20240612_ENDURO_DE_LA_SEMOY

DEUX JOURS AU SOMMET

La quinzième édition de l’Enduro de la Semoy restera dans  les annales. Un programme copieux attendait les 352 pilotes,  notamment durant la journée de samedi, riche en nouveautés qui ont marqué les esprits. Retour sur une édition déjà mythique.

Matthias Avril revient sur cette édition et regarde déjà vers 2025 PAGE B INTERVIEW

On a suivi Léo toute  la journée du samedi. Il raconte son enduro. PAGE C RENCONTRE

CAHIER SPÉCIAL

ÉVÉNEMENT

Rendez­vous en 2025!

LES HAUTES­RIVIÈRES Une organisation comme celle de l’Enduro, c’est une grosse machine. Partenaires et surtout bénévoles ont passé l’hiver à tout préparer: des traces dans la forêt au concours de coupe mulet. Mais comment se renouveler pour 2025? Indiscrétions...

Le club de la Semoy c’est une grande famille avec entre 80 et 100 bénévoles mobilisés durant tout le week­end pour assurer l’accueil et la sécurité des participants.

Àpeine les prix étaient­ils remis aux champions et championnes que l’équipe de la Semoy avait le regard tourné vers 2025. «On commence à y réfléchir» lâchait, un brin espiègle Matthias Avril, le président du Semoy VTT Club, non sans avoir d’abord un mot pour cette édition 2024. «C’était un week­end satisfaisant, avec peu d’abandons, pas de blessé évacué et une météo favorable. Les pilotes semblent avoir apprécié le parcours et ses nouveautés. Nous voulons remercier nos partenaires: MK bike, L’Ardennaiset les institutionnels qui nous ont donné les autorisations pour cette épreuve. Et bien sûr, tous les pi­

lotes qui ont fait le déplacement. On leur donne rendez­vous en 2025».

La 16e édition est donclancée et l’équipe organisatrice réfléchit déjà aux nouveautés. «Ce n’est pas facile de proposer quelque chose de nouveau chaque année, appuie Matthias Avril, mais on va essayer de faire avancer des projets...». Impossible pour le moment d’en savoir plus, la Semoy aime cultiver le secret et les surprises. Simplement sait­on que ce n’est plus la peine de vous laisser pousser les cheveux dans l’espoir de remporter le concours de coupe mulet. La soirée du samedi réservera, elle aussi, son lots de surprises.

«Ce n’est pas facile de proposer quelque chose de nouveau chaque  année, mais on va  essayer de faire avancer des projets.»

Matthias Avril, président du Semoy VTT Club

SEE YOU IN 2025

Barely had the prizes been awarded to the champions when the Semoy team looked towards 2025. «We're starting to think about it», said Matthias Avril, the president of the Semoy VTT Club, a bit mischievously, not without first having a word for this 2024 edition. «It was a satisfactory weekend, with few abandonments, no casualties evacuated and favorable weather. The drivers seem to have appreciated the course and its new features. We would like to thank our partners: MK bike, L’Ardennais and the institutions who gave us authorization for this event. And of course, all the pilots who made the trip. We’ll see them in 2025.»

The 16th edition is therefore launched and the organizing team is already thinking about new features. «It’s not easy to propose something new every year, says Matthias Avril, but we’re going to try to move projects forward...». Impossible at the moment to know more, Semoy likes to cultivate secrecy and surprises. We just know that it's no longer worth letting your hair grow in the hope of winning the mullet competition. Saturday evening will also have its share of surprises in store.

CAHIER SPÉCIAL

RENCONTRE

Léo Gonzalez, l’un des régionaux de l’étape

Il a été notre fil rouge, samedi, pour nous faire vivre l’enduro de l’intérieur. Timide devant la caméra mais agile sur le VTT, Téo Gonzalez a terminé 53e senior.

Dès le départ, sur les liaisons, à l’arrivée des spéciales... Nous avons suivi Téo au fil de ses aventures. Remi Wafflart

Qu’ils terminent ou non l’emblématique Enduro de la Semoy, tous les pilotes dès lors qu’ils s’inscrivent dans cette périlleuse aventure méritent leur heure de gloire. Mais il a bien fallu en choisir un pour être le fil rouge de la journée de samedi, celle qui réservait le plus de surprises. Le hasard a voulu que cela tombe sur Léo Gonzalez, 20ans. Employé municipal, Léo n’aspire pas

à remporter une manche des Enduro World Series ou la première coupe du monde UCI de la discipline. Non. Léo est un de ses passionnés, simple, timide, mais qui une fois sur le bike se donne à fond. LardennaisTV l’a donc suivi durant toute la journée de samedi. Du départ jusqu’à l’arrivée. À des rendezvous bien précis, nous l’avons interrogé sur ses sensations et ses perfor­

mances. Même si la journée a failli mal tourner avec une petite chute dans la Burne, la 2e spéciale du jour (comme plus de la moitié des pilotes qui sont allés dire bonjour au filet), Léo aregagné les Hautes­Rivières sans casse ni bobo. Fatigué, mais entier, prêt à en découdre le lendemain. Non sans avoir passé une douce nuit pour reprendre des forces.

CAHIER SPÉCIAL

« C’est un petit bijou»

Passé de l’autre côté de la rubalise, Jérôme Clementz apprécie toujours les spéciales et l’ambiance de la Semoy.

Légende de l’enduro et de la DH, Jérôme Clementz est passé depuis quelques années de l’autre côté de la rubalise en coorganisant avec les clubs locaux le désormais East Coast enduro tour, challenge qui regroupe les enduros de Sainte­Marie­aux­Mines (Haut­Rhin), de SaintMaurice Bussang (Vosges), de Saint­Jean d’Ormont (Vosges) et donc de la Semoy. Ce n’était pas la première fois que le champion venait poncer les traces des Hautes­Rivières, mais cette année, il a vu ressurgir du passé des spéciales jusque­là inconnues pour lui. « C’est un petit bijou », commentait­il à l’arrivée de la Moussue, quatrième spéciale de la première journée.

Photo REMI WAFFLART

CAHIER SPÉCIAL

DANS LES COULISSES

Pastèque, banane, bonbons et… maroilles aux ravitos

Le ravitaillement est toujours très attendu par les riders. Et pour chacune des éditions, une nouveauté se glisse discrètement sur la table. Cette année, c’était le maroilles!

Étrangement, beaucoup de pilotes ont préféré les fruits à la spécialité fromagère du grand nord de la France.

Si vous ne l’avez pas vu, vous l’avez sans doute senti. Le maroilles est aussi fort au nez qu’il est doux en bouche. Et surprise, ce fromage typique de la Picardie voisine s’est invité cette année sur les ravitaillements au milieu des mets plus traditionnels que sont les bonbons ou encore les fruits. Soyons honnêtes: le coulant qui a tant fait parler de lui au moment de la sortie de «Bienvenue chez les Ch’tis» n’a pas remporté

un grand succès. « Ils ont préféré la pastèque et le melon », rapporte en riant une bénévole du club habituée à tenir les ravitos. « On est toujours bien reçu à la Semoy » confirme Christophe rencontré au ravitaillement du samedi à Tournavaux. Le Semoy VTT Club met en effet un point d’honneur à bien recevoir ses hôtes. Avec les ravitaillements et les repas, ce sont des milliers et des milliers d’euros qui sont ainsi

investis chaque année pour que les pilotes gardent un bon souvenir des Ardennes, avant, pendant et après la course. Cela va jusqu’à la bouteille d’une célèbrebière belgequi est offerte à la volée à tous les pilotes encore présents après la remise des prix. Quant à savoir quelle sera la spécialité locale qui s’invitera l’an prochain sur les tables des ravitaillements, là aussi les organisateurs gardent le secret.

Photo REMI WAFFLART

Photo REMI WAFFLART

CAHIER SPÉCIAL

CAHIER SPÉCIAL

Photo REMI WAFFLART.

CAHIER SPÉCIAL

Junior: 3e Jules Febvre; 2e Pierre Thiriet; 3e Neo Tielens.

Cadet: 3e Maurice Wilder; 2e Timéo Didier; 1er Briek Van Duyse.

CAHIER SPÉCIAL

Master 40 : 3e Hartstern; 2e Nicolas Bazin; 1er Nicolas Casteels.

CAHIER SPÉCIAL

VAE femme expert : 2e Estelle Humbert; 1ere Mélissa Hirtz.

VAE expert homme: 5e Tanguy Decock; 4e Nathan Polet; 3e Florian Trigo; 2e Maxime Lichtken; 1er Ludovic Oget.

CAHIER SPÉCIAL

Senior homme: 5e Oskar Flake; 4e Antonin Marsot; 3e Julien Soussigne; 2e Bart De Vocht; 1er Olivier Bruwiere.

Senior femme: 5e Yelen Dupra; 4e Lise Holtappels; 3e Op de Beek; 2e Puck Wanert; 1ere Lena Amdt.

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Justice

Un médecin jugé  pour agression sexuelle  sur une de ses patientes

PAGE 10

Cahier hebdo

Économie

Tout savoir sur l’agriculture régénératrice

Politique

Élections législatives: Éric Ciotti provoque un séisme à droite

PAGES 2 À 6

PLONGÉE DANS LES LIEUX SECRETS DU CHÂTEAU

PAGES 18 À 20

LÉGISLATIVES 2024

Ciotti fait exploser la droite

Le patron de LR Éric Ciotti a provoqué un séisme hier en appelant à rejoindre le Rassemblement national, sans parvenir à entraîner avec lui d’autres dirigeants du parti, ulcérés pour la plupart par sa décision. Le RN a déjà assuré qu’il investira des candidats LR.

confirmée sur TF1 à la mi­journée: «Nous avons besoin d’une alliance, en restant nous­mêmes, (…) avec le Rassemblement national et avec ses candidats».

Le député des Alpes­Maritimes, connu pour ses positions droitières, est ainsi devenu le premier dirigeant du parti gaulliste à proposer un accord qui, s’il se concrétise, sera le premier de ce genre en France avec l’extrême droite.

Le patron de LR, qui juge son parti «trop faible» pour s’opposer à la Macronie et au RN, a estimé que la droite avait besoin de cet accord pour préserver sa représentation à l’Assemblée nationale, qui compte aujourd’hui 61 députés, dont beaucoup ne sont pas sur sa ligne.

Il a assuré être suivi par le président des jeunes LR Guilhem Carayon, candidat dans le Tarn, la N.2 de la liste aux européennes Céline Imart et des  «dizaines de parlementaires».

Une consultation menée au sein du groupe LR, qui compte 61 membres, n’a enregistré que deux votes favorables, celui de M. Ciotti et celui de sa collègue des Alpes­Maritimes Christelle D’Intorni.

Le RN investira «des dizaines de candidats LR, dont des (députés) sortants»

Mais le mouvement semble déjà enclenché, le RN annonçant qu’il investira «des dizaines de candidats LR, dont des (députés) sortants», précisant les termes de l’accord entre les deux formations annoncé plus tôt par Jordan Bardella.

«J’ai lancé un appel à toutes les formations politiques patriotes autour du Rassemblement national qui veulent venir contribuer à cette majorité de redressement» et  «je me félicite qu’Éric Ciotti (y) ait répondu favorablement», avait annoncé le président du RN en disant avoir  «évidemment échangé» avec le patron de LR et «continuer de le faire dans les prochaines heures, et sans doute un peu plus tard dans la nuit».

Les Républicains, qui se sont effondrés sous la barre des 5% à la présidentielle en 2022, ont été pris en étau entre la majorité macroniste, qui a multiplié les débauchages dans ses rangs, et le RN et Reconquête qui ont séduit

L’annonce d’Éric Ciotti, président du parti Les Républicains, de vouloir s’allier avec le Rassemblement national, a provoqué un séisme politique. AFP

nombre de leurs militants.

Au cours des dernières années, le parti a hésité entre une ligne droitière pour récupérer ses électeurs passés au RN et une autre plus centriste afin de ramener au bercail ceux qui ont rejoint

la Macronie.

Interrogé sur son maintien à la tête de LR, M. Ciotti, élu président du parti en décembre 2022, a répondu vouloir rester à son poste, précisant que  «seuls les militants pourraient me l’enlever».

Le président des Hauts­de­France Xavier Bertrand a toutefois exigé son exclusion et un  «rapide vote des militants» pour sûr ce ralliement. Après cette annonce fracassante, les dirigeants du parti ont rejeté catégori­

Reconquête la jouera en solo, Zemmour en cause

Les «discussions» entre Reconquête et le Rassemblement national «n’ont pas abouti», a reconnu hier Jordan Bardella, au lendemain d’une rencontre avec Marion Maréchal, le patron du RN jugeant que les «positions» d’Éric Zemmour «ont rendu les conditions d’un accord caduques».

Marion Maréchal avait déploré dans l’après­midi dans un communiqué «un changement de position» du RN qui «refuse le principe même d’un accord».

La veille, l’entretien qu’elle avait réclamé dès dimanche soir avec M. Bardella et Marine Le Pen avait pourtant été jugé «positif», d’autant que le président du Rassemblement national avait affirmé à l’issue que sa concurrente d’hier aux européennes avait «fait preuve durant toute la campagne d’une démarche et d’une attitude constructive à l’égard du Rassemblement national» Mais, avait­il déjà glissé, ça n’a « pas été le cas d’Éric Zemmour».

Dans son communiqué, la nouvelle eurodéputée Reconquête élue dimanche – et ancienne députée FN –avait pointé un «regrettable argument», «alors que nous étions sur le point de finaliser un accord prévoyant la représentation des 1,4 million d’électeurs de Reconquête aux élections européennes dans une coalition législative».

Interrogé sur sa part de responsabilité dans le niet opposé par le RN à un accord avec Reconquête, «ça ne peut pas être à cause de moi: je ne demande rien», a répondu le candidat à la présidentielle 2022. Il a par ailleurs expliqué qu’il ne serait pas à nouveau candidat dans la quatrième circonscription du Var lors des législatives – il y avait recueilli 23,19% des suffrages en juin 2022, sans parvenir à se qualifier au second tour– afin de ne «pas faire barrage à l’éventuelle élection d’un député du Rassemblement national»

Pendant que la droite réglait ses comptes, Emmanuel Macron jouait la montre. Il doit présenter ce mercredi matin  «l’orientation qu’il croit juste pour la Nation», afin de tenter de rallier des forces de droite et de gauche, une prise de parole déjà prévue hier et qui a été reportée.  «J’y vais pour gagner», a fait savoir le chef de l’État au  Figaro magazine, excluant de démissionner «quel que soit le résultat» du 7 juillet. De son côté, Gabriel Attal, discret depuis l’annonce de la dissolution, a annoncé qu’il montait en première ligne.  «C’est moi qui mènerai cette campagne» côté présidentiel, a­t­il dit sur TF1. Comme Gérald Darmanin, l’ancien Premier ministre Édouard Philippe, qui s’est d’ailleurs dit  «pas sûr qu’il soit complètement sain que le président de la République fasse une campagne législative», a plaidé pour tendre la main aux LR opposés à l’alliance avec le RN et bâtir une  «nouvelle majorité», qui ne doit pas être  «la reproduction» de celle de 2022.

quement cette alliance. Parmi eux Laurent Wauquiez, pourtant soutenu par Éric Ciotti lui­même comme candidat de la droite à l’Élysée en 2027. LES CADRES DE LR DÉNONCENT UNE «TRAHISON»

«Parfois on convainc, parfois on ne convainc pas, mais on ne trahit jamais», a­t­il déclaré à Yssingeaux (Haute­Loire) où il a annoncé sa candidature aux législatives.

L’initiative d’Éric Ciottiavait été déjà désavouée par le chef des députés LR Olivier Marleix, pour qui le député de Nice «doit quitter la présidence» du parti. Son homologue au Sénat Bruno Retailleau l’a accusé d’avoir  «menti» et  «trahi» son parti par  «déloyauté» tandis que le président du Sénat Gérard Larcher a prévenu qu’il  «n’avalisera jamais, sous aucun prétexte, un accord avec le RN». Au sein du parti, on assure par ailleurs que M. Ciotti «n’a aucun pouvoir d’investir» et que la désignation des candidats LR revient à la commission nationale d’investiture (CNI) où il ne disposerait pas d’une majorité. Des premières défections se sont produites: des élus locaux et près d’une dizaine de sénateurs, dont la vice­présidente Sophie Primas et le rapporteur général du Budget Jean­François Husson, ont annoncé qu’ils quittaient le parti gaulliste.

MACRON DOIT ENFIN PARLER, ATTAL À LA BARRE

LÉGISLATIVES 2024

LÉGISLATIVES 2024

«

J’ai décidé de quitter Les Républicains»

En appelant à passer un accord avec le Rassemblement national pour les élections législatives du 30 juin, le président des Républicains,  Éric Ciotti, a franchi une ligne rouge aux yeux du maire de Charleville­Mézières, qui annonce quitter le parti.

MANESSA TERRIEN

Cette fois, le cordon est coupé. Le maire de Charleville­Mézières, Boris Ravignon annonce qu’il va définitivement quitter Les Républicains. La volonté du président du parti, Éric Ciotti, de passer un accord avec le Rassemblement national pour les législatives du 30 juin a fini d’emporter sa décision.

« Cela fait plusieurs années que j’ai pris quelques libertés avec Les Républicains, mais j’ai un désaccord absolument fondamental avec la décision d’Éric Ciotti qui me scandalise. C’est pourquoi j’ai décidé de quitter les Républicains », détaillait l’édile ce mardi.

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« Éric Ciotti trahit  les valeurs de liberté et de profond attachement à la République  qui sont les nôtres » Boris Ravignon, maire de Charleville­Mézières

À ses yeux, une ligne rouge a été franchie: « Ce choix est inacceptable. Il trahit les valeurs de liberté et de profond attachement à la République qui sont les nôtres. Une République où l’on ne juge pas les gens sur leurs origines, où les gens ont des droits et des devoirs. Ces valeurs ne sont pas celles du Rassemblement national. » Faisant appel à la mémoire de Jacques Chirac et les combats de Nicolas Sarkozy, son mentor, il déplore un « accord électoraliste » avec l’extrême droite.

UN RALLIEMENT À EDOUARD PHILIPPE?

La dissolution a finalement permis de clarifier les positions tant politiques que personnelles à droite. « Oui. C’est dans ces moments d’épreuve que la vraie nature de certaines personnes se révèle », ac­

Boris Ravignon a soutenu le candidat Macron à l’élection présidentielle en 2022 et la liste Renaissance aux européennes en 2024.

quiesce Boris Ravignon. Une affirmation qui vaut tant pour la direction de LR qu’à lui­même.

ELSE JOSEPH SÉNATRICE ET PRÉSIDENTE DES RÉPUBLICAINS DANS LES ARDENNES

« C’est une position personnelle de M. Ciotti qu’il a prise en dehors de toute collégialité. (...) Non. Pas d’alliance. Faire de la politique, c’est agir avec des valeurs. Je ne me vendrai pas, nous ne nous vendrons pas pour quelques sièges. Je suis gaulliste, le Rassemblement national, ça reste des gens à géométrie variable à tout bout de champ. Nous ne devons pas renier nos positions. »

Dès 2022, Boris Ravignon a soutenu la candidature d’Emmanuel Macron puis tout récemment la

LEUR AVIS

FLAVIEN TERMET

DÉLÉGUÉ DU RN

DANS LES ARDENNES

liste de la candidate de la majorité présidentielle, Valérie Hayer aux élections européennes. Toutefois,

« Les négociations ont lieu en ce moment même (hier, NDLR) entre Marine Le Pen, Jordan Bardella et les différents partis. Devrait se tenir ensuite la commission des investitures présidée par Jordan Bardella. J’attends donc ces résultats pour savoir ce qu’il en sera dans les Ardennes. On verra si la sénatrice Else Joseph est suivie par ses troupes. Je pense qu’il y a beaucoup de Républicains avec qui on peut travailler dans les Ardennes.»

PIERRE CORDIER REFUSE LA MAIN TENDUE DU RN

Main tendue refusée. Dans les Ardennes, Pierre Cordier, candidat à sa succession dans la 2e circonscription (Charleville­Givet) refuse toute alliance avec le Rassemblement national. Il répond ainsi non seulement au patron des Républicains, Eric Ciotti mais aussi au délégué du parti d’extrême droite dans les Ardennes: «Je partirai sous mes couleurs de la droite gaulliste et républicaine sans accord avec personne. Je reste et resterai un homme libre soucieux de l’intérêt général et fidèle à mes convictions. » Une mise au point attendue alors que le Rassemblement nationalavait fait savoir qu’il pourrait ne pas présenter de candidat face à Pierre Cordier. Jugé «RN­compatible» et saluant « un vrai opposant à Emmanuel Macron », le parti espérait compter sur l’Ardennais pour former une alliance ou s’assurer de votesdans le cadre d’une majorité relativedans la future assemblée nationale.« Les querelles politiciennes ne m’ont jamais intéressé et ne m’intéressent pas », répond l’Ardennais. Pierre Cordier est apparenté au groupe LR à l’Assemblée et occupe la fonction de secrétaire au sein des LR 08.

l’élu ardennais continuait toujours de se réclamer de cette famille politique (sans être à jour de ses cotisations depuis 2022). Un entre­deux qui était peu au goût des LR du cru. « Je suis peut­être sentimental », sourit­il. Se qualifiant aujourd’hui encore « d’homme de droite », il reconnaît lui­même qu’il «finit de quitter LR» L’expression prouve que le divorce ne fut pas simple. Pour prendre sa carte ailleurs? « J’ai des amitiés fortes avec Édouard Philippe. On verra dans les semaines qui viennent. »

CATHERINE VAUTRIN

MINISTRE DU TRAVAIL, DE LA SANTÉ ET DES SOLIDARITÉS

« Éric Ciotti déshonore la droite républicaine. J’en appelle à tous les héritiers du Général de Gaulle et de Jacques Chirac (pour bâtir) ensemble un avenir commun en refusant les extrêmes de gauche comme de droite. Éric Ciotti a piétiné l’héritage du Général de Gaulle et de Jacques Chirac. J’invite tous ceux qui ont été écœurés par cette démarche à se rassembler.»

Karen Kubena

LÉGISLATIVES 2024

LÉGISLATIVES 2024

« De toute façon, il faut  que ça bouge»

L’extrême droite peut parvenir au pouvoir par les urnes dans trois semaines mais hier matin, entre les étals du marché d’un quartier populaire de Reims, cette perspective n’affolait pas grand monde.

LES FAITS

● Les 30 juin et 7 juillet auront lieu les élections législatives provoquées par le choix d’Emmanuel Macron de dissoudre l’Assemblée nationale, dimanche soir, après le triomphe du Rassemblement national aux élections européennes.

● Un front républicain bon à ranger dans les musées, des LR déchirés, une gauche unie dans l’urgence, un camp macroniste touché par le dégagisme ambiant, l’abstention d’un électeur sur deux… et le Rassemblement national avec un pied dans la porte du pouvoir.

MATHIEU LIVOREIL

Au pied des barres d’immeubles du quartier Europe, dans l’est rémois, Marie­Jo avance d’un pas fatigué. Bien qu’affaiblie par une grave maladie, celle qui a travaillé «dans le social» jusqu’à prendre sa retraite est allée voter dimanche.  «Parce qu’on a été éduqués comme ça, dit­elle sur le ton de l’évidence.  Si on ne vote pas, après, on n’a pas le droit de se plaindre.» Dimanche dernier, à l’occasion des élections européennes, cette ancienne électrice socialiste a voté  «écolo pour la première fois de ma vie, comme mon mari». En début de soirée, le couple s’est figé devant sa télévision quand Emmanuel Macron a annoncé au pays la dissolution de l’Assemblée nationale.  «J’en suis restée baba. J’ai pensé: «Mais qu’est­ce qu’il fait?» Le RN au pouvoir, ça fait peur, quand même… Il faut que les gens réagissent!» À l’évidence, ce n’est pas gagné. Quelques mètres plus loin, place Jean­Moulin, se déroule le marché hebdomadaire. Ici, parmi la dizaine d’étals sur lesquels voi­

sinent culottes gainantes et samoussas au poulet, le coup de théâtre institutionnel du président de la République ne suscite qu’indifférence. Isabelle, bientôt retraitée, soupire:  «Le RN au pouvoir? De toute façon, ils font tous un peu ce qu’ils veulent quand ils sont au pouvoir…»

«OUAIS… ÇA ME PASSE AU­DESSUS,  EN FAIT»

Derrière son stand, Kader, la barbe fournie, explique: «Avant, je votais – plutôt à gauche. Mais depuis une dizaine d’années, j’ai arrêté. Pourquoi? C’est toujours le même truc, l’histoire se répète…»

On insiste: la perspective d’un gouvernement d’extrême droite ne serait justement pas le «même truc», non?  «Ouais… ça me passe au­dessus, en fait. Disons que ça ne m’inquiète pas. Le côté ‘‘fasciste’‘, tout ça, je ne pense pas qu’ils soient comme ça.»

«Le RN au pouvoir, ça fait peur, quand même… Il faut que  les gens réagissent!»

Marie­Jo, retraitée

Les 30 juin et 7 juillet, alors que se jouera rien de moins que l’avenir de notre démocratie, Kader n’ira pas voter – à Reims, 45% des électeurs ont voté dimanche, contre 51% en France. Non loin de là, cette femme soucieuse de taire son identité semble partie pour imiter la majeure partie de ses compatriotes:  «Dimanche dernier, j’y serais bien allée mais j’ai zappé la date! La prochaine fois? Je vais essayer…» Déjà regardés de très loin, enjeux électoraux et échéances politiques se teintent ici de complotisme:  «Mais quand on voit qu’on a les résultats avant même les fermetures des bureaux de vote…»

Et sinon, l’unité express de la gauche, qu’en pense­t­elle? Pour la première fois, un léger sourire se dessine sur le visage de cette même interlocutrice: «Le fait qu’ils s’unissent aussi vite contre un parti, c’est bien que ça leur fait peur. De toute façon, il faut que ça bouge», résume­t­elle avant de tourner les talons. D’autres, plus ou moins frontalement, ne disent pas autre chose: «Il faut essayer ce qui n’a pas été essayé.»

«Avant, je votais  plutôt à gauche. Mais depuis une dizaine d’années, j’ai arrêté. Pourquoi? C’est toujours le même truc, l’histoire se répète...» Kader, commerçant

Dans ce quartier populaire, partisans macronistes et adeptes de la droite républicaine sont invisibles.

La tentation du Rassemblement national, elle, s’exprime au grand jour, s’argumente en parlant sécurité, élites déconnectées, pouvoir d’achat, promesses non tenues. Hier matin, les quelques électeurs de Marine Le Pen et Jordan Bardella (29% des votants rémois) croisés sont sereins, convaincus que leur heure est enfin arrivée. Malgré une sociologie qui pourrait leur correspondre, les «Insoumis» de JeanLuc Mélenchon ne sont ici jamais mentionnés.

Marie­Jo et Soumahoroawa se sont confiées lors du marché du quartier Europe, à Reims, hier matin. Stéphanie Jayet

45

À Reims, 45% des inscrits se sont rendus dans leur bureau de vote dimanche lors des élections  européennes, contre 51% en France.

«MAINTENANT, ON NE SAIT PLUS TROP…» Sans se départir de son sourire, Soumahoroawa, Ivoirienne en France depuis dix ans, s’agace: «Marine Le Pen, c’est l’extrême droite, c’est ça? Elle ne nous aime pas donc nous n’en voulons pas! Moi, je suis aide­soignante, diplômée, en CDI. Ce qu’elle pense de nous, ça me vexe et oui, il y a des Noirs qui travaillent dur et dont en plus, la France a besoin!» Elle file, pressée. Lucette, 75 ans, vit dans ces rues depuis des décennies. «C’était un

beau petit marché, maintenant c’est tristounet…», commente cet  «ex­standardiste dans le transport». Longtemps, elle a voté à gauche puis s’est laissée tenter par la droite, Nicolas Sarkozy notamment.  «Maintenant, on ne sait plus trop…», souffle­t­elle sur le ton de l’excuse.  Dimanche dernier,  «c’était surtout un vote sanction», se persuade­t­elle, supposant que «les gens vont se ressaisir» dans trois semaines. «Ce serait quand même bien de barrer la route à Marine Le Pen.»

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Chez les électeurs de gauche, l’espoir de l’unité malgré les divisions

Emmanuelle a toujours voté à gauche. Tendance PS jusqu’à la présidence de François Hollande, puis «Insoumise», y compris dimanche dernier. L’annonce, lundi soir, d’un accord entre écologistes, socialistes, «insoumis» et communistes ravit cette salariée de l’Éducation nationale: «Je l’approuve totalement car c’est une question de survie.» La dissolution de l’Assemblée et la perspective d’un RN aux affaires lui a causé la première insomnie politique de sa vie. Celle­ci ne lui a cependant pas fait oublier les désaccords persistants entre les composantes de la gauche: «J’espère que cette unité tiendra au moins trois semaines», tente­t­elle de sourire. De son côté, Thierry, sympathisant de gauche «depuis que je suis tout petit», a été «catastrophé» par l’annonce de la dissolution car «tout ça risque de très mal se terminer». Et l’unité de la gauche alors? Vert de longue date, pro­Glucksmann dimanche, notre

interlocuteur s’est toujours souvenu du mot de son père: «Déjà, on vire les fachos et après, on réfléchit. » S’il n’est pas partisan d’un accord avec des «Insoumis» qui ont multiplié les outrances contre Raphaël Glucksmann, «je fais la différence entre un gouvernement avec une partie de LFI et un gouvernement RN». Salariée dans le secteur culturel, Delphine «(applaudit) des deux mains» la volonté affichée de la gauche de surmonter ses divisions. « Ils ont vite su mesurer les enjeux et cet élan naissant me plaît.» Mais celle qui vient de voter «écolo» est tout sauf euphorique: «Le RN au pouvoir, de toute façon, j’ai l’impression qu’on y va… Et qu’un jour, on va y arriver. Je n’ai pas d’espoir contre ça. Le RN monte depuis des années, la droite très conservatrice s’installe en Europe… Quand ça arrivera, il faudra inventer d’autres formes d’engagement, d’autres formes de lutte.»

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ENTRETIEN ALEXIS LÉVRIER

« Lorsque l’extrême droite parvient au pouvoir, elle ne le rend pas par les urnes»

Spécialiste des relations entre journalisme et politique, l’universitaire rémois Alexis Lévrier analyse la séquence politique déclenchée  par le choix d’Emmanuel Macron de dissoudre l’Assemblée.

BIO EXPRESS

● 1975 : naissance à Périgueux.

● 2007 : maître de conférences à l’Université Reims­Champagne­Ardenne (URCA).

● 2016 : « Le contact et la distance: le journalisme politique au risque de la connivence » (ed. Les Petits Matins).

● 2021 : « Jupiter et Mercure. Le pouvoir présidentiel face à la presse » (ed. Les Petits Matins).

Comment analysez­vous la séquence politique actuelle?

Nous vivons une accélération de l’Histoire. La République va peutêtre s’effondrer dans trois semaines et c’est sidérant. L’expérience historique l’a montrée: lorsque l’extrême droite parvient au pouvoir, elle ne le rend pas par les urnes. Quand elle l’obtient, c’est le noyautage des médias, la main mise sur les forces de l’ordre, la société civile… C’est la survie de notre démocratie qui est en jeu.

Dans ce contexte, que pensez­vous de la volonté de la gauche de faire front commun?

L’urgence impose ce genre de rabibochages. Mais entre les deux gauches, rien n’est réglé sur le fond – l’Europe, l’Ukraine et, au­delà, la pratique même de la vie politique. La volonté des Insoumis de tout conflictualiser n’est pas partagée par la gauche sociale­démocrate. Il y avait certes l’espoir que ces oppositions soient dépassées dans la perspective de l’élection présidentielle de 2027 – François Mitterrand l’avait réussi avant d’être élu en 1981, mais je ne suis pas

«Les Républicains seront les supplétifs du RN à l’Assemblée», selon Alexis Lévrier. Stéphanie Jayet

convaincu qu’un membre de la gauche actuelle ait son habileté politique – mais ce qui se passe actuellement est dicté par l’urgence. Je reconnais que c’est faire preuve d’un sens des responsabilités, de sauver ce qui peut l’être, mais n’oublions pas que la gauche sort d’une campagne extrêmement virulente pendant laquelle les Insoumis

n’ont cessé d’attaquer Raphaël Glucksmann. En outre, peu de personnalités apparaissent comme des traits d’union entre ces gauches. Ceux qui pourraient l’être – François Ruffin, Clémentine Autain, par exemple – ont été écartés par Jean­Luc Mélenchon. Quelle crédibilité les électeurs pourrontils accorder à une alliance dont on

voit bien – à l’heure actuelle –qu’elle ne repose sur rien ou presque?

Avez­vous été surpris du choix d’Emmanuel Macron de dissoudre l’Assemblée nationale? Depuis dimanche soir, tout me sidère… Non, je ne m’attendais pas à ce qu’il fasse hara­kiri à sa majorité. Mais Emmanuel Macron a une

logique dans son parcours politique. Depuis le début, il a voulu mettre en scène son face­à­face avec l’extrême droite, ce qui a conduit inévitablement à la normaliser, à lui donner du corps. En ce sens, son choix de dissoudre l’Assemblée est une forme d’aboutissement. C’est tragique mais logique.

«Ils sont prêts à livrer  la République à l’extrême droite pour sauver quelques sièges»

En 2017, il fait la fête à la Rotonde au soir du premier tour parce qu’il est au second tour contre l’extrême droite. À titre de comparaison, Jacques Chirac, après le premier tour de 2002, interdit à ses militants de manifester de la joie car c’est l’extrême droite en face. Et à droite, Éric Ciotti, patron de LR, propose une alliance avec le RN… Quelque part, on crève l’abcès: des pans entiers des Républicains n’ont aujourd’hui plus rien à voir avec le gaullisme et le chiraquisme. L’identité, l’immigration, l’islam mais aussi les discours sur les institutions, les contre­pouvoirs… Dans bien des domaines, les LR sont déjà alignés sur l’extrême droite. C’est donc une clarification logique mais qui est terrible dans son implication politique:  Les Républicains seront les supplétifs du RN à l’Assemblée, car ils ne pourront être que cela. Ils sont prêts à livrer la République à l’extrême droite pour sauver quelques sièges et, en cela, ont foulé aux pieds les valeurs du chiraquisme et du gaullisme.

Propos recueillis par MATHIEU LIVOREIL

REIMS

Il fonce dans un cabinet médical, 50 000€ de dégâts

Un cabinet médical de l’avenue Jean­Jaurès fait ses comptes après l’irruption fracassante d’une voiture dans sa salle d’attente, le dimanche 2 juin. Il n’y a pas eu de blessé.

Heureusement que l’accident s’est produit un dimanche, alors que le cabinet médical était fermé, sans patient dans la salle d’attente.

LES FAITS

● Dimanche 2 juin, vers 20 heures, un accident s’est produit au numéro 136de l’avenue Jean­Jaurès, à Reims.

● Un homme âgé de 59 ans a perdu le contrôle de son véhicule. Il est venu s’encastrer dans la vitrine d’un cabinet médical. La voiture a carrément terminé sa course dans la salle d’attente.

● Heureusement, l’incident n’a fait aucun blessé.

● L’heure est désormais au chiffrage des dégâts, qui avoisineraient les 50000 euros.

FABRICE CURLIER

Il frémit encore à l’idée que l’accident se soit produit en semaine, avec une salle d’attente pleine de ses patients. Le dimanche2juin juste avant 20heures, une voiture a défoncé la devanture du cabinet médical situé au n 136 de l’avenue Jean­Jaurès à Reims. Derrière se trouvait la salle d’attente: le véhicule a démoli la porte coulissante, arraché une rambarde, écrasé des chaises et percuté un mur en bout de course, sans toutefois l’endommager structurelle­

ment. De même, le couloir et les cabinets des deux praticiens, situés en retrait, n’ont pas été touchés. Âgé de 59ans, l’automobiliste conduisait une BMW x1 électrique. Il a pu s’extraire de l’habitacle mais ce sont les clients d’un bar situé en face du cabinet qui l’ont aidé à franchir ce qu’il restait de la vitrine. Il n’a pas été blessé et lui­même ne comprend pas pourquoi il a perdu le contrôle de sa BMW.

Le conducteur lui­même ne comprend pas pourquoi il a perdu le contrôle de sa BMW, modèle x1 électrique

Le cabinet médical a dû rester fermer trois jours. «Le lundi, on a mis en sécurité. Le mardi, on a nettoyé. Le mercredi, on a eu besoin de souffler», explique l’un des deux médecins. Le report de tous les rendez­vous a été assuré par le secrétariat. Une semaine après l’accident, le préjudice définitif n’est pas encore établi mais les devis permettent de l’estimer à environ 50000euros. «Rien que pour la devanture, il y en a au moins pour 30000euros», détaille le médecin. «Un seul mur de la salle d’attente a été touché mais nous

Clarisse Stein nommée directrice académique  ARDENNES

C’est le premier poste de directrice académique pour Clarisse Stein. Académie de Reims

Clarisse Stein a pris ses fonctions ce lundi. Elle succède à Catherine Moalic qui est désormais conseillère chargée des territoires au ministère de l’Éducation nationale et de la jeunesse. La nouvelle directrice est diplômée d’histoire et d’archéologie de l’université Marc­Bloch de Strasbourg. Elle intègre l’éducation nationale en tant qu’enseignante au sein de l’académie de Guyane. Elle rejoint ensuite l’académie du Val­deMarne comme chargée de communication durant trois ans.

En 2010, elle devient directrice d’établissement à Créteil avant d’être élue présidente, en 2019, du Greta Métiers et Techniques Industrielles, un réseau de formations professionnelles. Enfin sa carrière continue chez nos voisins du Nord où Clarisse Stein rejoint l’académie de Lille en mai 2021 en tant quedirectrice académique adjointe. Plusieurs projets lui sont confiés: éducation prioritaire, mise en œuvre des contrats Locaux d’Accompagnement ou dispositif «8h­18h». YOUSSRA ERRAOUI

L'ACTUALITÉ EN FLASH

devons tous les repeindre pour avoir une teinte homogène, ce qui pourrait chiffrer à 4000 – 6000euros. Il y a aussi le sol à refaire.» S’ajoutent des dépenses diverses et la perte d’activité liée aux trois jours de fermeture et à ceux qui seront nécessaires le temps des travaux. Les assurances, bien sûr, seront mises à contribution.

DEMANDE DE SÉCURISATION

Effrayé par ce qui aurait pu arriver, le médecin a contacté le service voirie Ville de Reims pour demander s’il était possible d’installer des poteaux sur le trottoir, pour empêcher que pareil accident ne se reproduise. Il attend la réponse.

Autre démarche engagée par le praticien: changer de société de télésurveillance! «L’accident s’est produit à 19h59. La société a appelé dès 20heures» – jusque­là, tout va bien–  «et j’ai découvert l’appel en absence à 20h20. La personne que j’ai rappelée m’a dit: “Il y a un problème car votre alarme sonne depuis 20 minutes mais on ne voit rien à l’image”.»

L’opérateur derrière son écran était vraiment le seul à ne pas avoir remarqué, dans le champ couvert par la caméra de la salle d’attente, le capot de la BMW visible jusqu’à la roue avant droite…

REIMS

Rixe entre bandes devant le tribunal Ce mardi vers 12 h 45, une bagarre impliquant six à sept individus a éclaté sur la place du Théâtre, face au palais de justice de Reims. On ignore le contentieux qui oppose les deux groupes – dont la rencontre semblait fortuite – mais de leur point de vue il était suffisant pour s’autoriser à se taper dessus. Ne se contentant pas de s’expliquer à mains nues, certains des belligérants ont pris des chaises sur la terrasse d’un restaurant burger pour frapper leurs vis­à­vis. Alertés par les cris, deux agents de sécurité du tribunal sont intervenus pour séparer la troupe. Alors que l’un d’eux ceinturait un bagarreur, l’autre a dû repousser un comparse qui s’apprêtait à frapper son collègue par­derrière : le coup de poing a pu être évité. L’un des groupes est ensuite monté directement dans le tramway, rejoint par l’autre qui avait d’abord détalé vers la rue des Élus, pour mieux revenir après avoir fait le tour du pâté d’immeubles. Les esprits se sont de nouveau échauffés mais l’arrivée de la police a mis tout le monde d’accord : descente générale du tramway (qui s’apprêtait à repartir direction Croix­Rouge) et fuite à travers les ruelles alentour. Trois des querelleurs ont été rattrapés mais en l’absence de plainte et de potentiels blessés identifiés, ils ont été remis en liberté.Le restaurant burger déplore une chaise cassée.

REIMS

Une banque du centre­ville évacuée à cause d’un feu de cartons

Ce mardi vers 16 h 30, de la fumée a fait son apparition dans l’agence du Crédit agricole de la place du Forum, au centre­ville de Reims. Elle semblait s’échapper des faux plafonds. L’établissement a été évacué en bon ordre avant l’arrivée des secours, soit une vingtaine de personnes. Procédant aux reconnaissances, les pompiers n’ont découvert aucun incendie dans la banque. En fait, la fumée provenait de cartons qui se consumaient à l’extérieur et la fumée, après avoir cheminé le long d’une façade, s’est infiltrée dans l’agence. Il n’y a pas eu de blessé, pas de dégâts à signaler.

L'ACTUALITÉ

Comme programmé depuis un an, le relais de la flamme olympique devrait être maintenu le dimanche 30 juin dans la Marne. AFP

Vers une cohabitation entre la flamme et les élections

A priori, le relais de la flamme olympique dans la Marne, le dimanche 30 juin, devrait être maintenu même si les électeurs sont appelés dans les bureaux de vote ce même jour.

Pour le moment, ce n’est qu’une orientation après concertation et réunions de travail. L’officialisation viendra d’ici la fin de semaine.» Raphaël Blanchard, vice­président du Département de la Marne en charge des sports, se montre prudent.

Néanmoins, on se dirige vers un maintien du relais de la flamme olympique le dimanche 30 juin dans la Marne.

Même si l’on sait depuis dimanche soir que les électeurs seront aussi convoqués pour le 1er tour des législatives ce même jour.

«Dès lundi matin, chacun, les communes qui accueillent la flamme, préfecture, Département et comité d’organisation des JO, a

étudié la faisabilité des deux scénarios. Au final, nous avons plus de feux verts pour le 30 juin que pour un décalage au lundi 1er juillet», détaille Raphaël Blanchard.

En fait, il fallait déplacer tout le dispositif de 24 heures, que ce soit les moyens matériels et techniques, les moyens humains des collectivités, ceux de la sécurité pour l’État mais aussi tous les bénévoles et participants au relais. Une grosse réorganisation. Dans le même temps, il a été analysé la possibilité de cumuler géographiquement les deux événements. Il apparaît que cette solution est moins perturbante.  «C’est le résultat d’un travail collectif depuis près d’un

an sur ce relais de la flamme», se félicite l’élu dédié aux sports par le Département.

Entre 9 heures et 19 h 20, le dimanche 30 juin, la torche devrait donc successivement traverser les villes de Vitry­le­François, Giffaumont­Champaubert, Châlons­en­Champagne, Sainte­Ménehould, Épernay, Sézanne et Reims.

L’accès des bureaux de vote (ouverts de 8 à 18 heures) dans ces communes risque toutefois d’être un peu impacté.

Si le second tour des législatives se déroulera le dimanche 7juillet, une cohabitation se profile déjà avant la fin du processus électoral. Du moins dans la Marne… FRÉDÉRIC GOUIS

ARDENNES

Alan, le héros  de l’attaque de Dublin, décoré  par le Président

Le décret a été signé par le président de la République, Emmanuel Macron, ce 7 juin. Alan Lorena­Guille, désormais âgé de 18 ans, est élevé au grade de chevalier de l’ordre national du mérite sur proposition du ministre de l’Éducation nationale et de la jeunesse. En stage dans une brasserie de Dublin, cet élève en terminale au lycée hôtelier de Bazeilles est l’une des deux personnes à avoir désarmé l’assaillant qui a fait cinq blessés dont trois enfants, à Dublin le 23novembre 2023. Le jeune Ardennais a déjà reçu celle de la commune de Bazeilles, le 17 janvier suivie de la médaille de bronze pour acte de courage et dévouement, le 8 mai (photo). C’est désormais la reconnaissance du pays que le futur cuisinier s’apprête à recevoir.

SOCIÉTÉ

Les Hauts­de­France parmi les régions où l’on fait le moins de sport

Les Français ne font pas assez de sport. C’est le constat du baromètre sur l’activité physique et la sédentarité des adultes en France en 2021 publié hier par Santé publique France. À l’échelle nationale, un peu moins de trois quarts des hommes (72,9 %) et un peu plus de la moitié des femmes (59,3 %) de 18 à 85 ans ont atteint en 2021 les recommandations d’activité de l’Organisation mondiale de la santé. Interrogée par 20Minutes, l’une des auteures de l’étude, Charlotte Verdot, a fait le point sur les régions les plus sportives et celles où l’on fait le moins d’activité physique. Parmi ces dernières, on retrouve les Hauts­de­France avec seulement 69,2 % d’hommes et 54,8 % de femmes atteignant les recommandations d’activité de l’OMS. Une inactivité physique qui s’explique principalement par des « caractéristiques socio­économiques » telles que les « revenus », le « niveau de diplômes » ou « l’accès à l’emploi », avance Charlotte Verdot. « Les Hauts­de­France ont les indicateurs sociaux les plus défavorables de l’Hexagone avec le taux de chômage le plus élevé, le PIB par habitant le plus faible et la mortalité la plus élevée. »

Aujourd'hui sur  lardennais.tv

Comment Fripe Emmaüs recycle les vêtements ?

Depuis bientôt 30 ans, Fripe Emmaü récupère de nombreux vêtements pour les revendre dans un deuxième temps. L’un de nos journalistes s’est rendue sur place pour comprendre le fonctionnement exact de la boutique et ses rouages. Son reportage est à découvrir en flashant ce QR code avec votre smartphone.

