Le Journal de la Foire du Châlons du 8 Septembre 2024

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de Châlons

À consommer avec modération, l’alcool demeure une boisson prisée qui rime avec moment de convivialité sur la Foire. Les mocktails, ces alternatives sans alcool, restent pour l’instant peu présents et  surtout, moins consommés que les classiques sodas, jus et eaux.

À CHACUN SON BREUVAGE

Déluge d’émotions avec Pascal Obispo Page B

TESTÉ POUR VOUS La marque Made in Marne fête ses trois ans Page F

La chute en tyrolienne depuis  la grande échelle des pompiers Page J

LE MOIS DE LA BIOÉCONOMIE EN GRAND EST #2

Du 30 août au 30 septembre 2024

Savez-vous que la bioéconomie est déjà dans votre quotidien ? + de 100 événements gratuits pour tout comprendre Rdv à la foire de Châlons, hall 4 au Village de la Bioéconomie

d’Infos +

B FOIRE DE CHÂLONS­EN­CHAMPAGNE

Fort d’un répertoire colossal et d’une énergie communicative, Pascal Obispo a enchaîné ses morceaux phares pendant près de deux heures.

L’expérience d’Obispo enflamme Foire en Scène

Pascal Obispo a régalé son public avec des chansons écrites pour lui­même mais aussi pour d’autres icônes de la chanson française. Plus de 15 000 personnes étaient présentes.

Photos AURÉLIEN LAUDY

Texte ALEXANDRE BOURASSEAU

Devant la scène, les k­way et les parapluies étaient de sortie. Le concert aurait même pu prendre l’eau si la pluie n’avait pas fini par s’estomper et laisser place à un Pascal Obispo, tout feu tout flamme. Le pontife de la chanson française a débarqué tout vêtu de blanc avec un «O» noir inscrit à l’arrière de sa veste mais surtout, avec ses fameuses lunettes teintées.

Dernière date de sa tournée des festivals, la Foire de Châlons a eu droit à un orchestre fourni pour accompagner l’artiste. Un petit monde qui s’est affairé à rejouer tous ses classiques et on peut dire qu’ils avaient

«Mon répertoire a déjà trente ans. Je ne  m’attendais pas à  pouvoir le chanter  trente ans plus tard»  Pascal Obispo

L’auteur, compositeur et interprète a eu la chance de se produire devant une fosse pleine à craquer.

Les spectateurs de Foire en Scène ont vibré au rythme des plus grands titres de leur idole.

FLORENTIN JOBERT

SOSIE D’OBISPO

« J’aimerais devenir  son sosie officiel»

Comment êtes-vous devenu le sosie de Pascal Obispo?

Je ne suis pas le sosie officiel mais j’aimerais le devenir. Depuis deux ans, j’ai commencé à être sosie

l’embarras du choix: «L’important c’est d’aimer», «Sa raison d’être», «Lucie», «Mourir demain», «Tombé pour elle»…

Des chansons composées par lui et pour lui mais aussi pour d’autres comme «Zen» de Zazie, «Tu trouveras» de Natasha St­Pier, «L’envie d’aimer» de Daniel Lévy et bien sûr «Allumer le feu» de Johnny Hallyday.

À ÉPERNAY 3 QUESTIONS À... ....................................................

parce que les gens me faisaient remarquer la ressemblance. Un jour, j’ai voulu pousser la similarité. J’ai commencé à regarder ses photos pour me raser comme lui. Je me suis fait le même piercing à l’oreille. Maintenant, les gens m’interpellent dans la rue et sur la Foire.

Quel est votre rapport à l’artiste? J’ai découvert Pascal Obispo avec «Tombé pour elle». Je n’assiste pas à tous ses concerts en raison de ma vie de famille et de ma vie professionnelle. Par contre, j’ai tous ses albums. J’écoute son

« Mon répertoire a déjà trente ans. À l’époque, je ne m’attendais pas à pouvoir le chanter encore trente ans plus tard alors merci pour ça », a­t­il notamment confié à son public entre deux chansons.

Si en trente ans, Pascal Obispo a bien évidemment pris de l’âge, force est de constater que sa musique, elle, ne semble pas avoir pris une ride.

Aujourd’hui, retrouvez PATRICK BRUEL à 17 h 30

dernier, «Le Beau qui pleut», tous les jours dans la voiture. Ma fille de 2 ans connaît aussi les chansons. J’aime bien le personnage et j’aime bien l’artiste mais je n’ai pas non plus ses posters chez moi!

Est-ce que vous chantez? Cela m’arrive, je fais des karaokés et les gens me disent souvent que je chante bien… Mais je n’aime pas ma voix. Je suis trop timide.Initialement, je suis musicien et chef d’orchestre. On dit toujours qu’un bon musicien fait un très mauvais chanteur!

Pascal Obispo a notamment pu compter sur ses nombreux musiciens pour allumer le feu sur scène.

Le trio One for U2 a assuré la première partie en reprenant des classiques du groupe irlandais.

CONSOMMATION

Le sans alcool se fait une petite place dans les tournées des visiteurs

À consommer avec prudence et modération, l’alcool demeure, malgré ses risques, une boisson prisée qui rime avec moment de convivialité sur la Foire. La sobriété, de plus en plus prônée, ne règne pas en maître dans les débits de boissons du parc des expositions, où les mocktails et bières 0% se font rares.

CASSANDRA DUCATILLON avec MARGAUD

la tienne, Etienne! Vous ne portez peut­être et sans doute pas ce prénom et pourtant, vous avez certainement trinqué au coin d’un bistrot dans les halls ou à l’angle d’une allée. En France comme à la Foire, l’art de l’apéro est maîtrisé à la perfection. Binouzes et cocktails ne se font pas rares et s’invitent sur la presque totalité des tables et des comptoirs. Si la tendance générale, au niveau national, est à la baisse de la consommation et que de plus en plus de personnes prennent le pas de la sobriété, le parc des expositions ne semble pas vraiment atteint. Entre copains et collègues, la pinte de blonde triomphe davantage que le sans alcool. Il est à peine 11heures ce samedi quand une table de bons vivants s’installe au Valmy.

«On boit souvent mais ce n’est pas pour autant qu’on prend des cuites à chaque fois. On peut partager une bière et s’arrêter» Hugo

Ici, on ne tourne pas au galopin. «La bière, c’est en pinte!», intervient un homme au bout de la terrasse. Peut­être un peu éméché, il n’en demeure pas moins dans le vrai concernant Julien, Thomas et Hugo. «La bière, c’est l’habitude, annonce le premier. Ça a bon goût, c’est convivial.»

