L’atlas
n°14
Aube 2019/2020
Ils croient en
L’AUBE CLASSEMENT Le nouveau palmarès des entreprises auboises
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ÉDITO
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Toutes les raisons d’y croire
L’Aube, ça a longtemps été un petit département rural, à l’Est de Paris, organisé autour d’une ville moyenne, jadis fleuron de l’industrie bonnetière. Autant dire, tout ce qu’il fallait pour se ranger parmi les territoires à l’agonie. D’autant que le département n’avait pas beaucoup d’atouts pour se sauver. Pas de mer, pas de montagne. Et pas de frontière avec un richissime Luxembourg ou une très prospère Suisse ! L’Aube ne pouvait compter que sur elle-même. Sur son agriculture et sur son vignoble, pour commencer. Rien n’était gagné mais, au fil des ans, les vignerons aubois, individuellement ou avec leurs coopératives, ont réalisé des progrès phénoménaux. Ils ont inventé leur style et ils proposent désormais à tous ceux qui savent les apprécier des champagnes de caractère, qui emportent avec eux une histoire de terroir et d’hommes. Côté agricole, la révolution est inachevée. Cristal Union ou le groupe Soufflet sont toutefois toujours là, fer de lance d’une première transformation agricole. Laquelle en appelle d’autres. Le territoire s’y emploie. Et puis, l’Aube a réussi à s’inscrire dans l’industrie de la matière grise. L’UTT pour les ingénieurs, YSchools pour le commerce, l’entrepreneuriat, le design et le tourisme. L’université de Reims ChampagneArdenne avec l’IUT et le centre universitaire n’a pas fléchi non plus. Plus de 12 000 étudiants, des laboratoires, notamment en nanooptique, parmi les meilleurs au monde !
Tout ça, c’est à Troyes, dans une ville de 130 000 habitants. Au milieu des champs, des bois et des lacs. Et ça, aujourd’hui, ça devient un capital à faire prospérer. Cela veut dire qu’ici, on vit normalement. Sans encombrements matutinaux, sans pollution, sans stress. Au “Slow tourism” promu par le comité départemental du tourisme, il faudrait ajouter un “slow way of life”. Une vie équilibrée à laquelle la société aspire de plus en plus. De surcroît, l’équilibre, ici, est aussi économique. L’immobilier est 10 fois moins cher qu’à Paris. Or Paris, justement, capitale mondiale, c’est juste à côté. Ses aéroports sont tout près. Le train, bientôt électrique, la rend facilement accessible. Nogent et Romilly en profitent déjà. L’Aube, qui n’avait rien pour elle il y a trente ans, répond aujourd’hui à toutes les aspirations de la société. Et, cerise sur le gâteau, les Aubois partagent l’envie d’accueillir tous ceux qui veulent venir. C’est le cas des élus que ce soit au Département ou dans toutes les villes, Troyes en tête. Mieux, même la société civile et le tissu économique se mobilisent pour les séduire avec les Aubassadeurs, Plug&Start ou Demain dès l’Aube. Une ouverture qui n’est pas le moindre atout du territoire. En 2019, plus que jamais, l’Aube a toutes les raisons d’y croire.
Bruno Dumortier
Entreprise de service pour le rebobinage et le négoce de moteurs, variateurs et pompes validé par 70 ans d’expérience
SECTEURS D’ACTIVITÉS ■
AGROALIMENTAIRES
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TEINTURERIES
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CARRIÈRES
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B.T.P
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EMBALLAGE
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CIE DES EAUX
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SCIERIES
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AGRICULTURES
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FONDERIES
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59, RUE HENRI DUNANT - SAINT-JULIEN-LES-VILLAS Tél. 03 25 71 30 29 - hallier@sarl-hallier.fr www.sarl-hallier.fr
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4 AGENCES AUBE-LOIRET-MARNE-MEUSE
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édité par SAS et SA :
B.P. 532 10081 TROYES CEDEX Tél. : 03 25 71 75 75 Espace Regley - 1, bd Charles-Baltet 10000 TROYES Président, Directeur de la publication : Daniel Picault Éditeur délégué : Nicolas Fostier Associé unique : New pole CAP (NPC) Tirage : 38 000 exemplaires Commissions paritaires : n° 0420C86412 n° 0519C86491 Coordination : Bruno Dumortier Rédaction : Yann Tourbe Thierry Péchinot Jean-François Laville Clément Battelier Photos : Ludovic Petiot Jérôme Bruley Publicité : Global Est Médias 03 25 71 81 95 Concept et réalisation : Prémédias l’Est éclair 03 25 71 81 95
Logiplace met le cimetière dans la poche .................................................47 Tadaaam studio et le Bonheur des gens ............................. 48 Aube électronique, le pari du vrai « lean » ............................... 49 AM Pro, la cuisine des pros .................... 52 Ratunet chasse les nuisibles................... 53 Althisia, le labo qui voit tout ...... 54 et 55 Les concombres de Trancault ............ 56 Scale Dev, l’ossature des boutiques en ligne ............................. 57
Ils ont marqué l’année 2019 .................................... 58 et 59 Crédit agricole, toujours plus de clients ........................ 60 La Banque populaire résiste à tout ..................................... 62 et 63 Le classement des entreprises auboises ................................................ 68 à 82
À la une : Une partie des Aubassadeurs avec les deux fondateurs de cette entreprise, Anne-Claire et Laurent Vittenet (à droite). Photo : Le Bonheur des gens. Montage : Prémédias L’Est éclair.
Impression : Groupe Morault Paton 03 25 78 34 49
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Saviplast, le plasticien très... plastique ............................................ 38 Astel, le menuisier des grands chantiers .............................. 40 Sotramo grandit avec le Grand Paris ...................... 42 et 43 Les Hauts-de-Villiers, la carotte d’abord ....................................... 44 Babeau-Seguin, le bâtisseur aux 2000 maisons .......... 46
L’AUBE DE DEMAIN
Vachette livre ses clés en 48 heures .......................................26 et 27 Véka recycle les fenêtres PVC ............................................29 AGC, le verre des belles façades ....................................... 30 Inotek, l’innovateur pour les TPE .....................................................31 Sotralinox, du métal et du design ................. 32 et 33 Portec, la renaissance ................... 34 et 35 Elmabrod, la broderie en famille ............................... 36 Drappier vise le zéro carbone ............... 37
Atlas économique de l’Aube
LES AUBOIS QUI COMPENT
ILS CROIENT EN L’AUBE
La logistique, le pari gagné de l’Aube .................................7 Interview : Laurent Vittenet, fondateur des Aubassadeurs ........... 8 à 11 Demain dès l’Aube, les briseurs de silos .......................................12 Le Rucher créatif, la montée en puissance ............................ 14 Bar-sur-Aube, le pari d’Adova ................15 Business Sud Champagne, le bras armé ....................................................17 #fier de Troyes, la campagne qui fait mouche ..................18 Plug&Start, la machine à recruter .........19 Patrimoine bâti 4.0, l’atout américain ...........................................21 Champagne Day, l’Aube pétille ......................................22 et 23 Authentic Break, le sur mesure touristique ..........................24
MADE IN AUBE
SOMMAIRE
Provenance du papier : int. 90 g : Lanaken, Belgique. La fabrication de ce supplément a généré l’émission de 1887 kg CO2. Couv. 200 g : Maastricht, Pays Bas. La fabrication de ce supplément a généré l’émission de 984,50 kg CO2. PEFC et FSC
GARAGE DU MÉNILOT NEUFS ET OCCASIONS Dépannage-remorquage 24h/24 7j/7
2 6, rue Maurice-Marinot - BAR-SUR-SEINE
03 25 29 87 08
adresses pour mieux vous servir
28, Grande-Rue - MONTIERAMEY
03 25 41 21 55
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PUBLI-INFORMATION
HISTOIRE >
Mon Logis l’une des plus ancienne société H.L.M. de France. 17 mai 1929 : Création de la SA d’H.B.M. Mon Logis à l’initiative d’industriels de la bonneterie troyenne. Le siège social était situé rue du Palais de Justice à Troyes.
90 ans ! Depuis le 17 mai 1929, ce sont plus de 13 000 logements construits et plus de 25 500 personnes logées. Alors nous voulions vous dire MERCI d’avoir construit avec nous l’histoire de Mon Logis.
1953 : Rapprochement entre Mon Logis et le Comité Interprofessionnel Aubois pour la Construction (C.I.A.C.), organisme collecteur de la contribution patronale obligatoire à l’effort de construction. 1956 : Transfert du siège social au 4 rue Jeanne d’Arc 1972 : Construction de 643 logements, année record dans la réalisation de grands programmes neufs dans les principales villes du département de l’Aube. 1975 : Implantation de 11 agences au cœur des grands ensembles immobiliers. Le service « Logement 10 » voit également le jour dans le but de favoriser la location et l’accession à la propriété.
En mai 2019 Mon Logis annonçait dans La presse le lancement de son 90e anniversaire, autour de l’idée : 1 mois / « une opération spécifique » afin de créer du trafic en agence et marquer les esprits des salariés et clients.
Début des années 80 : Création du SOS Mon Logis, service de dépannage urgent au profit des clients.
Un anniversaire stratégique : Permettre à Mon Logis de poursuivre le développement de sa notoriété, capter de nouveaux prospects et fidéliser ces clients ■ Montrer son dynamisme grâce aux efforts de constructions : 602 logements 2019 ■ S’afficher comme le leader du marché de la location immobilière sur son territoire historique et sur nos nouveaux secteurs de développements très porteur comme par exemple le Seine et Marne. ■ Une relation client toujours plus efficiente : 22 000 réclamations traitées par an. ■ Capacité d’investissement en nb de logements : 288 en projet pour 2020.
1985 : Création de la SACAP (Société AnonymeCoopérative Auboise de Production d’HLM), spécialisée dans la construction de maisons individuelles.
90 ans et après ? « Au sein du Groupe Action Logement, Mon Logis accentue sa politique d’innovation. » Savoir-faire et expertise donnent les moyens à Mon Logis de relever les défis et accompagner l’évolution du Logement. Mon Logis l’entreprise aux enjeux multiples : Accompagner les salariés des entreprise cotisantes Action Logement dans leur mobilité, la mixité, l’allongement de la durée de vie, le maintien dans le logement et proposer de nouvelles offres en phase avec la manière d’habiter en 2019 : la colocation, les résidences seniors, des logements adaptés et adaptables… Mon Logis ou la gestion Efficiente ! Le client, le produit, les salariés, l’équilibre financier : le tout en respectant les exigences de ses clients. Le logement type pour un client type ne fonctionne plus. Selon les styles de vie nous devons sans cesse repenser le logement avec toujours plus de paramètres. Les clients demandent plus et désirent des logements mieux pensés, plus économiques et responsables… Dans un environnement économique et légal changeant, Mon Logis doit donc être agile et réactif pour répondre aux transformations de notre société et de notre manière d’utiliser le logement.
Mon Logis en Chiffres 13 103 logements 6 départements 25 448 personnes logées 143 salariés 602 nouveaux logements en 2019 1 046 logements programmés 69,2 M de chiffre d’affaires en 2018
Nos métiers La location La vente Terrains à bâtir Construction Acquisition/ Amélioration Maîtrise d’ouvrage
1988 : Construction record d’un pavillon à ossature bois à Saint-Germain, en 30 heures et 35 minutes. Mon Logis est inscrit au Guinness des Records. Début des années 1990 : Mise en place de vastes programmes de réhabilitation de logements. 1999 : Création de Plurial, né de la fusion de 4 principaux organismes régionaux collecteurs du 1 % logement en Champagne-Ardennes. Il devient notre actionnaire majoritaire. 2005 : Déménagement du siège social dans de nouveaux locaux à Sainte-Savine et implantation de 2 grandes agences dans l’agglomération troyenne. 25 mai 2005 : Lancement du 1er chantier de Rénovation urbaine au quartier Point du Jour à Troyes, avec la démolition de 169 logements. 2010 : Développement du nouveau groupe Plurial, regroupant 7 collecteurs et leurs filiales, sur l’axe Paris-Strasbourg. 2017 : Action Logement devient collecteur unique en France. Il devient alors l’actionnaire majoritaire de Mon Logis (98% du capital). 17 mai 2018 : Le Centre de Relation Client, cœur de l’entreprise, le CRC est aujourd’hui l’un des acteurs de l’amélioration de notre relation client, notamment en matière de « joignabilité » avec une qualité de service moyenne de 90 % Des outils multicanaux Une relation client réussie nécessite une adaptation à différents modes de communication. C’est chose faite avec la mise en place d’outils multicanaux tels que téléphone, e-mail, réseaux sociaux. Vous pouvez retrouver Mon Logis sur Facebook et Instagram. 17 mai 2019 : Mon Logis est heureux de fêter avec vous ses 90 ans !
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Mon Logis
Groupe Action Logement 44, av. Gallieni - Sainte-Savine 03 25 81 08 10 - mon-logis.fr
ILS CROIENT EN L’AUBE
La formidable réussite du pari logistique
La logistique textile dans l’Aube a atteint cette année les 300 000 m2. Un parc toujours en croissance !
L
es chantiers ne s’arrêtent jamais sur le parc logistique de l’Aube, ce gigantesque parc aménagé par le Département il y a une quinzaine d’année. Lacoste a lancé cette année l’extension de son entrepôt baptisé Solodi 2. Chez Business Sud Champagne, l’agence de développement économique de l’Aube et de la Haute-Marne, c’est même devenu un argument majeur pour attirer de nouveaux investisseurs. Avec Lacoste qui étend son entrepôt de 18 000 à 54 000 m2, les surfaces consacrées à la logistique textile vont frôler les 140 000 m2. Petit Bateau, avec son entrepôt Magellan, compte 43 000 m2 de surface logistique. Juste à côté, Bouchara-Eurodif en compte 24 000 m2 et Logtex (Kidiliz, ex-Absorba) vient de construire un entrepôt de 26 000 m2.
L’intérieur de l’entrepôt de Petit Bateau : la logistique moderne demande des milliers de m2 mais elle s’intensifie en emploi avec le e-commerce.
L’ex-site Ventex repris par le groupe Haddad Ce n’est pas tout, à Châtres, l’armée vient d’inaugurer un entrepôt de 35 000 m2 pour sa logistique textile. Il fonctionne comme un entrepôt privé avec la même logique de service que celle de l’e-commerce. Autre implantation de taille : le groupe Haddad vient de racheter les 30 000 m2 d’entrepôts de Petit Bateau à Pont-Sainte-Marie (ex-Ventex) pour y distribuer notamment la gamme Levi’s enfant en Europe. Au total, selon Business Sud Champagne, c’est bientôt près de 300 000 m2 d’entrepôts essentiellement dédiés au textile qui seront installés dans l’Aube. Le tout avec des milliers
d’emplois à la clé, d’autant que le développement de l’e-commerce nécessite une intensification de la main-d’œuvre dans ces gigantesques entrepôts.
Main d’oeuvre fiable et disponible Le calcul du nombre d’emplois engendrés par ses implantations est difficile à faire. Tout dépend de l’activité du site, de sa mécanisation ou encore de sa saisonnalité. Chez Petit Bateau, par exemple, on passe de près de 200 emplois en CDI à presque 400 lors des pics d’activité. À la volée, les 300 000 m2 pourraient représenter entre 1 500 et
3 000 emplois. Un chiffre qui ne prend pas en compte toutes les prestations extérieures, notamment en termes de transports routiers. Un besoin de main-d’œuvre qui est l’autre force du territoire. Dans l’Aube, contrairement à d’autres régions, il n’y a pas de tension sur l’emploi. Des centaines d’intérimaires sont déjà formés et les centres de formation, en place, permettent de répondre aux besoins des investisseurs. Chez Business Sud Champagne, c’est un axe de communication évident et plusieurs dossiers sont sur le feu.
Bruno Dumortier
L’italie c’est ici ! CA F F È C O S I 2000505669VD
Une trattoria contemporaine au cœur de la ville de Troyes. Bel endroit pour passer un moment de convivialité et déguster une cuisine « italo-méditerranéenne »
5, rue Marie-Pascale Ragueneau 10000 TROYES
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ILS CROIENT EN L’AUBE
Laurent Vittenet, les Aubassadeurs : “On veut faire rayonner tout le monde” Lancée en juin, l’aventure des Aubassadeurs connaît un succès foudroyant et rassemble déjà les Aubois les plus investis dans la promotion du territoire. Et ce n’est qu’un début !
refaire autre chose. Je suis un entrepreneur, pas un réussisseur. Ce serait trop facile. C’est pour cela qu’il valait mieux que je sois à côté que dedans. Je me voyais mieux à côté pour apporter du relationnel plutôt que dedans. L’idée de faire du marketing territorial m’intéressait beaucoup. Le projet de gérer avec
Moi, je suis d’ici et, c’est vrai, je connais de nombreux élus, de nombreux responsables d’institutions. Ce sont des copains, des amis, ou de bonnes connaissances. Du coup, quand les idées de marketing territorial ont émergées, notamment à la naissance de Business Sud Campagne, certains pensaient que j’avais un rôle à jouer pour faire vivre les ambassadeurs du département. Mais au fil des échanges, je me suis aperçu que je n’avais pas trop le profil pour être dans une institution. Moi, quand j’ai une idée, je suis persuadé que c’est la bonne. Quitte à me planter et à Laurent Vittenet, dirigeant de Premium Automobiles, a décidé de quitter l’entreprise pour se consacrer avec son épouse, Anne-Claire, aux Aubassadeurs et à Just one Life, deux entreprises qu’ils ont créées.
« Les Aubassadeurs, c’est “l’Aube puissance 10”. Tout est dit »
eux une communauté d’ambassadeurs pour faire rayonner notre département est née comme ça.
Mettre en place une agence privée de marketing territorial, à côté de ce que font déjà les institutionnels, c’est prendre le risque de se marcher sur les pieds, non ? Pas du tout. L’idée, c’est de compléter ce qui est déjà mis en place par les collectivités et les institutions. C’est ça qui me séduisait énormément. Je parle beaucoup, j’adore discuter avec tout le monde. J’adore me faire expliquer ce qui anime les humains, même si, parfois, dans les labos de l’UTT par exemple, je ne comprends pas tout (rires). A chacun son rôle ! Moi je ne suis pas là pour animer une chaire universitaire. Je suis là pour dire que la chaire a besoin de personnes ou d’entreprises pour avancer. Je suis là pour porter l’image de la chaire.
interview
Laurent Vittenet, vous êtes très connu dans l’Aube, notamment en raison de votre investissement dans le mécénat sportif avec Premium automobiles. Une société que vous venez de quitter pour vous consacrer à Just one Life, votre entreprise, et surtout aux Aubassadeurs. Comment est née cette idée de créer une agence de marketing territoriale privée ?
ILS CROIENT EN L’AUBE
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PUBLI-INFORMATION
Fiabilité et sécurité : les maîtres mots de Transgallia « Moi, je suis convaincu que si on ne paie pas, on ne s’investit pas. »
Au fil des échanges, l’idée s’est affinée. Je leur ai dit : “J’ai la marque - je venais de déposer la marque aubassadeurs à l’INPI - et si vous voulez le projet de clan humain à côté des collectivités, je peux le créer. En revanche, il faut que vous l’adoubiez car je ne veux pas d’argent public”. Ça, c’était le point important. On a réussi ce pari avec Just one Life, où on a commencé gentiment, petitement et aujourd’hui on peut faire des choses avec une autonomie complète. On peut discuter librement avec nos interlocuteurs. Il n’y a pas d’intérêt financier quand on va les voir. On a en revanche besoin d’eux pour nous aider avec un soutien logistique, par exemple. Je tenais à avoir cette liberté.
Pourquoi avoir choisi de créer une entreprise, plutôt qu’une association, c’est un choix qui n’est pas banal ? Effectivement, tout le monde pense que les Aubassadeurs sont une association. Or ce n’en est pas une, c’est une entreprise. C’est un choix que l’on a fait pour plus de simplicité de gestion et pour avoir une autonomie complète par rapport au fonctionnement d’une association. Et puis c’est une vraie entreprise au sens où il faudra, à terme, que nous puissions partiellement en vivre. On a une autre entreprise, Just one life, qui fonctionne très bien mais notre énergie on veut la canaliser et on tient à faire en sorte que cette entreprise, comme toutes les entreprises en France, soit rentable.
Avec les Aubassadeurs, quelles missions vous êtes-vous fixées ? Les Aubassadeurs, aujourd’hui, c’est très, très large. C’est un projet de promotion du territoire dans son ensemble. On a trois missions principales : Premièrement, appuyer les démarches des collectivités et des institutions. Et même des grandes entreprises si elles en ont besoin. Deuxièmement, mettre en lumière
Depuis la chute de Thomas Cook, qui a fragilisé le monde du voyage,Transgallia se devait de rassurer sa clientèle sur son excellente santé financière. Créée en 1946, Transgallia n’a jamais cessé de se développer. Aujourd’hui avec près de 20 millions d’euros de chiffre d’affaires et une croissance entre 10 et 20% depuis de nombreuses années,Transgallia chouchoute ses 35 000 clients annuels. Une activité diversifiée : - Service clientèle individuelle : distributeur des plus grandes marques de voyagistes comme Club Med, Asia, Fram,TUI, Beachcomber, Costa, MSC, Croisières Ponant, etc. - Service Affaires : nous mettons des outils performants au service de vos objectifs économiques pour vos déplacements d’affaires. Gains de temps et d’argent, telle est notre devise. - Service Groupes & Production : avec plus de 700 groupes par an, Transgallia compte parmi ses clients des associations, clubs, mairies, conseils régionaux et départementaux, et entreprises dont de nombreuses du CAC 40. Garantie financière APST Les clients de Transgallia sont protégés par la Garantie Financière APST. Cette garantie présente l’avantage pour le client, victime de la défaillance financière de l’adhérent, d’effectuer son voyage. Si un voyage ne peut se réaliser, l’APST rembourse au client, la totalité des sommes versées. En résumé, il est donc impératif que les voyageurs se renseignent si leur agence ou site web adhèrent à une telle garantie avant de s’engager. Soutien du 1er réseau d’agences de voyages françaises : SELECTOUR Dans nos agences comme sur notre site internet, le groupe propose une très grande diversité d’offres. Sa puissance de négociation avec les fournisseurs permet à Transgallia de proposer les meilleurs prix en toute indépendance. Publication des Avis Clients Trustpilot Qu’y a-t-il de plus important que la satisfaction de nos clients ? Ceux-ci témoignent en nous attribuant le niveau Excellence avec une note moyenne 5*****. Pour satisfaire notre développement, nous souhaitons renforcer notre équipe de conseillers expérimentés en recrutant.
12, rue l’Orme de la Croix 10600 LA CHAPELLE-ST-LUC
03 25 73 30 43 Agence du centre-ville République Du lundi au samedi de 9 h à 19 h sans interruption Agence de La Chapelle-Saint-Luc Du mardi au samedi de 9 h 30 à 12 h 30 et de 14 h à 18 h 45 sauf le samedi 18 h
20, rue de la République 10000 TROYES
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Pourquoi lancer une marque “Les Aubassadeurs” ?
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ILS CROIENT EN L’AUBE
ceux qui peuvent faire rayonner les programmes pépites talents et futurs talents. Les moyens financiers des Aubassadeurs permettent de le faire. Troisièmement, la communication. On veut faire une communication plus décalée et plus fun. D’autres le font déjà. On travaille par exemple avec #fier de Troyes. On est en relation pour faire #fier de l’Aube un jour. Ce n’est pas l’un contre l’autre, c’est l’un avec l’autre.
Avec qui travaillez-vous dans le département ? Potentiellement, on travaille avec tout le monde ! L’idée, c’est de faire rayonner tout le monde. On travaille avec l’UTT par exemple pour les aider à s’ouvrir sur le territoire. On vient de signer le 100e Aubassadeurs et c’est Pierre Koch, son directeur. On soutient leurs cordées de la réussite, on était là pour le 25e anniversaire. Du coup, tout le monde nous voit. Ils voient plein de monde. Et nous avançons.
Les Aubassadeurs, ce sont des personnalités attachées au département. Vous leur demandez non seulement du temps et vous leur demandez de surcroît de vous financer. N’est-ce pas paradoxal ? Si c’est totalement paradoxal ! L’adhésion est à 1 200 € HT. Quand on a lancé
le projet, les collectivités m’ont dit : “On veut bien t’adouber et te laisser créer ton entreprise mais, sans argent public, tu n’en vivras pas”. Eh bien, moi, à l’inverse, je suis convaincu que si on ne paie pas, on ne s’investit pas. Tout le monde était très dubitatif. Mais cela nous donne une réelle autonomie. Par exemple, quand Business Sud Champagne est allé au salon Made in France pour faire la promotion des entreprises textile de l’Aube début novembre, ils ont tout organisé. Ils ont choisi les entreprises, monté les stands et ils ont invité les politiques. Et quand ils nous ont demandé de les rejoindre pour montrer que l’Aube était là en force, on fait venir une dizaine de personnes, tout frais payé. C’est que nous permet de faire cette adhésion. On gère tout pour nos Aubassadeurs, sans frais supplémentaires.
Et aujourd’hui, vous avez réussi à convaincre 100 personnes de payer plus de 1 000 € pour vous rejoindre... Non, on n’a pas fait payer 100 personnes parce qu’on a des représentants de certaines collectivités parmi nos Aubassadeurs qui, elles, ne paient pas. L’idée, c’est de lancer le mouvement et que, disons dans cinq ans, la réflexion que l’on entendra sur le terrain soit : “Quoi ? Tu n’en fais pas partie !”
Laurent Vittenet : « On est transversal, on casse les silos »
Quels sont les objectifs en termes de nombre d’Aubassadeurs ? Est-ce que vous avez une stratégie de développement ? Oui. On a une vraie stratégie. Tout est écrit. On veut 100 Aubassadeurs par an. 100 en 2019, 100 de plus en 2020 et 100 encore en 2021... On se rend compte que les Aubassadeurs sont aussi les promoteurs des Aubassadeurs. Du coup on a énormément de questions, énormément de contacts. On est même obligé de freiner. On leur rappelle qu’on a que cinq mois d’existence mais que l’on va venir les voir !
« On veut 100 Aubassadeurs par an. 100 en 2019, 100 de plus en 2020 et 100 encore en 2021 » Comment vous allez sélectionner les événements que vous allez soutenir ? Pour l’instant, on va un peu dans tous les sens mais on va affiner avec l’expérience. On a un ressenti qui est très bon. On a des collectivités qui nous sollicitent pour qu’on aille les voir ou pour créer des événements. Notre notoriété est excellente. Il faut qu’on travaille en confiance, qu’on fasse ensemble et qu’on trouve un intérêt commun. La base, c’est ça : l’intérêt commun. Et l’essentiel, quoi qu’on fasse, c’est d’être positif et dans la relation humaine. Moi, je me suis aperçu que deux personnes qui n’ont rien à voir mais qui s’intéressent à une troisième, ça peut créer des ponts qu’on n’imagine même pas. La relation humaine, c’est capital. Et quand on va quelque part, qu’on s’intéresse aux gens, on a déjà des ponts qui se créent et qui peuvent donner des choses extraordinaires.
L’Aubassadeur s’engage à quoi concrètement, outre sa cotisation ?
« L’essentiel, quoi qu’on fasse, c’est d’être positif et dans la relation humaine »
L’Aubassadeur s’engage à participer au calendrier des Aubassadeurs. Il y a des événements mineurs, où il n’y aura pas besoin de tout le monde, et des événements majeurs. On a aussi des personnalités qui ont un profil particulier et qui servent de fer de lance pour promouvoir des pépites talents ou futurs talents. Dans le sport, par exemple, nous avons Benjamin Nivet. Pour les jeunes qui font du stand-up, on a Clément Meunier. En échange, on offre une visibilité avec le site, un réseau, de multiples rencontres. Avec Just one life, on s’est aperçu que la baseline (le slogan associé au logo,
ILS CROIENT EN L’AUBE
NDLR) est extrêmement important. Pour les Aubassadeurs, c’est “l’Aube puissance 10”. Tout est dit.
Avec le programme pépites talents et futurs talents, quel est le but ? L’idée, c’est de mettre en valeur des talents confirmés ou des futurs talents. On n’est pas des sponsors mais on peut les mettre en lumière, leur faire rencontrer des gens et leur ouvrir des portes. On les booste aussi en les intégrant notamment les jeunes pour les Jeux olympiques de 2024. La base du projet, c’est l’humain car on ne fédère que par l’humain. C’est ça l’idée des Aubassadeurs.
Sur quels canaux misez-vous pour votre communication ? On a une communication globale. On a fait le lancement officiel des Aubassadeurs, le 10-10 à 10 h 10. Tous les 10 du mois, à 10 h 10, on met en ligne une nouvelle vidéo de l’Aube des mystères. On est présent sur Canal 32 avec une émission trimestrielle baptisée “un jour dans l’Aube”. Une émission qu’on devrait retrouver sous la forme d’une page dans l’Est éclair. On va créer des trophées et créé une grande soirée des Aubassadeurs en juillet prochain. On voudrait faire quelque chose de festif, de différents et qu’on puisse se dire : “ça, c’est l’Aube”. On a aussi remis des étoiles à nos Aubassadeurs. Ils la mettent en valeur sur leurs réseaux sociaux comme Valérie Bazin-Malgras qui s’est faite photographiée sur la muraille de Chine, avec l’autorisation des autorités, avec notre étoile. Cela nous offre une visibilité énorme.
Vous avez déjà eu des contacts au-delà de l’Aube, au-delà du pays ? Oui, on en a eu plusieurs. Le plus emblématique, c’est Stéphane Vedie qui est basé à Detroit aux Etats-Unis et qui dirige Varroc lightning systems, une boîte avec plus de 10 000 personnes partout dans le monde. Il est originaire de Bar-sur-Aube et il nous a contacté parce qu’il a appris qu’on exis-
Certains réseaux peuvent avoir l’impression aujourd’hui que les Aubassadeurs sont en train de conquérir leur espace. Qu’est-ce que vous répondez ?
Je réponds qu’il n’y a pas de projet de marketing territorial aubois ! On soutient beaucoup d’associations économiques, sportives et culturelles. On est partenaires de beaucoup de monde : le RCSA dans le rugby, Sainte-Maure dans le hand, on va être partenaire majeur du hockey. Dans l’économie, on est partenaire du CJD, on est partenaire aussi de Demain dès l’Aube qui se bouge avec Philippe Sur la photo qu’on retrouve à la une de cet Atlas, tous sont Couturier pour l’économie du Aubassadeurs. De gauche à droite : Tiphaine Jonard, département. Dans la culture, on animatrice de réseaux, Rodolphe Gélis, directeur de Nigloland, est aussi partenaire du Centre Benjamin Nivet, capitaine historique de l’Estac, Christelle pour l’Unesco. On va même créer Taillardat, directrice du Comité départemental du tourisme, Valérie Schwarz, directrice de Business Sud Champagne, un événement pour eux. On est Etienne Bertrand , président de Cap’C, Clément Meunier, transversal. Avec Just one life, on fondateur du 3X plus, Anne-Claire et Laurent Vittenet, a déjà fait ça. On a cassé les silos. fondateurs et dirigeants de Just one life et des Aubassadeurs. On a créé les événements, on a Photo réalisée par Le bonheur des gens. payé pour les monter et on a fait venir des gens pour les faire vivre.
