GUIDE ECO EDITION 2024

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É C O N O M I Q U E

R É G I O N A L

GUIDE ÉCO En partenariat avec

NOUVELLE VAGUE TOUT S’ACCÉLÈRE

LES JEUNES PRENNENT LA RELÈVE

L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE DÉFERLE DANS NOS VIES

LES FRICHES CHANGENT DE DESTIN

2024

R E N D E Z - V O U S

ÉD ITIO N

V O T R E


EN VRAI, C'EST EN ACCOMPAGNANT TOUS LES ACTEURS LOCAUX, QUE GROUPAMA NORD-EST PARTICIPE AU DÉVELOPPEMENT DU TERRITOIRE DÉCOUVREZ NOS SOLUTIONS D’ASSURANCE POUR LES ENTREPRISES, COLLECTIVITÉS, PROFESSIONNELS, COMMERÇANTS ET ASSOCIATIONS.

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Édito Julien Bouillé

4 ACTUALITÉS

Accélérations et transitions Vous avez sous vos yeux votre nouveau Guide Éco de l’Union et l’Ardennais. Un guide qui vous propose d’abord de regarder dans le rétroviseur des mois passés. Malgré une conjoncture assombrie par la crise énergétique et la persistance des tensions géopolitiques, il est flagrant de constater qu’à part quelques casses, les entreprises tiennent bon et investissent. Cela fait une éternité que l’on n’a pas autant construit d’usines sur nos territoires. C’est peut-être l’amorce d’une réindustrialisation que l’on n’espérait plus. On le doit au soutien financier de la puissance publique comme aux innovations que l’on transfère des labos aux lignes de production. C’est grâce aussi à des femmes et des hommes qui entreprennent et osent. Ils sont parfois jeunes, voire très jeunes. Vous pourrez lire les témoignages de ces dirigeants de moins de 40 ans qui imposent leur vision et leur façon de manager. L’exercice n’est pas simple dans ce monde où tout s’accélère. On y voit émerger l’intelligence artificielle, une boîte à outils très puissants, qui réussit le meilleur ou butte sur ses limites. C’est un monde dont le climat se dérègle toujours plus vite, qui impose aux entreprises de maîtriser leur empreinte carbone et à l’industrie automobile de prendre le virage électrique. C’est aussi un monde que l’homme ne peut plus aménager à l’infini. Il doit apprendre à construire la ville sur la ville, l’usine sur l’usine, et exploiter les richesses insoupçonnées des friches héritées du passé. Ce Guide Éco se veut aussi un objet pratique. Il vous donne les bonnes adresses pour organiser vos événements professionnels et vous dévoile le palmarès des entreprises de votre département pour vous aider à prospecter et nouer des relations d’affaires. Bonne lecture.

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16

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RÉTROSPECTIVE ET PERSPECTIVES

VA T-ELLE CHANGER NOS VIES ?

IA

PORTRAITS

INTERVIEW

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30

38

46

FRICHES

TRANSITIONS

NOTRE TERRE

EMPLOI FORMATION

CONSTRUIRE L’AVENIR AVEC LE PASSÉ

NOUVELLES GÉNÉRATIONS

VIRAGE ÉLECTRIQUE, RÉVOLUTION INDUSTRIELLE

56

90

106

CONJONCTURE

PALMARÈS

SÉMINAIRES

COUP DE MOU DE L’IMMOBILIER

LES ENTREPRISES PAR SECTEUR ET DÉPARTEMENT

LES ADRESSES

DIDIER LEROY

HOUBLON, OÙ ES-TU ?

GUIDE ÉCO - Supplément du 22 novembre 2023. Éditeur de la publication : journal l’Union. Directeur de la publication : Géraldine Baehr. Éditeur délégué : Nicolas Fostier. Coordinateurs : Alizée Szwarc Meireles, Marion Germain, Julien Bouillé. Textes : Julien Bouillé, Julien Assailly, Mirko Spasic, Gilles Grandpierre, Robin Philippot, Pénélope Milan, Lucie Lefebvre. Photos : Aurélien Laudy, Stéphanie Jayet, Julien Bouillé, Rémy Wafflart, archives L’union, Adobe Stock. Régie publicitaire : Rossel Conseil Médias Est, 6 rue Gutenberg, 51083 Reims. CPPAP n° 0425 C 86339. Conception : Prémédias du journal L’union. Imprimé par Remy-Roto S.A., rue de Rochefort 211213, zoning industriel, 5570 Beauraing. ISSN : 2824-3730. Les papiers utilisés sont certifiés PEFC 70 % (fibre de bois issue de forêts gérées durablement). La provenance du papier est la Finlande - 2 470 km. L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.

3


Une année riche d’investissements pour l’avenir

06 A C T U A L I T É S

BRUNO LE MAIRE VEUT QUE LES ARDENNES SOIENT « PILOTES » DE L’INDUSTRIE VERTE

04 4

En déplacement dans les Ardennes, le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, annonce qu’il veut en faire un département pilote de la réindustrialisation verte, qui sera l’objet d’une loi votée en juillet et mise en application à partir de l’automne 2023. « Je pense que c’est très important de prendre comme département pilote, un département qui a beaucoup souffert économiquement mais qui est magnifique, qui a une tradition industrielle ancienne et qui peut se projeter dans l’avenir grâce à cette industrie verte », a argumenté le ministre.

02

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LES BETTERAVIERS SOUS LE CHOC

La Cour de justice de l’Union Européenne décide d’interdire les semences traitées aux néonicotinoïdes et provoque une véritable onde de choc dans la filière betterave sucre. Les agriculteurs craignent que leurs parcelles non protégées soient attaquées à l’avenir par les pucerons verts, vecteurs de la jaunisse. La récolte 2023 ne sera que peu affectée.

JANVIER

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CHRISTIAN BRUYEN ANNONCE LA VENTE DE VATRY

Le président du conseil départemental de la Marne, Christian Bruyen, annonce son souhait de céder l’aéroport de Vatry. « Le Département ne peut plus financer indéfiniment Vatry, comme il l’a fait encore en versant 3 millions d’euros en octobre (2022) », précise-t-il. Il évoque de potentiels acheteurs chinois puisque « Vatry n’est pas considéré comme une solution pour la France ».

UN MOTEUR DE MINI-FUSÉE BRILLE EN ÉCOSSE

La jeune entreprise innovante rémoise Latitude (ex-Venture Orbital Systems) annonce avoir réalisé « avec succès » la première mise à feu de son « moteur-fusée », le Navier, depuis le site de SaxaVord, dans les îles Shetland, en Écosse. Entièrement imprimé en 3D, le Navier est voué à propulser le projet de microlanceur nommé Zephyr « dès 2024 », annonce l’entreprise qui s’est implantée à Reims en 2019.

FÉVRIER

30

03

L’Européenne de Biomasse annonce qu’elle veut dupliquer l’usine de fabrication de pellets à haut pouvoir calorifique qu’elle a conçue à Pomacle et qui est exploitée par Fica HPCI. Une première usine serait construite à Marckolsheim (BasRhin). Deux autres sites sont étudiés dans le Grand Est ainsi que d’autres ailleurs en France.

Un incendie spectaculaire se déclare chez Polymoulages à Bazeilles. Il n’y a pas de victime dans l’entreprise mais l’usine est détruite. Grâce à l’aide des services de l’État et à une grande solidarité de privés, l’entreprise spécialisée dans la fabrication de pièces en polyester et en polyuréthane a repris son activité deux mois et demi après le sinistre.

DUPLICATION ANNONCÉE POUR L’USINE DE PELLETS DE POMACLE

UN INCENDIE DÉTRUIT POLYMOULAGES À BAZEILLES


ENTRE LE REBOND POST-COVID ET LA CRAINTE D’UN RALENTISSEMENT FUTUR, LE BILAN DE L’ANNÉE 2023 A ÉTÉ RICHE D’ANNONCES DE PROJETS ÉCONOMIQUES QUI SEMBLENT PORTEURS DE CROISSANCE POUR DEMAIN. MALGRÉ UN CONTEXTE FINANCIER TENDU POUR CERTAINES ENTREPRISES, LES ANNONCES DE DÉFAILLANCES SONT RESTÉES ASSEZ LIMITÉES.

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LE PREMIER TRACTEUR ENJAMBEUR AUTONOME À HYDROGÈNE

Exxact Robotics, la filiale innovation du groupe Exel Industries, dont le siège et le berceau se trouvent à Épernay, dévoile une première mondiale : un tracteur enjambeur autonome pour la vigne fonctionnant à l’hydrogène. Le Traxx Concept H2, est une version expérimentale du Traxx, le tracteur enjambeur autonome à moteur thermique.

08

CLARINS CHOISIT FINALEMENT TROYES

Acteur mondial de la beauté et du bienêtre, Clarins a choisi le Parc du Grand Troyes pour implanter sa future usine de cosmétiques et de produits de soins sur un terrain de 13 hectares. Cette immense usine entraînera l’embauche de près de 300 salariés. L’investissement à 135 millions d’euros avait été initialement annoncé à Saint-Quentin.

14

UN LIEU DE RÉCEPTION ET GASTRONOMIQUE RUINART

La maison Ruinart, installée sur la butte Saint-Nicaise de Reims, annonce qu’elle va se doter d’un nouveau lieu de réception et de gastronomie. Conçu par l’architecte japonais Sou Fujimoto cet espace dédié à l’art et à la biodiversité complétera les crayères de la maison inscrites à l’Unesco et ses bâtiments du XIXe siècle.

08

GLOBAL BIOENERGIES INVESTIT 3,5 MILLIONS D’EUROS À POMACLE

La start-up inaugure son dernier investissement de 3,5 millions d’euros à Pomacle dans une unité de production qui lui permet de commercialiser une application concrète de son procédé d’isobutène d’origine végétale. Obtenue par fermentation de sucre issu de betterave, de copeaux de bois ou de paille de blé, cette molécule verte est utile à la fabrication de maquillage longue tenue, de kérosène renouvelable ou de biocarburant routier. Le mois suivant Global Bioenergies lèvera 5,6 millions d’euros en bourse.

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UN NOUVEAU TECHNICENTRE UNIQUE EN EUROPE À TERGNIER

Lors d’une visite, à Tergnier, du chantier du nouveau Technicentre industriel SNCF de Picardie, l’opérateur annonce que les premiers essieux seront traités à partir du 1er semestre 2024. Amené à devenir « un site sans égal en Europe », le Technicentre de 15 000 m2 couverts fera travailler 300 personnes pour l’activité essieux et la maintenance de voitures. Il aura bénéficié d’un investissement de 50 millions d’euros.

05


RÉTROSPECTIVE ET PERSPECTIVES

24 08 A C T U A L I T É S

TEREOS RÉDUIT LA VOILURE

Le sucrier Tereos annonce son projet de fermer la sucrerie d’Escaudœuvres (Nord) et la distillerie de Morains (Marne). Il souhaite aussi mettre en vente la féculerie d’Haussimont (Marne). Le groupe coopératif s’adapte aux baisses de surface et à la hausse de l’énergie. En août Agristo, le géant belge de la frite, annoncera la reprise du site d’Escaudœuvres avec 350 emplois à la clé.

06

MARS

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UNE USINE DE FERTILISANT À RETHEL

Agronutris, qui a construit une usine d’élevage d’insectes à Rethel, et l’entreprise Fraysinnet (Vienne), annoncent leur projet de construire une usine de fertilisants organiques à partir de frass, c’est-à-dire de déjections d’insectes.

18 MILLIONS D’EUROS POUR UN NOUVEAU CEBB

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LE TRANSPORTEUR BREGER S’INSTALLE SUR LA ZONE DU PLATEAU À COURMELLES

La société de transports a quitté Hartennes-et-Taux et devient La commission permanente de la dixième entreprise à s’installer sur la Région Grand Est approuve un projet la zone du plateau, à Courmelles, avec de construction d’un nouveau centre ses 73 salariés. Breger a acquis un tereuropéen de biotechnologie rain de 1,8 hectares afin d’y construire et de bioéconomie (CEBB) dans ses nouveaux locaux, sur 2 300 m2. le secteur de la bioraffinerie végétale de Pomacle Bazancourt. Il doit être financé à parts égales par la région et le Grand Reims, ainsi que par le fonds européen Feader et la revente de l’actuel CEBB à son voisin, le producteur d’ingrédients de parfums et de cosmétique Givaudan. Un CEBB UN NOUVEL ACTIONNAIRE existe déjà depuis 2016 et réunit, 2 MAJORITAIRE AU sur 2 400 m , les équipes d’AgroParisTech, de Centrale Supelec, de l’Urca CHAMPAGNE AR LENOBLE et de Neoma. Mais il est « à l’étroit dans Après 30 ans de travail commun, ses murs ». Anne et Antoine Malassagne cèdent le contrôle du champagne AR Lenoble, installé à Damery, aux Belges Frère-Gallienne, propriétaires du domaine Cheval Blanc. Antoine Malassagne restera associé et impliqué opérationnellement pour assurer la continuité du travail accompli aux côtés de sa sœur, Anne.

04

AVRIL

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L’AVION ÉLECTRIQUE N’EST PLUS UNE UTOPIE

Un avion électrique a fait escale à l’aéroport de Reims Prunay dans le cadre d’un tour de France organisé par Edeis. L’exploitant aéroportuaire veut « montrer que l’aviation électrique existe déjà, que ce n’est pas qu’une utopie à très long terme et que les aéroports s’engagent pour réduire l’empreinte carbone du transport aérien ». Fabriqué par le constructeur slovène Pipistrel, ce biplace alimenté par des batteries rechargeables est le seul appareil électrique au monde à être certifié.

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UNE TROISIÈME USINE HERMÈS DANS LES ARDENNES

Après Bogny-sur-Meuse en 2002 et Tournes-Cliron en 2023, la marque de luxe Hermès confirme son ancrage dans les Ardennes et annonce l’implantation d’une troisième maroquinerie, à Charleville-Mézières, pour 2027. L’ancienne usine Deville deviendra également le siège du maroquinier dans les Ardennes. En 2027, l’entreprise devrait employer près de 800 personnes dans le département et sera l’un des principaux employeurs privés.


RÉTROSPECTIVE ET PERSPECTIVES

13

HAFFNER ENERGY RACHÈTE LE CHAUDRONNIER JACQUIER

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DHYGIETAL PÉRENNISE SA PRÉSENCE À LA VEUVE ET DOUBLE LA SURFACE DE SES LOCAUX

L’entreprise châlonnaise, spécialisée dans la distribution de produits parapharmaceutiques annonce son projet de doublement de la surface de ses locaux, qui passeront de 5 000 à 10 000 m2. C’est un investissement de 4 millions d’euros pour l’entreprise de 100 salariés créée en 2005.

MAI

Le spécialiste de l’hydrogène vert Haffner Energy, installé à Vitry-leFrançois, a racheté Jacquier, spécialiste de la chaudronnerie industrielle et de la mécanique générale, installée à Frignicourt, en vue de ses développements industriels futurs.

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01

FREY REPENSE LA VILLE

La société rémoise Frey, la Banque des Territoires et CDC Habitat présentent le premier démonstrateur de leur partenariat dédié à la transformation des entrées de ville. Il s’agit de l’entrée de ville de Montigny-lès-Cormeilles, au nord-ouest de Paris, dans le Val d’Oise, qui est un cas typique de ce qu’on appelle la « France moche ».

Le transporteur rémois Jean-Pierre Caillot cède la majorité des parts de sa société de transport au Groupe Charles André (Drôme) dirigé par Delphine André. Encore actionnaire minoritaire, Jean-Pierre Caillot restera aux commandes de l’entreprise de 800 salariés pour 80 millions d’euros de chiffre d’affaires. Il assure qu’il n’y aura pas d’incidence sur le Stade de Reims qu’il continuera à présider.

JUIN

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CRÉATION OFFICIELLE DE LA CCI MARNE ARDENNES

Un décret porte création officiellement de la chambre de commerce Marne Ardennes issue du rapprochement des deux chambres départementales. Annoncé en septembre 2022 à la Foire de Châlons, il permettra la tenue de nouvelles élections à l’automne pour une installation à la fin de l’année.

JEAN-PIERRE CAILLOT REVEND SON ENTREPRISE DE TRANSPORT

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LE VIN BLANC DE L’AISNE EN VENTE

Après les premières plantations en 2020, le groupe saint-quentinois Ternoveo a mis en vente 40 000 bouteilles de vin sous les marques Azimute et Parallèle 50. Une première dans les Hauts-de-France. À terme une production de 450 000 bouteilles par an est envisagée.

AMADA S’AGRANDIT À CHARLEVILLE

Une convention entre Amada et l’agglomération va permettre à l’industriel japonais d’acquérir 4 hectares en vue d’une extension nécessaire à son développement. En 2017, le fabricant de machines dédiées à l’usinage de la tôle avait inauguré une usine carolomacérienne étendue, modernisée et automatisée.

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REVENTE DE L’HYPER U REIMS VILLAGE

Six ans après avoir lancé l’hypermarché de Reims Village, l’entrepreneur Alexandre Machet revend son magasin à la coopérative Système U. La grande surface a eu des débuts difficiles, sa zone de chalandise s’étant révélée plus étroite que prévu.

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RÉTROSPECTIVE ET PERSPECTIVES

28

01

Agronutris annonce la construction d’une deuxième usine de 40 000 m2 à Rethel, la première, d’une superficie de 16 000 m2, étant en cours de lancement. « Cette nouvelle implantation créera dans les Ardennes l’un des plus gros sites industriels du monde dédié aux insectes », estime l’entreprise. À terme, le site valorisera plus de 280 000 tonnes de coproduits et bio-résidus issus du territoire pour une production de près de 30 000 tonnes de farine d’insectes. Il permettra la création de 200 emplois directs dans le bassin rethélois dans les prochaines années.

Les usines Nexans Telecom Systems à Fumay et Vrigne-aux-Bois ont changé de nom pour arborer désormais l’enseigne Agrinode. Le groupe souhaite délaisser le marché des télécoms pour se recentrer sur celui de l’électrification. Des négociations exclusives biens avancées doivent permettre au fonds d’investissement belge Syntagma Capital de prendre les rênes des deux sites ardennais qui emploient environ 300 personnes.

UNE DEUXIÈME USINE AGRONUTRIS À RETHEL

MUE DE L’HÔTEL L’UNIVERS À REIMS

La réhabilitation de l’hôtel L’Univers, établissement historique de style Art déco à Reims, débute. Ce projet à 7 millions d’euros prévoit deux extensions de part et d’autre du bâtiment d’origine. Le nombre de chambres passera de 42 à 91. L’exploitation restera dans les mains de HBS Holding (Groupe Bombaron) et passera sous l’enseigne lifestyle Tribe du groupe Accor. Les murs ont été cédés à Altixia Reim, société gestionnaire de fonds immobiliers.

A C T U A L I T É S

©Agronutris

LES USINES ARDENNAISES DE NEXANS BIENTÔT CÉDÉES

LE GOUVERNEUR S’ENGAGE SUR L’INFLATION À REIMS

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JUILLET

UNE USINE KÉROSÈNE VERT PRÈS D’UN SITE DE CRISTAL UNION ?

Le carburant d’aviation durable de Global Bioenergies, qui développe son procédé de molécule renouvelable à Pomacle, a reçu la certification pour être incorporé à 50 % dans les réservoirs des appareils de ligne. La start-up annonce qu’elle envisage de construire une usine dans le nord-est de la France sur un site du groupe sucrier champenois Cristal Union.

RESTALK VA FAIRE DES EMBALLAGES EN PAILLE À SOISSONS Le projet d’implantation de la société américaine Restalk est dévoilé. Elle va investir 38 millions d’euros pour construire une usine sur la zone du plateau à Cormelles qui fera, à partir de 2025 des emballages à partir de paille. 40 emplois directs devraient être créés et 50 emplois indirects.

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UNE NOUVELLE PLATE-FORME D’ALIMENTATION ANIMALE

Une nouvelle plate-forme d’aliments composés humides est inaugurée à Pauvres. Nealia (groupe Vivescia) et Sanders (groupe Avril) ont investi 5 millions d’euros dans un nouvel outil industriel qui permettra de produire 250 000 tonnes d’aliments par an en 2027 contre 150 000 tonnes jusqu’à présent.

Rencontres de la politique monétaire à Reims : le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau prend « l’engagement » de ramener l’inflation à 2 % en 2025. Il estime que l’accalmie des prix de l’énergie et des matières alimentaires va porter ses fruits et qu’il y a une inflation « sous-jacente » liée aux achats de biens et services.

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LE TRIBUNAL ADMINISTRATIF D’AMIENS ADOUBE L’USINE ROCKWOOL DE SOISSONS

Saisi par les associations Sauvons Soissons et Picardie Nature, le tribunal administratif d’Amiens a confirmé le 21 juillet que le projet d’usine de laine de roche, Rockwool, à Soissons, respecte l’environnement, la santé et les ressources naturelles de la région. L’ensemble des arguments soulevés par les associations relatifs à la santé, la biodiversité, la consommation des ressources en eau et électricité et de l’impact paysager, a été invalidé.


RÉTROSPECTIVE ET PERSPECTIVES VIVESCIA VEUT ENGAGER 1 000 AGRICULTEURS DANS LA DÉCARBONATION

Le groupe coopératif céréalier lance un ambitieux programme appelé Transitions. Il engage déjà 200 des 7 000 agriculteurs coopératifs actifs du groupe, l’idée étant d’atteindre 1 000 exploitants d’ici 2026. Ils devront travailler à réduire de 20 % leurs émissions de gaz à effet de serre à « horizon 2030 ».

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REDRESSEMENT D’EUGÈNE PERMA

Affaibli par les crises et un fort endettement, le groupe a été placé en redressement judiciaire. L’entreprise centenaire emploie 90 personnes dans l’usine Parchimy de Reims qui fabrique les produits des marques Pétrole Hahn, Kéranove ou Eugène Color.

AOÛT

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CIBOX AUGMENTE SON CAPITAL POUR SE DÉVELOPPER À REVIN

La société française Cibox, qui développe un projet d’usine d’assemblage de vélos à Revin, annonce la réalisation de son augmentation de capital d’un montant de 1,25 million d’euros afin d’accompagner le démarrage de son futur site. L’entreprise avait inauguré, fin juin, un atelier de réparation de trottinettes sur son site de Revin. Il s’agissait de la première étape d’un projet à 16 millions d’euros. Une centaine d’emplois est envisagée à l’ouverture, à la fin du premier trimestre 2024.

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12 FREY FAIT SES EMPLETTES SUR LA CÔTE D’AZUR

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Le spécialiste de l’urbanisme commercial Frey annonce l’acquisition, auprès d’Unibail-RodamcoWestfield, de Polygone Riviera, à Cagnes-sur-Mer (06), pour un montant de 272,3 millions d’euros acte en main. Il s’agit d’un centre commercial de plein air de 77 100 m2 très bien situé entre les agglomérations de Nice et de Cannes au sein d’une zone densément peuplée et très touristique.

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REIMS AÉROSPACE EN ACTIVITÉ PARTIELLE

Le sous-traitant aéronautique a dévoilé la semaine dernière sa demande de mise en activité partielle de longue durée (APLD). Repris le 1er juillet 2021 à la barre du tribunal de commerce de Reims par ACI Groupe, Reims Aérospace est lâché par ses clients historiques Airbus et Dassault. L’APLD doit d’abord aider le groupe à préserver les 106 emplois du site. Reims Aérospace veut tenir en attendant de concrétiser une stratégie de diversification entamée il y a quelques mois.

UNE 2e LIGNE POUR BIODÉMO

ARD, le bras recherche et développement des coopératives agricoles régionales implanté à Pomacle, inaugure la 2e ligne de son démonstrateur industriel « BioDémo ». Cet investissement de 8 millions d’euros doit permettre à ARD de répondre aux besoins croissants des start-up et des grands groupes qui veulent mettre à l’échelle industrielle leurs procédés biotechnologiques.

SEPTEMBRE

OCTOBRE

22 DEUX CENTRE D’AFFAIRES DANS LES TUYAUX À CHARLEVILLE-MÉZIÈRES

La CCI des Ardennes annonce son intention de créer deux centres d’affaires à Charleville-Mézières, rue Jean Jaurès. Le premier serait construit en surélévation du parking « Parc Central » propriété de la CCI. La second serait créé dans le cadre de réhabilitation de l’ancien immeuble des Magasins Réunis qui pourrait être acquis dans le cadre de la restructuration du groupe Casino.

26 UNE DEUXIÈME USINE POUR MACHAON À CHÂLONS

Machaon annonce son projet de création d’une deuxième usine dans le région de Châlons. L’entreprise de recyclage avait gagné un appel d’offres de Citéo début 2023. Le début de la construction de Polyrep, sur un terrain de 35 ha du parc industriel et logistique de Recy/Saint-Martin-sur-le-Pré, est attendu avant l’été 2024, pour une ouverture en 2025. L’investissement en deux phases s’élèvera à 25 millions d’euros pour 70 à 75 emplois créés à terme.

27 UN DÉMONSTRATEUR D’HAFFNER ENERGY À VITRY-LE-FRANÇOIS

Haffner Energy décide d’implanter son premier démonstrateur, voué à la R&D et aux essais, dans la ville où est situé son siège social et son bureau d’études. La communauté de communes Vitry, Champagne et Der lui a accordé pour cela une aide financière pour l’achat du terrain de 14 ha convoité dans la zone de Vitry-Marolles.

29 TERROIRS & VIGNERONS DE CHAMPAGNE ACQUIERT HENRIOT

Le groupe Terroirs & Vignerons de Champagne, qui comprend les champagnes Nicolas Feuillatte, Castelnau, Abelé 1757, concrétise l’acquisition de la maison Henriot, détenue jusqu’à présent par Artémis Domaines (famille Pinault). L’opération sécurise près de 144 ha dont une exploitation viticole de près de 38 hectares. Des stocks de vins à hauteur de plusieurs millions de bouteilles en cave ont été cédés dans l’opération.

09


T E C H N O L O G I E

L’intelligence artificielle va t-elle changer nos vies ?

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AUSSI PRODIGIEUSE SOIT-ELLE, L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE SERA TOUJOURS LE PRODUIT DE L’INTELLIGENCE HUMAINE.

L’

«

intelligence artificielle n’existe pas ». Ce n’est pas un fantaisiste qui parle mais Luc Julia, concepteur de l’assistant vocal Siri et directeur scientifique de Renault. Autrefois chargé de l’innovation chez Samsung, Julia modère l’emballement médiatique qui entoure cette technologie de haut vol. « L’IA est une boite à outils très puissants, parfois très utiles mais très spécialisés. Un marteau est plus fort

que nous pour planter un clou, mais il ne sait faire que ça. L’intelligence artificielle, c’est la même chose ! » L’agent conversationnel Chat GPT - que Julia appelle ironiquement « l’IA de Hollywood » - est le dernier et spectaculaire avatar d’une évolution que Jean-Louis Amat, le directeur d’Ardennes Développement, fait remonter aux romans de science fiction d’Isaac Asimov. En écrivain visionnaire, Asimov avait pressenti dans sa célèbre série « Robot » les enjeux (bioéthiques notamment) soulevés par les formes les plus abouties de l’intelligence artificielle.


Dès les années 50, la modélisation d’un neurone et la création de réseaux de neurones (censés reproduire le fonctionnement du cerveau humain) avaient ouvert de prometteuses perspectives. L’échec de cette voie avait considérablement réduit les crédits de la recherche, aux USA notamment, et plongé la discipline dans ce qu’on appelle « l’hiver de l’IA ».

LES CHATS ET LE PANNEAU STOP Retour en grâce, quarante ans plus tard, avec l’apparition du Machine Learning fondé sur les algorithmes et non plus sur des règles prédéfinies comme les systèmes experts qui prévalaient. La victoire d’un ordinateur sur le champion d’échecs Kasparov date de cette époque. Le développement d’internet et la multiplication des données (la data) allaient fournir de quoi entraîner les algorithmes de Deep learning (un sous-ensemble du Machine Learning). Grâce à une data fournie, la machine devenait ainsi capable de reconnaître les formes. « Mais alors qu’il lui fallait près de 100 000 images de chats pour recon-

naître un chat avec 98 % de chances de réussite, il n’en fallait que deux à un enfant pour le même résultat avec 100 % de réussite ! », explique Luc Julia. Ce seul exemple démontre les limites de l’intelligence artificielle. « Il ne faut pas lui donner les vertus qu’elle n’a pas », estime Jean-Louis Amat. « Il existe dans le grand public une confusion entre ce qui est possible avec l’IA (c’est le domaine des chercheurs), ce qui est techniquement faisable (le domaine de l’entreprise) et ce qui est hypothétique (la science-fiction) ». Si elle est souvent bluffante, il peut arriver que l’IA manque aussi terriblement de discernement. Julia évoque volontiers l’anecdote de cette Waymo (la voiture autonome de Google) qui ne cessait de s’arrêter lors de ses essais… Ses concepteurs ont ramé avant d’éclaircir le mystère : le véhicule avait tout simplement repéré sur un trottoir un employé de la voierie transportant un panneau Stop !

Dossier Gilles Grandpierre

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La préhistoire de l’IA remonte-t-elle à la « Pascaline », la machine à calculer inventée en 1642 par le philosophe Blaise Pascal ? Certains le prétendent. Mais plus près de nous, le véritable pionnier s’appelait Alan Turing, l’autre grand génie scientifique du XXe siècle avec Einstein. En décodant « Enigma », le procédé de cryptage des nazis, le Mozart anglais aurait écourté à lui seul la seconde guerre mondiale de deux ans ! Rien que ça… Il n’avait pas 30 ans ! Mais Turing sort vraiment de l’ombre en 1950. Non content de cogiter sur le premier ordinateur, il conçoit le « test de Turing » capable de déterminer si un ordinateur peut ou non penser comme un être humain. Même si l’appellation n’existe que depuis 1956, ce prodige marque les vrais débuts de « l’intelligence artificielle». Si l’ordinateur d’IBM Deep Blue bat en 1997 l’invincible champion du monde d’échecs Garry Kasparov, il le doit au développement des réseaux de neurones capables de doter Deep Blue de 10 puissances50 coups différents (soit 1 suivi de 50 zéros) ! Même Kasparov n’en avait pas autant !

La Pascaline, la machine à calculer inventée en 1642 par le philosophe Blaise Pascal

T E C H N O L O G I E

ALAN TURING, GÉNIE CAPITAL


L’IA

I N D U S T R I E

T E C H N O L O G I E

Stellantis : les robots carburent « H 24 »

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tellantis, ses 14 marques automobiles, sa fonderie ardennaise et ses robots ! L’utilisation de l’intelligence artificielle à l’usine des Ayvelles n’est pas une nouveauté. L’entreprise même aurait été conçue en 1974 pour être pilotée par un ordinateur. « Et depuis le début des années 2000, la régulation des fours à arc intègre des algorithmes de logique floue », explique Damien Mellina, chef de projets industriels et digitaux. La fonderie a peu à peu affecté l’IA à d’autres missions : automatisation de la logistique, amélioration de la performance, réduction énergétique, digitalisation du contrôle… Les cinq techniciens du team Mellina ont du grain à moudre. En fonctionnement ou en cours de déploiement, les programmes d’IA et les robots (250 à ce jour) se multiplient. Depuis 2018, une vingtaine de petits robots mobiles intelligents transportent des noyaux en sable vers un poste de moulage de cavités internes de culasses. Truffés de capteurs, ils parcourent sans faillir et à 5 mètres/seconde des boucles de 25 ou 80 mètres. Moins rapide qu’un chariot élévateur, le robot est surtout plus fiable ! « Le seul problème, c’est l’usure des roulettes », sourit Damien Mellina.

LA DATA EN TEMPS RÉEL A gauche, le car à fourche autonome peut transporter jusqu’à 650 kilos. A droite, le robot mobile intelligent parcourt sans faiblir des boucles de 25 à 80 mètres.

Plus imposant, le car à fourche autonome est capable de véhiculer des charges de 450 à 650 kilos. Lui aussi doté de capteurs et d’un laser, il scanne son environnement avant de déposer après 200 mètres sa cargaison dans un four de traitement thermique. Comme les robots mobiles, les cinq exemplaires de l’engin sont reliés au réseau wifi de l’usine et fonctionnent H24 ! « Le site de Sochaux a les mêmes. Entre sites, nous partageons les bonnes pratiques ». Autre projet en cours de construction : la constitution d’un Big Data à partir des données recueillies sur les machines les plus énergivores des Ayvelles, principalement les fours de fusion ferreuse et aluminium. « Ces données seront envoyées dans le cloud d’un partenaire extérieur, Dalkia Analytics, capable de nous dire en temps réel où et comment nous pouvons optimiser la conduite des fours ». Mis en œuvre en 2020, l’ambitieux projet « Ampere » vise enfin à détecter les goulots d’étranglement (bottleneck) sur les machines. « Chacune est équipée d’un système qui remonte les données Data en temps réel pour améliorer le rendement opérationnel et garantir une meilleure maîtrise des lignes de production ». À terme, cet ambitieux projet équipera toutes les usines du pôle « powertrain » du groupe.


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L’IA

S A N T É

Vincent Vuiblet :

« Des possibilités vertigineuses »

T E C H N O L O G I E

QUELS SONT LES DOMAINES DE LA SANTÉ OÙ L’APPORT DE L’IA EST LE PLUS ABOUTI ?

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QUATRE MISSIONS ET UNE PÉPINIÈRE L’institut de l’intelligence en santé (IIAS) de Reims est placée sous la tutelle du CHU et de l’université (Urca). Il a quatre missions : la promotion de l’IA en santé qui implique la sensibilisation des professionnels et des usagers; la formation des étudiants(*), des professionnels de santé, des informaticiens… ; l’accompagnement des chercheurs ; la valorisation des outils développés soit dans un laboratoire académique, soit par un partenaire privé. En partenariat avec l’incubateur régional « quest for health », Innovact et la communauté urbaine du Grand Reims, l’IIAS a créé une pépinière d’entreprises (« Pétillante ») pour détecter, accompagner et labelliser des projets portés par des start-up. *À partir de la rentrée 2024, l’IA sera une formation obligatoire en 1er cycle pour tous les étudiants en santé, une formation spécialisée en 2e cycle et une formation continue pour les professionnels en exercice.

D’abord l’imagerie médicale. La plupart des CHU sont aujourd’hui dotés d’IA dans les dispositifs d’aide à l’analyse d’images médicales, donc d’aide au diagnostic. L’IA est aussi très présente dans l’aide à la prise en charge et l’établissement de traitements. Mais il y a aussi de l‘intelligence artificielle, sans qu’on le perçoive d’ailleurs, dans les algorithmes intégrés à divers dispositifs médicaux tels que les systèmes de détection d’insuline, les automates de biologie, les générateurs de dialyse ou dans les échographies de cardiologie…

VOUS ESTIMEZ QUE L’IA VA JOUER UN RÔLE IMPORTANT DANS L’AMÉLIORATION DU SYSTÈME DE SANTÉ LUI-MÊME. EN QUOI ? Je pense à l’automatisation de tâches répétitives qui n’ont pas forcément de valeur ajoutée mais prennent un temps considérable. Par exemple, le recueil d’indicateurs pour évaluer la douleur et la qualité des soins, ou pour orienter les ressources vers les patients qui en ont le plus besoin… L’IA peut nous aider à répondre

à des enjeux importants : une démographie médicale tendue, des besoins croissants…

QUELLE EST LA PLACE DE L’HUMAIN DANS UN DISPOSITIF GÉRÉ PAR L’IA ? L’humain doit être présent à chacune des étapes, tout simplement parce que c’est lui qui produit les données. Le recueil de l’info, l’expertise de cette donnée, la validation et l’utilisation de l’outil, c’est toujours l’humain qui est en responsabilité.

UN SEUL ÉTABLISSEMENT NE PEUT ESPÉRER RECUEILLIR TOUTE LA DATA NÉCESSAIRE… Vous avez raison. Cela ne peut se faire qu’en collaboration entre établissements de santé. Au plan national, il existe une stratégie d’organisation en réseaux. Par exemple, à travers « PAYSaGE », un réseau inter-régional (Grand Est-Bourgogne Franche Comté) destiné à mettre en commun des données de santé et le développement d’outils. Et nous venons de lancer, le 9 novembre à Reims, une fédération nationale des données en santé.

CANCER DU SEIN « Construire une base de données c’est un travail de

bénédictins, de moines enlumineurs ! », sourit l’oncologue et radiothérapeute rémois Bruno Cutuli, très attentif aux ressources de l’IA dans le dépistage et le traitement du cancer du sein. Actuellement, la France impose une double lecture des images mammographiques obtenues lors du dépistage systématique chez les femmes de 50 à 74 ans. La seconde lecture, complémentaire, permet de rattraper en moyenne 7 % des diagnostics. Elle peut être aussi améliorée en s’appuyant sur des CAD(1), des ordinateurs d’assistance. « Une sécurité supplémentaire », selon M. Cutuli. Mais les capacités de l’IA ouvrent des perspectives autrement plus prometteuses. « Nos images peuvent être envoyées à un centre

d’analyse, où elles sont numérisées et comparées à de très grandes bases de données de plusieurs milliers


L’IA

CHAMPAGNE

« Dave » a triplé les ventes d’EPC

De gauche à droite, Camille Julien, Jérôme Queige et Edouard Roy

MISE À JOUR AUTOMATIQUE DU STOCK En 2021, Edouard et Marie-Anne Brivary, la directrice des

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Le monde change ! Notre ville s'adapte !

d’images ». Actuellement, le centre Icône de Bézannes où exerce M. Cutuli, constitue sa propre base à partir de nombreux paramètres recueillis sur 3 500 patientes depuis 12 ans. « Tout est codifié. Pour être fiable, la base doit être très précise,

ordonnée et abondante. Et cela nécessite beaucoup de temps de saisie ! C’est la principale difficulté ». PAS DE BASE DE DONNÉES NATIONALE Le cancérologue qui fut pendant 5 ans président de la Société française de sénologie et de pathologie mammaire (SFSPM) dit avoir échoué à promouvoir la création d’une base de données nationale. « Aujourd’hui, je collabore avec une collègue de Biarritz

et nous réfléchissons pour incrémenter la base à plusieurs autres centres de santé afin de réaliser des évaluations plus précises sur les traitements et le devenir des patientes ». Utile dans le diagnostic radiologique, l’IA peut l’être aussi dans l’analyse des données anatomopathologiques de la tumeur. « L’Intelligence artificielle

pourrait pallier au caractère parfois subjectif de cette lecture. Mais la richesse de la base reste le problème principal. Pour être efficace, elle doit être alimentée par 30 000 à 40 000 dossiers, le plus souvent issus des « données de vie réelle » et pas forcément des essais cliniques qui présentent souvent des biais de sélection ». (1) Computer Aided Diagnostic.

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T E C H N O L O G I E

120 000 bouteilles vendues en 2021, 350 000 aujourd’hui ! Si l’avenir sourit à EPC, start-up du champagne installée à Vindey dans le Sézannais, elle le doit d’abord à la pertinence de son modèle collaboratif. Entre coopératives, chef de cave et vignerons, l’objectif est de produire des vins de terroir écoresponsables sans sacrifier à la qualité. Fondée par Edouard Roy, Camille Jullien et Jérôme Queige, EPC ajoute à son savoir-faire une touche de modernité visible dès l’étiquette. Scannée, elle renvoie vers un « guide de l’épicurisme » (d’où le nom EPC) et une pastille thermosensible indique si la bouteille est à bonne température. La modernité d’EPC passe surtout par l’originalité de sa prospection commerciale. « En 2020, on voulait développer le marché corporate du cadeau d’entreprise. Mais on perdait un temps fou à démarcher les bonnes personnes », se souvient Edouard Roy. La première opération a consisté à connecter l’outil de gestion de la relation-client (le CRM) à un logiciel capable d’établir digitalement des portraits-robots des clients-cibles : « Les mails personnalisés grâce au data, devaient leur arriver directement sans se perdre ni risquer la poubelle. En plein covid, notre force de vente s’en est trouvée dynamisée ».

opérations, ont amélioré l’outil en lui agrégeant toutes les données commerciales, financières et logistiques disponibles sur chaque client. Développée en interne, ainsi est née l’application « Dave » (pour « digitalisation avancée de la vente et de l’expérience »). Data aidant, chaque client se trouvait dûment documenté : habitudes et période d’achat, préférence, budget moyen, etc. « Dave était devenu capable de créer des modèles de mails à la subtilité bluffante, extrêmement proches de la réalité ». « Aujourd’hui, nos commerciaux passent commande auprès de nos entrepôts troyens en 5 minutes, au lieu de 20 autrefois… Non seulement, la même équipe logistique traite quatre fois plus de commandes, mais les stocks se mettent aussi à jour automatiquement », explique Clémentine Reyboubet, responsable du marketing digital. Le résultat est spectaculaire. En 2019, EPC expédiait 50 000 bouteilles, sept fois moins qu’aujourd’hui. « Sur les deux dernières années, Dave a triplé nos ventes. Sans IA, nous aurions pu atteindre ce résultat après des décennies et avec des équipes renforcées ». Actuellement, EPC emploie une vingtaine de personnes (à Vindey, Troyes et Levallois) dont 2 seulement chargées de la prospection !.


P O R T R A I T S

Nouvelles générations aux commandes

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DIRIGEANTS DE GRANDES SOCIÉTÉS ÉTABLIES OU CRÉATEURS D’ENTREPRISES À SUCCÈS, LES MOINS DE QUARANTE ANS EXPLIQUENT LEURS PARCOURS, LEUR RAPPORT À L’ÂGE ET LEUR FAÇON DE MANAGER.