MARNE

CHARLEVILLE-MÉZIÈRES

ÉDUCATION

Une classe prépa seconde pour les recalés du brevet

CHARLEVILLE-MÉZIÈRES Le lycée Sévigné de Charleville­Mézières va expérimenter à la rentrée de septembre 2024 la classe prépa seconde pour les élèves de 3e qui n’auront pas obtenu le brevet des collèges.

Éric Pfaff est le proviseur du lycée Sévigné de Charleville­Mézières. Amélie Girard

AMÉLIE GIRARD

À la rentrée de septembre 2024, le lycée Sévigné de CharlevilleMézières ouvrira une nouvelle section. Il s’agit d’une classe prépa seconde. C’est l’une des nouveautés annoncées dans le cadre du «Choc des savoirs» annoncé par Gabriel Attal, alors ministre de l’Éducation nationale.

QUI POURRA INTÉGRER LA CLASSE?

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Cette classe d’une vingtaine de places s’adressera à des élèves qui sont actuellement « au collège en classe de 3e, qui ont obtenu en fin d’année le passage en seconde générale ou professionnelle et qui auront échoué au DNB (diplôme national du brevet) », explique Éric Pfaff, le proviseur du lycée Sévigné. Une fois le résultat du brevet connu, les élèves auront la possibilité de candidater pour

intégrer cette classe prépa seconde. « Ce sont des profils d’élèves motivés, sérieux, même s’ils sont fragiles. »

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COMBIEN DE CLASSES  Pour la rentrée de septembre 2024, le lycée Sévigné accueillera l’unique classe prépa seconde du département des Ardennes. Il s’agit, pour cette année, « d’une expérimentation, précise le proviseur. C’est une année de transition.» En effet, actuellement le brevet n’est pas obligatoire pour poursuivre sa scolarité, quelle

que soit la poursuite d’étude envisagée, professionnelle ou générale. Cependant, à la rentrée 2025, le brevet deviendra obligatoire. À partir de ce moment­là, l’ouverture d’une classe prépa seconde est envisagée dans tous les lycées.

QUE VONT APPRENDRE LES ÉLÈVES?

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« Il y a trois objectifs. D’abord consolider les acquis du socle commun qui ne sont pas maîtrisés. Ensuite travailler sur l’estime, la confiance, le bien­être pour que les

élèves retrouvent un parcours de réussite. Et enfin, un travail sur l’orientation avec la découverte des différents métiers et formations », détaille Éric Pfaff.

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QUEL SERA LE PROGRAMME?

« Il n’y a pas de programme », annonce le proviseur. L’idée est de construire ce programme en fonction du niveau des élèves. « Il y aura certainement des évaluations diagnostiques les premiers jours. Les enseignants auront une liberté pédagogique dans un cadre. Les élèves auront 20 heures de cours par semaine et 7 heures de méthode pour travailler sur la découverte des métiers et des formations ». Ils vont également mener deux projets: un journal lycéen sur la vie de l’établissement et un travail sur les compétences psychosociales, comme la gestion du stress ou le vivre ensemble.

Pour FO, «ce n’est pas rendre service» aux élèves

Pour Thierry Delaunay, secrétaire départemental FO pour les collèges et lycées, « ce dispositif global confine à l’absurde.» Il s’explique: « Qu’on demande aux élèves qui vont aller en seconde générale d’avoir le brevet, pourquoi pas. Mais pas aux élèves qui se destinent à une seconde professionnelle. Le niveau qu’on attend en seconde

professionnelle n’a rien à voir avec le niveau en seconde générale ». Pour ce syndicaliste, cette nouvelle classe « risque de barrer l’orientation à des élèves qui ont un projet professionnel, ce n’est pas un service à leur rendre. » Il dénonce aussi l’utilité d’ajouter « une année supplémentaire pour acquérir ce que les élèves n’ont pas acquis en trois ans ».

ET APRÈS CETTE ANNÉE?

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En fin d’année scolaire, les élèves auront la possibilité de repasser le brevet, « mais ce n’est pas une obligation. On ne leur met pas d’objectif de réussite, pas de pression », assure Éric Pfaff. Les élèves recevront une attestation de fin de cycle. Ils intégreront ensuite la section dans laquelle ils avaient été affectés à la fin de leur 3e, ce qui peut être une seconde générale ou une seconde professionnelle.

CHARLEVILLE ET SA RÉGION

JUSTICE

Le médecin jugé pour agression sexuelle :  « J’ai manqué de professionnalisme»

CHARLEVILLE-MÉZIÈRES

Ce médecin a expliqué au tribunal que les gestes dénoncés par la victime étaient des palpations d’ordre médical.  Le parquet a requis une peine de 18 mois de prison dont 12 mois avec sursis.

AMÉLIE GIRARD

C’est un médecin de famille, comme il se présente, qui était sur le banc des prévenus ce lundi au tribunal de CharlevilleMézières. Un médecin généraliste libéral et ostéopathe d’une commune rurale des Ardennes. Il lui est reproché d’avoir commis des attouchements sur la poitrine et sur le pubis d’une patiente et de l’avoir embrassé le dos et les cheveux. Des faits qualifiés d’agression sexuelle.

Cet homme de 64 ans, qui s’est présenté tout de noir vêtu, cheveux gris, est médecin depuis bientôt 40 ans. Le 14 septembre 2023 vers 19 heures, une femme trentenaire appelle les gendarmes depuis le parking de soncabinet médical pour alerter qu’elle vient d’être victime d’attouchements lors d’une séance d’ostéopathie. Elle est repartie traumatisée un peu plus tard dans la soirée avec les pompiers vers l’hôpital. Une expertise psychiatrique a révélé qu’elle souffrait de « stress posttraumatique très important. »

UNE CONSULTATION POUR LA TOUX

Quelques minutes plus tôt, la patiente, absente lors de l’audience de lundi, était reçue par celui qui est son médecin traitant depuis 2019 pour une consultation médicale pour une toux. « Elle a une toux et des douleurs costales et au sein gauche. L’examen clinique ne révèle rien aux poumons donc je cherche l’origine de la douleur costale d’où la séance d’ostéopathie », explique le prévenu qui a été particulièrement loquace lors de l’audience, à l’inverse de son mutisme complet lors de sa garde à vue qui a duré 48 heures.

Le mis en cause est un médecin ardennais. Illustration

un moment d’ambiguïté. C’était pas clair soit de mon côté, soit du sien. À ce moment, j’aurai dû arrêter la séance, j’ai manqué de professionnalisme », estime le prévenu défendu par Me Delgenes.

UNE EXPERTISE PSYCHIATRIQUE L’avocat a mis en avant les conclusions de l’expertise psychiatrique qui a relevé que « le prévenu ne présente aucune caractéristique d’un agresseur sexuel ».

Pour l’avocat, il s’agit plutôt « d’un

examen qui s’est mal passé. Ce n’est pas une agression sexuelle, il n’est pas un agresseur sexuel Et si c’était, de part et d’autre, une mauvaise interprétation de la réalité? »

La présidente du tribunal a voulu faire préciser les gestes reprochés par la plaignante, comme le fait d’avoir retiré le soutien­gorge de la victime. « En fin de journée, ça m’arrive de soulever le soutien­gorge pour aller plus vite et de palper », a expliqué le médecin tout en assurant que c’était « une palpation qui

La question du consentement «C’était pas clair soit de mon côté, soit du sien.  À ce moment, j’aurai dû arrêter la séance,  j’ai manqué de professionnalisme» Le prévenu

C’est au cours de cette séance d’ostéopathie qu’ont lieu les gestes dénoncés par la victime. « À un moment, la patiente a mis la tête sur mon épaule, elle fermait les yeux, elle respirait lentement, elle était détendue, elle s’abandonnait. Il y a eu

Au­delà des gestes, c’est la relation du médecin aux patients lors des examens médicaux que le tribunal a souhaité éclaircir. « Avez­vous recherché son consentement et de quelle manière? », a demandé la présidente du tribunal. « J’ai fait un examen médical », a répondu le prévenu qui un peu plus tard lors de l’audience a expliqué avoir depuis sa garde à vue « changé (sa) façon de faire. Je ne consulte plus jusqu’à 22 heures, j’arrête vers 17 heures. Il ne faut plus examiner sans dire ce qu’on fait, c’est trop dan­

devait prendre en compte les prothèses de la patiente, pas des caresses ». Quant aux bisous dans le dos et dans les cheveux, il a nié ces faits.

DES ATTOUCHEMENTS OU DES PALPATIONS Pour les attouchements au niveau du pubis, le médecin a affirmé qu’il ne s’agissait que de gestes d’ostéopathie: « Je n’ai pas défait sa braguette, je n’ai pas mis la main dans le string. J’ai palpé l’aine et la partie extrême du pubis, pour

gereux, je comprends c’est dans l’air du temps.» La procureure de la République, pour qui les faits sont caractérisés, a requis une peine de 18 mois de prison aménageables dont 12 mois assortis du sursis probatoire. Elle demande une obligation de soin psychologique, l’interdiction d’entrer en contact avec la victime, ainsi que l’inscription au Fijais (Fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles). Elle n’a pas requis l’interdiction d’exercer la médecine.

contrôler la douleur. D’ailleurs quand elle a dit que ça la gênait, j’ai enlevé ma main et on est allé au bureau.»

C’est à cet endroit du cabinet, puis sur le parking du cabinet médical que la patiente a enregistré ses échanges avec le médecin dans lequel il dit « je vous demande pardon », puis « je me suis senti attiré par vous » et aussi « j’ai toujours éprouvé quelque chose pour vous.» Des propos que le médecin a expliqués lors de l’audience: « J’étais complètement déstabilisé, j’essayais de la calmer, je voulais faire baisser la tension.»

Un enregistrement qui est une reconnaissance des faits pour la procureure de la République. Pour l’avocat de la partie civile, Me Creusat, il s’agit d’« une pulsion sexuelle de la part d’un médecin qui s’est laissé aller. » Le jugementa été mise en délibéré à la date dulundi 1er juillet 2024 à 13h30.

CHARLEVILLE ET SA RÉGION

URBANISME

Combien coûtera la vie dans l’ancienne école normale?

CHARLEVILLE-MÉZIÈRES

La transformation de l’école normale en logements destinés aux seniors voit le bout. Y vivre ne sera pas à la portée de toutes les bourses.

Véronique Delmotte, une Ardennaise à la tête de la résidence.

Certes, l’imposant édifice érigé en 1843 rue Jean­Baptiste­Clément avait de beaux restes. Mais la rénovation entreprise par le groupe Acapace depuis 2021 a de la gueule. En lieu et place d’une friche qui surplombe la Meuse, la construction d’une résidence seniors se poursuit, et sera bientôt terminée. En novembre, si les (nouveaux) délais sont tenus. Pour rappel, le groupe souhaitait ouvrir Les Jardins d’Arcadie (nom de la résidence), fin 2023. Mais les entreprises avec qui le promoteur collabore ont semble­t­il des difficultés de recrutement.

SUR 112 APPARTEMENTS, UNE VINGTAINE EST DÉJÀ LOUÉE

Qu’importe. Les 112 appartements mis en location, du studio au T2, s’achèvent les uns après les autres, et sont actuellement

«Ce qui ressort  du discours de nos clients, c’est le besoin de sécurité et de lien social» Véronique Delmotte, directrice des Jardins d’Arcadie

commercialisés par l’entreprise sur le parking municipal qui précède la résidence. « Ça se passe bien, on a commencé la commercialisation fin avril, et on a déjà vingt réservations », détaille Véronique Delmotte, directrice ardennaise de cette future résidence. À quel prix? « De 810 à 1690 euros, selon la taille du logement et son exposition », poursuit cette ancienne responsable d’Ehpad. Prix de base. «C’est beaucoup moins cher qu’un Ehpad », précise Mme Delmotte. Contre le montant de ce loyer, les

Entre 15 et 20 créations de postes

La construction de cette résidence, qui fait travailler une grande majorité d’entreprises ardennaises, va s’accompagner de quelques créations de postes. La plupart à temps plein, comme celui de la directrice, des agents

LE PETIT GONZAGUE

Heureusement, les assesseurs du bureau de vote de l’école Saint­Julien sont des gens honnêtes. Une électrice, en leur tendant sa carte de vote, avait glissé un billet de vingt euros à l’intérieur. Malencontreusement. Insuffisants pour acheter ces assistants de la démocratie, qui ont immédiatement rendu son dû à la jeune femme. De quoi lui donner le sourire, puisque cette dernière avait complètement zappé l’existence de ce petit pécule.

RENDEZ-VOUS

AUJOURD’HUI

CHARLEVILLE­MÉZIÈRES Noël des seniors Les inscriptions se font jusqu’au mercredi 9 octobre en venant à la permanence du Centre Communal d’Action Sociale, du lundi au vendredi (sauf le lundi après­midi) de 8h30 à midi et de 13h30 à 17heures ou par courrier postal au CCAS, 6, place de la Préfecture. Par mail: aides@ccascharlevillemezieres.fr. Informations au 0324324500.

Centre aquatique Bernard­Albin Il est ouvert de 10h30 à 19h30. Piscine Ronde­Couture Elle est ouverte de 8heures à 9heures et de 11h30 à 12h30.

Patinoire Elena­Issatchenko Elle est fermée jusqu’au lundi 2 septembre inclus.

À VENIR

CHARLEVILLE­MÉZIÈRES

Assemblée L’association Domicile Services des Ardennes tiendra son as­

semblée générale ordinaire le lundi 17 juin, de 14heures à 16heures, à la maison des associations, rue Jean Moulin.

Assemblée La réunion publique de l’assemblée des habitants du secteur 3 (Mézières, basilique, la Citadelle, Arches, Le Theux, faubourg de Pierre) aura lieu le mardi 18 juin à 18h30 à l’hôtel de ville. Ordre du jour: les travaux secteur ALDI, la sécurité sur la voie verte, le schéma des mobilités autour de l’hôtel de ville et questions diverses.

Assemblée La réunion publique de l’assemblée des habitants du secteur 5 (la Ronde­Couture, la Croisette, Mohon, Bois Fortant, les Granges Moulues, Couronne Champagne) aura lieu le jeudi 27 juin à 18h30, salle Dubedout. Ordre du jour: présentation de la charte de l’arbre et la commission de l’arbre, projets du budget participatif 2024, questions diverses.

Grande braderie La Bibliothèque Départementale des Ardennes organise sa 6e braderie le dimanche 30 juin, de 9heures à 16heures, rue G. Brassens: livres et CD, tout à 1€. Vente aux particuliers. Chèques ou espèces uniquement.

résidents bénéficient d’une résidence sécurisée, d’une montre connectée avec téléassistance en cas de chute ou problème de santé, et de l’accès à une blanchisserie, une salle de sport ou encore un restaurant (payant).

« Ce qui ressort, c’est le besoin de sécurité et de lien social », avance la directrice, qui reçoit chacun des futurs résidents en vue de leur emménagement. Ils restent en moyenne dix ans.

Attention, ce n’est pas une résidence médicalisée. Les résidents sont chez eux, ont une cuisine équipée, mangent, sortent quand ils veulent et reçoivent qui ils veulent. Les animaux de compagnie sont également les bienvenus. « C’est une alternative entre le domicile et la maison de retraite », juge Véronique Delmotte. Ce projet haut de gamme s’adresse à une clientèle urbaine, plutôt active. Et devrait accueillir un total d’environ 150 seniors.

d’accueil ou les postes de veilleurs de nuit. Et d’autres à temps partiel. Au total, ce sont entre 15 et 20 personnes qui travailleront quotidiennement, ou ponctuellement, dans l’ancienne école normale des filles.

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LYLIAN CASIER

PATRIMOINE

Nouveau coq pour le clocher

MONTCY-NOTRE-DAME Une cérémonie peu commune a eu lieu vendredi 7 juin. Le coq, qui sera prochainement accroché en haut de l’église rénovée, a été béni lors d’une célébration.

C’est « un événement rare et inhabituel. » C’est par ces mots que le maire de MontcyNotre­Dame, Christophe Laurent, a accueilli le public vendredi 7 juin 2024 en fin d’après­midi. En effet, les travaux de l’église avancent bien. Le dôme, rénové, brille de son zinc étincelant bien qu’il finira par se ternir au fil des ans. Avant de commencer le démontage de l’échafaudage dans la partie haute, il convenait d’y replacer le coq. Malheureusement comme le reste de l’édifice le coq était un peu «déplumé». Bon pour la retraite, il a été remplacé par un congénère à l’allure beaucoup

Mais

Le coq sera  définitivement mis en place sur le clocher le lundi 10 juin

plus imposante. Fait de zinc et de laiton, il est de fabrication artisanale mais pas ardennaise, expliquait l’entreprise de couverture Duterque qui a dû s’adresser au leader mondial du zinc faute d’artisans locaux pour réaliser un tel ouvrage.

Puis est venu le moment de la bénédiction religieuse du gallinacé. C’est Hervé Dossou, prêtre de l’espace missionnaire de Charleville­

pourquoi un coq sur un clocher?

Christophe Laurent a tenté d’en trouver l’explication. Même si le coq est l’emblème de la France, il faut chercher l’explication ailleurs. Il faut remonter au 9e siècle pour voir les premiers coqs sur les clochers.

« Symbole religieux, c’est aussi le symbole du jour qui se lève et de la vigilance. Le coq domine nos maisons. Sa mission est de veiller sur cette église

Mézières, accompagné de JeanMarc Douzamy, qui officiait.

LE VIEUX COQ SERA EXPOSÉ DANS L’ÉGLISE

De nombreux Montcéens avaient répondu à l’invitation de la mairie. Chacun a pu s’approcher et toucher ce symbole qui sera définitivement en place le lundi 10 juin.

Ils pourront se targuer d’avoir au moins une fois dans leur vie toucher, caresser ou même embrasser le coq du clocher!

La municipalité envisage d’exposer dans l’église les vestiges d’avant rénovation tels que les cadrans de l’horloge et bien sûr le vieux coq.

mais aussi sur les habitants. Comme l’horloge sur les clochers, il a aussi une fonction utilitaire pour savoir d’où vient le vent, ce qui est la base des prévisions météorologiques », a expliqué le maire. D’ailleurs, les anciens avaient coutume de dire que si le coq regarde vers Charleville, c’est qu’il va pleuvoir!

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Hugues Jacques et Maryse Franot présentent les deux coqs.

CHARLEVILLE ET SA RÉGION

TRAVAUX

Vaste chantier pour renforcer l’alimentation électrique

GESPUNSART

Des travaux de renforcement de l’alimentation électrique sont actuellement menés dans le village. Ils se poursuivront jusqu’à la fin de l’année.

Les travaux devraient durer jusqu’à la fin de l’année 2024.

Depuis quelques semaines des travaux de renforcement de l’alimentation électrique, notamment dus à «des microcoupures rapportées par Engie», sont en cours rue de la Gare, rue Basse des Pâquis, à Gespunsart.

Ils s’étendront jusqu’à la pharmacie. Il s’agit de  «l’enfouissement du réseau électrique, de

ENVIRONNEMENT

l’éclairage public et du réseau de communications électroniques par la Fédération départementale d’électricité des Ardennes à laquelle nous avons délégué l’entretien du réseau électrique,» explique le maire Gilles Michel. Le montant des travaux s’élève à près de 87000€ dont «une partie est prise en charge par la FDEA.»

87 000

Le montant des travaux s’élève à près de 87 000 € dont une partie est prise en charge par la FDEA.

Les travaux pour cette zone rythmeront les prochains mois car ils se poursuivront jusqu’à la fin de l’année 2024.

Pas d’odeurs à la station d’épuration

FAGNON

Répondant à l’invitation de la municipalité, pas moins de cinquante personnes ont fait part de leur intérêt pour découvrir le futur fonctionnement de la station d’épuration constituée de filtres plantés de roseaux, chargée de purifier les effluents domestiques.

LE CHEMINEMENT DES EAUX EXPLIQUÉ Benjamin Véga et Amélie Girard, ingénieurs au sein du Bureau Dumay, maître d’œuvre des travaux, ont développé point par point le cheminement des eaux jusqu’à leur rejet dans le milieu naturel. Une des principales questions a été «et les odeurs?» Le technicien a expliqué que  «compte tenu du procédé retenu, malgré le vent dominant du sud­ouest, le risque est faible de constater des nuisances olfactives dans le village».

Les Fagnonnais ont été captivés par l’épuration de leurs effluents.

En image

BOGNY­SUR­MEUSE

Célébration à la mairie

Samedi 8 juin 2024, Stéphanie Sgiarovello, premier adjoint, a uni par les liens du mariage Sébastien Peltriaux, 41 ans, chauffagiste, à Adeline Martinez, 43 ans, agent de service hospitalier.

L'ACTUALITÉ EN FLASH

TOURNES

La chorale Diapason a fêté ses 25 ans devant une salle comble

La chorale Diapason vient de fêter un quart de siècle d’existence. Sous la direction de Romain Daugny, chef de chœur et en piochant dans les nombreuses partitions de son répertoire des 25 années d’existence, la chorale Diapason accompagnée par les musiciens de l’Harmonie de Rimogne et la participation de Vitaline et son orchestre ont offert au public leur plaisir de chanter. Un spectacle haut en couleur avec des intermèdes racontés en anecdotes et même de petites mises en scène.

RENDEZ-VOUS

DEMAIN

GERNELLE

Réunion L’Office de Tourisme Charleville/Sedan en Ardenne tiendra son assemblée générale à 17heures, à la salle des fêtes, rue du Château.

À VENIR

LA FRANCHEVILLE

Conseil La réunion du conseil municipal aura lieu le vendredi 14 juin à 18h30, salle du conseil. Ordre du jour: élection du maire, détermination du nombre d’adjoints, élection des adjoints, lecture de la charte de l’élu local.

WARCQ

Balade moto Jean­Pierre Jadon invite ses adhérents à la 2e édition de la balade moto du club des Sangliers prévue le dimanche 16 juin: 110 km à travers la campagne ardennaise. Rendezvous à 8h30 à l’école du centre de Warcq. Départ à 9h30 après bénédiction des motos par un prêtre. Pause vers

11heures avec une boisson soft, retour vers 12h30 avec un repas. Le tarif est de 20€ par casque. Renseignements au 0650596948. Inscription obligatoire. THIN­LE­MOUTIER

Concert Le chœur «A Tempo» se produira dans l’église Saint­Quentin à 20h30, sous la direction de Gérard Thiriet, chef de chœur, accompagnés au piano par Christophe Chauvet. Composé de musiques traditionnelles, populaires, savantes ou contemporaines, ils puiseront le programme du soir dans leur large répertoire. Entrée: 4€

VILLERS­SEMEUSE

Les P’tits Bouchons Un chargement de petits bouchons aura lieu le samedi 15 juin au local de l’association, rue Jules Lobet entre 8h30 et 10heures. Petites mains et gros bras sont les bienvenus pour apporter leur aide. Les bouchons ainsi récoltés sont revendus pour être recyclés. Le fruit de cette vente servira à l’achat de matériel adapté destiné aux enfants ardennais en situation de handicap. Contact: ptitsbouchons08@laposte.net ou 0686630267.

ENVIRONNEMENT

Le fleurissement confié  au foyer de vie l’Albatros

MONTHERMÉ Un groupe de résidents du foyer de vie de l’Albatros 08 de Montcornet a pris en charge au sein de son atelier «récup­création» le patrimoine floral de la commune.

Un groupe derésidents du foyer de vie de l’Albatros 08 de Montcornet apris en charge le patrimoine floral baraquin à la demande de la maire Catherine Joly. Au sein de leur atelier «récup­création» et dans un moindre budget, six d’entre eux ont détourné quantité de bouchons en plastique pour donner vie à huit fleurs destinées à égayer le paysage baraquin.

La genèse du projet revient à Stéphane. Résident de longue date de l’Albatros 08, le quadragénaire est réputé pour être d’une grande minutie.

UNE PREMIÈRE ET UN GRAND PROJET  POUR LES RÉSIDENTS

Et quand le déclic se produit chez Stéphane et que le concept séduit, tout le monde se met au travail avec le service technique de l’établissement qui a géré toute la partie découpage des supports en bois en forme de fleurs.  «C’est leur grand projet de l’année» confie leur éducatrice Lina Rodriguez.

Le plus important pour moi est de montrer le savoir­faire des résidents

Julien Chanderlot  éducateur spécialisé en horticulture

Trois des huit fleurs sont plantées en quinconce sur un carré de verdure en bordure du rond­point de la gendarmerie. Les autres créations seront disséminées ultérieurement dans la commune «L’initiative est remarquable. Elle a aussi un côté pratique estime Annie. Pratique car les jardiniers de la Ville n’auront pas à se soucier de la gestion

Les résidents de l’Albatros 08 ont travaillé au sein de leur atelier «récup­création».

de leur arrosage en cas de sécheresse. Quant aux limaces et autres bébêtes gourmandes de végétaux, elles passeront vite leur chemin.»

Sous la responsabilité de Julien

Chanderlot, éducateur spécialisé en horticulture et espaces verts à l’Albatros 08,  «les petites mains» ont, par équipe de deux, réalisé tout le fleurissement de Monthermé, incluant jardinières (90 au total), massifs et suspensions.

Cette première a nécessité de leur part des journées de labeur dans la serre de l’Albatros 08. «Avant même

que les petits plants ne soient livrés, je leur ai demandé de préparer 3500 pots avec de la terre, explique l’horticulteur.  Nous avons aussi la chance de bénéficier de belles serres chauffées et équipées d’un système d’arrosage automatique.Le plus important pour moi est de montrer le savoirfaire des résidents. Pour eux, ce travail est valorisant. Le sens olfactif intervient aussi dans les serres qui abritent plus de 15000 plants. Charge maintenant aux agents municipaux de la ville de Monthermé de bien s’en occuper».

RELIGION

Le Pèlerinage c’est jeudi  et vendredi

LES HAUTS-BUTTÉS

Le pèlerinage à la faveur de Saint­Antoine de Padoue se déroulera ces jeudi 13 et vendredi 14 juin dans le hameau des Hauts­Buttés. Plus de mille personnes sont attendues sur les deux jours. Une procession est notamment prévue aux alentours de midi, au cours de laquelle les pèlerins suivront deux équipes de quatre fidèles volontaires qui porteront la statue du saint ainsi que la châsse dorée contenant un reliquaire du religieux portugais. Le premier temps fort sera la messe basse (office sans chants) programmée à 7h30. Le jeudi à 10h30, une messe solennelle de 2 heures sera célébrée par Mgr Éric de Moulins­Beaufort, archevêque de Reims. Le vendredi à la même heure, le chapelain Georges Bernard prononcera l’homélie. Le pèlerinage se

RENDEZ-VOUS

BOGNY-SUR-MEUSE

Danse L’école de danse An ’Alegria donnera son gala de danse annuel le samedi 15 juin à 20heures, rue de la Plaine des sports. Entrée: 10€ à partir de 10 ans et 7€ de 3 à 10 ans.

DEVILLE Animation L’association Familles Rurales Deville­Laifour organise un évènement gratuit parents/enfants au Relais Familles de Deville, lundi 17 juin, à partir de 20h30, avec la diffusion du premier match de l’équipe de France en coupe d’Europe de football contre l’Autriche. Inscriptions: 1 adulte et 1 enfant (obligatoire) jusqu’au jeudi 13 juin. Téléphone: 0324322060/contact@afrdeville­laifour.com.

NEUFMANIL

Balade L’association Les Parents des Petits Crayats organise une balade guidée de 5 km le dimanche 23 juin, à 10heures, au départ de l’arboretum. Pique­nique le midi (à apporter). Inscrip­

Un moment intimement lié aux Hauts­Buttés.

terminera àl’ancien restaurant Le Balcon en Forêt devenu depuis peu la Maison Saint­Antoine pour se restaurer avant d’assister à la bénédiction du Saint­Sacrement puis à la vénération de la relique.

tion jusqu’au vendredi 14 juin. Renseignements: 0671820320. 2€ par personne.

GESPUNSART

Animation Une journée champêtre sur le thème des années 20 aura lieu le samedi 22 juin de midi à 18heures. Animations: dictée, tombola, jeux pour enfants. Rendez­vous à l’ancienne école des garçons. Repas sur réservation au 0652904247.

JOIGNY-SUR-MEUSE

Brocante La société de chasse «Le Renard» organise une brocante le dimanche 30 juin, de 6heures à 18heures. Réservation: 0699912770/ 0631624876. 1€50/mètre pour les habitants, 2€ pour les extérieurs.

NOUZONVILLE

Centre de loisirs La ville organise un centre de loisirs sur le thème du sport et des jeux olympiques du lundi 8 au vendredi 26 juillet. Dossiers d’inscription disponibles au Centre Communal d’Action Sociale. Inscriptions jusqu’au lundi 24 juin.

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À VENIR

NORD ARDENNES

INDUSTRIE

Oxame, un site vierge pour 2025

REVIN

Sur le terrain qui fabriquait jadis des baignoires en fonte émaillée, il ne reste rien ou presque. Après des travaux de démolition, la friche devrait être disponible pour accueillir de nouvelles activités industrielles en 2025. Il reste à dépolluer le site.

LES FAITS

● Le 30 novembre 2011, l’usine de fabrication de baignoires en fonte émaillée ferme. 32 salariés sont licenciés.

● En 2016, une démolition de bâtiments est engagée puis stoppée par les services de l’État.

● Le 8 juillet 2021, une convention tripartite(communauté de communes, mairie et Établissement public foncier du Grand Est) est signée pourrésorberla friche.

● Une série d’études est alors menée concernant, entre autres, les sols et la pollution du site, et sur le devenir des bâtiments.

● En septembre 2023, les travaux débutent sous l’égide de l’Établissement public foncier du Grand Est.

● Le 11 décembre, le silo, symbole de l’entreprise, est entièrement détruit.

JULIEN LEPRIEUR

On était restés sur le silo détruit. Cette tour rouillée, visible de loin, vestige du grand Revin, symbole aussi de la désindustrialisation. On aurait pu raconter, depuis, les ballets de pelleteuses, la noria de camions transportant les gravats qui ont composé l’usine de fabrication de baignoires en fonte émaillée.

On recause aujourd’hui d’un terrain vidé de toute trace de vie industrielle, d’une zone où les fantômes du passé ont enfin été effacés. De la rue Jean­Jacques­Rousseau ou de l’Ehpad voisin, la vue est désormais dégagée. Les résidents peuvent observer les bâtiments d’Electrolux. Ils peuvent aussi voir les travaux avancer sur le site Cibox où le bardage recouvre peu à peu le bâtiment de plus de 15000m2 .

«Quelques poches  de pollution, notamment aux hydrocarbures,  ont été découvertes»  Mathieu Sonnet, vice­président  chargé du développement économique Sur le site Oxame, « les travaux seront terminés pour l’automne », a renseigné Mathieu Sonnet, le vice­président au développement économique, lors du conseil d’Ardenne Rives de Meuse, mercredi. Des travaux portant sur la dépollution du site. « Comme prévu, la démolition des bâtiments, des études de sol ont été menées et quelques poches de pollution, notamment aux hydrocarbures,

La friche Oxame est désormais dégagée. De la rue Jean­Jacques­Rousseau, on peut voir le début du site Electrolux (en bleu) et au fond la construction de l’usine Cibox sur la friche Porcher. J.L.

ont été découvertes. Elles doivent être traitées pour permettre la réutilisation des terrains. »

Et forcément, ça va encore coûter quelques sous. 500 000€ hors taxes. Mais ces milliers d’euros sortiront principalement de la tirelire de l’Établissement public foncier du Grand Est (EPFGE) (lire ci­dessous). L’organisme public lâchera 400000€ quand Ardenne Rives de Meuse si­

gnera un chèque de 100000€, « une somme déjà votée lors du budget ».

PAS ENCORE DE PROJET

Cette phase 3 des travaux entamés en septembre ne sera pas nécessairement le plus gros chantier, comme l’expliquait déjà Mathilde Grandjean, chargée d’opérations à l’EPFGE. La communauté de communes pourra ainsi « disposer d’un site vierge dé­

Un dossier à plusieurs millions

Bernard Dekens l’a confessé devant son conseil, l’EPFGE, il avait des doutes. « C’est vrai qu’on a pu être méfiants. D’ailleurs, on avait rendu un avis négatif », a redit le président d’Ardenne Rives de Meuse. Sous cet acronyme se cache une structure qui apporte « une aide sur le développement urbain foncier. On est amené à acquérir du foncier auprès de propriétaires privés et prévoir des travaux. Nous sommes des opérateurs de transition mais on ne fait pas de reconstruction ni d’aménagement », expliquait Régis Stenger, alors directeur technique territorial de l’établissement. Depuis la signature de la convention en juillet 2021 avec l’organisme public, tout roule. « C’était le premier dossier conséquent dans les Ardennes et ils ont vraiment joué le jeu. C’est une belle opération de réutilisation du foncier indus­

but 2025 pour proposer l’installation d’activités industrielles », a encore présenté Mathieu Sonnet. « À terme, on aura une trentaine de milliers de mètres carrés et on pourra avoir environ 15 0000m2 couverts », a ajouté, satisfait, Bernard Dekens, le président de l’assemblée.  Pour y mettre qui? Pour y faire quoi? Il est simplement trop tôt pour vanter ce vaste terrain à Revin

triel. » « L’EPFGE a vraiment joué un rôle d’accélérateur », a réitéré Mathieu Sonnet, le vice­président au développement économique. Huit mois de travaux après dix années d’immobilité, qui dit mieux? Surtout « c’est une excellente opération financière », a savouré Bernard Dekens. L’opération à 3,3 millions d’euros a été prise en charge majoritairement par l’EPFGE (3,08millions). La démolition ­ 2,4 millions d’euros ­ a été prise en charge à 100% par l’organisme. « Ardenne Rives de Meuse en a eu pour 255 000€  (100000€ de dépollution et 160 000€ d’études, diagnostics et maîtrise d’œuvre, dont 5000€ pour la ville de Revin, NDLR), soit 7,6% du coût total », a détaillé Mathieu Sonnet. Là encore, qui dit mieux?

si l’on en croit Jean­Louis Amat. « Est­ce qu’on présente déjà la friche Oxame à d’éventuels prospects? La réponse est oui et non, rigole le directeur d’Ardennes Développement. Non car c’est la communauté de communes qui gère la friche et qui établit sa stratégie. On n’en a pas encore discuté. Et oui car une fois sur le marché, elle sera dans notre catalogue. Quand on a des projets à présenter, on consulte les EPCI qui, quand elles sont intéressées et qu’elles répondent au cahier des charges, nous le font savoir. »

Ardenne Rives de Meuse n’a pas encore décidé comment elle valorisera ces mètres carrés qu’elle sait être devenus rares. Diviser Oxame en cellules et attirer des PME, ou proposer l’intégralité de la surface pour un projet d’envergure? « On ne ferme la porte à rien, expose Mathieu Sonnet. On a chargé un cabinet d’étudier au mieux la rentabilité des trois plateformes: construire un ou des bâtiments sur une certaine superficie ou céder le terrain à un promoteur. Ce qu’on veut, c’est rendre au site un aspect économique. »

NORD ARDENNES

COMMÉMORATION

Une marche pour se souvenir

REVIN L’association Rando patrimoine organise aujourd’hui une marche de 7 km pour se souvenir du massacre du maquis des Manises survenu le 13 juin 1944.

Pour commémorer les 80 ans du massacre du maquis de Revin, l’association Revin Rando patrimoine organise aujourd’hui une marche au départ du monument. Un massacre survenu le 13 juin 1944 quand 105 jeunes maquisards ont été torturés puis fusillés au lieu­dit Le Père des Chênes. Avant que leurs corps ne soient jetés dans 19 fosses communes.

«La conférence sera complétée par la projection de témoignages d’anciens du maquis» Hubert Brodier, président de Rando patrimoine

« Mercredi (cet après­midi), nous organiserons, si le temps le permet, une randonnée de 7 km au départ du mémorial du maquis», informe Hubert Brodier, le président de Revin Rando patrimoine. Le rendez­vous est donné devant le relais VTT à 14heures pour organiser le covoiturage. « Si le beau temps n’est pas au rendez­vous, une visite en voiture sur les différents lieux du maquis sera organisée.» Les réservations se font au 0650817861.

CONFÉRENCE ET TÉMOIGNAGES

Cette journée sera complétée par une conférence de Philippe Lecler. Laquelle aura lieu à 19 heures, dans

ÉVÉNEMENT

Les corps des 105 maquisards ont été jetés dans 19 fosses communes. Archives MD

les locaux de l’Arel au 64 rue JeanMacé. « Philippe Lecler a écrit un livre intitulé Le maquis des Manises (Ardennes 1944 – 1945). Il viendra réaliser une conférence qui sera complétée par la projection de témoignages d’anciens du maquis. C’est un film que l’Arel avait réalisé en utilisant les témoignages à sa disposi­

tion », poursuit Hubert Brodier. Les commémorations officielles se dérouleront jeudi 13 juin, date anniversaire du massacre. Elles commenceront à 9 heures par une messe à l’église Notre­Dame de Revin, messe qui sera suivie d’un recueillement au carré du maquis au cimetière de Revin à 10h15 et à Fumay à 11 heures. La cérémonie au Père des Chênes aura lieu à 16 heures.

Dix bougies soufflées dans l’euphorie

LIART

Inauguré samedi après­midi sur la place du village, le festival des Petits signes musicaux d’Ardennes Thiérache soufflait ses dix bougies. « Je suis très content de la bonne collaboration avec la commune de Liart et les commerçants qui ont répondu tous présents », avait déclaréMiguel Leroy. Le président de la com’com était fier d’un événement au concept spécial, cette année: un lieu, deux jours, avec dix concerts.

Le groupe System’B a mis le feu sur la scène pour les dix ans du festival.

«UN PARTAGE DE FOU» Samedi, toujours, plusieurs scènes étaient visibles autour de la mairie. Les enchaînements entre les groupes ont été rapides. Le tout avec des univers musicaux différents et une bonne ambiance. Le groupe System’B jugeait l’événement comme « un superbe festival organisé par des personnes, aux valeurs humaines et professionnelles. Il y a eu un partage de fou avec de bonnes prestations et un public plus que présent. On a kiffé faire partie de vos dix ans ». Dimanche, à l’heure du bilan, Marie­Claire Doré, vice­présidente chargée de la culture et l’animation au sein d’Ardennes Thiérache, affichait un large sourire et une grande satisfaction: « C’était un beau challenge à relever et c’est un franc succès. Il y a eu un gros travail et une belle entente entretous les acteurs. Samedi soir, on estimait que 1300 personnes étaient sur la place jusque tard en soirée. Je n’ai que des retours positifs de ce festival anniversaire, qui est multigénérationnel. »

VU DU MALGRÉ TOUT

Juger le physique plutôt que le programme. En tout cas, selon ce groupe de jeunes électeurs, «Jordan Bardella, on vote pour lui parce qu’il est beau». Ce serait en tout cas difficile de le faire pour son bilan insignifiant au parlement européen. Mais les groupes insistent: «Les autres, on ne les connaît pas.» Il faut dire que le représentant d’extrême droite est omniprésent sur TikTok où il cumule les millions de vues. Entre star des réseaux sociaux et tête de liste du RN, la barrière semble fine.

Les écoliers rêvent

de Jeux paralympiques ÉDUCATION

Le pôle scolaire a accueilli la flamme académique. Une façon de promouvoir sport et valeurs olympiques.

LIART 2024 est une année olympique et l’équipe pédagogique du pôle scolaire de Liart a obtenu le label «génération Paris 2024» , fruit du travail et de l’engagement en faveur du sport à l’école au quotidien. Vincent Ronsin, directeur du pôle scolaire, a déposé un dossier d’inscription à «ma classe aux jeux» , dossier qui devait mettre en avant les manifestations et l’investissement sportif au sein de l’établissement. En retour, le pôle scolaire a reçu deux packs de trente places pour assister le 6 septembre à du

tennis fauteuil dans le cadre des Jeux paralympiques de Paris 2024. « Il faut pouvoir se rendre à Roland Garros et le transport représente plusieurs milliers d’euros, note le directeur.  D’où l’idée d’une collecte de fonds via une plateforme, La trousse à projets, pour financer en partie ou totalement ce projet.  Ce qui permettrait de diminuer le coût pour les familles voire de ne pas les solliciter.»

La somme à réunir: 2 000 €, soit 33 € par enfant. Pour l’instant la cagnotte s’élève à 380 €. Les dons sont ouverts jusqu’au 20 juin.

FAITS DIVERS EXPRESS

LES MAZURES

Une femme de 46 ans blessée dans un accident

L’accident impliquant deux véhicules de tourisme, s’est déroulé hier vers 7h20 sur la départementale 988 entre Renwez et Les Mazures. Trois personnes sont impliquées dans l’accident: une femme de 46 ans, un homme de 53 ans et sa fille de 13 ans. Seule la femme est blessée. Elle a été transportée au Centre hospitalier de Charleville­Mézières, se plaignant de douleurs à la poitrine dues à la ceinture ainsi qu’au genou gauche. Les deux personnes indemnes ont été laissées sur place. Au total, 8 sapeurs­pompiers de Renwez et Charleville­Mézières ont été mobilisés.

La journée pêche à la truite à l’étang de Pont d’Any, à Neuville­lez­Beaulieu a attiré 58 pêcheurs parmi lesquels William Vaubourgeix. Et l’homme a décroché la coupe pour la plus grosse truite prise avec ses 953 g.

NORD ARDENNES

PATRIMOINE

Un appel aux dons pour les vitraux de Saint­Hilaire

GIVET Deux nouveaux vitraux devraient habiller entre décembre et janvier 2025 l’église Saint­Hilaire. Un projet porté par l’association  des Amis du patrimoine religieux givetois qui a lancé son huitième appel aux dons symboliquement baptisé Vitraudon.

L’association des Amis du patrimoine religieux givetoisa lancé courant mai 2024 son 8e Vitraudon. Cette initiative vise à soutenir financièrement la création de nouveaux vitraux pour l’église Saint­Hilaire. Avec déjà six vitraux installés et deux en projet pour cette année, l’association s’efforce de maintenir le cap malgré l’inflation. D’autant que la part financière locale – acquise grâce aux dons de la population et aux subventions municipales – reste identique. Les deux futurs vitraux prévus cette année 2024 devraient arriver en décembre et janvier 2025.

«L’engagement de la communauté locale  en faveur de ce projet  est une source de fierté»  Alain Vandevelde, président des Amis du patrimoine religieux

Le président de l’association, Alain Vandevelde, souligne ainsi l’importance de chercher des mécènes extérieurs pour compléter les fonds nécessaires. « Nous retroussons nos manches, mais nous y parvenons», déclare­t­il. Le président salue la générosité et la solidarité des habitants de la Pointe, mais pas uniquement: « Depuis le premier Vitraudon, qui a permis à l’époque de récolter environ 6000euros, l’association a vu ce

ÉDUCATION

Six vitraux ont déjà été installés grâce à la générosité de la population locale pour remplacer les anciens, en plexiglass.

montant augmenter à environ 19000 euros aujourd’hui. Les dons proviennent également de personnes de passage, notamment des Belges etdes Hollandais et sans oublier nosGivetois expatriés qui ne nous ont pas oubliés non plus et qui continuent à nous envoyer des dons. »

Les habitants qui résident dans les communes deLandrichamps, Fromelennes, Charnois, Rancennes, Givet, Chooz, Ham­sur­Meuse, Foisches ou Aubrives, ont normalement reçu une enveloppe avec la mention «Vitraudon» dans leur boîte aux lettres. Enveloppe à l’intérieur de laquelle il suffit de glis­

Ils s’initient à la création d’une start­up

FUMAY/REVIN/ROCROI

Les collègesLes AurainsàFumay, George­SandàRevin, Andrée­VienotàRocroietLes Deux Valléesà Montherméont accueilli les animateurs du groupeVinci lors de deux semaines d’interventions qui se sont achevées vendredi. Leur programme Give me five vise à accompagner les jeunes issus des quartiers prioritaires dans des étapes clés de leur parcours scolaire et professionnel. Chaque groupe participant, de la 5e à la 3e, a travaillé surla création d’unestart­up virtuelle. Les collégiens ont choisi le secteur d’activité, ont fait la promotion de leur start­up et l’ont présentée face à un jury. Les ateliers permettaientaux élèves de découvrir différents métiers, recruter de futurs collaborateurs et de se sensibiliser au bon usage des réseaux sociaux. Enfin, ils terminaient par

276 élèves ont participé au total au projet «Give me five».

une prise de parole en public. « C’est un excellent entraînement pour notrebrevet et la journée était super avec les animateurs. On a passé un bon moment et c’était su­

per enrichissant », apprécie Mathéo, en 3e à Fumay. « On a appris plein de choses, surtout sur les métiers. Il y a des qualités et compétences qu’on n’imaginait pas sur certaines fonctions », ajoute Lenny, 12 ans. Quand sa camarade Maïva, en 5e à Revin, considère que l’expérience « donneaussi des idées sur ce que l’on pourrait faire plus tard ».

« Ce sont des animations que l’on n’imagineraitjamais recevoir si elles n’étaient pas portées par le Clee (comité local école­entreprise), salue le principal d’Andrée­Viénot, Philippe Goncalvès. D’autant qu’on a aussi le facteur géographique, ici à Rocroi. Le Clee apporte des projets de qualité dans nos établissements, mais aussi desvisitespédagogiquesen informant nosélèves dès la 5e sur les formations et les opportunités professionnelles locales.»

ser son don avant de la retourner au6 rue Oger à Givet. De plus, tout au long du mois de juin, le stand «Vitraudon» sera présent lors des marchés hebdomadaires devant l’église Saint­Hilaire, proposant un point de collecte ainsi qu’une nouveauté cette année avec la vente de pots de

En image

confiture. « L’engagement de la communauté locale en faveur de ce projet est une source de fierté pour tous, apprécie Alain Vandevelde. Et chaque contribution compte pour préserver le patrimoine religieux de la région. » Pour faire un don, vous pouvez contacter Alain Vandevelde au06 80 68 66 84.