Qu’est-ce qui vous donne la certitude d’être dans le vrai ?
tait et il nous a demandé comment il pouvait nous aider. C’est énorme ! C’est l’exemple de quelqu’un qui va nous soutenir pour dire du bien de l’Aube, mais qui va aussi nous permettre de créer des ponts entre son entreprise et les établissements d’enseignement supérieur de l’Aube pour des stages.
L’envie d’humaniser les choses, elle est partout présente et elle est au centre de beaucoup de choses. Les gens veulent quitter Paris aujourd’hui parce qu’ils s’aperçoivent qu’ils n’ont plus de vie. Pouvoir aller au devant, découvrir d’autres univers, c’est un art de vivre. Ici, tu travailles la journée, tu peux aller prendre un verre, aller au spectacle le soir et être couché à minuit avec une vraie coupure après le boulot. Tout ça devient une force, pour nous, les Aubassadeurs, mais aussi pour l’Aube et pour les TPE et PME qui sont sur territoire. Avec Just one life, sur ce sujet, on sait que l’on a une expertise assez juste.
Propos recueillis par Bruno Dumortier
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ILS CROIENT EN L’AUBE
Demain dès l’Aube, créateur de ponts
Dans le monde de l’économie, Demain dès l’Aube veut continuer à casser les silos, à sauter les frontières. En profitant de sa liberté pour aller là où les autres ne peuvent pas aller.
L’équipe de Demain dès l’Aube avant son départ au « Salon à l’envers » de Thionville où elle a représenté le département et ses entreprises.
J
e fais le buzz ! », s’amuse Philippe Couturier, président de Demain dès l’Aube, en posant à côté d’un Stig en carton pâte, le pilote mystère de l’émission Top Gear. Profitant du dernier tournage sur la base de Brienne-le-Château, il a organisé une soirée pour mélanger décideurs de l’Aube et ceux de Lorraine, qu’il connaît bien grâce au réseau Réagir, qui cherche à fédérer les réseaux patronaux du Grand Est, et dont Demain dès l’Aube est adhérente. Ce coup-là, le succès n’a pas été fulgurant. Mais ça n’empêche ! « On crée vraiment des liens, on casse des silos. Plus on avance, plus je suis persuadé que notre mission, c’est celle-là : trouver des ponts et tisser des liens avec des gens qui aujourd’hui s’ignorent ». Des ponts que Demain dès l’Aube veut tisser hors du département mais aussi et surtout à l’intérieur. Avec ses 95 adhérents, l’association dispose déjà d’un beau carnet d’adresses. Après avoir fait venir plusieurs conférenciers de haut vol, elle veut maintenant mettre les mains dans le moteur. Sur la base de ce que Ralph Hababou, spécialiste
de la relation-client, était venu dire à Troyes, un groupe de travail s’est mis en place pour passer à la paille de fer l’accueil des clients chez quelques uns des adhérents. « Pour nos adhérents, qui ont payé 50 €, c’est cadeau ! », souligne Philippe Couturier. Les ponts, au fil de l’année, se tissent aussi lors d’événements récréatifs comme l’arrivée du beaujolais, la galette et le barbecue. Des petits déjeuners, chez l’un ou chez l’autre, sont organisés tous les troisièmes vendredis du mois. De quoi se forger un petit réseau en peu de temps.
Rapprocher l’enseignement supérieur des entreprises L’autre grand chantier de Demain dès l’Aube, c’est de casser les frontières entre les entreprises et l’enseignement supérieur aubois. Pas simple. Demain dès l’Aube, seule association adhérente de la fondation UTT, a testé plusieurs pistes. La dernière, c’est de s’associer à l’Est éclair et à la CPME pour faire venir des étudiants en marketing à la soirée des trophées de la performance. Ils sont en recherche
de stages. Il n’y a que des employeurs dans la salle. Ils vont se côtoyer et… qui sait ? En attendant, plus personne ne pourra ignorer qu’il y a ces ressources en ville. Chez Demain dès l’Aube, où l’on s’inspire depuis toujours des principes de l’entreprise libérée, on ose beaucoup. On tente beaucoup. Pour se concentrer sur ce qui marche. Dans ce domaine, elle a un trophée. Son coup de maître a été l’organisation des « rendez-vous des entrepreneurs avec leurs territoires ». A Bar-sur-Aube, elle a réussi à faire venir les collectivités de l’Aube, de la HauteMarne et même de la Meuse pour qu’elles exposent et reçoivent sur les stands toutes les entreprises locales qui pourraient leur offrir leurs services. Un succès aussi bien en terme de fréquentations que de satisfaction. La seconde édition est d’ores et déjà programmée au 2 octobre 2020, toujours à Bar-sur-Aube. En mettant aussi les étudiants en valeur. Pour Demain dès l’Aube, tout se tient.
Bruno Dumortier
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Olivier Halley
Fabien Blondelot
Cabinet d’avocat Fidal à Troyes : expertise et proximité Rencontre avec Me Fabien Blondelot (expert en règlement des contentieux) et Me Olivier Halley (expert en droit des sociétés et du patrimoine), nouveaux directeurs du bureau de FIDAL à Troyes depuis le départ en retraite de Me Philippe Willemin. Fidal est réputé leader en droit des affaires, en quoi vous démarquez-vous ? Fabien Blondelot : Nos équipes ont pour habitude de mettre leurs expertises en commun sur la quasi-totalité des dossiers. Il est indispensable de bénéficier d’une approche transversale et pluridisciplinaire pour couvrir tous les grands domaines du droit des affaires (droit des sociétés, fiscal, social, pénal des affaires, immobilier, …), et apporter des réponses aux acteurs économiques, quelque soit leur taille, et dans tout secteur (TPE, PME, grands groupes, associations ou collectivités territoriales). C’est à cette condition que le droit devient un levier de développement et de performance. Olivier Halley : Nous nous appuyons aussi sur les expertises des 1450 avocats et juristes présents dans les 90 bureaux français de FIDAL, et nos bureaux à l’étranger. Cette forte mobilisation nous permet de fournir une expertise sur les sujets les plus divers tels que le bail commercial, le droit pénal du travail, l’actionnariat salarial, le droit environnemental, les nouveaux enjeux numériques… Comment décririez-vous votre relation avec vos clients FB : Nous sommes des partenaires proches et réactifs. Nous nous inscrivons dans une relation pérenne. Nous veillons à délivrer un conseil pragmatique en rapport avec la situation particulière de l’entreprise, et de ses capacités. Pour cela, notre approche est d’anticiper l’évolution des relations de notre interlocuteur avec ses associés, ses fournisseurs et ses propres clients. OH : Cette démarche se concrétise par une veille juridique et technique permanente, la mise en place de formations ouvertes à tous via notre filiale dédiée, ou la mise en place
d’outils innovants. Fabien vient par exemple de développer avec notre réseau pénal une application mobile pour accompagner les entreprises en cas d’accident grave. Pouvez-vous nous parler de l’équipe du bureau de Troyes ? FB : C’est une équipe de 10 avocats dont la stabilité permet d’offrir une grande expérience, par exemple avec la présence de l’animateur du pôle national en contestation du taux employeur AT/MP, ou du responsable en droit du travail pour la région Grand Est. Olivier est reconnu pour son expertise lors de la transmission des entreprises. OH : Nous attirons aussi de nouveaux talents. Nous avons intégré un avocat dédié au pôle immobilier et construction qui récemment a co-rédigé un ouvrage aux éditions Dalloz sur la loi ELAN. Nous accueillons désormais une ancienne inspectrice des impôts pour renforcer notre département fiscal, et un avocat doté d’une expérience internationale, avec une sensibilité pour le droit rural. Et nous souhaitons encore recruter à court terme.
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Le Rucher créatif
monte en puissance Né fin 2017, le Rucher créatif monte en puissance mois après mois. Avec des moyens humains et financiers renforcés, il s’apprête à prendre son envol en 2020.
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remier tiers lieu troyen(*) et, de loin, plus grand espace de coworking de la ville, Le Rucher créatif poursuit son aventure. Avec d’autant plus d’allant que la question épineuse de ses locaux, qu’il a failli devoir quitter en catastrophe, est réglée. « Les locaux, ça a été beaucoup de stress », reconnaît Dominique Meignien, président du Rucher. Le bail précaire de l’association dans les anciens locaux de M. Meuble, rue du Colonel-Driant, a bien failli être résilié par le nouveau propriétaire Finalement, un ultime bail précaire a été signé jusqu’en mars 2021. Ce qui oblige toutefois le Rucher à se poser la question du Rucher « V3 » (la « V1 » étant les premiers locaux, avenue Pierre-Brossolette pour les deux mois du lancement). « Il y a quelques pistes mais rien de concret. Les 18 prochains mois vont être intenses », confie Dominique Meignien.
L’équipe dirigeante du Rucher créatif qui s’est élargie en fin d’année après une assemblée générale très collaborative.
La gestion de ce dossier, qu’il n’était pas facile de faire en transparence, est l’une des raisons qui a conduit Le Rucher, cette année, à élargir sa gouvernance à toutes les parties prenantes de ce projet qui tient à reste collaboratif, ouvert et innovant.
« L’année de la professionnalisation » Et ceci d’autant que la montée en puissance s’annonce sous les meilleures auspices. Grâce à des subventions et à des appels à projet auxquels le Rucher a répondu, le budget va presque doubler. Le Grand Est notamment va apporter 25 500 € et la Fondation de France 43 000 €. L’association va pouvoir investir pour améliorer ses locaux (avec des éléments démontables) et... chercher à développer
ses recettes pour ne pas trop dépendre des subventions. Le budget va passer de plus de 100 000 € à plus de 200 000 €. Animatrice salariée depuis le début du Rucher, Sidonie Svoboda-Martinez est confirmée en contrat à durée indéterminée. Magali Maston la rejoint ainsi que quatre contrats civiques qui travaillent pour le Rucher. « 2020 sera l’année de la professionnalisation », assure Dominique Meignien. Les 20 résidents permanents, les 260 adhérents et les 2 000 sympathisants qui suivent les aventures du Rucher sur les réseaux sociaux sont appelés à être encore plus nombreux.
Bruno Dumortier * Un tiers lieu est un espace qui regroupe entrepreneurs et artistes sous un même toit.
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Bar-sur-Aube
bientôt cité du sommeil ! Le processus est déjà lancé, mais il faudra attendre le déménagement d’Aube Bedding dans la nouvelle usine pour voir physiquement la cité ou la « spleep-tech » apparaître.
Une vue aérienne avec la nouvelle usine au premier plan et l’ancienne au second qui, en partie, pourrait héberger la cité du sommeil.
A
ube Bedding (ex-Cauval) a posé en septembre la première pierre de sa nouvelle usine à Bar-sur-Aube. Mais Aube Bedding a d’autres ambitions pour la Ville dont il veut faire une cité du sommeil ou « sleeptech », le nom n’est pas encore défini. Cela permettra de participer à la reconversion des locaux actuels et innover en réunissant sur un même site des start-up françaises spécialisées dans ce secteur. Une entité prévue pour voir le jour dans la foulée du déménagement, soit à l’horizon 2021.
Pourquoi ce centre à Bar-sur-Aube ? Tout comme le pari de bâtir une nouvelle usine dans une agglomération de 5 000 habitants, celui d’implanter un centre du sommeil à Bar-sur-Aube peut surprendre. « Vendre cette idée n’a pas été simple. Mais ici, la Ville et la Région sont très motrices. Les moyens et les subventions dépendent de cette volonté », note d’emblée Jacques Schaffnit, président et
directeur général du groupe Adova. Liant les deux projets, le dirigeant évoque aussi son attachement personnel « au made in France » et à la préservation d’un « vrai savoir-faire ». En d’autres termes, le centre devrait contribuer indirectement à pérenniser l’activité industrielle dans la cité baralbine.
up rassemblées dans cette « pépinière » déterminera leur accueil sur Bar-sur-Aube. « Il y aura forcément une limite dans notre capacité d’hébergement. Cela peut être pensé sur une ou deux semaines, un ou deux ans, ou définitivement. L’idée, c’est qu’elles aient des murs ».
Comment va-t-il fonctionner ?
À quoi va-t-il ressembler ?
S’il n’a pas encore d’hébergement, le centre du sommeil voulu par Adova est en quelque sorte déjà sur les rails. Deux projets avec deux sociétés nourrissent déjà son développement. L’un avec le professeur Damien Léger, autour d’une application aidant les parents à mieux gérer le sommeil de leurs enfants, et un autre centré sur une alternative à l’endormissement chimique à partir d’un masque 3D. « Plus largement, l’intelligence artificielle sera au cœur de l’activité du centre », confie Jacques Schaffnit. Bien entendu, le nombre de sociétés ou start-
Aujourd’hui, la question de l’immobilier n’est pas à l’ordre du jour. Néanmoins, Jacques Schaffnit a livré sa vision de cette cité du sommeil physique. « En ce qui concerne l’aménagement des locaux actuels, il faudra voir avec la Ville. Néanmoins, on peut imaginer conserver quelques bâtiments et la destruction de plusieurs autour pour avoir une petite cité universitaire. Des espaces verts, une cantine, voire même des logements, pourraient être installés ».
Clément Battelier
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Thym Business solutions professionnelles innovantes
Conseiller, communiquer, connecter, intégrer, sécuriser : la liste des expertises développées par Thym Business pour accompagner la nécessaire transformation digitale des professionnels, de l’artisan au groupe international « Nous proposons des solutions personnalisées en matière de téléphonie mobile et fixe, de connectivité, d’interconnexion de sites, de réseaux, de mise en sécurité, de services IT, de services support et d’outils collaboratifs », détaille Reynald Agrapart, directeur marketing et communication du groupe, qui compte 15 agences en France, celle de Troyes couvrant l’Yonne, l’Aube et la Haute-Marne. « Nous ne sommes pas de simples distributeurs de produits SFR ou des installateurs de matériels conçus par d’autres entreprises. Nous instaurons un véritable partenariat avec nos clients, en leur apportant notamment un accompagnement constant dès le départ, avec un audit réalisé dans leurs locaux pour définir la solution la mieux appropriée à leurs attentes et à leurs besoins, et une réactivité maximale ».
3 nouveaux packs SERENITHYM Cette volonté d’apporter un service global et de simplifier au maximum les démarches effectuées par un client a conduit Thym Business à lancer l’été dernier un nouveau bouquet d’offres baptisé SERENITHYM. « 20% de nos clients ont déjà opté pour cette nouvelle offre, ce qui indique clairement qu’elle correspond à un besoin. Nous proposons 3 packs, sans investissement ou frais de mise en service, payables via un abonnement mensuel de 36 à 60 mois, modifiables à tout moment. Nos packs comprennent tous, le conseil et le choix du matériel, sa mise à disposition, son installation, son paramétrage, la formation des équipes, la maintenance et un support renforcé et simplifié lors de l’exploitation. Le premier, baptisé Pack LAN
SERENITHYM, qui inclut une remise à plat du réseau informatique et téléphonique de l’entreprise, l’installation de nouveaux équipements et matériels correspondant à ses besoins, et leur maintenance. Ce pack est particulièrement adapté pour mettre en place une solution de téléphonie sur IP répondant à la problématique d’extinction du réseau téléphonique traditionnel programmé dans les 4 prochaines années par l’opérateur Historique. Le 2ème pack, le Pack SECURITE SERENITHYM, permet quant à lui de mettre à niveau les équipements dédiés à la protection des Systèmes d’Informations de nos clients et de leurs données, qu’elles soient hébergées dans leurs entreprises ou au sein de l’un de nos datacenters. Ce Pack Sécurité apporte un niveau de protection optimal contre la recrudescence des virus de type Ransonware, Cryptolocker, et autre cyber attaque. Enfin le Pack WIFI SERENITHYM garantit de pouvoir communiquer sur Internet, sur les réseaux privés ou GSM, en situation de mobilité dans les locaux professionnels de nos clients. Cette demande de connectivité est très forte, à la fois pour les collaborateurs, les clients dans les points de ventes voire les machines entre elles.
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Partenaire historique de SFR Business depuis 1998, présent à Troyes depuis 2014, Thym Business lance une nouvelle offre de services sur mesure, pour toujours mieux répondre aux attentes des entreprises quelle que soit leur taille.
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Business Sud Champagne, le bras armé de l’Aube
Lancée fin 2018, l’agence de développement Business Sud Champagne a pris ses marques, défini ses priorités et doublé ses effectifs pour passer à l’action.
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Au salon Made in France Business Sud Champagne a ainsi emmené en octobre une petite dizaine de marques auboises au salon Made in France. Sur le stand de 200 m2 de la région Grand Est, invitée d’honneur, elle a ainsi occupé à elle-seule la moitié de la surface. Elle y a fait venir François Baroin et quelques Aubassadeurs. Des Aubassadeurs à ne pas confondre avec les ambassadeurs de BSC. Un réseau d’élus et de chefs d’entrepries de premier plan qu’elle a réussi à fédérer pour mener des réflexions, accueillir des porteurs de projets et donner du temps quand il le faut. Le premier d’entre-eux étant Jean-Michel Soufflet, le président de BSC et, surtout, du directoire du groupe Soufflet. L’autre axe de travail a été mené vers les communautés de communes. « On les a toutes
Jean-Michel Soufflet, président de BSC, aux côtés de Pierre Veltz, spécialiste du développement des territoires lors d’un séminaire à la médiathèque de Troyes.
rencontrées pour qu’elles entrent dans la gouvernance de l’agence ». L’agence a aussi mené un gros travail de recensement du foncier disponible. Qu’il soit bâti ou non bâti. Deux axes de travail qui, menés à bien, permette aujourd’hui de répondre efficacement aux sollicitations et d’identifier également les points faibles. Et notamment un manque de bâtiments immédiatement disponibles. « Pour vendre le territoire, il faut avoir une offre », souligne Valérie Schwarz. Un travail à mener avec les collectivités comme avec le privé.
D’autres filières sont déjà ciblées comme la bio économie, et le bâtiment, notamment avec le pôle chanvre. Et puis, et puis, il y a les opportunités qu’il faut savoir saisir quand elles passent. BSC mise sur un travail de fond, efficace, rapide et confidentiel avec les porteurs de projets qui viendrait la solliciter. BSC, aujourd’hui au complet, va aussi se pencher sur le développement endogène, une autre de ses missions. Le bras armé du développement économique vient juste de s’armer.
Bruno Dumortier
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lace à l’action ! Depuis son lancement, Business Sud Champagne (BSC) a beaucoup travaillé. Parti de rien, l’agence de développement, qui est compétente sur l’Aube et la Haute-Marne, a d’abord intégré Aube développement, le guichet unique de la Chambre de commerce et d’industrie de Troyes. Ce qui a permis de porter les effectifs à quatre personnes. Aujourd’hui, les voilà neuf et « complètement opérationnel », assure Valérie Schwarz, sa directrice. Tout en constituant l’équipe, l’agence a mené un double travail de fond. Le premier avec les filières économiques pour définir une stratégie et des priorités. La logistique et le textile ont été immédiatement retenus.
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#fier de Troyes,
la campagne qui touche au cœur Lancée à l’origine pour séduire à l’extérieur, la campagne #fier de Troyes a été adoptée par tous les Troyens. Jusqu’à devenir un signe de ralliement et d’identification.
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ans le mille ! Et même au-delà de toutes les espérances. La campagne #fier de Troyes a été lancée en octobre 2018 avec des objectifs assez modestes. L’idée, c’était de faire une campagne de marketing territorial, plutôt tournée vers l’extérieur afin de changer « l’image subie » du territoire. Une campagne lancée parallèlement au lancement de la marque « Troyes, la Champagne » par l’office du tourisme.
Bienveillance et clins d’œil « L’idée, c’était une personne et un endroit du territoire. De jouer du décalage entre les deux en les liant par le message », explique celle qui a supervisé la campagne de bout en bout. Avec cinq affiches, et des personnalités bien connues comme Benjamin Nivet ou Pascal Caffet, la campagne dépasse immédiatement toutes les espérances. Affichée en ville, notamment sur les bus de la TCAT, et relayée sur les réseaux sociaux, la campagne devient virale. Les Troyens, et plus largement les Aubois, l’adoptent.
Tant et si bien qu’une deuxième campagne est lancée avec, cette fois, des Troyens qui ont réussi ailleurs comme le prix Nobel d’économie Jean Tirole ou la danseuse, Anissa Bruley. « On nous demandait des affiches ! », se félicite-t-on chez Troyes Champagne Métropole. Une troisième campagne avec des sportifs, susceptibles de faire partie de la génération des Jeux de 2024, suit. Puis une quatrième avec des lieux plus secrets. La cinquième vient de sortir avec des artistes placées plutôt en ville, sur des lieux décalés mais très emblématiques de Troyes. Un savant équilibre entre le choix des personnalités et des lieux qui font toute la beauté de la campagne, entièrement réalisée par l’équipe du Bonheur des gens. L’autre clé de la réussite, c’est évidemment les messages qui misent sur les clins d’œil, comme : « On a retrouvé le cheval de Troyes », avec en photo l’historien Jean-Louis Humbert, juché sur un double-poney. Pour l’anecdote, l’office du tourisme est régulièrement interrogé sur... le cheval de Troie. Ce qui a donné l’idée de ce message totalement décalé.
La deuxième campagne de #fier de Troyes sur les bus de l’agglomération troyenne. Un support qui a largement contribué à sa popularité.
Dans tous les cas, l’idée force était de rester « bienveillant » et de rester « en cohérence » avec les messages développés par ailleurs par Troyes la Champagne, ou le comité départemental du tourisme ou encore les Aubassadeurs. Un jeu d’écho qui fonctionne parfaitement.
De #fier de Troyes à « Paris, je te quitte » A Troyes, la campagne a joué pleinement du besoin de fierté des habitants. En dehors, elle a été diffusée de préférence en Ile-de-France, notamment en achetant des espaces dans des magazines. Le site Internet, fait pour en dire plus sur les personnalités des cinq campagnes, est d’ailleurs aussi fait pour ceux qui voudraient s’installer à Troyes. Avec, si l’on clique sur « nouvel arrivant », un renvoi sur les pages très complètes sur Troyes réalisées par le site « Paris, je te quitte ». Le cheval de Troyes, finalement, c’est peutêtre #fier de Troyes. Et c’est de bonne guerre !
Bruno Dumortier
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Plug & Start,
l’opération séduction de la Technopole Depuis 2002, la Technopole de l’Aube s’appuie sur un réseau de 200 experts bénévoles pour séduire les porteurs de projets. Et aujourd’hui, la voilà labellisée « French Tech »
Les grandes entreprises qui ont participé à Plug & Start au printemps.
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i les grands comptes sont présents et reviennent d’une année sur l’autre, c’est qu’il y a un sens ! », s’enthousiasme Francis Bécard, directeur de la Technopole de l’Aube. Au mois de juin, douze grandes entreprises ont ainsi participé à Plug&Start, l’opération phare de la Technopole pour booster les projets et, éventuellement, séduire les porteurs de projets et les convaincre de s’installer à Troyes.
70 projets présélectionnés, 20 participants Une opération toujours aussi attendue. Cette année encore, 70 projets ont été présélectionnés. 20 ont été retenus. Et quand deux d’entre eux se sont désistés à la dernière minute, la Technopole n’a eu aucune peine à en convaincre deux sur liste d’attente de venir profiter de deux jours de conseils, d’évaluation et de remise en cause
dans cet incroyable accélérateur qu’est Plug&Start. Comme toujours, la Technopole a pu faire appel aux experts du territoire, un réservoir de 200 bénévoles, mais aussi à ceux des douze grands comptes partenaires de Plug. Orange, Engie, Banque poulaire, Petit Bateau, Easy voyage ou Novoferm voilà autant de grandes entreprises qui ont décidé de rejoindre « Plug » dans une démarche d’« open innovation ». « Nous sommes en veille start-up depuis 25 ans, s’amuse Hervé Lemoine, directeur adjoint d’Easy voyages. On est là pour trouver des choses inspirantes dans le domaine du voyage ou ailleurs ». Chez Petit Bateau, même approche, « on est là pour voir, pour avoir une vision plus large sur ce qui peut se passer en matière d’innovation », précise Nicolas Bordart, directeur de la « business unit matières ».
Depuis 2015, les grands comptes contribuent ainsi à l’effet « Plug ». Les porteurs de projet qui y participent en ressortent « bluffés ». Non seulement leur projet a subi un examen à 360° qu’ils n’auraient jamais pu espérer autrement, mais, de surcroît, ils découvrent l’esprit « Technopole de l’Aube ».
Le label French Tech Si bien que chaque année, ils sont plusieurs à franchir le pas et à rejoindre l’Aube pour développer leur projet. Devenu la porte quasiment unique d’entrée dans la Technopole, elle a en a assuré le développement et la réussite. Si bien qu’aujourd’hui, seule Strasbourg apparaît mieux placée dans le Grand Est. Et cerise sur le gâteau, la Technopole vient d’être labellisée French Tech. Une consécration !
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Troyes en pôle position pour le patrimoine bâti
Fort de l’expertise locale et d’un partenariat avec l’agence fédérale américaine, le cluster patrimoine bâti 4.0 veut mettre Troyes au premier plan national.
L’équipe du Cluster troyen autour d’Andrew Ferrel, le patron de l’agence fédérale américaine sur la rénovation du patrimoine bâti.
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royes, c’est vraiment une ville magnifique. Quel patrimoine! Je m’arrête tout le temps pour regarder les bâtiments. C’est vraiment remarquable», s’enthousiasme Andrew Ferrel, le deputy director du National Center for preservation technology and training (NCPTT). En octobre de l’année dernière, le responsable de l’agence fédérale américaine chargée du patrimoine bâti n’était toutefois pas venu à Troyes pour faire du tourisme. Son agence, le « FBI du patrimoine » en quelque sorte, était venu singer une « charte de coopération ». L’agence américaine est en train de monter un réseau mondial d’experts dans la rénovation du patrimoine bâti. Elle travaille déjà avec l’Inde. Elle voulait travailler avec l’Europe, ce sera avec Troyes et son « Cluster patrimoine bâti 4.0 », une association de loi 1901 fondée par la Fédération française du bâtiment (FFB) de l’Aube. L’idée, c’est d’échanger sur les recherches, les pratiques, le tout grâce à des partages de connaissances, des séminaires croisés, mais aussi des
échanges d’étudiants et de professionnels.
Troyes au coeur d’une toile mondiale « Pour le bâtiment neuf, tout est déjà en place mais pour le patrimoine déjà construit, il n’y a rien », souligne Vincent Mathieu, président du Cluster et membre du bureau de la FFB. La FFB de l’Aube, forte du patrimoine troyen, a d’abord rassemblé ses entreprises adhérentes, l’Institut universitaire des métiers du patrimoine (IUMP) et l’école d’ingénieurs EPF. Une force de frappe qui lui a permis d’aller chercher les Américains du NCPTT. Depuis le cluster continue de tisser sa toile. Les compétences développées ici autour de la chaux ou du chanvre intéressent au premier chef. Celles autour des capteurs et de l’exploitation des données tout autant. Et la mobilisation autour du climat rend d’autant plus pertinent le projet auprès des pouvoirs publics qui regardent avec un intérêt grandissant ce qui se fait à Troyes.
Très concrètement, le Cluster a envoyé son premier étudiant en juillet de cette année au NCPTT. Une première qui en appelle d’autres. Là-bas, il teste en laboratoire et bientôt en grandeur réelle l’impact des techniques modernes d’isolation sur le bâti ancien. Un programme menée très sérieusement avec les moyens de… l’US Army. Laquelle souhaite rénover ses bâtiments sans se tromper.
Avec l’US Army Le tout en open innovation avec Troyes au milieu de la carte mondiale que les Américains ont tissé sur chaque continent. « On est parti les premiers, on travaille avec les meilleurs à l’échelle mondiale et on est légitime avec le patrimoine troyen à mettre en avant, les ressources employées ici, les universités, les entreprise du bâtiment et même les start-up », souligne Jonathan Budzin de la FFB. Le projet se prépare à connaître en 2020 une accélération phénoménale.
Bruno Dumortier
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ILS CROIENT EN L’AUBE
Avec #champagneday, Cap’C met
tous les champagnes de l’Aube au cœur du B Cap’C a imaginé un nouveau format pour le #champagneday. Une semaine durant, les vignerons de l’Aube ont animé Troyes.
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ix ans, ça se fête! Lancé par le blogueur américain Chris Oggenfuss, le champagne day est d’abord un événement qui se partage sur les réseaux sociaux. Le principe est simple : vous aimez le champagne ? Montrez-le en vous montrant vousmême, une flûte à la main, sur le réseau social de votre choix et le jour J. Sauf que, cette année, l’Aube a décidé de faire durer le plaisir toute la semaine, ou presque, en faisant vivre l’événement dans les rues et les cafés de Troyes.
5 à 8 millions de posts chaque année Depuis 2013, Cap’C porte l’événement champagne day dans l’Aube. « On réalise la Route du champagne en fête depuis 25 ans, détaille Étienne Bertrand, le président de Cap’C, et c’est devenu la plus grande manifestation œnotouristique de Champagne ». Pour l’association, s’approprier champagne day allait donc presque de soi. Mais il ne fallait pas le faire n’importe comment, d’où le recours aux étudiants de l’école de commerce Y Schools, l’appel à Sabine Verley (« assez pointue sur la gastronomie ») et la décision de centrer l’événement sur Troyes : « On va faire les choses bien et du premier coup ! » Pour la communicante Sabine Verley, qui a partagé cette année l’aventure avec Cap’C, il est en effet temps de « réancrer dans le territoire » un événement qui, s’il est mondial par le biais des réseaux sociaux (entre 5 et 8 millions de posts, quand même), n’en reste pas moins « confidentiel », y compris dans la région d’origine du champagne. Parce que l’idée, ce n’est pas de dire aux gens de venir voir mais d’aller à leur rencontre.
