Le Journal de la Foire du Châlons du 4 Septembre 2024

de Châlons

L’EFFET JO GAGNE LES STANDS

Patrick Fiori enchante son public Page II

Notre top 5 des simulateurs à tester

Page V

L’investi Jean-Pierre Caillot au Stade de Reims Page XII

LE MOIS DE LA BIOÉCONOMIE EN GRAND EST #2

Du 30 août au 30 septembre 2024

Savez-vous que la bioéconomie est déjà dans votre quotidien ? + de 100 événements gratuits pour tout comprendre Rdv à la foire de Châlons, hall 4 au Village de la Bioéconomie

d’Infos +

II FOIRE DE CHÂLONS­EN­CHAMPAGNE

Patrick Fioria entonné les refrains de «Belle» et de «4 mots sur un piano» pour le plus grand bonheur de ses fans.

Patrick Fiori enchante le public châlonnais

Le chanteur corse assurait hier le cinquième concert de la Foire. L’occasion pour l’artiste d’interpréter ses titres récents ainsi que ses plus grands classiques.

Texte ALEXANDRE BOURASSEAU

Photos HERVÉ OUDIN

La pluie de ce début de soirée n’aura finalement pas découragé les fans de Patrick Fiori obligés de sortir les parapluies pour l’occasion. Et le chanteur corse de tacler la météo châlonnaise : « Je suis venu d’Ajaccio en avion et le pilote m’a annoncé la température de 12degrés! », avant de recevoir des « bouh » de la foule.

Pour se faire pardonner, l’artiste a notamment interprété des chansons récentes mais également ses plus grands classiques: 4 mots sur un piano, Belle, Que tu reviennes et ce, pour le plus grand bonheur de

3 QUESTIONS À...

« C’était hors du temps, inoubliable ce concert» SLICE & THE POCKET CONNECTION, PREMIÈRE PARTIE

Vous sortez tout juste de scène, comment s’est passée votre expérience devant le public de la Foire ?

Déjà, on a très chaud (rires) mais

c’était une expérience formidable, le public châlonnais était réceptif et,

« On est très fans,  on le suit depuis  Notre­Dame de Paris»  Linda, spectatrice

son public, qui a chanté à tue­tête. «  C’est magnifique, je vous prends dans mon équipe ! », a­t­il lancé, en référence à son rôle de jury dans l’émission The Voice. Au milieu de la foule, Linda et Élodie font des cœurs avec leurs mains. Mère et fille sont venues pour profiter du concert de leur idole. « On est très fans, on le suit depuis Notre­Dame de Paris », affirme Linda. Ce qu’elles aiment chez lui ?

surtout, on était contents de tous les revoir car il y en a une partie qu’on connaissait, il y avait aussi notre famille qui était présente, on lui a d’ailleurs fait une petite dédicace. C’est un grand moment car c’est trois ans de travail pour cet album, et deux ans pour faire la Foire, car cela a été une longue négociation qui s’est finie de manière positive. C’était hors du temps, inoubliable, cela passe trop vite 35minutes !

Qu’est­ce que cela fait de jouer à domicile ? Il y a un côté un peu réconfortant car on connaît les gens. Mais de l’autre, on n’a pas envie de se louper justement parce que c’est

Le groupe Slice & The Pocket Connection assurait la première partie du concert.

Des spectateurs et spectatrices de toute la région sont venus voir la performance du chanteur corse.

« Sa voix et sa gentillesse. Et puis, il est drôle aussi ! », énumère Élodie.

Patrick Fiori en a également profité pour offrir une chanson en exclusivité issue de son prochain album de reprises de chansons corses « Corsu Mezu Mezu 3 », qu’il présentera à son concert au Stade Vélodrome en 2026. « J’espère qu’on s’y verra », a­til lancé à son public.

Ce soir, retrouvez SANTA à 19 heures

chez nous et on veut que les choses soient super carrées. Et donc on a donné le meilleur de nous, on a ouvert nos cœurs au maximum pour essayer de capter les gens et d’après les bruits de la foule, cela n’avait pas l’air trop mal !

Parlez­nous de votre actualité ? On a passé beaucoup de temps à sortir cet album car c’est quinze titres, plus deux bonus qui sortiront plus tard, mais ça c’est la surprise, chut! En ce moment, sinon, on essaie d’accélérer les choses, de s’entourer correctement, éventuellement avec une maison  de disque.

Le trio a chauffé à blanc le public de Foire en Scène avant l’arrivée de Patrick Fiori.

Fort de sa voix de ténor, Patrick Fiori n’hésite pas à utiliser ses capacités vocales à leur maximum.

SPORTS

Les Jeux olympiques Paris 2024 boostent l’attractivité sportive

Un mois après une quinzaine olympique riche en émotions, et en plein cœur des Jeux paralympiques, le sport gagne en popularité et en intérêt.  Sur le village des sports et des associations, l’engouement est bien présent.

KEVIN PETIT

Les performances des athlètes français aux derniers Jeux olympiques de Paris 2024 sont encore dans les esprits des Français. Et donc des visiteurs de la Foire. Les athlètes ont marqué plusieurs générations, passionnés de sport ou non. Pour beaucoup, tellement c’est gravé dans leur mémoire, c’est hier que Teddy Riner glanait un nouveau titre olympique, que les frères Lebrun enflammaient la Porte de Versailles ou encore que Léon Marchand battait tous les records en natation. Des émotions intenses qui ont rapproché un peu plus les Français et le sport. Un attrait certain pour le sport qui se ressent dans les allées de la Foire.

