, une association ou un service public, durera deux semaines, du 17 au 28 juin, pour toutes les secondes en filières générale et technologique scolarisés dans le public et le privé.

PRÉPARER SON ORIENTATION Objectif ? « Approfondir leur décou­ verte des métiers, mieux préparer et affermir leurs choix d’orientation », écrit le ministère Pour aider ces élèves âgés entre 15 et 16 ans, une plateforme collectant les

offres, accessible depuis l’espace dé­ dié « 1jeune1solution », a ouvert hier. Mais à moins de trois mois de l’échéance, de nombreux lycéens n’ont pas encore validé de conven­ tion de stage, ni même, pour cer­ tains, encore commencé à chercher, comme Nathalie, la lycéenne de Ba­ gnolet.

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« Fin juin, ces élèves auront déjà fait le choix de leurs spécialités pour l’année de première, les jeux de l’orientation sont faits » Une proviseure

Setti, 15 ans, qui fréquente le même établissement, est en revanche « presque débarrassée de la re­ cherche ». « J’attends la confirmation mais je dois aller chez un vétérinaire spécialiste des NAC (nouveaux ani­ maux de compagnie), qui soigne à la fois les reptiles, les oiseaux ou encore les cochons d’Inde. C’est ma coiffeuse qui m’a mise en relation avec lui », lance la jeune fille, qui estime être « une des rares » de sa classe à avoir décroché le sésame. À Lille, Florence Delannoy, provi­ seure du lycée Montebello, fait un ra­ pide calcul : « Sur 460 élèves de se­ conde, je n’ai à ce jour que 20 conven­ tions signées, c’est très faible », re­ grette la cheffe d’établissement,

syndiquée au Snpden­Unsa, pour qui il est « dommage que la plateforme n’ouvre que fin mars, c’est trop tard ». Le ministère de l’Éducation n’a pas communiqué le nombre d’offres dis­ ponibles sur cette plateforme.

« NON­SENS » D’autres remettent en question « l’in­ térêt pédagogique » de ce stage. « Fin juin, ces élèves auront déjà fait le choix de leurs spécialités pour l’année de première, les jeux de l’orientation sont faits », déplore Karile Richard, provi­ seure du lycée Turgot à Paris. « Tout ça est un non­sens », lâche cette syn­ diquée ID­FO. Certains élèves pointent, eux, les « vacances volées ». « Ça fait six ans que j’attends d’avoir trois mois de va­ cances ! », s’agace Lucien, en seconde au lycée Voltaire à Paris. « Je voulais profiter d’avoir enfin 16 ans pour tra­ vailler en juin, en attendant le début des vraies vacances. » Et que se passera­t­il si un élève ne trouve pas de stage ? « L’élève est ac­ cueilli dans son établissement » et « bé­ néficie de solutions en ligne de décou­ verte des environnements profession­ nels et y effectue des recherches docu­ mentaires pour préciser ou parfaire son projet d’orientation », peut­on lire sur le site de l’Éducation nationale. « Impossible », tranche Karile Richard. « C’est une période rouge où tout le ly­ cée est monopolisé sur les examens du bac, avec les épreuves écrites et orales, donc pas de temps pour gérer des se­ condes sans stage. »

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ACCOR ADP AIRBUS GROUP AIR FRANCE - KLM AIR LIQUIDE ALD ALSTOM ALTEN AMUNDI APERAM ARCELOR MITTAL SA ARGAN ARKEMA ATOS AXA BENETEAU BIC BIOMERIEUX BNP PARIBAS BOLLORE BOUYGUES BUREAU VERITAS CAP GEMINI CARMILA CARREFOUR CGG COFACE COVIVIO CREDIT AGRICOLE DANONE DASSAULT AVIATION DASSAULT SYSTÈMES DERICHEBOURG EDENRED EIFFAGE ELIOR GROUP ELIS ENGIE ERAMET ESSILORLUXOTTICA EURAZEO EUROAPI EUROFINS SCIENTIF. EURONEXT EUTELSAT COMM. FDJ FORVIA GECINA GETLINK GTT HERMES INTERN. ICADE ID LOGISTICS GROUP IMERYS INTER PARFUMS IPSEN IPSOS JC DECAUX SA KERING KLEPIERRE

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43,33 125,50 170,12 9,77 191,22 6,13 13,18 134,70 63,35 29,15 25,20 85,30 94,58 1,71 34,58 13,42 63,95 100,60 62,49 6,25 37,65 28,10 214,00 16,26 16,00 0,40 14,49 45,96 13,40 59,32 207,00 41,17 4,39 49,29 103,80 2,46 20,22 15,52 71,75 209,65 81,55 2,64 55,92 87,55 3,75 37,48 13,60 93,95 15,91 140,90 2 403,00 24,90 331,00 31,44 51,20 109,50 64,70 17,51 353,75 23,74

+1,55 -0,87 +0,13 +0,17 +0,39 -1,37 +0,53 -0,81 +0,80 -0,21 +0,82 +1,43 -0,42 -2,87 +0,28 -1,32 +0,16 0,00 -0,49 +0,89 -0,29 +1,30 -0,79 +0,37 -0,44 +4,07 +2,62 +0,79 -0,01 -0,42 +7,31 -1,14 +1,39 -1,10 0,00 +3,02 +2,02 +0,56 +1,20 +0,46 +0,80 +1,77 -0,07 +0,11 +2,74 +0,16 -0,62 +1,24 -1,43 -0,14 +0,71 -0,08 -0,90 +0,32 +0,20 +0,37 +0,78 -0,40 -1,20 +1,02

+25,24 +7,08 +21,70 -28,12 +8,57 -4,89 +8,21 +0,15 +2,50 -11,34 -1,85 +0,12 -8,17 -75,72 +17,24 +7,53 +1,75 0,00 -0,16 +10,43 +10,35 +22,87 +13,38 +4,36 -3,44 -32,47 +22,38 -5,59 +4,25 +1,09 +15,51 -6,94 -13,54 -8,96 +6,99 -16,10 +7,04 -2,53 +0,35 +15,45 +13,50 -53,91 -5,19 +11,32 -11,76 +14,13 -33,42 -14,67 -3,98 +17,51 +25,23 -29,94 +8,17 +10,39 +1,59 +1,48 +14,01 -6,02 -11,34 -3,81

L'OREAL 435,45 LECTRA 32,15 LEGRAND 96,60 LVMH 825,50 M6-METROPOLE TV 13,67 MAUREL ET PROM 5,51 MERCIALYS 10,75 MERSEN 35,95 MICHELIN 35,41 NEOEN 25,50 NEXANS 99,05 NEXITY 8,94 ORANGE 10,64 ORPEA 11,8920 PERNOD RICARD 146,45 PLASTIC OMNIUM 11,90 PLUXEE 26,54 PUBLICIS GROUPE SA 99,22 REMY COINTREAU 90,24 RENAULT 45,59 REXEL 24,94 RUBIS 28,10 SAFRAN 208,05 SAINT GOBAIN 70,53 SANOFI 89,65 SARTORIUS STED BIO 271,20 SCHNEIDER ELECTRIC 214,95 SCOR SE 29,86 SEB 116,40 SES 6,04 SOCIETE GENERALE 24,06 SODEXO 79,38 SOITEC 123,65 SOLUTIONS 30 SE 2,07 SOLVAY 25,06 SOPRA STERIA GROUP 218,40 SPIE 34,46 STELLANTIS NV 27,16 STMICROELECTRONICS 39,90 TECHNIP ENERGIES 23,80 TELEPERFORMANCE 90,18 TF1 8,40 THALES 160,25 TOTALENERGIES 63,23 TRIGANO 144,50 UBISOFT ENTERT 19,00 UNIBAIL-RODAMCO WESTFIELD 73,82 VALEO 11,46 VALLOUREC 17,15 VALNEVA 3,60 VEOLIA ENVIRON. 29,65 VERALLIA 34,58 VICAT 36,05 VINCI 115,96 VIRBAC 347,50 VIVENDI 9,97 VUSIONGROUP 125,80 WENDEL 94,05 WORLDLINE 11,19 X-FAB 7,10

+0,65 -0,46 -1,95 -0,37 +2,70 +1,47 +0,84 -0,55 -0,11 +0,08 -0,35 -2,19 +0,21 -10,18 -1,15 +1,28 -1,14 -0,14 -2,30 +0,34 -1,58 +2,55 +0,39 -0,48 +1,13 -3,14 -1,42 +0,50 +0,61 -0,41 -1,90 +0,89 +1,19 -1,62 +2,12 -1,44 -0,46 +0,76 -0,15 +0,38 -1,12 +0,48 +1,94 +0,60 -0,96 -0,29 +0,27 +0,17 +1,00 +4,20 +0,03 +1,53 +1,41 -0,34 +0,58 -0,39 +0,16 -0,27 +4,05 +0,92

-3,37 +2,88 +2,66 +12,53 +5,64 -9,52 +8,09 +2,13 +9,09 -15,79 +24,98 -46,94 +3,28 -29,16 -8,33 -0,83 +2,08 +18,12 -21,53 +23,53 +0,69 +24,89 +30,47 +5,81 -0,12 +13,24 +18,25 +12,85 +3,01 +1,26 +0,15 +6,55 -23,58 -22,51 -9,63 +10,41 +21,77 +28,45 -11,82 +12,48 -31,71 +17,73 +19,63 +2,65 -2,56 -17,78 +10,31 -17,68 +22,25 -23,77 +3,82 -0,80 +9,74 +1,99 -3,34 +3,00 -7,36 +16,62 -28,62 -30,30

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MARDI 26 MARS 2024


MARDI

GRAND ANGLE

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26 MARS 2024

CONSOMMATION

Shein, emblème de la mode à petit prix aux méthodes décriées en France Choix infini et prix mini : le champion du prêt­à­porter bon marché Shein, qui connaît un succès fulgurant dans un contexte d’inflation, est décrié en France pour des pratiques jugées néfastes pour l’environnement et la consommation.