60 vignerons de l’Aube à Troyes C’était une première, mais l’organisation en était déjà bien calée : aux huit vallées et territoires de la Côte des Bar se sont ajoutés les
vignobles de Montgueux et de Villenauxe-laGrande. En tout, ce sont 60 vignerons qui sont montés à Troyes pour proposer à la dégustation leurs champagnes. Ils ont vendu 3 000 flûtes de dégustation. « On ne pensait pas arriver à ce niveau d’organisation », s’étonne presque Étienne Bertrand, le président de
Cap’C, l’association de promotion de la Côte des Bar. Plus qu’un prétexte, le dixième anniversaire du #champagneday est un support pour cette nouvelle animation, dont l’idée est née en 2018. « C’est l’occasion de tenter quelque chose », note Étienne Bertrand. Partenaires publics, partenaires privés, « c’est la
UNE SOIRÉE POUR ŒNOSPHÈRE Un événement fédérateur pour le territoire, c’est aussi ce que veut réaliser Marc-Édouard De Zutter, qui préside aux destinées de l’agence de voyages spécialisée Œnosphère et qui organisait, pour la deuxième année de suite, une grande soirée privée au Cellier Saint-Pierre. « C’est une chance de faire partie de la semaine Champagne day », affirme Marc-Édouard De Zutter, qui veut profiter de l’occasion pour « faire grandir l’événement et faire grandir la Champagne ». Vignerons, maisons de champagne, artisans (le Comptoir de confitures, par exemple), la soirée d’Œnosphère voulait ponctuer cette semaine de promotion du territoire. Bien sûr, le ticket d’entrée était un peu élevé (49 euros par personne), mais les prestations étaient à l’avenant. Rien qu’une première liste des champagnes qui ont participé avait de quoi faire envie : Jacques Lassaigne, Fleury, Devaux, Laurent-Perrier… En 2018, l’événement avait regroupé près de 200 personnes. « On avait équilibré le budget à 60 euros près », note-t-il. En 2019, il y avait 300 participants. L’objectif, ici, n’est pas « de faire de l’argent, simplement de ne pas en perdre… »
ILS CROIENT EN L’AUBE
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u Bouchon
Lors de la soirée du 17 octobre 2019, organisée par Cap’C à l’école de design de Y Schools
1RE BANQUE DES PME* pour la 10e année consécutive.
* Près d’une PME sur deux cliente de la Banque Populaire.
* Près de deux clients PME sur trois le sont depuis plus de 10 ans.
* 1er réseau de centres d’affaires en
France avec 156 centres d’affaires.
* Plus de 4 500 experts entreprises et professionnels.
première fois qu’on arrive à monter un budget comme ça, c’est une nouvelle façon de travailler », ajoute-t-il. Le plan de communication était massif. Sur les réseaux sociaux, bien sûr, puisque c’est par là que #champagneday est né. Mais Cap’C a aussi décidé de miser sur les supports traditionnels, presse, télévision et affichage de rue. Et cela, sans oublier les vitrines de 120 commerces du centre-ville ou les devantures des 34 bars et les restaurants qui ont participé à l’opération. « On met le paquet », convient Étienne Bertrand. L’idée, bien sûr, est de faire des Troyens « les ambassadeurs des champagnes de l’Aube » mais, comme le précise le vigneron : « On ne part pas de zéro, les Aubois portent déjà les champagnes de la Côte des Bar ». Yann Tourbe
* Étude TNS Kantar PME-PMI 2019 - Banque Populaire : 1re banque des PME incluant les Banques Populaires, le Crédit Coopératif et les caisses de Crédit Maritime Mutuel. Banque Populaire Alsace Lorraine Champagne – Société anonyme coopérative de Banque Populaire à capital variable régie par les articles L512-2 et suivants du CMF et l’ensemble des textes relatifs aux Banques Populaires et aux établissements de crédit. Siège social : 3 rue François de Curel – BP 40124 – 57021 Metz Cedex 1 – 356 801 571 RCS Metz Société de courtage et intermédiaire en assurances inscrite à l’ORIAS n° 07 005 127.
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ILS CROIENT EN L’AUBE
Authentic break
facilite le tourisme sur mesure Authentic break se veut le couteau suisse du tourisme responsable en France. Lancée dans l’Aube, cette plateforme à vocation nationale, rassemblera bientôt 41 prestataires.
La page d’accueil du site Authentic break qui mise sur le désir des touristes de sortir des sentiers battus.
À
l’origine de tout cela, il y a eu un voyage en Russie… », commence Christian Aubertin, le patron du Domaine de la forêt d’Orient. Il y a eu aussi les promesses de l’aéroport de Vatry et ses potentielles lignes vers la Chine. « Il est apparu que si on voulait accueillir des touristes, beaucoup de touristes, il fallait s’organiser », poursuit-il.
d’Orient a mis au point Authentic break, une plateforme en ligne qui est une véritable place de marché du tourisme. Dans l’Aube pour l’instant, mais demain potentiellement pour les régions alentours, voire toute la France. « On a choisi un prestataire qui est aussi capable de nous garantir une liaison fluide dans le monde entier », souligne Christian Aubertin.
Les tour-opérateurs, surtout s’ils sont basés à l’étranger, ne peuvent pas envoyer des centaines de touristes en France sans s’assurer que les hôtels, les restaurants, les musées, les parcs d’attraction, les caves de champagne ou encore les artisans soient capables de les accueillir. Mieux il fallait leur offrir l’outil pour tout réserver en quelques clics.
Lancé en 2016, Authentic break a démarré tranquillement, les Russes et les Chinois n’étant finalement pas là. Tranquillement mais sûrement. Autour du Domaine de la Forêt d’Orient, ce sont désormais 32 acteurs du tourisme local, et même bientôt 41, qui proposent leurs services en ligne. Cela va de Nigloland, troisième parc d’attractions français, à la maison de champagne familiale Rémy Massin qui propose des visites de caves et des dégustations. « Les gens peuvent construire leur séjour à la carte. Ils font ce
Un site accessible aussi aux particuliers Et c’est comme ça que le Domaine de la forêt
qu’ils veulent », explique Noémie Charmoille, responsable commerciale du Domaine de la forêt d’Orient, et qui s’est beaucoup occupée d’Authentic break. « Néanmoins, on s’aperçoit qu’ils préfèrent souvent qu’on les guide avec des propositions thématiques. » Authentic break, en effet, se tourne aussi bien vers les tour-opérateurs que vers les particuliers qui peuvent trouver des séjours clé en main qui peuvent être « romantiques », « culturels », « shopping » ou « golf ». Authentic break, comme toutes les places de marché, s’articule directement avec les systèmes de réservation des prestataires. « Vous pouvez aussi créer des boutiques sur le site Internet », souligne Christian Aubertin qui a tenu dès le départ à avoir un système universel. « C’est une véritable galerie marchande », insiste-t-il
Bruno Dumortier
Crédit photo : iStockphotos.
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Premier banquier des entrepreneurs*, le Crédit Agricole de ChampagneBourgogne est toujours plus proche des acteurs économiques locaux. Son accompagnement des entrepreneurs V·DSSXLH VXU XQH RIIUH ODUJH SRXU installer, ILQDQFHU VH GpYHORSSHU j O·LQWHUQDWLRQDO transmettre... et sur de nombreuses innovations. Le Village By CA pFRV\VWqPH G·RSHQ LQQRYDWLRQ IDYRULVH OH GpYHORSSHPHQW pFRQRPLTXH HW O·DFFRPSDJQHPHQW GH projets innovants. Il rassemble à Dijon une cinquantaine de partenaires et
VWDUW XS DYHF O·REMHFWLI G·DFFRPSDJQHU les start-up dans une logique de croisVDQFH HW G·DFFXHLOOLU OHV HQWUHSULVHV GDQV une logique de parrainage. Le Crédit Agricole Trade Club est une SODWHIRUPH GH PLVH HQ UHODWLRQ DYHF GHV SDUWHQDLUHV GH TXDOLWp GDQV O·REMHFWLI GH VH GpYHORSSHU j O·LQWHUQDWLRQDO Les Cafés de la Création donnent rendez-vous chaque mois, gratuitement, à tous ceux qui veulent entreprendre et cherchent des conseils experts. *Source : données Crédit Agricole de Champagne-Bourgogne à ILQ
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MADE IN AUBE
Vachette
livre ses clés en 48 h Complètement réorganisée, l’usine Vachette de Ste-Savine livre 85 % de ses clients en 48 h. Une performance pour le leader de la serrure déjà en pointe sur l’innovation et la sécurité.
Photo LUDOVIC PETIOT
Plus de 2 M€ ont été investis avec de nouvelles machines, cinq robots collaboratifs et une organisation du travail complètement revue. Objectifs : réduire les stocks de six à trois mois, et diviser par deux les temps de fabrication.
V
achette est une marque très réputée. Auprès de nos clients, nous n’avons rien à justifier, juste à les accompagner. C’est la marque la plus forte du groupe Assa Abloy », constate Jean-Marc Cither. C’est justement pour bonifier la réputation des serrures made in Troyes que l’entreprise s’est lancée dans une vaste réorganisation, en injectant près de 2 M€ dans l’outil de production avec de nouvelles machines, cinq robots collaboratifs et une organisation du travail différente. Les résultats sont probants. « Les volumes de commandes sont à la hausse et notre chiffre d’affaires a augmenté de 14 % sur 2019. Nous avons optimisé les flux de production, automatisé le site, réduit les espaces… Les stocks qui étaient de six mois ont fondu, et surtout, insiste Jean-Marc Cither, nous avons divisé par deux le temps de fabrication : 85 % de nos clients sont aujourd’hui livrés en
48 heures, et 95 % en quatre jours. » Des clients qui sont pour moitié des distributeurs professionnels, pour un quart des fabricants de portes et un autre quart des grandes surfaces de bricolage. « Avec 12 000 références couvrant vingt-quatre familles de produits, Vachette propose l’offre la plus large du marché », précise Fabien Forgeot, directeur des opérations.
L’atelier des cylindres en produit chaque semaine plus de 10 000, du V5 au Radialis, le best-seller haut de gamme qui équipe notamment le nouveau palais de justice de Paris. Pas moins de 90 personnes, réparties sur dix lignes de production, assemblent les éléments des cylindres. Une opération minutieuse réalisée en grande partie à la main par les « goupilleuses ».
Radialis pour le palais de justice de Paris
Des brevets et un label haute sécurité
Après avoir construit en 2011 sur le Parc du Grand Troyes son nouveau siège social français où sont rattachés 172 salariés, le groupe scandinave Assa Abloy, qui a racheté Vachette en 1997, entend bien maintenir son site savinien comme son fer de lance. L’usine qui emploie 364 salariés produit chaque année 1 million de cylindres, 400 000 serrures multipoints et 80 000 barres antipanique.
Désormais complètement orientée sur le service client, Vachette mise aussi depuis toujours sur l’innovation. Le bureau d’études d’une vingtaine d’ingénieurs et techniciens développe une vingtaine de nouveaux produits chaque année. Du Radial, un best-seller vendu à plus de 3 millions d’unités, jusqu’au DC700CM, un ferme-porte silencieux très apprécié par les hôpitaux et hôtels.
MADE IN AUBE
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La PME auboise, qui a déjà déposé plus de 240 brevets dont 40 internationaux, est devenue aussi une référence en matière de sécurité, avec la certification A2P qui garantit un temps de résistance à l’effraction de 5 à 15 minutes. Cela peut paraître peu, mais, « il faut savoir que neuf cambrioleurs sur dix abandonnent au bout de 3 minutes si la serrure leur résiste », précise Jean-Marc Cither qui a déjà lancé la vénérable entreprise dans l’ère numérique. Son catalogue aux 12 000 références est sur le Web avec flash codes et tutos. Et sa serrure connectée ENTR permet d’ouvrir sa porte via son smartphone ou son empreinte digitale. Une porte sans clé ? Amédée Vachette, qui créa la fabrique troyenne en 1864, ne l’aurait pas cru.
Thierry Péchinot
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L’usine qui emploie 364 salariés produit chaque année 400 000 serrures multipoints
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VD
MADE IN AUBE
Veka fait du PVC neuf avec du vieux
Le PVC des vieilles fenêtres retrouve une nouvelle jeunesse sous les broyeurs de Veka à Vendeuvre-sur-Barse : 22 000 tonnes recyclées en 2019 !
Mickaël Dorai, le responsable de production devant l’imposante machinerie qui crache à l’heure deux tonnes de PVC broyé blanc prêt à être extrudé.
Jérôme verse le PVC extrudé dans l’extrudeuse de laboratoire pour vérifier sa conformité. Jérôme est un « jumper », un ouvrier polyvalent capable de passer d’un poste à un autre.
I
maginez : recycler des vieilles fenêtres pour utiliser le PVC dans des profilés neufs ! Les Allemands de Veka l’ont fait dès 1993. Au départ, ce n’était pas rentable. Aujourd’hui, nous sommes dans des conditions viables de business », lâche François Aublé. Le directeur général du site Veka à Vendeuvre-sur-Barse est là depuis le début, en janvier 2008. Et en dix ans, la PME auboise a bien grandi.
7 jours sur 7 toute l’année Au départ, elle broyait grossièrement le PVC qu’elle envoyait outre-Rhin à Behringen, sur le site qui accueille toujours la plus grande installation européenne de recyclage de fenêtres PVC. Après avoir poussé les murs en 2012 et investi plus de 12 M€, l’usine vendeuvroise maîtrise désormais complètement le processus de recyclage. Avec ses 45 salariés, elle a transformé en 2019 plus 22 000 tonnes de vieux PVC issues des fenêtres et autres menuiseries en fin de vie. « L’usine tourne avec cinq équipes 24 heures sur 24, sept jours sur sept. Elle ne s’arrête que dix jours à Noël pour
la maintenance», explique Mickaël Dorai, le jeune responsable de production de 31 ans devant une imposante machinerie qui crache à l’heure deux tonnes de PVC broyé. Tout commence dans la cour où les camions déchargent des montagnes de profilés PVC usagés. Cisaillée et déchiquetée, la matière est d’abord calibrée, puis dépoussiérée par aspiration avant d’être triée : un extracteur intercepte les métaux non ferreux comme l’aluminium, et de puissants électroaimants fixent les particules ferreuses et les mélanges mixtes. Ces mélanges mixtes passent en soufflerie puis sur des tables vibrantes (pour extraire le verre) avant de subir une séparation pneumatique (pour ôter le caoutchouc) et électrostatique (pour séparer le bois et les joints).
45 tonnes de PVC expédiées chaque jour Enfin isolé, le PVC passe sur un immense
tamis qui crible les fragments selon leurs dimensions. Les PVC blanc et teinté sont séparés par un tri optique des couleurs. Ainsi broyé et propre, le PVC sera ensuite extrudé dans un gros four pour être fondu et filtré. Il ressort en longues tagliatelles découpées en lentilles ou en granulés, puis emballées dans des sacs de 1,2 tonne. Près de quarante de ces « big bags » partent chaque jour de Vendeuvre. « Chacun de ces big bags, précise Mickaël Dorai, est contrôlé deux fois : à la sortie de l’extrudeur et par notre laboratoire ». Un labo où trois techniciens vérifient la couleur, la densité, le ramollissement, l’élasticité… Autant de critères nécessaires pour obtenir les certifications qui attestent la qualité du PVC recyclé. « Aujourd’hui, souligne François Aublé, Veka utilise 25 % de matière régénérée dans ses profilés neufs. Notre ambition est d’atteindre un taux de 35 % en 2025 ».
Thierry Péchinot
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MADE IN AUBE
AGC lève son verre pour les façadiers
En prenant le virage des façadiers, AGC (ex-IVB) a fait le choix du verre à plus-value. De La Samaritaine au Monde, les verres made in Méry habillent tous les grands bâtiments
Aujourd’hui, tous les clignotants sont au verre. Avec 180 000 m2 de produits finis, l’année 2018 a même été un grand cru avec une progression de 33 % du chiffre d’affaires, qui a grimpé à 19 M€. « On réussit grâce au savoir-faire de nos ouvriers, insiste Frédéric Top. Nos équipes sont soudées et hyperréactives. L’usine tourne jour et nuit en 3x8. Et on a des volontaires le week-end. C’est crucial dans le bâtiment où il faut répondre très vite ».
« Le Monde » et ses 19 000 vitrages différents « Notre atout, ajoute-t-il, c’est d’être ados-
sé à un grand groupe (AGC Glass). On a les avantages de la PME réactive et souple dans un grand groupe qui nous garantit une couverture, une trésorerie et une cellule de recherche et développement ». Pour le nouveau siège du quotidien « Le Monde », AGC Méry a fait appel aux chercheurs du groupe, basés à Louvain-la-Neuve, près de Bruxelles. « Les 19 000 vitrages du siège du Monde, des triples feuilletés, sont tous différents. Et il fallait les livrer dans l’ordre ! Cela nous a pris un an en production. Notre client, Eiffage, s’est même installé à 10 km de Méry pour emballer et expédier les verres ».
Des volumes bombés pour la Poste du Louvre La stratégie de montée en gamme a par ailleurs imposé une restructuration à tous les étages. Le site aubois, qui possède deux usines de 10 000 m2 chacune, a été réaménagé de manière à produire aussi bien des basiques que des « moutons à cinq pattes ». « On a réalisé 570 volumes bombés pour la Poste de la rue du Louvre à Paris. Le prix d’un verre bombé est quatre fois plus élevé qu’un verre classique ». Du verre classique, AGC en
façonne toujours : le double vitrage génère encore 63 % du chiffre d’affaires. Grâce à ses deux lignes XXL de plus de 50 m chacune, ce double vitrage qui intègre du gaz argon est fabriqué en moins de trente minutes. Mais l’avenir pour AGC est dans les verres spéciaux. Le verre feuilleté représente déjà 21 % du chiffre d’affaires et le verre trempé 14 %. À Troyes, les 130 ouvriers de Méry ont façonné les vitres pare-balles de l’hôtel de police, mais aussi l’immense verrière de l’école de commerce YSchools. Le verre made in Méry filtre aussi la lumière de la piscine olympique de Dijon, de la tour Trinity de la Défense, du musée Confluences à Lyon et du Luma d’Arles. AGC Méry a également fabriqué les gardecorps du MuCEM de Marseille, la nouvelle ligne 14 du métro parisien et le triple vitrage anti-flammes de la Samaritaine, le grand magasin parisien qui rouvrira en 2020. Et le verre aubois s’exporte aussi à l’étranger, générant même 20 % de son chiffre d’affaires. Du métro de Prague aux aéroports de Singapour et Rio. AGC est encore loin d’avoir brisé son plafond de verre.
Dans cette salle blanche, les opératrices assemblent le verre avec un film plastique
Thierry Péchinot
Photo LUDOVIC PETIOT
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n a pris le virage en 2011, se souvient Frédéric Top. Avant, on faisait du verre pour les grands menuisiers industriels. C’était un secteur très concurrentiel avec des prix et des marges serrés. Notre challenge a été de nous spécialiser sur la façade. Les verres sont plus complexes, mais avec une plus forte valeur ajoutée. Il a fallu changer beaucoup de choses. Mais c’était la bonne stratégie », résume que celui dirige le site AGC de Méry-sur-Seine depuis dix ans.
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Inotek :
l’innovation pour les TPE Xavier Verstraete, ingénieur Arts & Métiers, a créé Inotek Développement en 2016. Son ambition : mettre l’ingénierie industrielle et l’innovation au cœur des Très petites entreprises (TPE)
L
es très petites entreprises (TPE) et les PME ont un énorme besoin de développement de produits, d’amélioration de process… Mais elles n’ont souvent pas la culture ni les ressources nécessaires pour le faire. Ma société propose justement ce service d’ingénierie industrielle à la carte. L’ingénierie industrielle peut vraiment s’appliquer partout dans l’entreprise, quelle que soit sa taille et son activité. Cela peut être des prestations d’expertise, de conseils, d’accompagnement ou de sous-traitance. Je peux intervenir sur les méthodes et les procédés de production, sur les postes de travail, le développement de produits…», explique Xavier Verstraete.
C’est en avril 2016 que cet ingénieur mécanique formé aux Arts & Métiers a décidé de sauter le pas en créant Inotek Développement. Le parisien a déjà dans ses bagages une solide expérience. Au bureau d’études de Valéo, il travaille au premier système de carte de démarrage main libre qui équipera les Renault. « J’étais ensuite pendant dix ans chargé d’affaires à l’international pour Aries Packaging. Je travaillais sur des gros projets en Norvège, en Arabie Saoudite, en Angleterre… » se souvient Xavier Verstraete qui sera ensuite pendant deux ans chargé du développement produits chez Petitjean. Il participera à l’élaboration de six nouveaux mâts urbains dont deux brevetés. « Créer ma boîte, cela faisait très longtemps que j’y pensais. J’avais 42 ans. Il faut savoir sauter le pas », explique Xavier Verstraete qui
s’est installé au « Phare », la pépinière d’entreprises du Parc du Grand Troyes. Au-delà de l’ingénierie, il propose aussi d’accompagner les entreprises dans l’innovation.
« L’innovation doit être rapide, efficace, pas chère » « L’innovation, insiste-t-il, est vraiment au cœur de l’ingénierie industrielle. Elle doit être rapide, efficace et pas chère. Avec une vision transversale, j’arrive à proposer des solutions innovantes », souligne l’ingénieur qui rayonne sur les régions Grand Est et Bourgogne Franche-Comté.
Pour une société textile, Inotek a conçu un procédé de fabrication de pochettes de bas. Pour la société chapelaine 3B Emballages, Trophée 2018 de la PME performante, Inotek collabore au développement de produits pour C-Discount ou Saint-Gobain. Pour la start-up SupAirvision, la société a été également sollicité pour un développement de produit sur un sujet très pointu, celui d’un drone de contrôle des éoliennes. « Je travaille aussi, ajoute l’ingénieur, sur les postes de travail, et en particulier sur la réduction des TMS, troubles musculo-squelettiques ».
Thierry Péchinot
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Photo LUDOVIC PETIOT
De Valéo à Ariès et Petitjean
Xavier Verstraete a breveté « Bagoo », une bague d’ajustement de course de vérin, sans démontage !
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MADE IN AUBE
Sotralinox,
les artistes du tout-métal Sotralinox à Bréviandes poursuit son développement en misant sur sa capacité d’adaptation aux envies des clients. Et, bien sûr, la qualité de ses productions.
La nouvelle unité de découpe laser de Sotralinox, deux fois plus rapide que l’ancienne.
Chez Sotralinox, on couple, on plie, on soude et on assemble. Jusqu’à faire des œuvres d’art !
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cier, inox ou aluminium: ces trois métaux n’ont aucun secret pour Sotralinox. L’entreprise de Bréviandes les découpe, les plie et les assemble au quotidien. Avec deux grandes catégories de produits, le mobilier urbain, d’une part, et des productions pour des industriels, d’autre part. « Aujourd’hui, la répartition de notre chiffre d’affaires, c’est 60 % pour le mobilier urbain, 40 % pour l’industrie, mais tout dépend des périodes », détaille Florent Maubrey, le patron de l’entreprise.
Un designer et un bureau d’études Sur le mobilier urbain, Sotralinox s’est taillé une solide réputation. Ses réalisations se retrouvent dans toute la France, notamment à
Paris, avec des projets souvent originaux qui permettent aux clients les plus exigeants de se distinguer. Sotralinox a ainsi réalisé des bouchons de champagne destinés à la ville de Bar-surAube. Le travail sur ces pièces originales est l’une des forces de Sotralinox. Avec son designer et son bureau d’études, Sotralinox développe sans cesse de nouveaux produits (bancs, abri, poubelles…), mais répond aussi à des commandes parfois très particulières.
Travail avec Jeff Koons « On a travaillé pour de grandes enseignes nationales et de grandes enseignes industrielles, mais notre spécificité et notre fierté aussi, c’est d’avoir travaillé avec des
grands artistes comme Jeff Koons pour le Split-Rocker de Versailles ou Anselm Kiefer avec la sculpture du Rockfeller Center de New York, souligne Florent Maubrey. Cela reste marginal dans notre chiffre d’affaires, mais c’est une expérience intéressante et très particulière qui nous a permis aussi de travailler avec d’autres artistes. » Le Cœur de Troyes, ainsi, c’est aussi Sotralinox qui fut à la réalisation. « On a acquis une certaine reconnaissance, avec toutefois, toute l’humilité qu’il faut avoir dans ce domaine », se félicite Florent Maubrey.
Nouveau centre de découpe laser L’an dernier, Sotralinox a réalisé un grand
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investissement avec l’extension de l’atelier et l’installation d’un centre de découpe laser deux fois plus puissant que le précédent. Ce qui a permis d’augmenter les capacités de l’entreprise. « On continue de développer de nouveaux produits. On travaille aussi notre développement commercial. » Sotralinox compte vingt-trois salariés et trois apprentis. L’entreprise réalise un chiffre d’affaires annuel de 2,7 millions d’euros.
Bruno Dumortier
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Le mobilier urbain représente toujours 60 % du chiffre d’affaires de Sotralinox.
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Portec
revoit midi à sa porte Six ans après sa liquidation, la PME de Piney est redevenue le n°1 français de la porte d’intérieur. En 2019, elle a fabriqué avec 28 salariés 70 000 portes. Un fantastique come-back.
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n l’avait quitté exsangue. La belle PME créée en 1991 par André Machuret avait même dû mettre la clef sous la porte, en déposant son bilan en décembre 2012. Quelques mois plus tard, elle renaissait de ses cendres. Le responsable de production qui travaillait dans la boîte depuis sa création y croyait dur comme fer. « La gamme était vieillissante, trop petite et trop basique. Il fallait tout réorienter », explique Stéphane Hochard qui reprend la PME avec trois associés, tous chefs d’entreprise.
70 000 portes avec 28 salariés Les repreneurs de Portec, rebaptisé Portec Industry, affichent alors leur ambition : « Nous nous donnons cinq ans pour devenir le numéro un français ». Pari tenu. En 2019,
les 28 salariés de la PME de Piney ont fabriqué 70 000 portes pour un chiffre d’affaires dépassant les 6 M€. Pour multiplier par trois son chiffre et ses effectifs en cinq ans, Portec a mis les bouchées doubles. « Portec est une menuiserie industrielle avec la qualité d’une ébénisterie », résume le patron qui a sérieusement enrichi le catalogue passé d’une quinzaine à une centaine de références. « On a travaillé sur les plaquages et des vitrages nouveaux, avec des essences et des décors différents. Notre production est désormais orientée sur du moyen de gamme avec des moyennes et des petites séries plus nombreuses. On a aussi travaillé sur le design et la créativité de nos produits, en introduisant des lignes contemporaines, du papier enrobé sur le
Chaque année, Portec transforme en portes d’intérieur plus de 500 m3 de bois : du chêne (60 %), du sapin (20 %), du hêtre (10 %), du bois exotique (10 %).
bois, des portes coulissantes…», explique Stéphane Hochard qui fut ébéniste-marqueteur après son diplôme de l’École Boulle. Sa porte atelier très « déco indus » s’est vendue à 12 000 exemplaires en 2016 après un lancement exclusif chez Castorama.
Adossé au groupe FDL depuis 2017 « Bricodépôt et Castorama font partie désormais du même groupe Kingfisher : ces deux clients pèsent la moitié de notre chiffre. On essaye donc de se diversifier de manière à ne pas être trop dépendant », commente Stéphane Hochard qui peut, depuis 2017, s’appuyer sur la puissance du groupe FDL venu racheter les parts de ses deux associés repreneurs des débuts. « FDL est un groupe familial spécialisé dans
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les panneaux décoratifs bois et métal et dans les portes d’intérieurs. Nos placages viennent du groupe», précise Stéphane Hochard qui dirige également BPH Bloc Portes Holding, l’entité production de FDL avec les usines de Mercier à Vinay et La Compote (23 salariés) spécialisées dans les panneaux et huisseries de portes, ainsi que l’usine de Smis à Bourgoin-Jallieu (27 salariés) qui fabrique des blocs portes et portes planes. « Être adossé à un grand groupe permet des synergies », commente Stéphane Hochard qui vient d’investir dans une nouvelle scie de découpe automatique. Mais il voit plus loin : « À Piney, nous sommes loin de notre capacité maximale de l’ordre de 150 000 portes par an. La production pourrait doubler dans les prochaines années en embauchant 5 à 10 personnes de plus »…
Thierry Péchinot
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« Portec Industry est une menuiserie industrielle avec la qualité d’une ébénisterie ». Stéphane Hochard, directeur général de Portec Industry
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Elmabrod :
l’ADN de la broderie de père en fils Il était venu visiter la France. Il y a fait sa vie. Après 46 ans de métier, Raphaël Elmaleh s’apprête à passer la main à ses deux fils, Vincent et Emmanuel…
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l était venu en touriste visiter la France. L’Israélien d’Ashkelon était passé voir ses grands-parents du côté de Troyes. Il n’est finalement jamais reparti. A 22 ans, Raphaël Elmaleh se retrouve mécano régleur chez Fra-For qui tourne alors à plein régime avec plus de mille salariés au service de Babygro. « À l’époque, raconte Raphaël, il n’y avait pas de brodeur sur la place. Tout était brodé en Allemagne. Comme je parlais anglais, le patron Franck Forter m’envoie en stage près de Cologne pour apprendre le métier ».
« Je ne dis jamais non à un client » Deux ans plus tard, le jeune Raphaël lance son propre atelier avec son oncle Élie Margen. « On a créé la Sobrofi en 1974. On a été le premier brodeur industriel de l’Aube. Au départ, on travaillait à 100 % en sous-traitance pour Fra-For ». Pendant près de vingt ans, l’oncle Margen et le neveu Elmaleh feront de la Sobrofi une référence. Mais l’arrivée de la nouvelle génération Margen change la donne. « Ils ne partageaient pas la même vision que moi. Je suis parti. Et j’ai créé Elmabrod en janvier 1991 en pleine
guerre du Golfe », raconte Raphaël, du haut de ses 68 ans. Après quarante-six ans de broderie, il s’apprête à passer la main à ses deux fils. Emmanuel, 37 ans, et Vincent, 32 ans, ont le même ADN. Le premier s’occupe de la programmation PAO et des dessins. Le second s’occupe de tout mais affectionne la mécanique et les réparations. La petite broderie familiale ne compte qu’une dizaine de salariés. Mais elle s’est forgée une solide réputation dans le sport où elle réalise plus de 70 % de son chiffre d’affaires (680 000 € en 2018). Elle travaille avec les grandes marques locales comme Lacoste, Le Coq sportif et Petit Bateau. La PME façonne le Coq des rugbymen du XV de France, du Racing Métro 92, les blasons des Verts et de la Fiorentina, les crocos bleu-blanc-rouge des joueurs de tennis… Elle brode les célèbres anneaux des jeux olympiques ou encore le Grand prix de Formule 1 de Monaco. Elmabrod swingue aussi très fort sur les greens. « Sur les 450 clubs de golf en France, on doit en faire la moitié », jauge Raphaël. « On a fait le logo sur les polos du Trophée Hassan II pour le
roi du Maroc, renchérit Vincent. Mais on fait aussi des pièces pour les associations et clubs locaux ».