« Aujourd’hui, les gens viennent pour prendre des informations,  pour discuter avec  les bénévoles. Il y a une évolution sur le regard porté au sport »

Aurélien Schenker, chef de projet  au CDOS de la Marne

Et pour sentir cet effet Jeux olympiques, il suffit de se rendre au Village des sports et des associations. Ce mercredi 3 septembre, une première vague d’écoliers châlonnais a fait le déplacement pour s’initier aux différentes disciplines. « J’ai regardé les Jeux olympiques tous les jours, même le surf. C’était super et j’aimerais bien faire du golf », concède Evan, un élève au Cours Saint­François d’Assise à Châlons qui pratique déjà du basket, du football et du handball. « Cela m’a donné envie de faire du

Les écoliers se sont essayés à différents sports: handball, judo, basket ou encore football. Hervé Oudin

breakdance », enchaîne Tom qui est dans la même classe. Pendant un peu plus d’une heure, ces jeunes se sont essayés au handball, au tennis de table, au basket, au judo ou en­

Jules Rambaut et les flammes sur le stand du Département

Ce mercredi 4 septembre s’annonce sportif avec un programme dense autour du sport. D’abord, les joueurs du Stade de Reims viendront à la rencontre de leurs supporters sur le stand de la Ville de Reims à 14 h 15 puis sur celui du Crédit agricole à 15 h 15. L’un des gros temps forts aura lieu sur le stand du Département de la Marne avec la présentation de la nouvelle Team élite Marne, à partir de 15h30. Et parmi les athlètes présents, on notera la présence du Rémois Jules Rambaut, vice­champion olympique de basket 3x3 cet été à Paris, qui est passé par les clubs de Recy puis du Champagne Basket. Les équipes féminines et masculines du club champenois seront d’ailleurs présentées sur le stand du Département à partir de 17h30. Un air de Jeux olympiques flottera sur l’espace alloué au Département de la Marne puisque les torches des flammes olympiques et paralympiques y seront exposées à partir de 11 heures. Mais cette fois­ci, elles ne s’embraseront pas.

core le mur interactif du district de football de la Marne. Un temps où le plaisir se fait entendre. Mais sur le Village, les représentants associatifs n’ont pas attendu la venue des scolaires pour palper les effets positifs des JO. « On a plus de monde que l’année dernière, confie Adrien Morgado, chargé de développement du comité départemental olympique et sportif (CDOS) de la Marne. Les gens viennent jouer et prennent du plaisir.» « On entend les jeunes parler des frères Lebrun quand ils jouent au tennis de table ou bien des basketteurs. Les Jeux ont clairement marqué les esprits. Cela parle aussi des Jeux paralympiques et des médailles qui sont remportées », enchaîne Aurélien Schenker, chef de projet au CDOS de la Marne. Enfants, adolescents ou encore adultes, tous les publics font halte au village et pas uniquement pour s’amuser. « On sent une évolution,

constate Aurélien Schenker.  Avant, les gens venaient pour passer du bon temps et s’amuser. Aujourd’hui, ils viennent pour prendre des informations, pour discuter avec les bénévoles. Il y a une évolution sur le regard porté au sport.» « On a un jeune de 13 ans qui est venu nous demander comment devenir éducateur », indique Jérôme Perrin du district Marne de football. À titre d’exemple, le club de tennis de table de Châlons a enregistré une quinzaine de licences en une journée. « Ce n’était pas le cas avant », se réjouit le chef de projet du CDOS 51. Un tel engouement que les plus de 40 clubs et associations qui vont passer dans le Village des sports espèrent ressentir. « Nous en revanche, l’Euro de football nous a fait du mal », plaisante Jérôme Perrin. Malgré l’échec l’équipe de France de football, c’est le sport avec un grand S qui ressort grandi de cet été olympique.

Ce vendredi 6 septembre, La Ligue du Grand Est de football, le district Marne de footballet l’institut régional de formation du football du Grand Est organisent la deuxième édition du Forum Emploi dans le milieu du sport. Cet événement se découpera en deux parties avec des informations et animations sur les formations à proximité du car animation de la Ligue du Grand Est de football de 14h30 à 17h30, puis une conférence, salle Pinot, de 17h30 à 19 heures sur «L’emploi: enjeu majeur pour l’inclusion, l’insertion et le dynamisme des territoires». L’ancien joueur et actuel éducateur du Stade de Reims, Anthony Weber, sera présent à cette conférence.

UN FORUM D’EMPLOI SUR LE SPORT

PRATIQUE

Le Grand Reims offre un espace de coworking

À la Foire de Châlons, il n’y a pas que des visiteurs présents pour le loisir. Certains sont là pour travailler et ont besoin d’un espace pour se concentrer, s’asseoir et se connecter: c’est possible au Grand Reims.

MARGAUD DÉCLEMY

Tout est parti d’un constat. De nombreux agents du Grand Reims ou de la Ville de Reims, les années précédentes, avaient besoin d’allumer leur ordinateur entre deux séquences institutionnelles pour contrôler leurs mails ou faire une visioconférence avec leurs collègues restés au bureau alors qu’eux étaient à la Foire. Des salariés d’autres entreprises en prospection ou des entrepreneurs avaient également besoin de se poser, à l’écart de la foule, pour bosser. Pour eux, les collectivités de la cité des sacres ont décidé de créer cette année un espace dédié afin de permettre à chacun de «maximiser ses journées».

Une zone coworking a été mise en place au rez­de­chaussée de ce stand, un peu à l’écart de l’allée. Sur place, trois tables et des tabourets sont à disposition, ainsi que des prises pour recharger son téléphone, brancher son PC, une connexion wifi et même du café et des muffins  «dans la limite des stocks disponibles», glisse­t­on sur

Wifi, prise électrique, ventilateur et même du café mis à disposition

le stand.  «On peut baisser la musique lorsque des appels sont passés, on a aussi un ventilateur ou un brumisateur à disposition en cas de fortes chaleurs.»

L’accès est libre, ouvert à tous ceux qui en ont besoin «quand il n’y a pas de séquence» sur l’espace. C’est­àdire ni conférence, ni discours ni animation. Le reste du temps, le dispositif permet de se poser pour travailler. Un étage, où a été créé un bar, est même disponible pour se replier si la place vient à manquer en bas. Vendredi d’ailleurs, la journée sera 100% réservée au coworking. De 10 h 30 à 23 heures, il sera ainsi possible d’occuper une place de l’espace dédié qui permet une concentration optimale dans cette foire où il y a quotidiennement beaucoup de vie. Un temps calme dans un univers de fête.

Une zone coworking a été mise en place au rez­de­chaussée du stand des collectivités rémoises, un peu à l’écart de l’allée. Sur place, trois tables  et des tabourets sont à disposition.

VIRTUEL

Notre top 5 des simulateurs à essayer

Poids lourds, tracteur, tractopelle… La Foire propose de nombreux simulateurs permettant de se mettre dans les conditions réelles de conduite de ces engins. Nous les avons essayés à votre place.