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ls ont la vingtaine ou la trentaine. Ils font leur apparition sur le devant de la scène économique. Certains ont accédé à de beaux postes de direction, après une bonne formation, beaucoup de travail et une ascension rapide dans l’organigramme de leur entreprise. Mais pour réussir, ces « millenials » nés entre 1984 et 1996, et les jeunes de la génération Z, nés entre 1997 et 2010, ne passent pas forcément par la case salariat. Beaucoup entreprennent dès la fin de leurs études, parfois même avant, avec de grandes ambitions. Ces jeunes ont grandi à l’ère des start-up, ces entreprises disruptives aux réussites éclair menées par des dirigeants charismatiques avec des visions dépassant les limites de leur entreprise. « Contrairement à ce que disent certains, les jeunes sont toujours

ambitieux aujourd’hui, indique Élodie Gentina, professeur à l’Ieseg School of Management et spécialiste de la Génération Z. Simplement le rapport au temps a changé. Nous vivons dans une société de l’instantanéité. Les jeunes veulent des résultats tout de suite et une croissance rapide. Celle-ci doit être également durable. lls veulent travailler dans une entreprise en adéquation avec leurs valeurs et se sentir utiles à la société, ils ont envie d’être citoyens même dans leur travail ». Vous verrez rarement ces jeunes dirigeant(e)s en tailleur ou costume cravate. La porte de leur bureau, quand ils en ont un à eux, est toujours ouverte. Le mode collaboratif, bien dans l’air du temps, leur est naturel. « Pour eux, le manager est un manager coach, un manager de terrain, il a besoin d’être avec les équipes de proximité, souligne Élodie Gentina. Ce n’est plus le manager chef, qui avait le savoir et donc qu’il fallait absolument écouter ». Une horizontalité mise parfois à l’épreuve de la prise de décision finale. Dossier Julien Bouillé

OUARDA ECH-CHYKRY, 35 ANS, KIABI FRANCE

L’ALTERNANTE DEVENUE DIRECTRICE GÉNÉRALE

La Champenoise d’adoption a débuté chez Kiabi par la voie de l’alternance, alors qu’elle était étudiante à Neoma Reims.

Entrée en tant qu’alternante chez Kiabi alors qu’elle était étudiante à Neoma, campus de Reims, Ouarda Ech-Chykry a été nommée 13 ans plus tard, fin 2022, directrice générale France de Kiabi. La Champenoise d’adoption a gravi progressivement les échelons de cette pièce maîtresse de la galaxie Mulliez. « Ses capacités managériales, sa hauteur de vue, sa facilité à travailler en réseau, son ouverture d’esprit, sa curiosité et son sens du commerce en font la personne toute désignée pour accompagner notre marque dans son développement » avait fait savoir Patrick Stassi, PDG de Kiabi, lors de sa nomination.


« L’ÂGE POUR MOI N’A JAMAIS ÉTÉ UN SUJET » En 2022, Johnny Huat a pris, à 36 ans, la direction générale de Plurial Novilia. C’est jeune pour un organisme logeur qui pèse 37 000 logements et emploie 500 collaborateurs. « L’âge pour moi n’a jamais été un sujet. Pourquoi, parce que l’on est plus jeune, serait-on moins à même d’endosser certaines responsabilités ? » interroge-t-il. Il faut dire qu’à 30 ans, il dirigeait déjà l’agence de Bouygues Immobilier en Champagne-Ardenne « avec une présence forte également sur le territoire, des responsabilités fortes et des attentes des actionnaires partenaires fortes aussi ». Johnny Huat ne se pose pas de question de légitimité. « Pour s’investir autant et prendre les enjeux à brasle-corps d’une entreprise comme Plurial Novilia, qui a un impact fort sur son territoire, il faut simplement être passionné. J’adore ce que je fais, je trouve qu’on a un vrai sens pour le territoire, qu’on a un vrai sens pour nos clients et par effet miroir qu’on apporte du sens aussi à nos collaborateurs ». Fils d’employés du spectacle et de restauration qui a

« Pourquoi, parce que l’on est plus jeune, serait-on moins à même d’endosser certaines responsabilités ? ».

« ON PEUT VIVRE DANS UN QUARTIER ET Y ÊTRE TRÈS HEUREUX ET PROFITER DU FAIRE QUE LA FRANCE NOUS DONNE LA CHANCE D’AVOIR ACCÈS À UNE CERTAINE ÉDUCATION » « J’aime cette région, j’y suis né, j’y ai grandi, j’y ai fait une partie de mes études, je connais bien le tissu et je pense qu’il y a des choses à y faire. Cela avait du sens pour moi de rester, intérieurement, et aussi pour le volet social et le volet humain », conclut le Rémois de toujours qui, dans la sphère privée, se dit autant passionné pour les voyages lointains que par l’histoire de sa ville.

17 P O R T R A I T S

JOHNNY HUAT, 37 ANS, DIRECTEUR GÉNÉRAL DE PLURIAL NOVILIA

grandi à Reims dans des quartiers dit prioritaires de la ville que sont Croix-du-Sud et Châtillons, le DG de Plurial Novilia n’était pas forcément voué à fréquenter les hautes sphères où l’on croise plus facilement des Charles que des Johnny. Son parcours, il le doit d’abord à son éducation. « On peut grandir dans un quartier, y être très heureux, et profiter du fait que la France nous donne la chance d’avoir accès à une certaine éducation scolaire. Après, mes parents m’ont aussi donné une éducation avec de vraies valeurs. Puis j’ai été formé à l’ESTP, une belle école d’ingénieurs du bâtiment. J’ai reçu enfin une belle formation au sein d’une entreprise du CAC 40 qui m’a permis de me structurer ». S’il a su faire les bons choix et s’investir pour progresser vite, Johnny Huat pense que sa réussite est aussi collective. « Je crois beaucoup au fait qu’une équipe puisse faire bouger les choses. J’ai la chance d’avoir une belle équipe de 500 collaborateurs, qui sont investis, qui connaissent bien leur métier. Cela me permet de me reposer sur eux afin de prendre du recul sur la stratégie de l’entreprise et de prendre de bonnes décisions ». Avec les galons qu’il a obtenus chez Bouygues, Johnny Huat aurait pu faire le tour de France des directions régionales du groupe pour finir sa carrière avec un beau poste au siège. Il a préféré rester dans sa région et s’investir dans le locatif social plutôt que l’accession privée.


P O R T R A I T S

Les talents

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BAPTISTE COLLIGNON, 38 ANS, LA CASERNE CHANZY

MATHILDE ZUCCARI, 26 ANS, CABINET DESCROIX IMMOBILIER

DES RENCONTRES ET DES OPPORTUNITÉS,

UNE ARDENNAISE DANS LA PIERRE RÉMOISE

Avec un père dans l’agriculture et une mère dans l’Éducation nationale, rien ne destinait Baptiste Collignon, directeur général de La Caserne Chanzy***** et de La Grande Georgette, à Reims, à embrasser une carrière dans l’hôtellerie et la restauration de luxe. « J’ai toujours voulu travailler dans la relation client et en arrivant au lycée hôtelier de Soissons, j’ai tout de suite adoré le monde de la salle et je me suis intéressé aussi au vin et au champagne », expliquet-il. À 18 ans, il voit un reportage sur Alain Ducasse et s’adresse au Louis XV à Monaco pour demander un stage et le décroche. Cela se passe très bien, le 3 étoiles monégasque l’embauche en CDI après son BTS. Il travaille pendant 5 ans avec son épouse sur le Rocher.

À 26 ans, Mathilde Zuccari a déjà passé trois années à la tête d’une agence immobilière centenaire. Elle a repris fin 2020, à la barre du tribunal de commerce, le Cabinet Descroix fondé en 1925, lui-même repreneur d’une agence créée en 1872. L’entreprise a essaimé à Charleville-Mézières dans les terres natales de sa dirigeante. A-t-elle été pénalisée dans les affaires par son âge ? « J’ai toujours été mise en concurrence avec des gens plus âgés que moi, cela m’a donné encore plus de motivation pour montrer mon professionnalisme, témoigne la jeune femme. Quand on est jeune, il faut faire ses preuves, on n’a absolument pas le droit à l’erreur. On est considéré comme manquant d’expérience alors que sur le terrain, à partir du moment où l’on approfondit et que l’on va au bout des choses, on peut se confronter à des gens plus âgés qui sont davantage sur leurs acquis ».

Natif de Laon, Baptiste Collignon est arrivé aux commandes de La Caserne Chanzy à l’âge de 35 ans.

« EN ARRIVANT AU LYCÉE HÔTELIER DE SOISSONS, J’AI TOUT DE SUITE ADORÉ LE MONDE DE LA SALLE » De retour à Reims, il entre aux Crayères comme maître d’hôtel puis, en 2012, directeur de la restauration avant d’être recruté à la Caserne Chanzy en 2020. Il doit ses dernières nominations à Hervé Fort, directeur des Crayères puis de Pingat Property & Hospitality, propriétaire de La Caserne. « Il m’a toujours fait confiance, je lui dois beaucoup, confie-t-il. Dans un parcours, le facteur chance joue beaucoup, ce sont aussi des rencontres et des opportunités qu’il faut être en mesure de pouvoir saisir ». À 38 ans, Baptiste Collignon dirige 90 salariés et manage des personnes plus âgées que lui. « Je n’ai jamais eu de problème avec mon âge, quand on est jeune on fait parfois des erreurs, qui nous permettent d’apprendre, on ose faire des choses un peu folles », révèle l’hôtelier. La Caserne, qui a ouvert en 2019, a la particularité d’avoir une équipe composée pour beaucoup de trentenaires. « Nous avons une bonne osmose entre passionnés d’art de vivre, de gastronomie et d’hôtellerie, on essaie de bien faire les choses et on ne se donne pas trop de limites, et ça fonctionne plutôt bien ».

« QUAND ON EST JEUNE, IL FAUT FAIRE SES PREUVES, ON N’A ABSOLUMENT PAS LE DROIT À L’ERREUR » Forte d’un savoir technique acquis dans le cadre d’un bachelor en droit des affaires immobilières, et de premières expériences en tant que salariée, Mathilde Zuccari n’était en revanche pas spécialement préparée au management. « Je l’ai découvert sur le tard, je me suis beaucoup formée, j’ai pris des conseils dans mon entourage et mon réseau, et mon équipe a été bienveillante », fait savoir l’entrepreneuse. Mathilde Zuccari vit actuellement sa première crise immobilière. Et elle n’en semble pas déroutée. « ll était nécessaire que le marché se stabilise, l’euphorie des années passées n’était pas si normale, cela nous force à travailler davantage ». L’entreprise en profite pour se renforcer dans la gestion locative et le syndic. Une stratégie de diversification qui sera sans doute profitable pour mener à bien le deuxième centenaire du cabinet.

Mathilde Zuccari, 26 ans, a repris le cabinet Descroix Immobilier fin 2020.


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Les talents GEOFFREY MARTIN, 32 ANS, L’ARTELIER

NICOLAS BÉFORT, 34 ANS, DIRECTEUR DE LA CHAIRE BIOÉCONOMIE DE NEOMA

En six ans seulement, l’Artelier s’est fait un nom dans le domaine des arts de la table de luxe en Europe, en Asie et aux États-Unis. Les neufs salariés, artisans ou designers, travaillent le bois, le cuir ou le Corian pour faire des chariots roulants et des plats qui ont conquis, par exemple, Mauro Colagreco, chef triplement étoilé qui vient d’ouvrir trois restaurants à l’hôtel Raffles de Londres ou son confrère de L’Assiette Champenoise, Arnaud Lallement avec qui tout a commencé. « Je ne m’attendais pas à avoir de tels clients aussi rapidement », confie Geoffrey Martin, gérant et fondateur. L’entreprise doit aujourd’hui se structurer pour transformer durablement sa croissance.

« J’AI TRAVAILLÉ TRÈS TÔT SUR LA BIOÉCONOMIE »

SOUS DE BONNES ÉTOILES

P O R T R A I T S

« Neoma donne sa chance aux jeunes chercheurs pour développer des thématiques d’avenir », Nicolas Béfort.

Après avoir passé à l’université sa thèse de sciences éco, en 2016, à l’âge de 27 ans, Nicolas Béfort est entré l’année suivante à Neoma, où il a pris la direction, en 2020 de la chaire Bioéconomie et Développement Soutenable de l’école rémoise. « L’une des richesses de travailler dans une école comme Neoma est qu’elle donne sa chance aux jeunes chercheurs pour développer des thématiques d’avenir. Or, il se trouve que j’ai travaillé très tôt sur la bioéconomie, les bioraffineries et la sortie des énergies fossiles, ce qui est très important quand on a envie de comprendre comment les économies contemporaines fonctionnent et comment les entreprises peuvent se transformer », indique-t-il. Le Marnais d’adoption est l’un des spécialistes reconnus de cette nouvelle spécialité dans l’ère du temps. Il vient de faire paraître deux ouvrages en anglais sur le sujet.

20 Geoffrey Martin, fondateur de l’Artelier.

ALCÉE ET BENOÎT MONFORT, 32 ANS, MAISON ALCÉE

AU CŒUR DU TEMPS Les Rémois d’adoption Alcée Montfort et son mari Benoît, 32 ans, ont créé un coffret horloger pour monter soi-même sa pendulette qui a été conçue avec des artisans d’excellence du Jura. Maison Alcée a été lancée fin 2022 et s’est déjà fait une petite place dans le monde du luxe. Déjà 50 « garde-temps » (à plus de 4 000 euros pièce) ont été vendus et une nouvelle série de 100 pièces est sur le marché. La jeune entreprise a été nominée en 2023 au Grand Prix de l’Horlogerie de Genève, l’équivalent des Oscars dans ce métier, aux côtés de très belles marques. Elle est finaliste du « Louis Vuitton Watch Prize for Independent Creatives ». « Cela permet de jouer dans la cour des grands et nous faire connaître à l’international », se félicite Alcée Montfort qui incarne sa marque.

Benoît et Alcée Montfort, le duo fondateur de Maison Alcée, une jeune entreprise qui s’est fait une petite place dans le monde de l’horlogerie de luxe.


Les talents

STANISLAS MAXIMIN, 24 ANS, PDG DE LATITUDE

« AU DÉBUT, PERSONNE NE S’IMAGINAIT QUE J’ÉTAIS AUSSI JEUNE »

« J’AI DE MOINS EN MOINS DE PROBLÈME DE LÉGITIMITÉ CAR JE RECRUTE DES VIEUX À MA PLACE » Mais je me passionne pour le produit que je fais. C’est pour ça que je vis et que j’ai créé cette boîte. À part dans la partie électronique où je ne suis vraiment pas expert, sur le reste je me défends assez bien sur la compréhension des choses. Mais bien sûr, derrière je recrute les gens qui savent faire les choses. Comment cela se passe avec vos collaborateurs plus âgés ? Les gens qui ne veulent pas être dirigés par un gamin de 24 ans ne rentrent pas dans la boîte. Les gens viennent parce qu’ils considèrent que le projet est intéressant et se foutent de mon âge. Ma manière de fonctionner est simple : je me vire de postes au fur et à mesure des recrutements ! J’ai de

« Quand tu es jeune, les personnes t’aident, elles sont toutes super positives », Stanislas Maximin (Latitude).

21 GUILLAUME GRUYER, 38 ANS, DIRECTEUR GÉNÉRAL D’ATS

UN NOUVEAU CAPITAINE Guillaume Gruyer, 38 ans, est depuis 2022 le directeur d’ATS (groupe AGS) à Sézanne. Il était rentré dans l’entreprise de son beau-père Marcel Ferreira en 2009 en tant que technicien qualité. L’entreprise de 85 salariés a la particularité d’être une PME de pointe, investie depuis longtemps dans la soudure laser ou la fabrication additive, qui travaille en direct avec des géants comme Safran, Airbus ou Dassault. À l’aise dans son bureau comme dans l’atelier, Guillaume Gruyer assure « aimer se rendre au travail tous les matins du lundi au samedi ». Et oui les semaines sont souvent à rallonge et les week-ends parfois courts. Le capitaine Gruyer est aussi responsable des sapeurs pompiers volontaires de sa commune d’Esternay. Guillaume Gruyer dirigeant d’ATS à Sézanne et responsable des sapeurs-pompiers d’Esternay.

P O R T R A I T S

Après deux années d’école de commerce, Stanislas Maximin a lancé à 19 ans, Latitude, une start-up ayant pour ambition de mettre sur orbite des mini-fusées. Âgé de 24 ans aujourd’hui, il est à la tête d’une équipe d’une centaine de personnes. Vous lancer très jeune vous a-t-il posé problème ? Au début, personne ne s’imaginait que j’étais aussi jeune. Jusqu’à il y a un an ou deux, on pensait que j’avais 30 ans. Je ne mentais pas car on ne me posait pas la question. Par rapport aux équipes, j’ai toujours été très clair sur le fait que je n’étais pas ingénieur, que je ne savais pas mieux qu’eux.

moins en moins de problème de légitimité car je recrute des vieux à ma place ! Comment ont été reçus vos premiers essais moteur concluants réalisés en Écosse début 2023 ? Cela a provoqué un déclic. Les gens se sont dit qu’on était un tantinet plus sérieux que ce qu’ils pensaient. Ils ont réalisé qu’on y était arrivés seuls sans l’aide de personne malgré les bâtons que l’on a mis dans nos roues. Il nous a fallu du temps pour paraître plus légitimes. Et puis, le taux de cheveux gris a augmenté dans l’entreprise et ceux qui n’en ont pas font partie du top du top dans leur domaine. Il y a des avantages à être jeune quand même. Quand tu es jeune, les personnes t’aident, elles sont toutes super positives. Cela me permet de rester proche des équipes qui sont jeunes. Et n’ayant pas été élevé selon des cultures de boîtes comme Airbus ou Safran, je peux voir les choses différemment et essayer de les changer.


Les talents ALICE TÉTIENNE, 34 ANS, DIRECTRICE ADJOINTE DU CHAMPAGNE HENRIOT

P O R T R A I T S

« JE SAIS OÙ J’AI ENVIE QU’ON AILLE »

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Alice Tétienne a été nommée, en octobre 2023, à l’âge de 34 ans, directrice adjointe du champagne Henriot. Une étape de plus dans une ascension rapide. Elle avait été nommée cheffe de cave de la même maison, début 2020, à l’âge de 30 ans, un record de jeunesse, encore à battre, pour un tel poste. Elle était précédemment responsable des relations vignoble et œnologue chez Krug après de premières expériences en œnologie chez Nicolas Feuillatte et en marketing chez Laurent-Perrier. D’origine Châlonnaise avec des parents dans l’Éducation nationale, Alice Tétienne a découvert le monde de la vigne lors de jobs saisonniers chez un vigneron de Sarcy, voisin de son grand-père. Bac en poche, elle entame des études supérieures dans la viticulture au lycée d’Avize et à l’université de Dijon avant de se diplômer à Reims en marketing et œnologie. Cette double casquette « vitiœno » correspond parfaitement à Henriot puisque, comme il est de tradition dans la maison, les chefs de caves dirigent aussi le vignoble. « Une phrase, que j’adore, guide notre quotidien, c’est que le vin s’écrit à la vigne », souligne-t-elle. Un pied sous terre et un autre sur terre, Alice Tétienne a pour mission de réveiller la belle endormie, de l’incarner et de pousser plus loin encore la démarche environnementale. « Je sais où j’ai envie qu’on aille et je n’ai pas de problème à le dire parce que, derrière, il y a des convictions pour cette entreprise qu’il est important de partager avec les équipes », déclare-t-elle. Avec plusieurs casquettes et de multiples responsabilités, Alice Tétienne a besoin de soupapes. Elle les trouve dans la forêt en faisant, par un exemple, un semi-marathon un dimanche après-midi, après une longue matinée en vendange. Quand ce n’est pas sur le parquet avec l’équipe de basket de Taissy.

CLÉMENT LE FOURNIS, 32 ANS,

LE PARI RÉUSSI D’AGRICONOMIE Bac agricole et diplôme de HEC en poche, le Marnais Clément Le Fournis, cofonde en 2014, la place de marché Agriconomie. La start-up, qui a symboliquement, son siège social à Coole dans la ferme familiale de Clément, a réussi son pari de devenir en 10 ans l’Amazon des agriculteurs. À 32 ans, Clément Le Fournis préside une société de plus de 100 collaborateurs, qui réalise 105 millions d’euros de chiffre d’affaires avec 120 000 clients agriculteurs français, allemands, espagnols et belges.

ROBIN RIVENET EZYPERF, 29 ANS

TELLEMENT LA PATATE

Alice Tétienne

Robin Rivenet (Ezyperf et So Patates) se décrit comme un manager plus « dans la confiance que le contrôle ».

Le Marnais Clément Le Fournis a cofondé Agriconomie qui compte aujourd’hui 100 collaborateurs.

Lancée en 2020, par Robin Rivenet, au sein de l’exploitation agricole familiale de Sault-Saint-Remy, So Patate fait un carton. Le conditionneur et transformateur de pommes de terre vend chaque mois 15 tonnes de frites et autant de patates en sac auprès des particuliers et surtout des restaurateurs de la région. Le gérant n’a que 29 ans et déjà derrière lui une belle expérience d’entrepreneur. Encore étudiant en école d’ingénieur, il fonde, à 21 ans, sa première autoentreprise de conseil en amélioration continue. En 2017, il entre comme associé au sein d’Ezyperf, spécialiste de la transformation digitale des procédés. Il est aujourd’hui directeur technique et responsable de l’agence de Reims qui compte 6 collaborateurs. « Je suis un manager sans doute plus cool que ceux qui ont plus de bouteille que moi, je laisse plus de libertés, je suis plus dans la confiance que le contrôle », indique le jeune papa super actif, qui essaie de « sanctuariser » sa vie de famille le week-end.


Les talents ALEXANDRA DUMONT, 32 ANS, DIRECTRICE GÉNÉRALE LEBRONZE ALLOYS

« JE NE SUIS PAS ARRIVÉE DE NULLE PART POUR ÊTRE PROPULSÉE DG »

« Je suis dans la co-construction et le management participatif mais avec une nécessité d’avoir une certaine fermeté », Alexandra Dumont Nubery.

Alexandra Dumont Nubery est la directrice générale de Lebronze Alloys. Ce groupe, dont la principale usine se situe à Suippes, est spécialisé dans les alliages à base de cuivre et de nickel. Il compte 750 collaborateurs pour 300 millions d’euros de chiffre d’affaires dont 90 % à l’export. Pas mal de diriger tout cela quand on n’a que 32 ans. Alexandra Dumont Nubery n’avait que 30 ans lorsqu’elle a pris les commandes. « Pour l’anecdote ce mois-là je me suis mariée, j’ai appris que j’étais enceinte et j’ai été nommée DG, je m’en souviens bien ! » rit-elle. Alexandra Dumont Nubery a pris la suite de Michel Dumont, 63 ans, qui reste président du groupe. N’a-t-elle pas l’impression d’avoir été promue parce qu’elle est la « fille de » ? « Je suis très lucide sur le fait que ma position, à mon âge, est en lien avec mon parcours familial, il faut être assez tranquille par rapport à ça. C’est un

« JE SUIS TRÈS LUCIDE SUR LE FAIT QUE MA POSITION, À MON ÂGE, EST EN LIEN AVEC MON PARCOURS FAMILIAL » « Je suis dans la co-construction et le management participatif mais avec une nécessité d’avoir une certaine fermeté. C’est un peu le risque de ma fonction : je ne peux pas être la personne qu’on vient voir par peur de voir Michel. Je peux aider à résoudre des problèmes mais à la fin je dois avoir une certaine autorité, qui n’est pas celle du patriarche fondateur du groupe, mais que j’ai construite en disant qu’il y a des règles, des processus et qu’il faut les appliquer ». La représentante des actionnaires a dû traverser quelques crises et prendre des décisions difficiles. « Durant la crise Covid, il a fallu fermer des sites, j’ai été en première ligne pour dire qu’il fallait y aller et j’étais dans mon rôle », conclutelle.

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peu aussi le schéma des sociétés familiales », répond-elle sans gêne. « Après, je pense que l’on a une force avec Michel, c’est d’être très complémentaires. Donc on apporte des impulsions et une vision différente ». Alexandra Dumont Nubery a porté le projet de développement durable dans l’entreprise, domaine où son père était moins à l’aise. Avec des parents dans un premier temps consultants, Alexandra a grandi dans l’univers de la finance et de l’entreprise. « Lorsque j’étudiais l’économie et la gestion à la Sorbonne et qu’on me parlait d’EBITDA, je connaissais déjà bien le concept », confie-t-elle. Alexandra Dumont Nubery a commencé à travailler dans le consulting durant ses études et a continué dans cette voie six mois après. Elle a rejoint le groupe en 2013 où elle fait le tour des fonctions centrales (contrôle de gestion, relation client, systèmes d’information, organisation) avant d’arriver à la direction générale adjointe en 2020. « Je ne suis pas arrivée de nulle part pour être propulsée DG comme cela peut arriver dans les entreprises familiales lorsqu’il y a des parcours externes, les choses se sont faites assez naturellement, il n’y a pas eu de grand soir », précise-t-elle. Manage-t-elle comme une « milléniale » ?


DIDIER LEROY

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« Transformons le pire en opportunité »

LE NUMÉRO 2 DE TOYOTA EST UN FRANÇAIS. DIDIER LEROY EST EN 2023 L’INVITÉ EXCEPTIONNEL DES ÉTOILES DE L’UNION


Portrait

L’ I N T E R V I E W TOYOTA EST-IL MIEUX PRÉPARÉ QUE LES CONSTRUCTEURS EUROPÉENS À LA TRANSITION VERS LA VOITURE ÉLECTRIQUE ? Toyota vend dans 170 pays, produit dans 30 pays et 70 % de ce qui est vendu est produit localement dans chaque région. Cela signifie qu’on ne peut traiter la problématique du réchauffement climatique de la même manière partout dans le monde avec une seule technologie. Tout baser sur le tout électrique, c’est effectivement une tendance forte en Europe, un peu moins en Amérique du Nord et parfois inexistante ailleurs. Par exemple, vendre des voitures électriques à bas coût en Afrique se heurte à l’insuffisance des infrastructures et à la production électrique. Il faut donc s’adapter. Alors oui, l’industrie japonaise est mieux préparée en raison de son ouverture sur le monde et grâce à la variété de ses technologies. Quand Toyota a développé la voiture hybride en 1997, tout le monde nous riait au

L’OBJECTIF EUROPÉEN « ZÉRO ÉMISSION DE CO2 » À L’HORIZON 2035 EST-IL RAISONNABLE ? Tout le monde s’y prépare, mais on ne peut y arriver que si les infrastructures – batteries, bornes de recharge, stations hydrogène, etc – sont en place. Or tous les pays sont en retard. L’urgence climatique, pourtant, signifie qu’on ne peut pas attendre que le parc se renouvelle naturellement. Il circule actuellement en Europe 285 millions de voitures. Le marché des voitures neuves, c’est entre 12 et 15 millions par an. Même avec une forte progression des véhicules à zéro émission, voyez le temps qu’il faudra pour renouveler le parc ! Il y a une incohérence. La vraie urgence devrait être de trouver les moyens de dépolluer rapidement les 285 millions de voitures qui sont sur la route, donc de travailler à leur réduction sensible d’émission, par exemple en progressant sur la production d’un carburant propre. Même si cela ne permet pas une réduction de 100 % des émissions de ces voitures, l’impact pour l’environnement serait considérable et rapide !

QUEL EST L’AVENIR DE L’AUTOMOBILE ?

Apave propose des services et des expertises autour de 5 métiers l’inspection, la formation, les essais et mesures, la certification et labellisation, le conseil et l’accompagnement technique

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La mobilité contribue largement au sentiment de liberté. Il paraît que 25 % des bébés nés en 2023 seront centenaires ! Si on est capable d’apporter aux personnes âgées les moyens de garder cette mobilité, alors nous serons utiles. Les politiques parlent de développer les transports en commun. Pourquoi pas, mais est-ce adapté à toute la population ? Avez-vous déjà fait 150 mètres en déambulateur pour aller chercher le tram ? Il y a aussi la voiture autonome… On la fera bien sûr mais l’objectif, ce n’est pas juste de s’asseoir à l’arrière du véhicule. C’est aussi, et même surtout, d’apporter la possibilité de garder la liberté de mobilité pour tous et toute la vie. La voiture autonome représente donc aussi la possibilité de transporter les gens de chez eux vers leur destination pour le prix

25 Q U E S T I O N S

NOTRE MÉTIER

vous permettre d’exercer le vôtre en toute sécurité

nez. Aujourd’hui, 21 millions de ces Toyota hybrides circulent. Et nous menons des recherches sur la pile à combustible depuis 1999. L’ambition, aujourd’hui, est d’être capable en 2030 de produire une voiture à pile à combustible dont le coût d’utilisation sera inférieur à celui d’une voiture à batterie. Notre maîtrise d’une diversité de technologies nous prépare mieux que les autres.


Portrait

Q U E S T I O N S

Crédit photo : La Voix du Nord

L’ I N T E R V I E W

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8 DATES EN

1957 : le 26 décembre, naissance à Dechy (Nord). 1981 : diplômé de l’école supérieure d’ingénieur de Nancy.

1982 : entre chez Renault (Douai).

1992 : dirige l’usine de Douai. 1998 : recruté par Toyota pour diriger la création de l’usine de Valenciennes (5 000 emplois aujourd’hui). 1999 : président de Toyota France.

2010 : président de Toyota Europe.

2015 : vice-président de Toyota monde.

d’un ticket de transport en commun. L’auto du futur ne sera pas uniquement celle que l’on voit aujourd’hui. Ce sera le véhicule qui garantit aussi la mobilité pour tous. À cette condition, oui, il y a un bel avenir pour l’industrie automobile.

LA FRANCE VEUT ÉLEVER DE 10 À 15 % LA PART DE L’INDUSTRIE DANS SON PIB. EST-CE UN OBJECTIF ATTEIGNABLE ? Cette faible part, c’est une catastrophe. Je considère – et c’est l’une des raisons qui m’avait fait rejoindre Toyota – qu’il est possible dans notre pays de produire et de réussir. Oui, il y a des contraintes et c’est parfois plus facile dans d’autres pays. Et alors ! On ne peut pas avoir une économie prospère si on ne relance pas nos activités industrielles. 15 %, ce n’est même pas assez ambitieux. Mais en France, l’industrie n’a pas une bonne image. Il faut redonner aux gens l’envie d’y travailler. Et qu’on ne dise pas que c’est uniquement à cause des salaires. L’ouvrier de Valenciennes n’est pas au SMIC ! Le pays doit être fier de son industrie. À Valenciennes, en 1998, je me souviens que certains attribuaient la création du site à l’octroi de subventions ! Cette manière de voir les choses est très française. Eh bien non, l’objectif, ce n’était pas les subventions, mais la création de 2 000 emplois. Il y en a 5 000 aujourd’hui !

LA FRANCE EST POURTANT LE PLUS ATTRACTIF DES PAYS EUROPÉENS POUR LES INVESTISSEMENTS ÉTRANGERS ! Sans doute et malgré cela, la part industrielle dans

le PIB est à 10 % ! Les investisseurs, vous savez, ont besoin de visibilité, de stabilité. Ce qui nous fait beaucoup de torts, par exemple, ce sont les mouvements de grève « préventifs » qui mettent la pression avant même l’ouverture de négociations. Il n’y a probablement pas plus de jours de grève qu’ailleurs, mais elles sont très visibles et donnent des arguments aux pays concurrents pour promouvoir leur région.

QUEL REGARD PORTEZ-VOUS SUR L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE DANS L’ENTREPRISE ? Elle doit permettre de gagner en efficacité et en compétitivité. Mais dans les entreprises, il faudra être attentif à ne pas le faire au détriment du personnel. Elle doit surtout permettre aux gens d’évoluer vers des métiers à plus forte valeur ajoutée. L’entreprise qui en profiterait pour licencier irait vers de gros problèmes.

LE CONTEXTE INTERNATIONAL EST PESANT. LE PATRON QUE VOUS ÊTES EST-IL INQUIET ? Oui, parce que les périodes d’incertitude génèrent toujours une réduction générale de la consommation. Cette incertitude durera probablement toute l’année 2024, voire début 2025. Il faut s’y préparer. Mais c’est dans les périodes difficiles que les meilleurs et les plus agiles s’en sortent le mieux. On gagne le Tour de France en montagne, pas dans les sprints ! Alors transformons le pire en opportunité… Recueilli par Gilles Grandpierre


Emploi

A I S N E

Des formations pour pallier le problème du recrutement service. Pour les adultes, le Greta de l’Aisne possède tout un réseau de partenaires tels que le lycée Jean-Monnet de La Fère, lycée Joliot-Curie d’Hirson ou bien encore le lycée Léonard de Vinci à Soissons pour former aux métiers en tension, notamment des carreleurs, chapistes, maçons ou auxiliaires de vie sociale. L’Afpa de l’Aisne, basé rue des Minimes à Laon, offre également des formations qualifiantes de cuisinier, d’auxiliaire de vie social et de différents métiers du bâtiment. Enfin, pour remédier au manque de personnel, l’association d’Aides à domicile en milieu rural (ADMR) de l’Aisne vient d’ouvrir sa propre académie afin de pouvoir former en interne les salariés dont elle a tant besoin. Pénélope Milan

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LA PRÉ PRÉSERVATION PR É DE NOTRE PLANÉ ÉTE L’objectif affiché du Groupe AMADA

Le groupe Amada, un des leaders mondiaux dans le domaine des machines de transformation des métaux en feuilles, positionne la préservation de l’environnement comme l’une des questions les plus importantes de notre époque, et s’engage à contribuer à un avenir prospère pour les populations du monde entier. Une fabrication écologique effectuée dans des usines certifiées ISO 14001 depuis 1998 au Japon et 2014 en Europe répond à un système de management environnemental soucieux de s’améliorer en permanence. La démarche environnementale du Groupe AMADA va bien plus loin grâce à des activités permettant de protéger la biodiversité, et d’y sensibiliser, éduquer et responsabiliser les membres de l’entreprise. Enfin, les produits AMADA sont conçus et développés dans le but de préserver l’environnement afin de laisser un monde propre et agréable aux générations futures.

Usine de Charleville-Mézières: 24 rue Camille Didier - 08013 Charleville-Mézières Cedex Téléphone: +33 (0) 3 24 56 80 90 Siège social: Paris-Nord 2 - 96 avenue de la Pyramide - 93290 Tremblay-en-France Téléphone: + 33 (0) 1 49 90 30 00 www.amada.com

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Aisne propose différentes formations pour venir au secours des entreprises qui peinent à recruter. Ainsi, le Centre de formation pour apprentis (CFA) de l’Aisne dédié au BTP, situé chemin d’Aulnois à Laon, propose depuis 1974 différents diplômes permettant de former des jeunes aux métiers du bâtiment (électricien, maçon, couvreur, peintre, menuisier ou encore plaquiste). Ces formations en alternance durent d’un an à trois ans, selon le niveau d’étude que l’élève veut obtenir. Le CFA de la CCI de l’Aisne, devenu récemment Laho, propose quant à lui des formations relatives au secteur du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration. Il est possible d’y apprendre à cuisiner mais aussi les arts de la table et du


Emploi

M A R N E

N O T R E

F U T U R

Les métiers de la construction évoluent, les formations aussi

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n ne dit plus « métiers du bâtiment », mais « métiers de la construction ». Un changement subtil car dans les faits, on parle de la même chose. « Si cela peut contribuer à attirer un peu plus de jeunes chez nous, et moins jeunes d’ailleurs via les contrats de professionnalisation ou la formation continue, c’est toujours ça de gagné », estime Matthieu Bouché, en charge de la communication et du marketing pour le CFA-BTP de la Marne. Il y a fort à faire pour remédier à la crise des vocations qui touche ce secteur d’activité depuis toujours ou presque, et plus ces dernières années. « Les mentalités évoluent, cependant on a toujours tendance à penser que l’apprentissage est réservé aux « mauvais élèves ». Ce n’est pas du tout le cas, on propose tout un éventail de formations du CAP en deux ans au diplôme d’ingénieur, à Bac +5. Même si nos effectifs évoluent d’année en année, on fait face à beaucoup de départs en retraite qu’on a du mal à remplacer. » Ces filières boudées offrent des perspectives d’embauche comme nulle part ailleurs : en 2023, le CFA de la Marne a enregistré 83,5 % de réussite aux examens. « Dans le même temps, nous relevons un taux d’insertion professionnelle de l’ordre de 90 % : cela signifie que les employeurs embauchent, quand bien même l’apprenti n’a pas obtenu son diplôme. Il y a plusieurs

Les métiers du bois et de la couverture peinent à recruter.

CONCEVOIR DU BÉTON 3D, MANIER DES ROBOTS OU PORTER UN EXOSQUELETTE: AUTANT DE COMPÉTENCES QUE L’ON DISPENSE DÉSORMAIS DANS LES CENTRES DE FORMATION DES APPRENTIS DÉDIÉS AUX MÉTIERS DE LA CONSTRUCTION.

explications à cela. Un principe de réalité, il y a peu de candidats sur le marché du travail, il faut bien que les entreprises continuent d’avancer. Ensuite, si on prend l’exemple du maçon, l’examen porte sur l’ensemble des compétences. Or, si le patron sait pouvoir compter sur son jeune salarié pour une tâche précise, il le garde et se dit qu’il apprendra le reste au fil du temps, au contact des anciens. » Pour attirer de nouvelles recrues dans les filières de la construction, les CFA ne se contentent pas de jouer sur les mots : ils s’adaptent aux nouveaux métiers, avec un recours de plus en plus récurrent aux nouvelles technologies. « Ainsi, les apprentis en maçonnerie sont formés à l’impression 3D béton, les peintres apprennent à manier des robots pour réaliser de grandes longueurs ou des plafonds, il y a des exosquelettes dans pas mal de spécialités. Tous les métiers se modernisent, ceux de la construction n’échappent pas à la règle », souligne Matthieu Bouché qui met en avant la mobilité internationale ou les concours auxquels peuvent participer les apprenants pour mettre en valeur leur savoir-faire. « Ce renouvellement passe par une prise de conscience chez les patrons qui ont compris qu’il fallait confier des missions aux apprentis, les former correctement puisqu’ils deviendront des collaborateurs de leur entreprise. » Lucie Lefebvre


Emploi

A R D E N N E S

Centres de formation cherchent apprentis désespérément direction du CFA voici 4 mois. Le centre avait été conçu pour offrir de vastes espaces destinés à former aux métiers des travaux publics en utilisant le matériel de chantier dans des conditions réelles. « C’est l’une des spécificités des Ardennes. Nos formations TP sont complètes. Il y a une grosse tension sur les métiers de la maçonnerie, de la menuiserie et de la couverture. Aujourd’hui on a une transmission de père à fils, mais ce n’est pas suffisant. » Ce n’est pas faute d’accroître les effectifs. Cette année, le centre accueille 565 apprentis, contre 520 l’année dernière. « Cependant, les besoins des entreprises augmentent plus vite que le nombre d’apprentis, poursuit Aurélien Cattez. Nous avons actuellement 70 offres à pourvoir du jour au lendemain ! ». Mirko Spasic

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enjeu de l’apprentissage dans les centres de formation est double : pourvoir aux besoins des entreprises dans des métiers en tension et tenir compte de la pyramide des âges, avec de nombreux départs en retraite. Le bâtiment et les travaux publics ont des besoins urgents en recrutement. Le BTP CFA du Grand Est est en pointe en la matière et, dans notre région, celui des Ardennes fait figure de modèle. Le CFA de Poix-Terron vient d’organiser, en partenariat avec Pôle emploi, la Fédération française du bâtiment et le Parc naturel régional des Ardennes, une semaine afin de faire la promotion de ces métiers. « La particularité de notre centre est d’être consacré à 50-50 aux métiers du Bâtiment et à ceux des travaux publics » explique Aurélien Cattez, qui a pris la


P A N O R A M A

Aménagement

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Riches de friches

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es vagues de désindustrialisation des années 1990 et 2000 ont laissé d’immenses terrains et bâtiments à l’abandon. Au fil des décennies, des usines ont baissé le rideau, des zones commerciales désuètes ont perdu leurs commerçants. Des immeubles d’habitation obsolètes se sont vidés de leurs propriétaires. Selon Cartofriches, la base de données constituée par le Centre d’études et d’expertise sur les risques, la mobilité et l’aménagement (Cerema), il y aurait 53 friches dans l’Aisne, 127 dans les Ardennes et 294 dans la Marne. Le regard sur ces verrues encombrantes, témoins d’un dynamisme révolu, est en train de changer radicalement. La réhabilitation des friches est considérée comme une solution au phénomène d’artificialisation excessive des sols conséquence de l’étalement urbain. « En

Les excès de l’artificialisation des terres imposent une sobriété foncière désormais inscrite dans la loi. Hier fardeaux, les sites en déshérence deviennent des atouts pour les communes qui en possèdent.

cinquante ans, notre pays a été davantage artificialisé qu’au cours des 500 dernières années », martèle Chistophe Béchu, ministre la Transition écologique. Selon l’observatoire de l’artificialisation des sols, 276 377 hectares ont été consommés en France entre 2009 et 2019 soit l’équivalent du département du Rhône. La consommation d’espaces se stabilise depuis 2016 à 23 500 hectares par an soit la surface d’une métropole comme Dijon. La logique de la sobriété foncière n’est plus facultative depuis la loi climat et résilience qui fixe un objectif de « zéro artificialisation nette » (Zan) pour 2050 et une réduction du rythme d’artificialisation de 50 % sur la période 2021-2031, qui est déjà bien entamée.

LE RÔLE DES ÉTABLISSEMENTS PUBLICS FONCIERS Dans ce contexte, avoir des friches susceptibles d’accueillir de nouvelles constructions, de nouveaux


Aménagement

ÉPERNAY DE LA FRICHE SNCF À L’ÉCOQUARTIER DE 18 HA SUR LES BERGES La friche SNCF de la Marne va devenir un nouvel écoquartier d’une surface de 18 hectares, soit l’équivalent du centre-ville historique d’Épernay. Ce site était une aubaine pour la ville qui porte le projet. Entourée de vignes, la capitale du Champagne ne peut s’étendre. Pas moins de 420 logements sont envisagés, 18 000 m2 de commerces et services figurent au programmesans compter 30 000 m2 de parcs et espaces verts. Le chantier qui, a commencé mi-2023, durera au moins dix ans. Il est lancé dans sa première phase l’établissement public foncier du Grand Est et bénéficie d’aides européennes.