GIVET

130 jeunes pour les Marcassins de rugby Samedi au stade Berthelot, l’école de rugby de Givet a organisé, avec le conseil départemental et le comité départemental la 10e édition des Marcassins de rugby. L’idée était de mettre un coup de projecteur sur le ballon ovale, alors qu’«après la clôture de la Coupe du monde de rugby (en France, en octobre 2023), le nombre d’adhérents a augmenté. Le but est de le garder stable», décrit James Remy, président du club de rugby givetois.

SEDAN

Karine Loison, conservatrice du musée municipal de Sedan, a fait découvrir à nos visiteurs d’un jour une partie des réserves.

L’ARDENNAIS AU CHÂTEAU (2/4)

Ces lieux que vous n’avez jamais vus

SEDAN Depuis ce mardi 11 juin, la rédaction de L’Ardennais a investi le château fort. L’occasion de vous faire découvrir en exclusivité quatre endroits du château qui ne sont pas accessibles au public.

LES RÉSERVES DU MUSÉE

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Pour commencer la visite, c’est Karine Loison, responsable du musée municipal, qui nous accueille. Direction les réserves du musée. L’endroit est confidentiel.  Nous ne pouvons donc pas préciser où il se trouve dans le château. « Ce n’est pas seulement le musée du château fort, mais un musée sur la ville de Sedan », précise Karine Loison. Plus de 5000 œuvres sont stockées dans ces réserves.

Instructif », « enrichissant », « inimaginable ». Les adjectifs utilisés par les personnes ayant assisté à ces deux heures de visite ne manquent pas. Ce mardi, le château fort a dévoilé ce qu’il n’avait encore jamais montré à personne.

Lors de cette visite,  L’Ardennais a eu l’occasion de découvrir quatre endroits qui ne sont pas accessibles au grand public.

Pour nous accompagner, Dominique Michotte, grand gagnant de notre jeu­concours, et son ami Philippe Godfrin.

Pour ce dernier, cette visite inédite avait une saveur plus que particulière. « Je vis dans les Ardennes depuis 1969, et je n’ai jamais visité le château », confie­t­il.

Des livres, de la céramique, des casques de soldats, et même plus insolite, une corne de mammouth: c’est un véritable voyage dans l’Histoire qui nous est offert.

« On a trouvé des squelettes datant du XIXe siècle. Ce sont les premières traces de vie qu’on trouve au château. » Karine Loison sort également un vieux livre datant de l’époque de la Principauté, au XVIe siècle, qu’elle ouvre avec précaution avec ses mains gantées. « S’il pouvait parler ce livre… », commente Philippe Godfrin. On peut également trouver de belles pièces de collection, comme de la dentelle du Tapis Point de Sedan, de 6 mètres de long et 60 mètres de hauteur.

LE BASTION DES DAMES

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Après une plongée dans l’histoire sedanaise, nous changeons de guide. Place désormais à Coline Michaud, responsable de la médiation au château fort. Elle nous prévient, que la suite de la visite s’annonce plus périlleuse. « Il faut avoir de bonnes baskets. Il y a des chauvessouris, et c’est très humide. » Philippe Godfrin, notre abonné, ne remplit malheureusement pas les bonnes cases, lui qui est venu en claquettes. « Je n’ai encore jamais fait visiter le château à des personnes en claquettes », sourit Coline Michaud. Une fois rentrés dans le bastion des Dames, nous allumons les lampes torches que nous a données notre guide, l’endroit étant plongé dans

Le bastion des Dames entoure l’ancienne tour d’artillerie.

l’obscurité. Ce bastion a été construit en 1572 pour renforcer les défenses du château, et servait à repousser l’ennemi. Pour cette visite, mieux vaut ne pas trop s’éloigner de notre guide, le bastion étant un vrai labyrinthe. On peut y voir des postes de tirs, dont certains n’ont pas encore été murés. Petite anecdote insolite de notre guide: « Il y avait des latrines dans les postes d’artillerie. Les chambres de tirs sont très petites, et la force de déflagration était tellement importante que les muscles avaient tendance à se relâcher, donc il valait mieux aller au petit coin pour éviter toute sorte d’accident. » Au cours de la visite, un panneau in­

Des endroits inaccessibles au public

Melaine du Merle, le directeur du château fort l’assure. « Tous les endroits qui sont visitables au château sont visités aujourd’hui. » Il reste donc encore peu d’endroits finalement à exploiter. Mais pour l’heure, l’intégration de ces lieux dévoilés plus haut n’est pas à l’ordre du jour. « Le problème de ces espaces, c’est notamment qu’il n’y a pas de sortie de secours. On ne pourrait donc pas l’ouvrir à plus de 19 personnes », détaille le directeur. De gros travaux seraient donc nécessaires pour aménager ces espaces. Ce qui n’est pas encore à l’ordre du jour.

diquant Bouillon attire notre attention. Et au risque de faire des déçus, notre guide coupe court au mythe qui raconte qu’un souterrain relie les châteaux de Sedan et Bouillon. « C’est faux, le panneau fait juste partie de la décoration », précise Coline Michaud.

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LA TOUR DE L’EST  Une fois la visite du bastion des Dames terminée, la visite se poursuit, toujours dans l’obscurité. Direction la tour de l’Est, du moins la partie qui est encore accessible. « C’est une tour sur plusieurs niveaux. Les soldats accédaient aux niveaux supérieurs par des escaliers. Aujourd’hui, ils sont à moitié effondrés », détaille Coline Michaud. Une fois passé le portail, il faut faire attention à ne pas se cogner. L’allée est étroite, avant d’accéder au «rez­de­chaussée.» L’endroit est humide, mais est encore une fois chargé d’histoire. Il faut d’ailleurs faire attention où l’on met les pieds, car un trou de plusieurs mètres de profondeur se trouve au milieu de la pièce. « On pense que les soldats stockaient ici de la nourriture pour profiter de la fraîcheur ambiante », explique Coline Michaud.

ADRIEN BACHY

Photos Aurélien Laudy

LA POUDRIÈRE

4Pour terminer la visite, notre guide nous emmène dans la poudrière. « En 1642, le gouverneur Abraham Fabert va aménager le château en forteresse militaire, en mettant notamment en place des poudrières », précise Coline Michaud. À l’époque, elles servaient à stocker la poudre à canon.

«Les constructions qu’ils étaient capables de faire à l’époque, c’est impressionnant» Philippe Godfrin

En 1696, cette poudrière explose, laissant une cicatrice encore visible depuis l’extérieur du château. Comme chaque lieu que nous avons visité, la poudrière renferme également ses secrets. Au fond de la salle, les restes d’une fresque peinte à la main sont encore visibles. Aujourd’hui encore, personne ne sait ce que le tableau représente. « On a posé la question à plusieurs historiens. Impossible d’avoir une réponse. On suppose

Au milieu de la pièce de la tour de l’Est, un trou qui servait certainement à stocker de la nourriture est encore présent.

La poudrière a subi une explosion en 1696. Des traces de l’explosion sont encore visibles depuis l’extérieur.

qu’elle a été réalisée par un soldat allemand du temps où Sedan était une ville occupée, car cela fait penser à un paysage bavarois de forêt noire. Mais nous n’avons aucune preuve », poursuit la responsable de la médiation.

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DES LECTEURS CONQUIS  Nos deux visiteurs ressortent émerveillés de cette plongée au cœur des secrets du château. « C’était une journée que je n’ai jamais vécue auparavant », retient Dominique Michotte. « On a eu le privilège de voir des choses qui ne sont pas accessibles au public », poursuit son collègue, Philippe Godfrin. « Les constructions qu’ils étaient capables de faire à l’époque, c’est impressionnant », poursuit­il. Une visite qu’ils ne sont pas près d’oublier. Nous non plus d’ailleurs.

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Grand gagnant de notre jeu concours, Dominique Michotte est venu avec son ami Phiippe Godfrin assister à cette visite unique.

L’ARDENNAIS AU CHÂTEAU 2/4

Ils sont indispensables à la vie du château

SEDAN Impossible de parler du château sans évoquer l’hôtel­restaurant qui s’y est installé en 2004. 25 personnes travaillent au quotidien au sein de l’établissement, qui accueille environ 20 000 personnes par an. Zoom sur quelques métiers peu ou mal connus.

Colum Poirier, veilleur de nuit

Il s’active quand tout le monde dort. Depuis 20 ans, Colum Poirier est «night auditor» à l’hôtel du château fort. Une fonction que l’on pourrait traduire par veilleur de nuit, même si son métier est loin de se résumer qu’à ça. L’homme effectue des rondes dans l’établissement mais il tient aussi la réception, édite les factures et s’occupe également de servir les clients au bar de l’hôtel. « Je suis multitâche et il m’arrive même parfois de faire office de conteur auprès des clients », sourit Colum Poirier. Des histoires, il en a des tas à raconter. D’abord sur l’histoire du château dont il est intarissable, mais aussi sur les personnes qu’il croise dans les couloirs de l’hôtel. C’est pour l’amour du château fort que cet ancien libraire est venu travailler ici. « Ma famille est arrivée à Sedan il y a 400 ans, le château c’est l’endroit où mes ancêtres se sont réfugiés donc ce n’est pas un nonsens pour moi de travailler ici », déclare Colum. L’homme de 53 ans a un sacré rythme de travail, enchaînant 12 heures d’affilée de 20heures à 8heures le lendemain matin, trois à quatre fois par semaine. « Je suis à l’envers de tout le monde mais c’est enthousiasmant de travailler au château, conclut­il. Faire partie de cette aventure, c’est incroyable! »

Angelina Pillot, première femme de chambre

Angelina Pillot a presque toujours travaillé au château. « J’avais 19 ans quand je suis arrivée et depuis je ne suis jamais partie », indique la jeune femme aujourd’hui âgée de 31 ans. Au départ femme de chambre, elle a gravi les échelons et est aujourd’hui à la tête d’une équipe de quatre personnes qu’elle décrit comme « une petite famille ». Chaque jour, sa tâche consiste à nettoyer les chambres des personnes qui ont quitté l’hôtel pour qu’elles soient prêtes avant l’arrivée des nouveaux clients. Et avec 52 chambres réparties sur cinq étages, on peut dire qu’il y a de quoi faire. « Je le fais car j’aime ça et non parce que je n’ai pas le choix », tient à préciser Angelina qui souffre des a priori que bon nombre de personnes ont sur son métier. « Quand on me demande ce que je fais dans la vie, je réponds que je travaille à l’hôtel du château et j’en suis fière mais dès que je dis que je suis femme de chambre, ça n’intéresse plus les gens », déplore celle qui aimerait que son métier soit plus reconnu. « On est peut­être en bas de l’échelle mais on contribue à l’image positive de l’hôtel. »

Entre Thomas Chuchla et le restaurant du château fort, c’est une histoire d’amour qui dure depuis dix ans, mais elle est loin de ressembler à un long fleuve tranquille. L’homme, originaire de Reims, a enchaîné plusieurs contrats mais avec des pauses entre chaque. Après avoir commencé dans les cuisines, le jeune homme de 28 ans, qui a étudié au lycée de Bazeilles, est aujourd’hui chef de salle au sein du restaurant. Sa mission: piloter son équipe, veiller au respect des standards de la réception, mais aussi faire le service et conseiller les clients dans leurs choix de vins, mets et fromages. « Ce que j’aime c’est le relationnel avec le client, mais ce que je préfère c’est me lancer des défis, en essayant de vendre tel ou tel vin », confie Thomas Chuchla. Un challenge permanent qu’il transmet aussi à ses équipes pour les motiver. Ses journées de travail sont loin d’être classiques. Les plus intenses, c’est quand il cumule les services du midi et du soir avec une coupure de plusieurs heures entre les deux. Quant au fait de travailler au sein du château fort, il glisse: « Au bout de dix ans, je ne m’en rends plus compte et je n’y fais plus attention, même si ça reste une fierté de dire que je travaille au château fort. »

Mathieu Bothe, tailleur de pierre

Natif des Ardennes, Mathieu Bothe participe depuis plusieurs semaines aux travaux de restauration du donjon au château fort.À 34 ans, il exerce un métier particulier: celui de tailleur de pierre. « À la fin du collège, on nous a fait faire une sortie avec ma classe, où on a découvert trois anciens métiers, dont le tailleur de pierre. C’est une rencontre qui m’a marquée. » Passé par les compagnons du devoir, il exerce depuis plus de 20 ans cette profession. « À chaque chantier, c’est une découverte. Ce n’est jamais les mêmes pierres, jamais les mêmes histoires. C’est un métier où on a plein de choses à faire.»

Thomas Chuchla, chef de salle

SEDAN

ÉVÉNEMENT

À 75 ans, il va participer à son premier salon de la maquette

SEDAN Ce week­end des 15 et 16 juin, Daniel Roth va participer pour la première fois au salon de la maquette qui se tiendra au complexe Rogissart, à Sedan. À cette occasion, il va présenter une pièce issue de sa propre imagination.

ADRIEN BACHY

Au quartier Fabert, les membres du club maquette du centre social Le Lac s’activent. Ajout de la fausse végétation, intégration des personnages, Daniel Roth, avec l’aide des membres du club, peaufine les derniers détails de sa maquette.

Un travail qu’il mène depuis quasiment un an, et à raison de trois à quatre heures de travail par semaine tous les samedis. Il ne lui reste désormais plus que quelques jours pour terminer sa maquette, avant de la présenter lors du Rassemblement des Modélistes et Maquettistes en Ardennes (RAMMA), aussi appelé salon européen du modèle réduit, ce samedi 15 et dimanche 16 juin.

Un rendez­vous incontournable pour les modélistes qui viendront de toute l’Europe, et qui sonnera comme une première pour Daniel Roth.  À 75 ans, il a décidé de participer pour la première fois à l’événement. « J’ai décidé d’y participer pour montrer ce que je suis capable de faire », confie en toute simplicité le retraité.

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«Le maquettisme, c’est beau et artistique. On se détend, et ça rejoint ma passion pour la peinture»

Daniel Roth, participant passionné du salon

Daniel Roth s’est passionné pour le modélisme lors du dernier festival, organisé en 2019. Celui qui a intégré le club il y a 4 ans, a été attiré par le côté artistique de ce loisir. « Le maquettisme, c’est beau et artistique. On se détend, et ça rejoint ma passion pour la peinture », développe celui qui est artisan peintre de profession. Outre sa passion pour la peinture, Daniel Roth a donc décidé de se lancer dans le modélisme, qui rejoint également une autre de ses passions: le train.

« Mes parents m’ont offert mon premier train à Noël lorsque j’étais enfant. À l’époque, on montait les trains et les voitures avec des clés. Quand ça roulait, les frottements provoquaient des étincelles », se souvient avec nostalgie ce retrai­

Le port a été réalisé à l’échelle 1/87. C’est­à­dire qu’un centimètre dans la maquette équivaut à 87 centimètres en réalité. A.B

té. C’est donc naturellement qu’il s’est tourné vers le modélisme.

UNE MAQUETTE MÊLANT RÉALITÉ ET IMAGINATION

Pour son premier festival, le retraité a conçu une maquette représentant le port Dizan, un réseau de train miniature. « C’est pour célébrer les 10 ans de la revue «clés pour le train miniature», qui est une revue pour les débutants. Plusieurs modélistes présenteront leur propre réseau », détaille Christophe Saclet, l’un des organisateurs du festival. À partir de cette revue, les modélistes doivent créer une maquette en respectant certains critères, mais qui est principalement issue de leur imagination. « Je suis reparti des dimensions qui étaient indiquées dans le projet. On devait également respecter l’emplacement des voies de train. Tout le reste, c’est carte blanche », détaille

Daniel Roth.

Pour sa maquette, l’homme a décidé d’y intégrer des éléments faisant partie intégrante de sa vie. Il a notamment peint le ciel, et y a intégré des personnages qui sont à moto. « Je fais de la moto dans un club à Warcq, donc j’y ai intégré des éléments de ma vie », sourit Daniel. Pour sa réalisation, il a décidé de partir sur une représentation d’un port qui pouvait exister dans les années 1960­1970, en Bretagne.

«IL FAUT TOUJOURS QU’UNE MAQUETTE RACONTE UNE HISTOIRE»

La couleur des bâtiments, ou encore du ciel, rien n’est laissé au hasard. « Il faut que le spectateur comprenne qu’on est en Bretagne », indique Daniel Roth. S’approcher le plus possible de la réalité, mais également raconter une histoire font partie des

critères importants en modélisme. Daniel Roth a par exemple décidé d’intégrer un bateau avec un matelot en train de manier du cordage. « Le bateau n’est pas à quai. Il est sensé soit partir, soit rentrer au port. C’est selon l’interprétation. Il faut toujours qu’une maquette raconte une histoire », martèle Daniel Roth.

LE MODÉLISME, C’EST POUR LES ENFANTS? C’est donc logiquement que, lorsqu’on lui demande si le modélisme n’est pas finalement une activité réservée aux enfants, il rétorque: « Les enfants, ce qui les amuse, c’est faire rouler le train. C’est encore un jouet pour eux,  explique le retraité. Mais pour rendre une maquette réaliste, ça demande beaucoup de travail, comme la confection de plans en amont. C’est très minutieux. »

À SAVOIR

● Organisé tous les deux ans,  le Rassemblement des Modélistes et Maquettistes en Ardennes (RAMMA), aussi appelé salon européen du modèle réduit, revient ce samedi 15 et dimanche 16 juin 2024 au complexe Rogissart, à Sedan. En 2021, il avait été annulé à cause du covid.

● À chaque édition, le salon réunit plus de 180 exposants venus de toute l’Europe, et attire près de 9000 visiteurs.

● Cette année, l’attraction du salon sera une représentation en bois de la Tour Eiffel. Elle mesurera plus de sept mètres.

● Le salon sera ouvert le samedi 15 juin de 13 heures à 19 heures, et le  dimanche 16 juin de 10 heures à 18 heures.

● Le prix de l’entrée est de 10€. L’accès sera gratuit pour les moins de 12 ans.

SEDAN ET SA RÉGION

Un conteur itinérant fait escale au château fort

SEDAN Ce mardi 11 juin, Paul Griette, un conteur originaire de Vouziers qui voyage  à dos de mule, est venu jusqu’au château fort pour raconter de belles histoires.

Paul Griette, conteur vouzinois, est venu à dos de mule raconter des histoires au château fort de Sedan. H.S.

pas inaperçu à chacune de ses escales.

Anna Dall’Acqua et Paul Griette sont la preuve que de belles rencontres sont possibles sur les réseaux sociaux. La première tient la librairie Aux Contes d’Anna à Sedan. Le second est un conteur itinérant originaire de Vouziers. Et tous deux partagent la même passion pour les belles histoires. « Paul et moi, nous nous sommes connus sur les réseaux sociaux. Il m’a prévenu qu’il venait à Sedan, pour raconter des histoires, dont celle de la chouette qui voulait devenir un chevalier.» Paul Griette se définit comme un « troubadour utopique » et il ne passe

Ce mardi 11 juin,  L’Ardennais l’a retrouvé au pied d’un arbre aux abords du château, accompagné de ses deux mules Gysmo et Mimule.

«Je viens à Sedan avec  ma bibliothèque itinérante et pour raconter de belles histoires»

Paul Griette, conteur itinérant originaire de Vouziers

Le troubadour et ses montures piquaient une sieste avant de conter.

Votre rédaction s’installe au CHÂTEAU FORT DE SEDAN à l’occasion des 600 ans du château.

DU 11 AU 13 JUIN

« Je suis parti il y a une semaine de Vouziers (1er juin) j’ai déjà parcouru 80km pour arriver jusqu’à Sedan, détaille le conteur âgé de 26 ans.  Je monte l’une des mules tandis que l’autre porte la bibliothèque itinérante.» Paul était attendu à 17 heures à la librairie Aux Contes d’Anna d’où il a lancé sa balade contée pour aller jusqu’au château fort. «Je viens à Sedan avec ma bibliothèque itinérante et pour aussi raconter de belles histoires en marchant autour du château.» Notre troubadour propose aussi des spectacles aux curieux attirés par cet attelage insolite. Il poursuivra ses prochains jours sa traversée narrative sur les routes des Ardennes.

AU CREUX DE L’OREILLE

Depuis plus d’une semaine, les supporters du CSSA expatriés dans tout l’Hexagone ont la possibilité de se procurer les maillots de leur équipe fétiche sur internet. Les tuniques des sangliers étaient jusque­là seulement disponibles à la boutique du club, au stade Louis­Dugauguez. Une bonne nouvelle pour les fidèles supporters des vert et rouge alors que certains d’entre eux n’ont toujours pas été remboursés de leur abonnement pris l’année dernière.

L'ACTUALITÉ EN FLASH

ANGECOURT

Quatre conseillers municipaux élus

Ce dimanche 9 juin, les habitants d’Angecourt ont été appelés à voter pour les élections européennes mais aussi afin d’élire quatre conseillers municipaux suite à différentes démissions. Neuf candidats étaient en liste pour ce scrutin, les quatre postes ont été pourvus dès le premier tour. On recense 208 votants, 195suffrages exprimés, 5 votes nuls et 8blancs. Sylvie Tisserand (117voix), Franck Sartelet (113), Caroline Pablo (111) et Joël Triquet (110) ont été élus et devancent Aurélien Guillaume (69), Christophe Beauda (56), Fabien Muno (49) et Benoît Sartelet (46). Adeline Gerby, également candidate, n’a pas déposé de bulletins au bureau de vote, l’empêchant de récolter des voix.

RENDEZ-VOUS

AUJOURD’HUI

SEDAN Centre aquatique Il est ouvert de 10heures à 12h30, de 14h30 à 17heures et de 18heures à 19h30.

DEMAIN

MOUZON

Basket club Portes ouvertes du basket avec les U7, U9 et U11 au gymnase de Mouzon de 17heures à 18h30 à destination des enfants nés entre 2014 et 2019. L’occasion de découvrir le basket avec des jeux et des ateliers divers.

À VENIR

MARGUT

Messe Une messe sera célébrée le vendredi 14 juinà 18heures à SaintWalfroy.

MOUZON

Kermesse La kermesse de l’école aura

lieu le vendredi 14 juin à partir de 17heures. Au programme: spectacle des élèves, jeux et activités sportives.

FRANCHEVAL

Fête La mairie de Francheval et l’association Festi Francheval organiseront la fête de la musique le vendredi 21 juin à partir de 20heures sur la place de la mairie animée par l’ensemble de Jo Has A Gun.

RAUCOURT-ET-FLABA

Musique L’association Au rendez vous Cynégétique et la municipalité organisent la fête de la musique à la salle des fêtes, de 17h30 à minuit.  Au programme: de 17h30 à 19heures, «’Orguapicole». De 19heures à 20h30 «The Blac Clover» et de 20h30 à minuit «Les Égarés». Entrée gratuite.

GIVONNE

Danse Giv’dance présentera son 22e gala «Nulle P’Arts Ailleurs», le samedi 22 juin, à 20h30, salle Bérégovoy. Vente des places de 18heures à 20heures à la salle des fêtes. Tarif: 12€/adulte et 8€/enfant (­ de 12 ans).

Pendant plusieurs jours, nous vous proposons une plongée en immersion au sein du plus grand château fort d’Europe.

RETROUVEZ DÈS DEMAIN

Demain, des enfants sedanais découvriront pour la première fois le château fort de Sedan. À cette occasion, le maire Didier Herbillon endossera le rôle de guide.

HOUSNAT SALIM

RETHEL ET SA RÉGION

Don du sang gastronome: c’est quoi le menu?

RETHEL Les membres de la Table Ronde organisent une nouvelle collecte gourmande ce jeudi 13 juin, dès 14 heures, à l’Atmosphère. La maison Demoizet participe à leurs côtés pour tenter d’attirer massivement les donneurs et battre le record de 156 poches.

L’Établissement français du sang l’assure: un don ordinaire, à Rethel, c’est entre 60 et 80 poches collectées. Quand on y ajoute le couvert, on monte à 150. « Depuis la reprise post­Covid, on a organisé un don en juin 2023 et un autre en décembre. Pour celui­là, c’est Sandorine qui était à nos côtés mais celui de l’été, de toute façon, marche mieux », explique Antoine Grasser, membre du club­action de la Table Ronde depuis 2016, parmi treize camarades à Rethel. Et c’est tant mieux, parce que c’est en été que les besoins explosent.

C’est quoi, au juste, la Table Ronde? Un club constitué exclusivement d’hommes âgés de 40 ans maximum, qui se retrouvent un mercredi sur deux pour débattre, s’entraider et organiser différents événements caritatifs: collectes en magasin pour les Restos du cœur, don du sang gastronomique et même, bientôt, un événement sportif fun et ludique de plus grande ampleur – en gros, que des actions à but non lucratif (lire par ailleurs).

DEMOIZET, FAMILIER DE LA TABLE RONDE Revenons­en à la collecte de demain. « Nous espérons battre le record de 156 poches collectées», envisage Antoine Grasser. Et pour ce faire, conscients qu’on n’attrape pas les mouches avec des sandwiches sous blister, les Tableurs font de nouveau appel à la maison Demoizet, qui participera à leurs côtés pour la quatrième fois.

«Je ne suis pas sûr que proposer de la truffe et du foie gras fasse venir plus de monde» Alban Thewys, maison Demoizet

« C’est une action qui a du sens pour moi, commence Alban Thewys, patron de la célèbre charcuterie rethéloise. Mon père Guy était Tableur à l’époque et moi j’étais enfant de Tableur – ou Tableton, sourit­il encore.  L’équipe actuelle est sympa, dynamique. J’ai bien tenté d’aller y jeter un œil de plus près mais il faut quand même pouvoir mettre du temps à disposition.» Et puis…

Les mini­quiches seront encore une fois à l’honneur ce jeudi pour tenter de motiver les donneurs à l’Atmosphère de 14 heures à 19 h 30. Ici avec Stéphane Vasconi, actuel président de la Table ronde.

force est d’admettre qu’Alban approche de la date limite – et il en est bien conscient. Il continue donc d’œuvrer à leurs côtés en offrant la collation du don du sang. « On sera, grosso modo, sur la même mouture que d’habitude: mini­quiche, pizza végétarienne, quiche au comté, mais aussi cette année pâté en croûte au porc et –nouveauté dans nos ateliers – à la volaille et aux cèpes. » Comptez 4 ou 5 pièces par personne avec en plus, un morceau de tarte aux pommes.

UNE COLLATION POUR 180 PERSONNES Combien ça coûte? « Quelque 800 euros mais ce n’est pas ça l’important. On optimise, on travaille sur de grandes plaques de 40 parts pour que ce soit facile à servir pour les équipes. L’idée est de les suivre sur le nombre de donneurs et ça ne sert à rien d’aller faire des choses trop élaborées. Il faut que ça reste convivial et pratique. » La notion de «gastronome» est donc plus proche de la bonne franquette que du repas cinq services mais qu’importe: « L’idée, c’est de montrer notre soutien à l’événement

pour motiver le plus de donneurs possible. Je ne suis pas sûr que de la truffe et du foie gras rameutent finalement plus de monde… En tout cas,

l’EFS est ravi de nous voir nous associer à l’événement. On prévoit pour 180 personnes, y compris les équipes et les Tableurs… C’est la moindre des

choses de récompenser ceux qui viennent donner ». Rendez­vous ce jeudi à partir de 14 heures et jusqu’à 19 h 30.

La Table ronde, un club de plus en plus visible en ville

Ils sont treize et savent que leur club suscite quelques mystères. Ni chevaliers, ni superhéros, ni membres d’une secte et bien que leur logo évoque la légende du Roi Arthur, ils adhèrent à un club pourtant très codifié. Ainsi, la Table Ronde de Rethel porte le numéro 73 – dans l’ordre de sa création en France, parmi les 18 que compte la Région 12 (Aisne et Champagne). Vous suivez? « Ici aucune politique, aucune religion », ni même de Francs­maçons. Historiquement, c’est un jeune membre du Rotary, en Angleterre en 1927, qui a voulu faire sécession avec quelques­uns de ses amis. « Il y avait un décalage d’âge, d’envie, d’énergie. Ils ont créé quelque chose en préambule du Rotary », explique Antoine Grasser, membre depuis 2016 et qui sortira bientôt naturellement de la bande pour d’autres horizons. Très agricole jusqu’à il y a quelques années, le profil des Tableurs de Rethel change. Expert­comptable, notaire, maintenance, marchand de bestiaux… Ce dernier, Christophe Forget, est ainsi rentré car il a croisé un autre Tableur autour d’un verre « et en discutant, on lui a proposé de venir voir ce qu’on fait. On se nourrit de la diversité, on échange sur les points de vue, nos problématiques, mais sans faire de business ni de prosélytisme. » Actuel président de la Table 73, Stéphane Vasconi com­

Les femmes ou les plus de 40 ans ont leur propre club à part.

mercialise quant à lui du matériel médical. Tableur depuistrois ans, personne ne le connaissait avant. « On a une page Facebook qui vit bien, les personnes intéressées peuvent nous contacter spontanément » Visite d’entreprise, collecte pour les Restos du Cœur, don du sang et bientôt un événement sportif d’ampleur… L’idée? Dynamiser le groupe et la ville dans laquelle il s’inscrit. Ainsi, après y avoir organisé un euromeeting avec leurs homologues européens en mai, c’est le comité national de la Table qui se tiendra dans la cité Mazarin en mars 2025, autour des 23 présidents de régions.

PAULINE GODART

RETHEL ET SA RÉGION

SOCIAL

Les ambulanciers de nouveau en grève demain

RETHEL Les tensions s’aggravent aux Ambulances des Isles. Une nouvelle manifestation est prévue sur la place Hourtoule. Elle est annoncée «à durée illimitée et donc reconductible».

Venez nous soutenir dans notre combat pour faire avancer notre métier », appelle le syndicat national des ambulanciers (synap). Une nouvelle manifestation est prévue ce jeudi à Rethel. Un mouvement dans la droite lignée de celui du 18 avril dernier, lors duquel sept ambulanciers étaient déjà réunis place Hourtoule, devant les ambulances des Isles.

«Non seulement le patron n’a pas répondu  à nos revendications, maisil s’est permis  de dénoncer des patients non transportés»

Yves Mertz, secrétaire général du syndicat

Les manifestants dénoncent essentiellement « un salaire de misère », qu’ils expliquent en partie par le fait qu’ils ne dépendent pas du ministère de la santé mais de celui des transports routiers, « avec une convention collective qui laisse aux patrons tous les droits ». « Le dernier décompte sur une salariée montre un manque à gagner de 8 500 euros sur l’année 2023 », avance même Yves Mertz, secrétaire général du syndicat.

Le tract de Synap vise toujours à combattre « une annualisation des heures supplémentaires qui entraîne une perte de salaire conséquente, des hangars servant de lieu de stationnement qui ne sont pas aux normes, des conditions de travail avec un harcèlement permanent », mais aussi « des paniers repas non

RENDEZ-VOUS

AUJOURD’HUI

RETHEL

Cinéma Deux séances supplémentaires seront consacrées au film Un P’tit truc en plus à 17 et 20 heures ce mercredi.

ÀVENIR

AVAUX

Marché de producteurs à la Grange Saint­Remy de 15 h 30 à 19 heures.

SAULT­LÈS­RETHEL

Concours de pétanque  organisé par les Vétérans le samedi 15 juin à partir de 13 heures au boulodrome. 5€ par

Le 18 avril dernier, ils étaient sept à battre le pavé devant les ambulances Isles, place Hourtoule.

payés, des horaires tronqués… »

UN BRAS DE FER SUSCEPTIBLE  DE PRENDRE DES PATIENTS EN OTAGE « Je suis très étonné de ce mouvement alors même que nous sommes en plein début de négociation », avait réagi le patron, des ambulances des Isles, Sylvain Féron, dans nos colonnes le 18 avril dernier, annonçant de nouvelles négociations en CSE. Elles n’ont manifestement pas abouti à un accord satisfaisant depuis lors. C’est en tout cas ce que confirme le secré­

joueur en doublette formée. Redistribution intégrale des mises et lots à tous les participants. Buvette. Rethel Les Arts du Feu  ouvriront le festival d’été du Pays rethélois ce samedi 15 de 10 à 23 heures dans la rue Normandue Niemen. Ateliers, modelage, démonstrations et présence d’artisans potiers céramistes.

BLANZY­LA­SALONNAISE

Ciné en plein air. Le foyer rural de la famille et des jeunes de Blanzy vous invite à son festiciné ce samedi 15 juin dès 16h30. Marché de producteurs et artisans locaux, concert animé par «Les Artmonies» de Bazancourt à 19 heures,

MAZARINADE

De l’eau dans le gaz? Plutôt un manque d’eau dans les égouts! Hier, les pompiers sont intervenus à deux reprises dans Rethel, vers 12 h 30 au collège Sorbon puis vers 18 h 15 dans les logements de fonction du lycée Verlaine. En cause: une suspicion de fuite de gaz, ayant nécessité l’évacuation de 200 élèves et des occupants des logements. Finalement, c’est un parfum d’égout qui embaumait la ville en raison du manque de pluie ces derniers jours. Un comble!

Du nouveau au village d’entreprises de l’ex­sucrerie COMMERCE

SAINT-GERMAINMONT

taire général du syndicat synap à L’union­L’Ardennais ce mardi: « Non seulement le patron n’a pas donné suite aux revendications, mais en plusil s’est permis de dénoncer des patients non transportés ». Une dizaine de patients avaient en effet été pénalisés le 18 avril dernier. Yves Mertz précise en tout cas que ce mouvement est annoncé « à durée illimitée et donc reconductible ».

*Contacté par notre rédaction, le patron de l’entreprise n’a pas pu nous répondre dans le temps imparti.

projection du film Zootopie à 22 heures.

LUCQUY

Loto caritatif  le samedi 15 juin à la salle des fêtes. Ouverture des portes à 17 h 30, début du jeu à 20 heures. Organisé par l’association française de la maladie de Fanconi. 07 83 33 65 23

CHÂTEAU­PORCIEN

Brocante le dimanche 16 juin organisé par le Tarot Club. 5 mètres gratuits. 06 85 75 50 24

JUSTINE

Vide­grenier  le dimanche 16 juin, 4€/6mètres.

« On a préparé le trou dans la toiture. On va bientôt installer un immense four à pizza », annonçait Sylvain Duménil, patron de Scorpe Technologies la semaine dernière. Dans l’ex friche industrielle de l’ancienne sucrerie, métamorphosée depuis trois ans, les projets continuent de foisonner. Il y aura bientôt un nouveau cuisinier au restaurant et bar La sucrerie du Hameau, et sans doute une nouvelle formule. Mais la principale nouveauté du village d’entreprises, c’est l’installation d’une 17e société, spécialisée dans l’import de meubles A.Design, portée par le fils du gérant de Scorpe, Arsène Duménil.  Sur 160m2 qui restaient vacants à l’étage du centre d’entraînement international, il est en train d’installer son show room. « J’ai reçu mon premier container et tout est déjà en vente en ligne sur mon site www.adesigndecoration.com », annonce­t­il. Aux côtés du garage Freddy Faster, de Scorpe Technologies, du centre d’entraînement ou encore de l’agence de communication Colibry’s se vendront donc bientôt des meubles. Mais pas n’importe lesquels. « Je suis tombé sous le charme du bois pétrifié, que l’on trouve beaucoup en Indonésie.

Arsène Duménil, avec sa société d’import de meubles A.Design va s’exposer sur 160 m2

J’y ai trouvé des fabricants qui travaillent dans de bonnes conditions et des meubles de super qualité. Tout est en bois massif, comme ici du teck. Des pièces uniques », décrit Arsène Duménil. Consoles, tables de salon, vases et autres sont donc déjà disponibles à la vente. Pour le moment, il importe très majoritairement d’Indonésie mais ne s’interdit pas de travailler avec des fabricants du Maroc et du Brésil par la suite. S.F

L'ACTUALITÉ EN FLASH

MÉNIL-ANNELLES

Les dix éoliennes seront inaugurées jeudi

Porté par EnergieTeam et fort de dix aérogénérateurs d’une puissance totale de 31,95 MW, le parc éolien de Ménil­Annelles sera inauguré ce jeudi 13 juin à 17 h 30 en présence du maire, Christophe Mahaut, des élus du territoire qui voudront bien faire le déplacement ainsi que des entreprises qui ont œuvré sur le chantier et des habitants. Le rendez­vous est fixé au pied de l’éolienne n° 1. EnergieTeam annonce que le parc a déjà produit plus de 88 000 MWh en 2023. Une production qui correspondrait à la consommation annuelle en électricité de 40 000 habitants, c’est­à­dire approximativement la population de Charleville­Mézières.

LES VOLAILLES ET AGNEAUX DE LA FERME

Famille COGNIARD - Eleveurs depuis 1980

PRÉSENTS SUR LE MARCHÉ DE RETHEL Place de l’Hôpital CE JEUDI 13 JUIN

Prochain marché le jeudi 4 juillet

Réservations au 03 24 30 33 06 - p.cogniard@wanadoo.fr www.volailles-de-la-ferme.com

VOUZIERS ET SA RÉGION

ÉVÉNEMENT

Les bénévoles sur le pont avant Festi’Buz

BUZANCY C’est complet pour le festi’Buz. Cet événement musical est hors du commun cette année pour le milieu rural puisque Louis Bertignac est attendu ce vendredi.

Les femmes préparent la restauration pour les bénévoles.  V.K.

VIRGINIE KIEFER

Les bénévoles grouillent dans le QG du stade de foot de Buzancy. Les hommes d’un côté et les femmes de l’autre… Les unes sont déjà en cuisine en train de s’affairer à préparer des œufs cocotte, tandis que les gars, avant d’embrayer sur les grosses manutentions, tiennent encore un verre à la main.

« On a pris exprès congé pour pouvoir préparer le festival », glisse Margaux.

« Tous les billets sont vendus, on attend 2850 personnes par soir »

Guillaume Arnould, cheville­ouvrière du festi’Buz

Et pour elle, comme pour ses copines, cela veut dire dix jours d’intensité à assurer la restauration d’une centaine de bénévoles.

« Ça démarre doucement le lundi matin, on va monter en puissance petit à petit », rajoute le secrétaire de la Société Omnisports les Sanglier (SOS) de Buzancy, Guillaume Arnould, cheville­ouvrière du festi’Buz. « Il faut installer les toilettes sèches, les réfrigérateurs, les canapés, les chapiteaux, bref toute la logistique.» Le Festi’Buz c’est l’événement du Sud Ardennes, au mois

de juin.

L’an dernier, il avait rassemblé 3500 spectateurs, mais cette année, il pulvérise tous les records, puisqu’on attend près de 6000 personnes. « On a fait fort, on a choisi de mettre des grosses têtes d’affiche pour attirer du monde, justement », indiquent les organisateurs. Louis Bertignac, Superbus, ce sont les grosses pointures des deux soirées, celle de vendredi 14 juin et samedi 15 juin. Ils se produiront chacun à 21 heures, Louis Bertignac le vendredi et Superbus le samedi.

Les artistes vont arriver le vendredi à midi et répéteront dans l’après­midi. Il y aura deux scènes.

« ON MULTIPLE LA POPULATION PAR 20 » « Nous sommes complets depuis ce lundi matin, il restait une centaine de places le samedi, tout est parti. C’est la première fois qu’on jouera à guichets fermés. Il y a eu 2850 billets vendus par soirée. Maintenant, on espère juste que la météo soit clémente, pour que la fête soit complète.» 90 entreprises sponsorisent ou sont partenaires du festival. « Notre objectif est de créer un événement dans le Sud des Ardennes, pour faire vivre le milieu rural et montrer qu’on n’a pas besoin d’être en ville pour vivre de grands moments aussi. D’ailleurs, il y a une synergie des énergies qui

L’AIRE DE RIEN

Signalement n’est pas plainte. Agnès Haudecœur, élue dans l’opposition vouzinoise, tient à être précise sur le vocabulaire employé dans l’affaire du minibus emprunté l’été dernier par le maire de Vouziers. Si d’aucuns confondent les deux notions, elle assure n’avoir fait qu’un signalement au procureur de la République. «Et j’y étais obligée, dans mon rôle d’élue», confirme­t­elle. Qu’importe: la nuance est mince et le bilan, bien là. Jugement pour le maire attendu le 1er juillet.

ÉDUCATION

Les Jeunesses musicales  à l’école de Monthois

Le succès des JMF appelle d’autres rencontres à venir.

40

En euros, c’est le prix des places pour 10 concerts, soit 4 euros par groupe. Un cadeau.

n’existerait peut­être pas ailleurs. ».  Le budget des deux soirées a quasiment doublé, toutefois la SOS préfère rester discrète sur le montant exact. « C’est notre choix, nous voulions créer un événement poprock digne de ce nom et faire plaisir aux gens. » Le festi’buz est à comparer avec la Poule des champs d’Auberives ou encore le festival de la Cassine, dans l’esprit des bénévoles. Les spectateurs pourront dormir sur place pour certains, d’autres ont déjà bien occupé le camping de la Samaritaine, juste à côté. Côté commerçants à Buzancy, cela mettra, c’est certain de l’animation dans le village. « Nous allons multiplier la population par 10, par 20 à Buzancy, on va faire bouger les gens, c’est aussi le but! ». Il y a dix concerts, cinq par soirée, et le pass est à 40 euros pour les deux soirs. Autant dire que le jeu en vaut vraiment la chandelle, Louis Bertignac à lui tout seul coûte 40 euros en soirée normale.  On comprend mieux pourquoi les places se sont si facilement vendues!

MONTHOIS La salle de motricité du pôle scolaire de Monthois était bien remplie il y a peu. Quatrevingt élèves de primaires accompagnés de leurs enseignantes et de leurs parents ont suivi la restitution d’une semaine d’ateliers de musique et de théâtre d’ombres. Les Jeunesses musicales de France des Ardennes (JMF), association présidée par Noëlle Ambroise, conventionnée par l’Éducation nationale et avec le soutien de l’association culturelle Les Tourelles, ont concrétisé ce projet. Tout au long de la semaine, les classes ont travaillé sur des thèmes spécifiques: dessin, chant, marionnettes d’ombres, bruitage et création d’une chanson. Ils ont été accompagnés par les deux artistes : Claire, contrebassiste et chanteuse ainsi que par Hortense scénographe, plasticienne, spécialiste du théâtre d’ombres membres de la Compagnie Les Parlophones.

RENDEZ-VOUS

À VENIR

ATTIGNY

Ardenn’Orientation Le conseil départemental organise la 8e édition de l’Ardenn’Orientation le samedi 15 juin. En binôme ou en équipe, venez participer à cette course d’orientation où de nombreux défis sportifs, gastronomiques, culturels et festifs seront à relever. Départ à 14heures de la place Charlemagne. À partir de 5 ans. Buvette et restauration. Gratuit. Les inscriptions sont ouvertes: https://www.cd08.fr/./files/bulletininscriptions­2024.pdf/. Don de sang Une collecte aura lieu le lundi 17 juin de 16heures à 20heures à la salle des fêtes.

BUZANCY

Marche Le club À la Page organise une randonnée à Bairon (Le Chesne) le samedi 15 juin. Rendez­vous au parking entre les 2 étangs, départ de la marche à 14heures. Renseignements Michel Lapierre: 0614029156.

SEMUY

Pêche La Gaule de Semuy organise un concours de pêche Individuel au lieu­dit «Au Moulin de la Tortue» le dimanche 16 juin. Rendez­vous à 7heures. Tirage à 7h30. Pêche de 9heures à 15heures. restauration et buvette sur place. Inscriptions: 15€. Réservations et renseignements au 0666241827.

BAIRON ET SES ENVIRONS

Repas Le Club Loisirs Amitié de Le Chesne organise leur repas d’été qui aura lieu mercredi 10 juillet à midi à la salle polyvalente de Le Chesne. Tarif: 20€. Réservations auprès de Huguette Groud au 0324301111 ou 0671700492, jusqu’au lundi 1er juillet dernier délai. VOUZIERS

Sortie Le FJEPCS organise une sortie à Mers­Les­Bains le mercredi 17 juillet. Départ à 5h30 derrière la mairie de Vouziers. Retour à 22h30 au même endroit. Tarifs: 22€/adulte et 12€/ enfant. Gratuit pour les enfants de moins de 3 ans. Repas tiré du sac. Contact: À plus dans le bus, 0631469962.

CINÉMA

LES RÉSUMÉS DES FILMS

JULIETTE AU PRINTEMPS

(Comédie dramatique, 1h36).

De Blandine Lenoir. Avec Izïa Higelin, Sophie Guillemin. u Juliette,jeune illustratrice de livres pour enfants, quitte la ville pour retrouver sa famille fantasque pendant quelques jours...

PARADIS PARIS (Comédie dramatique, 1h30). De Marjane Satrapi. Avec Monica Bellucci, Ben Aldridge. u Ex-star de l’opéra, Giovanna fulmine : alors qu’elle a été déclarée morte par erreur, les hommages de la presse tardent à venir.Fumer tue,mais Dolorès s’en fout : le jour des 15 ans de sa petite-fille, elle passe unilatéralementun pacte avec Dieu... Dans les rues vivantes et cosmopolites de Paris, plusieurs destins s’entremêlent et se répondent...

C'EST PAS MOI (Biopic, 0h41). De Leos Carax. Avec Denis Lavant, Kateryna Yuspina. u Pouruneexpositionquin’afinalement pas eu lieu, le musée Pompidou avait demandé au cinéaste de répondre en images à la question : Où en êtesvous, Leos Carax ? Il tente une réponse, pleine d’interrogations...