Mais attention, pas question pour le trio d’abuser du breuvage en permanence. Si un écart est permis de temps à autre, ils savent tout de même faire dans la mesure.  «On boit souvent mais ce n’est pas pour autant qu’on prend des cuites à chaque fois. On peut partager une bière et s’arrêter», prolonge Hugo.

Julien, Hugo et Thomas partagent une pinte ce samedi en fin de matinée, un moment de convivialité pour ces trois amis. Jean-Charles Merlin

Parfois même, ils boivent du soft (sodas, eaux, cafés, jus, thés glacés…) sans pour autant s’être laissé tenter par ces boissons au nom d’alcool… sans alcool. Bière 0%, cocktails à base de jus de fruits… «Peutêtre juste pour goûter, mais pas pour tout le temps», assure Julien. Le champagne sans alcool? Misère! La question a bien failli déclencher une émeute au comptoir. Plus sérieusement, plusieurs sont ceux à estimer ces boissons trop chères pour qu’au final, la matière la plus coûteuse ne coule pas dans le gosier. Dans le café installé le long du Capitole, face au stand de la

Quelques mocktails sur les tables

Des boissons sans alcool, en dehors des classiques softs comme le Coca­cola, le Perrier, les jus de fruits et thés glacés, il nous a été difficile d’en trouver dans les bars de la Foire. Marine, 29 ans, enceinte de cinq mois, a elle réussi à consommer un virgin mojito. Attablée avec son compagnon et deux amis, elle est ravie d’avoir pu trouver cette solution. «Je ne savais même pas que ces propositions existaient ici et c’est bienvenu vu mon état », sourit la future maman. Plusieurs établissements, à l’image du Fraîcheur bar ou du Red Fish, servent des mocktails, soit des boissons

Ville et de l’Agglomération de Châlons, l’option mocktail n’existe pas. «Un panaché, à la rigueur!», rit une serveuse. Bien souvent, ceux qui n’auraient pas trouvé leur bonheur se rabattent sur des boissons pétillantes.

«LES GENS VEULENT SE FAIRE PLAISIR» Au Red Fish, derrière le Capitole, on constate un petit intérêt pour ces boissons préparées sous les yeux des clients, mais sans alcool.  «Les gens veulent se faire plaisir en dehors des softs traditionnels, remarque Stéphane Michelet, patron de l’établissement châlonnais.  Cela repré­

reprenant bien souvent les ingrédients d’un cocktail tout en remplaçant l’alcool par un autre jus de fruits, à des prix égaux ou inférieurs à 10 euros. On trouve ainsi du Vibrante spritz à base de Martini vibrante, de tonic et d’une tranche d’orange ou du Floreale Mule, composé de Martini floreale, de ginger beer et de citron vert, du Bluesky, mélange de limonade, de jus de citron vert et de Curaçao sans alcool pour la touche bleutée. Des versions qui permettent d’éviter les classiques virgin mojito et piña colada. Un peu de diversité dans le verre!

LA PRÉVENTION

sente aujourd’hui 10 à 15% de nos ventes de cocktails.» Chez Juan Carlos, au Flor de Mojito, même observation. Si elle n’est pas majoritaire, la commande de cocktails sans rhum ne se fait plus si rare aujourd’hui, comparé à une autre époque. «Souvent, c’est pour les familles. Les enfants veulent boire la même chose que leurs parents. Mais vous vous doutez bien qu’on ne leur sert pas avec alcool!» Spécialisée dans la confection d’une base à consommer en mojito, son équipe la sert alors, pour les mineurs, avec une limonade et de la glace pilée en lieu et place du rhum.  Pour Christophe, qui connaît un peu la maison, accoudé au comptoir avec un ami, c’est avec dose alcoolisée, car lui aime  «les bonnes choses de la vie»  comme il l’exprime. Hors de question pour lui de supprimer ce qui fait l’essence même de ce cocktail des plus populaires en France. Parce qu’après tout, malgré tous les messages diffusés en prévention pour préserver sa santé, l’alcool reste omniprésent dans la société et par conséquent, à la Foire. Lieu d’instants de convivialité, elle propose des breuvages divers et variés, pour tous les goûts et tous les porte­monnaie.  Difficile donc de ne pas se laisser tenter par une petite pinte servie par son barman préféré pour trinquer avec ses camarades et modération…

AU RENDEZ-VOUS

L’alcool est responsable d’un accident de la route sur trois. Dangereuse pour celui qui la consomme, comme pour les autres, cette substance ne se conjugue pas avec la prise du volant. Au cœur du village des forces armées, la Prévention routière tient ainsi un stand avec différents ateliers pour sensibiliser aux risques. Doses d’alcool pour rester dans le bon taux, quiz… N’ignorez plus rien du sujet. Petit conseil: des éthylotests sont également disponibles gratuitement, que l’on soit jeune permis ou non. On vous assure: ça servira toujours un jour.

HANDICAP

Accueillir au mieux les personnes à mobilité réduite

La Foire et la fondation Malakoff Humanis travaillent toute l’année sur l’accueil des personnes à mobilité réduite les dix jours de l’événement. L’une des actions les plus visibles est le transport des personnes jusqu’à l’entrée du site.

C’est un partenariat de plus en plus visible et montré. La Foire de Châlons travaille avec la fondation Malakoff Humanis pour accueillir de la meilleure des façons possibles, et de mieux en mieux, les personnes à mobilité réduite (PMR). « Notre ambition est d’être une Foire sociétale et inclusive, présente le commissaire général Bruno Forget. Malakoff Humanis a les compétences pour cela donc nous profitons de leurs conseils, de leurs idées et d’aides financières. C’est un travail de confiance qui est mené tout au long de l’année. » L’apport de cette fondation est exposé au grand public grâce aux logos imprimés sur les polos bleus des salariés de l’organisation et sur les panneaux disposés près des bancs répartis sur le vaste site du Capitole.

Un coup de talkie­walkie et voici Gegene  qui débarque avec sa golfette

C’est d’ailleurs l’une des concrétisations de ce partenariat: « Ils permettent aux gens de se reposer, indique Jérôme Dupont, responsable des relations extérieures pour la fondation Malakoff Humanis.  Cela sert aux personnes âgées, aux personnes à mobilité réduite, etc. » La Foire s’est améliorée sur ce point puisque le manque de bancs avait été reproché l’an dernier.