Julien Bouillé

31 P A N O R A M A

aménagements, devient une richesse pour un territoire. Mais la reconversion n’est pas si simple. « On commence à se dire que les friches sont des opportunités avec la difficulté que beaucoup d’élus ne savent pas par quel bout prendre le sujet », indique Catherine Bardy, directrice générale de l’établissement public (EFP) des Hauts-de-France. « Acheter dix hectares de terres agricoles, ce n’est pas compliqué : on sort son chèque et on cherche un aménageur. Traiter une friche, c’est souvent faire une acquisition auprès d’un propriétaire qui n’est plus forcément dans le paysage. C’est se heurter aux questions de la cessation de l’activité industrielle qui doit être administrativement correcte. Il y a plus d’obligations pour la dépollution et il y a le coût de la déconstruction ». Cette complexité peut faire peur d’où l’intérêt d’avoir recours à un EPF. Très peu connus du grand public, les établissements publics fonciers ont commencé

à apparaître dans les années 60. Celui de la Métropole Lorraine, créé en 1973, est aujourd’hui l’EPG Grand Est. L’EPF Nord-Pas-de-Calais (EPF NPC), né en 1999, a adopté aujourd’hui le pavillon Hauts-de-France. À quoi servent-ils ? IIs accompagnent les collectivités et entités publiques lorsqu’elles veulent construire des logements, des zones d’activité ou d’équipements publics. L’action de l’EPF a pour objectif final de résorber totalement les friches, de les protéger quand elles ont un intérêt patrimonial ou architectural, mais aussi de « renaturer » des sols. Pour cela, les EPF fonctionnent comme des facilitateurs. Ils peuvent porter les terrains ou les bâtiments en étant en quelque sorte des propriétaires transitoires afin que les biens soient remis aux collectivités ou entités publiques à terme. Cela sécurise les opérations et aide les élus ou les responsables à se lancer dans des dossiers particulièrement complexes. Les acteurs du logement, comme les organismes bailleurs, doivent aussi s’adapter à la nouvelle donne foncière. « Construire la ville sur la ville a du sens, estime Johnny Huat, directeur général de l’organisme logeur Plurial Novilia. Évidemment cela remet en question beaucoup de choses pour nous et pour certaines attentes de clients, comme le rêve français d’avoir une maison. Cela nous oblige à nous remettre en permanence en question, être agiles et à travailler l’ingénierie technique ou financière ». Bref, la réhabilitation des friches est l’art de transformer des problèmes en solutions.

LOI Selon la loi Climat et Résilience du 22 août 2021 une friche désigne « tout bien ou droit immobilier, bâti ou non bâti, inutilisé et dont l’état, la configuration ou l’occupation totale ou partielle ne permet par un réemploi sans un aménagement ou des travaux préalables ».


P A N O R A M A

Aménagement

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DES TERRITOIRES DÉCIMÉS PAR LA DÉSINDUSTRIALISATION VOIENT ÉCLORE DE NOUVEAUX PROJETS ÉCONOMIQUES OU IMMOBILIERS SUR LES VESTIGES D’ANCIENNES USINES.

LE ZAN, C’EST QUOI ? La France s’est fixée, dans le cadre de la loi Climat et résilience adoptée en août 2021, l’objectif d’atteindre le « zéro artificialisation nette des sols » en 2050. L’objectif intermédiaire est de réduire de moitié la consommation d’espaces naturels, agricoles et forestiers de la décennie 2021-2031 par rapport à la décennie précédente (2011-2021). Cela entre dans le cadre de L’Agenda 2030 de l’Onu qui est un programme universel pour le développement durable.

REIMS LA MÉTAMORPHOSE DES MAGASINS GÉNÉRAUX La friche des Magasins généraux, qui fut propriété du Grand Reims, a été cédée à Aménagement & Territoires, filiale du promoteur Kaufman & Broad pour la réalisation d’un programme de construction de logements avec services et activités en rez-de-chaussée. Le bâtiment totémique des Magasins Généraux sera transformé pour un programme mixte, tiers lieux et bureaux. Cette friche va accueillir également les nouveaux campus de Neoma Business School et de l’École Supérieure d’Art et de Design de Reims. Cette « opération de reconquête urbaine », comme le définit la ville de Reims s’intègre dans le vaste projet urbain du Port Colbert, dans la partie nord du canal. Il prévoit la transformation des friches Peugeot, Jacob Delafon, Arcelor et VMC ou ainsi que la darse.


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V E R U P T A T A T E M

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C O N S E R S

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CHARLEVILLE-MÉZIÈRES - DE DEVILLE À HERMÈS La célèbre usine de poêles en fonte née à la fin du XIXe siècle a cessé son activité laissant une friche de 5 hectares en bord de Meuse, proche du centre de Charleville-Mézière avec un grand bâtiment emblématique à l’abandon. Le site a séduit Hermès qui a annoncé en 2023 son intention d’y implanter, à horizon 2027, son troisième atelier de maroquinerie des Ardennes, avec 260 emplois à la clé. Le Conseil Départemental avait pourtant signé une promesse de vente avec la filiale française d’Alveis Ribeiro. Le « Bouygues Portugais » étudiait un grand programme de logements. Pour que le projet Hermès se fasse, la promesse a été annulée et l’Établissement Public Foncier Grand Est a acquis le site dans le cadre d’une opération de portage qui permettra à Ardenne Métropole d’être à terme propriétaire. L’EPFGE se chargera de la dépollution du site et a racheté, à ce titre, les études réalisées par le groupe portugais qui sont utiles à la dépollution.

SOISSONS ÉCONOMIE CLASSIQUE ET SOLIDAIRE SUR LA FRICHE CHROMALOX La fermeture de l’usine d’équipements thermiques Chromalox-Etirex, au début de l’année 2023 à Noyantet-Aconin, a laissé une friche composée de bâtiments industriels de 6 000 m2 posés sur un terrain de 6 hectares. Situé à 6 kilomètres de Soissons, le site, qui abritait jadis une sucrerie, ne va pas rester longtemps en déshérence. Il a été acquis début octobre 2023 par l’Établissement public foncier local Oise & Aisne (EPFLO). Une phase d’étude va être engagée pour de nouveaux usages. Avec son parking, ses 3 accès, son aire de circulation poids-lourd, la présence de plusieurs bâtiments en bon état général, le site semble adapté à une « co-activité » d’acteurs de l’économie « classique » et de l’économie sociale et solidaire (ESS), estime Grand Soissons Agglomération.


Tourisme

C U L T U R E

Des mises en valeur originales du patrimoine bâti et naturel A Asfeld, des élèves et donateurs ont pu découvrir en avant-première la restauration du clocher en juillet 2022.

La tour florentine de Buire, dans l’Aisne, est la lauréate du loto du Patrimoine 2023.

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AFIN DE SENSIBILISER DÈS LE PLUS JEUNE ÂGE, LA FONDATION MET AUSSI EN PLACE DES VISITES DE CHANTIERS AVEC DES SCOLAIRES. AINSI À ASFELD, DES ÉLÈVES ONT PU DÉCOUVRIR EN AVANT-PREMIÈRE LA RESTAURATION DU CLOCHER EN JUILLET 2022 ET DISCUTER AVEC L’ENTREPRISE EN CHARGE DES TRAVAUX.

u fils des ans, la Fondation du Patrimoine a su diversifier ses actions pour attirer de nouveaux mécènes dans la préservation du patrimoine, qu’il soit bâti ou naturel. En Champagne-Ardenne, 75 % des donateurs sont des particuliers, 25 % sont des entreprises, « ce qui est plutôt l’inverse de la tendance nationale », indique Valentine Roland, chargée de mission. À Reims, un club de mécènes a vu le jour en 2015. Celui-ci compte plus de 20 membres qui œuvrent à la restauration de nombreux objets prestigieux de la Marne tels que les tapisseries de la Vie de St-Remi ou le foudre géant de Chigny-les-Roses. Pour attirer et fidéliser de nouveaux membres, la Fondation organise des visites et soirées privées dans des lieux d’exceptions, comme à la manufacture Vincent-Petit sur les verrières réalisées par René Lalique pour l’église Saint-Nicaise. Dans les Hauts-de-France, le délégué bénévole Philippe Roumilhac est en contact régulier avec de grands groupes nationaux, tels qu’Air Bnb, Total Énergie ou bien Primagaz qui investissent

régulièrement dans des projets locaux. « Outre la défiscalisation engendrée par ces dons, les sociétés y gagnent surtout en visibilité et en amélioration de leur image », indique le bénévole. Mais la Fondation du patrimoine ne se veut pas élitiste et essaie d’associer au maximum la population résidant autour des sites à restaurer. « Nous les invitons aux côtés des mairies au lancement de la collecte de dons qui se déroulent parfois en compagnie de personnalité », souligne Valentine Roland. « Les campagnes les plus médiatisées sont celles qui rencontrent le plus de succès, en particulier celles qui relèvent du loto du Patrimoine initié par Stéphane Bern », révèle Philippe Roumilhac. Depuis quelque temps, la Fondation cherche à développer un nouveau programme de sauvegarde, celui du patrimoine naturel. « Cela commence à se faire tout doucement par du nettoyage de site, la création de sentiers pédagogiques, mais tout reste encore à faire », confie Valentine Roland. Sur ce type de chantier, les donateurs se font plus rares... Pénélope Milan

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Crédit photo Chloé Gaillard


N O T R E

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Tourisme

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Dans la Marne, les acteurs de l’œnotourisme misent sur l’événementiel VISITES DE CAVES, DÉGUSTATIONS, ROUTE DU CHAMPAGNE SONT DES INCONTOURNABLES DANS LA MARNE MAIS POUR BOOSTER LA DESTINATION CHAMPAGNE, LES ACTEURS DU TOURISME SE RENOUVELLENT. ET ÇA MARCHE.

L’événementiel se développe, à l’image de la Fête des vendanges du massif de Saint-Thierry qui avait lieu cette année en octobre à Pévy et qui a attiré plusieurs milliers de visiteurs.

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our attirer les touristes, la « destination Champagne » – qui correspond au territoire viticole marnais AOC – peut compter sur les locomotives que sont les grandes maisons de Champagne ou des sites tels que le phare de Verzenay. « Les traditionnelles dégustations qui concluent la visite des caves sont toujours appréciées, analyse Pierre Labadie, responsable du pôle développement au sein de l’Agence de développement touristique de la Marne. Pour autant, cette tendance s’estompe face au dynamisme des acteurs de l’oenotourisme

qui proposent, ces dernières années, des temps de convivialité, de l’événementiel. Le fait est que ça plaît. » Il en veut pour preuve le succès des Banquets organisés cette année pour les 70 ans de la Route du Champagne, de grandes tablées pouvant accueillir 100 à 200 amateurs de bonne chère dans différents terroirs incontournables de Champagne, des Coteaux vitryats aux Coteaux du Sézannais en passant par le Massif de Saint-Thierry. Même chose pour le Fascinant week-end, organisé mi-octobre sur les huit territoires labellisés « Vignobles et découvertes » avec des expériences exclusives, par exemple le yoga du rire ou des animations à destination des enfants. « C’est l’occasion de tester des activités qui peuvent déboucher sur des choses pérennes », souligne Pierre Labadie pour qui ces nouvelles offres vont de pair avec un nécessaire dépoussiérage de la Route du Champagne. « Il y a beaucoup d’enjeux autour de cet itinéraire qui n’est pas qu’une infrastructure linéaire dédiée aux voitures. Elle est ouverte aux mobilités douces à l’image de la Route des Bulles vertes développée par l’agglomération et l’office du tourisme d’Épernay, on peut la parcourir à pied, à vélo. » La Route du Champagne, c’est aussi tout un réseau de points d’accueil qui permettent de sortir des sentiers battus avec des points


Tourisme

PROPOSER DES ACTIVITÉS AUX FAMILLES Pierre Labadie évoque enfin un enjeu incontournable : les familles qui représentent un tiers des visiteurs, le deuxième public en nombre après les couples (42 %). D’où l’émergence de nouvelles activités ludiques, pédagogiques pour le jeune public tout en gardant le lien avec le champagne : une chasse aux trésors autour de la culture du vin, un escape game dans une cave ou encore un voyage sensoriel avec Pressoria. Le potentiel comme les idées ne manquent pas, « il faut simplement garder à l’esprit qu’il ne peut y avoir d’oenotourisme que si tous les acteurs de la destination Champagne travaillent sur une feuille de route partagée. C’est ce que nous faisons depuis la labellisation Unesco avec le Groupe Oeno Tourisme qui regroupe les instances du Champagne et du tourisme ». Lucie Lefebvre

UNE BELLE ARRIÈRE-SAISON EN TERMES DE FRÉQUENTATION Depuis le début de l’année, l’Agence de développement touristique de la Marne observe une stagnation globale du nombre de visiteurs sur la « destination Champagne », « mais avec des situations assez variables ». Ainsi, l’on constate clairement un retour de la clientèle étrangère qui représente 41 % des touristes contre 38 % sur la même période en 2022. « Par ailleurs, l’année a particulièrement bien démarré, dès janvier, ce qui n’est pas forcément la norme, analyse Pierre Labadie. Et s’il n’y a pas eu de gros pic de fréquentation durant l’été, l’arrière-saison est bien meilleure avec une augmentation de la fréquentation de l’ordre de 10 % entre mi-septembre et mi-octobre. » L’impact économique de leur présence sur le territoire viticole marnais se mesure notamment au regard de la fréquentation de l’hébergement marchand. « Le dynamisme est certain, avec une explosion du nombre de meublés, de l’ordre de 26,7 % et une augmentation des réservations de 25 % soit un taux d’occupation de 54 % », poursuit Pierre Labadie qui quantifie 9,3 millions de nuitées marchandes et non-marchandes pour 12 millions d’excursionnistes (qui sont restés une journée dans la région contrairement aux touristes qui génèrent au moins une nuitée) français et internationaux. Données fournies par l’ADT de la Marne du 1er janvier 2023 à mi-octobre.

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Mobilité

Virage électrique, révolution industrielle

T R A N S I T I O N

LA FIN DES VOITURES THERMIQUES NEUVES EN EUROPE IMPACTE DIRECTEMENT LES SOUS-TRAITANTS AUTOMOBILES DE LA RÉGION QUI ONT DES CHANCES INÉGALES DE PROFITER DE CETTE TRANSITION À MARCHE FORCÉE

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L

e couperet est tombé le mardi 28 mars 2023 : les 27 États membres de l’Union Européenne ont définitivement approuvé la fin des moteurs thermiques dans les voitures neuves à partir de 2035. L’annonce est un électrochoc notamment dans les Ardennes où 20 % du PIB du département et un tiers des salariés travaillent dans l’industrie, dédiée en partie au marché automobile.

DES CARTERS POUR LA FONDERIE STELLANTIS DE VILLERS-SEMEUSE Les entreprises les plus grosses et les plus spécialisées avaient déjà pris les devants. C’est le cas de la fonderie du groupe Stellantis, à Villers-Semeuse, qui n’est rien de moins que premier employeur privé du département avec plus 1 800 salariés. Sa production de liaison au sol n’a pas de souci à se faire. En revanche, c’est le début de la fin pour la production de culasses de moteurs thermiques où l’usine a pourtant un grand savoir-faire. Le groupe qui s’est fixé pour objectif d’atteindre les 100 % de véhicules électriques en 2030, soit cinq ans avant l’exigence européenne, a confié à sa filiale ardennaise la production de carters pour ces moteurs sans émissions. Une bataille est donc gagnée

La fonderie PSA des Ardennes passe de la culasse de moteur thermique au carter de moteur électrique.

LES DEUX ROUES S’ÉLECTRIFIENT AUSSI L’usine MBK de Saint-Quentin suit aussi le mouvement inexorable. Elle a ouvert fin 2022 un atelier de vélos électriques haut de gamme, qui emploie une vingtaine de personnes. La cadence annuelle prévue est de 20 000 vélos. C’est encore une petite graine dans une usine, détenue par Yamaha, dont les 625 salariés, dont 400 en production assemblent 84 000 (chiffre 2022) scooters et motos.

mais il y a en aura d’autres « Nous avons les cartes en main et la capacité de relever le défi de la transition électrique, mais toutes les usines sont challengées au sein du groupe » ne cachait pas en février dernier Sébastien Rouaud, directeur du site ardennais. Le sous-traitant Hanon Systems, Charleville-Mézières, a pris le virage en investissant 36 millions d’euros en vue de la fabrication de systèmes de refroidissement pour batteries. Le spécialiste de l’acoustique et de l’insonorisation Adler Pelzer (ex-Faurecia), à Mouzon, a commencé à s’adapter aux demandes des constructeurs d’électriques dès 2020. Dans l’Aisne, le fabricant de roues Magnetto Wheels, à Tergnier, a déposé un brevet de roue hybride alu/acier qui lui donne un coup d’avance face à la concurrence. Mais pour d’autres, c’est plus difficile Comment le fabricant de bielles Walor, qui emploie 150 personnes à Bogny-sur-Meuse, va-t-il trouver la parade ? La question reste entière.

L’HYDROGÈNE BLANC DE LORRAINE UNE ALTERNATIVE À L’ÉLECTRIQUE ? Malgré la décision de l’Union Européenne certains pointent le décalage entre les ambitions politiques et les réalités économiques, industrielles voire… géologiques. « Savez-vous combien il y a de cuivre dans un mètre cube de terre ? Deux grammes. Donc, imaginez le nombre de millions de mètres cubes de terre qu’il va falloir extraire pour construire les voitures électriques et les batteries. La planète n’a pas les moyens de nos ambitions. Il faut aller vers ces technologies


Mobilité innovantes mais aussi avoir un peu de prudence quant à la capacité de la terre à pouvoir fournir les matières dont on pourra avoir besoin demain », développe Nicolas Grosdidier, représentant ardennais de l’Union des industries et des métiers de la métallurgie (UIMM) et par ailleurs président de la Fonte Ardennaise, premier fondeur européen de sous-traitance.

« IL FAUT ALLER VERS CES TECHNOLOGIES INNOVANTES MAIS AUSSI AVOIR UN PEU DE PRUDENCE QUANT À LA CAPACITÉ DE LA TERRE À POUVOIR FOURNIR LES MATIÈRES DONT ON POURRA AVOIR BESOIN DEMAIN » Nicolas Grosdidier UIMM Ardennes D’autres pensent que la voiture électrique n’est pas l’alternative définitive et idéale à la voiture thermique. La découverte, annoncée en juin dernier, d’un gisement à 1 200 mètres sous terre de 46 millions de tonnes d’hydrogène blanc ayant la capacité à s’auto-renouveler, donnent des espoirs. « La Lorraine sera peut-être l’Arabie Saoudite de demain, ce serait une très bonne nouvelle pour le Grand Est, anticipe Christian Brethon, président de l’UIMM et par ailleurs président de l’entreprise de

chaudronnerie CICA. Si ce modèle géologique fonctionne en Lorraine, il n’y a pas de raison qu’il ne fonctionne pas ailleurs, cela voudrait dire que l’on devra mettre à la poubelle tout ce qui concerne l’électrique ». Dans la même veine, la collective bioéthanol, qui promeut la consommation du Superéthanol-E85, a défendu à Bruxelles l’idée de maintenir la vente de voitures thermiques pourvu qu’elles soient hybrides et que le carburant qu’elles utilisent soit vert. Une combinaison présentée comme moins émissive que le 100 % électrique en analyse du cycle de vie du véhicule et qui a l’avantage de reposer sur une énergie renouvelable et française. Mais même avec les arguments les plus habiles, on aurait peine, pour l’heure, à forcer les élus européens à enclencher la marche arrière sur l’électrique. En attendant, il y a des jolies opportunités à saisir au travers notamment de la construction de giga-factories de batteries dans les Hauts-deFrance. Elles font justement travailler des entreprises de chaudronnerie de la région. Ces marchés, certes éphémères, font aussi partie d’un virage électrique manifestement pas consensuel. Julien Bouillé

39 T R A N S I T I O N


T R A N S I T I O N

La sucrerie de Bazancourt dispose de 9 bassins pour une capacité de stockage de 700 000 m3.

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L’eau, l’autre richesse de la betterave « IL Y A QUELQUES ANNÉES L’EAU N’ÉTAIT PAS UN SUJET, C’ÉTAIT UNE RESSOURCE INFINIE ET PEU CHÈRE », PASCAL HAMON, DIRECTEUR INDUSTRIEL DE CRISTAL UNION.

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n 2010, les 13 usines de Cristal Union consommaient 9 millions de mètres cubes (m3) d’eau. C’est 3,8 millions de mètres cubes aujourd’hui. Comment le groupe coopératif sucrier champenois a-t-il fait ? « Nous avons la chance que la première production d’une sucrerie, c’est l’eau. Une betterave c’est en effet 75 % d’eau », précise Pascal Hamon, directeur industriel du groupe. Donc lorsqu’un million de tonnes de betteraves est livré dans une tranche de sucrerie durant une campagne, le site reçoit 750 000 m3 d’eau… de quoi remplir 200 piscines olympiques. Sur ces 750 000 m3, 550 000 m3 vont pouvoir être traités et réutilisés, les 200 000 d’écart partiront dans les panaches de vapeur sortant des cheminées. Mais pourquoi la transformation d’une betterave, qui délivre tant d’eau, en a-t-elle besoin ? De l’eau est nécessaire au lavage et rinçage des betteraves après réception. Ensuite, lors du démarrage d’une sucrerie, en début de campagne, il faut remplir les circuits d’eau pour amorcer les flux de production. Il faut de l’eau aussi pour relancer la production après une panne ou pour nettoyer les équipements en fin de campagne.

Ces dernières années, Cristal Union a investi 15 millions d’euros, avec l’aide de l’Agence de l’eau, pour moderniser ses cycles d’eau. De grands équipements de stockage d’eau propre en excédent ont été construits. La sucrerie de Bazancourt dispose de 9 bassins pour une capacité de stockage de 700 000 m3. Pourquoi les sucreries ont tant attendu avant de se mettre au recyclage ? « ll y a quelques années l’eau n’était pas un sujet, c’était une ressource infinie et peu chère », reconnaît Pascal Hamon. Si, contrairement à l’énergie, elle reste bon marché, l’eau devient rare. Et les industriels ont la hantise de tomber sous le coup d’arrêtés préfectoraux de sécheresse qui stopperaient les usines du jour au lendemain. Il leur faut donc anticiper. Le stockage de l’eau profite aussi aux agriculteurs. Un réseau de canalisations de 200 kilomètres permet d’irriguer 30 000 hectares de cultures dans un rayon de 20 kilomètres autour de l’usine de Bazancourt comme ailleurs. Potentiellement, l’eau récupérée des betteraves reviendra donc aux betteraves. Ainsi va l’économie circulaire. Julien Bouillé


Biomasse

ILS FONT POUSSER LA BIOÉCONOMIE Le Grand Est et les Hauts-de-France sont les terres de la bioéconomie disent leurs élus et leurs habitants. Les Américains commencent à le penser aussi. C’est pourquoi la société Restalk, spécialiste des emballages biosourcés, a décidé d’implanter sa première usine européenne à Soissons. Elle va investir 38 millions d’euros dans un site industriel qui transformera la paille en emballages biosourcés, recyclables et compostables à destination des secteurs du luxe et de l’alimentation. Mais de jeunes étudiants, chercheurs et entrepreneurs frappent aussi à la porte de l’économie de l’après-pétrole. Certains projets sont couvés par le Centre européen de biotechnologies et de bioéconomie (CEBB) de Pomacle (Marne). Pauline Weinmann, fondatrice d’Alternative Innovation, développe une gamme de faux cuirs en biorésine issus de déchets de riz et d’amidon de maïs, utilisables dans la mode bien sûr mais aussi l’industrie automobile ou l’ameublement. Ancienne gérante d’un coffee-shop à Reims, l’autodidacte Vera Chamarande, cofondatrice de VERA SAS, s’est associée à des scientifiques pour transformer le marc de café en molécules à haute valeur ajoutée destinées à la cosmétique, à l’agroalimentaire et éventuellement à la pharmacie ou en bioplastique. Mathieu Durand, et ses associés de Yeasty, ont mis au point un procédé capable de « désamériser » la levure humide issue des brasseries pour la transformer en un « super-ingrédient protéinique durable et accessible à tous ». Ces entreprises se structurent et se financent pour espérer passer du stade de la production de démonstration de quelques kilos au stade de la production industrielle.

La société américaine Restalk va construire à Soissons une usine qui transformera la paille en emballages biosourcés, recyclables et compostables.

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Empreinte carbone

L’ I N T E R V I E W

YANNICK DESMARET

VOUS CONSEILLEZ DES MAISONS DE CHAMPAGNE NOTAMMENT. QUELLE EST L’EMPREINTE CARBONE DE LA FILIÈRE ?

T R A N S I T I O N

La production d’une bouteille de champagne émet entre 2,5 et 3 kilos d’équivalent CO2. La différence est liée aux immobilisations et au matériel. L’amortissement des émissions de gaz à effet de serre se fait de la même manière qu’un amortissement financier. Ainsi une cuverie de plus de 20 ans n’apparaît plus au bilan carbone d’une maison. Donc son bilan sera meilleur que celui de sa voisine qui a des cuves inox toutes neuves. Cela dit, je ne pense pas qu’il faille comparer les bilans carbone entre eux.

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QU’EST-CE QUI PÈSE LE PLUS DANS LE BILAN DU CHAMPAGNE ? COMMENT ARRIVER À LA NEUTRALITÉ ?

Ce sont la production de la bouteille et son transport amont et aval qui émettent le plus. Un kilo de raisin émet 0,6 kilogramme d’équivalent CO2. Ce n’est pas ce qui émet le plus. Si la filière champagne travaillait avec des bouteilles allégées et super-allégées, si elle gardait très longtemps ses cuveries, elle pourrait baisser de façon significative son empreinte. Ensuite, sachant que la biomasse ne suffit pas à rééquilibrer les émissions, il faudrait compenser en finançant des projets, contrôlés et vérifiés par des organismes internationaux de séquestration carbone, liés à la forêt par exemple, ou des projets de production d’énergie renouvelable qui font économiser du carbone à la planète.

COMBIEN COÛTERAIT, À L’ÉCHELLE DE CHAQUE BOUTEILLE, L’ACHAT DE CRÉDIT CARBONE POUR ATTEINDRE LA NEUTRALITÉ ? Cela coûterait environ 4,5 centimes par bouteille. Ce n’est pas énorme. De même, la compensation des émissions du carburant consommé par une voiture thermique qui roulerait 2 000 kilomètres coûterait 1,20 euro seulement.

QUELLE PROPORTION D’ENTREPRISES EST ENCLINE À COMPENSER L’ENSEMBLE DE CES ÉMISSIONS ? Je dirai 15 % seulement, par crainte d’Elise Lucet ! Beaucoup d’entreprises se demandent en effet si les crédits carbone qu’elles achètent ne reposeront pas sur des projets mal contrôlés, non viables, donc qui seront montrés du doigt. La compensation fait peur, parce que c’est nouveau, parce que ça explose, parce

EN 2014, YANNICK DESMAREST DÉCOUVRE CE QU’EST UN BILAN CARBONE QUAND LE CHAMPAGNE DRAPPIER, DONT IL ÉTAIT CHEF DE CAVE, LUI DEMANDE D’EN RÉALISER UN. CE GLOBE-TROTTER TOUCHE-À-TOUT FONDE CINQ ANS PLUS TARD CARBONO, UNE SOCIÉTÉ DE CONSEIL POUR LES ENTREPRISES QUI CHERCHENT À ATTEINDRE LA NEUTRALITÉ CARBONE. que l’on craint que ce que l’on achète 10 euros vaille en fait 3 euros.

COMMENT SAVOIR SI LE CRÉDIT CARBONE CORRESPOND À UN PROJET VIABLE ? On le sait s’il passe par des grands standards comme Gold Standart, Verra ou le Label Bas-carbone.

Y A-T-IL DES ABUS ? Oui. C’est pour cela que l’on veut lancer une market place transparente. Entre le Sommet de la Terre en 1992 et 2014, année où l’on a abandonné la taxe carbone sur fond de révolte des bonnets rouges, un écosystème s’était mis en place en France avec des prestataires. Ils ne s’adressaient qu’aux grosses entreprises à qui l’on vendait des bilans carbone entre 30 et 50 000 euros alors qu’il ne s’agissait que de remplir un tableau dynamique Excel issu de la méthode de l’Ademe. Certains ont fait payer à leur client trois le prix d’achat d’une tonne de crédit carbone...

PEUT-ON TROUVER FACILEMENT DES PROJETS DE COMPENSATION EN FRANCE ET À QUEL PRIX ? On peut trouver tout à fait des projets en France. Mais ils sont plus chers. La tonne de carbone en France coûte 30, 40, 60 voire 90 euros pour des projets de plantation d’arbre ou d’aide à l’agriculture. À côté de cela, on va trouver des projets à 3 euros la tonne consistant à ramasser des plastiques sur les plages à l’autre bout de la terre ou à financer de petits brûlots en fonte pour que des villageois de pays pauvres n’aient pas à brûler trop de bois pour cuire leur repas. Propos recueillis par Julien Bouillé


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« La biomasse ne suffit pas à rééquilibrer les émissions » « BEAUCOUP D’ENTREPRISES SE DEMANDENT SI LES CRÉDITS CARBONE QU’ELLES ACHÈTENT NE REPOSERONT PAS SUR DES PROJETS MAL CONTRÔLÉS »

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Q U E

Qu’est-ce qu’un bilan carbone ?

V E R U P T A T A T E M C O N S E R S

Le Bilan Carbone® consiste à comptabiliser les émissions directes et indirectes de gaz à effet de serre (GES). Cet outil a été développé par l’Ademe mais sa gestion est assurée depuis 2011 par l’ABC (Association Bilan Carbone). Un bilan carbone prend en compte les émissions de GES (gaz à effet de serre) de plusieurs niveaux dits « Scope ». Ils sont définis par les normes internationales GHG Protocol et ISO 14069. Le Scope 1 : c’est le périmètre le plus restreint. Il correspond aux émissions qui sont la conséquence directe de la fabrication des produits ou des services de l’entreprise. Le Scope 2 : ce sont les émissions indirectes liées à la production de l’énergie utilisée par l’entreprise. Ce sont par exemple les émissions de CO2 liées à la production d’électricité qu’a acheté l’entreprise pour fabriquer ses produits. Le Scope 3 : c’est tout le reste ! C’est par exemple les émissions liées à la production de matière première et leur acheminement vers les entreprises, le transport des salariés sur leur trajet domicile travail, le recyclage des produits en fin de vie. Qui doit le faire ? La loi Grenelle II de juillet 2010 impose un bilan de gaz à effet de serre pour : les entreprises privées de plus de 500 salariés, les établissements publics de plus de 250 collaborateurs, les collectivités de plus de 50 000 habitants et l’État.


Fiscalité

V O T R E

A R G E N T

Défiscaliser, c’est tout un art !

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Romaric Segalen

D

ans les années 1920, le peintre berlinois Arthur Segal eut une idée de génie, louer ses œuvres aux entreprises pour financer ses recherches. Arthur était un pionnier. Depuis une quinzaine d’années, le procédé est aujourd’hui banalisé, en France du moins. On ne parle pas de prêt d’œuvres ou de mécénat (les deux existent depuis longtemps), mais bien de location parfois assortie d’une option d’achat. La LOA est connue pour les voitures. Désormais, elle existe aussi pour les peintures, les sculptures ou les photographies… Le dispositif met en scène trois acteurs : l’artiste, l’entreprise d’activité libérale (cabinets médicaux ou juridiques) (*) et le professionnel (galeriste, décorateur, etc.). Un quatrième acteur, spécialiste du financement d’œuvres d’art tel « Bail Art », peut intermédier entre l’entreprise et la galerie, mais pas forcément. Le schéma le plus fréquent est le suivant : quand elle a arrêté son choix, l’entreprise-cliente paie les loyers de l’œuvre au galeriste qui rémunère l’artiste. La location peut durer de 13 à 60 mois. Voilà pour la mécanique générale. La boucle est-elle bouclée ? Non, car il reste la cerise sur le gâteau: la défiscalisation. « Non seulement l’entreprise peut étaler la charge, mais cette charge est déductible du résultat », explique le Rémois Matthias Philippe, gérant de plusieurs enseignes d’art et décoration, dont « DP Gallery » et « La Galerie

RÉSERVÉE AUX ENTREPRISES LIBÉRALES, LA LOCATION D’ŒUVRES D’ART PERMET DE JOINDRE L’UTILE, L’AGRÉABLE ET… L’INTÉRESSANT.

Parallèle », passage Talleyrand. Conditions sine qua non : pour bénéficier du dispositif, les artistes dont les œuvres sont louées doivent être vivants et l’œuvre installée au sein de l’entreprise doit être visible par tous, employés et visiteurs.

UN INVESTISSEMENT ET UN GESTE ÉMOTIONNEL Autrement dit, pas question pour le boss de s’accaparer la toile ou la sculpture. Il ne le pourra à terme (lui ou ses ayants droit) que s’il l’achète, à raison d’un surcoût de 15 à 20 % du prix initial de l’œuvre. « Le leasing débouche généralement sur l’acquisition. Si la défiscalisation est l’objectif, la location est une démarche sincère. On ne loue pas une œuvre qui ne plaît pas », explique Romaric Segalen, directeur de « La GaleriebyRS », ouverte il y a un an au centre de Reims. Également gérant de l’enseigne « Cuisinium », M. Segalen expose les sculptures (bronze, bois ou marbre) d’une douzaine d’artistes internationaux, certains très cotés. « Vis-à-vis des entreprises, j’ai un devoir de conseil sur les artistes établis et les artistes prometteurs. Acheter de l’art est un investissement, mais c’est également un geste émotionnel ». Mathias Philippe, qui milite pour la promotion d’artistes locaux (peintres, photographes…) insiste sur le pouvoir fédérateur de l’art. « Le monde de l’entreprise est le reflet de nos sociétés, il s’est diversifié. Le


Fiscalité baby-foot dans l’open space, le patron sans cravate, les espaces communs, l’entreprise bouge… Autrefois, elle revendiquait son sérieux, aujourd’hui elle affiche sa décontraction… L’art participe à cette ouverture », estime le jeune homme, un ancien juriste d’affaires qui évalue à 100 000 euros par an le chiffre généré par la LOA pour une dizaine de dossiers. Elle représente 25 % de l’activité de « La Galerie » de Romaric Segalen. Gilles Grandpierre

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• Pas de sortie immédiate de trésorerie, • Économie des charges sociales et des impôts qu’il aurait fallu dégager pour régler le montant net de l’œuvre, • Inscription en charges au compte de résultat (au titre de la décoration des bureaux), • La somme des loyers annuels ne doit pas dépasser 5 % du CA, • TVA récupérable sur les loyers.

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T E R R E

Baptiste Devos (à gauche) et Jean-Bernard Guyot (à droite), respectivement directeur et fondateur de la brasserie d’Orgemont, ont récolté leur houblon pour la première fois en 2022.

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Houblon, où es-tu ?

I

l est peu probable, lors d’une promenade sur les routes de Champagne-Ardenne ou de Picardie, de tomber sur une culture de houblon. Mais pas impossible. En arrivant à Sommepy-Tahure, dans la Marne, on croise par exemple des parcelles où se mêlent arbres, céréales, fruits, et la fameuse plante grimpante indispensable à la fabrication de la bière. « C’est de l’agroforesterie », explique Baptiste Devos, directeur de la brasserie d’Orgemont. Celle-ci produit elle-même la majeure partie de l’orge, qui deviendra du malt, utilisé dans sa bière, mais aussi du houblon. Deux premières récoltes ont eu lieu et « les tests sont plutôt concluants », souligne Baptiste Devos. « L’objectif, à terme, serait de récolter 400 kg », soit environ la moitié des besoins de la brasserie. Un exemple qui ferait presque figure d’exception, car la

IL Y A ENVIRON 2 500 BRASSERIES EN FRANCE, QUI PEUVENT FACILEMENT S’APPROVISIONNER LOCALEMENT EN MALT, L’UN DES INGRÉDIENTS DE BASE DE LA BIÈRE. POUR CE QUI EST DU HOUBLON, EN REVANCHE, LA SITUATION EST BIEN PLUS COMPLEXE.

culture du houblon, qu’elle soit l’œuvre de brasseurs ou pas, est loin d’être répandue en France. En 1910, pourtant, près de 7 000 hectares y étaient recensés (en incluant l’Alsace). Ces surfaces ont fluctué, à cause des conflits mondiaux et des variations du marché, pour atteindre seulement… 340 hectares à la fin des années 2000.

QU’EN EST-IL, AUJOURD’HUI ? « On décompte à peu près 670 hectares », soit un peu plus d’1 % du marché mondial, répond Antoine Wuchner, secrétaire général de l’association générale des producteurs de houblon de France. La tendance est à la hausse, poussée par la multiplication des microbrasseries. Mais la précieuse plante aromatique est encore loin d’avoir conquis l’ensemble du territoire, malgré les estimations d’InterHoublon,


Agro-alimentaire

HOUBLONNIER, UN MÉTIER DIFFICILE

Cultiver le houblon n’est pas une sinécure. Il faut trois ans pour arriver à pleine production, après la mise en place de la houblonnière. « L’investissement de départ, en fourchette haute, est de 100 000 € à l’hectare, ajoute Matthieu Luthier. Ensuite, c’est 300 heures de travail manuel à l’hectare, contre 6 ou 7 pour du blé. » Il est aussi très dépendant des conditions météo : « C’est une plante qui aime la chaleur, mais pas trop, et qui a surtout besoin de beaucoup d’eau, explique Baptiste Devos. Se lancer dans le houblon en culture principale, c’est difficile. »

T E R R E

Robin Philippot

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l’interprofession du secteur, selon qui il faudrait au moins 2 000 hectares en France pour répondre aux besoins de nos brasseries. Les principales régions de production restent le Grand Est (486 hectares en 2022) et les Hauts-de-France (46 hectares). Et les houblonnières se trouvent en (très) large majorité dans deux zones historiques, l’Alsace et le Nord. Ailleurs ? « On observe une tendance de développement des houblonnières un peu partout », constate Antoine Wuchner, qui est notamment en contact avec deux potentiels producteurs dans la Marne. D’autres sont déjà sur les bons rails, notamment à Thibie (Marne), où une houblonnière d’une dizaine d’hectares va voir le jour. Les surfaces restent néanmoins réduites par rapport au « grenier à houblon » qu’est l’Alsace, où les inves-

tissements sont historiquement ancrés. Une région qui dispose par ailleurs de ses propres variétés, et ce n’est pas un détail. Il y en a environ 150 dans le monde, séparées en deux grandes catégories : les amérisantes, qui offrent à la bière son amertume caractéristique, et les aromatiques, qui élargissent sa palette de goûts. Ces variétés sont issues de la recherche, et ne peuvent pas être utilisées n’importe comment. « Il y a peu de variétés conçues en France, en dehors de l’Alsace. Les producteurs français peuvent utiliser les variétés libres de droits, explique Matthieu Luthier, directeur de l’interprofession InterHoublon. Mais si les gens en veulent d’autres, comme des variétés très amérisantes d’Allemagne, elles sont sous licence. Il y a besoin d’autres variétés de houblon en France, mais on n’y est pas encore. » Car le développement d’une nouvelle variété prend « entre onze et quinze ans », et le travail d’expansion de la culture du houblon reste récent. L’interprofession du secteur, née en 2020, est ainsi la plus jeune de France. En attendant que ce travail de recherche porte ses fruits, « si on veut faire des bières modernes, qui plaisent, notamment les IPA, il faut sortir de ce qu’on trouve ici, affirme Sandrine Tombois, présidente de l’association des brasseurs du Grand Est. On va chercher des houblons de type américain, pas forcément directement aux États-Unis, mais en Europe de l’Est. » Antoine Wuchner appelle ainsi « les futurs planteurs à la vigilance : il faut être en adéquation avec les besoins des brasseurs. Les ennuis commencent quand il y a trois ou quatre producteurs du même secteur qui font la même chose ». Car, paradoxalement, près de 40 % du houblon français finit par être exporté, faute de s’écouler localement, et la filière a déjà fait face à des problèmes de surproduction. Si Matthieu Luthier reconnaît « un déficit de communication des houblonniers sur ce qu’ils peuvent apporter aux brasseurs », Antoine Wuchner enjoint ces derniers à « utiliser du houblon français ! ». Pas si simple, à l’heure où le secteur fait face à une succession de crises, Covid-19 et inflation, qui risque d’entraîner des fermetures de brasseries et pousse les brasseurs « à rogner sur leurs coûts ». Imaginer du houblon local, dans toute la France, serait donc une utopie ? Non, à en croire les professionnels, mais il faudra du temps. Structuration de la filière, recherche de nouvelles variétés, études autour de l’impact des terroirs sur le houblon : le secteur est dynamique. « On a du retard, car on est un petit pays, on n’a pas beaucoup de moyens, observe Matthieu Luthier, mais la locomotive est lancée ! »


La bière, tendance, locale et en évolution constante Crédit photo Françoise Lapeyre

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QU’IL EST LOIN LE TEMPS DES PREMIERS BARS BRASSANT COMME CELUI DE LA PETITE BRASSERIE ARDENNAISE LANCÉE À LA FIN DES ANNÉES 1990 DANS LES ARDENNES ! UN RENOUVEAU, ALORS. AUJOURD’HUI, LE SECTEUR SE RESTRUCTURE ET FAIT PLACE À DE NOUVEAUX CIRCUITS DE DISTRIBUTION.

