CLASSEMENT Le nouveau palmarès des entreprises de l’Aube p. 62 à 74
L’atlas
n°15
Aube 2020/2021
MAILLE La formidable aventure des masques ATLAS ÉCO 2021
p. 7 à 23
INTERVIEW
Vincent Mathieu, président du Medef, veut fédérer pour le territoire p. 50 et 51
INDUSTRIE
Fränkische poursuit son développement tous azimuts p. 26 et 27
START-UP
Woodoo révolutionne les propriétés du bois p. 48 et 49
Toute crise
est une opportunité Autant de questions que tout le monde se pose. Pour la marche de nos sociétés, pour sa propre existence aussi. Tout cela bouillonne et, avec la pandémie, toutes les cartes sont rebattues. La magie des tours de la Défense a pâli. Les villes moyennes ont le vent en poupe. Qualité de vie, immobilier, on redécouvre leurs avantages. On invente des nouvelles façons de travailler, de nouvelles mobilités et, même, des immobilités dont on s’aperçoit enfin qu’elles sont aussi créatrices de valeurs économiques, sociales et environnementales. Les entreprises, elles-mêmes, refont leurs calculs. Le coût unitaire n’est peut-être plus le bon indicateur pour décider de tout. Il ne l’a jamais été, mais c’était tout ce que la feuille du tableur des cabinets de consultants était capable de prendre en compte. Tout cela forme un monde qui va adopter de nouvelles équations. Et dans ces équations, une bonne part sera forcément favorable aux territoires comme l’Aube, qui ont maintenu, un savant équilibre entre modernité et qualité de vie. Entre savoir théorique et savoir-faire pratique. Les opportunités étaient déjà palpables. La crise va précipiter la mutation. Avec ses atouts, accumulés au fil des siècles, et ceux arrivés depuis 30 ans, l’Aube a tout pour les saisir.
Les Chinois disposent d’un mot qu’on traduit en français par crise, mais il signifie à la fois crise et... opportunité. Dans une conception du monde cyclique, c’est logique. La roue tourne. Dans une conception linéaire du monde, avec une apocalypse en ligne de mire, c’est plus difficile à admettre. Et pourtant ! La crise du Covid-19, si elle est gravissime par ses conséquences sanitaires, finira par être surmontée. À l’été peutêtre, avec un retour à la « normale », vers 2022 ou 2023. Mais une « normale » qui aura changé. Le Covid-19 met en relief des lignes de fracture plus profondes. Celles qu’on ne voulait pas voir tant que la croissance était là et, surtout, tant qu’on pouvait tranquillement tirer les courbes d’un monde qui semblait immuable. Or, sous l’impact évidemment de la crise écologique qui constitue la vraie crise du moment, beaucoup de nos choix de développement sont remis en cause. Le développement exponentiel des métropoles et des transports intercontinentaux peut-il se poursuivre ? A-t-on vraiment envie de vivre dans des grands ensembles de béton commercialisés à prix d’or ? Doit-on aller au bout du monde pour des vacances réussies ? Le travail peut-il continuer à être réduit à des briques de compétences, toujours plus déshumanisées, qu’on exerce sur des chaînes de valeur mondialisées ?
Bruno Dumortier
Entreprise de service pour le rebobinage et le négoce de moteurs, variateurs et pompes validé par 70 ans d’expérience
SECTEURS D’ACTIVITÉS ■
AGROALIMENTAIRES
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TEINTURERIES
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B.T.P
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EMBALLAGE
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AGRICULTURES
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10 engagements
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Atlas économique de l’Aube édité par SAS et SA :
Eurocelp garde la frite .................................... 38 Le champagne face à une crise historique ....... 39 Le cidre veut gagner en noblesse ........... 40 et 41 Technoplast, l’innovation en héritage ............. 42
QUAND L’AUBE FAIT FACE
B.P. 532 10081 TROYES CEDEX Tél. : 03 25 71 75 75 Espace Regley - 1, bd Charles-Baltet 10000 TROYES Président, Directeur de la publication : Daniel Picault Éditeur délégué : Nicolas Fostier Associé unique : New pole CAP (NPC) Tirage : 38 000 exemplaires Commissions paritaires : n° 0425C86412 n° 0524C86491
La formidable aventure des masques ................. 7 Lafitte protège les pompiers de l’Aube ............... 8 Chanteclair, fournisseur du président de la République ......... 9 Interview de Thomas Delise, PDG de Chanteclair ................................ 10 et 11 Petit Bateau et Lacoste s’engagent .................. 12 Tismail lance Mask in France ......................... 13 BioSerenity lance une usine de campagne ................................................... 14 Compositex dans la course .............................. 16 Illicco, l’application qui tombe à pic ................ 17 Distrame optimise le contrôle de température ............................. 18 Larbaletier mobilisée contre le Covid .............. 19 Les circuits courts répondent présent ..................................20 et 21 Business Sud Champagne accélère sur le textile ..................................... 22
Photos : Jérôme Bruley Publicité : Global Est Médias 03 25 71 81 95 Concept et réalisation : Pré-Médias l’Est éclair 03 25 71 81 95
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MADE IN AUBE
LES AUBOIS QUI COMPTENT
Dichamp, miroitier depuis cinq générations ..... 24 Fränkische en pleine ascension ..............26 et 27 Petitjean reprend de la hauteur ..............28 et 29 Cristal Union a misé sur l’alcool ............ 30 et 31 Chaource, 50 ans d’AOC ................................... 32 Le Mériot, la vitrine de Saipol ......................... 34 Bojko roule au colza ........................................ 35 Le groupe Soufflet mise sur la traçabilité ........................... 36 et 37
Impression : Remy-Roto S.A., rue de Rochefort 211-213, zoning industriel, 5570 Beauraing.
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LogiCim, le cimetière en un clic ....................... 43 Des ultraviolets pour traiter les vignes ............ 44 Troyes, futur campus d’excellence .................... 45 Sinfin propose une solution mondiale ............................................... 46 et 47 Woodoo invente le bois du futur ............48 et 49 Interview de Vincent Mathieu, nouveau président du Medef Aube ..........50 et 51 La Fédépassif s’installe dans l’Aube ................. 52 Desimo, promoteur made in Troyes .................. 53 Les hébergements insolites de l’Aube .............................................. 54 et 55
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Coordination : Bruno Dumortier Rédaction : Thierry Péchinot Yann Tourbe Christophe Ruszkiewicz Valérie Billaudot Stéphanie Munier Willy Billiard
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L’AUBE DE DEMAIN
Ils ont marqué l’Aube en 2020 ................56 et 57 Les Aubassadeurs, confinés mais actifs ! ...................................... 58 Le plus grand hôtel des ventes industrielles est dans l’Aube ! .......................... 59 La Technopole de l’Aube, acteur majeur........... 61 Le classement des entreprises de l’Aube .................................................. 62 à 74
À la une : Thomas Delise, PDG de Chanteclair à Saint-Pouange. Photo : Sylvain Bordier. Provenance du papier : Autriche. Taux de fibres recyclées : 0 %. La fabrication de ce supplément a généré l’émission de 4 767 000 g Co2. Autres informations : 96 % de fibres PEFC.
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Jean-Dominique REGAZZONI
Denis ARNOULT
CONTRECOLLAGE DE CHAMPAGNE
Alexandre OKOROKOFF DAW S.A.
EMO / SOTRATEX
FRANCE TEINTURE
Antonio AGUSTI
Germain FAVIN
Jean-Marc GUILLEMET
Claude MARGEN
HILZINGER FRANCE
LÉONCE FAVIN & FILS
PETIT BATEAU
Lacoste Opérations
Tractel P.I. Michel BÖHNING
Antoine de VILLOUTREYS
Benoit SEGUIN
TEXTILE LAFITTE
TF CRÉATION
TISMAIL
Photos : © Olivier Frajman ; © Laetitia Cardoso
SOBROFI SERIMAR
Distribution de masques au printemps à Arcis-sur-Aube comme il y en a eu partout en France avec des masques… made in Aube !
La formidable aventure des masques
Devant l’impossibilité de trouver des masques, le textile aubois s’est retroussé les manches, en plein confinement, pour lancer une production de masse dont… l’État ne reconnaîtra pas l’importance.
L
e masque, ce n’est absolument pas nécessaire pour le grand public ! C’était la consigne donnée par les autorités au début du premier confinement, conformément aux recommandations de l’Organisation mondiale de la santé. Très vite, cette affirmation est démentie.
Il faut des masques. Pour continuer de travailler, pour tenir les rares commerces ouverts. Et il n’y en a pas ! Dans l’Aube, l’industrie textile va vite réagir. L’Atelier d’Ariane, à Lavau, sera l’un des premiers à en faire. L’un des premiers à s’organiser pour en faire énormément. En toute discrétion. Le masque est rare. Sur les aéroports, les rares livraisons venues de Chine sont gardées par des militaires, jour et nuit. Cela ne suffit pas. Sous l’impulsion des collectivités locales, Ville de Troyes, Troyes Champagne Métropole et le Département, tous les fabricants textile sont sollicités. Certains ont déjà démarré la production d’eux-mêmes, notamment les grands ateliers de Lacoste et Petit Bateau. Lafitte a lancé une production pour les pompiers. Chanteclair met au point un masque haut de gamme. D’autres hésitent. Tismail, fabricant de chaussettes, ne se croit pas concerné. « J’étais en train de nettoyer l’usine. J’ai reçu un coup de fil de Francis Bécard, adjoint au maire, me demandant pourquoi on n’en faisait pas », raconte Benoît Seguin. Il abandonne son Karcher et met au point un masque tricotable sur ses métiers. Succès immédiat. Le Coq Sportif, à Romilly, s’y met aussi. C’est qu’après le département, il faut équiper toute la France. L’État accorde des subventions aux mairies. Les commandes affluent de partout. D’autant que le déconfinement, très vite, se profile. Il faut des masques pour assurer la reprise du travail. La doctrine en France, comme celle de l’OMS, a changé du tout au tout. C’est l’euphorie. Il faut fabriquer des millions de masques. Mais le déconfinement se passe très bien. Le masque est moins nécessaire. Et surtout, l’Asie peut à nouveau livrer. Une occasion que, surprenante volte-face, la France saisit pour passer des commandes gigantesques à l’autre bout du monde. En moins d’une semaine, l’engouement pour les masques made in France est fini. La filière va se retrouver le bec dans l’eau. Avec des stocks sur les bras. Stocks qui, pour l’essentiel, seront finalement écoulés avec les obligations de port du masque qui s’imposent dès le mois d’août. Finalement, l’aventure, un peu folle, a redonné à l’industrie textile un sacré coup de fouet. D’abord parce qu’on l’a redécouverte. Ceux qui y travaillent ont été les héros de la deuxième ligne. Elle a aussi donné durant ces mois sombres une sacrée bouffée d’oxygène à quelques entreprises et même permis de moderniser les ateliers. Et permis de se préparer pour l’avenir.
01 QUAND L’AUBE FAIT FACE
Bruno Dumortier
Et Lafitte vint protéger les pompiers de l’Aube
Face à la pénurie de masques, Lafitte, à Troyes, a vite mis en place une production d’urgence dédiée aux pompiers de l’Aube.
L‘
aventure des masques a toujours commencé par une petite part de hasard. « C’est un hasard un peu provoqué qui nous a conduits à nous lancer dans cette production », explique Michel Böhning, le gérant de Lafitte, à Troyes, qui toute l’année fabrique des articles de sport ou des maillots de bain . « Je cherchais à protéger mes salariés. J’achetais du gel hydroalcoolique et j’aurais bien aimé acheter des masques, mais il n’y en avait pas. Coup de chance, les pompiers de l’Aube, qui sont par ailleurs clients pour des articles de sport, nous ont contactés et ils nous ont fourni un patronage établi par le CHU de Grenoble. On s’y est mis. On a cherché un peu et aujourd’hui, nous produisons entre 400 et 450 masques par jour. » Chez Lafitte, en plein premier confinement, les cinq salariées affectées à la production se sont ainsi mises à fabriquer en continu des masques en tissu pour les pompiers de l’Aube. Un acte de bravoure alors que la plupart des entreprises étaient totalement fermées avec leurs salariés confinés à domicile. Totalement démunis, malgré les risques encourus, les pompiers venaient prendre deux fois par jour les masques. Durant ce premier confinement, tout le monde serre les coudes. Chez Lafitte, pour que le masque fonctionne bien, il fallait trouver un tissu qui agisse comme une membrane, du type de ceux que l’on trouve sur les vêtements techniques. « J’en avais en stock. On a pu lancer la production tout de suite. Vendredi, on a repassé une commande au fournisseur qui est en Espagne. On leur a expliqué pourquoi, ils ont envoyé la matière immédiatement. On a pu suivre la progression. Et de Garonor, les logisticiens ont dépêché, rien que pour nous, un chauffeur en camionnette. Lundi soir, on était livré. On pouvait continuer la production », s’émerveille Michel Böhning en plein mois de mars. Une aventure formidable qui va s’arrêter progressivement avec le déconfinement et l’arrivée massive des masques asiatiques. Durant le second confinement, Lafitte a repris la production. Avec une production, cette fois, dédiée aux enfants avec des motifs colorés sur du polyester en simple couche. « Pour des enfants, ces masques sont moins lourds et facilitent la respiration », explique Sophie Berthelin, directrice commerciale.
L’Atelier d’Ariane en pointe L’Atelier d’Ariane, basé à Lavau, a souhaité rester très discret mais il s’est spécialisé très tôt dans la fabrication de masques. Il a été l’un des premiers à être certifié par la DGA. Il a investi plus de 300 000 euros dans ses machines, il s’est agrandi et il n’a cessé d’améliorer ses modèles qui ont été plébiscités. L’atelier a aussi fait travailler d’autres usines pour assurer la production, permettant ainsi la fabrication de plusieurs centaines de milliers de masques. Avant l’été, l’atelier s’est même lancé dans des modèles pour enfants. Certaines mairies avaient anticipé une possible « rentrée masquée » en commandant à la société des modèles pour les plus jeunes. La demande en modèles enfants a donc nécessité une production d’exemplaires déclinés en taille 2-5 ans, 5-8 ans et 8-12 ans. Des modèles en non-tissé, l’entreprise s’est équipée pour en fabriquer, qui sont légers à porter. Des masques qui ont été à nouveau très demandés quand l’obligation de porter les masques en primaire a été imposée.
Bruno Dumortier
Chez Lafitte, les premiers masques, mis au point très vite, ont permis aux pompiers de l’Aube d’assurer leur mission sans être totalement démunis de protection.
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Le président de la République
Emmanuel Macron et son masque Chanteclair qui avait fait sensation. Les modèles vendus aujourd’hui ont été améliorés.
choisit Chanteclair
Le 5 mai, à six jours du premier déconfinement, Emmanuel Macron porte un masque Chanteclair. Une consécration et un coup d’accélérateur inouï.
U
n masque, bleu marine, très élégant, bien ajusté sur le visage avec un petit ruban bleu-blanc-rouge sur le côté : le masque d’Emmanuel Macron, porté le 5 mai lors d’une visite dans une école de Poissy, en région parisienne, n’est pas passé inaperçu. L’Élysée a même communiqué sur sa provenance : il est fabriqué par la bonneterie Chanteclair à SaintPouange, dans l’Aube. « Quel coup incroyable ! C’est vite devenu totalement fou. Cela s’est mis à sonner de partout. On ne pouvait plus répondre. On était submergé », se souvient Thomas Delise, le PDG de Saint-Pouange. Pour l’entreprise, c’est une mise en lumière exceptionnelle. Chanteclair n’a sûrement pas été choisie par hasard. Mis au point avec soin, ses masques sont à la fois respirants et filtrants et certifiés « catégorie 1 » par la Direction générale de l’armement. Mieux, ils sont fabriqués à 100 % en France et même presque à 100 % dans l’Aube. « Celui du président de la République l’est presque totalement. Il y a juste le chaîne-et-trame (tissu façon chemise) qui ne l’est pas ». Le filtre, pièce maîtresse du masque, est tricoté par Bugis à La Rivière-de-Corps. Le petit drapeau bleu-blanc-rouge n’est donc pas usurpé. Prévu à l’origine pour le seul président, il devient vite la signature des masques Chanteclair tout comme l’appellation « masque du président ».
semaine. Mais ça ne suffit pas: elle travaille donc avec douze autres usines partenaires pour une production de 200 000 à 300 000 pièces par semaine. Une période totalement folle, vite révolue quand l’État va couper les aides aux collectivités et que le grand export va reprendre la main.
L’entreprise, 32 personnes au total, est alors totalement lancée dans la production de masques. Elle en produit 18 000 par
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Bruno Dumortier
« Avec le masque du président,
Thomas Delise dans l’atelier de Saint-Pouange qui vient d’entamer sa modernisation.
ça a été phénoménal ! »
Chez Chanteclair, comment avez-vous pris la décision de fabriquer des masques ?
interview
Thomas Delise, jeune repreneur de la bonneterie Chanteclair à Saint-Pouange, s’est pleinement engagé dans la production de masques. Une aventure exceptionnelle qui a permis à l’atelier de gagner sur plusieurs tableaux et, surtout, de se moderniser et d’investir.
Au début du confinement, après un début d’année fantastique pour le textile en France, tout a fermé. Et, nous, que fait-on ? On ferme, on continue ? Dans le même temps, un de mes amis attrape le Covid. Sa femme est enceinte. Pas de masque. Et là, je me suis dit : on ne va pas rester les bras croisés. Je n’ai pas pu lui fournir de masque à temps, mais on a lancé le premier prototype. Ce n’était pas terrible, mais bon, avec ça, on protégera les salariés, les amis et ceux qui en auront besoin. Et qu’est-ce qui vous décide à investir dans un masque qui protège vraiment ?
Le soir, en rentrant, je me dis : « C’est trop bête, on a créé quelque chose, on ne sait même pas si c’est vraiment efficace ». Donc, je me suis documenté sur les filtres HEPA et j’ai contacté mon fournisseur de matière, Bugis, pour avoir quelque chose qui s’en rapproche. Il m’a proposé une solution. On avait le filtre et on a ensuite mis au point en une semaine un masque qui filtre vraiment. Avec deux poches, notamment, on casse les flux d’air entrant et sortant. Et je suis allé le porter moi-même à la DGA pour le faire tester. Et on a été dans les 16 premiers fabricants à être agréés. Et là, c’est le grand départ de la production…. Oui, on avait même commencé avant. De toute façon, on ne pouvait faire que cela. Et puis, très vite, avec notre modèle qui a été agréé le 30 mars, on a connu immédiatement l’euphorie. On a eu jusqu’à huit ateliers en Europe qui travaillaient pour nous.
Combien le vendiez-vous ce masque ? En fait, on a eu des prix dynamiques. Je n’ai jamais lissé le prix. C’était trop compliqué. Tout dépendait des ateliers qui nous livraient. Donc, on avait une commande, on étudiait les possibilités, on fixait le prix. Malgré tout, on a eu de la casse. Il y a des commandes qu’on n’a jamais livrées. Des commandes qui n’ont jamais été payées aussi. Mais, au final, cela nous a vraiment donné du travail. On a encore trois personnes qui travaillent à plein temps sur le masque. Cela nous a permis aussi de nous moderniser. Et le 5 mai, le président de la République arbore le masque Chanteclair ? Cela a été phénoménal ! C’est même devenu ingérable. On avait des gens qui étaient même agressifs. Mais on avait des contrats avec le Département et Troyes Champagne Métropole à honorer d’abord. C’est ce qu’on
PUBLI-INFORMATION
ISOSTORES 3 MENUISERIES DE QUALITÉ EN TOUTE SÉCURITÉ
a fait parce qu’on est aubois d’abord. Et même si je ne le suis pas, c’est une région que j’adore vraiment. Cette aventure des masques vous a permis de changer quoi chez Chanteclair ? On n’a pas fait des marges de folie, mais on a gagné de l’argent. On a pu installer la climatisation. On a acheté de nouvelles machines, notamment pour la découpe. Mais on a pris aussi beaucoup de retard sur nos autres commandes. Des clients nous ont quittés et ne reviendront pas. Même si on leur explique qu’on était en train de faire des masques… Heureusement, on en a trouvé d’autres et le Japon nous a fait confiance. Notre carnet de commandes est donc plein.
Spécialiste de la conception et de la pose de fermetures PVC, alu et bois depuis 1993, ISOSTORES 3 a mis en place un protocole sanitaire strict pour ses équipes intervenant au domicile des particuliers et dans les locaux professionnels. « Nos conseillers commerciaux et nos menuisiersposeurs se conforment à tous les gestes barrières préconisés par les autorités sanitaires (masque, utilisation régulière de gel hydroalcoolique, respect de la distanciation sociale) », souligne Michel Mayodon, gérant d’ISOSTORES 3, entreprise de menuiserie implantée à Torvilliers. « Cela nous permet de garder le lien de confiance tissé avec nos clients, et de continuer à nous déplacer chez eux, dès le 1er rendezvous, pour les conseiller précisément sur leur projet. Nos commerciaux viennent avec leur ordinateur et une imprimante, pour proposer une ébauche détaillée du projet et fournir un devis imprimé sur place ».
Quel avenir pour le masque du président ? Non seulement, on continue, mais on innove. On a d’ailleurs toujours innové. Voici la 5e version. On a encore tout amélioré : la coupe et l’élastique qui vient derrière les oreilles. Si vous le tirez bien, vous posez vos lunettes, et vous n’avez pas de buée. Parce que cela épouse votre visage. Que devient, Elacio, votre marque propre que vous avez lancée en novembre 2019 ? Elacio, c’est déjà le site qui héberge nos ventes de masques. Ensuite, on va livrer les commandes que l’on a en retard. À terme, le but, c’est de faire qu’Elacio devienne l’étendard du made in France. On veut se développer en vendant la qualité made in France au prix usine, avec un petit plus bien sûr, mais sans les frais liés au marketing. Aujourd’hui, la communication a pris trop d’importance dans les prix. Elacio fera sa propre publicité en faisant grandir sa communauté sur les réseaux sociaux. On va même installer Elacio dans des bureaux à part sur Troyes pour le traiter comme un client. Et on va décoller comme ça. On a déjà eu de très bons retours.
Solutions sur-mesure
Quelle est la philosophie d’Elacio ? Normalement, quand on lance un produit, on fixe un prix psychologique et on choisit les matières pour s’y tenir. Les différences de prix sur les matières sont inimaginables. Mais ça change tout au toucher ou à l’aspect. Nous, on a décidé de partir des matières qui nous plaisent et d’ajouter tout ce qu’on ne fait plus aujourd’hui parce que c’est trop cher et on fixera le prix après. On veut reconnecter le prix avec le produit. Ce ne sera pas donné mais le prix sera justifié.
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Propos recueillis par Bruno Dumortier
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Portes, fenêtres, baies vitrées, volets roulants et battants, stores intérieurs et extérieurs, portes de garage, portails, motorisation, clôtures, marquises ou pergolas, toutes les fermetures conçues et posées par ISOSTORES 3 sont réalisées sur-mesure, dans le matériau qui correspond aux besoins et aux attentes du client (PVC, alu ou bois) : « nous travaillons avec des fabricants de référence, comme VEKA, spécialiste des profilés PVC, ou SOMFY, spécialiste en motorisation. Nous apportons un conseil de proximité, prenant en compte les caractéristiques techniques du bâtiment, tout en respectant les goûts du client. Nos équipes de pose travaillent dans le respect des règles traditionnelles de l’artisanat. Et pour le SAV, nous nous engageons à être toujours très réactifs ». ISOSTORES 3 emploie 10 salariés dont 6 menuisiersposeurs. « Nous ne proposons aucun produit préfabriqué. Nos 27 ans d’expérience nous permettent de proposer des solutions techniques et esthétiques précisément adaptées à chaque cas. Nous sommes titulaires d’une qualification Qualibat RGE, ce qui permet à nos clients de bénéficier, sous certaines conditions, d’appréciables avantages financiers (primes rénovation énergétique, financement des travaux par un prêt à taux zéro, TVA réduite) ».
Petit Bateau
fait face à la tempête Petit Bateau s’est mobilisé très vite, avec toute la filière, pour fabriquer des centaines de milliers de masques durant le premier confinement. Une prouesse qui en appelle d’autres.
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est une grande fierté pour Petit Bateau d’avoir eu 40 salariés qui se sont mobilisés durant le confinement pour produire 200 000 masques », souligne JeanMarc Guillemet, le directeur des opérations de Petit Bateau. Une fierté partagée par Jean Rottner, président de la région Grand Est, qui a tenu à rendre hommage à ceux, et celles surtout, qui se sont mobilisés dans la crise.
Une collaboration avec des entreprises auboises
Chez Petit Bateau, très vite, on a fabriqué des masques. Plus vite que d’autres parce que l’entreprise a tout de suite collaboré avec l’Atelier d’Ariane, l’entreprise de Lavau qui avait déjà un modèle de masque textile homologué. Et les 40 salariés qui se sont portés volontaires ont alors été capables de fabriquer 150 000 masques, tous pour l’agence régionale de santé (ARS). Petit Bateau a ensuite développé d’autres modèles, dont 44 000 masques dessinés en interne. Au total, 200 000 masques ont été fabriqués dans l’usine. La mobilisation de Petit Bateau ne s’est pas arrêtée à la confection. Toujours en partenariat avec d’autres acteurs de la place, et notamment Bugis, le tricoteur de La Rivière-deCorps, Petit Bateau a fabriqué des filtres textile qui ont permis à d’autres de confectionner 350 000 masques. Là, une dizaine de bonnetiers se sont mobilisés pour fabriquer au plus vite ces filtres que peu d’entreprises textiles en France pouvaient produire. Par solidarité, Petit Bateau a aussi fait un don de bodys aux hôpitaux du Grand Est. La phase de production de masques terminée, Petit Bateau a repris une vie normale. Presque normale car l’usine a été entièrement reconfigurée pour s’adapter aux règles de distanciation sociale. La production a repris mais la formidable épopée des masques a montré que plein de choses étaient possibles. En termes d’autonomie, de réactivité, d’adaptation… Bruno Dumortier
Dans l’atelier de Petit Bateau, tout a été repensé pour respecter les distances sanitaires.
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Lacoste à la rescousse « Cela a été un moment extraordinaire. On a développé le masque en quatre jours et, avec tous les volontaires pour la production, il y a une formidable solidarité pendant sept semaines. » Chez Lacoste, on n’est pas près d’oublier la mobilisation pour fabriquer des masques textile dès le début du confinement. Les usines ont fermé le 16 mars. Le 23 mars, elles redémarraient. Et pendant sept semaines, des dizaines de volontaires sont venues fabriquer des masques. Sept modèles différents ont été développés. Tous testés et validés. Et, au total, 200 000 masques ont été produits, dont 75 000 ont été offerts à la Ville de Troyes. De cette aventure, seul un masque commercial, frappé du crocodile, a été maintenu en production.
PUBLI-INFORMATION
CABINET D’AVOCATS D’AFFAIRES FIDAL BUREAU DE TROYES DES EXPERTS EN STRATÉGIE FISCALE AU SERVICE DES ENTREPRISES RENCONTRE AVEC ME STÉPHANIE KLEIN (AVOCATE SPÉCIALISÉE EN DROIT FISCAL ET DOUANIER) ET MME SYLVIE VEYSSIERE (JURISTE EXPERTE EN DROIT FISCAL)
Vous avez rejoint le cabinet FIDAL depuis un an Mme VEYSSIERE, pourquoi ce choix ? SV : Après avoir exercé quinze ans au sein de l’administration fiscale, j’ai souhaité me tourner vers une activité de conseil et apporter mon expérience aux entreprises. J’ai fait le choix de rejoindre FIDAL, dont j’avais mesuré l’expertise technique. SK : Le département fiscal de FIDAL, ce sont 350 avocats et juristes. Notre force est de pouvoir nous appuyer sur une direction technique nationale mais aussi sur la diversité de nos profils et le partage d’expériences.
Avez-vous des domaines d’intervention spécifiques ? SK : Je suis investie dans le secteur associatif et j’interviens aussi fréquemment en matière de fiscalité locale, avec la réalisation d’audits de taxe foncière. SV : Nous accompagnons les entreprises sur tous types de sujets fiscaux, y compris les plus spécifiques comme les prix de transfert, le crédit d’impôt recherche, les opérations douanières ou la mobilité internationale avec la collaboration d’un réseau d’experts présents à FIDAL. Face à la pénalisation du droit fiscal, il sera indispensable d’associer Fabien Blondelot, avocat en règlement des contentieux qui dispose d’une solide expérience dans la défense de ces dossiers.
Quel accompagnement proposez-vous en matière fiscale ? SK : Nous conseillons les entreprises, leurs dirigeants dans leurs stratégies fiscales et patrimoniales avec nos collègues en droit des sociétés Céline Milandre et Olivier Halley. Cette synergie est essentielle, elle permet de comprendre les enjeux de nos clients et d’apporter des réponses adaptées. SV : Nous assistons également les contribuables au cours des opérations de contrôle, pour le suivi de leurs contentieux fiscaux. Ma connaissance des services de l’administration est un véritable atout.
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Tismail
sauvé par Mask in France Le dernier fabricant de chaussettes de Troyes s’est lancé juste à temps dans la fabrication de masques. Une vraie bouffée d’oxygène pour le créateur de La chaussette de France. Benoît Seguin dans l’atelier de Tismail qui a tourné à plein régime pour fournir des masques aux Aubois à la sortie du premier confinement.
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out était à l’arrêt en mars. Puis Tismail a retroussé ses manches pour mettre au point, très vite, un masque filtrant qu’il pourrait fabriquer très vite sur ses métiers de bonnetiers. Tout va aller très vite et redonner des ailes à l’entreprise. « C’est une année particulière, mais nous ne sommes pas les pires », confie Benoît Seguin, le patron de l’entreprise textile troyenne Tismail. Comme beaucoup, il a été contraint de fermer ses ateliers de la rue Maurice-Romagon du jour au lendemain.
in France existe toujours, la demande s’est estompée. « Il y a eu une effervescence autour du made in France et très vite, on est retombé dans les travers du textile à vouloir se fournir en Asie », regrette-t-il. Pour autant, Benoît Seguin tend le dos tant l’évolution de la crise sanitaire est incertaine. Si son activité a échappé au deuxième reconfinement, l’avenir reste fragile. La fermeture des magasins d’habillement et des rayons textile dans les grandes surfaces en novembre a été un nouveau coup d’arrêt.