D’autres aménagements ont été réalisés comme l’allée goudronnée sur la «rue de la soif» le long des bars et des restaurants placés sur le chemin de la scène. « C’est une très bonne chose parce que c’est l’axe principal vers le festival », commente Jérôme Dupont. Des améliorations moins visibles du grand public contribuent à l’amélioration de l’accueil des PMR.

Les personnes à mobilité réduite (PMR) sont conduites entre le parking dédié et l’entrée de Carrefour.

Les câbles qui traversent les allées sont pour la très grande majorité cachés par un passe­câbles pouvant être franchi par un fauteuil roulant. Quant aux restaurateurs, ils sont de plus en plus nombreux à avoir installé des rampes d’accès vers leur entrée principale.

L’accueil des personnes à mobilité

réduite commence d’ailleurs par le parking. Cela va de soi. Ce parking de quelques places est aménagé près de la scène, près du gymnase Tricoire avenue du Parc­des­expositions. Chaque après­midi jusque tard dans la soirée, le salarié Philippe Moreaux est chargé de placer les véhicules dans le parc partagé avec celui des

Partenaire du festival avant tout

La fondation Malakoff Humanis est partenaire de la Foire mais surtout de la partie festival avec Foire en scène. « Nous soutenons la partie concert mais notre partenariat irrigue aussi toute la Foire », précise Jérôme Dupont, responsable pour la fondation. Les personnes à mobilité réduite y sont accueillies sur une plateforme surélevée pour profiter des concerts avec le regard placé au­dessus des têtes des milliers de personnes. Des gilets spéciaux peuvent être fournis. Ces équipements vibrent au son des

exposants. Cela fait trois ans qu’il est à ce poste. Celui que tout le monde appelle Gegene a aussi une voiturette à disposition pour transporter les personnes à mobilité réduite jusqu’à l’entrée de Carrefour. D’ailleurs, un Monsieur lève sa béquille pour héler le taxi du jour. Opéré des deux hanches, il n’a pas re­

musiques et permettent à certains de profiter de la musique à leur manière. Peut­être qu’un jour, des interprètes en langue des signes seront présentes en bord de scène, c’est un sujet qui est sur la table. Dans tous les cas, le fruit de la collaboration de Malakoff Humanis avec plusieurs festivals en France, dont les régionaux de La Poule des champs cette année et Le Cabaret Vert pour les trois éditions précédant celle de 2024, permet à chaque organisation de s’améliorer d’année en année.

trouvé sa mobilité. « C’est génial ce service», commente­t­il une fois assis sur l’une des trois places de la «golfette». Cet habitant de La Chaussée­sur­Marne vient presque tous les jours à la Foire, profite du hall des restaurateurs, bien pratique « pour manger et s’asseoir ». Alors que les allers­retours entre le parking et l’entrée sont moins nombreux, Gegene en profite pour orienter quelques exposants qui cherchent une place dans l’espace bondé de véhicules.

DE NOMBREUSES PERSONNES TRANSPORTÉES « Thierry, tu m’entends? J’ai deux places PMR », dit­il à son collègue qui filtre les véhicules aux barrières situées quelques dizaines de mètres plus loin. Thierry Moreaux, qui porte le nom de Philippe sans être de sa famille, sait désormais qu’il pourra envoyer deux voitures si des personnes à mobilité réduite se présentent. Certains se garent aussi à proximité de la porte «Carrefour», dans les rues adjacentes. Un coup de talkie­walkie et voici Gegene qui débarque avec sa golfette. Les Troyennes Laura et Jihan ont toutes les deux des difficultés à marcher. L’une à cause d’une myopathie, l’autre parce qu’elle est touchée par une hémiplégie partielle. Les voici embarquées. Sur le chemin du retour, Annie et Odile, toutes deux venues d’AÿChampagne près d’Épernay, montent sur la banquette arrière. Gegene les a repérées à leurs cannes. Et ainsi s’enchaînent les minutes à bord de la voiturette conduite par le retraité des Ateliers Appert. Un travail en binôme avec Thierry Moreaux. « Je contrôle l’accès pour les exposants, les salariés de Carrefour, les PMR, les livreurs le matin et les artistes en soirée », présente ce dernier, à ce poste depuis trois ans. Cet ancien du SAMU profite de « son bon contact avec le public » pour accueillir chaque visiteur de la meilleure des manières.

GIP FCIP, des solutions pour votre avenir. Pour information : Défilé de mode du lycée professionnel Europe de Reims lundi 09 septembre à 14h, allée

Alexis Bouzin

NUISIBLES

Que faire en cas de piqûre de guêpe

Elles sont partout au Capitole! Nombreux sont ceux qui ont été confrontés à leur dard. Les exposants utilisent diverses astuces pour gérer la présence de ces indésirables.

JULIE

Les guêpes sont des visiteurs indésirables mais réguliers de la Foire de Châlons. Thomas Jeunieaux, barman au stand du Valmy, partage une astuce contre ces insectes: «Il faut brûler du marc de café mais ça pue!». Les guêpes ne semblent pas poser de problème majeur à son équipemême si elles ont l’air d’avoir un petit faible pour la «pompe de limonade qui les attire pas mal. Plus que par celles de la bière».

Benoît, de la Maison Becel, vend des glaces à l’italienne, un produit sucré qui attire aussi.  «On les laisse tranquilles. On met des pièges pour se préserver, mais le but n’est pas de les éliminer», explique­t­il. En cas de nécessité, il n’hésite toutefois pas à agir:  «Malheureusement, on doit parfois mettre des coups de tapette

Si la piqûre se produit au niveau de la bouche,  il est conseillé  de contacter le Samu  pour un avis médical

pour protéger les enfants et les vendeurs».

Benoît et son épouse Nathalia ont expérimenté plusieurs solutions «dites miraculeuses», sans réel succès. Il utilise un piège dans lequel il place un produit pour attirer les guêpes. Une fois la journée terminée, il les relâche. Ce qui n’a pas empêché Nathalia de se faire piquer, heureusement, sans réaction allergique.

Vanessa Dinsenmeyrer, responsable opérationnelle et formatrice en premiers soins à la Protection civile,

La protection civile est toujours prête à intervenir en cas de besoin, notamment en cas de réaction allergique.

partage les bons gestes à adopter: «Il faut d’abord vérifier la présence d’un dard dans la piqûre. Si c’est le cas, il doit être retiré avec une petite pince à écharde».