Mathieu Aubert, Brasserie La Bouquine, Cormontreuil.

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uelques expériences malheureuses de relance d’une bière locale ont eu lieu au début des années 90 dans les Ardennes. Mais le vrai renouveau, on le doit à la bande d’amis qui crée la PBA, la Petite Brasserie Ardennaise et son « Oubliette », en 1997. Les fondateurs de ce qui a d’abord été un bar brassant sur les bords de la Meuse à Charleville-Mézières décident alors de relancer la longue tradition brassicole des Ardennes, une époque révolue résumée par le chiffre faramineux de plus de 200 brasseries entre les deux guerres dans le département. Les Ardennais ont

le souvenir de la Grande Brasserie Ardennaise, avec sa bière de Sedan avec ses produits phares, Cervisia Pils et Prince’s Beer. Une époque où la Marne n’était pas en reste, avec la brasserie La Comète et sa Slavia à Châlons-en-Champagne. La première ferme en 1979. La seconde produit son dernier brassin en 1986. La PBA est la première à relancer une production à l’échelle régionale. Mais on ne parle plus de bière de table produite à grande échelle. L’Oubliette sera typée et jouera le terroir et la qualité recherchés par un nouveau public.

ARDWEN, LA RELANCE APRÈS LA PANDÉMIE L’Oubliette s’est rapidement imposée dans le paysage local auprès des consommateurs, grâce à ses qualités gustatives. Dans la continuité, elle se réorganise en 2013, en restant garante de cette nouvelle tradition avec l’ambition de faire un produit du terroir d’exception. Entre-temps, en 2003, un nouveau projet voit le jour, avec Ardwen, à Launois-sur-Vence, à l’initiative de Daniel Guérin, son premier président, et d’un groupe de passionnés. L’histoire commence en réalité dès 2001 avec l’association « Bière des Ardennes », mais l’aventure entrepreneuriale est lancée en 2006 dans la brasserie spécialement construite à Launois. Il s’agit de fabriquer et conditionner des bières artisanales de fermentation haute et refermentées en bouteille.


Crédit photo Dominique Berger

UNE ALLIANCE POUR ÊTRE PLUS FORT

DES ENSEIGNES EN PÉRIPHÉRIE De leur côté, les enseignes de bars à bière ne cessent de se développer. Lancée en octobre 2004, par Dominique Batard, à La Rochelle, la cave à bières La Cervoiserie est devenue une franchise, avec près d’une

La Cervoiserie : cave et bar.

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Reprise en 2017 par la famille Clabaux, la brasserie Ardwen s’est lancée à la sortie du Covid dans une stratégie de digitalisation et de robotique dans le cadre du plan de relance de l’Etat, pour investir dans une nouvelle ligne de conditionnement et développer un logiciel de production. La nouvelle ligne d’embouteillage est automatique, de la dépalettisation des bouteilles vides au capsulage, à l’encaissement et à la palettisation, avec une nouvelle étiqueteuse et des capteurs plus rapides pour accélérer la cadence et réduire la partie manuelle de la mise en bouteilles. Dans un contexte de plus en plus concurrentiel, et pour résister face à l’industrie, PBA et Ardwen ont par ailleurs fait alliance dès 2020 pour développer un modèle économique plus fort. L’Oubliette est désormais brassée à Launois. Ce qui n’exclut pas les micro-brasseries, avec, sans être exhaustif, de Malt et d’Ô à Charleville-Mézières, la brasserie d’Arthur à Warcq, la brasserie et distillerie Charlier et Fils elle aussi à Warcq, plusieurs brasseries à Sedan, la brasserie d’Yvois à Carignan, la Margoulette à Bergnicourt, la brasserie de Monthermé… La Marne n’est pas en reste. Créée en 2012 au milieu des vignes champenoises, la brasserie la Bouquine fait, elle, référence aux habitants de Verzenay les Bouquins et Bouquines, où elle est née. Elle est présente dans plus de 800 points de vente en France et à l’étranger et elle est désormais implantée à Cormontreuil. Les locaux actuels permettent d’y brasser intégralement ses bières réalisées majoritairement à base de malts issus de cultures locales.

quarantaine de caves-bars adaptées à la taille du territoire qui l’accueille. Désormais propriété du réseau de distribution de boissons indépendant C10, elle possède une adresse 9, rue du Dr Serge Bazelaire, sur l’Actipôle la Neuvillette, après celle de Cormontreuil. De son côté, V&B est l’union d’une cave à vin et d’un bar à bière, dans la ville du Mans. Installée à Cormontreuil, 25, rue Des Laps, c’est le premier concept de cave et bar en France. Des vins, bières et spiritueux à emporter, côté cave ou à déguster, côté bar ! Toujours à Cormontreuil, dans la même rue des Laps, mais au numéro 4, Mille et une bières est un concept de caves et bars spécialistes des bières, craftbeer (les bières artisanales), bières spéciales, etc. Elle revendique plus de 1 400 références.

DES POMPES À BIÈRE EN ACCÈS LIBRE Le self-service se développe de plus en plus dans les bars à bière. Des enseignes, il y en a à foison et elle se développe petit à petit partout, dans des villes de plus en plus petites. En 2019, Nicolas Ducret, cadre dans l’agroalimentaire parisien, a racheté un ancien hôtel près du Campus Sup Ardenne. Il a transformé l’ancien restaurant-réception de l’hôtel en bar franchisé Monsieur le Zinc. Le concept est né à Paris et il essaime en France, avec son concept original de libre-service. Une carte rechargeable permet de se servir la quantité voulue à des distributeurs. Les pompes sont dotées d’un système basse pression, pour qu’un non initié puisse se servir en maîtrisant la quantité de mousse. De leur côté, Mathieu Tomassoni et Elizabeth Guerra sont locataires de l’ex-Alizée, un restaurant-pizzeria du centre de Charleville-Mézières. Ils vont y ouvrir un bar à bières et cocktails à l’enseigne Au Fût et à Mesure, une franchise originaire du Nord qui existe aussi à Reims et Troyes. Là encore avec un concept de self-service. Mirko Spasic

Bière Oubliette bière artisanale de Charleville.


Agro-alimentaire

N O T R E

T E R R E

Les industriels de la pomme de terre ont besoin de producteurs

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CHIPS, FRITES… LA DEMANDE DE CES PRODUITS À BASE DE POMMES DE TERRE EST TOUJOURS PLUS IMPORTANTE. LES INDUSTRIELS INSTALLÉS DANS LA MARNE ET L’AISNE, VICO ET Mc CAIN, DÉROULENT LE TAPIS AUX AGRICULTEURS SOUHAITANT CONTRACTUALISER AVEC EUX.

V

ous les avez sûrement déjà goûtée… En France, près d’une frite sur trois consommée vient de chez Mc Cain. Le géant canadien recherche de plus de plus de nouveaux producteurs, notamment pour alimenter son usine située à Matougues, près de Châlons-en-Champagne dans la Marne, son plus grand site de production dans le monde. Près de 340 000 tonnes de pommes de terre y sont transformées chaque année, dont près de la moitié en frites. Pour l’alimenter, le groupe a contractualisé avec des centaines d’agriculteurs situés jusqu’à 300 kilomètres à la ronde. Ils sont environ 250 pour les seuls département de l’Aisne et de la Marne. L’industriel souhaite étendre son portefeuille de producteurs. « Le marché de la frite reste plus ou moins stable en Europe, mais les marchés se développent en Asie et au Moyen-Orient », indique Renald Lucas, responsable des agents de plaine, ceux qui accompagnent les producteurs, pour la France. En France, l’histoire du groupe est liée à celle de Mc Donald. Au début des années 1980, Mc Do décide de ne plus fabriquer ses frites « maison ». La chaîne signe avec Mc Cain, qui s’est installé en France pour fournir Mc Do, demeuré son client. Une variété de pommes de terre est d’ailleurs spécialement produite pour ce client. Pour convaincre de nouveaux producteurs de le

Renald Lucas, responsable des agents de plaine de Mc Cain, recherche de nouveaux producteurs de pommes de terre pour fournir notamment l’usine de Matougues dans la Marne.

rejoindre, Mc Cain malgré la taille du groupe, compte sur la proximité. « Nous avons augmenté le nombre d’agents de plaine et abaissé le nombre de producteurs qu’ils suivaient (une soixantaine environ actuellement, NDLR). Chez nous, on ne signe pas un contrat avant de planter pour se revoir à la livraison », commente le responsable. Le marché est avant tout gagnant-gagnant : « Nous suivons les agriculteurs pour qu’ils aient les meilleurs revenus et rendements. C’est leur intérêt. Le notre, c’est d’avoir les meilleurs pommes de terre possibles pour nos produits », argumente Renald Lucas. Dans ces contrats, Mc Cain s’engage à prendre tous les volumes et « réclame rien en cas de manque de rendements », souligne le responsable des agents de plaine. Choix de la variété des plants, suivi de l’arrachage, planning de livraison, bilan financier, stockage… Les agents sont disponibles pour les agriculteurs à toutes les étapes. Ce suivi et cette contractualisation annuelle permettent aussi à l’industriel de bénéficier de prix plus stables, et d’éviter de se fournir sur le marché libre, où la tonne de patates s’envole parfois. Julien Assailly


Agro-alimentaire

Charles-Etienne Le Renard et Arnaud Delacour

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T E R R E

Le groupe Intersnack fabrique les chips Vico, les Monster Munch. La demande étant en hausse, il souhaite élargir le cercle des agriculteurs partenaires. Le Vic des chips Vico correspond à… Vic-sur-Aisne, village entre Soissons et Compiègne. C’est là qu’Intersnack France possède son usine française de transformation de la pomme de terre. « Nous travaillons avec un groupement de 45 agriculteurs (G3P) basés en Picardie, dans un rayon de 100 km autour de l’usine », explique la direction de la société. Le producteur des chips Vico a besoin de nouveaux volumes pour faire face à la demande. « Nos perspectives de production sont en augmentation pour les années à venir et nous souhaitons privilégier les approvisionnements locaux avec des producteurs contractualisés que nous pouvons accompagner tout au long de l’année. » Cette année, environ 50 000 tonnes de produits finis, soit environ 55 000 tonnes de pommes de terre transformées, vont sortir du site de Vic-sur-Aisne. Pour attirer de nouveaux partenaires, l’entreprise affirme s’engager « sur des contrats annuels afin de donner une visibilité sur les débouchés et les prix d’achats ». De surcroît, l’industriel a constitué un groupe de travail, composé notamment d’agriculteurs, pour préparer la mise en place de sa démarche environnementale. L’un des atouts d’Intersnack réside dans « le lien de confiance et de respect que nous avons su nouer avec nos producteurs partenaires, une grande partie nous étant fidèle depuis 3 générations », observe la direction. « Ce qui nous distingue également est la manière de travailler nos produits : 100 % de notre portefeuille est sans colorant, sans conservateur, sans huile de palme, sans exhausteur de goût et aux arômes naturels. » Contact : schevallier@intersnack.fr et jbrancourt@intersnack.fr

– La pomme de terre est le légume préféré en France, la consommation toutes pommes de terre confondues s’élève à 50 kg par personne et par an selon l’Union nationale des producteurs de pommes de terre (UNPT). – Il existe deux grandes catégories de pommes de terre : les pommes de terre de « consommation » (primeurs, pour le frais et destinées à l’industrie de transformation) et celles servant à la fabrication de fécule de pommes de terre.

N O T R E

VICO ENTRETIENT UN LIEN DE CONFIANCE AVEC SES PRODUCTEURS

À SAVOIR


Agro-alimentaire

A I S N E

La betterave peut encore rapporter À SAVOIR – Tereos est un groupe coopératif rassemblant 11 200 planteurs en France. – Il est spécialisé dans la transformation de la betterave, de la canne, de la luzerne, des céréales et de la pomme de terre. – Il possède 43 sites industriels dans 15 pays et emploie 15 800 collaborateurs. – En 2022-2023, le prix moyen de la tonne de betteraves versé aux producteurs était de 43,10 euros (pour 16 degrés de teneur en sucre).

©Michel Blossier

52 LES SURFACES PLANTÉES EN BETTERAVES SUCRIÈRES BAISSENT. LE PRIX À LA TONNE REPART POURTANT À LA HAUSSE CETTE ANNÉE. POUR RECRUTER DE NOUVEAUX PRODUCTEURS, LA COOPÉRATIVE TEREOS ASSOUPLIT CES CONTRATS.

L

e prix de la tonne de betterave sucrière était de 25,3 euros lors de la campagne 2020-2021. Il est monté à 43,10 euros (en moyenne) pour 20222023. Cette culture redeviendrait-elle attractive ? L’envolée des prix mondiaux du sucre et du bioéthanol depuis plus d’un an donne de nouveaux moyens aux acteurs de ce secteur. À l’image de Tereos, qui possède deux sucreries dans l’Aisne et plusieurs sites dans la Marne (à Connantre, Aulany-aux-Planches et Haussimont), qui recherche activement de nouveaux producteurs. Dans ce but, le groupe coopératif assouplit quelques-unes de ses règles. « En plus de revalorisation le prix d’achat et de la prime d’engagement, nous avons notamment mis en place pour les nouveaux coopérateurs la possibilité d’essayer un an avant de s’engager pour plusieurs années », souligne Laurent Caudron, planteur de betteraves dans l’Aisne

L’usine Tereos de Bucy-le-Long près de Soissons.

Thomas Doudoux, directeur de la sucrerie de Bucy-le-Long et Laurent Caudron, planteur de betteraves et membre du conseil d’administration de Tereos.

et membre du conseil d’administration de Tereos. Par ailleurs, une des particularités du groupe est de rémunérer ses partenaires sur la base de ses résultats et donc de leur verser des dividendes lorsque les résultats sont au rendez-vous (comme ce sera le cas en 2024, du fait des résultats de la campagne 2022-2023, NDLR). Laurent Caudron observe que « les agriculteurs ont tendance à diminuer leurs surfaces de betteraves, car ils font face à des incertitudes, agronomiques, par la baisse des rendements liés au réchauffement climatique, et réglementaires, du fait de la dérogation à l’interdiction européenne des semences traitées aux insecticides néonicotinoïdes. » Néanmoins, le géant du sucre, qui commercialise notamment ses produits sous la marque Beghin-Say et fournit de gros industriels a foi dans l’avenir. Tereos continue d’investir massivement dans ses sites, comme par exemple à Bucy-le-Long près de Soissons, où près de 50 millions d’euros vont être injectés afin de diviser la consommation de gaz de l’usine par deux. Le groupe mise aussi sur la proximité avec ses producteurs, qui « profitent d’un accompagnement technique, avec la mise en place d’essais, de supports agronomiques, des OAD et un guide annuel de la culture de betterave. » Julien Assailly


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, dans la legende

Faites entrer vos évènements


Innovation

T E C H N O L O G I E

L’impression 3D ardennaise fait sa révolution

S A V O I R - F A I R E

L’IMPRESSION 3D ENTRE DANS NOTRE QUOTIDIEN. LE CHAMP DE SES APPLICATIONS S’ÉLARGIT ET LES ARDENNES SONT EN POINTE DANS CE DOMAINE. ELLE SE DÉVELOPPE DÉSORMAIS DANS L’ART, LA DÉFENSE, LE TEXTILE ET MÊME LA MODE

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À

Charleville-Mézières, la plateforme Platinium 3D dédiée à l’accompagnement des entreprises a été créée en 2016. C’est un consortium de projets entre l’Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM), le Centre régional d’innovation et de transfert de technologie (CRITT), le Campus des métiers et le pôle de compétitivité Materalia. Elle a d’abord été équipée de cinq machines. En 2019, la structure est devenue une association avec un investissement complémentaire pour six nouvelles machines. Réservée en premier lieu à la recherche et au développement, à des prototypes et des préséries, la fabrication additive s’est ouverte aux petites et moyennes séries. Platinium 3D intervient du conseil aux produits finis.

L’INDUSTRIALISATION À sa suite, 3D Métal Industrie a fait entrer la fabrication additive dans la dimension industrielle. Elle a été créée en avril 2019, de l’association de la Fonte Ardennaise, de la Fonderie Rocroyenne d’aluminium, de Rollinger, de Vignon, du groupe Bouhyer, des Fonderies Nicolas, avec le bureau d’études RM Technologies et l’UIMM. Elle a déménagé de Charleville-Mézières à Warcq fin 2022.

DES GARGOUILLES AUX VOITURES Travaillant pour des secteurs stratégiques, l’entreprise présidée par Renaud Mignolet réalise aussi bien des prototypes que des pièces de rechange impossibles à fabriquer de façon traditionnelle.

L’ART ET LE TOURISME L’office de tourisme de Charleville-Mézières/Sedan pro-

3D Metal Industrie. Des projets dans le domaine de la création d’œuvres d’art. Charleville

pose comme souvenir une statuette de Rimbaud, dont l’original a été créé par le sculpteur Paul Maulpoix. Le projet a été initié par 3D Métal Industrie sur une idée de Julie Iung, avec la fonderie Rollinger et la Fonderie Rocroyenne d’aluminium.

LES PERSPECTIVES DE LA DÉFENSE Les fondeurs étant trop petits pour répondre aux marchés de défense nationale, le groupement d’intérêt économique Armytec 3D leur permet d’atteindre ce seuil critique. Les 14 associés, essentiellement de Champagne-Ardenne, représentent plus de 1000 collaborateurs et un chiffre d’affaires d’environ 180 millions d’euros. Enfin, la technique commence aussi à se développer dans la mode. Ce n’est qu’un début mais la fabrication additive peut permettre de réinventer la conception même des vêtements, pour de la série ou des pièces uniques. Mirko Spasic


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T

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L O G E M E N T

Le coup de mou ne durera pas

L’IMMOBILIER DES PARTICULIERS TRAVERSE UNE SALE PÉRIODE. EN ATTENDANT LE TASSEMENT DES PRIX, DITES-VOUS QUE DEMAIN NE POURRA PAS ÊTRE PIRE.

MARNE « TENDANCE BAISSIÈRE EN VUE »

C O N J O N C T U R E

François Gauthier, délégué à la communication de la chambre interdépartementale des notaires :

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« Jusqu’à la fin du 1er semestre, Reims et la Marne ont été relativement épargnés par la hausse des taux avec des volumes de vente en légère baisse et des prix stabilisés après deux années de hausse. Depuis cet été, gros coup de frein sur le marché avec une baisse des ventes de l’ordre de 20 %. Plusieurs explications : des taux qui ont atteint leur point haut, la perte du pouvoir d’achat et des vendeurs avec des prêts à solder à 1 ou 2 % qui freinent leur projet parce qu’ils mesurent l’effet négatif pour leurs finances de taux à 4 ou 5 %. Comme la baisse des prix se généralise, les candidats à l’acquisition différent leurs achats. Si on ne l’a pas encore constaté, la tendance baissière est probable dans les mois à venir. Le marché repartira si les vendeurs acceptent de baisser leur prétention. En attendant, c’est le statu quo. Les prix de l’énergie et des carburants pèsent aussi beaucoup. Les acquéreurs cherchent des biens moins énergivores et plus proches de leur lieu de travail. Il y avait eu un regain d’intérêt pour la campagne après le covid, aujourd’hui, c’est l’inverse. Mais ce n’est pas pour autant un marché délaissé dans la Marne ».

ARDENNES « DES PERSPECTIVES INQUIÉTANTES » Dany Bressy est agent immobilier à Charleville-Mézières, Sedan et Maubert-Fontaine : « À l’heure actuelle (fin octobre), j’ai fait deux fois moins de ventes que l’an dernier à pareille époque. Les normes HCSF (haut conseil en stabilité financière) qui imposent aux banques une plus grande vigilance vis-à-vis de la solidité financière des emprunteurs freinent l’octroi de crédits. De juin 2022 à mars 2023, les banques ont cessé de prêter. Ensuite, en mars 2023, les taux d’emprunt sont passés de 1,5 % (ce qui était anormal) à près de 5 % aujourd’hui, ce qui est encore anormal ! Par exemple, pour un crédit de 80 000 euros aujourd’hui, l’intérêt d’emprunt est de 45 000 euros, près de la moitié ! Ajoutez à cela l’absurdité du DPE (diagnostic de performance énergétique) qui freine la location et la vente d’appartements mal notés, le tableau général est catastrophique. Dans ces circonstances, les politiques doivent reprendre la main et stabiliser les taux et les prix doivent baisser. Le problème est que les vendeurs n’y sont pas prêts. Ceux qui achètent encore, ce sont les fonctionnaires territoriaux. Ils ont encore le pouvoir d’achat et la confiance des banques. Ce sont des achats investissements, ils achètent des petits logements pour faire du Airbnb, de la location saisonnière ! ».


Immobilier AISNE « UN RETOUR À LA NORMALE » Patrice Bultot, consultant immobilier chez Foncia (Laon) : « On vient de traverser pendant deux ans une période inhabituelle avec des taux très bas, un bon niveau de tractations et des prix stabilisés. Depuis quelques mois, nous retrouvons des bases plus conformes à la normale, même si l’envolée des taux freine incontestablement les ventes, pour ce qui me concerne de l’ordre de – 20 % depuis l’été. Le troisième trimestre est difficile, c’est vrai, mais sur l’année, c’est cyclique. Les trois derniers mois sont toujours plus difficiles à gérer parce que les banques ont atteint leurs objectifs et ne prêtent plus. Le problème, c’est le manque de visibilité. À plus de trois mois, le marché peut changer du tout au tout. Quoi qu’il en soit, les prix devront baisser car il n’y a plus de stock. Dans l’Aisne et à Laon, les situations sont contrastées. Après le covid, il y avait eu un regain des acquisitions en campagne et il m’arrive encore de vendre à des Parisiens qui sont en télétravail. Dans le vieux Laon, zone protégée, le DPE ne nous aide pas car la moindre mise aux normes se heurte aux monuments historiques ».

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Les taux d’emprunt sont passés de 1,5 % (ce qui était anormal) à près de 5 % aujourd’hui, ce qui est encore anormal ! Dossier : Gilles Grandpierre

REIMS « MOINS 30 À 40 % SUR LE NEUF » Christophe Durand est le président de la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI) pour la Champagne-Ardenne. « Début 2023, les banques ont commencé à réduire leurs offres de prêt. Elles se sont arc-boutées sur la montée des taux et la règle des 35 % de reste à vivre. Ça a complètement bloqué le marché immobilier du neuf, en baisse cette année dans la région de 30 à 40 %. Le secteur a pâti d’un effet ciseau : la montée des taux, le renchérissement des matériaux, donc du coût de la construction, qui ont provoqué une hausse des prix de vente. Cela s’est surtout senti sur Reims et son agglo qui concentrent 80 % des programmes neufs de Champagne-Ardenne. Troyes est devenue moins intéressante pour les investisseurs car la ville n’est pas classée en B1 (zone « tendue ») éligible au dispositif Pinel. Cela dit, pour ceux qui veulent acheter actuellement, et malgré les taux élevés, c’est plutôt une bonne période car tous les promoteurs font des offres intéressantes et diminuent leurs marges pour booster le marché. De surcroît, placer son argent dans la pierre, valeur refuge, dans un contexte géopolitique compliqué, ce n’est pas un mauvais choix. D’autant que les taux vont finir par se stabiliser. Mais le fin mot reviendra à la BCE. C’est elle et les banques qui sont aux manettes ».

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Immobilier

I N T E R V I E W

C O N J O N C T U R E

L’immobilier professionnel rééquilibre le marché

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CHRISTOPHE POSSÉMÉ, PRÉSIDENT DU BÂTIMENT ASSOCIÉ À MUIZON ET VICE-PRÉSIDENT DE LA FÉDÉRATION FRANÇAISE DU BÂTIMENT (FFB), ATTESTE D’UNE DEMANDE SOUTENUE DES SECTEURS VITICOLES ET INDUSTRIELS. COMMENT SE PORTE LE MARCHÉ DE LA CONSTRUCTION D’IMMOBILIER PROFESSIONNEL ? Les chiffres sont plutôt positifs au niveau national. Le marché de l’immobilier professionnel est environ à +8 % en glissement annuel à fin juin 2023. Il rééquilibre l’activité du marché du logement qui enregistre dans le même temps une baisse de 8 %. Il y a toutefois des situations disparates en fonction des territoires. Dans notre région, le secteur viticole, qui avait tout freiné en 2020, reprend les investissements dans les cuveries, dans l’embellissement des hébergements ou des lieux d’accueil. Grâce au Plan de Relance, il y a beaucoup de projets de construction de bâtiments industriels et aussi une forte demande de bâtiments logistiques.

LE RELÈVEMENT DES TAUX DE CRÉDIT POSE-T-IL LES MÊMES PROBLÈMES AUX PROFESSIONNELS QU’AUX PARTICULIERS ? Oui mais moins car les entreprises sont sur des amortissements de 15 ou 20 ans avec des visions de marché. Pour un particulier, la question est : je gagne 100, est-ce que je peux mettre 30 dans un bien immobilier ? Pour une entreprise la question est : puis-je augmenter mes prix de 3 % ou 4 % pour amortir mon nouvel outil ? Sachant que mon voisin a les mêmes problématiques, qu’investir est nécessaire pour rester concurrentiel et peut me permettre d’augmenter mon chiffre d’affaires.

Christophe Possémé : « Il y a des situations disparates en fonction des territoires ».

L’INFLATION SUR LES COÛTS DE CONSTRUCTION S’EST-ELLE CALMÉE ? L’indice du coût de la construction a progressé de +1,76 % sur les six premiers mois de 2023 et devrait atterrir à +2,5 % à la fin de l’année. On est donc revenu à une inflation normale. Les prix des matériaux, du gaz et de l’électricité sont stabilisés, ainsi que les salaires. Reste les carburants. C’est un sujet que l’on ne maîtrise pas avec un pétrole qui a encore augmenté avec le conflit israélo-palestinien. Aujourd’hui, nos entreprises savent toutefois comment chiffrer et dire à leurs clients qu’elles sont sûres de nos prix. Entre 2019 et 2022, l’acte de construire avait pris à peu près +20 %. Ces augmentations passées sont acquises, il ne peut pas y avoir de baisse de prix. Julien Bouillé


Immobilier

T E R R I T O I R E S

Les entreprises ont encore besoin de mètres carrés ARDENNES « UN MARCHÉ ASSEZ HIÉRATIQUE »

Pour Éric Cleroy, le marché de la location est plus « dynamique » en 2023.

AISNE

« FORTES DISPARITÉS ENTRE LA VENTE ET LA LOCATION » Dans la Marne le renchérissement des taux ne bloque pas le marché de l’immobilier professionnel mais il modifie les équilibres. « Il y a de fortes disparités entre le marché à la vente qui est plutôt calme et le marché à la location qui est dynamique en 2023, et même plus qu’en 2022 », constate Éric Cleroy, gérant d’Evolis. Au niveau du commerce, la demande est aussi soutenue dans les petits magasins de centre-ville que dans les grands locaux de périphérie. Les bureaux sont demandés aussi mais avec un recentrage vers les centres-villes. « Les gens veulent être dans des lieux, proches de l’intermodalité en termes de transport et des commodités, c’est pourquoi on loue plus facilement à Reims dans le quartier Clairmarais qu’à Bezannes ». Au niveau des locaux d’activité, c’est « très calme » à Reims où le marché digère les grosses livraisons de la Croix-Blandin. En revanche, à Épernay, c’est la pénurie et le mètre carré devient plus cher qu’à Reims.

Jean-Luc Herment : « Le zéro artificialisation net a mis un coup terrible ».

UNE DEMANDE « SOUTENUE » ET « QUALIFIÉE »

Anthony Gout : « Il est difficile de détacher des grandes tendances ».

Dans l’Aisne la demande est moins forte qu’avant mais elle reste « soutenue » et « qualifiée » indique Jean-Luc Herment, directeur associé de l’agence Arthur Loyd. Sur le marché foncier « le zéro artificialisation net a mis un coup terrible car il est mal interprété par les services d’urbanisme ce qui complique le mécanisme des projets de construction de clés en main qui sont là pour faire de la croissance économique et de l’emploi ». La pénurie de foncier a des conséquences sur les locaux d’activité où il n’y a pas d’offres à la location comme à la vente. Il faut donc rénover, ce qui est long et compliqué. Le stock de bureaux anciens grossit car « les nouveaux utilisateurs veulent des locaux neufs avec des coûts énergétiques contrôlés or aucun promoteur ne veut prendre le risque de construire en blanc », fait savoir M. Herment. Le commerce « résiste » en zone commerciale. L’offre est composée de locaux anciens qui attirent discounters et solderies.

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MARNE

Dans les Ardennes, « le marché est assez hiératique, il est difficile de détacher des grandes tendances, les périodes de calme succèdent à des périodes avec un flux d’affaires important », indique Anthony Gout, gérant de Rimbaud Immo. « La demande de locaux d’activité se concentre dans le secteur de Charleville avec des surfaces de 200 à 500 m2, pour des tailles moins importantes, il y a moins de demande et moins de biens disponibles », précise le professionnel. Le parc est plutôt vieillissant. Les initiatives de rénovation de locaux prises par les bailleurs poussent les prix à la hausse et les amènent à des « niveaux auxquels les clients locaux ne sont pas très habitués »


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EN HÔTELLERIE, PLUSIEURS PÉPITES Dans les Ardennes, les projets hôteliers haut de gamme peinent à émerger. Plusieurs établissements ont toutefois le vent en poupe. Dans la pointe, le château de Wallerand a été construit en 1714, mais il n’est devenu hôtel, restaurant gastronomique, spa et lieu de réception qu’à partir de 2015. Des travaux s’y poursuivent pour

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ouvrir l’espace de « la Tour des mariés ». À Charleville-Mézières, la place Ducale doit s’enrichir d’un hôtel quatre étoiles Gogaille. Il proposera une cinquantaine de chambres, un restaurant d’environ 70 couverts et des salles de réunion. Un deuxième bâtiment, de l’autre côté de la place, devrait accueillir une salle de séminaire et des appartements exploités par l’hôtel. Avant cela, l’hôtel 4 étoiles Le Dormeur du Val, près de la gare, s’agrandit et se dote d’un restaurant, d’un spa et d’une plus grande salle de séminaires. Avec dix chambres supplémentaires. Autre incontournable, l’hôtel 4 étoiles du château fort à Sedan et son restaurant La Principauté sont situés au cœur même de l’édifice élu Monument préféré des Français 2023. Il dispose de 52 chambres et suites avec vue sur la cour d’honneur du château.

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Un autre type d’hébergement a le vent en poupe, celui des appartements de tourisme. Les Bc Bg sont 4 appartements équipés et meublés depuis 2019 par Bénédicte Cart, « prêts à vivre » et haut de gamme, situés à Mézières. Il y a également la conciergerie Rimbaud Suites qui propose 10 appartements « au cœur de la vie de Rimbaud » à Charleville et à Mézières, avec prestation sur-mesure, accueil et accompagnement des clients. Cindy Jeanne et son compagnon proposent de leur côté une offre premium place Ducale. Ils ont acheté deux pavillons, ces immeubles du XVIIe de la place, voulue par Charles de Gonzague, pour les transformer en appartements. Les propriétaires les ont restaurés et modernisés, tout en conservant l’âme des lieux. Ils ont aussi une adresse à Rethel. Dans un autre domaine, qui donne lui aussi un coup de jeune au secteur, La Grande Ourse d’Yves Schneider et Charles Dromzée est une auberge urbaine. C’est déjà un nouveau lieu branché de Charleville-Mézières. Dans les étages, quatre chambres d’hôtes proposent une alternative moderne et jeune à l’hôtellerie traditionnelle. Mirko Spasic


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La nouvelle révolution du travail TÉLÉTRAVAIL, PRÉSENTIEL ET DISTANTIEL, OPEN-SPACES, RÉUNIONS TEAMS OU ZOOM, RSE… L’ENTREPRISE SE TRANSFORME À GRANDE VITESSE.

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e monde change, l’entreprise aussi. Le covid s’est contenté d’accélérer le mouvement. Au cœur de ce chamboulement, le télétravail. Sa progression inéluctable dessine les contours de ce que sera demain notre relation spatiale et temporelle à l’activité salariée. La sociologue rémoise Djaouidah Sehili explique ici comment et pourquoi. Chez Sanef Groupe Grand Est, la responsable ressources humaines Sophie Mariot-Michaut, constate, elle, que la banalisation des visio-conférences a pesé sur « l’organisation et le management des services, l’attribution des tâches ou le suivi d’activité ». Autre marqueur, les open-spaces. Venue de EtatsUnis, cette mode à contre-courant du confinement,

Après les mois de confinement dûs au covid, le retour à la normale et au présentiel n’a pas toujours été facile dans les entreprises.

ferait-elle long feu ? C’est l’avis de deux spécialistes rémois, un architecte et un aménageur. « Pour durer, les open spaces devront s’adapter ». S’adapter, c’est enfin ce qu’implique la « responsabilité sociétale des entreprises ». Si l’objectif de la transition écologique est partagé, la RSE est parfois ressentie comme « une pression supplémentaire », note le Châlonnais Jérôme Mât, le directeur général de « RSE 26000 ».

TÉLÉTRAVAIL : TROIS JOURS SUR CINQ « Je suis plus efficace chez moi ». Cette salariée ardennaise pose la bonne question. Est-on plus ou moins productif en télétravail ? Réponse nuancée… Certaines études d’opinion vantent les mérites de la concentra-


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tion en solitaire, tandis que d’autres déplorent le défaut de relations entre collègues. Ce qui est sûr, c’est que le retour à la « normale » après les mois de confinement n’a pas toujours été facile. « Ça a parfois coincé, en effet », reconnaît la RRH de Sanef, Sophie Mariot-Michaut, également trésorière de l’association nationale des DRH. « Certaines entreprises (36 %, selon l’ANDRH) se sont contentées d‘actualiser un accord pré-existant. D’autres ont imposé le retour à l’entreprise pour tout le monde avec, parfois, des démissions ou des revendications à la clé ». Le président de la CPME de l’Aisne, Emmanuel Cohardy, préfère évoquer ces entreprises « qui se pensaient non formatées pour le télétravail et qui se sont finalement adaptées plus vite et mieux que d’autres ». « Cela dit, le travail à domicile n’est pas la préoccupation majeure

de nos entreprises. Elles nous parlent surtout de leurs difficultés à recruter ». Dans tous les cas, le télétravail paraît irréversible, quand bien même son impact sur le fonctionnement des services n’est pas anodin. « Il a modifié en profondeur la façon de communiquer dans l’entreprise. La mise en place des postes fixes à domicile, le fonctionnement des connexions, l’installation des accès à Teams, tout cela a réclamé et réclame une forte mobilisation », note Mme Mariot-Michaut.

OPEN-SPACES : LE DÉBUT DE LA FIN ? Spécialiste de l’aménagement de bureaux, le Marnais Frédéric Philippot n’en revient pas. Moins de dix ans après l’envolée des open-spaces, le PDG d’AGL Diffusion recompose dans les mêmes entreprises des espaces plus confidentiels de 4 à 6 bureaux ! « Les retours

Sophie Mariot-Michaut, responsable ressources humaines de Sanef Groupe Grand-Est

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Globalement, les partenaires sociaux ont adopté le principe du 3 + 2 (3 jours en entreprise 2 télétravail) et parfois l’inverse. « Dans leurs accords, on recommande surtout aux entreprises de se donner les moyens juridiques de revenir en arrière en cas d’imprévu. On n’est jamais à l’abri de nouveaux confinements… », ironise M. Cohardy.


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négatifs sont nombreux. On a sous-estimé les nuisances des grands open-spaces… Trop de promiscuité, trop de bruit », résume M. Philippot qui réinstalle donc à tour de bras « des cloisons acoustiques modulables et peu onéreuses ». Constat comparable de l’architecte rémois Giovanni Pace : « Entre la demande d’open-spaces classiques et des espaces refermés, c’est moitié-moitié. On fait le constat qu’il existe une hiérarchie des métiers et que dans une entreprise, chacun a sa nature, ses contraintes, ses rythmes. Tous les métiers ne peuvent pas toujours être mélangés », estime l’architecte, partisan des « bureaux-bulles », ces espaces vitrés où il est possible de s’isoler ou de se réunir en petit comité. Une « bulle », c’est ce que Patrick, salarié dans une entreprise de la périphérie rémoise, a justement recomposé en réutilisant la séparation en plexiglas qui lui servait pendant le confinement. « Bruit ou pas, je reconstitue un cocon d’intimité qui favorise ma concentration et mon efficacité ».

RSE : « UNE VRAIE VALEUR AJOUTÉE » Apparue dans les années 70, la RSE est devenue un enjeu clé. Si elle n’est pas une obligation légale, elle

Les séparateurs de bureaux font parfois leur réapparition dans les open-spaces…

implique un engagement auquel les entreprises ne sauraient se soustraire sous peine de dégrader leur image et parfois leur réputation. « C’est souvent une affaire de bon sens. Beaucoup en font déjà sans le savoir », rappelle Emmanuel Cohardy (CPME 02). Jérôme Mât, gérant de l’antenne châlonnaise de RSE 26000, une agence conseil chargée d’accompagner les entreprises, ne dit pas autre chose. « Même si elles le ressentent parfois comme une contrainte, l’objectif, c’est de formaliser avec elles les bonnes pratiques existantes. Leur niveau d’engagement en matière de développement durable est désormais regardé à la loupe par tout le monde : personnel, fournisseurs, clients, banques, investisseurs… » Et gare aux entreprises qui, sciemment ou pas, traîneraient des pieds… De la consommation de papier au bien-être des salariés, de la sobriété de la flotte automobile à la réduction des emballages, RSE 26000 propose ainsi un référentiel de 116 indicateurs et des feuilles de route pour aider les sociétés à s’évaluer. « La RSE leur ouvre des gains d’attractivité et de performance dont elles n’ont parfois pas idée ». Gilles Grandpierre


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Généraliser les caractéristiques d’une classe d’âge, rien de plus artificiel ! Admettons juste que cette génération-là, coincée entre « Y » et « Alpha », est née entre 1995 et 2009. Pour le reste, le paradoxe règne. La « Z » donc, on la voit tantôt désabusée, déconnectée de la réalité et insatisfaite, ou à l’inverse impliquée, ouverte au monde et exigeante… « Les jeunes de cette génération ont besoin de sens et n’ont pas peur d’entreprendre, mais ils ne sont pas dans une logique d’attachement sentimental à l’entreprise. Ils zappent facilement, en effet », constate Priscille Appert, présidente du centre des jeunes dirigeants Marne. « Sans doute parce qu’ils ont du mal à se projeter à un ou deux ans. lls n’ont pas de plan de carrière », estime le référent jeunesse du CJD, Christian Tronchon, pour qui « la génération numérique, quand elle est dans l’emploi supporte de moins en moins les tâches répétitives et peine à se confronter aux injonctions de la vraie vie ». Ce regard renvoie à celui du pédopsychiatre rémois, Thierry Delcourt, qui a beaucoup écrit sur la jeunesse : « Comme d’autres, la génération Z est disparate. D’un côté, des jeunes individualistes, ambitieux, très branchés sur les préoccupations du moment (environnement, droits humains…). De l’autre, une génération en échec, qui a décroché de la valeur travail et vit dans le principe de plaisir, c’est-à-dire la satisfaction immédiate, par opposition au principe de réalité. Or l’entreprise, c’est la réalité ». La domination du numérique, le poids des réseaux sociaux ne sont pas sans effet : « Passer 7 à 8 heures par jour sur les écrans empêche paradoxalement de voir le monde, alors qu’on est envahi par le monde. Cela incite à construire un monde parallèle et ça explique le phénomène Hikikomori, en Corée et au Japon, où des jeunes restent enfermés dans leur chambre avec leurs ordinateurs pour se protéger d’un monde qui les accable. On les voit mal sortir de chez eux pour aller travailler ! »

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DJAOUIDAH SEHILI

M O D E R N I T É

« TRAVAILLER CHEZ SOI, C’EST L’ALIÉNATION HEUREUSE » LA RÉMOISE DJAOUIDAH SEHILI, SOCIOLOGUE DU TRAVAIL, A PARTICIPÉ À UNE RECHERCHE SUR LE TÉLÉTRAVAIL POUR LE COMPTE DE LEROY-MERLIN SOURCE, UN RÉSEAU DE RECHERCHE SUR L’HABITAT(1). DEPUIS 2015, VOTRE ÉTUDE A PORTÉ NOTAMMENT SUR L’INFLUENCE DU TÉLÉTRAVAIL SUR LA VIE FAMILIALE. QU’EN CONCLUEZ-VOUS ? Toute la famille vit cette mutation et a dû intégrer de nouveaux modes de fonctionnement. Cela ne supprime pas pour autant les inégalités devant le travail. Certains foyers disposent d’un espace dédié, d’autres non. Et quand on en dispose, l’utilisation de cet espace donne parfois lieu à négociation entre les membres du couple. Par exemple, nous avons noté que l’espace occupé en télétravail par les femmes le mercredi, jour des enfants, a souvent été récupéré pendant les mois de confinement par les hommes.

EXISTE-T-IL UNE PIÈCE DÉDIÉE AU TÉLÉTRAVAIL ? Aucune pièce n’y échappe, y compris la cuisine, la salle de bain et même les toilettes ! Dès la chambre, le matin et le soir, le premier et le dernier geste de beaucoup, c’est de relever ses mails professionnels.

TRAVAILLE-T-ON PLUS EN TÉLÉTRAVAIL ? On ne travaille pas forcément plus, mais plus longtemps… L’amplitude horaire s’est considérablement allongée. C’est pervers d’ailleurs car on n’a justement pas l’impression de travailler puisqu’on est chez soi… Pour protéger a priori les salariés, certaines entreprises ont équipé les ordinateurs de dispositifs pour contrôler les périodes de connexion. Mais quand ces salariés débordent pour achever un travail, cela pose problème. On voit alors se mettre en place des stratégies, des échanges d’ordinateurs entre collègues…

LE TRAVAIL À DOMICILE, POURTANT, N’EST PAS UNE NOUVEAUTÉ ! Certes, mais il se généralise. Et il se développera de plus en plus, tout simplement parce que les gens ont

Mme Sehili Djaouidah Sehili : « Le domicile devient un lieu d’apprentissage professionnel ».

appris à travailler chez eux. En voyant fonctionner leurs parents, les enfants eux-mêmes apprennent comment ils travailleront plus tard. Par exemple, il ne leur paraît pas aberrant de répondre à un mail pendant le déjeuner. Le domicile devient un lieu d’apprentissage professionnel..