« Mask in France a vraiment sauvé Tismail »
Incertitudes autour de la saison hivernale
Grâce au soutien des élus locaux et des collectivités, la marque créée spécialement pour l’occasion, Mask in France, a produit 500 000 pièces en trois mois. « Mask in France a vraiment sauvé Tismail. On a su se réinventer en 72 h pour sauver l’usine », confirme le jeune chef d’entreprise. « Ça a été un travail d’équipe extraordinaire où chacun a pu se remettre en question. Les gens ont travaillé sans compter. Ça a été une vraie aventure sur le plan individuel et industriel. Ça se trouve, dans quinze ans, on en parlera de façon positive ! Sans cela, nous anticipions moins 20 % sur l’activité avec des menaces sur une dizaine d’emplois. Résultat, aujourd’hui, nous sommes au niveau d’une année normale. On a du travail. » Vite montée, l’activité masques s’est vite finie le 11 mai. Si Mask
Heureusement, il travaille beaucoup avec des marques qui font du digital – Décathlon, Armor Lux… – ce qui lui permet de poursuivre son activité. Il vient également de lancer le site lachaussettedefrance.fr « pour se réinventer sur la façon de capter les gens ». Mais la saison n’est pas terminée. « 40 % de notre chiffre d’affaires sont sur les mi-bas de ski et on n’est même pas sûr que les stations de ski vont rouvrir », craint le chef d’entreprise. « Il faut se bouger et réfléchir. Ça demande beaucoup d’énergie et de remise en question. » Chez Tismail, on sait faire ! Willy Billiard
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Une usine de campagne grâce à BioSerenity
Symbole de la réactivité de l’Aube, une usine de campagne a été mise en place en quelques jours pour répondre à la demande massive de masques chirurgicaux et FFP2.
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bjectif : 500 000 masques produits dans l’Aube chaque jour. Durant le premier confinement, le chiffre apparaît astronomique. BioSerenity, l’entreprise spécialisée dans le textile médical, s’en est pourtant donné les moyens en construisant une usine de campagne. Pour ce faire, elle a répondu à l’appel du gouvernement afin de créer massivement des masques chirurgicaux et FFP2. Des masques exclusivement destinés aux hôpitaux et, pour cause, tout le projet a été rendu possible par une commande de l’État à un prix, 47 centimes d’euros le masque, ce qui permet d’amortir l’investissement. Cette activité a pris ses quartiers dans les locaux de l’entreprise Levisys, installée à la technopole de l’Aube à quelques dizaines de mètres du siège de BioSerenity. L’usine étant pratiquement vide, l’installation des machines venues de Chine a pu se faire sans délai. Une belle réussite qu’Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d’État auprès de Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, est venue saluer fin mai. Quand la crise des masques était déjà en train de s’écrire au passé…
EMO relance les surblouses lavables EMO, à Troyes, a lancé de son côté des masques tricotés en 3D sur ses métiers. Une production arrivée toutefois un peu tard. En revanche, ses surblouses sont arrivées à point nommé. Dans les hôpitaux, la surblouse est souvent en intissé jetable. Avec la crise du Covid-19, il y a eu pénurie et la porte s’est ouverte pour des blouses lavables. L’hôpital de Châlons-en-Champagne a été le premier à passer commande. EMO avait le produit en catalogue grâce à sa marque Pauline et Manon qui propose une gamme pour les Ehpad. Une première suivie de celle de l’hôpital de Troyes. « C’est du 100 % local. On travaille avec Aube tricotage et Bugis pour le jersey et la Sotratex pour la teinturerie. Par rapport au non tissé venu de Chine, ça a un sens. Nos salariés versent des cotisations qui financent l’hôpital », insiste le patron d’EMO qui s’étonne toujours que pour des gains de quelques euros, quelques centimes d’euros parfois, par pièce, on préfère acheter des productions étrangères. La surblouse d’EMO est commercialisée à 14,50 € HT. Une surblouse textile fabriquée au Bangladesh est vendue en France 12 €.
L’usine de masques de BioSerenity avec des machines chinoises, au mode d’emploi en chinois, qu’il a fallu dompter, vu leur cadence de production.
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Le textile technique de Compositex
Le contrecollage, une technique qui permet d’additionner les propriétés des textiles techniques, et de proposer des solutions innovantes, notamment contre le virus.
dans la course
Fort d’une longue expérience dans les masques, le spécialiste aubois du contrecollage a mis au point un tissu filtrant, léger et respirant.
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ompositex, fabricant de textiles techniques à Rosières-près-Troyes, connaît parfaitement la problématique des masques. « Pendant 20 ans, nous avons fourni l’usine de Plaintel en Bretagne, jusqu’à 5 000 m2 par mois », souligne Christian Bricout, président de Compositex. Cette usine, fermée en 2018, était la grande usine de fabrication de masques en France (dont FFP2 et FFP3). Compositex fournissait les joints des masques les plus filtrants. « Pour assurer l’étanchéité, pour le confort, pour absorber la sueur », détaille Christian Bricout. Et, surtout, chez Compositex, on a une capacité d’innovation remarquable. L’entreprise de 15 salariés a en stock 350 matériaux souples. En les combinant, elle propose des solutions pour l’automobile, l’aéronautique, le médical ou encore l’hygiène. Une intelligence des matériaux qui lui donnait toute légitimité pour proposer un tissu lavable, léger, filtrant et respirant. « Nous additionnons les fonctionnalités des matériaux pour arriver au meilleur compromis », explique Guillaume Bricout, directeur général.
Avec la complicité de Medistyl Compositex, qui a travaillé avec l’atelier de confection Medistyl à Saint-André-les-Vergers, a ainsi mis au point un tissu en trois couches polyamide et polyester contrecollées. « Le contrecollage en lui-même améliore la filtration », observe Guillaume Bricout. Les colles sont évidemment inoffensives, tout comme les fibres qui sont classées Oekotex.
À la fin du premier confinement, c’est l’euphorie. L’entreprise peut produire en quantité et elle le fait. Elle décroche une commande pour un million de masques. Le produit a été sélectionné par un fabricant de taille nationale, déjà client de Compositex, qui va se mettre à faire des masques en quantité industrielle.
Medistyl, avec ce tissu, a fabriqué un masque type canard (comme les FFP2). Un masque sans couture au milieu pour ne pas fragiliser la barrière. Le masque a été classé par la Direction générale de l’armement en catégorie 1 avec une filtration pour le porteur évaluée à 94,5 % pour les particules à trois micromètres (et même à 94,3 % pour celles à un micromètre). Surtout, le masque offre une respirabilité remarquable : 547 L.m-2.s-1. Là où les meilleurs masques en textile de catégorie 1 plafonnent à 250. Le masque, de surcroît, est plus léger à 10 grammes. Cerise sur le gâteau et, pas des moindres au quotidien, le séchage, après lavage, est au moins deux fois plus rapide.
Ce sera hélas un feu de paille. Comme pour les masques textile. Compositex a néanmoins développé une autre solution innovante. Un film antiviral qui peut être déposé sur de nombreux supports, comme un intissé. Son avantage : certifié ISO, il garantit 90 % de charge virale en moins au bout d’une heure seulement. Face au virus, le textile technique n’a pas dit son dernier mot. Bruno Dumortier
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Illicco,
l’application qui tombe à pic Illicco, c’est une application mobile qui permet de se faire livrer à domicile les produits de commerces locaux. En pleine épidémie, elle a été adoptée illico !
Kevin Regnault et Romain Rui ont d’abord convaincu neuf commerces locaux puis, en novembre lors du deuxième confinement, la Ville de Troyes a fait appel à leur service pour équiper, potentiellement, tous les commerçants !
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annonce du déploiement d’Illicco, l’application mobile auboise qui permet de livrer les commerces du marché des halles à Troyes, a eu un effet immédiat. Le week-end suivant l’article paru dans l’édition de L’Est éclair et Libération Champagne, l’application a été téléchargée 300 fois. « Pour les premiers paniers, les Vergers de Saint-Julien ont bien cartonné, la Boucherie moderne également », souligne Kevin Regnault, l’un des deux créateurs. Pour parvenir à être rentable, le chemin sera long, mais lui et Romain Rui ne manquent pas d’optimisme.
la livraison collaborative (un client livre plusieurs voisins) fait aussi son petit bonhomme de chemin. Illicco a débuté avec cinq commerçants, avec un objectif à atteindre entre vingt et trente. « L’idée était de s’appuyer sur cinq commerces variés, réputés et centralisés sur le marché des halles », ajoute Romain Rui. Quatre nouveaux commerces ont rejoint l’aventure depuis le lancement. Les premiers commerçants ont-ils été compliqués à convaincre ? « À convaincre, non, à former, oui ! » glisse Romain Rui dans un sourire. Il y a eu quelques couacs au départ, notamment pour que les commerçants mettent leur stock à jour sur la plate-forme après les commandes, mais « on se rend compte qu’on y arrive avec de la pédagogie », glisse Romain Rui. « Le back-office (l’interface permettant au commerçant de gérer son magasin en ligne, NDLR) est très simple, c’est trois boutons ! » martèle Kevin Regnault. « La survie des commerces passera par le multicanal », est persuadé Gilles Burysek. Le deuxième confinement leur a rappelé cruellement ce besoin. Lors du deuxième confinement, Illicco a d’ailleurs été choisi par la Ville de Troyes pour les aider à passer au « click and collect ». L’application ne pouvait pas rêver de meilleur lancement.
Trois sources de revenus « Le Covid a aidé. Beaucoup de commerçants ont bricolé des systèmes de livraison de façon artisanale. La période est très favorable, avec une volonté de revenir au local », a constaté Gilles Burysek, du Rucher créatif, qui donne des conseils aux deux jeunes entrepreneurs. Pour conquérir le marché, Illicco mise sur trois sources de revenus : une commission négociée avec le commerçant prise sur le montant du panier ; un abonnement pour la location de la tablette numérique qui sert à gérer les commandes ; et la livraison chez le client (3,99 € dans un rayon de 10 km au maximum). « Pour l’instant, c’est nous qui faisons les livraisons, mais, à terme, ce serait des livreurs auto-entrepreneurs, un système de type Deliveroo », souligne Romain Rui. L’idée de développer
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Distrame
La caméra thermique permet de contrôler rapidement la température de nombreuses personnes. Une technologie qui peut être réutilisée...
optimise les contrôles de température
Fournir des appareils de mesure, c’est le métier de Distrame. Avec le Covid-19, il propose une gamme d’appareils pour faciliter les contrôles de température corporelle.
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esurer la température à l’entrée de l’entreprise, du centre commercial ou de tout lieu recevant du public est l’un des gestes pour faire obstacle au coronavirus. Chez Distrame, spécialiste de la métrologie, qui a malheureusement perdu cette année son fondateur, Michel Vignal, victime du Covid-19, on a lancé dès mars une gamme complète pour répondre à ce besoin. Parmi les appareils, il y a bien sûr le thermomètre infrarouge. Celui de Distrame prend la température à 15 centimètres du front. C’est bien, mais c’est assez lent et répétitif et il faut disposer d’une personne à plein-temps pour prendre les mesures. Chez Distrame, on met plutôt en avant les caméras thermiques. Les deux modèles proposés sont étalonnés pour prendre les températures entre 30 et 45 ºC. Grand avantage, elles mesurent en continu la température et, surtout, elles la prennent à 1,5 ou 2 mètres de distance. Ce qui sécurise l’opérateur. Avec deux modèles, le premier nécessite toujours un opérateur. On va plus vite que le thermomètre, mais cela reste chronophage et il faut aller au-devant des visiteurs. La seconde caméra, cinq fois plus chère, peut fonctionner toute seule. Communicante, elle transmet ses observations à un PC ou un smartphone. Elle donne l’alerte dès qu’une anomalie est constatée. « C’est ma préférée », explique Guillaume Pescheux, ingénieur commercial chez Distrame. Installée sur un trépied, elle peut être placée dans un sas ou dans un couloir.
« On a d’autres solutions, mais surtout pour des centres commerciaux importants ou des aéroports », explique Guillaume Pescheux. Au catalogue, on compte des caméras fixes à large spectre (prise de température de la foule jusqu’à 9 mètres et près de 4 mètres de largeur) et même des portiques de sécurité qui contrôlent en même temps métaux et température. Mais là, on est au-delà de la gestion de crise et sur d’autres tarifs. Pour faire face à la crise actuelle, Guillaume Pescheux recommande plutôt les solutions facilement transportables, démontables et… réutilisables facilement. « C’est un investissement, concède-t-il, mais on pourrait en avoir besoin à plusieurs reprises. »
Des bornes d’autocontrôle ou de contrôle d’accès Avec un avantage et un inconvénient: tout le monde y passe. Même s’il vaut mieux marquer un arrêt devant la caméra pour une mesure optimale, toutes les températures des personnes passant devant elles sont prises en temps réel. Rassurant d’un côté, très inquisiteur de l’autre. Ou alors, il faut placer la caméra sur le côté et inviter les visiteurs à se faire mesurer. Dans ce registre, Distrame propose aussi des bornes qui, sans contact, mesurent la température des personnes qui se présentent devant elles. Vendues pour être posées sur un présentoir ou avec un totem, elles permettent de mettre en place un autocontrôle de la température à l’entrée des locaux. « L’appareil émet un message vocal. Il peut aussi détecter l’absence de masques et le recommander », observe Guillaume Pescheux. Cet appareil peut aussi servir de contrôle d’accès. Il est capable de communiquer avec une porte automatique ou un tourniquet et en commander l’ouverture.
Bruno Dumortier
Les ultraviolets pour terrasser le virus Distrame propose aussi deux gammes d’appareils aux ultraviolets pour éliminer le virus. La première, ce sont les désinfecteurs de surface. Sur chariot ou manuportable, ces désinfecteurs permettent de tuer tous les virus sur les surfaces exposées. La seconde gamme, ce sont les purificateurs d’air. Toujours basés sur la technologie ultraviolet, ils permettent de tuer les virus dans des espaces de 20 à 200 m² selon leur puissance. Avantage, outre le virus, l’appareil tue tous les germes et toutes les odeurs.
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Larbaletier
en mode start-up contre le Covid Pour désinfecter les chariots de supermarché, Larbaletier a mis au point une rampe de désinfection durant le premier confinement. Et plein d’autres solutions.
L‘
arche de désinfection automatisée pour chariots de supermarché a été mise au point par Larbaletier en plein confinement. Elle a été adoptée immédiatement par le centre Leclerc de La Belle-Idée à Romilly-sur-Seine, puis par d’autres supermarchés du département avant de conquérir la France. Il faut dire que la désinfection du chariot, sans contact, par le client, devant ses yeux, rassure pleinement. Bien plus que les coups de lingettes donnés par les clients, comme ils peuvent. « On se demande toujours si cela a été fait et bien fait », observe Christelle Choiselat, directrice des ressources humaines de Larbaletier. Un problème qui a conduit à l’innovation.
payez avec votre carte, vous ne pouvez pas la récupérer sans toucher la machine. Là, si vous faites au préalable un petit trou dans votre carte, vous la reprenez sans souci ». Et il y a plein d’autres fonctions, dont ouvre-bouteilles évidemment, et même des fonctions cachées ou… à inventer. Déclinés en porte-clés, ces ouvre-portes sont appelés à durer. Une borne-totem a aussi été mise au point. Elle rassemble informations de sécurité, gel hydroalcoolique, distributeur de masques et… poubelle ! Un touten-un bien visible comme on le fait dans l’industrie, comme on le fait dans l’usine de Fontaine-les-Grès.
Des parois faciles à installer
Innover pour les clients
Très engagé dans l’environnement avec ses bornes de recyclage automatique, Larbaletier a aussi mis en place deux autres lignes de produits. La première, en partenariat avec Actuplast, le Troyen, ce sont des parois de plexiglas amovibles, transportables et qui pourront être réutilisées. Le tout avec un minimum de matière. Le plexiglas fait 3 mm d’épaisseur. Le pied en aluminium assure la stabilité. Le tout reste léger, sans vis et se monte en quelques secondes. Proposé aux clients, le produit a vite été mis en avant sur une boutique en ligne pour soulager le service commercial. De 57 à 75 € HT, le produit est loin des standards de Larbaletier. La « start-up » Larbaletier est en réalité une usine de 150 personnes (dont 138 CDI) qui conçoit, fabrique et installe au quotidien des projets d’implantation de magasins qui vont de 5 000 à 155 000 €. Et l’essentiel reste évidemment là : « On est très content de ce qu’on a fait contre l’épidémie, souligne Olivier Choiselat. mais l’essentiel dans tout ce qu’on a mis au point contre l’épidémie, c’est que cela nous permet de maintenir le lien avec nos clients ».
« Il faut dire que l’usine était vide. Tous nos clients à l’arrêt, on s’ennuyait un peu. Le sujet principal pour nous, c’était de trouver le moyen de rester en contact avec nos clients, les aider pour ne pas perdre la relation », explique Olivier Choiselat, président de Larbaletier. Très vite, avec une petite équipe, Larbaletier s’est remobilisée et s’est réinventée comme une start-up. Et pas n’importe quelle start-up puisque Larbaletier, en guise d’imprimante 3D, dispose de son parc industriel de machines à découpe laser. « On la programme, elle tourne la nuit », observe Olivier Choiselat. Et le lendemain matin, ce n’est pas une petite pièce plastique qui a été imprimée, mais des centaines de pièces en métal qui sont prêtes. Et voilà comment Larbaletier a mis au point des ouvre-portes en métal, dont chaque modèle recèle de multiples fonctions. « Avec celui-ci, vous pouvez vous rendre dans les toilettes d’une aire d’autoroute sans rien toucher : c’est la forme exacte », explique Olivier Choiselat qui, détail suprême, a fait ajouter un petit pic sur l’ouvre-porte : « Quand vous faites le plein et que vous
Bruno Dumortier
Un des prototypes de l’arche de désinfection de chariot mise au point dès le premier confinement grâce aux technologies maîtrisées par Larbaletier.
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La belle année des circuits courts dans l’Aube
Drive fermier, magasins de producteurs, points de retrait à la ferme, les circuits courts aubois ont su jouer de leurs atouts pendant la crise du coronavirus.
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vec l’été, ce n’était pas le retour à la normale. C’était plutôt normale sup’. Les circuits courts de l’Aube, qui ont su profiter du confinement pour aller chercher une clientèle qui ne les fréquentait pas, sont redescendus de leur nuage avec le déconfinement. Mais pas totalement. Ils ont conservé, avant l’été, un rythme de vente supérieur à celui qu’ils avaient avant la pandémie. « On a l’impression d’avoir baissé mais c’est parce qu’on a été tellement en surrégime », assurait alors Damien Vuibert, du Palais fermier de Grange-l’Évêque. « Avant le confinement, on était entre 150 et 180 commandes par semaine », expliquait t-il. « On a frôlé les 400 commandes pendant le confinement et, aujourd’hui, on est entre 230 et 260. On est quand même sur des niveaux qui sont élevés. » Même schéma pour le Drive fermier de l’Aube. Le circuit court en ligne, qui commençait à marquer le pas l’année dernière (lire ci-dessous), est passé de 123 paniers par semaine, en moyenne sur l’année 2019, à 267 commandes le 20 mars, pour le premier retrait de panier en période de confinement. À ce moment-là, le président du Drive, Fabien Renard, prévenait : « Jusqu’à 300 commandes, on va y arriver… » En réalité, le Drive a réalisé des semaines à plus 400 commandes en plein mois d’avril.
Vers l’infini et au-delà ? Et pourtant, les circuits courts de l’Aube ne sont pas forcément dimensionnés pour répondre à une telle demande. Au-delà même des questions de disponibilité des produits (en avril, Cédric Guyot, du Jardin du père Guyot à Rumilly-lès-Vaudes, évoquait ainsi « une plantation de salades qui devrait nous durer une semaine » et qui « part en deux jours »), il y avait aussi les questions logistiques. Chez Cédric Guyot, « ça a commencé une semaine avant le confinement. C’était un truc de dingue, quatre à cinq fois ce qu’on faisait en temps normal ! » Victimes de leur propre succès, les circuits courts voyaient les files d’attente s’allonger. « On avait une heure de queue en permanence pour accéder à la boutique », assure l’exploitant de Rumilly-lès-Vaudes, qui a aussi dû subir « deux cambriolages en quinze jours, au magasin et au distributeur en libre-service » de Saint-Parres-lès-Vaudes.
La météo a été de la partie Pour le Drive fermier, l’existence de quatre points de retrait dans le département a permis d’éviter une trop grande congestion au point de retrait historique, à Saint-André-les-Vergers. Déjà, au mois de mars, Fabien Renard s’inquiétait de la disponibilité des caisses pour préparer les commandes. « En temps normal, on
en aurait racheté, assurait-il alors, mais comme les commerces sont fermés, on a dû réorganiser notre livraison. » La vigneronne Stéphanie Lassaigne a prêté des caisses de vendanges pour assurer le coup. Et la météo a aidé : « Le temps était magnifique, on pouvait trier les caisses à l’extérieur », explique Damien Vuibert. Pour son magasin aussi, le temps « était idéal, assure-til, parce que les gens qui attendent trois quarts d’heure pour récupérer leur panier, s’il avait plu, ça n’aurait pas été pareil… »
Contraintes sanitaires Et puis, il ne faut pas oublier les contraintes sanitaires imposées par la pandémie. Damien Vuibert en rit aujourd’hui, mais il a pris la chose très au sérieux : « Avec vingt personnes à travailler ici, on avait l’impression que si quelqu’un tombait malade… J’ai mis
Le Drive fermier de l’Aube, en chiffres, avant le confinement du printemps 2020 Commandes : 123 paniers par semaine en 2019, contre 125 en 2018, 119 en 2017, 111 en 2016 et 100 en 2015. Le nombre de commandes peut varier fortement d’une semaine sur l’autre. Selon la période, il peut y en avoir de 70 à 162. Une baisse plus importante était attendue avec l’ouverture du magasin de producteurs de
Saint-Parres-aux-Tertres, les membres du Drive estiment donc avoir bien géré une année charnière. Panier moyen : 45,41 € en 2019, en progression de 3,2 % (44 € en 2018, 42,72 € en 2017, 41,30 € en 2016 et 38 € en 2015) Chiffre d’affaires : 264 000 € en 2019.
Points de retraits : quatre points de retrait depuis 2019. La ferme Triaulaire, à SaintAndré-les-Vergers, est le premier en volumes (88 commandes en moyenne par semaine) comme en antériorité. Beauvoir-sur-Sarce (11,6 commandes en moyenne), Champ-sur-Barse (12,6) et Fouchères (11,2) ont été ouverts par la suite.
PUBLI-INFORMATION
TRANSGALLIA EST ARMÉ POUR L’APRÈS-COVID
Damien Vuibert : « Les gens ont repris leurs habitudes ».
Oubliez la frustration de 2020, place à l’optimisme pour 2021 ! Comme penser à se remettre à voyager. Cela tombe bien, Transgallia se prépare pour offrir à sa clientèle de belles destinations.
Une belle santé financière En effet, Transgallia a su faire face à une crise à la fois sanitaire et économique. En effet, l’entreprise peut s’appuyer sur une solide réserve financière s’expliquant par plusieurs facteurs : les actionnaires ont touché très peu de dividendes ces vingt dernières années, les résultats financiers sont en perpétuelle croissance, son statut d’adhérent actif du réseau Selectour, numéro 1 en France, garantit une protection totale de ses clients à tous niveaux, et enfin en proposant une offre diversifiée permettant de rebondir plus facilement en proposant par exemple plus de 200 formules rien que sur la France.
Assurance spéciale Covid
Le retour aux habitudes
Destinations de rêve
Malgré leurs difficultés logistiques, les circuits courts ont réussi leur pari : proposer des produits de qualité au maximum de clients. « Ça s’est géré, souffle Damien Vuibert, on ne sait pas comment, mais ça s’est géré. » Au Palais fermier, même les ventes additionnelles ont explosé pendant le confinement. Les farines de la ferme de la Fringale, par exemple : « Avant, on en vendait entre 10 et 15 kg par semaine, on est passé à 100 kg par semaine, avec des limitations pour pouvoir servir tout le monde. » Et après ? « C’est revenu à 10 ou 15 kg », répond Damien Vuibert. Mais après, tout était « rouvert » : « Les gens ont repris leurs habitudes. » Pour Cédric Guyot, la chute des ventes n’est pas venue tout de suite avec le déconfinement. Elle s’est faite la première semaine de juin, même s’il assure avoir noté « une première décrue » avec la réouverture des marchés. « Les petits producteurs, qui pensaient qu’ils allaient être reconnus, je leur dis de ne pas s’enflammer. C’était un petit Eldorado mais ça n’a même pas été jusqu’en septembre. »
La riche biodiversité du Costa Rica, l’authenticité de l’Ouzbékistan, la possibilité de nager avec les raies mantas et les dauphins sauvages en Australie. Ou encore partir en croisière d’expédition dans l’Arctique secret, accompagnée de guides-naturalistes, à la rencontre des Inuits et de la faune polaire se prélassant sur la banquise ou jouant dans le sillage de votre navire. Tels sont les exemples de voyages proposés par Transgallia. Alors pourquoi attendre ?
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Business Sud Champagne accélère
Après avoir lancé le pôle d’excellence de la maille 4.03, la jeune agence de développement économique s’est lancée dans une démarche d’attractivité territoriale.
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d’outils pour y répondre. Le reste, ce sera évidemment aux enusiness Sud Champagne (BSC) accélère. Malgré le treprises de le faire. Covid, qui l’a obligé à se détourner en partie de ses missions pour venir en aide aux entreprises structurantes en Donner une image positive du territoire difficulté, elle a pu lancer cet été le pôle d’excellence de la Maille 4.03. « On avait déjà rencontré tous les acteurs et on a eu la Sur les autres filières, comme la logistique, BSC suit plusieurs chance que Petit Bateau cherche à retrouver un ancrage territodossiers. Ils pourraient se concrétiser très vite. « Ça bouge », rial. Puis Lacoste nous a rejoints. Avec eux, le pôle d’excellence confirme Valérie Schwarz. L’Aube, avec le parc logistique, est est vraiment sur les rails », se réjouit Vaévidemment particulièrement bien placée lérie Schwarz, la directrice de l’agence de pour attirer de nouveaux projets d’enverdéveloppement économique pour l’Aube gure. Les 5 enjeux du textile et la Haute-Marne. Et il y a tous les autres. Ceux aussi qui ne Tous les adhérents de l’Union des insont pas particulièrement ciblés mais qui 1 - Créer un campus dustries textiles (UIT) sont également pourraient venir. À ceux-là, il faut réussir « open innovation » pour stylistes parties prenantes, tout comme l’IFTH à leur donner envie. C’est pourquoi BSC, et start-up à Troyes (Institut français du textile et de l’haen fin d’année, a lancé une démarche d’at2 - Rendre la filière éco-responsable billement), le pôle européen du chanvre, tractivité territoriale. Avec l’aide d’un ca3 - Renforcer les performances l’UTT, Yschools. Et bien entendu tous les binet spécialisé, le territoire devrait ainsi industrielles et commerciales institutionnels. développer des outils pour se distinguer. 4 - Redensifier la filière textiles Pour quoi faire ? « Nous avons défini « Ce n’est pas strictement économique, 5 - Communiquer sur l’excellence cinq enjeux. C’est très concret, c’est très c’est une image plus générale du territoire de la maille 4.03 ambitieux. Nous allons relancer une vraie que l’on veut définir. Quand on va chercher dynamique dans l’industrie textile », se à faire venir des industriels, cette image, félicite Valérie Schwarz. Les acteurs auelle compte », souligne Valérie Schwarz. bois, surtout, ont repris l’habitude de se parler. En soi, c’est déjà Le travail, en concertation avec les acteurs économiques, devrait un pas décisif. aboutir début 2021. « En sortie de crise du Covid, on sera alors La grande aventure des masques a aussi accéléré les choses. prêt à commencer et lancer la dynamique. On a beaucoup travaillé Avoir, dans l’Aube, une filière textile complète, capable de tricosur l’endogène. Il faut maintenant aller nous faire connaître ». ter, teindre, confectionner et, même personnaliser les producBruno Dumortier tions est un avantage concurrentiel énorme. Et malheureusement mal exploité. « Il y a un vrai besoin, une vraie attente autour du made in France, L’équipe de BSC et les entreprises troyennes veulent refaire autour de la responsabilité environnementale », souligne Valérie de Troyes la place forte du textile made in France. Schwarz. Le pôle d’excellence l’a bien identifié et devrait se doter
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10/2020 – H39412 – Édité par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de Champagne-Bourgogne. Société coopérative à capital variable, agréée en tant qu’établissement de crédit, siège social : 269 Faubourg Croncels - 10000 Troyes - 775 718 216 RCS Troyes. Société de courtage en assurances immatriculée au Registre des Intermédiaires en Assurances sous le n° 07 019 188. Crédit photo : Getty Images
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Jean-Yves Dichamp : « L’ADN du verrier tient au métier du verre. Le verre, c’est un matériau qui, pour nous, a une âme. On le travaille en profondeur, on le modèle. »
Dichamp :
miroitier depuis cinq générations À 42 ans, Jean-Yves Dichamp, 5e génération de verriers à la tête de la PME, dirige la dernière miroiterie auboise.
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inie la Miroiterie de verres et glaces bombés ! C’était en 1893, et Mme Barbie, épouse Dichamp, ne sait pas encore qu’elle est la première d’une longue lignée. Comme bon nombre d’agriculteurs corréziens, les Dichamp sont montés à la capitale faire les bougnats, vendant charbon et vins. Mme Barbie, elle, passe du vin au verre. Quatre générations de verriers suivront ses traces. Après Camille Dichamp, son fils Robert est contraint de déménager pour laisser la place à l’hôpital des Quinze-Vingts.
En 1966, il décide de saisir une opportunité en reprenant la vieille miroiterie troyenne Imperatori. « Mon grand-père Robert avait forcé mon père Jacques à reprendre la société. Mais mon père m’a toujours dit de faire autre chose. J’ai fait du droit. Mais, moi aussi, j’avais la fibre », commente Jean-Yves Dichamp, 42 ans, qui a repris les rênes en 1992. « Le verre, c’est un matériau qui, pour nous, a une âme. On le travaille en profondeur, on le modèle », explique le techniverrier. Au-dessus de son bureau, trône un superbe verre fusionné avec des plumes en inclusions métalliques. « C’est un échantillon monté dans un garde-corps pour la Caisse d’Épargne de Vichy. C’est du verre fusionné à plat, bombé puis assemblé en feuilleté », précise le chef d’entreprise qui supervise treize salariés polyvalents et très motivés. « C’est un métier compliqué. Il faut être attentif en permanence : le verre peut couper comme un rasoir…» explique ce « Dichamp 5e génération » qui pérennise une belle réputation.