LE PILOTAGE D’HÉLICOPTÈRE

MILITAIRE

Dans la partie de la Foire consacrée à l’armée, le 3e régiment d’hélicoptère de combat permet de piloter un hélicoptère de type Gazelle. Casque de réalité virtuelle posé sur la tête, l’immersion dans le cockpit d’un véritable engin de l’armée est totale. Le but? Le faire décoller, voler et atterrir. « La difficulté est de jauger entre les palonniers (les pédales de l’hélicoptère) qui permettent la stabilisation de l’appareil en l’air et le manche qui entraîne son inclinaison», explique le caporal Mathéo de la réserve d’Étain dans la Meuse. Et effectivement, ce n’est pas une mince affaire puisque le giravion est très sensible aux manipulations. Heureusement, aucun crash n’a eu lieu sur la Foire.

LA CONDUITE DE TRACTEUR

2Dans l’espace Ferme de la Foire, le public peut s’essayer au simulateur de tracteur, lui aussi de la marque Acreos. « Le simulateur possède deux écrans, un avant et un à l’arrière, pour assurer une visibilité en marche avant et en marche arrière», explicite Aurélie Lapie, chargée de communication à la Chambre d’Agriculture de la Marne et responsable du simulateur. L’outil permet de suivre un parcours délimité par des plots et de se garer à la fin du circuit. Le véhicule ayant plusieurs vitesses, on est un peu tenté de faire des dérapages avec l’engin agricole.

AU VOLANT DES POIDS LOURDS

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Au fond du Village des métiers, un simulateur de conduite de poids lourds est mis à disposition du public par l’AFTRAL de Reims, un centre de formation

pour le transport et la logistique. Devant le simulateur, trois écrans: deux pour les rétros et un pour la vision centrale. Différents types de véhicules sont à tester comme un porteur simple, un autocar, un camion-citerne ou encore un semiremorque. « Il est possible de simuler le poids du véhicule et le freinage d’urgence grâce au siège monté sur des vérins pneumatiques», précise Christian Dufour, formateur dans

le transport de voyageurs et de marchandises. «Environ 600 exercices sont disponibles parmi lesquels des exercices de conduite libre, des manœuvres, des exercices guidés ou encore de perfectionnement. Le but est de montrer à l’élève en formation que conduire un poids lourd est très différent de conduire une voiture à cause de son gabarit et de ses nombreux angles morts», détaille Christian Dufour.

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AUX MANETTES D’UNE PELLE DE TRACTOPELLE

En face, le centre de formation BTP des Ardennes, basé à Poix-Terron, propose un simulateur de pelle de tractopelle de la marque Acreos. Le but est de creuser une zone et de déposer la terre dans une zone voisine. La manœuvre semble simple mais elle est plus difficile qu’on l’imagine. « Il faut arriver à

Différents types de véhicules sont à tester comme un porteur simple, un autocar, un camion-citerne ou encore un semi-remorque

bien utiliser les deux manettes qui permettent de déplacer la pelle de gauche à droite mais aussi de la faire pivoter d’avant en arrière pour creuser la terre et la relâcher. Cela demande une grande coordination des mouvements», explique William Dupont, formateur en engins de chantier pour le CFA BTP des Ardennes. Au vu de notre performance, pas sûr que nous soyons prêt pour les gros chantiers.

5LE SIMULATEUR DE VOITURE DE COURSE oujours au Village des métiers, un simulateur de voiture de course est accessible aux visiteurs. Conçu et fabriqué par les apprentis du Pôle Formation de l’Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM) de ChampagneArdenne, ce dernier répond à une démarche pédagogique à savoir de « faire intervenir toutes les formations à l’école comme les chaudronniers, les mécaniciens, les usineurs, les électriciens et électrotechniciens», explique Françoise Simeone, conseillère au pôle Formation de la Marne de l’UIMM. «Mis en service depuis une quinzaine d’années, il est amélioré chaque année par les apprentis de Charleville-Mézières et sert pour les portes ouvertes ou les foires.» Malheureusement, le simulateur ne fonctionnait pas en ce mardi de Foire en raison d’un dysfonctionnement général de la tente du Village des métiers. Dommage…

Émission web-radio sur le thème de l’école de demain, animée par les élèves du lycée Jean-Jaurès de Reims (le matin)

Présence des conseillers RH de proximité à partir de 14h (informations sur le recrutement, la reconversion...)

Retrouvez-nous aujourd’hui Hall 2 Stand 210

GIP FCIP, des solutions pour votre avenir. Forum recrutement académie de Reims le 06/09 de 16h30 à 18h, en salle Forni

Nous avons pu essayer un simulateur de pilotage d’hélicoptère dans la partie Armée de la Foire. Une sacrée expérience!

DISTINCTION

Bruno Forget élevé au grade de commandeur du Mérite agricole

Devant son épouse, ses amis et ses partenaires, le commissaire général de la Foire a reçu ses insignes de commandeur à l’espace ferme ce mardi 3 septembre.

MARGAUD DÉCLEMY

Te voilà promu sur la plus haute marche du podium, tu as la médaille d’or! » Jean Notat, ami de longue de Bruno Forget, l’a parrainé pour ce moment particulier. Mardi 3 septembre, le commissaire général de la Foire de Châlons a reçu, des mains de l’élu argonnais, les insignes de commandeur du Mérite agricole dans un lieu hautement symbolique pour cette cérémonie, l’espace Ferme.

Âgé de 63 ans, Bruno Forget a toujours baigné dans un univers agricole. Après un bref passage à la SNCF, il s’est engagé au Crédit agricole où il a gravi les échelons.

« Ce n’est pas un aboutissement mais bien un vrai stimulant pour faire une foire encore plus belle cette année et même l’année prochaine » Bruno Forget, commissaire général de la Foire

En parallèle de sa vie de famille avec Anne, son épouse, et ses deux enfants, il prend ensuite la direction de l’Union commerciale, industrielle et artisanale (UCIA) de Châlons avant de devenir le patron de la Foire de Châlons, deuxième foire agricole de France, qui accueille chaque année  «250 000 visiteurs en moyenne, ce qui paraît normal aujourd’hui mais n’a pas toujours été le cas», comme l’a rappelé Jean Notat. Et comme Bruno Forget est un homme multicasquettes, bien occupé, il a également pris la présidence de la SAS UCIA expo, de la Sepec, de la SAS du Mess des entrepre­

La médaille de commandeur du Mérite agricole a été remise par Jean Notat. Hervé Oudin

neurs… Bref, une longue liste qui marque l’engagement du Châlonnais pour son territoire.