RETIRER LES BAGUES OU BRACELETS

Ensuite, la glace est indispensable pour soulager la douleur et réduire le gonflement: «Il ne faut pas mettre la glace directement sur la peau, mais utiliser un mouchoir pour l’appli­

quer». Elle insiste aussi sur l’importance de retirer les bagues ou bracelets en cas de piqûre sur les mains pour éviter tout problème en cas de gonflement. Si la piqûre se produit au niveau de la bouche, Vanessa Dinsenmeyrer conseille de contacter le Samu pour un avis médical. Cette dernière souligne également l’importance de surveiller l’évolution de la piqûre, en particulier pour les personnes al­

lergiques: «N’hésitez pas à appeler le 15 si des difficultés respiratoires apparaissent». Sur le site de la foire, Vanessa Dinsenmeyrer rassure en précisant que la Protection civile est toujours prête à intervenir en cas de besoin: «Il ne faut pas hésiter à venir nous voir. Nous avons des poches de glace à disposition».  Elle confirme d’ailleurs que les piqûres de guêpes sont fréquentes, avec «quelques cas quasiment tous les jours».

SAVOIR-FAIRE

Made in Marne fête son troisième anniversaire

La marque, qui vise à mettre en valeur le savoir­faire marnais, fête ses trois ans. L’occasion de viser  de nouveaux objectifs et de franchir «une marche encore plus haute».

La spécificité marnaise. L’excellence des producteurs, le savoirfaire des agriculteurs. À la sauce marnaise. La marque Made in Marne, c’est ça et ce samedi 7 septembre, le logo au gros cœur rouge a soufflé sa troisième bougie. L’occasion pour le Département – à l’origine de l’initiative – de regarder un peu en arrière. On est en 2021 quand la collectivité souhaite impulser Made in Marne. L’histoire démarre avec quelques producteurs et la famille s’agrandit vite. Aujourd’hui, ils sont plus de 95producteurs à proposer 250 produits et gammes de produits.

Après la rétrospective, c’est l’avenir.

Sous le chapiteau  du parvis, on s’imagine déjà dans 200 ans

Après la rétrospective, c’est l’avenir. Sous le chapiteau du parvis, on s’imagine déjà dans 200 ans. Rien que ça. D’ici là, peut­être que Pixie Cuir existera toujours, elle qui, presque depuis les débuts du label, fait partie de l’aventure. Pour Jessica Lenglée, la marque au gros cœur lui a ouvert les portes d’un réseau. « Ça permet d’échanger avec les collègues

sur beaucoup de sujets, sur nos expériences», détaille l’entrepreneuse. Et faire partie d’un groupe, c’est quelque part bénéficier de bouche à oreille et d’occasions de faire parler de soi. Bref, plus de notoriété donc plus de clients. « Parfois même, on collabore entre nous, on se met en lumière les uns et les autres», prolonge­t­elle. Jessica Lenglée en est le parfait exemple. Entre les ceintures et sacs à main qu’elle confectionne, d’autres produits d’artisanat se sont fait une place.

DU GAGNANT – GAGNANT

Le Made in Marne, c’est aussi une communication vers les autres, à travers des portraits dans le magazine du Département, sur ses réseaux sociaux, son site internet… Autant de moyens que de petits entrepreneurs ne peuvent pas toujours mettre sur la table. « C’est du gagnant – gagnant », résume Jean­Marc Roze, président du conseil départemental. Les consommateurs marnais ont l’assurance d’un produit de qualité, qui répond à une charte renforcée récemment, et les producteurs, eux, retrouvent une clientèle soucieuse de faire vivre son économie locale. Pour se rapprocher davantage des consommateurs, Made in Marne ambitionne également un rapprochement avec les enseignes de grande distribution et les acteurs du tourisme.

Direction le Salon de l’agriculture en 2025

Depuis trois ans qu’elle a été lancée, la marque offre à ses adhérents la possibilité d’avoir un espace sur la Foire de Châlons. Une belle vitrine et un regain d’exposition, bien souvent. Si peu de foires en France peuvent dire qu’elles brassent autant de monde, il y en a une qui vole quand même la vedette à toutes les autres: le Salon de l’agriculture à Paris. Pour sa pro­

chaine édition, du 22 février au 2 mars 2025, le Département allie ses forces avec la Chambre d’agriculture de la Marne pour envoyer producteurs et agriculteurs doublement labellisés à l’événement parisien. «On franchit une marche encore plus haute», se félicite Jean­Marc Roze, président du conseil départemental.

CASSANDRA DUCATILLON
Jessica Lenglée, de Pixie Cuir, a adhéré au projet dès ses débuts. Jean-Charles Merlin

LE PETIT NOUVEAU

Matière et couleur au choix pour une assise unique

Le magasin LB Confort, installé à Fagnières depuis 2019, est présent cette année pour la première fois à la Foire de Châlons, après avoir participé au dernier Salon de l’habitat à Reims. Spécialisée dans le mobilier personnalisable, l’enseigne offre la possibilité de choisir parmi un éventail de canapés et de lits. «Nos clients sélectionnent tissus et coloris selon leurs goûts», explique Arman Porossian, fondateur du magasin. Avec une gamme de prix variant entre 1 000 et 6 000 euros, LB Confort propose des matières diversifiées: cuir, simili cuir, tissus lavables et imperméables,  «avec plus de 80 choix de tissus différents», précise l’entrepreneur. LB Confort poursuit son développement avec l’ouverture en octobre prochain d’un second point de vente à Reims. De futures implantations sont également envisagées à Troyes et Épernay. Sur le stand de la Foire, les visiteurs semblent porter une attention particulière aux canapés. «C’est ce qui intéresse le plus les gens», observe Arman Porossian.

LB Confort a ouvert en 2019 dans la commune de Fagnières.

Actuellement, la boutique de Fagnières fonctionne avec trois vendeurs salariés, dont l’un est aussi

responsable des livraisons et de l’installation à domicile.

JULIE KACI

LE TOP ET LE FLOP

Un bar à toutou

Le Crédit Agricole prend soin de ses clients et des visiteurs. C’est l’un des rares stands à proposer à boire aux chiens avec son «bar à toutou». Une attention appréciée des propriétaires mais surtout des animaux qui piétinent dans les allées.