Du Louvre jusqu’à Ducasse Depuis un siècle, les miroitiers ont façonné quelques verres prestigieux. « Les garde-corps de l’escalier hélicoïdal de la pyramide du Louvre ont été réalisés par mon père. Toute la miroiterie du dôme du Panthéon sort de chez nous. C’était en 2016, un petit marché de 300 000 € », note avec humour Jean-Yves Dichamp qui a livré l’an passé trois nouveaux volumes pour le lustre de l’Opéra-Comique de Paris. « Avec la ferronnerie rémoise Mazenc, on a travaillé aussi sur l’orangerie, la serre et la véranda du château de Voltaire, à Ferney, en Suisse. Ce sont des formes sur mesure avec des spécificités techniques et un rendu esthétique de verre ancien 1900. Notre savoir-faire, insiste-t-il, c’est le verre sur mesure et compliqué. On travaille pour les particuliers comme les Monuments historiques ou les professionnels du bâtiment. On peut faire des tablettes de frigo, de tables basses ou des inserts de cheminée.» Artisanale et centenaire, sa petite entreprise, qui affiche près de 1 M€ de chiffre d’affaires, a réalisé l’an passé une superbe commande : un verre bombé pour l’entrée de la brasserie Champeaux d’Alain Ducasse, sous les halles de Paris. Thierry Péchinot
02 MADE IN AUBE
Fränkische
confirme sa place de leader Spécialiste historique du tube annelé, devenu leader du traitement des eaux pluviales, Fränkische connaît une croissance à deux chiffres.
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ès la fin du confinement, Fränkische France à Torcyle-Grand, a connu « un vrai stress ». Et pour cause : tout va à merveille ! Si bien qu’il faut encore augmenter la production, accroître la cadence des livraisons. Un vrai défi pour toute l’équipe qui a vécu trois mois records cet été. « Sur juin, juillet et août, c’est 30 % d’activité en plus ». Sur le parc de l’usine, les stocks ont parallèlement chuté de 30 %. L’usine a beau tourner à plein régime, impossible de les reconstituer. Des livraisons sont même organisées depuis la maison-mère allemande pour assurer les livraisons en temps et en heure. Fränkische avait heureusement fait le pari du maintien de la production durant le confinement. Un pari gagnant, d’autant que, par un concours de circonstances, un grand fournisseur du bâtiment pour lequel travaille Fränkische a continué à travailler quand son grand concurrent avait décidé de tout arrêter. Fränkische, qui emploie aujourd’hui 60 personnes, embauche et va encore embaucher. Six personnes au moins cet automne. Fränkische France, en 2013, juste après l’ouverture de l’usine à Torcy, réalisait 17 M€ de chiffre d’affaires. En 2019, elle a réalisé 29 M€. La croissance est à deux chiffres. « Et nous augmentons notre résultat», se félicite le PDG Yann Nedellec. Le tout, sans augmenter les émissions de CO2 grâce au recours à une matière première recyclée. 85 % des plastiques qui sortent de l’usine sont fabriqués à partir de produits recyclés. « Et ils sont à 100 % recyclables», insiste Yann Nedellec. Devenu ainsi leader de la gestion des eaux pluviales en France, Fränkische vient de lancer un site dédié à cette activité, intitulé « partenaires durables et responsables pour la gestion des eaux pluviales ». Ses innovations techniques ont fait mouche. Son engagement dans le développement durable lui donne aujourd’hui une longueur d’avance alors que les grandes métropoles viennent de se doter de nouvelles majorités extrêmement sensibles aux questions environnementales et à la gestion de l’eau.
Un prix pour les collaborations avec les start-up « On étoffe notre savoir-faire mois après mois », se réjouit Yann Nedellec. Fränksiche travaille en partenariat avec des start-up françaises pour la gestion digitale des bassins. Une coopération
d’ailleurs saluée par un prix en octobre : celui de la collaboration la plus inattendue remis par Le village by CA. Fränkische a en effet adapté l’usage d’une jauge électronique développée pour les cuves à fuel à ses bassins d’infiltration des eaux pluviales. « Fer de lance » dans son métier, Fränkische France a aussi l’autorisation de la maison-mère pour s’attaquer aux marchés francophones. Et elle ne s’en prive pas. En Suisse, au Maroc, et, dernièrement, au Canada, Fränkische a pris ses marques. Si bien que 8 % du chiffre d’affaires sont déjà réalisés à l’export. Et ce
Des solutions de gestion durable des eaux pluviales
Yann Nedellec, PDG de Fränkische, devant les ruches de l’usine
Le métier principal de Fränkische, c’est la gestion des eaux pluviales. La collecte des eaux, bien sûr, mais aussi et surtout la fabrication de bassins de rétention et d’infiltration. Avec un système de blocs creux en plastique qui s’emboîtent les uns dans les autres, le Rigofill, Fränkische permet de construire des bassins de toute taille. Une première étape à laquelle la société a ajouté de nombreuses améliorations qui font la différence. Certaines en interne, d’autres qu’elle est allée chercher chez des partenaires. La dernière en date, c’est l’emploi de l’aquatextile oléo-dépolluant « Geoclean Azure », de Tencate Acquavia,
PUBLI-INFORMATION
ARDANTE ANNONCE LE LANCEMENT DE SA « STATION », PREMIER DRIVE DE GRANULÉS DE BOIS DANS L’AUBE.
La fabrication de tuyaux annelés pour le drainage agricole a été très dynamique cette année
Bruno Dumortier
une société française basée à Bezons, dans le Val-d’Oise. Placé autour du bassin, l’aquatextile fixe et biodégrade naturellement les hydrocarbures présents dans les eaux de ruissellement. Sans entretien ! Mais Fränkische, c’est aussi et toujours le tube annelé. Celui qui sert de gaines électriques, qui permet de collecter les eaux. Celui aussi, métier historique de Fränkische, d’assurer le drainage agricole. Un marché qui tire lui aussi la production de l’usine de Torcy. Des concurrents ont disparu et le marché, en dents de scie, s’avère dynamique. Quand tout va bien...
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71, avenue Maréchal Leclerc 10120 St-André-les-Vergers 03 25 43 81 21
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n’est qu’un début. Le Canada est un marché très prometteur. Et d’autres contacts ont été pris en Afrique. Pour suivre la cadence commerciale, il va falloir investir. Dans l’usine de Torcy, un « investissement productif » aura lieu début 2021. D’ici à quelques années, un autre agrandissement est même envisagé. Une croissance externe est envisageable. Tout est sur la table. « Un vrai stress », mais un bon stress !
Après avoir démocratisé le chauffage à granulés de bois en Champagne Ardenne, Ardante innove une nouvelle fois en lançant son nouveau service de distribution de chauffage neutre en Carbone. Avec plus de 1,1 million d’utilisateurs d’appareils de chauffage à granulés de bois recensés en France en 2020, Ardante souhaite faciliter l’accessibilité du combustible aux utilisateurs tout en réduisant leurs déplacements pour s’approvisionner. Nommée « LA STATION », la version pilote de ce distributeur est lancée depuis ce mois de novembre sur le parking de son siège social situé 71, avenue Maréchal Leclerc à SAINT-ANDRÉ-LES-VERGERS dans l’Aube. Autonome en énergie grâce à ses panneaux solaires, chaque utilisateur reste libre de s’approvisionner quand il le souhaite à proximité de chez lui pour réduire au maximum son empreinte carbone lors de ses déplacements. Le principe de LA STATION est celui d’un drive, pour granulés de bois en sacs : sélectionnez votre produit, insérez votre carte, vous êtes servis ! Finie la corvée de caddie ! Liberté, gain de temps et d’espace, la garantie d’une promesse tenue face aux nouvelles attentes des consommateurs. C’est pourquoi, forte de la réussite de ce premier lancement, la marque ambitionne de déployer cinq autres points de retrait sur l’agglomération troyenne dans les deux prochaines années. Chaque habitant équipé d’un appareil fonctionnant aux granulés de bois pourra ainsi disposer d’un point d’approvisionnement à moins de 5 km de son domicile. Une manière également, pour les élus locaux, de proposer à leurs concitoyens un mode de distribution disruptif et s’inscrire ainsi fortement dans la transition énergétique. Ce service sera disponible à n’importe quelle heure du jour et de la nuit, en semaine et même le week-end. Ardante ambitionne de faire du chauffage à granulés de bois une énergie disponible : POUR TOUS, PARTOUT, TOUT LE TEMPS.
Petitjean
a retrouvé l’ambition Petitjean, redevenu bénéficiaire après des années noires, ne veut pas se laisser abattre par la crise. Le fabricant de mâts et candélabres poursuit sa marche en avant.
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etitjean est de retour. Après des années noires, le fabricant de mâts et candélabres de Saint-André-les-Vergers est redevenu bénéficiaire en 2019 (1,35 M€ pour 49,1 M€ de chiffre d’affaires). Ce n’était pas gagné. Quand François Renault, le directeur général, prend les commandes de Petitjean en 2015, l’entreprise est au plus mal. Elle venait de licencier 107 salariés après un plan social vivement contesté. Les activités avaient été fortement élaguées par le cabinet Prosphères. L’activité grands mâts, fierté historique de Petitjean, et les poteaux de télécommunication, venaient d’être abandonnés pour tout miser sur l’éclairage public. Manque de chance, cette décision prise, le marché français de l’éclairage s’effondrait de 40 % en 2014 et 2015.
télécommunication, Orange, client historique de Petitjean, avait déjà changé de fournisseur. Par chance, il a eu besoin de Petitjean pour une urgence. « On les a aidés et on est redevenu un fournisseur », se souvient François Renault. Durant ces années difficiles, Petitjean peut compter sur son nom et surtout sur la qualité de ses productions. L’export est relancé. Et l’équipe innovation met les bouchées doubles. « De nouvelles activités, des services qui n’existaient pas, ont été mis en place. » Dans les ateliers, on améliore la productivité, on se réorganise.
La production doublée sans investir Durant quatre ans, les équipes de Petitjean vont ainsi relever le défi et doubler la production. «Sans pouvoir investir», souligne François Renault qui se félicite d’avoir retrouvé «un climat de confiance». Le chiffre d’affaires bondit à 49,1 M€. Et, cerise sur le gâteau, en 2019, l’entreprise a enfin renoué avec les bénéfices (1,35 M€ de résultat net).
« On a rebâti une stratégie » Petitjean a ainsi creusé ses pertes et son chiffre d’affaires est tombé à 21,6 M€ en 2016. La question de la fermeture est même posée. « Le personnel était désorienté », se souvient François Renault. Recruté par Al-Babtain, l’actionnaire de Petitjean qui réinjecte 36,5 M€, ce spécialiste du redressement d’entreprise va presque aussitôt prendre le contre-pied de la direction précédente. « On s’est réuni. On a monté un comité de travail. On a fait des ateliers durant trois mois. On a rebâti une stratégie et on a travaillé d’arrache-pied. »
Les grands mâts sauvés L’activité grands mâts, où Petitjean est toujours appréciée pour la technicité de ses produits, est relancée. Pour les poteaux de
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L’unité de galvanisation de Petitjean, l’une des plus modernes d’Europe. Après des années de vaches maigres, les autres composantes de l’usine vont enfin pouvoir être modernisées.
La crise du coronavirus a pourtant failli tout mettre par terre. « Notre chiffre d’affaires a chuté de 50 % en mars, avril et mai », souligne François Renault, directeur général, qui recevait début octobre Olivier Dussopt, ministre de Comptes publics. La reprise n’a pas vraiment eu lieu. L’attentisme des clients et le décalage des élections municipales ont conduit à une baisse de 30 % des commandes. « La dynamique de développement a été cassée », regrette François Renault. Pour autant, Petitjean a décidé de ne pas se laisser abattre. L’entreprise a mobilisé les outils à sa disposition : prêt garanti par l’État (3 M€) et, évidemment, le chômage partiel. Elle a déposé un dossier pour l’appel à projets du plan de relance. « Petitjean a décidé de ne pas remettre en cause les investissements et les embauches », assure-t-il. L’entreprise va investir, comme prévu, 2,8 M€ cette année. Elle va continuer son développement commercial. Elle va aussi investir dans de nouveaux produits, dont un poteau composite prometteur. Petitjean a repris de la hauteur. Il compte bien la garder !
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2000681279 - L'abus d'alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération.
Bruno Dumortier
Comment Cristal Union est passé en mode alcool
En plein confinement, la distillerie d’Arcis-sur-Aube a vu sa production réorientée vers l’alcool éthylique, indispensable à la fabrication de solution hydroalcoolique.
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était autant le choix de la raison que celui de la solidarité. Premier producteur français d’éthanol, le groupe coopératif sucrier Cristal Union a décidé de participer à la lutte contre le Covid-19 en augmentant sa production d’alcool éthylique de qualité pharmaceutique. C’est l’ingrédient fondamental du gel hydroalcoolique, qui s’est très vite trouvé en situation pénurique au mois de mars 2020. Le site d’Arcis (qui est en réalité sur le finage de Villette-sur-Aube), a vu sa production d’éthanol s’arrêter au profit de celle d’alcool « labellisé BIOCIDAL® et PharmEthyl® (alcool à destination de l’industrie pharmaceutique et des biotechnologies) », comme le précisait un communiqué de la coopérative.
Des citernes de 30 000 litres François Prompsy, vice-président de la coopérative et président de la section de l’usine auboise, indique que ce n’est pas le seul site de Cristal Union qui produit de l’alcool. Au même moment, Cristanol, à Bazancourt, dans la Marne, a également réduit sa production d’éthanol pour favoriser l’alcool, de blé ou de betterave, et Dislaub, à Buchères, a continué « de régénérer des alcools, de rectifier du brut et de produire des alcools pharmaceutiques ». Ces trois sites ont donc livré leurs clients par citernes de 30 000 litres. Dislaub, en prime, dispose d’un atelier de conditionnement qui lui permet de livrer ses clients par lots plus réduits : containers de 1 000 litres, fûts de 200 l et bidons de 10 ou 20 l.
180 000 litres d’alcool par jour Pour le site d’Arcis, la plus importante sucrerie du groupe et une des plus importantes d’Europe malgré une saison betteravière en demi-teinte, c’était un enjeu fort. Alain Bouilly, le directeur de l’établisse-
ment d’Arcis-sur-Aube, confirmait que la capacité de production de sa distillerie est de 180 m3 par jour, soit 180 000 litres d’alcool. « Mais attention, cet alcool-là ne fait pas que ça », assure Alain Bouilly. Et pour assurer de bonnes conditions de travail, « on a approvisionné nos salariés, on fait attention », continue-t-il.
88 salariés à la production et aux expéditions Il faut dire que, malgré le confinement, l’usine de Villettesur-Aube a tourné fort. Hors saison betteravière, 180 salariés permanents y travaillent, à qui s’ajoutent une centaine de saisonniers pendant la période sucrière. En mars, au moment du confinement, 88 personnes étaient encore nécessaires au fonctionnement de l’usine, sans compter les transporteurs. « L’aspect prioritaire, explique Alain Bouilly, c’est les expéditions de sucre et les expéditions et la production d’alcool ». Pour l’alcool, on vient de voir à quoi cela servait. Le sucre, lui, n’est pas un sucre de bouche, on n’en produit pas à Arcis, mais un sucre industriel destiné à l’approvisionnement des industries agroalimentaires.
Russie et Arabie saoudite Le marché de l’éthanol, qui pourtant avait bien commencé l’année 2020, s’est en effet effondré en quelques semaines, d’abord suite à la guerre commerciale entre la Russie et l’Arabie saoudite, avant que l’épidémie de Covid-19 due à la propagation du coronavirus ne fasse passer les tarifs du pétrole au second plan. À ce moment-là, les bruts d’origine saoudienne concurrençaient les Russes dans les ports d’Europe à des tarifs proches de 25 $ le baril. Impossible, malgré la taille des groupes sucriers, de produire de l’éthanol pour concurrencer de tels tarifs, surtout quand on connaît les désordres occasionnés dans la filière betterave de l’Union européenne par la fin des quotas sucriers. Yann Tourbe
La sucrerie distillerie d’Arcis-sur-Aube est une des plus importantes d’Europe.
Chez ARD, la solution hydroalcoolique est « une production de plus » Il ne faut pas parler de gel hydroalcoolique. Ce n’est pas du gel mais « une solution hydroalcoolique », rectifie Jean-Christophe Duval, le directeur d’ARD, Agro industrie recherche et développement. Filiale à 60 % de Vivescia et à 18 % de Cristal Union, basée à Bazancourt, dans la Marne, l’entreprise de biotechnologies, spécialisée dans la valorisation des productions agricoles, a donc bien produit de la solution hydroalcoolique. « Le gel, c’est un polymère qu’on peut ajouter dans la solution », continue Jean- Christophe Duval. Pour la PME de 100 personnes, il ne s’agissait pas d’une réorientation de sa production mais « d’une production que l’on a fait en plus », insiste Jean-Christophe Duval. Il y a dix ans, ARD a créé Wheatoleo, une filiale à 100 %, spécialisée dans la fabrication de tensio-actifs d’origine agricole. Ces tensio-actifs sont fondamentaux dans la formulation des produits phytosanitaires, des détergents ou des cosmétiques. « On fait aussi de la formulation pour les clients », détaille Jean-Christophe Duval. Alors que les solutions hydroalcooliques devenaient pénuriques dans les pharmacies ou les grandes surfaces, et que l’épidémie de Covid-19 devenait une réalité avec laquelle il fallait compter, « notre responsable qualité sécurité s’est demandé s’il
n’était pas possible d’en fabriquer ». Un stock d’alcool, de la glycérine et de l’eau oxygénée, et le tour est joué. Voilà que Wheatoleo se met à produire des flacons de 250 ml de solution hydroalcoolique « aux normes de l’Organisation mondiale de la santé » pour les cent salariés d’ARD. « Puis, ça s’est étendu à tout le groupe, à qui on a fourni des quantités »,
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continue le directeur. « On continue à le faire, ça part dans tout le groupe », pour le personnel dans les silos ou dans les diverses filiales qui peuvent en avoir besoin. « Il ne suffit pas de produire, il faut aussi conditionner… », estime le directeur d’ARD, qui met en avant « toute la chaîne logistique » qui s’est mise en place, au-delà de la production en elle-même.
Les 50 ans
de l’AOC chaource C’est grâce à des producteurs et éleveurs convaincus de la qualité de leur fromage que le chaource a obtenu son appellation d’origine contrôlée (AOC) le 19 août 1970. Des fromages prêts à être affinés : le cahier des charges très précis de l’AOP garantit le goût unique du chaource.
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n France, l’Appellation d’origine contrôlée (AOC) est un gage de qualité et d’authenticité. Celle du chaource a été obtenue grâce à quelques hommes visionnaires qui ont voulu sauver le fromage de chaource. C’est donc en 1968, que M. Martin, conseiller général du canton de Chaource, MM. Bourgin, Gobin, Hugerot et Lincet, fromagers, ainsi que M.Coutord, producteur de lait, vont se lancer dans cette aventure.
soit réalisée dans l’aire géographique de chaource. Une zone qui comprend 233 communes de l’Aube et de l’Yonne.
Une AOC devenue AOP en 1998 Un fromage très connu et reconnu, qui est exporté dans le monde. D’ailleurs dans l’évolution de cette reconnaissance, en 1996, l’Europe a accordé au chaource son appellation d’origine protégée (AOP). Ce label est une réelle plus-value pour les producteurs et les consommateurs. Seule une soixantaine d’exploitations produisent le lait destiné à la fabrication du fromage dans l’aire d’appellation. Quatre entreprises collectent ce lait, deux producteurs fermiers, qui assurent la production de lait, la transformation, l’affinage et la vente de leurs produits, un artisan fromager et trois fromageries laitières (PME) se chargent de la fabrication, un fromager affineur achète les fromages frais aux fabricants et les amène au terme de leur affinage. Tous ces opérateurs sont les seuls habilités pour affiner le chaource et doivent obligatoirement être situés dans l’aire de production. Aujourd’hui, l’AOP chaource regroupe des exploitations laitières (dont deux qui transforment leur lait) qui élèvent 4 700 vaches pour une production de 36 millions de litres de lait par an. Il faut ajouter également cinq fabricants et un affineur pour une production de 2 541 tonnes de chaource en 2019.
233 communes dans l’appelation Forts de leur expérience, ils vont profiter de cette demande pour sceller leur union en créant le Syndicat de défense du fromage de chaource qui regroupe aujourd’hui un peu plus de 70 adhérents. Ensemble, ils veulent défendre et aussi faire respecter les techniques de fabrication du chaource. La rédaction du cahier des charges a été laborieuse mais a permis d’obtenir cette fameuse reconnaissance via un décret paru le 19 août 1970. Depuis cette date, de nombreux contrôles sont effectués en interne et en externe. Pour conserver l’AOC, il faut respecter des règles au niveau de la fabrication et du produit, mais aussi que chaque opération
Valérie Billaudot
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PUBLI-INFORMATION
TROYES LA CHAMPAGNE, UNE MARQUE AU SERVICE DU TERRITOIRE DEPUIS JUIN 2018, TROYES CHAMPAGNE MÉTROPOLE A LANCÉ SA MARQUE TOURISTIQUE "TROYES LA CHAMPAGNE". LE BUT ? PROMOUVOIR LE TERRITOIRE AVEC LES ACTEURS SOCIO-ÉCONOMIQUES ET DU TOURISME DES 81 COMMUNES DU TERRITOIRE, LESQUELS ENDOSSERONT LE COSTUME D’AMBASSADEURS. UNE MANIÈRE AUSSI POUR TROYES CHAMPAGNE MÉTROPOLE DE FAIRE VALOIR SA MARQUE DE FABRIQUE.
Repère territorial Lancée en juin 2018, la marque "Troyes La Champagne" résulte d’un projet construit en concertation avec les acteurs locaux. Bernard ROBLET en explique la genèse : « C’est vrai que si notre territoire séduit par son histoire, ses valeurs et son authenticité, il a été important de réfléchir à un positionnement durable pour en conforter son caractère unique. La marque Troyes La Champagne a donc été conçue comme un véritable repère pour notre territoire ». Et pour assurer la visibilité de ce repère territorial, tous les acteurs sociaux-économiques du tourisme représentant l’ADN du terroir sont appelés à s’emparer de la marque. Tels des ambassadeurs du territoire. Des hôtels, des restaurants ou encore les transports publics desservant de nombreuses communes de Troyes Champagne Métropole ont par exemple déjà été estampillés de photos, du logo bleu et de ses bulles symbolisant la marque. «Le logo est dispo-
nible selon une déclinaison de couleurs en fonction de la charte graphique des usagers, tient à préciser Bernard Roblet. « Il faut simplement signer la charte d’adhésion pour pouvoir faire partie de l’aventure ».
Une aventure collective En effet, derrière l’outil promotionnel du territoire dont se prévaut la marque, le projet relève surtout de l’aventure collective. « Notre principal objectif, est que ce projet soit un terrain de jeu pour tous les acteurs locaux qui souhaitent y participer. Cela peut autant concerner un commerçant, un hôtelier, un producteur local et l’ensemble des socioprofessionnels du territoire. Mais Troyes La Champagne, c’est également la ruralité, des espaces verts, des chemins de randonnée à emprunter, des parcours VTT (près de 130 km), un territoire traversé par le chemin de Saint-Jacques-deCompostelle ». « La marque souhaite mettre en avant cette diversité ». Alors au-delà d’un détour par les magasins d’usine et leurs 4 millions de visiteurs par an, pourquoi ne pas en profiter pour visiter le Parc Naturel Régional de la forêt d’Orient, et ses grands lacs, ou le pays d’Othe et ses collines boisées ? Histoire de constater par soi-même que, par ici, il n’y a pas que le champagne qui pétille.
troyeslachampagne@troyes-cm.fr Troyes La Champagne - La marque
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On a souvent entendu parler de Troyes, avec son club de football, son centre-historique, ses vignobles de champagne dans la campagne environnante. Mais en réalité, connaissons-nous vraiment la ville, ses alentours, ses spécialités ? « Pas à sa juste valeur », concède Bernard ROBLET, élu au tourisme de Troyes Champagne Métropole. « Le territoire est rempli de richesse aux atouts méconnus ». Justement, pour donner un coup de projecteur, Troyes Champagne Métropole a eu l’idée de lancer sa marque touristique, presque éponyme : "Troyes La Champagne".
Le Mériot,
vitrine de Saipol L’usine de transformation de colza produit des huiles, des biocarburants et des tourteaux destinés à l’alimentation animale.
«
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n 2006, ici, c’était un champ de colza », s’amuse Jérôme Landréat. Devant lui, sur le mur, une belle photo aérienne de l’usine Saipol du Mériot dont il est devenu le directeur en 2020. La photo n’est pas nouvelle, il y manque « la base de vie », note Jérôme Landréat, mais on y reconnaît l’enchevêtrement de tuyaux, les silos, les grandes cuves, les fumerolles. Un éclair d’humour traverse les yeux de celui qui a succédé à Nicolas Vitté, parti diriger l’usine Saipol de Rouen. Jérôme Landréat est un habitué des lieux. Le natif d’Anglure, meunier de formation, y a travaillé de 2006 à 2017, « d’abord aux achats ». Puis il est parti « trois ans en malterie, chez Soufflet », à peine à quelques centaines de mètres de l’usine de trituration, avant d’y revenir en 2020.
deux usines du groupe capable de produire de l’Oléo 100, un carburant intégralement issu de la trituration de graines de colza ou de tournesol d’origine française. Une spécialité, comme l’explique Jérôme Landréat, c’est-à-dire une filière d’avenir.
« Marché feed » et « marché food » Le biocarburant a un problème, et non des moindres : il est fortement dépendant des cours mondiaux du pétrole. Quand ils sont durablement bas, comme c’est le cas depuis 2017, le biodiesel de colza peine à trouver sa rentabilité. Avril a d’ailleurs reconnu 133 millions d’euros de pertes entre 2015 et 2018. Deux des six usines françaises de Saipol sont à vendre : Sète et Montoir. Réorienter une partie de la production vers des spécialités permet de limiter l’exposition de l’usine. « On fera toujours de la commodité », précise pourtant Jérôme Landréat sans se priver de l’anglicisme, « mais on fera les spécialités en plus. » Oléo 100 n’est pas la seule spécialité en projet au Mériot. Outre un atelier de production de lécithine (un émulsifiant largement utilisé par l’industrie agroalimentaire mais dont le marché est dominé par la lécithine de soja), les tourteaux, eux aussi, auront leur spécialité, avec une production hautement protéinée. « Il faut tirer parti des protéines, assure Jérôme Landréat, le marché est là, en feed comme en food. »
Commodités et spécialités L’usine Saipol du Mériot emploie 80 personnes et une vingtaine de sous-traitants et voit passer 300 camions par jour. Elle « est la vitrine du groupe », assure son directeur. On l’associe souvent à la production de biocarburants de première génération, ce biodiesel de colza que Saipol appelle Diester. Mais, ici, on produit aussi des huiles alimentaires pour Lesieur, une autre filiale du groupe Avril (qui possède également les marques Matines ou Puget). C’est même une bonne moitié de la production d’huiles, et des tourteaux destinés à l’alimentation animale. C’est aussi une des
Yann Tourbe
Jérôme Landréat a pris la direction de l’usine Saipol du Mériot en 2020
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Transports Bojko
Stéphane Bojko devant la cuve Oleo100 installée sur le site de l’entreprise à Barberey-SaintSulpice. Dans l’Aube, TCP, à Saint-André-les-Vergers, est également équipé d’une même cuve.
roule au colza de Saipol Transports Bojko, à Barberey-Saint-Sulpice, a adopté Oleo100, le carburant vert produit par Saipol au Mériot. Un choix réfléchi.
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e ne suis pas écolo, mais je suis quelqu’un qui est soucieux de la planète qu’on laissera à nos enfants et à nos petits-enfants », prévient d’emblée Stéphane Bojko, le patron des Transports Bojko, société basée à Barberey-SaintSulpice. L’entreprise a fêté ses 35 ans, cette année. Elle emploie une centaine de personnes et compte 75 moteurs. Et cela fait plusieurs années que l’environnement est au cœur de ses réflexions. Stéphane Bojko était l’un des rares transporteurs favorables à l’écotaxe. À titre personnel, il roule en voiture électrique. « Cela fait longtemps que je cherche quelque chose pour améliorer notre impact environnemental », explique-t-il. En 2017, il avait investi dans un camion au gaz pour desservir la région parisienne. Un choix fort mais qui se heurte à plusieurs limites : l’autonomie du camion qui oblige à souvent faire le plein dans de trop rares stations. L’entretien, de surcroît, nécessite des techniciens spécialisés.
ne coûte rien au transporteur puisqu’elle reste propriété d’Oleo.
Moins de particules fines, moins de CO2 À l’usage, aucune perte de puissance n’a été constatée. Sur certains camions, petit bonus, les moteurs font moins de bruit. Une légère surconsommation est annoncée mais elle est à peine perceptible. L’autonomie des camions reste la même, ce qui permet de rouler en toute tranquillité. Transports Bojko a prioritairement affecté les camions Oleo à la desserte de la région parisienne où ils contribuent à limiter la pollution. Oleo réduit de 80 % les émissions de particules fines. Le gain environnemental se joue aussi sur le bilan carbone : si l’on prend l’ensemble du cycle de vie, un litre d’Oleo100, c’est 60 % de CO2 en moins par rapport au gazole. Pour le transporteur, tout est au même prix. Oleo100 est indexé sur le prix du gazole. Pour ses clients, c’est transparent également sauf… s’ils sont engagés dans une démarche environnementale. « On n’a pas de pression de nos clients mais on sait que les plus grands sont engagés dans des démarches de réduction des émissions de CO2.» Un avantage concurrentiel pour l’avenir.
Six camions à l’Oleo100 « Je cherchais, je cherchais et, un jour, comme une lumière qui s’allume, j’ai trouvé Oleo100, un carburant fabriqué ici chez Saipol, au Mériot avec les champs de colza qui m’entourent. Du champ à la cuve, on ne peut pas faire mieux comme circuit court », se félicite-t-il. Un carburant vert qui se substitue au gazole en toute transparence. Une purge du circuit et les camions « euro 5 », avant-dernière norme européenne, sont opérationnels. Six camions sont ainsi passés à l’Oleo100 depuis l’installation de la cuve, le 30 avril dernier. Une cuve qui n’est pas classée ATEX (le point d’éclair est inférieur au gazole) et qui
Bruno Dumortier
La chaudière à granulés
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Le Groupe Soufflet
entame sa mue environnementale Le groupe basé à Nogent-sur-Seine mise sur la traçabilité de ses céréales, du champ jusqu’à l’assiette.