«ON N’IMAGINE PAS LA FOIRE SANS TOI»

Fait chevalier en 2003, officier en 2013, devenir aujourd’hui commandeur du Mérite agricole, sur nomination du ministre de l’Agriculture Marc Fesneau, est une suite logique. «C’est une belle reconnaissance pour tout ce que tu fais et apportes autour de toi», a commenté Jean Notat à son ami qui cumule 32 années de foire. « Si le temps passe, sache qu’on n’ima­

gine pas la foire sans toi», a ponctué le parrain avant de laisser la parole à l’homme du jour.

Après avoir salué sa famille en particulier, Bruno Forget a indiqué qu’il allait continuer:  «Ce n’est pas un aboutissement, a­t­il glissé en commentaire, une fois sa récompense remise sous les applaudissements nourris de son entourage,  mais bien un vrai stimulant pour faire une foire encore plus belle cette année et même l’année prochaine.» Rendez­vous est déjà ainsi pris pour 2025.

PRÉSENT SUR LA FOIRE HALL 2

DÉMONSTRATION PERMANENTE

Machines à coudre - Brodeuses

Table à repasser soufflante aspirante

LES ÉCHOS DES ALLÉES

TOUTOU YOUTOU!

Toutou youtou, toutou youtou… Cette petite mélodie vous parle? Elle vous rappelle Gym Tonic, le célèbre cours donné à a TV dans les années 80 par deux femmes en justaucorps flashy?

Eh bien, sachez que vous pourrez rencontrer Véronique, l’une des deux animatrices de ce programme, ce jeudi après­midi sur le stand du Département, mais aussi lors d’une conférence donnée à 14 heures à la salle Magnum. Bonus, la pétillante septuagénaire dispensera ses conseils pour effectuer un peu de gym assise dans le cadre du Campus seniors. On espère que ce sera en tenue fluo, sur de la musique énergique comme au bon vieux temps!

BERTRAND DÉJÀ ENVOYÉ À L’ELYSÉE

«Les Sarkozy, les Hollande, moi je les ai tous vus passer sur mon stand!» Et de l’avis de cet exposant qui venait de rencontrer le président LR des Hautsde­France, Xavier Bertrand, eh bien, «il y en a des plus sympas que d’autres». Bertrand, par exemple, n’est «ni timide ni bégueule», il sait y faire, alors il le verrait bien accéder aux plus hautes fonctions: «Lui président, ça passerait bien avec les gens.» Bon, pour l’instant, ce n’est pas l’Élysée que l’élu axonais, né à Châlons on le rappelle, vise; c’est Matignon, l’étape du dessous, mais vu l’avis du commentateur politique de la Foire, ça semble jouable!

sibles!

ADRIEN TIENT À PRÉCISER

Adrien, l’homme évoqué dans nos échos des allées ce mardi, bien que non nommé, s’est reconnu et il tient à préciser qu’il ne s’est pas rendu à l’inauguration vendredi. Il ajoute qu’il travaille, au quotidien, main dans la main avec ses pairs agricoles. Pour le reste des propos tenus, ce président d’association indique qu’il motivait son équipe dans le cadre d’un conseil d’administration qui se tenait en interne, dans une salle censée être réservée, dans laquelle des oreilles indiscrètes sont venues se glisser…

DES ŒUVRES À VENDRE

Les œuvres exposées dans les allées de la Foire par la Forge des arts sont à vendre. Un panneau a fait son apparition devant le cheval situé près du commissariat central. Et l’effet est immédiat. Hier, un homme a saisi son téléphone pour se renseigner sur le prix et la possibilité de faire des statues plus petites. Alors, qui héritera de ces animaux créés à partir de matériaux de récupération achetés à des ferrailleurs de Marrakech ?

6, rue

17,

HEUREUSE RENCONTRE La Foire, ce sont avant tout de belles rencontres. Parfois entre deux personnes qui se croisent au hasard, sans s’être revues depuis au moins quarante­cinq ans… C’est de qui est arrivé à Jean­Luc et Patrice, l’un originaire de Châlons, l’autre du Pas­de­Calais aujourd’hui établi dans la Marne, qui ont partagé quelques mois de service militaire ensemble en Allemagne dans les années 70. Le premier a immédiatement reconnu le second, qui a mis quelques secondes, lui, à remettre son camarade. Il faut dire que ça commence à dater… Bien évidemment, ces retrouvailles se sont achevées par une bière et un échange de numéros. La Foire, ce lieu de tous les pos­

KING KONG A SA CHORALE Nulle raison de se plaindre de l’absence du VIP, le King Kong fait aussi l’affaire. En tout cas en journée. Hier en début d’aprèsmidi, le Club 100, formé d’acteurs locaux de domaines variés, a repris ses bonnes habitudes à l’étage du bar. Et parmi les rituels, une chanson scandée en chœur. C’est beau mais ça surprend ceux qui se baladent dans les allées de cette rue de la soif du parc des expos. C’est aussi ça la Foire.

UN VIP INCOGNITO

Sans fanfare ni grappe de journalistes, Julien Sauvage, le directeur du Cabaret Vert, a visité hier la Foire avec sa garde rapprochée. « En civil », comme il l’a glissé à L’union.  Antoine Lepaulmier, salarié de l’UCIA mais aussi employé du festival sur des courtes périodes, a assuré la visite. On peut imaginer que des idées vont émerger.

LE PETIT NOUVEAU

Les madeleines de Commercy se fondent dans le moule

Si elle fait figure de petit nouveau dans cette Foire, À la Cloche Lorraine est pourtant loin d’être inconnue du grand public: elle est en effet, depuis 1928, l’un des plus anciens fabricants de madeleines en France.  «L’histoire de la madeleine remonte à l’époque de Roi Stanislas qui, apprenant que son pâtissier a déserté, a demandé à Madeleine, sa cuisinière originaire de Commercy, de lui confectionner un gâteau inédit pour le dessert», raconte Josette Grojean, responsable de l’ancestrale boutique installée 8, place Charles­de­Gaulle à Commercy.