À L’AFFICHE DU 12 AU 18 JUIN

CHARLEVILLE-MÉZIÈRES

Metropolis

Abigail

tlj 13:45, 19:45 + mer jeu ven sam mar 21:50

Back to black

tlj 17:30 + mer jeu ven sam mar 21:40

Bad Boys - Ride or die

tlj 14:15, 16:30, 19:30 + mer jeu ven sam mar 21:45 + dim 11:00

Blue & compagnie

tlj 13:45, 16:30 + dim 10:30

Border line

mer jeu ven sam mar 22:00, jeu ven dim lun mar 14:00

Foudre

mer jeu ven sam lun mar 16:00, dim 11:00

Frères

tlj 18:00

Furiosa une saga Mad Max

GLORIA ! (Drame, 1h46). De Margherita Vicario. Avec Galatéa Bellugi, Carlotta Gamba. u Venise, 1800. Dans un institut de musique décrépit pour filles, une servante, silencieuse et solitaire, se charge des tâches les plus humbles. Alors que tout le monde s’agite en vue de la visite imminente du nouveau pape, elle découvre une toute nouvelle invention : un pianoforte...

HAIKYÛ !! LA GUERRE DES POUBELLES (Animation, 1h25). De Susumu Mitsunaka. u Shôyô Hinata entre au club de volley-ball du lycée Karasuno pour devenir comme son idole, un ancien joueur connu sous le nom de « petit géant ». Hinata découvre rapidement qu’il doit faire équipe avec son rival, Tobio Kageyama.Leurs styles que tout oppose se transforment en une arme surprenante...

Blue & compagnie mer dim lun 15:00, sam 17:30

Furiosa : une saga Mad Max dim lun 17:15

La chauve-souris (Opéra de Lille) jeu 20:00

La grande aventure Lego sam 15:00

La petite vadrouille mer sam lun mar 15:00, mer lun mar 17:30, jeu dim 20:15, ven sam 20:30

La planète des singes : le nouveau royaume mer mar 17:15, ven 17:30

Les trois fantastiques mer jeu lun mar 20:15, mar 15:00

Un p'tit truc en plus mer sam dim lun mar 15:00, mer dim lun mar 20:15, ven sam dim 17:30, ven sam 20:30

Vice-versa 2

LES GUETTEURS (Fantastique, 1h42).

De Ishana Night Shyamalan. Avec Dakota Fanning, Georgina Campbell. u Perdue dans une forêt,Mina trouve refuge dans une maison déjà occupée par trois personnes. Elle va alors découvrir les règles de ce lieu très secret : chaque nuit, les habitants doivent se laisser observer par les mystérieux occupants de cette forêt.Ils ne peuvent pas les voir, mais eux regardent tout.

LOVE, LIES, BLEEDING (Drame, 1h44). De Rose Glass. Avec Kristen Stewart, Katy O'Brian. u Lou,gérante solitaire d’une salle de sport,tombe éperdument amoureuse de Jackie, une culturiste ambitieuse. Leur relation passionnée et explosive va les entraîner malgré elles dans une spirale de violence.

La Belle de Gaza (VO) ven 17:20, sam 19:20, lun 13:30

La fleur de Buriti (VO) jeu 15:15

La petite vadrouille mer jeu sam dim lun 13:40, mer ven dim lun mar 15:50, mer ven sam dim mar 20:10, jeu 15:55, jeu ven sam dim lun mar 18:00

La planète des singes le nouveau royaume

mer ven dim mar 13:50, 18:00, jeu sam lun 16:10, jeu sam 20:20, lun 20:15

Le deuxième acte

mer dim 18:40, jeu 13:30, jeu mar 21:30, ven mar 13:40, ven sam lun 16:00, dim 11:00, lun 21:00, mar 15:50

Le tableau volé

mer 18:00, jeu lun 20:10, ven mar 13:40, sam 15:50, dim 10:40

BAD BOYS - RIDE OR DIE (Action, 1h50).

De Adil El Arbi, Bilall Fallah. Avec Will Smith, Martin Lawrence. u Cet été, la franchise Bad Boys est de retour avec son mélange iconique d’action explosive et d’humour irrévérencieux. Mais cette fois-ci, les meilleurs flics de Miami deviennent les hommes les plus recherchés d’Amérique.

LA PETITE VADROUILLE (Comédie, 1h36).

De Bruno Podalydès. Avec Sandrine Kiberlain, Daniel Auteuil. u Justine, son mari et toute leur bande d’amis trouvent une solution pourrésoudreleursproblèmesd’argent: organiserunefaussecroisièreromantique pour Franck, un gros investisseur, qui cherche à séduire une femme.

Un p'tit truc en plus tlj 13:50, 21:00 + mer jeu sam dim lun mar 16:20 + mer jeu ven sam dim mar 18:30 + ven 16:25 + dim 10:50 + lun 18:25

Vice-versa 2 dim 10:30, 15:00 SEDAN

Turenne

Bad Boys - Ride or die mer sam 14:00, mer ven sam mar 20:00, dim 10:30, 13:45

Blue & compagnie mer mar 14:00, dim 10:30 Foudre ven 20:00

Furiosa : une saga Mad Max sam dim 13:45, mar 19:45

HIRSON

Cinéma Sonhir

Bad Boys - Ride or die mer ven sam dim lun mar 17:30, mer dim lun mar 20:15, ven sam 20:30

Juliette au printemps

mer jeu sam dim lun 13:30, mer ven dim lun mar 15:40, mer ven sam mar 20:00, jeu 15:45, jeu ven sam lun mar 17:50, dim 20:45 Kung Fu Panda 4 mer dim 16:20, sam 13:40

La planète des singes : le nouveau royaume mer dim 13:45, sam mar 19:45 mer 20:00, dim 16:30, mar 14:00

mer ven 20:00, sam mar 14:00, dim 16:30

mer ven sam lun mar 19:15, mer ven sam dim lun mar 21:45, jeu 22:00, ven mar 14:15, dim 19:20, lun

mer jeu ven sam lun mar 22:00, ven lun mar 16:15,

tlj 14:30, 17:00, 19:30, 22:00 + dim 11:15 mer jeu ven sam lun mar 13:05, 15:30, 18:00, 20:30, dim 11:00, 13:30, 16:00, 18:30, 21:00 mer jeu ven lun 14:00, mer jeu ven sam lun mar 18:45, 21:15, sam 16:00, dim 11:30, 16:30, 19:00,

tlj 19:00 + mer sam dim 14:15, 16:45 + dim 11:00

jeu 15:10, dim 19:30, lun 17:30, mar 14:00 mer jeu sam dim lun mar 13:15, 16:15, mer sam dim lun mar 19:15, mer ven sam dim lun mar 21:30, jeu 19:00, ven 13:00, 16:00, dim 11:15

Haikyû !! La guerre des poubelles mer jeu sam 16:15, mer jeu ven 18:15, mer ven sam 20:15, 22:15, jeu ven 14:15, jeu 22:30, dim 11:15, 17:45, 19:45, 21:45, dim mar 15:45, lun 14:00, 18:00, lun mar 20:00, 22:00, mar 13:30 mer sam 14:15, jeu 20:15, ven 16:15, sam 18:15, dim 13:45, lun 16:00, mar 18:00 mer jeu ven lun 16:45, sam 13:45, dim 14:30,

EN ATTENDANT LA NUIT (Drame, 1h44). De Céline Rouzet. Avec Mathias Legoût Hammond, Élodie Bouchez. u Philémon est un adolescent pas comme les autres : pour survivre, il a besoin de sang humain. Dans la banlieue pavillonnaire un peu trop tranquille où il emménage avec sa famille,il fait tout pour se fondre dans le décor. Jusqu’au jour où il tombe amoureux de sa voisine Camila et attire l’attention sur eux…

LA GARDAV (Comédie dramatique, 1h27). De Thomas Lemoine, Dimitri Lemoine. Avec Thomas Lemoine, Gael Tavares. u Mathieu, jeune acteur ambitieux, galère pour boucler sa bande démo. Son pote Ousmane lui propose de tourner dans son clip de rap, mais le tournage ne va pas se passer comme prévu.

Il faut sauver le soldat Ryan jeu 15:15, ven 19:00

Kung Fu Panda 4 mer sam 13:05, mer sam dim 14:45, dim 11:00

La petite vadrouille

tlj 13:05 + mer jeu ven sam dim mar 15:10, 17:15 + mer jeu ven sam lun mar 20:10, 22:20 + ven lun 13:45 + dim 11:30, 19:45, 22:00 + lun 15:15

La planète des singes : le nouveau royaume tlj 21:30 + mer jeu ven sam lun mar 13:30, 16:30 + mer jeu ven sam dim lun 19:30 + dim 11:15, 16:15

Le deuxième acte

mer jeu ven sam lun mar 18:15, jeu 13:15, ven lun mar 14:15, dim 17:40

Les cartes du mal tlj 22:30 + mer ven sam lun mar 15:15 + jeu 13:45, 15:30

Les guetteurs

tlj 22:15 + mer sam dim lun mar 13:30, 15:45 + mer jeu sam dim lun mar 18:00, 20:15 + jeu ven 13:15 + jeu 15:40 + ven 15:30, 17:45, 20:00 + dim 11:15

Les intrus

tlj 22:30 + mer jeu ven sam lun mar 17:00, 19:30 + jeu 13:05 + dim 17:15

Moi, moche et méchant 3 mer sam dim 14:00

Mystère sur la colline aux gâteaux mer sam 13:05, dim 13:00

Non-Non dans l'espace mer ven sam dim lun mar 13:15, jeu 13:05, dim 11:30

Ratatouille dim 13:15

Salem mer jeu ven sam lun mar 17:30, 19:45, jeu 13:15, ven lun mar 13:00, dim 19:15

Seven jeu 19:30, 21:30

Sylvanian Families, le film – Le cadeau de Freya dim 11:15

Un p'tit truc en plus tlj 15:30, 20:00, 22:15 + mer jeu ven sam lun mar 13:15, 16:00, 17:45 + dim 11:00, 13:30, 14:30, 17:00

Vice-versa 2 dim 16:00, 18:00

VOUZIERS

Les Tourelles

Bad Boys - Ride or die mer sam dim 14:20, mer sam 16:20, ven lun mar 15:00, ven mar 20:20

Le deuxième acte

mer sam lun 20:20, ven mar 15:00, dim 16:20

Mystère sur la colline aux gâteaux

mer 14:20, ven mar 18:20, sam 16:20

N'avoue jamais

mer 16:20, ven mar 20:20, sam 14:20, lun 15:00

Un p'tit truc en plus mer sam lun 20:20, ven mar 18:20, dim 16:20 Vice-versa 2 dim 14:20

L’AGRICULTURE À L’HEURE DE LA RÉGÉNÉRATION

Concept fondateur du programme Transitions de Vivescia, l’agriculture régénératrice était au cœur de Céréalistes, un salon de l’innovation et des grandes cultures. Cette méthode culturale émergente a pour cahier des charges d’émettre moins de carbone et d’en stocker, de protéger les sols, l’eau et la biodiversité.

PAGES II ET III

La dissolution plonge l’économie aussi dans l’inconnu

L’économie et les marchés aiment la stabilité, la vision à long terme et la modération des dépenses publiques. Avec la dissolution surprise de l’Assemblée nationale, ils sont servis. Si l’on sait que le scrutin offre, consciemment ou pas, un avantage à un Rassemblement national en pleine dynamique, son issue nous fera basculer dans l’inconnu. Soit aucune majorité n’émerge dans l’hémicycle et le pays, qui avait déjà grand peine à légiférer, devient ingouvernable. Les lois et réformes utiles à l’économie et aux entreprises auront alors grand peine à être adoptées. Soit le RN obtient une majorité (relative) et l’on débouche sur une cohabitation. Un parti extrémiste est propulsé aux commandes avec un programme économique qui interroge sérieusement notamment aux niveaux de la maîtrise des dépenses publiques et de la poursuite de la transition énergétique. Baisse de fiscalité sur l’énergie, coûteuse en recettes publiques et contradictoires avec une sobriété nécessaire; mesures protectionnistes préjudiciables aux entreprises exportatrices; abaissement de l’âge du départ à la retraite à 62 ans… les exemples ne manquent pas.  La campagne qui va précéder les scrutins des 30 juin et 7juillet est inquiétante également. Sa durée minimale est un terrain plus que favorable aux promesses irréalistes. Retraite à 60 ans, semaine des 32 heures ou baisses d’impôts à gogo vont servir de carburant à la machine à aspirer les voix. L’on ne s’attend guère à entendre des solutions en contrepartie pour équilibrer les comptes. Face à ce scénario, la bourse accuse le coup mais ne craque pas (encore). Il faut s’attendre à ce que les grandes agences financières, qui épargnaient un peu la France jusqu’ici en raison de sa stabilité politique, abaissent leur notation. Dépasser un endettement de 110% du PIB et un déficit de 5% mettrait le pays dans une situation critique. Une fois encore, candidats et citoyens semblent s’en moquer. Un réveil des consciences est impératif avant le point de non­retour.

Le site historique de Taittinger entièrement repensé PAGE XII CHAMPAGNE

Axel Coeuret

DÉCRYPTAGE

Agriculture régénératrice: définition et cas pratique

Émettre moins de carbone et en stocker, protéger les sols, l’eau, la biodiversité et améliorer la vie des agriculteurs… c’est le cahier des charges d’une méthode culturale émergente. Elle est au cœur du programme Transitions de Vivescia.

L’ESSENTIEL

● Les Céréalistes est un salon de l’innovation et des grandes cultures en plein champ, sur 16 hectares, organisé par Vivescia du 3 au 6 juin à Somme­Vesle (Marne).

● Il a été l’occasion d’une grande conférence scientifique «sols, carbone et biodiversité», où il a été question de l’agriculture régénératrice, concept fondateur du programme Transitions de Vivescia auquel adhère désormais Heineken.

3 QUESTIONS À...

CHRISTIAN HUYGUE  (INRAE)

« On a oublié que le sol est un capital naturel»

D’où vient l’agriculture régénératrice?

C’est un mouvement qui a été beaucoup porté par les grosses industries agroalimentaires, les grosses coopératives, les grosses structures d’aval, autour de l’idée que la transition de l’agriculture vers plus de durabilité repose la régénération des fonctions portées par le sol. Cela ne dit pas les moyens pour

Dossier JULIEN BOUILLÉ

Après l’agriculture bio, l’agriculture de conservation et l’agroécologie un nouveau concept émerge sur le chemin du produire mieux: l’agriculture régénératrice, appelée aussi «régénérative» dans une étymologie anglophone.  Si elle se distingue de la bio, qui proscrit les produits chimiques synthétiques, elle partage avec les deux autres concepts une attention particulière à la terre. « On s’est rendu compte que le sol était la clé de voûte des services écosystémiques terrestres », explique en effet Pascal Boivin, chercheur en agronomie et professeur à la Haute École Genevoise (HEPIA). Retrouver un sol vivant,

y arriver mais l’objectif. Cela sous­entend que l’on a dégénéré les sols. Pourquoi?

L’intensification de l’agriculture, entre 1955 et 1995, s’est faite essentiellement par des économies d’échelle. On a constitué de grandes exploitations, on a simplifié, on s’est retrouvé avec un sol nu une grande partie du temps, on a standardisé les pratiques. On a considéré que la totalité de la capacité productive reposait sur le capital technologique avec les engrais et les produits phytosanitaires qui ont mis une pression insoutenable sur la biodiversité et la santé humaine. On a suffisamment anthropisé le milieu pour faire une culture de blé comme on fait une culture dans une serre sur laine de

donc riche en matières organiques et par conséquent riche en micro­organismes, permet de relancer un système naturel, spontané, de lutte contre les pathogènes, les mauvaises herbes et les pressions d’insectes tout en restant dans le cadre de parcelles cultivées par les hommes. « On fait croire au sol qu’il est une prairie sauvage », résume Pascal Boivin. L’agriculture régénératrice est une rupture progressive et un retour à des principes, à des réalités, un peu oubliés depuis la mise en œuvre d’une agriculture intensive fondée sur le labour profond, l’usage massif d’engrais et de phytosanitaires chimiques. « Depuis l’après­guerre, on a utilisé de l’énergie fossile que ce soit pour la traction ou la protection des

roche. On a rendu les sols incroyablement plus fragiles. On a oublié que le sol est un capital naturel qui doit être préservé.

Comment se différencie­t­elle de l’agriculture bio?

L’agriculture biologique s’est construite autour d’un cahier des charges. Il a créé un lien de confiance entre les agriculteurs et les consommateurs et il a interdit certaines choses. N’ayant pas d’engrais, ni de phyto, et devant toujours produire, l’agriculture biologique est allée chercher des leviers issus de l’agroécologie. L’agriculture régénératrice regarde l’un de ses compartiments essentiel, le sol, en n’interdisant pas telle ou telle chose, mais en restaurant les fonctions liées au sol.

L’agriculture régénératrice est au centre du programme Transitions de Vivescia qui organisait le salon les Céréalistes du 3 au 6 juin à Somme­Vesle. Axel Cœuret Vivescia

plantes, il faut aujourd’hui défossiliser l’agriculture », estime Etienne Mignot, expert agronome chez Vivescia.

« On fait croire au sol qu’il  est une prairie sauvage » Pascal Boivin, chercheur en agronomie

Il ne s’agit pas d’aller vers la décroissance: l’agriculture régénératrice est productiviste « Son objectif reste de produire de la nourriture pour l’alimentation humaine et animale » et, en plus de la santé des sols, de l’eau et de la biodiversité, elle s’intéresse « aux enjeux du climat, donc aux émissions de gaz à effet de serre et au stockage de carbone dans les sols », explique Armand Gandon. Ce jeune agronome est responsable du projet Transitions, au sein de la coopérative Vivescia, qui vise justement à engager les coopérateurs sur la voie de l’agriculture régénératrice. Pour cela, il faut agir sur plusieurs leviers.

DES COUVERTS POUR NOURRIR LE SOL Régénérer les sols, c’est augmenter leur taux de matières organiques.

« On essaie pour cela de mettre en place le plus de couvertures possible, on travaille sur les cultures principales, l’orge, le blé, le colza, le tournesol, et on implante aussi entre elles des cultures de couverture qui ne sont pas récoltées mais qui visent à protéger et nourrir le sol », précise Armand Gandon. Pour protéger l’eau, on utilise également les couverts végétaux. « Ils vont capter l’azote qui reste présent dans le sol après une culture principale pour limiter la fuite des nitrates vers les eaux souterraines lors des précipitations », ajoute l’agronome. Le maintien et le développement de la biodiversité passent par l’aménagement de haies et de bandes fleuries ou, par exemple, la mise en place de ruches à proximité des champs de colza pour nourrir les abeilles.

DES ENGRAIS MOINS CARBONÉS Environ 80% des émissions de gaz à effet de serre des cultures sont liées à l’usage d’engrais azotés. Pour les réduire, il faut utiliser des engrais de nouvelle génération moins émissifs au moment de leur production. « On travaille aussi sur des stratégies de fertilisations différentes avec des engrais qui émettent moins de gaz à effet de serre au champ, on peut utiliser aussi des ammonitrates, des engrais solides

«L’objectif reste de produire de la nourriture pour l’alimentation humaine et animale » Étienne Mignot, expert agronome chez Vivescia

culteurs perçoivent une prime, essentiellement financée par les acheteurs de grains, de 100à 150 euros par hectare, en fonction de leur engagement.

Transition ne s’impose pas de la même façon à tous, elle s’adapte aux spécificités de chaque ferme, à ses forces et ses faiblesses.

ÉCONOMIE

Heineken va mettre du malt bas carbone de Vivescia dans sa bière

Armand Gandon, en charge du programme Transitions de Vivescia, etGéraldine Bernard, en charge de l’agriculture régénératrice pour le groupeHeineken, le 4 juin dans une parcelle d’orge à Somme­Vesle (Marne). J.B

correspondant à 10% de ce que le brasseur achète au groupe coopératif chaque année. Heineken pense « s’approcher » d’un approvisionnement à 100% d’« orges régénératrices » auprès de Malteurop d’« d’ici 2030 », précise Géraldine Bernard. Le programme Transitions devrait en effet monter en puissance. Vivescia espère embarquer 1000 agriculteurs dès 2026.

UNE PRIME DE 100 À 150 EUROS PAR HECTARE « Nous sommes intéressés par les caractéristiques 360 degrés de cette orge, fait savoir Géraldine Bernard. Transitions n’est pas là que pour abattre des émissions carbone mais aussi pour améliorer les dimensions biodiversité, eau, santé des sols et vie des agriculteurs sur le long terme.» Transitions vise en effet à engager la coopérative et ses adhérents dans une démarche globale d’agriculture dite régénératrice. « C’est un programme d’accompagnement pour la résilience des exploitations agricoles face au changement climatique qui permet d’amener les agriculteurs vers de nouvelles pratiques, indique Armand Gandon, en charge de Transitions chez Vivescia. Transitions fait le lien entre qui sont plus efficaces que les engrais liquides utilisés dans la région », fait savoir Armand Gandon. La préservation de l’air passe aussi par un travail sur les engrais azotés source de pollution lorsqu’ils se dégradent. Là aussi, il s’agit d’utiliser des engrais moins volatils qui se diffusent moins dans l’air et bénéficient davantage à la plante.

AMÉLIORER LA VIE DES AGRICULTEURS L’agriculture régénératrice s’intéresse aussi à ceux qui les mettent en œuvre: les agriculteurs.  La transition peut engendrer en effet des pertes de rendement et des coûts supplémentaires de production. L’idée est que ces agriculteurs ne prennent pas le risque économique seuls et que leur production soit rémunérée en proportion. Dans le programme Transitions, les agri­

« Ce qui est innovant dans le programme, c’est qu’on laisse l’agriculteur et son technicien choisir la mise en place de ces pratiques », souligne Armand Gandon.  «Quand on est sur un projet de cette échelle, on ne peut pas imposer, sinon c’est de la réglementation, elle a son utilité mais elle ne s’adapte pasaux évolutions du climat d’une année à l’autre ou aux différents types de sol », ajoute Etienne Mignot. S’autoréglementer serait en effet un comble pour des agriculteurs qui se plaignent tant du poids des normes.

Retrouvez les explications d’Armand Gandon de Vivescia en flashant ce code

La chasse au carbone concerne aussi les brasseurs et notamment Heineken France qui vise à réduire de 30% ses émissions de carbone d’ici 2030. Pour cela, il faut agir sur tous les leviers. Il y a d’abord l’emballage, première source d’émission pour le groupe, mais aussi les matières premières agricoles dont la principale est l’orge qui, après maltage, permet de brasser de la bière. « L’agriculture représente 20% de notre empreinte carbone au niveau mondial et environ un quart au niveau de la filiale France », explique Géraldine Bernard, en charge de l’agriculture régénératrice pour le groupeHeineken. Pour engager sa décarbonation, le deuxième brasseur mondial vient d’adhérer au programme Transitions de Vivescia, groupe coopératif céréalier (dont le siège est à Reims). Cette adhésion a été annoncée le 4 juin, lors de l’événement Les Céréalistes organisé en plein champ à Somme­Vesle (Marne). Dès cette année, les premiers 200 agriculteurs engagés dans Transitions vont livrer du grain à Malteurop, filiale de Vivescia, qui va fournir à Heineken du malt bas carbone dans un volume

LES AUTRES INDUSTRIELS DANS TRANSITIONS

Le brasseur d’origine néerlandaise rejoint donc de grands groupes de l‘agroalimentaire au sein de Transitions, le programme lancé en septembre 2023 qui fédère producteurs de matières premières agricoles et transformateurs industriels. Parmi les premiers adhérents on compte Avril et sa filiale Saipol (transformation de colza et tournesol en huile ou biogazole), Roquette (produits pour la nutrition et la santé d’origine végétale), Tereos (sucre, amidon) et Etea Sedamyl (groupe italien spécialisé dans l’alcool et l’amidon). Les filiales industrielles du groupe Vivescia sont bien sûr de la partie: Grands Moulins de Paris, Malteurop, Délifrance et Kalizea.

l’amont et l’aval, entre les attentes des agriculteurs et les attentes des clients de la coopérative qui ne sont pas forcément les mêmes.» Utiliser des engrais moins émissifs en carbone, généraliser les couverts végétaux, réserver des espaces non cultivés pour des insectes ou des oiseaux, peut affecter – du moins dans un premier temps – les rendements et la rentabilité des fermes. C’est pourquoi il est prévu que les agriculteurs engagés dans Transitions reçoivent une prime de 100 à 150 euros par hectare pour leurs cultures de blé, maïs, orge, pois ou tournesol. Le surcoût est financé par les clients via le prix d’achat.

Quel est le montant de l’option Transitions pour l’orge maltée? Pudique sur les chiffres, Géraldine Bernard répond que Heineken « fait un effort substantiel »… « mais raisonnable » ajoute Olivier Hautin, directeur général de Malteurop. Heineken n’a pas annoncé pour l’heure d’augmentation de prix de ses bières à l’orge bas carbone, ni d’ailleurs d’indication spécifique sur les emballages.

Si les matières premières agricoles plus vertueuses sont assurément un nouvel ingrédient dans les négociations commerciales, elles sont aussi pour les industriels de l’agroalimentaire un moyen incontournable de réduire leur empreinte carbone. L’ambition de Heineken de réduire ses émissions carbone de 30% s’est faite par adhésion à la «Science Based Targets initiative» (SBTi), un programme international né en 2015 qui engage les entreprises à se conformer aux recommandations issues de laCOP21.

IMMOBILIER

Pas d’embellie mais un «frémissement»

Le président de la Fnaim Loïc Cantin observe que la baisse des prix n’a encore permis de regonfler les volumes et pense que le point bas sera atteint seulement à la fin de l’année. Il critique le manque de réactivité du gouvernement face à la crise de la construction.

JULIEN BOUILLÉ

De passage à Reims, le 6 juin, pour l’assemblée générale de l’antenne champardennaise, le président de la Fédération nationale de l’immobilier (Fnaim) a donné le pouls du marché. Alors que la Banque centrale européenne vient de concéder sa première petite baisse de taux depuis 5 ans, est­ce l’heure de l’embellie?  «On ne peut pas parler d’une embellie mais d’un frémissement, les Français reprennent confiance en un marché qui commence à s’assainir avec une baisse des prix constatée sur tous les territoires», répond Loïc Cantin. La Fnaim, qui avait pronostiqué une baisse de 5 à 7% en 2024 a finalement enregistré un recul 4,4%, en moyenne en France, sur les 3 derniers trimestres. Si ce n’est donc pas l’embellie, le ciel est moins chargé qu’attendu pour le représentant des professionnels de l’immobilier.

«Les marchés qui ont le plus baissé sont ceux qui avaient le plus augmenté»

Loïc Cantin, président de la Fnaim

La baisse des prix n’a toutefois pas regonflé des volumes de transaction. «On était parti de 1,2 million de ventes en 2022, on a atterri à 869000ventes en 2023 et nous sommes à 822000 ventes à mars 2024 avec un atterrissage d’environ

ENTREPRISES

Loïc Cantin voit, à partir de la fin de l’année, «un plateau de stabilisation puis un redémarrage» du marché immobilier. J.B

800000 voire un peu moins à la fin de l’année», devise Loïc Cantin. L’agent immobilier nantais voit un point bas fin 2024. «Il y aura un plateau de stabilisation puis un redémarrage.» Les territoires sont touchés de matière inégale. «Les marchés qui ont le plus baissé sont ceux qui avaient le plus augmenté. Ce sont ceux aussi où les prix sont les plus élevés car la contrainte aujourd’hui du marché immobilier, c’est le crédit. Les secteurs où les prix résistent bien sont les grandes

villes du sud où là il y a de plus d’inactifs, de retraités, une clientèle qui est moins contrainte par le crédit», analyse­t­il.

Loïc Cantin déplore le  «désintérêt» des Français pour l’investissement dans la pierre ou leurs difficultés à louer. «Aujourd’hui des étudiants renoncent à faire des études ou restent chez leurs parents à défaut de logement.»

La Fnaim est­elle satisfaite d’avoir un nouveau ministre, Guillaume

Un partenariat important pour Haffner Energy

Trois semaines après l’annonce de son projet d’usine de production de carburant d’aviation durable (SAF) à Vatry, la société de Vitry­le­François Haffner Energy dévoile un partenariat important. Elle va travailler avec la société américaine LanzaJet, leader mondial de la technologie «Alcohol­To­Jet» (ATJ) qui permet de faire du SAF à partir d’éthanol. « L’ATJ est l’un des deux procédés les plus avancés pour la production de SAF approuvés par l’organisme international de normalisation ASTM, indique un communiqué.  Afin de se conformer à la réglementation de l’Union Européenne sur les SAF, la biomasse doit provenir de matières premières avancées. C’est l’avantage considérable offert par la solution SAFNOCA® développée par Haffner Energy, puisque celle­ci permet d’utiliser tous les types de biomasse». Concrètement, le gaz de synthèse produit par Haffner (à partir de rési­

Photo d’une installation développée par LanzaJet. LanzaJet

dus agricoles, forestiers et de cultures énergétiques) sera transformé en éthanol puis en carburant d’aviation vert par LanzaJet. Start­up fondée en 2010, LanzaJet est cotée en Bourse et a été classée

par Fortune parmi les 100 sociétés les plus innovantes. L’entreprise Haffner Energy, cotée en Bourseà Paris, a par ailleurs un projetd’usine en Haute­Marne, à SaintDizier.

Kasbarian, libéral revendiqué, connu pour être l’homme de la loi anti­squat? «Il tente, en fonction de la feuille de route dont il dispose, de mettre en œuvre des solutions qui malheureusement ne sont pas au rendez­vous», répond Loïc Cantin. Qui fustige un président de la République qui pense que «l’immobilier, c’est de la rente» et a déclaré que le logement c’est «de la surdépense publique pour de l’inefficacité collective». L’agent immobilier nantais

UNE «INCONSCIENCE DES POUVOIRS PUBLICS»

Loïc Cantin estime que le marché de la location va être touché par l’écroulement de la construction qui va réduire encore l’offre.  «Le modèle de la promotion immobilière ne fonctionne plus, le dispositif Pinel aura pris fin fin 2024 et nous n’aurons plus aucune solution de relais pour venir au secours d’un secteur qui a bénéficié d’un tel dispositif  (Ndlr: de défiscalisation) depuis plus de 38 ans», observe­t­il. Il dénonce l’«inconscience des pouvoirs publics».

préfère citer l’abbé Pierre pour qui «gouverner c’est d’abord loger son peuple». Et pas uniquement pour loger les touristes estime le président de la Fnaim qui déplore que trop de propriétaires, motivés par une fiscalité plus avantageuse, passent du vide au meublé, faisant les bonnes affaires d’Airbnb et consorts, et réduisant l’offre de location longue durée. Le président de la Fnaim compte sur la prochaine loi de Finances pour remettre le curseur au centre.

Retrouvez, en vidéo, un bilan du logement en France par Loïc Cantin en flashant ce QR code.

Énergies Renouvelables et Agriculture : La Diversification comme Clé de Résilience

La diversification des sources de revenus pour les agriculteurs et les viticulteurs doit être un sujet de préoccupation. Quand la conjoncture est moins favorablesurlesmarchéstraditionnelscesdiversifications permettent à ces entreprises d’être plus résilientes. Ces dernières années, des agriculteurs ont diversifié leurs activités en se lançant dans la production d’énergie, que ce soit du gaz ou de l’électricité et pour la revendre, l’autoconsommer ou même faire les deux à la fois. Ces nouvelles activités ont commencé par l’implantation de panneaux solaires sur les toits des bâtiments agricoles pour produire de l’électricité. Elles ont continué par la construction de méthaniseurs pour produire du gaz ou de l’électricité et elle s’oriente aujourd’hui sur des projets d’agrivoltaïsme pour habilement combiner production agricole et énergie sur une même surface. Ces diversifications nécessitent aussi un accompagnement pointu sur les aspects économiques, juridiques et fiscaux et les experts CDER sont habitués à accompagner leurs adhérents sur ces thématiques.

Aymeric Logeart, Responsable du marché agricole

ÉCONOMIE

ENTREPRISES

Une conjoncture «mitigée» selon le Medef marnais

La crise du bâtiment, les difficultés des sous­traitants et la baisse des expéditions de champagne pèsent sur l’économie départementale, estime l’organisation patronale.

Alain Sacy, Christian Brethon, Damien Sionneau et Jérôme Sevean font le tour d’horizon des principaux secteurs de l’économie. J.B

JULIEN BOUILLÉ

Le Marnais Damien Sionneau, président Medef de son département, voit le paysage économique en demi­teinte. «La conjoncture est mitigée, certaines activités vont bien, d’autres vont moins bien », déclare­t­il, en faisant allusion notamment à la crise du bâtiment et aux difficultés d’une partie de l’industrie. «Globalement, dans l’ensemble des activités, les prises de commande et les performances des entreprises restent correctes, ajoutet­il.  Des indicateurs nous permettent d’avoir des espérances, les taux directeurs baissent et l’inflation devrait se tenir autour des 2%. On voit un léger ensoleillement au travers des nuages.»

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BÂTIMENT

La question des taux reste cruciale pour la construction marquée par une baisse de 44% des lancements de chantier sur 12 mois dans la Marne. «Nous sommes revenus au niveau des années 1950 avec 250 000 logements par an. Nous alertons les

pouvoirs publics depuis 2 ans mais l’État ne prend pas le sujet à brasle­corps. Son ministre Guillaume Kasbarian essaie de faire de la mesurette mais qui ne suffira pas», tranche le patron du groupe Sionneau.  Pour lui entre 200000et 300000 emplois pourraient disparaître.

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CHAMPAGNE

«Après l’engouement en 2022 et 2023 des acheteurs à l’export ou en France qui, dans l’euphorie de la demande et la crainte d’une augmentation ont rempli leurs stocks, on revient aujourd’hui à la normale», estime Alain Sacy, qui représente l’Union des maisons de Champagne (UMC) au sein du Medef. Face à la baisse des expéditions (de l’ordre de 12,5% de mai 2023 à avril 2024), Alain Sacy remarque que «la consommation n’a pas autant ralenti». En attendant que « les tuyaux se vident», certaines entreprises « souffrent en Champagne» en raison du renchérissement du coût financier des stocks.

HARO SUR LA SEMAINE DE 4 JOURS ET LE CETU

Le Medef voit d’un très mauvais œil progresser l’idée de la semaine de quatre jours.  «On est vent debout. Un parce qu’elle n’est pas applicable dans l’industrie. Deux parce qu’on n’a pas besoin de légiférer pour cela. Trois parce que l’on voit pointer derrière la semaine de 32 heures», énumère Christian Brethon. Quant au compte épargne temps universel (Cetu),  «les gens pourraient mettre, à leur main et plus à celle de l’employeur, leurs restes de RTT et de congés, c’est une sixième semaine de congés payés», dénonce le patron marnais.

3 INDUSTRIE

La situation est  «mitigée» estime Christian Brethon, président de l’Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM) Grand Est. Certes il y a «deux locomotives», l’aéronautique et l’armement, mais les sous­traitants sont pénalisés par les difficultés de recrutement, le financement court terme et les prix de l’énergie.  «On parle aujourd’hui de réindustrialisation, mais le risque est que, sous la pression des donneurs d’ordre, des activités partent à l’étranger», indique Christian Brethon. Dans l’expectative, des sous­traitants automobiles de la région  «sont aujourd’hui en activité partielle», confie le président l’UIMM régionale.

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SERVICE AUX ENTREPRISES «La situation économique est encore satisfaisante mais les perspectives sont plus sombres», indique Jérôme Sevean qui voit une réduction des investissements des entreprises qui ont dû «augmenter les salaires, développer le télétravail et mettre en place la RSE (responsabilité sociétale des entreprises, Ndlr) ». Le ralentissement de l’activité se manifeste aussi par un dégonflement de la valorisation des sociétés technologiques et une baisse de 35% de l’investissement en capital­risque dans les entreprises du service aux entreprises.

NOUVELLE VAGUE TOUT S’ACCÉLÈRE

EMPLOI

Le plan d’action «Ensemble pour les vendanges en Champagne» annoncé par la filière

Après le décès de vendangeurs sous de fortes chaleurs et l’ouverture d’enquêtes pour traite d’êtres humains, le Comité Champagne annonce un plan d’action pour la prochaine récolte. Des formations aux gestes de secours, une application et des guides de bonnes pratiques sont en cours de déploiement..

L’ESSENTIEL

● En septembre 2023, la vendange fut émaillée d’épisodes dramatiques: quatre saisonniers décédés sous de fortes chaleurs, et, sans lien avec les premiers drames, des vendangeurs logés dans des conditions insalubres, dont certains exploités.

● Le 6 juin 2024, le plan d’action «Ensemble pour les vendanges en Champagne» était annoncé sur le site du Comité Champagne, avec la mise en ligne de plusieurs référentiels.

● Le 20 juin, une conférence de presse sera donnée au Comité Champagne pour détailler le plan d’action.

THOMAS CROUZET

Quatre vendangeurs décédés sous des chaleurs record, des centaines de saisonniers évacués de logements insalubres et deux enquêtes ouvertes pour traite d’êtres humains.

« Les événements dramatiques survenus durant la vendange 2023 nous ont tous fortement marqués », admet Maxime Toubart, président du Syndicat général des vignerons de la Champagne (SGV).

Avec son homologue du monde du négoce, David Chatillon, avec qui il préside le Comité Champagne, le représentant du vignoble a pris la parole pour annoncer un nouveau plan pour les vendanges 2024.

« Nous avons immédiatement sonné la mobilisation générale pour mener une réflexion sur l’organisation de la vendange, poursuit Maxime Toubart.  Depuis l’automne, nous avons travaillé sans relâche, avec un groupe interprofessionnel dédié qui a conduit et animé plus de cent réunions.» Autour de la table, des représentants des services de l’État, des maisons de champagne, des vignerons, des syndicats de salariés, des prestataires de services, de la MSA, des organismes de prévention et de secours, des organismes de contrôle… « Le résultat de cet immense travail, c’est le plan d’action “Ensemble pour

David Chatillon et Maxime Toubart, coprésidents du Comité Champagne, ont pris la parole pour annoncer le nouveau plan d’action. Ils tiendront  une conférence de presse le 20 juin pour détailler ces mesures.

les vendanges en Champagne”, qui sera mis en place dès cette année, indique David Chatillon, président du monde du négoce.  Concrètement, nous avons rassemblé dans une boîte à outils toutes les informations pratiques et logistiques qui seront utiles pour la vendange 2024.» Disponible sur l’extranet du Comité Champagne, cette boîte à outils regroupe un ensemble de référentiels autour de l’emploi saisonnier. Une série de guides, portant sur quatre thématiques: le recrutement et l’emploi, les conditions de santé et de sécurité au travail, l’hébergement et le

transport, ainsi que les conditions d’exercice de la prestation de services. Un corpus de bonnes pratiques a été mis en ligne, ainsi qu’un autodiagnostic accessible à chaque exploitant et des exemples de contrat entre donneurs d’ordre et prestataires. « Avant de contacter un

Les prestataires de services se fédèrent en vue des vendanges

Les prestataires de services œuvrant pour la filière viticole n’avaient pas encore de syndicat attitré. C’est désormais chose faite avec la création d’une section «Champagne» au sein de la Fédération nationale entrepreneurs des territoires (Fnedt) de la Marne. « Il s’agit d’une branche à part entière, ouverte à l’ensemble des prestataires de l’appellation Champagne, et pas seulement à ceux de la Marne», précise Hélène Schlichter, présidente de la section en question. Cette volonté d’une cellule autonome est née après les vendanges 2023, où l’image de la profession a été ternie par des prestataires peu scrupuleux. « Nous avons tenu des réunions avec l’interprofes­

sion pour évoquer les événements survenus lors des dernières vendanges et faire davantage de prévention, confirme Hélène Schlichter. Nous avons souhaité maintenir cette dynamique en nous fédérant au sein de la Fnedt 51.» D’une quinzaine de professionnels initialement réunis autour de la table, la section Champagne compte aujourd’hui une trentaine de membres, « et pas seulement des prestataires travaillant pendant les vendanges », précise Hélène Schlichter. Toujours en phase de structuration, la section «Champagne» indique qu’elle communiquera plus largement sur sa feuille de route peu avant les vendanges 2024.

«Nous avons pris nos  responsabilités pour le collectif, à vous de prendre les vôtres et de faire vivre ce plan d’action» Maxime Toubart, coprésident du Comité Champagne

prestataire de services, soyez vigilant sur les prix trop bas qui ne permettent pas d’exécuter la prestation dans le respect des obligations sociales », rappelle le référentiel portant sur les prestataires de services. Une application, baptisée VitiArgos, va être déployée à la mi­juin, « permettantà tout prestataire de services de s’enregistrer et de renseigner des informations de base. Au moyen d’un autodiagnostic, chaque prestataire peut, d’une part, attester de son respect des obligations légales et réglementaires qui s’imposent à lui et, d’autre part, renseigner sur les bonnes pratiques qu’il met effectivement en œuvre.» « Nous avons pris nos responsabilités pour le collectif, à vous de prendre les vôtres et de faire vivre ce plan d’action au sein de vos domaines », lance Maxime Toubart. « Nous nous inscrivons dans une démarche de progrès continue et sommes déjà au travail pour un plan d’action élargi pour les vendanges suivantes, annonce David Chatillon. Il est hors de question que la filière champagne ne soit pas à la hauteur du professionnalisme dont nous devons tous faire preuve.» Des sensibilisations de 2 heures auxgestes qui sauvent(GQS) seront organisées dans le courant de l’été avec le concours des unions départementales des sapeurs pompiers (UDST). Une convention a d’ailleurs été signée ce lundi à Fagnières entre le Comité Champagne, l’UMC, le SGV, le service départemental d’incendie et de secours (Sdis) de la Marne et l’Union départementale des sapeurs­pompiers de la Marne (UDSP51). D’autres mesures seront annoncées dans le courant du mois de juin, avec notamment une conférence de presse prévue le 20 juin.

À 250 ANS, FIDÈLE À SES VALEURS ET TOUJOURS AUDACIEUSE

Présente dans la Marne, l’Aisne, les Ardennes et l’Aube, la Caisse Mutuelle Marnaise d’Assurance, héritière de la Caisse des Incendiés de la Marne, fête ses 250 ans d’existence. Une « vieille dame » en pleine forme qui s’appuie sur un modèle durable et moderne à la fois. Son directeur général, Stéphane Vilain, nous explique pourquoi.

CMMA Assurance fête ses 250 ans cette année. Comment expliquez-vous une telle longévité ?

« Tout d’abord, nous nous sentons redevables de ce passé fait de solidarité et d’audace. Nous avons une pensée pour celles et ceux qui ont œuvré au développement de cette entreprise. Aujourd’hui, notre premier objectif est de pérenniser ses valeurs et de développer son activité. »

Pouvez-vous nous raconter comment tout a commencé ?

« C’est la petite histoire dans la grande puisque cette entreprise a traversé les plus grands chapitres de notre civilisation, de la Révolution française en passant par les deux guerres mondiales. À l’origine, au XVIIIe siècle, l’habitat était vulnérable en Champagne, car il prenait feu facilement. Nous étions là pour aider les habitants lorsque leur village s’embrasait et qu’ils perdaient l’ensemble de leurs biens. Puis, au fil du temps, nous avons su nous adapter aux besoins des populations et aux nouvelles nécessités, avec l’essor de l’automobile par exemple. »

En quoi CMMA Assurance se distingue-t-elle des autres sociétés d’assurance ?

« Déjà, il y a cette longévité dont nous venons de parler, nous sommes la plus ancienne société d’assurance encore en activité en France. Mais cela ne fait pas tout. La proximité et le contact humain sont également très importants.C’est un véritable état d’esprit chez nous.Nous avons un rapport direct et privilégié avec nos sociétaires. Un rapport basé sur la confiance. En cas de sinistre, par exemple,si nous constatons qu’un assuré fidèle n’était pas couvert pour un problème précis, nous pouvons revoir sa

3 cours d’Ormesson 51010 Châlons-en-Champagne 03 26 69 50 50 www.cmma.fr

situation s’il s’engage à souscrire la garantie manquante. Cette agilité nous permet de trouver des solutions au cas par cas. »

Vous êtes assureurs, mais pas seulement. Pouvez-vous nous en dire plus ?

« Au-delà de notre mission d’assureur, nous nous définissons comme un acteur de la vie locale. Cela se concrétise dans différents domaines comme l’équipement des villes, la culture ou encore l’éducation. Nous subventionnons par exemple les équipements de lutte contre l’incendie des collectivités ou des pompiers. Nous sommes aussi une entreprise mutualiste à but non lucratif. Aussi, lorsque nous réalisons des bénéfices, nous pouvons être amenés à rembourser partiellement des cotisations à nos sociétaires ou à ne pas augmenter nos tarifs. »

Avez-vous des exemples d’actions menées ?

« Oui, nous intervenons dans les collèges et lycées depuis une dizaine d’années sur la question de la sécurité routière, en collaboration avec une troupe de comédiens qui sensibilise les jeunes de manière ludique et humoristique. Nous organisons également des sessions de formation aux gestes de premiers secours en partenariat avec les sapeurs-pompiers, en mettant un budget à disposition. Notre plus grande satisfaction est de savoir que grâce à ces actions, nous contribuons à sauver des vies. »

La plupart de vos concurrents investissent beaucoup dans la digitalisation de leurs offres. Qu’en est-il de CMMA Assurance ?

« Nous nous tournons également vers ces solutions pour

répondre à la demande des plus jeunes, mais nous ne souhaitons pas que ce soit du 100 % digital. Nous veillons toujours à finaliser les souscriptions en agence afin d’apporter le meilleur conseil possible. »

Pourtant, les offres 100 % digitales sont réputées moins chères ...

« Le tarif est un sujet essentiel, bien sûr, mais il ne faut pas se focaliser uniquement sur cela. Ce qui fait la différence aujourd’hui, c’est le conseil personnalisé. Par exemple, nous effectuons des visites de maisons pour être certains d’offrir les meilleures garanties en fonction des spécificités de chaque habitation (présence de clôtures, de dépendances, etc.). Nous souhaitons rendre nos assurés attentifs à leurs besoins réels. La standardisation des formules d’assurance a ses limites. Et l’inverse est vrai : certaines garanties coûteuses peuvent être inadaptées aux besoins d’un client, alors pourquoi les lui imposer ! »

Quels sont les projets de CMMA Assurance après plus de deux siècles d’existence ?