L
a pandémie de Covid-19, tous les secteurs économiques l’ont vue passer en 2020, en agriculture comme ailleurs. Pour le Groupe Soufflet, de l’aveu même de Jean-Michel Soufflet et de Christophe Passelande, son directeur général, cette pandémie pèse environ 15 % du résultat. Le groupe, par ses activités malt, meunerie, vigne ou agriculture, est en position privilégiée pour constater les secousses d’un choc économique sans précédent mais la diversification des activités lui a également permis d’en atténuer les effets. Selon les mots de Jean-Michel Soufflet, cette diversité de métiers est « un facteur clé de la résilience du groupe ». Certains secteurs ne se sont jamais arrêtés (le plateau de Soufflet négoce, par exemple, ou l’activité agriculture), d’autres ont dû se mettre au diapason du confinement. C’est le cas des sandwicheries Pomme de pain, dont certaines n’avaient toujours
pas rouvert au moment où la France entrait dans son second confinement de l’année 2020 : la croissance exponentielle du télétravail, malgré l’afflux nouveau de commandes à domicile, a pesé sur l’activité. Au niveau du siège nogentais du groupe, au moment du premier confinement, « on a basculé 80 à 90 % des gens en télétravail » note Christophe Passelande. Le plateau négoce, cœur du réacteur du groupe, comptait par exemple « cinq personnes sur le site ».
« Semons du sens » Avec l’initiative « Semons du sens », le Groupe Soufflet a entamé en 2020 une mue qu’il ne veut pas que cosmétique et se pose en acteur de la transition écologique de l’agriculture. Semons du sens est une démarche transversale qui concerne
ET SI ON COMMENÇAIT UNE
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toutes les productions du groupe. Pour la filière blé, par exemple, la clé de voûte de cette démarche est la traçabilité « garantie du grain au fournil », voire même accessible par blockchain, pour la filière excellence, qui fournit le grain destiné aux farines certifiées Label rouge. Entre 2009 et 2019, le groupe a multiplié par douze les tonnages de farines tracées, les faisant passer de 25 000 à 300 000. Avec 828 236 tonnes de farine, dont 644 220 produites en France, et neuf moulins, Soufflet meunerie est un acteur important d’une filière meunière française en perte de vitesse. Les 300 000 tonnes de farines tracées représentent donc plus d’un tiers de la production totale de farine du groupe.
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Cuvée Charles Blanc de Blancs 2010 100% Chardonnay
Le Groupe Soufflet accompagne également la croissance de l’agriculture biologique, pour laquelle il veut s’affirmer en opérateur « du champ à l’assiette ». Dotée de son moulin dédié (Lozanne, dans le Rhône) et de ses propres silos (à Arcis-sur-Aube, par exemple), la filière blé biologique représente aujourd’hui 250 agriculteurs pour une collecte de 25 000 tonnes. En malt, malgré le rachat de l’activité malt de Cargill par la coopérative Axereal, Soufflet reste un poids lourd. Avec 2,3 millions de tonnes, Soufflet malt est le deuxième malteur commercial au monde et compte 27 malteries, dont 19 à l’étranger. La dernière en date, la malterie d’Addis Abeba, en Éthiopie, confirme l’importance de l’expansion internationale du groupe familial, basé à Nogent-sur-Seine. Présent dans 19 pays, le Groupe Soufflet pèse 4,935 milliards d’euros de chiffre d’affaires sur l’exercice qui courait du 1er juillet 2019 au 30 juin 2020. 66 % de ce chiffre est réalisé à l’international. Au 30 juin 2020, le Groupe Soufflet comptait 6 851 employés, dont 4 868 en France.
À consommer avec modération
Yann Tourbe
Christophe Passelande et Jean-Michel Soufflet
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4,935 milliards d’euros de chiffre d’affaires
Eurocelp,
un tiers de confiance qui garde la frite La trieuse optique de pommes de terre de la startup de la Technopole de l’Aube est « un matériel de laboratoire, pas un matériel d’usine ».
L
ogée dans les locaux de la Technopole de l’Aube, Eurocelp développe une méthode de tri optique des pommes de terre. « Dans le négoce de pommes de terre, le client avance souvent des raisons de qualité pour faire baisser les prix », s’amuse son fondateur Luc Deroulers, qui est lui-même un ancien du métier : il travaillait chez Top Pomme de terre avant de fonder son entreprise. Ces raisons de qualité masquent souvent « un marché qui s’effondre » ou « une dévaluation de la qualité de présentation », souvent parce que les tubercules doivent patienter plus longtemps que prévu avant d’être mis en vente. « Il faut faire la différence entre l’évaluation de la qualité et le prix », assure Luc Deroulers. « La qualité est mesurée de manière subjective. En plus, la pomme de terre est un marché très spéculatif, qui bouge beaucoup », continue-t-il. Il faut donc « trouver un standard de qualité objectif ». L’ambition d’Eurocelp, c’est d’être « tiers de confiance dans la transaction grâce à cette mesure objective de la qualité ». Et, pour y arriver, Luc Deroulers et son bras droit, Dominique Petit, ont développé un laboratoire automatisé.
Dominique Petit qu’il a « gagné en sérénité sur le produit ». Le produit, c’est « une caméra qui travaille à la pomme de terre », explique Luc Deroulers. Calibre, longueur (pour les frites, c’est un plus), défauts externes ou maladies (toujours intéressantes à connaître « parce que ça nuit à la présentation mais aussi parce que certaines maladies interdisent la commercialisation à l’étranger »), la trieuse d’Eurocelp est avant tout un outil de précision. « On vend un matériel de laboratoire, pas un matériel d’usine », assure le Nordiste d’origine. « Avec le deep learning, la caméra fonctionne mieux que l’œil humain ! » renchérit-il, avant de plaisanter sur cet échantillon où lui-même, pourtant pas le perdreau de l’année pour évaluer des pommes de terre, a manqué assez de choses pour s’en souvenir encore aujourd’hui. Le deep learning, justement, c’est ce qui fait toute la différence entre le produit d’Eurocelp et la concurrence. « On a travaillé avec l’Université de technologie de Troyes pour ça », explique Luc Deroulers. « Au tout début, on a été aidé par l’incubateur régional, qui nous a prêté de l’argent sous condition qu’on travaille avec un laboratoire public. Ils nous ont un peu forcés à aller rencontrer les gens de l’UTT et, avec le recul, heureusement qu’ils l’ont fait… » raconte-t-il. Encore aujourd’hui, Eurocelp a une chercheuse spécialisée en contact avec l’UTT. « S’il n’y avait pas le deep learning, il n’y aurait plus Eurocelp. En Europe, il n’y a que nous pour travailler comme ça. »
« Deep learning » « Je m’y connais en pomme de terre mais je ne suis pas informaticien ! » plaisante Luc Deroulers. « Dès le début, j’ai dû recruter du monde », note-t-il, avant d’assurer que c’est avec l’arrivée de
Yann Tourbe
La première génération de trieuse optique d’Eurocelp.
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La bulle champenoise
La pandémie de Covid-19 a provoqué une chute brutale des ventes de champagne
au point de rupture La crise qui secoue l’appellation champagne menace des équilibres fragilisés depuis 2008.
«
L
a Champagne va se relever mais on ne sait pas quand, ni comment. » Cette confiance, mesurée, c’est celle de l’historienne Claudine Wolikow, qui travaille avec son mari à une histoire de la Côte des Bar, dont la sortie a été repoussée à 2021. Difficile de comprendre l’intensité de la crise qui secoue le vignoble champenois cette année, sans aller chercher aux racines du mal. Une des grandes nouveautés est qu’elle survient après plusieurs années de régression de vente du vignoble. « Les crises des années 70 et 80, explique Serge Wolikow, ont été des crises courtes, de tension sur les approvisionnements. » Cette année, pour la première fois depuis une trentaine d’années, il n’y a pas de tension sur les approvisionnements, mais une tension sur les débouchés. Pour certains, il ne s’agit que d’une crise conjoncturelle, dont la Champagne se relèvera sans dommage. Pourtant, certains éléments indiquent clairement que la crise actuelle a des enjeux structurels pour la filière.
Valeur et volume
le vignoble devait garder un front uni. Pris au piège de la valorisation excessive du raisin et de celle de la terre à vignes, le syndicalisme viticole n’a pas su empêcher la montée des individualismes.
C’est que, depuis 2010, la Champagne a changé de paradigme. La recherche de la valeur plutôt que des volumes, la montée en puissance du grand export et la récession du marché français sont devenues la norme. Pourtant, cette situation est relativement nouvelle en Champagne. La croissance champenoise, presque ininterrompue pendant les trois quarts de siècle qui se sont écoulés depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale, a d’abord été celle des volumes, et cette croissance a d’abord été permise par la replantation d’un vignoble très largement sinistré au sortir de la crise phylloxérique, puis par la progression des rendements agronomiques.
Faire nombre En 2019, l’année des 5 milliards d’euros pour la filière champagne, coopératives et vignerons ont commercialisé environ 83 millions de cols. C’est 27,8 % du total de l’appellation. Depuis 2008, la part du négoce dans les expéditions totales a dépassé les deux tiers, puis les 70 % du total. En 2019, les maisons commercialisaient 72,2 % des volumes totaux de l’appellation. Initialement destinées à faire nombre face au négoce, les coopératives ont ensuite cherché à concurrencer le négoce sur les marchés de la grande distribution et du grand export. Aujourd’hui, leur part de marché reste inférieure à 10 % du total de l’appellation. Si l’on ajoute, à ces constats, une déprise toujours plus forte de la manipulation (164 marques de vignerons de moins en 2019 qu’en 2018), un taux d’engagement de la récolte 2020 qui approche des 80 % et les premiers signes d’une baisse de la valeur vénale des terres à vignes en appellation champagne, on constate que la crise conjoncturelle (une baisse brutale des expéditions dont on ne connaîtra la gravité réelle qu’en janvier 2021) peut facilement dégénérer en quelque chose de plus sérieux.
Mettre la main sur la matière L’irruption du droit à la concurrence européen a bouleversé le système des contrats entre négoce et vignoble en 1993. Cette première dérégulation a donné le coup d’envoi à la hausse continue du prix du raisin : en moins de trente ans, il a doublé de valeur. Dans le même temps, le prix des terres a été multiplié par six, dépassant le million d’euros en moyenne sur l’ensemble de l’appellation. Une moyenne sans grande signification, en réalité, puisque les transactions sont peu nombreuses et portent usuellement sur de faibles surfaces, comparativement plus chères. Pour les maisons de négoce, il s’agissait de prendre la main sur la matière première. Face au négoce, qu’on a trop facilement tendance à désigner comme une entité monolithique,
Yann Tourbe
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L’heure du cidre du pays d’Othe
Longtemps confiné à l’économie familiale et à l’accompagnement des crêpes de la Chandeleur, le cidre commence enfin à sortir de son couloir.
T
outes les digues ont sauté ! » Critique vin pour France Inter et un des vrais spécialistes du cidre en France, Dominique Hutin ne cache pas son enthousiasme. Le cidre français commence enfin à faire parler de lui en dehors de l’Épiphanie et de la Chandeleur. En témoigne ce tout jeune salon « Tour de fruit », qui avait lieu en février à Saumur en même temps, excusez du peu, que la Dive bouteille, c’est-à-dire, rien de moins que le plus important salon des vins nature en France. « C’est plutôt intéressant en termes de visibilité », reconnaît d’ailleurs son organisateur, Côme Isambert, avec un sens affirmé de la litote. En témoigne également CidrExpo, le premier grand salon international du cidre à se tenir en France, qui a occupé toute la filière cidricole française à Caen, du 13 au 15 février.
Le pays d’Othe a sa place dans ces salons Et le cidre du pays d’Othe a sa place dans ces salons. La Ferme d’Hotte, le plus important producteur artisanal de cidre du département (1 500 hl de jus, dont la moitié transformée en cidre sur la dernière récolte), y était. « Tout le monde sent, tout le monde voit que c’est le futur business à faire », commente Théo Hotte, aux manettes de la Ferme d’Hotte aux côtés de son père Gérard. Pourtant, quand on regarde les chiffres de la filière nationale, ils ne sont guère rassurants. FranceAgriMer a même tiré la sonnette d’alarme, l’année dernière : grignoté par la bière, le cidre traîne sa peine dans les rayons de la grande distribution.
Les gros reculent, les petits avancent Ce marché-là est principalement alimenté par deux acteurs : Agrial (qui possède Bellot, à Chaource, mais aussi Écusson ou Loïc Raison) et Les Celliers associés (Val de Rance). À eux deux, ces groupes coopératifs produisent 80 % du cidre français. Ce sont eux qui souffrent le plus. Mais pour les producteurs artisanaux, il y a de la place : eux, gagnent des volumes et de la valeur. Leur produit, peu alcoolisé, souvent peu ou pas sulfité, non pasteurisé, bénéficie d’une image « nature ». C’est ce que pensent de plus en plus de critiques spécialisés, à l’image de Dominique Hutin : « Un des marqueurs, c’est que vous allez trouver dans les salons des producteurs de
cidre à côté de vignerons, et les vignerons ne les regardent pas de haut ».
Place aux jeunes en quelque sorte Dans l’Aube, une jeune génération des producteurs de cidre arrive petit à petit aux manettes et devrait réussir à profiter de cette embellie. Théo Hotte, à la Ferme d’Hotte, mais aussi Thibault Verger, qui a repris l’activité cidricole de Bruno Farine et planté 23 hectares de pommiers, et Julien Goffart, qui s’installe à Aix-enOthe aux côtés de son père Philippe, avec pas moins de 35 hec-
Pourquoi Bellot n’embouteille plus à Chaource « C’était une excellente décision », affirme Rémy Dangon, le directeur du site Eclor de Chaource. Quelle décision ? Celle de ne pas investir dans une nouvelle chaîne d’embouteillage pour l’ancien site de la cidrerie Bellot et de se servir, plutôt, « de la mutualisation du groupe Agrial », le groupe coopératif qui a racheté Bellot en 2007 et dont Eclor représente la branche boissons. Mais alors, d’où vient le cidre de cru du pays d’Othe ? Il est bien produit à Chaource, où sont pressées les pommes cultivées sur 70 hectares de vergers par les sept adhérents locaux de la coopérative. Leur jus, stocké en cuves stériles,
est fermenté à la commande, avant de partir en camion-citerne pour la ligne d’embouteillage du Theil-sur-Huisne, dans l’Orne. Chaque année, 300 000 bouteilles sont produites ainsi, moitié de jus de pomme trouble ou de jus de pomme pétillant, moitié de cidre. « Grâce aux pommes du pays d’Othe, on a une vraie typicité, insiste Rémy Dangon, on offre une alternative aux produits normands ou bretons » qui représentent le gros de la production cidricole d’Agrial. Enlever cette ligne d’embouteillage « a ouvert le champ des possibles » et, en particulier, d’aller chercher le marché du vrac même si « la
marque Bellot est prioritaire, parce qu’elle nous valorise ». L’installation d’un dispositif d’ultrafiltration par membrane, d’un nouveau pressoir qui a permis d’arrêter d’utiliser le vieux pressoir à bandes, d’une production de froid industriel pour rafraîchir les jus en sortie de cuve, toutes ces nouveautés, et d’autres encore, représentent entre 3,5 et 4 millions d’euros d’investissements. De quoi permettre au site de presser 14 000 tonnes de pommes en 2019. Et encore l’année a-t-elle été médiocre du point de vue des rendements : en réalité, le site a une capacité de pressurage de 16 000 tonnes.
COMMUNIQUER L’IMMOBILIER L’Aube, l’autre pays de la pomme à cidre.
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tares de vergers en agroforesterie (80 arbres à l’hectare, en vergers pâturés). Sans oublier, dans l’Yonne, Vivien Charlois, qui se fait sa place dans l’exploitation familiale. On est certes loin des 350 pressoirs à cidre qui existaient à la fin du XIXe siècle dans l’Aube mais, avec cet apport de sang neuf, la filière peut aller de l’avant et, peut-être, se remettre à penser à une appellation d’origine. Yann Tourbe
La notoriété
« La problématique du cidre, c’est le prix » Pour Rémy Dangon, les signes de qualité, AOP ou IGP, sont « très recherchés par les consommateurs ». L’émergence d’une appellation « Pays d’Othe » ne changerait « rien » pour la cidrerie de Chaource : « Nos approvisionnements sont 100 % pays d’Othe ». Et le cidre est « un produit festif, accessible, au goût de fruit »… bref, « tout correspond au goût des Français ! » Manquent tout de même l’acte d’achat, qui se fait encore attendre, et la valeur ajoutée. Parce que la problématique du cidre, du point de vue des producteurs, « c’est le prix ».
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Technoplast,
l’innovation pour ADN De l’investissement, un savoir-faire complet, des marques et de l’innovation à tous les étages. Depuis sa reprise par ses cadres, le plasturgiste de Rosières a le vent en poupe.
«
N
os innovations attirent de nouveaux clients et fidélisent les anciens. C’est ce qui fait la différence », assure Karine Mer. La présidente de Technoplast, qui a repris en 2018 les commandes du plasturgiste aubois, affiche un sourire confiant. Le troisième opérateur français du thermoformage plastique a le vent en poupe. « Sur les trois dernières années, notre chiffre d’affaires a progressé de 25 % après avoir retrouvé son niveau d’avant crise », indique même Karine Mer, qui peut s’appuyer sur une équipe dirigeante très motivée.
résonne comme un leitmotiv. Outre deux ingénieurs plasturgistes, la PME compte deux services dédiés aux avant-projets et à la conception-industrialisation, soit une quinzaine de personnes.
Une politique de marques et de business partners Et surtout, la société a développé des innovations protégées par six marques déposées. Du T-Roc contre les vibrations et les produits chimiques jusqu’au T-Hot qui a nécessité deux ans de recherche & développement : ce matériau composite combine résistance aux températures extrêmes (de -20º à +170º), aux chocs et aux hydrocarbures. « Nous sommes devenus des Business Partners, certifiés pour la qualité (Iso 9001) et l’environnement (Iso 14001), et également engagés dans une démarche RSE (Responsabilité sociale et environnementale) », ajoute Karine Mer. Le savoir-faire de Technoplast se décline presque partout. Dans les habillages des compresseurs Carrier pour les camions frigo. Dans les capots des presses à balles et les toits des cabines des tracteurs Claas. Dans les nacelles élévatrices Haulotte. Dans les capots de moteurs des manuscopiques Manitou et des pelleteuses Volvo… Le plasturgiste aubois façonne aussi les carrosseries des voitures sans permis Chatenet et des véhicules électriques Goupil. Les véhicules électriques et les engins de chantier constituent d’ailleurs un nouveau vecteur de développement pour la PME auboise de 65 salariés qui, en 2020, a investi 1 M€ sur ses deux sites, à Rosières et à Précigné dans la Sarthe.
« Des pièces complètes, du prêt-à-poser » Les trois autres cadres qui avaient racheté l’entreprise au groupe Allibert-Keter en 2006 sont toujours là, ce qui explique aussi la pérennité de ce fleuron de l’industrie auboise. L’autre secret de sa réussite réside dans son savoir-faire : « nous sommes les seuls à proposer un process d’extrusion-thermoformage en continu. C’est un brevet-maison. Cela signifie, ajoute François Belin, que l’on fait tout en une seule étape, du granulé plastique au produit mis en forme. Cela porte notre développement car les donneurs d’ordre veulent limiter le nombre de leurs sous-traitants. Avec Technoplast, ils ont des pièces complètes, du prêt-à-poser…» ajoute Karine Mer. « Nous sommes les seuls thermoformeurs, renchérit le directeur industriel François Belin, à travailler à partir de granulés, et non de plaques. Nous pouvons ainsi recycler 100 % de nos chutes matières pour en faire de nouveaux produits. Cela signifie aussi que l’on peut travailler la matière et innover. » Innover : le mot
Thierry Péchinot
Technoplast possède une technologie unique : un process d’extrusion-thermoformage en continu. Tout est fait en une seule étape, du granulé plastique au produit mis en forme.
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Avec LogiCim, toutes les informations relatives à la gestion de cimetière sont accessibles à tout moment et sur tous supports.
LogiCim,
le cimetière dans la poche Avec l’application LogiCim, Loïc Voluer offre aux municipalités un outil dématérialisé performant pour la gestion de leur cimetière.
F
leurir des tombes et visiter la sépulture d’un proche est un acte social derrière lequel se cache un domaine juridique complexe, souvent méconnu : la gestion de cimetière. C’est pour y remédier et proposer un outil pratique de gestion des emplacements que Loïc Voluer a créé LogiCim, une application qui permet de simplifier et sécuriser cette gestion. « J’ai le goût des choses simples mais aussi de l’innovation.
Je voulais participer à une expérience de service public et, même, de service au public. Je voulais redonner ses lettres de noblesse au service public funéraire souvent délaissé ou mal compris et un peu tabou. C’est un sujet important qui touche à l’intime, à l’affectif. » Ce goût pour une innovation au service de la sécurité, du gain de temps, de la modernité mais aussi des personnes le pousse à fonder sa société LogiPlace, en 2019. Installée à la Technopole de l’Aube, il propose des solutions clés en main pour simplifier, sécuriser et valoriser les emplacements. LogiCim en est la vitrine.
Accessible sur tous supports
Le logiciel permet d’enregistrer tous les documents existants (plan de cimetière, registre des concession, contrats des sociétés de pompes funèbres...) et de corréler toutes les informations dans des serveurs sécurisés. Le nouveau plan, dématérialisé, permet de voir immédiatement le statut de la concession et sa durée. En cliquant sur un emplacement, une fenêtre s’ouvre avec le nom du concessionnaire, la date de souscription du contrat, le nombre d’emplacements, les noms des défunts, la situation dans le cimetière et, éventuellement, une photo de la tombe. « Il y a eu souvent des erreurs dans les mairies parce que les personnes ne retrouvaient pas les documents. Avec LogiCim, on peut tout numériser. Les données ainsi enregistrées sont accessibles à tout moment, de n’importe quel support. On n’a plus le risque de se retrouver perdu parce que la secrétaire de mairie est absente. On peut se connecter d’une tablette ou d’un smartphone et on accède directement aux informations. C’est un logiciel très simple et intuitif », explique Loïc Voluer. Le logiciel propose également une assistance juridique complète sur le sujet, évitant ainsi bien des erreurs. Reste à convaincre les municipalités. « Il y a une prise de conscience des élus sur l’importance du sujet. » Ce n’est pas Patricia Madurell, adjointe à Vauchassis et utilisatrice du logiciel, qui dira le contraire. « On peut donner des réponses sans faire attendre les personnes. Ça donne une image de sérieux. On se sent plus dignes, moins perdus. Et c’est vrai qu’il est vraiment facile d’accès. J’ai pu assister, un jour, la secrétaire de mairie, de chez moi en me connectant au site. J’en étais très fière ». LogiPlace est lauréate du Réseau Entreprendre en 2019 et soutenue par le Réseau Initiative Aube, la région Grand Est et la BPI. Après LogiCim, Loïc Voluer souhaite développer son activité en l’élargissant à la gestion des emplacements, pas seulement de cimetière mais aussi de réceptions ou de salle communale.
03 L’AUBE DE DEMAIN
Stéphanie Munier
Ils traitent les vignes aux ultraviolets
Des panneaux pour diffuser des ultraviolets sur un enjambeur ? Oui, et plutôt deux fois qu’une, assure le vigneron Michel Jacob.
«
M
onter des panneaux à ultraviolets sur un enjambeur, ça ne sert pas à faire bronzer les vignes, c’est une nouvelle manière de rendre le bio « accessible à tous ». C’est en tout cas ce qu’affirme Michel Jacob, à Avirey-Lingey. La technologie Helios, développée depuis 2013 par l’entreprise francilienne UV Boosting, permet de réduire drastiquement les doses de produits phytosanitaires. Comment ? En développant les défenses immunitaires de la vigne. En témoignent les résultats de l’expérimentation menée cette année et qui seront communiqués aux membres du Groupe de développement viticole. S’il fallait résumer, « on peut y aller à demi-dose », note Dimitri Skoutelas, le technicien viticole de la chambre d’agriculture qui a suivi l’expérience. « Les produits de biocontrôle et les UV fonctionnent sur le même principe, ils développent les défenses naturelles de la plante », continue le technicien. D’ailleurs, notet-il, la combinaison de produits de biocontrôle à base de plantes (des écorces d’orange, dans ce cas précis) et des UV donne « des résultats intéressants » sur le mildiou. Sur l’oïdium, les UV ont même « un effet stoppant ». Mais, prévient Dimitri Skoutelas, l’expérimentation a été menée dans une zone peu touchée. « Il faudra le tester à Montgueux », assuret-il. Avant de préciser, avec prudence : « Il faut être vigilant par rapport à l’utilisation de cette technique, on est encore en train de l’évaluer ».
Le vigneron Michel Jacob, qui gère avec son épouse les champagnes Serge Mathieu, est connu dans le vignoble pour ses prises de position sur la phytotoxicité du cuivre, qu’il considère plus comme un pis-aller que comme une réelle alternative aux phytosanitaires de synthèse. Interrogé sur le sujet en 2018, le vigneron avait répondu avec bonne humeur, mais sans plaisanter : « Vaut-il mieux polluer les sols chimiquement ou naturellement ? » Avant d’ajouter, fataliste : « On est un peu coincé, tant qu’on demandera des performances de champion à nos vignes, on sera obligé d’utiliser des moyens contre-nature ». En recherche de solutions techniques, le vigneron s’est tourné vers les drones (avec la société haut-marnaise Cym Drones) et les UV, avec UV Boosting. En 2020, trois dispositifs Helios tournent dans l’appellation : un chez Bollinger, un chez Moët et la troisième chez les Jacob, à Avirey- Lingey. « On a pas mal de prospects en Champagne », estime Julien Charel, responsable de secteur d’UV Boosting. Deux entreprises champenoises assurent la commercialisation et le montage : Basset, dans l’Aube, et Dumont, pour la Marne et pour l’Aisne. Quant au ticket d’entrée, il faut compter 54 000 euros pour un dispositif à quatre panneaux, permettant de passer sur deux rangs de vigne à la fois, et 36 000 euros pour un montage plus modeste, à deux panneaux. Ce n’est pas donné mais le jeu en vaut sans doute la chandelle. Yann Tourbe
Le dispositif à quatre panneaux revient à 54 000 euros.
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Troyes,
Le site de l’IUMP est appelé à devenir l’un des campus d’excellence français.
futur campus d’excellence Troyes devrait devenir « le campus de la France » pour la rénovation du patrimoine bâti.
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royes, sur l’actuel site de l’Institut universitaire des métiers du patrimoine (IUMP), devrait accueillir le campus d’excellence du patrimoine et des métiers d’art de la région Grand Est. « C’est en cours, nous n’avons que des retours positifs », se félicite Vincent Mathieu, président du Cluster Patrimoine bâti 4.0 qui porte le projet depuis le début. Pour donner corps au projet, la fédération du bâtiment de l’Aube a quitté la Mipa à Rosières pour s’installer dans les locaux de l’ancienne abbaye Saint-Martin-ès-Aires. Dans ce bâtiment chargé d’histoire, elle retrouve, outre l’IUMP, le GEIQ BTP Champagne-Ardenne (groupement d’employeurs pour la formation) et, bien sûr, le Cluster patrimoine bâti 4.0 qui développe, lui, une ambition nationale et internationale pour la recherche et la promotion des techniques de rénovation énergétique des bâtiments. Les campus d’excellence, voulus par l’État après l’incendie de Notre-Dame-de-Paris, doivent rassembler et fédérer les écoles
et les entreprises. Il doit y en avoir un par région. Le site troyen va bénéficier du soutien de l’école d’ingénieur EPF, très en pointe dans la recherche sur la rénovation énergétique, l’ESTP, l’école supérieure des travaux publics dont les nouveaux locaux sont en cours de construction et, bien sûr, le centre de formation des apprentis du bâtiment. Une force de frappe que Yschools, l’école de design, et les autres centre de formation des apprentis sont venus renforcer. L’ouverture pourrait avoir lieu au 1er semestre 2022. Un campus qui pourrait devenir une vitrine pour toute la ville : « Pour la rénovation du patrimoine bâti, ce sera le campus de la France », souligne Vincent Mathieu. Bruno Dumortier
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Sinfin
dévoile ses ambitions mondiales Sinfin vient de lancer « Spread suite », une solution révolutionnaire qui devrait lui permettre de doubler de taille en deux ans. Et de changer de statut.
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érémy Domingo ne fait pas dans l’esbroufe. Depuis les débuts de Sinfin, en 2008, il trace son chemin, sans effets de manche ou d’annonce. Pourtant, cette fois, seule l’épidémie en cours tempère son enthousiasme. « On y croit vraiment. On devrait doubler la taille de la structure d’ici à deux ans. Et encore, c’est le minimum », assure-t-il.
Bolloré, Ubisoft, Lacoste... En douze ans, Sinfin, agence digitale, a déjà bien grandi. Elle compte désormais une vingtaine de salariés. Elle travaille de plus en plus pour de grandes marques. Après Bolloré, La Grande Récré ou Lego sont venus s’ajouter Ubisoft, il y a trois ans, et même, il y a deux ans, Lacoste. « On travaille avec toutes ces marques dans la durée. Ce sont de belles histoires. On est dans leur écosystème », souligne Jérémy Domingo. Dans leur écosystème, mais aussi dans l’écosystème global du commerce en ligne. Avec ses mutations et… ses servitudes. « Les grandes marques, aujourd’hui, ont besoin de reprendre la main sur leurs ventes. Avant, c’était le retailer, le commerçant, qui avait le pouvoir mais les marques ne veulent plus que leurs produits soient dégradés par leur présentation. Elles suivent tous leurs produits, tous leurs retailer et cela leur prend un temps de fou », analyse Jérémy Domingo. De surcroît, même chez Sinfin, en tant que prestataire de services, on prend un temps considérable à insérer les catalogues produits sur les plateformes de ventes. Celle de la marque comme celles des « marketplace » (les places de marché comme Amazon, Rue du commerce, Fnac.com, etc.)