F

ondée en Chine en 2012, l’ap­ plication Shein, qui a son siège à Singapour, a rapidement conquis le marché mondial de la mode éphémère ou « fast­fashion », basée sur le renouvellement rapide de collections à très petits prix. En France, l’Assemblée nationale a adopté en mars une proposition de loi pour rendre ces produits moins attractifs et ainsi limiter l’impact sur l’environnement d’une produc­ tion qu’elle juge excessive et qui fe­ rait en partie appel à des produits chimiques toxiques. Le Sénat doit encore se prononcer sur ce texte. Robe de chambre à 7 euros, brace­ lets à moins de 50 centimes… la marque propose en ligne un nombre infini d’articles de mode à prix cassés, à grand renfort de mar­ keting.

23 Shein, qui n’est pas tenu de publier ses résultats car non coté en Bourse, a réalisé 23 milliards de dollars de chiffre d’affaires et 800 millions de bénéfices en 2022.

..................................................

Pour repérer les nouvelles tendances, la marque scrute réseaux sociaux et données d’utilisateurs Un concept qui séduit dans les pays occidentaux, où l’inflation grève le pouvoir d’achat des consomma­ teurs, mais est écrié par certains car il favoriserait une hyper­ consommation du fait du renou­ vellement continu et rapide des collections. Shein, à l’instar d’autres enseignes comme Zara ou H&M, est aussi ac­ cusé d’avoir recours à des sous­ traitants sous­payés travaillant dans des ateliers aux mauvaises conditions de travail. L’entreprise s’en défend et assure que sa chaîne

Shein, qui ne vend qu’en ligne, cible une clientèle jeune très présente sur les réseaux sociaux. AFP d’approvisionnement fait réguliè­ rement l’objet d’audits indépen­ dants.

AVANTAGE COMPÉTITIF

La force de frappe de Shein repose sur la Chine, qui dispose d’une vaste industrie textile à bas coûts et d’un réseau logistique particulière­ ment performant, dans un pays ul­ tra­connecté où le commerce en ligne est particulièrement avancé. Le Bangladesh, deuxième exporta­ teur mondial de vêtements der­

rière la Chine et où les salaires sont moins élevés, « pourrait en théorie vendre des vêtements moins chers que Shein », souligne l’analyste Alli­ son Malmsten. « Mais il n’y a pas d’écosystème pour les commerciali­ ser, les promouvoir, les vendre à l’étranger et ensuite les expédier », fait­elle remarquer. « La Chine pos­ sède tous ces éléments », fait valoir Mme Malmsten. Cela donne aux entreprises im­ plantées dans le pays un avantage considérable en termes de coûts et

de rapidité sur toutes les étapes de la chaîne d’approvisionnement. Un atout dont profite également l’application chinoise Temu, qui ri­ valise désormais aux États­Unis avec le géant Amazon, grâce à une vaste gamme d’articles du quoti­ dien à prix réduits.

« SURPRODUCTION »

Shein a ainsi pu mettre en vente l’an dernier un nombre impres­ sionnant de modèles de vêtements (1,5 million), loin devant la marque

espagnole Zara, pionnière du prêt­ à­porter bon marché (40 000), se­ lon une étude menée par Sheng Lu, un expert de la mode. Une telle variété d’articles s’ac­ compagne généralement de risques et de coûts de production considérables pour ces grands groupes. « Shein s’en sort car il est très réactif et a peu d’invendus dans ses entre­ pôts », analyse Rui Ma, un expert du marché chinois. Pour éviter « les pièges de la surproduction », la marque lance d’abord chaque nou­ veau produit en petite quantité, « 100 à 200 articles », précise Shein. « Seuls les produits que nos clients veulent vraiment sont ensuite réap­ provisionnés », ajoute la marque. Le succès de Shein « dépend forte­ ment de la rapidité de mise sur le marché », souligne Sheng Lu. Pour ce faire, Shein travaille avec plus de 5 000 fournisseurs. Les moins performants sont régulière­ ment écartés, affirment des médias locaux. Pour repérer les nouvelles ten­ dances, la marque scrute réseaux sociaux et données d’utilisateurs. Parfois, des modèles ressemblent à s’y méprendre à ceux de concur­ rents. L’application peut en tout cas compter sur une armée de fans, très actifs sur les réseaux sociaux pour son image.

LE REGARD DU JOUR

TAÏWAN Vue spectaculaire d’un cimetière à Hsinchu.

THAÏLANDE Ce buffle blanc est rare… donc cher. Il a été vendu

plus de 450 000 euros.

ESPAGNE C’est la tradition : les figurines en carton sont brûlées

lors du dernier jour du festival des Fallas à Valence.


SORTIR DANS LA RÉGION

MARDI 26 MARS 2024

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GAD ELMALEH Il est en tournée avec son nouveau spectacle « Lui-même ». Tarifs : 39, 49 et 59 €. A Châlons-en-Champagne, vendredi 29 mars, à 20 heures, au Capitole. Infos : 03 26 65 50 00 et www.lecapitole-en-champagne.fr A Tinqueux (Marne), lundi 8, mardi 9 et mercredi 10 avril, à 20 heures, au Kabaret Reims-Tinqueux. Complet pour les trois dates. Infos : 03 26 04 11 11 et www.le-k-reims.com STAR ACADEMY Sept académiciens, Héléna, Lénie, Julien, Axel, Djebril, Pierre et Candice se produiront vendredi 19 avril, à 20 heures, à l’Arena de Reims avec le « Tour 2024». Tarifs : 49 et 57 €. Infos : 03 26 77 44 44 et www.reimsarena.com

BIENTÔT À L’AFFICHE LAURENT GERRA Mardi 19 novembre, à 20 heures, à l’Arena de Reims avec son nouveau spectacle « Laurent Gerra se met à table ». Tarifs : 49, 59 et 69 €. Infos : 03 26 77 44 44 ou www.reimsarena.com

ROBERTO ALAGNA Le chanteur d’opéra donnera une série de concerts dans huit cathédrales dont celle de Reims où il sera vendredi 10 mai, à 20 h 30, avec un récital de « chants sacrés et d’inspirations sacrée ». Tarifs : 99, 79 et 49 €. Réservation sur www.fnacspectacles.com

M. POKORA En tournée pour ses vingt ans de carrière, avec « l’Épicentre tour». Vendredi 17 mai, à 20 heures, à l’Arena de Reims. Tarifs : 49, 62 et 72 €. Infos : 03 26 77 44 44 et www.reimsarena.com

LARA FABIAN Dimanche 26 octobre 2025, à 20 heures, à l’Arena de Reims, avec un nouvel album dont le premier titre « Ta peine » est déjà sorti. Tarifs : 39, 55, 75, 95 et 110 €. Infos : 03 26 77 44 44 ou www.reimsarena.com

HUBERT-FÉLIX THIÉFAINE Samedi 25 mai, à 20 heures, à l’Arena de Reims, en concert avec « Replugged ». Tarifs : 45, 55 et 65 €. Infos : 03 26 77 44 44 et www.reimsarena.com

DAVID CASTELLO LOPES L’humoriste jouera mardi 5 novembre, à 20 heures, au Capitole de Châlonsen-Champagne, son seul-en-scène « Authentique ». Tarifs : 29, 33 et 39€. Infos : 03 26 65 50 00 et www.lecapitole-en-champagne.fr SO LA LUNE Le rappeur franco-comorien donne un concert samedi 18 mai, à 20 heures, à la Cartonnerie de Reims. Tarifs : 30 et 34 €. Infos: 03 26 36 72 40 et www.cartonnerie.fr

MICHEL JONASZ Samedi 30 mars, à 20 h 30, à l’espace Jean-Vilar à Revin (Ardennes) en formule piano-voix . Tarifs : 32 € (7 €, moins de 18 ans). Infos : 03 24 41 55 71 et www.ville-revin.fr

« LE MONTESPAN » Par l’Atelier Théâtre Actuel, d’après le livre de Jean Teulé. A Soissons, mardi 16 avril, à 20 heures, au Mail-scène culturelle. Tarifs : 20 € (réduit, 9 €). Infos : 03 23 76 77 70 et www.grandsoissons.com A Laon, mercredi 17 avril, à 20 h 30, à la Maison des arts et loisirs. Tarifs : 30 € (réduit, 20 et 15 €). Infos : 03 23 22 86 86 et www.billetterie.ville-laon.fr

LE LAC DES CYGNES Samedi 20 avril, à 20 heures, au Millesium d’Épernay, par l’International Festival Ballet. Tarifs : à partir de 30 €. Infos : 03 26 56 95 00 et www.lemillesium.com INFOGRAPHIE L’UNION


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SORTIR DANS LA RÉGION

MARDI 26 MARS 2024

L’ENTRETIEN PHILIPPINE LAVREY

« J’aime la vraie vie et ce qui m’inspire, ce sont ces moments à part qui vous touchent » REIMS Philippine Lavrey fait partie des jeunes chanteuses actuelles les plus prometteuses.

En résidence au Royal Comedy Club, cette autrice, compositrice et instrumentiste, se produira sur scène ce soir et demain. base était anodin. Ça a pris une telle ampleur de dingue que, même pour lui, ça devenait n’importe quoi. Il a finalement élargi ce gain du concours afin que je chante avec lui. C’est déjà énorme. On a fini par sympathiser son équipe et la mienne. On s’est bien entendu, et c’est comme ça que j’ai fait les pre­ mières parties de ses concerts. Mon ami Thierry Said a trouvé une mai­ son de disques dans laquelle je me trouve encore bien aujourd’hui chez Warner. C’est passé tellement vite que c’est assez exceptionnel.