« L’évolution fait partie de notre quotidien depuis 250 ans et cela ne changera pas. L’an dernier, nous avons créé une filière de courtage pour offrir des nouvelles solutions d’assurance, comme sur la santé animale et les assurances emprunteurs. Nous avons également acquis un outil de comparaison qui souligne les différences de garantie entre les offres. Cet outil éclaire nos assurés de manière objective, en soulignant les exclusions de contrat souvent ignorées ou mal comprises. Là encore, nous sommes sur du conseil personnalisé et non sur une offre standardisée. »

Les dégâts liés aux événements climatiques sont de plus en plus nombreux. Comment gérez-vous cette situation ?

« En effet, plus de 6 milliards d’euros de dégâts ont été déplorés en France l’an dernier, en raison de tempêtes, inondations, sécheresse ou séisme. C’est un défi majeur pour nous. Il devient de plus en plus difficile pour une collectivité ou un particulier dans une zone touchée par ces événements de trouver et de conserver un assureur. Chez CMMA Assurance, nous n’avons exclu personne pour ces raisons. Notre résilience repose sur un important travail de prévention et sur la mutualisation, qui est notre force. »

Vous semblez très attaché au modèle mutualiste. Pourquoi ?

« En fait, malgré ses 250 ans, ce modèle n’a jamais été aussi moderne ! Il correspond aux valeurs actuelles. On le retrouve dans des concepts comme le covoiturage ou la cohabitation, qui prennent tout leur sens au sein de la jeune génération. S’assurer ne doit pas être une démarche individualiste, mais doit s’intégrer dans un écosystème solidaire permettant à chacun de se protéger au mieux. C’est cette philosophie qui est la base de notre activité et de notre réussite. »

CMMA Assurance compte

• 5 agences dans la Marne (Châlons, Reims, Vitry, Sézanne et Epernay),

• 1 dans l’Aisne (Château-Thierry) • 1 dans les Ardennes (Rethel),

• 1 dans l’Aube (La Chapelle-Saint-Luc)

Elle assure les particuliers, les agriculteurs et viticulteurs, les collectivités et les professionnels.

Stéphane Vilain, directeur général de CMMA Assurance

ÉCONOMIE

ENTREPRISES

Les business angels ont investi dans 4 start­up de la région

L’activité de BAMA a été stable en 2024. Les 28 membres envisagent de créer une société d’investissement pour se diversifier et faciliter leurs interventions.

Après avoir doublé ses investissements en 2022, l’association Business Angels Marne Ardennes (Bama) a vu son activité se stabiliser avec un total de 218 000 euros investis en 2023, contre 229 000 euros l’année précédente. Les membres sont passés de 23 à 28. Après avoir eu des contacts avec 100 start­up, les investisseurs marno­ardennais ont instruit huit dossiers et fait «pitcher» au final quatre start­up. Quinze business angels ont investi au sein de ces structures.

Dans l’Aube, la rééducation facilitée  par la réalité virtuelle La start­up de Metz Tallyos, créée par Christopher et Pierre Frank, a développé un panel de solutions associant objets connectés, plateformes web et applications mobiles s’adressant principalement aux salariés mobiles et à distance.

Le nombre des membres est passé de 23 à 28 en un an. DR

Prosoon, fondée en 2020 à Strasbourg par Hugo Spiess propose, elle,des certifications de diplômes et de compétences grâce à la blockchain. Implantée à Bezannes, la startup Inergeen créée par Olivier Kerrec, Christian et Clément Bois est spécia­

VERS LA CRÉATION D’UNE SOCIÉTÉ D’INVESTISSEMENT

Les membres de Bama, qui fonctionne actuellement sous statut associatif, envisagent de fonder une société d’investissement de business angels (Siba). Les business angels investiraient au capital de la Siba laquelle investirait dans des start­up.  «Cela permettrait aux investisseurs de diluer le risque car avec un même capital on peut investir dans plusieurs projets à la fois», explique Cécile Oudiette, déléguée générale de Bama. L’avantage pour les start­up serait d’avoir une « table de capitalisation simplifiée » qui faciliterait, par exemple, leur prise de décision.

lisée dans les  «espaces modulaires écoresponsables» en bois. Bama avait déjà investi en 2022 dans cette entreprise qui va construire des logements seniors à Sézanne.

Créée par Pauline Weinmann etimplantée à Pomacle, Alternative Innovation développe Alterskin technologie, une alternative au cuir issue de coproduits végétaux, sans plastique d’origine pétrolière et renouvelable à l’infini.

Actuellement, les business angels marno­ardennais s’intéressent de près à H’ability, une start­up auboise qui propose aux patients une nouvelle dimension à la rééducation grâce à la réalité virtuelle.

Aller chercher le «pognon de dingue» chez les pauvres

PAROLES D'EXPERT

Patrick Tassin, CGT

Le gouvernement engage une énième réforme de l’assurance chômage, où il est question d’un nouveau durcissement de l’accès à l’indemnisation chômage et d’un raccourcissement de sa durée. L’argument invoqué repose sur les près de 250 000 emplois qui restent vacants. Outre le fait qu’il serait intéressant de regarder de près ce que sont ces emplois, ils sont à rapprocher des plus de 6 millions de nos concitoyens qui sont inscrits à France Travail, dont seulement 46% perçoivent une indemnité, alors qu’une bonne partie d’entre eux occupent un emploi partiel, précaire, ou sont malades, en formation…

«La réforme risque  de faire très mal dans notre région, qui a un taux de chômage parmi les plus élevés»

Il est symbolique que le gouvernement veuille récupérer 10% des indemnités par ce nouveau tour de vis, alors que ce sont les jeunes qui sont le plus touchés par le chômage. Quant aux plus anciens, dont on a vu que nombre d’entre eux rejoignent la cohorte des chômeurs bien avant la retraite, ils sont aussi en ligne de mire. Cela risque de faire très mal dans notre région, qui a un taux de chômage parmi les plus élevés, avec une pauvreté qui bat déjà des records. On aurait pu penser que le gouvernement allait évaluer l’impact de ses précédentes réformes, mais non, il faut aller récupérer le «pognon de dingue» dans les poches des plus pauvres et précaires. Ce projet de nouvelle réforme est tellement violent que le groupe Libertés, indépendants, outre­mer et territoires (Liot) de l’Assemblée nationale vient de faire voter, en commission, une proposition de loi destinée à la contrer. Et on n’a pas encore tout vu puisque l’Allocation de solidarité spécifique (fin de droits, à la charge de l’État) est en voie de disparition avec, pour résultat, une bascule vers le RSA pris en charge par les départements déjà exsangues. Le contrôle du chômage et l’accompagnement dans la recherche effective d’un emploi sont une chose, mais cela ne devrait pas conduire à laminer les plus pauvres et précaires.

CONTACTEZ­NOUS

Pour les informations liées au champagne et à la viticulture écrivez à : Thomas Crouzet (tcrouzet@lunion.fr)

Pour les informations concernant tous les autres secteurs, agriculture,  industrie, commerce, numérique, immobilier, etc, écrivez à : Julien Bouillé (jbouille@lunion.fr)

MARNE ­ ARDENNES

Passation de pouvoir chez GRDF

Passation de pouvoir à GRDF où Alexandre Ducruet, directeur territorial Marne Ardennes, cède son poste à Éric Laurent (à gauche) pour accéder à celui de directeur régional Grand Est chez Engie. Titulaire d’un DUP et d’un DESS Transfert thermique à l’université de Reims Champagne­Ardenne, Éric Laurent était précédemment chef de projet bas carbone chez GRDF où il est entré en 2018 après après avoir travaillé pendant 5 ans chez Engie. Diplômé de l’école centrale d’électronique (ECE), Alexandre Ducruet a travaillé pendant 14 ans à GRDF où il est entré comme urbaniste du système d’information.

GRAND EST ET RURALITÉS

Le champ des possibles

Les ruralités ont de belles histoires, mais surtout de belles réussites !

TROIS QUESTIONS À FRANCK LEROY

Président de la Région Grand Est

Qu’est-ce qui explique votre engagement particulièrement significatif dans les campagnes ?

Dès son installation officielle en 2016, la Région Grand Est dédiait son premier dossier aux territoires ruraux. Au-delà de sa portée symbolique, cette décision démontrait notre volonté d’agir prioritairement pour des territoires qui représentent près de 94 % de l’espace régional et regroupent environ 40 % de sa population. Aujourd’hui, nous franchissons un nouveau cap avec le Pacte pour les Ruralités qui donne corps à nos engagements. C’est essentiel car c’est avec les territoires ruraux que s’écrit l’avenir du Grand Est.

Pouvez-vous nous donner quelques exemples concrets ?

Nombreux ont été les dispositifs mis en place pour agir en grande proximité avec les territoires ruraux : la création des 12 Maisons de la Région au plus près des habitants, le déploiement du plus vaste réseau très haut débit par fibre optique en France pour permettre à chacun d’être connecté quel que soit son lieu d’habitation ou de travail. Proximité également avec le déploiement de maisons

de santé pluriprofessionnelles et la mise en œuvre de nouvelles offres de mobilité. Nous poursuivrons le développement de nos territoires autour des transitions numériques et écologiques mais pas seulement. L’accès facilité à la formation, l’aide aux investissements pour les commerçants et les artisans, le soutien à la rénovation énergétique des habitations, notamment, figurent aussi parmi nos engagements.

En quoi est-ce innovant par rapport à tout ce qui a été fait jusqu’à présent ?

Notre démarche n’est pas verticale. Elle a été construite avec les territoires ruraux et réaffirme avec force qu’ils sont un levier majeur de développement et d’attractivité de notre région. Le Pacte pour les Ruralités n’est pas une contractualisation de plus. Il est adossé à une offre de services qui permet non seulement de répondre à des besoins et des attentes mais aussi de valoriser des projets et des initiatives portés dans ces territoires. Bâtir la ruralité de demain aux côtés des acteurs des territoires est assurément l’un de nos plus beaux engagements.

Le Grand Est aime ses campagnes

et le prouve

Plus de 800 millions d’euros de crédits pour 100 mesures : la Région Grand Est a lancé à Verdun, au cœur des ruralités, un plan sans précédent en faveur des communes rurales.

Faire des campagnes les territoires attractifs de demain : c’est l’ambition du Pacte pour les Ruralités porté par la Région Grand Est qui mobilise 800 millions d’euros. Un engagement majeur à destination des habitants, des entreprises, des collectivités et des associations pour améliorer la qualité du cadre de vie et l’accès aux services, développer les investissements, accélérer l’adaptation au changement climatique, encourager la mobilité de tous les habitants par une offre de transport de proximité. À la clé, toute une batterie de mesures qui décline concrètement la stratégie régionale.

Santé, mobilité, emploi, environnement...

Dans le domaine de la santé, par exemple, pour lutter contre les déserts médicaux, la Région promet d’installer des médecins salariés. Lever les freins à la mobilité ? La Région met en place le dispositif « 1 000 véhicules pour l’emploi ». Via la location à prix modique d’un véhicule ou d’une voiture sans permis, il s’agit de permettre à chacun d’accéder à un emploi, une formation, une alternance ou un stage. Faciliter la mobilité, c’est aussi l’objectif des lignes de car express et de transport à la demande. Pour les jeunes, 200 missions de service civique en zone rurale sont annoncées. La Région leur propose notamment le programme « Faire votre Erasmus en ruralité ». Dans le domaine de l’environnement et de la préservation des paysages, ce sont 4 000 kilomètres de haies qui seront plantés à l’horizon 2030.

Au total, ce sont près de 100 mesures qui vont soutenir l’ambitieux programme régional en faveur des territoires ruraux, car pour la Région Grand Est, chaque commune compte.

La ruralité dans le Grand Est

94 % de l’espace régional

4 553 communes

4 habitants sur 10 résident en zone rurale

100 % des territoires connectés à la fibre*

* hors zones déployées par l’opérateur historique (zone AMII)

UN PROGRAMME AMBITIEUX

TÉMOIGNAGES

Pour vous, c’est quoi la ruralité

Dix personnalités nous livrent leur vision ou leur vécu de la ruralité aujourd'hui.

« La ruralité, c’est d’abord l’engagement professionnel de développer des projets culturels sur un territoire, avec les acteurs locaux. »

Caroline Roelens-Duch, Directrice du Musée du Verre de Meisenthal (57)

« Paysage et qualité de vie. »

Sébastien Jadoul, Président Communauté de Communes Argonne-Meuse (55)

« C’est un poumon qu’il est nécessaire de muscler. »

Alain Ferry, Président du PETR (Pôle d’Équilibre Territorial et Rural), Bruche-Mossig (67)

SUR TOUT LE TERRITOIRE

« La ruralité, c’est l’avenir. Tout simplement. »

Virginie Kubler-Sutter, Écrivain, biographe et relieuse (68)

« C’est un confort de vie, des conditions de vie meilleures. »

Pierre Ploner, Maire de Dun-sur-Meuse (55)

« La ruralité, c’est une chance pour la région Grand Est. »

Jean Claude Bouly, Coopérateur du Rendez-vous du Haut Barba (88)

« Si on veut comprendre la ruralité, il faut la vivre. Moi, je la vis à 200%.

Et c’est fantastique ! »

Michel Fournier, Maire de Les Voivres (88), Président de l’Association des maires ruraux des Vosges, et Président de l’Association des maires ruraux de France

« La ruralité, c’est l’ADN de notre pays. Nous ne devons pas en avoir une vision nostalgique, mais lui donner un nouvel élan et la réinventer. »

Stéphane Martinelli, Président de l’agglomération de Chaumont (52)

?

« À la fois économique, politique, sociale et environnementale.

La ruralité, c’est la ressourcerie de notre pays. »

Nicolas Poiret, Maire de Warnécourt (08)

« Aujourd’hui, nous devons innover, imaginer nos campagnes de demain pour qu’elles puissent devenir des havres de paix pour les populations futures. La ruralité est notre avenir. »

Jocelyne Antoine, Sénatrice de la Meuse (55)

Retour sur les Rencontres Ruralités

D’octobre 2023 à février 2024, neuf Rencontres Ruralités ont permis à la Région Grand Est d’aller à la rencontre de plus de 1 000 citoyens et élus de tous ses territoires. 40 ateliers de travail ont recensé les attentes et les idées de ceux qui font vivre la ruralité au quotidien. Ces échanges ont alimenté les 100 mesures concrètes d’un Pacte pour les Ruralités.

La vitalité de la concertation locale

Pour Denise Buhl, Vice-Présidente du Conseil Régional : « Toutes les ruralités sont différentes, c’est pourquoi il est vital d’aller à la rencontre des campagnes pour faire remonter les idées, plutôt que de les imposer du sommet ». De Froncles (52) à Louvigny (57) en passant par Varennes-en-Argonne (55), toutes les voix ont pu s’exprimer librement, pour mettre en avant des initiatives et des fiertés locales, et faire entendre des souhaits et des vécus de terrain. Les questions de mobilité, les relais médicaux, l’attractivité de l’habitat, le développement d’activités, l’agriculture, les énergies… ont ainsi largement été débattus, dans un dialogue riche et constructif.

Des territoires d’avenir

Fort de ces échanges, Franck Leroy, Président de la Région Grand Est, a encore renforcé sa conviction « Nous sommes à un point de bascule. La ruralité est en train de renaître, car elle porte des valeurs qui correspondent aux attentes des Français ». La mise en œuvre du Pacte pour les Ruralités doit permettre de relever ces défis d’avenir et d’enclencher les transitions nécessaires à notre bien vivre quotidien en Grand Est. Elus, citoyens, agriculteurs, responsables associatifs, jeunes… par leurs témoignages et leurs idées, tous ont mis en évidence les multiples ressources des territoires ruraux pour réussir les transitions énergétiques, alimentaires, climatiques, sociales… À condition d’être soutenus par des aides publiques importantes, mieux ciblées et plus faciles à mobiliser. C’est tout l’enjeu du Pacte pour les Ruralités !

INVESTISSEMENTS FINANCIERS ET HUMAINS

La Région donne des moyens pour la vie en ruralité

Le Pacte pour les Ruralités est une actualisation et une démultiplication des politiques et des aides de la Région Grand Est en faveur de nos campagnes et de nos villages. Pour accélérer cette ruralité heureuse, dynamique et accessible à tous, de nombreuses aides ont été décidées autour de 4 grands objectifs.

Agir pour la qualité de vie en milieu rural

Pour offrir le même confort de vie, les mêmes services publics, le même accès aux soins, aux équipements sportifs ou aux loisirs, à tous ceux qui vivent en zone rurale, la Région Grand Est mobilise des moyens et des actions concrètes. Dans la vallée du Haut Barba (88), une coopérative s’est créée pour faire revivre un bar-restaurant doté de services complémentaires : la Poste, un service de livraison de repas, une boutique de produits locaux. « Si c’est possible ici, c’est possible ailleurs, explique Jean-Claude Bouly. Lancez-vous, allez voir la Région Grand Est qui est là pour vous conseiller, accompagner, financer et surtout donner du courage ! »

Préserver l'environnement et une agriculture de proximité

À la campagne, environnement et agriculture trouvent leur complémentarité dans l’entretien de nos paysages, la préservation de la biodiversité et dans des solutions d’avenir, telles que la production d’énergies durables et de ressources alimentaires de proximité. Dur-sur-Meuse (55), une petite commune sur la rivière, a choisi d’exploiter cette situation pour produire sa propre électricité. « Nous avons investi dans une petite centrale hydroélectrique qui produit de l’électricité pour tous les habitants, les bâtiments communaux et une partie de la commune voisine. En produisant notre énergie, on fait des économies et on consomme local » explique Pierre Ploner le maire.

Ça bouge dans les campagnes

Renforcer l’attractivité des territoires ruraux

Les urbains en quête de quiétude, les entreprises à la recherche d’espace et de compétences, les associations qui s’appuient sur des valeurs de solidarité… la vie en ruralité coche toutes les cases pour se réaliser et améliorer son cadre de vie ou ses conditions de travail. Virginie Kubler-Sutter, relieuse, a créé son atelier dans le Parc de Wesserling (68) au pied des Vosges. « Tous les jours je regarde les montagnes et je m’émerveille ! Après 3 ans de formation à Paris, j’ai décidé de revenir à côté de mon village natal. Parce qu’ici, il y a tous les éléments et les dynamiques dont j’avais besoin pour lancer mon activité. »

Connecter les territoires ruraux avec des solutions de mobilité pour tous

Une ruralité attractive est une ruralité accessible. En permettant la réouverture de lignes ferroviaires comme Épinal-Saint-Dié, en développant les transports scolaires, en multipliant les aides au covoiturage… la Région Grand Est vise la complémentarité de tous les modes de déplacements.

Dans la Marne, le covoiturage s’organise avec la plateforme Atchoum. Cette entreprise de l’économie sociale et solidaire propose de mettre en relation des chauffeurs bénévoles -indemnisés pour leurs kilomètres- et des passagers qui ont besoin de courts déplacements. « C’est un moyen de rendre service, de retrouver la chaleur des contacts humains et de la mobilité » se réjouit Myriam Ricarde, maire d’Epense (51).

Pour découvrir les 100 mesures mises en place par la Région Grand Est, flashez ce QR code

Quelques exemples pour illustrer la diversité des mesures prévues par le Pacte pour les Ruralités.

Des bus dédiés à la santé des femmes

Pour permettre aux femmes de tous âges de bénéficier d’actions de prévention, de dépistages, voire de soins, assurés par des professionnels de santé, la Région soutient le déploiement de 6 médico bus qui accueilleront, à terme, jusqu’à 400 femmes par semaine. Prévention des cancers du sein et du col de l’utérus, actions de dépistage, consultations gynécologiques, suivi de grossesse… permettront de renforcer l’accès aux soins des femmes en milieu rural.

Béguinage pour bien vivre sa troisième vie

Pour répondre aux attentes et aux besoins du grand âge, la Région s’engage à soutenir la création de 3 béguinages innovants. Cette nouvelle forme d’habitat promet aux personnes âgées, un cadre solidaire, sécurisant et bienveillant pour rompre leur isolement et accéder à des services qui permettent de vieillir à domicile, avec une meilleure qualité de vie.

Un soutien renforcé aux associations

Les villages sont des lieux de vie et de rencontre, et les associations y occupent un rôle majeur en apportant de la vitalité, des services, des loisirs à leurs habitants. Pour encourager le développement et la pérennisation d’initiatives et d’animations, la Région Grand Est soutiendra 100 associations rurales supplémentaires chaque année dans leurs petits ou grands projets.

Qualité de l’habitat : des milliers de logements rénovés

Pour des logements de qualité en zone rurale, la Région propose des aides et des accompagnements aux travaux de rénovation. Objectif annoncé : 5 500 logements et 800 bâtiments communaux rénovés d’ici 2027. La Région vous accompagne pour améliorer le confort et la performance énergétique de vos bâtis.

PRÈS DE CHEZ VOUS

Les campagnes, territoires de projets

Avec l’appui de la Région Grand Est, les acteurs locaux se mobilisent à travers les Ardennes. Ils mettent en œuvre des projets pour développer l’emploi et la formation, faire avancer la transition énergétique, faciliter la mobilité, rénover le patrimoine ou tout simplement améliorer les services du quotidien.

Avec le Pacte Ardennes, les Ardennes ont été précurseurs !

Qu’est-ce que le Pacte Ardennes ? Dès 2019, l’Etat a soutenu un plan de redynamisation des Ardennes, dénommé Pacte Ardennes. La démarche est ambitieuse : transformer les espaces ruraux en moteurs de développement et d’innovation. Le Grand Est est encore plus fort avec des territoires ruraux entreprenants, qui innovent, investissent et améliorent les services du quotidien.

Quelles ont été les initiatives concrètes du Pacte Ardennes ?

Il concerne d’abord la vie quotidienne des Ardennais : soutien au développement des maisons de santé pour faciliter l’accès aux soins ; création de formations supérieures sur le Campus Sup Ardenne de Charleville-Mézières, par exemple en matière numérique ; développement de la production d’énergies renouvelables. Les Ardennes constituent aujourd’hui un pôle d’excellence pour la production de biogaz et d’énergies vertes.

Protéger le patrimoine fait aussi partie des priorités du Pacte Ardennes ?

L’avenir des Ardennes passe par sa capacité à préserver et valoriser ses patrimoines bâti et naturel. C’est un héritage essentiel qui doit être transmis aux générations futures. Le patrimoine est un des axes moteurs du Pacte Ardennes. Par exemple en 2022 et 2023, avec l’appui de la Région Grand Est, ont été engagées plus de 400 rénovations de patrimoine public et privé. L’enjeu des années à venir, c’est de poursuivre et d’accélérer cette politique de dynamisation des Ardennes.

Petites communes, grands projets

Exemplaire

La Région Grand Est accompagne les villages ardennais dans la préservation et la valorisation de leur patrimoine. Ruralité rime aussi avec attractivité et identité.

La Région Grand Est a soutenu à hauteur de plus de 58 000 euros la rénovation de l’ancien presbytère de Cheveuges pour réaliser deux logements locatifs.

Trace du passé Il fait partie de l’identité du village d’Aiglemont. Le lavoir a bénéficié d’un programme de réhabilitation financé par la Région Grand Est à hauteur d’environ 17 500 euros.

EXERMONT Fière de notre marché couvert de Sedan !

Les consommateurs veulent du local, de l’authentique et du rural. Chez Nathalie Angles, ils ne sont pas déçus. Cette femme de caractère a investi dans un bâtiment agricole à Exermont (41 habitants) pour élever des chèvres et produire du fromage 100 % bio. La Chèvrerie d’Exermont signe une production en circuit court, au bon goût paysan, que l’on retrouve sur l’étal de Nathalie au marché couvert de Sedan. « C’est là que je partage ma passion avec les clients, je raconte ma façon de travailler et je les conseille sur les produits » décrit Nathalie Angles. La fromagerie en version qualité et proximité ! Véritable institution depuis cinq siècles, le marché de Sedan offre un vrai spectacle. Autour des métiers de bouche - charcutier, boucher, fromager, poissonnier, traiteur - ça sent et ça sonne le terroir. Et surtout ça dynamise l’économie locale. Un rayonnement qui permet au marché couvert de Sedan de participer au concours du plus beau marché de France organisé par TF1. Dans ce cadre, la Région Grand Est apporte un financement massif de 500 000 euros. Verdict dans les prochains jours.

Sacré li ing

Remise à neuf complète des façades de l’église d’Hauteville avec l’aide de la Région Grand Est d’un montant de près de 20 000 euros.

Canal touristique

Coup de jeune pour la maison éclusière d’Attigny et un atout supplémentaire pour redonner un avenir touristique au canal des Ardennes et à la Voie Verte.

Pascale Gaillot, Présidente de la Commission Environnement de la Région Grand Est

Agir pour la biodiversité n’est plus une option.

La préservation du patrimoine naturel est au cœur de l’engagement de la Région pour la ruralité. J’en veux pour preuve notre action soutenue en direction des parcs naturels régionaux qui couvrent 88 % des communes rurales du Grand Est. Protéger ces sites et leur biodiversité est essentiel.

Une production en circuit-court à retrouver au marché couvert de Sedan.

ÉCONOMIE

CHAMPAGNE

Une loge pour la maison Henriot

Dans le cadre du programme Architecture en Champagne, la maison Henriot a fait construire une loge à Avenay­Val­d’Or. La structure permettra d’accueillir les visiteurs dans le vignoble.

L’ESSENTIEL

● Depuis 2017, le projet Architecture en Champagne a permis la création de 28 loges par des étudiants en architecture.

● Pour l’édition 2024, cinq loges ont été construites pour des vignerons, des maisons et même des communes.

● En mai 2024, la loge de la maison Henriot est érigée à Avenay­Val­d’Or. Elle permet la tenue de dégustations au cœur du vignoble.

THOMAS CROUZET

Délaissées ces dernières décennies, les loges de vignes fleurissent à nouveau en Champagne. Un engouement qui suit le classement des coteaux, maisons et caves de Champagne à l’Unesco, avec la nécessité de poursuivre le travail d’embellissement du vignoble.

Si elles étaient destinées à stocker du matériel viticole au siècle dernier, les loges occupent désormais une fonction plus touristique, véritable lieu d’accueil au milieu de la végétation.

«Les étudiants ont été impressionnés par notre pressoir du XVIe siècle et ont souhaité réutiliser une poutre de l’époque»

Alice Tétienne, cheffe de cave

L’émergence en 2017 du projet Architecture en Champagne, porté par la Communauté d’agglomération de Châlons­en­Champagne, a favorisé l’essor de ces constructions typiquement champenoises, avec la création de loges imaginées et réalisées par des étudiants en architecture. Cette année, ce sont cinq loges qui ont été bâties, dont l’une pour le champagne Henriot. «Nous réfléchissions à la construc­

tion d’une loge au cœur de notre vignoble d’Avenay­Val­d’Or et de Mutigny, relate Alice Tétienne, cheffe de cave du champagne Henriot. Nous nous sommes rapprochés de la mission Unesco, pour connaître l’historique des loges présentes sur ces deux crus. Elles étaient nombreuses au siècle dernier, mais toutes ont été détruites. C’est en évoquant ce patrimoine que la mission Unesco nous a parlé du projet Architecture en Champagne. Nous nous sommes donc portés candidats pour intégrer cette édition 2024.» Une fois la candidature acceptée, les étudiants en architecture se sont rendus au domaine des Aulnois du champagne Henriot, à Pierry, pour s’imprégner du style de la maison.

DOUZE JOURS DE CONCEPTION ET DE CONSTRUCTION «Ils ont été particulièrement impressionnés par notre vieux pressoir du XVIe siècle, et ont souhaité réutiliser une poutre de l’époque pour l’incorporer à la construction», ex­

Alice Tétienne, cheffe de cave du champagne Henriot, devant la nouvelle loge construite à Avenay­Val­d’Or.

Ainsi, après seulement 12 jours de conception et de construction, la loge du champagne Henriot a été livrée début mai. Celle­ci est désormais prête à accueillir les clients de la maison pour des dégustations au vignoble. plique Alice Tétienne. En effet, pour la réalisation des loges, les étudiants avaient pour consigne de n’utiliser que du bois et des matériaux de réemploi spécifiques, collectés et fournis par le vigneron ou la maison.

LOUEZ VOS UTILITAIRES ET POIDS LOURDS AU LIEU DE LES ACHETER !

Si les véhicules professionnels sont une clé de productivité pour un grand nombre d’entreprises, ils constituent également une charge financière importante et un sujet de préoccupation constant – sauf si elles optent pour la location ! Flexibilité et gain de temps sont alors au programme, parmi d’autres avantages que Denis Nonque, responsable de la filiale location de GVI et Ardennes Poids Lourd avec la marque Clovis, nous expose.

LOUER, POUR OPTIMISER SA MOBILITÉ PROFESSIONNELLE

Bien des raisons poussent à vouloir louer un véhicule professionnel, affirme Denis Nonque, qui assiste à l’essor de la location notamment de longue durée depuis plusieurs années et maintenant au sein de GVI et Ardennes Poids Lourd.

« C’est avant tout une question de simplicité, dans le transport public comme privé, alors que le coût global lié à un véhicule peut tenir sur une seule ligne budgétaire et que les démarches annexes sont assurées par nos équipes », nous dit-il.

De fait, la location de longue durée intègre automatiquement l’entretien, les obligationsrèglementaires,leremplacementdespneumatiquesetlafourniture d’un véhicule de prêt en cas de panne ou de sinistre, le tout en contrepartie d’une mensualité unique et sans surprise. À cela peuvent s’ajouter d’autres prestations comme l’assurance, et même les lavages du véhicule !

Par ailleurs, la location permet de tester une nouvelle tournée sans s’engager sur un achat important, de palier un surcroît d’activité ou encore, de disposer d’un véhicule immédiatement en cas de sinistre.

UNE LOCATION FINALEMENT ÉCONOMIQUE

SUR LE LONG TERME

Denis Nonque assure que « louer un véhicule ne revient certainement pas plus cher que de l’acheter lorsque tous les coûts sont comptabilisés, y compris le temps passé ». D’abord parce que les contrats sont conçus surmesure, en vue de répondre au besoin exact du client en termes de durée et de dimensionnement.

Soulignons que si un véhicule neuf est fourni dès l’établissement d’un contrat de 36 mois ou plus, la location de courte durée (à la journée, à la semaine ou

au mois) permet de son côté de s’adapter à tout imprévu professionnel sans subir un coût disproportionné.

Également et c’est essentiel, la location évite de mobiliser des liquidités, des lignes d’endettement et du temps de gestion, qui peuvent ainsi être alloués au véritable métier de l’entreprise et à son développement.

UNE OFFRE SUR-MESURE ET FLEXIBLE

Nous l’évoquions, la location est toujours élaborée de manière personnalisée par un commercial qui se déplace chez le professionnel pour prendre la mesure du besoin et apporter son conseil. Le cahier des charges tient compte des prestations utiles et du kilométrage qu’il est prévu de réaliser, dans le but de commander le véhicule parfaitement adapté à la mission.

Denis Nonque précise que la gamme prévue pour la location est disponible en thermique comme en électrique ou fonctionnant au colza (B100). Retrouvez ainsi le Trafic, le Master et les poids lourds de 4,5 tonnes à 32 tonnes, sans oublier les tracteurs routiers.

Ajoutons la possibilité de louer des véhicules spécialisés en version électrique, comme des bennes à ordures ménagères, bennes-grues ou encore, véloscargos.

Enfin, lorsqu’un utilitaire ou poids-lourd neuf est commandé en location longue durée, un véhicule aux caractéristiques similaires peut être mis temporairement à disposition pour assurer la continuité du service. La flexibilité est la règle de A à Z !

VIGNOBLE

En Champagne, la fleur prend du retard sur les prévisions

THOMAS CROUZET

Elle était annoncée autour du 5 juin selon les prévisions du Comité Champagne, fin mai. Mais elle se fait attendre. « Une fleur languissante », résume Sébastien Debuisson, directeur qualité et développement durable du Comité Champagne.

Les précipitations annoncées à partir de vendredi ne devraient pas arranger l’état sanitaire du vignoble Alors que la pousse de la végétation avait six jours d’avance sur les moyennes décennales, au moment du débourrement, « le stade de la pleine fleur sera finalement atteint dans les moyennes », informe Pascale Pienne, du service écosystème et protection de l’interprofession. C’est­à­dire dans le courant de la semaine. « La chaleur n’a pas été aussi intense et durable qu’annoncée, relèvent les techniciens du Comité Champagne dans le dernier bulletin viticole paru ce mercredi 11 juin. La floraison ne se déroule pas aussi vite

Le stade de la pleine fleur est attendu en moyenne en fin de semaine en Champagne.

qu’envisagée et à date, la vigne est en moyenne au stade de début de floraison.» Une floraison qui se passe toujours sous une forte pression du mildiou, désormais omniprésent en Champagne. « Des foyers importants sont présents en tous secteurs, et plus particulièrement au sud de Sézanne, en Vallée de la Marne, et plus localement dans le Barrois, la Côte des Blancs et la Montagne de Reims », soulignent

les techniciens du Comité Champagne. Les précipitations annoncées à partir de vendredi ne devraient pas arranger l’état sanitaire du vignoble et les producteurs de raisins s’attendent à de nouvelles contaminations la semaine prochaine. « Rester vigilant et surveiller la météo au jour le jour », prévient le Comité Champagne, qui recommande aux viticulteurs de soigner la qualité de leur pulvérisation.

L'ACTUALITÉ EN FLASH

ŒNOLOGIE

Les vignes du Fort Chabrol utilisées pour une cuvée expérimentale

C’est le seul clos d’Epernay. Dans les vignes autour du mythique Fort Chabrol, construit en 1900 et véritable laboratoire de lutte contre les maladies de la vigne dont le terrible phylloxéra, Moët & Chandon élabore depuis deux ans une cuvée spéciale, la 1900, car 1 900 magnum seraient produits. Les deux hectares du vignoble servent au chef de cave Benoît Gouez à expérimenter des millésimes spéciaux qui ne seront pas mis en vente mais réservés aux manifestations internes de la maison Moët & Chandon. L’objectif serait aussi d’évaluer comment la biodiversité, et le réchauffement climatique, impactent sur la qualité du vin. Pour goûter ce nectar, il faudra se montrer patient et surtout avoir les bonnes entrées au sein de la célèbre maison de champagne.

GASTRONOMIE

Christophe Raoux nouveau chef du

Royal Champagne

Arrivé en mai 2023, le chef italien Paolo Boscaro va quitter le Royal Champagne. On connaît désormais le nom de son remplaçant. Il s’agit de Christophe Raoux, meilleur ouvrier de France 2015. Le Vendéen de naissance a fait ses classes chez Guy Legay, avant de travailler en tant que chef exécutif pour Alain Ducasse. Il a également décroché une étoile au Guide Michelin en 2020, dans les cuisines du restaurant L’Oiseau Blanc, à Paris. Il prendra les rênes du restaurant gastronomique Le Royal et de la brasserie Le Bellevue après une passation avec le chef Paolo Boscaro. La carte concoctée par le nouveau chef sera proposée aux clients à partir du mois de juillet.

Remi Wafflart

ENTREPRISE

La solution de traitement de l’eau Ag’eau Vital veut s’implanter en Champagne

La start­up toulousaine fondée par Alain Auréjac, cadre chez InVivo, souhaite s’ouvrir aux agriculteurs et viticulteurs de Champagne. Elle sera présente au salon Potato Europe dans l’Aisne en septembre.

L’ESSENTIEL

• Fondée en 2021, la start­up toulousaine Ag’eau Vital propose un système d’optimisation de l’eau pour améliorer l’assimilation des produits de traitement par les plantes.

• Selon des essais menés en 2022 et 2023, la réduction du volume des pesticides est évaluée à 50%.

• Le 11 et 12 septembre, la société Ag’eau Vital sera à Villers­SaintChristophe dans l’Aisne, les 11 et 12 septembre. Elle est d’ores et déjà présente en Champagne.

THOMAS CROUZET

Traiter moins, mais mieux, grâce à un système d’optimisation de l’eau. C’est ce que promet la start­up Ag’eau Vital, fondée en 2021 à Toulouse par Alain Auréjac, ingénieur travaillant au sein du groupe coopératif In Vivo. Associé au groupe Orizon, leader du traitement de l’eau dans le milieu hospitalier, Alain Auréjac a créé une unité destinée à adapter les paramètres physico­chimiques de l’eau, pour une meilleure solubilité des produits phytosanitaires. « Le travail sur la qualité de l’eau (pH, électro­conductivité, dureté, température…) optimise l’assimilation des produits par les plantes, explique l’ingénieur.  Cela permet de réduire drastiquement la dose des phytosanitaires sans perte de rendement.» Des études réalisées sur différentes cultures ces dernières années et validées par des organismes officiels, comme l’association de coordination technique agricole (Acta) ou l’institut français de la vigne et du vin (IFVV), ont permis de mettre en avant des résultats concluants.

« Ainsi, la réduction du volume des pesticides est évaluée au minimum à 50%, grâce à la solubilité des produits pour les herbicides, fongicides et insecticides, sans altération du

Alain Auréjac, ingénieur chez In Vivo, a créé la société Ag’eau Vital en 2021.

rendement, relève Alain Auréjac. Parallèlement, on note une amélioration significative de l’efficacité des biosolutions, biocontrôles et biostimulants, de l’ordre de 50 à plus de 70%.»

Pour optimiser ses résultats, un outil d’aide à la décision a été créé par Ag’eau Vital, qui centralise les informations nécessaires à l’application des phytos. Baptisé Ag’phyto connect, celui­ci donne accès aux données météo, à la base réglementaire des produits, garde en mémoire les interventions passées et permet de piloter à distance la préparation de l’eau.

TRANSACTIONS VITICOLES

Achat de vignes louées, vignes libres et domaines

SOLUTIONS DE PORTAGE DE VIGNES

«Les premières unités commercialisables  ont été livrées fin 2023  et début 2024» Alain Auréjac, fondateur Ag’eau Vital

« Nos recherches et études se poursuivent sur le site pilote de Bioline du groupe InVivo à Milly­la­Forêt dans l’Essonne, indique Alain Auréjac. Les premières unités commercialisables ont été livrées fin 2023 et dé­

but 2024.» Afin de faciliter l’accès à ses unités de traitement de l’eau, la société Ag’eau Vital a demandé à être éligible aux aides France Agrimer, dans le cadre du Plan Ecophyto France 2030.

« Les agriculteurs n’ont pas d’autres choix que de réduire l’usage des produits phytosanitaires de 50% à l’horizon 2030, relève Alain Auréjac. Le traitement de l’eau est un levier encore trop peu employé, à l’action immédiate. Nous avons bon espoir de pouvoir être éligible aux aides France Agrimer, dans le cadre de l’achat de matériel concourant à ré­

duire l’utilisation des produits phytos, validé scientifiquement par des essais réalisés auprès d’organismes officiels.» Bien développée dans le sud de la France, avec le soutien de la Région Occitanie, la société entend désormais toucher d’autres régions agricoles, à commencer par la Champagne.

« Nous serons notamment présents au salon Potato Europe, à VillersSaint­Christophe dans l’Aisne, les 11 et 12 septembre », informe Laurent Barrois, représentant d’Ag’eau Vital en Champagne.

ÉCONOMIE

MAISON

À Reims, le champagne Taittinger rouvrira ses portes au public le 22 juillet

Un nouveau circuit de visite, une salle de projection, une boutique… Les amateurs de champagne pourront bientôt redécouvrir le site historique de la maison Taittinger, sur la butte Saint­Nicaise de Reims.

Une extension avec un péristyle fait d’une enfilade de colonnes a été pensée, débouchant sur un vaste parc. Giovanni Pace

L’ESSENTIEL

● Débuté en janvier 2023, le chantier de rénovation du site historique du champagne Taittinger, sur la butte Saint­Nicaise, se termine.

● Le 22 juillet 2024, le site rouvrira officiellement ses portes au public.

● Chaque année, ce sont plus de 80000 visiteurs qui sont accueillis par la maison Taittinger.

THOMAS CROUZET

Après dix­huit mois de travaux sur son site historique de la butte Saint­Nicaise, à Reims, le champagne Taittinger annonce la réouverture de ses visites et caves. Le projet conduit par Vitalie Taittinger, présidente de la maison éponyme, avec l’architecte rémois Giovanni Pace, se dévoilera au grand public le 22 juillet. Au

programme: des parcours de visite et de dégustation repensés, une nouvelle boutique aménagée, une ouverture du site sur le parc et la création d’une extension autour d’un péristyle.

«Après la visite des caves, nous remontons et nous arrivons dans une grande nef, une galerie, qui est un espace de déambulation, de dégustation» Vitalie Taittinger, présidente

« Le bâtiment principal, construit dans les années 1920 par Tassigny, reste le site de réception, informe Giovanni Pace. L’entrée se fait au même endroit qu’avant. Mais quand on rentre dans le bâtiment, on pénètre dans un espace très lumineux. On découvre aussitôt le jardin. L’accès à la cave est maintenu au même endroit.» « Au niveau ­1, nous avons

transformé ce qui était auparavant la salle de dégorgement en salle de projection, révèle Vitalie Taittinger.  On y rappelle que Taittinger, c’est un nom, une marque, une maison, mais ce qui la porte, c’est un patrimoine universel.»  Ce patrimoine universel, c’est bien entendu celui qui a été inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco en 2015, avec la colline Saint­Nicaise et ses caves du IIIe siècle comme zone «cœur» de la Champagne.

Des crayères que pourront explorer les visiteurs via un circuit repensé, qui se conclura par une expérience visuelle construite autour du poème «Champagne», écrit durant la Première Guerre mondiale par l’Américain Alan Seeger. « Après la visite des caves, nous remontons et nous arrivons dans une grande nef, une galerie, qui est un espace de déambulation, de dégustation, de découverte de laTaittinger Collection, poursuit Vitalie Taittinger. Quand on revient à

la surface, nous ne sommes plus dans l’élaboration, nous sommes dans la vie du champagne, c’est­àdire la culture, les arts, les rituels, la gastronomie associés, la fête. C’est un espace où on vit le champagne en art.» Le projet mené par la présidente du champagne Taittinger se fait aussi l’écho de l’histoire du site, « avec un péristyle qui est un retour à l’origine du lieu, quand Saint­Nicaise était encore une abbaye ». « Cette idée de galerie avec des colonnes en béton existe depuis Tassigny, confirme Giovanni Pace.  On s’est efforcé de faire renaître son dessin, avec de nouvelles ambitions.

On utilise un béton particulier, plus contemporain, qui donne la sensation d’un cuir au toucher.» Un espace que pourront découvrir les visiteurs dans quelques semaines. En revanche, concernant l’ouverture annoncée du restaurant, les amateurs de gastronomie devront encore patienter jusqu’en 2025. Pour les y aider, une formule «gourmet» sera proposée dès cet été avec des accords mets et champagnes imaginés par le chef étoilé Philippe Mille. Les tarifs affichés varient de 40 à 80 euros par personne selon les formules de visite choisies.

LES ÉQUIPES EMMÉNAGENT LE 21 JUIN

Espace d’accueil et d’œnotourisme, le site de la place Saint­Nicaise est également le lieu de vie des salariés de la maison Taittinger. Le chantier qui se termine ouvre également une nouvelle ère pour les employés, avec une rénovation totale des bureaux, à l’étage du bâtiment principal. Un vaste open­space a également été aménagé. Temporairement hébergées rue Gaston­Boyer, à Reims, les équipes vont retrouver leur ancien lieu de travail le 21 juin prochain. Les derniers cartons se terminent avant le grand déménagement.

ÉCONOMIE

FINANCES PERSO

Arnaques financières: attention aux offres mirifiques!

Dans son rapport annuel, l’Autorité des marchés financiers (AMF) observe une forte recrudescence des escroqueries en tous genres! Et ne cesse d’alerter les épargnants contre ces pratiques.

Les escroqueries les plus fréquentes portent sur des placements fallacieux. Tima Miroshnichenko/Pexels

Rubrique réalisée en partenariat avec LAFINANCESPOURTOUS.COM

La plateforme «AMF Épargne Info Service», créée pour aider les particuliers sur les placements, ne chôme pas: près de 12000demandes ont été traitées en 2023 (par

mail ou par téléphone). Et 54% des demandes faites par des particuliers portent sur des arnaques. Plus globalement, 15% des Français disent avoir été victimes d’une arnaque financière, chiffre qui atteint même 35% chez les moins de 35ans. Les escrocs n’hésitent plus à usurper l’identité d’acteurs régulés et d’autorités: 1435cas ont été déclarés en 2023, dont 479concernent l’AMF. Le principal motif de plainte actuellement, repose sur un schéma qui propose de l’aide à d’anciennes victimes d’escroquerie afin de leur permettre de récupérer des fonds qu’elles croyaient perdus moyennant le paiement d’une rétribution.

Spoofing, vishing et phishing

Le «spoofing» (du verbe spoof en anglais, qui signifie parodier) est une technique frauduleuse qui consiste pour l’escroc à prendre contact avec vous en usurpant le site internet ou le numéro de téléphone d’un de vos interlocuteurs, le plus souvent votre banque, pour obtenir des informations confidentielles. C’est une variante du «vishing» (contraction de «voce» et de «phishing»), qui vise à extorquer des coordonnées sensibles (code secret…) afin de faire des opérations sur votre compte bancaire.

Le phishing (ou hameçonnage) consiste à envoyer un message frauduleux au consommateur, en tant qu’administration, banque ou autre organisme, pour récupérer des données personnelles: numéro de compte bancaire, numéro de carte bancaire, code confidentiel… Ces arnaques peuvent également porter sur de faux messages des impôts, de l’assurance maladie, de la Caisse d’allocations familiales. Rappelez­vous que ces organismes ne vous demanderont jamais de confirmer vos coordonnées bancaires par mail ou par téléphone!