Un gain de temps phénoménal pour les marques Et le coup de force de Sinfin, c’est d’avoir réussi à tout simplifier en mettant au point « Spread suite ». Une solution informatique
qui a intégré une quantité de briques existantes qui va permettre à partir d’un catalogue de produits d’aller s’intégrer sur toutes les plateformes. Un gain de temps phénoménal et une sécurité pour les marques qui maîtrisent totalement la présentation de leurs produits. Mais ce n’est pas tout. Spread suite permet aussi une « activation marketing » centralisée. « La marque peut lancer un jeu concours, un instant, un jeu de l’Avent… Tout ce qu’elle veut, sur tous les supports, et tout gérer elle-même », explicite Jérémy Domingo. Et dernier avantage de la solution, toutes les données sont collectées, exploitées et restituées en temps réel. « On peut tout suivre et s’adapter heure par heure. » Une solution vraiment révolutionnaire ? « Personne ne fait encore 100 % de ce que l’on propose. Il y a des plateformes qui ont certaines briques mais aucune ne les a toutes. Nous, on a pris les leaders de chaque brique et on les a intégrés. C’est un écosystème très ouvert puisqu’on a de nombreux connecteurs qui
travaillait surtout à la prestation, la voilà éditrice d’un logiciel, « software as a service », commercialisé sous forme d’abonnement. Un changement de modèle économique qui doit lui permettre aussi de grandir. Tout en restant à Troyes – « On y est bien » – et le bâtiment devrait s’agrandir pour accueillir les nouveaux collaborateurs.
nous permettent de nous intégrer sans que l’on ait à repenser son système digital. On adapte la solution au cas par cas ».
Une nouvelle levée de fonds pour changer de dimension Un an de travail, et une levée de fonds d’un peu moins d’un million d’euros, a été nécessaire à la mise au point de Spread suite. Une seconde levée de fonds, plus importante, va permettre maintenant d’assurer le développement de la solution. Pour Sinfin, c’est aussi un virage. Jusqu’ici l’agence digitale
Bruno Dumortier
Le californien Peet’s Coffee déjà client Les premiers contacts sont d’ores et déjà prometteurs. Peet’s Coffee, une chaîne de café très implantée en Californie, a déjà adopté la solution. Pour Sinfin, c’est une signature de prestige. C’est aussi le début de son internationalistion. Spead suite a, en effet, l’ambition d’être commercialisé à l’international. Sinfin dispose déjà d’un bureau commercial à Paris et à San Francisco.
Jérémy Domingo, fondateur de Sinfin, et Céline Bécard, chef de projets, dans les locaux de Sinfin installés sur le parc de la Technopole.
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Woodoo invente un bois aussi solide que le béton
C’est peut-être le bois du futur. Imputrescible et translucide, le bois augmenté de Timothée Boitouzet est développé dans les labos de l’UTT, en attendant sa fabrication industrielle sur la Technopole.
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ersonne n’a jamais pensé que le bois serait le matériau du futur. C’est marrant », lâche Timothée Boitouzet. Ce jeune architecte dijonnais de 33 ans, lui, y a pensé: « La nécessité aujourd’hui, c’est d’utiliser plus de matériaux renouvelables pour construire plus haut et plus vert. Pour cela, le bois est très intéressant. L’arbre, c’est un puits de carbone, une usine de traitement du CO2.» Seul hic, le bois a quelques défauts : il brûle, pourrit, est attaqué par les insectes, l’eau, les bactéries. Et il n’est pas très rigide. « En France, les constructions en bois sont limitées à neuf étages », constate Timothée Boitouzet qui s’est penché dès 2010 sur la composition moléculaire du bois, d’abord
au département chimie de la prestigieuse Université de Harvard puis au MIT, toujours aux États-Unis.
Une innovation primée 33 fois Il réussit à concevoir un procédé qui enlève la lignine (la colle entre les fibres) pour la remplacer par une résine plastique qui solidifie la matière. « Notre métabois ou bois augmenté, est trois fois plus rigide. Il est devenu imputrescible, plus résistant au feu, et il a un aspect translucide. On a des dizaines de brevets sur cette technologie », explique Timothée Boitouzet. Son bois augmenté peut être réalisé à partir de n’importe quel bois, valorisant ainsi des essences de faible constitution comme le charme, le pin, le peuplier… Après avoir glané en deux ans trente-trois prix à travers le monde dont celui de l’Innovateur européen de l’année en 2016, le startuper s’est installé à la Technopole après les Journées Plug & Start 2016. « On a choisi Troyes parce qu’on y a trouvé une grande
Énorme avantage du bois augmenté : il peut être utilisé avec toutes les essences de bois. Ce qui permet de valoriser des bois pauvres inexploitables aujourd’hui. Une vraie plus-value économique et environnementale.
C’est dans les labos de chimie de l’UTT qu’une équipe de scientifiques peaufine la mise au point de ce nouveau bois révolutionnaire.
culture industrielle en plein renouveau. C’est aussi une région très dynamique dans l’implantation d’entreprises innovantes. Et le Grand Est est la région la plus boisée de France. Cela faisait un tiercé gagnant pour nous », justifie Timothée Boitouzet, qui peaufine son bois révolutionnaire en partenariat avec l’Université de technologie de Troyes (UTT). « On dispose de trois labos de chimie dans l’UTT. On est dans l’amélioration continue du bois augmenté avec des tests multiples », explique le startuper qui supervise déjà 30 personnes dont 16 à Troyes.
Une manufacture sur la Technopole Mais Timothée Boitouzet voit déjà plus loin. Deux ateliers de production ont déjà été déployés : le premier au Carré d’affaires de Rosières-près-Troyes, le second à Pont-sur-Seine chez PSI (Pont-sur-Seine Industrie). A terme, le jeune startupper envisage même d’installer sa « Manufacture Woodoo » sur la Technopole de l’Aube, juste après une nouvelle levée de fonds qui devrait dépasser les 5 M€. Des premiers contrats ont déjà été signés avec deux acteurs majeurs du segment premium : Mercedes dans l’automobile et Unibail-Rodemco, dans l’agencement de centres commerciaux. De quoi mettre en confiance le jeune entrepreneur qui ne semble pas plus impressionné que cela par l’envergure de son projet : « Un chef d’entreprise, explique-t-il, c’est comme un pilote de course, c’est l’adrénaline qui le fait vibrer. » Thierry Péchinot
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La start-up travaille sur des tableaux de bord pour Mercedes et des écrans de dos de sièges pour Daimler. Elle est également sollicitée dans l’aviation commerciale et privée (intérieurs de jets) et le packaging de luxe (montres, lunettes, etc.)
« Nous devons porter des projets
pour le territoire »
Vincent Mathieu, nouveau président du Medef Aube, après une carrière internationale de cadre dans l’industrie, est le patron de la métallerie Guilleminot et de Monsieur Store dans l’Aube.
interview
Élu président du Medef en septembre dernier, Vincent Mathieu veut remettre les entrepreneurs au centre du jeu économique. Ce qui passe par un regroupement de leurs forces, aujourd’hui disséminées dans les fédérations.
Vincent Mathieu, votre ambition affichée est de donner plus de force à la voix des entrepreneurs alors même que le syndicalisme, au Medef comme ailleurs, n’a pas vraiment le vent en poupe. Comment comptez-vous vous y prendre ?
J’ai commencé à rencontrer les acteurs économiques du département. Presque tous. J’ai rencontré les partenaires institutionnels. Je n’ai croisé personne qui m’ait dit : « Le Medef, j’en ai rien à faire ». Bien au contraire. Si on s’inscrit dans une démarche de territoire, je ressens une envie de travailler ensemble, de se rapprocher, de mener des projets avec tout le monde. On ne sera pas d’accord sur tout, mais si on travaille sur des projets concrets, on peut avancer tous ensemble.
Pratiquement, comment faire travailler ensemble le monde patronal ? (métallurgie, bâtiment, travaux publics et textile). On a travaillé très vite. On a uni nos forces, celles de nos centres de formation des apprentis. On a été immédiatement soutenu par les pouvoirs publics. Et cela a été un formidable succès. Des idées comme celle-là, on en trouvera d’autres. Si elles viennent du terrain, des besoins réels, on arrivera à les mettre en place. Après, peu importe l’étiquette, Medef ou pas, c’est à une forme d’union patronale à laquelle il faut qu’on parvienne. On doit aussi proposer plus de services. On va mettre en place une cellule d’écoute pour nos adhérents avec le concours des banquiers, on en a, mais aussi du tribunal de commerce et de la Banque de France qui sont prêts à nous aider. C’est ce qu’on doit à nos adhérents et c’est aussi un outil qui nous permettra d’alerter le cas échéant car, du prêt garanti par l’État aux reports de charges, tout n’est pas aussi simple que l’État le dit.
Je vais mettre en place une réunion mensuelle ou trimestrielle à laquelle participeront tous les délégués ou les secrétaires généraux des différentes branches professionnelles. Il faut que ça se joue à ce niveau-là pour travailler concrètement et pour qu’émergent des projets qui viendront du terrain. Nos moyens, dans nos organisations professionnelles, sont très limités. Au Medef Aube, par exemple, nous n’avons qu’une secrétaire générale. Seuls nous ne pouvons rien entreprendre. En unissant nos forces, en travaillant ensemble et transversalement, on peut faire plein de choses. Quel type de projets pourrait voir le jour ? Le bon exemple, c’est le job dating que nous avons organisé avec les différentes branches professionnelles
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Vous voulez aussi que les entrepreneurs soient mieux entendus dans le département. Comment faire ?
Le Medef Aube, lui-même, doit aussi grandir. Le nombre d’adhérents n’est plus suffisant pour assurer une taille critique. Comment faire ?
Il faut déjà qu’on soit en mesure de proposer des choses. Avec le plan de relance, il y a des opportunités. Quels sont nos projets ? Il va y avoir beaucoup d’argent. Avons nous des idées ou allons-nous tout laisser vers les métropoles ? C’est cela l’enjeu. Il faut qu’on soit capable de proposer des projets, par exemple avec la chambre d’agriculture, en matière de décarbonisation de notre économie.
On va être beaucoup plus présent que par le passé. On va chercher à rallier les entreprises à nos projets pour le territoire. Pour ce faire, on vient de changer nos statuts. Les branches professionnelles ont accepté de réduire leur présence au conseil d’administration, passant de 70 % à 60 % des sièges. Et si les adhésions directes au Medef augmentent, la proportion évoluera en conséquences. Ce n’est pas contre les branches, le Medef n’existe que parce qu’il y a des branches professionnelles puissantes qui y adhèrent, mais il faut qu’on se rapproche de tout le monde, de toutes les entreprises. L’objectif, c’est quand même d’accroître de 40 à 50 % le chiffre d’affaires du Medef Aube.
Vous voulez aussi faire le point sur les contributions fiscales versées par les entreprises… Oui, ça me tient à cœur. Ce n’est pas dans un but polémique ou revendicatif mais nos entreprises contribuent grandement aux budgets des collectivités. C’est compliqué parce que cela passe par de multiples taxes. J’aimerais avoir un bilan chiffré. Juste pour rappeler l’enjeu que représentent nos entreprises sur les territoires. Et pourquoi il faut les écouter. On ne peut, nous entrepreneurs, laisser la Région, les communautés de communes ou Business Sud Champagne, être les seuls à parler d’économie. On doit se faire entendre et, surtout, porter des projets. Là-dessus, nous sommes attendus.
Le Medef national encourage-t-il cette évolution ? Tout à fait. J’ai rencontré Geoffroy Roux de Bézieux qui souhaite que, partout, nous soyons des rassembleurs. Peu importe l’étiquette. On ne sera pas d’accord sur tout, c’est normal, mais on trouvera toujours un accord si on parle de territoire et d’action concrète.
Propos recueillis par Bruno Dumortier
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La Fédépassif
s’installe dans l’Aube Intransigeante, la Fédépassif milite pour une maison sans chauffage, confortable et respectueuse de l’environnement.
L
a construction passive, tout le monde connaît. Ou croit connaître. « On dit qu’on fait du passif, puis on ajoute du presque passif et ce n’est pas pareil ! », s’insurge Pascal Bresso, le président de la Fédération française de la construction passive (Fédépassif). Née en 2012 à Saverne, en Alsace, cette fédération regroupe tous ceux qui interviennent dans la construction. Il y a tous les corps de métiers, de l’architecte à l’artisan, mais aussi, tous ceux qui passent les commandes, des élus aux bailleurs sociaux.
1,5 litre de fioul par m2 et par an Car, le passif, ce n’est pas si simple que cela en a l’air. La conception et la construction sont déjà un petit défi. Et pour parvenir à la promesse d’une consommation de chauffage inférieure à 15 Kwh/m²/an (soit 1,5 litre de fioul par m2), il faut aussi que les occupants adaptent leur mode de vie. Un double défi, surtout quand, comme la Fédépassif, on veut certifier les bâtiments non seulement à leur livraison, mais aussi et surtout, une fois qu’ils sont habités. Depuis 2012, la Fédé s’est développée autour de ce défi du « vrai passif » et, son originalité, est de proposer des certifications qui garantissent que le bâtiment est vraiment passif. La Fédé a aussi mis au point des formations. Elle prépare même l’ouverture d’une école à Saverne. Elle organise aussi des rencontres entre professionnels. Avec deux salariés, et des bénévoles qui sont tous passionnés par ce défi, elle essaime tout doucement. Après l’Alsace, elle a ouvert une branche régionale en Franche-Comté et la voilà en Champagne-Ardenne. Au total, 200 adhérents qui se savent en avance sur la réglementation thermique, celle de 2012, comme celle à venir de 2020, et qui espèrent convaincre un maximum de professionnels de franchir le pas et passer au passif. « Le passif, c’est aujourd’hui la maison individuelle, mais ça ne doit pas être que ça », insiste, de son côté, Pascal Landréat, maire de Pont-Sainte-Marie et président de la toute nouvelle Fédépassif de Champagne-Ardenne. Adhérente à la Fédération nationale, cette jeune association veut rassembler élus, bailleurs et tous les « pros » de la construction. « Il faut qu’on soit tous ensemble pour y arriver», poursuit-il. Deux journées « pro » ont été organisées en octobre à Pont-Sainte-Marie avec plusieurs dizaines de participants. « Passif, on passe un cap. On change de paradigme », soulignent ceux qui s’y sont essayés. Avec deux défis : maîtriser les techniques et… les coûts. L’un allant souvent avec l’autre. Le passif, tout le monde connaît. Sans en connaître tous les enjeux. Et c’est justement ce à quoi la Fédé veut remédier. Bruno Dumortier
La Fédépassif Champagne-Ardenne en visite sur la chantier de 17 maisons passives en cours de construction par Troyes Habitat.
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Le passif gagne du terrain Sous l’impulsion de quelques pros, notamment Wood construction, l’entreprise de Christophe Bedeau, qui a déjà fait certifier ses constructions par la fédé, le passif décolle tout doucement dans l’aube. En 2021, après la livraison, 39 logements seront certifiés. Le plus gros chantier étant celui engagé par Troyes Habitat sur le parc du Moulinet de Pont-Sainte-Marie avec 17 logements sociaux construits par Troyes Habitat. Une démarche qui est un test grandeur nature pour faire changer d’échelle la construction passive.
Desimo,
le promoteur qui croit en Troyes Le promoteur troyen, qui vise les 45 millions d’euros de chiffre d’affaires, surtout sur la région parisienne, a décidé de rester à Troyes et de s’offrir un siège à sa hauteur. Sébastien Paris dans les nouveaux locaux de Desimo à Rosières-près-Troyes qui ont été aménagés par le menuisier aubois, Astel.
«
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l y a un an et demi, on s’est posé la question d’un déménagement à Paris », reconnaît Sébastien Paris, le cofondateur de Desimo. Et puis, à la réflexion, notamment pour conserver l’équipe de salariés troyenne, l’idée a été écartée. Le promoteur troyen a même fait coup double en décidant d’installer un nouveau siège dans l’immeuble tertiaire qu’il était en train de commercialiser à Rosières, juste derrière la chaufferie. « On est ancré dans le territoire et on n’est pas très loin de Paris », se réjouit finalement Sébastien Paris. Le siège est à l’image des projets menés par le promoteur. Dans un bâtiment, dont chaque cellule est conçue pour disposer d’une boutique devant et un espace de stockage ou un atelier à l’arrière, il a choisi de tout traverser et d’offrir ainsi une transparence du plus bel effet. Pour le reste, le plaquage de bouleau sur certains murs, le mobilier soigné et, bientôt, la végétalisation du mur de l’accueil, tout montre que l’on est chez un promoteur ambitieux.
Pour la promotion plus classique, en revanche, la fin du dispositif Pinel et le niveau très bas du prix de l’ancien ont rendu les projets plus difficiles à rentabiliser. C’est donc à Paris que l’essentiel se joue. Pour régler la question de la représentation à Paris, Desimo dispose de bureaux situés avenue Hoche. « C’est important pour la clientèle », souligne Sébastien Paris. Une quête de crédibilité qui a aussi poussé Desimo à devenir partenaire de l’Estac. « Beaucoup de personnes s’intéressent au foot. Cela fait partie de notre stratégie de crédibilisation de la marque dans la région parisienne ».
Un rôle de chef d’orchestre Ça, c’est pour la commercialisation. Pour la promotion, tout se joue sur le terrain. Et la région parisienne, c’est un univers très particulier, dans lequel Desimo a appris à se mouvoir. Sa cible : les communes au nord de la Francilienne : Puteaux, Bourg-la-Reine, Antony, Saint-Cloud, Saint-Germain-en-Laye et même, parce que l’occasion s’est présentée, Deauville en Normandie. Un « silver park » est lancé aussi à Châlons-en-Champagne avec, toujours, le rôle de chef d’orchestre de projets qui entraînent à leur suite architectes, entreprises du bâtiment et, parfois, en bout de chaîne, des bailleurs quand les ventes se font en bloc. « Le plus important, c’est l’écoute. Nous, on met les équipes en place et on suit », souligne Sébastien Paris. Une écoute primordiale à toutes les étapes d’un projet : « D’une ville à l’autre, cela peut être très différent ».
350 logements en cours Et c’est le cas ! Desimo, fondé en 2013 avec la fusion de E-promotion et Sethi, pour partir à la conquête de la région parisienne, devrait signer un chiffre d’affaires entre 38 et 39 M€, cette année. « Notre ambition est d’arriver à 45 millions d’euros », explique Sébastien Paris. Une trajectoire pratiquement assurée grâce aux programmes en cours, une vingtaine au total avec 350 logements. À Troyes, Desimo reste actif, notamment sur le logement étudiant avec un beau programme Studéo à Saint-André-les-Vergers.
Bruno Dumortier
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Des nuits complètement à l’ouest !
L’insolite fait recette. La preuve par trois : à Barberey, les Casimir dégainent un Western City avec saloons, roulottes et prison. À Auxon, Florence Gouvier propose de drôles de cabanes et à Balnot-sur-Laignes, le champagne Gremillet a installé une bulle au milieu des vignes.
Le Far West pour une poignée d’euros
Franck et José Casimir dans le grand saloon tout en bois de 370 m² permettant de recevoir plus de 230 personnes.
Ici, à Barberey-Saint-Sulpice, le Far West est accessible pour une poignée d’euros seulement. « L’église » peut accueillir 140 fidèles pour des « messes » à la carte et le « Calamity Jane », un petit saloon, est réservé aux réunions plus confidentielles de 40 personnes maximum. Le grand saloon, tout en bois de Douglas également, se répand lui sur 370 m² permettant de recevoir plus de 230 personnes. Le gros avantage de cette cité pour cow-boys intérimaires, c’est qu’on peut aussi y dormir en nombre : onze roulottes, onze tipis et trois cottages. Un vrai Far West aux portes de Troyes, il fallait oser. Les Casimir Père & Fils l’ont fait en ouvrant ce parc atypique qui a attiré 14 000 apprentis cow-boys l’an passé. « Avec la pandémie, on devrait avoir une fréquentation moins importante cette année », regrette Franck Casimir, le jeune shérif du Western City qui a réussi à rééquilibrer ses sources de réservation grâce à son site internet lancé en 2017. « Aujourd’hui, ajoute-t-il, on fait la moitié de notre activité en réservation directe et l’autre moitié avec les plates-formes comme Expedia, Booking ou Airbnb qui prennent de 15 à 20 % de commission. Avant, on faisait 70 % de notre chiffre avec ces plates-formes ».
Une bulle au pays des bulles ! Même à l’intérieur, l’impression d’être dehors, le confort en plus !
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Se mettre dans sa bulle le temps d’une nuit en plein cœur d’un océan de vignes, sur le sommet de Balnot-sur-Laignes : c’est ce que propose la maison familiale de champagne Gremillet. Cette chambre insolite logée au creux d’une bulle transparente se niche au cœur du Clos Rocher, qui produit la plus prestigieuse cuvée des champagnes Gremillet. La bulle jouxte l’arboretum des Vaucelles, qui abrite 82 conifères et de multiples variétés d’oiseaux, de papillons et de fleurs de la région. Accessible de mai à octobre sur le site www.routedesbulles.fr, la nuitée pour 2 personnes est tarifée à 200 € avec le petit déjeuner et une bouteille de champagne offerte. « Nous avons souhaité proposer cet hébergement insolite pour découvrir la Champagne avec une expérience unique, explique Anne Gremillet. Cette bulle offre une vraie connexion avec la nature. Même à l’intérieur, elle donne l’impression d’être dehors, le confort en plus », ajoute la fille de la famille, en charge de la communication et du marketing.
De Peau d’âne à Phileas Fogg Ambiance romantique, rustique, poétique, aventure, zen ou hippie… À Auxon, Florence Gouvier propose tout cela dans son jardin ! « Au départ j’ai commencé par une crêperie roulante dans un camion. Ensuite, j’ai installé ma crêperie dans l’annexe de ma maison. Et de fil en aiguille, j’ai développé des hébergements insolites autour ». Pour sa « Chouette étoilée » – la société qui regroupe ses 6 hébergements –, l’ancienne directrice marketing n’a pas fait les choses à moitié. La cabane de la guerre des boutons joue la fantaisie ludique. Celle de Peau d’âne est toute blanche et habillée de dentelle et d’organza. Celle du chercheur d’or, en bois et toile, offre une nuit rustique digne du Grand Ouest américain. Juste à côté, le « wigwam » de Phileas Fogg est inspiré d’une tribu des Indiens d’Alaska. Plus fourrure et coussins, le dôme aux étoiles propose un cocon immaculé avec vue sur les étoiles d’Armance. La tente hippie plonge, elle, dans les seventies avec tentures, tapis et fleurs. « Tous les hébergements sont équipés de toilettes sèches, en plus des sanitaires classiques près de la crêperie », précise Florence Gouvier qui loue ses cabanes sur son site www.chouette-etoilee.fr entre 75 à 115 € la nuitée pour deux personnes. « Peu de petites structures comme la mienne proposent hébergement et restauration », précise Florence qui propose une grande partie de ses hébergements en hiver, quatre étant chauffés. « Les gens viennent en moyenne pour une nuitée, surtout le week-end. Et environ 80 % des réservations se font avec
Florence Gouvier sur le lit de Peau d’âne dans une cabane directement inspirée du conte populaire de Charles Perrault.
les box. Je ne fais que 10 % avec Booking et 10 % en direct. Les box me font connaître mais ils prennent une commission de 37 à 40 % », indique Florence Gouvier, qui a d’autres idées en tête. Une cuisine plus grande pour sa crêperie mais aussi deux nouveaux hébergements : un repaire des Dalton dans l’ancienne écurie, et une cabane de lutins « complètement barrée »…
PROCHE DE VOUS, POUR VOIR LOIN ENSEMBLE
Banque Populaire Alsace Lorraine Champagne – Société anonyme coopérative de Banque Populaire à capital variable régie par les articles L512-2 et suivants du CMF et l’ensemble des textes relatifs aux Banques Populaires et aux établissements de crédit. 3 rue François de Curel 57000 Metz – RCS Metz 356 801 571- Société de courtage et intermédiaire en assurances inscrite à l’ORIAS n° 07 005 127. Crédit photo : iStock - www.bpalc.fr
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Ils ont marqué l’année 2020 Le président de l’UMIH, Union des industries des métiers de l’hôtellerie, se serait bien passé d’être mis en avant cette année. Mais la crise sanitaire en a décidé autrement et, avec les fermetures des bars, restaurants et hôtels, il a dû négocier avec les pouvoirs publics. Et se faire entendre aussi. Un rôle de représentation difficile. À travers lui, c’est un soutien à toute la filière hôtelière qu’il convient d’afficher.
CHRISTELLE TAILLARDAT Directrice du Comité départemental du tourisme (CDT), Christelle Taillardat a été sur tous les fronts lors du premier confinement : de la mise en place de solutions pratiques pour sauver les stocks des restaurants à la définition d’une stratégie de rebond pour sauver la saison estivale. Opération réussie. Le CDT a changé de nom cet été pour devenir l’Agence départemental du tourisme.
DID I STILER
JÉRÔME LELOUARD
SYLVAIN CONVERS
Secrétaire générale de l’UPREN, l’Union patronale de Romilly-Nogent, Jérôme Lelouard a été un artisan discret mais capital pour organiser la sortie du premier confinement dans l’Aube. C’est lui qui a coordonné l’arrivée de masques de Chine, alors que la pénurie était totale, permettant au Medef de l’Aube et à la chambre de commerce de distribuer des milliers de masques aux entreprises. Paris n’avait rien. L’Aube était équipée ! Président de la chambre de commerce et d’industrie, Sylvain Convers a mobilisé ses services pour organiser au mieux la réponse aux crises successives de l’année. La CCI, comme la chambre de métiers et de l’artisanat et la chambre d’agriculture, ont ainsi pleinement joué leur rôle dans cette année compliquée. Et rappeler, au passage, aux pouvoirs publics qu’elles étaient un lien indispensable.
EMERIC OUDIN Emeric Oudin, président d’Axe environnement à Romilly-sur-Seine, est devenu le 1er juillet de cette année le président national du Centre des jeunes dirigeants (CJD). L’association nationale de jeunes chefs d’entreprise est une véritable école de formation au management, disposant de relais dans tous les départements. Dont l’Aube, évidemment.
04 LES AUBOIS QUI COMPTENT
FABIEN RENARD
Agriculteur et président du Drive fermier de l’Aube, Fabien Renard est aussi le président du circuit court en ligne. S’il est tout seul sur cette photo, il partage en réalité sa place dans ces pages avec tous les membres des circuits courts de l’Aube, dont la réactivité et l’inventivité logistique leur a permis de faire face à l’explosion de la demande provoquée par le confinement du printemps.
SY MAU LVIA COR T
SIMON CLIFF Simon Cliff, c’est le nouveau président de l’Estac. S’il reste très discret, pas de discours public, ni d’interview, c’est le visage de la révolution qui s’est opérée cet été à l’Estac. Daniel Masoni a cédé ses parts au City football group, propriétaire de Manchester City et d’une dizaine d’autres clubs dans le monde. Le club est ainsi entré dans une nouvelle ère, dont les conséquences pratiques restent à définir.
Déléguée générale de l’Union des industries textile de ChampagneArdenne, Sylvia Maucort a été, avec son président, Denis Arnoult, au cœur du dispositif de remobilisation de la filière textile dans l’Aube. Une démarche appuyée par Business Sud Champagne qui devrait permettre de redonner ses lettres de noblesse à la maille troyenne.
Séminaires entreprises Le Clos Belair
Champagne Gruet
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À 10 mn de la rocade, en pleine nature, Le Clos Belair et sa salle de 380 m2 vous accueille pour vos réunions et séminaires. La capacité maximale de la salle en format « assis » est de 340 places et, en format « debout » de 380 places. Tout est prévu pour vous faciliter l’organisation de cette journée : parking stabilisé et éclairé de 180 places, accès PMR, vestiaires, estrade et pupitre, vidéoprojecteur et grand écran (5 m x 3 m), micros sans fil, espace traiteur… Pour vos futurs évènements, laissez-vous convaincre par une grange champenoise du XVIIIe siècle, restaurée par des artisans locaux dans les règles de l’art, au milieu d’une exploitation conduite en Agriculture Biologique. WIFI
OUI PARKING
OUI
RÉUNION
50 pers.
Le Clos Belair Ferme de Belair 10180 St-Benoit-sur-Seine 06 60 03 05 29 contact@le-clos-belair.fr www.le-clos-belair.fr
2000681295
Située au cœur des vignobles classés au Patrimoine Mondial de L’Unesco, entre coteaux et vallées, la Maison Champagne Gruet vous offre un cadre inoubliable. Notre salle de réception Artémis saura vous charmer et donner vie à vos projets d’entreprise (séminaires, cocktails ou encore repas d’affaires.) De plus, notre choix d’ateliers de dégustation, pour une expérience unique autour des cuvées de la Maison, animera de façon ludique et surprenante vos événements. N’hésitez pas à nous solliciter pour réaliser ensemble votre devis personnalisé. Vente des cuvées de la Maison, idéal pour cadeaux d’entreprise.
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CLIMATISATION
OUI
PARKING
180
RÉUNION
340 places
Et Patrick Bauer
devint le 200e Aubassadeur Lancés il y a un an et demi, les Aubassadeurs continuent leur bonhomme de chemin. Malgré le Covid, ils progressent. Notamment sur le numérique où ils sont omniprésents. Patrick Bauer, fondateur du Marathon des sables, entre Laurent et Anne-Claire Vittenet.
Q
uel lien entre Patrick Bauer, fondateur du Marathon des sables, Miss Champagne-Ardenne, et Jean-Aimé Beury, infatigable cheville ouvrière de Chante et danse la Champagne ? Aucun si ce n’est qu’ils font tous la promotion de l’Aube et qu’ils sont tous soutenus, réunis et fédérés par les Aubassadeurs. Le genre de mouvement qui pourrait, après un succès d’estime, s’éteindre. Surtout quand, à peine lancé, le voilà plongé dans la crise sanitaire. Pourtant, les voilà à 200 membres. Et quand, mi-octobre, les Aubassadeurs ont voulu réunir tous leurs membres pour présenter la saison 2020-2021 de leurs activités, ils ont fait salle pleine. Avec un siège sur deux et masques obligatoires... « On est 200 ! On est devenu très visible sur les réseaux sociaux. On a gagné une notoriété étonnante. Et pourtant, je le rappelle, on a été lancé il y a seulement quatorze mois, dont deux étés et trois mois de confinement », souligne Laurent Vittenet, qui a fondé cette agence de marketing territorial, avec son épouse, Anne-Claire. Une entreprise, c’en est une, audacieuse. Pour en vivre, il faut recruter, fédérer, fidéliser. Et animer le tout pour continuer à mobiliser tout le monde. Continuer à surprendre et être utile. Pas facile. Et pourtant, malgré les conditions exceptionnelles, les Aubassadeurs continuent leur route.