L’ESSENTIEL ● Philippine Lavrey en concert ● Où ? Au Royal Comedy Club,

35 rue Buirette, à Reims. ● Quand ? Aujourd’hui et demain, à 20 heures. ● Tarifs : 25 euros. ● Infos au 09 83 87 40 32 ou sur www.royalcomedyclub.fr

Qui êtes­vous Philippine Lavrey ?

Je suis originaire du Havre. Je suis chanteuse. J’ai été révélée par The Voice et je vais me produire bientôt au Royal Comedy Club.

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« Ce n’est pas parce que quelque chose est long à venir que c’est du temps perdu. Quand on sort les choses en étant prêt on les sort bien »

Vous venez d’y faire une résidence. Comment s’est faite cette rencontre ? Mon tourneur a fait la rencontre avec David Hardit qui nous a propo­ sé cette résidence, avec la proximi­ té de Paris et mon passage les 26 et 27 mars à Reims, c’était idéal. De plus, nous avons eu un super ac­ cueil.

Un premier single solo « Tomber en amour » est l’aboutissement d’une union entre vous et la mu­ sique ?

Comment avez­vous vécu l’aventure The Voice ?

Au départ, c’était quelque chose d’expérimental. Je ne me rendais pas vraiment compte de ce que je vivais. Avec du recul, c’est une chance de l’avoir fait. Je ne regrette pas du tout.

Vous avez chanté « In the star » avec une cer­ taine ferveur. Êtes­vous personnellement tou­ chée ? Pour moi, je pense que c’est une chanson qui appartient à tout le monde, car on est tous touchés par le deuil dans sa vie. Effectivement, ayant perdu un proche, c’était en­ core plus puissant. Mais là où j’ai vraiment été touchée, c’est quand j’ai regardé les commentaires sur les réseaux et que ça touchait au­ tant de gens. Ça m’a rappelé le pou­ voir de la musique.

Vous êtes autrice, compositrice et interprète. Où allez­vous chercher l’inspiration ?

J’aime la vraie vie et, dedans, ce qui m’inspire, ce sont ces moments à part qui vous touchent. Une émo­ tion me fait réagir. Je suis assez pu­ dique avec les gens et, grâce à la musique, je peux me cacher der­ rière. C’est une façon pour moi d’exprimer toute ma sensibilité et ma nostalgie. Je suis une personne très nostalgique et je n’aime pas quand les choses se terminent. For­ cément, l’amour m’inspire beau­ coup.

« J’ai toujours aimé partager ma musique avec les autres et c’est peut­être ça qui m’aurait manqué si je n’avais pas pu le faire », explique Philippine Lavrey.

Justement l’amour que vous chantez dans vos titres, est­ce votre vécu ?

Oui c’est vrai, car je parle mieux de moi que des autres mais il m’est ar­ rivé d’avoir des textes qui ne me concernaient pas réellement. J’ai d’ailleurs écrit des sujets de rup­ ture avant de rompre moi­même. Quand j’ai rompu, ça m’a terrible­ ment servi. C’est très bizarre, j’avais écrit des choses que je n’avais pas vécues et que j’ai ressenties. Mon inconscient m’a certainement indi­ qué le chemin de la curiosité et je me préparais à vivre ce sentiment­ là. C’est étrange d’avoir ses propres chansons qui vous aident à un mo­ ment de votre vie.

Être la fille de l’ombre, est­ce une forme de frus­ tration ou par pudeur ?

C’est un peu les deux, je trouve que c’est agréable d’avoir la lumière à un moment et à d’autres rester dans l’ombre. Ce n’est pas parce que je suis la fille de l’ombre aux Enfoi­ rés que je ne suis pas artiste. J’ai un ami qui a beaucoup écrit, entre autres pour Jennyfer, et comme on est ami, et que j’adore Jennyfer, j’ai posé beaucoup de voix témoins. Ça ne me dérange pas, car j’adore chanter. Dès qu’il y a un endroit pour chanter, je chante, lumière ou pas. Pour moi c’est deux rôles diffé­ rents. Chacun sa place et son mo­ ment.

Vous êtes autodidacte. À un moment de votre parcours, n’avez­vous pas ressenti un manque de professionnalisme ? On peut toujours être inspiré par

quelqu’un qui nous apprend des choses. Me concernant, ça ne m’a pas manqué, c’est comme ça que je me suis construite. J’ai toujours ai­ mé partager ma musique avec les autres et c’est peut­être ça qui m’aurait manqué si je n’avais pas pu le faire. On peut prendre tous les cours du monde, si derrière on ne pratique pas et que l’on ne fait pas ce qu’on aime avec la passion qu’on a en soi, ça ne sert à rien et le parta­ ger avec ses musiciens, c’est très frustrant. Finalement, c’est ce qui me rend la plus heureuse.

En quoi Matt Pokora a­t­il été une rencontre dé­ cisive ? Déjà, je ne m’attendais pas du tout à remporter ce challenge sur les ré­ seaux sociaux qui, pour moi, à la

Je sors de The Voice, on est en 2016, j’ai 21 ans, je compose et j’écris cette chanson « Tomber en amour » qui fait partie des chansons que j’avais écrites sans savoir que je vais m’en servir plus tard. Elle finit par sortir en mars 2023, c’est tout sim­ plement « Waouh » ! Si on m’avait dit qu’après sept ans de la sortie de The Voice ce serait enfin la recon­ naissance. À l’époque, ça m’aurait paru long mais, au final, ce temps est passé très vite. Entre­temps je me suis construite, j’ai mûri, j’ai plein d’idées et plein de projets et je suis fière d’avoir été si patiente et persévérante. Ce n’est pas parce que quelque chose est long à venir que c’est du temps perdu. Quand on sort les choses en étant prêt on les sort bien.

Comment avez­vous ressenti votre nomination aux NRJ Music Awards ? J’étais comme une gosse. Je l’ai vécu comme si je revenais avec le ticket d’or pour avoir accès aux coulisses. Je l’ai vécu comme ça avec Vito qui est mon meilleur ami. C’est vrai­ ment une histoire particulière, car cette émission il la regardait depuis tout gamin et il a été hyper content d’y aller avec moi. Et moi, j’étais comme une gamine qui a fait ses premières interviews, son premier make­up, les coulisses. J’étais hy­ per heureuse.


MARDI

VOTRE ARGENT

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ÉDUCATION FINANCIÈRE

Développer une culture financière, ça s'apprend dès le collège Si 61 % des 15-17 ans ont une carte bancaire, ils n’ont pas toujours conscience des enjeux et risques financiers qu’ils encourent. C’est pourquoi le dispositif Educfi entend sensibiliser les jeunes aux questions budgétaires dès le collège. JULIE POLIZZI

GROS PLAN

F

aire des enfants de futurs citoyens éclairés est l’un des enjeux fondamentaux de l’école. Et dans une société dominée par l’argent, cet apprentissage se doit d’aborder les questions financières. C’est l’objet de la stratégie nationale d’éducation économique, budgétaire et financière, dit Educfi, pilotée par la Banque de France, qui s’évertue depuis plusieurs années à introduire ces sujets dans la scolarité. Focus sur le Passeport Educfi déployé au collège.

ÊTRE BIEN ARMÉ AU PLUS TÔT Comprendre comment on gère un budget, ce à quoi nous engage un crédit, quels sont les rendements et risques des produits d’épargne ou encore comment éviter les arnaques sont autant de notions essentielles pour maîtriser son argent. C’est ce qu’on appelle la culture financière. L’enjeu est d’autant plus important que les jeunes sont confrontés très tôt aux questions d’argent : 91 % des 15-17 ans détiennent en effet un compte bancaire ou un livret et 61 % ont une carte bancaire, d’après l’enquête 2023 de la Banque de France. Plus encore, 30 % déclarent avoir déjà reçu une offre pour placer, prêter ou emprunter de l’argent par téléphone, internet ou un réseau social et seulement la moitié des jeunes sondés considèrent que les crypto-actifs sont des placements risqués, ce qui les explose à de réels dangers…

Alors que les adolescents manipulent de l’argent très tôt, l’éducation financière trouve petit à petit son chemin dans la scolarité. © iStock / City Presse

RUDIMENTS BUDGÉTAIRES Cela dit, 64 % des 15-17 ans se disent intéressés par les questions financières. C’est là que le Passeport Educfi entre en scène. « Ce dispositif vise à donner aux élèves de 4e les premiers rudiments sur tout ce qui touche aux finances personnelles du quotidien, telles que le budget, le compte bancaire, les moyens de paiement, l’épargne, mais aussi les arnaques et le crédit »,

nous explique Pascal Verwaerde, expert Educfi au sein de la Banque de France. L’institution a élaboré un support de présentation ludique, comme un outil à disposition des enseignants qu’ils utilisent comme ils le souhaitent. Si ce module dure en général entre 2 et 3 heures, ce qui peut sembler un peu court, Pascal Verwaerde se félicite des initiatives de certains professeurs qui « choisissent de dé-

POUVOIR D'ACHAT

et les transports sanitaires (ambulances, taxis conventionnés et véhicules sanitaires légers), dès lors qu’ils ne sont pas effectués dans le cadre d’une hospitalisation ou pour un transport d’urgence. Et là aussi, c’est un doublement des sommes qui va s’appliquer à compter du 31 mars. Le reste à charge atteint dès lors 1 € sur les boîtes de médicaments et flacons, 1 € pour les actes d’auxiliaires médicaux du type infirmiers, kinésithérapeutes, orthophoniste, etc., et enfin 4 € pour les transports sanitaires.