Une odeur tenace

De bon matin, les premiers exposants n’ont pu s’empêcher d’avoir un haut­le­cœur en passant dans l’allée centrale. Ils ont d’abord pensé aux poubelles puis on leur a parlé de toilettes défaillantes ou de fêtards malades qui auraient trop bu… Une chose, c’était tenace!

RENDEZ-VOUS

ESPACE MUSELET

De 10h30 à 17h30, la section châlonnaise de la Licra sera présente à la Foire. Elle organise, à l’espace Muselet dans l’espace conférences, une table ronde de 14 à 16 heures intitulée «Les droits des femmes sont­ils universels?» et donnera conseils et informations le reste de la journée.

VILLE DE CHÂLONS

De 10h30 à 18heures, des initiations au bridge, ce jeu de cartes méconnu, auront lieu en présence exceptionnelle de deux jeunes vice­champions de bridge U16, Romain Bloch et Aurèle Gallard, qui partageront leur passion et leur expertise.

ACADÉMIE DE REIMS

De 10 à 17 heures, présentation de la classe préparatoire aux arts du lycée Jean­Baptise­Colbert de Reims.

VILLAGE DES SPORTS

Toute la journée, présence de l’aéroclub Farman Clément, Growin’up, club alpin français, Comité Marne basketball, Divines Confi danses, Espé basket, les Étoiles girls de Châlons, les Pelles châlonnaises, Nat’Handi artistique, office municipal des sports...

HALL 4

Toute la journée, kermesse de la bioéconomie pour sensibiliser petits et grands à ses enjeux grâce à des jeux.

STRATÉGIE

Roi et pas mat aux échecs

Vice­championne d’Europe d’échecs en 2018, la licenciée de l’Échiquier châlonnais est la meilleure joueuse de l’Hexagone. Elle donne les bases pour bien démarrer dans ce jeu.

Marie Sebag échange avec des joueurs et joueuses amateurs d’échecs sur la Foire de Châlons, ce week­end.

KEVIN PETIT

Le palmarès de Marie Sebag parle pour elle. La Parisienne, de retour à l’Échiquier châlonnais, est la meilleure joueuse d’échecs en France. La licenciée châlonnaise a notamment été vice­championne d’Europe en 2019, grand maître international d’échecs, championne d’Europe par équipes en 2001 et championne de France en 2000 puis 2002. Marie Sebag est une virtuose des échiquiers. Depuis l’âge de 6 ans, cette dernière a perfectionné son jeu, ses tactiques année après année. « C’est beaucoup de travail, confie Marie Sebag. Mais pour apprendre les bases, en deux ou trois séances, c’est réalisable. Ce qui est le plus difficile, c’est de réussir à appliquer les stratégies et gagner.» Toutefois, avant de penser à gagner, pour des joueurs novices, il

«C’est beau  de voir un enfant  de 5 ans jouer contre un homme de 70 ans »

Marie Sebag,  licenciée de l’Échiquier châlonnais

faut apprendre les bases. « Il faut d’abord essayer d’occuper le centre de l’échiquier avec les pions, commence celle qui est devenue psychologue depuis un an. Il faut être à distance avec les pièces de contrôle de direction. Ensuite, la protection du roi est importante. C’est lui qui dirige tout. Les pions servent de rempart. On peut aussi bouger le fou ou le cavalier pour libérer les cases entre le roi et la tour pour pouvoir roquer. Cela permet de bien protéger le roi.» Après l’occupation, la protection, place aux offensives. « C’est un jeu

de combat et il faut attaquer les faiblesses de l’adversaire en repérant la case faible, celle qui ne protège pas très bien le roi. Il ne faut pas attaquer seul mais avec deux pièces. C’est quelque chose que l’on peut faire surtout avec les débutants », détaille Marie Sebag. Pour pouvoir mettre en place ses coups, l’essentiel est de savoir observer, « toujours regarder les positions des pièces et analyser pourquoi l’adversaire a fait ce coup­là ».

Tout ça, c’est sur le papier. Il faut réussir à l’appliquer sur l’échiquier. Et ce n’est pas une mince à faire. « Au début, on perd beaucoup et il ne faut pas se décourager. C’est un jeu accessible à tous même si tout le monde ne sera pas champion. C’est beau de voir un enfant de 5 ans jouer contre un homme de 70 ans », conclut la championne, qui est présente sur la Foire tout le week­end.

PRÉSENT SUR LA FOIRE HALL 2

DÉMONSTRATION PERMANENTE

Machines à coudre - Brodeuses Table à repasser

LES ÉCHOS DES ALLÉES

UN PARAPLUIE JAUNE

POUR GUIDE À la Foire, il y a les habitués et les autres. Les premiers ont des caddies, des chariots, des places de stationnement bien trouvées. Et les autres galèrent. Au moins

la première année. Il y en a un qui a appris des précédentes éditions: le collaborateur de Jordan Bardella. Cela fait plusieurs années qu’il dresse un parapluie jaune vers le ciel  pour guider le cordon de sécurité dans les allées de la Foire. C’était bien pratique hier  au milieu de la mêlée.

SELFIE, SELFIE ET ENCORE SELFIE Lors de la visite de Jordan Bardella, encore, nombreux ont été ceux à user de tous les moyens pour décrocher une photo avec la star. Coups d’épaule, cris, affiches portées  à bout de bras et… banderole. «Jordan une photo» a demandé un groupe de jeunes au patron du RN au bout de l’allée qui mène à l’entrée d’honneur pleine de monde. Bien tenté mais ils se sont fait piétiner.

SALUT CHALON!

N’est pas fin connaisseur du territoire qui veut. Vendredi soir, Génération Boys Band a fait une arrivée particulièrement remarquée sur la grande scène de la Foire. Rien à voir avec la chorégraphie R’n’B ou le style années 2000 de leur tenue. Mais plutôt par leur annonce: «Comment ça vaaaaaaaa Chalon­sur­Saône?» La tuile. Parfois, vous connaissez le dicton: less is more. Contentez­vous de «Châlons» la prochaine fois, ou «Chalon». Enfin bref, une bonne prononciation et le tour sera joué. Sans rancune (ou presque).