À l’automne, tout un symbole, Patrick Bauer, fondateur du Marathon des sables, est devenu le 200e Aubassadeur. Ce formidable mobilisateur d’énergies ne pouvait que saluer le travail accompli par l’agence. En octobre, dans le centre de congrès de l’Aube, où les Aubassadeurs ont présenté leur programme pour l’année à venir (programme en pointillé évidemment), tout le réseau avait répondu présent. Un signe d’engagement fort.
« On nous sollicite pour aller dans l’Yonne » Et les Aubassadeurs, qui cherchent à briller à l’extérieur, s’y sont fait remarquer. « On nous sollicite pour lancer les Aubassadeurs ailleurs, notamment dans l’Yonne. Mais ce n’est pas à nous de le faire. En revanche, ils peuvent faire comme nous : on n’est pas dépositaire de l’idée », glisse Laurent Vittenet. Comme un hommage, quand Business Sud Champagne, l’agence de développement économique, a consulté des professionnels du marketing territorial, le premier conseil qu’ils ont donné a été de fonder un mouvement… parfaitement identique à celui des Aubassadeurs. De ce côté-là, l’Aube est donc parfaitement armée. Et, en attendant que le virus ait tourné les talons, ils s’expriment pleinement sur le numérique. Tout en espérant remettre très vite à l’honneur, un produit bien local qui fédère à lui tout seul : le champagne ! Bruno Dumortier
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Le roi des enchères industrielles
Machines, compresseurs, voitures… À Saint-Parres-lès-Vaudes, tout s’achète aux enchères. Premier du genre en France, cet hôtel des ventes industrielles reste le plus grand de l’Est.
U
ne fois. Deux fois. Trois fois. Adjugé, vendu ! Le marteau du commissaire-priseur clôture les enchères et « l’adjugé vendu » détermine le transfert de propriété et scelle la vente. Et ici, dans cet hôtel des ventes industrielles qui s’étend sur 36 000 m² dont 16 000 couverts, tout se vend et tout s’achète. Poids lourds, tracteurs, pelleteuses, chariots élévateurs, bennes, outillages, véhicules en tout genre, matériel de confection, de restauration, de bureautique…
stade de l’Aube ! » lâche Philippe Boisseau, qui n’est pas pourtant tombé de la dernière vente.
Onze palettes de couches pour 1 000 € Celui qui fut à 24 ans le plus jeune commissaire-priseur de France a plus de trente ans d’expérience. Officier ministériel, l’homme de terrain des mandataires, liquidateurs, huissiers et parfois même des notaires est avant tout un expert qui évalue et fixe les mises à prix. Outre la formation exigeante – dix ans d’études en droit et histoire de l’art notamment–, le commissaire-priseur se doit d’être en veille perpétuelle. « On doit se tenir au courant des nouveautés pour expertiser. Je suis abonné à une trentaine de revues professionnelles. Le secteur le plus difficile, c’est l’électronique, qui évolue très vite. La mise à prix est fixée à partir de l’usage, du marché et de l’état du produit. Et je suis payé sur la vente. C’est 14,40 %. C’est le tarif légal », précise Philippe Boisseau. « Le matériel vient de décisions de justice, du tribunal de commerce avec les redressements et liquidations, mais aussi du tribunal de grande instance avec les tutelles et curatelles, des saisies par huissier, des leasings non honorés… On a aussi des ventes volontaires d’entreprises qui souhaitent renouveler leur ligne de fabrication par exemple », ajoute le commissaire-priseur. Les ventes déclinent d’authentiques inventaires à la Prévert qui varient au gré des arrivages : des poulies aux compresseurs, des containers aux machines de bonneterie, des lots d’outillage à la machine pour écorcer les troncs d’arbres… Avec parfois quelques produits insolites, comme ces onze palettes de couches pour adultes mises à prix à 1 000 € ou encore ces 150 poêles à bois et pellets à partir de 200 € l’unité. « On ne fait pas rêver. Ici, on vend de l’industriel et rien que de l’industriel », assène Philippe Boisseau. « Et on n’est pas trop nombreux à s’extasier devant la beauté d’une machine. »
20 000 lots vendus chaque année Ici, les professionnels comme les particuliers peuvent trouver absolument de tout, sauf évidemment des objets d’art, qui sont vendus, eux, à l’hôtel des ventes de Troyes. Sur l’emplacement de l’ancienne tuilerie briqueterie de Saint-Parres-lès-Vaudes, c’est une véritable caverne d’Ali Baba. Mais un Ali Baba converti entièrement à l’industrie. Premier du genre en France, il reste encore le plus grand de l’Est, en surface et en chiffre. L’annexe industrielle de l’hôtel des ventes de Troyes n’emploie que quatre salariés mais génère plus de la moitié des 7 M€ de chiffre d’affaires annuel. « Avant le Covid-19, on faisait une vente de 1 000 - 1 200 lots toutes les quatre semaines. Aujourd’hui, on fait deux ventes par mois de 500-600 lots. C’est le maximum qu’on puisse faire sur une journée pour une vente sur notre site web www.interenchere.com On a réinventé un mode d’enchères. Pour la vente de juillet, on avait 400 inscrits sur le net et plus de 20 000 personnes qui ont partagé la vente sur Facebook. Vous vous rendez compte, c’est le
Philippe Boisseau devant 150 poêles à bois et pellets vendus lors de l’une des dernières ventes aux enchères.
Thierry Péchinot
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PUBLI-INFORMATION
CDER LE CONSEIL ET L’ACCOMPAGNEMENT PREMIÈRE ASSOCIATION DE COMPTABILITÉ ET DE GESTION DE FRANCE, AVEC PLUS DE 12 000 ADHÉRENTS ET 700 COLLABORATEURS, CDER PROPOSE NOTAMMENT LES SERVICES DE CONSEILLERS SPÉCIALISTES DES TPE ET PME.
Il y a quelques semaines, Clément Bottan a intégré les équipes de CDER, en tant que conseiller d’entreprise : « ce poste m’amène à travailler sur des aspects très divers de la vie d’une entreprise, que ce soit sur le domaine financier, social ou fiscal, et en collaboration étroite avec des spécialistes en interne. J’interviens dans l’Aube, où CDER possède 3 agences, à Lavau, Bar-sur-Aube et Bar-sur Seine. Mon travail se divise entre conseils ponctuels et accompagnement des adhérents. Dans le premier cas, il s’agit de créateurs, repreneurs ou entrepreneurs installés qui veulent franchir une étape importante pour leur société. Nous leur fournissons les documents nécessaires à leur démarche (prévisionnel, business plan) et nous les conseillons sur la fiscalité ou le statut social à adopter. Nous pouvons également les assister dans leur recherche de financement auprès des banques ».
les outils de conseil, nous pouvons ainsi établir en temps réel des tableaux de bord que nous ne livrons jamais sans commentaire, explication et conclusion. Nous présentons ces éléments au chef d’entreprise lors d’entretien mensuel, trimestriel ou annuel suivant l’option qu’il a choisi. Généralement, nous nous rendons dans ses locaux, ce qui nous permet de rencontrer ses équipes et de découvrir les équipements et outils dont il dispose. Même si la crise sanitaire a compliqué les choses, cette démarche est essentielle pour livrer des conseils concrets à nos adhérents. La proximité fait partie des valeurs fortes de CDER. En cette période atypique, je les appelle d’ailleurs régulièrement, juste pour prendre de leurs nouvelles ».
Suivi de proximité
CDER 17 rue du Moutot CS 10173 10151 Lavau Cedex 2000673127VD
Deuxième mission confiée à Clément Bottan : « je suis chargé d’accompagner tout au long de l’année environ 25 TPE ou PME, dans des secteurs aussi différents que la restauration, les transports, le BTP ou encore la vente de fleurs. Cet accompagnent de nos adhérents ne saurait exister sans la collecte et la saisie des données par le service comptable de CDER : recettes, factures, amortissements ou encore TVA sont autant d’éléments indispensables au suivi d’activité. Grâce à une passerelle entre la comptabilité et
La Technopole
sur tous les fronts La Technopole de l’Aube, qui met son ingénierie de l’innovation au service des start-up, joue un rôle économique majeur dans le département.
«
L
a Technopole de l’Aube, c’est un incubateur avec une soixantaine de start-up accompagnées au quotidien. Mais ce n’est pas seulement un incubateur. Elle met son ingénierie de l’innovation au profit de tout le territoire, entreprises comme collectivités », souligne son directeur, Francis Bécard. L’impact économique de cette structure qui accompagne les entrepreneurs depuis 1998 est devenu considérable. Il l’est aussi comme ambassadeur de l’innovation auprès du tissu économique aubois. Organisées tous les ans, les Journées Plug & Start permettent de sélectionner une vingtaine de projets en les confrontant sur deux jours aux professionnels de la finance, du marketing, du design… Des professionnels qui viennent de l’Aube. Ils donnent autant qu’ils reçoivent des porteurs de projet, souvent pleins d’idées nouvelles.
114 entreprises accompagnées l’an passé « En épaulant les porteurs de projet, en mettant à leur disposition un réseau de savoir-faire multiples et un écosystème performant, la prise de risque est moindre et le potentiel de réussite accéléré », décrypte Améry Lavaire, responsable du marketing et de la communication de la technopole. « En 2019, la Technopole a accompagné 114 entreprises, 36 projets étudiants, 26 dossiers en pré-incubation, 12 en incubation, 16 en lancement, 7 en phase intermédiaire et 14 en phase de croissance ». « L’accompagnement des projets est un métier de l’ombre. C’est celui de Jean-Michel Halm. C’est un travail de fourmi. Mais les entreprises qui réussissent le mieux sont celles qui sont le plus concentrées sur leur activité », rappelle Francis Bécard. Sur ses 70 hectares, la Technopole offre 12 000 m2 de bureaux occupés à 100 % avec tous les services dédiés aux développements de projets : incubateur, pépinière d’entreprises, trois hôtels d’entreprises et de bureaux, un parc technologique et scientifique.
Un incubateur pour les étudiants Intégrée à tous les réseaux nationaux (Retis et EBN notamment), elle offre aussi ses synergies avec les grandes écoles locales (UTT, EPF, ESTP, Y Schools) et avec le club des Champagne-Ardenne Angels. Ce club, dont l’animation est régulièrement confiée à la Technopole, regroupe aujourd’hui 39 investisseurs privés. Il a investi depuis sa création en 2009 plus de 5 M€ dans 15 entreprises dont 10 technopolitaines. La Technopole gère également un incubateur étudiant (le YEC) qui a déjà accompagné 36 projets et une cinquantaine d’étudiants. Thierry Péchinot
En 2021, on accélère « Nous sommes aujourd’hui structurés de sorte à avoir un start-up manager pour une dizaine de sociétés qu’il accompagne au quotidien durant les deux premières années d’incubation », explique Améry Lavaire, avant d’annoncer un renforcement de l’accompagnement dès 2021. Pas moins de quatre programmes seront lancés. Le « start-ups program » proposera aux entrepreneurs de travailler sur des sujets portant sur leur mindset (état d’esprit) et leur posture entrepreneuriale. Le « corporate program » vise à proposer aux start-up du business avec les grands groupes partenaires de la Technopole. Le « programme de perks » offrira quant à lui des avantages sur des outils parfois trop onéreux avec un panel de 150 offres avec des partenaires comme Hubspot, Google, Salesforce Airtable… Et, malgré le contexte de la pandémie, le développement international est aussi au menu : « Nos start-up pourront partir tester leur produit durant six mois à l’étranger. Nous étudions actuellement les possibilités avec 15 partenaires sur les 5 continents », précise Améry Lavaire.
2000673127VD
Début octobre, l’opération Plug & Start a réussi à avoir lieu. C’est l’opération de recrutement la plus efficace de la Technopole de l’Aube.
61
Top 100
TOP_100_2020:Maquette Agro 04 13/11/20 16:33 Page1
Les 100 plus grandes entreprises de l’Aube, selon leur chiffre d’affaires, se trouvent réunies dans ce tableau. répondu à nos sollicitations ou publié leur bilan, ne figurent pas dans nos tableaux. Rang
Société
Secteur d’activité
Ville
Téléphone
CA 19 en Meuros
Effectifs
Résultat net
1
GROUPE SOUFFLET
Agroalimentaire
NOGENT-SUR-SEINE
2
SOUFFLET NEGOCE
Distribution
NOGENT-SUR-SEINE
03 25 39 41 11
4 935,000
6 851
-
03 25 39 41 11
1894,098
43
3
SOUFFLET AGRICULTURE
Agroalimentaire
-
NOGENT-SUR-SEINE
03 25 39 41 11
1338,819
892
4
MALTERIE SOUFFLET
-
Agroalimentaire
NOGENT-SUR-SEINE
03 25 39 72 92
305,879
171
5
-
MOULINS SOUFFLET
Agroalimentaire
NOGENT-SUR-SEINE
03 25 39 41 11
290,745
441
-
6
PETIT BATEAU
Luxe, habillement
TROYES
03 25 71 36 36
196,691
1 070
-1,592
7
CEMOI CONFISEUR
Agroalimentaire
TROYES
03 25 82 51 89
177,250
1 119
-11,551
8
CIBETANCHE
BTP
BAR-SUR-AUBE
03 25 27 38 84
94,991
124
-
9
MALTERIES FRANCO BELGES
Agroalimentaire
NOGENT-SUR-SEINE
03 25 39 41 11
89,283
104
-
LA MAILLE SOUPLE
Habillement
TROYES
03 25 71 36 36
79,849
-
1,767
10 11
ACCURIDE WHEELS TROYES
Mécanique
LA CHAPELLE-SAINT-LUC
03 25 71 48 00
78,219
263
-2,099
12
SCARA
Agroalimentaire
VILLETTE-SUR-AUBE
03 25 37 81 05
70,201
58
0,716
13
MON LOGIS
BTP
SAINTE-SAVINE
03 25 73 94 94
69,612
143
5,942
14
UNION AUBOISE
Agroalimentaire
BAR-SUR-SEINE
03 25 38 30 65
62,522
42
-1,395
15
PROLAC
Agroalimentaire
NOGENT-SUR-SEINE
03 25 39 41 11
56,476
5
-
16
DISLAUB
Agroalimentaire
BUCHERES
03 25 41 64 30
53,722
92
2,491
17
CARBURANTS SOUFFLET
Distribution
NOGENT-SUR-SEINE
03 25 39 40 28
53,407
26
-
18
SOUFFLET TRANSPORTS
Services
NOGENT-SUR-SEINE
03 25 39 41 11
52,509
142
-
19
JEANNIN AUTOMOBILES 10
Distribution
TROYES
03 25 76 95 89
50,454
67
0,144
20
BRODART PACKAGING
Distribution
ARCIS-SUR-AUBE
?03 25 74 78 30
49,759
19
0,307
21
GROUPE BRODART INDUSTRIES
Services
ARCIS-SUR-AUBE
03 25 74 78 30
49,755
261
2,253
22
PM PRO
Distribution
FEUGES
03 25 72 12 92
49,607
-
1,167
23
PETITJEAN
Métallurgie-Sidérurgie
SAINT-ANDRE-LES-VERGERS
03 25 71 32 00
49,123
243
1,248
24
GROUPE FAUBOURG
Services
TROYES
03 25 82 33 97
48,012
260
1,222
25
CYCLEUROPE INDUSTRIES
Mécanique
ROMILLY-SUR-SEINE
03 25 39 39 39
46,073
157
0,548
26
AUTO BOULEVARD
Distribution
BARBEREY-ST-SULPICE
03 25 71 55 55
45,956
68
0,446
27
SOCOMAC
Services
NOGENT-SUR-SEINE
?03 25 39 41 11
38,818
54
-
28
GS CLINIQUE DE CHAMPAGNE
Services
TROYES
08 20 15 11 11
34,728
190
0,264
29
BARDIS
Distribution
BAR-SUR-AUBE
03 25 92 37 92
33,595
92
0,520
30
TCP DEVELOPPEMENT
Services
SAINT-ANDRE-LES-VERGERS
03 25 71 25 25
33,188
318
0,930
31
ROUSSEY
BTP
SAINT-ANDRE LES VERGERS
03 25 79 90 19
32,373
124
0,451
32
BARBOT
Distribution
SAINT-ANDRE-LES-VERGERS
03 25 71 69 69
31,799
92
0,890
33
TRACTEL
Mécanique
SAINT-HILAIRE SOUS ROMILLY
03 25 21 07 00
31,574
121
2,879
34
JUDIS
Distribution
SAINT-JULIEN-LES-VILLAS
03 25 71 50 00
30,472
88
-0,058
35
COOPERATIVE AGRICOLE CAPDEA
Agroalimentaire
ASSENCIERES
03 25 42 62 62
29,726
83
0,267
36
COMPTOIR GENERAL DU BATIMENT
Distribution
LAVAU
03 25 76 42 42
29,100
98
0,096
37
J.P. FROMENT
Distribution
LA CHAPELLE-SAINT-LUC
03 25 45 14 45
28,851
-
0,220
38
AUB ALIMENT
Distribution
VALLIERES
03 25 70 03 45
28,700
26
-0,046 0,663
39
DISTRAME
Distribution
SAINTE-SAVINE
03 25 71 25 83
27,613
78
40
CHAMPAGNE DRAPPIER
Agroalimentaire
URVILLE
03 25 27 40 15
27,478
46
-
41
FRAENKISCHE FRANCE
Chimie
TORCY LE GRAND
03 25 47 78 10
27,282
60
1,192
42
SOCOBOIS
Distribution
ROSIERES-PRES-TROYES
03 25 71 35 77
26,841
90
0,586
43
CHAMPAGNE CHASSENAY D’ARCE
Agroalimentaire
VILLE-SUR-ARCE
03 25 38 30 70
26,539
26
0,708
44
ICOA FRANCE
Chimie
CRANCEY
03 25 39 59 10
26,488
75
1,436
45
CHAMPAGNE GRUET
Agroalimentaire
BUXEUIL
03 25 38 54 94
26,175
11
2,381
46
VALLEE
Distribution
CRANCEY
03 25 24 85 40
25,953
36
0,155
47
PISCINES MAGILINE
BTP
TROYES
03 25 45 12 40
25,829
-
1,214
48
CONSEIL SERVICE AGRI
Distribution
PLANCY L’ABBAYE
03 25 37 44 24
25,495
27
0,996
49
TOP POMMES DE TERRE
Agroalimentaire
VILLETTE-SUR-AUBE
03 25 37 76 95
23,223
6
0,100
50
MAISON ALEXANDRE BONNET
Agroalimentaire
LES RICEYS
03 25 29 30 93
22,560
4
0,668
Source : L’Est-Eclair
62
Com
eau.
TOP_100_2020:Maquette Agro 04 13/11/20 16:33 Page2
Comme chaque année, seules celles qui ont leur siège social dans l’Aube sont recensées. Certaines, faute d’avoir
Rang
Société
Secteur d’activité
Ville
Téléphone
CA 19 en Meuros
Effectifs
Résultat net
51
AG NET
Services
SAINTE-SAVINE
52
RAYMOND PONCELET
Distribution
PLANCY L’ABBAYE
03 25 71 29 60
22,326
1 242
1,256
03 25 37 12 22
21,511
48
53
AGC IVB
BTP
0,328
MERY-SUR-SEINE
03 25 39 52 52
20,898
110
54
FILIX
1,209
Textile
CRENEY-PRES-TROYES
03 25 76 22 70
20,541
124
55
1,281
GAMBA & ROTA
Services
VENDEUVRE-SUR-BARSE
03 25 43 83 93
19,584
185
0,203
56
HUGUIER FRERES
Agroalimentaire
MAILLY LE CAMP
03 25 37 30 10
18,901
-
0,466
57
COLLIN ETANCHEITE
BTP
LA CHAPELLE-SAINT-LUC
03 25 79 33 23
18,088
23
-
58
AGRI CONDIMENTS
Agroalimentaire
SAINT-AUBIN
03 25 21 10 90
17,664
37
1,171
59
POK
Mécanique
NOGENT-SUR-SEINE
03 74 95 30 00
17,500
80
0,114
60
POLYCLINIQUE MONTIER LA CELLE
Services
ST-ANDRÉ-LES-VERGERS
03 25 43 45 45
17,240
164
0,305
61
CHAMPAGNE CHARLES COLLIN
Agroalimentaire
FONTETTE
03 25 38 31 00
17,186
17
-0,127
62
ARIES PACKAGING
Services
ROSIERES-PRES-TROYES
03 25 71 39 00
16,914
87
0,307
63
ODIL-OMNIUM
Distribution
SAINTE-SAVINE
03 25 80 30 07
16,432
43
0,304
64
NORELEM
Mécanique
FONTAINE-LES-GRES
03 25 71 89 30
16,422
47
1,033
65
STTI
Services
ROSIERES-PRES-TROYES
03 25 71 75 90
15,842
94
0,164
66
ACS AUTOMOBILES
Distribution
BARBEREY-SAINT-SULPICE
03 25 41 16 01
15,377
-
0,113
67
SUCASTAR
Agroalimentaire
NOGENT-SUR-SEINE
03 25 39 41 11
15,351
-
-
68
AUBELEC
BTP
SAINT-JULIEN LES VILLAS
03 25 71 28 30
15,248
129
0,249
69
RO.PA.MIL
Agroalimentaire
SALON
03 25 37 05 36
15,219
14
1,844
70
VAL LEGUMES FERME DE FONTENAY
Agroalimentaire
FONTENAY-DE-BOSSERY
03 25 39 54 20
14,980
31
-
71
L’EST ECLAIR
Communication, édition, imprimerie
TROYES
03 25 71 75 75
14,741
58
-
72
TRANSGALLIA
Services
LA CHAPELLE-SAINT-LUC
03 25 43 40 40
14,616
16
0,925
73
L’AUBE DES CHAMPS
Agroalimentaire
ARCIS-SUR-AUBE
03 25 37 07 07
14,612
19
0,518
74
NEUT
Mécanique
SAINT-ANDRE-LES-VERGERS
03 25 76 10 10
14,532
45
0,750
75
FESTILIGHT
Distribution
VILLECHETIF
03 25 83 23 00
14,225
83
0,088
76
CDM
Distribution
BUCHERES
03 25 71 20 71
13,654
48
0,633
77
VEKA RECYCLAGE
Services
VENDEUVRE-SUR-BARSE
03 25 43 83 06
13,538
40
0,259
78
COOP. DE NEUVILLE ET BUXEUIL
Agroalimentaire
NEUVILLE-SUR-SEINE
03 25 38 38 60
13,304
8
-0,256
79
MASSON
BTP
PONT-SAINTE-MARIE
03 25 81 05 78
13,264
-
0,063
80
CRN-BROCARD
BTP
ROSIERES-PRES-TROYES
03 25 82 06 01
13,156
-
0,809
81
SAVIPLAST
Chimie
SAINTE-SAVINE
03 25 72 54 54
12,824
83
0,425
82
PHARMA 10
Services
ROMILLY-SUR-SEINE
03 25 24 85 06
12,613
-
0,997
83
LES COURRIERS DE L’AUBE
Services
TROYES
03 25 71 28 43
12,518
188
-0,031
84
SPRAY GUN IMPORT
Distribution
LA CHAPELLE-SAINT-LUC
03 25 75 33 14
12,371
22
0,199
85
SICAM
Chimie
MAIZIERES LA GRANDE PAROISSE
03 25 24 80 89
12,329
2
0,002
86
ESCAO ASSOCIES
BTP
LUSIGNY-SUR-BARSE
03 25 43 84 00
12,154
111
0,391
87
FRANCE 2000
Menuiserie aluminium
TORVILLIERS
03 25 81 44 25
12,144
46
0,890
88
ROSIERES THERMOFORMAGE INDUSTRIES
Chimie
ROSIERES-PRES-TROYES
03 25 71 51 71
11,793
54
0,564
89
PRO ARMATURE CHAMPAGNE
Métallurgie-Sidérurgie
BUCHERES
03 25 83 14 14
11,716
-
0,768
90
JEAN POIRIER
BTP
VILLE-SOUS-LA FERTE
03 25 27 86 91
11,622
59
0,103
91
PAC DAMAS
Métallurgie-Sidérurgie
ROMILLY-SUR-SEINE
03 25 39 52 10
11,265
60
-
92
CATEQUIP
Distribution
BOUILLY
03 25 40 29 10
11,251
54
0,997
93
BATITEG
BTP
ROMILLY-SUR-SEINE
03 25 24 38 66
11,136
83
0,812
94
CHAMPAGNE GREMILLET
Agroalimentaire
BALNOT-SUR-LAIGNES
03 25 29 37 91
11,097
22
0,382
95
COOP LES COTEAUX DU LANDION
Agroalimentaire
MEURVILLE
03 25 27 41 15
10,984
5
-0,131
96
COOPERATIVE VINICOLE DE BAROVILLE
Agroalimentaire
BAROVILLE
03 25 27 07 09
10,880
18
-0,186
97
TRANSPORTS DANIEL FERON
Services
POUAN-LES-VALLEES
03 25 37 71 35
10,846
83
0,153
98
SIPPA
Métallurgie-Sidérurgie
BAR-SUR-AUBE
03 25 27 34 02
10,547
34
0,419
99
HAUTS DE VILLIERS
Agroalimentaire
VILLIERS-HERBISSE
03 25 37 85 10
10,529
41
0,615
R PONS
Mécanique
FONTAINE
03 25 92 31 00
10,437
80
0,628
100
Source : L’Est-Eclair
63
Recrutement
TOP_50_RECRUT_2020:Maquette Agro 04 13/11/20 11:17 Page1
2019 était une belle année sur le plan du recrutement. Les entreprises en pleine ascension, comme AG Net, Pok ou Escao, s’illustrent une nouvelle fois. TCP et Brodart font fort. Rang
Société
Secteur d’activité
Ville
Téléphone
1
AG NET
Nettoyage
SAINTE-SAVINE
03 25 71 29 60
1 242
1 109
133
2
GROUPE BRODART INDUSTRIES
Imprimeur, transformateur d’emballages
ARCIS-SUR-AUBE
03 25 74 78 30
261
217
44
3
CEMOI CONFISEUR
Alimentation
TROYES
03 25 82 51 89
1 119
1 079
40
4
TCP DEVELOPPEMENT
Transports routiers, affrêtement, entreposage
SAINT-ANDRE-LES-VERGERS
03 25 71 25 25
318
286
32
5
POK
Equipement mécanique
NOGENT-SUR-SEINE
03 74 95 30 00
80
59
21
6
BARBOT
Commerce de gros en revêtement de mur et de sol
SAINT-ANDRE-LES-VERGERS
03 25 71 69 69
92
80
12
7
AUTO CASSE THIBAULT
Commerce automobile
ROSIERES-PRES-TROYES
03 25 71 53 53
45
34
11
8
STTI
Messagerie, fret express
ROSIERES-PRES-TROYES
03 25 71 75 90