RENDEZ­VOUS DANS LE HALL 1

Sur son stand situé dans le hall 1, la biscuiterie vend principalement des madeleines royales. Mais que lui vaut ce titre? « Elles sont pur beurre, sans colorant et sans conservateur.  Elles ont aussi un léger arôme citronné.»  Les fameux gâteaux en forme de coquillage sont ainsi vendus par 12, 24 ou 36 et ce, en sachet, dans des boîtes en métal ou en bois, selon l’emballage le plus traditionnel. « Les boîtes en

Josette Grojean n’hésite pas à faire goûter les différentes saveurs de madeleines et de gâteaux proposées sur son stand.

bois sont fabriquées à Rigny­la­Salle dans la Meuse et sont ficelées comme à l’époque.» Des boîtes spéciales JO sont également disponibles à la vente avec une ficelle bleu­blanc­rouge.

La boutique se diversifie en proposant aussi d’autres gâteaux: à la

pulpe de mirabelle, des savaroises au chocolat, des brownies, des amandines mais aussi des madeleinettes nature ou au chocolat. « Elles sont parfaites pour accompagner le café », souligne Josette Grojean.

ALEXANDRE BOURASSEAU

IMMANQUABLES DU JOUR!

LE STADE DE REIMS

AU VILLAGE DES SPORTS Séances dédicaces, selfies et communication pour les joueurs de football. Ils sont attendus cet après­midi sur différents stands : celui de  la Ville de Reims (14h15) et du Crédit Agricole (15h15). Un conseil: repérez les grands bonhommes, les polos rouges et les attroupements. Ils ne seront pas loin.

UN DÉFILÉ

ESPACE FERME

Plusieurs organismes organisent un défilé de mode baptisé «femmes en agriculture: regards dans le temps» à 16 heures à l’Espace ferme. Présenté comme un «voyage temporel inédit», il permettra de présenter l’évolution des tenues de travail des agricultrices et viticultrices.  À découvrir.

LA JOURNÉE ARGONNE

SUR LE PARVIS

C’est une tradition, le territoire argonnais fait  sa promotion dans un grand chapiteau situé  à l’entrée principale. Cette année, l’accent est mis sur l’économie argonnaise et non plus seulement l’artisanat et le tourisme. Sept entreprises des Ardennes, de la Meuse et  de la Marne y sont attendues. Vous aussi.

DROIT

Un espace unique pour informer les justiciables

Hier, sur le parvis du Capitole, un village justice, où les ordres judiciaire et administratif étaient représentés, a permis à des visiteurs de venir à la rencontre des professionnels.

Les professionnels du droit et de la justice étaient réunis ce mardi.

ADRIANE CARROGER

La justice est un droit fondamental pour chaque citoyen, indépendamment de sa situation financière, sociale ou géographique. Le conseil départemental de l’accès au droit (CDAD), doté d’un budget de 80000€ alimenté par l’État et les subventions des collectivités territoriales, est présidé par Jennyfer Picoury, présidente du tribunal judiciaire de Châlons. Elle a pour vice­présidente Annick Browne, la procureure de Châlons­en­Champagne. Le CDAD a la mission de mettre à la disposition des administrés des lieux où ils pourront trouver une information générale sur leurs droits et obligations, une assistance et un accompagnement personnalisé dans leurs démarches administratives.

OÙ?

Dans les points­justice: ce sont des lieux d’accueil gratuits et permanents, permettant d’apporter à titre principal une information de proximité sur leurs droits et devoirs, aux personnes ayant à faire face à des problèmes juridiques ou administratifs. Les services d’accueil des deux tribunaux judiciaires du département (Châlons­en­Champagne et Reims) sont des points­justice. Il y en

80 000

C’est, en euros, le budget dont est doté le conseil départemental de l’accès au droit (CDAD)

a également 19 autres sur le ressort du parquet de Châlons comme dans les maisons France services de Courtisols et Suippes ou à l’Ordre des avocats du barreau châlonnais.

PAR QUELS BIAIS?

Des bons de consultation Ils sont destinés aux personnes qui, n’ayant pas encore d’avocat, s’interrogent sur leurs droits ou sur l’opportunité d’une action en justice. Ils permettent de consulter un avocat inscrit dans les barreaux de Reims ou Châlons, gratuitement, pendant 30minutes.Deux types de bon existent: les bons classiques, destinés aux personnes non imposables, et les bons victimes, destinés aux personnes victimes d’une infraction pénale (atteinte aux biens, atteinte aux personnes…), sans condition de ressource. 1600 bons ont été distribués en 2023.

Des permanences gratuites assurées par des professionnels du droit dans les points­justice

Un village justice: un seul et même lieu

Jusqu’à présent, et depuis de nombreuses années, l’administration pénitentiaire était présente et la chaîne judiciaire associée. Cette année, c’est carrément un village justice qu’ont voulu monter Jennyfer Picoury, présidente du tribunal judiciaire de Châlons, et ses collègues, en y associant toute la chaîne justice, pas seulement judiciaire mais aussi administrative puisqu’à Châlons, « nous sommes sur un site unique où

LE TOP ET LE FLOP

La ruralité en force

La Ville de Suippes a été présente toute la journée, avec à ses côtés, la communauté de communes. Trois temps forts ont été co­organisés et le matin, l’installation du matériel a été réalisée par le maire de Suippes, les directeurs généraux des services des deux collectivités et le chargé de mission de la CCRS. Eh oui, en ruralité, on est débrouillard !

Des consignes pas respectées

La ferme pédagogique voit défiler de nombreux visiteurs, intéressés par les animaux qui sont présents. Sur le site, la consigne est assez claire: on ne carresse pas les bêtes. Pour autant, certains ne prenent pas en compte la directive, obligeant le speaker à faire plusieurs rappels au micro. C’est pourtant une consigne simple à respecter.

PARVIS

De 10 à 18 heures, l’INAO, avec le soutien des producteurs et des professionnels, proposera de nombreuses animations pour petits et grands. Des découvertes et dégustations gratuites de produits régionaux, des rencontres avec les producteurs locaux, jeu­concours, parcours de l’origine, pour découvrir les différents signes officiels, expériences gustatives avec des démonstrations culinaires, présentation des accords mets/vins de nos régions par les étudiants en BTS au lycée d’Avize Viti Campus.