3 millions de crocos pour un parfum La société a su se diversifier dans la sérigraphie et la signalétique. Et surtout, elle fait quasiment tout, y compris des commandes XXL. En 1991, elle a façonné 3,6 millions de crocos qui sont venus estampiller les flacons de parfum Procter & Gamble, sous licence Lacoste : « la moitié de l’atelier a travaillé sur cette commande pendant un an et demi en 3x8 », raconte Raphaël Elmaleh. Le « petit-petit-petit-cousin » de l’humoriste Gad Elmaleh a un grand principe : « Je ne dis jamais non à un client ». Et plus c’est compliqué, plus il aime ça, n’hésitant pas à revenir le dimanche à son atelier. Comme pour ce dessin de 1,50 m pour un drapeau de la guerre disparu. « 1,50 m, c’était impossible » s’amuse Raphaël qui a finalement trouvé une solution…
Thierry Péchinot
L’ADN de la broderie : Raphaël Elmaleh s’apprête à passer la main à ses deux fils, Vincent et Emmanuel…
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Drappier : première maison
« zéro carbone » de Champagne Lancée il y a dix ans, la démarche « zéro carbone » de la maison Drappier a été distinguée d’un « prix de l’innovation » par la vénérable Revue des vins de France.
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ier, ce n’est pas le mot. Je suis content du travail accompli. » C’est la voix un peu embrumée par 11 heures de décalage horaire que Michel Drappier commente le prix de l’innovation, que lui a remis en janvier la vénérable Revue des vins de France pour avoir fait de la maison d’Urville le premier champagne certifié « zéro carbone », ou, plus exactement, le premier champagne dont les émissions de carbone sont intégralement compensées.
Dix ans de politique énergétique… Cette certification, Michel Drappier y travaille depuis dix ans. En produisant 75 % de son énergie électrique par le biais de panneaux solaires, par exemple. Ou en faisant produire dans l’Oise par le verrier Saver-Glass une toute nouvelle bouteille, conçue à partir de 90 % de verre recyclé et destinée à faciliter la réduction des doses de sulfites en limitant le contact du vin avec l’oxygène piégé à l’intérieur. Un investissement loin d’être neutre, puisque le verre est le poste carbone le plus lourd. « C’est toute une démarche de sourcing où on fait très attention à la chaîne carbone. » Sans oublier les véhicules professionnels électriques, ni même l’arrivée d’un premier tracteur électrique dans le domaine cette année. Et tout cela continue à la cave : la maison n’utilise plus de fioul ; la climatisation est électrique,
avec l’utilisation d’une pompe à chaleur. La ventilation des caves se fait avec de l’air extérieur, grâce à des sondes. C’est « toute une politique énergétique » qui a été mise en place. Mais, bien sûr, produire du champagne, ça dégage quand même du carbone. Ces émissions, la maison les compense grâce à un parc éolien, en Inde. Jusqu’aux visiteurs, pour lesquels a été prévu un forfait carbone, en fonction de leur origine, mais que Michel Drappier souhaite encore affiner.
sans retour sur investissement Pourtant, pour tous ces efforts, le retour sur investissement est faible. « Ça coûte de l’argent, c’est un gros boulot et ça ne rapporte rien », plaisante Michel Drappier. Rien, vraiment ? Cette récompense de la RVF, par exemple, est un joli coup de pouce publicitaire. « C’est bon pour l’image, reconnaît-il, mais surtout, on travaille sur le long terme. » Alors que ses trois enfants (Hugo, Charline et Antoine) prennent de plus en plus de responsabilités dans la conduite de la maison familiale, Michel Drappier persiste dans sa volonté de respecter l’environnement. « Je pars du principe qu’on n’a pas d’actionnaire à qui il faut verser des dividendes, tous nos résultats sont réinvestis dans le vin et pour être le plus propre et le plus vertueux possible. »
Yann Tourbe
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Trois générations de Drappier : André, son fils Michel et son petit-fils Hugo.
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Saviplast :
l’automobile dans les veines Après avoir frôlé la sortie de route, l’équipementier auto a remis la gomme. Depuis 2009 et son rachat par Bowden, la PME de Ste-Savine a doublé ses effectifs et son chiffre d’affaires
Saviplast a repris goût à la route. Elle réalise 80 % de son activité dans le secteur auto
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lus d’une fois, elle frôla la sortie de route. Plus d’une fois, elle changea de nom, devenant Nief Plastic, Plastika puis Preciplast. Mais l’ancienne usine Valéo de Sainte-Savine est toujours debout. C’est à la barre du tribunal que le groupe Bowden la rachète en 2009. L’entreprise est alors exsangue. Jean-Maurice Schmidt ne reprend que 50 des 120 salariés et la rebaptise Saviplast. « À l’époque, l’entreprise ne faisait plus que 5 M€ de chiffre et avait Valéo pour seul client. Aujourd’hui, on tourne avec une centaine de personnes. Et Valéo ne représente plus que 12 % de notre chiffre qui est monté à 12 M€ », résume Frédéric Serra. Présent depuis plus de vingt ans sur le site, le directeur commercial est plutôt confiant. Le fabricant de pièces plastiques par injection affiche en effet un redressement pro-
metteur. Il tourne en 3x8 du lundi 5 h au samedi 3 h, voire le week-end. Il a mis en place le lean manufacturing, développé fortement l’export (40 % du chiffre d’affaires) et s’est diversifié. « On fait 20 % de notre activité dans le bâtiment. Des plots en plastique de terrasse, par exemple, on en fait 150 000 par mois », indique Frédéric Serra.
« L’automobile, c’est notre ADN » Mais, surtout, Saviplast est revenu à ses origines : fidélisation des clients historiques, nouveaux partenariats avec d’autres équipementiers auto, synergies avec les autres usines du groupe Bowden… Saviplast a repris goût à la route. « On fait 80 % de notre activité dans le secteur auto avec une visibilité à 3 ans. On travaille avec Ford en direct. L’automobile, assène Frédéric Serra, c’est dans nos veines. C’est notre ADN. »
Renault, Peugeot, Volvo, Hyundai… Tous les constructeurs automobiles ont eu, un jour ou l’autre, l’une de leurs pièces plastiques façonnée au 172 de l’avenue Leclerc. Pièces de boîte à gant, frein à main, planche de bord, réservoir à carburant… Saviplast fait même parfois dans le haut de gamme et l’insolite : gicleur arrose-phare pour Ferrari, pompe à carburant pour Porsche, commodo collector de la mythique Citroën 2 CV… « Notre credo, tempère Frédéric Serra, c’est plutôt les volumes. Le prix moyen d’une pièce, chez nous, c’est 10 centimes. Et les marges sont faibles. Il faut donc en faire beaucoup…» Pour en faire beaucoup, Saviplast a réorganisé, automatisé et investit, en particulier dans les machines à injection.
Un « labo de torture » La PME vient d’en acquérir une toute
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« On a la réactivité de la petite entreprise et le savoir-faire d’un grand groupe. » Frédéric Serra, directeur commercial Saviplast
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Thierry Péchinot
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neuve qui vient s’ajouter aux cinquante qui tournent déjà. « Avant, on avait une personne pour contrôler cinq machines. Maintenant, c’est une personne pour douze à quinze machines. On a fait des gains de productivité sans diminuer notre qualité. » La qualité, l’une des obsessions de l’entreprise. « Chez nous, une mauvaise pièce sur un million, c’est trop », assure Frédéric Serra, avant de faire visiter le laboratoire de métrologie. Un laboratoire où Alberto et Casimir torturent les pièces plastiques. « Aujourd’hui, résume Frédéric Serra, on a la réactivité de la petite entreprise et le savoir-faire d’un grand groupe. »
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Astel,
le menuisier des grands chantiers parisiens Reprise l’an dernier, l’entreprise de menuiserie de Maringy-le-Châtel accélère, se transforme et embauche. Tout en satisfaisant ses grands clients parisiens.
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stel, c’est le menuisier des plus grands. Créée par Joël Berthier en 1991, cette entreprise de Marigny-le-Châtel s’est spécialisée dans les années 2000 dans la réhabilitation d’espace tertiaire. De grands espaces tertiaires ! Astel travaille ainsi pour de grandes banques comme BNP-Paribas, Crédit agricole, Crédit du Nord ou encore le Crédit Lyonnais. Propriétaires de grands ensembles de bureaux en région parisienne, ces établissements procèdent régulièrement à des « curations ». Des rafraîchissements poussés, notamment lors des changements de locataires. Menuiseries traditionnelles, meubles de métier, kitchenettes, décorations et mobilier sur mesure, il faut souvent tout reprendre. Et c’est là qu’Astel, référencé par ces établissements, intervient.
60 % de l’activité avec les grands comptes « Aujourd’hui, c’est 60 % de notre activité », se félicite Jean-Sébastien Rousseau. Venu de l’industrie, il a repris l’entreprise l’an dernier. Et s’enthousiasme du savoir-faire de l’équipe. Chez Astel, on travaille pour les plus grands mais aussi pour des professions libérales ou des hôtels. De la porte cochère à la création de mobilier, en passant par la
porte coupe-feu qui s’intégrera dans un intérieur haussmanien, Astel sait tout faire.
Balcons et terrasses sur les toits « On construit même des maisons à ossature bois, mais on développe surtout ce mode de construction pour des usages tertiaires. On fabrique aussi de plus en plus des balcons et terrasses. Ce sont des espaces extérieurs pour fumeurs ou pour la détente. Parfois sur les toits, ce qui n’est pas simple. » Aujourd’hui, 80 % du chiffre d’affaires d’Astel se fait en région parisienne. Le reste en Champagne-Bourgogne. « On veut y reprendre pied. Pour éviter les déplacements permanents et, surtout, pour avoir plus de petits chantiers qui s’intercalent avec les plus grands. » Ce qui passera par un rapprochement des prescripteurs, notamment les architectes et bureaux d’études. Mais aussi par un élargissement des capacités d’Astel. L’entreprise va investir 500 000 € sur dix-huit mois pour acquérir des machines de dernière génération. Objectif : élargir les possibilités et proposer de meilleurs prix. Notamment sur le mobilier sur mesure. Des projets tous azimuts, auxquels s’ajoute une montée en charge de l’activité, ce qui a conduit Astel à recruter massivement. Ils étaient 14 l’an dernier, les voilà 20. Avec six
intérimaires qui interviennent régulièrement, ce sont ainsi 26 salariés qui font partie de l’équipe. Une vague d’embauche qui a demandé une grosse débauche d’énergie, notamment pour mettre en place et financer les formations adéquates. « J’y ai investi 30 % de mon temps », souligne Jean-Sébastien Rousseau. L’atelier a également été réaménagé. Astel avait connu des agrandissements successifs. Les cloisons sont déjà tombées et tout va être remis à plat pour rationaliser la production. Grâce au groupement d’employeurs Convergence, Astel emploie un jour par semaine une qualiticienne. Ce qui a aussi permis de remettre au point le pilotage qualité de l’entreprise. Et tout est fait pour intégrer l’entreprise dans l’industrie 4.0, c’est-à-dire pour que toutes les facilités du numérique soient bien en place. Du bureau d’études à l’atelier, du chantier à l’administration. Et en attendant, les affaires continuent. Le chiffre d’affaires d’Astel arrêté au 31 mars s’élevait à 2,14 M€. Il y a un an, il s’établissait à 1,64 M€. « Ce n’est pas moi, souligne Jean-Sébastien Rousseau. C’est l’équipe qui a fait cette progression. Ils étaient en attente ».
Bruno Dumortier
Une porte en « curation » chez Astel. Après un rhabillage complet, elle retournera comme neuve dans son immeuble d’origine.
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Le Grand Paris
propulse la Sotramo Le chantier titanesque du Grand Paris booste la Sotramo. La PME, qui loue la majorité de ses 1 200 cubes modulaires en Ile-de-France, a démultiplié ses effectifs et son chiffre d’affaires.
Les cubes de la PME de Francky Offredi se retrouvent partout : des chantiers d’extension du métro du Grand Paris aux bâtiments administratifs de Papeete, du traiteur du Parc des Princes aux vestiaires de football
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ci, on fait des cubes. On ne sait faire que des cubes. Des petits cubes, des moyens, des grands » lance d’emblée Francky Offredi. Le gérant de la Sotramo a de quoi avoir le sourire. Sa société de bâtiments modulaires affiche un chiffre d’affaires insolent : + 11 % en 2015, + 17 % en 2016, + 25 % en 2017, + 33 % en 2018. « On a fait 10 M€ l’an passé. Et sur 2019, on sera à environ + 10 % » jauge Francky Offredi qui a doublé ses effectifs dans le même temps. Ils sont aujourd’hui une cinquantaine représentant tous les corps d’État à travailler dans l’usine de St-Parresles-Vaudes. « On a eu un léger creux en 2009-2010 qui en fait a reboosté notre activité de location. En période de crise, le BTP loue plus, insiste le chef d’entreprise. De nouvelles normes drastiques ont également poussé la location
de bungalow sur les bases vie de chantier. La difficulté pour pouvoir travailler en Ilede-France, c’est qu’il faut être agréé par la Caisse régionale d’assurance maladie d’Ilede-France, dont les réglementations sont les plus strictes de France. » La nouvelle réglementation présentait néanmoins un avantage de poids : le loyer de chaque module a été en effet multiplié par trois… « Les maîtres d’ouvrage ont accepté les plus values imposées pour les autorisations de mise en chantier. C’est un bonus pour le confort du travailleur et, ajoute Francky Offredi, pour nous aussi ». Et ce d’autant plus que la Sotramo a su pénétrer le marché titanesque du Grand Paris.
« On avait un peu le trac » « On s’est fait référencer par des grands
groupes du BTP comme Eiffage, NGE, Vinci pour des chiffrages au départ, et de fil en aiguille, sur des affaires. On a répondu à pas mal de lots. Pour l’extension de la ligne 15 du métro, on a ramassé l’affaire devant des majors comme Algeco ou Regnaud. Ensuite, on a fait un autre tronçon sur la ligne 14, puis un autre tronçon sur la ligne 17… On en livre encore tous les mois. On avait un peu le trac quand on a amené les premiers camions de matériels sur place. Finalement, notre petite société rivalise avec les majors sur un des plus grands chantiers du siècle. Cela a commencé fin 2016 et cela doit durer jusqu’en 2030 ». Les cubes de 15 m2 livrés pour la location sont standardisés. « Ce qu’on apporte en plus, insiste le gérant de la Sotramo, c’est du service, du dépannage, de l’entretien en étant plus réactif. C’est des chantiers où il passe beaucoup
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d’ouvriers et d’entreprises, avec beaucoup de casse et de vandalisme. Du jour au lendemain, on est présents. On a laissé une équipe à temps plein de trois techniciens du lundi au vendredi en région parisienne ».
Niches et moutons à cinq pattes Si les travaux du Grand Paris ont largement boosté l’activité location de la Sotramo, ils ont également eu un impact sur la production qui génère encore 70 % du chiffre d’affaires. « On a une capacité de production de 100 modules par mois. Ce sont des niches et des moutons à cinq pattes. On ne travaille que sur commande. Les majors ont des catalogues de 5 ou 6 dimensions. Nous, on fait tout hors dimensions ».
Thierry Péchinot
La majorité des 1 200 modules en location de la Sotramo se retrouvent sur les chantiers du Grand Paris, comme ici à Bagneux pour la ligne 15 du métro
Décoration intérieure
Support de communication Marquage véhicule
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Décoration extérieure
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Les Hauts-de-Villiers marchent à la carotte
Le village de Villiers-Herbisse cache une pépite. Avec 30 000 tonnes par an dont la moitié de carottes, les Hauts-de-Villiers sont les premiers fournisseurs français de légumes frais.
15 000 tonnes de carottes sont livrées chaque année. Mais la ferme de Villiers-Herbisse produit aussi du céleri, du chou, de la pomme de terre, du concombre, des oignons et de la betterave rouge.
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el le phénix, l’entreprise de Villiers-Herbisse renaît de ses cendre. Après avoir été ravagée par un incendie dans la nuit du 29 mars 2008, les carottes semblaient cuites pour le leader français des légumes frais. Pourtant, dix ans plus tard, « Les Hautsde-Villiers » sont toujours là ! L’entreprise a même retrouvé sa place de premier fournisseur français en légumes frais.
Sur les 30 000 tonnes de légumes frais livrés chaque année, la carotte avec 15 000 t arrive largement en tête. Elle est suivie par le céleri et le chou en version blanc ou rouge. Mais la ferme produit aussi de la pomme de terre, du concombre, des oignons ou encore de la betterave rouge. Les trois-quarts de la production sont pelés et partent en big bags, des énormes sacs qui contiennent 1 tonne de légumes.
« C’était compliqué, mais on a tout remonté. À la fin de l’année, on aura épuré toutes nos dettes. On fait 9 M€ de chiffre d’affaires avec une quarantaine de salariés. On transforme environ 500 hectares dont plus de la moitié de carottes. On est le premier acteur national des légumes de 4e gamme », résume Angel Garcia qui doit investir 1,5 M€ dans un nouveau bâtiment de stockage. « C’est une immense chambre froide calibrée pour conserver 4 000 tonnes de légumes. Cela va nous permettre, explique-t-il, de lisser notre production et d’assurer les volumes livrés sur toute l’année. »
« Plus le soleil brille, plus on vend » La qualité du conditionnement est, elle, fonction du type de légume. « Les carottes et les choux sont emballés dans des films microperforés car ils ont besoin d’air. Par contre, le céleri ou la pomme de terre sont généralement sous atmosphère protectrice ou sous film », précise Angel Garcia qui a lancé une gamme bio. « Cela reste marginal avec environ 1 000 t par an. Pour l’instant, ajoute le chef d’entreprise, on ne fait que transformer sans produire. Et on transforme en bio uniquement les carottes, les choux et les céleris-raves. Mais c’est un marché en très forte augmentation. »
La certification « agriculture biologique » est la troisième que possède la PME auboise déjà certifiée sur la traçabilité (HACCP) et sur la qualité des légumes « garantis sans OGM et issus d’une agriculture raisonnée » (Global GAP). « Nous avons l’avantage d’être producteur et transformateur, ce qui nous permet, précise Angel Garcia, d’assurer une traçabilité complète, du champ jusqu’au client ». Un détail important, les clients étant surtout des industriels très à cheval sur les normes, de Bonduelle à Mix’Buffet. « Nos légumes ont aussi l’avantage d’être une production 100 % française. Et on livre nos clients en 24 h. C’est du flux tendu et du circuit court. On est sur un produit très frais avec une date limite de consommation à +7 jours », indique Angel Garcia, pas mécontent de voir sa PME monter en régime. Sa ferme légumière tourne du lundi au vendredi de 5 h à 21 h. « Nos légumes se consomment surtout de Pâques à fin septembre. Nous sommes météo-dépendants. Plus le soleil brille, plus on vend. »
Thierry Péchinot
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Babeau-Seguin,
3e constructeur français de maisons
Photo Ludovic PETIOT
Malgré un marché en baisse, Babeau-Seguin poursuit sa croissance à coups d’acquisitions externes. Le groupe troyen, devenu le 3e constructeur national, bâtira cette année 2000 maisons en France.
Sur l’Aube et alentour, Babeau-Seguin compte 200 salariés et construit plus de 700 maisons chaque année
Où en est le constructeur Babeau-Seguin sur le marché de la maison individuelle ? Bruno Babeau : Le marché national a chuté l’an passé. Cela s’explique par le rabotage du prêt à taux zéro et surtout par la suppression de l’APL accession qui a fermé la porte aux ménages les plus modestes. Sur ce marché qui a chuté de 15 à 20 %, on a résisté. Babeau était à – 0,1 %. Et cette année, sur un marché qui continue à baisser (moins de 10 %), le groupe Babeau monte de 6 %.
Depuis plus de dix ans, vous avez connu une expansion continue. Comment l’expliquez-vous ? Depuis 2012, le groupe a multiplié les acquisitions externes : Elyséo à Royan, TradiNord, Maisons Vesta à Metz, Style Habitat à Nevers ou encore Maisons Chalets des Alpes à Annecy, une belle enseigne régionale qui construit 200 maisons par an. Nous avons un groupe cohérent sur le plan géographique. Notre objectif est de mailler tout le territoire. Ensuite, notre credo est de proposer le meilleur produit au meilleur rapport qualité-prix. Notre
force, ce sont les volumes grâce auxquels on peut négocier les prix sur les matériaux. Notre offre est également très complète. Notre catalogue de plans compte 130 modèles chiffrés à des prix entre 50 000 et 150 000 €.
Vous disposez aussi de vos propres équipes de construction. C’est une force ? Oui, ici on a 90 salariés de chantier, mais c’est spécifique à notre société-mère. Ce n’est pas le cas ailleurs sur nos filiales, mis à part à Maisons Chalet Alpes qui compte une quarantaine de professionnels.
Quel est le profil de la maison aujourd’hui ? Les surfaces diminuent un peu. Les financements sont plus difficiles avec la fin de l’APL accession. Les coûts et réglementations augmentent, comme la RT 2012 qui a engendré un surcoût de 8 - 10 %. Côté esthétique, on est sur des maisons contemporaines avec du blanc, du gris, du noir… La tendance qui se confirme, c’est la très grande pièce à vivre qui fait entrée, cuisine, séjour… On a arrêté de perdre de la place avec des couloirs et des entrées.
L’essor des énergies renouvelables a-t-il changé la manière de construire ? Dans chaque maison, il y a une source d’énergie renouvelable. Le chauffage électrique a été complètement banni : on ne peut plus en faire avec la réglementation thermique 2012. Maintenant, c’est plutôt le chauffage au gaz auquel on associe des panneaux ou des tuiles photovoltaïques sur le toit. La prochaine étape, c’est la RT 2020 qui va porter sur une meilleure ventilation, c’est une bonne chose. Mais aussi sur l’empreinte carbone, et là, cela reste très théorique avec des valeurs forfaitaires.
Et les maisons à ossature bois que vous aviez lancées en 2006 ? On n’en fait quasiment plus. C’est trop cher. Il y a un coût de transport et d’installation beaucoup trop compliqué et onéreux. On n’arrive pas à faire de la maison en bois un produit viable sur le plan économique. Mais on a quand même des clients qui veulent cela. Donc, on en fait un peu. Mais on le déconseille très fortement.
Propos recueillis par Thierry Péchinot
L’AUBE DE DEMAIN
Logiplace
met le cimetière dans la poche Logiplace a mis au point une solution pour aider les mairies à gérer les emplacements dans les cimetières. D’autres gestions d’espaces vont suivre.
U
ne application mobile dédiée à la gestion du cimetière : voilà l’innovation de Logiplace, une jeune pousse de la Technopole de l’Aube dirigée par Loïc Voluer. Fort d’une expérience d’une dizaine d’années dans un cabinet de conseil en urbanisme, il a identifié un vrai casse-tête pour les mairies : gérer les cimetières. Sur la base d’une cartographie, il a donc décidé de tout rassembler dans une seule solution. Non seulement, chaque emplacement est relié à une base de données concernant la concession et son historique, mais elle est aussi facilement reliée à une documentation juridique.
Des actes juridiques préparés « Notre credo, c’est faciliter, optimiser, aider ! », assure Loïc Voluer qui, juriste de formation, tient à avoir une base de données irréprochable dans ce domaine. « On a tout
le Code des collectivités et on propose une cinquantaine d’actes. » Avec Logicim, le secrétaire de mairie ou le gestionnaire a tout sous la main. Plus besoin de chercher dans des archives papiers et de trouver ensuite les textes correspondants. Mieux, la gestion mobile permet de compléter très facilement la base de données. Notamment pour les photos des tombes. Prises avec l’application, elles rejoignent immédiatement la base de données. Sans erreur possible. « On gère le cimetière sur place comme au bureau. » « Pour le service public, c’est même une énorme sécurité. Tous les actes sont archivés », souligne Loïc Voluer qui compte déjà quelques clients dans la Marne et en Seine-et-Marne. Les concurrents existent mais aucun ne propose l’application mobile. Laquelle propose d’ailleurs un accès citoyen qui permet, par exemple, aux visiteurs du
Loïc Voluer avec le chèque reçu par le Réseau entreprendre. Il a également été soutenu par Initiative Aube.
cimetière, de retrouver facilement un emplacement.
Toutes les gestions d’espace Cette application, baptisée Logicim, n’est toutefois que le premier produit proposé par Logiplace. L’architecture développée depuis juillet 2018 pour cette application peut, en effet, être déclinée pour toutes les problématiques de gestions d’emplacement. Sur une foire, sur un marché, sur un concours hippique ou encore sur une zone de stockage, tout peut devenir beaucoup plus simple qu’aujourd’hui. « Logiplace ne se résume pas à Logicim », insiste Loïc Voluer. Soutenu par le Réseau entreprendre, mais aussi par Initiative Aube, il compte embaucher dans les mois qui viennent pour assurer tous ces développements.
Bruno Dumortier
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L’AUBE DE DEMAIN
Tadaaam studio,
une création née du « bonheur des gens » Elle est graphiste, il est ingénieur informatique. Ils sont photographes et sont revenus à leurs compétences d’origine pour créer Tadaaam.
L
a campagne #Fier de Troyes lancée par la Ville de Troyes, ce sont eux ! Sophie Khatcheriguian et Nicolas Jaworsky, pour leur première campagne de publicité d’importance, ont frappé un grand coup. Presse, affichage en ville, supports de communication officiels et réseaux sociaux : la campagne a été intensément diffusée et son ton volontairement décalé n’a laissé personne insensible. Et ça, c’est l’effet Tadaaam ! Ou plutôt l’effet Tadaaam studio, l’agence de communication qu’ont lancé les deux entrepreneurs. La naissance de cette agence de communication leur apparaît aujourd’hui comme une évidence : Sophie est graphiste de formation, elle a travaillé pour Euro RSCG puis à son compte pendant des années ; Nicolas est ingénieur en informatique. Deux compétences essentielles pour bâtir de vrais sites Web, différents des autres
et dotés d’une vraie identité. Le tout porté par leur complicité et leur réussite dans la photographie avec « Le Bonheur des gens », un tandem qu’ils ont formé il y a quatre ans. Avec un style à la fois très naturel et branché, ils ont bénéficié d’un bon boucheà-oreille si porteur que « Le Bonheur des gens » a tissé sa toile dans l’Aube, dans la région et à Paris. L’activité est devenue si porteuse qu’il est devenu évident de passer à la communication en ajoutant « Tadaaam studio » à leur activité.
« Tadaaam, ce sont nos vraies compétences » Les deux structures sont d’ailleurs interdépendantes. Une sonnette à gauche pour l’un, une à droite pour l’autre. Mais si « Le Bonheur des gens » est aujourd’hui la plus connue,
c’est bien « Tadaaam » qui se développe à grande vitesse. Depuis le début de l’année, Tadaaam a embauché un graphiste et un contrat pro en informatique, un « geek ». Tadaaam, en effet, ce n’est pas que #Fier de Troyes, ce sont déjà des clients prestigieux comme Clérambault ou les Aubassadeurs. « On a aussi beaucoup de site de e-commerce à monter avec de vraies solutions derrière. On fait des sites avec une véritable intelligence derrière jusqu’au CRM (solution de gestion de la relation avec le client). On offre des solutions adaptées. C’est le boulot de Nico. Il rentre dans sa bulle et il code », souligne Sophie Khatcheriguian. Quant à elle, c’est le graphisme, son vrai métier d’origine, qui prend alors le dessus. « Tadaaam, ce sont nos vraies compétences ».
Bruno Dumortier
Sophie Khatcheriguian et Nicolas Jaworsky dans les locaux de Tadaaam et du Bonheur des gens.
L’AUBE DE DEMAIN
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Le « lean »
booste Aube Électronique Après avoir résisté à la crise et aux inondations, la petite société d’électronique de St-Thibault est passée au lean management. Avec des résultats probants.
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ée avec le nouveau siècle, Aube Électronique fait partie des dernières survivantes auboises dans l’électronique. « On est les derniers des Mohicans. Il ne reste plus guère que Cobham, Rakon…», lâche François Pipéris qui a continué à garder le cap. En 2015, il investissait avec le soutien de la Région dans une ligne complète de fabrication de cartes électroniques, apportant ainsi une plus-value complémentaire à celle de ses deux robots qui fabriquent quatre millions de fils pour l’automobile chaque année. « Avec les cartes électroniques, la fabrication des faisceaux électriques est notre deuxième grande activité. Ces deux secteurs fournissent chacun environ 40 % de notre chiffre d’affaires. Les 20 % restants, c’est notre technicien de bureau d’étude qui propose un service complet de conception-fabrication de cartes électroniques », explique François Pipéris qui se félicite des bons résultats de sa société. « Notre chiffre d’affaires de 1,3 M€, précise-t-il, a augmenté de 8 % en 2018 ».
« C’est quasiment de l’autogestion »
plus horizontale avec des réunions régulières. Chaque salarié a une vision complète du planning de fabrication et de la charge de travail. « C’est, résume François Pipéris, quasiment de l’autogestion, en tout cas une façon plus autonome de travailler. On a mis en place le lean mai 2017. La productivité a augmenté de 5 à 10 %. Sans réembaucher, on a amélioré les performances. Les salariés se sentent mieux et plus motivés. On reconnaît les compétences en donnant à chacun les moyens de s’exprimer. Un câbleur-fraiseur peut faire des choses extraordinaires…Les outils de produc-
tion, on a souvent tous les mêmes. Ce qui fait la différence, ce sont les hommes. Le lean management change la philosophie du travail en impliquant les hommes. On gagne en productivité. Et une partie de cette rentabilité est redistribuée. En 2018, j’ai redistribué l’équivalent d’un treizième mois avec des primes en juin, octobre et décembre. En s’organisant mieux et en produisant mieux, dans de meilleures conditions, on gagne plus et mieux ensemble. C’est du gagnant-gagnant ».
Thierry Péchinot
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Cette bonne santé, Aube Électronique la doit aussi et surtout au savoir-faire de ses neuf salariés. Un savoir-faire enrichi par le lean management. « On a travaillé avec Bernard Mangin pour mettre en place cette méthode. Le but du lean, c’est de mettre en avant les capacités humaines. Chaque salarié devient responsable et acteur de ce qu’il fabrique », explique François Pipéris. L’organisation est désormais
« Ce qui fait la différence, ce sont les hommes. Avec le lean management, la productivité a augmenté de 5 à 10% » souligne François Pipéris
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L’AUBE DE DEMAIN
« Devaux,
ça doit marcher, ça va marcher ! » Malgré un résultat net dans l’épaisseur du trait, l’union de coopératives entame sa mutation.
L’
Union auboise vit la fin d’un cycle, avec le passage d’un modèle volumes à un modèle valeur », estime Pascal Dubois. Le directeur général de l’union de coopératives de la Côte des Bar ajoute, cependant : « Un nouveau cycle commence, mais avec des difficultés. » En témoigne le résultat net de l’exercice écoulé, 20 665 € pour un chiffre d’affaires de plus de 85 millions d’euros. « C’est l’épaisseur du trait », explique Pascal Riché, le directeur financier de l’Union auboise. Bien sûr, ce résultat est en partie expliqué par des facteurs exceptionnels, mais il faut tout de même noter que le chiffre d’affaires de l’union est en baisse de 9,3 % et que sa marge globale brute est également en baisse, de 5 %. L’effet ciseaux joue à plein, avec un kilo de raisins acheté, hors primes, à 5,89 € dans la Côte des Bar, alors que la survalorisation des bouteilles, elle, reste encore à trouver.