UN RETOUR EN ARRIÈRE EST-IL POSSIBLE ? Le télétravail est une mutation sans retour avec des transitions parfois frappantes. Dans les nouveaux open-spaces d’une grande entreprise lyonnaise, tout le mobilier rappelle celui de la maison : fauteuils profonds, tapis, immense coin cuisine avec frigos, fours, paniers de fruits et légumes… Il y a même une salle de bain ! Le réaménagement des lieux de travail préfigure la confusion entre sphères domestique et professionnelle. L’idée est de faire en sorte que les gens aient l’impression de travailler chez eux, donc sans contrainte horaire !

ECONOMIQUEMENT, L’ENTREPRISE Y GAGNE-T-ELLE ? Elle s’y retrouve toujours puisque d’un côté, elle économise sur les charges inhérentes à l’occupation de locaux et de l’autre, rendre l’environnement professionnel plus familier, c’est motiver les gens à travailler davantage. Propos recueillis par Gilles Grandpierre (1) Mme Sehili est professeure à l’université de Reims (Urca) et membre du Cerep (Centre d’Études et de Recherches sur les Emplois et les Professionnalisations).


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Le cahier des professionnels DES ENTREPRISES, COLLECTIVITÉS, BANQUES, ORGANISMES DE GESTION, PROFESSIONNELS DU CHIFFRE, AGENCES ET ASSOCIATIONS DE NOS TERRITOIRES PRÉSENTENT LEURS SERVICES, LEURS MISSIONS ET LEURS VALEURS.

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VEOLIA ACCOMPAGNE SES CLIENTS AU SERVICE DE LA TRANSFORMATION ÉCOLOGIQUE !

Alain Brighenti fêtera ses 30 ans chez Veolia au 1er janvier 2024. Après des expériences en Europe centrale et au Maroc, cet ingénieur de formation est devenu directeur du service des entreprises pour l’entité Recyclage et valorisation des déchets du groupe pour la région Grand Est, en 2019. Il revient ici sur les principales activités de Veolia, en particulier sur le territoire Marnais.

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Alain Brighenti, quelles sont les activités, chez Veolia, dédiées à l’entité « Recyclage et valorisation des déchets » ? Notre vocation est d’apporter les meilleures solutions à nos clients afin de réduire leur impact sur l’environnement. Nous sommes organisés autour de trois activités en France : les unités industrielles puisque nous gérons sept unités de valorisation énergétique dans l’Est, les services aux collectivités et les services aux entreprises. C’est cette dernière direction des “services aux entreprises” que je dirige dans la région, qui pour Veolia comprend, en plus de la région administrative Grand Est, la Franche-Comté et l’Yonne. Comment limiter la quantité de déchets que produisent vos clients ? Comment peuvent-ils les valoriser ? Notre rôle est justement d’accompagner nos clients pour cela ! L’équipe de ma direction est constituée de 70 à 80 personnes, ici, dans la Marne et agit comme une PME de proximité appartenant à un grand groupe au service du territoire. Pour toutes les matières, il existe des moyens de collecte spécifiques. Nous avons des engagements de performances en termes de quantités et de recyclage. Ce n’est pas parce que ce sont des déchets que ce ne sont pas des métiers nobles. Au contraire, nos métiers sont essentiels pour la Planète ! Très concrètement, en Cham-

pagne, nous travaillons au service des hôpitaux du territoire et nous les accompagnons pour valoriser au mieux les déchets très spécifiques de cette filière. Nous sommes également présents aux côtés de l’une des activités phares de la Marne, puisque nous travaillons pour de grandes maisons de Champagne : trier, collecter, recycler ou valoriser les déchets de la période des vendanges, à la mise en bouteille, tout cela en imposant une traçabilité sans faille: c’est essentiel !

des acteurs vers la transformation écologique, y compris en apportant des solutions de collecte décarbonées. La transformation écologique est la raison d’être de Veolia: c’est une fierté de travailler pour une entreprise comme la nôtre sur une activité juste indispensable aujourd’hui dans le contexte où la tension sur les ressources est malheureusement toujours plus sensible. Dans ce contexte, Veolia propose des solutions concrètes et innovantes au quotidien !

Comment les activités de Veolia se traduisent-elles dans la Marne ? Au-delà des activités au service des entreprises, que je viens d’évoquer, nous gérons également les deux plus importantes déchetteries du Grand Reims. Nous orientons les usagers, nous réceptionnons la matière, nous la conditionnons, puis nous l’expédions vers les bonnes filières de recyclage. Par exemple, sur le site de Beine-Nauroy, où nous exploitons également une installation de stockage des déchets non dangereux, nous valorisons le bois d’ameublement pour alimenter l’industrie ou des chaufferies biomasse. Chez certains industriels, nous travaillons directement sur site pour optimiser la collecte : c’est gagnant-gagnant pour le client et pour Veolia !

Ce sont des métiers que l’on imagine très masculins ? Justement, nous travaillons collectivement à faire évoluer cette vision, à tous les niveaux. N’oublions pas que Veolia est l’une des rares entreprises du CAC40 dirigée par une femme, Estelle Brachlianoff. D’ailleurs, depuis le 2 novembre, c’est une femme, Nathalie Mousin, qui encadre l’équipe de collaborateurs Veolia du territoire champardennais. La mixité est une force, évidemment. Et le groupe recrute de nombreux profils, hommes et femmes: des chauffeurs, des agents de tri, mais également des professions administratives ou des ingénieurs. Il y a de nombreuses opportunités. Toutes les offres d’emplois : https://jobs.veolia.com/fr

Quelles sont les valeurs prônées pour parvenir à répondre à vos missions ? Notre première richesse, ce sont les hommes et les femmes du Groupe. Aussi, évidemment, notre priorité absolue c’est que chaque collaborateur puisse intervenir en toute sécurité, dans des conditions optimales. Nous avons aussi une mission pédagogique. Veolia intervient régulièrement dans les écoles ou chez nos clients, pour sensibiliser les collaborateurs aux bons gestes de tri et accompagner l’ensemble

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LA MARQUE MARZIN P U B L I - I N F O R M A T I O N

F

ondée en 1966 puis rachetée en 2011 par Frédéric Huther et Roberto Bartolini, MarzinPro, détentrice unique et officielle de la marque Marzin s’est imposée comme la référence régionale en matière de carrelages, marbres, pierres, résines industrielles et espaces bains. Professionnels, collectivités et particuliers louent les services de cette entreprise régionale qui a acquis une expertise dans ce secteur en pleine mutation. La marque Marzin rassemble deux entités indépendantes mais complémentaires : MarzinPro et « Marzin la Boutique ».

MARZINPRO MarzinPro est installée dans un tout nouveau bâtiment à Cernay-lès-Reims, zone Croix Blandin. Avec près d’une cinquantaine de collaborateurs, l’entreprise propose un service complet à ses clients professionnels ou particuliers : étude des projets, devis, fourniture et pose de matériaux. MarzinPro sélectionne avec soin les meilleurs produits : carrelages, pierres naturelles, résines industrielles. Son bureau d’études travaille en étroite collaboration avec les donneurs d’ordre, architectes, cabinets d’ingénierie, décorateurs avant que ses équipes de pose n’opèrent. Savoir-faire, exigence professionnelle, respect des délais et éco-responsabilité sont les atouts qui permettent à MarzinPro d’œuvrer sur des chantiers d’envergure et des projets d’exception. MarzinPro s’est illustrée grâce à des projets locaux exceptionnels dans le domaine de l’hôtellerie et l’hébergement de luxe : Le Royal Champagne à Champillon, Terre de Craie à Vertus, ou à Reims avec La Grande Georgette et l’hôtel particulier Eisenhower qui accueille les clients des Champagnes Piper-Heidsieck et Charles Heidsieck. Mais également pour des maisons de champagne prestigieuses comme Krug à Ambonnay, Chanoine à Bezannes, les cuveries de Moët & Chandon, rue de Bernon à Epernay, Pol Roger pour laquelle MarzinPro a posé 2 000 m2 de carrelages et 2 500 m2 de résine industrielle.

MarzinPro est à l’écoute des professionnels et des collectivités, elle dispose d’un contrat d’entretien avec le Grand Reims pour les bâtiments de la ville (crèches, écoles...). Elle a également réalisé le carrelage de l’espace nautique de l’UCPA, du collège Juliot Curie ou encore la rénovation des cuisines en activité du CHU à Reims. MarzinPro propose également ses services aux particuliers et installe plus de 60 salles de bains par an. Grâce à cette expertise et son savoirfaire reconnu, MarzinPro se lance à la conquête de nouveaux marchés hors des frontières de notre département. En Alsace, la coopérative de vins Wolfberger et la maison Hauller ont notamment fait confiance à MarzinPro.

« MARZIN LA BOUTIQUE » Les équipes de « Marzin la Boutique », installées à Epernay-Pierry et Ormes-Tinqueux accueillent plus spécifiquement les particuliers pour leurs projets de salles de bain, terrasses, piscines, dans leurs show-rooms dédiés. Chaque projet y est étudié par une équipe de professionnels : devis de fournitures, conseils sur les matériaux et le choix des sanitaires… Enfin, c’est le point fort de « Marzin la Boutique », la modélisation et la visite virtuelle en 3D permettent une visualisation immédiate des projets. Vous pouvez venir chez « Marzin la Boutique » pour

tous vos projets accompagnés de votre artisan, décorateur ou architecte : ils en assureront la pose ou le suivi. L’équipe « Marzin la Boutique » peut également vous suggérer des artisans carreleurs pour la pose. Ou enfin vous souhaitez que MarzinPro prenne en charge la pose : « Marzin la Boutique » vous mettra en relation avec l’entreprise.

MARZINPRO (SIÈGE ET ENTREPRISE DE POSE) 40 collaborateurs 5 M€ de Chiffre d’affaires 8 rue des Terres 51420 CERNAY LES REIMS

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7 collaborateurs 2 M€ de Chiffre d’affaires EPERNAY/PIERRY : 19 allée de Maxenu - 51530 PIERRY Tél : 03.26.54.15.20. ORMES/TINQUEUX : 5 rue des Blancs fossés - 51370 ORMES Tél : 03.26.06.31.11. contacts@marzinpro.fr www.marzinpro.fr

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VOUS AVEZ UN PROJET ? NOUS AVONS PEUT-ÊTRE LE TERRAIN ! Que l’on souhaite créer son entreprise, qu’on implante une succursale ou qu’on ait le projet d’agrandir sa surface de vente, il est encore possible de dénicher la perle rare sur le Pays rethélois.

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éritable fer de lance du développement économique, le foncier est au cœur des préoccupations de la Communauté de communes du Pays rethélois. Il faut aujourd’hui concilier l’esprit d’entreprendre et donner aux porteurs de projets l’opportunité de pouvoir s’installer et prendre en compte l’artificialisation des sols et les enjeux que cela représente pour notre planète.

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Si vous deviez dresser un portrait du foncier sur le Pays rethélois, quel serait-il ? Le Pays rethélois s’est doté de plusieurs zones à aménager sur le territoire qui ne compte pas moins de 65 communes, dont 6 sont pourvues de zones à aménager occupées à plus de 50%. Un des objectifs fixés est bien de miser sur le développement du territoire en investissant dans des terrains situés à des endroits stratégiques. C’est dans cette optique que la collectivité aménage des zones d’activités économiques sur Rethel, Juniville, Château-Porcien, Asfeld, Tagnon et Brienne-sur-Aisne mais également un Parc d’Activités Communautaire sur Rethel.

Quels sont les principaux atouts du territoire ? On peut déjà évoquer une offre foncière très compétitive. Le prix des terrains varie de 15 € le m² à 35 € le m². Parmi les atouts on peut aussi avancer la dynamique de l’emploi. Plusieurs centaines d’emplois ont été créés lors de ces dernières années grâce aux implantations d’entreprises. Une trentaine de terrains vendus et une dizaine de lots en cours de démarche d’acquisition. Avec l’arrivée d’Agronutris sur le territoire, et pour cette seule entreprise, ce ne sont pas moins de 200 emplois qui vont être créés.Le Pays rethélois est un territoire connecté entièrement couvert par la fibre et possède un autre avantage indéniable pour favoriser l’implantation et le développement des activités : sa situation géographique. Au cœur de l’Europe, entre Paris, Bruxelles et le Luxembourg. Une autoroute gratuite, une gare TGV, des aéroports à moins de 2h, une proximité immédiate avec Reims et Charleville-Mézières, sont autant d’atouts. Le Pays rethélois offre une qualité de vie agréable avec tous les charmes de la campagne et les services de la ville. La Communauté de communes a investi dans la rénovation d’installations sportives permettant aux associations du territoire d’avoir accès à des équipements et de pratiquer leur discipline dans des conditions optimales. Le centre aquatique Galéa, doté de piscines et d’un espace bien-être vient ainsi de fêter ses 10 ans.

30 avenue de Bourgoin CS 90049 Sault-lès-Rethel - 08303 Rethel cedex Tél. 03 52 100 100 Application : Pays rethélois - www.paysrethelois.fr

La culture n’est pas en reste avec L’Agora, médiathèque-musée, ou l’Atmosphère, salle de spectacles, congrès et de séminaires situées sur Rethel. La priorité est également donnée à la modernisation de nos pôles scolaires et à leur implantation, à l’image de l’école primaire de Tagnon qui a ouvert ses portes à la rentrée de septembre 2023. Quelle est votre politique d’aménagement des zones ? Le territoire s’inscrit dans une réelle dynamique de développement et d’accompagnement de ses entreprises et ce malgré l’entrée en vigueur en 2022 de la loi Climat et Résilience qui implique un renouvellement des pratiques foncières. À une époque où l’artificialisation des sols devient un enjeu capital pour notre planète, la rationalisation des sols devient une priorité. Il est un constat : le foncier se raréfie. Il faudra à l’avenir concilier sobriété foncière et développement économique, s’adapter et repenser l’aménagement des zones en privilégiant l’optimisation des espaces, et la mutualisation.

Pour toute information : il vous suffit de prendre contact avec le service développement économique du Pays rethélois par téléphone au 03 52 100 100 ou par mail : à entreprises@cc-paysrethelois.fr À VOS PROJETS !


CHAUFFAGE AU BOIS, BIO-CARBURANT… CPE Bardout mise sur l’innovation

UNE ENTREPRISE DE LA MARNE SPÉCIALISÉE DANS L’ÉNERGIE DE L’HABITAT ET DES TRANSPORTS

Courant novembre, un nouveau combustible sera disponible au dépôt de Reims. Il s’agit du Biofioul F30, composé à 30 % de colza et à 70 % de fioul fossile. Alternative aux énergies 100 % fossiles, il présente l’avantage d’être renouvelable et d’émettre moins de CO2 que le fioul traditionnel. Depuis un an, CPE-Bardout commercialise également le HVO 100, un bio-carburant renouvelable basé sur la récupération d’huiles de cuisine et de graisses animales qui est complètement substituable aux produits fossiles. Ce produit est disponible en HVO 100 (gazole) et en HVO 100 off-road (gazole non routier). Il permet une réduction des émissions de CO2 jusqu’à 90 % et s’impose comme une véritable alternative écologique au diesel. « L’énergie est notre avenir, économisons la. »

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C’est en 1952 que Marceau Bardout, le grand-père de l’actuel directeur, fonda Combustibles Bardout, spécialisée alors dans la vente de charbon. En 70 ans, l’entreprise familiale fructifie et se diversifie. Elle compte aujourd’hui, parmi ses 15 000 clients, tant des particuliers que des professionnels - agriculteurs, transporteurs, collectivités publiques, PME. Plusieurs temps forts ont marqué son développement. En 2004, elle devient notamment une filiale du groupe TotalEnergies. La longévité de l’entreprise repose incontestablement sur sa capacité à s’adapter aux dernières innovations : « Depuis la création de l’entreprise, nous nous sommes adaptés. Aujourd’hui, nous distribuons du fioul, du gazole, du gazole non routier pour le monde agricole, viticole et les travaux publics, des essences pour les consommateurs directs ou pour les stations-services, des lubrifiants, de l’AdBlue et des granulés de bois », précise David Foissy, chef des ventes.

LE BIOFIOUL ET LE HVO 100, NOUVEAUX COMBUSTIBLES DISPONIBLES CHEZ CPE-BARDOUT

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ondée il y a un peu plus de 70 ans, l’entreprise marnaise CPE-Bardout n’a eu de cesse de se développer et de s’adapter aux évolutions et dernières innovations du secteur de l’énergie. Retour sur une entreprise toujours au fait des nouveautés.

L’ouverture de la Maison du Pellet est un autre temps fort pour l’entreprise. Nous sommes alors en 2014 et CPE Bardout décide d’ouvrir son champ d’activité en se lançant dans la commercialisation de poêles et chaudières à granulés : « Toute l’équipe s’est formée aux qualifications nécessaires et près d’une dizaine de personnes sont employées sur cette activité. » Dans ce showroom situé à Épernay, l’équipe conseille le client et lui présente les poêles en fonctionnement ainsi que les chaudières avec différents coloris et habillages. Rien de tel pour se projeter et opter pour l’appareil le plus adapté à son habitat. Une visite technique est également prévue à domicile afin d’étudier la faisabilité du projet. Côté matériel, CPE Bardout mise sur la qualité en référençant sept marques principales – les françaises Hoben et Lorflam, l’autrichienne Austroflamm et l’italienne Jolly Mec pour les poêles. Ökofen, Windhager et Morvan pour les chaudières. L’entreprise s’est développée dans la distribution de granulés de bois, en sac et en vrac. La livraison est possible à partir d’une palette jusqu’au camion complet. Il est également possible de venir récupérer des sacs dans les drives des agences. Pour le vrac, deux camions souffleurs assurent les livraisons à partir de 2 tonnes. Un premier silo de 200 tonnes a été mis en service à Châlons-enChampagne en 2012. En cette fin d’année, une unité de stockage vient d’être mise en service à Lavannes. Elle dispose d’un silo de 2 000 tonnes pour le vrac et d’un hangar de 800 m2 permettant le stockage de palettes. Cet outil permettra de fournir la clientèle tout au long de l’année. Du local et de la qualité donc pour cette entreprise qui met également l’accent sur le service et la proximité avec notamment le déploiement de six agences

à Epernay, Cormontreuil, Châlonsen-Champagne, Fismes, Sedan et Vouziers. CPE-Bardout a à coeur de répondre aux demandes de ses clients avec réactivité, dans un secteur et un contexte instables : « Lors de la crise des carburants, il y avait une très forte tension concernant la disponibilité des produits. Nous nous sommes employés à ce que nos clients ne soient pas en rupture de produit afin qu’ils puissent poursuivre leurs activités. »

P U B L I - I N F O R M A T I O N

LA MAISON DU PELLET, UN SHOWROOM ENTIÈREMENT DÉDIÉ AU CHAUFFAGE AU BOIS À ÉPERNAY

CPE BARDOUT

40 avenue du Maréchal Joffre 51200 EPERNAY Tél : 03 26 55 31 19 www.cpebardout.fr www.lamaisondupellet.com

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CDER

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out juste embauchée au CDER, Juliette Crouzat, ingénieure conseil pour les artisans, commerçants, entreprises de services et professions libérales, nous explique son métier. Elle oeuvre au sein de la première association de gestion et de comptabilité en France, implantée dans le quart nord-est de la France. « Ce qui m’a intéressé chez CDER, c’est l’intérêt fort pour l’humain ». Juliette Crouzat n’a pas postulé au CDER par hasard. La priorité donnée par l’association de gestion et comptabilité au développement des compétences des salariés, au management par équipes, a séduit la jeune ingénieure conseil de 43 ans. « Les managers avec qui je travaille font le même métier que moi », précise-t-elle. Après onze années dans le conseil d’entreprises et quelques expériences à des postes de crédit management, Juliette Crouzat, diplômée d’une école de commerce lyonnaise, goûte une organisation du travail qui lui convient et se révèle efficace. Cette mère de trois enfants peut conjuguer vie de famille et suivi de ses clients, dont les besoins sont variés, puisque certains travaillent seuls et d’autres comptent 25 à 30 salariés.

ANTICIPER LA TRANSMISSION Concrètement, l’ingénieur conseil est l’interlocuteur du chef d’entreprise, qu’il soit à la tête d’une petite entreprise de services, d’un commerce, qu’il soit profession libérale ou artisan. Il l’accompagne tant dans la conduite de son entreprise que dans l’anticipation de sa carrière. Il intervient sous forme de conseils dans des domaines variés, de la stratégie à la fiscalité, des finances à la gestion. « Je travaille en binôme avec des comptables, ce qui permet d’avoir un suivi individualisé pour chaque client-adhérent », explique Juliette Crouzat. Elle joue également un rôle déterminant dans la préparation de la fin de carrière des chefs d’entreprise. « Ils ont besoin d’être conseillés bien en amont pour préparer leur retraite. On les guide dans la constitution d’un patrimoine, on les accompagne dans la mise au point de la phase de transmis-

sion. Tout cela prend généralement une dizaine d’années ». Basée à Lavaux, dans la banlieue de Troyes, Juliette Crouzat intervient dans toute l’Aube, mais aussi à Chablis où une toute nouvelle agence a ouvert ses portes.

A LA RECHERCHE DE MULTIPLES COMPÉTENCES Au total, CDER compte désormais 18 agences, dans l’Aisne, les Ardennes, la Marne, l’Aube, l’Yonne et la Seineet-Marne. Créée en 1956, l’association profite d’une expérience sans pareille dans la région, mettant en avant la proximité et la connaissance du tissu économique pour s’imposer comme un partenaire des professionnels, commerçants, agriculteurs, viticulteurs et chefs d’entreprise. Ses 700 collaborateurs en font un acteur de premier plan en France, capable de conseiller tout au long de leur carrière, ses 12 000 adhérents-clients. Pour satisfaire ses adhérents, CDER doit en permanence recruter de nouvelles compétences, dans les métiers de la comptabilité, du contrôle de gestion, mais aussi des managers, des conseillers en agro-environnement, des ingénieurs. Comme Juliette Crouzat.

8000 C’est le nombre de chefs d’entreprise parmi les 12000 adhérents de CDER.

CDER

Mont Bernard Route de Suippes CS10511 51006 Châlons-en-Champagne Cedex Tél. 03 26 66 76 00


GROUPE BLONDEL

La supply chain Responsable

Grégoire Blondel : Aujourd’hui, tout un ensemble de défis se dressent devant nous ; des problématiques nouvelles, qui induisent une organisation où les acteurs économiques s’organisent afin d’avancer main dans la main vers un objectif commun, entre durabilité et responsabilité, sans omettre les implications financières qui en découlent. Illustrations parfaites de cette nécessité incontournable, nos partenaires industriels embrassent désormais une

GROUPE BLONDEL

P U B L I - I N F O R M A T I O N

Les enjeux environnementaux bousculent le marché du transport : comment concilier innovation et écologie ? Le Groupe Blondel, grâce à sa vision avant-gardiste et ses initiatives écologiques, se place comme l’acteur phare de cette transition. Entretien. Informations Entreprise : Pouvezvous nous éclairer sur la manière dont le Groupe Blondel répond aux attentes croissantes de ses clients en matière de transition énergétique et de responsabilité sociétale ?

idéologie nouvelle, qui embarquent à la fois la notion d’empreinte énergétique, d’engagement social. En ce qui concerne le Groupe Blondel, nous accompagnons cette grande mutation au-travers de l’inauguration de notre département RSE. Sur tout le territoire, nous déployons des initiatives variées, qu’il s’agisse de soutenir l’emploi, de collaborer avec des associations, ou de réaliser des convois humanitaires pour l’Ukraine.

I.E : Pourriez-vous nous présenter les différentes branches d’expertise au sein du Groupe Blondel et nous détailler leur rôle respectif sur le marché du transport ? Grégoire Blondel : Au sein du Groupe Blondel, nous nous sommes articulés autour de trois pôles d’expertise majeurs. Le premier concerne le transport de marchandises. Nous venons de renforcer notre offre sur-mesure pour les entreprises avec la gestion d’expéditions palettisées nationales et internationales. Un service rapide qui garantit la sécurité et la traçabilité depuis l’enlèvement des marchandises jusqu’à leur livraison. Notre second pôle est dédié à la logistique. Nous œuvrons pour des partenaires de secteurs variés comme la cosmétique, l’énergie, l’agro-alimentaire.... Notre expertise s’étend également au e-commerce en collaboration avec de nombreux retailers. Récemment nous avons intégré Sobotram dans le groupe, une filiale spécialisée dans la logistique des produits dangereux. Enfin, notre troisième et dernier pôle est industriel. Il est essentiellement centré sur la logistique amont pour l’aéronautique : stockage, contrôle qualité des pièces et approvisionnement des lignes de production.

Zone Industrielle Morcourt 02100 Morcourt Tél. 03 23 05 77 77 - contact@groupeblondel.com www.groupe-blondel.com

I.E : Qu’en est-il de la réduction des émissions dans le secteur du transport ? Grégoire Blondel : Face à l’urgence environnementale actuelle, le secteur du transport, particulièrement le nôtre, se trouve sous le feu des projecteurs en raison de ses émissions de gaz à effet de serre. Ainsi, au fil des années, nous avons été témoins des implications directes du réchauffement climatique sur nos activités. Dans cette perspective, nous avons lancé une initiative baptisée « Go Green », visant à contribuer activement à la transition énergétique. Pour ce faire, nous avons diversifié notre flotte avec l’ajout de 250 véhicules alimentés par des biocarburants. Nous collaborons étroitement avec des partenaires de renom tels que l’ADEME pour nous guider dans cette transition. D’ici à 2024, nous lançons dans ce sens - en collaboration avec Iveco - le développement d’un camion électrique à pile à combustible hydrogène. Il s’agit d’un prototype novateur, et notre ambition est de contribuer activement à la concrétisation de cette technologie aux côtés des constructeurs. Je suis persuadé que nous serons parmi les pionniers en France à mettre en service un tel véhicule, qui se rapproche considérablement de la norme zéro émission.

Groupe BLONDEL Votre partenaire Supply Chain

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PHILIP MOUCHEL TRAITEUR FÊTE SES 25 ANS DE PORTAGE DE REPAS À DOMICILE Fondée en 1998, l’entreprise Philip Mouchel Traiteur est dirigée depuis une dizaine d’années par la seconde génération familiale, avec Marie et Cyril Mouchel. Son cœur d’activité : le portage de repas à domicile ou sur lieu de travail pour les particuliers et les entreprises. Une offre également adaptée pour les personnes âgées, en situation de handicap, ou en perte d’autonomie.

25 ANS AU SERVICE DES AUTRES ! Un bel anniversaire, pour les 7 personnes de l’équipe, qui cuisinent et vous livrent des repas 7j/7 et 365 jours par an, que vous habitiez à Reims ou dans les communes voisines puisque la livraison est proposée jusque Muizon, Tinqueux, Cormontreuil, Saint-BriceCourcelles, Champigny ou encore Jonchery-sur-Vesle.

UN SOUTIEN ESSENTIEL POUR LES PERSONNES ÂGÉES

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Pour les personnes âgées ou en situation de handicap, la nécessité d’une alimentation équilibrée, délicieuse et adaptée aux besoins nutritionnels spécifiques est devenue cruciale. L’entreprise répond à ce besoin en proposant des repas soigneusement préparés et conçus pour garantir la santé et le bien-être de tous, avec des menus qui changent toutes les semaines. Les repas sont élaborés avec des matières premières de qualité et sont adaptés aux régimes spécifiques, par exemple de la viande coupée ou moulinée… Ce service de portage à domicile assure que ces personnes reçoivent des repas nutritifs et délicieux directement chez elles, contribuant ainsi à leur autonomie et à leur qualité de vie.

UNE SOLUTION PRATIQUE POUR LES ENTREPRISES

Philip Mouchel Traiteur ne se limite pas à servir les particuliers, la société propose également un service de livrai-

PHILIP MOUCHEL TRAITEUR 9 rue des Tilleuls 51100 Reims Tél : 03.26.36.89.68. www.traiteurmouchel.fr

son de plateaux de repas froids pour les entreprises locales. Que ce soit pour une réunion d’affaires, une conférence... Les plateaux repas de Philip Mouchel Traiteur sont une combinaison de saveurs exquises et d’une présentation impeccable. Les entreprises peuvent ainsi se concentrer sur leurs activités tout en offrant à leurs employés et clients une expérience culinaire inoubliable.

UN SERVICE PRATIQUE ET EFFICACE

Vous sélectionnez votre menu pour la semaine et Philip Mouchel Traiteur s’occupe du reste ! Les camionnettes réfrigérées aux couleurs du traiteur sillonnent Reims et ses alentours pour livrer les repas du lundi au vendredi (les repas du samedi et du dimanche sont livrés le vendredi), entre 8h30 et 12h30. Un repas complet, avec une entrée, un plat, un fromage et un dessert, - et vous avez le choix chaque semaine entre 3 propositions dans chaque catégorie coûte généralement environ 12€, mais en sollicitant les services de portage de repas à domicile, vous pouvez bénéficier

d’un crédit d’impôts et de diverses aides financières. Vous pouvez commander par téléphone pour une mise en place rapide des livraisons. Ensuite, vous n’avez plus qu’à réchauffer votre repas selon les préconisations du chef, et à vous régaler ! Philip Mouchel Traiteur incarne bien plus qu’un simple service de traiteur à Reims. C’est une entreprise familiale qui allie la passion pour une cuisine authentique et un dévouement envers la communauté que ce soit en veillant au bien-être des personnes âgées grâce à des repas adaptés ou en répondant aux besoins d’entreprises locales.

CHIFFRES CLÉS • 4500 repas par mois • 7 personnes, dont 2 en cuisine • 25 ans d’existence et de services aux particuliers et entreprises


MARNE DÉVELOPPEMENT

En trois ans d’existence, Marne Développement a prouvé son utilité pour accompagner les entreprises dans leurs choix stratégiques et leurs projets structurants. L’agence de développement économique met aujourd’hui l’accent sur la structuration de trois secteurs à la croisée des chemins : le transport et la logistique, la filière connexe au champagne et le nucléaire.

LE TRANSPORT ET LA LOGISTIQUE

Comment sortir du tout Diesel ? C’est une question qui taraude les entreprises de transport et logistique. « 95 % des poids lourds roulent encore au gazole. Et même si le transporteur est de bonne volonté, le choix reste complexe », constate Vincent Thiéry, chef de projets filières et synergies chez Marne Développement. En partenariat avec les syndicats professionnels, l’agence de développement économique a organisé, depuis début 2022, trois webinaires sur cette question qui réunit à chaque fois une centaine de participants. Mise en avant des bonnes pratiques, témoignages de professionnels ayant engagé la transition, état des lieux technique et présentation des nouvelles technologies (biocarburants, véhicules électriques, perspectives sur l’hydrogène, etc.) permettent aux acteurs de la filière de se projeter sereinement sur l’avenir. « L’audience lors de nos webinaires confirme l’intérêt d’une profession en attente et en demande d’accompagnement. Cela devient un rendez-vous régulier », affirme Johanna Gobit, directrice générale de Marne Développement.

SITE DE CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE (SIÈGE) Mess des entrepreneurs 42 rue Grande Etape 51000 Châlons-en-Champagne

LA FILIÈRE CONNEXE AU CHAMPAGNE

« C’est un des grands secteurs caractéristiques de l’économie marnaise », appuie Vincent Thiéry. Après la panique liée au Covid, la filière connexe au champagne, c’est-à-dire toutes les professions travaillant en lien avec les viticulteurs, connaît depuis « des années un peu folles ». Pour répondre aux ambitions de ce secteur, Marne Développement organise annuellement des rencontres qui réunissent une centaine d’industries et de partenaires du développement économique. Après un point d’actualité sur la dynamique de la filière, des industriels innovants témoignent de leur politique liée à la RSE ou au développement durable. Cela se traduit par un packaging plus léger, une réduction du poids de la bouteille, une évolution du matériel agricole ou un meilleur usage des engrais (pulvérisation de précision, etc.). « Les acteurs échangent entre eux, c’est également un moment business de proximité qui favorise les contacts humains », appuie Johanna Gobit. L’agence accompagne par ailleurs de manière individuelle « de vingt à trente projets par an sur cette filière », complète la directrice générale.

LE NUCLÉAIRE

Longtemps dans le flou, la filière nucléaire a fait un virage à 180° et jouit désormais de belles perspectives futures. Les annonces récentes du gouvernement et les arrêts de tranche à Chooz (Ardennes) ou Nogent-

MARNE DÉVELOPPEMENT

Site de Reims-Bezannes 53 rue Louis Néel – 1er étage 51430 Bezannes

Tél : 03.62.02.25.20. Mail : Contact@marne-dev.fr - www.marne-dev.fr

sur-Seine (Aube) ouvrent des possibilités de développement gigantesques. « C’est une grosse opportunité de marchés pour les entreprises de la Marne. EDF est très demandeur, mais il faut bien assimiler les règles imposées », confirme Vincent Thiéry, citant en exemple, parmi d’autres, les secteurs de la chaudronnerie ou de la tuyauterie. Le 9 novembre dernier, Marne Développement et Ardennes Développement, sous la présidence de Benoît Mercier, ont organisé leur premier événement partenarial, une rencontre à laquelle étaient invités une trentaine de professionnels des deux départements pour créer des synergies et intégrer les enjeux de cette filière bien spécifique. Cette rencontre devait avoir lieu sur le site de Chooz, mais en raison du renforcement des mesures de sécurité sur les sites sensibles, il a été maintenu en format webinaire « pour permettre aux entreprises inscrites d’avancer sur ce marché prometteur. Un premier rendez-vous qui sera suivi d’autres » précise la directrice générale. Parallèlement à ces rendez-vous collectifs, Marne Développement accompagne les entreprises de ces secteurs individuellement dans leurs projets, développements ou difficultés. Tous ces accompagnements sont confidentiels et gratuits car financés par les 18 acteurs publics du développement économique : la Région Grand-Est, les 14 intercommunalités, la CCI Marne, la Chambre des Métiers de la Marne, le Département de la Marne.

P U B L I - I N F O R M A T I O N

Renforcer et structurer les filières d’avenir, un des axes prioritaires de Marne Développement

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CERFRANCE CHAMPAGNE NORD EST ILE DE FRANCE Une valeur sûre au service des entreprises

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erfrance Champagne Nord Est Ile de France est une association de gestion et de comptabilité appartenant au réseau Cerfrance, premier réseau national d’Associations de Gestion et de Comptabilité regroupant 13 700 collaborateurs au service de plus de 320 000 clients de tous secteurs d’activités.

PROXIMITÉ GÉOGRAPHIQUE ET RELATIONNELLE

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Bien ancré sur les 7 départements de l’Aisne, des Ardennes, de l’Aube, de la Marne, de la Haute-Marne, de la Seine et Marne et de l’Essonne, Cerfrance CNEIDF possède une très bonne connaissance de son environnement. Avec ses bureaux présents dans 45 communes, ses 16 cabinets partenaires et ses 1000 collaborateurs, Cerfrance CNEIDF est présent sur tout le territoire et au plus près de ses 19600 adhérents-clients. Grâce à l’expérience et la proximité, Cerfrance répond avec pertinence et réactivité à toutes demandes et garantit respect et compréhension des spécificités locales, économiques et humaines.

ACCOMPAGNATEUR DE LA PETITE ENTREPRISE Tout bouge très vite, aujourd’hui, dans les domaines économiques, sociaux, fiscaux, environnementaux et réglementaires. Les petites entreprises n’ont pas toujours tous les supports ou les compétences en interne. Les chefs d’entreprise ont besoin d’être conseillés avec des références sur tous les métiers. “Nous sommes là pour leur donner des conseils et les préparer à s’adapter au nouveau contexte géopolitique et économique pour les années à venir”, rassure Benoît Hureau, président de Cerfrance CNEIDF.

qui va modifier considérablement leur gestion. Mais Cerfrance s’est préparé à cette évolution réglementaire: “Nous avons investi au niveau du réseau Cerfrance national sur les outils, les méthodes et la formation de personnel pour accompagner les entreprises vers cette évolution très lourde”. Une contrainte dont Cerfrance CNEIDF a fait une opportunité: “La digitalisation va nous obliger avec les entreprises adhérentes et clientes à avoir des outils et des process qui soient normalisés et utiles”, conclut avec optimisme et confiance Benoit Hureau.

ANTICIPER L’ARRIVÉE DE LA FACTURE ÉLECTRONIQUE “Une nouvelle réglementation a comme projet d’obliger toute entreprise à émettre et à recevoir des factures sous un format électronique, c’est-à-dire sous un format numérique standardisé, d’ici 2026” explique le président. Une réelle contrainte pour les petites entreprises

CERFRANCE CNEIDF

Centre d’affaires Reims Champigny Allée JM Amelin Bat A Champigny 51886 Reims Cedex 3


LDLC

Vente et services informatiques P U B L I - I N F O R M A T I O N

Installé depuis 2019 à Cormontreuil et Troyes, LDLC propose une offre complète en matériel informatique, high-tech, en téléphonie et même consoles de jeux. Surtout, l’équipe de Loïc Giroux s’est spécialisée dans le sur-mesure, la reprise, la réparation et la vente de matériel réconditionné.

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réé en 1996 par Laurent de la Clergerie, le groupe LDLC a connu une croissance rapide et s’est progressivement imposé au niveau national. A Cormontreuil et à Troyes, c’est une franchise qui a ouvert ses portes en 2019. A sa tête, Loïc Giroux a vite compris que, pour satisfaire la demande des clients, qu’ils soient pros ou particuliers, il fallait proposer des matériels adaptés à leurs besoins. « Parfois, ils viennent avec seulement une idée de ce qu’ils veulent. A nous de configurer l’équipement qui répondra parfaitement à leurs besoins », précise le jeune chef d’entreprise.

UNE GARANTIE PORTÉE À 3 ANS Ainsi, LDLC vend des PC, portables ou fixes, ajustés aux profils des utilisateurs. A choisir parmi un large éventail de marques. Et avec, depuis le mois de mai, un avantage non négligeable : une garantie de trois ans totalement gratuite. Sur tous les matériels présentés sur le site de LDLC Cormontreuil. Que ce soit dans le domaine informatique, dans la téléphonie, les consoles de jeux, la télévision ou le son. L’entreprise de Cormontreuil profite de l’expérience du

LDLC CORMONTREUIL 55, rue du commerce 51350 Cormontreuil Tél. 03.26.05.77.83

groupe LDLC. Devenu leader du e-commerce informatique et high-tech en France, ce groupe de 1000 salariés réalise un chiffre d’affaires de 567 millions d’euros. Il a créé en 2006 une filiale d’édition de logiciels, Anikop, devenue leader sur le marché du traitement des titres prépayés.

UN ORDINATEUR À RÉPARER ? C’EST POSSIBLE Derrière l’enseigne blanche et bleue, il n’y a pas seulement une boutique mais un véritable bouquet de services. En premier lieu le montage et la maintenance des équipements, bien sûr. Mais aussi la réparation et la reprise de produits, qu’ils viennent de l’informatique, de la hi-fi, du gaming ou de la téléphonie. Par voie de conséquence, LDLC a pu finaliser, en complément du catalogue initial, une offre de matériels de tout type, reconditionnés et aux tarifs ajustés. Conscient que la clé du succès résidait dans une relation de confiance et de proximité avec ses clients, LDLC

a développé un service d’infogérance illimité sous la bannière LN Groupe. Concrètement, au moindre problème sur leur équipement en téléphonie ou en informatique, les clients peuvent joindre par ligne directe des techniciens, lesquels interviennent le plus rapidement possible. Cette obsession pour la satisfaction client, Loïc Giroux la cultive depuis la création de la franchise LDLC à Cormontreuil et Troyes. Et la communique à ses équipes. Au total, 21 salariés expérimentés qui ont vu leurs efforts récompensés par le trophée de la meilleure satisfaction client du groupe.

LE GROUPE LDLC EN CHIFFRES 35 millions de visiteurs par an 2 500 colis traités chaque jour Plus de 1 000 collaborateurs 1 500 marques proposées

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OSEZ L’EXCELLENCE !

Des produits d’exception pour les repas de fêtes de vos salariés. LA POISSONNERIE PLACET, UNE HISTOIRE DE FAMILLE !

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Il faut remonter à 1923 pour trouver les origines familiales de la poissonnerie Placet avec Maurice qui intègre des produits de la mer au sein de son épicerie. Son fils, Marc, arrive en 1967 et déménage au Boulingrin dans les années 70, puis évolue au Marché de Gros en 1988. 20 ans plus tard, c’est au tour de JeanMarc Placet, son fils, de reprendre les rênes du commerce. Ciblant majoritairement les tables étoilées, il est devenu la référence incontournable des poissons et crustacés dans la région, allant jusqu’à fournir les meilleures tables parisiennes. En 2011, Jean-Marc Placet ouvre également un espace détail à Farman pour permettre aux particuliers d’accéder, eux aussi, à ses produits d’exception. Un lieu devenu incontournable pour les amoureux de produits iodés qui se pressent à l’approche des fêtes pour commander leur plateau de fruits de mer ou leur saumon fumé.