MONTÉE EN PUISSANCE Afin de ne pas représenter une charge supplémentaire pour les enseignants, le dispositif Educfi se déploie progressivement sur la base du volontariat. Et le succès est au rendez-vous ! Après une

expérimentation dans 28 collèges en 2020, 50 000 élèves de 4e ont pu en bénéficier en 2021, puis 221 000 en 2022. À terme, l’objectif est que l’ensemble des quelque 750 000 élèves de 4e de France puissent suivre ce module et obtenir leur Passeport Educfi, un diplôme, pour l’heure, symbolique.  • Le site Abc-economie.banque-france.fr propose des jeux, vidéos et ateliers pour comprendre le monde économique.

ZOOM SUR...

Franchises médicales, le reste à charge augmente Depuis 2005, la législation prévoit une participation forfaitaire des patients à hauteur de 1 € lors de la consultation ou d’un acte réalisé par un médecin généraliste ou spécialiste, ainsi que dans le cadre d’examens radiologiques et d’analyses de biologie médicale, en dehors des cas d’hospitalisation. Or, en vertu des décrets publiés le 17 février 2024, cette participation est immédiatement passée à 2 €. Par ailleurs, des franchises médicales ont été introduites dès 2008 sur les traitements, les actes paramédicaux

cliner le sujet sur plusieurs séances, en créant des séquences pédagogiques mêlant les disciplines et se rattachant au programme scolaire ».

• Plusieurs dispositifs La stratégie Educfi multiplie les sensibilisations : -> Eduscol : la Banque de France et l’Éducation nationale collaborent à la création de ressources pédagogiques d’éducation financière mises à disposition des enseignants de l’école jusqu’au lycée sur la plateforme officielle Eduscol. -> Passeport Educfi en voie professionnelle : depuis la rentrée 2023, le programme est expérimenté dans une version enrichie en Seconde professionnelle dans 11 lycées des académies Aix-Marseille, Lyon et Bordeaux. Il pourrait être bientôt élargi à la Première et la Terminale. -> Service national universel : les séjours du SNU comportent un module d’éducation financière prenant la forme d’un jeu d’énigmes. Quelque 37 000 jeunes l’ont suivi en 2023.

CHIFFRES

L'inflation aggrave le surendettement des Français Quasi tout le monde est concerné par ces augmentations de contributions. En effet, seuls les enfants et jeunes de moins de 18 ans, les femmes enceintes bénéficiant de l’assurance maternité et les bénéficiaires de la complémentaire santé solidaire (CSS) n’ont pas à régler de participation forfaitaire et de franchise médicale. Dès l’annonce des projets de décrets, les associations de patients sont montées au créneau pour dénoncer une « mesure punitive » dans une tribune publiée sur France-assos-sante.org.  JULIE POLIZZI

D’après les chiffres de la Banque de France, les dépôts de dossiers de surendettement ont reculé de 6 % par an en moyenne au cours des dix dernières années, soit une baisse de 50 % depuis 2014. Il n’empêche, le contexte inflationniste a éprouvé durement les ménages. En 2023, le nombre de dossiers est donc reparti à la hausse avec +8 % par rapport à l’année précédente, bien que le chiffre reste inférieur de 15 % à celui de 2019, année de référence en période de prépandémie. Alors que 121 617 demandes ont été enregistrées, l’endettement médian (hors dettes immobilières) s’élève à 16 898 €, contre 30 429 € pour l’endettement moyen. De façon constante, les personnes vivant seules (52 %), les locataires (76 %), les employés et ouvriers (52 %) et les ménages dont le niveau de vie est inférieur au smic (69 %) sont évidemment les premiers concernés. • Bon à savoir : vous pouvez déposer un dossier de surendettement en ligne sur Banque-france.fr.


MARDI

JEUX

34 MOTS FLÉCHÉS

26 MARS 2024

MOTS CROISÉS

MOTS COUPÉS Les quatorze mots ci-dessous ont été découpés (par groupe de trois lettres, sans distinction de syllabes) et sont cachés dans la grille. Une fois les mots trouvés, il restera un quinzième mot à découvrir.

A

B

C

D

E

F

G

H

I

J

I II III IV

GNA

AIL

MÉD

ULA

INF

ANT

LEX

OLE

FLO

ITÉ

VAI

EUR

LLE

NSI

SAN

INS

NER

SIM

FRA

PLA

AGI

CTU

FLU

GER

ION

CTU

PAY

NQU ONS

STE

GAR BAG

NCE

RER

CAR

TON

RDS

NIS

NES

CID

Le mot découvert est : ....................

SUDOKU Complétez cette grille avec des chiffres de 1 à 9 de sorte qu’ils n’apparaissent qu’une seule fois dans chaque ligne, colonne et carré.

MOYEN E L A T E H C O H C E E P S ACQUIS R E R O S S A M A R E R U E ALEXIE T I B U S U R P E E B F O P AMATIR T E U R E C R U S P F U R R BELOTE E S O E I E E Q U I D A M E CONSEILLER M S D T P T N I D T O G Y S CRÉPITÉ S I A O O T A E T E U R C T CROSSE I R R L A E L M L T D E O E DIFFUS T D E E E E E N A G O L S L DOUDOU E B M S S E X T E N U E E I DRISSE M C O N S E I L L E R E N F DROPER R N U N O R E P E R E E T I ÉPERON E S S A R T S R U E T E R P ÉTOLES H A M A C S A C Q U I S N E EUGLÈNE

EXTÉNUÉ FIDÈLES FILETS GAUFRE GRÊLÉE HAMACS HERMÉTISME HOCHET MASSORE METTRE MYCOSE NÉOTTIE PRÊTEUR

MOT CARRÉ T

S

H

U

N E

I

N

M H

E I

M N H

I

T

Chaque ligne, colonne et carré doit contenir les neuf lettres différentes de la grille. Cherchez logiquement l’emplacement de chaque lettre. La grille résolue, vous verrez apparaître dans les cases grisées un MOT MYSTÈRE.

I

S

M

5 6 1 2 2 5 7 2 3 6 3 1 9 6 4 2 5 3 2 6 5 7 8 6 7 9 4 8 4 9 9 7 5 6 3

QUIZ

U U

QUIDAM RADOUB RECRUS REMOUS REPÉRÉE SAMARE SERPES SLOGAN SPEECH STRASS SUBIT SUCETTE USURPÉ

T

S

T U A

H

I

S

Ce mot correspond à la définition suivante : IL A FOI EN L'HOMME

1 – Lequel de ces États américains n’a pas de frontière avec le Mexique ? A. L’Arizona B. Le Texas C. Le Kansas D. La Californie 2 – Quel est l’accessoire fétiche du capitaine Marleau ? A. Une sucette B. Une chapka C. Un imperméable D. Un stylo quatre couleurs

Verticalement A. Juger de manière définitive. B. Accable d’une lourde charge. Divague. C. Aéroport de Tokyo. Source de lumière. D. Centre de recherche. Arbre. E. Formule de salut. Faire la bête. F. Objet de propriété. Transpirer. G. Étain. Élément de progression. Il est célèbre car double. H. On peut y voir des fées. Bécane. I. Début d’énumération. Préfigure une suite conséquente. J. Son point est précis et reconnu. Piges.

SOLUTIONS

SOLUTIONS 3 – Comment appelle-t-on les habitants de Douarnenez ? A. Les Douarnenois B. Les Douarnenais C. Les Douarnenistes D. Les Douarneniens 4 – Par qui le Premier ministre italien Aldo Moro a-t-il été kidnappé puis assassiné ? A. La bande à Baader B. Action directe C. Les Brigades rouges D. L’ETA

T S I E H M A U N H U M A N I S T E N A E T U S M H I A H T U S E I N M E I N M A H T S U S M U N I T H E A I N H S E A U M T M E S I T U N A H U T A H M N E I S

Rayez dans la grille les mots de la liste pour découvrir le MOT MYSTÈRE dont voici la définition : « FEMME D'EXPÉRIENCES » Le mot à trouver est : ...............

Horizontalement I. Il a de quoi vous mettre dans un piteux état. II. Calme confiant. Arrivé parmi nous. III. Amas de stériles. Livret d’épargne populaire. IV. Prend des ris. Arrose Turin. V. Un coup pour rien. Utilisateur. VI. Exprime la perplexité. Grande boîte. VII. Alias Gaïa. Temps écoulé. Statut patronal. VIII. Canal interne. Disque adoré. IX. Affluent de la Loire. Ouvert à tous. X. Indications en tête de lettre.

1. Réponse - C : Parmi ces États américains, seul le Kansas n’a pas de frontière commune avec le Mexique. 2. Réponse - B : Le personnage extravagant joué par Corinne Masiero ne sort jamais sans sa chapka, clin d’œil à l’enquêtrice du film Fargo des frères Coen. 3. Réponse - C : Les habitants de Douarnenez, commune française au cœur de la superbe baie qui porte son nom dans le département du Finistère, sont les Douarnenistes. 4. Réponse - C : Le Premier ministre Aldo Moro a été enlevé le 16 mars 1978 et assassiné le 9 mai 1978 à Rome par les Brigades rouges.