MATIÈRES PREMIÈRES AGRICOLES

Grains: l’absence des offres russes suscite des doutes

BENOÎT DELORME

ANALYSTE

FINANCIER

CHEZ CÉRÉFI

Rubrique réalisée en partenariat avec CÉRÉFI REIMS (conseil en investissements financiers)

La récente reprise des achats par l’Égypte et l’Algérie a révélé une absence des offres russes dans leurs appels d’offres. Les dégradations récentes de la production russe incitent les exportateurs à attendre. Le comportement des exportateurs russes soulève des questions sur les stocks disponibles et les dommages dans le sud­ouest du pays.

L’union des exportateurs russes évoque des incertitudes sur le niveau de la récolte, bien qu’aucune restriction officielle n’ait été annoncée. Les conditions sèches observées en mai et les températures actuelles, supérieures à la normale, devraient favoriser une récolte précoce. Les premiers retours sur les rendements sont attendus d’ici deux semaines.

une hausse des cours du maïs. Toutefois, la publication de solides chiffres de vente et d’exportation a soutenu les prix du maïs américain. Avec encore douze semaines de campagne, les ventes cumulées atteignent déjà 51,27 MT, proches de l’objectif de l’USDA de 54,61 MT. En France, 90% des surfaces prévues pour le maïs ont été semées, bien que des retards importants soient constatés en Occitanie et dans les Pays­de­la­Loire. Malgré une augmentation attendue des surfaces cultivées, les semis tardifs pourraient entraîner une baisse du rendement moyen national.

COLZA: LA BAISSE DES COURS SEMBLE EXAGÉRÉE

Le spread blémaïs s’affiche sur une valeur élevée comprise entre 35 et 40 €/T ”

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Les escrocs n’hésitent plus à usurper l’identité d’acteurs régulés et d’autorités: 1435cas ont été déclarés en 2023, dont 479concernent l’AMF.

Les escroqueries les plus fréquentes portent sur des placements fallacieux: l’offre est alléchante, assortie d’un rendement supérieur à la moyenne, le contact téléphonique est rassurant, et on vous suggère de faire un «petit» investissement qui vous rapporte une belle plus­value! C’est ensuite que l’engrenage se met en place: après votre premier retrait, l’escroc vous incite à investir davantage… Mais lorsque vous souhaitez récupérer votre mise, l’interlocuteur disparaît et votre argent avec!

Soyez également vigilants sur le «social trading», et les messages trompeurs publiés sur les réseaux sociaux (Instagram, Tik Tok). Certains influenceurs laissent croire qu’il est simple et facile de gagner de l’argent en Bourse… Sans préciser qu’ils font de la publicité pour une plateforme d’investissement. Et dans ce contexte, ce sont bien souvent des jeunes investisseurs qui en font les frais!

En Europe, des conditions humides persistantes suscitent des inquiétudes quant à la production, tant en termes de quantité que de qualité, particulièrement en Allemagne et en France. Des deux côtés de l’Atlantique, les cours du blé ont connu une baisse significative cette semaine.

UNE DYNAMIQUE ROBUSTE POUR LES EXPORTATIONS MONDIALES DE MAÏS  Les exportations ukrainiennes ont surpassé les attentes, atteignant un total de 27,12 millions de tonnes (MT). Aux États­Unis, les semis se sont déroulés dans de bonnes conditions, avec des prévisions météorologiques favorables pour le début de juin, ce qui n’a pas entraîné

Clôture du 7 juin 2024

L’Australie reste actuellement le seul fournisseur majeur de canola sur le marché. En avril, ses exportations ont augmenté de 25% pour atteindre 648322 tonnes, soit 85% de plus qu’en avril 2023. Depuis le début de la campagne, l’Australie a exporté 3,8 MT, soit 8% de moins que l’année précédente. Les principales destinations ont été l’Allemagne, la France et la Belgique Pour 2024, la production australienne est prévue en baisse de 5%, à 5,4 MT.  La récolte canadienne de 2024 est attendue à 18,4 MT, similaire à celle de l’année dernière. Les semis progressent bien, notamment dans le Saskatchewan, bien que des retards persistent en Alberta et au Manitoba. Les récentes pluies ont atténué les craintes de mauvaise récolte. Les prix de l’huile de palme cherchent à revenir à 4000 ringgits par tonne, avec une pression due à la reprise de la production en Malaisie. ■

COURS EURONEXT

20242023

Tendance

Échéance

Août 24Août 24Sept, 24

ÉCONOMIE L'EMPLOI

RESSOURCES HUMAINES

Les femmes invitées à prendre leur place dans les travaux publics

Avec un taux de féminisation d’un peu plus de 10%, les TP partent de loin. Pourtant, la mécanisation permet d’abaisser la barrière du physique. La fédération met aussi en avant des efforts de rééquilibrage des salaires ou d’aménagement de sanitaires et de vestiaires sur les chantiers.

JULIEN BOUILLÉ

Casque sur la tête, chaussures de sécurité aux pieds, chasuble fluo sur les épaules, Pauline Narcy semble sur son chantier comme un poisson dans l’eau. Pourtant, il n’y a pas tant de poissons comme elle dans l’univers très masculin des pelleteuses et des toupies à béton. Les femmes sont aujourd’hui à peine plus de 10% à l’effectif des entreprises de travaux publics, selon leur fédération. Sur les 55 salariés de terrain de l’agence de la société Gorez de Bétheny, Pauline Narcy est la seule femme.Pourquoi cette sous­représentation dans les TP? Est­elle liée à des questions de tradition, d’image, de préjugés sur l’ambiance ou de pénibilité? Travailler sur un chantier n’est pourtant plus aussi dur qu’avant. Si la constitution féminine reste différente de celle de l’homme, Pauline ne se sent pas pénalisée.  «On voit un petit écart de physique pour une femme lorsqu’il s’agit de planter un piquet ou de soulever un regard, mais sinon, il n’y a pas de différence », estime la géomètre.

«On voit un petit écart de physique lorsqu’il s’agit de planter un piquet ou de soulever un regard» Pauline Narcy

Pauline Narcy, 21 ans, a découvert le métier de géomètre à l’occasion d’une journée portes ouvertes en lycée.

Que ce soit pour les femmes et les hommes, des efforts sont faits pour réduire la pénibilité dans les TP. « On rend le travail moins pénible grâce aux exosquelettes, les chargeuses remplacent les brouettes, les minipelles avec brise roche hydraulique remplacent les marteaux­piqueurs cela profite aux hommesautant qu’aux femmes », explique Eric Hardy président de la commission emploi & formation à la fédération régionale des travaux publics du Grand Est.  Et puis les travaux publics, ce n’est pas que le travail au grand air, les bottes dans la terre ou les cailloux. C’est particulièrement vrai avec la fonction de géomètre choisie par la Rémoise où l’on alterne relevés de terrain et travail devant l’écran.  « Ce que j’aime dans ce métier, c’est sa polyvalence car on peut être au bureau ou à l’extérieur, c’est ce que je recherchais, explique­t­elle. On ne fait jamais deux fois la même chose, à chaque projet il faut réfléchir, l’adapter à la réalité du terrain.» Embauchée depuis quelques mois, Pauline ne se plaint pas de l’ambiance au travail. « J’ai fait toute ma scolarité dans un lycée avec beaucoup de garçons, travailler avec des hommes ce n’est pas très dérangeant, tout le monde est respectueux ».  A­t­elle constaté le penchant un

BEAUCOUP DE FEMMES AU VOLANT DES CAMIONS

La conduite de camion est la spécialité qui se féminise le plus facilement dans les travaux publics. Pour les plus grandes entreprises, il est possible de ne pas avoir à quitter son camion, ce qui évite d’être confronté à la barrière de la force physique. Pour des entreprises intermédiaires, c’est parfois plus difficile. « Chez moi, les conducteurs doivent descendre pour donner un coup de main afin, par exemple, d’installer des canalisations, il faut manier des charges qui sont souvent trop lourdes pour une femme », explique Adrien Poncin, dirigent de Poncin T.P (La Grandville dans les Ardennes).

peu «macho» qui colle à la peau des gars des TP? « Il faut quand même avoir un petit caractère pour être une femme dans les travaux publics, il ne faut pas se laisser marcher sur les pieds, répond­elle. S’il y a un souci

ÉRIC HARDY FÉDÉRATION DES TRAVAUX PUBLICS DU GRAND EST 3 QUESTIONS À...

« La féminisation est vraiment en route»

Les femmes ont­elles leur place dans les TP?

Il faut expliquer aux jeunes femmes qu’il faut qu’elles pensent aux travaux publics lorsqu’elles s’engagent dans des études car elles y ont un avenir et peuvent avoir de beaux parcours. Même si l’on part de loin avec à peine plus de 10% de personnel féminin, la féminisation est vraiment en route, on l’a

en tant que femme, mais aussi en tant que jeune, il faut savoir se faire écouter.» Avec des parents travaillant dans l’administration et dans l’industrie, Pauline n’était pas destinée aux TP. Pourtant, elle n’est pas un

entamée depuis longtemps.

Quels efforts font les entreprises pour les accueillir ? Il y a d’abord des aspects pratiques. Quand on sait qu’on a une fille sur un chantier, elle a ses propres toilettes. On va faire attention aussi au vestiaire. S’il ne peut y avoir deux vestiaires sur le chantier, les femmes se changent dans un vestiaire dédié au sein de leur entreprise. On fait aussi de gros progrès sur les salaires. On essaie de réduire l’écart entre hommes et femmes. En 10 ans, la moyenne des augmentations de salaire pour les femmes dans le TP a été de 17%, contre 12% pour les hommes. Et nous discutons avec les syndicats pour améliorer les conditions de travail du personnel féminin. Avec l’Organisme professionnel de prévention du

cas unique dans sa fratrie. « J’ai transmis le virus à ma petite sœur qui suit à son tour des études de géomètre topographe », confie­t­elle avant de reprendre sa canne de géomètre.

bâtiment et des travaux publics (OPBTP), nous sommes en train de réserver des places en crèche pour faciliter la vie des mères de famille. Avant les filles étaient l’exception, maintenant ça l’est de moins en moins, c’est bien, car elles apportent énormément.

Comment donner l’envie de travailler dans les TP aux jeunes en général?

Quand les gens développent des compétences, se donnent pour la boîte, l’ascenseur social fonctionne, ils sont récompensés. On est dans des entreprises à l’esprit familial. Même dans les grands groupes, une agence reste une agence. Il y a une notion d’appartenance, c’est une confrérie, on est solidaires, mêmes entre entreprises concurrentes. Il y a de belles entreprises et de belles carrières à faire.

J.B

Maison familiale depuis 1735

Propriétaire d’un vignoble certifié bio de 33 hectares,

recrute

OUVRIER POLYVALENT h/f

Pour le 1er septembre 2024

Cuviste pendant la période de vinification et de tirage et tractoriste pendant la saison culturale.

Vous serez directement en contact avec le chef de cave et le chef vigneron aussi bien qu’avec Claude Mandois.

Motivé, sérieux, intéressé par la bio et appréciant l’ambiance familiale. Merci d’adresser par mail votre CV à : recrutement@champagne-mandois.fr

CHAMPAGNE MANDOIS - 66 rue du Général de Gaulle 51530 PIERRY

LÉGALES

Assemblée générale

« L’assemblée générale 2023 de COOPELIS et de ses structures membres ACACIA et BELL OCCAS, aura lieu le Vendredi 28 juin 2024 à 16 heures 00 à la maison des entrepreneurs Ardennais 1 Avenue Gustave Gailly 08000 Charleville Mézières.

MARCHÉS PUBLICS

Avis d'appel public à concurrence

MAIRIE DU MESNIL-SUR-OGER

2024-30ML AMENAGEMENT DE LA CHAUSSEE ET DES TROTTOIRS DE LA RUE PASTEUR DU MESNIL-SUR-OGER

Nom complet de l'acheteur

MAIRIE DU MESNIL-SUR-OGER

Numéro national d'identification SIRET : 21510342500017

Ville MESNIL SUR OGER Code Postal 51190

Groupement de commande Non.

Moyen d'accès aux documents de la consultation

Lien URL vers le profil d'acheteur : https://www.proxilegales.fr/

Identifiant interne de la consultation 2024-30ML

Intégralité des documents sur le profil d'acheteur Oui.

Utilisation de moyens de communication non communément disponibles Non.

Nom du contact /

Direction des marchés publics

Adresse mail du contact : marches@epernay-agglo.fr

Numéro de téléphone du contact : 0326533735

Type de procédure : Procédure adaptée ouverte

Aptitude à exercer l'activité professionnelle

Déclaration sur l'honneur pour justifier que le candidat n'entre dans aucun des cas d'interdiction de soumissionner.

Capacité économique et financière

Déclaration concernant le chiffre d'affaires global et le chiffre d'affaires concernant les prestations objet du contrat, réalisées au cours des trois derniers exercices disponibles.

Déclaration appropriée de banques ou preuve d'une assurance pour les risques professionnels.

Capacité technique et professionnelle

Déclaration indiquant les effectifs moyens annuels du candidat et l'importance du personnel d'encadrement pour chacune des trois dernières années. Déclaration indiquant l'outillage, le matériel et l'équipement technique dont le candidat dispose pour la réalisation du contrat.

Liste des travaux exécutés au cours des cinq dernières années, appuyée d'attestations de bonne exécution pour les plus importants (montant, époque, lieu d'exécution, s'ils ont été effectués selon les règles de l'art et menés à bonne fin).

Technique d'achat : Sans objet

Date et heure limite de réception des plis 18/07/2024 à 12:00

Présentation des offres par catalogue électronique : Interdite.

Réduction du nombre de candidat : Non.

Possibilité d'attribution sans négociation (Attribution sur la base de l'offre initiale) : Oui.

L'acheteur exige la présentation des variantes : Non.

Critères d'attribution

Pour les lots n°1 et 2 1

-Prix des prestations 50.0 %

2-Valeur technique 40.0 %

3-Performances en matière de protection de l'environnement 10.0% Pour le lot n°03 1-Prix des prestations 40.0 % 2-Valeur technique 60.0%

Intitulé du marché : 2024-30ML AMENAGEMENT DE LA CHAUSSEE ET DES TROTTOIRS DE LA RUE PASTEUR DU MESNIL-SUR-OGER

Code CPV principal 45234116-2

Type de marché Travaux

Description succinte du marché : La présente consultation concerne l'aménagement de la chaussée et des trottoirs de la rue pasteur du Mesnil-sur-Oger.

Mots clef utilisés pour l'indexation des annonces et pour la recherche : Espaces verts, Eclairage public, Voirie

Lieu principal d'exécution du marché

Rue Pasteur 51190 LE MESNIL-SUR-OGER

Durée du marché (en mois) 24.

Consultation à tranches Oui.

La consultation prévoit la réservation de tout ou partie du marché Non.

Marché alloti Oui.

Description du lot Aménagement de la voirie

Code CPV principal 45234116-2

Lieu d'exécution du lot

Rue Pasteur 51190 LE MESNIL-SUR-OGER

Mots clef utilisés pour l'indexation des annonces et pour la recherche Voirie

Description du lot Eclairage public

Code CPV principal 34993000-4

Lieu d'exécution du lot : Rue Pasteur 51190 LE MESNIL-SUR-OGER

Mots clef utilisés pour l'indexation des annonces et pour la recherche Eclairage public

Description du lot : Aménagements paysagers

Code CPV principal : 45112700-2

Lieu d'exécution du lot : Rue Pasteur 51190 LE MESNIL-SUR-OGER

Mots clef utilisés pour l'indexation des annonces et pour la recherche Espaces verts Visite obligatoire Non. Autres informations complémentaires

Le dossier de consultation des entreprises est disponible gratuitement à l'adresse électronique suivante : https://www.proxilegale Le pouvoir adjudicateur impose la transmission des documents par voie électronique à l'adresse suivante https://www.proxilegales.fr/

ÉCONOMIE

L’ENTRETIEN FRÉDÉRIC ENCEL

«

Toutes les victimes se valent»

Le géopoliticien relativise le retour de la guerre, qui n’a jamais cessé si l’on regarde l’Afrique, ou la résilience de l’économie face aux conflits actuels, qui vaut surtout pour les grandes puissances. Il dénonce aussi les «criminels» qui instrumentalisent le conflit Israël­Palestine.

REPÈRES

• Frédéric Encel est docteur en géopolitique. Il est professeur de relations internationales à la Paris School of Business (PSB) et maître de conférences à Sciences Po Paris, directeur de séminaire à l’Institut français de géopolitique. Il est l’auteur de nombreux essais.

• Il est intervenu à Reims, le 4juin, à l’occasion de la réunion annuelle du Crédit Agricole du Nord Est.

JULIEN BOUILLÉ

Vit­on dans un monde de paix ou dans un monde de guerre?

Les deux comme toujours. C’est­àdire que je ne connais pas d’époque relativement longue ou d’espace relativement large qui, de manière pérenne, n’aurait jamais connu la guerre ou qui n’aurait connu que la guerre. Cela n’existe pas.

Donc le retour de la guerre aux portes de l’Europe serait un peu trompeur pour nous Occidentaux autocentrés?

Dans les années 1990 et 2000, il y a eu des guerres épouvantables dans l’Afrique des grands lacs qui ont causé la mort violente de millions de personnes essentiellement des civils, et c’est sans compter le génocide des Tutsis rwandais de 1994. On a connu en Éthiopie une guerre civile terrible qui s’est achevée il y a quelques mois avec plusieurs centaines de milliers de morts. Au Yémen, la guerre civile n’est pas terminée, on est sur un étiage d’environ un demi­million de morts. C’est sans parler des Rohingyas musulmans chassés de Birmanie ou de ce qui vient de s’enclencher au Soudan. Tout ça n’est pas en Europe et même pas réellement en Occident. Alors de deux choses l’une: on s’en fiche, ou l’on ne s’en fiche pas. Si l’on ne s’en fiche pas, si – ce qui est mon cas – on est un peu humaniste, alors on considère que toutes les victimes se valent. Alors, on ne peut absolument pas parler du retour de la guerre.

Qu’est­ce qui empêcherait la Chine de faire à Taïwan ce que la Russie a fait à l’Ukraine? L’armée chinoise n’est pas l’armée du peuple chinois, c’est l’armée du Parti communiste chinois. L’État est l’État du Parti communiste chinois. Il y a un deal entre le Parti

Frédéric Encel était de passage à Reims le 4 juin. J.B.

communiste chinois, qui représente environ 90 millions de personnes sur 1,4 milliard, et la population. C’est: «Vous serez plus riche que vos parents, vous vivrez en paix et en sécurité». Vous imaginez le risque extraordinaire que prendrait ce Parti communiste à casser le deal en envoyant se faire tuer des dizaines de milliers de garçons? Je vous laisse apprécier la rage de millions de Chinois qui, parfois, l’ont exprimée de manière extrêmement violente – et en même temps légitime – lors de la gestion de la deuxième séquence du Covid lors de laquelle Pékin a, me semble­t­il, confondu efficacité et brutalité. Donc je ne dis pas que

Xi Jinping ou son successeur ne donnera pas l’ordre d’envahir Taïwan. Mais je pense que ce ne sera qu’un ultime recours. Je ne vous dis pas que c’est impossible mais que c’est improbable.

La Chine reste pourtant offensive, au moins sur l’économie en Afrique… Une partie de la politique chinoise en Afrique est liée à la volonté de prendre en main une partie des ressources naturelles commercialisables et très importantes sur le plan industriel. L’objectif final n’est pas seulement de construire des batteries pour les voitures électriques, c’est la possibilité de tenir la dragée haute à l’Occident,

notamment sur le plan politique. À la fin des fins, la Chine souhaite effacer les traités inégaux, ce qu’elle appelle le siècle des humiliations, qui va de 1835 à 1949. Pour ce faire, il faut devenir riche, disposer de moyens très importants. Cela vous permet de mettre sur l’eau des bateaux de guerre que vous n’allez pas forcément utiliser. En géopolitique, démonstration de force vaut force.

Confrontée ces dernières années à la crise Covid, aux guerres en Ukraine et au Proche­Orient, l’économie n’a­t­elle pas prouvé sa résilience? Je ne suis pas d’accord. Il y a toujours une première, deuxième et troisième classe sur un bateau.

D’abord, l’ADN de l’Union européenne, c’est la solidarité et la création de normes communes même si, à l’époque du Covid, cela a été tendu pour les masques avec Boris Johnson et même si la Hongrie est un cas à part. Donc, on s’est bien retrouvé parce que l’Europe est bâtie pour encaisser les chocs. Elle est extrêmement riche, elle dispose de moyens politiques, humains, économiques, industriels et technologies extrêmement importants qui sont ceux d’une grande puissance. Mais ce n’est pas du tout le cas du Burundi par exemple. Les productions des États de ce qu’on appelait avant le tiersmonde, ont été largement interrompues. Ils ont eu moins d’échanges, de productions vivrières, d’apports, d’entrées.

«Celles et ceux qui tentent d’instrumentaliser le conflit Israël­Palestine en France ne sont pas des délinquants mais des criminels»

Avec le surenchérissement des prix baril, les produits pétroliers d’où sont tirés les engrais sont beaucoup plus chers. C’est une catastrophe. Pour l’Égypte, grande importatrice de céréales, la guerre entre la Russie et l’Ukraine coûte extrêmement cher. Tout le monde ne s’en sort pas de la même manière.

Comment, en tant que professeur à Sciences Po, avez­vous vécu la mobilisation massive des étudiants, et parfois sans nuance, en faveur de la Palestine voire du Hamas?

Un, je ne suis pas de ceux qui se font imposer quoi que ce soit. J’ai fait passer les oraux aux Deux Magots (NDLR: brasserie proche de Sciences Po). Deux, l’émotion est parfaitement légitime qu’il s’agisse de conflits extérieurs ou intérieurs. Les sentiments sont légitimes y compris le sentiment de solidarité, d’humiliation ou que sais­je encore. Mais on respecte les règles et on respecte la loi républicaine. Le droit de manifester est entier en France, le droit à l’émeute n’existe pas. Le blocage intempestif et parfois les slogans violents d’intimidation physique ou psychique n’ont rien à faire en France et certainement pas à Sciences Po. J’ajoute que celles et ceux qui tentent d’instrumentaliser en l’important le conflit Israël­Palestine en France ne sont pas des délinquants mais des criminels. Voilà.

Pompes funèbres

Marbrerie

Ets Moiny

Szydlowski

03 24 54 79 70

3 agences de proximité REVIN/ROCROI/SIGNY-LE-PETIT

moiny-szydlowski.le-choix-funeraire.com

Pompes funèbres

Marbrerie

Dominique WOIRY

03 24 35 30 25

LE CARNET

AVIS DE DÉCÈS

CHARLEVILLE-MÉZIÈRES

Madame Marie-Madeleine JUVIGNY, son épouse,  Maryline, Frédéric, Fabrice et son épouse Corinne, ses enfants, ses petits-enfants et arrière-petits-enfants, ses neveux et nièces ainsi que toute la famille, ont la tristesse de vous faire part du décès de

Monsieur René JUVIGNY

survenu à l'âge de 95 ans.

Ses obsèques ont été célébrées dans l'intimité familiale.

Pompes Funèbres et Marbrerie des Ardennes CHARLEVILLEMEZIERES )03.24.56.28.61 - Hab: 20-08-0023

03 24 57 19 62 Votre agence de proximité TREMBLOIS-LÈS-ROCROI www.pf-woiry.fr

Marbrerie

Le Souvenir

03 24 37 58 57

03 24 26 03 43

POMPES FUNÈBRES MOZET-CORNARD

03 24 22 39 55

CORMONTREUIL

Jacques ESTIENNE …, son époux, Florence et Guillaume de LIGONDES, Olivier et Christine ESTIENNE, ses enfants et leur conjoint, Camille, Clémence, Mathis, Soline, ses petits-enfants ainsi que l'ensemble de la famille et ses amis, ont la tristesse de vous faire part du décès de

Madame Nicole ESTIENNE

née DOYEN

survenu le lundi 10 juin 2024, dans sa 90e année. La cérémonie religieuse se déroulera le jeudi 13 juin 2024, à 15 heures, en l'église Saint-André de Cormontreuil.

03 24 32 73 83

03 24 29 18 97

PERMANENCE DÉCÈS 7J/7 & 24H/24

P.F CHAMPENOISES S.A.S - Reims, Cormontreuil

Retrouvez

l’ensemble de nos avis de décèssur notre site

libramemoria.com

SEDAN

Sylvia CADIAT, son épouse, ses enfants, ses petits-enfants, Raymonde CADIAT, sa maman, Bruno et Natacha CADIAT et leurs enfants, ses frères et sœurs ainsi que toute la famille et amis, ont la douleur de vous faire part du décès de Monsieur Philippe CADIAT

survenu le dimanche 9 juin 2024, à l'âge de 57 ans.

Ses obsèques seront célébrée le vendredi 14 juin 2024, à 9 h 30, en l'église Saint-Léger de Torcy Sedan.

Monsieur CADIAT repose à la chambre funéraire de Sedan rue des Écoles 08200 Sedan.

Une pensée pour

Michel son père et Chantal sa sœur.

Pas de plaques. La famille remercie toutes les personnes qui s'associent à sa peine. P.F. MOZET-CORNARD 47 route Nationale 08160 Dom-le-Mesnil )03.24.22.39.55 - Hab.14.08.45 Vos condoléances sur www.pfmozet-cornard.fr

CORMICY

Les familles KREIT, GIMENEZ, FINANCE. Jacques son mari, leurs enfants et leurs petits-enfants ainsi que toute la famille, ont la tristesse de vous faire part de décès de

Madame Nicole ALLART KREIT FINANCE

survenu à l'âge de 72 ans.

Les funérailles religieuses seront célébrées le vendredi 14 juin 2024 à 10 h 30 en l'église de Cormicy suivies de l'inhumation au cimetière

Pompes funèbres Traxler et fils 5 et 7 rue de la porte au bourg - 51220 Cormicy 03.26.61.30.85

Aux familles des défunts

L’arrivée souvent tardive des avis de décès nous contraint parfois à différer des remerciements d’une parution.

Nous prions les familles des défunts de bien vouloir nous en excuser, étant persuadés qu’elles comprendront la nécessité impérative de publier en priorité les avis de décès.

« L’assurance de n’oublier personne »

pour remercier les personnes qui vous ont témoignées leur soutien par leur présence aux obsèques, leurs envois de fleurs, leurs messages de condoléances. Tous les avis de décès couplés avec un avis de remerciement bénéficient d’une remise couplage.

Notre équipe est à vos côtés au ou par mail à servicenecrologie@rosseladvertising.fr

ANY-MARTIN-RIEUX

Madame Yvette VAN DER SYPT-FETRO, son épouse,  Eric, Laurent, Agnès, Benoît, et leurs conjoints, ses enfants,  Laure, Romain, Sébastien, Lucie, Maxime, Baptiste, Caroline, Guillaume, Paul, ses petits-enfants,  ses arrière-petits-enfants et toute la famille, ont la tristesse de vous faire part du décès de

Monsieur Marcel VAN DER SYPT

Ancien combattant A.F.N. survenu à l'âge de 92 ans.  La célébration religieuse aura lieu le vendredi 14 juin 2024, à 10 h 30, en l'église d'Any-Martin-Rieux.

Monsieur VAN DER SYPT repose à la chambre funéraire 1, rue de Maubert à Signy-le-Petit, où des visites sont possibles de 15 heures à 18 heures.

La famille remercie les personnes qui s'associent à sa peine. Un merci particulier au personnel de l'ADMR Aubenton, au personnel de l'hôpital Brisset, et son médecin traitant le docteur Vincent LEFEBVRE.

ETS MOINY SZYDLOWSKI - Le Choix Funéraire

Revin - Rocroi - Signy Le Petit )03.24.54.79.70 - Hab.18-08-113

VILLERS-SEMEUSE

Madame Danielle CAMUS, son épouse, Frédéric CAMUS, Catherine  et Yves … DOZIERRE, David CAMUS, ses fils et sa fille, ses belles-filles, Vincent, Olivier, Lucie, Julian, Angie, ses petits-enfants, toute la famille, ont la douleur de vous faire part du décès de

Monsieur Jean-Philippe CAMUS

survenu le lundi 10 juin 2024, à l'âge de 86 ans. Ses obsèques seront célébrées le lundi 17 juin 2024, à 14 h 30, en l'église de Saint-Pierre-sur-Vence.

Monsieur CAMUS repose à la chambre funéraire de Boulzicourt. La famille remercie les personnes qui s'associent à sa peine.

P.F. CORNARD - MOZET 15 rue Halbotine 08410 BOULZICOURT )03.24.32.73.83 - Hab.14.08.52 Vos condoléances sur www.pfmozet-cornard.fr

LA CHAUSSEE-SUR-MARNE, ROIZY

Monsieur et Madame Francis GALLOIS, Madame Henriette HERBULOT, ses neveux, nièces et toute la famille, vous font part du décès de

Madame Antoinette DELCUSE

née HERBULOT

survenu le dimanche 9 juin 2024.

La cérémonie religieuse aura lieu le mardi 18 juin 2024, à 10 heures, en l'église Saint-Pierre de La Chaussée-sur-Marne, suivie de la crémation à 13 h 30 au crématorium de Châlons-en-Champagne. Pas de plaques.

CHAUFFERT - FUNERIS | Courtisols | 03.26.66.60.01. Vos condoléances sur www.chauffert.fr

JONCHERY-SUR-SUIPPE (51), SECHAULT (08) SAINT-JULIEN-LES-VILLAS (10), LOS ANGELES (CA)

Très touchée par les nombreuses marques de sympathie et d'amitié que vous leur avez témoignées lors du décès de

Madame Lili LANGE

La famille remercie sincèrement toutes les personnes, amis et connaissances qui les ont accompagnés par leur présence à l'église, leurs prières, l'envoi de messages et de fleurs et leurs dons en soutien à l'émission du Jour du Seigneur.

LE CARNET

Lorsque l’un de vos proches décède, il est important de publier un avis de décès afin d’en informer les personnes qui le connaissaient.

Le principe de diffusion dans la rubrique nécrologie des journaux est payant et le plus souvent assorti d’une parution sur un site internet.

Le tarif est en général en rapport avec la diffusion (nombre d’exemplaires vendus).

Le contenu de l’annonce

La rubrique Nécrologique

Il est important de faire publier l’avis de décès dans la ville de résidence principale du défunt, mais également au sein des journaux locaux des autres villes où il était connu (ancienne ville de résidence, ville de résidence secondaire, ville dans laquelle le défunt exerçait ses activités professionnelles, ville où les principaux membres de la famille et les amis demeurent...).

Pas facile de rédiger l’avis de décès à un moment où l’on est submergé par l’émotion. La machine administrative et l’organisation de la cérémonie ajoutent encore au stress de la douleur et nous font perdre un temps précieux que nous aimerions consacrer au recueillement. Nous voulons dire adieu à la personne disparue et entamer le processus de deuil.

Trouver les premiers mots pour parler d’elle, se souvenir de tout ce qu’elle a pu accomplir, rechercher des photos, des expressions, des attitudes... Nous n’en avons forcément pas la force. Voici quelques petits conseils, les professionnels des services nécrologies des journaux ou les pompes funèbres étant là aussi d’une aide précieuse pour vous aider dans la rédaction. Il est important de mentionner le nom et le prénom complet de la personne, ceux de son conjoint, de ses enfants et de ses petits-enfants, son lieu de résidence, la date et le lieu de son décès ainsi que le lieu et l’heure de la cérémonie.

Il est également possible de faire publier une photographie du défunt, soit en noir et blanc, soit en couleur, au format indiqué par le journal. Les proches qui rédigent l’avis de décès peuvent écrire un hommage au défunt, en mettant l’accent sur ce qui a jalonné sa vie. Passions, intérêts, vocations, diplômes, établissements scolaires,et universitaires fréquentés,postes occupés, récompenses obtenues... : relater le parcours de vie d’un défunt, c’est rendre un précieux hommage à sa mémoire.

Les services obsèques des journaux ou les pompes funèbres se chargent en général de cette prestation, et si vous désirez une parution personnalisée et plus complète (parution dans plusieurs journaux), il est bon de poser ces questions lors de l’organisation de l’enterrement.

Il est également important de publier des remerciements. Ceci est un témoignage d’affection envers les personnes présentes lors de l’inhumation ou de la crémation.

Complément indissociable de l’avis sur nos journaux, la publication sur le site www.libramemoria.fr est aujourd’hui proposée systématiquement et est comprise dans le tarif des avis. L’avis de décès sur internet

Combien ça coûte ?

Il est possible de faire paraître l’avis dans nos journaux départementaux, mais il est intéressant de savoir que les prix diffèrent d’un titre à l’autre, le plus souvent en rapport avec la diffusion (nombre d’exemplaire vendus).

Ce prix va également varier en fonction du nombre de caractères ou de lignes rédigés.

Si ce sont les pompes funèbres qui se chargent de la publication, le montant de la parution sera ajouté au total des prestations demandé, sachant que les professionnels ne sont pas autorisés à majorer le tarif des journaux et que la prestation sera tarifée de la même manière, que la famille s’adresse directement aux journaux ou aux pompes funèbres. Pourquoi

FOOTBALL EURO­2024

Dernier bal pour cinq monstres sacrés

Les Portugais Ronaldo et Pepe, l’Allemand Kroos, le Croate Modric et le Français Giroud, ils sont cinq célèbres vétérans à disputer probablement leur dernier Euro, avec le souhait de terminer leur carrière internationale par un titre continental.

1

CRISTIANO RONALDO  POUR UN DEUXIEME EURO

CR7 est inusable. À 39 ans, on le pensait fini pour la «Seleçao» après avoir été relégué sur le banc pendant le Mondial­2022 au Qatar. Son transfert à Al­Nassr en Arabie saoudite s’apparentait également à une pré­retraite dorée.

Mais le quintuple Ballon d’Or n’est pas disposé à raccrocher à 39 ans et a encore été décisif en qualifications (10 buts).

L’après­Ronaldo n’est donc pas pour tout de suite et le nouveau sélectionneur Roberto Martinez va encore compter sur l’ancienne star de Manchester United et du Real Madrid pour guider le Portugal vers le sacre européen, comme en 2016.

PEPE BATTRA UN RECORD

2

Même si le Portugal ne remporte pas une deuxième couronne continentale après celle de 2016, Pepe, 41 ans, joueur majeur de conquête du titre en France, repartira d’Allemagne avec un record.  Lors de cet Euro­2024, il va devenir le joueur le plus âgé à disputer un Euro à la place du gardien hongrois Gabor Kiraly, et son célèbre pantalon de jogging gris, 40 ans et 86 jours quand la Hongrie a été éliminée par la Belgique (4­0) en 8e de finale de l’Euro­2016.

Plus encore que pour Ronaldo, la mission de Pepe en Allemagne est de faire profiter de son expérience à une jeune génération portugaise talentueuse qui avance cachée derrière les favoris que sont la France, l’Angleterre ou l’Allemagne.

3

LA DERNIERE CHANCE DE LUKA MODRIC Après la Coupe du monde, l’avenir international de Luka Modric paraissait incertain.  Un an après, le maître à jouer croate, âgé de 38 ans, est toujours là alors qu’il vient de prolonger au Real Madrid.  Souvent placé mais jamais gagnant (finaliste du Mondial­2018, 3e du Mondial­2022, finaliste de la Ligue des nations 2023), Modric aura probablement en Allemagne une ultime occasion de ramener un grand trophée à son pays.

4

TONI KROOS, UNE DER A DOMICILE Le métronome allemand Toni Kroos, 34 ans, qui a annoncé prendre sa retraite cet été après l’Euro­2024 dans son pays, a remporté début juin pour son dernier match avec le Real Madrid, une cinquième Ligue des champions (plus une remportée avec le Bayern) s’ajoutant aux 22 titres qu’il a remportés avec le club merengue.  Pilier des succès récents du géant espagnol, le champion du monde 2014 a souhaité arrêter à son meilleur niveau, un choix unanimement salué dans le monde du football.

Ne lui reste plus qu’à terminer, à 34 ans, son incroyable carrière par un nouveau titre avec la Mannschaft, à domicile de surcroît.

5

OLIVIER GIROUD,  LA FIN D’UN MONUMENT BLEU Un monument des Bleus va s’en aller cet été. Meilleur buteur de

Cet Euro allemand marquera la dernière grande compétition internationale en bleu pour Olivier Giroud. AFP

l’histoire de l’équipe de France avec 57 buts, Olivier Giroud, 37 ans, a décidé de prendre sa retraite internationale à l’issue de l’Euro­2024. Il met ainsi un terme à une aventure aventure en sélection dont il a été

l’un des acteurs essentiels durant plus de dix ans.  Après Hugo Lloris et Raphaël Varane fin 2022, c’est un autre pilier du groupe de Didier Deschamps, sacré champion du monde en 2018 en Russie, qui va dire adieu aux Tricolores.  Pas au football, puisque Giroud rejoindra la saison prochaine Lloris, son ancien capitaine en bleu au Los Angeles FC, en MLS.

FOOTBALL EURO 2024

L’Allemagne, les voilà !

L’équipe de France a bouclé sa préparation avec un match nul sans but contre le Canada. Pour la bande à Deschamps, il est désormais temps de humer l’air allemand.

Une victoire 3­0 contre le Luxembourg, un match nul 0­0 contre le Canada: l’équipe de France a bouclé sa préparation pour l’Euro 2024, composée de deux rencontresamicales. Il est désormais temps de se pencher sur le tournoi, qui, pour elle,démarre dans six jours face à l’Autriche.

DÉPART CE MERCREDI

Les Bleus prendront la direction de l’Allemagne ce mercredi, soit cinq jours avant leur entrée en lice. Pour rappel, leur camp de base est situé au Premier Best Western de Bad Lippspring. Quant à leur terrain d’entraînement, il s’agira de la Home Deluxe Arena du SC Paderborn.

AUTRICHE, PAYS­BAS ET POLOGNE

Cet Euro allemand débutera donc le lundi 17juin pour les Tricolores avec un match sans doute très compliqué face à l’Autriche. Viendront ensuite les Pays­Bas,le 21juin. Avant un troisième match de poule face à la Pologne, le 25 Voici l’heure, les stades et les diffuseurs des matches des Bleus:

• AUTRICHE - FRANCE, lundi 17

• à 21heures sur TF1 (Düsseldorf)

• PAYS-BAS - FRANCE, le vendredi 21 à 21heures sur M6 (Leipzig)

• FRANCE - POLOGNE, mardi 25

• à 18heures sur TF1 (Dortmund)

LE GROUPE DES 25

Alors que plusieurs sélectionneurs ont choisi d’annoncer leur liste en deux temps, une première élargie et une dernière définitive après avoir

Un hôtel convivial, fonctionnel et calme pour les Bleus. TF1

rayé plusieurs noms,  Didier Deschamps s’est fié à son premier jet. Il avait donné le nom des 25 sélectionnés le 16mai. Les voici pour rappel:

• GARDIENS: Alphonse Aréola, Mike Maignan, Brice Samba

• DEFENSEURS: Jonathan Clauss, Théo Hernandez, Ibrahima Konaté, Jules Koundé, Ferland Mendy, Benjamin Pavard, William Saliba, Dayot Upamecano

• MILIEUX: Eduardo Camavinga, Youssouf Fofana, Antoine Griez­

BASKET-BALL ÉLITE (FINALE, MATCH 4)

mann, N’Golo Kanté, Adrien Rabiot, Aurélien Tchouaméni, Warren Zaïre­Emery

• ATTAQUANTS: Bradley Barcola, Kingsley Coman, Ousmane Dembélé, Olivier Giroud, Randal Kolo Muani, Kylian Mbappé, Marcus Thuram

COMMENT SE QUALIFIER?

S’ils veulent prolonger leur périple en Allemagne, les Bleus devront finir dans les deux premiers, ou parmi les  quatre meilleurs troisièmes de la phase de groupes.

Balle de match pour Monaco

Monaco est à une marche de conserver sa couronne en Élite, ce mercredi (21 h 05) dans la salle du Paris Basketball, le dos au mur et la tête à remettre à l’endroit après sa lourde défaite (88­59) lors du match 3. Après avoir repris en patron l’avantage du terrain (2 victoires à 1) dimanche, l’ASM entend s’épargner un match d’appui décisif dans deux jours à domicile, « toujours piégeux et imprévisible » selon son pivot lituanien Donatas Motiejunas. Et mettre au coffre dans la capitale son deuxième titre de champion, synonyme de saison sauvée après la perte de la Coupe de France et l’élimination aux portes du Final Four de l’Euroligue.

Il faudra pour cela que la «Roca Team» mette le même degré de concentration et d’implication que dimanche, alors qu’elle a trop souvent soufflé le froid après le chaud cette saison.

« C’est un test de caractère. À chaque

Les Monégasques De Sasa Obradovic  à une victoire d’un nouveau titre.

fois que nous abordons avec sérieux les matches, nous nous plaçons en bonne position pour les gagner. Mercredi cela dépend de nous, comme quasiment à chaque fois, de la manière dont nous démarrons, de notre

attitude, de la façon dont nous respectons l’adversaire et les situations de jeu » estime ainsi l’entraîneur monégasque Sasa Obradovic.

Le Serbe et Motiejunas s’attendent à un réveil des Parisiens, qui avaient su répondre après leur défaite initiale à Monaco (90­80) en remportant deux jours plus tard le deuxième match, en Principauté (77­70).

Le défi des Parisiens, distancés dès le premier quart­temps du match 3 (28­14), se reflète dès lors comme dans un miroir, selon le meneur­arrière Nadir Hifi: « C’est clair qu’il faut rester au contact avec eux, les faire douter. Quand une équipe comme Monaco prend confiance, elle est dure à arrêter.» Malgré la déroute de dimanche, Hifi et ses équipiers croient en leurs chances de battre une troisième fois, après le match 2 et la demi­finale de Leaders Cup (98­93), «» selon leur entraîneur Tuomas Iisalo.

L'ACTUALITÉ EN FLASH

BASKET-BALL

Dan Hurley refuse les Lakers

Dan Hurley ne quittera pas l’université. Le coach des Huskies d’UConn a refusé l’offre de 70 millions de dollars sur six ans des Los Angeles Lakers. Toujours à la recherche d’un entraîneur depuis le départ de Darvin Ham, la franchise «Purple and Gold» a pris rendez­vous avec James Borrego et JJ Redick, candidats depuis plusieurs semaines au poste.

CYCLISME

Nys gagne, Bettiol leader

Cinquième victoire de la saison pour Thibau Nys. Le coureur de 21 ans s’est imposé en costaud lors de la 3e étape du Tour de Suisse devant le Britannique Stephen Willams (Isreal – Premier Tech) et l’Italien Alberto Bettiol (EF Education). Le Français Paul Lapeira (Décathlon AG2R) a pris une belle 5e place. Le leader Yves Lampaert, qui a perdu une quarantaine de secondes, cède sa tunique de leader à Alberto Bettiol, 3e hier. L’Italien compte désormais 6 secondes d’avance sur le trio Ethan Hayter (Ineos), Wilco Kelderman (Team Visma) et Stephen Williams.

FOOTBALL

Lewandowski blessé

Capitaine et meilleur buteur de la sélection polonaise, Robert Lewandowski manquera le premier match de l’Euro dimanche contre les Pays­bas (15 heures) en raison d’une blessure à la cuisse. Il n’est pas encore fixé pour la suite de la compétition, et notamment le choc face à la France le mardi 25 juin (18 heures).

Henry appelle trois joueurs

Le casse­tête de Thierry Henry se poursuit. Privé de six joueurs dans sa liste initiale, le sélectionneur olympique a fait appel à trois nouveaux joueurs. Rayan Cherki (OL), Andy Diouf (Lens) et Chrislain Matsima (Monaco). Ce trio rejoint le groupe olympique suite aux indisponibilités de Lucas Chevalier, Bafodé Diakité et Lenny Yoro (Lille), Bradley Barcola et Warren Zaire­Emery (PSG) ainsi que Mathys Tel (Bayern Munich).

Koscielny de retour à Lorient

Le FC Lorient, relégué en Ligue 2, a nommé Laurent Koscielny, 38 ans, à la direction sportive du club breton. Retraité depuis 2022, l’ancien défenseur d’Arsenal et de Bordeaux s’était révélé chez les Merlus lors de la saison 2009­2010 avant de s’envoler pour l’Angleterre.

Le Normand avec Griezmann?

Le défenseur central de la Real Sociedad Robin Le Normand serait tout proche de rejoindre Antoine Griezmann à l’Atlético Madrid. Les deux clubs auraient trouvé un terrain d’entente pour le transfert du joueur de 24 ans pour une somme légèrement inférieure aux 40 M€ demandés par la Sociedad.

Baroni remplace Tudor

Arrivé en course de saison, Igor Tudor, ancien entraîneur de l’OM, n’aurafait que trois mois à Rome, le temps de qualifier le club pour la prochaine Ligue Europa. Le Croate parti, et près avoir lorgné sur Sergio Conceicao, c’est Marco Baroni, 60 ans, qui a été nommé par la Lazio.

HANDBALL

Amende pour Kounkoud

Benoît Kounkoud a été condamné à une amende de 4100 euros pour exhibition sexuelle, avec exclusion de la mention à son casier judiciaire, lors d’une audience de plaider­coupable au tribunal de Paris. L’ailier droit était initialement accusé de tentative de viol fin janvier à Paris mais l’enquête n’avait permis d’établir qu’une exhibition sexuelle, qu’il a reconnue.

Klose retrouve un banc

Le meilleur buteur de l’histoire de la Coupe du monde, Miroslav Klose, va prendre les rênes de l’historique équipe de Nurembourg, actuellement en D2 allemande.

VOLLEY-BALL

Les Bleus tête haute

Les Français, champions olympiques en titre, sont venus à bout de l’Argentine 3­2 (25­19, 25, 17, 22­25, 26­28, 15­9) à Ottawa lors de la 2e étape de la Ligue des nations. Les hommes d’Andrea Gianni auraient pu se passer du set décisif face à l’Albiceleste, sacrée championne d’Amérique du Sud l’année passée face au Brésil chez lui.