ESPACE FERME

Aucune condition n’est requise, tout le monde peut bénéficier gratuitement de ces permanences. Il est toutefois nécessaire de contacter les points­justice accueillant ces permanences pour prendre rendez­vous. Des guides Ils sont destinés aux détenus sortant de prison de Reims et de Châlons avec tous les numéros utiles dans des domaines aussi variés que la santé (à qui s’adresser pour la sécurité sociale, pour les addictions, etc) l’insertion professionnelle, l’aide alimentaire, etc.

Le CDAD, c’est aussi des actions de prévention auprès du jeune public contre la prostitution juvénile comme l’an passé où le CDAD est intervenu dans les foyers de l’enfance, à travers la sensibilisation aux produits stupéfiants également dans les établissements scolaires, notamment le cannabis de synthèse.

«On a aussi mis en place un festival du film judiciaire», indique Jennyfer Picoury, avec des films projetés une fois par mois, notamment à Châlons à La Comète. «On a tous les publics et avec le ministère de la Justice, on travaille avec les jeunes sur ce qu’est la justice».  On peut citer par exemple, le procès fictif qui a réuni l’an dernier des lycéens de Pierre­Bayen et JeanTalon.

cette cité judiciaire regroupe les deux ordres » Ce mardi, la quasi totalité des métiers du droit était donc représentée du début du prononcé de la décision jusqu’à l’exécution pénale, avec l’admnistration pénitentiaire, ou civile. Avocats, greffiers, juges, surveillants pénitaires, conseillers pénitentiaires d’insertion et de probation étaient donc réunis en un seul et même lieu.

De 14 à 15 heures, l’après­midi dédié aux femmes pour l’agriculture propose une table ronde «Révolution verte: les agricultrices, alliées de la biodiversité» à l’espace VIP de l’espace ferme. L’espace Ferme propose également une animation organisée par l’Asinerie de Pes Vitis à partir de 15 heures.

ESPACE FEUILLATTE

À9 h 45, l’agence Urbanisme de Châlons organise une conférence­débat

«Une agence d’urbanisme au service du Pays de Châlons­en­Champagne, 50 ans de coopération et d’expertise». Rendezvous à l’espace Feuillatte.

ACADÉMIE DE REIMS

De 14 à 17 heures, l’académie de Reims propose sur son stand une webradio sur le thème de l’école de demain animée par le lycée Jean­Jaurès de Reims. Enfin, des conseillers RH de proximité seront présents.

ESPACE SÉCURITÉ

De 15 à 18 heures, un agent spécialisé pour les nouveaux animaux de compagnie (NAC), avec ses animaux notamment des serpents sera présent.

DÉPARTEMENT DE LA MARNE

Toute la journée, le stand du Département propose un mur interactif Lü, la présentation de la flamme des JO, une démonstration de tennis de table pour personnes mal voyantes ou non voyantes ainsi que des interventions de personnalités de handisport.

FRANCE TRAVAIL

Toute la journée, ce mercredi est dédié à l’aide à la personne sur le stand France Travail.

à la Foire de Châlons

RENDEZ-VOUS

DÉFENSE

Les militaires au garde à vous pour la journée des Armées

Les visiteurs sont invités à se rendre sur le stand des Armées ce mercredi 4 septembre pour partir à la découverte des régiments du territoire et de leurs engins.

L’ESSENTIEL

● La journée dédiée aux Armées se déroule ce mercredi 4 septembre sur la Foire de Châlons.

● Le stand de l’Armée est à retrouver au niveau des aménagements. extérieurs, près de Foire en scène.

● Toute la journée, les militaires des régiments du territoire et centres de recrutement ou d’entraînement se tiennent à la disposition des visiteurs.

MARIE CHARRIER

Comme chaque année, il y a du beau monde sur le stand des Armées, situé au niveau des aménagements. extérieurs, près de Foire en scène. Légion étrangère, centre d’information et de recrutement des forces armées, 40e régiment d’artillerie, groupement de soutien de base de dé­

fense, 3e régiment du génie, base aérienne 113, 132e régiment d’infanterie, 501e régiment de chars de combat, 8e régiment du matériel… Une dizaine de régiments et d’organismes sont présents sur la Foire de Châlons pour évoquer la vie de militaire.

Tous se tiennent prêts à accueillir encore davantage de visiteurs en ce mercredi 4 septembre, dans le cadre de la journée des Armées. «C’est un moment important pour recruter et œuvrer au rayonnement de nos régiments. On veut débarrasser les gens des a priori et des préjugés qui collent à la peau de l’armée», témoigne l’adjudant Fred, de la Légion étrangère.

«On se tient à la disposition du grand public pour répondre à leurs questions, expliquer en quoi consistent nos missions et leur présenter nos véhicules», ajoute le caporal Amine du 51e régiment d’infanterie, en montrant le Serval, le

« C’est un moment  important pour recruter et œuvrer au rayonnement  de nos régiments » Adjudant Fred

véhicule blindé multirôle léger phare de l’unité militaire. Du côté du stand du Centre d’entraînement aux actions en zone urbaine (Cenzub) de Sissonne, on se prépare également à accueillir des curieux de tout âge. «On va grimer les enfants et évoquer l’évolution de nos moyens avec ceux qui s’y connaissent. On voit chaque année, beaucoup d’anciens du service militaire», indique le caporal­chef première classe Louis.

«ÇA NOUS CHANGE DU QUOTIDIEN»

Sur le stand du 40e régiment d’ar­

e RI présenteront le Serval.

tillerie, on mise sur les engins et notamment le Caesar, mastodonte d’acier équipé d’un système d’artillerie. Mais aussi sur le minidrone de renseignement. Une porte d’entrée pour  «expliquer

l’histoire et l’évolution du régiment».  «Les gens sont toujours curieux de voir les véhicules et de nous rencontrer, glisse le première classe Abdelah du 40e RI.  Et nous, ça nous change du quotidien.»

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Marie Charrier

AUTOMOBILE

38 Foires au compteur et la dernière de Thierry Delaval

Le conseiller commercial de Renault, qui y a fait toute sa carrière depuis 1985, participe à sa dernière Foire avant sa retraite en janvier 2025. Rencontre.