Cœur des Bar Pourtant, ce ne sont pas les stratégies qui manquent, avec, par exemple, le passage en bio de la cuvée « Cœur des Bar » et la volonté affichée de manipuler des cuvées « 100 % viticulture durable en Champagne ». La gamme de cuvées « D », environ 100 000 cols vendus chaque année, a marqué le premier pas de l’Union auboise dans sa quête de valorisation. Sténopé, en collaboration avec le négociant rhodanien Michel Chapoutier, était une deuxième étape. Néanmoins, « le nouveau modèle n’est pas encore en place », concède Pascal Dubois. En France (70 % du commerce de la marque Devaux), le marché est marqué par trois facteurs : le désintérêt des 25-35 ans pour le champagne, la démassification (les grandes surfaces perdent des parts de marché) et « l’exigence de qualité croissante », avec
une hausse de 21 % du marché des vins bio. Au-delà de la marque Devaux, pour Alliance Champagne, qui regroupe l’Union auboise, la Covama et la Cogévi, l’abandon progressif des marques de distributeur (-20 % en volumes en 2018) est « une stratégie assumée ». À l’international, l’union de coopérative af-
fiche une priorité, le marché américain.
Cap sur les États-Unis
Au Royaume-Uni, détaille Pascal Dubois, « toutes les bonnes nouvelles sont derrière nous, même si, paradoxalement, nos ventes sont très bonnes actuellement ». Mais la perte d’un « grand compte » (une chaîne de
PASCAL DUBOIS, UN BOURGUIGNON À L’UNION Pascal Dubois n’est pas un novice dans l’univers des effervescents. Il a déjà connu les vignobles alsacien, au sein de la coopérative Wolfberger, et bourguignon, à la direction de la maison Veuve Ambal, avant de prendre la direction du négoce Halley, basé en Bourgogne mais avec des ramifications internationales. L’œnologue de 52 ans est arrivé le 3 septembre 2018 à l’Union auboise, d’abord en tant que directeur général adjoint et, depuis fin janvier 2019, en tant que directeur général à part entière. Il y a des défis à relever : « La nécessité d’être dans l’excellence avec la concurrence des autres effervescents », d’abord, et aussi le décrochage de la jeunesse. « On a perdu la génération des 30-40 ans », estime-t-il. Sans oublier « la tendance environnementale », qui est, selon Pascal Dubois, « beaucoup plus lourde qu’on ne le pense ». Là-dessus, la Champagne était « sans doute un peu en retard » mais elle a mis « les bouchées doubles ». « Les consommateurs sont plus attentifs et, dans le monde dans lequel on vit, la communication est centrée là-dessus. » Sur la question de l’avenir de la coopération, Pascal Dubois se montre confiant : « La coopération est très moderne, ce sont les familles de vignerons qui essayent d’avancer ensemble. » S’il reconnaît « une petite érosion des surfaces engagées », il constate que « ça vient aussi d’une jeune génération de vignerons œnologues ». Mais, pour ce public, « la prestation technique a de l’avenir » et l’Union a des arguments à faire valoir.
L’AUBE DE DEMAIN
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PUBLI-INFORMATION
ETS LENOIR
Agréé pour l’installation des éthylotests anti-démarrage.
Pascal Dubois, directeur général de l’Union auboise
Créée en 1977, la société Lenoir développe son activité en vous proposant depuis janvier 2019 le montage des éthylotests anti-démarrage dans les voitures. Sécurité routière : Pour lutter contre ce phénomène qui provoque plus de 1 000 décès chaque année, le gouvernement a présenté le 9 janvier 2018, une série de mesures pour la prévention routière. Il souhaite notamment faciliter le recours à l’éthylotest antidémarrage (EAD) en alternative à une suspension de permis pour certains cas. En proposant l’installation des éthylotests anti-démarrage (EAD), la société Lenoir accompagne les automobilistes dans leur retour à la mobilité. Les établissements Lenoir, c’est également : - la préparation et le passage de votre véhicule avec professionnalisme et sérieux au contrôle technique. - une station tachygraphe et taximètre, - la vente de logiciels d’archivages et d’outils d’extractions des données des appareils numériques.
magasins haut de gamme) y fera sans doute mal à la marque Devaux à l’avenir. Quant à l’Asie, elle se porte bien, avec un « bon comportement du Japon » et des perspectives « intéressantes » pour les autres pays.
La coopération en perte de vitesse Mais, pour l’union de coopératives, le principal défi des années à venir est moins à chercher dans la commercialisation que dans le maintien du sociétariat et, donc, des apports d’une matière première âprement disputée par le négoce. Même si l’Union, qui compte 42 nouvelles adhésions depuis 2012, dont 12 l’année dernière, supporte bien la perte de surfaces due au départ de Chassenay d’Arce. Christian Jojot, le président, qui veut aller taquiner le million de cols à terme, insiste : « Devaux, c’est notre pépite. Ça doit marcher. Ça va marcher. »
Yann Tourbe
Les établissements Lenoir interviennent sur tous types de véhicules, et de toutes marques pour vos besoins en réparation et entretien de poids lourds, remorques et utilitaires à Creney près Troyes dans l’Aube. La société Lenoir est adhérente du groupe TVI et partenaire service de la marque MAN. L’atelier de mécanique générale, vous propose des services complets dédiés aux véhicules industriels pour optimiser vos déplacements. Avec plus de 40 ans d’expérience et une équipe de 20 professionnels qualifiés les Ets Lenoir s’occupe des réparations mécaniques, freins, directions, systèmes hydraulique, fourniture et montage de pneumatiques, entretiens, électricité et signalisations.
2, rue des Saules ZA des Sources 10150 Creney-près-Troyes
03 25 76 26 90
etslenoir@ets-lenoir.fr
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L’AUBE DE DEMAIN
AM pro,
la cuisine des pros de A à Z Spécialisée dans la vente et l’installation de cuisine, AM Pro s’appuie aujourd’hui sur les compétences de frigoriste du repreneur pour conquérir de nouveaux clients
U
ne cuisine professionnelle suréquipée, un espace dégustation cosy : voilà côté showroom le nouveau visage d’AM Pro. Côté bureau, c’est pareil, les vieux locaux rabougris ont été abandonnés au profit d’un nouvel espace de travail ouvert et spacieux. « AM Pro, ça a changé », se félicite Anjelika Moreno qui a repris l’installateur de cuisine professionnelle basé à Bouilly avec son mari, Antonio. « On fait toujours de la vente et de l’installation de cuisines professionnelles. On s’adresse à tous les métiers de bouche, aux restaurateurs, aux bouchers mais aussi aux collectivités que ce soit des écoles ou des Ehpad. On a développé notre compétence de frigoriste pour le froid, la climatisation ou les pompes à chaleur », détaille Antonio Moreno. Fort de 30 ans d’expérience dans ce métier, Antonio Moreno a mis à profit les premiers mois de la reprise pour constituer une équipe
Antonio Moreno, à droite, lors des démonstrations de matériel organisés chez AM Pro pour l’inauguration des nouveaux locaux.
d’installateurs expérimentés et compétents autour de lui. « On a maintenant une équipe structurée pour répondre à toutes les demandes », se félicite-t-il.
Assurer du conseil au SAV AM Pro, qui compte 11 salariés, est ainsi en mesure de gérer un projet de A à Z. « Du conseil à la conception jusqu’au contrat de maintenance », souligne Antonio Moreno. « Et on assure le service après-vente. On ne laisse pas nos clients », insiste Anjelika Moreno. AM Pro se veut ainsi le couteau suisse de tous les professionnels des métiers de bouche. Adhérent au groupement d’indépendants Gafic, et ses épais catalogues, il peut commercialiser tout ce qui est nécessaire au fonctionnement d’un restaurant, du piano de cuisine à la vaisselle en passant par les produits d’entretien. Le tout sans être obligé de commander chez Gafic. « Tous les fournisseurs de la
grande cuisine sont nos fournisseurs », insiste Anjelika Moreno.
Des collectivités parmi les clients Les clients historiques sont restés. D’autres sont venus. « Depuis deux ans, on a réussi à entrer dans le marché des collectivités. On a répondu à des appels d’offres, on les a gagnés et on a fait nos preuves. » Parmi les clients d’AM Pro, on compte ainsi l’APEI, l’Essor ou encore une partie de la cuisine de la CRS 35 à Troyes. AM Pro, chez les restaurateurs, a équipé les cuisines du Tablier pour son établissement à Troyes comme celui de Reims. Fondée il y a 15 ans, AM Pro se voit ainsi à l’orée d’un nouveau cycle de croissance. Depuis la reprise, AM Pro avait stabilisé son chiffre d’affaires autour de 1,9 M€. Son ambition est désormais de gagner 15 % très vite.
Bruno Dumortier
L’AUBE DE DEMAIN
Ratunet :
quand les rats créent des emplois… Rats et punaises font les beaux jours de Ratunet, une petite société de Creney spécialisée dans la chasse aux nuisibles...
Rémy Reitiger, technicien hygiéniste, vérifie ses postes d’appâtage dans la cave du restaurant troyen « Le Rocher ». Obligation légale, tous les établissements alimentaires sont tenus d’avoir un dispositif homologué contre les nuisibles
D
ératiseur ? Le directeur de la société Ratunet, à Creney, y est arrivé par hasard, en 2006. « J’ai appris qu’une entreprise cherchait un commercial dans la dératisation, et je souhaitais revenir à Troyes…» explique Philippe Gros, qui est d’abord embauché chez Hygiène Champenoise. Mais la boîte de Rosières, rachetée par un groupe international en 2008, licencie tout le monde. « Avec quatre autres techniciens, nous avons été embauchés chez un concurrent. Ratunet était une société familiale. J’ai senti qu’il y avait quelque chose à faire ». D’autant plus que le nouveau gérant Philippe Blanc hisse la grand-voile. « Nous avons déménagé début 2014 dans un bâtiment neuf à Creney. Cela nous a permis d’obtenir la certification CEPA, la plus exigeante de notre profession » insiste Philippe Gros qui peut alors surfer sur un marché des rongeurs et des punaises en plein boom. « Depuis 2012, notre chiffre d’affaires augmente de 8 à 10 % chaque année.
On a fait 1,2 M€ en 2018. Nous sommes onze salariés, et devrions être treize ou quatorze en fin d’année. Nous allons ouvrir un bureau à côté d’Orléans, un autre dans le Var. On rayonne sur 25 départements de l’Est. Nous avons 3 200 clients actifs, dont 80 % d’entreprises. Notre ambition est de développer un réseau national ».
« Chaque année, une rate fait six à huit portées » Le directeur de Ratunet a toutes les raisons d’y croire. Ces spécialistes de la « 3D » ont le vent en poupe. La « 3D » ? Comprenez : dératisation, désinsectisation et désinfection, les trois mamelles très saisonnières de la société qui s’occupe également des pigeons et du traitement des bois et charpentes. « Il y a de moins en moins de fermes dans l’agglomération et de traitements chimiques. La conséquence, lâche Philippe Gros, ce sont des rats qui prolifèrent. Chaque année, une rate fait six à huit portées d’une douzaine de
petits… » Outre les maladies qu’il véhicule, le rat peut faire de gros dégâts. Il mange les semences, abîme l’isolation, ronge le câble électrique. Il raffole du cuivre et des isolants à base de fécule de pomme de terre ou d’amidon de maïs. « Et, précise Philippe Gros, on trouve ces isolants un peu partout. Nous traitons en préventif toutes les zones sensibles des entreprises les plus diverses : de la SNCF aux exploitations agricoles, des restaurants, hôpitaux, administrations, écoles… Nous passons généralement tous les trimestres pour contrôler nos postes d’appâtage ». Si les rats, souris et lérots occupent les sept techniciens de Ratunet une bonne partie de l’hiver, les insectes prennent le relais de Pâques à la Toussaint. Une période qui est celle des frelons, guêpes, fourmis, moustiques, mouches sans oublier les éternels cafards. On oublierait presque les punaises de lit, la nouvelle star des nuisibles…
Thierry Péchinot
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Althisia
passe l’assiette en coupe réglée Basée à la Technopole, Althisia est l’un des trois laboratoires en France capable de réaliser des analyses histologiques pour l’agroalimentaire.
Mathias Lock dans son laboratoire d’histologie qu’il a monté de toutes pièces et qui est automatisé.
Y
-a-t-il du bœuf dans mes lasagnes ? « C’est exactement le type d’analyse que nous pouvons faire », explique Mathias Lock, fondateur il y a cinq ans du laboratoire d’histologie Althisia à la Technopole de l’Aube. L’histologie, c’est l’analyse des tissus. Une technique bien connue dans le monde médical, beaucoup moins dans ses applications dans l’agroalimentaire. « Il n’existe en France que trois laboratoires comme le nôtre. Celui de la répression des fraudes et celui d’un confrère à Montpellier. L’histologie alimentaire, c’est pourtant aujourd’hui le meilleur moyen pour déterminer la composition d’un produit », souligne Mathias Lock qui s’étonne qu’on ne fasse pas plus appel à elle. « Les associations, avant de commander des millions d’euros de produits, auraient pu faire une vérification. Aujourd’hui, les tarifs sont
autour de 200 euros l’analyse mais on peut faire deux fois moins cher », assure-t-il. Althisia s’attend d’ailleurs à un décollage de son activité dans l’agroalimentaire. « Nous
« Tout le monde peut avoir accès à l’histologie. Il faut démocratiser cette technique » sommes en cours de certification ISO », explique le dirigeant. Ce qui devrait lui apporter un flux important d’industriels de l’agroalimentaire. « Mais tout le monde peut avoir
accès à l’histologie. Il faut démocratiser cette technique. Transformateurs, distributeurs et consommateurs peuvent y faire appel. C’est une garantie d’excellence et de transparence. » Chez Althisia, après plusieurs années d’investissement, le laboratoire est aujourd’hui presque entièrement automatisé ou semi-automatisé. Mathias Lock, passionné par l’histologie comme par l’exploitation numérique des images, a mis au point un plateau technique de très haut niveau. De la réception des matières à analyser jusqu’à la mise à disposition des images numériques, tout a été optimisé. « Aujourd’hui, c’est la biotechnologie qui nous a permis de financer nos investissements », explique Mathias Lock. Althisia, au quotidien, travaille pour des laboratoires de recherche. Pour lesquels, avantage compétitif, il a mis au point une mise à disposition en ligne des
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fichiers numérisés. « Ce qui évite des transmissions de téraoctets de données car ce sont des images de très haute définition ».
Un plateau technique intégré L’agroalimentaire, dès la certification acquise, devrait permettre de donner le véritable envol de l’activité. Des embauches – le laboratoire s’est jusqu’ici appuyé sur son fondateur et des stagiaires – permettront alors de multiplier les analyses et utiliser à son plein potentiel le plateau technique qui, par ailleurs, est déjà prêt à s’agrandir avec du matériel en cours d’installation. Un laboratoire monté brique par brique par Mathias Lock qui imagine déjà d’autres développements avec l’analyse des images par intelligence artificielle. L’analyse morphologique, le dénombrement, tout est potentiellement possible.
Bruno Dumortier
Une coupe de préparation à base de poulet : la viande, en vert, y est résiduelle...
Cyril CUNY
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A Trancault,
le bonheur est dans le concombre Sur l’hectare et demi de serres qu’ils lui consacrent, les ingénieurs Camille Daubre et Maxence Graebling ont récolté mille tonnes de concombre en 2018. Voici comment.
S
ous la lumière des verrières, les plants de concombre poussent tranquillement, les pieds dans leur substrat de laine de roche et alimentés goutte à goutte avec une solution d’oligoéléments à laquelle a été ajouté un peu d’acide, parce que le concombre « aime les sols acides ». Dans un coin de la serre, un haut-parleur diffuse de la musique. « Ce n’est pas pour les concombres, plaisante Camille Daubre, c’est pour ceux qui travaillent. »
Syrphes, punaises et prédateurs En tout, elle et Maxence Graebling emploient trois salariés en CDI et un salarié saisonnier, « d’avril à octobre ». Sans compter les trois saisonniers estivaux, qui permettent de remplacer les congés d’été. Cela fait beaucoup de main-d’œuvre, c’est même le deuxième poste de charges de l’exploitation, mais il y a tout de même 15 000 mètres carrés de concombres et 3 000 de tomates à gérer. De quoi produire mille tonnes de concombres – dont 900 tonnes de premier choix – et une centaine de tonnes de tomates en 2018. Bien sûr, il y a l’aide de l’informatique et de toute la batterie de capteurs (de mesure d’hygro-
métrie ou de CO2, par exemple), mais rien ne vaut un œil bien entraîné. « Le seul moyen d’être moins cher que les phytos, c’est de détecter les foyers de ravageurs très vite », explique Maxence. Les humains ne sont pas les seuls travailleurs qui s’échinent sous les serres de Trancault. Parce qu’ici, on pratique la protection biologique intégrée. Plutôt que d’utiliser un insecticide pour se débarrasser des ravageurs, on préfère lui mettre dans les pattes son prédateur naturel. Syrphes ou punaises, ces petits assistants permettent de maintenir la pression des ravageurs à un niveau économiquement acceptable sans utiliser de produit phytosanitaire.
Zéro résidu de pesticide Dans la partie « tomates » de la serre, les bourdons de trois petites ruches en carton assurent la pollinisation. Le concombre, lui, n’en a pas besoin. Ce choix de la protection biologique intégrée devient de plus en plus courant chez les serristes français. « Quand on utilise un produit phytosanitaire, commente Camille, les premiers touchés, c’est
nous et les gens qui travaillent avec nous. » Avec la coopérative Casay (qui regroupe neuf « serristes » de l’Aube et de l’Yonne) et la Sopa (qui en regroupe une vingtaine autour d’Orléans), au sein du label Kulture, ils produisent d’ailleurs leurs concombres sans résidus de pesticides. « C’est un laboratoire indépendant qui fait les analyses », précise Maxence Graebling. Est-ce un bonus pour la valorisation de leurs produits ? Pas vraiment pour le marché local. Mais pour la GMS (distribution en grandes et moyennes surfaces), l’argument peut porter. Sur le concombre, les deux principaux concurrents de la France sont la Hollande et l’Espagne. Et ni l’un ni l’autre n’a pour l’instant fait d’efforts réels sur la question des pesticides. En revanche, ils sont capables de vendre à 20 centimes la pièce quand la serre de Trancault, pour rentrer dans ses frais, doit vendre au moins à 40 centimes pour la deuxième culture (de fin juin à la fin de l’année) et à 45 centimes pour la première. Vendre l’absence de résidu permet de justifier la différence de prix.
Yann Tourbe
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ScaleDEV,
les « pros » du paiement en ligne Basé à Troyes, ScaleDEV met au point et assure le développement et la maintenance de sites de e-commerce.
L’équipe de ScaleDEV dans ses locaux rue Bégand à Troyes où elle travaille pour des sites dans toute la France.
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caleDEV s’est imposée dans la conception de sites de e-commerce en passant par… l’arrière. « Je suis développeur back », explique Thomas Hérisson, directeur et fondateur de cette agence Web pas comme les autres. Tout a commencé chez lui, à Nice, il y a neuf ans.
Lassicourt, Brienne puis Troyes Il a travaillé seul jusqu’en 2014 où il s’installe à Lassicourt. Là, installé dans 7 m2, il embauche son premier salarié, Benjamin Pescheux, aujourd’hui chef de projet chez ScaleDEV. C’est le début de l’ascension. ScaleDEV s’installe à Brienne-le-Château puis à Troyes rue Bégand sur 90 m2 et maintenant dans un local de 300 m2. Ils sont maintenant huit à travailler et si le « back » reste au cœur de leur métier, les voilà en mesure de proposer des sites de e-commerce « clé en main », d’assurer leur maintenance et même leur promotion grâce au SEO (Search engine optimization), l’art du référencement sur Google.
Et tout ça grâce au « back », au développement de tous les outils qui se trouvent derrière un site de e-commerce à savoir les modules techniques pour assurer le paiement et les liaisons avec les outils de la logistique. La plateforme Presta shop, qui permet de réaliser des sites Internet en open source, n’a aucun secret pour eux. Le décollage de ScaleDEV a même été assuré par la mise au point d’un module de paiement en ligne compatible avec Monetico, l’outil du CIC et du Crédit Mutuel. Un outil qui reste aujourd’hui extrêmement compétitif. « Pourquoi faire plus cher ? », s’étonne Thomas Hérisson.
Des modules Presta Shop Avec ce module, ScaleDEV a commencé à avoir de plus en plus de contacts dans toute la France et même au-delà. Et l’entreprise les a accompagnés et s’est affranchie de Presta shop. Autre brique majeure du développement, c’est ScaleDEV qui a développé un module permettant de facilement synchroniser sa base de données avec celles de la marketplace du bricolage, Mano-Mano. Idem pour Colizey.
« Vu ce que l’on savait faire, beaucoup de ces clients ont quitté leur prestataire pour venir chez nous », poursuit Thomas Hérisson. L’équipe s’est alors étoffée très vite jusqu’à devenir une véritable agence Web, capable aujourd’hui de proposer des sites de e-commerce clé en main. « Avec tout ce qu’il faut pour que ça fonctionne vraiment », glisse Benjamin Pescheux.
Accélérer avec la formation ScaleDEV assure aussi la maintenance. « Crucial. Si vous plantez, vous ne vendez rien. Si ça vous arrive en août, vous perdez un mois. » Chez ScaleDEV, où l’on a sauvé plus d’un site en août, on travaille évidemment toute l’année. Un savoir-faire que l’agence, jusqu’ici, n’a pas eu besoin de faire connaître, recrutant ses clients naturellement. Avec le recrutement d’Antoine Depoix, à la fois commercial et formateur, elle espère accélérer son développement et de s’installer localement. ScaleDEV travaille déjà avec plusieurs maisons de champagne. Il n’y a plus qu’à accélérer. Entre 2017 et 2018, le chiffre d’affaires n’a crû « que » de 20 %.
Bruno Dumortier
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LES AUBOIS QUI COMPTENT
Valérie Schwarz
Directrice de Business Sud Champagne, Valérie Schwarz a non seulement mis en place une équipe de professionnels pour le développement économique du territoire, mais elle a aussi réussi à tisser des liens forts avec le tissu économique du département. L’agence se trouve ainsi bien implantée chez elle pour mieux développer ici et conquérir ailleurs. Le tout avec une ouverture sur les réflexions plus globales qui ne gâche rien.
Didier Maroilley
Parmi les entrepreneurs aubois, Didier Maroilley occupe une place à part. Fondateur de Festilight, il a su passer de la guirlande de Noël innovante à toutes les formes d’illumination. Et ouvrir de nouvelles portes : les écrans, comme ceux du stade de l’Aube, c’est Festilight aussi. Depuis Noël 2018, le voilà même dans l’événementiel avec les Bulles de Noël de Troyes qui cochent toutes les cases des savoir-faire de Festilight.
David Pécard Babeau-Seguin, c’est l’histoire d’un petit constructeur basé à Troyes qui s’est hissé à la troisième marche de son secteur en France. Sponsor majeur de l’Estac depuis plusieurs saisons, c’est l’une des entreprises les plus dynamiques de l’Aube et, surtout, une entreprise qui n’oublie pas d’où elle vient et qui porte fièrement les couleurs de l’Aube.
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Bruno Babeau
Directeur du Coq sportif, David Pécard, c’est l’homme de l’année depuis plusieurs années ! La marque romillonne avait quasiment disparu. En tout cas, elle n’avait plus aucun lien avec le territoire. La voilà avec plus de 110 salariés à Romilly, des projets plein les cartons et une activité florissante qui entraîne avec elle plusieurs partenaires aubois comme France Teinture en plein renouveau.
LES AUBOIS QUI COMPTENT
Lucien Bonenfant
Jonathan Budzin
Lucien Bonenfant, c’est le loup blanc du monde des affaires à Troyes. Fondateur de la société qui porte son nom, il a mené parallèlement une carrière d’élu. Surtout, il y a 10 ans, il a implanté le concept BNI dans l’Aube, puis dans les départements alentour. Une réussite fabuleuse. 10 ans après, rien que dans l’Aube et la Haute-Marne, ce sont 170 membres qui cherchent chaque semaine à faire des affaires ensemble. Depuis 2009, 140 millions d’euros ont ainsi été contractualisés. Une réussite fêtée en grand cette année au centre des congrès de l’Aube. Encore du business !
Jonathan Budzin, directeur de la fédération du bâtiment de l’Aube, a réussi à placer Troyes en pôle position pour devenir le centre national d’expertise sur la rénovation du patrimoine bâti. Avec Chloé Thiébaut, la juriste de la fédé, ils ont notamment réussi à décrocher un partenariat avec l’agence fédérale américaine. Le reste devrait suivre avec l’appui enthousiaste de Vincent Mathieu, président du cluster Patrimoine bâti 4.0.
Francky Offredi En louant ses cubes en Ilede-France, la Sotramo de Francky Offredi a su surfer sur le chantier titanesque du Grand Paris tout en boostant sa production. Du Parc des Princes jusqu’aux vestiaires de football, ses cubes modulaires sont 20 à 30 % moins chers et trois fois plus rapides à installer que des bâtiments en dur. Sa PME de St-Parres-lès-Vaudes compte désormais 50 salariés et son chiffre d’affaires dépasse les 10 M€.
Étienne Bertrand
Étienne Bertrand porte haut les couleurs de la Côte des Bar. Le vigneron de Bagneux-la-Fosse a succédé à Pierre-Éric Joly à la présidence de Cap’C il y a à peine un an. Sa grande réussite, qu’il partage avec le reste du bureau de Cap’C, c’est la nouvelle version de #champagneday, une semaine complète de dégustations à Troyes, avec 60 vignerons venus de toute l’Aube viticole. 3000 flûtes vendues et une belle expérience avec un petit goût de revenez-y.
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LES AUBOIS QUI COMPTENT
Le Crédit agricole
au coeur du territoire Fort de son implantation et de son modèle de proximité, le Crédit agricole enchaîne les bons résultats et a encore gagné 27 000 clients en 2018.
Renaud Chaumier, directeur adjoint, Jacques Kermarrec, directeur général, Jean-Yves Remillet, président, et Philippe Carpentier, directeur adjoint.
N
ous avons développé un modèle fait de proximité géographique, humaine et technologique. Nous continuons », assure Jacques Kermarrec, directeur général du Crédit agricole Champagne-Bourgogne. Cette année encore, le Crédit agricole, première banque dans les quatre départements de son ressort (Aube, Yonne, Haute-Marne, Côte-d’Or), a gagné 27 500 nouveaux clients.
à ceux qui ne sont pas clients de la banque, de trouver une écoute et une assistance pour reprendre pied dans la vie. Le Crédit agricole y détache 70 collaborateurs. Quant aux territoires, le Crédit agricole s’enorgueillit d’y être parfois la dernière banque ouverte. « Nous voulons qu’aucun point du territoire ne se sente en dehors de la vie économique », insiste Jacques Kermarrec.
Et pas question de céder un pouce de territoire. « Les autres ferment leurs agences. Nous en ouvrons. Notre budget pour les agences reste annuellement fixé entre 10 et 20 millions d’euros », assure le directeur. Pour la proximité humaine, le Crédit agricole a multiplié également ses « cafés de la création » qui permettent à 700 porteurs de projets de débroussailler le parcours qu’ils vont devoir entreprendre pour passer de l’idée à la création. Pour ceux qui sont en difficulté, les « points passerelles » permettent, même
Nouvelle offre pour le bio Pour le numérique, le Crédit agricole a développé tous les outils. Y compris ceux à destination des publics les plus connectés. « Nous avons la banque traditionnelle, mais nous avons aussi BforBank pour ceux qui souhaitent une banque 100 % numérique », précise Jacques Kermarrec. Si le modèle fonctionne, il s’enrichit aussi de tous les outils qui apparaissent dans le numérique. « À l’avenir, nous n’aurons plus un modèle mais des modèles. »
La banque qui reste, et de loin, la banque de l’agriculture, développe d’ailleurs une offre pour la vente directe et le bio. Tout comme elle continue d’accompagner les autres modèles, notamment la méthanisation pour lequel elle a engagé 200 millions d’euros de nouveaux crédits sur une soixantaine de projets. 2018 a aussi été une excellente année viticole pour les quatre départements. Jean-Yves Remillet, président du Crédit agricole, en profite pour rappeler l’importance de l’assurance-récolte. « Avec l’assurance prairie, dès novembre, les indemnités ont été versées », souligne-t-il. Pour 2019, les tendances sont conformes à celles de 2018. Ce qui permet à la banque d’assurer tranquillement qu’elle recrutera, comme chaque année, près de 120 collaborateurs pour maintenir son effectif à 1 700 salariés répartis sur « tout le territoire ».
Bruno Dumortier
JULIEN JULIEN SE POSE
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09 /2019 - Édité par la Caisse Régionale de Crédit Agricole de Champagne-Bourgogne. 269 Faubourg Croncels - 10000 Troyes - 775 718 216 RCS Troyes. Crédit photo : Nicolas Guiraud. 09 /2019 - Édité par la Caisse Régionale de Crédit Agricole de Champagne-Bourgogne. 269 Faubourg Croncels - 10000 Troyes - 775 718 216 RCS Troyes. Crédit photo : Nicolas Guiraud.
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Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de Champagne-Bourgogne, société coopérative à capital variable, agréée en tant qu’établissement de crédit, siège social : 269 Faubourg Croncels - 10000 Troyes - 775 718 216 RCS Troyes. Société de courtage en assurances immatriculée au Registre des Intermédiaires en Assurances sous le n° 07 019 188. Document à caractère publicitaire.
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LES AUBOIS QUI COMPTENT
La Banque populaire résiste à tous les vents
Taux d’intérêts bas et digitalisation accrue des clients n’empêche pas la Banque populaire Alsace-Lorraine-Champagne de continuer à progresser.
C’
est en s’inspirant d’une formule maritime que Dominique Wein, le directeur général de la Banque Populaire Alsace Lorraine Champagne (BPALC) a résumé l’année 2018. « Encore un record de traversée en 2018 malgré des vents contraires ». Des vents qu’il nomme plus précisément: « Une croissance molle, des taux historiquement bas, ce qui écrase les marges d’intérêt, et une forte pression réglementaire ».
« Dans un contexte chahuté… » En des termes différents, le président du conseil d’administration de la BPALC évoque « de bons résultats, ce qui mérite d’être souligné dans un contexte chahuté d’une géopolitique et d’une économie compliquées ». Deux raisons, parmi d’autres, expliquent selon lui
ces « bons résultats » : « Un modèle coopératif particulièrement efficace et le respect des territoires ». À titre d’exemple, seules quelques fermetures d’agences ont été enregistrées l’an dernier « dans des grandes villes où l’on constatait des doublons ». Pour Dominique Wein, la principale satisfaction se trouve dans un chiffre : 112,7 millions de résultat net part du groupe BPCE consolidé. « On a réussi à peu près à maintenir le produit net bancaire malgré une diminution de 3 % de la marge d’intérêts mais grâce à une excellente gestion des frais généraux (-2,2 %). Ce qui permet d’obtenir un résultat brut d’exploitation étale et un résultat net part du Groupe BPCE de 112,7 millions, en hausse de 9,8 % », souligne-t-il.