L’EXIGENCE DE QUALITÉ DE LA POISSONNERIE PLACET ! Si la poissonnerie Placet est réputée pour ses produits emblématiques comme les langoustines, bars, turbots et Saint-Pierre, la maison s’attache également à proposer d’autres poissons moins connus pour apporter de la diversité, loin de toute standardisation et valoriser le savoir-faire de la pêche française. L’aspect écologique est également une priorité pour la maison Placet : en proposant des poissons oubliés, cela permet aux grandes tables de proposer des produits originaux : Tacaud, Merlan, Grondin, Sar... et de préserver d’autres espèces qui pourraient être en voie de disparition avec une pêche trop intensive. Une attention toute particulière est portée à la fraîcheur des produits, à

PLACET

Rue Alberto Santos Dumont 51100 Reims 03 26 88 46 66 - https://boutique-placet.fr/

leur provenance et à leur qualité. JeanMarc Placet avoue recevoir quasiment 300 appels par jour pour répondre aux commandes des chefs et négocier avec ses fournisseurs. Pour mieux servir les tables étoilées, Jean Marc Placet a construit un bâtiment en Vendée, à Saint-Gilles-Croix-de-Vie, pour devenir mareyeur et pêcher dans un écosystème où la biomasse est la meilleure pour les poissons de ligne et pour pratiquer la méthode ikejime. C’est en achetant quotidiennement les meilleurs poissons, majoritairement sur les criées françaises, avec une exigence sans faille, que la maison peut se targuer de la réputation irréprochable qu’elle a acquise au fil des ans.

RÉCOMPENSEZ VOS SALARIÉS AVEC DES PRODUITS PLACET ! Pour les fêtes de fin d’année, la poissonnerie Placet propose également des solutions sur-mesure aux entreprises qui souhaitent gâter leurs clients ou leurs salariés. Avec des paniers garnis disponibles pour les comités d’entreprises, des prestations pour des cocktails d’équipe ou encore des prix avantageux pour les repas de fête, la maison mise encore

une fois sur l’accessibilité des produits d’exception. Saumon fumé écossais élevé sans antibiotique ni hormone de croissance, chair de tourteaux d’origine France, ventrèche de thon clair, caviar osciètre prestige ou huitre spéciales Placet, Gillardeaux et Marenne Oléron Fines, difficile de faire un choix parmi toutes les propositions alléchantes que la poissonnerie met exceptionnellement à disposition des fins gourmets et des gourmands. Vous êtes une entreprise et vous souhaitez faire profiter des produits Placet à vos salariés ? Contactez la poissonnerie pour obtenir plus de renseignements et des conseils personnalisés.


ASI AVIATION

DES CLIENTS DANS PLUS DE 60 PAYS

Depuis, l’entreprise n’a cessé de croître pour devenir le spécialiste de l’intégration de ces « systèmes de mission ». Il faut dire que les besoins sont immenses, de la surveillance des dégâts environnementaux aux opérations anti-drogue, en passant par le contrôle des flux migratoires, les missions de sécurité et de renseignement de la gendarmerie ou des armées. « Nous travaillons pour plus de 60 pays, en Afrique, au Moyen-Orient, jusqu’à la Corée du Sud et aux Etats-Unis », confirme Jean-Pierre Kohn, le PDG d’ASI-Innovation.

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quiper des avions ou des hélicoptères de systèmes dits de « mission », permettant la surveillance aérienne par les gendarmes, les militaires ou les douanes, aménager des cabines pour des compagnies aériennes, assurer la maintenance d’appareils, c’est le coeur de métier d’ASI-Group, plus connu sous le nom ASI-Aviation, installé à Prunay et Vatry. La création d’ASI-Innovation par JeanPierre Kohn et Thierry Cadiou remonte à 2010. Dans la droite ligne de leur expérience chez Reims-Aviation, ils se spécialisent dans la conception, la fabrication et la commercialisation des équipements de surveillance qui sont installés dans les avions et hélicoptères de l’armée ou des douanes. En 2014, ASI Innovation reprend les actifs de Reims Aviation Industries pour donner naissance à ASI Aviation, ce qui lui permet d’élargir son offre à la maintenance et au service après-vente des Reims-Cessna F-406, ainsi qu’à la location de quatre appareils pour la lutte anti-braconnage ou la cartographie. Une offre qui va jusqu’à l’aménagement de cabines et carrés VIP pour les compagnies aériennes privées. La palette est large, ASI-Group disposant de tous les agréments et habilitations indispensables pour accéder à ces marchés.

DES RECRUTEMENTS DE PROFILS TRÈS VARIÉS De nouveaux contrats sont venus étoffer les carnets de commandes, désormais remplis pour dix ans. Notamment l’équipement d’hélicoptères Fennec de l’armée de terre pour la récente coupe du monde de rugby et les prochains JO. Les cinquante salariés du groupe ne chôment pas. Voire… La croissance d’ASI-Group génère de continuels besoins de recrutements. « On est à la recherche de tout type de profils, des ingénieurs, des dessinateurs, des mécaniciens-électriciens, des opérateurs-monteurs, des spécialistes en relations clients, en cybersécurité, jusqu’à des Community managers »,

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Le nombre de salariés du groupe. ASI recrute à la fois en local et à l’international pour trouver les compétences dont il a besoin.

détaille Jean-Pierre Kohn. Les écoles de la région, IFTS de Charleville-Mézières, UTT de Troyes, IN&MA de Châlons, Neoma fournissent bon nombre de recrues. Mais ASI doit également recruter à l’international certaines compétences qu’on ne trouve plus en France. Pour attirer les jeunes diplômés, JeanPierre Kohn ne mise pas seulement sur le prestige des métiers de l’avionique, mais travaille également la politique RSE du groupe afin d’obtenir le niveau argent (EcoVadis), investit dans la transition énergétique et fait connaître l’entreprise au travers d’opérations de sponsoring comme la course colorée 4C de Châlons-en-Champagne.

ASI AVIATION

Aérodrome de Prunay 51360 Prunay Tél. 03 26 06 05 25

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KNORR-BREMSE NE LAISSERA PAS PASSER LE TRAIN Le contexte environnemental et économique semble être favorable au secteur ferroviaire, une opportunité pour la filiale de Knorr-Bremse, basée à Tinqueux et qui emploie 150 salariés. Rencontre avec le PDG Éric Tassilly, qui voit de nombreuses opportunités dans ce secteur en pleine évolution.

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lle fait partie d’un groupe en pleine croissance pesant 7 milliards d’euros de chiffre d’affaires au niveau international : la filiale française de Knorr-Bremse, créée en 1972 et installée à Tinqueux depuis 2016, appartient à un groupe leader de l’équipement ferroviaire embarqué dans le monde. Cette entreprise, dont le métier historique est la conception de systèmes de freinage à air comprimé et hydrauliques, a progressivement élargi son activité à tous les équipements embarqués : la climatisation, les portes d’accès, les systèmes sanitaires, en écho aux développements de sa maison-mère. Elle assure pour la France et l’Afrique francophone la prospection commerciale, la préparation des offres, la gestion des projets et enfin le service après-vente et la maintenance de toutes ces pièces. « Les priorités qui nous animent au quotidien sont la sécurité, le confort des passagers et la satisfaction des clients », milite Éric Tassilly. Et le président-directeur général de la filiale ferroviaire en est persuadé : l’avenir du train est devant nous. L’environnement du secteur ferroviaire évolue à vitesse grand V. Et même si en France, la part modale du train reste faible (environ 10 % du marché du transport de marchandises et de voyageurs), les annonces gouvernementales laissent présager de beaux lendemains. « L’évolution est très rapide. Le sujet environnemental est de plus en plus prégnant et la pression ne fait que s’accentuer. C’est un facteur porteur pour le train et aussi pour le mass transit dans les villes (métro, tramway, etc.). En effet, la tendance mondiale d’une urbani-

sation croissante implique aussi plus de transports publics urbains. « Rapporté au voyageur ou à la tonne transportée, même un train qui roule au Diesel reste beaucoup plus efficace qu’un camion et un bus », rappelle Éric Tassilly.

NOUVELLES PERSPECTIVES En France, deux évolutions majeures offrent de nouvelles perspectives et obligent l’entreprise à s’adapter rapidement. Le rachat de Bombardier par Alstom d’une part, puis l’ouverture à la concurrence du transport ferroviaire de voyageurs, régional comme grandes lignes, « un changement complet de paysage » et « un challenge » pour Knorr-Bremse. « Nous sentons qu’après la Région Provence Alpes Côte d’Azur, la seule ayant déjà franchi le pas pour confier une partie de ses TER à un nouvel opérateur, la Région Grand Est affiche ses intentions d’aller encore plus loin en devenant aussi responsable d’infrastructures ferroviaires qui échapperaient donc la SNCF Réseau. C’est révolutionnaire ! » admet le P-DG de la filiale de Knorr-Bremse. La volonté est aussi de rendre le secteur de plus en plus compétitif du point de vue environnemental et de réduire la consommation énergétique des équipements, « une préoccupation qui se développe dans toute la supply chain », constate Éric Tassilly. Par exemple, les climatisations, deuxième poste de consommation dans un train, sont de moins en moins gourmandes alors même que leurs performances doivent augmenter pour faire face à l’élévation des températures. Un important travail

est réalisé également sur les masses (« chaque kilo gagné est synonyme d’économie d’énergie ») mais aussi sur des modes de production plus économes. Ainsi, l’usine de Tinqueux produira bientôt 15 % de sa consommation électrique grâce à des ombrières photovoltaïques. Des éléments qui font partie de la feuille de route vers la décarbonation de l’entreprise, un sujet incontournable aux yeux des investisseurs depuis que le groupe Knorr-Bremse est coté en bourse.

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La branche ferroviaire de Knorr-Bremse emploie 150 salariés sur le site de Tinqueux, une ancienne friche industrielle entièrement réhabilitée. Elle génère un chiffre d’affaires de 65 millions d’euros et fournit aux constructeurs ferroviaires de trains des systèmes de freinage, de portes et de climatisation puis ensuite aux opérateurs des prestations de pièces de rechange, de formation, de modernisation, de révision et de maintenance.

KNORR-BREMSE

9 route Champigny Rue du Mont Saint-Pierre ZAC 51430 Tinqueux 03 26 89 95 00 www.knorr-bremse.fr


CHAMP’PACK

ans l’industrie du vin en France, l’emballage joue un rôle crucial non seulement dans la protection des bouteilles, mais aussi dans la valorisation de l’image du vin. Depuis 1996 dans les métiers de l’emballage, du calage et de la cartonnerie, Stéphane Namin en créant Champ’Pack en 2016 à Champfleury à quelques kms de Reims, s’est progressivement imposé comme un acteur clé du secteur. Depuis 2022, Champ’Pack distribue notamment en exclusivité des solutions d’emballage pour les bouteilles et les cadeaux de valeurs en manchons alvéolaires résistants et réutilisables. Ces manchons alvéolaires sont fabriqués à partir de matériaux durables, à plus de 85 % de papier recyclé, sans plastique, offrant une alternative respectueuse de l’environnement aux emballages traditionnels. Ils sont d’ailleurs compostables et recyclables directement par les utilisateurs. Contrairement aux emballages jetables, les manchons alvéolaires distribués par Champ’Pack sont conçus pour être réutilisables, ce qui réduit considérablement la production de déchets de la filière viticole.

CHAMP’PACK

Un autre avantage majeur de ces manchons alvéolaires est leur résistance exceptionnelle. Au design élégant et épuré, leur structure en nid d’abeille extensible et adaptable à différentes tailles et formes offre une protection optimale aux bouteilles de Champagne, minimisant les risques de casse pendant le transport. L’assurance que les bouteilles arrivent en parfait état chez leurs clients.

L’EMBALLAGE HAUT DE GAMME PERSONNALISABLE

La durabilité et la résistance ne sont pas les seuls atouts de ce manchon appelé « Slender » par Flexi-Hex , certifié Ista 3 (la norme des transporteurs). La possibilité de personnaliser les manchons alvéolaires aux couleurs de chaque vigneron et maison renforce la visibilité de leur marque auprès des clients. L’approche de Champ’Pack en matière de service client est un autre point fort de l’entreprise. La société est en mesure de livrer sous 48 h en Champagne et partout en France. Cette relation de confiance et de partenariat a permis à Champ’Pack de fidéliser sa clientèle et d’atteindre un nombre impressionnant de 380 vignerons, maisons ou distilleries,

3 allée des Noisetiers 51500 Champfleury Tél. 06 08 40 37 22 - stephane.namin@champ-pack.fr

clients en France. D’autres applications de cet ingénieux système sont possibles. Les sociétés de Commerce, l’industrie, les cosmétiques, ou encore dédié à l’art de la table ainsi que les galeries d’Art trouveront en cette solution la réponse à leur problématique d’envoi. Caler, Protéger et expédier ! Champ’Pack s’est rapidement imposée comme un acteur important du secteur de l’emballage dans le milieu viticole en France. Son engagement en faveur de la durabilité, de la qualité et de l’innovation en fait un partenaire précieux pour les vignerons et maisons de Champagne soucieux de préserver la qualité de leur vin tout en réduisant leur impact environnemental.

380

380 Clients en France Des Emballages sans plastique, Recyclables, Compacts, Solides et Personnalisables

C Champ’PACK

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Le partenaire pour tous vos emballages

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RÉSEAU H10

Cinq cabinets spécialisés en expertise comptable, social, fiscal, juridique partageant 3 valeurs : proximité, sécurité et indépendance

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’adage voulant qu’on soit plus fort à plusieurs que tout seul, cinq cabinets d’experts-comptables des Ardennes, de la Marne et de l’Aisne ont créé le réseau H10. Mutualiser des moyens tout en conservant autonomie, indépendance et proximité, leur permet de mieux répondre aux besoins des clients. Comme beaucoup de professions, voire plus que d’autres, les experts-comptables doivent évoluer rapidement et donc se former en permanence aux nouvelles technologies. Au premier rang desquelles la digitalisation, la cybersécurité et la facturation électronique. Ce qui suppose de lourds investissements en équipements informatiques et en logiciels, ainsi que de lourdes dépenses de formation. Aujourd’hui, pour être performants, les professionnels de la comptabilité, du juridique, les experts en social ou en fiscalité ne peuvent plus se permettre d’être à la traîne s’ils veulent satisfaire leurs clients.

CINQ CABINETS EN RÉSEAU De ce constat est né le réseau H10 en 2023. Il regroupe les cabinets Fizalys

H10

6 Boulevard des Écossais 08200 Sedan reseauh10.fr contact@reseauh10.fr

(Charleville-Mézières et Revin), HMC et Ficom de Charleville-Mézières, le cabinet CWA (Colas Wilemme et associés), présent à Charleville Mézières, Sedan et Carignan, et le cabinet Actualys qui vient d’ouvrir un bureau à Chalons en Champagne. Ce dernier a récemment vu le jour par l’envie mutuelle du cabinet Cunin et Associés (Château-Thierry) et du cabinet Arexcom (Epernay) d’étendre la présence du réseau dans la Marne. Au total, ce sont 11 experts-comptables et commissaires aux comptes qui composent le réseau H10 et une centaine de collaborateurs. Ce fonctionnement en réseau permet de générer des moyens plus grands en matière de formation, de conseil et de mieux anticiper l’évolution des métiers. La force du réseau c’est aussi, par exemple, de disposer d’un avocat fiscaliste intervenant pour tous les membres de H10, alors que chaque cabinet ne pourrait pas forcément s’offrir à lui tout seul ses services. « Regrouper certains achats du réseau nous offre l’opportunité de mutualiser des outils informatiques pour accompagner nos clients dans la gestion quotidienne de leur entreprise tout en garantissant à chaque cabinet la confi-

dentialité des données de ses clients. » précise Jean-Baptiste Lecrique de CWA.

DES SERVICES NOVATEURS La constitution de ce réseau de cabinets est la meilleure réponse aux défis que doit relever la profession, que ce soient les défis techniques comme la facturation électronique, ou les défis serviciels comme le conseil et l’audit. « C’est l’envie de conjuguer l’agilité de nos cabinets indépendants et la force du réseau », résume Lyne Pouydesseau du cabinet Fizalys pour décrire l’esprit du réseau H10. Mais au-delà des avantages professionnels que le réseau offre, c’est surtout le partage de valeurs communes qui anime les 5 cabinets. Comme le dernier événement en date rassemblant les équipes autour d’une association aidant les jeunes sportifs ardennais à atteindre leur rêve de Jeux Olympiques. Une façon pour H10 d’être un acteur de la communauté. « Avec la mise en commun de moyens nous pouvons proposer des services plus novateurs mais aussi participer à notre niveau à l’accompagnement de causes qui nous tiennent à cœur » Guillaume Henriet, HMC.


KADIMAGE :

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epuis sa création en 2011, la société Kadimage, basée à Reims, a su se démarquer dans le secteur de la personnalisation de vêtements et d’objets publicitaires. Avec un effectif de 10 salariés et un chiffre d’affaires annuel de 1,7 millions d’euros, Kadimage est devenue une référence dans son domaine, offrant des solutions sur mesure à une clientèle exigeante, pour laquelle l’objet « média » est un véritable véhicule d’image.

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Kadimage : 12 ans d’excellence et d’expertise dans la personnalisation de vêtements et d’objets publicitaires

UNE PRIORITÉ : CONSEILLER DES OBJETS PUBLICITAIRES DURABLES ! « C’est une véritable caverne d’Alibaba » disent les clients en rentrant dans le showroom de l’entreprise. Que ce soit pour récompenser un collaborateur, l’équiper sereinement par rapport à son métier, ou bien sûr communiquer et fidéliser des clients, il est nécessaire pour Kadimage de présenter de nombreux articles pour permettre aux clients de voir, toucher, essayer et choisir. « Et le premier acte « green » dans l’achat d’un objet publicitaire est de savoir si celui-ci va durer. Nous sommes justement là pour les conseiller et guider dans leur choix » explique Frédéric Vaillant, passionné de design et de marketing, directeur et fondateur de Kadimage. « Nos 12 ans d’expérience sont le fruit d’une vision claire : offrir à nos clients des produits personnalisés de haute qualité pour promouvoir leurs marques et événements ». Kadimage réalise près de 40 % de son chiffre d’affaires

CHIFFRES CLÉS • 12 ans d’existence • 500 clients servis par an • 50 % en région, 50 % en France et pays limitrophes

dans la personnalisation de vêtements et le textile. La doudoune sans manches, véritable icône, supplante le stylo en terme de valeur, mais demeure toujours supérieur en terme de volume.

PROFESSIONNALISME, TECHNOLOGIE ET ESPRIT D’EQUIPE ! Le succès de Kadimage repose en grande partie sur son équipe de 10 salariés. Ces professionnels, alliant créativité et expertise technique, travaillent en étroite collaboration pour satisfaire les besoins divers de la clientèle. Solidarité, entraide, épanouissement sont de véritables valeurs qui se traduisent par un service véritablement qualitatif créant une étroite relation avec les clients, depuis la prise de commande jusqu’au respect des délais de livraison. Une implication qui permet aussi à l’entreprise de pouvoir répondre sur des temps très courts à des petites séries. Kadimage s’est également équipée de technologies de pointe pour garantir une haute qualité dans ses produits. Depuis 3 ans, l’entreprise investit notam-

ment dans des machines de broderies, assurant une combinaison d’expertise humaine et d’outils dernier cri lui permettant de répondre localement et rapidement aux demandes les plus exigeantes de sa clientèle. Bien que le catalogue des produits soit disponible sur le web, la force et la valeur ajoutée de Kadimage résident dans le conseil. « Nous sommes humains avant tout, et là pour conseiller sur le choix des produits et des marquages » explique Frédéric Vaillant.

KADIMAGE

7 Rue Roland Coffignot 51100 Reims Tél : 03.26.36.36.26. www.kadimage.fr

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CLASS AFFAIR

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L’élégance sur mesure

légance, exigence et efficacité sont les maîtres mots de Class’Affair pour un accueil événementiel réussi. Depuis plus de 16 ans, cette agence d’hôtesses et d’hôtes, implantée à Reims propose des prestations sur mesure destinées à accompagner les entreprises dans l’organisation de tous leurs évènements.

DES PRESTATIONS VARIÉES

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Les équipes sont présentes pour accueillir, orienter, renseigner les invités lors de salons, congrès, inaugurations ou rencontres sportives. Elles interviennent également sur des missions plus précises, - sommelier, régisseur ou guide notamment - ou prennent en charge des animations de streetmarketing. En première ligne durant les manifestations, « nous avons à cœur de représenternosclientsparuneprestationsurmesure qui réponde en tous points à leur demande », souligne Véronique de Misouard, fondatrice de l’entreprise. Pour des besoins pérennes, Class’ Affair propose aussi l’externalisation des postes d’accueil. Une solution simple et efficace qui permet de confier cette mission à des experts de l’accueil d’entreprise.

SERVICE HAUT DE GAMME

Une réception réussie nécessite des mets et boissons de qualité, une ambiance agréable et bien entendu un service professionnel, sans fausse note. Assurer une mission lors d’un cocktail, d’un buffet ou d’un repas assis ne s’improvise pas. Formés aux exigences de ces prestations, les hôtesses-hôtes de service de Class’Affair sont des alliés fiables. Depuis près d’un an, le service à l’assiette en maison de champagne, hôtels

CLASS AFFAIR

36, rue Ponsardin 51100 Reims 03 26 87 78 98 - www.class-affair.com

particuliers ou pour des chefs à domicile se développe. Une activité exigeante et exaltante dont se réjouit Véronique de Misouard.

EXIGENCE ET BIENVEILLANCE

Ce qui fait la renommée de Class’ Affair repose sur la rigueur demandée aux hôtes et hôtesses, tant sur la tenue (un dressing se tient à la disposition des clients, pour chaque évènement) que lors du recrutement. Véronique de Misouard tient cependant à cultiver une proximité avec ses équipes: « Nous connaissons bien notre personnel. Nous les suivons et les accompagnons sur le terrain. Il y a un réel suivi en continu, samedi et dimanche compris ! » Une volonté de la part de la direction de travailler dans une dynamique agréable

et d’instaurer de bonnes conditions de travail. Et cela fonctionne. Les hôtes et hôtesses de Class’Affair s’investissent. Il y règne un vrai esprit d’équipe, un esprit Class’ Affair ! « Ce qui me tient à cœur c’est de continuer d’accompagner les entreprises en leur proposant des prestations haut-degamme. Nous avons la volonté de poursuivre sur cette voie. Avec toujours plus d’audace dans nos propositions, tout en conservant le haut niveau d’exigence et d’élégance qui fait notre renommée » explique Véronique de MISOUARD.


PEUGEOT HESS AUTOMOBILE Au service de tous les professionnels

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En 2024, la marque Peugeot proposera une version électrique pour tous ses modèles. Une révolution à laquelle se préparent Hess automobile, premier réseau de distribution du Grand Est, et ses 5 concessions Peugeot. Avec une concentration particulière sur les véhicules de société.

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Il suffit de demander aux professionnels : trouver un véhicule utilitaire, ces derniers mois, relevait du casse-tête. Des délais d’attente interminables, un marché de l’occasion qui s’enflamme, il y avait de quoi s’arracher les cheveux. À l’aube de la nouvelle année, la marque Peugeot a aujourd’hui largement de quoi répondre à leurs attentes. « Rien que de ma fenêtre, je vois une vingtaine d’utilitaires prêts à partir », se réjouit Thomas Metin, directeur de la plaque Peugeot pour le groupe Hess Automobile, premier réseau de distribution dans le Grand Est. Véhicules à usage spécifique (benne, grands volumes, isotherme, etc.), fourgons (dans l’ordre, Partner, Expert et Boxer), cabines approfondies voire véhicules montés sur-mesure, « il y a du stock en ce moment, environ 70 utilitaires », assure le directeur. La marque Peugeot dispose d’une équipe dédiée aux professionnels qui les conseille dans la recherche de leur véhicule. La transition vers des énergies plus propres répond à une demande croissante, même si le thermique répond encore à des besoins spécifiques. « Nous proposons les véhicules et les motorisations les mieux adaptés à l’activité professionnelle de l’entreprise : des modèles 100 % électrique et hybrides

rechargeables ou thermiques (essence, Diesel). »

UN CALCUL SURLE LONG TERME Pour franchir le pas du 100 % électrique, le calcul se fait sur le long terme : le coût de maintenance pour les véhicules 100 % électrique est, selon la marque Peugeot, 30 % moins élevé. « Il n’y a pas d’embrayage, pas d’échappement, pas de courroie de distribution », résume Thomas Metin. Les zones à faible émissions mobilité (ZFE-m), comme c’est le cas à Reims et Strasbourg, est une nouvelle donnée à prendre en compte pour circuler librement dans les métropoles. L’exonération de la TVS (taxe sur les véhicules de sociétés) et la TVA récupérable à 100 % sur l’électricité sont d’autres avantages en termes financiers. 2024 sera une nouvelle marche en avant vers la transition énergétique pour le groupe Hess automobile et la plaque Peugeot, qui proposent des services adaptés (localisation des bornes de recharges avec Charge my Car, solution de location pour garantir la mobilités des clients en électrique, etc.) pour faciliter le passage à cette nouvelle technologie.

Hess Automobile recrute « Nous sommes toujours à la recherche de conseillers commerciaux, de techniciens et de mécaniciens », soulève Thomas Metin, directeur de la plaque Peugeot pour Hess automobile. Le groupe, assure le directeur, donne sa chance à chacun.

PEUGEOT REIMS - Cité de l’Automobile, ZAC Croix Blandin - 2-4 rue Léna Bernstein - Reims - 03 26 77 31 31 - peugeot-reims.fr PEUGEOT CHARLEVILLE - 23 route de Warnecourt - Prix-lès-Mézières - 03 24 37 37 45 - peugeot-charleville.fr PEUGEOT SEDAN - 6 avenue du Général-de-Gaulle - Sedan - 03 24 27 13 25 - peugeot-sedan.fr PEUGEOT RETHEL - Chemin de la Comtesse - Rethel - 03 24 38 51 88 - peugeot-rethel.fr PEUGEOT HIRSON - 1 Parc de l’Épinette - Hirson - 03 23 58 20 22 - peugeot-hirson.fr

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HYUNDAI REIMS - HESS AUTOMOBILE

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vec la marque Hyundai, le groupe Hess Automobile propose aux entreprises des solutions nouvelles et nombreuses pour leurs flottes. Installée à Reims-La Croix Blandin, la concession Hyundai ne cesse de s’imposer sur le marché des professionnels comme des particuliers grâce à des modèles toujours à la pointe de l’innovation. Depuis 13 ans qu’elle a ouvert ses portes à la Cité de l’Automobile, à Reims, la concession Hyundai du groupe Hess Automobile a présenté à ses clients des modèles toujours plus séduisants qui lui ont permis de développer ses parts de marché. La nouveauté vient cette fois du Centre Entreprises. Comme son nom l’indique, il propose des solutions de mobilité à tous les clients entreprises, professions libérales, artisans. Bref, le Centre Entreprises c’est la branche B2B de Hyundai à Reims et dans la région.

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TOUTES LES SOLUTIONS DE FINANCEMENT POSSIBLES Karim Sakhi, le commercial dédié à ce marché, est en mesure de présenter toutes les options de financement possibles. De la location, moyenne ou longue durée, du crédit bail, de la LOA, au crédit classique. Ce qui lui fait dire qu’il peut « confectionner du financement sur mesure correspondant aux besoins de chacun ». L’objectif étant bien évidemment la satisfaction des clients, les services ne se limitent pas aux financements, mais s’étendent à l’offre de véhicules de remplacement lorsque le besoin l’exige, à la plus grande réactivité possible.

UNE GARANTIE 5 ANS KILOMÉTRAGE ILLIMITÉ Côté modèles, la gamme Hyundai est large avec tout type de motorisation : essence, diesel, micro-hybrid 48v, full-Hybrid, Plug-In Hybride rechargeable et 100% Electrique. Hyundai est le seul constructeur à offrir une garantie cinq ans kilométrage illimité, ce qui

La Ioniq 6 ne demande que 18 minutes pour recharger sa batterie de 10 à 80%. Son autonomie atteint 600 kilomètres. confirme, si besoin était, la confiance qu’il a dans la fiabilité de ses véhicules. Deux modèles trustent le gros des ventes: le Tucson et le Kona. Deux SUV dont les dernières versions intègrent toutes les nouveautés en matière d’équipements de sécurité active, de confort et de performances efficientes. Le Santa-Fe, plus grand et proposant 7 places, séduit particulièrement les professionnels soucieux de disposer de volumes de chargement importants. Comme tous les modèles de la gamme, ils peuvent être transformés en 2 places à l’aide d’un kit utilitaire permettant de récupérer la TVA. Les modèles i10 et i20 complètent l’offre dans la catégorie « citadines ». A l’autre bout du catalogue, ce sont les Ioniq 5 et 6 qui séduiront les professionnels. Des véhicules électriques dans lesquels Hyundai a concentré tout son savoir-faire en matière de motorisation. Avec sa silhouette de streamliner reconnaissable entre toutes, la Ioniq 6 affiche ainsi une autonomie de plus de 600 kilomètres et 18 minutes suffisent pour recharger sa batterie de 10 à 80 %. Comme un fil rouge depuis des années, Hyundai offre toujours un excellent rapport prix/prestations, permettant à ses

clients professionnels de bénéficier de la meilleure qualité et du savoir faire du 3e constructeur mondial. Ioniq 6 peut également se targuer d’avoir décroché trois prix aux world car awards 2023.

HYUNDAI

13, rue Léna Bernstein Cité de l’automobile - Croix Blandin 51100 Reims 03 26 87 79 26 - 06 20 68 04 80


CRÉDIT AGRICOLE DU NORD EST Philippe Cottereau

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omment avez-vous accompagné l’économie du territoire en 2023 ? Dans un environnement chahuté par un contexte inflationniste, une hausse des taux rapide et des tensions géopolitiques, notre territoire a su démontrer sa résilience en restant dynamique notamment pour les marchés agricoles et viticoles qui ont bénéficié d’un environnement porteur. Les projets de transition énergétique, aussi bien du côté des professionnels que des particuliers, constituent désormais un enjeu majeur. Notre volonté demeure la même : soutenir l’économie et accompagner les acteurs économiques du territoire dans leurs transitions. Par exemple, nous avons mis en place des financements indexés à des critères ESG pour encourager des entreprises agroalimentaires ou industrielles dans leur trajectoire de décarbonation, et ainsi tendre vers des modèles durables. Si les objectifs sont atteints, le financement

Philippe Cottereau, Directeur du Crédit du Crédit Agricole du Nord Est

« Guidés par notre responsabilité sociétale et environnementale, nous agissons pour le développement de notre territoire en finançant 1 euro investi sur 2 et en accompagnant les transitions de nos clients. »

est bonifié. Une démarche mutuellement valorisante. Au-delà des financements, nous mettons à disposition de nos clients des outils de diagnostic comme le « Hub Transition Énergétique », plateforme qui permet d’aider les entreprises dans l’identification de leurs besoins et la mise en œuvre de leurs projets verts, avec un suivi personnalisé à toutes les étapes. Une démarche de conseil proactive également pour nos clients particuliers avec « J’écorénove mon logement », un site accessible gratuitement pour évaluer la performance énergétique de leur habitat, obtenir des recommandations sur les travaux, des aides et des estimations de financement. Un parcours qui associe digital et humain, toujours avec la satisfaction de nos clients comme priorité. Pour nos clients primo-accédants, souvent des jeunes qui voient leur projet d’accession à la propriété complexifié par la hausse des taux, nous continuons à nous mobiliser. Le Crédit Agricole a été la première banque à doubler le montant du Prêt à Taux Zéro (PTZ) jusqu’à 20 000 euros à 0 % (voir conditions en agence) avec cette volonté d’améliorer leur pouvoir d’achat. Enfin, s’agissant des mobilités douces nous faisons également le choix d’encourager nos clients en leur proposant des conditions de financement privilégiées pour saluer leur volonté de moins consommer. Seul banquier-assureur disposant de son siège social et de toutes ses structures décisionnelles au cœur de son territoire, le Crédit Agricole du Nord Est continuera, en 2024, d’accompagner les projets de vie et les transitions de ses clients, avec toujours la volonté d’une relation de confiance associant le meilleur de l’humain, augmenté du digital.

P U B L I - I N F O R M A T I O N

Premier banquier-assureur du territoire, avec son réseau de 169 agences et centre d’affaires dans l’Aisne, les Ardennes et la Marne, le Crédit Agricole du Nord Est est la banque d’1 professionnel sur 3, 1 particulier sur 2, de 2 entreprises sur 3, 7 collectivités locales sur 10 et de 9 agriculteurs sur 10. Au service de tous, des plus modestes comme des plus fortunés, des particuliers aux grandes entreprises, il agit au quotidien dans l’intérêt de ses clients et de la société.

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MAISON PERCEVAL ET CLIN D’ŒIL OPTICIENS

Obtiennent le label B corp et rejoignent un mouvement mondial en faveur d’une économie plus inclusive, équitable et régénératrice. Maison Perceval et Clin d’oeil Opticiens ont obtenu la certification B Corp, l’une des labellisations les plus complètes et les plus exigeantes au monde. Une récompense qui valide les actions mises en place depuis soixante ans au sein des entreprises nées en Champagne-Ardenne.

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’est une étape importante dans la vie de Maison Perceval et Clin d’œil Opticiens. Entreprises indépendantes familiales, spécialisées dans l’optique de qualité depuis l’ouverture de leur premier magasin à Charleville-Mézières, en 1961, viennent d’obtenir la certification B Corp. L’un des labels les plus exigeants au monde sur les plans sociétal et environnemental. « Il n’existe pas de certification plus complète, 200 critères sont pris en compte », acquiesce Anne PercevalViolier, présidente de Maison Perceval et Clin d’œil Opticiens, qui compte 95 salariés et quinze points de vente dans l’Est de la France. La certification B Corp, très

implantée aux États-Unis et qui intéresse de plus en plus d’entreprises sur le Vieux Continent, valide les actions mises en place par la société d’optique. Elles s’articulent autour de plusieurs piliers fondamentaux : l’environnement, la gouvernance et le respect des collaborateurs, des clients et de la collectivité. « Nous avons toujours géré notre entreprise en bon père de famille. Par exemple, concernant l’égalité et la rémunération égale entre les hommes et les femmes, notre père était un avant-gardiste : cela a toujours été le cas chez nous », souligne la présidente.

« UNE PART À FAIRE » L’arrivée du Covid a précipité l’entreprise sur le chemin menant vers cette certification, et en interne, les changements ont été très vite concrets. « Les collaborateurs s’intéressaient déjà à ces sujets, qui donnent du sens à leur quotidien. Nous avons tous une part à faire, et même si nous restons à notre échelle, nous pouvons quand même bouger les lignes » est persuadée Anne Perceval-Violier. Les résultats ont tout de suite suivi. Entre 2019 et 2022, Maison Perceval et Clin

d’oeil Opticiens ont réduit leurs déchets directs de 54 % c’est-à-dire le verre, le papier, le carton, le plastique et les boues d’atelier (les particules de verre taillées dans les ateliers). Les entreprises ont imaginé un circuit fermé pour réduire drastiquement leur consommation d’eau. « En ce qui concerne le taillage des verres, nous utilisions trois mille litres d’eau par mois auparavant contre vingt litres aujourd’hui grâce à nos meuleuses à circuit fermé » complète Charly Champclos, opticien chez Maison Perceval qui mise également sur « la réparabilité » des lunettes. Le capital a su rester familial, l’entreprise est toujours indépendante et s’attache à participer à des actions qui valorisent le tissu local, notamment avec l’association Des Enfants et Des Arbres. « Plusieurs collaborateurs ont planté des arbres et des haies avec des enfants dans les régions où sont implantés les magasins, chez des agriculteurs, éleveurs ou encore vignerons », affiche fièrement Xavier Leclere, opticien chez Clin d’oeil. Autant d’arguments qui ont permis à Maison Perceval et Clin d’oeil Opticiens d’obtenir cette certification qui fait désormais la fierté de l’entreprise.

©Anne Lemaitre

MAISON PERCEVAL

9 rue du Daga - 08000 Charleville-Mézières 60 rue de Vesle - 51100 Reims

CLIN D’ŒIL OPTICIENS

47 cours Christian Lange - 51430 Bezannes 13 rue de la Garenne - 51370 Champigny 13 avenue Jean Jaurès - 08000 Charleville-Mézières


MAZARS

Une entreprise où il fait bon travailler et être conseillé

UNE OFFRE DE SERVICES DIVERSIFIÉE Fort de son appartenance au groupe Mazars présent dans 95 pays sur les 5 continents, le Cabinet Mazars Champagne-Ardenne compte aujourd’hui plus de 190 collaborateurs répartis sur deux sites : Bezannes et Nancy. Mazars Champagne-Ardenne propose des services variés allant des missions traditionnelles d’expertise comptable et de commissariat aux comptes jusqu’aux prestations spécialisées en droit fiscal, droit des affaires, droit social, ou encore des conseils pour la gestion de patrimoine.

Nathalie Fénart, Directrice Générale de Mazars Champagne-Ardenne. “Nous voulons nous occuper de nos clients en leur donnant les meilleurs conseils tout en les accueillant de la meilleure manière possible. Nous mettons également en place des équipements et une organisation au plus proche des attentes de nos salariés.” Nos équipes bénéficient entre autres de deux salles de sport équipées, de douches, d’une vaste cuisine aménagée, d‘un espace détente de 130 m2 et d’une terrasse extérieure. Des espaces où les salariés se rencontrent, partagent un moment de convivialité autour d’une partie de babyfoot ou de tennis de table,

89

EXPERTISE LOCALE Pleinement ancré sur son territoire, Mazars Champagne-Ardenne est doté d’un pôle dédié à la filière Champagne comprenant 3 associés experts du monde viticole et des coopératives accompagnés de plus de 30 collaborateurs dédiés à cette activité : une réelle valeur ajoutée pour accompagner au plus près les acteurs du Champagne.

LE BIEN-ÊTRE DE TOUS AU CŒUR DE L’ENTREPRISE “Nous sommes soucieux du bien-être de nos clients et de nos salariés” explique

MAZARS REIMS

51430 Bezannes 37 rue René Cassin Tél. 03 26 79 75 00 - reims@mazars.fr

ou bien encore échangent dans les espaces salons mis à disposition à tous les étages. “Nous souhaitions créer de véritables espaces de convivialité. Les équipes aux métiers si différents se sont mélangées alors qu’avant elles ne se connaissaient pas vraiment. Ça marche !” s’enthousiasme Nathalie Fénart. Au moins deux fois par semaine, les salariés se retrouvent et organisent tournois, cours de danse, renforcement musculaire ou sorties de course à pied. De quoi lier les équipes, apporter du confort et du bien-être, attirer les talents, fidéliser les collaborateurs et mieux accompagner nos clients, dans l’expertise et la bonne humeur.

P U B L I - I N F O R M A T I O N

Un des leaders internationaux dans son domaine, Mazars s’appuie sur sa large palette d’expertises, sa couverture géographique et son ancrage local pour offrir des services pluridisciplinaires et sur-mesure.

MAZARS NANCY

Parc d’activités Brabois forestière 54320 Chavigny 95 allée des Prés de Champelle Tél. 03 83 93 39 61 - nancy@mazars.fr


REIMS BUSINESS

Aux services des entreprises du Grand Reims Sous la bannière Reims Business, le Grand Reims a regroupé l’ensemble des services d’aide aux entreprises. Une nouvelle marque pour une Stratégie de développement économique ambitieuse.

A 90

vec Reims Business, le Grand Reims dispose désormais d’une véritable force de frappe pour favoriser son développement économique. Dans la droite ligne du déploiement de la marque Reims Légend’R dont l’objectif est de renforcer l’attractivité globale de la Communauté urbaine. L’objectif étant clairement de « faire de l’agglomération rémoise, à l’instar d’autres grandes métropoles, un territoire compétitif en France et en Europe », ainsi que l’explique Catherine Vautrin, présidente du Grand Reims. En deux mots, il s’agit de favoriser le développement des entreprises existantes, ou en création, tout en facilitant l’implantation de nouveaux acteurs.

DES AIDES PROFILÉES POUR LES ENTREPRENEURS Accompagner et soutenir les investisseurs et chefs d’entreprise, c’est l’ADN de Reims Business. Tous les dispositifs proposés par Reims Business aux entreprises ont été pensés pour soutenir et accompagner leur développement. C’est le cas des aides à l’investissement productif. L’entreprise de métallerie MSK, à Reims, a par exemple bénéficié d’un soutien financier au moment d’acheter une nouvelle machine. Une entreprise de broderie et impression textile a obtenu 10 000 €

REIMS BUSINESS

pour l’acquisition d’une brodeuse industrielle. C’est aussi le cas des investissements visant à améliorer la performance énergétique des TPE. Vivien Pelican, responsable de Grange et Walter (fabricant de ressorts à Reims), peut en témoigner : « Les équipes de Reims Business m’accompagnent pour la rénovation énergétique de mes bâtiments ainsi que pour le rachat et le rapatriement d’un confrère belge ». Ou encore dans le cadre d’un investissement en immobilier d’entreprise, pour peu qu’il soit créateur d’emplois. Chez Givaudan (cosmétiques et biotechnologies à Pomacle-Bazancourt), on s’en félicite : « Le Grand Reims a appuyé et aidé pour qu’on puisse faire des acquisitions, échanger des terrains, avoir un projet d’avenir et résoudre notre souci de capacité d’extension », confirme Alexis Rannou, directeur de la stratégie opérationnelle. Plus de 500 entreprises ont été accompagnées par Reims Business et 60 entreprises ont bénéficié de près de 200 000 euros d’aides depuis 2 ans.