MOT MYSTÈRE

X

moyen

TRA

IX

3 4 5 6 9 1 2 7 8 1 6 2 4 7 8 5 3 9 7 8 9 2 5 3 1 4 6 8 3 1 9 6 7 4 2 5 5 7 4 8 1 2 6 9 3 9 2 6 3 4 5 7 8 1 6 1 3 7 2 9 8 5 4 2 5 8 1 3 4 9 6 7 4 9 7 5 8 6 3 1 2

CRE

VIII

MOT MYSTÈRE : LABORANTINE

POI

VII

MOTS COUPÉS : GARNISONS

TTI

VI

H T A E B E M A C H I N A T I O N S U L E M A C R O I T O T A I N O E M E U S M E T A N A E T A B R E V E S B A R I E R E E C L A I R P L A I N E S A N G E I L A C A I G U R E A T R A I N A S F R E T I N S I N A E S T R A N E N F E R

LON

V

VERTICALEMENT A. CATALOGUER. B. OBÈRE. ERRE. C. NARITA. EDF. D. CNRS. HÊTRE. E. ADIEU. RÉER. F. SOL. SUER. G. SN. PAS. ÉON. H. LOGIS. PC. I. UNE. ENTRÉE. J. REPÈRE. ANS.

8 MÉDAILLON 9 PAYSANNES 10 PLACIDITÉ 11 POIGNARDS 12 SIMULACRE 13 TRANSIGER 14 VAINQUEUR

HORIZONTALEMENT I. CONCASSEUR. II. ABANDON. NÉ. III. TERRIL. LEP. IV. ARISE. PÔ. V. LET. USAGER. VI. AH. USINE. VII. GÊ. ÈRE. ST. VIII. URETÈRE. RÂ. IX. ERDRE. OPEN. X. RÉFÉRENCES.

1 BAGAGISTE 2 CARTONNER 3 FLOTTILLE 4 FLUCTUANT 5 FRACTURER 6 INFLEXION 7 INSOLENCE

UNIVERSAL JEUX 04 91 27 01 16


MARDI 26 MARS 2024

JEUX

35

TOP STAR

MOTS FLÉCHÉS

MAÎTRE MOT

Si vous remettez en ordre les lettres mélangées, vous obtiendrez le nom de cinq clubs où David Beckham a joué. Les titres peuvent être composés de plusieurs mots.

Découvrez un mot à l’aide de tous les mots de la grille. Le chiffre indique le nombre de lettres qui occupent la même place dans le maître mot. Les lettres du maître mot sont toutes présentes dans la grille.

1 I E R L A D R A M D

B O I T E T E N O R T R A I N L O U R D B E N I T P R U N E C A N O T

➩ 2 I T N S E H T A E R E N M U C D

➩ 3 A L E G S L X S Y E E A A L D O N G

➩ 4 M I N L A C A

1 0 2 1 3 2 1

➩ 5 I R G A A E I P N M I S

YAKAZU

A S N R T

2 1

ESSENCE EMPLOYÉE EN PARFUMERIE

T

1 I E R L A DR AMD

1 - Le tuyau de la pompe à essence 2 - La cravate du chauffeur 3 - Les vitres du bus du fond 4 - La boîte à outils 5 - L’échelle 6 - Le tableau de bord 7 - La casquette du mécanicien

7 ERREURS

MOT CARRÉ

3 9 8 4 7 7 2 9 1 5 3 8 6 7 5 3

TOP STAR

Solution : À fond / Toucher le fond / Être à fond de cale / À fond la caisse.

Connaissez-vous au moins 4 autres expressions avec FOND ?

5

P A T C H O U L I H L I P A U O T C C O U L I T P A H A T P H O C I U L U I C T L A H P O O H L I U P A C T L P H A C I T O U I U A O T L C H P T C O U P H L I A

2

Envoyer un navire par le fond.

6 7 5 6 2 3

➩ REAL MADRID 2 I T N S E H T A E R E NM UCD

L’EXPRESSION

➩ MANCHESTER UNITED 3 A L EGS L XSYEEAA L DONG

3 4 4 1 8 5

SUDOKU MOYEN

9

➩ GALAXY DE LOS ANGELES 4 M I N L ACA ➩ AC MILAN

MOYEN

5 I RGA A E I P NM I S A SNRT ➩ PARIS SAINT-GERMAIN

SUDOKU

6 5 7 8 9 1 3 2 4 9 2 3 4 5 6 7 8 1 8 4 1 2 3 7 5 6 9 7 8 9 5 1 2 4 3 6 2 1 4 7 6 3 8 9 5 5 3 6 9 8 4 1 7 2 3 7 2 6 4 5 9 1 8 1 9 5 3 2 8 6 4 7 4 6 8 1 7 9 2 5 3

C O

SOLUTIONS

YAKAZU

I

7 ERREURS

I T C P P H I

4

1 1 2 3 2 7 4 3 9 3 1 2 2 8 2 1 3 4 7 2 1 6 4 3 5 1 4

U I C L

3

3 2 5 4 1

I H P O A

5 4 2 1 3

6 5 1 3 2 4

C

4 4 6 8 5

MAÎTRE MOT

I U L

U L

S M B O H E C A T O M B E R A T I F I E R E F R I T L I E O P E R A R I G U E R E T S N E E R A P T E T A S E R I E T R O C L E R E G N E S D O E A N E S T B E L G E O T A M E R G R O G M U S E L I E R E

H

C H

BRUIT

A

4 6 1 5 3 2 7

Chaque ligne, colonne et carré doit contenir les neuf lettres différentes que vous trouvez dans la grille. Recherchez les neuf lettres et placez-les dans la réglette. Cherchez l’emplacement de chaque lettre. La grille résolue, il apparaîtra dans les cases grisées un MOT MYSTÈRE dont voici la définition :

3 2 5 1 2 4 1 1 4 6 8 5 3 1 2

MOT CARRÉ

Insérez les chiffres manquants. Chaque colonne horizontale ou verticale correspond à une série de chiffres même dans le désordre. Exemple : une série de 2 cases, les chiffres seront 1,2. Une série de 3 cases, les chiffres seront 1,2,3, etc.

5 8 1 7 6 4 9 2 3

UNIVERSAL JEUX 04 91 27 01 16


TÉLÉVISION

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MARDI 26 MARS 2024

SÉRIE

En coulisses

Des brigadiers au grand cœur

© Pyramide Distribution

Les fans de mythologie vont être en joie, puisque la série Kaos se précise ! S’il faudra patienter pour avoir une date de diffusion française, Netflix a dévoilé les premières images de cette fiction qui s’annonce comme une conspiration moderne entre tout-puissants. On y voit Jeff Goldblum interpréter Zeus, aux côtés de Poseidon, Hera et Hades.

UNE OMBRE AU TABLEAU Et si l’une des œuvres authentiques du peintre Egon Schiele était retrouvée dans la maison d’un jeune ouvrier français ? Voici le pitch, inspiré d’une histoire vraie, du film Le Tableau volé, en salle le 1er mai. Au cœur de ce thriller où l’art se monnaye, Alex Lutz incarne un commissairepriseur.

Ce soir, à 21 h 10, M6 dévoile sa toute nouvelle minisérie intitulée Brigade anonyme, portée notamment par Éric Cantona et Arié Elmaleh que nous avons rencontrés. LE PERSONNAGEJOUÉ PAR ÉRIC CANTONAESTINSPIRÉ D’UN HOMME. L’AVEZ-VOUS RENCONTRÉ ?

PROPOS RECUEILLIS PAR JULIE PITAUD

E

n France, un enfant disparaît en moyenne toutes les douze minutes. Un sujet qui a particulièrement intéressé les scénaristes de Brigade anonyme, la nouvelle création de M6 composée de quatre épisodes, à découvrir à 21 h 10. Dans le but de retrouver ces mineurs, Éric Cantona, aidé d’Arié Elmaleh, Helena Noguerra et Marilyn Lima, se lance à corps perdu dans ces enquêtes et réalise des opérations coup de poing. Rencontre avec deux acteurs unis pour la bonne cause.

ÉRICCANTONA,VOUSAVEZICIUNRÔLEDEJUSTICIER.LESENS DE LA JUSTICE EST UNE NOTION QUI VOUS TIENT À CŒUR DEPUIS TOUJOURS… Quand je choisis un personnage ou une histoire, ce n’est pas forcément pour jouer le justicier mais oui, cela m’arrive. J’aime quand ce que je fais a du sens. Ce qui m’a plu, c’est surtout mon personnage, ce qu’il a fait de son

© JEAN PHILIPPE BALTELL/BONNE PIOCHE/M6

TONNERRE DE ZEUS

Éric Cantona, Arié Elmaleh et leurs acolytes mettent tout en œuvre pour retrouver des enfants disparus. expérience. Il est comme moi, assez libre et il dit ce qu’il pense même. J’aime bien l’idée que quand on vit un drame, on puisse le transformer en quelque chose de merveilleux.

IL Y A UNE PART DE DUALITÉ DANS VOS PERSONNAGES. D’UN CÔTÉ,VOUS INCARNEZ UN HOMME QUIAIDE LESAUTRES ETDE L’AUTRE, UN ANCIEN HORS-LA-LOI... Tout dépend comment on définit

« hors-la-loi ». Mon personnage arrive à agir seul parce qu’on enlève sa fille en premier. La police lui dit qu’il doit attendre 24 heures car neuf mineurs sur dix fuguent. Sauf que lorsqu’un enfant disparaît, les 72 premières heures sont déterminantes. Quel père de famille n’essaierait pas de retrouver sa fille en complément de la justice ?