Cette satisfaction ne saurait toutefois occulter une priorité : s’adapter en permanence pour rester performant. « Nous sommes au cœur d’une transformation profonde du modèle de banque. Cela va durer cinq ans, nous sommes au milieu du gué. Nous avons encore deux à trois ans pour nous transformer, sinon on a du souci à se faire. C’est la conséquence du développement des nouvelles technologies, d’une digitalisation profonde, de changements profonds dans les modes relationnels entre collaborateurs, entre manageurs et managés. Cela nécessite un travail encore plus collaboratif, encore plus de réactivité et un professionnalisme accru », égraine Dominique Wein. L’avenir passe aussi par le développement des opérations bancaires via internet «sans perdre de proximité » et par l’augmentation
LES AUBOIS QUI COMPTENT
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PUBLI-INFORMATION
Gloria Jourdain, expert immobilier agrée CNE et mandataire safti
Le siège de la Banque populaire à Troyes où des fonctions du siège sont toujours maintenues.
Le cabinet Gloria Jourdain, expert immobilier en valeur vénale, agit dans le cadre de succession, divorce, litiges fiscaux, donation, partage, déplafonnement de loyers, expropriation, et s’occupe des habitations et locaux professionnels. Le cabinet Jourdain intervient à la demande d’un donneur d’ordres (propriétaire, acquéreur, avocat, notaire, magistrat,…). Son maître-mot : l’impartialité ! Gloria Jourdain, forte de son expérience d’expert, se déplace dans l’Aube et dans toute la France. Elle a rejoint le Centre National de l’Expertise (CNE) qui compte plus de 520 experts immobiliers agréés en France et à l’étranger, lequel est doté d’une importante logistique. Droit de l’urbanisme, méthode comparative ou hédoniste, capitalisation, sol + construction - vétusté ou encore cash flow, ces méthodes sont appliquées en adéquation avec le marché local.
« L’union fait la force »
du nombre de robots « pour effectuer des tâches répétitives à faible valeur ajoutée ».
Accélérer sa transformation Et en toile de fond, au-delà des chiffres, figure toujours « un engagement sociétal et solidaire fort ». « Le digital ne supprime par l’humain. Notre politique de ressources humaines est très axé sur le social. Et la baisse régulière des effectifs s’effectue dans un très bon climat social», assure encore le DG du groupe. Une gestion sociale qui se traduit notamment par une enveloppe dédiée à la formation de 5,8 % de la masse salariale, alors que l’obligation légale n’est que de… 1 %.
Jean-François Laville
Gloria Jourdain réalise des transactions par l’intermédiaire d’un réseau national à la force de frappe publicitaire extraordinaire. Créé en 2010, Safti comprend plus de 4 000 conseillers indépendants, présents sur toute la France qui vous accompagnent dans vos projets immobiliers. Passionnée par son travail, Gloria Jourdain est souvent imitée mais jamais égalée dans les affaires. Elle est disponible de 9 h à 20 h, sur rendez-vous. Amoureuse de la forêt d’Othe et d’Armance, elle a ouvert son cabinet au cœur de Chaource. Elle aime également les réseaux d’affaires, elle est d’ailleurs membre de Dynabuy et Aubassadeurs, pour ne citer qu’eux.
Cabinet Gloria Jourdain 1, rue des Cannes 10210 Chaource
06 50 50 29 98
jourdaingloria@yahoo.fr
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LES AUBOIS QUI COMPTENT
La Banque des territoires veut justifier son nom
Depuis trois ans, la Banque des territoires élargit son rôle de facilitateur de projets de collectivités ou d’entreprises. Entre autres, en allant là où elle n’allait pas avant.
T
erritorialiser » son impact, la Banque des territoires (Caisse des dépôts et consignations en région) le fait véritablement depuis trois ans dans le Grand Est. «C’est une direction que nous avons prise et qui concerne aussi bien les collectivités que les donneurs d’ordre privés. Celle d’aller chercher les dossiers partout pour faire avancer les projets ou, au contraire, mettre en lumière leur impossibilité. Nous n’avons pas attendu les Gilets jaunes pour être convaincus de ça », souligne Patrick François, le directeur régional, venu spécialement à Bar-sur-Aube pour présenter l’action de la banque.
Jouer de l’effet levier Ces projets en question couvrent un champ vaste de domaines: la création d’une unité de méthanisation par un regroupement de trois ou quatre agriculteurs, les installations en lien avec la production des énergies renouvelables, ou la rénovation de locaux commerciaux ou de logements vacants auprès des mairies… « Nous ne nous limitons sur rien. Ce qui compte, c’est la viabilité et l’impact sur le territoire », avancent Christel Sanguinède, directrice déléguée à Châlons-en-Champagne (Marne), et Cyril Mangin, directeur territorial Aube-Haute-Marne. Néanmoins, si l’ouverture est de mise, des axes de développement précis émergent. Les 600 000 € de fonds propres apportés pour la plus grande centrale photovoltaïque de l’Aube, à Lassicourt, illustrent la place prise
Patrick François, Christel Sanguinède et Cyril Mangin tiennent à une approche plus fine du territoire qui ne laisse pas les petits projets de côté.
cienne gendarmerie de Troyes en hôtel 5 étoiles qui, si elle bénéficie d’un apport d’un million d’euros, doit répondre à des critères d’un label environnement concernant les bâtiments. Cette volonté d’aller partout et sans faire de différence a forcément des conséquences sur le volume d’investissement en fonds propres. Pour cette année, Patrick François prévoit une montée en puissance de 50 à 82 millions d’euros, «compte tenu des potentiels repérés », dans le Grand Est. « D’une certaine manière, aller favoriser la concrétisation de projets plus modestes est plus compliqué que contribuer à la reconstruction de la clinique Courlancy à Bezannes (Marne), pour laquelle les forces bancaires se réunissent aisément. »
par la transition énergétique. « Ça a eu un effet levier sur les 15 millions d’euros d’investissement total nécessaires au projet », vante Patrick François. Dans le même ordre d’idée, la banque territoriale a investi près de 78 millions d’euros pour le plan très haut débit auprès de la Région. « Logique. Le numérique, c’est aujourd’hui la route ou le chemin de fer d’autrefois. Indispensable si l’on veut que les habitants continuent de travailler et d’habiter loin de la ville », poursuit le directeur.
Investir 82 millions d’euros en fonds propres en 2019 Pour autant, son accompagnement est conditionné à certaines exigences. Cas emblématique parmi d’autres, la reconversion de l’an-
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TOP_100_2019:Maquette Agro 04 08/11/19 18:24 Page1
LES AUBOIS QUI COMPTENT
TOP 100 Voici le classement des 100 plus grandes entreprises de l’Aube. Un classement toujours dominé par le n’ayant pas transmis ses chiffres consolidés est absent. Rang
Société
Secteur d’activité
Ville
Téléphone
CA 18 en Meuros
Effectifs
Résultat net
1
GROUPE SOUFFLET
Agroalimentaire
NOGENT-SUR-SEINE
2
SOUFFLET NEGOCE
Distribution
NOGENT-SUR-SEINE
03 25 39 41 11
4 866,000
6 943
-
03 25 39 41 11
1 649,957
41
3
SOUFFLET AGRICULTURE
Agroalimentaire
-
NOGENT-SUR-SEINE
03 25 39 41 11
1 382,29
926
4
MALTERIE SOUFFLET
-
Agroalimentaire
NOGENT-SUR-SEINE
03 25 39 72 92
344,569
167
5
-
MOULINS SOUFFLET
Agroalimentaire
NOGENT-SUR-SEINE
03 25 39 41 11
288,996
441
-
6
CEMOI CONFISEUR
Agroalimentaire
TROYES
03 25 82 51 89
171,207
1 079
-16,550
7
CIBETANCHE
BTP
BAR-SUR-AUBE
03 25 27 38 84
105,239
134
-
8
LDR MEDICAL - ZIMMER BIOMET
Distribution
SAINTE-SAVINE
03 25 82 32 63
105,073
115
22,949 0,733
9
ACCURIDE WHEELS TROYES
Mécanique
LA CHAPELLE-SAINT-LUC
03 25 71 48 00
99,382
291
10
MALTERIES FRANCO BELGES
Agroalimentaire
NOGENT-SUR-SEINE
03 25 39 41 11
95,660
100
-
11
BABEAU SEGUIN
BTP
CRENEY-PRES-TROYES
03 25 71 27 37
91,584
209
5,283
12
UNION AUBOISE
Agroalimentaire
BAR-SUR-SEINE
03 25 38 30 65
85,454
62
0,021
13
SODIROM
Distribution
ROMILLY-SUR-SEINE
03 25 39 58 88
78,208
266
1,636
14
MON LOGIS
BTP
SAINTE-SAVINE
03 25 73 94 94
69,174
139
9,369
15
SCARA
Agroalimentaire
VILLETTE-SUR-AUBE
03 25 37 81 05
62,342
61
2,202
16
DISLAUB
Agroalimentaire
BUCHERES
03 25 41 64 30
56,354
92
2,777
17
STAR
Distribution
TROYES
03 25 80 02 87
55,394
98
-0,231
18
JEANNIN AUTOMOBILES 10
Distribution
TROYES
03 25 76 95 89
47,745
66
0,230
19
BRODART PACKAGING
Distribution
ARCIS-SUR-AUBE
?03 25 74 78 30
47,719
18
0,278
20
GROUPE FAUBOURG
Services
TROYES
03 25 82 33 97
47,664
318
1,224
21
GROUPE BRODART INDUSTRIES
Services
ARCIS-SUR-AUBE
03 25 74 78 30
47,614
217
2,648
22
AUTO BOULEVARD
Distribution
BARBEREY-ST-SULPICE
03 25 71 55 55
45,817
-
0,499
23
PM PRO
Distribution
FEUGES
03 25 72 12 92
42,245
120
0,938
24
PROLAC
Agroalimentaire
NOGENT-SUR-SEINE
03 25 39 41 11
40,968
5
-
25
CYCLEUROPE INDUSTRIES
Mécanique
ROMILLY-SUR-SEINE
03 25 39 39 39
40,221
-
-0,946
26
AL BABTAIN FRANCE - PETITJEAN
Métallurgie-Sidérurgie
SAINT-ANDRE-LES-VERGERS
03 25 71 32 00
38,422
247
-0,158
27
SOCOMAC
Services
NOGENT-SUR-SEINE
?03 25 39 41 11
34,054
50
-
28
SEDIS
Mécanique
TROYES
03 25 76 29 50
33,496
276
0,640
29
BARDIS
Distribution
BAR-SUR-AUBE
03 25 92 37 92
32,117
96
0,534
30
AGRI CONDIMENTS
Agroalimentaire
SAINT-AUBIN
03 25 21 10 90
31,866
37
4,592
31
TCP DEVELOPPEMENT
Services
SAINT-ANDRE-LES-VERGERS
03 25 71 25 25
31,275
286
0,964
32
JUDIS
Distribution
SAINT-JULIEN-LES-VILLAS
03 25 71 50 00
31,225
91
0,200
33
ROUSSEY
BTP
SAINT-ANDRE LES VERGERS
03 25 79 90 19
31,066
124
0,683
34
TRACTEL
Mécanique
SAINT-HILAIRE SOUS ROMILLY
03 25 21 07 00
30,922
122
3,210
35
COOPERATIVE AGRICOLE CAPDEA
Agroalimentaire
ASSENCIERES
03 25 42 62 62
30,267
87
0,001
36
J.P. FROMENT
Distribution
LA CHAPELLE-SAINT-LUC
03 25 45 14 45
29,153
-
0,268
37
FRAENKISCHE FRANCE
Chimie
TORCY LE GRAND
03 25 47 78 10
28,917
57
1,049
38
AMBIANCE AUTOMOBILES
Distribution
BARBEREY-ST-SULPICE
03 25 80 02 70
28,593
40
-0,066
39
BARBOT
Distribution
SAINT-ANDRE-LES-VERGERS
03 25 71 69 69
28,212
80
0,741
40
SOCOBOIS
Distribution
ROSIERES-PRES-TROYES
03 25 71 35 77
28,164
90
0,900
41
TOP POMMES DE TERRE
Agroalimentaire
VILLETTE-SUR-AUBE
03 25 37 76 95
28,141
5
0,026
42
COMPTOIR GENERAL DU BATIMENT
Distribution
LAVAU
03 25 76 42 42
27,579
91
0,161
43
EST AUTOMOBILES
Distribution
BARBEREY-SAINT-SULPICE
03 25 80 02 70
27,339
40
0,180
44
CHAMPAGNE ANDRE DRAPPIER
Agroalimentaire
URVILLE
03 25 27 40 15
26,919
46
4,953
45
CHAMPAGNE GRUET
Agroalimentaire
BUXEUIL
03 25 38 54 94
26,553
12
2,986
46
ICOA FRANCE
Chimie
CRANCEY
03 25 39 59 10
25,495
-
0,217
47
AUB ALIMENT
Distribution
VALLIERES
03 25 46 08 41
25,450
26
0,170
48
DISTRAME
Distribution
SAINTE-SAVINE
03 25 71 25 83
24,898
82
0,406
49
VALLEE
Distribution
CRANCEY
03 25 24 85 40
23,639
35
-0,460
50
GELIS FRERES-NIGLOLAND
Loisirs
DOLANCOURT
03 25 27 94 52
23,317
175
0,470
Source : L’Est-Eclair
gro
le
TOP_100_2019:Maquette Agro 04 08/11/19 18:24 Page2
LES AUBOIS QUI COMPTENT
69
groupe Soufflet qui continue de progresser année après année. A noter que, cette année, Cristal Union Rang
Société
Secteur d’activité
Ville
Téléphone
51
ELECTROLUX LAUNDRY SYSTEMS
Mécanique
ROSIERES-PRES-TROYES
03 25 82 91 33
52
PISCINES MAGILINE
BTP
TROYES
03 25 45 12 40
53
CONSEIL SERVICE AGRI
Distribution
PLANCY L’ABBAYE
54
CHAMPAGNE CHASSENAY D’ARCE
Agroalimentaire
55
MAISON ALEXANDRE BONNET
56 57
Effectifs
Résultat net
23,182
-
-0,017
22,814
74
1,303
03 25 37 44 24
22,755
-
0,699
VILLE-SUR-ARCE
03 25 38 30 70
22,370
26
0,351
Agroalimentaire
LES RICEYS
03 25 29 30 93
22,291
-
0,770
CHAMPAGNE CHARLES COLLIN
Agroalimentaire
FONTETTE
03 25 38 31 00
20,467
17
0,037
RAYMOND PONCELET
Distribution
PLANCY L’ABBAYE
03 25 37 12 22
19,853
48
0,570
58
AG NET
Services
SAINTE-SAVINE
03 25 71 29 60
19,320
1109
1,279
59
GAMBA & ROTA
Services
VENDEUVRE-SUR-BARSE
03 25 43 83 93
19,203
190
0,278
60
AGC IVB
BTP
MERY-SUR-SEINE
03 25 39 52 52
19,120
110
0,658
61
POK
Mécanique
NOGENT-SUR-SEINE
03 25 39 84 78
18,116
59
0,774
62
HUGUIER FRERES
Agroalimentaire
MAILLY LE CAMP
03 25 37 30 10
17,923
140
0,448
63
FILIX
Luxe, habillement
CRENEY-PRES-TROYES
03 25 76 22 70
17,870
125
1,053
64
PREMIUM AUTOMOBILES
Distribution
BARBEREY-SAINT-SULPICE
03 25 82 56 87
17,573
15
0,204
65
NORELEM
Mécanique
FONTAINE-LES-GRES
03 25 71 89 30
16,482
47
1,456
66
POLYCLINIQUE DES URSULINES
Services
TROYES
03 25 43 45 45
16,227
155
1,178
67
AUBELEC
BTP
SAINT-JULIEN LES VILLAS
03 25 71 28 30
15,408
132
0,171
68
NEUT
Mécanique
SAINT-ANDRE-LES-VERGERS
03 25 76 10 10
15,254
45
0,951
69
STTI
Services
ROSIERES-PRES-TROYES
03 25 71 75 90
15,182
84
0,179
70
EXCELLENCE MOTORS
Distribution
ROSIÈRES-PRÈS-TROYES
03 25 82 03 76
15,048
22
-0,070
71
LABORATOIRE DYNALAB
Services
TROYES
03 25 24 04 12
14,834
112
1,648
72
ACS AUTOMOBILES
Distribution
BARBEREY-SAINT-SULPICE
03 25 80 02 70
14,655
90
0,097
73
L’EST ECLAIR
Communication, édition, imprimerie
TROYES
03 25 71 75 75
14,404
-
0,958
74
AMPLITUDE AUTO
Distribution
BARBEREY-SAINT-SULPICE
03 25 82 56 87
14,240
28
-0,029
75
FESTILIGHT
Distribution
VILLECHETIF
03 25 83 23 00
14,225
83
0,088
76
COOP. DE NEUVILLE ET BUXEUIL
Agroalimentaire
NEUVILLE-SUR-SEINE
03 25 38 38 60
13,744
8
0,125
77
TRANSGALLIA
Services
LA CHAPELLE-SAINT-LUC
03 25 43 40 40
13,314
18
0,673
78
CDM
Distribution
BUCHERES
03 25 71 20 71
13,115
-
0,496
79
SAVIPLAST
Chimie
SAINTE-SAVINE
03 25 72 54 54
12,825
76
0,560
80
COOP LES COTEAUX DU LANDION
Agroalimentaire
MEURVILLE
03 25 27 41 15
12,648
5
0,058
81
VAL LEGUMES
Agroalimentaire
FONTENAY DE BOSSERY
03 25 39 54 20
12,615
27
-
82
BATITEG
BTP
ROMILLY-SUR-SEINE
03 25 24 38 66
12,589
-
1,078
83
CHAMPAGNE GREMILLET
Agroalimentaire
BALNOT-SUR-LAIGNES
03 25 29 37 91
12,417
23
0,045
84
LES COURRIERS DE L’AUBE
Services
TROYES
03 25 71 28 43
12,298
191
-0,131
85
CLINIQUE DE CHAMPAGNE
Services
TROYES
08 20 15 11 11
12,296
106
2,791
86
VEKA RECYCLAGE
Services
VENDEUVRE-SUR-BARSE
03 25 43 83 06
12,122
40
0,381
87
JEAN POIRIER
BTP
VILLE-SOUS-LA FERTE
03 25 27 86 91
12,076
-
0,387
88
RIDORAIL
Métallurgie-Sidérurgie
ESTISSAC
03 25 40 69 00
12,000
40
1,170
89
PHARMA 10
Services
ROMILLY-SUR-SEINE
03 25 24 85 06
11,984
-
1,141
90
CANOT AGRI
Services
ONJON
03 25 46 34 45
11,863
-
0,178
91
COOPERATIVE VINICOLE DE BAROVILLE
Agroalimentaire
BAROVILLE
03 25 27 07 09
11,730
15
0,023
92
ROSIERES THERMOFORMAGE INDUSTRIES
Chimie
ROSIERES-PRES-TROYES
03 25 71 51 71
11,550
54
0,685
93
RYVIA
Luxe, habillement
SAINTE-SAVINE
03 25 71 87 00
11,190
70
0,183
94
SIPPA
Métallurgie-Sidérurgie
BAR-SUR-AUBE
03 25 27 34 02
11,170
32
0,232
95
CATEQUIP
Distribution
BOUILLY
03 25 40 29 10
11,069
49
1,028
96
SYMPHONIE
Mécanique
NOGENT-SUR-SEINE
03 25 39 41 11
10,759
-
0,002
97
COLLIN ETANCHEITE
BTP
LA CHAPELLE-SAINT-LUC
03 25 79 33 23
10,732
28
-
98
R PONS
Mécanique
FONTAINE
03 25 92 31 00
10,520
80
0,718
99
MASSON
BTP
PONT-SAINTE-MARIE
03 25 81 05 78
10,455
-
0,040
TRANSPORTS DANIEL FERON
Services
POUAN-LES-VALLEES
03 25 37 71 35
10,438
83
0,188
100
Source : L’Est-Eclair
CA 18 en Meuros
TOP_50_RECRUT_2019:Maquette Agro 04 08/11/19 16:05 Page1
70
LES AUBOIS QUI COMPTENT
Recrutement Voici les entreprises qui voient leurs effectifs croître le plus dans l’Aube d’une année sur l’autre. Certaines en pleine ascension figure chaque année ou presque dans ce classement. Rang
Société
Secteur d’activité
Ville
Téléphone
Effectifs 2018
Effectifs 2017 Variation en nbre
1
SOUFFLET AGRICULTURE
Agroalimentaire
NOGENT-SUR-SEINE
03 25 39 41 11
926
716
210
2
AG NET
Services
SAINTE-SAVINE
03 25 71 29 60
1 109
1 008
101
3
HUGUIER FRERES
Agroalimentaire
MAILLY LE CAMP
03 25 37 30 10
140
105
35
4
GROUPE FAUBOURG
Services
TROYES
03 25 82 33 97
318
292
26
5
SEDIS
Mécanique
TROYES
03 25 76 29 50
276
261
15
-
DISTRAME
Distribution
SAINTE-SAVINE
03 25 71 25 83
82
67
15
-
LA GERBE D’OR
Agroalimentaire
TROYES
03 25 73 22 65
56
41
15
8
GELIS FRERES-NIGLOLAND
Loisirs
DOLANCOURT
03 25 27 94 52
175
161
14
9
BABEAU SEGUIN
BTP
CRENEY-PRES-TROYES
03 25 71 27 37
209
196
13
-
ESCAO ASSOCIES
BTP
LUSIGNY-SUR-BARSE
03 25 43 84 00
101
88
13
MALTERIE SOUFFLET
Agroalimentaire
NOGENT-SUR-SEINE
03 25 39 72 92
167
155
12
POK
Mécanique
NOGENT-SUR-SEINE
03 25 39 84 78
59
47
12
11 -
REGNIER
Electroménager, ménager, meubles
VILLE-SOUS-LA-FERTE
03 25 27 80 33
99
87
12
14
SODIROM
Distribution
ROMILLY-SUR-SEINE
03 25 39 58 88
266
255
11
15
TRANSPORTS DANIEL FERON
Services
POUAN-LES-VALLEES
03 25 37 71 35
83
73
10
16
LES COURRIERS DE L’AUBE
Services
TROYES
03 25 71 28 43
191
183
8
PRO ARMATURE CHAMPAGNE
Métallurgie-Sidérurgie
BUCHERES
03 25 83 14 14
39
31
8
18
SIPPA
Métallurgie-Sidérurgie
BAR-SUR-AUBE
03 25 27 34 02
32
25
7
-
SANI
Services
TROYES
03 25 73 28 93
92
85
7
-
NEMONT
Services
BAR-SUR-AUBE
03 25 92 39 03
20
13
7
21
SAVIPLAST
Chimie
SAINTE-SAVINE
03 25 72 54 54
76
70
6
-
PRET A PARTIR TOURING CAR
Services
MAROLLES-SOUS-LIGNIERES
03 25 70 52 31
90
84
6
-
OXYTEMPS 10
Métallurgie-Sidérurgie
BARBEREY-SAINT-SULPICE
03 25 76 58 30
24
18
6
STAR
Distribution
TROYES
03 25 80 02 87
98
93
5
-
BARDIS
Distribution
BAR-SUR-AUBE
03 25 92 37 92
96
91
5
-
FRAENKISCHE FRANCE
Chimie
TORCY LE GRAND
03 25 47 78 10
57
52
5
-
NORELEM
Mécanique
FONTAINE-LES-GRES
03 25 71 89 30
47
42
5
-
STTI
Services
ROSIERES-PRES-TROYES
03 25 71 75 90
84
79
5
-
FRANCE TEINTURE
Luxe, habillement
TROYES
03 25 75 78 78
98
93
5
-
STELEC
BTP
PONT-SAINTE-MARIE
03 25 45 24 24
30
25
5
SOUFFLET NEGOCE
Distribution
NOGENT-SUR-SEINE
03 25 39 41 11
41
37
4
-
PM PRO
Distribution
FEUGES
03 25 72 12 92
120
116
4
-
FESTILIGHT
Distribution
VILLECHETIF
03 25 83 23 00
83
79
4
-
CHAPLAIN
BTP
VINETS
03 25 37 98 93
32
28
4
35
-
24
31
DISLAUB
Agroalimentaire
BUCHERES
03 25 41 64 30
92
89
3
-
JEANNIN AUTOMOBILES 10
Distribution
TROYES
03 25 76 95 89
66
63
3
-
JUDIS
Distribution
SAINT-JULIEN-LES-VILLAS
03 25 71 50 00
91
88
3
-
SOCOBOIS
Distribution
ROSIERES-PRES-TROYES
03 25 71 35 77
90
87
3
-
CATEQUIP
Distribution
BOUILLY
03 25 40 29 10
49
46
3
-
FRANCE VOLET INTEX
BTP
ARCIS-SUR-AUBE
03 25 92 50 80
81
78
3
-
TRANSPORTS BOJKO
Services
BARBEREY-SAINT-SULPICE
03 25 75 90 00
49
46
3
-
LTT
Services
BUCHERES
03 25 41 81 69
41
38
3
-
DIGIT’AGRI
Distribution
ARCIS-SUR-AUBE
03 25 37 34 18
4
1
3
-
DOQUET CHASSAING
Agroalimentaire
SAINT-AUBIN
03 25 39 83 51
16
13
3
-
OK METAL
Métallurgie-Sidérurgie
NOGENT-SUR-SEINE
03 25 39 84 78
10
7
3
CHAMPAGNE GRUET
Agroalimentaire
BUXEUIL
03 25 38 54 94
12
10
2
-
PROFIL TP
BTP
SAINT-THIBAULT
03 25 70 77 83
53
51
2
-
IMPRIMERIE DE LA HALLE
Services
ARCIS-SUR-AUBE
03 25 37 64 06
25
23
2
-
PROMABAT
BTP
PONT-SAINTE-MARIE
03 25 40 23 66
11
9
2
-
CMD2
BTP
ESTISSAC
03 25 40 62 56
14
12
2
46
Source : L’Est-Eclair
TOP_50_EFFECTIF_2019:Maquette Agro 04 08/11/19 18:28 Page1
LES AUBOIS QUI COMPTENT
71
Effectif Voici la liste des 50 plus grands employeurs privés de l’Aube. Dans ce classement ne figurent que les entreprises qui ont leur siège social dans l’Aube. Rang
Société
Secteur d’activité
Ville
Téléphone
Effectifs 2018
Effectifs 2017
CA 2018
1
GROUPE SOUFFLET
Alimentation
NOGENT-SUR-SEINE
2
AG NET
Nettoyage
SAINTE-SAVINE
03 25 39 41 11
6 943
7 041
4 866,000
03 25 71 29 60
1 109
1 008
3
CEMOI CONFISEUR
Alimentation
19,320
TROYES
03 25 82 51 89
1 079
-
171,207
4
SOUFFLET AGRICULTURE
5
MOULINS SOUFFLET
Alimentation
NOGENT-SUR-SEINE
03 25 39 41 11
926
716
1382,290
Alimentation
NOGENT-SUR-SEINE
03 25 39 41 11
441
463
6
288,996
GROUPE FAUBOURG
Réparation
TROYES
03 25 82 33 97
318
292
47,664
7
ACCURIDE WHEELS TROYES
Equipement automobile
LA CHAPELLE-SAINT-LUC
03 25 71 48 00
291
303
99,382
8
TCP DEVELOPPEMENT
Transports routiers
SAINT-ANDRE-LES-VERGERS
03 25 71 25 25
286
286
31,275
9
SEDIS
Mécanique générale
TROYES
03 25 76 29 50
276
261
33,496
10
SODIROM
Grande distribution
ROMILLY-SUR-SEINE
03 25 39 58 88
266
255
78,208
11
AL BABTAIN FRANCE - PETITJEAN
Fabricant de mâts et candélabres
SAINT-ANDRE-LES-VERGERS
03 25 71 32 00
247
257
38,422
12
GROUPE BRODART INDUSTRIES
Imprimerie
ARCIS-SUR-AUBE
03 25 74 78 30
217
218
47,614
13
BABEAU SEGUIN
Promotion immobilière
CRENEY-PRES-TROYES
03 25 71 27 37
209
196
91,584
14
LES COURRIERS DE L’AUBE
Transports routiers voyageurs
TROYES
03 25 71 28 43
191
183
12,298
15
GAMBA & ROTA
Transports routiers
VENDEUVRE-SUR-BARSE
03 25 43 83 93
190
190
19,203
16
GELIS FRERES-NIGLOLAND
Jeux, casinos
DOLANCOURT
03 25 27 94 52
175
161
23,317
17
MALTERIE SOUFFLET
Fabrication de malt
NOGENT-SUR-SEINE
03 25 39 72 92
167
155
344,569
18
C-G3
Travail temporaire
TROYES
03 25 42 63 01
161
-
4,449
19
POLYCLINIQUE DES URSULINES
Services hospitaliers
TROYES
03 25 43 45 45
155
169
16,227
20
HUGUIER FRERES
Alimentation
MAILLY LE CAMP
03 25 37 30 10
140
105
17,923
21
MON LOGIS
Gestion immobilière
SAINTE-SAVINE
03 25 73 94 94
139
142
69,174
22
CIBETANCHE
Bâtiment
BAR-SUR-AUBE
03 25 27 38 84
134
140
105,239
23
AUBELEC
Bâtiment
SAINT-JULIEN LES VILLAS
03 25 71 28 30
132
187
15,408
24
FILIX
Textile
CRENEY-PRES-TROYES
03 25 76 22 70
125
124
17,870
25
ROUSSEY
Travaux publics
SAINT-ANDRE-LES-VERGERS
03 25 79 90 19
124
123
31,066
26
TRACTEL
Machines à usage général
SAINT-HILAIRE SOUS-ROMILLY
03 25 21 07 00
122
-
30,922
27
PM PRO
Commerce de gros
FEUGES
03 25 72 12 92
120
116
42,245
28
LDR MEDICAL - ZIMMER BIOMET
Commerce de gros
SAINTE-SAVINE
03 25 82 32 63
115
173
105,073
29
LABORATOIRE DYNALAB
Services hospitaliers
TROYES
03 25 24 04 12
112
116
14,834
30
AGC IVB
Matériaux de construction
MERY-SUR-SEINE
03 25 39 52 52
110
114
19,120
31
CLINIQUE DE CHAMPAGNE
Services hospitaliers
TROYES
08 20 15 11 11
106
185
12,296
32
ESCAO ASSOCIES
Travaux publics
LUSIGNY-SUR-BARSE
03 25 43 84 00
101
88
10,157
33