3 rue du Président Roosevelt - 51100 REIMS reimsbusiness@grandreims.fr - 03 26 77 87 50 www.reimsbusiness.fr

FAVORISER L’INNOVATION, LA CRÉATION ET L’IMPLANTATION D’ENTREPRISES Accompagner et soutenir les investisseurs et chefs d’entreprise, c’est l’ADN de Reims Business. Grâce à une gamme solide de dispositifs d’aide et de conseil, la nouvelle entité a tout pour favoriser le développement endogène des acteurs du Grand Reims. Jusqu’à favoriser les projets collaboratifs en R&D, ou à soutenir les projets générés par le rapprochement entre une entreprise et une start-up ou un acteur académique du territoire. Reims Business œuvre pour les entreprises du territoire mais déploie également une stratégie de prospection nationale et internationale permettant de favoriser l’implantation de nouvelles entreprises. Elle peut se féliciter d’avoir accueilli près de 25 nouvelles entreprises ces derniers mois et travaille déjà sur de nombreux projets bien engagés. Au total, ce sont 1 500 emplois qui ont été accompagnés ces trois dernières années.


LES PALMARÈS

LE PALMARÈS DES PLUS GROS EMPLOYEURS PRIVÉS COMPREND CETTE ANNÉE 406 ENTRÉES SUR LES DÉPARTEMENTS DE L’AISNE, DES ARDENNES ET DE LA MARNE. IL SE PRÉSENTE COMME UN ARRÊT SUR IMAGE, FIN 2023, DE CET ENSEMBLE DE PME, ETI OU GRANDES ENTREPRISES QUI JOUENT UN RÔLE PRIMORDIAL DANS LE PAYSAGE ÉCONOMIQUE RÉGIONAL. MÊME SI ELLES N’EN REPRÉSENTENT QU’UNE PETITE PARTIE, ELLES IRRIGUENT L’ENSEMBLE DU TISSU ÉCONOMIQUE PAR L’EMPLOI, LA SOUS-TRAITANCE, MAIS AUSSI L’INNOVATION ET LE DÉVELOPPEMENT, ET ELLES RÉVÈLENT SES FORCES ET SES FRAGILITÉS.

2023 : LES ENTREPRISES S’EN SORTENT BIEN ! Comme chaque année, on observe dans le palmarès quelques mouvements, soit une vingtaine d’entrées et de sorties par an. Mais il ne faut pas croire que le mouvement se résume aux entrées et sorties. L’année a été chamboulée pour tout le monde. Elle a commencé avec une flambée des coûts de l’énergie qui ont obligé plusieurs industriels, dont Walor, Unilin ou William Saurin à s’adapter, par l’arrêt ou le chômage partiel. Pour les constructeurs automobiles et leurs sous-traitants - très présents dans la région et dans le palmarès avec 25 établissements - le tournant du tout électrique oblige l’ensemble de la filière à se réinventer. La question de la transition écologique et plus largement du développement durable traverse d’ailleurs tous les secteurs, de Vivescia et son programme de décarbonation « Transitions », à Bémaco qui innove pour répondre aux enjeux environnementaux, en passant par Novacel et son label RSE ou Wicona qui réduit ses émissions de GES. Enfin, le défi de l’emploi n’est pas des moindres, et toutes les entreprises sont touchées. C’est même une préoccupation majeure des Maisons de Champagne. Dans ce contexte, on peut se féliciter qu’une centaine d’établissements de notre palmarès aient vu leur effectif augmenter d’un an à l’autre. On constate d’ailleurs que sur les 380 entreprises qui étaient déjà présentes l’an dernier, totalisant

ensemble plus de 125 000 salariés, l’emploi a progressé de 3,4 %. Notons que quatorze entreprises font leur entrée cette année dans le palmarès, atteignant pour la première fois les 100 salariés. Certaines progressions sont d’ailleurs fulgurantes, telles que celles de Latitude, qui a fortement recruté en 2023 pour mettre en production ses mini-fusées, Intelcia, dont le centre de relation client, présent depuis 2018 à Charleville-Mézières, se développe, ou AMPI à Muizon, passée en 6 ans de 1 à 107 salariés. On suivra avec intérêt quelques entreprises en fort développement qui pourraient entrer dans notre palmarès l’an prochain : Haffner Energy (hydrogène décarboné à Vitry-le-François), Agronutris (Protéines à base d’insectes à Rethel,) Muance (Construction modulaire en béton à Bussy-Lettrée), Cibox (Fabrication de vélos à Revin). Béatrice Picard

UN TRAVAIL D’ENQUÊTE ET DE MISE À JOUR Pour établir la sélection, nous nous sommes appuyés sur le fichier Sirene (Insee), complété par l’Annuaire des entreprises, qui permet de retrouver toutes les données publiques détenues sur une entreprise. Toutes les informations à paraître ont été vérifiées et complétées par nos soins. La source retenue en priorité est l’information fournie directement par les entreprises et associations, qui ont été sollicitées par questionnaire et, pour celles qui n’avaient pas répondu, relancées par téléphone. Notez que 55 % des entreprises ont répondu à notre questionnaire ! En complément, les données ont été croisées avec d’autres fichiers (notamment Kompass, Pappers). Nous avons enfin cherché des informations complémentaires sur les sites des entreprises ou associations et bien sûr dans la presse régionale. Quelques entreprises de plus de 100 salariés ne figurent pas, à leur demande. Pour quelques autres, les éléments recueillis n’étaient pas suffisamment fiables et nous avons choisi de ne pas publier l’information.

P A L M A R E S

Paysage économique : arrêt sur image !

91


P A L M A R E S

D E S

E N T R E P R I S E S

AISNE Rang(1)

Société (Groupe)

Commune

Activité

14 •

Intersnack France (Intersnack, Allemagne)

Montigny-Lengrain

Produits apéritif

16

Nestlé France Usine de Boué (Nestlé, Suisse)

Boué

20

Materne (Mom)

24

Tereos

42 •

Responsable

Effectif

Téléphone

Site web

DG Geneviève Louis-Hooper

460

03 23 55 44 33

www.intersnack.fr

Poudre de lait infantile

Dir. site Rémi Dieulesaint

400

03 23 60 34 00

www.nestle.fr

Boué

Compotes

Dir. usine Vincent Duvnjak

350

03 23 60 33 60

www.momgroup.com

Origny-Sainte-Benoite

Sucrerie-distillerie

DG Olivier Leducq

320

03 23 09 32 32

www.tereos.com/fr

Fruits Rouges & Co

Laon

Production de fruits

Dir. usine Philippe Cervi

257

03 23 28 49 49

www.fruitsrougesandco.com

43

Cereal Partners France (Nestlé, Suisse)

Itancourt

Céréales & desserts préparés

Dir. usine Philippe Chappet

255

03 23 50 63 00

www.nestle.fr

44 •

Daunat Picardie (Norac)

Chambry

Sandwiches et salades

Pdt Frédéric Oriol

249

03 23 22 51 50

www.daunat.com

53 •

Ternoveo (Advitam)

Saint-Quentin

Négoce agricole

DG Xavier Harlé

220

03 23 68 19 62

ternoveo.com

53

WSP (William Saurin Production) (Cofigeo)

Pouilly-sur-Serre

Plats cuisinés

Dir. usine Christophe Bertin

220

03 23 22 33 94

www.william-saurin.fr

71 •

Champignonnière Ruol

Billy-sur-Aisne

Champignons frais

Co-Gérants D. & E Ruol

190

03 23 72 22 22

www.champignons-ruol.com

76

Tereos Sucrerie de Bucy

Bucy-le-Long

Sucrerie-distillerie

Dir. étab. Thomas Doudoux

187

03 23 53 85 00

tereos.com/fr

79 •

Florepi (Navigator Group, Allemagne)

Villeneuve-sur-Aisne

Pâtisseries surgelées

DG Nicolas Fischer

180

03 23 25 79 48

florepi.com

88 •

Les Fromagers de Thiérache Fauquet (Savencia)

Le Nouvion-en-Thiérache

Fromages

DG Yves Barbier

165

03 23 98 35 70

www.savencia.com

98 •

Babynov

Montigny-Lengrain

Produits diététiques

Dir. site Orianne Deplechin

150

03 23 72 97 10

www.linkedin.com/company/babynov

98

Mondelez - Lu (Mondelez International, USA)

Jussy

Biscuiterie

Dir. usine Sébastien Ciemniewski

150

03 23 63 58 00

www.mondelezinternational.com

106 •

Dalival

Villers-Cotterets

Pépiniériste

DG Thierry Ligonnière

145*

03 23 96 56 50

www.dalival.com

109

Roquette Frères

Montigny-Lengrain

Protéines végétales

Dir. étab. Jérémie Dieu

140

03 23 55 40 00

fr.roquette.com

116

Mondelez France Biscuits Production (Mondelez International, USA)

Vervins

Biscuiterie

Dir. usine Rodolphe Coquet

130

03 23 91 33 80

www.mondelezinternational.com

128 •

Skretting France (Nutreco, Pays Bas)

Fontaine-Les-Vervins

Aliments pour l'aquaculture

DG Claire Desbois

103

03 23 91 34 34

www.skretting.com/fr-fr

AGROALIMENTAIRE

92

INDUSTRIE 2•

MBK Industrie (Yamaha, Japon)

Rouvroy

Cycles, motos, scooters

DG Olivier Prévost

900

03 23 51 45 55

www2.mbk.fr

3•

Volkswagen Group France (Volkswagen AG, Allemagne)

Villers-Cotterêts

Production automobile

Pdt du Dir. Xavier Chardon

750*

03 23 73 80 80

volkswagengroup.fr

5•

Le Creuset

Fresnoy-le-Grand

Cocotte en fonte

Pdt CA Paul Van Zuydam

745

03 23 06 22 22

www.lecreuset.fr

6•

West Pharmaceutical Services France SA (West, USA)

Le Nouvion-en-Thiérache

Produits ind. pharmaceutique

Dir. site Samuel Lecerf

730

03 23 97 88 88

www.westpharma.com

8•

Novacel Ophtalmique (Essilor)

Château-Thierry

Verre plat

DG Jenkiz Saillet

580*

03 23 83 88 88

novacel-optical.com

18 •

CSP Paris Fashion - Le Bourget (Int. Fashion Group, Italie)

Fresnoy-le-Grand

Textile

Pdt CA Thierry Simon

390*

03 23 09 33 00

www.lebourget.com/fr

20

EuroKera (Saint-Gobain-Corning)

Chierry

Verre vitrocéramique

Dir. usine Frédéric Fayard

350

03 23 84 85 00

eurokera.com/fr

24

DSP SAS Site de Chauny (DuPont)

Chauny

Parachimie

Dir. usine Thierry Walther

320

03 23 38 34 56

www.dupontdenemours.fr

31 •

Soprocos (L'Oréal)

Gauchy

Cosmétique en aérosols

DG Olivier Binet

300

03 23 51 35 00

www.loreal.com/fr

36

Camille Fournet

Tergnier

Maroquinerie

PDG Jean-Luc Dechery

273

03 23 57 80 00

www.camillefournet.com

45

intuis

Laon

Appareils de confort thermique

Dir. site ind. Balthazar Nicolas

245

03 23 27 31 99

groupe.intuis.fr


P A L M A R E S

D E S

E N T R E P R I S E S

Rang(1)

Société (Groupe)

47

Commune

Effectif

Téléphone

Site web

AML - Systems (Johnson-Electric, Hong-Kong)

Hirson

Activité Sous-traitant automobile

Responsable Dir. usine Samya Halzoun

240

03 23 58 85 02

www.aml-systems.com/fr

49 •

Purem Saint-Michel (Eberspächer, Allemagne)

Saint-Michel

Sous-traitant automobile

DG Guillaume Colliaux

230

03 23 58 86 00

www.eberspaecher-climate. com/fr/fr

49 •

Sulzer Ensival Moret France (Sulzer, Suisse)

Saint-Quentin

Fabrication de pompes

DG Frédéric Guérin

230

03 23 62 91 00

www.sulzer.com

52 •

MW France (Magnetto Wheels) (CLN, Italie)

Tergnier

Sous-traitant automobile

DG Christophe Moutarde

226

03 23 38 65 00

www.gruppocln.com

53

Enedis Direction Aisne

Saint-Quentin

Distribution d'énergie

Dir. dép. Olivier Marland

220*

03 26 04 90 00

www.enedis.fr

62 •

Fapagau et Compagnie (L'Oréal)

Gauchy

Parfumerie

Dir. site Romaric Peltier

200

03 23 64 64 20

www.loreal.com/fr

62 •

Nespoli France (Nespoli, Italie)

La Capelle

Fabrication de pinceaux

DG Arnaud Le Pen

200

03 23 97 50 50

www.nespoligroup.fr

70

Bayer Site de Marle-sur-Serre (Bayer, Allemagne)

Marle

Conditionnement distribution

Dir. site Aurélie Bellot

191

03 23 21 71 00

www.bayer.com/fr/fr/france

71

Laboratoire Vabel

Morcourt

Conditionnement de parfums

Dir. site M. Le Directeur

190

03 23 06 56 00

71 •

Mahle Filtersysteme (Mahle, Allemagne)

Seboncourt

Sous-traitant automobile

Dir. site David Cordier

190

03 23 09 31 00

www.mahle.com

77 •

Zehnder Group Vaux Andigny Acova (Zehnder Group, Suisse)

Vaux-Andigny

Fabrication de radiateurs

Pdt CA Thierry Baschet

185

03 23 66 88 00

www.zehnder.fr

79 •

Adler Pelzer France Nord (Adler Pelzer, Allemagne)

Saint-Quentin

Sous-traitant automobile

Pdt Philippe Cherel

180

03 23 05 51 00

www.adlerpelzer.com

79

Hydro Building Systems (Norsk Hydro ASA, Norvège)

Courmelles

Menuiserie aluminium

Dir. site Antoine Renaux

180

03 23 59 82 00

www.wicona.com/fr/fr

84

VPK Site de Saint-Quentin (VPK Packaging, Belgique)

Morcourt

Carton ondulé

Dir. usine Gilles Nicolas

175

03 23 06 15 15

www.vpkgroup.com/fr-fr

86 •

Defta Essomes

Essomes-sur-Marne

Sous-traitant automobile

Dir. usine Fabrice Deregnaucourt

170

03 23 83 86 00

defta.eu

88

Eviosys (Eviosys, Suisse)

Laon

Emballage métallique

Dir. usine Philippe Gauthier

165

03 23 23 69 00

www.eviosys.com

94 •

Godin (Cheminées Philippe France)

Guise

Appareils de chauffage

PDG Francine Philippe

159

03 23 05 70 00

www.godin.fr

95

Skydôme (Kingspan)

Sons-et-Ronchères

Équipements industriels

DG Thierry Badet

156

03 23 21 79 90

www.skydome.eu

96 •

Qualipac Château-Thierry (Pochet)

Château-Thierry

Plasturgie

Dir. usine Jean-Luc Bernard

155

03 23 83 89 89

www.groupe-pochet.fr

98 •

CoreDux France

Bézu-Saint-Germain

Flexibles métalliques

DG Julien Fauquenoy

150

03 23 83 80 80

www.coredux.com

98

LVMH Fragrance Brands

Vervins

Parfumerie

Dir. site Cyril Dubost

150

03 23 91 69 00

www.lvmh.fr

98 •

Maguin SAS (Moret Industries)

Charmes

Équipements industriels

DG Sylvain Sing

150

03 23 56 63 00

maguin.com

P A L M A R E S

AISNE

93

LED VISUAL INNOVATION led-visual-innovation.fr

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P A L M A R E S

D E S

E N T R E P R I S E S

AISNE Rang(1)

Société (Groupe)

Commune

Activité

Responsable

Effectif

Téléphone

Site web

98

Verallia France Verrerie de Vauxrot

Cuffies

Bouteilles en verre

Dir. usine François Navaud

150

03 23 53 89 00

www.verallia.com

106 •

Monopanel SAS (Bremhove, Belgique)

Chauny

Profilage

DG Enzo Ide

145

03 23 40 66 66

monopanel.com

112

Nexans France

Bohain-en-Vermandois

Câbles électriques

Dir. usine Eric Dobrowolski

136

03 23 07 51 50

www.nexans.fr/fr

113

Saica Pack Venizel (Saica, Espagne)

Acy

Carton ondulé

Dir. exploit. Jean-Luc Lebeury

135

03 23 72 23 23

www.saica.com/fr

113 •

Saica Paper France (Saica, Espagne)

Venizel

Papier

Dir. usine Xavier Duplouich

135

03 23 72 23 23

www.saica.com/fr

116 •

Everbal (Exacompta Clairefontaine)

Evergnicourt

Papier

DG Yves Strub

130

03 23 23 62 80

www.exacomptaclairefontaine.fr

118

Asteelflash Ile de France

Mercin-et-Vaux

Électronique

Dir. usine Nicolas Waché

125

03 23 75 58 00

www.asteelflash.com/fr

119

Vabel Cosmétique

Tergnier

Conditionnement de parfums

DG Luc Fuggetta

120

119

Vossloh Cogifer (Vossloh, Allemagne)

Fère-en-Tardenois

Systèmes d'aiguillage

Dir. étab. Zineb Sabiri

120

03 23 82 58 88

www.vossloh.com/fr

123 •

BIPA (Liebot)

Vailly-sur-Aisne

Menuiseries PVC

DG Franck Hervochon

110

03 23 76 38 38

www.bipa.fr

126 •

NTN Transmissions Europe (NTN Corporation, Japon)

Crézancy

Mise en forme de matériaux

Dir. usine Antoine Selosse

105

03 23 71 50 00

www.ntn-snr.com/fr

129 •

AD Industries Medical Composites (AD Industries)

Chavignon

Pièces composites

Dir. usine Mathias Coulon

100

09 71 00 73 20

www.ad-industries.fr

CONSTRUCTION 94

9•

Société Missenard Quint B

Gauchy

Génie climatique, Agitateurs

DG Nathalie de Romance

567*

03 23 62 48 72

www.missenard-quint.com

35 •

Société Laonnoise de Tvx publics

Etouvelles

Travaux publics

Dir. Tanguy Carval

290*

03 23 26 30 00

sltp2.com

38 •

Marron TP

Laon

Construction de réseaux

DG Alexandre Marron

260*

88

Colas Nord Est - Etab. Haute Picardie

Gauchy

TP, réseaux, voirie

Dir. rég. Cédric Quantin

165

www.marrontp.fr 03 23 68 26 69

www.colas.com/fr

88

Eiffage Route Aisne

Ciry-Salsogne

Travaux publics

Dir. Laurent Camut

165

03 23 55 46 46

www.eiffageroute.com

108 •

TPA (Eiffage TP)

Athies-sous-Laon

Travaux publics

Dir. de Filiale Laurent Camut

142

03 23 24 66 00

www.eiffageroute.com

123

Eiffage Construction dans l'Aisne

Soissons

Entreprise de construction

Dir. rég. Nord-Ouest Edouard Dubost

110*

03 22 07 50 80

www.eiffage.com

COMMERCE 24 •

Centre E. Leclerc - Contoydis

Harly

Hypermarché

Dir. Laurent Prache

320

03 23 50 77 88

www.e.leclerc

24

Cora Soissons

Soissons

Hypermarché

Dir. magasin Philippe Duhem

320

03 23 73 88 88

www.cora.fr

37 •

Centre E. Leclerc Casteldis

Château-Thierry

Hypermarché

Pdt CA Benoît Pezet

270

03 23 84 28 72

www.e.leclerc

38

Auchan Saint-Quentin

Saint-Quentin

Hypermarché

Dir. site Jean-François Larronde

260

03 23 67 84 00

www.auchan.fr

38

Cora Saint-Quentin

Saint-Quentin

Hypermarché

Dir. magasin Jean-Sébastien Cornaille

260

03 23 65 54 00

www.cora.fr

46 •

Alkor

Morcourt

Fournitures bureau, scolaires

DG Laurent Proy

244

03 23 06 64 74

www.alkor-groupe.com

69

Carrefour Laon

Laon

Hypermarché

Dir. magasin Jonathan Lesaffre

195

03 23 26 79 79

www.carrefour.fr

78

Auchan Viry Noureuil

Viry-Noureuil

Hypermarché

Dir. étab. Eric Pailleux

183

03 23 57 82 60

www.auchan.fr

79 •

Intermarché Sodiag

Gauchy

Hypermarché

DG Marc Legrand

180

03 23 50 33 77

www.intermarche.com

84 •

Centre E. Leclerc Villerdis

Villers-Cotterêts

Hypermarché

DG Emilie Talleux

175

03 23 96 10 87

www.e.leclerc

86

Rubix (Rubix, Pays-Bas)

Ploisy

Fournitures industrielles

Dir. site Alan Jaquaniello

170

03 23 75 08 35

fr.rubix.com

92

Sonelog Agence St-Quentin (Sonepar)

Saint-Quentin

Plate-forme logistique

Dir. Plateforme Sébastien Thally

160

03 23 60 16 01

www.sonepar.com/fr

98

Auchan Hirson

Hirson

Hypermarché

Dir. Christophe Methner

150

03 23 99 22 22

www.auchan.fr

109 •

Carrefour Layne

Château-Thierry

Hypermarché

Dir. Alain Truc

140

03 23 85 41 79

www.carrefour.fr


P A L M A R E S

D E S

E N T R E P R I S E S

Rang(1)

Société (Groupe)

Commune

Activité

Responsable

Effectif

Téléphone

Site web

119 •

Centre E. Leclerc Disbeau

Beautor

Hypermarché

PDG Alexandre Hennequin

120

03 23 56 61 20

www.e.leclerc

123 •

Centre E. Leclerc Sodhirs

Buire

Hypermarché

DG Véronique Pouillon

110

03 23 58 39 06

www.e.leclerc

126 •

Intermarché Lacacha

Chauny

Hypermarché

DG Marc Legrand

105

03 23 38 02 04

www.intermarche.com

1•

Groupe Blondel

Morcourt

Logistiques et Transports

DG Jérôme Juteau

3 000*

03 23 05 77 77

www.groupe-blondel.com

3•

Aksis (Aksis Moovéus)

Saint-Quentin

Conseils RH

DG Alyssia Lombard

750*

03 23 08 43 90

www.aksis.fr

7•

Clésence (Action Logement)

Saint-Quentin

Logement social

DG Eric Efraïm Balci

700

03 23 50 70 70

www.clesence.fr

10 •

Houtch Transports

Fresnoy-Le-Grand

Transports & logistique

Pdt Hugues Houtch

550*

03 23 09 34 00

www.houtch.fr

11

Hôpital Villiers-Saint-Denis (Renaissance Sanitaire)

Villiers-Saint-Denis

Activités hospitalières

Dir. Eric Petit

510

03 23 70 75 22

www.larenaissancesanitaire.fr

12 •

Fondation Savart

Saint-Michel

Action sociale

DG Damien Contesse

500*

03 23 58 38 22

www.fondationsavart.fr

12

SNCF Réseau Infrapôle HautePicardie

Saint-Quentin

Transport ferroviaire

Dir. rég. Céline Masson

500

03 23 06 63 66

P A L M A R E S

AISNE

SERVICES

15 •

APEI des 2 Vallées

Coyolles

Social et médico-social

DG Frédéric Hyacinthe

450

03 23 96 60 98

www.apei2vallees.fr

16

FM Logistic

Château-Thierry

Logistique et Transport

Dir. site Laurent Beaumatin

400

03 23 84 24 30

www.fmlogistic.fr

19 •

RTA

Gauchy

Transport public de voyageurs

DG Joël Grzeziczak

355*

03 23 50 68 70

www.rta02.fr

20 •

SARL Papin

Soize

Transport de fret

Co-gérants Ph & JM Papin

350*

03 23 21 58 30

23 •

AMSAM

Soissons

Aide & soins à domicile

DG Murielle Hyacinthe

338

03 23 75 51 00

www.amsam.net

24 •

Accueil et Promotion

Saint-Quentin

Hébergement social

Dir. Bruno Sanchez

320*

03 23 62 63 73

www.asso-aep.org

24

Center Parcs Domaine Lac d'Ailette (Pierre et Vacances)

Chamouille

Domaine résidentiel

Dir. site Claude Costella

320

03 23 25 00 00

www.centerparcs.fr

30 •

Aid'Aisne

Saint-Quentin

Aide à domicile

DG Dominique Villa

303

03 23 06 12 64

www.aid-aisne.fr

31 •

Apei Les Papillons Blancs

Saint-Quentin

Action sociale

Pdte Edith Foucart

300*

03 23 64 47 24

www.unapei.org

31

FM Logistic

Épaux-Bézu

Logistique et Transport

Dir. site Laurent Beaumatin

300

03 23 83 97 70

www.fmlogistic.fr

34

SNCF Voyageurs Technicentre Picardie

Tergnier

Maintenance ferroviaire

Dir. étab. Fanch Capitaine

297

03 23 57 75 93

www.sncf.fr

95

38 •

Apei Les Papillons Blancs

Laon

Action sociale

Pdt Philippe Dain

260*

03 23 23 33 81

www.unapei.org

48

GSF Stella

Chambry

Entretien, nettoyage ind.

Dir. site Eric Agregan

235

03 23 59 23 30

www.gsf.fr

49 •

Apei de Soissons Les Papillons Blancs

Soissons

Action sociale

DG Dominique Vasseur

230*

03 23 53 01 21

apeisoissons.fr

La plus large gamme

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0 gCO2/km

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TUCSON PHEV

31 gCO2/km

Consommations mixtes (WLTP) de la gamme TUCSON (l/100 km) : 1,4 – 6,7. Consommations mixtes de la gamme IONIQ 5 (kWh/100 km) : 19,0. Consommations mixtes de la gamme KONA Electric (kWh/100km) : 14,3 - 14,7.

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P A L M A R E S

D E S

E N T R E P R I S E S

AISNE Société (Groupe)

Commune

Activité

Responsable

Effectif

Téléphone

Site web

53 •

Groupe Caille

Laon

Stockage archivage logistique

PDG Bertrand Caille

220*

03 23 23 54 99

caille-sa.fr

57 •

AJP

Saint-Quentin

Action sociale

DG Bertrand Galloo

208

58 •

ADSEA de l'Aisne

Laon

Action sociale

DG David Tiranno

207

03 23 23 24 66

adsea02.org

58 •

Groupe Bernardi

Vailly-sur-Aisne

Transport et logistique

PDG Bruno Bernardi

207*

03 23 74 62 62

bernardi-logistique.fr

60 •

Hôpital privé Saint-Claude (Elsan)

Saint-Quentin

Activités hospitalières

Dir. Rémi Piot

206

03 59 753 754

www.elsan.care/fr

61 •

Transports Delmotte

Buironfosse

Transport de marchandises

PDG Gontran Hersoy

205

03 23 97 57 00

www.transports-delmotte.com/fr

62 •

A2Mac1 (Hary Participations)

Hary

Analyse concurrentielle

PDG Frank Bunte

200

03 23 98 49 66

www.a2mac1.com

62 •

Agenor Soissons

Villeneuve-Saint-Germain

Nettoyage indust. entretien

Dir. agence Franck Hubatz

200

03 23 53 27 30

www.agenor.fr

62 •

Art'Propreté Hôtellerie

Saint-Quentin

Nettoyage de bâtiment

Gérant Christophe Deniau

200

03 60 52 16 19

www.art-proprete.com

62 •

Asept

Saint-Quentin

Propreté, multiservices

Dir. Philippe Lambert

200

03 23 05 44 07

groupe-asept.fr

62

Orange dans l'Aisne

Laon

Opérateur télécom

Dél. rég. Pierre Couture

200*

03 28 39 30 31

71

Onet Services Agence de l'Aisne

Crouy

Nettoyage, multiservices

Dir. agences Angélique Da Silva

190

03 23 93 04 32

fr.groupeonet.com

71

XPO Logistics Agence Crouy (XPO Logistics, USA)

Crouy

Transport de marchandises

Dir. agence Aurélie Desavenelle

190

03 23 73 14 92

www.xpo.com

79 •

Synlab Nord de Franc (Réseau Labco)

Saint-Quentin

Analyses médicales

DG Axelle Rigolle

180*

03 23 06 56 56

www.ndf.synlab.fr

92 •

Doucy Transports - SDT

Homblières

Transports & logistique

DG Benoit Doucy

160

03 23 08 81 64

www.doucy-transports.com

96 •

Agenor Saint-Quentin

Essigny-le-Grand

Nettoyage industriel

Dir. agence Jacques Beisel

155

03 23 68 00 00

www.agenor.fr

98 •

ENS

Saint-Quentin

Néttoyage de vitres

Gérant Xavier Boitel

150

03 23 67 57 28

www.ens-nettoyage.fr

109 •

Le Relais Nord Est Ile-de-France

Ploisy

Collecte et tri de vêtement

Pdt CA Emmanuel Pilloy

140

03 23 53 43 72

www.lerelais.org

113

ECP France (Areas)

Chamouille

Restauration voyageloisirs

Dir. site Mehdi-François Kherraf

135

03 23 25 01 93

fr.areas.com/fr

119

Konecta Site de Soissons (Konecta, Espagne)

Soissons

Centre de relation client

Dir. Rachid Aboulouard

120

03 22 82 02 02

www.konecta-group.com/fr

129

Derichebourg Propreté & Serv. Associés

Soissons

Nettoyage

Resp. agence Frédéric Cliquet

100

03 23 53 78 21

www.derichebourg.com/fr

129 •

Transdev Mobilités du SaintQuentinois

Saint-Quentin

Transports publics

Dir. Nicolas Bayard

100

03 23 06 19 06

buspastel.fr

• Indique qu’il s’agit du siège social

Réhabilitation de l’aile droite de la gare de Charleville-Mézières 1 128 m2 de bureaux disponibles à la location Luminosité, emplacement, belles prestations Contact : amanesse@proteame.fr 07 86 05 87 91

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96

Rang(1)


P A L M A R E S

D E S

E N T R E P R I S E S

Rang(1)

Société (Groupe)

Commune

Activité

Responsable

2•

Bouchers Services (BS)

Remilly-Aillicourt

Viande 2e transformation

37

Nestlé Usine de Challerange (Nestlé, Suisse)

Challerange

Poudre de lait

Effectif

Téléphone

Site web

DG Anne-Sophie Robin Tily

1 300*

02 99 02 52 80

www.bouchers-services.com

Dir. usine Tony Do Rio

130

03 24 71 10 55

www.nestle.fr

P A L M A R E S

ARDENNES AGROALIMENTAIRE

INDUSTRIE 1

Stellantis Site des Ayvelles

Villers-Semeuse

Fonderie alu et fonte

Dir. usine Sébastien Rouaud

1 572

03 24 36 40 40

site.groupe-psa.com/charleville

3

Centrale nucléaire de Chooz (EDF)

Chooz

Centrale nucléaire

Dir. unité Solène Gourion

794

03 24 36 30 00

www.edf.fr/chooz

4•

La Fonte Ardennaise

Vivier-au-Court

Fonderie - Usinage

DG Emmanuel Grosdidier

750

03 24 53 64 70

www.la-fonte-ardennaise.com

6•

Maroquinerie des Ardennes (Hermès)

Bogny-sur-Meuse

Maroquinerie

Dir. Pôle P. Pezerat

540*

03 24 32 36 43

www.hermes.com/fr

7•

Hanon Systems Charleville (Hanon Systems, Corée du Sud)

Charleville-Mézières

Équipement automobile

DG Mustapha Khelladi

415*

03 24 59 59 59

www.hanonsystems.com

12

Adler Pelzer France Grand-Est Usine (Adler Pelzer(Allemagne)

Mouzon

Pièces textiles (automobile)

Dir. usine Patrick Duarte

316

03 24 27 86 86

www.adlerpelzer.com

13 •

BEMACO

Warcq

Pièces en béton

Gérants : Pascal et Jérémy Urano

313

03 24 56 57 80

www.bemaco.fr

15 •

Amphenol Air LB France

Carignan

Connecteurs, fixation

DG Gilles Dardenne

252

03 24 22 78 49

www.amphenol-airlb.fr

16 •

Invicta Group

Donchery

Fonderie et émaillerie

Dir. indus. Farid Kaouane

240*

03 24 27 71 71

www.invicta.fr

17 •

AFS Sedan SAS

Sedan

Cylindres de laminoir

Dir. opérationnel Emmanuel Vega

230

03 24 22 34 00

www.afs-sedan.com

20 •

Unilin SAS (Unilin, Belgique)

Bazeilles

Panneaux de bois

DG Jan Gallet

210

03 24 22 70 70

www.unilin.com/fr

23

Tarkett France

Glaire

Sols vinyles B to B

Dir. usine Arnaud Pedroni

204

03 24 29 84 00

www.tarkett.fr

24 •

Forgex France (X-Forge AB)

Monthermé

Estampage à chaud

PDG Stéphane Lhote

200*

03 24 59 62 59

www.forgex.fr

26

Enedis - Direction Ardennes

Charleville-Mézières

Distribution d'énergie

Dir. territ. Stéphane Allain

187*

03 24 59 50 56

www.enedis.fr

28 •

Aginode Connect

Vrigne-aux-Bois

Matériel de télécom

Dir. usine Julien Mazelin

165

03 24 52 61 61

www.aginode.net/fr

29 •

Adler Pelzer France Grand-Est - R&D (Adler Pelzer(Allemagne)

Mouzon

Centre de recherche & dév.

Dir. étab. Jean-Luc Romain

150

03 24 27 86 86

www.adlerpelzer.com

29

Smurfit Kappa Cartonnerie de Rethel (Smurfit Kappa Group, Irlande)

Rethel

Carton ondulé

DG Antoine Cailleton

150

03 24 39 61 61

www.smurfitkappa.com/fr

32 •

Walor Bogny

Bogny-sur-Meuse

Sous-traitant automobile

Dir. usine Patrick Beuscart

148

02 40 26 31 75

walor.com

33 •

Mecanyvois

Carignan

Outillages

PDG Marc Bielous

146*

03 24 22 15 92

34

Amada Europe (Amada, Japon)

Charleville-Mézières

Machines outils

DG Jean-François Vanier

140

03 24 56 80 90

97

2001676739adt

www.amada.eu/fr-fr


P A L M A R E S

D E S

E N T R E P R I S E S

ARDENNES Rang(1)

Société (Groupe)

Commune

Activité

Responsable

Effectif

Téléphone

Site web

37 •

NPAF (Nexans Power Accessories France)

Donchery

Accessoires d'énergie

Dir. site Laurent Rogowski

130

03 24 27 78 50

www.nexans.fr

40 •

NPL (ILA)

Gespunsart

Découpage emboutissage

Pdt Claude Pimpie

125

03 24 53 85 22

www.npl.fr

41

La Fonte Ardennaise

Vrigne-aux-Bois

Usinage

Dir. site Antoine Gascoin

120

03 24 52 67 67

www.la-fonte-ardennaise.fr

41 •

La Foulerie (Fomas, Italie)

Carignan

Bagues de roulement

DG Vincenzo Vaccari

120

03 24 29 87 87

www.fomasgroup.com

41 •

Magotteaux SA (Magotteaux, Belgique)

Aubrives

Fonderie d’acier

Roberto Alvarenga Mosci

120

03 24 41 83 85

www.magotteaux.com

41 •

Sum Tech (Arden Equipment)

Charleville-Mézières

Mécano-soudure

Pdt Xavier Pingret

120

03 24 59 55 55

www.arden-equipment.com

46

Aginode (Nexans)

Fumay

Equipements de communication

Dir. usine Jean Rauchs

118

03 24 41 51 00

www.aginode.net/fr

52 •

A. Schulman Plastics (LyondellBasell, USA)

Givet

Plasturgie

DG Alexandre Piret

105

03 24 42 71 61

www.lyondellbasell.com

11 •

Urano et Cie (Cofinur)

Warcq

Travaux publics

Gérants : Pascal et Jérémy Urano

319

03 24 56 29 39

www.urano.fr

37 •

CAP SAMBP (Cevital, Algérie)

Charleville-Mézières

Menuiserie bois, alu, PVC

Dir. usine Romain Dubal

130

03 24 59 00 33

41 •

Ferracin Frères

Montcy-Notre-Dame

Bâtiment

DG Nathalie Ferracin Beuzart

120

03 24 33 50 17

www.ferracin.fr

48 •

Perrier (SADE, filiale de Veolia)

Rethel

TP, Génie civil

Dir. Philippe Cossus

110

03 24 38 51 80

www.perrier-btp.fr

CONSTRUCTION

98

COMMERCE 8

Carrefour Charleville-Mézières

Charleville-Mézières

Hypermarché

Dir. magasin Jérémy Smith

350

03 24 57 73 79

www.carrefour.fr

14

Cora Villers-Semeuse

Villers-Semeuse

Hypermarché

Dir. Fabrice Bourdin

300

03 24 59 83 83

www.cora.fr

18 •

Centre E. Leclerc Sedan Exploitation

Sedan

Hypermarché

Dir. Jean-Christian Legué

220

03 24 29 73 73

www.e.leclerc

27 •

Vynex (VT Fastware)

Thelonne

Quincaillerie en gros

Dir. sites Alban Trompette

177*

03 24 54 59 59

vt-fastware.com

35

Leroy Merlin Charleville-Mézières (Adeo)

Charleville-Mézières

Amélioration de l'habitat

Dir. magasin Ouadia Garnoussi

138

03 24 33 69 00

www.leroymerlin.fr

47 •

Centre E. Leclerc - Voudis

Vouziers

Hypermarché

Pdte Delphine Sart

115

03 24 71 70 58

www.e.leclerc

48

Carrefour Rethel

Rethel

Hypermarché

Dir. Nathalie Billard Caron

110

03 24 39 12 79

www.carrefour.fr

SERVICES 5

Intelcia Site de Charleville (Intelcia Group, Maroc-France)

Charleville-Mézières

Centre de relation client

Dir. site Audrey Maziers

570

01 40 87 79 79

www.intelcia.com

8•

Transports Simon

Rethel

Transports & logistique

DG Gilles Simon

350*

03 24 39 53 53

www.simon-transports.com

10

Centre de réadaptation des Ardennes (Ugecam Nord-Est)

Charleville-Mézières

Activités hospitalières

DG Christelle Prost

322

03 24 52 63 00

www.ugecam-nordest.fr

19

Derichebourg Propreté & Serv. Associés

Douzy

Nettoyage

Resp. agence Manon Arnaud

211

03 24 52 38 70

www.derichebourg-multiservices. com

20 •

Laboratoire Bio Ard'Aisne

Rethel

Biologie médicale

Pdt Dr Vincent Thirion

210*

03 24 38 49 64

bioardaisne.fr

22 •

Espace Habitat

Charleville-Mézières

Société HLM

Pdt du Dir. Adrien Faitrop

205

03 24 58 40 00

www.espacehabitat.fr

252 •

Truck Location (Cofinur)

Warcq

Location de camions

Gérant Pascal Urano

195

03 24 56 29 39

www.urano.fr

29

Onet Services Agence de Charleville

Charleville-Mézières

Nettoyage, multiservices

Dir. agence A. Dupont-Molero

150

03 26 87 50 87

fr.groupeonet.com

36 •

Jacqueson Autocars

Rethel

Transport de voyageurs

DG Bertrand Jacqueson

132*

03 24 38 24 38

autocars.jacqueson.com

48

Clinique du Parc Clinea (Orpea)

Charleville-Mézières

Activités hospitalières

Dir. Véronique Delmotte

110

03 24 59 56 00

www.clinea.fr

48 •

CTCM Réseau TAC (RATP Dév)

Charleville-Mézières

Transports urbains

Dir. Christophe Hipeau

110

03 24 33 32 32

www.bustac.fr

53 •

Alliance Services Destia (Destia)

Charleville-Mézières

Services à la personne

Pdt Réseau Destia Xavier Mura

100

03 24 26 16 09

www.destia.fr

• Indique qu’il s’agit du siège social


P A L M A R E S

D E S

E N T R E P R I S E S

Rang(1)

Société (Groupe)

Commune

Activité

Responsable

Effectif

Téléphone

Site web

AGROALIMENTAIRE 2•

Vivescia

Reims

Céréales

DG V Fontaine-Heim, O. Miaux

4 250*

03 26 78 62 00

www.vivescia.com

6•

MHCS (LVMH)

Epernay

Champagne

PDG Moet Hennessy Philippe Schaus

2 285*

03 26 51 20 00

www.moet.com/fr-fr

21 •

Cérèsia

Reims

Groupe coopératif agricole

DG Stéphane Michel

700*

03 26 85 75 70

www.ceresia.fr

41

Cristal Union Etab. de Bazancourt

Bazancourt

Sucrerie

Dir. étab. Stéphane Clément

420

03 26 03 31 81

www.cristal-union.fr

50 •

Vranken-Pommery Monopole

Reims

Champagne

PDG Paul-François Vranken

387*

03 26 61 62 63

www.vrankenpommery.com

58 •

Terroirs et Vignerons de Champagne

Chouilly

Union de Coopératives

DG Groupe Christophe Juarez

320

03 26 59 55 50

www.nicolas-feuillatte.com

66

Tereos Sucrerie de Connantre

Connantre

Sucrerie-distillerie

Dir. étab. Dallah Mekki

270

03 26 81 73 33

www.tereos.com/fr

77 •

CSGV (Coop. Syn. gén. vignerons)

Épernay

Coopérative

DG Nicolas de la Brosse

240*

03 26 59 86 00

www.csgv.com

77 •

Taittinger CCVC

Reims

Champagne

DG Clovis Taittinger

240*

03 26 85 45 35

www.taittinger.com

83 •

GH Mumm et Cie (Pernod-Ricard)

Reims

Champagne

PDG César Giron

235

03 26 49 59 69

www.mumm.com

86

Mc Cain Alimentaire (Canada)

Matougues

Frites surgelées

Dir. usine Abdel Wahab Sellali

230

03 26 67 16 00

www.mccain.fr

92 •

Les Eleveurs de la Ch. (Galliance)

Caurel

Transformation de volaille

DG Jean-Luc Alnet

220

03 26 50 67 89

www.volailleschampenoises.fr

98 •

Parmentine Production

Fère-Champenoise

Pommes de terre

Cheffe ctre Jennifer Happillon

215*

03 26 42 08 80

www.parmentine.fr

100 •

Charbonneaux Brabant

Reims

Vinaigres et moutardes

DG Valéry Brabant

210

03 26 49 58 70

www.charbonneauxbrabant.com

107 •

ADM Bazancourt

Bazancourt

Amidonnerie

Dir. usine Grégory Croisier

200

03 26 89 59 50

www.adm.com

107 •

Champagne Louis Roederer

Reims

Champagne

PDG Frédéric Rouzaud

200

03 26 40 42 11

www.louis-roederer.com

123 •

Institut Œnologique de Champagne (Lallemand Inc, Montréal)

Mardeuil

Œnologie

DG Olivier Abguéguen

180°

03 26 51 96 00

ioc.eu.com

123

Vandemoortele Bakery Products (Vandemoortele, Belgique)

Reims

Boulangerie industrielle

Resp. site Pascal Cessou

180

03 26 85 94 64

vandemoortele.com/fr-fr

136

Cristal Union Et. Cristanol

Bazancourt

Distillerie

Dir. étab. Thierry Caron

170

144

Bigard Vitry-le-François

Marolles

Abattage, viande

Dir. site Pierre Josserand

160

03 26 41 21 00

www.bigard.fr

144 •

Champagne Laurent-Perrier

Tours-sur-Marne

Champagne

Pdt du Dir. Stéphane Dalyac

160

03 26 58 91 22

www.laurent-perrier.com/fr

152 •

Champagne Bollinger

Ay-Champagne

Champagne

DG Charles-Armand De Belenet

150

03 26 53 33 66

www.champagne-bollinger.com

152 •

Sofralab (Esseco)

Magenta

Conseils en œnologie

DG Ramon Bel

150

03 26 51 56 45

www.sofralab.com

www.cristal-union.fr

165

Elivia Etab. Vitry-le-François

Marolles

Produits carnés frais

Dir. unité indus. Franck Mouton

141

03 26 73 65 00

www.elivia.fr

152 •

Cristal Union Etab. de Paris-Bezannes

Bezannes

Direction administrative

Dir. étab. Eric Calvet

140

03 51 01 40 00

www.cristal-union.fr

166 •

Luzéal

Recy

Coopérative agricole

DG Thierry Hamerel

140

03 24 71 51 00

www.luzeal.fr

172 •

Champagne Billecart-Salmon

Ay-Champagne

Champagne

PDG Mathieu Roland-Billecart

135

03 26 52 60 22

www.champagne-billecart.fr

174 •

Champagne Deutz (Louis Roederer)

Aÿ-Champagne

Champagne

Pdt CA Marc Hoellinger

133*

03 26 56 94 00

www.champagne-deutz.com

180 •

Maison Charles Heidsieck (EPI)

Reims

Champagne

PDG Damien Lafaurie

125

03 26 84 43 00

www.piper-heidsieck.com

185 •

CICV (Com interpro. vin de Ch.)