94
84
10
-
ESCAO ASSOCIES
Fabrication d’escaliers
LUSIGNY-SUR-BARSE
03 25 43 84 00
111
101
10
POLYCLINIQUE MONTIER LA CELLE
Services hospitaliers
ST-ANDRÉ-LES-VERGERS
03 25 43 45 45
164
155
9
-
AUBE FROID
Install., maintenance, sav, matériel cuisine collective, ENR LA CHAPELLE-SAINT-LUC
03 25 74 21 78
18
9
9
12
JEAN POIRIER
Terrassement - VRD
VILLE-SOUS-LA FERTE
03 25 27 86 91
59
51
8
13
COMPTOIR GENERAL DU BATIMENT
Commerce de gros
LAVAU
03 25 76 42 42
98
91
7
SAVIPLAST
Equipements automobiles
SAINTE-SAVINE
03 25 72 54 54
83
76
7
15
FRANCE TEINTURE
Teinture et apprêts sur tissus
TROYES
03 25 75 78 78
104
98
6
16
CATEQUIP
Commerce de gros
BOUILLY
03 25 40 29 10
54
49
5
-
ESTAC
Activités sportives
TROYES
03 25 70 48 30
54
49
5
-
CHATEAU DE BLIGNY
Vins de Champagne
BLIGNY
03 25 27 40 11
9
4
5
19
MALTERIE SOUFFLET
Transformation d’orge en malt
NOGENT-SUR-SEINE
03 25 39 72 92
171
167
4
-
MALTERIES FRANCO BELGES
Boissons
NOGENT-SUR-SEINE
03 25 39 41 11
104
100
4
-
MON LOGIS
Immobilier
SAINTE-SAVINE
03 25 73 94 94
143
139
4
-
SOCOMAC
Auxiliaires de transport
NOGENT-SUR-SEINE
03 25 39 41 11
54
50
4
-
RO.PA.MIL
Alimentation
SALON
03 25 37 05 36
14
10
4
-
VAL LEGUMES FERME DE FONTENAY
Production et commercialisation toute production agricole FONTENAY-DE-BOSSERY
03 25 39 54 20
31
27
4
10
-
Effectifs 2019
Effectifs 2018 Variation en nbre
-
FESTILIGHT
Conception, fabrication et commercialisation d’illuminations VILLECHETIF
03 25 83 23 00
83
79
4
-
SPRAY GUN IMPORT
Commerce de gros
LA CHAPELLE-SAINT-LUC
03 25 75 33 14
22
18
4
-
REGNIER
Meubles
VILLE-SOUS-LA-FERTE
03 25 27 80 33
103
99
4
-
HABITAT SERVICE
Gestion immobilière
TROYES
03 25 83 12 12
18
14
4
FRAENKISCHE FRANCE
Production de plastiques
TORCY LE GRAND
03 25 47 78 10
60
57
3
-
FRANCE 2000
Menuiserie alu, miroterie
TORVILLIERS
03 25 81 44 25
46
43
3
-
COOPERATIVE VINICOLE DE BAROVILLE
Elaboration et commerce de Champagne
BAROVILLE
03 25 27 07 09
18
15
3
-
EURO MATERIEL SERVICES
Mécanique générale
LA CHAPELLE-SAINT-LUC
03 25 40 48 27
31
28
3
-
REGNAULT
Commerce de détail
TROYES
03 25 80 86 94
13
10
3
-
EITB
Bâtiment
SAINT-JULIEN-LES-VILLAS
03 25 49 51 57
13
10
3
SOUFFLET NEGOCE
Commerce de gros
NOGENT-SUR-SEINE
03 25 39 41 11
43
41
2
-
SIPPA
Profilage à froid
BAR-SUR-AUBE
03 25 27 34 02
34
32
2
-
ENTREPOT GUERIN ET FILS
Boissons
ARCIS-SUR-AUBE
03 25 37 84 64
11
9
2
-
SAULAS ET CIE
Métallurgie
PAISY COSDON
03 25 46 71 51
54
52
2
-
CARDINEAU
Meubles
VILLE SOUS LA FERTE
03 25 27 80 33
25
23
2
-
CHAMPAGNE ARDENNE CANALISATION
Travaux publics
SAINTE-MAURE
03 25 40 78 78
9
7
2
CARBURANTS SOUFFLET
Commerce de gros
NOGENT-SUR-SEINE
03 25 39 40 28
26
25
1
-
JEANNIN AUTOMOBILES 10
Commerce automobile
TROYES
03 25 76 95 89
67
66
1
-
BRODART PACKAGING
Imprimeur, transformateur d’emballages
ARCIS-SUR-AUBE
03 25 74 78 30
19
18
1
-
VALLEE
Commerce automobile
CRANCEY
03 25 24 85 40
36
35
1
-
TOP POMMES DE TERRE
Producteurs et négociants en pommes de terre
VILLETTE-SUR-AUBE
03 25 37 76 95
6
5
1
-
MAISON ALEXANDRE BONNET
Négoce champagne
LES RICEYS
03 25 29 30 93
4
3
1
-
HAUTS DE VILLIERS
Alimentation
VILLIERS-HERBISSE
03 25 37 85 10
41
40
1
-
CHAPLAIN
Matériaux de construction
VINETS
03 25 37 98 93
33
32
1
-
DEOUST ELECTRICITE
Bâtiment
TROYES
03 25 79 62 20
63
62
1
-
PREF’AUB
Bâtiment
VILLECHETIF
03 25 70 40 20
24
23
1
29
35
41
Source : L’Est-Eclair
64
Effectif
TOP_50_EFFECTIF_2020:Maquette Agro 04 13/11/20 11:22 Page1
Voici les 50 plus gros employeurs de l’Aube. Les employés, évidemment, ne sont pas tous basés dans le département. Rang
Société
Secteur d’activité
Ville
Téléphone
Effectifs 2019
Effectifs 2018
CA 2019
1
GROUPE SOUFFLET
Alimentation
NOGENT-SUR-SEINE
2
AG NET
Nettoyage
SAINTE-SAVINE
03 25 39 41 11
6 851
6 943
4 935,000
03 25 71 29 60
1 242
1 109
3
CEMOI CONFISEUR
Alimentation
22,326
TROYES
03 25 82 51 89
1 119
1 079
177,250
4
PETIT BATEAU
5
SOUFFLET AGRICULTURE
Habillement
TROYES
03 25 71 36 36
1 070
-
196,691
Alimentation
NOGENT-SUR-SEINE
03 25 39 41 11
892
926
1 338,819
6 7
MOULINS SOUFFLET
Alimentation
NOGENT-SUR-SEINE
03 25 39 41 11
441
441
290,745
TCP DEVELOPPEMENT
Transports routiers, affrêtement, entreposage
SAINT-ANDRE-LES-VERGERS
03 25 71 25 25
318
286
33,188
8
ACCURIDE WHEELS TROYES
Fabrication et vente de roues
LA CHAPELLE-SAINT-LUC
03 25 71 48 00
263
291
78,219
9
GROUPE BRODART INDUSTRIES
Imprimeur, transformateur d’emballages
ARCIS-SUR-AUBE
03 25 74 78 30
261
217
49,755
10
GROUPE FAUBOURG
Carroserie automobile
TROYES
03 25 82 33 97
260
318
48,012
11
PETITJEAN
Fabricant de mâts et candélabres
SAINT-ANDRE-LES-VERGERS
03 25 71 32 00
243
247
49,123
12
GS CLINIQUE DE CHAMPAGNE
Services hospitaliers
TROYES
08 20 15 11 11
190
-
34,728
13
LES COURRIERS DE L’AUBE
Transports routiers voyageurs
TROYES
03 25 71 28 43
188
191
12,518
14
GAMBA & ROTA
Transport et logistique
VENDEUVRE-SUR-BARSE
03 25 43 83 93
185
190
19,584
15
MALTERIE SOUFFLET
Transformation d’orge en malt
NOGENT-SUR-SEINE
03 25 39 72 92
171
167
305,879
16
POLYCLINIQUE MONTIER LA CELLE
Services hospitaliers
ST-ANDRÉ-LES-VERGERS
03 25 43 45 45
164
155
17,240
17
CYCLEUROPE INDUSTRIES
Cycles
ROMILLY-SUR-SEINE
03 25 39 39 39
157
-
46,073
18
MON LOGIS
Immobilier
SAINTE-SAVINE
03 25 73 94 94
143
139
69,612
19
SOUFFLET TRANSPORTS
Transports routiers
NOGENT-SUR-SEINE
03 25 39 41 11
142
144
52,509
20
AUBELEC
Equipements et installations électriques
SAINT-JULIEN LES VILLAS
03 25 71 28 30
129
132
15,248
21
CIBETANCHE
Bâtiment
BAR-SUR-AUBE
03 25 27 38 84
124
134
94,991
22
FILIX
Fabrique de fils guipés
CRENEY-PRES-TROYES
03 25 76 22 70
124
125
20,541
23
ROUSSEY
Travaux publics
SAINT-ANDRE LES VERGERS
03 25 79 90 19
124
124
32,373
24
TRACTEL
Machines à usage général
SAINT-HILAIRE SOUS ROMILLY
03 25 21 07 00
121
122
31,574
25
ESCAO ASSOCIES
Fabrication d’escaliers
LUSIGNY-SUR-BARSE
03 25 43 84 00
111
101
12,154
26
AGC IVB
Transformation du verre plat
MERY-SUR-SEINE
03 25 39 52 52
110
110
20,898
27
MALTERIES FRANCO BELGES
Boissons
NOGENT-SUR-SEINE
03 25 39 41 11
104
100
89,283
28
FRANCE TEINTURE
Teinture et apprêts sur tissus
TROYES
03 25 75 78 78
104
98
10,175
29
REGNIER
Meubles
VILLE-SOUS-LA-FERTE
03 25 27 80 33
103
99
7,843
30
COMPTOIR GENERAL DU BATIMENT
Commerce de gros
LAVAU
03 25 76 42 42
98
91
29,100
31
STTI
Messagerie, fret express
ROSIERES-PRES-TROYES
03 25 71 75 90
94
84
15,842
32
EMO
Tricotage et confection articles textiles
TROYES
03 25 79 43 14
93
93
5,562
33
BARDIS
Commerce de détail
BAR-SUR-AUBE
03 25 92 37 92
92
96
33,595
34
DISLAUB
Boissons
BUCHERES
03 25 41 64 30
92
92
53,722
35
BARBOT
Commerce de gros en revêtement de mur et de sol
SAINT-ANDRE-LES-VERGERS
03 25 71 69 69
92
80
31,799
36
SOCOBOIS
Commerce de gros
ROSIERES-PRES-TROYES
03 25 71 35 77
90
90
26,841
37
JUDIS
Grande distribution
SAINT-JULIEN-LES-VILLAS
03 25 71 50 00
88
91
30,472
38
ARIES PACKAGING
Ingénierie
ROSIERES-PRES-TROYES
03 25 71 39 00
87
-
16,914
39
COOPERATIVE AGRICOLE CAPDEA
Deshydratation
ASSENCIERES
03 25 42 62 62
83
87
29,726
40
TRANSPORTS DANIEL FERON
Transports routiers
POUAN-LES-VALLEES
03 25 37 71 35
83
83
10,846
41
FESTILIGHT
Conception, fab. et commercialisation d’illuminations
VILLECHETIF
03 25 83 23 00
83
79
14,225
42
SAVIPLAST
Equipements automobiles
SAINTE-SAVINE
03 25 72 54 54
83
76
12,824
43
BATITEG
Bâtiment
ROMILLY-SUR-SEINE
03 25 24 38 66
83
-
11,136
44
FRANCE VOLET INTEX
Menuiserie industrielle
ARCIS-SUR-AUBE
03 25 92 50 80
81
81
9,026
45
R PONS
Equipement mécanique
FONTAINE
03 25 92 31 00
80
80
10,437
46
POK
Equipement mécanique
NOGENT-SUR-SEINE
03 74 95 30 00
80
59
17,500
47
DISTRAME
Négoce d’appareils de mesures électroniques
SAINTE-SAVINE
03 25 71 25 83
78
82
27,613
48
PRET A PARTIR TOURING CAR
Transports routiers
MAROLLES-SOUS-LIGNIERES
03 25 70 52 31
76
90
7,937
49
ICOA FRANCE
Fabrication de plaques, tubes et profilés
CRANCEY
03 25 39 59 10
75
-
26,488
50
AUTO BOULEVARD
Commerce automobile
BARBEREY-ST-SULPICE
03 25 71 55 55
68
68
45,956
Source : L’Est-Eclair
65
Export
TOP50_EXPORT_2020:Maquette Agro 04 10/11/20 17:20 Page1
Voici les entreprises les plus exportatrices du département. Comme toujours, l’Aube agricole et viticole est bien classée. Gros exportateur, LDR Medical n’a pas communiqué ses chiffres cette année. Rang
Société
Secteur d’activité
Ville
Téléphone CA export 19 en Meuros
CA total 19
Part en %
1
GROUPE SOUFFLET
Alimentation
NOGENT-SUR-SEINE
03 25 39 41 11
3 229,800
4 935,000
65,45
2
SOUFFLET NEGOCE
Commerce de gros
NOGENT-SUR-SEINE
03 25 39 41 11
1 681,244
1 894,098
88,76
3
MALTERIE SOUFFLET
Transformation d’orge en malt
NOGENT-SUR-SEINE
03 25 39 72 92
234,823
305,879
76,77
4
SOUFFLET AGRICULTURE
Alimentation
NOGENT-SUR-SEINE
03 25 39 41 11
154,859
1338,819
11,57
5
PETIT BATEAU
Habillement
TROYES
03 25 71 36 36
79,021
196,691
40,18
6
PROLAC
Alimentation
NOGENT-SUR-SEINE
03 25 39 41 11
42,011
56,476
74,39
7
ACCURIDE WHEELS TROYES
Fabrication et vente de roues
LA CHAPELLE-SAINT-LUC
03 25 71 48 00
29,254
78,219
37,40
8
MOULINS SOUFFLET
Alimentation
NOGENT-SUR-SEINE
03 25 39 41 11
27,923
290,745
9,60
9
MALTERIES FRANCO BELGES
Boissons
NOGENT-SUR-SEINE
03 25 39 41 11
26,756
89,283
29,97
10
SOCOMAC
Auxiliaires de transport
NOGENT-SUR-SEINE
?03 25 39 41 11
18,999
38,818
48,94
11
CHAMPAGNE GRUET
Elaboration et commerce de Champagne
BUXEUIL
03 25 38 54 94
18,363
26,175
70,15
12
TRACTEL
Machines à usage général
SAINT-HILAIRE SOUS ROMILLY
03 25 21 07 00
17,801
31,574
56,38
13
TOP POMMES DE TERRE
Producteurs et négociants en pommes de terre
VILLETTE-SUR-AUBE
03 25 37 76 95
16,130
23,223
69,46
14
SUCASTAR
Alimentation
NOGENT-SUR-SEINE
03 25 39 41 11
15,351
15,351
100,00
15
CHAMPAGNE DRAPPIER
Elaboration et commerce de Champagne
URVILLE
03 25 27 40 15
13,597
27,478
49,48
16
FILIX
Fabrique de fils guipés
CRENEY-PRES-TROYES
03 25 76 22 70
11,744
20,541
57,17
17
ARIES PACKAGING
Ingénierie
ROSIERES-PRES-TROYES
03 25 71 39 00
10,514
16,914
62,16
18
BRODART PACKAGING
Imprimeur, transformateur d’emballages
ARCIS-SUR-AUBE
03 25 74 78 30
10,104
49,759
20,31
19
GROUPE BRODART INDUSTRIES
Imprimeur, transformateur d’emballages
ARCIS-SUR-AUBE
03 25 74 78 30
10,104
49,755
20,31
20
SCARA
Approvision. achats, stockage et vente de céréales
VILLETTE-SUR-AUBE
03 25 37 81 05
9,869
70,201
14,06
21
POK
Equipement mécanique
NOGENT-SUR-SEINE
03 74 95 30 00
9,300
17,500
53,14
22
PETITJEAN
Fabricant de mâts et candélabres
SAINT-ANDRE-LES-VERGERS
03 25 71 32 00
8,082
49,123
16,45
23
C PARFUMS COSMETIQUES
Conditionnements de parfums
NOGENT-SUR-SEINE
03 25 24 13 17
7,807
9,017
86,58
24
MAISON ALEXANDRE BONNET
Négoce champagne
LES RICEYS
03 25 29 30 93
6,700
22,560
29,70
25
VEKA RECYCLAGE
Recyclage PVC
VENDEUVRE-SUR-BARSE
03 25 43 83 06
6,364
13,538
47,01
26
RO.PA.MIL
Alimentation
SALON
03 25 37 05 36
5,534
15,219
36,36
27
NORELEM
Machines-outils
FONTAINE-LES-GRES
03 25 71 89 30
5,246
16,422
31,94
28
REGNIER
Meubles
VILLE-SOUS-LA-FERTE
03 25 27 80 33
4,996
7,843
63,70
29
DISLAUB
Boissons
BUCHERES
03 25 41 64 30
4,980
53,722
9,27
30
CEMOI CONFISEUR
Alimentation
TROYES
03 25 82 51 89
4,545
177,250
2,56
31
PISCINES MAGILINE
Bâtiment
TROYES
03 25 45 12 40
4,506
25,829
17,45
32
SAVIPLAST
Equipements automobiles
SAINTE-SAVINE
03 25 72 54 54
3,775
12,824
29,44
33
CYCLEUROPE INDUSTRIES
Cycles
ROMILLY-SUR-SEINE
03 25 39 39 39
3,755
46,073
8,15
34
CHAMPAGNE MDL
Elaboration et commerce de Champagne
BUXEUIL
03 25 38 50 76
3,647
9,198
39,65
35
CATEQUIP
Commerce de gros
BOUILLY
03 25 40 29 10
3,274
11,251
29,10
36
AGRI CONDIMENTS
Alimentation
SAINT-AUBIN
03 25 21 10 90
3,072
17,664
17,39
37
UNION AUBOISE
Elaboration et commerce de Champagne
BAR-SUR-SEINE
03 25 38 30 65
2,973
62,522
4,76
38
ROSIERES THERMOFORMAGE INDUSTRIES
Fabrication de pièces techniques
ROSIERES-PRES-TROYES
03 25 71 51 71
2,928
11,793
24,83
39
FRAENKISCHE FRANCE
Production de plastiques
TORCY LE GRAND
03 25 47 78 10
2,062
27,282
7,56
40
SIPPA
Profilage à froid
BAR-SUR-AUBE
03 25 27 34 02
1,995
10,547
18,92
41
CHAMPAGNE GREMILLET
Négoce de Champagne et vinification
BALNOT-SUR-LAIGNES
03 25 29 37 91
1,847
11,097
16,64
42
VAL LEGUMES FERME DE FONTENAY
Product. et commercialisation toute production agricole FONTENAY-DE-BOSSERY
03 25 39 54 20
1,773
14,980
11,84
43
AGC IVB
Transformation du verre plat
MERY-SUR-SEINE
03 25 39 52 52
1,744
20,898
8,35
44
R PONS
Equipement mécanique
FONTAINE
03 25 92 31 00
1,242
10,437
11,90
45
SAMR
Equipement mécanique
PONT-SAINTE-MARIE
03 25 72 13 21
1,230
2,685
45,81
46
FESTILIGHT
Conception, fab. et commercialisation d’illuminations
VILLECHETIF
03 25 83 23 00
1,173
14,225
8,25
47
COOPERATIVE VINICOLE DE BAROVILLE
Elaboration et commerce de Champagne
BAROVILLE
03 25 27 07 09
1,094
10,880
10,06
48
DISTRAME
Négoce d’appareils de mesures électroniques
SAINTE-SAVINE
03 25 71 25 83
1,065
27,613
3,86
49
BREGER CENTRE
Fabrication de plaques, feuilles, tubes et profilés
ARCIS-SUR-AUBE
03 25 37 13 00
1,008
8,784
11,48
50
L’AUBE DES CHAMPS
Alimentation
ARCIS-SUR-AUBE
03 25 37 07 07
0,934
14,612
6,39
Source : L’Est-Eclair
66
StĂŠphanie est une ultra-consommatrice de presse d’actualitĂŠ. Depuis sa tablette, elle suit assidument ce qui se passe près de chez elle, Ă tout moment de la journĂŠe et quel que soit le lieu. L’actualitĂŠ reprĂŠsente pour elle un rĂŠel centre d’intĂŠrĂŞt autour duquel elle apprĂŠcie ĂŠchanger avec ses amis ou ses collègues. Pour vous aider Ă la sĂŠduire, chez Global Est MĂŠdias, nous mettons en place votre stratĂŠgie de Brand Content au cĹ“ur de nos mĂŠdias (podcast, vidĂŠo, storytelling‌), pour valoriser votre entreprise et fĂŠdĂŠrer toujours plus de clients autour de votre histoire, vos savoir-faire. Notre mission ? Accompagner annonceurs et agences pour toucher leur cĹ“ur de cible en crĂŠant des solutions GH FRPPXQLFDWLRQ FUÂŤDWLYHV LQQRYDQWHV HW HIĆ“FDFHV TXL DFFÂŤOÂŞUHQW OĹ?DFWLYLWÂŤ 2Q HVW WUÂŞV Ć“HUV GH ŠD &RPPHQŠRQV ¢ ÂŤFKDQJHU VXU JOREDOHVWPHGLDV IU
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Des marques du groupe Rossel
Dynamisme
TOP50_DYNAMISME_2020:Maquette Agro 04 10/11/20 17:49 Page1
Voici les entreprises qui ont fortement progressé en 2019. Petitjean, en plein redressement, fait un bond spectaculaire. Belles progressions aussi de plusieurs entreprises du bâtiment. Rang
Société
Secteur d’activité
Ville
Téléphone
1
SCA DE DOSNON
Commerce de gros
DOSNON
03 25 37 35 66
5,691
2,925
94,54
2
SICAM
Chimie de base
MAIZIERES LA GRANDE PAROISSE
03 25 24 80 89
12,329
6,343
94,37
3
RO.PA.MIL
Alimentation
SALON
03 25 37 05 36
15,219
8,056
88,93
4
L’AUBE DES CHAMPS
Alimentation
ARCIS-SUR-AUBE
03 25 37 07 07
14,612
8,408
73,79
5
COLLIN ETANCHEITE
Bâtiment
LA CHAPELLE-SAINT-LUC
03 25 79 33 23
18,088
10,732
68,54
6
NEWAC
SSII
TROYES
03 25 45 18 90
3,337
2,050
62,82
7
GOSSIAUX FRERES
Bâtiment
ROSIÈRES-PRÈS-TROYES
03 25 71 38 70
4,889
3,359
45,56
8
CARRIERES DE SAINT-CHRISTOPHE
Matériaux de construction
BLIGNICOURT
03 25 79 90 19
8,711
6,164
41,33
9
SANTIN
Bâtiment
TROYES
03 25 76 23 60
6,700
4,800
38,80
10
PROLAC
Alimentation
NOGENT-SUR-SEINE
03 25 39 41 11
56,476
40,968
37,85
11
M.G.O.
Mécanique générale
TRAINEL
03 25 39 46 77
1,748
1,268
37,80
12
CRN-BROCARD
Bâtiment
ROSIERES-PRES-TROYES
03 25 82 06 01
13,156
9,561
37,60
13
ASTEL AGENCEMENT
Bâtiment
MARIGNY-LE-CHATEL
03 25 21 80 80
2,221
1,640
35,47
14
CLAROPLAST
Fabrication de menuiseries PVC
TROYES
03 25 83 26 90
5,958
4,547
31,00
15
CARROSSERIE SERBOURCE
Réparation
MAIZIERES GRANDE PAROISSE
03 25 24 81 56
2,463
1,882
30,89
16
HABITAT SERVICE
Gestion immobilière
TROYES
03 25 83 12 12
2,143
1,654
29,56
17
STELEC
Electricité indus., réparation, vente moteurs électriques PONT-SAINTE-MARIE
03 25 45 24 24
4,391
3,399
29,18
18
PETITJEAN
Fabricant de mâts et candélabres
SAINT-ANDRE-LES-VERGERS
03 25 71 32 00
49,123
38,422
27,85
19
UNIBEO PISCINES
Fabrication d’éléments pour la construction
SAINTE-SAVINE
03 25 40 39 11
2,973
2,334
27,33
20
OBS PLOMBERIE
Bâtiment
BREVIANDES
03 25 49 50 70
2,669
2,101
27,02
21
MASSON
Installation plomberie, chauffage, climatisation
PONT-SAINTE-MARIE
03 25 81 05 78
13,264
10,455
26,86
22
CHAMPAGNE ARDENNES SECURITE
Commerce de gros
ROMILLY-SUR-SEINE
03 25 24 81 92
3,693
2,940
25,59
23
SOCRIDIF
Commerce de gros
TROYES
03 25 71 68 95
1,867
1,487
25,57
24
PRO ARMATURE CHAMPAGNE
Métallurgie
BUCHERES
03 25 83 14 14
11,716
9,638
21,56
25
AUBE FROID
Instal., maintenance, sav, matériel cuisine collective, ENR LA CHAPELLE-SAINT-LUC
03 25 74 21 78
3,784
3,120
21,00
26
MASSON ET FILS
Matériel d’élevage
ESTISSAC
03 25 40 41 63
4,529
3,748
20,82
27
CHEURLIN-ARNOULT
Commerce de gros
CELLES-SUR-OURCE
03 25 38 56 85
4,123
3,443
19,76
28
ESCAO ASSOCIES
Fabrication d’escaliers
LUSIGNY-SUR-BARSE
03 25 43 84 00
12,154
10,157
19,66
29
TRANSPORTS BRODARD ET FILS
Transports routiers
PONT SUR SEINE
03 25 21 40 17
2,144
1,797
19,34
30
VAL LEGUMES FERME DE FONTENAY
Production, commercialisation toute production agricole FONTENAY-DE-BOSSERY
03 25 39 54 20
14,980
12,615
18,87
31
CHAMPAGNE CHASSENAY D’ARCE
Elaboration et commerce de Champagne
VILLE-SUR-ARCE
03 25 38 30 70
26,539
22,370
18,63
32
SPRAY GUN IMPORT
Commerce de gros
LA CHAPELLE-SAINT-LUC
03 25 75 33 14
12,371
10,446
18,42
33
CMD2
Bâtiment
ESTISSAC
03 25 40 62 56
1,815
1,535
18,22
34
ALARME CONFORT SYSTEME
Commerce de détail
TROYES
03 25 49 04 67
2,120
1,796
18,10
35
FRANCE 2000
Menuiserie alu, miroterie
TORVILLIERS
03 25 81 44 25
12,144
10,336
17,49
36
PM PRO
Ventes et réparations de machines agricoles
FEUGES
03 25 72 12 92
49,607
42,245
17,42
37
WALDNER
Services funéraires
MUSSY SUR SEINE
03 25 38 41 12
1,533
1,314
16,69
38
CHAPLAIN TRANSPORTS
Transports routiers
VINETS
03 25 37 98 93
4,592
3,941
16,53
39
HAUTS DE VILLIERS
Alimentation
VILLIERS-HERBISSE
03 25 37 85 10
10,529
9,039
16,49
40
COMPOSITEX
Habillement
ROSIERES-PRES-TROYES
03 25 49 58 76
2,976
2,556
16,42
41
ALPIX
SSII
LA CHAPELLE-SAINT-LUC
03 25 43 74 00
6,495
5,587
16,25
42
AG NET
Nettoyage
SAINTE-SAVINE
03 25 71 29 60
22,326
19,320
15,56
43
PREF’AUB
Bâtiment
VILLECHETIF
03 25 70 40 20
5,901
5,128
15,10
44
3 PROTECTION
Commerce de gros
SAINT-ANDRE LES VERGERS
03 25 49 94 94
2,298
1,997
15,07
45
FILIX
Fabrique de fils guipés
CRENEY-PRES-TROYES
03 25 76 22 70
20,541
17,870
14,96
46
SOUFFLET NEGOCE
Commerce de gros
NOGENT-SUR-SEINE
03 25 39 41 11
1 894,098
1 649,957
14,80
47
CYCLEUROPE INDUSTRIES
Cycles
ROMILLY-SUR-SEINE
03 25 39 39 39
46,073
40,221
14,55
48
SOCOMAC
Auxiliaires de transport
NOGENT-SUR-SEINE
03 25 39 41 11
38,818
34,054
13,99
49
MENUISERIE PARISOT
Bâtiment
SAINT-PARRES-LES-VAUDES
03 25 40 90 06
1,401
1,229
13,96
50
PISCINES MAGILINE
Bâtiment
TROYES
03 25 45 12 40
25,829
22,814
13,21
Source : L’Est-Eclair
68
CA 19 en Meuros CA 18 en Meuros Variation en %
Métallurgie
TOP20_MECA_METALLURGIE_2020:Maquette Agro 04 10/11/20 16:49 Page1
Voici la branche industrielle la plus puissante de l’Aube. Petitjean revient fort. Accuride, ex-Mefro, est engagé dans une transition qui devrait s’achever en 2021. Rang
Société
Secteur d’activité
Ville
Téléphone
CA 19 en Meuros
Effectifs
Résultat net
1
ACCURIDE WHEELS TROYES
Fabrication et vente de roues
LA CHAPELLE-SAINT-LUC
2
PETITJEAN
Fabricant de mâts et candélabres
SAINT-ANDRE-LES-VERGERS
03 25 71 48 00
78,219
263
-2,099
03 25 71 32 00
49,123
243
3
CYCLEUROPE INDUSTRIES
Cycles
1,248
ROMILLY-SUR-SEINE
03 25 39 39 39
46,073
157
4
TRACTEL
0,548
Machines à usage général
SAINT-HILAIRE SOUS ROMILLY
03 25 21 07 00
31,574
121
2,879
5 6
FRAENKISCHE FRANCE
Production de plastiques
TORCY LE GRAND
03 25 47 78 10
27,282
60
1,192
ICOA FRANCE
Fabrication de plaques, tubes et profilés
CRANCEY
03 25 39 59 10
26,488
75
1,436
7
POK
Equipement mécanique
NOGENT-SUR-SEINE
03 74 95 30 00
17,500
80
0,114
8
NORELEM
Machines-outils
FONTAINE-LES-GRES
03 25 71 89 30
16,422
47
1,033
9
NEUT
Appareill. orthopédiques, chaussures et matériel médical SAINT-ANDRE-LES-VERGERS
03 25 76 10 10
14,532
45
0,750
10
SAVIPLAST
Equipements automobiles
SAINTE-SAVINE
03 25 72 54 54
12,824
83
0,425
11
ROSIERES THERMOFORMAGE INDUSTRIES
Fabrication de pièces techniques
ROSIERES-PRES-TROYES
03 25 71 51 71
11,793
54
0,564
12
PRO ARMATURE CHAMPAGNE
Métallurgie
BUCHERES
03 25 83 14 14
11,716
-
0,768
13
PAC DAMAS
Métallurgie
ROMILLY-SUR-SEINE
03 25 39 52 10
11,265
60
-
14
SIPPA
Profilage à froid
BAR-SUR-AUBE
03 25 27 34 02
10,547
34
0,419
15
R PONS
Equipement mécanique
FONTAINE
03 25 92 31 00
10,437
80
0,628
16
SOTRAMO
Construction métallique
SAINT-PARRES-LES-VAUDES
03 25 40 73 31
9,532
35
0,165
17
SYMPHONIE
Instrumentation
NOGENT-SUR-SEINE
03 25 39 41 11
9,378
-
0,050
18
BREGER CENTRE
Fabrication de plaques, feuilles, tubes et profilés
ARCIS-SUR-AUBE
03 25 37 13 00
8,784
-
0,130
19
PRECIGNE THERMOFORMAGE INDUSTRIES
Fabrication de pièces matières plastiques
ROSIERES-PRES-TROYES
03 25 71 51 71
8,315
49
0,329
20
EURO MATERIEL SERVICES
Mécanique générale
LA CHAPELLE-SAINT-LUC
03 25 40 48 27
8,081
31
0,068
Source : L’Est-Eclair
69
Distribution
TOP50_DISTRIBUTION_2020:Maquette Agro 04 10/11/20 10:50 Page1