HAIE D’HONNEUR AGRICOLE

lui rappeler son début d’année. À ce moment­là, d’autres tracteurs, plus gros ceux­là, lui avaient organisé des cortèges plutôt bruyants et encombrants aux quatre coins du pays. Une surprise moins mignonne que celle de la Foire…

JARRET À TOUT PRIX Après un concert, il y a plusieurs équipes: ceux qui veulent rentrer chez eux, ceux qui veulent encore un boire un verre, ceux qui veulent manger et enfin, ceux voulant boire et manger. Après le concert énergivore de Bigflo & Oli et avoir bu plusieurs bières, un Rémois avait une folle envie de manger. «Moi je vais manger un jarret.» Alors direction le Feu de bois avec sa fine équipe, mais à quelques minutes près, il n’était plus possible de manger à table. «Je peux vous prendre un jarret avec des frites à emporter?» Et à la surprise de ses amis, l’audace a payé puisqu’il est reparti avec son petit sac rose, aux couleurs du restaurant, son jarret et ses frites.

6, rue Voltaire

17, rue

Le ministre de l’Agriculture démissionnaire Marc Fesneau n’a pas eu le droit au même cortège d’accueil que Jordan Bardella ce samedi. Pas de foule, mais quelques officiels et militants, quelques curieux aussi et, surtout, une petite haie d’honneur de tracteurs à pédales conduits par des enfants tenant fermement en main des drapeaux du syndicat Coordination rurale. Un accueil, digne de son ancien maroquin ministériel, qui doit

AAAAAAIE CONFIAAAAANCE… Au stand des pompiers de la Marne se cache un homme un peu particulier puisqu’il s’agit d’un charmeur de serpents. Ou plutôt un référent NAC (pour «Nouveaux Animaux de Compagnie») spécialisé dans les interventions impliquant des serpents. En guise de démonstration, le soldat du feu sort deux de ses sept spécimens personnels qu’il utilise pour des formations au risque animalier: un boa d’1,85 mètres pour 4kilos ainsi qu’un python qu’il installe sur ses épaules et celles de sa fille. Des reptiles inoffensifs car non venimeux. Ce qui n’a toutefois pas empêché l’une de ses couleuvres de mordre sa femme il y a quelques jours…

UN DÉFILÉ DE POUSSETTES

Le samedi, c’est la foire à la poussette. Dès le matin, les bambins sont sur les stands, captivés par les écrans muraux et les discours au micro. Les mamans ou les papas, privés d’école et de crèche, initient donc leur progéniture dès potron­minet. Et pour le déjeuner, les plus organisés ont même fait suivre le petit pot. Il n’y a pas d’âge pour découvrir le Capitole.

ANIMATIONS

Des concerts sur plusieurs stands

Francky Vincent a fait faux bond à Foire en scène mais le voici à quelques pas de là sur la petite estrade du restaurant Au Feu de bois, l’un des grands stands de la Foire. Pour la première fois cette année, la brasserie organise un concert chaque soir à 22 heures pour les convives réunis près du chapiteau. Comme lui, plusieurs exposants proposent des concerts en marge de ceux présentés par Foire en scène.

Au Sacobri, sous un grand chapiteau de près de 150 m2, au dos de l’espace artisans et métiers d’arts, on reçoit un groupe de rock et un DJ chaque jour à partir de 20heures.

« On fait cela pour attirer du monde dans ce coin des bars et animer la Foire », indique l’un des salariés.

«UNE DISCOTHÈQUE OUVERTE»

Sur le stand d’à côté, les professionnels châlonnais Le Bistrot du square et le Red Fish se sont unis pour faire venir un DJ chaque jour entre 20 heures et minuit. « C’est un peu une discothèque ouverte », présente Stéphane Michelet, patron du Red Fish. Le champagne Mailliard d’Isabelle et Bruno anime lui aussi son espace de vente entre le parvis et la ferme. Un DJ y joue chaque vendredi et samedi. « Nous y voyons nos clients et des nouveaux, c’est très festif », pré­

Le champagne Nicolas Feuillatte a créé un espace festif au pied de la grande bouteille. Aurélien Laudy

sente Isabelle. Même la grande bouteille a pris des allures de dancefloor avec une structure montée devant le symbole de la Foire. Là en­

core, des DJ s’y produisent les vendredis et samedis entre 18 et 23heures. À chacun de faire son choix. ALEXIS BOUZIN

LES IMMANQUABLES DU JOUR!

CHAMPAGNE BASKET

À 15 HEURES, STAND DE CHÂLONS Venez à la rencontre des joueurs du Champagne basket qui seront présentés officiellement sur le stand de Châlons Agglo. Les équipes masculine et féminine du club seront disponibles pour échanger avec leurs supporters, comme ils l’ont déjà fait mercredi, lors d’une précédente visite.

ATELIER PAIN

VIVESCIA, TOUTE LA JOURNÉE

Sur ce stand qui dispose de sa propre boulangerie, les enfants pourront mettre la main à la pâte de 15 à 17 heures, en compagnie des boulangers présents. Une dégustation de miel et une rencontre avec des agriculteurs est également programmée.

GABRIEL ATTAL

À PARTIR DE 11 HEURES

Visite inédite pour l’ancien Premier ministre. Le désormais chef de groupe des députés Ensemble pour la République arrivera à la Foire à 11 heures puis effectuera un passage à l’espace ferme de la chambre d’agriculture de la Marne et déambulera ensuite dans les allées du Capitole.

J’AI TESTÉ POUR VOUS

La grande échelle des sapeurs­pompiers

Au stand des sapeurs­pompiers de la Marne, la montée et la descente de la grande échelle étaient ouvertes au public hier. Pour vous, lecteurs, lectrices, je l’ai grimpée.

ALEXANDRE BOURASSEAU

Des enfants qui tombent du ciel. La scène n’est pas banale. Installée au stand du Service départemental d’incendie et de secours (Sdis) de la Marne depuis le début de la Foire, la grande échelle des secours en milieux périlleux et montagne (SMPM), hissée à 25mètres de hauteur, a été rendue accessible au public hier. « Elle peut atteindre jusqu’à 30 mètres maximum et est utilisée dès qu’un endroit est jugé difficile d’accès aussi bien en hauteur qu’en souterrain comme des puits ou des grottes par exemple», précise Apolline Detruiseux, cheffe du service communication du SDIS 51. Les visiteurs peuvent ainsi monter la grande échelle et la descendre en rappel à l’aide d’une corde. Et devinez qui s’y colle pour votre journal préféré? Eh oui, c’est bibi! « Laissez passer L’union s’il vous plaît!» Merci monsieur le speaker, tout en discrétion… Parfait pour ne pas attirer l’attention! Fort de mon «privilège», je gruge donc la file d’attente de parents et d’enfants et rejoins un chef d’unité du SMPM qui m’équipe d’un harnais, dont il serre légèrement (beaucoup) les sangles.