Éric Cantona : Oui, il est venu sur le tournage des deux premiers épisodes. Arié Elmaleh : Il s’appelle Béor. Cette histoire d’enlèvement lui est vraiment arrivée et comme il a été très efficace pour retrouver sa propre fille au bout de deux jours et demi à 400 km de Paris où il résidait, plusieurs personnes l’ont contacté, désemparées, parce qu’un neveu, un ami ou encore un voisin avait perdu un enfant. Béor a ainsi monté son association baptisée Les disparus anonymes et a développé un système de réseau qui allait visiblement plus vite que la police. Il a réussi à retrouver 130 enfants ! Grâce aux réseaux sociaux, Béor a créé des groupes dans plusieurs grandes villes de France et surveille notamment les frontières, une étape à ne surtout pas négliger lorsqu’un enfant disparaît. ■

ZOOM SUR

CE SOIR À LA TV

© Nathalie Guyon - FTV

Des légendes sur les planches TROISIÈME BÉBÉ EN VUE Tout sourit à Marie Portolano. Aux commandes de Télématin sur France 2 au côté de Thomas Sotto, la journaliste fait également la promotion de son livre, baptisé Je suis la femme du plateau. De bonnes nouvelles professionnelles en harmonie avec sa vie privée puisque la présentatrice est enceinte de son troisième enfant !

La pièce Bungalow 21 relate la rencontre entre deux couples mythiques : Simone Signoret et Yves Montand et Marilyn Monroe et Arthur Miller. Une histoire d’infidélité à voir ce soir, à 21 h 10, sur France 2.

INFIDÉLITÉ D’ÉTOILES Sur une idée de Benjamin Castaldi, petit-fils de Simone Signoret, la pièce Bungalow 21 a été écrite par ÉricEmmanuel Schmitt. Elle revient sur la rencontre et la fameuse liaison entre Marilyn Monroe et Yves Montand.

Nous voici embarqués en 1960, au Beverly Hills Hotel de Los Angeles. Le comédien français, qui tourne le film Le Milliardaire au côté de Marilyn, est venu avec sa compagne Simone Signoret. Leur bungalow est voisin de celui de l’actrice américaine et d’Arthur Miller. Après le départ de leurs conjoints respectifs, Yves Montand succombe au charme de la sulfureuse blonde.

LES SŒURS SEIGNER EN SCÈNE Jouée dès septembre 2023 à Paris, au Théâtre de la Madeleine, Bungalow

© Shutterstock / City Presse

TWEETS & CIE

UN DRÔLE DE NOËL M6 semble déjà préparer les fêtes de fin d’année puisqu’une fiction intitulée Père Noël à domicile est actuellement en tournage. Porté par Medi Sadoun, Louise Monot, Éric Antoine, François-Xavier Demaison et Camille Lellouche, ce téléfilm retracera l’histoire d’Enzo, contraint par son patron de se déguiser en père Noël le 24 décembre.

#LaetitiaKrupa Matthieu Croissandeau @croissandeau « Libre, curieuse, drôle, originale, effrontée… Laetitia Krupa avait l’art et la manière de faire entendre sa voix de journaliste. Elle nous manque déjà. » Didier Sahok @didsahok « Quelle tristesse... Laetitia Krupa m’a fait découvrir le décryptage médiatique et politique dans l’émission Média le mag, une excellente journaliste ! Un exemple pour beaucoup. » Christophe Beaugrand-Gerin @Tof_Beaugrand « J’admirais ta finesse d’analyse, ta malice et ton intelligence. Que la vie est dure. »

FICTION

J'ai tué mon mari

21 se présente comme une histoire d’amour, d’adultère mais aussi d’orgueil et de pardon. Captée les 12 et 13 janviers derniers, la représentation diffusée ce soir est interprétée par Emmanuelle Seigner (qui se glisse dans la peau de Marilyn Monroe) et Mathilde Seigner (qui campe Simone Signoret). Réunies pour la première fois sur scène, les deux sœurs incarnent ces femmes célèbres, à la fois rivales, attachantes et meurtries. ■ VIRGINIE BECK

Ce soir, à 21 h 25, TMC propose J’ai tué mon mari, un thriller sur un sujet plus que jamais d’actualité : l’emprise et les violences faites aux femmes. Déjà diffusée en 2021 sur 13ème Rue, la fiction J’ai tué mon mari met en scène Anna (jouée par Erika Sainte, vue dans la série Les Rivières pourpres). Depuis plusieurs années, elle subit les violences physiques et psychologiques de son mari, jusqu’au jour où, à la suite d’une énième dispute, elle commet l’irréparable et est inculpée… VIRGINIE BECK

France 2, 21 h 10

TMC, 21 h 25

ILS L’ONT DIT « Ma mère faisait des remarques sur le poids des gens autour de nous. Je me suis dit, comme ma mère, c’est mon idole, j’avais le sentiment que grossir signifiait ne plus lui plaire et ne plus être son enfant d’amour ; et peut-être que je ne me sentais pas sécurisée par rapport à ça. » Pour l’émission Balance ton frigo, Joyce Jonathan a confié à Juju Fitcats avoir eu peur, plus jeune, de perdre l’amour de sa mère si elle prenait du poids.


TÉLÉVISION

MARDI 26 MARS 2024

37

14.15 Dans les griffes de ma meilleure amie 15.40 Sous l’emprise de ma meilleure amie 17.30 Familles nombreuses : la vie en XXL 18.30 Ici tout commence 19.10 Demain nous appartient 20.00 JT 20h 20.35 My Million

13.00 Journal 13 h 00 13.55 Ça commence aujourd’hui 16.15 Affaire conclue 17.55 Affaire conclue, la vie des objets 18.00 Tout le monde a son mot à dire 18.40 N’oubliez pas les paroles 20.00 Journal 20 h 00 20.50 Un si grand soleil

13.55 Météo à la carte, la suite 14.20 Rex, série, 3 ép. 16.45 Duels en familles : Le match des Régions 17.25 Slam 18.10 Questions pour un champion 19.15 Ici 19/20 20.00 Tout le sport 20.20 Météo climat 20.40 Aux jeux, citoyens !

12.05 La boîte à questions 12.10 En aparté 12.45 Clique 13.25 Trigger Point, série, 2 ép. 14.55 Le challenge 16.35 Les complices 18.15 Clique 19.00 En aparté 19.35 Tchi tcha best of 19.45 Clique 20.29 La boîte à questions 20.35 En aparté

14.40 Les merveilles du monde antique 15.30 L’Okavango, source de vie 16.25 Manioc et piments, aux origines de la cuisine créole 17.25 L’invité de C dans l’air 17.40 C dans l’air 18.55 C à vous 20.05 C à vous la suite

09.50 Ça peut vous arriver 11.35 Ça peut vous arriver chez vous 12.45 Le 12.45 13.35 Scènes de ménages 14.00 Un jour, un doc, mag. 17.25 Le Juste prix 18.30 La meilleure boulangerie de France 19.45 Le 19.45 20.30 Scènes de ménages

13.35 La La Land 15.50 La vie secrète des lacs 17.20 Invitation au voyage 18.55 Arte Regards 19.30 Le dessous des images 19.45 ARTE Journal 20.05 28 minutes 20.50 Le dessous des cartes – L’essentiel

20.50 FOOTBALL : FRANCE / CHILI « Match amical » À moins de trois mois du coup d’envoi de l’Euro 2024 organisé en Allemagne du 14 juin au 14 juillet prochain, les Bleus de Didier Deschamps débuteront leur série de matchs préparatoires à la compétition avec deux premières rencontres importantes. 23.20 CAMILLE & IMAGES Divertissement 01.04 Euro Millions 01.05 Programmes de nuit

21.00 BUNGALOW 21 Pièce de théâtre avec Emmanuelle Seigner En 1960, deux couples mythiques séjournent au Beverly Hills Hotel, à Los Angeles. Dans le bungalow 20 logent Simone Signoret et Yves Montand : ils s’aiment, ils sont beaux, encore jeunes, pleins de vie, au faîte de leur gloire. 22.40 JOYEUSES PÂQUES Pièce de théâtre 00.45 Un dimanche à la campagne, mag. 02.15 Ça commence aujourd’hui

21.10 ALEX HUGO « Mauvais sang » Série avec Samuel Le Bihan, Lionnel Astie Histoire : Ce matin-là aux abords de Lusagne, Alex Hugo retrouve, prostré dans une voiture rouillée, un jeune homme qui affirme se nommer Léo Melino. 22.40 ALEX HUGO « L’étrangère » Série 00.20 Votre télé et vous, mag.

21.10 L’ÉTÉ DERNIER Film de Catherine Breillat Avec Léa Drucker, Samuel Kircher Histoire : Une avocate renommée met en péril sa carrière et menace de briser sa famille en ayant une liaison avec son beau-fils de 17 ans. 22.50 Inoubliables, nos chers grandsparents 23.30 LATE SPORT 360 Magazine 00.30 Vers un avenir radieux, film 02.05 Stella est amoureuse, film

21.05 VIOL, DÉFI DE JUSTICE Documentaire Depuis #MeToo, en 2017, les plaintes pour viol ont doublé, mais seules 10% d’entre elles aboutissent à une condamnation criminelle. La défiance vis-à-vis de la Justice ne cesse de croître. Trois français sur quatre ne lui font plus confiance. 22.15 C CE SOIR Magazine présenté par Karim Rissouli 23.20 Comme si j’étais morte 00.20 Le pitch cinéma 00.25 C dans l’air, mag.

21.10 BRIGADE ANONYME « Saison 1 - Épisode 1 » Série de Julien Seri Avec Éric Cantona, Arié Elmaleh Histoire : Quand la fille de Castaneda disparait, ce dernier comprend immédiatement la gravité de la situation.

20.55 YAKUZA « L’héritage » Documentaire Si le temps des yakuzas semble révolu depuis les lois des années 2010 contre le crime organisé, ces groupes mafieux japonais perdurent.

22.05 Brigade Anonyme, série 23.05 TAKEN Film avec Liam Neeson 00.50 Affaire Angélique Six : l’insoupçonnable voisin, doc.

21.50 Yakuza, doc. 22.45 JAPON : LA FIN DU PACIFISME ? Documentaire 23.35 Japon, ils ont vu la fin de l’empire, doc. 00.35 Tracks, mag.