JEUX OLYMPIQUES RÉTROSPECTIVE(1988)

Ben Johnson, le roi du 100 m tombé  pour dopage

Le nom de Ben Johnson, vainqueur du 100 m aux Jeux de Séoul en 1988 avant d’être disqualifié pour dopage, reste associé à l’un des plus grands scandales de l’olympisme.

tionnel de puissance, en Corée du Sud.

La photo a fait le tour du monde : le sprinteur canadien Ben Johnson, index dressé vers le ciel et regard tourné vers l’Américain Carl Lewis, est sacré champion olympique du 100 m en ce 24 septembre 1988, à Séoul, en explosant son propre record du monde avec un temps de 9’’79 !

Quatre ans plus tôt, Carl Lewis avait été le roi des Jeux de Los Angeles, égalant la performance mythique de Jesse Owens aux Jeux de Berlin en 1936, en remportant quatre médailles d’or (100 m, 200 m, saut en longueur et relais 4x100 m).

Ben Johnson était devenu son rival, avant de conquérir la place de numéro un sur l’épreuve reine lors des Mondiaux de Rome en 1987 et donc de triompher, excep­

« J’aimerais vous dire que mon nom est Benjamin Sinclair Johnson Junior et que ce record du monde tiendra 50 ans, peut­être 100 », déclare­t­il d’emblée en conférence de presse. Avant d’ajouter, s’il devait choisir entre l’or et le record : «  La médaille, parce que personne ne pourra me la reprendre. »

«C’est un événement considérable, car il va ébranler les consciences»

Edwin Moses, double champion olympique du 400 m haies Mais très vite, on apprend qu’un stéroïde anabolisant interdit, du stanozolol, a été retrouvé dans ses urines. Ben Johnson est déchu de

ATHLÉTISME CHAMPIONNATS D’EUROPE

Traité aussi durement qu’on l’avait vénéré quelques heures auparavant, Ben Johnson raconte souvent avoir eu l’impression d’être un criminel...

son titre, de son record et est exclu des Jeux. Le début d’une descente aux enfers pour le Canadien, passé en quelques jours du statut de héros à celui de paria.  Un cataclysme pour le mouvement olympique. «  C’est un événement considérable, car il va ébranler les consciences, souligne ainsi le double champion olympique du 400 m haies (1976, 1984) Edwin Moses.  Il met sur le devant de la scène un athlète renommé et la sanction est intervenue immédiatement. Je suis bouleversé, mais je dis

Bol et Warholm dominent le 400 m haies

Pas de surprises hier à Rome: le recordman du monde, champion du monde et champion olympique Karsten Warholm et la championne du monde en titre Femke Bol ont assumé leur statut d’ultra­favoris en dominant leur finale du 400 m haies. Le 400 m haies et ses deux stars norvégienne et néerlandaise faisait partie des temps forts de ces championnats d’Europe, répétition générale à moins de 50 jours des Jeux olympiques. Dans le Stade olympique romain, le Norvégien a jailli des startingblocks comme il en a l’habitude et n’a jamais été inquiété. Il coupe la ligne en 46’’98 – à plus d’une seconde de son record du monde établi aux Jeux de Tokyo en 2021 – pour s’offrir son troisième titre européen.

Derrière lui, l’Italien Alessandro Sibilio (47’’50, record d’Italie) et le Suédois Carl Bengtström (47’’94)

Presque trop facile pour le Norvégien Karsten Warholm.

complètent le podium. Warholm devra toutefois courir plus vite à Paris s’il veut revivre la soirée folle qu’il avait vécue en 2021 à Tokyo quand il avait été sacré champion olympique avec

un record du monde stratosphérique à la clé (45’’94). Au classement des meilleures performances cette saison, le Brésilien Alison dos Santos et l’Américain Rai Benjamin sont devant lui. Juste après le sacre européen du Norvégien, la Néerlandaise Femke Bol a à son tour fait hurler les spectateurs d’un stade olympique aux tribunes toujours clairsemées. Avec une impression de facilité et un relâchement déconcertant, elle s’est imposée en 52’’49 et a devancé de près de deux secondes la Française Louise Maraval (54’’23, record personnel) et sa compatriote Cathelijn Peeters (54’’37). Femke Bol réalise par la même occasion la meilleure performance mondiale de l’année et passe devant sa principale rivale pour les Jeux, la recordwoman américaine Sydney McLaughlinLevrone flashée en 52’’70 le mois dernier.

» Mardi 27 septembre 1988, Ben Johnson arrive à l’aéroport Kimpo de Séoul, encadré par vingt gardes du corps coréens. «  Il est comme un criminel que l’on extrade », écrit L’Équipe. Il ne fait aucune déclaration et s’envole pour New York.

CARL LEWIS CONTRÔLÉ POSITIF EN JUILLET 1988

Carl Lewis hérite de l’or, le Britannique Linford Christie de l’argent

et l’Américain Calvin Smith du bronze. Le premier se contente de quelques mots à l’adresse du roi déchu : «  Je suis triste pour Ben et pour les Canadiens. Ben est un battant. J’espère qu’il retrouvera le droit chemin pour revenir à la compétition. » Carl Lewis reconnaîtra plusieurs années après avoir été contrôlé positif en juillet 1988, lors des sélections américaines pour les JO de Séoul. Les instances de son pays avaient alors étouffé l’information... que nous abordons enfin le tournant décisif de la lutte antidopage.

TÉLÉVISION

LA SÉLECTION 100 % SPORT DU JOUR

ATHLÉTISME

20.00 | FRANCE 3 CHAMPIONNATS D'EUROPE (DIR.) Jour 6 (Rome). AUTO

13.45 | EUROSPORT 1

ESSAIS LIBRES 1 (DIRECT) 18.45 | EUROSPORT 1 QUALIFICATIONS (DIRECT)

21.45 | EUROSPORT 2

ESSAIS LIBRES 2 (DIRECT) WEC. 24 Heures du Mans.

BASEBALL

19.00 | BEIN SPORTS MAX 5 MINNESOTA / COLORADO (DIRECT) MLB.

BASKET-BALL

21.00 | L'EQUIPE PARIS / MONACO (DIRECT) BetClic Élite. Finale. Match 4. 2.30 | BEIN SPORTS 1 DALLAS / BOSTON (DIRECT) NBA. Playoffs. Finale. Match 3. CYCLISME

13.30 | EUROSPORT 2 TOUR DE SLOVÉNIE (DIRECT) Pro Series. 1re étape. 15.05 | L'EQUIPE - EUROSPORT 2 TOUR DE SUISSE (DIRECT) World Tour. 4e étape-. 19.05 | EUROSPORT 2 TOUR DE BELGIQUE Pro

KRISTELL MICHEL

FOOTBALL COUPE DES ARDENNES (DEMI­FINALES)

« S’il marque, je le déshérite»

TOURNES

La demi­finale de Coupe entre Tournes et Bogny sera aujourd’hui un duel entre David et Goliath, un club de R1 et un club de R3, mais surtout entre un père et son fils chez les Tristant : Sébastien, entraîneur de TRM, affronte Enzo, joueur bognysien.

Elle est aussi là, la magie de la Coupe. Ce soir (19heures), l’AS Tournes Renwez Mazures Arreux Montcornet, pensionnaire de Régional 3 et qui a vécu une saison compliquée dans la poule du CS Sedan Ardennes (9e, 29 points), reçoit le FC Bogny­surMeuse, habitué de la Régional1 (5e, 33 points). « C’est David contre Goliath », reconnaît volontiers Sébastien Tristant, entraîneur de TRM, qui va vivre un match tout particulier puisque son fils, Enzo, sera dans l’équipe d’en face. « C’est avec un grand plaisir que je vais rencontrer mon fils, et toujours un grand plaisir d’accueillir Bogny car j’y ai beaucoup d’amis,  assure Sébastien Tristant, ancien entraîneur adjoint à l’AS Prix­lès­Mézières.  Dès qu’on a vu le tirage, on s’est appelés et on en a parlé. Je lui ai dit de faire attention, car il ne m’a jamais battu. »

«Enzo n’a pas mis un but de la saison,  donc ce n’est vraiment pas le moment» Sébastien Tristant

Pour l’instant, la hiérarchie familiale est respectée puisque le père a remporté, avec Prix, le seul match qu’il a joué contre son fils. Pas de quoi inquiéter Enzo, bien au

FOOTBALL NATIONAL 3

contraire. « Je suis content et excité, assure le jeune homme qui a joué à Tournes jusqu’en U15. J’ai hâte de jouer contre mon père, d’autant que TRM, c’est mon club de cœur et que j’ai encore tous mes copains d’enfance là­bas. Le scénario idéal pour moi serait d’égaliser. Il m’a rappelé qu’il était à 1­0 contre moi, donc je veux revenir à 1­1. On espère que Bogny gagne, que Bogny aille chercher sa troisième Coupe des Ardennes d’affilée. Moi, ça serait ma première Coupe sur le terrain car l’année dernière je me suis fait les croisés pas longtemps avant la finale. Si Bogny s’impose, la logique serait respectée mais surtout j’égaliserai contre mon père. »

UN TROISIÈME TRISTANT SUR LE TERRAIN Pour Enzo Tristant, le côté familial ne va pas prendre le dessus. « J’ai fait toutes mes classes en jeunes làbas, confie celui qui est aussi passé par Rethel ou le CSSA. Si j’étais amené à marquer, je ne célébrerai pas car c’est mon club d’enfance, mon club de cœur. Je ferais un signe vers le public car tout le monde me connaît là­bas et je jetterai un coup d’œil à mon père avec un sourire en coin. Si mon père était entraîneur d’un autre club, j’aurai célébré comme d’habitude. »

Pour Sébastien Tristant, il est hors de question d’encaisser un but du fiston. « S’il marque, je le déshérite et je ne le nourris pas pendant plusieurs semaines,  plaisante le père de famille. Il n’a pas mis un but de

Enzo Tristant compte bien soulever de nouveau la Coupe cette année et ça passe par une victoire face à son père.

la saison donc ce n’est vraiment pas le moment (rires). Plus sérieusement, je serais heureux pour lui car il a vécu une saison de galères avec ses blessures. S’il égalise et qu’on gagne aux tirs au but, c’est bon. » Chez les Tristant, jamais deux sans trois. Après l’entraîneur et le joueur, il y aura également Miss Ardennes 2024 sur le terrain. Clé­

Première assemblée générale de l’OCPAM

Les élections sont dans toutes les bouches. Avant de se réunir pour la première fois, les membres du comité directeur échangent sur les récents résultats et la dissolution de l’Assemblée nationale. Avant de prendre part à la toute première assemblée générale du futur club réunissant l’AS Prix­lès­Mézières et l’Olympique de Charleville/ Neufmanil/Aiglemont.

LE PROJET DE L’OCPAM VALIDÉ  PAR LES INSTANCES

« C’est officiellement la première assemblée générale de l’Olympique Charleville Prix Ardenne Métropole, la première pierre est posée. » Autoproclamé président de séance – un choix tout de même validé à l’unanimité – Pierre Flamion, est fier d’annoncer la première réunion officielle de l’OCPAM. Et ce, « même s’il n’y aura pas de grandes surprises ce soir (hier). »

Trésorier de l’AS Prix, Pierre Flamion  prend la tête de l’OCPAM. Archive A.A.

En préambule de la séance, le président du club, élu à la majorité des membres du comité directeur, a annoncé la fusion administrativement actée. Le dossier a été validé par les trois instances: le District des Ardennes, la Ligue du Grand Est de Football et la Fédération française de football. Un comité directeur paritaire. Composé de

douze membres au total: six sont issus de l’AS Prix et six autres de l’OCNA, même si deux noms manquent encore à l’appel.

« On veut promouvoir la pratique du football dans la région », insiste Pierre Flamion. « On veut devenir le premier club des Ardennes,  rajoute Géraud Spire, désormais vice­président, au même titre que Jerry Zuccari. On doit avoir une équipe première qui est une locomotive. On représentera l’ouest du département quand nos amis sedanais représenteront l’est. » Un calendrier très chargé d’ici à la saison prochaine. « Je travaille du lundi au dimanche en ce moment, s’amuse Pierre Flamion. L’important est de modeler les effectifs et mettre en place des coaches sur l’ensemble des équipes. C’est l’urgence du moment ».  Et de conclure: « Après, on va prendre le temps de construire et se structurer. »  T.G.

mentine, nièce de Sébastien et cousine d’Enzo, donnera le coup d’envoi fictif. « Un événement familial puisqu’il y a un Tristant dans chaque camp », souligne la jeune femme.  Ne manque plus qu’un arbitre mais « ce n’est pas trop le genre de la maison », s’esclaffe le patriarche.

19 HEURES, STADE MARCEL­FAY, TOURNES TOURNES (groupe élargi): A. Tissoux, E. Tissoux, A. Noizet, R. Noizet, Cioffi, Machin, Oury, Boudinot, Peltier, Hochard, Pierret, Lafosse, Miget, Tailleur, Brousmiche, Ouhendi, Georges. Entraîneur: Sébastien Tristant.

Arbitre: M. De Azevedo, assisté de MM.  Breton et Colignon. L’autre demi­finale, 18h30: Rethel (R2) –Val de l’Aisne (R3).

ANGERS

Un Ardennais tout proche de l’Elite

Un pur produit du Grand Est rejoint le SCO Angers, dont l’équipe première vient de valider a montée en Ligue 1. Né en 2007, Ylies Ounissi a signé son premier contrat avec les Blanc et Noir, et évoluera avec les U19 nationaux pour débuter. Formé à Revin et au CSSA avant de rejoindre le Pôle Espoirs de Reims, il va retrouver Alexandre Dujeux. En image

TOM GAGNIARE

DR.

COMPIÈGNE

- Quarté+ - Quinté+ - Multi - 2 sur 4

R.I - C.1 - Prix Benjamin Boutin

Plat - Handicap divisé - 1re épreuve

3 ans - Réf. : +18 - 55 000 € 1 400 m (Corde à gauche) - 16 partants Départ à 13 h 55

C’est l’hippodrome du Putois à Compiègne qui nous accueille ce mercredi pour un Quinté de plat réservé aux 3 ans et disputé sur le parcours des 1 400 m. Ils ne sontplusque15audépartdecehandicapaprèsleforfaitdeAtlanticWays (11), où les numéros de corde peuvent avoir leur importance sur un tel tracé même si tout reste possible sur cette longue ligne droite en montée. On n’hésite pas à faire en priorité confiance aux demoiselles dans ce tournoi. À commencer par Concertation quivientdetrèsbien se comporter pour son premier Quinté et qui peut viser la gagne cettefoisaveclamontedeM.Guyon. (E) Ecuries - Porteront des œillères : (Œil)

LE PRONOSTIC DES PATRONNES

13, Place du 11 Novembre DOUZY (08)

LA SÉLECTION

L’ANALYSE DES PARTANTS

1-GENTLEMAN BEAUTY59

5p 4p 6p (23) 6p 1p 1p 6p Lehandicapeurluifaitdenouveaucadeau d’une livre mais il tarde à baisser au poids et va encore devoir porter 59 kg dans ce handicap. Il dispute son premier Quinté et il a surtout brillé en ligne droite et sur pluscourtjusqu’àmaintenant.Ilresterégulier.

17/05/2024 - CHANTILLY - Terrain psf standard Prix de la Route des Postes Plat - Handicap de catégorie - 3 ans 40 000 € - 1 400 m (P.S.F.) - 7 partants

1.Ferrari Fever58,5(2)

2.Dari River56(3)

3.Dream Whisper56,5(5)

4.Marie Mancini54,5(4)

5.GENTLEMANBEAUTY59(1) (M.Guyon)

2-DANCE SIOUX58

LA SÉLECTION DU PELOUSARD

3-8-2-6-4-16-9-7

L’INFO DU PELOUSARD

SILVER FEATHER (3)

Après des débuts Outre-Manche, elle s’est très vite acclimatée aux épreuves tricolores.Enconstantsprogrèsetsous la férule d'un redoutable entourage, il serait imprudent de la sous-estimer.

AISNE NOUVELLE842315716

LA MARSEILLAISE2148157123 CHARENTE LIBRE312487156

LE DAUPHINÉ LIBÉRÉ8273411215

L'ALSACE782153146

OUEST-FRANCE218431276 PRESSE OCÉAN7831541212

L'INDÉPENDANT438217156

DÉPÊCHE DU MIDI374681215

NICE MATIN824371516

PARIS NORMANDIE315248176

RÉCAPITULATIF DE LA PRESSE

6p 2p 1p (23) 4p 2p 4p 2p C’est la pouliche la plus chargée du lot et ellen’apaseutropdechanceavecletirage au sort en héritant de la corde 14. Elle va pourtant bénéficier de la monte de Ch. Soumillon comme lors de sa seconde place dans le Quinté du 18 avril. Question de parcours.

21/05/2024 - ANGERS - Terrain très souple Prix d'Eventard

Plat - Classe 1 - 3 ans 30 000 € - 1 350 m - 9 partants

1.Vercors57(4)

2.Piano Bar57(8)

3.Eclaire la Vie55,5(10)

4.Silver Feather55,5(3)

6.DANCESIOUX55,5(7) (S.Pasquier)

3-SILVER FEATHER57

4p 1p 6p (23) 9p

Elle vient de battre Dance Sioux à Angers mais cette dernière avait connu bien des malheurs en phase finale. Elle dispute son premier Quinté et son premier handicap mais semble se plaire sur ces 1 400 m. Révélation possible dans cette catégorie avec M. Barzalona.

21/05/2024 - ANGERS - Terrain très souple Prix d'Eventard

Plat - Classe 1 - 3 ans 30 000 € - 1 350 m - 9 partants

1.Vercors57(4)

2.Piano Bar57(8)

3.Eclaire la Vie55,5(10)

4.SILVERFEATHER55,5(3) (T.Piccone)

5.Um Wadi55,5(2)

4-DARI RIVER56,5

2p 2p 2p 1p 0p

Elle a encore peu couru mais elle n’a cessé deprogresseraufildesessorties.Ellevient de bien se comporter pour son premier handicap sur les 1 400 m de Chantilly et peut ainsi espérer monter de catégorie avecbonheursurtoutavecsabonnecorde 2. Méfiance.

17/05/2024 - CHANTILLY - Terrain psf standard Prix de la Route des Postes Plat - Handicap de catégorie - 3 ans

40 000 € - 1 400 m (P.S.F.) - 7 partants

1.Ferrari Fever58,5(2)

2.DARIRIVER56(3) (A.Pouchin)

3.Dream Whisper56,5(5)

4.Marie Mancini54,5(4)

5.Gentleman Beauty59(1)

5-SAXON GIRL56,5

5p 4p 5p 1p (23) 2p 6p 5p

Elle n’a pu faire mieux que cinquième et avant-dernière le 26 avril sur les 1 400 m de Chantilly pour son premier handicap. Plus revue depuis, elle va devoir progresserpourespérerfigureràceniveauQuinté mêmeavecdesœillèresferméescettefois. Elle paraît barrée.

26/04/2024 - CHANTILLY - Terrain psf standard Prix du Pavillon Rustique

Plat - Handicap de catégorie - 3 ans

40 000 € - 1 400 m (P.S.F.) - 6 partants

1.Shadizi59(7)

2.Ferrari Fever57,5(3)

3.Expert Advice55(4)

4.Damien59(6) 5.SAXONGIRL55,5(5) (G.T.Prevaux)

6-DURYTHME56

1p 2p 2p 2p

Voilàunpoulainencoretoutneufavecseulement 4 sorties à son actif. Par contre, il compte déjà 4 podiums avec un succès et 3 secondes places. Il tente de remonter de catégorie mais il vient d’hériter de 3 kg de surcharge pour sa dernière victoire à Longchamp.

09/05/2024 - PARISLONGCHAMP - Terrain souple Prix de Picpus - Plat - Handicap divisé Deuxième épreuve - 3 ans 28 000 € - 1 300 m (N.P.) - 13 partants

1.DURYTHME55,5(13) (E.Verhestraeten)

2.Ignol57(7)

3.Abiat58(11)

4.Tempo54(8)

5.Marquise Vera52,5(9)

7-NICE SPIRIT56

6p 7p 3p 1p (23) 3p 5p

Second atout de Ch. Head dans ce Quinté, elle se voit confiée à A. Lemaître. Elle reste sur une décevante sixième place sur les 1 400 m en sable de Chantilly battue par Gentleman Beauty et Dari River mais son mentor en attend de gros progrès cette fois. Rachat possible.

17/05/2024 - CHANTILLY - Terrain psf standard Prix de la Route des Postes

Plat - Handicap de catégorie - 3 ans

40 000 € - 1 400 m (P.S.F.) - 7 partants

1.Ferrari Fever58,5(2)

2.Dari River56(3)

3.Dream Whisper56,5(5)

4.Marie Mancini54,5(4)

6.NICESPIRIT56(7) (A.Lemaitre)

8-CONCERTATION55

4p 6p 4p (23) 2p 2p 2p 3p

Elle vient de bien se comporter pour son premierQuintéenallantchercherunebelle quatrième place sur les 1 300 m de Longchamp face aux mâles. Bonne finisseuse, les 100 m supplémentaires ne vont pas ladérangeretuneconfirmationdesapart est attendue avec M. Guyon.

09/05/2024 - PARISLONGCHAMP - Terrain souple

Prix du Bel Air - Plat - Handicap divisé Première épreuve - 3 ans - Réf.:+19 55 000 € - 1 300 m (N.P., C. à d.) - 15 partants 1.Les Reys56,5(16) 2.Mctenett59(4) 3.Koslovka57,5(15) 4.CONCERTATION56(13) (M.Barzalona) 5.Egiategia58(5)

9-BAGGALA55

1p 4p 2p

C’estlasecondereprésentantedeH.-A.Pantall et elle va disputer son premier handicap alors qu’elle n’a été vue que 3 fois en compétition et à un niveau moindre. Elle vamanquerd’expérienceetellevasurtout devoirdémontrerqu’ellealapointured’un Quinté.

11/05/2024 - TARBES - Terrain souple Prix Yves Fremiot Plat - Maiden - Femelles - 3 ans 21 000 € - 1 500 m - 9 partants 1.BAGGALA58(2) (I.Mendizabal)

2.Liberty James58(8) 3.Peggy58(6) 4.Alphabia58(10) 5.Parva Scurra58(9)

10-GOLDEN ROCK54,5 4p 5p 4p

Il n’a couru que 3 fois et toujours sur 1 600 m. Il va disputer son premier handicapmaissonmanqued’expériencerisque de lui être préjudiciable pour se présenteraudépartd’unQuintéavec16partants. Il va avoir besoin de progresser et de s’endurcir. Est à revoir.

17/05/2024 - CHANTILLY - Terrain souple Prix du Plessis-Pommeraye Plat - Maiden - Mâles - 3 ans 27 000 € - 1 600 m8 partants 1.Saidi El Fal58(5) 2.Lanzelot Gold58(8) 3.Agualeto58(4) 4.GOLDENROCK58(6) (Ch.Soumillon) 5.Glance of Stars58(1)

11-ATLANTIC WAYS54 4p 2p 6p 5p (23) 3p 2p

26/05/2024 - PARISLONGCHAMP - Terrain souple Prix de la Ville de Paris - Plat - Handicap divisé Première épreuve - 3 ans - Réf. : 19 55 000 € - 1 600 m (G.P., C. à d.) - 15 partants 1.Clavus59(10) 2.Abiat54(4) 3.Amorcita56(3) 4.ATLANTICWAYS55(12) (A.Pouchin) 5.Parrhesia54(9)

12-TRUE VALUE54

0p 1p 6p 0p 1p 1p 6p 9p

Elledemeureintermittentemaiselleadéjà couru 13 fois et vient de disputer son premier Quinté. Elle n’a pourtant pu faire mieuxquedouzièmeetlehandicapeurne fait rien pour elle. Elle sera mieux sur 1 400 m mais elle a hérité de la corde 13. Tâche compliquée.

26/05/2024 - PARISLONGCHAMP - Terrain souple Prix de la Ville de Paris - Plat - Handicap divisé Première épreuve - 3 ans - Réf. : 19 55 000 € - 1 600 m (G.P., C. à d.) - 15 partants

1.Clavus59(10)

2.Abiat54(4)

3.Amorcita56(3)

4.Atlantic Ways55(12) 12.TRUEVALUE55(15) (MlleF.V.Skar)

13-POTEMKINE54

1p 8p (23) 8p Il n’a couru que 3 fois et s’il vient d’ouvrir son palmarès, c’était au Mans dans un petit lot qui n’a rien à voir avec l’oppositiondujourdansceQuinté.Ilremonte un peu trop de catégorie pour son premier handicap et il demande à être revu. Corde 15 en plus.

15/05/2024 - LEMANS - Terrain souple Prix de la Soté des Courses de Sable-sur-Sarthe Plat - Maiden - Jockeys, J.-Jockeys et Apprentis 3 ans - 21 000 € - 1 400 m - 11 partants 1.POTEMKINE56,5(5) (MlleA.Massin) 2.Delire55,5(11) 3.Agua Vitae55,5(10) 4.Marharry58(4) 5.Aerodynamic54,5(1)

14-ROSE ACADEMY53,5

8p 5p 5p 2p (23) 5p 6p 2p

Le handicapeur continue de la baisser au poids et elle est passée depuis février de valeur 38 à 35,5 aujourd’hui. Cela risque pourtant de ne pas suffire car elle n’a pu faire mieux que huitième pour son premierQuintésurles1300mdeLongchamp en faiblissant au final.

09/05/2024 - PARISLONGCHAMP - Terrain souple

Prix du Bel Air - Plat - Handicap divisé Première épreuve - 3 ans - Réf.:+19

55 000 € - 1 300 m (N.P., C. à d.) - 15 partants 1.Les Reys56,5(16) 2.Mctenett59(4) 3.Koslovka57,5(15) 4.Concertation56(13) 8.ROSEACADEMY55,5(1) (A.Madamet)

15-ARPENTEUR53,5

0p 1p 2p (23) 2p 3p 3p 6p

Ilvientdefortementdécevoirpoursonpremier Quinté alors qu’il avait aligné les podiums auparavant. Son mentor insiste pourtant à ce niveau et il pense qu’il sera mieux sur ces 1 400 m que sur les 1 600 m de Longchamp la dernière fois. Peut espérer se racheter.

26/05/2024 - PARISLONGCHAMP - Terrain souple Prix de la Ville de Paris - Plat - Handicap divisé Première épreuve - 3 ans - Réf. : 19 55 000 € 1 600 m (G.P., C. à d.) - 15 partants 1.Clavus59(10) 2.Abiat54(4) 3.Amorcita56(3) 4.Atlantic Ways55(12) 11.ARPENTEUR54,5(13) (M.Guyon)

16-VIBRATO53,5

3p 6p 2p 2p (23) 4p 0p Il vient de bien figurer pour son premier handicapenallantchercherunebelletroisièmeplacesurles1200mdeSaint-Cloud. Il se voit allongé cette fois et vise plus haut en s’alignant dans cette catégorie Quinté. Poids favorable et demeure régulier mais corde 12. 25/05/2024 - SAINT-CLOUD - Terrain souple Prix le Haar Plat - Handicap - 3 ans 25 000 € - 1 200 m - 13 partants 1.Ignol57(13) 2.Perli Chope60,5(5) 3.VIBRATO58,5(1) (A.Madamet) 4.Kaleocreek58,5(14) 5.Thiene54,5(3)

Cindy

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Suivant l’ordonnance du 7 octobre 2015 relative au commerce et à la protection des animaux de compagnie, mise en vigueur à partir du 1er janvier 2016, vous devez obligatoirement mentionner sur toute annonce de vente de chiens ou de chats : le numéro de SIREN, l’âge des animaux à céder, le numéro d’identification ou celui de la mère, l’inscription ou non à un livre généalogique, le nombre d’animaux de la portée (cette réglementation s’applique à toute personne vendant au moins un animal issu d’une femelle reproductrice lui appartenant).

La vente ou la cession à titre gratuit des chiens dangereux de première catégorie est interdite, conformément à l’article L215-2 du code rural.

La vente d’animaux non domestiques (perroquets gris du Gabon, reptiles...) doit faire l’objet d’une autorisation de vente et de la détention d’un certificat de capacité par l’annonceur, conformément aux articles L413-2 et L413-3 du code de l’environnement. Présentation des justificatifs obligatoires (autorisations, déclarations, certificats de capacité).

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SOCIAL ASSURANCE CHÔMAGE

L’exécutif appelé à abandonner sa réforme

Manifestation en avril 2021 contre la réforme de l’assurance chômage.

La nouvelle réforme de l’assurance chômage, victime collatérale de la dissolution? L’exécutif, tenté d’éviter les sujets qui fâchent avant leslégislatives, est pressé de lever le voile sur ses intentions par les syndicats qui redoutent un «passage en force».

Le grand flou. Depuis l’annonce surprise de la dissolution, les rares membres du gouvernement à s’exprimer dans les médias restent prudents sur l’avenir d’une réforme politiquement inflammable et renvoient la décision finale au duo Emmanuel MacronGabriel Attal.

«C’est le président de la République et le Premier ministre (…) qui prendront cette décision», a souligné hier la ministre du Travail Catherine Vautrin sur Franceinfo, reprenant quasiment mot pour mot des propos tenus dans la matinée sur BFMTV/RMC par son homologue de l’Économie, Bruno Le Maire, à la veille de la conférence de presse d’Emmanuel Macron, ce mercredi. Si Mme Vautrin n’a pas exprimé d’opinion sur la nécessité d’entériner la réforme, M. Le Maire s’y est dit «favorable». Et dès «maintenant». «La décision du président de la République n’est pas une remise en cause de ce qui a été fait et construit. On a beaucoup de choses à mettre à notre

actif, des réformes courageuses et on veut continuer», a mis en avant le Premier ministre Gabriel Attal devant les députés Renaissance, hier matin.

«Je demande de respecter la démocratie: si on a dissous l’Assemblée, on doit aussi dissoudre ces décrets» François Hommeril, président de la CFE­CGC

En mettant fin avec la dissolution aux travaux de l’Assemblée, l’exécutif s’est épargné l’examen le 13 juin au Palais Bourbon d’une proposition de loi contre la réforme de l’assurance chômage qui aurait dû rassembler une bonne part des oppositions. La nouvelle réforme de l’assurance chômage, appelée à entrer en vigueur le 1er décembre, comprend notamment une durée d’indemni­

5,4

La réforme de l’assurance chômage permettrait des économies comprises entre 4 et 5,4 milliards d’euros par an d’ici quatre à cinq ans, a estimé hier l’Unédic. Le gouvernement avait affiché en mai un objectif de 3,6 milliards d’économies annuelles. Selon l’Unédic, les économies atteindraient entre 3,2 et 4,4milliards en 2027.

sation réduite de 18 à 15 mois, et la nécessité d’avoir travaillé huit mois sur les vingt derniers mois pour être indemnisé (contre six mois au cours des 24 derniers mois actuellement).

Les nouvelles règles doivent impérativement passer par la publication du décret avant le 1er juillet. Sans nouveau décret à cette date, quel qu’en soit son contenu, plus aucune règle n’encadrerait l’indemnisation des chômeurs. À ce stade, le projet porté par le

gouvernement est examiné par le Conseil d’État. Il est en outre toujours au menu de la commission consultative de la négociation collective, qui doit se réunir ce mercredi, selon une source syndicale. «On n’a aucune information directement du ministère du Travail, qui ne nous répond pas» mais  «on a des infos d’autres canaux (...) qui nous disent que la réforme va suivre son cours, que le gouvernement a décidé de passer en force», observe Denis Gravouil, secrétaire confédéral de la CGT, chargé de l’assurance chômage.

«PAS D’URGENCE À MENER CETTE RÉFORME» Emmanuel Macron  «décide d’un côté de dissoudre l’Assemblée nationale et de s’en remettre au peuple», mais pourrait en parallèle «maintenir cette réforme de l’assurance chômage par décret», qui «est un enjeu démocratique majeur», a réagi hier la numéro un de la CGT Sophie Binet lors d’une conférence de presse commune des dirigeants des cinq plus grands syndicats.

«Il n’y a certainement pas urgence à mener cette réforme», a souligné son homologue de la CFDT Marylise Léon, fustigeant un projet «absolument monstrueux pour les chômeurs». Les règles actuelles «peuvent très bien être prolongées», a­t­elle affimé.

«La situation est unique car ce décret n’aurait probablement pas pu passer grâce à la proposition de loi du groupe Liot, qui était passée en commission. Emmanuel Macron va pouvoir faire passer une réforme que l’ensemble des syndicats et une majorité politique à l’Assemblée était prête à bloquer», a observé François Hommeril, président de la CFECGC. «Je demande au Premier ministre de respecter la démocratie: si on a dissous l’Assemblée, on doit aussi dissoudre ces décrets qui faisaient débat», a­t­il ajouté. «Le gouvernement doit immédiatement renoncer à sa réforme de l’assurance chômage», ont demandé CFDT, CGT, Unsa, FSU et Solidaires dans un communiqué commun.

Archives AFP

FRANCE MONDE

Hunter Biden, le fils du président américain, a été reconnu coupable de détention illégale d’arme à feu. AFP

ÉTATS-UNIS

Hunter Biden jugé coupable

Le fils de Joe Biden, Hunter Biden, a été jugé hier coupable par la justice américaine de détention illégale d’arme à feu en 2018, sur fond d’addiction au crack, et en pleine campagne du président pour sa réélection face à Donald Trump.

Joe Biden a réaffirmé dans un communiqué qu’il  «accepterait la conclusion de cette affaire» et qu’il  «respecterait la procédure judiciaire».

C’est la première condamnation pénale contre un enfant d’un président américain en exercice. «Je suis le président mais je suis aussi un père. Jill (sa femme) et moi aimons notre fils et sommes si fiers de l’homme qu’il est aujourd’hui», a écrit Joe Biden qui lui avait déjà témoigné au début du procès de son  «amour infini»  tout en s’engageant à ne pas le gracier.

À peine ce procès conclu à Wilmington dans le Delaware (est), le fief des Biden, la Maison Blanche a annoncé que le dirigeant démocrate de 81 ans s’y rendait dans la journée pour retrouver son fils cadet.

Il encourt jusqu’à 25 ans de prison mais une peine  alternative pourra  être aussi décidée

Avant cela, Joe Biden, qui s’apprête à affronter le 5 novembre son rival républicain, a prononcé un discours sur la limitation de la prolifération des armes à feu, un fléau aux États­Unis. Hunter Biden est sorti du palais de justice souriant et tenant les mains de sa

belle­mère Jill Biden et de son épouse Melissa Cohen Biden. Il s’est déclaré dans un communiqué «davantage reconnaissant (…) que déçu» du verdict. Il encourt en théorie jusqu’à 25 ans de prison mais une peine alternative pourra être aussi décidée.

Après deux semaines de débats, souvent en présence de Jill Biden, les 12jurés ont répondu  «oui» aux trois chefs d’accusation: deux sur des mensonges dans les documents nécessaires à l’achat d’un revolver en octobre 2018 et un troisième sur sa détention illégale. Cet ancien avocat et homme d’affaires de 54 ans, reconverti en artistepeintre, comparaissait depuis le 3 juin pour avoir menti sur sa consommation de drogues en achetant un revolver de type Colt Cobra dans une armurerie.

Macron, le retour de la «pensée complexe»

L’éditorial de  Raphaël Bosse­Platière

N’oublions pas que la précédente cohabitation a mené au séisme du 21 avril 2002

Mais pourquoi donc Emmanuel Macron a­t­il pris le risque d’annoncer la dissolution de l’Assemblée nationale? La question était sur toutes les lèvres au lendemain de sa prise de parole, consécutive à l’écrasante victoire du Rassemblement national aux européennes. Le Président, dont les proches avaient évoqué une pensée «trop complexe» pour une interview le 14 juillet au début de son premier mandat, aime nous surprendre. Et Jupiter, maître des horloges, doit garder la main. C’est ce qu’il a habilement fait en renvoyant les Français aux urnes… dans la foulée d’un scrutin. C’est ce qui différencie la situation actuelle de celle de 1997, lorsque Jacques Chirac avait provoqué des législatives anticipées. Mais la gauche plurielle de l’époque n’était pas dans le même état que l’ex­Nupes qui tente de ranimer le Front populaire. Et surtout l’extrême droite, alors emmenée par Jean­Marie LePen, n’était pas aux portes du pouvoir. N’oublions pas que la précédente cohabitation a mené au séisme du 21 avril 2002, avec l’accession du Front national au second tour de la présidentielle. À cette époque, Jacques Chirac a raté une formidable occasion de rassembler la Nation, avec, par exemple, un gouvernement d’union nationale. Fusse­t­elle éphémère. Non, l’ancien président avait simplement réconcilié les deux droites (modérées) qui s’étaient écharpées en 1995. En 2017, Emmanuel Macron suscitait cet espoir, ni de droite ni de gauche. L’a­t­il oublié? Si les forces de gauche réussissent à se présenter unies, il restera peu d’espace pour un mouvement centriste. À moins que l’appel d’Éric Ciotti à une alliance avec le RN ne vide Les Républicains au profit d’Horizons et qu’Emmanuel Macron ne reprenne à son compte la proposition de Raphaël Glucksmann de nommer Laurent Berger à Matignon. Un coup de poker gagnant, qui fracturerait à nouveau la gauche et la droite, mais qui accoucherait d’une majorité difficilement gouvernable. Vous avez dit complexe?

L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a annoncé hier que le bilan du naufrage d’un bateau transportant 260 migrants au large du Yémen s’élevait à au moins 49 morts parmi lesquels 31 femmes et six enfants. Au moins 140 autres sont également disparus.

MÉDIAS

Guillaume Meurice  licencié par France Inter L’humoriste de France Inter Guillaume Meurice a été licencié «pour faute grave» par Radio France après avoir réitéré ses propos polémiques sur le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. La radio publique lui a notifié par courrier la «rupture anticipée de (son) contrat pour faute grave», a­t­il indiqué alors qu’il était suspendu depuis début mai. C’est la «fin d’un faux suspense», a­t­il estimé. «Cette décision, je l’ai prise pour déloyauté répétée à l’égard de l’entreprise», a justifié la présidente de Radio France, Sibyle Veil, dans un mail envoyé au personnel. «Ni la liberté d’expression, ni l’humour, n’ont jamais été menacés à Radio France», a­t­elle assuré, en reprochant à M. Meurice d’avoir «envenimé la polémique des mois durant». Figure de l’émission Le grand dimanche soir, M. Meurice avait été écarté de l’antenne le 2mai, quatre jours après avoir réitéré ses propos polémiques sur M.Netanyahu

tenus une première fois fin octobre. Il l’avait comparé à une «sorte de nazi mais sans prépuce», ce qui lui avait valu des accusations d’antisémitisme et une plainte, finalement classée sans suite.

CHINE

Quatre Américains poignardés

Un suspect âgé de 55 ansa été arrêté en Chine selon la police après l’agression, apparemment à l’arme blanche, de quatre professeurs d’université américains, Pékin évoquant hier un «cas isolé». Les agressions de ressortissants étrangers, notamment d’Occidentaux, sont extrêmement rares en Chine, où les rues sont généralement très sûres à toute heure. L’université Cornell College, dans l’État de l’Iowa a précisé que ces quatre Américains travaillaient comme professeurs pour l’établissement d’enseignement supérieur et participaient à un échange universitaire en Chine. Ils sont toujours hospitalisés et leur état est stable.

NOUVELLE-CALÉDONIE

Décès d’un homme  blessé par un gendarme

Un homme, blessé le 29 mai par un gendarme au nord de Nouméa, a succombé à ses blessures, portant à neuf le nombre de personnes décédées depuis le début des troubles en Nouvelle­Calédonie. L’homme, qui avait ouvert le feu sur les forces de l’ordre, avait été blessé par balles par le GIGN, et avait été hospitalisé avec un pronostic vital engagé.

CHERBOURG

La policière qui a tué un jeune mise en examen pour meurtre

La policière qui a tué par balle un jeune homme de 19 ans après un contrôle dimanche soir à Cherbourg (Manche) a été mise en examen hier pour meurtre (homicide volontaire), a annoncé le parquet de Coutances «La fonctionnaire de police a été placée sous contrôle judiciaire strict» qui lui interdit notamment de se rendre à Cherbourg, d’exercer l’activité de policière et lui impose de se soumettre à des mesures d’examen, de traitement ou de soins, de ne pas détenir ou porter une arme, a ajouté le procureur de la République Gauthier Poupeau.

GAZA

Le Hamas donne sa réponse  au plan de cessez­le­feu

La réponse du Hamas et du Jihad islamique à un plan de cessez­le­feu annoncé le 31 mai par Joe Biden, proposé selon lui par Israël, appelle à un «arrêt total de l’agression» dans la bande de Gaza, ont annoncé hier les deux mouvements palestiniens. Ils se disent prêts à «s’engager de façon positive pour parvenir à un accord qui mette fin à cette guerre». Les États­Unis, le Qatar et l’Égypte sont engagés depuis des mois dans des négociations discrètes sur un cessez­le­feu à Gaza. Ce plan prévoit un cessez­le­feu de six semaines et un retrait israélien des zones densément peuplées, et de la libération d’otages retenus dans le territoire palestinien.

Les Français encore  loin de la forme olympique

Les Français ne font toujours pas assez d’activité physique, un phénomène plus marqué chez les femmes, les plus âgés et les moins diplômés, selon une étude.

Ce sont deux faces d’une même médaille: le manque d’activité physique et la sédentarité sont deux facteurs de risque, distincts, de nombreuses maladies (cardiovasculaires, métaboliques, certains cancers…). Et il faut une certaine dose d’activité physique, en durée et en intensité, pour compenser les effets délétères d’une sédentarité élevée. Or, moins des trois quarts des hommes (72,9%) et un peu plus de la moitié des femmes (59,3%) de 18 à 85 ans atteignaient en 2021, en métropole, les recommandations d’activité de l’Organisation mondiale de la santé, indique l’étude.

Chaque semaine au moins 150 à 300minutes d’activité physique d’intensité modérée, ou au moins 75à 150 minutes d’activité physique d’intensité soutenue, ou une combinaison équivalente d’activité physique modérée ou soutenue, sont recommandés.

Il est aussi préconisé du renforcement musculaire au moins deux fois

par semaine. Un deuxième objectif atteint par moins d’un tiers des hommes dans l’Hexagone (31,1%) et moins d’un quart des femmes (20,2%), selon l’étude.

Pour l’activité physique, la Bretagne et l’Occitanie se distinguent positivement

Côté sédentarité, plus d’un adulte sur cinq de l’Hexagone a déclaré passer plus de sept heures par jour assis et près de quatre sur dix (39%) plus de trois heures quotidiennes devant un écran pour ses seuls loisirs. Globalement, 8,6% des hommes et 9,9% des femmes cumulaient une activité physique insuffisante et une sédentarité élevée. «Il est donc impératif d’inverser la tendance», exhortent les auteurs de l’étude. La photographie globale masque des disparités sociodémographiques.

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Seul bon point de l’étude: plus de neuf adultes sur dix ont dit se lever au moins toutes les deux heures en cas de position assise prolongée.

Chez les hommes comme chez les femmes, l’âge pèse ainsi sur les niveaux d’activité physique et de sédentarité. Un niveau de diplôme inférieur au baccalauréat est aussi associé, pour les uns et les autres, à une moindre atteinte des recommandations.

Pour les hommes, la situation professionnelle joue, avec par exemple moins d’activité physique en cas de chômage; pour les femmes, c’est la vie en couple avec des enfants qui réduit la probabilité d’atteindre les recommandations.

Pour l’activité physique, la Bretagne et l’Occitanie se distinguent par une fréquence significativement supé­

Chaque semaine, au moins 150 à 300 minutes d’activité physique d’intensité modérée  sont recommandés. Chander R/Unsplash

devrait contribuer à impulser de nombreuses initiatives, les auteurs de l’étude préviennent que  «tout l’enjeu sera d’inclure l’ensemble des territoires et de la population, et de faire perdurer cet élan dans le temps». rieure au niveau national, l’Île­deFrance et le nord­est de l’Hexagone bien inférieure. Si la promotion de l’activité physique et sportive comme grande cause nationale en 2024, année des Jeux olympiques et paralympiques,

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Clôture du mardi 11 juin 2024

Les candidats reçoivent des réponses à leurs vœux depuis le 30 mai dernier, après trois mois d’attente. VDN

Parcoursup ouvre la phase d’admission complémentaire

La phase d’admission complémentaire de Parcoursup, qui permet aux candidats de formuler jusqu’à dix nouveaux vœux dans les formations disposant encore de places, a ouvert hier.

Depuis 14 heures hier, les candidats peuvent se connecter à cette phase d’admission complémentaire, qui se terminera le 12septembre. Les formations répondront ainsi aux candidats  «au fur et à mesure des candidatures» pour cette phase, qui s’ajoute à la phase d’admission principale de la plateforme qui, elle, se termine le 12juillet, selon le ministère de l’Enseignement supérieur.

«Dès l’ouverture  (de la phase d’admission complémentaire),  près de 4500 formations seront proposées» et  «le nombre de formations disponibles va augmenter progressivement. La liste des formations proposant des places sera actualisée chaque jour», précise­t­on de même source.