La somme minimum de deux euros était demandée pour accéder à la grande échelle. La totalité de la recette sera reversée  à l’Œuvre des pupilles

En dessous de moi, le vide pendant 25 mètres. Voyant ma vie défiler devant mes yeux, j’enlève les mains sans grandes convictions et me voilà suspendu en l’air. Jean­Charles Merlin 2

Je me dirige ensuite vers la grande échelle qui, lorsqu’on est à ses pieds et qu’on lève la tête, porte finalement très bien son nom. Elle va haut vers le ciel… Une fois le mousqueton de sécurité attaché à mon baudrier par un équipier du SMPM, je suis maintenant fin prêt pour la montée! Le début de l’escalade est assez simple, il faut juste bien coordonner ses pieds et ses mains pour grimper les échelons un par un. Mais au milieu de l’ascension, ça se corse: l’échelle se rétrécit et les barreaux se raréfient. Heureusement, un chef d’équipe du SMPM me réceptionne dans la

nacelle avant de m’annoncer la terrible nouvelle: il va falloir redescendre. Mais cette fois­ci sans échelle.

SUSPENDU À 25 MÈTRES DANS LE VIDE

Le pompier accroche alors un nouveau mousqueton à mon baudrier et me demande, dans un calme olympien, de passer de l’autre côté de la nacelle. En dessous de moi, le

DES DONS REVERSÉS À L’ŒUVRE DES PUPILLES

L’ascension de la grande échelle était possible moyennant une participation de 2 euros minimum. « Les dons sont reversés à l’Œuvre des pupilles pour les orphelins de sapeurs­pompiers qui ont péri en service ou hors service, explique Apolline Detruiseux.  Ils sont environ une vingtaine dans la Marne.»

AU FIL DES STANDS

TIR AUX PIGEONS...  avec des fléchettes en bois. Sur le parvis, Juliette a joué de la gâchette sur le stand des Jeunes agriculteurs. Le syndicat a mis le paquet, avec plusieurs animations pour éduquer le public aux pratiques agricoles et à la production des légumes, à l’élevage des animaux ou au consommer local.

VIVE LA CHIMAY Hier matin, la confrérie Jurade princière de Chimay, créée en 1986, était présente pour mettre à l’honneur les produits de leur ville. Et pour la énième fois depuis le lancement, une intronisation a été organisée. Bruno Forget (encore), Ludovic Vachet (encore) et François Henrion ont été intégrés à la confrérie. Et rite oblige, un galopin de Chimay a été servi.

AU BOULOT!  Pendant toute la journée d’hier, les Compagnons du devoir ont pu présenter au public leur savoir­faire. Scie en main, les charpentiers et leurs collègues issus des métiers de la couverture ont entrepris de créer une structure en direct depuis le parvis. De quoi attirer les regards sur eux, comme sur leur association ouvrière.

vide pendant 25 mètres. Voyant ma vie défiler devant mes yeux, j’enlève les mains sans grandes convictions et me voilà, suspendu en l’air, tombant du royaume des cieux tel un dieu de l’Olympe venant apporter la bonne parole à l’Humanité. Lorsque mes pieds touchent enfin la terre ferme, je peine à dissimuler mon soulagement, ne pensant pas revoir cette dernière de sitôt (ou du moins sous cet angle). L’occasion pour le maître de cérémonie de me féliciter et de recueillir mes impressions avec son fameux micro. Si j’ai fait le choix de parler de confiance en soi, la vérité est qu’à choisir entre sauver ou périr, je préfère peut­être finalement me sauver tout court.

VROOM VROOM!  Après la Seat Leon Cupra de la gendarmerie rémoise, c’est au tour de la gendarmerie de Charleville­Mézières d’exposer son Alpine A110S sur la Foire. Une voiture de sport utilisée pour rattraper les auteurs d’excès de vitesse ou de refus d’obtempérer sur voies rapides. Un sacré bolide par lequel on aimerait presque se faire contrôler...

Un tournoi Fifa  en chemin de croix

Le district de la Marne de football a organisé son tournoi e­sport sur EA FC 24, anciennement appelé Fifa. La réussite n’a pas été la même que l’an dernier.

Il y a un an de cela, je faisais tomber le champion de France de la e­Cup FFF 2023, le Troyen Polo Gasy. Sa première défaite en un an. C’était donc tout logique que cette année, je participe au tournoi organisé par le district de la Marne de football. Sur le papier, 26 joueurs sont sur la ligne de départ. Malheureusement, les organisateurs doivent composer avec des forfaits de dernière minute, une dizaine de joueurs au total. « On part sur deux poules de huit et donc sept matches chacun », informe William Pierquin, l’un des organisateurs de l’événement.

L’e­sport demande  de l’énergie et exige  une véritable préparation physique et mentale

La formule évolue mais ça ne change pas mon statut de favori pour la dernière place. « Ah, tu es tombé dans la poule de la mort », me précise William. Eh bien, ça commence bien. Je vais me frotter au finaliste de l’an dernier et à Dylan Lelong, joueur du Rethel sportif football et vainqueur de la finale Grand Est de la Ecoupe de France. Du lourd quoi. Et la malchance me suit jusqu’au bout puisque j’hérite de l’Olympique de Marseille comme équipe… Pour le mode de jeu, tous les joueurs sont à 95 de note générale. On pourrait penser donc que le choix de l’équipe importe peu. Que nenni!

Il est 10h30, je dispute mon premier match contre Louis, qui a le FC

SIMULATEUR

Avoir un accident en pleine Foire Dans le village des forces armées et des pompiers,  un simulateur d’accident de voiture a pris place. À l’avant ou à l’arrière, découvrez la sensation (assez désagréable) d’avoir un accident de voiture.  Bien souvent, les sourires présents lors de l’installation sur la machine ont fini par disparaître après l’avoir testée.

Avant le tournoi, je n’avais pas joué au célèbre jeu de football depuis le mois de… novembre.

Barcelone. Malgré une bonne entame de match et même une ouverture du score, je perds lourdement 4­1.

UNE DÉCULOTTÉE!