15.50 Inspecteur Barnaby, série 17.50 P.A.F. 18.45 P.A.F. avec Baba 19.05 Touche pas à mon poste - 1re partie 20.10 Touche pas à mon poste - 2e partie 20.45 Touche pas à mon poste !

13.50 NCIS, série 14.50 NCIS, série 15.40 NCIS, série 16.40 Un dîner presque parfait, jeu 17.50 Un dîner presque parfait, jeu 18.50 Un dîner presque parfait, jeu 19.50 Les apprentis aventuriers, jeu

15.00 Monk, série 15.50 Monk, série 16.35 Monk, série 17.25 Monk, série 18.25 L’avant Quotidien, mag. 19.15 Quotidien, première partie 20.10 Quotidien, deuxième partie 20.45 Quotidien

13.30 Grey’s Anatomy, série 14.25 Grey’s Anatomy, série 15.10 Grey’s Anatomy, série 16.05 Grey’s Anatomy, série 17.00 4 mariages pour 1 lune de miel 20.05 Plus belle la vie, encore plus belle, série, 2 ép.

15.10 Modern family, série, 3 ép. 16.30 The Big Bang Theory, série, 2 ép. 17.20 The Big Bang Theory, série, 3 ép. 18.35 The Big Bang Theory, série, 3 ép. 19.50 Parents mode d’emploi

15.35 Molusco 16.40 Mystery Lane 17.30 Okoo-koo 18.35 Grizzy et les Lemmings 19.20 Il était une fois ces drôles d’objets 19.35 Organisation Super Insolite 20.15 Culturebox, l’émission

11.15 Top Clip 16.20 Top France 17.15 Top streaming, mag. 18.00 Pawn stars 18.25 Pawn stars, série 18.50 Pawn Stars 19.25 Le meilleur forgeron 20.15 Le meilleur forgeron

21.20 MILF Film de Axelle Laffont Avec Axelle Laffont, Virginie Ledoyen

21.05 LA GRANDE SOIRÉE DES COMÉDIES MUSICALES « Partie 1 » Divertissement Il y a 20 ans, la France vibrait aux notes de la comédie musicale la plus populaire qu’elle n’avait jamais connue… 22.05 LA GRANDE SOIRÉE DES COMÉDIES MUSICALES « Partie 2 » 23.20 Les 20 chansons de comédie musicale préférées des Français, doc.

21.25 J’AI TUÉ MON MARI « Épisode 1 » Téléfilm Avec Erika Sainte, Antoine Gouy Histoire : Anna vit avec son mari violent depuis plusieurs années. 22.15 J’ai tué mon mari, téléfilm 23.10 J’AI TUÉ MON MARI « Épisode 3 » Téléfilm 00.15 J’ai tué mon mari, téléfilm 01.05 Programmes de nuit

21.10 MISSION : IMPOSSIBLE 2 Film avec Tom Cruise, Dougray Scott Histoire : La nouvelle mission d’Ethan Hunt l’oppose à son ancien disciple et maintenant ennemi juré, Sean Ambrose, pour la possession du virus Chimera, capable de décimer une ville en 24h. 23.30 EDGE OF APOCALYPSE Téléfilm de Nikita Argunov Avec Rinal Mukhametov, Lyubov Aksyonova 01.35 Programmes de nuit

21.10 MON BÉBÉ Film avec Sandrine Kiberlain, Thaïs Alessandrin Histoire : Héloïse est mère de trois enfants. Jade, sa « petite dernière », vient d’avoir dix-huit ans et va bientôt quitter le nid pour continuer ses études au Canada. 22.55 LE CASSE DE CENTRAL PARK Film de Brett Ratner Avec Ben Stiller, Eddie Murphy

21.00 LES CERCLES SACRÉS « Un spectacle de l’Olympiade Culturelle de Paris 2024 » Spectacle Plongez dans la culture afro-brésilienne au travers d’un conte musical aux allures de Roméo et Juliette... 22.00 AMOR AZUL « À l’auditorium de Radio France » Spectacle 01.00 Caetano Veloso à la Philharmonie, spectacle

21.10 LE MEILLEUR FORGERON « 2 épisodes » La mémoire des forgerons du jour sera mise à rude épreuve : il vont devoir recréer une lame incroyablement compliquée après l’avoir regardée pendant seulement vingt secondes. 22.45 LE MEILLEUR FORGERON « Les forgerons font leur cinéma » Télé-réalité 23.35 Le meilleur forgeron 00.25 Le meilleur forgeron

Histoire : Trois amies d’enfance partent dans le Sud vider la maison de l’une d’entre elles, afin de la vendre. 23.10 LES SEGPA Film avec Ichem Bougheraba, Walid Ben Amar 01.05 Les duos impossibles de Jérémy Ferrari, div.

00.55 Espèces menacées, film

SÉLECTION SPORTS

21.05 COMME DES BÊTES 2 Film de Jonathan Del Val, Chris Renaud Avec Philippe Lacheau, Willy Rovelli 22.40 MON ANIMAL FAIT LA LOI « Yoda - Alou - Chamanoule » Divertissement 00.00 Tiny House Nation, doc.

20.45 FOOTBALL : MULTIPLEX « Qualifications Euro 2024 : finales de barrages et Matchs Internationaux : Allemagne / Pays-Bas et Slovénie / Portugal » 22.50 L’ÉQUIPE DU SOIR Magazine

21.00 CAMPING PARADIS « Ça décoiffe au camping » Série de François Guérin Avec Laurent Ournac, Jennifer Lauret 22.50 CAMPING PARADIS « Western camping » Série 00.40 Programmes de nuit

21.05 UN JOUR Film de Lone Scherfig Avec Anne Hathaway, Jim Sturgess 23.10 KAAMELOTT Série Avec Alexandre Astier, Franck Pitiot 02.00 Programmes de nuit

21.10 ALIEN THEORY « Le fantasme de Mars » Documentaire 22.05 Alien Theory, doc. 23.00 ALIEN THEORY « Les pyramides de l’Antarctique » Documentaire 23.40 Programmes de la nuit

21.10 DANS LES SECRETS DES FRANCS-MAÇONS Documentaire 22.45 LES TEMPLIERS : LA DÉMESURE DES BÂTISSEURS Documentaire 23.55 Le secret des Templiers, doc.

18.00 Tennis : Masters 1000 de Miami EUROSPORT 1 20.00 Tennis : Masters 1000 de Miami - EUROSPORT 1 20.45 Football : Multiplex - L'EQUIPE 20.50 Football : France / Chili - TF1 22.00 Tennis : Masters 1000 de Miami - EUROSPORT 1

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MÉTÉO

38 Quelques pluies

MARDI 26 MARS 2024

Mardi 26 mars 4° 12°

GIVET

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BREST

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06:33 19:06 +4 min.

CHARLEVILLE-MÉZIÈRES 4° 13°

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20:36 06:56 Pleine lune : 24-04

6° 12°

BORDEAUX

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PRÉCIPITATIONS PRÉVUES

L'AISNE

matinée après-midi 30

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6h VOUZIERS

Charleville-Mézières

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Reims Vitry-le-François

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EUROPE AUJOURD'HUI DEMAIN 0h

STE-MÉNEHOULD

6° 13°

5° 13°

6h

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18h

Laon

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–1° 4°

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Charleville-Mézières 6° 13°

CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE 6° 13°

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0° 12°

8° 12°

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ARN

Fortes Risque d’orage Neige, grésil

1° 16°

3° 16° 12° 14° 5° 19°

VITRY-LE-FRANÇOIS 6° 13°

6° 13°

2° 14°

7° 11° Nulles Faibles Modérées

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SÉZANNE

6° 9°

LÉGENDE

LA M

MARNE

–2° 11°

Reims Vitry-le-François

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5° 10°

7° 14° 12° 20°

7/7 de 6h30 à 16h

DANS LE MONDE AUJOURD'HUI 16° 22° Alger

Dubai

23° 26°

Mexico

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Rabat

12° 17°

Bangkok

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HongKong

23° 28°

Montréal

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Rio de Janeiro

24° 27°

Beyrouth

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Jérusalem

10° 17°

New Delhi

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Sydney

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Buenos Aires

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Le Caire

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New York

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Tokyo

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Dakar

20° 26°

Los Angeles

11° 18°

Pékin

5° 20°

Tunis

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Confiance: 9/10

JEUDI

Confiance: 8/10

VENDREDI

Quelques averses

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lun 18

mar 19 Confiance: 6/10

jeu 21

ven 22

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DIMANCHE

dim 24 Confiance: 5/10

9° 16° 9° 15°

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9° 17°

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Plus doux 51Avis Google

mer 20

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Instable

by fenetral

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2024

20°

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2023

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SAMEDI

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MAXIMALES DES 7 DERNIERS JOURS À REIMS

4° 15°

7° 13°

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Confiance: 7/10

5° 12°

5° 12°

Souvent nuageux

NICE

10° 8°

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CHÂTEAU-THIERRY

MERCREDI

12° 15°

TOULOUSE

Laon

SOISSONS

Un flux de sud ramènera des nuages abondants pour ce mardi, avec un temps qui sera encore souvent sec le matin mais déjà bien gris. De faibles pluies finiront par gagner la région par le sud en cours d’après-midi surtout. Elles persisteront encore en soirée. Malgré cela, les températures afficheront des valeurs de saison.

MARSEILLE

AUJOURD'HUI 12h 18h

RETHEL

LÉGENDE

8° 12°

LYON

ARDENNES

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7° 11°

4° 13°

LAON 6° 12°

STRASBOURG

8° 12°

NANTES

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PARIS

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SAINT-QUENTIN

LILLE

E EUS

5° 11°

Sainte-Larissa «Mars avec ses manteaux, dans leur mère tuent les veaux.»