ALEXIS BOUZIN

Il en a vu des choses à la Foire. Thierry Delaval participe cette année à sa 38e et dernière Foire en tant que conseiller commercial chez Renault. À bientôt 62 ans, l’homme originaire de Saint­Memmie et installé à Sarry, vit ses derniers jours de Foire avant de profiter d’une retraite bien méritée en janvier 2025.

Le Marnais a fait ses débuts chez Renault en 1985 sous l’ère Trenti. Il a alors 22 ans et de l’énergie à revendre. « En sortant de l’armée, j’ai cherché du travail alors que le pays connaissait une période de chômage importante. J’ai postulé chez un artisan et chez Renault. Les deux m’ont accepté mais l’artisan m’a conseillé d’aller chez le concessionnaire, je ne peux que le remercier », raconte l’énergique Thierry Delaval.

Marié à Nathalie, père de Salomé et Yann, Thierry Delaval s’apprête à profiter de sa retraite

« Lancé pour cinq ans et après on verra », le conseiller commercial y a fait une carrière de quarante années

De ses 22 à ses 61 ans, Thierry Delaval a fait toute sa carrière chez Renault. Alexis Bouzin

voir quand ils changent de véhicule », glisse­t­il.

« Toutes les concessions s’entendent bien. On échange ensemble ». Marié à Nathalie, professeure à

AU FIL DES STANDS

DU LOURD, sur le dos et même sur la tête. Le peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (Psig) de Châlons a proposé au public de découvrir ses missions et, surtout, son matériel en faisant enfiler aux volontaires son gilet et son casque lourd d’intervention. Soit  25 kilos en plus sur soi! Les plus motivés ont entamé une série de dix squats avec ce poids avant de s’essayer au tir au laser. Pas facile, mais tel est le quotidien des hommes du Psig !

AUX PETITS SOINS DE VOS CHEVEUX. Sur le stand SatineHair, sous le chapiteau, on ne résiste pas à tester directement le matériel: brosse 3 en 1, boucleur 3 secondes, lisseur... «Les femmes adorent se faire chouchouter, elles n’hésitent pas à s’arrêter et elle voient directement la différence !», annonce Emilia, l’une des vendeuses. Un petit salon de coiffure en pleine foire.

CHAMPION DU MONDE,  Il fallait se lever tôt, hier matin, pour avoir la chance de rencontrer l’un des champions du monde de football 1998, Lionel Charbonnier, sur le stand du Crédit Agricole. L’ancien gardien de l’équipe de France était invité par l’Adjan Business Sport, une école basée à Reims, pour discuter avec les entrepreneurs du réseau Adjan. Il a ensuite pris le temps de découvrir la Foire en y restant une bonne partie de la journée.

PLOUF !  Leur stand ne passe pas inaperçu et donne même envie par ces fortes chaleurs. Avec sa piscine remplie d’eau bleue, sa licorne flottante et son matériel en exposition, DT line, originaire de Bezannes, attire. Le specialiste des pisicines et spas, qui emploie dix salariés, installe, entretient et dépanne. «On prend les projets du début à la fin, sans sous­traitance, on fait du prêt à plonger.» Rafraîchissement garanti...

Après avoir prêté serment, nous sommes adoubés Chevalier de l’Arc. Un moment solennel qui fait honneur aux traditions de la Champagne. Hervé Oudin

J’AI TESTÉ POUR VOUS

L’intronisation à la confrérie des Chevaliers de l’Arc

Huit personnalités ont été intronisées, hier, au sein de la confrérie des Chevaliers de l’Arc du Mesnil­sur­Oger, parmi lesquelles Jean­Pierre Caillot, Ludovic Vachet… et moi, journaliste à L’union!

KEVIN PETIT

C’est un honneur auquel se mélange l’étonnement. Un honneur car, moi journaliste de L’union, j’ai fait partie des huit chanceux (le neuvième n’ayant pas pu venir) à avoir été choisi pour être intronisé au sein de la confrérie des Chevaliers de l’Arc du Mesnil­sur­Oger. Et de l’étonnement, car je ne pensais pas mériter un tel honneur. Quand arrive l’heure fatidique de 15 heures, je m’approche de l’espace Ferme sans savoir à quelle sauce je vais être mangé. Car oui, étant originaire du Pas­de­Calais et ne faisant partie d’aucune confrérie, je suis un novice qui ne maîtrise pas tous les codes malgré mon amour pour les bons vins et champagnes. Cela se vérifie par ma tenue vestimentaire. Une chemise blanche pour les habitués, un modèle fleuri pour moi. Peu importe, j’ai choisi le confort à l’élégance mais je ne passe pas inaperçu. Les minutes défilent et sans surprise, la cérémonie prend du re­

Le protocole est précis : après une présentation de la part du gouverneur des Chevaliers de l’Arc, Gilles Marguet, il est temps de prêter serment

tard. C’est la Foire! Les personnalités arrivent au compte­goutte. « On peut avoir la liste des personnes intronisées », demande Ludovic Vachet, président du syndicat des bouchers de la Marne et de l’union des commerçants de Châlons. « Je l’ai mais je la garde secrète », lui répond une interlocutrice. Les représentants de la confrérie font leur apparition dans leur tenue traditionnelle. Et c’est parti pour la cérémonie. Déjà que je détonnais par ma tenue, c’est aussi le cas par rapport au standing des autres intronisés qui sont à côté de moi: Jean­Marc Roze, président du Département de la Marne, Jean­Pierre Caillot, président du Stade de Reims, Hervé Sanchez,

« Perpétuer les traditions de la Champagne»

Ce n’est pas la première fois que des personnalités sont intronisées sur la Foire de Châlons. « On l’a fait l’année dernière avec les Grosses Têtes, se remémore Gilles Marguet, gouverneur de la confrérie. À travers les intronisations, on veut convertir les gens au blanc de blanc et donc au chardonnay. On est des ambassadeurs de notre terroir.» Cette confrérie, établie au Mesnil­sur­Oger, ne date pas d’hier et est bien ancrée dans la Champagne. « On est une confrérie à double tête. On est chevalier de l’Arc, pour les archers, qui datent de 1508, et en 1843 c’est la mutation en confrérie de la Saint­Vincent comme souvent dans le vignoble. On a pour mission de perpétuer les traditions de la Champagne. C’est notre mission », détaille le gouverneur. Mais est­ce qu’un chevalier est soumis à des obligations? « Non, c’est plutôt passer des moments conviviaux lors de nos événements comme la Saint­Vincent ou notre soirée blanche au clos Saint­Vincent », conclut Gilles Marguet.

président de la Chambre d’agriculture de la Marne, ou encore Ludovic Vachet.