ÉNERGIE

Les démarches à mener en même temps  que les révisions du bac,  qui débute lundi

Qui est concerné par cette phase complémentaire?  «Les candidats qui n’ont pas reçu de proposition d’admission en phase principale, les candidats dont tous les vœux sont en liste d’attente, les candidats qui ont déjà accepté une proposition d’admission en phase principale mais souhaitent faire de nouveaux vœux pour des formations qui les intéresseraient davantage, les candidats inscrits sur Parcoursup qui n’ont pas confirmé de vœux au 3 avril dernier ou qui ne se sont jamais inscrits sur

Parcoursup», est­il précisé sur le site dédié. Les candidats ne peuvent en revanche «pas formuler exactement le même vœu pour une formation s’ils l’avaient déjà demandée en phase principale mais pourront demander la même formation dans un autre établissement», poursuit­on. Des démarches à mener en même temps que les révisions du bac (philo le 18 juin, épreuves de spécialités du 19 au 21 juin, grand oral du 24juin au 3 juillet). Pendant les épreuves écrites, les délais de réponse aux propositions d’admission de Parcoursup seront suspendus (du 16 au 23juin).

Les candidats reçoivent des réponses à leurs voeux depuis le 30mai dernier, après trois mois d’attente.

Le Sénégal devient producteur de pétrole

Le Sénégal est entré dans le cercle des pays producteurs d’hydrocarbures avec l’annonce, hier, par la compagnie australienne Woodside Energy du début de l’extraction de pétrole du champ de Sangomar au large des côtes africaines. «Woodside a procédé à la première extraction de pétrole du champ de Sangomar, menant à bien la livraison du premier projet pétrolier offshore du pays», a indiqué la compagnie. Le champ en eaux profondes, à environ 100 km au sud de Dakar, contient du pétrole et

du gaz. Le projet vise une production de 100000 barils par jour. Cette première extraction de Sangomar précède l’entrée en production d’un autre projet, celui de Grand tortue/ Ahmeyim (GTA), à la frontière avec la Mauritanie, développé par le Britannique BP avec l’américain Kosmos Energy, la Société mauritanienne des hydrocarbures (SMH) et Petrosen, et qui devrait produire environ 2,5 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié par an. La production pourrait y débuter au troisième trimestre. La

production de pétrole et de gaz au Sénégal sera destinée à l’exportation et à la consommation domestique. Elle sera loin d’atteindre les niveaux des géants mondiaux et africains comme le Nigeria. Mais des revenus en milliards de dollars en sont attendus, ainsi qu’une transformation accélérée de l’économie. Cette découverte a aussi suscité la crainte que le pays ne connaisse comme d’autres la «malédiction» du pétrole, avec une manne alimentant la corruption sans profiter à la population.

Les plus fortes variations de la Bourse de Paris Hausses %jourCours€ Baisses %jourCours€

Les places étrangères +0,25 % NIKKEI

Les valeurs régionales Cours€%jour Cours€%jour

Marchés de l’or

SBF 120

ACCOR 38,59-0,62+11,54

ADP 120,30-1,96+2,65

AIRBUS GROUP 148,50-0,64+6,90

AIR FRANCE - KLM 10,05-2,05-26,06

AIR LIQUIDE 165,90-1,32+3,61

ALD 5,81-4,68-9,72

ALSTOM 16,80-5,03+37,89

ALTEN 112,20-2,86-16,58

AMUNDI 62,65-3,02+1,71

APERAM 24,98-2,04-24,03

ARCELOR MITTAL SA 22,67-2,66-11,71

ARGAN 75,00-3,72-11,97

ARKEMA 89,15+0,06-13,45

ATOS 0,97-15,11-86,27

AXA 31,80-1,64+7,83

BENETEAU 12,98+0,31+4,01

BIC 66,60+0,60+5,97

BIOMERIEUX 91,55-0,44-9,00

BNP PARIBAS 60,75-3,89-2,94

BOLLORE 5,88-0,76+3,89

BOUYGUES 32,77-1,83-3,96

BUREAU VERITAS 27,84-0,78+21,73

CAP GEMINI 189,90-1,63+0,61

CARMILA 16,60-3,26+6,55

CARREFOUR 14,76+1,17-10,90

COFACE 13,68-1,79+15,54

COVIVIO 46,58-3,32-4,31

CREDIT AGRICOLE 13,57-3,90+5,55

DANONE 59,54+0,34+1,47

DASSAULT AVIATION 188,50-2,28+5,19

DASSAULT SYSTEMES 36,61-0,44-17,24

DERICHEBOURG 4,78-4,09-5,87

EDENRED 43,70+0,69-19,28

EIFFAGE 90,84-3,51-6,37

ELIOR GROUP 3,38-6,22+15,21

ELIS 21,78-2,59+15,50

ENGIE 14,25-1,89-10,51

ERAMET 111,30-2,45+55,66

ESSILORLUXOTTICA 206,00-0,87+13,44

EURAZEO 75,75-0,26+5,43

EUROAPI 3,07-7,20-46,49

EUROFINS SCIENTIF. 54,26+0,26-8,00

EURONEXT 92,80-0,05+17,99

EUTELSAT COMM. 3,84+0,21-9,60

FDJ 32,74-0,37-0,30

FORVIA 13,19-2,48-35,43

GECINA 94,20-5,14-14,44

GETLINK 16,03-0,71-3,23

GTT 129,20-1,00+7,76

HERMES INTERN. 2 130,00-0,42+11,51

ICADE 26,28-6,68-26,06

ID LOGISTICS GROUP 386,50-2,64+26,31

IMERYS 37,46-0,79+31,53

INTER PARFUMS 47,15-0,53-6,45

IPSEN 120,90-1,55+12,05

IPSOS 64,75-0,69+14,10

JC DECAUX SA 20,02-3,93+10,00

KERING 319,35-2,62-19,96

KLEPIERRE 26,16-2,24+6,00

L'OREAL 451,40-0,25+0,17

LECTRA 28,70-1,03-8,16

LEGRAND 96,92-0,86+3,00

LVMH 736,60-1,30+0,41

M6-METROPOLE TV 13,06-3,12+0,93

MAUREL ET PROM 6,33-0,24+3,86

MERCIALYS 11,25-3,02+13,12

MERSEN 36,65-0,68+4,12

MICHELIN 37,83-0,60+16,54

10,61-1,94-11,50

9,80-1,37-4,87

ORPEA 11,72-6,30-30,18

PERNOD RICARD 134,25-0,74-15,96

PLUXEE 28,45+0,39+9,40

PUBLICIS GROUPE SA 101,00-1,61+20,24

REMY COINTREAU 84,30+3,12-26,70

RENAULT 50,68-1,86+37,33 REXEL 26,33-1,16+6,30 RUBIS 31,66-2,52+40,71

SAFRAN 207,20-0,53+29,94

SAINT GOBAIN 76,44-0,88+14,67

SANOFI 89,89-0,42+0,14

SARTORIUS STED BIO 189,70+2,29-20,79

SCHNEIDER ELECTRIC 225,85-0,96+24,24

SCOR SE 25,50-0,62-3,63

SEB 108,70-0,37-3,81

SES 5,19+0,39-12,92

SOCIETE GENERALE 22,87-5,02-4,81

SODEXO 85,45-1,27+14,15

SOITEC 113,20+1,34-30,04

SOLUTIONS 30 SE 1,87-4,21-29,93

SOLVAY 32,35+1,92+16,66

SOPRA STERIA GROUP 212,40-4,24+7,38

SPIE 35,72-3,67+26,22

STELLANTIS NV 20,07-0,96-5,08

STMICROELECTRONICS 40,40-2,04-10,71

TECHNIP ENERGIES 21,48-1,47+1,51

TELEPERFORMANCE 99,32-3,15-24,79

TF1 8,10-6,95+13,52

THALES 165,10-2,65+23,25

TOTALENERGIES 64,10-1,70+4,06

TRIGANO 138,10-0,86-6,88

UBISOFT ENTERT 22,21-3,98-3,89

UNIBAIL-RODAMCO WESTFIELD 75,30-4,10+12,52

VALEO 10,69-2,73-23,21

VALLOUREC 15,76-2,45+12,34

VALNEVA 3,77+3,51-20,13 VEOLIA ENVIRON. 29,65-2,47+3,82

36,00-0,96+9,58

GRAND ANGLE

Les auteurs d’infractions racistes en stage dans un ancien camp nazi

Ils sont sept, âgés de 20 à 74 ans, et ont commis des injures, menaces ou violences discriminatoires ou racistes.  Dans un ancien camp de concentration nazi, en Alsace, ils suivent un stage de citoyenneté pour «prendre du recul».

Convoqués à 9 heures au camp de concentration du Struthof, ouvert en mai 1941 en Alsace alors annexée, ces hommes de tous milieux sociaux participent à cette journée de stage dans le cadre d’une peine prononcée par le tribunal ou d’une alternative aux poursuites. Parmi eux, il y a Tristan, un apprenti de 21 ans qui a partagé une vidéo «de mauvais goût» sur les réseaux sociaux, Corentin, mécanicien de 20ans qui a insulté son professeur, ou encore Patrick, 57ans, qui s’est disputé avec son voisin haïtien, lui enjoignant de  «rentrer dans son pays».  «L’objectif de ce stage est l’information, la sensibilisation, la prévention et peut­être prendre un peu de recul sur certaines idées», leur présente Aurélia Meier, qui anime la journée. Elle est responsable du Service de contrôle judiciaire et d’enquêtes (SCJE), rattaché au parquet de Saverne (Bas­Rhin).

«Voir ce que les

Allemands ont fait  à l’époque, c’est une claque quand même» Lucas, participant au stage

«Qu’est­ce qu’une discrimination?», «Qu’est­ce qu’une circonstance aggravante?», les interroge­t­elle. Plusieurs participants tentent des réponses, quand d’autres restent muets, le visage fermé.

Les participants évoquent celles dont ils ont pu être eux­mêmes victimes, liées par exemple à l’âge ou au handicap, comme Patrick, qui dit subir des critiques car il est invalide et ne travaille pas. «Ça me déchire à l’intérieur, ça fait mal», témoigne le quinquagénaire.

Les « stagiaires » ont pris le temps de visiter ce camp, construit pour 2 500 détenus et où seront entassées jusqu’à 6 000 personnes.

Ils reviennent aussi sur les infractions qui les ont conduits devant la justice.  «J’ai explosé, ça a dégénéré», reconnaît Patrick.  «J’avais l’impression que je n’avais pas le choix», se justifie Lucas, 23 ans. «Je n’aurais pas dû réagir à chaud», concède Corentin. «Prendre l’air, souffler, aller voir un psychologue, ça peut aider à gérer sa colère, ses émotions», suggère Aurélia Meier. «En huit ans, les victimes sont

deux fois plus nombreuses à réagir face à une discrimination. Il y a aussi une évolution du cadre légal: il y a des choses qui sont punies par la loi qui ne l’étaient pas avant», souligne la responsable. L’auteur d’une discrimination encourt jusqu’à trois ans d’emprisonnement et 45000 euros d’amende.

La matinée d’échanges laisse place à la visite de l’ancien camp de concen­

Archives AFP

tration, construit pour 2500 détenus et où seront entassées jusqu’à 6000personnes. Détenus politiques, résistants, prisonniers de droit commun, des hommes de plus de trente nationalités différentes y ont été enfermés, classés selon des catégories et  «déshumanisés», rappelle Théo Mertz, médiateur culturel. Le groupe visite la prison, passe silencieusement devant le «chevalet

LE REGARD DU JOUR

45 000

L’auteur d’une discrimination  encourt jusqu’à trois ans  d’emprisonnement  et 45 000 euros d’amende.

de bastonnade» et le four crématoire, installé en février 1943. Puis découvre la chambre à gaz où 86 juifs ont été assassinés sur ordre d’un médecin nazi afin de constituer une collection anatomique.

«SEMER DES GRAINES»

C’est la première fois que Tristan, qui avait republié une vidéo relayant des préjugés antisémites, visite le lieu. «Ça permet de prendre du recul, de remettre les idées en place», affirme le jeune homme. «Voir ce que les Allemands ont fait à l’époque, c’est une claque quand même», témoigne Lucas.

Ce stage a été créé par le tribunal de Saverne en lien avec le Centre européen du résistant déporté (CERD). S’il est organisé dans ce  «lieu chargé d’histoire», c’est pour montrer  «à quoi peuvent mener ces différenciations et ces actes d’agression et de violence ­ qu’ils soient physiques ou verbales ­ dirigés contre des personnes qui sont différentes de soi, explique Aurélia Meier.  Mon but, c’est de semer quelques petites graines, de permettre finalement que ces personnes, quand elles sortent de ce stage­là, se disent: “Aujourd’hui je n’avais pas envie d’être là, mais cette journée m’a peut­être apporté un petit quelque chose”». Enzo, 25 ans, y voit du  «positif», lui qui était au départ peu enthousiaste: «Je pensais que la journée allait durer longtemps… Mais j’ai appris des choses.»

SORTIR AU CINÉMA

DRAME

Les fantômes font leur retour aux beaux jours

Izïa Higelin incarne une trentenaire en perte de repères dans le drame Julietteauprintemps , de Blandine Lenoir.

VIRGINIE BECK

Pour son quatrième long métrage, Blandine Lenoir porte à l’écran les aventures d’une héroïne littéraire touchante en adaptant le roman graphique Juliette:Lesfantômesreviennent au printemps de Camille Jourdy, publié en 2016. Deux ans après Annie Colère, la réalisatrice signe une fable mélancolique mais non dénuée d’humour.

SECRETS ENFOUIS

Le film conte l’histoire de Juliette (jouée par la chanteuse et comédienne Izïa Higelin), une jeune illustratrice de livres mal dans sa peau partie rendre visite à sa famille durant quelques jours. On entre alors dans le quotidien d’une tribujoyeusemaisdysfonctionnelle: unpèresiréservéqu’ilnes’exprime la plupart du temps que par le biais de blagues, une mère artiste pleine d’énergie mais peu présente, une mamie qui perd la tête et une grande sœur débordée par une vie bien trop remplie mais fade. Lors de cette réunion un peu bancale, plusieurs souvenirs remontent à la surface et certains secrets enfouis se révèlent…

EXPRIMER LE MAL-ÊTRE

Après avoir traité de la ménopause dans Aurore et de l’avortement dans Annie Colère, la réalisatrice s’attaque à un autre sujet tabou :

COMÉDIE

celui de la dépression. Ce mal dont souffre Juliette et que son nouvel amiPollux(jouéparSalif Cissé),qui en est aussi atteint, nomme poétiquement « ladimensiontragique ». Car si cette jolie trentenaire est indépendante et exerce un métier qu’elle aime, elle ne va pas bien pourautant,nesachantplusoùelle en est ni comment avancer dans la vie. Cherchant instinctivement le réconfort auprès des siens, elle peine à aborder son mal-être avec eux et souffre de ne pas parvenir à se faire comprendre. Ayant vécu dans sa jeunesse un choc qui a mis à mal toute la famille, dont elle ne parvient pas à se souvenir et dont on l’a préservé, elle est en quête d’elle-même.

“Izïaaquelquechose del’enfanceintact, unegrandesensibilité, laforceetlafragilité réunies.”

Pour son nouveau drame, Julietteau printemps Blandine Lenoir a choisi l’actrice et chanteuse Izïa Higelin pour incarner une trentenaire dépressive.

FUIR LE CHAGRIN

Cette héroïne en mal de repères et comme coincée dans l’enfance est brillamment interprétée par Izïa Higelin,quiapporte,avecbeaucoup

Une joyeuse danse macabre

Cinq ans après Radioactive, la réalisatrice franco-iranienne Marjane Satrapi, à qui l’on doit aussi l’inoubliable film d’animation Persepolis, signe Paradis Paris, une comédie dramatique entremêlant le destin de plusieurs personnages et leur rapport avec la mort. On découvre par exemple Giovanna, une chanteuse d’opéra au fond du gouffre. Depuis qu’elle a été déclarée morte par erreur, l’artiste ne s’en remet pas…parcequetoutlemondesemble l’avoir oublié et que la presse

d’émotion et de justesse, une belle vulnérabilité au rôle de Juliette. Cette fragilité fait écho au personnage du père, un être malicieux et vieillissant, marqué, comme les autres, par le chagrin et qui se montre à la fois aimant et maladroit. Jean-Pierre Darroussin joue merveilleusement bien la pudeur de cet homme qui ne sait pas vraiment comment s’y prendre pour communiquer. «Léonardfaitpartie decettegénérationd’hommesqui n’avaient pas le droit d’exprimer leurssentimentsetleursémotions,

tardeàluirendrehommage.MarieCerise, quant à elle, est une adolescente harcelée et mal dans sa peau. En proie aux idées noires, elle va faired’unepersonneinattendueson psy. On croise aussi un maquilleur amoureux d’un cascadeur anglais défiantlagrandefaucheusetousles jours, un cafetier veuf et philosophe, une fumeuse invétérée passant un pacte unilatéral avec Dieu ou encore un présentateur d’émission criminelle faisant face à sa propre mortalité.  VIRGINIE BECK

coincés dans des injonctions de virilitéparalysante.Ildébordede tendresse,maisnesaitpastoujours comment la partager », confie Blandine Lenoir. Film choral à la fois mélancolique et comique, Julietteauprintemps explore les failles de protagonistes fantaisistesettouchants,etlesliens fragiles et imparfaits d’une famille quifaitpourtanttoutpourseprotéger. C’est avec bienveillance que nous suivons les pas hésitants de Juliette, qui l’amènent peu à peu vers un chemin moins obscur… 

ZOOM SUR...

LA FICHE DU FILM

Titre : Juliette au printemps

Sortie : aujourd’hui

Durée : 1 h 36 min

Genre : drame

Nationalité : film français

Réalisateur : Blandine Lenoir

Avec : Izïa Higelin, Sophie Guillemin, Jean-Pierre Darroussin, Noémie Lvovsky, Salif Cissé

ÉPOUVANTE

Dakota Fanning portée disparue dans une dangereuse forêt

Avis aux amateurs de thriller horrifique ! Suivant les traces de son père, Ishana Shyamalan, la fille du maître du suspense M.Night Shyamalan, réalise son premier long métrage : LesGuetteurs. Adapté du livre éponyme de A.M. Shine paru en 2021, ce film fantastique nous plonge dans une sombre forêt peuplée par de mystérieux habitants dont le principal passe-temps est d’observer les personnes perdues qui se sont réfugiées dans une maison… C’est l’étrange rituel que va découvrir Mina, une automobiliste jouée par Dakota Fanning, qui se rend dans cette bâtisse pour chercher de l’aide…  ZOÉ POZINI

S ils s ’aiment beaucoup, Ju iette (Izïa Higelin) et son père Léonard (Jean-P erre Darroussin) ont parfo s du mal à communiquer © Caro e Bethuel

Monica Bellucci incarne une chanteuse en mal de reconnaissance.© Vito Films

MOTS FLÉCHÉS

MOT MYSTÈRE

Rayez dans la grille les mots de la liste pour découvrir le MOT MYSTÈRE dont voici la définition :

« PIÈGE À SOURIS » Le mot à trouver est : ...............

C O U R T O I S I E S S E O

E E N T E N T E L M I L T R

A G E N T S I I E M I A N F

A L L E A P S L O F C D A R

H A U R O E A U N H Z S S O

K B N A R N N E I I E U U I

U R A G C C E G N T R R S G

O E C O R G A N D I U I I A

B D L U E N I A A U O M C D

L I A T N A I R C C N I E A

E A M E S S A G E R A G D M

N R A T I T E B M A R C N R

D I G O I N I T I A L E I A

E X E M P T E S S O R E R A

7 ERREURS

MOTS COUPÉS

Les quatorze mots ci-dessous ont été découpés (par groupe de trois lettres, sans distinction de syllabes) et sont cachés dans la grille. Une fois les mots trouvés, il restera un quinzième mot à découvrir.

1ACARICIDE

2ARROSABLE

3BASILIQUE

4CAMARADES

5CATATONIE

6DIAMANTIN

7HIRONDEAU

8JEANNETTE

9ORGANISÉE

10PARAPHEUR 11PSYCHISME

12SECOUSSES

13SPONTANÉE 14TURBULENT

SÉE NÉE BAS SME NNE

SEC OUS ÈRE ANI RIC

ARR CHI CAM DES OSA

TUR TIN PRI EAU MAN

ACA PAR BUL SPO ORG

HIR JEA ATO BLE ILI

IDE DIA NTA ENT PSY

EUR TTE NIE CAT MEV

OND QUE APH ARA SES

Le mot découvert est : ....................

SUDOKU

Complétez cette grille avec des chiffres de 1 à 9 de sorte qu’ils n’apparaissent qu’une seule fois dans chaque ligne, colonne et carré.

MOYEN

MOTS CROISÉS

ACACIA ACHIGAN ADAGIO AGENTS ANOURE ARMADA BLENDE BOUKHA CANULE COURTOISIE CRAMBE CRIANT CROATE

DÉGRAS DIGOIN ENFILÉ ENTENTE ESSORÉ EXEMPTE GLABRE GRANGE GRÉSIL INDÉCIS INITIALE LAMAGE MÉLANCOLIE

MESSAGER ORFROI

ORGANDI

PAËLLA

RAGOÛT

RAIDER RATITE

SANTÉ SIMOUN

SURIMI

TISANE ZINNIA

QUIZ

1 – En quelle année Louis Nicollin a-t-il pris les commandes du club de foot de Montpellier ?

A. 1966

B. 1974

C. 1984

D. 1989

2 – Que mesure l’échelle Schmidt ?

A. La douleur des piqûres

B. La perception de l’effort

C. La dureté des minéraux

D. L’état de conscience

3 – Quelle épice aromatise le café Touba ?

A. La cannelle

B. Le poivre

C. Le gingembre

D. L’anis

Horizontalement

I. Avancée de la langue. II. Attachées d’embrassades. III. Note. Espace clos. IV. Arme de guerre. Coup du sort. Sous sol. V. Instances du tennis. Saint de Bigorre. Accueille le Musée béarnais. VI. Ville d’Ombrie. Non façonné. VII. Chargés de cours de physique. Vieil accord. VIII. Affluent du Danube. Type de papier. IX. Instrument de coupe. Psitt ! X. Porte la culotte. Produit abrasif.

Verticalement

A. Sujet captivant. B. Mouvement de foule. Sans effets. C. Lac des Pyrénées. Des courses vite faites... D. Traîneau à patins. Genre théâtral. Directeur de mine. E. Morceau de couronne. Outil de crabe. F. Cavité de roche. Groupe de sporanges. G. Mille-pattes. H. Aire de vent. Peu différent. I. Pour mézigue. Faire tomber brutalement. J. Se trouve à Cambrai. Tête à couper.

SOLUTIONS

VERTICALEMENT A. NARRATRICE. B. ÉMEUTE. NUS. C. OÔ. SPRINTS. D. LUGE. NÔ. TÉ. E. ÖRE. PINCE. F. GÉODE. SORE. G. IULE. H. SSE. PROCHE. I. ME. FAUCHER. J. ESCAUT. ÉPI. MOTS COUPÉS : PRIMEVÈRE MOT MYSTÈRE : SÉDUCTEUR

moyen

SOLUTIONS

- Le sac

3. Réponse - B : Le café Touba, nommé d’après la ville sainte de Touba au Sénégal, est aromatisé au poivre de Guinée aussi appelé piment noir.

Justin Orvel Schmidt est un entomologiste américain et l’inventeur de l’échelle mesurant la douleur et la pénibilité des piqûres d’insectes.

2017. Il est décédé en juin 2017. 2. Réponse - A :

du Montpellier Hérault Sport Club de 1974 à

1. Réponse - B : Louis Nicollin est resté à la tête

TOP STAR

MOTS FLÉCHÉS MAÎTRE MOT YAKAZU

Si vous remettez en ordre les lettres mélangées, vous obtiendrez le titre de cinq chansons de Louane Emera Les titres peuvent être composés de plusieurs mots.

Découvrez un mot à l’aide de tous les mots de la grille. Le chiffre indique le nombre de lettres qui occupent la même place dans le maître mot. Les lettres du maître mot sont toutes présentes dans la grille.

Chaque ligne, colonne et carré doit contenir les neuf lettres différentes que vous trouvez dans la grille. Recherchez les neuf lettres et placez-les dans la réglette. Cherchez l’emplacement de chaque lettre. La grille résolue, il apparaîtra dans les cases grisées un MOT MYSTÈRE dont voici la définition :

Insérez les chiffres manquants. Chaque colonne horizontale ou verticale correspond à une série de chiffres même dans le désordre.

Exemple : une série de 2 cases, les chiffres seront 1,2. Une série de 3 cases, les chiffres seront 1,2,3, etc.

SOLUTIONS

14.20 Love coach malgré moi 15.55 Comment rencontrer l’âme soeur en 10 leçons 17.30 Secret Story, la quotidienne 18.30 Ici tout commence 19.10 Demain nous appartient 20.00 JT 20h 20.45 Loto 21.00 C’est Canteloup

21.10 WILL TRENT « Les ptérodactyles savent voler » Série avec Ramon Rodriguez, Erika Christensen Histoire : Un massacre dans un camp de caravaning laisse un jeune garçon orphelin. Will refuse de l’abandonner et devient son tuteur temporaire. 22.00 Will Trent, série

13.00 Journal de 13 h 13.55 Ça commence aujourd’hui 16.10 Affaire conclue 17.55 Affaire conclue, la vie des objets 18.00 Tout le monde a son mot à dire

18.40 N’oubliez pas les paroles 20.00 Journal 20 h 00 20.50 Un si grand soleil

21.10 LES BLESSURES INVISIBLES Téléfilm de

Pierre Perrier

Histoire : Camille a disparu. Meurtre, suicide ou fugue ? Deux enquêtes sont lancées : l’une, officielle, par une capitaine de police. L’autre, intime, par sa meilleure amie Marion.

22.45 JUSTICE EN FRANCE

« Cour d’appel de Caen - Audience de la cour d’assises du Calvados »

23.40 Justice en France, doc.

15.50 Les enquêtes de Morse, série 17.50

P.A.F. 18.45 P.A.F. avec Baba 19.05 Touche pas à mon poste - 1re partie 20.10 Touche pas à mon poste - 2e partie 20.45 Touche pas à mon poste

21.20 MONGEVILLE

« La porte de fer » Série avec Andréa Ferréol, Éric Berger Histoire : Avertis d’un danger au château médiéval de Roquenoire, Mongeville et Valentine ne peuvent qu’assister impuissants à un crime inexplicable…

23.10 MONGEVILLE

« Parfum d’amour » Série de Marwen Abdallah

Avec Marianne Basler, Theo Frilet 01.00 Mongeville, série

21.05 MALCOLM

« 4 épisodes » Série

22.45 MALCOLM « 3 épisodes » Série

00.00 Tiny House Nation, doc.

LE

13.50 NCIS, série 14.50 NCIS, série 15.40 NCIS, série 16.40 Un dîner presque parfait, jeu 17.50 Un dîner presque parfait, jeu 18.50 Un dîner presque parfait, jeu 19.50 Les apprentis champions, jeu

21.10 ÉTAT DE CHOC

« USA : au cœur des prisons de l’extrême »

Magazine

Pendant 6 mois, nos caméras ont suivi le quotidien des gardiens et des détenus de la prison de haute sécurité d’Albany…

23.00 ÉTAT DE CHOC

« Prison US : quand les gangs blancs font la loi » Magazine 01.10 État de choc, mag.

21.00 BASKET-BALL : PARIS BASKETBALL / MONACO « Finale. Matchs 4. BetClic Élite » Sport

23.00 L’ÉQUIPE DU SOIR Magazine

00.55 Avant-match, mag.

1. À quelle série télévisée Isabelle Adjani

a-t-elle participé ?

A. LesMisérables

B. CapitaineMarleau

C. Munch

D. LesBraceletsrouges

2. Quel était le métier de Marisol Suarez dans DeviousMaid avant de devenir domestique ?

A. Médecin généraliste

B. Professeur de littérature

C. Psychologue d’entreprise

D. Pianiste de jazz

12.25 Ici 12/13, mag. 12.55 Météo à la carte 13.55 Météo à la carte, la suite 14.30 Le renard, série, 2 ép. 16.45 Duels en familles 17.25 Slam 18.10 Questions pour un champion 19.15 Ici 19/20 20.00 Athlétisme : Championnats d’Europe

21.00 ATHLÉTISME CHAMPIONNATS D’EUROPE « À Rome » Sport commenté par Alexandre Pasteur, Benoit Durand & Nelson Monfort Du 7 au 12 juin, les meilleurs athlètes européens se retrouvent au Stadio Olimpico de Rome, pour tenter d’y décrocher un titre continental.

23.15 LES HÉROS DU PATRIMOINE

« Sport et patrimoine, toute une histoire ! » 00.20 Ces chansons de nos vacances

14.05 Munch, série 15.10 Munch, série 16.15 Munch, série 17.20 Munch, série 18.25 L’avant Quotidien 19.15 Quotidien, première partie 20.10 Quotidien, deuxième partie 20.45 Quotidien

21.25 DUELS À DAVIDEJONATOWN

« La pièce culte d’Artus comme au cinéma »

Spectacle de Julien Faustino

Retrouvez le spectacle culte d’Artus, ainsi que des séquences fictionnées réalisées spécialement pour cette soirée.

23.30 90’ ENQUÊTES

« Alcool, chauffards, vols, agressions : les gendarmes de Bretagne sur tous les fronts » 01.05 Programmes de nuit

21.00 LA BOUM

Film de Claude Pinoteau

Avec Sophie Marceau, Claude Brasseur

23.05 ON NE CHOISIT PAS SA FAMILLE

Film de Christian Clavier

Avec Christian Clavier, Jean Reno

01.05 Programmes de nuit

3. Qui est le père de Dakota Johnson ?

A. Clark Johnson, acteur et réalisateur

B. Wilko Johnson, leader du groupe Dr. Feelgood

C. Don Johnson, acteur et chanteur

D. Tim Johnson, réalisateur spécialisé dans l’animation

4. Quel nom porte l’une des plus anciennes sculptures préhistoriques ?

A. L’homme-lion

B. L’homme-lycaon

C. Lemartien

D. Lepasteurbovidien

a enseigné la littérature à l’université. 3. Réponse C : Dakota Johnson est née des amours de

15.30 Les génies de la nature au Costa Rica 16.25 Wish : Asha et la bonne étoile 18.00 Tête à tête(s) 18.15 Clique 18.55 En aparté 19.30 Tchi tcha best of 19.45 Clique 20.29 La boîte à questions 20.35 En aparté

Quand on lui demande de pitcher son premier seule-en-scène, récompensé par le Molière de l’humour 2023, Laura Felpin répond « C’est pour dire qu’on n’est pas mieux ou moins bien vivant qu’une huître. »

22.40 SIMPLE COMME SYLVAIN

Film avec Magalie Lépine-Blondeau, Pierre-Yves Cardinal 00.30 Mary & George, série

13.30 Baby Boom, doc. 14.45 Baby Boom, doc. 16.05 4 mariages pour 1 lune de miel 19.05 Secret Story, la quotidienne 20.05 Plus belle la vie, encore plus belle, série, 2 ép.

21.05 BABY BOOM

« La relève »

Cet épisode est placé sous le signe de la transmission : nous suivons trois nouvelles naissances dont l’une d’elles est un peu spéciale pour les membres du personnel hospitalier…

22.35 BABY BOOM « Toute première fois » Documentaire

00.10 Programmes de nuit

21.10 SIGNES

Film de M. Night Shyamalan

Avec Mel Gibson, Joaquin Phoenix

23.10 KAAMELOTT

Série avec Alexandre Astier, Franck Pitiot

02.00 Programmes de nuit

12.55 Au bout c’est la mer 13.35 Les docs du mag de la santé 14.40 Les œufs dans le plat 15.35 Les maîtres du feu 16.30 Génies de la nature 17.25 L’invité de C dans l’air 17.40 C dans l’air 18.55 C à vous 20.05 C à vous la suite

21.05 SI ON LISAIT À HAUTE VOIX

Magazine présenté par François Busnel

La finale de ce grand concours national de lecture réunira les 9 meilleurs candidats sélectionnés parmi les 120 000 élèves (de la sixième à la terminale) inscrits cette année.

23.10 C CE SOIR

Magazine présenté par Karim Rissouli 00.20 C dans l’air, mag. 01.25 C à vous, mag. 02.25 C à vous la suite, mag.

13.50 Fan des années 2000 14.50 Fan des années 80’ 15.40 Fan des années 80’ 16.35 Doctor Who, série 17.35 Doctor Who, série 18.30 Doctor Who, série 19.25 Soda, série

21.10 LE TRANSPORTEUR

« À cœur ouvert » Série

Histoire : Poursuivi par la police, Frank est contraint d’ouvrir le paquet qu’il transporte.

22.10 Le transporteur, série

23.10 HOMEFRONT Film de Gary Fleder Avec Jason Statham, James Franco

01.00 Agents doubles, téléfilm

21.10 FAITES ENTRER L'ACCUSÉ « Sylvie Reviriego, meurtre sur ordonnance » Magazine

23.00 FAITES ENTRER L'ACCUSÉ

« Geneviève Montillet, la diabolique d'Antibes » Magazine

5. À qui doit-on la musique d’ouverture du film Drive ?

A. Daft Punk

B. David Guetta

C. Bob Sinclar

D. Kavinsky

6. Laquelle n’est pas une discipline du surf ?

A. Le longboard

B. Le skimboard

C. Le bodyboard

D. Le wakeboard

11.35 Ça peut vous arriver chez vous 12.45 Le 12.45 13.20 Le 1245 le Mag 13.40 Un jour, un doc 17.30 Le Juste prix 18.30 La meilleure boulangerie de France 19.45 Le 19.45 20.30 Scènes de ménages

21.10 TOP CHEF « Saison 15 : Émission 14 (1 & 2/2) »

Pour cette saison anniversaire, les chefs de brigade se sont battus pour emmener leurs candidats à cette ultime étape du concours. Après 13 semaines de compétition acharnée, de défis incroyables, de plats exceptionnels, tous ont le même rêve…

23.25 OBJECTIF TOP CHEF « Saison 15 : Best of » Jeu présenté par Philippe Etchebest 00.15 Top Chef 01.25 Top Chef

14.30 Teen Titans Go ! 15.35 Molusco 16.45 Mystery Lane 17.30 Okoo-koo 18.30 Il était une fois ces drôles d’objets 18.45 Au galop !, série 19.30 Trouver sa voix(e) 20.25 Culturebox, l’émission

21.10 JEANNE ADDED

« Hyper Weekend Festival 2024 » Jeanne Added, autrice, compositrice, bassiste, interprète, était au cœur d’une soirée exceptionnelle lors de la 3e édition de l’Hyper Weekend Festival de Radio France.

22.35 PHOENIX

« We Love Green 2023 » 23.45 Metronomy aux Vieilles Charrues 2022, spectacle 00.55 Basique, les sessions, mag.

21.10 FLIC STORY

« Délinquance routière - Épisode 1 »

Documentaire

22.35 FLIC STORY

« Violences urbaines - Épisode 1 »

Documentaire

00.00 Flic story, doc. 01.10 Programmes de nuit

7. En quelle année a débuté la guerre sino-japonaise ?

A. 1918

B. 1925

C. 1931

D. 1939

8. Qui participe au bicentenaire de la Révolution française en 1989 ?

A. Les Tambours du Bronx

B. Luciano Pavarotti

C. Mireille Mathieu

D. Plácido Domingo

États-Unis…

était chargée de leur protection.

9. Quel peintre a souvent représenté la tour Eiffel ?

A. Robert Delaunay

B. Camille Pissarro

C. André Derain

D. Gustave Caillebotte

10. Combien de muscles possède la langue d’un être humain ?

A. 3

B. 7

C. 13

D. 17

Sarah Marx Avec Marie Denarnaud,

21.10 DOORMAN

Téléfilm de Ryuhei Kitamura Avec Ruby Rose, Jean Reno Histoire : Ex-soldat des Marines, Ali vient de perdre sa sœur ambassadrice et sa nièce lors d’une embuscade, alors qu’elle

21.10 LAURA FELPIN - « ÇA PASSE » Spectacle

20.55 CAPRICORN ONE Film avec Elliott Gould, James Brolin Histoire Houston, Texas. Quelques minutes avant le départ d’un vol pour la planète Mars, les trois astronautes présents dans la fusée sont évacués. Cette mission représente un enjeu électoral considérable pour le président des

machettes

23.40 Florida Murders, série

23.05 THE NIGHT CLERK Film de Michael Cristofer Avec Tye Sheridan, Ana De Armas 01.20 Nuit nouveaux talents, spectacle

sculpture en ivoire

LA RECETTE DU JOUR

GOURMAND

Clafoutis

aux framboises

8 20 min 35 min © iStock/City Presse

Ingrédients : 500 g de framboises, 8 œufs, 20 g de poudre d’amandes, 150 g de sucre en poudre, 200 g de pâte sablée.

Étalez la pâte sur un plan de travail fariné et garnissez-en un cercle à tarte de 25 cm de diamètre. Garnissez le fond de tarte d’un cercle de papier sulfurisé et recouvrez-le de légumes secs. Faites-le cuire à blanc dans le four à 200 °C pendant 10 min. Pendantcetemps,mélangezdansuneterrine les œufs entiers et le sucre. Travaillez ce mélange au fouet.Sortez le fond de tarte du fourpuisretirezlepapieretleslégumessecs. Garnissezensuitelefonddetarteaveclapoudre d’amandes puis disposez les framboises harmonieusementlesunesàcôtédesautres. Versez par-dessus les œufs battus avec le sucre.

Enfournez à nouveau et faites cuire pendant 25 min à 130 °C. Glissez le clafoutis sur un plat à tarte, ôtez le cercle et dégustez.

HOROSCOPE DU JOUR

Si vous fêtez votre anniversaire aujourd’hui

Vous n'aurez pas vraiment envie de sortir du lit. Vous rêvez d’une journée au grand air, loin de la ville… mais le travail vous attend !

aBÉLIER (21/03 - 20/04) x

Travail-Argent : inutile de vous parler de travail sous quelque forme que ce soit. Vous avez l'esprit ailleurs. Amour : votre audace donnera le tempo à votre relation. Santé : remettez en question certaines de vos habitudes.

bTAUREAU (21/04 - 20/05)

Travail-Argent : soyez plus diplomate au bureau si vous voulez maintenir une bonne ambiance. Amour : si vous êtes célibataire, une importante rencontre pourrait intervenir dans votre vie sentimentale. Santé : bonne résistance nerveuse.

cGÉMEAUX (21/05 - 21/06)

Travail-Argent : vous aurez le souci d'accomplir les choses en douceur. Amour : votre foyer, vos racines sont au centre de vos préoccupations. Santé : bonne vitalité.

dCANCER (22/06 - 22/07)

Travail-Argent : votre réalisme revient en force. Tout ce qui est lié aux démarches officielles ou juridiques est favorisé. Amour : vous donnerez la priorité à votre vie de famille. Santé : vous évacuerez vos tensions et vous vous sentirez beaucoup mieux.

eLION (23/07 - 22/08) x

Travail-Argent : vous mènerez rondement vos projets. Ne vous surchargez quand même pas. Amour : une réconciliation est possible si vous étiez fâché ou en froid avec un membre de votre entourage. Santé : dynamisme !

fVIERGE (23/08 - 22/09) x

Travail-Argent : vous commencez à récolter les fruits d'un travail qui vous a demandé beaucoup d'efforts. Amour : vous manquerez de patience avec vos proches et l'ambiance familiale sera tendue. Santé : tonus époustouflant.

gBALANCE (23/09 - 22/10)

Travail-Argent : journée gratifiante en particulier pour le secteur financier. Votre vie privée pourrait vous apporter une aide sérieuse dans certains projets qui vous tiennent à cœur. Amour : vous aurez du mal à vous intéresser à votre vie de famille. Vous avez trop de choses en tête. Santé : vous ne manquerez pas de vitalité.

hSCORPION (23/10 - 22/11)

Travail-Argent : vous devrez faire un gros effort d'organisation car vous serez soumis à un rythme de travail intensif. Amour : ne vous montrez pas si sensible ou c'est vous qui finirez par mettre la susceptibilité de votre entourage à rude épreuve. Santé : n'abusez pas du sucre.

iSAGITTAIRE (23/11 - 22/12)

Travail-Argent : vous serez amené à renforcer votre position actuelle, chassez votre impatience. Amour : cette journée privilégie les liens du cœur. Santé : dépensez votre énergie.

j

CAPRICORNE (23/12 - 20/01)

Travail-Argent : vous pourriez vous retrouver dans une situation compliquée. Amour : votre sérénité habituelle pourrait être mise à rude épreuve. Santé : prenez des vitamines.

k

VERSEAU (21/01 - 19/02)

Travail-Argent : la chance sera de votre côté. Amour : une petite mise au point s'imposera dans le cadre familial. Santé : foie fragile, attention !

lPOISSONS (20/02 - 20/03)

Travail-Argent : vous avez l'impression d'être dans une situation inconfortable. Amour : faites attention à ne pas perdre la confiance de la personne que vous aimez. Santé : petits problèmes digestifs.

ÉPHÉMÉRIDE

Saint Guy

De condition modeste,ce petit seigneur toscan était d’une grande générosité. Devenu disciple de saint François, le bienheureux Guy se retira dans une grotte près de Cortone et prêcha la pénitence. Il décéda en 1245.

Demain : Antoine de Padoue

Quelques 12 juin :

1967 : Naissance de Denis Brogniart, journaliste sportif et animateur de télévision. ll anime l’émission Koh-Lanta depuis 2002, Automoto de 2012 à 2020, Ninja Warrior : Le Parcours des héros depuis 2016 et District Z à partir de 2020 sur TF1.

1987 : L’ex-empereur de la République centrafricaine, Jean-Bedel Bokassa, est condamné à mort pour les crimes commis durant ses 13 ans de règne. Sa peine est transformée l’année suivante en prison à vie, puis en 10 ans de prison.

2021 : Le tueur en série Jacques Rançon, déjà reconnu coupable des viols et des meurtres de plusieurs femmes à Perpignan en 1997 et 1998, est condamné à 30 ans de réclusion pour le meurtre d’Isabelle Mesnage, dont le corps a été retrouvé en 1986 près d’Amiens.

Jour pour jour

12 juin 2023 : L’ancien Premier ministre italien Silvio Berlusconi est mort des suites d’une leucémie à l’âge de 86 ans. Pendant trente ans,« Il Cavaliere » a marqué l’histoire médiatique et politique du pays en révolutionnant notamment la manière de s’adresser au peuple.

Le dessin d'Alex

Charlot

Le regard de YANNY HUREAUX

Il y a, jour pour jour, 80 ans de cela, le12 juin 1944, deux mille soldats allemands encerclaient le maquis des Manises. Impossible pour ses deux cents hommes de s’échapper. Leur chef, Jacques de Bollardière, alias Prisme, leur ordonne de s’organiser en colonnes d’une cinquantaine de maquisards. Chacun d’eux doit emboîter au plus près le pas de celui qui le précède. À la nuit tombée, les filestentent de gagnerWillerzie, le village belge où elles ont l’ordre de se rassembler. Devant chacune des files, marchent des douaniers, parfaits connaisseurs des lieux, pour y avoir nuitamment traqué des contrebandiers. Peu avant minuit, Prisme apprend qu’une centaine de ses hommes s’est égarée dans les bois et les marais où ils errent, éperdus, sous la pluie battante, tandis que les Allemands les tra­

VOS DROITS

quent.En tête d’une colonne marcheAndré Patureaux, un jeune homme de Joigny­sur­Meusequi a pris pour nom «Charlot» dans unréseau de résistance. C’est à Willerzie qu’ilapprendrale massacre de cent cinq de ses frères d’armes.Maire de Bogny­surMeuse de1989à2001, André Patureaux me confia peu avant sa mort qu’après le massacre des Manises, possédé par unesoif de vengeance, il allait abattre deuxsoldatsallemandsqui se rendaient, quand un maquisardl’en empêcha. Dans ses Mémoires, le général de Bollardière témoigne de la scène: «Deux prisonniers allemands, écrit­il, étaient là, devant moi. Leur peur était telle que l’on ne voyait plus en eux des êtreshumains. J’avais honte de me sentir responsable de cette dégradation. Je donnai l’ordre de leur dire qu’ils seraient traités comme des prisonniers de guerre.» Yauque, nem!

Le délai peut s’allonger pour demander

réparation après un accident

Une personne blessée par un objet défectueux dispose de trois ans pour demander réparation, mais ce délai ne court qu’à partir du moment où l’étendue de son préjudice est connue.

La Cour de cassation a écarté l’argument d’un assureur pour qui ce délai courait à partir de l’accident.

L’EXEMPLE

Un consommateur avait été blessé par un siphon à crème de mauvaise qualité qui n’avait pas résisté à la pression et lui avait causé la perte d’un œil. L’état de la blessure et ses séquelles ayant été définitivement fixéscinq ans plus tard, la victime avait alors demandé à l’assureur du vendeur de l’indemniser en conséquence, mais ce dernier refusait.

Il est trop tard, disait l’assureur, car la loi donne trois ans pour réclamer, à compter de la date à laquelle la victime a eu (ou aurait dû avoir) connaissance de son dommage. C’était le jour de l’accident, disait­il, puisque, ce jour­là, elle a su que le produit était défectueux, elle a su qu’elle était blessée et elle savait qui était le vendeur ou le fabricant du siphon.

Mais pour avoir connaissance de l’étendue du dommage subi et

Lorsqu’une personne est accidentée, le délai de déclaration à son assurance est de cinq jours après le sinistre. camilo jimenezUnsplash

CE QUE DIT LA LOI

Un accident de la vie courante est tout accident qui peut arriver dans la vie privée, en dehors d’un accident de la circulation. La victime d’un accident de la vie courante doit prévenir son assureur dans le délai prévu par le contrat, généralement de 5 jours ouvrés.

pour pouvoir réclamer une réparation en conséquence, a rectifié la Cour de cassation, il faut attendre de connaître l’étendue du préjudice, ce qui suppose de connaître l’état définitif des blessures et des séquelles. Et en l’espèce, cela n’a pu être connu que par un dernier rapport médical signé cinq ans après l’accident. C’est alors seulement, ont tranché les juges, qu’a commencé à courir le délai de trois ans pour solliciter l’assureur et la demande n’était donc pas prescrite, même si près de six ans s’étaient écoulés depuis l’accident.