Les trois matches suivants se déroulent de la même manière: je ne suis pas largué, j’ai des occasions, je marque mais je suis une passoire. J’encaisse des buts par wagon, trois puis quatre, de nouveau trois puis six. Plus j’enchaîne les matches, plus ma concentration diminue. Oui, l’e­sport demande de l’énergie et exige une véritable préparation physique et mentale. Et là, force est de constater que je ne suis pas préparé à grand­chose. Ma

EN IMAGE

rencontre face à Dylan Lelong se transforme même en humiliation. Une déculottée dont on taira le résultat, pour garder le minimum de dignité qu’il me reste. Le bilan final est sans appel: sept défaites en autant de matches, dernier de la poule 1, 32 buts encaissés et 9 buts marqués. L’e­sport est vraiment une discipline à part entière, qui demande du travail et de l’entraînement. Ce n’est pas simplement appuyer sur des boutons et jouer bêtement. Promis, l’année prochaine, je serai prêt. « Franchement, ce n’est pas joué d’avance. C’est pas si mal », clament plusieurs de mes adversaires. C’est le politiquement correct pour dire: je suis nul!

Participez au tirage final pour gagner 1 escapade à Rome pour 2 personnes 3 jours 2 nuits d’une

DIMANCHE 8 SEPTEMBRE

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KEVIN PETIT

PORTRAIT STÉPHANIE PETITCOLIN

De père en fille chez Mobilier Petitcolin

Stéphanie Petitcolin est la directrice générale de Mobilier Petitcolin, une entreprise familiale d’ameublement et de décoration d’intérieur pour particuliers et professionnels, qui compte un magasin à Châlons et un autre à Reims. L’entreprise est toujours présente à la Foire.

KÉVIN MONFILS

UNE TRADITION FAMILIALE

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L’entreprise Mobilier Petitcolin ne date pas d’hier. C’est une véritable tradition familiale.  «Mon grand­père Jean Petitcolin, qui avait été meilleur ouvrier de France en 1955, a ouvert la première boutique en 1958, au niveau du rond­point de la gare à Châlons, relate Stéphanie Petitcolin, 47 ans.  tenue par ma grand­mère, tandis que mon grand­père travaillait avec des ébénistes. Mon père, Dominique Petitcolin, a rejoint l’entreprise dans les années 1970, pour développer la partie commerciale.» l’époque Jean Petitcolin et fils. «On a arrêté la partie atelier à la fin des années 80.» Aujourd’hui, Dominique Petitcolin, 73 ans, est le président­directeur général de l’entreprise, rebaptisée Mobilier Petitcolin, tandis que Stéphanie Petitcolin a le statut de directrice générale. Père et fille travaillent donc ensemble. Ce n’est pas donné à tout le monde, mais tous deux sont sur la même longueur d’onde:  confiance et de complicité! Il n’y a jamais eu de discordance entre nous. On fonctionne en binôme et on a la même façon de penser. J’ai beaucoup d’admiration et de respect pour mon père. J’aimerais lui arriver à la cheville!»

2PARCOURS ET RÔLE DANS L’ENTREPRISE

«J’ai rejoint l’entreprise en mars 2002, en CDD, dans le cadre d’un remplacement, se remémore la Châlonnaise.  m’avait proposé ce poste alors que je ne connaissais rien à la vente. Il m’a dit que j’allais y arriver, et j’ai appris sur le tas facilement.» le temporaire est devenu définitif, puisque vingt­deux ans plus tard, Stéphanie Petitcolin travaille toujours dans l’entreprise familiale.

«Je voulais faire de l’événementiel et de la communication, mais je me suis pris au goût de l’aménagement. J’ai apporté ma patte pour les travaux au magasin et je suis restée.»

nagement ne vient pas de nulle part:  sais le salon de la maison et de l’objet à Paris avec ma mère.»  nie Petitcolin a d’ailleurs suivi une formation de décoration d’intérieur.

C’est en 2008 qu’elle prend la responsabilité du magasin de Châlons – où se situe le siège de l’entreprise, plus précisément rue GrandeÉtape – avant de passer directrice générale de Mobilier Petitcolin il y a un an et demi. «Je gère les points de vente de Reims et de Châlons, et je m’occupe de tout le volet commercial: les achats de produits, les ventes, l’inventaire, les financements… J’exerce plusieurs métiers en un! Je fais tout sauf la gestion.» Ça, c’est l’apanage de son père. Canapés, lits, tapis, tables…  «Nos magasins sont des catalogues vivants. On s’adapte à la demande de chacun. On peut faire des produits sur mesure.» Qui ont un certain coût, mais  être gage de qualité.»

Mobilier Petitcolin ne compte pas moins de l’équivalent de six stands «Le but pour nous est de rencontrer nos clients fidèles et de leur faire découvrir de nouvelles collections. Ils peuvent tester les produits et les nouveautés. On n’est pas là pour vendre un produit, mais pour conseiller: on demande aux clients comment ils vivent, comment ils sont installés… Ils passent commande, on peut aboutir à un projet et à des Stéphanie Petitcolin ne manquerait la Foire pour «C’est le rendez­vous de l’année. La Foire a un véritable impact sur les visiteurs: c’est un laboratoire de tendances, atteste­t­elle. On y retrouve clients, amis, prestataires, partenaires… On est là pour montrer l’éventail de collections le plus large possible. Les fournisseurs nous demandent de tester les produits qui seront ensuite présentés dans les salons professionnels

FAN DE CUISINE, ELLE AIME AUSSI TOUCHER DU BOIS Mais qui est Stéphanie Petitcolin en dehors de l’ameublement et de la décoration d’intérieur? Eh bien certains de ses hobbies ne sont pas si éloignés de son métier.

C’est d’abord une férue de cuisine: «J’ai un jardin et un potager: ma cuisine est un laboratoire! J’adore recevoir, faire plaisir et cuisiner.»

Ce n’est pas tout:  «J’aime le bois et assembler des meubles de cette matière. J’aime aussi beaucoup voyager, découvrir des pays, musées, expositions, des spectacles… Cela peut être un ballet, un opéra, un concert de

travaille main dans la main  avec son père Dominique Petitcolin.

• Stéphanie Petitcolin est née à Châlons le 1er décembre 1976.

Elle est mère d’un garçon de 13 ans.

• Elle a étudié en IUT gestion des entreprises, ainsi qu’à l’École supérieure de commerce (ESC) de Reims,  aujourd’hui Néoma Business school.

• La Châlonnaise a effectué un contrat d’apprentissage au sein de l’entreprise Feuillatte.

Elle a aussi travaillé chez Champagne création, ainsi qu’avec Bruno Forget (commissaire général  de la Foire de Châlons) sur la dernière édition de la Foire de Reims en 2001.

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