Nous sommes appelés un par un. Et quand vient mon nom. « Madame, s’il vous plaît, il est interdit de caresser les truies à travers la barrière », lance le speaker de la ferme pédagogique dans son micro. Jusqu’au bout, mon intronisation ne sera pas comme les autres. Nous sommes donc tous alignés, une coupe de champagne à la main. Le protocole est rigoureux, après un discours du gouverneur des Chevaliers de l’Arc, Gilles Marguet, il est temps pour nous de prêter serment. Levons nos verres. « Vive le Mesnil­sur­Oger », clame­t­on comme une seule voix. « On peut boire notre coupe? », demande aussitôt Ludovic Vachet. « Oui parce que ça risque de s’évaporer », taquine le président du Stade de Reims. Les membres de la confrérie nous présentent, nous adoubent en tant que chevalier avec une épée spécifique et nous remettent notre médaille, un modèle accroché à une grosse chaîne qui ne passe pas inaperçue autour du cou. Il ne manquait plus que la Marseillaise et je me serais pris pour Léon Marchand. Oui, c’est beau de rêver. Applaudissements, les verres trinquent. Malgré ma chemise à fleurs, je suis intégré dans une grande et belle famille que celle de la confrérie des Chevaliers de l’Arc. Moi qui suis un grand fan de Kaamelott, je ferai honneur à ce statut. Blague à part, le moment a été solennel et honorifique. Une bien belle tradition. Le rendez­vous est pris pour la prochaine Saint­Vincent. Quelle belle cuvée 2024.

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PORTRAIT JEAN-PIERRE CAILLOT

Qui est le patron du Stade de Reims ?

Président du Stade de Reims, dont les joueurs sont présents à la Foire ce mercredi, et dirigeant de l’entreprise qui porte son nom, Jean­Pierre Caillot est un acteur du territoire, tant sur l’aspect sportif que sur l’aspect économique.

CASSANDRA DUCATILLON

SUPPORTER DEPUIS TOUJOURS

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«Je suis ce qu’on appelle un président historique  Jean­Pierre Caillot. Là où de nombreux clubs de Ligue 1 voient beaucoup de présidents placés par un actionnaire, lui a gravi les échelons.

Chef d’entreprise et sponsor, il arrive finalement au statut de président en 2004. «  Le Stade de Reims, c’est le club de mon cœur. Jamais je n’aurais pu, comme d’autres le font, être président dans un autre club, dans une autre région. jeune Jean­Pierre Caillot tapait le ballon rond dans l’ancienne enceinte du Stade de Reims. « pelle un président passionné » d’approcher son idole, Carlos Bianchi.

2PRÉSIDENT DES PRÉSIDENTS

Jean­Pierre Caillot est aujourd’hui le doyen des présidents de clubs en France. Il est arrivé en tant que sponsor en 1993 avant d’enfiler le costume de président en 2004. «  Toutes ces années, on va dire que la société a bougé mais le monde du football a beaucoup plus changé. Moi, je fais office de lien entre cette ancienne génération et la nouvelle  », explique­t­il. Car, après des années difficile, le club réussit à se hisser en Ligue 1, l’élite du football professionnel, que le club n’a plus jamais quitté depuis.  Au Stade de Reims comme à la Ligue de football professionnel, il a été témoin et acteur de cette fameuse évolution. Sa fonction de président le propulse au cœur du football et des décisions d’ampleur quant à l’avenir de la discipline. Il a d’ailleurs récemment été omniprésent dans les médias nationaux sur le sujet des négociations des droits TV. Pas de doute, c’est un homme bien occupé.

Jean­Pierre Caillot a été élu président du club en mai 2004.  Stéphanie Jayet

• Jean­Pierre Caillot est né en 1961.

• Il dirige une entreprise de transport qui porte son nom, Caillot Transports. Sponsor du Stade de Reims depuis 1993, il a gravi les échelons du club au fil du temps.

Avant d’être un président de club, JeanPierre Caillot est avant tout un chef d’entreprise. Dans une bonne partie du pays, des camions sérigraphiés à son nom sillonnent les routes.

Caillot Transport emploie 1000 salariés et s’est installé sur quinze sites en France. Il gère son club avec le même sérieux qu’il gère son entreprise, ce qui lui vaut le salut de la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG) tous les ans.  À titre personnel, je suis très fier de créer de l’emploi dans notre région. J’ai la chance que mon entreprise de transport fasse rayonner la région, d’être à la tête du club local. Chaque fois qu’on gagne, au foot comme dans le transport, c’est Reims qui gagne, c’est la région qui gagne  », évoque­t­il.  Et quand on est aussi fier et chauvin que lui, ce n’est pas rien. Match de gala à Épernay, délocalisation sur la Foire ou autres événements qui brassent du monde dans la région, le président Caillot est un défenseur C’est un point essentiel pour moi. Le Stade de , précise­t­il. Jean­Pierre Caillot tient à hisser le club au rang d’ambassadeur de la région. La présence de ses joueurs sur tous Ce maillage territorial tend à développer le « supporteurisme » chez les fooAvant, quand j’allais à Cormontreuil ou à Reims, je ne voyais que des t­shirts du Barça, de Paris… Aujourd’hui, il n’est plus rare de voir », commente avec fierté le président du club. La Cité des Sacres se fait ainsi une place sur la carte de France, pour les locaux et bien au­delà. Récemment parti en préparation physique au Japon, le club a, Aujourd’hui, les gens savent placer Reims » Jean­Pierre Caillot se dit ouvert aux partenariats, aux échanges et aux rapprochements. Une façon de faire la promotion

• En mai 2004, il est élu président du Stade de Reims après avoir été vice­président et président délégué.

• Depuis plusieurs années, il dépêche des joueurs et joueuses du Stade de Reims sur la Foire de Châlons.

Un solide partenariat noué avec son « ami, Bruno » qui n’est autre que Bruno Forget, le commissaire général de la Foire.