MALTERIES FRANCO BELGES
Boissons
NOGENT-SUR-SEINE
03 25 39 41 11
100
105
95,660
34
REGNIER
Meubles
VILLE-SOUS-LA-FERTE
03 25 27 80 33
99
87
7,213
35
STAR
Commerce automobile
TROYES
03 25 80 02 87
98
93
55,394
FRANCE TEINTURE
Textile
TROYES
03 25 75 78 78
98
93
9,720
37
-
BARDIS
Commerce de détail
BAR-SUR-AUBE
03 25 92 37 92
96
91
32,117
38
EMO
Habillement
TROYES
03 25 79 43 14
93
93
5,661
39
DISLAUB
Boissons
BUCHERES
03 25 41 64 30
92
89
56,354
-
SANI
Nettoyage
TROYES
03 25 73 28 93
92
85
3,013
41
JUDIS
Grande distribution
SAINT-JULIEN-LES-VILLAS
03 25 71 50 00
91
88
31,225
COMPTOIR GENERAL DU BATIMENT
Commerce de gros
LAVAU
03 25 76 42 42
91
91
27,579
SOCOBOIS
Commerce de gros
ROSIERES-PRES-TROYES
03 25 71 35 77
90
87
28,164
-
ACS AUTOMOBILES
Commerce automobile
BARBEREY-SAINT-SULPICE
03 25 80 02 70
90
-
14,655
-
PRET A PARTIR TOURING CAR
Transports routiers
MAROLLES-SOUS-LIGNIERES
03 25 70 52 31
90
84
7,997
46
COOPERATIVE AGRICOLE CAPDEA
Alimentation
ASSENCIERES
03 25 42 62 62
87
92
30,267
47
STTI
Messagerie, fret express
ROSIERES-PRES-TROYES
03 25 71 75 90
84
79
15,182
48
FESTILIGHT
Décorations lumineuses et festives
VILLECHETIF
03 25 83 23 00
83
79
14,225
TRANSPORTS DANIEL FERON
Transports routiers
POUAN-LES-VALLEES
03 25 37 71 35
83
73
10,438
DISTRAME
Commerce de gros
SAINTE-SAVINE
03 25 71 25 83
82
67
24,898
43
50
Source : L’Est-Eclair
72
TOP50_EXPORT_2019:Maquette Agro 04 08/11/19 16:42 Page1 LES AUBOIS QUI COMPTENT
Export Voici les champions aubois à l’export. A noter l’entrée dans ce classement de France teinture et de Festilight, une entreprise à ses débuts totalement orientée sur… l’import. Rang
Société
Secteur d’activité
Ville
Téléphone CA export 18 en Meuros
CA total 18
Part en %
1
GROUPE SOUFFLET
Alimentation
NOGENT-SUR-SEINE
03 25 39 41 11
2 961,000
4 866,000
60,85
2
SOUFFLET NEGOCE
Commerce de gros
NOGENT-SUR-SEINE
03 25 39 41 11
1 390,419
1649,957
84,27
3
MALTERIE SOUFFLET
Fabrication de malt
NOGENT-SUR-SEINE
03 25 39 72 92
265,333
344,569
77,00
4
SOUFFLET AGRICULTURE
Alimentation
NOGENT-SUR-SEINE
03 25 39 41 11
172,404
1382,290
12,47
5
LDR MEDICAL - ZIMMER BIOMET
Commerce de gros
SAINTE-SAVINE
03 25 82 32 63
91,131
105,073
86,73
6
ACCURIDE WHEELS TROYES
Equipement automobile
LA CHAPELLE-SAINT-LUC
03 25 71 48 00
41,364
99,382
41,62
7
MALTERIES FRANCO BELGES
Boissons
NOGENT-SUR-SEINE
03 25 39 41 11
35,587
95,660
37,20
8
PROLAC
Alimentation
NOGENT-SUR-SEINE
03 25 39 41 11
32,200
40,968
78,60
9
MOULINS SOUFFLET
Alimentation
NOGENT-SUR-SEINE
03 25 39 41 11
22,936
288,996
7,94
10
TOP POMMES DE TERRE
Alimentation
VILLETTE-SUR-AUBE
03 25 37 76 95
18,130
28,141
64,43
11
TRACTEL
Machines à usage général
SAINT-HILAIRE SOUS ROMILLY
03 25 21 07 00
17,732
30,922
57,34
12
CHAMPAGNE GRUET
Boissons
BUXEUIL
03 25 38 54 94
16,470
26,553
62,03
13
SOCOMAC
Auxiliaires de transport
NOGENT-SUR-SEINE
03 25 39 41 11
14,572
34,054
42,79
14
ELECTROLUX LAUNDRY SYSTEMS
Machines à usage spécifique
ROSIERES-PRES-TROYES
03 25 82 91 33
13,807
23,182
59,56
15
CHAMPAGNE ANDRE DRAPPIER
Culture
URVILLE
03 25 27 40 15
12,601
26,919
46,81
16
SEDIS
Mécanique générale
TROYES
03 25 76 29 50
12,355
33,496
36,89
17
FILIX
Textile
CRENEY-PRES-TROYES
03 25 76 22 70
11,696
17,870
65,45
18
BRODART PACKAGING
Intermédiaires de commerce
ARCIS-SUR-AUBE
03 25 74 78 30
10,557
47,719
22,12
19
POK
Equipement mécanique
NOGENT-SUR-SEINE
03 25 39 84 78
9,128
18,116
50,39
20
SCARA
Alimentation
VILLETTE-SUR-AUBE
03 25 37 81 05
8,268
62,342
13,26
21
GROUPE BRODART INDUSTRIES
Imprimerie
ARCIS-SUR-AUBE
03 25 74 78 30
6,786
47,614
14,25
22
AL BABTAIN FRANCE - PETITJEAN
Fabricant de mâts et candélabres
SAINT-ANDRE-LES-VERGERS
03 25 71 32 00
6,663
38,422
17,34
23
AGRI CONDIMENTS
Alimentation
SAINT-AUBIN
03 25 21 10 90
6,359
31,866
19,96
24
VEKA RECYCLAGE
Récupération
VENDEUVRE-SUR-BARSE
03 25 43 83 06
6,255
12,122
51,60
25
DISLAUB
Boissons
BUCHERES
03 25 41 64 30
5,724
56,354
10,16
26
CYCLEUROPE INDUSTRIES
Cycles
ROMILLY-SUR-SEINE
03 25 39 39 39
5,232
40,221
13,01
27
JEANNIN AUTOMOBILES 10
Commerce automobile
TROYES
03 25 76 95 89
5,072
47,745
10,62
28
CEMOI CONFISEUR
Alimentation
TROYES
03 25 82 51 89
4,865
171,207
2,84
29
REGNIER
Meubles
VILLE-SOUS-LA-FERTE
03 25 27 80 33
4,604
7,213
63,83
30
CHAMPAGNE MDL
Boissons
BUXEUIL
03 25 38 50 76
4,404
9,211
47,81
31
SAVIPLAST
Equipements automobiles
SAINTE-SAVINE
03 25 72 54 54
4,249
12,825
33,13
32
PISCINES MAGILINE
Bâtiment
TROYES
03 25 45 12 40
3,668
22,814
16,08
33
GHISETTI 1870 FRANCE
Alimentation
LE CHENE
03 25 37 21 21
3,392
3,509
96,67
34
STRALOG TRANSPORT
Auxiliaires de transport
PONT-SAINTE-MARIE
03 25 72 17 17
3,269
8,437
38,75
35
CATEQUIP
Commerce de gros
BOUILLY
03 25 40 29 10
3,125
11,069
28,23
36
ROSIERES THERMOFORMAGE INDUSTRIES
Fabrication de pièces techniques
ROSIERES-PRES-TROYES
03 25 71 51 71
2,930
11,550
25,37
37
UNION AUBOISE
Boissons
BAR-SUR-SEINE
03 25 38 30 65
2,843
85,454
3,33
38
FRAENKISCHE FRANCE
Fab. de plaques, feuilles, tubes et profilés
TORCY LE GRAND
03 25 47 78 10
2,570
28,917
8,89
39
AGC IVB
Matériaux de construction
MERY-SUR-SEINE
03 25 39 52 52
2,347
19,120
12,28
40
CHAMPAGNE GREMILLET
Boissons
BALNOT-SUR-LAIGNES
03 25 29 37 91
1,968
12,417
15,85
41
RIDORAIL
Métallurgie
ESTISSAC
03 25 40 69 00
1,630
12,000
13,58
42
POM D’AGRI
Alimentation
SAINT-AUBIN
03 25 39 49 70
1,575
3,087
51,02
43
LAURENTI PERE ET FILS
Boissons
LES RICEYS
03 25 29 32 32
1,520
2,643
57,51
44
SIPPA
Sidérurgie
BAR-SUR-AUBE
03 25 27 34 02
1,512
11,170
13,54
45
R PONS
Equipement mécanique
FONTAINE
03 25 92 31 00
1,444
10,520
13,73
46
AUBE LUZERNE
Intermédiaires de commerce
AULNAY
03 25 92 80 33
1,395
6,926
20,14
47
SAMR
Equipement mécanique
PONT-SAINTE-MARIE
03 25 72 13 21
1,318
2,974
44,32
48
BUGIS
Textile
LA RIVIERE DE CORPS
03 25 71 18 88
1,221
6,163
19,81
49
FESTILIGHT
Décorations lumineuses et festives
VILLECHETIF
03 25 83 23 00
1,173
14,225
8,25
50
FRANCE TEINTURE
Textile
TROYES
03 25 75 78 78
1,100
9,720
11,32
Source : L’Est-Eclair
PUBLI-INFORMATION73
Renaud Chaumier, directeur-adjoint, du Crédit agricole de ChampagneBourgogne, remet l’an dernier le super trophée à Hafid Bouchrou et Mohamed El Kasri.
Les trophées de la performance au cœur de l’Aube Les trophées de la performance organisés par la CPME et L’Est éclair se veulent plus que jamais au cœur du monde des affaires et de l’économie dans l’Aube. Au milieu du bruit et des fracas de l’actualité économique et sociale, des centaines d’entreprises travaillent chaque jour à leur réussite. Un travail de l’ombre, un travail au long cours, un travail exaltant aussi. Un travail capital surtout ! Parce qu’on crée de la richesse, parce qu’on embauche, parce qu’on répond aux besoins de la société. Des réussites qu’il ne faut pas forcément aller chercher dans les grandes métropoles, car elles se font parfois au coin de la rue ou au bout de la zone d’activités. Des réussites qui méritent d’être mise en valeur pour ceux qui les ont conduites, mais aussi pour que tous puissent savoir qu’on peut réussir ici comme d’ailleurs n’importe où pourvu qu’on se lance dans la grande aventure de l’entrepreneuriat. C’est pour cela que, cette année, pour la seizième édition,
la CPME de l’Aube, fondatrice des trophées de la performance au début des années 2000 et L’Est éclair, ont décidé d’unir leur force pour donner encore plus d’éclat à cette remise de prix. Cela se passera au centre des congrès de l’Aube devant près de 400 invités. Avec une exposition médiatique forte dans L’Est éclair qui se fera l’écho de ce qui se veut l’une des soirées les plus positives de l’année.
Près de 400 invités Après Pierre-Henri Deballon, fondateur de Weezevent, c’est Jérôme Fourquet, sondeur à l’IFOP et auteur de L’Archipel français, qui sera l’invité d’honneur. Car les entreprises ne sont pas hors-sol. Elles s’inscrivent dans les grandes évolutions, numériques et sociales du pays et du monde.
74
LES TROPHÉES DE LA PERFORMANCE
Renaud Chaumier
Directeur général adjoint Crédit agricole de Champagne-Bourgogne Financeur de premier plan sur notre territoire, nous accompagnons une entreprise sur trois, une grande entreprise sur deux et huit agriculteurs ou viticulteurs sur dix. De l’idée à la création, du financement au développement, de l’installation à la transmission. Nous sommes une banque régionale de proximité et avons à cœur de favoriser le développement économique local et de soutenir les projets innovants des entrepreneurs. Nous sommes fiers d’être partenaire de cet événement et de remettre le super trophée de la performance.
Sylvain Convers
Président - Chambre de commerce et d’industrie de Troyes et l’Aube La CCI, c’est un établissement public composé de chefs d’entreprise élus tous les 5 ans. Ses missions sont multiples : soutenir l’entrepreneuriat et la création d’entreprise, l’appui aux entreprises dans leurs mutations, l’accompagnement des entreprises à l’international mais aussi la représentation de toutes les entreprises. La CCI mène aussi des missions consultatives, informe les entreprises sur les dispositifs de soutien de l’État. Elle assure l’appui aux territoires, participe à la conception de projets, anime et met en réseaux les entreprises… Autant de missions qui sont également valorisées par cette soirée des trophées de la performance à laquelle la CCI a tenu à s’associer.
Michel Yvard
Directeur d’établissement de l’Aube Groupama Nord-Est Nous avons souhaité accompagner cette soirée car elle s’inscrit dans le prolongement naturel de notre raison d’être « Nous sommes là pour permettre au plus grand nombre de construire leur vie en confiance. Pour cela, nous sommes fondés sur des communautés d’entraide,humaines, proches et responsables » et à notre volonté d’accompagner les acteurs qui œuvrent pour le développement et le dynamisme de notre territoire. Cette remise de prix constitue une occasion privilégiée d’aller à la rencontre des professionnels de notre département et renforcer nos liens avec les acteurs locaux.
Sophie Douville Expert comptable Prieur et associés
Partenaire privilégié des entreprises, notre cabinet d’expertise comptable accompagne plus de 2 600 clients. Nos services de proximité spécialisés en comptabilité, audit, droit social et juridique sont présents au quotidien pour conseiller et guider les dirigeants des PME dans un monde économique en perpétuelle évolution. Nous sommes fiers d’être partenaire de la cérémonie des trophées de la CPME qui réunit tous les acteurs économique aubois autour d’une dynamique positive et qui valorise les entreprises.
LES TROPHÉES DE LA PERFORMANCE
Angélique Guilleminot Dirigeante Guilleminot traiteur
Depuis 2000, Guilleminot, charcutier et traiteur basé à Brienne-le-Château, ne cesse d’innover. Sous l’impulsion de Cyril et Angélique Guilleminot, la boutique s’est transformé en espace de 1 200 m² de vente. Les laboratoires ont été agrandis. Un drive a ouvert aux marché des Ecrevolles. Reconnue pour la qualité de ses prestations, qui ont été récompensées par plusieurs prix, l’entreprise est également devenue une PME performante de 20 salariés et huit apprentis. Une performance qui a d’ailleurs été salué par un super trophée de la performance. C’est donc tout naturellement que Guilleminot a souhaité s’associer à un événement qui met en valeur les entreprises du territoire.
Arnaud Fabre
Directeur généal Champagne Alexandre Bonnet Champagne Alexandre Bonnet cultive aux Riceys 47 ha de vignes certifiées HVE niveau 3 principalement en Pinot Noir dont Gault Millau dit qu’il est le meilleur de la Côte des Bar (guide 2018). Nous entretenons également un conservatoire des cépages anciens : Blanc Vrai (pinot blanc), Fromenteau (pinot gris), Arbane et Petit Meslier, qui composent certaines cuvées rares et pleines de caractère. Aux Riceys, Alexandre Bonnet élabore aussi un des meilleurs champagne rosé de saignée. Cette soirée nous permet de nous associer à un événement qui met en avant la performance et de tisser des liens avec les acteurs locaux.
Olivier Dumon Directeur DS Store Troyes
Participer à la soirée de la CPME est une réelle opportunité. La marque premium DS automobiles est à l’aube de son développement. Le luxe à la française et le savoir-faire français sont une fois de plus mis en avant avec l’arrivée de 2 nouveaux modèles : DS3 Crossback e-tense, la version 100 % électrique de la marque et DS7 Crossback e-tense 4X4, l’hybride rechargeable. L’élégance et la modernité de ces véhicules ne peuvent que répondre aux attentes des chefs d’entreprise tout en respectant l’environnement.
Philippe Popot-Lanneau Dirigeant AIC Financement
Premier courtier de l’Aube, AIC financement aide depuis 15 ans les particuliers comme les professionnels à concrétiser leurs projets. Qu’il s’agisse de prêts immobiliers ou de projets d’investissements d’envergure, AIC Financement répond à toutes les sollicitations. L’entreprise s’est aussi diversifiée dans la communication et l’événementiel. Partenaire à ce titre de nombreux acteurs économiques de la région, c’est donc tout naturellement qu’AIC Financement a tenu à être partenaire d’une soirée qui met en avant les meilleures entreprises du département.
75
76
TOP50_DYNAMISME_2019:Maquette Agro 04 08/11/19 18:17 Page1 LES AUBOIS QUI COMPTENT
Dynamisme Ce classement présente les entreprises qui ont connu la plus forte croissance de leur chiffre d’affaires. Des progressions qui peuvent être exceptionnelles comme tout à fait durables. Rang
Société
Secteur d’activité
Ville
Téléphone
1
TOP POMMES DE TERRE
Alimentation
VILLETTE-SUR-AUBE
03 25 37 76 95
28,141
9,814
187,00
2
COLLIN ETANCHEITE
Bâtiment
LA CHAPELLE-SAINT-LUC
03 25 79 33 23
10,732
4,140
159,23
3
AUBE LUZERNE
Intermédiaires de commerce
AULNAY
03 25 92 80 33
6,926
3,563
94,42
4
CANOT AGRI
Réparation
ONJON
03 25 46 34 45
11,863
6,873
72,60
5
DYBIEC OBS
Bâtiment
BREVIANDES
03 25 49 50 70
5,295
3,133
69,02
6
PRO ARMATURE CHAMPAGNE
Métallurgie
BUCHERES
03 25 83 14 14
9,638
5,848
64,80
7
PROMABAT
Bâtiment
PONT-SAINTE-MARIE
03 25 40 23 66
1,597
1,060
50,75
8
ASSOCIATION D’IMAGERIE MEDICALE
Services hospitaliers
SAINT-ANDRE-LES-VERGERS
03 25 79 14 81
6,018
4,012
50,00
9
VAL LEGUMES
Alimentation
FONTENAY DE BOSSERY
03 25 39 54 20
12,615
8,772
43,80
10
AUBE FROID
Machines à usage général
LA CHAPELLE-SAINT-LUC
03 25 74 21 78
3,120
2,185
42,80
11
ESTAC
Activités sportives
TROYES
03 25 70 48 30
5,842
3,394
41,90
12
MCM
Métallurgie
BARBEREY-SAINT-SULPICE
03 25 76 87 15
1,443
1,026
40,67
13
JEAN POIRIER
Travaux publics
VILLE-SOUS-LA FERTE
03 25 27 86 91
12,076
8,649
39,62
14
SOUFFLET AGRICULTURE
Alimentation
NOGENT-SUR-SEINE
03 25 39 41 11
1 382,290
995,757
38,82
15
SIPPA
Sidérurgie
BAR-SUR-AUBE
03 25 27 34 02
11,170
8,058
38,62
16
SYMPHONIE
Instrumentation
NOGENT-SUR-SEINE
03 25 39 41 11
10,759
7,769
38,48
17
LES AILES D’ARGENSOL
Electricité
LONGUEVILLE SUR AUBE
03 25 21 24 38
1,712
1,239
38,14
18
SCIDE
Enseignement
SAINT-JULIEN-LES-VILLAS
03 25 49 21 99
2,237
1,630
37,25
19
EST-ELEC
Bâtiment
PONT-SAINTE-MARIE
03 25 76 30 30
1,605
1,187
35,15
20
SOTRAMO
Métallurgie
SAINT-PARRES-LES-VAUDES
03 25 40 73 31
10,171
7,630
33,00
21
ROUSSEY
Travaux publics
SAINT-ANDRE LES VERGERS
03 25 79 90 19
31,066
23,564
31,83
22
GYEJACQUOT CHAMPAGNE
Commerce de gros
CELLES-SUR-OURCE
03 25 38 56 07
2,196
1,671
31,42
23
MARTENS POIDS LOURDS
Commerce automobile
SAINT-ANDRE-LES-VERGERS
03 25 49 54 82
2,279
1,760
29,53
24
SHOES 10
Commerce de détail
TROYES
03 25 46 95 07
6,202
4,820
28,66
25
CR.BPE
Matériaux de construction
ROMILLY-SUR-SEINE
03 25 82 84 65
5,315
4,177
27,24
26
HILZINGER FRANCE
Textile
VILLENAUXE-LA-GRANDE
03 25 39 54 70
2,374
1,879
26,30
27
CONSEIL SERVICE AGRI
Commerce automobile
PLANCY L’ABBAYE
03 25 37 44 24
22,755
18,320
24,22
28
CHAPLAIN
Matériaux de construction
VINETS
03 25 37 98 93
8,564
6,897
24,17
29
PAUL DANGIN ET FILS
Boissons
CELLES-SUR-OURCE
03 25 38 50 27
7,326
5,918
23,80
30
AGC IVB
Matériaux de construction
MERY-SUR-SEINE
03 25 39 52 52
19,120
15,460
23,67
31
TRANSGALLIA
Agences de voyage
LA CHAPELLE-SAINT-LUC
03 25 43 40 40
13,314
10,774
23,57
32
VAL D’EOLE
Electricité
CHAPELLE VALLON
03 25 37 82 49
1,873
1,522
23,07
33
SOUFFLET NEGOCE
Commerce de gros
NOGENT-SUR-SEINE
03 25 39 41 11
1 649,957
1 349,764
22,24
34
FRANCE 2000
Bâtiment
TORVILLIERS
03 25 81 44 25
10,336
8,556
20,80
35
ANCRAGE
Culture
POLISOT
03 25 29 01 47
2,674
2,237
19,52
36
JUILLY DIDIER
Bâtiment
NOGENT SUR AUBE
03 25 37 66 11
1,742
1,465
18,87
37
SICAE DE PRECY SAINT MARTIN
Electricité
PINEY
03 25 70 96 00
4,353
3,667
18,72
38
CERENE SERVICES
Ingénierie
LA CHAPELLE-SAINT-LUC
03 25 74 12 55
4,594
3,872
18,66
39
DEGOISEY
Mécanique générale
SAINT-ANDRE-LES-VERGERS
03 25 71 79 99
3,801
3,211
18,38
40
MILESI
Bâtiment
BAR-SUR-SEINE
03 25 38 23 61
1,506
1,276
18,03
41
STAR
Commerce automobile
TROYES
03 25 80 02 87
55,394
47,307
17,10
42
ENTREPOT GUERIN ET FILS
Boissons
ARCIS-SUR-AUBE
03 25 37 84 64
8,061
6,937
16,20
43
J.P. FROMENT
Commerce automobile
LA CHAPELLE-SAINT-LUC
03 25 45 14 45
29,153
25,133
15,99
44
TRANSPORTS FERON
Transports routiers
POUAN LES VALLEES
03 25 37 87 92
2,419
2,089
15,82
45
MALTERIE SOUFFLET
Fabrication de malt
NOGENT-SUR-SEINE
03 25 39 72 92
344,569
299,785
14,94
46
DISQUINT - INTERMARCHE
Grande distribution
VILLENAUXE-LA-GRANDE
03 25 21 31 17
9,036
7,866
14,87
47
CAVE COOPERATIVE DES RICEYS - MARQUIS DE POMEREUIL
Boissons
LES RICEYS
03 25 29 30 08
7,580
6,608
14,71
48
CIBETANCHE
Bâtiment
BAR-SUR-AUBE
03 25 27 38 84
105,239
91,792
14,65
49
FRAENKISCHE FRANCE
Fab. de plaques, feuilles, tubes et profilés TORCY LE GRAND
03 25 47 78 10
28,917
25,255
14,50
50
BABEAU SEGUIN
Promotion immobilière
03 25 71 27 37
91,584
80,073
14,38
Source : L’Est-Eclair
CRENEY-PRES-TROYES
CA 18 en Meuros CA 17 en Meuros Variation en %
LES AUBOIS QUI COMPTENT
TOP50_METAL_MECA_2019:Maquette Agro 04 07/11/19 18:21 Page1
77
Métallurgie L’industrie, dans l’Aube, c’est ici. Et les chiffres sont plutôt bon. A noter la disparition du classement d’Assa Abloy, ex-Vachette, dont le siège n’est plus à Sainte-Savine. Rang
Société
Secteur d’activité
Ville
Téléphone
1
ACCURIDE WHEELS TROYES
Equipement automobile
LA CHAPELLE-SAINT-LUC
2
CYCLEUROPE INDUSTRIES
Cycles
ROMILLY-SUR-SEINE
3
AL BABTAIN FRANCE - PETITJEAN
Fabricant de mâts et candélabres
SAINT-ANDRE-LES-VERGERS
03 25 71 32 00
4
SEDIS
Mécanique générale
TROYES
03 25 76 29 50
5
TRACTEL
Machines à usage général
ST-HILAIRE SOUS ROMILLY
03 25 21 07 00
6
FRAENKISCHE FRANCE
Fab. de plaques, feuilles, tubes et profilés TORCY LE GRAND
7
ICOA FRANCE
8
ELECTROLUX LAUNDRY SYSTEMS
9
CA 18 en Meuros
Effectifs
Résultat net
03 25 71 48 00
99,382
291
0,733
03 25 39 39 39
40,221
-
-0,946
38,422
247
-0,158
33,496
276
0,640
30,922
122
3,210
03 25 47 78 10
28,917
57
1,049
Fabrication de plaques, tubes et profilés CRANCEY
03 25 39 59 10
25,495
-
0,217
Machines à usage spécifique
ROSIERES-PRES-TROYES
03 25 82 91 33
23,182
-
-0,017
POK
Equipement mécanique
NOGENT-SUR-SEINE
03 25 39 84 78
18,116
59
0,774
10
NORELEM
Machines-outils
FONTAINE-LES-GRES
03 25 71 89 30
16,482
47
1,456
11
NEUT
Instrumentation
SAINT-ANDRE-LES-VERGERS
03 25 76 10 10
15,254
45
0,951
12
SAVIPLAST
Equipements automobiles
SAINTE-SAVINE
03 25 72 54 54
12,825
76
0,560
13
RIDORAIL
Métallurgie
ESTISSAC
03 25 40 69 00
12,000
40
1,170
14
ROSIERES THERMOFORMAGE INDUSTRIES
Fabrication de pièces techniques
ROSIERES-PRES-TROYES
03 25 71 51 71
11,550
54
0,685
15
SIPPA
Sidérurgie
BAR-SUR-AUBE
03 25 27 34 02
11,170
32
0,232
16
SYMPHONIE
Instrumentation
NOGENT-SUR-SEINE
03 25 39 41 11
10,759
-
0,002
17
R PONS
Equipement mécanique
FONTAINE
03 25 92 31 00
10,520
80
0,718
18
SOTRAMO
Métallurgie
SAINT-PARRES-LES-VAUDES
03 25 40 73 31
10,171
35
0,102
19
PRO ARMATURE CHAMPAGNE
Métallurgie
BUCHERES
03 25 83 14 14
9,638
39
-0,169
20
BREGER CENTRE
Fab. de plaques, feuilles, tubes et profilés ARCIS-SUR-AUBE
03 25 37 13 00
8,840
34
0,206
21
EURO MATERIEL SERVICES
Mécanique générale
LA CHAPELLE-SAINT-LUC
03 25 40 48 27
8,200
28
0,089
22
PRECIGNE THERMOFORMAGE INDUSTRIES
Fab. de pièces matières plastiques
ROSIERES-PRES-TROYES
03 25 71 51 71
7,650
51
0,037
23
ACR METAL
Métallurgie
ROMILLY-SUR-SEINE
03 25 25 18 30
7,517
-
0,589
24
SAULAS ET CIE
Métallurgie
PAISY COSDON
03 25 46 71 51
6,481
52
0,716
25
ATELIER CONSTRUCTION MECANIQUE
Métallurgie
MARIGNY-LE-CHATEL
03 25 21 52 75
6,005
29
0,028
26
CLAROPLAST
Fab. d’éléments pour la construction
TROYES
03 25 83 26 90
4,547
33
0,124
27
OXYTEMPS 10
Métallurgie
BARBEREY-SAINT-SULPICE
03 25 76 58 30
4,537
24
0,145
28
DEGOISEY
Mécanique générale
SAINT-ANDRE-LES-VERGERS
03 25 71 79 99
3,801
-
0,220
29
AUBE FROID
Machines à usage général
LA CHAPELLE-SAINT-LUC
03 25 74 21 78
3,120
9
0,074
30
SAMR
Equipement mécanique
PONT-SAINTE-MARIE
03 25 72 13 21
2,974
28
0,253
31
AUB’INOX
Métallurgie
SAINTE-SAVINE
03 25 74 93 95
2,738
-
-0,066
32
SOTRALINOX
Métallurgie
BREVIANDES
03 25 71 46 46
2,668
25
0,048
33
AUBE CONCEPT INDUSTRIE
Métallurgie
CRENEY-PRÈS-TROYES
03 25 80 75 63
2,280
5
0,032
34
OK METAL
Métallurgie
NOGENT-SUR-SEINE
03 25 39 84 78
2,221
10
0,020
35
SLIMA
Machines à usage général
FONTAINE LES GRES
03 25 76 65 95
2,102
-
0,073
36
PLASTIQUES DE CHAMPAGNE
Fabrication de pièces techniques
PONT-SAINTE-MARIE
03 25 81 14 98
2,098
18
-0,029
37
TROYES AVIATION
Construction aéronautique
BARBEREY-SAINT-SULPICE
03 25 74 60 14
1,990
-
0,077
38
ATS
Plastiques
BOURGUIGNONS
03 25 38 30 20
1,587
-
0,056
39
MGD
Mécanique générale
ROSIERES-PRES-TROYES
03 25 79 89 59
1,456
12
0,031
40
MCM
Métallurgie
BARBEREY-SAINT-SULPICE
03 25 76 87 15
1,443
-
0,100
41
M.G.O.