La distribution, ce sont tous ceux qui font du commerce. Les concessionnaires, les matériaux pour le bâtiment, le commerce de détail. Tous se retrouvent dans ce classement. Rang
Société
Secteur d’activité
Ville
Téléphone
CA 19 en Meuros
Effectifs
Résultat net
1
SOUFFLET NEGOCE
Commerce de gros
NOGENT-SUR-SEINE
2
CARBURANTS SOUFFLET
Commerce de gros
NOGENT-SUR-SEINE
03 25 39 41 11
1 894,098
43
-
03 25 39 40 28
53,407
26
3
JEANNIN AUTOMOBILES 10
Commerce automobile
TROYES
-
03 25 76 95 89
50,454
67
0,144
4
BRODART PACKAGING
Imprimeur, transformateur d’emballages
ARCIS-SUR-AUBE
03 25 74 78 30
49,759
19
0,307
5
PM PRO
Ventes et réparations de machines agricoles
FEUGES
03 25 72 12 92
49,607
-
1,167
6
AUTO BOULEVARD
Commerce automobile
BARBEREY-ST-SULPICE
03 25 71 55 55
45,956
68
0,446
7
BARDIS
Commerce de détail
BAR-SUR-AUBE
03 25 92 37 92
33,595
92
0,520
8
BARBOT
Commerce de gros en revêtement de mur et de sol
SAINT-ANDRE-LES-VERGERS
03 25 71 69 69
31,799
92
0,890
9
JUDIS
Grande distribution
SAINT-JULIEN-LES-VILLAS
03 25 71 50 00
30,472
88
-0,058
10
COMPTOIR GENERAL DU BATIMENT
Commerce de gros
LAVAU
03 25 76 42 42
29,100
98
0,096
11
J.P. FROMENT
Commerce automobile
LA CHAPELLE-SAINT-LUC
03 25 45 14 45
28,851
-
0,220
12
AUB ALIMENT
Fabrication et commercialisation aliments pour bétail
VALLIERES
03 25 70 03 45
28,700
26
-0,046
13
DISTRAME
Négoce d’appareils de mesures électroniques
SAINTE-SAVINE
03 25 71 25 83
27,613
78
0,663
14
SOCOBOIS
Commerce de gros
ROSIERES-PRES-TROYES
03 25 71 35 77
26,841
90
0,586
15
VALLEE
Commerce automobile
CRANCEY
03 25 24 85 40
25,953
36
0,155
16
CONSEIL SERVICE AGRI
Vente et réparation de machines agricoles
PLANCY L’ABBAYE
03 25 37 44 24
25,495
27
0,996
17
RAYMOND PONCELET
Vente et réparation de machines agricoles
PLANCY L’ABBAYE
03 25 37 12 22
21,511
48
0,328
18
ODIL-OMNIUM
Commerce de gros
SAINTE-SAVINE
03 25 80 30 07
16,432
43
0,304
19
ACS AUTOMOBILES
Commerce automobile
BARBEREY-SAINT-SULPICE
03 25 41 16 01
15,377
-
0,113
20
FESTILIGHT
Conception, fabrication et commercialisation d’illuminations VILLECHETIF
03 25 83 23 00
14,225
83
0,088
21
CDM
Négoce de matériaux de construction
BUCHERES
03 25 71 20 71
13,654
48
0,633
22
SPRAY GUN IMPORT
Commerce de gros
LA CHAPELLE-SAINT-LUC
03 25 75 33 14
12,371
22
0,199
23
CATEQUIP
Commerce de gros
BOUILLY
03 25 40 29 10
11,251
54
0,997
24
DISQUINT - INTERMARCHE
Grande distribution
VILLENAUXE-LA-GRANDE
03 25 21 31 17
8,431
21
-0,132
25
BGA DIFFUSION
Machines, fournit. et consommables marquage textile ST-ANDRE-LES-VERGERS
03 25 49 93 42
7,986
-
0,404
26
TROYMAT - MR BRICOLAGE
Commerce de détail
BARBEREY-SAINT-SULPICE
03 25 72 51 51
7,542
38
-0,187
27
PRIAM ENTREPOT
Commerce de détail
SAINT-PARRES-AUX-TERTRES
03 25 80 70 70
6,978
18
0,338
28
JET COMMUNICATION
Commerce en téléphonie
SAINT-JULIEN-LES-VILLAS
03 25 49 30 30
6,821
31
0,202
29
SHOES 10
Commerce de détail
TROYES
03 25 46 95 07
6,549
-
0,116
30
ACCES BUREAUTIQUE
Commerce de détail
SAINT-JULIEN-LES-VILLAS
03 25 71 26 36
6,078
-
0,351
31
SCA DE DOSNON
Commerce de gros
DOSNON
03 25 37 35 66
5,691
-
0,035
32
CLC TROYES
Commerce automobile
VILLECHETIF
03 25 82 56 30
5,621
12
0,146
33
HF ECREVOLLES
Commerce de détail
MAILLY LE CAMP
03 25 81 65 90
5,160
-
0,160
34
AUTO CASSE THIBAULT
Commerce automobile
ROSIERES-PRES-TROYES
03 25 71 53 53
5,118
45
0,047
35
AUBE LUZERNE
Intermédiaires de commerce
AULNAY
03 25 92 80 33
4,971
-
0,002
36
ARTHUR COLLET
Commerce de gros
BRIENNE LE CHATEAU
03 25 92 83 63
4,892
-
0,076
37
THEVENIN
Fabricant de compositions florales artificielles
RADONVILLIERS
03 25 92 20 13
4,837
-
0,545
38
PHARM CENTRA
Commerce de détail
NOGENT-SUR-SEINE
03 26 05 11 33
4,679
15
1,080
39
SOMAC
Vente de matériels agricoles
SAINT-ANDRE-LES-VERGERS
03 25 71 25 60
4,143
-
-0,061
40
CHEURLIN-ARNOULT
Commerce de gros
CELLES-SUR-OURCE
03 25 38 56 85
4,123
4
0,231
41
DIGIT’AGRI
Commerce de gros
ARCIS-SUR-AUBE
03 25 37 34 18
3,928
3
0,237
42
CHAMPAGNE ARDENNES SECURITE
Commerce de gros
ROMILLY-SUR-SEINE
03 25 24 81 92
3,693
-
-0,055
43
REGNAULT
Commerce de détail
TROYES
03 25 80 86 94
3,523
13
0,147
44
GARAGE DU MENILOT
Commerce automobile
MONTIERAMEY
03 25 41 21 55
3,314
-
0,224
45
MAGILINE SUCCURSALES
Commerce de détail
TROYES
03 25 45 12 40
3,310
-
0,009
46
PHARMACIE LAURENT
Commerce de détail produits pharmaceutiques
SAINT-JULIEN-LES-VILLAS
03 25 75 36 59
3,210
-
0,275
47
PHARMACIE NOGENTAISE
Pharmacie
NOGENT-SUR-SEINE
03 25 39 87 54
3,103
-
0,198
48
MEGA HERTZ
Commerce de gros
LA CHAPELLE-SAINT-LUC
03 25 49 60 19
3,085
-
-0,023
49
PHARMACIE DE LA REPUBLIQUE
Commerce de détail
BAR-SUR-SEINE
03 25 29 80 15
2,765
-
0,273
50
PHARMACIE BLANCHET
Commerce de détail
TROYES
03 25 82 21 97
2,510
-
0,117
Source : L’Est-Eclair
70
Agroalimentaire
TOP50_AGRO_2020:Maquette Agro 04 09/11/20 19:19 Page1
Du blé, des betteraves, des pommes de terre et du champagne, voilà les grandes forces de l’Aube. On les retrouve dans ce classement où le champagne, évidemment, se retrouve très représenté. Rang
Société
Secteur d’activité
Ville
Téléphone
CA 19 en Meuros
Effectifs
Résultat net
1
GROUPE SOUFFLET
Alimentation
NOGENT-SUR-SEINE
2
SOUFFLET AGRICULTURE
Alimentation
NOGENT-SUR-SEINE
03 25 39 41 11
4 935,000
6 851
-
03 25 39 41 11
1 338,819
892
3
MALTERIE SOUFFLET
Transformation d’orge en malt
-
NOGENT-SUR-SEINE
03 25 39 72 92
305,879
171
4
MOULINS SOUFFLET
-
Alimentation
NOGENT-SUR-SEINE
03 25 39 41 11
290,745
441
5
-
CEMOI CONFISEUR
Alimentation
TROYES
03 25 82 51 89
177,250
1 119
-11,551
6
MALTERIES FRANCO BELGES
Boissons
NOGENT-SUR-SEINE
03 25 39 41 11
89,283
104
-
7
SCARA
Appro., achats, stockage et vente de céréales
VILLETTE-SUR-AUBE
03 25 37 81 05
70,201
58
0,716
8
UNION AUBOISE
Elaboration et commerce de Champagne
BAR-SUR-SEINE
03 25 38 30 65
62,522
42
-1,395
9
PROLAC
Alimentation
NOGENT-SUR-SEINE
03 25 39 41 11
56,476
5
-
10
DISLAUB
Boissons
BUCHERES
03 25 41 64 30
53,722
92
2,491
11
COOPERATIVE AGRICOLE CAPDEA
Deshydratation
ASSENCIERES
03 25 42 62 62
29,726
83
0,267
12
CHAMPAGNE DRAPPIER
Viticulture
URVILLE
03 25 27 40 15
27,478
46
-
13
CHAMPAGNE CHASSENAY D’ARCE
Elaboration et commerce de Champagne
VILLE-SUR-ARCE
03 25 38 30 70
26,539
26
0,708
14
CHAMPAGNE GRUET
Viticulture
BUXEUIL
03 25 38 54 94
26,175
11
2,381
15
TOP POMMES DE TERRE
Producteurs et négociants en pommes de terre VILLETTE-SUR-AUBE
03 25 37 76 95
23,223
6
0,100
16
MAISON ALEXANDRE BONNET
Négoce champagne
LES RICEYS
03 25 29 30 93
22,560
4
0,668
17
HUGUIER FRERES
Viandes et charcuteries
MAILLY LE CAMP
03 25 37 30 10
18,901
-
0,466
18
AGRI CONDIMENTS
Alimentation
SAINT-AUBIN
03 25 21 10 90
17,664
37
1,171
19
CHAMPAGNE CHARLES COLLIN
Elaboration et commerce de Champagne
FONTETTE
03 25 38 31 00
17,186
17
-0,127
20
SUCASTAR
Alimentation
NOGENT-SUR-SEINE
03 25 39 41 11
15,351
-
-
21
RO.PA.MIL
Alimentation
SALON
03 25 37 05 36
15,219
14
1,844
22
VAL LEGUMES FERME DE FONTENAY
Prod. et commercialisation production agricole FONTENAY-DE-BOSSERY
03 25 39 54 20
14,980
31
-
23
L’AUBE DES CHAMPS
Alimentation
03 25 37 07 07
14,612
19
0,518
24
COOP. DE NEUVILLE ET BUXEUIL
Elaboration et commerce de Champagne
NEUVILLE-SUR-SEINE
03 25 38 38 60
13,304
8
-0,256
25
CHAMPAGNE GREMILLET
Négoce de Champagne et vinification
BALNOT-SUR-LAIGNES
03 25 29 37 91
11,097
22
0,382
26
COOP LES COTEAUX DU LANDION
Elaboration et commerce de Champagne
MEURVILLE
03 25 27 41 15
10,984
5
-0,131
27
COOPERATIVE VINICOLE DE BAROVILLE
Elaboration et commerce de Champagne
BAROVILLE
03 25 27 07 09
10,880
18
-0,186
28
HAUTS DE VILLIERS
Alimentation
VILLIERS-HERBISSE
03 25 37 85 10
10,529
41
0,615
29
CHAMPAGNE MDL
Elaboration et commerce de Champagne
BUXEUIL
03 25 38 50 76
9,198
-
-0,495
30
LES VIGNERONS DE L’UNION AUBOISE
Elaboration et commerce de Champagne
BAR-SUR-SEINE
03 25 38 30 65
9,100
-
-0,168
31
ENTREPOT GUERIN ET FILS
Boissons
ARCIS-SUR-AUBE
03 25 37 84 64
7,739
11
0,120
32
PAUL DANGIN ET FILS
Boissons
CELLES-SUR-OURCE
03 25 38 50 27
7,345
-
0,798
33
CAFFET ET COMPAGNIE
Alimentation
TROYES
03 25 73 35 73
7,146
58
1,947
34
CAVE COOPERATIVE DES RICEYS - MARQUIS DE POMEREUIL Elaboration et commerce de Champagne
LES RICEYS
03 25 29 30 08
6,592
-
0,042
35
FORMONT
Boissons
TROYES
03 25 80 59 25
6,564
-
0,156
36
EUPHORBE
Alimentation
MAIZIERES GRANDE PAROISSE
03 25 39 29 49
5,984
-
0,290
37
COOP COLOMBE LE SEC CHARLES CLEMENT
Elaboration et commerce de Champagne
COLOMBE-LE-SEC
03 25 92 50 70
5,327
6
0,023
38
CHAMPAGNE CRISTIAN SENEZ
Elaboration et commerce de Champagne
FONTETTE
03 25 29 60 62
4,623
10
0,323
39
MASSON ET FILS
Matériel d’élevage
ESTISSAC
03 25 40 41 63
4,529
-
0,334
40
LE SUCHOT
Boissons
CELLES-SUR-OURCE
03 25 29 11 03
3,828
-
0,194
41
COOP AGRICOLE VINICOLE D’URVILLE
Vinification
URVILLE
03 25 27 40 14
3,707
-
-0,065
42
PRIMEURS DE LA CHAMPAGNE
Alimentation
PONT-SAINTE-MARIE
03 25 80 45 91
3,592
16
0,001
43
CHATEAU DE BLIGNY
Vins de Champagne
BLIGNY
03 25 27 40 11
3,302
9
0,178
44
RBS DISTRIBUTION
Alimentation
PONT-SAINTE-MARIE
03 25 80 08 69
3,236
-
-0,043
45
ROMILLY VIANDES
Alimentation
ROMILLY-SUR-SEINE
03 25 24 70 57
3,050
-
0,086
46
COOP. VINICOLE ARRENTIERES-ENGENTE
Vins de Champagne
ARRENTIERES
03 25 27 00 08
2,421
2
0,002
47
ANCRAGE
Culture
POLISOT
03 25 29 01 47
2,301
10
0,120
48
DAVID DESIMPEL
Travaux agricoles
CHAMP-SUR-BARSE
03 25 41 35 75
2,200
-
0,190
49
COOPERATIVE VITICOLE LES RICEYS
Vins de Champagne
LES RICEYS
03 25 29 33 29
1,973
-
-0,001
50
SICABA
Alimentation
PONT-SAINTE-MARIE
03 25 80 09 42
1,298
-
0,007
ARCIS-SUR-AUBE
Source : L’Est-Eclair
71
Services
TOP50_SERVICES_2020:Maquette Agro 04 09/11/20 19:40 Page1
Les services aux entreprises comme aux particuliers progressent toujours. Belle tenue notamment des transporteurs et des logisticiens aubois. Rang
Société
Secteur d’activité
Ville
Téléphone
CA 19 en Meuros
Effectifs
1
SOUFFLET TRANSPORTS
Transports routiers
NOGENT-SUR-SEINE
2
GROUPE BRODART INDUSTRIES
Imprimeur, transformateur d’emballages
ARCIS-SUR-AUBE
3
GROUPE FAUBOURG
Carroserie automobile
4
SOCOMAC
Auxiliaires de transport
5
GS CLINIQUE DE CHAMPAGNE
6 7
03 25 39 41 11
52,509
142
-
03 25 74 78 30
49,755
261
2,253
TROYES
03 25 82 33 97
48,012
260
1,222
NOGENT-SUR-SEINE
?03 25 39 41 11
38,818
54
-
Services hospitaliers
TROYES
08 20 15 11 11
34,728
190
0,264
TCP DEVELOPPEMENT
Transports routiers, affrêtement, entreposage
SAINT-ANDRE-LES-VERGERS
03 25 71 25 25
33,188
318
0,930
AG NET
Nettoyage
SAINTE-SAVINE
03 25 71 29 60
22,326
1 242
1,256
8
GAMBA & ROTA
Transport et logistique
VENDEUVRE-SUR-BARSE
03 25 43 83 93
19,584
185
0,203
9
POLYCLINIQUE MONTIER LA CELLE
Services hospitaliers
ST-ANDRÉ-LES-VERGERS
03 25 43 45 45
17,240
164
0,305
10
ARIES PACKAGING
Ingénierie
ROSIERES-PRES-TROYES
03 25 71 39 00
16,914
87
0,307
11
STTI
Messagerie, fret express
ROSIERES-PRES-TROYES
03 25 71 75 90
15,842
94
0,164
12
TRANSGALLIA
Agences de voyage
LA CHAPELLE-SAINT-LUC
03 25 43 40 40
14,616
16
0,925
13
VEKA RECYCLAGE
Recyclage PVC
VENDEUVRE-SUR-BARSE
03 25 43 83 06
13,538
40
0,259
14
PHARMA 10
Centrale d’achat pharmaceutique
ROMILLY-SUR-SEINE
03 25 24 85 06
12,613
-
0,997
15
LES COURRIERS DE L’AUBE
Transports routiers voyageurs
TROYES
03 25 71 28 43
12,518
188
-0,031
16
TRANSPORTS DANIEL FERON
Transports routiers
POUAN-LES-VALLEES
03 25 37 71 35
10,846
83
0,153
17
C PARFUMS COSMETIQUES
Conditionnements de parfums
NOGENT-SUR-SEINE
03 25 24 13 17
9,017
-
0,603
18
PRET A PARTIR TOURING CAR
Transports routiers
MAROLLES-SOUS-LIGNIERES
03 25 70 52 31
7,937
76
0,372
19
PRIEUR ET ASSOCIES
Activités juridiques et comptables
ROMILLY-SUR-SEINE
03 25 39 56 56
7,798
-
0,483
20
ASCLEPIADE
Services hospitaliers
SAINT-PARRES-AUX-TERTRES
03 25 70 81 81
7,622
-
1,852
21
KÖRBER SUPPLY CHAIN (VOITEC)
SSII
SAINTE-SAVINE
03 25 76 36 80
7,069
-
0,578
22
TRANSPORTS BOJKO
Transports routiers
BARBEREY-SAINT-SULPICE
03 25 75 90 00
6,861
47
0,286
23
ALPIX
SSII
LA CHAPELLE-SAINT-LUC
03 25 43 74 00
6,495
-
0,354
24
HALLIER
Réparation
SAINT-JULIEN-LES-VILLAS
03 25 71 30 29
6,043
30
0,236
25
SAT MANAGER
Ingénierie, études techniques
BREVIANDES
03 25 49 94 25
5,852
16
0,351
26
NOGENTAISE TRANSPORTS COMBINE
Auxiliaires de transport
NOGENT-SUR-SEINE
09 75 32 60 57
5,512
3
0,125
27
SEM ENERGIE
Energie
TROYES
03 25 70 64 65
5,454
-
0,224
28
RUBINO TRANSPORT
Transports routiers
LA CHAPELLE-SAINT-LUC
03 25 75 22 14
5,393
-
0,080
29
CHAZELLE
Récupération
LA CHAPELLE-SAINT-LUC
03 25 82 46 67
5,223
38
-5,133
30
TRANSPORTS ANTOINE CHAMPAGNE
Transports routiers
TORCY-LE-GRAND
03 25 47 30 83
5,162
36
0,181
31
CHAPLAIN TRANSPORTS
Transports routiers
VINETS
03 25 37 98 93
4,592
37
0,033
32
C-G3
Travail temporaire
TROYES
03 25 42 63 01
4,375
-
0,130
33
CERENE SERVICES
Ingénierie
LA CHAPELLE-SAINT-LUC
03 25 74 12 55
4,249
52
0,234
34
ADAM FRERES
Transports routiers
VALLANT-SAINT-GEORGES
03 25 39 42 42
4,042
-
0,036
35
DE ZUTTER
Transports routiers
BARBEREY SAINT-SULPICE
03 25 37 11 90
3,959
-
0,011
36
ESTAC
Activités sportives
TROYES
03 25 70 48 30
3,787
54
2,039
37
CR2I
Ingénierie
TROYES
03 25 72 57 10
3,760
8
0,083
38
IMPRIMERIE DE LA HALLE
Impression d’étiquettes
ARCIS-SUR-AUBE
03 25 37 64 06
3,416
26
0,071
39
NEWAC
SSII
TROYES
03 25 45 18 90
3,337
-
1,182
40
LHUITRE ENERGIES
Electricité
TROYES
03 25 70 64 65
3,214
-
1,258
41
TRANSPORTS GODIN
Transports routiers
ERVY-LE-CHATEL
03 25 70 55 89
3,141
-
0,064
42
GARNIER
Services hospitaliers
ROMILLY-SUR-SEINE
03 25 39 42 30
3,091
-
0,051
43
TCP DEVELOPPEMENT
Transports routiers
ST-ANDRE-LES-VERGERS
03 25 71 25 25
2,831
-
1,109
44
RADIOLOGIE DU PARVIS DE LA GARE
Services hospitaliers
TROYES
03 25 78 10 11
2,808
-
-0,078
45
FAUCONNET INGENIERIE
SSII
AIX-VILLEMAUR-PALIS
03 25 46 65 15
2,645
18
0,027
46
LA RESIDENCE DE PINEY
Services hospitaliers
PINEY
03 25 46 43 13
2,492
-
0,041
47
CARROSSERIE SERBOURCE
Réparation
MAIZIERES GRANDE PAROISSE
03 25 24 81 56
2,463
-
-0,207
48
LA SAPINIERE
Services hospitaliers
AUXON
03 25 42 11 87
2,311
25
0,199
49
TRANSPORTS FERON
Transports routiers
POUAN LES VALLEES
03 25 37 87 92
2,286
-
0,045
50
INVEST 3
Réparation
BARBEREY-SAINT-SULPICE
03 25 45 18 27
2,193
-
-0,092
Source : L’Est-Eclair
72
Résultat net
Textile
TOP20_TEXTILE_2020:Maquette Agro 04 10/11/20 12:02 Page1
Petit Bateau fait son retour dans le classement, avec la Maille souple, son réseau de boutiques. Belle progression de France teinture. La filière est en plein renouveau. Rang
Société
Secteur d’activité
Ville
Téléphone
CA 19 en Meuros
Effectifs
Résultat net
1
PETIT BATEAU
Habillement
TROYES
2
LA MAILLE SOUPLE
Habillement
TROYES
03 25 71 36 36
196,691
1 070
-1,592
03 25 71 36 36
79,849
-
3
FILIX
Fabrique de fils guipés
1,767
CRENEY-PRES-TROYES
03 25 76 22 70
20,541
124
4
FRANCE TEINTURE
1,281
Teinture et apprêts sur tissus
TROYES
03 25 75 78 78
10,175
104
5
0,433
BUGIS
Fabrication tissus en maille mode & technique
LA RIVIERE DE CORPS
03 25 71 18 88
6,019
30
-0,130
6
EMO
Tricotage et confection articles textiles
TROYES
03 25 79 43 14
5,562
93
0,330
7
TISMAIL
Habillement
TROYES
03 25 75 01 18
4,937
-
0,032
8
TRACTEL PROTECTION INDIVIDUELLE
Textile
NOGENT-SUR-SEINE
03 25 21 27 31
3,325
10
0,231
9
COMPOSITEX
Habillement
ROSIERES-PRES-TROYES
03 25 49 58 76
2,976
-
0,220
10
GUY DE BERAC
Habillement
SAINTE -AVINE
03 25 80 07 50
1,847
25
-0,261
11
LEFEVRE ET CIE
Habillement
SAINT-JULIEN-LES-VILLAS
03 25 75 04 33
1,823
-
0,005
12
SOTRATEX
Textile
TROYES
03 25 72 13 33
1,670
-
-0,175
13
LEONCE FAVIN ET FILS
Habillement
TRAINEL
03 25 39 11 10
1,143
-
-0,302
14
AUBE TRICOTAGE
Habillement
SAINTE-SAVINE
03 25 75 69 08
1,139
17
0,064
15
SELLERIE KRASNOPOLSKY PAUL
Textile
SAINT-ANDRE-LES-VERGERS
03 25 82 03 13
1,115
-
0,062
16
VENTURA SOCKS
Habillement
ROMILLY-SUR-SEINE
03 25 25 20 05
0,870
-
-0,017
17
LE FIL D’OR
Habillement
TROYES
03 25 76 16 61
0,620
22
0,010
18
TRICOTAGE DU PONT
Textile
TROYES
03 25 46 02 69
0,566
6
0,032
19
SPOOLTEX
Habillement
TROYES
03 25 81 24 70
0,459
-
0,036
20
BEZAIN ET FILS
Habillement
ARCIS-SUR-AUBE
03 25 37 80 12
0,407
-
0,009
Source : L’Est-Eclair
73
Bâtiment et travaux publics
TOP50_BTP_2020:Maquette Agro 04 09/11/20 19:54 Page1
Quand le bâtiment va, tout va. En 2019, le secteur allait très bien. Babeau-Seguin, le constructeur est absent cette année. Il n’a pas transmis ses chiffres. Rang
Société
Secteur d’activité
Ville
Téléphone
CA 19 en Meuros
Effectifs
1
CIBETANCHE
Bâtiment
BAR-SUR-AUBE
2
MON LOGIS
Immobilier
SAINTE-SAVINE
3
ROUSSEY
Travaux publics
4
PISCINES MAGILINE
Bâtiment
5
AGC IVB
6 7
03 25 27 38 84
94,991
124
-
03 25 73 94 94
69,612
143
5,942
SAINT-ANDRE LES VERGERS
03 25 79 90 19
32,373
124
0,451
TROYES
03 25 45 12 40
25,829
-
1,214
Transformation du verre plat
MERY-SUR-SEINE
03 25 39 52 52
20,898
110
1,209
COLLIN ETANCHEITE
Bâtiment
LA CHAPELLE-SAINT-LUC
03 25 79 33 23
18,088
23
-
AUBELEC
Equipements et installations électriques
SAINT-JULIEN LES VILLAS
03 25 71 28 30
15,248
129
0,249
8
MASSON
Installation plomberie, chauffage, climatisation
PONT-SAINTE-MARIE
03 25 81 05 78
13,264
-
0,063
9
CRN-BROCARD
Bâtiment
ROSIERES-PRES-TROYES
03 25 82 06 01
13,156
-
0,809
10
ESCAO ASSOCIES
Fabrication d’escaliers
LUSIGNY-SUR-BARSE
03 25 43 84 00
12,154
111
0,391
11
FRANCE 2000
Menuiserie alu, miroterie
TORVILLIERS
03 25 81 44 25
12,144
46
0,890
12
JEAN POIRIER
Terrassement - VRD
VILLE-SOUS-LA FERTE
03 25 27 86 91
11,622
59
0,103
13
BATITEG
Bâtiment
ROMILLY-SUR-SEINE
03 25 24 38 66
11,136
83
0,812
14
SANTERNE ENERGIES EST
Bâtiment
SAINTE-SAVINE
03 25 79 19 56
10,258
-
0,457
15
FRANCE VOLET INTEX
Menuiserie industrielle
ARCIS-SUR-AUBE
03 25 92 50 80
9,026
81
0,772
16
PROFIL TP
Travaux publics
SAINT-THIBAULT
03 25 70 77 83
8,760
49
0,082
17
CARRIERES DE SAINT-CHRISTOPHE
Matériaux de construction
BLIGNICOURT
03 25 79 90 19
8,711
20
0,329
18
CHAPLAIN
Matériaux de construction
VINETS
03 25 37 98 93
8,416
33
-0,108
19
DEOUST ELECTRICITE
Bâtiment
TROYES
03 25 79 62 20
8,046
63
0,013
20
HUOT
Bâtiment
SAINT-ULIEN-LES-VILLAS
03 25 82 54 05
6,878
35
0,169
21
SANTIN
Bâtiment
TROYES
03 25 76 23 60
6,700
-
0,043
22
CLAROPLAST
Fabrication de menuiseries PVC
TROYES
03 25 83 26 90
5,958
32
0,119
23
PREF’AUB
Bâtiment
VILLECHETIF
03 25 70 40 20
5,901
24
0,053
24
LAMBERT MENUISERIE
Bâtiment
SAINT-PHAL
03 25 42 16 34
5,839
-
0,019
25
CR.BPE
Matériaux de construction
ROMILLY-SUR-SEINE
03 25 82 84 65
5,583
16
0,119
26
DYBIEC OBS
Bâtiment
BREVIANDES
03 25 49 50 70
5,520
-
0,205
27
SNBR
Restauration mon. historique, maçonnerie, taille de pierre SAINTE-SAVINE
03 25 71 29 40
5,310
47
0,237
28
GOSSIAUX FRERES
Bâtiment
03 25 71 38 70
4,889
30
0,385
29
STELEC
Electricité industrielle, répar., vente moteurs électriques PONT-SAINTE-MARIE
03 25 45 24 24
4,391
30
-
30
MARTINOT IMMOBILIER TROYES
Gestion immobilière
TROYES
03 25 82 82 82
4,173
-
0,164
31
SIABA
Gestion immobilière
TROYES
03 25 42 56 66
3,741
-
0,237
32
LOUIS PASTEUR
Gestion immobilière
ROMILLY-SUR-SEINE
03 25 24 48 24
3,354
36
0,418
33
BETON DE LA HAUTE SEINE
Exploitation de carrières
VAUDES
03 25 40 90 41
3,200
20
-
34
UNIBEO PISCINES
Fabrication d’éléments pour la construction
SAINTE-SAVINE
03 25 40 39 11
2,973
-
0,171
35
OBS PLOMBERIE
Bâtiment
BREVIANDES
03 25 49 50 70
2,669
22
0,087
36
LOUIS LAIRE ET FILS
Gestion immobilière
TROYES
03 25 71 38 38
2,537
-
0,093
37
MARTINOT REALISATIONS
Bâtiment
TROYES
03 25 82 82 82
2,350
14
0,944
38
ASTEL AGENCEMENT
Bâtiment
MARIGNY-LE-CHATEL
03 25 21 80 80
2,221
-
0,076
39
HABITAT SERVICE
Gestion immobilière
TROYES
03 25 83 12 12
2,143
18
0,237
40
LES BATISSEURS AUBOIS
Bâtiment
VERRIERES
03 25 79 41 20
1,934
-
0,560
41
CMD2
Bâtiment
ESTISSAC
03 25 40 62 56
1,815
13
0,082
42
MILESI
Bâtiment
BAR-SUR-SEINE
03 25 29 79 22
1,669
14
-
43
USSE
Bâtiment
NOGENT-SUR-SEINE
03 25 39 70 80
1,484
-
0,040
ROSIÈRES-PRÈS-TROYES
Résultat net
44
MENUISERIE PARISOT
Bâtiment
SAINT-PARRES-LES-VAUDES
03 25 40 90 06
1,401
-
0,017
45
SILVARES FRERES
Bâtiment
ISLE AUMONT
03 25 41 90 86
1,387
-
0,020
46
EST-ELEC
Bâtiment
PONT-SAINTE-MARIE
03 25 76 30 30
1,383
-
0,034
47
TPJ
Travaux publics
BREVIANDES
03 51 53 19 12
1,280
7
0,163
48
CHAMPAGNE ARDENNE CANALISATION
Travaux publics
SAINTE-MAURE
03 25 40 78 78
1,275
9
0,114
49
BROGGI
Bâtiment
ROMILLY-SUR-SEINE
03 25 24 81 19
1,089
-
0,021
50
MERLATEAU
Bâtiment
VERRIÈRES
03 25 41 99 66
1,076
-
0,054
Source : L’Est-Eclair
74
CLASSEMENT Le nouveau palmarès des entreprises de l’Aube p. 62 à 74
L’atlas
n°15
Aube 2020/2021
MAILLE La formidable aventure des masques ATLAS ÉCO 2021
p. 7 à 23
INTERVIEW
Vincent Mathieu, président du Medef, veut fédérer pour le territoire p. 50 et 51
INDUSTRIE
Fränkische poursuit son développement tous azimuts p. 26 et 27
START-UP
Woodoo révolutionne les propriétés du bois p. 48 et 49
CLASSEMENT Le nouveau palmarès des entreprises de l’Aube p. 62 à 74
L’atlas
n°15
Aube 2020/2021
MAILLE La formidable aventure des masques ATLAS ÉCO 2021
p. 7 à 23
INTERVIEW
Vincent Mathieu, président du Medef, veut fédérer pour le territoire p. 50 et 51
INDUSTRIE
Fränkische poursuit son développement tous azimuts p. 26 et 27
START-UP
Woodoo révolutionne les propriétés du bois p. 48 et 49