LA M

L'OISE

FRANCE AUJOURD'HUI

Doux mais nuageux

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CANCER (22/06 - 22/07) Travail-Argent : vous avez

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avoir la possibilité de nouer des contacts très utiles pour la suite de votre carrière. Amour : vous avez envie de mettre une touche de fantaisie dans votre relation sentimentale. Santé : bonne résistance physique et nerveuse.

TAUREAU (21/04 - 20/05) Travail-Argent : en cas de

litige ou de discussion, soyez très philosophe et détaché ; ne vous laissez pas emporter par la nervosité. Amour : vous éviterez d'imposer votre volonté. Santé : couchez-vous plus tôt.

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des projets et une grande envie de les réaliser. Amour : quelqu'un dont vous attendiez beaucoup ne vous montrera pas l'attention et la tendresse que vous espériez. Santé : bon tonus.

vous ne serez pas particulièrement motivé. Amour : la vie privée est animée, une rencontre sentimentale est possible. Santé : coup de fatigue à prévoir.

clairvoyance et votre détermination vous permettront de régler un malentendu. Amour : l'amour sera au rendez-vous. Santé : évitez les excès en tout genre.

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VIERGE (23/08 - 22/09) x Travail-Argent : aujour-

d'hui, la chance sera de votre côté. Amour : une petite mise au point s'imposera afin de définir clairement la place de chacun au sein de votre couple. Santé : vous bénéficiez d'un bon tonus.

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BALANCE (23/09 - 22/10) Travail-Argent : certaines

opportunités pourraient vous ouvrir des portes vers un avenir professionnel radieux. Amour : vous chercherez à recontacter une personne que vous aimez et que vous n'avez pas vue depuis très longtemps. Santé : le moral est en hausse.

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SCORPION (23/10 - 22/11) Travail-Argent : des dis-

cussions financières sont programmées. Les rapports professionnels sont explosifs, il y a risque de malentendus.

39 ÉPHÉMÉRIDE

Amour : c'est le milieu amical qui vous réserve le plus de satisfactions. Pour les célibataires le grand amour se fait attendre. Santé : bonne vitalité.

Sainte Larissa Originaire de Crimée, sainte Larissa se convertit au catholicisme au IVe siècle. Refusant d’adopter l’hérésie arienne du roi Athanaric, celui-ci la fit brûler vive dans une église avec 22 autres compagnons chrétiens, vers 375. Demain : Habib

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SAGITTAIRE (23/11 - 22/12) Travail-Argent : méfiez-

vous des beaux parleurs qui tenteront de vous rouler aussi bien dans le domaine professionnel que matériel. Amour : vous ne serez pas sur la même longueur d'onde que votre partenaire. Santé : bonne résistance nerveuse.

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CAPRICORNE (23/12 - 20/01) Travail-Argent : vous man-

querez probablement d'enthousiasme. Reprenez-vous. Amour : vous devrez faire face à un problème familial imprévu. Santé : bonne dans l'ensemble.

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VERSEAU (21/01 - 19/02) Travail-Argent : évitez

les accrochages avec vos supérieurs, cela pourrait vous nuire. Amour : ne cherchez pas à imposer à tout prix votre point de vue. Santé : légère fatigue en fin de journée.

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POISSONS (20/02 - 20/03) Travail-Argent : le travail

ne manque pas ! Vous serez toujours aussi sollicité pour de multiples tâches. Amour : vous aurez l'occasion d'harmoniser certaines de vos relations amicales, pour votre plus grand plaisir. Santé : fatigue passagère en fin de journée.

Quelques 26 mars : 1985 : Naissance de

© DR

MARDI 26 MARS 2024

Jonathan Groff, acteur et chanteur américain. Après avoir rencontré le succès à Broadway, il élargit son horizon en apparaissant dans plusieurs séries télévisées et films. Il est notamment connu pour son rôle de Jesse St. James dans la série télévisée Glee. 2002 : Le projet Galileo, système de positionnement par satellites, est lancé par les ministres des Transports de l’Union européenne. Il doit concurrencer le GPS américain qui est en situation de quasi-monopole, le russe Glonass n’étant plus opérationnel. 2005 : Partie le 12 janvier du Pérou, Maud Fontenoy devient à 27 ans la première femme à réussir la traversée du Pacifique à la rame et en solitaire. La navigatrice arrive en Polynésie après un périple de 8 000 kilomètres en un peu plus de 70 jours. Jour pour jour

26 mars 2023 : Le Honduras annonce le transfert de sa reconnaissance diplomatique de Taïwan à la République populaire de Chine. Ce mouvement s'inscrit dans la tendance de plusieurs pays basculant leur reconnaissance officielle de Taïwan vers l'Empire du Milieu.

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MARDI 26 MARS 2024

Le dessin de Chaunu

Une histoire de gros bras L'éditorial d’Arnault Cohen

À trop vouloir jouer les gros bras, Emmanuel Macron risque de se brûler les ailes. Il n’est pas ici question de son goût revendiqué pour la boxe et de cette photo en noir et blanc qui a fait le tour des réseaux sociaux. On y voit un Pré­ sident au biceps étonnamment saillant, grimaçant sous l’effort des coups assénés au sac de frappe de la salle d’entraînement présidentielle. Cette ode à la viri­ lité, quelque peu anachronique, a alimenté toutes les discussions sur la Toile en fin de semaine der­ nière, suscité interrogations et moqueries. Et pas qu’en France, puisque la presse étrangère n’est pas restée insensible à cette com’ élyséenne éton­ nante, à l’image du journal britannique The Tele­ graph qui en a fait sa une du 21 mars, sous le titre « Macron déploie son ultime virilité ». La photo de Macron version Rocky Balboa n’est pas la raison pour laquelle les Français sanctionnent le chef de

l’État dans notre dernier baromètre politique mensuel. L’enquête d’Odoxa révèle que les posi­ tions d’Emmanuel Macron sur la Russie aggravent son impopularité. Ses propos sur l’envoi de troupes occidentales en Ukraine ne passent pas dans une opinion qui semble regretter l’époque où il ne fallait pas humilier la Russie. Sanction immédiate : sept Fran­ çais sur dix considèrent désormais qu’il n’est pas un bon Président. Les Français auraient­ils peur que le maître du Kremlin ne se fâche et lance une attaque nucléaire sur l’Élysée ? Soyons sérieux. Poutine n’en a cure. Non, ce sondage montre surtout que l’opinion des Français a évolué sur le conflit en Ukraine, puisqu’ils n’ont jamais été aussi peu nombreux à considé­ rer la Russie comme « un adversaire à combattre » (33 %). Il y a fort à parier que l’attentat meurtrier de vendredi à Moscou renforce ce refus de la guerre avec la Russie et fasse encore davantage baisser la popularité du chef de l’État. À trop vou­ loir jouer les gros bras…

Les propos de Macron sur l’envoi de troupes occidentales en Ukraine ne passent pas dans une opinion qui semble regretter l’époque où il ne fallait pas humilier la Russie

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Sam @Samparlebien

LU SUR LE NET

Comment bien recharger son téléphone

10 questions sur des villes françaises au nom rigolo La France regorge de subtilités géographiques se mê­ lant à la langue de Molière, donnant des résultats tan­ tôt insolites, tantôt incongrus. Rien que pour vous, L’union­L’Ardennais vous propose dix questions pour faire le tour de la France avec humour !

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Journal L'Union­L'Ardennais

MARDI

MERCREDI

Si vous possédez un téléphone depuis longtemps, la batterie a tendance à s’user, entraînant une baisse de son autonomie et de l’efficacité de sa recharge. Pour gérer au mieux la batterie de son smartphone, il existe quelques astuces comme le révèle L’Internaute. Tout d’abord, rechargez votre téléphone jusqu’à 80 et non 100 % et privilégiez l’utilisation d’un chargeur rapide. Attention, vous devez vérifier la compabilité de votre appareil avec la puissance maximale en watts. Utiliser une prise murale réduit aussi le temps de chargement. Évitez donc la prise USB d’un ordinateur par exemple. Enfin, éteindre son téléphone ou le passer en mode avion évite les activités en arrière­plan qui consomment de la batterie.

L'APPLI DE LA SEMAINE « J’AI MAL À MA ROUTE » Une application pour signaler les nids-de-poule « J’ai mal à ma route », c’est le nom de la nouvelle application que va lancer 40 millions d’auto­ mobilistes. Partant du constat que l’état des routes est de plus en plus dégradé, l’association sou­ haite que les usagers de la route puissent signaler les nids­de­ poule ou autre défauts routiers qu’ils croisent tels que « les pan­ neaux routiers abîmés et les problèmes de marquage au sol », indique le délégué général Pierre Chasseray. Une fois l’emplace­ ment géographique précis indiqué, toutes les informations sont transmises aux autorités chargées de l’entretien des routes, facili­ tant ainsi leur intervention pour effectuer les réparations néces­ saires. L’objectif est ainsi d’améliorer la qualité du réseau routier et de réduire le risque d’accidents. De plus, l’application n’est pas que destinée aux automobilistes. Les motards pourront aussi tout à fait l’utiliser. On ne connaît pas encore le jour exact du lancement de « J’ai mal à ma route » mais Pierre Chasseray indique que sa sortie est prévue « dans les semaines qui viennent ».

@UnionArdennais

JEUDI

Le Stade de Reims affronte l’Olympique Lyonnais ce samedi 30 mars à 21 heures pour la 27e journée de Ligue 1. • Les Flammes Carolo reçoivent Angers le samedi 30 mars à 20 heures dans le cadre de la 21e journée de Ligue Féminine de basket. •

unionardennais

VENDREDI

SAMEDI

DIMANCHE


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