Mécanique générale
TRAINEL
03 25 39 46 77
1,268
-
0,017
42
EMI
Mécanique générale
BREVIANDES
03 25 49 01 57
1,260
-
0,009
43
SOFISIC
Métallurgie
PONT-SAINTE-MARIE
03 25 81 19 21
1,241
-
0,086
44
NIV ELEC
Métallurgie
CHAOURCE
03 25 40 10 54
1,209
-
0,023
45
PELLETIER/MEA ELECTRICITE
Machines à usage spécifique
BAR-SUR-AUBE
03 25 27 71 28
1,111
-
0,002
46
TEM TECHNOLOGIES
Métallurgie
LA CHAPELLE-SAINT-LUC
03 25 71 57 20
1,020
9
0,004
47
STE D’APPLICATIONS MECANIQUES
Mécanique générale
ROSIERES-PRES-TROYES
03 25 49 56 87
0,889
-
0,031
48
TI-IT
Métallurgie
LA CHAPELLE-SAINT-LUC
03 25 74 48 92
0,874
-
-0,068
49
BREGER SUD
Plastiques
ARCIS-SUR-AUBE
03 86 83 18 83
0,819
-
-0,078
50
PISCINES & ARROSAGE DUMONT
Fab. d’éléments en matières plastiques BOUILLY
03 25 40 33 54
0,580
3
-0,022
Source : L’Est-Eclair
78
TOP50_DISTRIBUTION_2019:Maquette Agro 04 07/11/19 18:12 Page1 LES AUBOIS QUI COMPTENT
Distribution Voitures, tracteurs ou matériaux pour le bâtiment, toute la distribution se retrouve ici. Avec des entreprises qui font parfois leurs affaires bien au delà des frontières de l’Aube. Rang
Société
Secteur d’activité
Ville
Téléphone
CA 18 en Meuros
Effectifs
Résultat net
1
SOUFFLET NEGOCE
Commerce de gros
NOGENT-SUR-SEINE
03 25 39 41 11
1 649,957
41
-
2
LDR MEDICAL - ZIMMER BIOMET
Commerce de gros
SAINTE-SAVINE
03 25 82 32 63
105,073
115
22,949
3
SODIROM
Grande distribution
ROMILLY-SUR-SEINE
03 25 39 58 88
78,208
266
1,636
4
STAR
Commerce automobile
TROYES
03 25 80 02 87
55,394
98
-0,231
5
JEANNIN AUTOMOBILES 10
Commerce automobile
TROYES
03 25 76 95 89
47,745
66
0,230
6
BRODART PACKAGING
Intermédiaires de commerce
ARCIS-SUR-AUBE
03 25 74 78 30
47,719
18
0,278
7
AUTO BOULEVARD
Commerce automobile
BARBEREY-ST-SULPICE
03 25 71 55 55
45,817
-
0,499
8
PM PRO
Commerce de gros
FEUGES
03 25 72 12 92
42,245
120
0,938
9
BARDIS
Commerce de détail
BAR-SUR-AUBE
03 25 92 37 92
32,117
96
0,534
10
JUDIS
Grande distribution
SAINT-JULIEN-LES-VILLAS
03 25 71 50 00
31,225
91
0,200
11
J.P. FROMENT
Commerce automobile
LA CHAPELLE-SAINT-LUC
03 25 45 14 45
29,153
-
0,268
12
AMBIANCE AUTOMOBILES
Commerce automobile
BARBEREY-ST-SULPICE
03 25 80 02 70
28,593
40
-0,066
13
BARBOT
Commerce de gros
SAINT-ANDRE-LES-VERGERS
03 25 71 69 69
28,212
80
0,741
14
SOCOBOIS
Commerce de gros
ROSIERES-PRES-TROYES
03 25 71 35 77
28,164
90
0,900
15
COMPTOIR GENERAL DU BATIMENT
Commerce de gros
LAVAU
03 25 76 42 42
27,579
91
0,161
16
EST AUTOMOBILES
Commerce automobile
BARBEREY-SAINT-SULPICE
03 25 80 02 70
27,339
40
0,180
17
AUB ALIMENT
Commerce de gros
VALLIERES
03 25 46 08 41
25,450
26
0,170
18
DISTRAME
Commerce de gros
SAINTE-SAVINE
03 25 71 25 83
24,898
82
0,406
19
VALLEE
Commerce automobile
CRANCEY
03 25 24 85 40
23,639
35
-0,460
20
CONSEIL SERVICE AGRI
Commerce automobile
PLANCY L’ABBAYE
03 25 37 44 24
22,755
-
0,699
21
RAYMOND PONCELET
Commerce de gros
PLANCY L’ABBAYE
03 25 37 12 22
19,853
48
0,570
22
PREMIUM AUTOMOBILES
Commerce automobile
BARBEREY-SAINT-SULPICE
03 25 82 56 87
17,573
15
0,204
23
EXCELLENCE MOTORS
Commerce automobile
ROSIÈRES PRÈS TROYES
03 25 82 03 76
15,048
22
-0,070
24
ACS AUTOMOBILES
Commerce automobile
BARBEREY-SAINT-SULPICE
03 25 80 02 70
14,655
90
0,097
25
AMPLITUDE AUTO
Commerce automobile
BARBEREY-ST-SULPICE
03 25 82 56 87
14,240
28
-0,029
26
FESTILIGHT
Décorations lumineuses et festives
VILLECHETIF
03 25 83 23 00
14,225
83
0,088
27
CDM
Commerce de gros
BUCHERES
03 25 71 20 71
13,115
-
0,496
28
CATEQUIP
Commerce de gros
BOUILLY
03 25 40 29 10
11,069
49
1,028
29
ROYAL VELO FRANCE
Commerce de gros
SAINT-THIBAULT
03 25 40 39 39
10,027
-
0,440
30
CRAEYE
Commerce automobile
SAINT-JULIEN-LES-VILLAS
03 25 75 59 59
9,975
11
0,327
31
AUTO CHAMPENOISE
Commerce automobile
SAINT-HILAIRE-SOUS-ROMILLY
03 25 25 24 96
9,532
-
0,043
32
DISQUINT - INTERMARCHE
Grande distribution
VILLENAUXE-LA-GRANDE
03 25 21 31 17
9,036
22
0,164
33
BANRY MICHEL PERE ET FILS
Commerce de gros
NOGENT-SUR-SEINE
03 25 39 83 16
8,018
27
0,275
34
BGA DIFFUSION
Commerce de gros
LA CHAPELLE-SAINT-LUC
03 25 49 93 42
7,459
-
0,401
35
SOMAC
Commerce de gros
SAINT-ANDRE-LES-VERGERS
03 25 71 25 60
7,110
-
0,007
36
AUBE LUZERNE
Intermédiaires de commerce
AULNAY
03 25 92 80 33
6,926
-
0,002
37
PRIAM ENTREPOT
Commerce de détail
SAINT-PARRES-AUX-TERTRES
03 25 80 70 70
6,619
19
0,100
38
JET COMMUNICATION
Commerce en téléphonie
SAINT-JULIEN-LES-VILLAS
03 25 49 30 30
6,581
33
0,142
39
ERAN
Grande distribution
TROYES
03 25 71 51 05
6,368
19
0,183
40
SHOES 10
Commerce de détail
TROYES
03 25 46 95 07
6,202
-
0,023
41
CLC TROYES
Commerce automobile
VILLECHETIF
03 25 82 56 30
5,625
11
0,145
42
ACCES BUREAUTIQUE
Commerce de détail
SAINT-JULIEN-LES-VILLAS
03 25 71 26 36
5,588
-
0,399
43
AUTO CASSE THIBAULT
Commerce automobile
ROSIERES-PRES-TROYES
03 25 71 53 53
5,314
34
0,011
44
HF ECREVOLLES
Commerce de détail
MAILLY LE CAMP
03 25 81 65 90
4,995
15
0,113
45
GEOFFROY
Commerce de gros
LIGNOL LE CHATEAU
03 25 92 31 70
4,950
19
-0,317
46
PHARM CENTRA
Commerce de détail
NOGENT-SUR-SEINE
03 26 05 11 33
4,743
-
0,242
47
THEVENIN
Commerce de gros
RADONVILLIERS
03 25 92 20 13
4,453
-
0,434
48
ARTHUR COLLET
Commerce de gros
BRIENNE LE CHATEAU
03 25 92 83 63
4,334
-
0,050
49
DIGIT’AGRI
Commerce de gros
ARCIS-SUR-AUBE
03 25 37 34 18
4,200
4
0,297
50
COOPERATIVE HERMES
Commerce de détail
TROYES
03 25 73 39 17
4,090
-
0,097
Source : L’Est-Eclair
TOP50_AGRO_2019:Maquette Agro 04 07/11/19 18:02 Page1
LES AUBOIS QUI COMPTENT
79
Agroalimentaire La vrai force de l’Aube, celle qui ne peut être délocalisée, elle se trouve ici. Avec des champions de la récolte, des premiers transformateurs et... beaucoup de champagne ! Rang
Société
Secteur d’activité
Ville
Téléphone
CA 18 en Meuros
Effectifs
Résultat net
1
GROUPE SOUFFLET
Alimentation
NOGENT-SUR-SEINE
2
SOUFFLET AGRICULTURE
Alimentation
NOGENT-SUR-SEINE
03 25 39 41 11
4 866,00
6 943
-
03 25 39 41 11
1 382,29
926
3
MALTERIE SOUFFLET
Fabrication de malt
-
NOGENT-SUR-SEINE
03 25 39 72 92
344,569
167
4
MOULINS SOUFFLET
-
Alimentation
NOGENT-SUR-SEINE
03 25 39 41 11
288,996
441
5
-
CEMOI CONFISEUR
Alimentation
TROYES
03 25 82 51 89
171,207
1 079
-16,550
6
MALTERIES FRANCO BELGES
Boissons
NOGENT-SUR-SEINE
03 25 39 41 11
95,660
100
-
7
UNION AUBOISE
Boissons
BAR-SUR-SEINE
03 25 38 30 65
85,454
62
0,021
8
SCARA
Alimentation
VILLETTE-SUR-AUBE
03 25 37 81 05
62,342
61
2,202
9
DISLAUB
Boissons
BUCHERES
03 25 41 64 30
56,354
92
2,777
10
PROLAC
Alimentation
NOGENT-SUR-SEINE
03 25 39 41 11
40,968
5
-
11
AGRI CONDIMENTS
Alimentation
SAINT-AUBIN
03 25 21 10 90
31,866
37
4,592
12
COOPERATIVE AGRICOLE CAPDEA
Alimentation
ASSENCIERES
03 25 42 62 62
30,267
87
0,001
13
TOP POMMES DE TERRE
Alimentation
VILLETTE-SUR-AUBE
03 25 37 76 95
28,141
5
0,026
14
CHAMPAGNE ANDRE DRAPPIER
Culture
URVILLE
03 25 27 40 15
26,919
46
4,953
15
CHAMPAGNE GRUET
Boissons
BUXEUIL
03 25 38 54 94
26,553
12
2,986
16
CHAMPAGNE CHASSENAY D’ARCE
Boissons
VILLE-SUR-ARCE
03 25 38 30 70
22,370
26
0,351
17
MAISON ALEXANDRE BONNET
Boissons
LES RICEYS
03 25 29 30 93
22,291
-
0,770
18
CHAMPAGNE CHARLES COLLIN
Boissons
FONTETTE
03 25 38 31 00
20,467
17
0,037
19
HUGUIER FRERES
Alimentation
MAILLY LE CAMP
03 25 37 30 10
17,923
140
0,448
20
COOP. DE NEUVILLE ET BUXEUIL
Boissons
NEUVILLE-SUR-SEINE
03 25 38 38 60
13,744
8
0,125
21
COOP LES COTEAUX DU LANDION
Boissons
MEURVILLE
03 25 27 41 15
12,648
5
0,058
22
VAL LEGUMES
Alimentation
FONTENAY DE BOSSERY
03 25 39 54 20
12,615
27
-
23
CHAMPAGNE GREMILLET
Boissons
BALNOT-SUR-LAIGNES
03 25 29 37 91
12,417
23
0,045
24
COOPERATIVE VINICOLE DE BAROVILLE
Boissons
BAROVILLE
03 25 27 07 09
11,730
15
0,023
25
LES VIGNERONS DE L’UNION AUBOISE
Boissons
BAR-SUR-SEINE
03 25 38 30 65
9,504
-
-0,091
26
CHAMPAGNE MDL
Boissons
BUXEUIL
03 25 38 50 76
9,211
-
-0,218
27
HAUTS DE VILLIERS
Alimentation
VILLIERS HERBISSE
03 25 37 85 10
9,039
40
0,231
28
L’AUBE DES CHAMPS
Alimentation
ARCIS-SUR-AUBE
03 25 37 07 07
8,408
19
0,091
29
EUPHORBE
Alimentation
MAIZIERES GRANDE PAROISSE
03 25 39 29 49
8,103
-
0,453
30
ENTREPOT GUERIN ET FILS
Boissons
ARCIS-SUR-AUBE
03 25 37 84 64
8,061
9
0,126
31
RO.PA.MIL
Alimentation
SALON
01 48 77 11 90
8,056
10
-0,003
32
CAVE COOPERATIVE DES RICEYS - MARQUIS DE POMEREUIL
Boissons
LES RICEYS
03 25 29 30 08
7,580
-
0,070
33
PAUL DANGIN ET FILS
Boissons
CELLES-SUR-OURCE
03 25 38 50 27
7,326
-
0,823
34
CAFFET ET COMPAGNIE
Alimentation
TROYES
03 25 73 35 73
7,214
-
0,221
35
COLOMBE LE SEC ET ENVIRONS
Boissons
COLOMBE-LE-SEC
03 25 92 50 70
7,032
6
0,063
36
FORMONT
Boissons
TROYES
03 25 80 59 25
6,452
-
0,235
37
CHAMPAGNE CRISTIAN SENEZ
Culture
FONTETTE
03 25 29 60 62
4,816
10
0,352
38
LE SUCHOT
Boissons
CELLES-SUR-OURCE
03 25 29 11 03
4,056
-
0,164
39
PRIMEURS DE LA CHAMPAGNE
Alimentation
PONT-SAINTE-MARIE
03 25 80 45 91
3,575
-
0,036
40
GHISETTI 1870 FRANCE
Alimentation
LE CHENE
03 25 37 21 21
3,509
-
0,072
41
CHATEAU DE BLIGNY
Culture
BLIGNY
03 25 27 40 11
3,257
4
0,114
42
ROMILLY VIANDES
Alimentation
ROMILLY-SUR-SEINE
03 25 24 70 57
3,240
-
-0,056
43
FROMAGERIE D’AUXON
Alimentation
AUXON
03 25 42 01 54
3,200
19
0,004
44
RBS DISTRIBUTION
Alimentation
PONT-SAINTE-MARIE
03 25 80 08 69
3,162
-
-0,047
45
POM D’AGRI
Alimentation
SAINT-AUBIN
03 25 39 49 70
3,087
-
0,065
46
LA GERBE D’OR
Alimentation
TROYES
03 25 73 22 65
2,843
56
-0,064
47
COOP. VINICOLE ARRENTIERES-ENGENTE
Boissons
ARRENTIERES
03 25 27 00 08
2,748
-
0,036
48
DOQUET CHASSAING
Alimentation
SAINT-AUBIN
03 25 39 83 51
2,693
16
0,700
49
ANCRAGE
Culture
POLISOT
03 25 29 01 47
2,674
-
0,453
50
LAURENTI PERE ET FILS
Boissons
LES RICEYS
03 25 29 32 32
2,643
-
0,068
Source : L’Est-Eclair
80
TOP50_SERVICES_2019:Maquette Agro 04 07/11/19 18:37 Page1 LES AUBOIS QUI COMPTENT
Services Comme partout, ce secteur progresse à grande vitesse. Avec les transporteurs et la logistique mais aussi l’hygiène et la propreté avec, par exemple, l’ascension continue d’AG Net. Rang
Société
Secteur d’activité
Ville
Téléphone
CA 18 en Meuros
Effectifs
Résultat net
1
GROUPE FAUBOURG
Réparation
TROYES
2
GROUPE BRODART INDUSTRIES
Imprimerie
ARCIS-SUR-AUBE
03 25 82 33 97
47,664
318
1,224
03 25 74 78 30
47,614
217
3
SOCOMAC
Auxiliaires de transport
2,648
NOGENT-SUR-SEINE
03 25 39 41 11
34,054
50
4
TCP DEVELOPPEMENT
Transports routiers
-
SAINT-ANDRE-LES-VERGERS
03 25 71 25 25
31,275
286
0,964
5
AG NET
Nettoyage
SAINTE-SAVINE
03 25 71 29 60
19,320
1109
1,279
6
GAMBA & ROTA
Transports routiers
VENDEUVRE-SUR-BARSE
03 25 43 83 93
19,203
190
0,278
7
POLYCLINIQUE DES URSULINES
Services hospitaliers
TROYES
03 25 43 45 45
16,227
155
1,178
8
STTI
Messagerie, fret express
ROSIERES-PRES-TROYES
03 25 71 75 90
15,182
84
0,179
9
LABORATOIRE DYNALAB
Services hospitaliers
TROYES
03 25 24 04 12
14,834
112
1,648
10
TRANSGALLIA
Agences de voyage
LA CHAPELLE-SAINT-LUC
03 25 43 40 40
13,314
18
0,673
11
LES COURRIERS DE L’AUBE
Transports routiers voyageurs
TROYES
03 25 71 28 43
12,298
191
-0,131
12
CLINIQUE DE CHAMPAGNE
Services hospitaliers
TROYES
08 20 15 11 11
12,296
106
2,791
13
VEKA RECYCLAGE
Récupération
VENDEUVRE-SUR-BARSE
03 25 43 83 06
12,122
40
0,381
14
PHARMA 10
Centrale d’achat pharmaceutique
ROMILLY-SUR-SEINE
03 25 24 85 06
11,984
-
1,141
15
CANOT AGRI
Réparation
ONJON
03 25 46 34 45
11,863
-
0,178
16
TRANSPORTS DANIEL FERON
Transports routiers
POUAN-LES-VALLEES
03 25 37 71 35
10,438
83
0,188
17
TRANSPORTS CLIVOT
Transports routiers
SAINTE-SAVINE
03 25 49 67 25
8,974
49
0,484
18
STRALOG TRANSPORT
Auxiliaires de transport
PONT-SAINTE-MARIE
03 25 72 17 17
8,437
58
0,333
19
VOITEQ FRANCE
SSII
SAINTE-SAVINE
03 25 76 36 80
8,405
-
0,726
20
PRET A PARTIR TOURING CAR
Transports routiers
MAROLLES-SOUS-LIGNIERES
03 25 70 52 31
7,997
90
0,450
21
SAT MANAGER
Ingénierie, études techniques
BREVIANDES
03 25 49 94 25
7,889
19
0,394
22
ASCLEPIADE
Services hospitaliers
SAINT-PARRES-AUX-TERTRES
03 25 70 81 81
7,529
-
1,625
23
PRIEUR ET ASSOCIES
Activités juridiques et comptables
ROMILLY-SUR-SEINE
03 25 39 56 56
7,218
-
0,439
24
SAMP
Transports routiers
BOULAGES
03 25 37 12 60
6,938
35
0,148
25
TRANSPORTS BOJKO
Transports routiers
BARBEREY-SAINT-SULPICE
03 25 75 90 00
6,396
49
0,240
26
FORESTIERE DE LA VALLEE DE L’AUBE
Transports routiers
RHEGES
03 25 37 71 71
6,119
-
0,147
27
TRANSPORTS ANTOINE CHAMPAGNE
Transports routiers
TORCY-LE-GRAND
03 25 47 30 83
6,065
40
-0,174
28
CHAZELLE
Récupération
LA CHAPELLE-SAINT-LUC
03 25 82 46 67
6,033
43
-14,082
29
ASSOCIATION D’IMAGERIE MEDICALE
Services hospitaliers
SAINT-ANDRE-LES-VERGERS
03 25 79 14 81
6,018
20
0,183
30
HALLIER
Réparation
SAINT-JULIEN-LES-VILLAS
03 25 71 30 29
5,928
30
0,212
31
ESTAC
Activités sportives
TROYES
03 25 70 48 30
5,842
49
1,288
32
LTT
Transports routiers
BUCHERES
03 25 41 81 69
5,812
41
0,005
33
ALPIX
SSII
LA CHAPELLE-SAINT-LUC
03 25 43 74 00
5,587
-
0,239
34
SEM ENERGIE
Energie
TROYES
03 25 70 64 65
5,344
-
0,355
35
BIOTEK AGRICULTURE
Autres services
SAINT-POUANGE
03 25 41 78 78
5,130
-
0,288
36
NOGENTAISE TRANSPORTS COMBINE
Auxiliaires de transport
NOGENT-SUR-SEINE
09 75 32 60 57
4,926
3
-0,005
37
CR2I
Ingénierie
TROYES
03 25 72 57 10
4,874
10
0,067
38
L.I.P.35 TROYES
Travail temporaire
TROYES
03 25 73 06 11
4,873
5
0,258
39
BIOLINE UNILABS
Services hospitaliers
TROYES
03 25 72 11 32
4,820
26
0,246
40
SUP INTERIM 10
Travail temporaire
ROMILLY-SUR-SEINE
03 25 39 07 06
4,713
-
0,361
41
CERENE SERVICES
Ingénierie
LA CHAPELLE-SAINT-LUC
03 25 74 12 55
4,594
67
0,041
42
C-G3
Travail temporaire
TROYES
03 25 42 63 01
4,449
161
0,109
43
SICAE DE PRECY SAINT MARTIN
Electricité
PINEY
03 25 70 96 00
4,353
13
0,393
44
DE ZUTTER
Transports routiers
BARBEREY SAINT-SULPICE
03 25 37 11 90
4,338
-
0,024
45
ADAM FRERES
Transports routiers
VALLANT-SAINT-GEORGES
03 25 39 42 42
4,016
-
0,170
46
CHAPLAIN TRANSPORTS
Transports routiers
VINETS
03 25 37 98 93
3,941
-
0,024
47
LA CLINIQUE DE ROMILLY
Services hospitaliers
TROYES
03 25 39 55 55
3,749
-
-0,027
48
PROVEXI
SSII
ROSIERES-PRES-TROYES
03 25 75 77 99
3,646
47
0,415
49
IMPRIMERIE DE LA HALLE
Imprimerie
ARCIS-SUR-AUBE
03 25 37 64 06
3,479
25
0,132
50
GARNIER
Services hospitaliers
ROMILLY-SUR-SEINE
03 25 39 42 30
3,158
49
0,149
Source : L’Est-Eclair
TOP20_TEXTILE_2019:Maquette Agro 04 07/11/19 17:56 Page1
LES AUBOIS QUI COMPTENT
81
Textile Sans les champions Lacoste et Petit Bateau, dont les sièges sociaux sont parisiens, le secteur n’en affiche pas moins une belle santé. Rang
Société
Secteur d’activité
Ville
Téléphone
CA 18 en Meuros
Effectifs
Résultat net
1
FILIX
Textile
CRENEY-PRES-TROYES
2
RYVIA
Habillement
SAINTE-SAVINE
03 25 76 22 70
17,870
125
1,053
03 25 71 87 00
11,190
70
3
FRANCE TEINTURE
Textile
0,183
TROYES
03 25 75 78 78
9,720
98
4
BUGIS
0,482
Textile
LA RIVIERE DE CORPS
03 25 71 18 88
6,163
-
-0,183
5 6
EMO
Habillement
TROYES
03 25 79 43 14
5,661
93
0,191
TISMAIL
Habillement
TROYES
03 25 75 01 18
5,088
-
-0,037
7
DJ COMPAGNY
Habillement
PONT-SAINTE-MARIE
03 25 71 05 01
3,179
18
0,009
8
TRACTEL PROTECTION INDIVIDUELLE
Textile
NOGENT-SUR-SEINE
03 25 21 27 31
3,119
10
0,279
9
TF CREATION
Textile
TORVILLIERS
03 25 80 74 99
2,878
-
0,105
10
COMPOSITEX
Habillement
ROSIERES-PRES-TROYES
03 25 49 58 76
2,556
-
0,169
11
LEFEVRE ET CIE
Habillement
SAINT-JULIEN-LES-VILLAS
03 25 75 04 33
2,443
-
0,003
12
HILZINGER FRANCE
Textile
VILLENAUXE-LA-GRANDE
03 25 39 54 70
2,374
-
0,391
13
GUY DE BERAC
Habillement
SAINTE -AVINE
03 25 80 07 50
2,061
29
-0,198
14
MAX LORNE
Textile
AIX-VILLEMAUR-PALIS
03 25 40 55 07
1,947
11
0,051
15
SOTRATEX
Textile
TROYES
03 25 72 13 33
1,727
-
-0,080
16
LEONCE FAVIN ET FILS
Habillement
TRAINEL
03 25 39 11 10
1,521
-
0,001
17
TRICOTAGE DU PONT
Textile
TROYES
03 25 46 02 69
1,156
17
0,059
18
AUBE TRICOTAGE
Habillement
SAINTE-SAVINE
03 25 75 69 08
1,105
17
0,036
19
SELLERIE KRASNOPOLSKY PAUL
Textile
SAINT-ANDRE-LES-VERGERS
03 25 82 03 13
1,037
-
0,067
20
CONTRECOLLAGE DE CHAMPAGNE
Textile
LA CHAPELLE-SAINT-LUC
03 25 83 41 04
0,802
-
0,022
Source : L’Est-Eclair
2000490 52VD
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82
TOP50_BTP_2019:Maquette Agro 04 08/11/19 18:31 Page1
LES AUBOIS QUI COMPTENT
Bâtiment et travaux publics Cette année, le classement du bâtiment a été étendue aux 50 premières entreprises. Une extension justifiée au vu des bons résultats des entreprises auboises, notamment Cibetanche et Babeau-Seguin. Rang
Société
Secteur d’activité
Ville
Téléphone
CA 18 en Meuros
Effectifs
1
CIBETANCHE
Bâtiment
BAR-SUR-AUBE
2
BABEAU SEGUIN
Promotion immobilière
CRENEY-PRES-TROYES
3
MON LOGIS
Gestion immobilière
4
ROUSSEY
Travaux publics
5
PISCINES MAGILINE
6 7
Résultat net
03 25 27 38 84
105,239
134
-
03 25 71 27 37
91,584
209
5,283
SAINTE-SAVINE
03 25 73 94 94
69,174
139
9,369
SAINT-ANDRE LES VERGERS
03 25 79 90 19
31,066
124
0,683
Bâtiment
TROYES
03 25 45 12 40
22,814
74
1,303
AGC IVB
Matériaux de construction
MERY-SUR-SEINE
03 25 39 52 52
19,120
110
0,658
AUBELEC
Bâtiment
SAINT-JULIEN LES VILLAS
03 25 71 28 30
15,408
132
0,171
8
BATITEG
Bâtiment
ROMILLY-SUR-SEINE
03 25 24 38 66
12,589
-
1,078
9
JEAN POIRIER
Travaux publics
VILLE-SOUS-LA FERTE
03 25 27 86 91
12,076
-
0,387
10
COLLIN ETANCHEITE
Bâtiment
LA CHAPELLE-SAINT-LUC
03 25 79 33 23
10,732
28
-
11
MASSON
Bâtiment
PONT-SAINTE-MARIE
03 25 81 05 78
10,455
-
0,040
12
FRANCE 2000
Bâtiment
TORVILLIERS
03 25 81 44 25
10,336
43
0,526
13
ESCAO ASSOCIES
Travaux publics
LUSIGNY-SUR-BARSE
03 25 43 84 00
10,157
101
0,309
14
SANTERNE ENERGIES EST
Bâtiment
SAINTE-SAVINE
03 25 79 19 56
9,668
69
0,424
15
CRN-BROCARD
Bâtiment
ROSIERES-PRES-TROYES
03 25 82 06 01
9,561
-
0,149
16
FRANCE VOLET INTEX
Bâtiment
ARCIS-SUR-AUBE
03 25 92 50 80
9,019
81
-0,141
17
PROFIL TP
Travaux publics
SAINT-THIBAULT
03 25 70 77 83
8,924
53
0,102
18
CHAPLAIN
Matériaux de construction
VINETS
03 25 37 98 93
8,564
32
0,003
19
DEOUST ELECTRICITE
Bâtiment
TROYES
03 25 79 62 20
8,474
62
0,185
20
CARRIERES DE SAINT-CHRISTOPHE
Matériaux de construction
ROSNAY L’HOPITAL
03 25 79 90 19
6,164
-
-1,031
21
SNBR
Bâtiment
SAINTE-SAVINE
03 25 71 29 40
5,753
47
0,364
22
LAMBERT MENUISERIE
Bâtiment
SAINT-PHAL
03 25 42 16 34
5,674
-
0,002
23
CR.BPE
Matériaux de construction
ROMILLY-SUR-SEINE
03 25 82 84 65
5,315
-
0,075
24
DYBIEC OBS
Bâtiment
BREVIANDES
03 25 49 50 70
5,295
-
-0,110
25
MARTINOT IMMOBILIER TROYES
Gestion immobilière
TROYES
03 25 82 82 82
4,103
-
0,219
26
SIABA
Gestion immobilière
TROYES
03 25 42 56 66
3,912
-
0,865
27
CARRIERES CHAMPENOISES
Matériaux de construction
VAUDES
03 25 40 92 35
3,845
-
0,247
28
LAMBLIN DECORS ET FINITION
Isolation, peinture
BREVIANDES
03 25 82 28 97
3,813
57
-0,243
29
SOLSTIS
Bâtiment
SAINT-ANDRE-LES-VERGERS
03 25 71 71 20
3,545
19
0,099
30
STELEC
Matériel électrique
PONT-SAINTE-MARIE
03 25 45 24 24
3,399
30
0,319
31
HUOT
Bâtiment
SAINT-ULIEN-LES-VILLAS
03 25 82 54 05
2,977
35
-0,044
32
GECIBA
Bâtiment
SAINT-THIBAULT
03 25 43 58 94
2,695
-
0,187
33
MARTINOT REALISATIONS IMMOBILIERE
Bâtiment
TROYES
03 25 82 82 82
2,677
-
0,978
34
LOUIS LAIRE ET FILS
Gestion immobilière
TROYES
03 25 71 38 38
2,347
-
0,034
35
UNIBEO PISCINES
Fab. d’éléments pour la construction
SAINTE-SAVINE
03 25 40 39 11
2,334
-
0,076
36
AUBOISE IMMOBILIERE
Promotion immobilière
TROYES
03 25 43 30 50
2,260
8
0,053
37
OBS PLOMBERIE
Bâtiment
BREVIANDES
03 25 49 50 70
2,101
-
0,022
38
LES BATISSEURS AUBOIS
Bâtiment
VERRIERES
03 25 79 41 20
1,781
-
0,051
39
JUILLY DIDIER
Bâtiment
NOGENT SUR AUBE
03 25 37 66 11
1,742
-
0,029
40
GLAIS DIDIER
Bâtiment
MONTREUIL SUR BARSE
03 25 81 53 79
1,703
-
0,110
41
AUB’TECH
Bâtiment
VILLECHETIF
03 25 73 25 26
1,655
-
0,015
42
HABITAT SERVICE
Gestion immobilière
TROYES
03 25 83 12 12
1,654
14
0,065
43
ASTEL AGENCEMENT
Bâtiment
MARIGNY-LE-CHATEL
03 25 21 80 80
1,640
-
0,038
44
EST-ELEC
Bâtiment
PONT-SAINTE-MARIE
03 25 76 30 30
1,605
-
0,040
45
PROMABAT
Bâtiment
PONT-SAINTE-MARIE
03 25 40 23 66
1,597
11
0,044
46
CMD2
Bâtiment
ESTISSAC
03 25 40 62 56
1,535
14
0,044
47
MILESI
Bâtiment
BAR-SUR-SEINE
03 25 38 23 61
1,506
14
0,131
48
INVESTIMAZUR
Promotion immobilière
TROYES
03 25 41 89 23
1,471
-
0,159
49
RENE DALLEMAGNE
Bâtiment
SAINT-PARRES-LES-VAUDES
03 25 40 90 01
1,466
-
0,025
50
SILVARES FRERES
Bâtiment
ISLE AUMONT
03 25 41 90 86
1,423
-
0,056
Source : L’Est-Eclair