Épernay

Viticulture

DG Charles Goemaere

120

03 26 51 19 30

www.champagne.fr

185 •

Sun Deshy

Francheville

Nutrition animale

DG Christophe Besançon

120*

03 26 67 93 22

www.sundeshy.fr

213 •

Champagne Lanson (Lanson-BCC)

Reims

Champagne

Pdt François Van Aal

100

03 26 78 50 50

www.lanson.com

213

Cristal Union Ets de Sillery

Sillery

Sucrerie

Dir. étab. Pierre Ducret

100

03 26 61 43 00

www.cristal-union.fr

3•

Groupe Exel Industries

Epernay

Matériel agricole ind.

Pdt CA Patrick Ballu

3 770°

03 26 51 52 55

www.exel-industries.com

17 •

Axon'Cable

Montmirail

Composants élect.

DG Christelle Olivié

770

03 26 81 70 00

www.axon-cable.com

28 •

Albéa Argonne

Sainte-Menehould

Tubes cosmétiques plast.

Dir. usine Jean-Philippe Furgaut

570

03 26 60 55 00

www.albea-group.com

34

Engie Grand Est - Ch.-Ardenne

Reims

Energie

Dél. rég. J-F Carpentier

500*

06 48 11 60 02

www.engie.com

INDUSTRIE

P A L M A R E S

MARNE

99


P A L M A R E S

D E S

E N T R E P R I S E S

MARNE Société (Groupe)

Commune

Activité

Responsable

Effectif

Téléphone

Site web

38 •

Delpharm Reims

Reims

Sous-traitant pharmaceutique

Dir. site Fabien Lefrançois

450

03 26 88 81 10

www.delpharm.com

41 •

TI Automotive Fuel Systems SAS (TI Fluid Systems, GB)

Châlons-en-Champagne

Sous-traitant automobile

Pdte Karen Reid

420

03 26 69 31 00

www.tifluidsystems.com

46

Valeo Systèmes Thermiques

Reims

Sous-traitant automobile

Dir. site Sébastien Dubecq

400

03 26 05 57 00

www.valeo.com/fr

51 •

Forbo Flooring Systems (Forbo, Suisse)

Reims

Revêtements de sol

Pdt Jean-Michel Wins

370

03 26 77 30 30

www.forbo.com/flooring/fr-fr

57 •

Carbody (Bavaria Ind. AG, Allemagne)

Witry-lès-Reims

Sous-traitant automobile

DG Stéphane Charre

339*

03 26 84 48 00

www.carbody.eu/fr

60

Enedis Direction Marne

Reims

Distribution d'énergie

Dir. dép. Frédéric Lajoux

314*

03 26 04 90 00

www.enedis.fr

70 •

Legras industries (Benalu)

Épernay

Carrossier constructeur

PDG Arnaud de Ponnat

262

03 26 53 32 10

legras-industries.com

74 •

Lebronze Alloys (LBA)

Suippes

Cuivre

DG Alexandra Dumont

250

03 26 69 28 28

www.lebronze-alloys.com/fr

77 •

Rocha SA

Sainte-Ménéhould

Matériel agricole viticole

PDG Karine Schneider

240*

03 26 60 50 50

www.rocha.fr

86

BBGR (EssilorLuxottica)

Sézanne

Verres optiques

Dir. usine Stanislas Chaupain

230

03 26 42 30 00

www.bbgr.com

86 •

Creapharm Group

Reims

Ss-traitant pharma cosmétique

PDG Eric Placet

230*

03 26 79 00 00

www.creapharm.com

91

O-I France (OI, USA)

Reims

Bouteilles en verre

Dir. site Laurent Guyot

225

03 26 85 78 78

www.o-i.com/fr

100

Mannesmann Precision Tubes (Salzgitter AG, Allemagne)

Marolles

Tubes en acier

Dir. usine Bruno Cojan

210

03 26 41 23 00

www.mannesmann-precision-tubes. com

100 •

Siliceo

Saint-Martin-sur-le-Pré

Panneaux photovoltaïques

Pdt Jean-Baptiste Bournaison

210

09 72 61 37 20

www.siliceo.fr

107

Nobel Plastiques (Orhan Holding, Turquie)

Marolles

Sous-traitant automobile

Dir. site Fabien Porignaux

200

03 26 73 64 64

www.orhanholding.com/en-index.php

118 •

Maroquinerie Marjo (Mar. Thomas)

Montmirail

Maroquinerie

Dir. usine Patrick Paulh

190

03 26 81 23 86

thomasmaroquinerie.fr

122 •

Ecolab Production France (Ecolab, USA)

Châlons-en-Champagne

Produits d’hygiène

Dir. usine Joël Dubois

182

03 26 68 55 11

www.ecolab.com

123 •

Ceres Groupe

Anglure

Installations industrielles

DG Cédric Kamerer

180*

03 26 42 72 65

ceres-groupe.fr

123

Smurfit Kappa - Cartonnerie d'Epernay (Smurfit Kappa Group, Irlande)

Épernay

Carton-emballage

DG rég. NE Jean-Baptiste Favre

180

03 26 54 94 94

www.smurfitkappa.fr

123 •

Sparflex (Crealis, Italie)

Dizy

Coiffes et muselets

DG France Christophe Mendez

180

03 26 53 11 11

www.crealisgroup.com

123

Veolia Eau Champagne-Ardennes (Veolia Environnement)

Epernay

Prod. distrib. traitement eau

Jean-Philippe Labruna

180*

0 969 323 554

www.veolia.fr

136

ALK SAS (ALK-Abello, Danemark)

Vandeuil

Labo pharmaceutique

Dir. indus. Olivier Texier

170

03 26 05 32 40

www.alk.fr

136

Givaudan Active Beauty

Pomacle

Cosmétique

Dir. usine Christophe Fleury

170

03 26 88 84 10

www.givaudan.com

136

J&J Santé Beauté France (Kenvue)

Sézanne

Parapharmacie

Dir. site Cédric Gauthier

170

03 26 42 53 00

www.jnj.fr

136

Smurfit Kappa (Smurfit Kappa Group, Irlande)

Tours-sur-Marne

Carton ondulé

Dir. usine Aurélien Arnould

170

03 26 58 90 15

www.smurfitkappa.com/fr

136

Verallia France

Oiry

Bouteilles en verre

Dir. usine Franck Blondelle

170

03 26 58 77 77

www.verallia.com

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100

Rang(1)


P A L M A R E S

D E S

E N T R E P R I S E S

Rang(1)

Société (Groupe)

Commune

Activité

Responsable

Effectif

Téléphone

Site web

144 •

Compas (Vivescia)

Gueux

Mat. agricole et viticole

DG Renaud Lelarge

160*

03 26 03 62 86

www.groupe-compas.com

149 •

Virax (Rothenberger, Allemagne)

Épernay

Outillage professionnel

DG Christelle Rouland

158

03 26 59 56 56

www.virax.com/fr

152

Ciments Calcia usine de Couvrot (HeidelbergCement)

Couvrot

Ciment et chaux

Dir. usine Sergio Tosi

150

03 26 73 63 00

www.ciments-calcia.fr

152 •

Knorr-Bremse Systèmes Ferroviaires Fr (Knorr-Bremse, All.)

Tinqueux

Equipements ferroviaires

PDG Eric Tassilly

150

03 26 89 95 00

rail.knorr-bremse.com

166

Pastural (Lapeyre)

Épernay

Fenêtres et baies alu.

Dir. usine Claude Dupuis

140

03 26 51 15 51

www.lapeyre.fr

172

Edilians

Pargny-sur-Saulx

Tuiles terre cuite

Dir. rég. Nord Jean-Pierre Varrin

135

03 26 73 68 00

edilians.com

175

Amcor Flexibles Capsules (Amcor, Australie)

Ay-Champagne

Capsules de surbouchage

DG Yannick Magnon

130

03 26 59 54 00

www.amcor.com

175 •

Brink Towing Systems SARL (Brink Group)

Bétheny

Equipementier auto.

DG Olivier Irdel

130

03 26 07 89 30

brinkgroup.eu

180 •

Kadant Lamort (Kadant Inc. USA)

Vitry-le-François

Machines et équipements

Pdt Thierry Le Guillou

125

03 26 74 80 80

www.kadant.com

184 •

JST France (JST, Japon)

Marolles

Composants électro.

Dir. site Juan-Carlos Garcia

122

03 26 72 45 03

www.jst.fr

185 •

Cordier (Lapeyre)

Magenta

Escaliers bois et métal

Dir. usine Rémi Seynhaeve

120

03 26 59 52 22

www.lapeyre.fr

185

intuis

Fismes

Solutions de confort thermique

Dir. site indust. Hervé Jouvenel

120

03 26 48 01 76

groupe.intuis.fr

185 •

Suez RV Reims

Reims

Collecte des déchets

DG dél. Jérôme Dupont

120

03 26 09 27 66

www.suez.fr/fr-fr

192 •

Calderys Sézanne

Sézanne

Produits réfractaires

DG Jérôme Botté

118

03 26 80 54 44

calderys.com

194 •

Duguit Technologies

Epernay

Mat. vinicoles, robotique

Pdt Timothée Duguit

116*

03 26 55 58 33

www.duguit-technologies.com

195 •

Westlake Compounds (Westlake Global Comp. USA)

Reims

Formulation de PVC

Dir. usine Bruno Jonczyk

115

03 26 85 75 00

www.westlakeglobalcompounds.com

197

Cartier Joaillerie International

Bezannes

Joaillerie

110

03 51 12 84 00

www.cartier.fr

197

GRDF (Gaz Réseau Dist. France) (Engie)

Bezannes

Distribution d'énergie

Dir. territ. Alexandre Ducruet

110*

03 26 83 79 01

www.grdf.fr

204 •

Capremib (Demathieu Bard)

Cormicy

Eléments préfabriqués béton

Dir. usine Régis Delfau

109

03 26 48 47 00

www.capremib.com

205 •

AMPI

Muizon

Maintenance Industrielle

DG Catherine Rachedi

107

03 10 45 01 90

www.ampifrance.com

205

Chubb France Agence Reims (API)

Reims

Protection contre l’incendie

Dir. F. Sztajnowski, J. Tottet

107

03 26 83 49 30

chubbfs.com/fr-fr

207 •

Poreaux & Cie (Lapeyre)

Saint-Martin-sur-le-Pré

Menuiserie industrielle

Dir. Franck Vaussenat

106

03 26 69 25 69

www.lapeyre.fr

207 •

Reims Aérospace (ACI)

Prunay

Pièces aéronautiques

Pierre-Antoine Constantinides

106

03 26 48 67 19

reims-aerospace.com

209 •

Imprimerie Billet

Damery

Impression d'étiquettes

PDG Arnold Derégnaucourt

105

03 26 58 40 11

www.imprimerie-billet.fr

211 •

ArcelorMittal Tubular Products Vitry

Vitry-le-François

Pièces pour automobile

DG Didier Boutter

104

03 26 62 27 00

www.arcelormittal.com

212 •

Privé SA

Châlons-en-Champagne

Silos en acier

PDG Jean-Michel Privé

103

03 26 68 66 66

www.prive.fr

213 •

ArcelorMittal Distribution Solutions

Saint-Brice-Courcelles

Produits sidérurgiques

DG Olivier Masseglia

100

03 26 84 65 65

distribution.arcelormittal.com/fr

213 •

Forgel

Bezannes

Installations frigor. clim.

PDG Thierry Compas

100

03 26 48 41 41

www.forgel.fr

213

Konecranes and Demag France

Châlons-en-Champagne

Appareils de levage

DG Emmanuel Digues

100

03 26 66 74 00

www.demagcranes.com/fr

213 •

Latitude

Reims

Construction aéronautique

PDG Stanislas Maximin

100

06 87 56 51 79

www.latitude.eu

213

Primault SAS

Romigny

Matériel agricole

DG Olivier Primault

100*

03 26 61 88 60

www.primault.fr

213

Tokheim Services Agence Grand Nord

Bourgogne-Fresne

Stations multi-énergies

Dir. agence Rémy Zentz

100

03 26 50 37 12

www.tsg-solutions.com/fr

CONSTRUCTION 5•

Eiffage Route DR Nord-Est

Reims

Travaux Publics

Dir. rég. Pascal Cardon

2 500*

03 51 42 57 35

www.eiffageroute.com

43 •

Omya SAS

Omey

Carrières

Dir. site Hugo Oliveira

410*

03 26 69 29 00

www.omya.com

56 •

Eurovia Ch.-Ardenne Siège (Vinci)

Saint-Léonard

Travaux publics

Pdt Xavier Bouché-Michel

340*

03 26 87 72 20

www.eurovia.fr

98

Colas France - Ets de Reims

Reims

Travaux publics

Dir. agence Aurélien Isaert

215

03 26 84 55 00

www.colas.com

107 •

Gorez Frères

Bétheny

Travaux publics

Pdt du Dir. Jean-Luc Gorez

200*

03 26 07 06 40

www.gorez.fr

107 •

Sionneau Père et Fils

Reims

Bât. Peinture Isolation

DG Aurore Sionneau

200*

03 26 07 05 69

www.sionneau.fr

P A L M A R E S

MARNE

101


P A L M A R E S

D E S

E N T R E P R I S E S

MARNE Rang(1)

Société (Groupe)

Commune

Activité

Responsable

Effectif

Téléphone

Site web

123 •

Le Bâtiment Associé

Muizon

Restauration du Patrimoine

PDG Christophe Possémé

180

03 26 02 90 02

www.lebatimentassocie.fr

123 •

France Rabotage (Reproad, Suisse)

Saint-Martin-sur-le-Pré

Fraisage routier

DG Franck Fournols

180*

03 26 68 34 39

www.france-rabotage.fr

133 •

MK Énergies (Manka)

Saint-Léonard

Élect. Autom. industriel

PDG Johan Manka

175

03 52 62 04 00

www.mk-energies.fr

135 •

Entreprise Gayet

Tinqueux

Plomberie, couverture

PDG Pascal Gayet

173*

03 26 08 03 03

www.gayet.fr

150

Thouraud Agence Fayat Bâtiment SAS

Betheny

Bâtiment

Dir. agence Frédéric Michels

156

03 26 07 08 09

batiment.fayat.com/fr/thouraud

166 •

Léon Noël (Aurige)

Saint-Brice-Courcelles

Restauration de monuments

Pdt du Dir. Laurent Mothes

140*

03 26 83 83 98

leon-noel.fr

179

Soprema Entreprises

Reims

Couverture étanchéité

Dir. agence M. Bouillard-Gentils

128

03 26 87 92 92

www.soprema.fr/fr

185

Sade (Veolia Environnement)

Reims

Canalisation

Dir. agence Jean-Yves Le Corre

120

03 26 87 72 00

www.sade-cgth.fr

193 •

CTP (Champagne Travaux Publics) (Bir)

Cormontreuil

Réseaux, forages, voirie

DG Pascal Julliot

117

03 26 50 12 12

www.champagne-tp.fr

196 •

Nord Est TP Canalisations

Châlons-en-Champagne

Pose de canalisations

PDG Sébastien Vacellier

114

03 26 64 00 22

www.nord-est-tp.fr

197 •

Mangin-Egly Actemium (Vinci Energies)

Vitry-le-François

Automatismes électricité ind.

Chef d'ent. Anthony Hervy

110

03 26 74 15 55

www.actemium.fr

COMMERCE

102

8

Maximo Siège administratif

Taissy

Livraison à domicile

PDG Marie-Anne Lasserre

1 950°

03 26 79 32 00

www.maximo.fr

15 •

Aldi Reims

Gueux

Supermarchés

Gérant Julien Teugels

810*

03 26 05 35 60

www.aldi.fr

19 •

Scapest (E. Leclerc)

Saint-Martin-sur-le-Pré

Centrale d'achat

Dir. Olivier Fache

720

03 26 69 28 50

www.e.leclerc

27 •

Centre E. Leclerc Chamdis

Saint-Brice-Courcelles

Hypermarché

PDG Paul Pageau

580

03 26 86 98 00

www.e.leclerc

29 •

Centre E. Leclerc Sodichamp

Champfleury

Hypermarché

PDG Wenceslas Fandre

552

03 26 36 07 07

www.e.leclerc

46

Decathlon Ch.-Hainaut (Oxylane)

Cormontreuil

Articles sport et loisirs

Dir. rég. Alexandre Pinon

400*

03 26 82 38 34

www.decathlon.fr

54

Cora Reims Cormontreuil

Cormontreuil

Hypermarché

Dir. Fabienne Jenny

350

03 26 77 66 77

www.cora.fr

58 •

ArcelorMittal SSC Reims

Reims

Commerce de gros métaux

DG Emmanuel Gatignol

320

03 26 83 29 00

www.arcelormittal.com/dsfrance

65

Carrefour Châlons

Châlons-en-Champagne

Hypermarché

Dir. magasin Grégory Fournier

278

03 26 70 76 79

www.carrefour.fr

66

Carrefour Reims-Tinqueux

Tinqueux

Hypermarché

Dir. Latifa Benaoudia

270

03 26 78 57 79

www.carrefour.com

69 •

Centre E. Leclerc Chadis

Fagnières

Hypermarché

DG Ronan Guillou

265

03 26 69 35 35

www.e.leclerc

74 •

Comptoir général de robinetterie

Tinqueux

Grossiste robinetterie

DG Christophe Bolot

250

03 26 79 07 07

www.cgr-robinetterie.fr

77 •

Somatem Aubade (Pompac Dév.)

Reims

Sanitaire, chauffage

Pdt Jordan Cron

240

03 26 02 05 06

www.espace-aubade.fr

86 •

Soredis

Reims

Grossiste en boissons

DG Alexis Petit-Gats

230*

03 26 79 11 40

www.soredis.fr

92 •

Centre E. Leclerc Pierrydis

Pierry

Hypermarché

DG Sandra Gobillot

220

03 26 54 06 33

www.e.leclerc/mag/e-leclerc-pierry

92 •

Robert Ravillon

Vert-Toulon

Matériel agricole

PDG Patrick Ravillon

220*

03 26 52 10 10

www.ravillon.com

100 •

Centre E. Leclerc Sezadis

Sézanne

Hypermarché

PDG Johanna Haquet

210

03 26 81 76 76

www.e.leclerc

106

Cora Reims La Neuvillette

Reims

Hypermarché

Dir. Jérôme Miart

202

03 26 05 25 25

www.cora.fr

107

Carrefour Reims-Cernay

Reims

Hypermarché

200

03 26 78 04 79

www.carrefour.fr

118 •

Centre E. Leclerc Eperdiis

Dizy

Hypermarché

Dir. Pierre Kasmi

190

03 26 55 14 55

www.e.leclerc

123

Ikea Reims-Thillois

Thillois

Grande surface Mobilier

Dir. magasin M. Le Directeur

180

09 69 36 20 06

www.ikea.com/fr/fr/stores/reims

136

Leroy Merlin (Adeo)

Cormontreuil

Amélioration de l'habitat

Dir. Sébastien Bernard

170

03 26 09 82 60

www.leroymerlin.fr

144 •

Keos Reims by Autosphère (Emil Frey)

Reims

Concessionnaire auto.

DG Frédéric Bawol

160

03 26 50 60 70

www.renault-reims.fr

152 •

Pum (Saint-Gobain)

Reims

Matériaux de construction

DG Sibylle Daunis

150

03 26 82 17 17

www.mypum.fr

164 •

Dexis Distrilab Loll (Descours & Cabaud)

Reims

Négoce Fournitures ind.

Dir. Filiale David Verra

142*

03 26 79 07 50

agence.dexis.fr

175

Leroy Merlin Reims La Neuvillette (Adeo)

Reims

Amélioration de l'habitat

Dir. magasin Jordan Franckelemon

130

03 26 77 82 82

www.leroymerlin.fr

185

Vorwerk France (Vorwerk, All.)

Reims

Vente d’appareils ménagers

Marie-Cécile Stavarasky

120

03 26 04 84 77

www.vorwerk.com

197

Groupe AMP Toufflin

Witry-lès-Reims

Matériels BTP-Industrie

PDG Philippe Papin

110

03 26 97 10 51

amp-groupe.fr

197 •

Hyper U Reims Village (Système U)

Reims

Hypermarché

PDG Stéphane Piguet

110

03 52 62 62 72

www.magasins-u.com


P A L M A R E S

D E S

E N T R E P R I S E S

Rang(1)

Société (Groupe)

Commune

Activité

Responsable

Effectif

Téléphone

Site web

209 •

AC2M Distribution - Carrefour

Épernay

Hypermarché

Pdt Cédric Lecerf

105

03 26 53 29 79

www.carrefour.fr

213

Castorama (Kingfischer, Gd-Bretagne)

Thillois

Gde surface spécialisée

Dir. étab. Carole Sannier

100

03 26 36 51 00

www.castorama.fr

P A L M A R E S

MARNE

SERVICES 1

La Poste Dél. rég. du Groupe Grand Est

Châlons-en-Champagne

Poste & Courrier

Dél. rég. Dominique Adrian

4 900*

03 26 26 79 30

www.laposte.fr

4•

Lustral

Reims

Propreté & services

PDG François Gomariz

2 700*

03 26 46 99 99

www.lustral.fr

7•

Crédit Agricole du Nord Est

Reims

Banque & Assurances

DG Laure Lesme-Berthomieux

2 100*

03 26 83 30 00

www.ca-nordest.com

9•

Groupama Nord-Est - Siège régional

Reims

Bancassurance

DG Laurence Bauduin

1 220*

03 26 04 76 01

www.groupama.fr

10 •

Courlancy Santé

Bezannes

Clinique

Pdt du Dir. Bruno Leray

1 200*

03 52 15 16 17

courlancy-sante.com

17 •

Cerfrance Champagne Nord Est IdF

Champigny

Expertise comptable, conseils

DG Eric Verjot

1 000*

03 26 87 77 77

www.cerfrance.fr

12

Orange Délégation Ch.-Ardenne

Châlons-en-Champagne

Opérateur télécom

Dél. rég. Patricia Lecocq

900*

03 28 39 31 38

www.orange.com

13

Fédération ADMR Marne

Reims

Services à la personne

DG Isabelle François

891*

03 26 84 83 43

www.admr51.org

14 •

Supplay

Reims

Intérim et recrutement

DG Nicolas Paillé

850*

03 26 48 43 70

www.supplay.fr

16 •

Transports Caillot (Charles André)

Bétheny

Transports logist. copacking

DG Christian Cabusel

800*

03 26 07 00 31

transports-caillot.fr

18 •

Mutualité Française Ch.-Ardenne SSAM

Reims

Services santé-sociaux

DG Frédéric Connat

763*

03 26 84 53 84

servicesetsantemutualistes.fr

19 •

NEOMA Business School

Reims

Grande école

DG Delphine Manceau

720°

03 26 77 47 47

neoma-bs.fr

21 •

CDER

Châlons-en-Champagne

Conseil et Expertise comptable

DG Frank Gaudet

700*

03 26 66 76 00

www.cder.fr

23

SNCF Réseau Infrapôle Champ.-Ardenne

Reims

Transport ferroviaire

Dir. Michael Blondelle

680*

09 88 81 69 00

24

A-G-net Propreté & Services Marne

Cernay-lès-Reims

Entretien, nettoyage

Dir. agences Pascal Rodrigues

650*

03 26 85 11 85

a-g-net.fr

24 •

Papillons Blancs en Champagne (Fédération Unapei)

Bezannes

Association secteur social

Pdte Béatrice Barreda

650*

03 26 06 57 05

www.pbchampagne.org

26 •

FCN

Bezannes

Expertise comptable

PDG Jean-François Bouvet

620*

03 26 77 38 99

www.fcn.fr

30 •

Transdev Reims

Reims

Transports en commun

DG Leila Garnier

545

03 26 04 38 00

www.citura.fr

31 •

Institut Godinot (Unicancer)

Reims

Lutte contre le cancer

DG Pr Yacine Merrouche

536

03 26 50 44 44

www.institutgodinot.fr

32 •

Plurial Novilia (Action Logement)

Reims

Logement social

Pdt CA Fabien Petit

524

03 26 04 98 11

www.plurial-novilia.fr

33 •

Walbaum (Geodis)

Reims

Messagerie et Express

PDG Charles-Louis de Vogué

515

03 51 01 22 30

www.geodis.com

34

Atalian Propreté Est

Marolles

Entretien, nettoyage

Dir. rég. Pascal Léonard

500

03 26 62 18 60

atalian.com

103

34

Elior Services Propreté et Santé

Taissy

Entretien, nettoyage

Dir. agence Nicolas Gag

500

03 26 07 81 99

www.elior-services.fr

37

Tessi Reims (Tessi Ass. / Owliance)

Reims

Assurances

Dir. site Brice Keyser

460*

01 82 70 16 03

www.tessi.eu/fr

38 •

AA IMC NE

Reims

Action sociale

DG Caroline Drux

450*

03 26 50 65 70

www.imc-ne.org

38 •

Groupe Audeo (Servyr, Hélium et Exper-IS)

Reims

Assurances

Pdt Quentin Renard

450°

03 26 48 49 50

www.groupe-audeo.com

44

Caisse d'Ep. Grand Est Europe DR (BPCE)

Reims

Banque & Assurance

Dir. rég. L. Frigout, Dir. Ctre affaires G. Brunet

409*

03 26 79 76 42

https://www.caisse-epargne.fr

45

OC Logistique (Financière Clément)

Caurel

Transport et Logistique

Gérant Olivier Clément

402*

03 26 86 10 02

www.oclogistique.com

48

Onet Services Agence de Reims

Reims

Nettoyage, multiservices

Dir. agence A. Dupont-Molero

390

03 26 87 50 87

www.groupeonet.com

49 •

Groupe JVS

Saint-Martin-sur-le-Pré

Editeur de logiciels

Pdt Groupe Nebojsa Jankovic

388*

03 26 65 21 26

www.groupe-jvs.fr

52 •

Alméa Formations Interpro

Châlons-en-Champagne

Formation

DG Corinne Grosse

363*

03 26 69 25 85

www.almea-formations.fr

52

Banque CIC Est - Troyes-MarneArdennes (Crédit Mutuel)

Reims

Banque & Assurance

Dir. A. Dumangin, G. Valici

363

03 26 89 01 03

www.cic.fr

54

Derichebourg Propreté & Serv. Associés

Saint-Brice-Courcelles

Nettoyage

Resp. agence Marne Manon Arnaud

350

03 26 02 46 47

www.derichebourg-multiservices.com

61 •

ACPEI

Châlons-en-Champagne

Action sociale

DG Madjid Farahi

302*

03 26 21 80 22

www.acpei.org

62

GSF Ariane Etalissement de Reims

Reims

Entretien, nettoyage ind.

Chef d'étab. Julien Rigaut

300

03 26 82 05 26

www.gsf.fr

63

Ageo

Châlons-en-Champagne

Courtage d'assurances

Pdt Fondateur Eric Oziebala

284*

03 26 26 22 22

www.ageo.fr


P A L M A R E S

D E S

E N T R E P R I S E S

MARNE

104

Rang(1)

Société (Groupe)

Commune

Activité

Responsable

Effectif

Téléphone

Site web

64 •

Carrard Services (Atalian)

Taissy

Entretien, nettoyage

Pdt Franck Julien

280

03 26 50 49 70

www.carrard.com

66

Sanef (Abertis, Espagne)

Ormes

Transport

Resp. région Mélanie Houssiaux

270*

03 26 83 51 00

www.sanef.com

71

Sécuritas France SARL (AB – Securitas)

Muizon

Sécurité privée

Dir. agence Guillaume Richez

260

03 26 79 83 20

www.securitas.fr

72

Atalian Sécurité

Taissy

Surveillance & sécurité

Resp. agence Frédéric Fovez

254

03 26 88 99 38

atalian.com

73 •

Le Foyer Rémois (Global Habitat)

Reims

Logement social

DG Vincent Hallier

251

03 26 84 46 46

www.foyer-remois.fr

74 •

Elite Securité Reims

Reims

Surveillance & sécurité

DG Laurent Arnou

250

03 26 79 18 40

www.elite-securite.eu

77 •

Bioxa Laboratoire

Reims

Analyses médicales

DG Aurélie Urano-Gérin

240*

03 26 85 86 87

bioxa.fr

77

LCL DR Ch. Ardenne (Crédit Ag. SA)

Reims

Banque & Assurance

Dir. rég. Félix Guyon

240

03 26 79 80 04

www.lcl.fr

83

SG Grand Est DR Ch.-Ardenne

Reims

Banque & Assurances

Dir. cial rég. Christophe Brugidou

235*

03 26 84 57 00

www.societegenerale.fr

85 •

Amaelles Marne (Réseau APA)

Reims

Aide à domicile

Dir. territ. S. Thibaut-Vieux

232

03 26 400 900

www.amaelles.org

86 •

L'Union (Rossel, Belgique)

Reims

Presse quotidienne

DG dél. Géraldine Baehr-Pastor

230

03 26 50 50 50

www.lunion.fr

92

Must Multiservice Ch.-Ardenne (Idex)

Magenta

Maintenance multitechnique

Dir. territ. Abdel Afartout

220*

03 26 57 07 07

www.must-multiservice.com

92 •

Partage et Travail 51

Châlons-en-Champagne

Services à la personne

Dir. Antoine Machet

220*

03 26 64 68 78

www.partagetravail.fr

104

GXO Logistics France (XPO Logistics, USA)

Bussy-Lettrée

Logistique

Dir. site Philippe Van Poucke

206

03 26 26 66 00

www.gxo.com

105

API Restauration Ch.-Ardenne

Reims

Restauration collective

Dir. rég. Nathalie Erpelding

205

03 26 79 14 14

www.api-restauration.com

107 •

NOV'HABITAT

Châlons-en-Champagne

Lgt social et résidentiel

DG Alain Marjolet

200

03 26 68 68 68

www.novhabitat.fr

107

Pro Impec (Pascal Boulanger)

Reims

Hygiène et propreté

Ludovic Mores

200

03 26 47 86 88

www.pro-impec.fr

107 •

Stade de Reims

Betheny

Club sportif

Jean-Pierre Caillot

200*

107 •

UDAF Marne (Réseau UNAF)

Châlons-en-Champagne

Action sociale

Dir. Jean-Noël Censier

200

03 26 69 47 50

www.udaf51.fr

117

SIACI Saint Honoré (Diot-Siaci)

Bezannes

Courtier en assurances

Dir. Ctre Antoine Christophe

198

01 44 20 86 03

www.diot-siaci.com

120 •

Smag (InVivo)

Châlons-en-Champagne

Logiciels agricoles

DG Didier Robert

185*

03 26 21 84 20

smag.tech

121

ITM LAI (Intermarché)

Luxémont-et-Villotte

Logistique alimentaire

Dir. site Eric Schuler

183

03 26 74 58 00

www.mousquetaires.com

123

Konecta Site de Reims (Konecta, Espagne)

Reims

Centre de relation client

Dir. Rachid Aboulouard

180

03 22 82 02 02

www.konecta-group.com/fr

133 •

Mazars

Bezannes

Expert. audit social juridique

DG Nathalie Fénart

175*

03 26 79 75 00

www.mazars.fr/Offices/Reims

136

Agenor Reims

Cernay-lès-Reims

Nettoyage industriel

170

03 26 02 76 93

www.agenor.fr

144 •

Groupe Pingat

Reims

Ingénierie et Construction

DG Arnaud Pingat

160*

03 26 97 71 32

www.groupe-pingat.fr

151 •

AS Entreprises (FDSEA 51)

Reims

Expertise comptable

Dir. Christophe Songy

151

03 26 04 96 66

www.as-entreprises.fr

152

Apave Direction régionale

Reims

Conseil & Maîtrise des risques

Chef d'agences Thierry Palisson

150*

03 26 84 38 00

www.apave.com

152

Azurial

Witry-Les-Reims

Nettoyage industriel

Dir. Territ. Zahra Qaddioui

150

03 26 04 63 74

www.azurial.fr

152 •

Domaine les Crayères (Gardinier)

Reims

Hôtel-Restaurant

DG Arnaud Valary

150

03 26 24 90 00

www.lescrayeres.com

152 •

Institut Michel Fandre (Fédération FISAF)

Reims

Centre de rééducation

Dir. Romain Houdusse

150*

03 26 08 41 88

institutmichelfandre.fr

152 •

Prim

Reims

Imagerie Médicale

DG Louis Job

150

03 26 85 20 06

www.prim-radiologie.fr

152

Téléperformance France

Reims

Centre de relation client

Dir. centre Benjamin Renard

150

01 58 69 36 16

fr.www.teleperformance.com/fr-fr

163 •

BC Propreté Services

Reims

Propreté des locaux & Services

Pdt Sacha Gourlet

146

03 26 40 91 62

www.bergeconcept.fr

166

FM Logistic

Saint-Martin-sur-le-Pré

Logistique et Transport

Dir. Plateforme 2 Alain Debureau

140

03 26 26 66 80

www.fmlogistic.fr

166 •

Multi-Impact (Meilleurtaux)

Reims

Courtier en assurances

Pdt Daniel Ugarte

140

03 26 47 39 58

www.multi-impact.com

175

Tratel DR Flandres Champagne

Luxémont-et-Villotte

Transport de marchandises

Dir. région Pierrick Martineau

130

03 26 74 35 54

www.tratel.fr

180 •

ARD (Vivescia)

Pomacle

Biotechnologies bioénergies

DG Philippe Aubry

125

03 26 05 42 80

www.a-r-d.fr

180 •

Transports Durand (E-b-trans)

Saint-Brice-Courcelles

Transport de marchandises

Pdt Stéphan Zivic

125

03 26 09 35 65

ebtrans.eu

www.stade-de-reims.com


P A L M A R E S

D E S

E N T R E P R I S E S

Rang(1)

Société (Groupe)

Commune

Activité

Responsable

Effectif

Téléphone

Site web

197

Orpea la Montagne de Reims

Villers-Allerand

EHPAD

Dir. Lucie Poteau

110

03 26 97 62 34

www.orpea.com

197

XPO Logistics Agence Châlons (XPO Logistics, USA)

Châlons-en-Champagne

Transport de marchandises

Dir. site Michel Mérieux

110

03 26 67 63 41

www.xpo.com

213

Clinea Terre de France (Orpea)

Cormontreuil

Soins de Suite et Réadaptation

Dir. exploit. Chloé Vignon Denoz

100

03 26 79 91 00

www.clinea.fr

P A L M A R E S

MARNE

EMPLOYEURS PUBLICS DE 1 000 SALARIÉS OU PLUS PUBLIC 1•

CHU de Reims

Reims

Centre hospitalier

DG Laetitia Micaelli-Flender

8 516

03 26 78 78 78

www.chu-reims.fr

2

Région Grand Est - site de Châlons

Châlons-en-Champagne

Collectivité régionale

Pdt Franck Leroy

7 599

03 26 70 31 31

www.grandest.fr

3•

CHI Nord Ardennes

Charleville-Mézières

Centre hospitalier

DG Thomas Talec

3 207

03 24 58 70 70

www.hopitaux-nord-ardenne.fr

4•

Département de l'Aisne

Laon

Collectivité territoriale

Pdt Nicolas Fricoteaux

2 800

03 23 24 60 60

www.aisne.com

5•

Université Reims Champagne-Ardenne

Reims

Enseignement supérieur

Pdt Guillaume Gellé

2 500*

03 26 91 30 00

www.univ-reims.fr

6•

Centre hospitalier Saint-Quentin

Saint-Quentin

Centre hospitalier

Dir. Christophe Blanchard

2 385

03 23 06 71 71

www.ch-stquentin.fr

7•

Département de la Marne

Châlons-en-Champagne

Collectivité territoriale

Pdt Jean-Marc Roze

2 200

03 26 69 51 51

www.marne.fr

8•

Ville de Reims

Reims

Commune

Maire Arnaud Robinet

1 846

03 26 77 78 79

www.reims.fr

9•

Département des Ardennes

Charleville-Mézières

Collectivité territoriale

Pdt Noël Bourgeois

1 800

03 24 59 60 60

www.cd08.fr

10 •

Centre hospitalier de Châlons

Châlons-en-Champagne

Centre hospitalier

Dir. Hubert Asperge

1 660

03 26 69 60 60

www.ch-chalonsenchampagne.fr

11 •

Centre hospitalier de Soissons

Soissons

Centre hospitalier

Dir. Eric Lagardère

1 600

03 23 75 70 70

ch-soissons.fr

12 •

Communauté urbaine du Grand Reims

Reims

Communauté urbaine

Pdte Catherine Vautrin-Pennaforte

1 501

03 26 77 78 79

www.grandreims.fr

13 •

EPSMM de la Marne

Châlons-en-Champagne

Santé

Dir. F-A Cazorla-Seignol

1 337

03 26 70 37 37

www.epsm-marne.fr

14 •

EPSMD de l'Aisne

Prémontré

Santé mentale

DG Laurent Barret

1 200

03 23 23 66 66

www.epsmd-aisne.fr

14 •

Ville de Charleville-Mézières

Charleville-Mézières

Commune

Maire Boris Ravignon

1 200

03 24 32 40 00

www.charleville-mezieres.fr

16

8e RMAT (Régiment du matériel) (Armée de Terre)

Mourmelon-le-Grand

Maintenance mat. terrestres

Chef de corp Lnt-Col H.Antegnard

1 100*

03 26 63 77 16

www.facebook.com/8eRMAT

16 •

Centre hospitalier de Laon

Laon

Centre hospitalier

Dir. Julien Dupain

1 100*

03 23 24 33 33

www.ch-laon.fr

16 •

Ville de Châlons-en-Champagne

Châlons-en-Champagne

Commune

Maire Benoist Apparu

1 100

03 26 69 38 38

www.chalonsenchampagne.fr

19 •

Ville de Saint-Quentin

Saint-Quentin

Commune

Maire et Pdte Agglo F. Macarez

1 002

03 23 06 90 00

www.saint-quentin.fr

20 •

Centre hospitalier Auban Moët

Épernay

Activités hospitalières

DG Laetitia Micaelli-Flender

1 001

03 26 58 70 00

www.ch-epernay.fr

21 •

Ctre hospitalier Jeanne de Navarre

Château-Thierry

Centre hospitalier

Dir. par intérim Eric Lagardère

1 000*

03 23 69 66 00

www.ch-chateau-thierry.fr

• Indique qu’il s’agit du siège social

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S É M I N A I R E S

Séminaires, tables rondes : pourquoi faut-il bien les préparer ?

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RIEN DE TEL QU’UN SÉMINAIRE POUR FÉDÉRER, VALORISER ET MOTIVER LES TROUPES. MIEUX VAUT NE PAS RATER SON COUP !


U

«

n séminaire, ça ressemble au décollage d’un avion. Tous les indicateurs doivent être au vert ». Le DRH de Groupama NordEst Stéphane Weil a trouvé la formule. Une réunion de collaborateurs a beau être conviviale, ce n’est pas pour autant une partie de pêche à la ligne. De son organisation au cordeau dépendent sa réussite et son efficience. Le grand groupe d’assurance agricole sait de quoi il parle. Chaque année, Groupama Nord-Est organise une quinzaine de réunions de ce type sur les six départements de son ressort : Nord, Pas-de-Calais, Marne, Aisne, Ardennes, Aube… Au total, 2000 administrateurs élus, 2 000 salariés et quelque 88 agences et sites de production. Autant dire que la moindre réunion confine au tournage hollywoodien… On exagère ? Oui, bien sûr… N’empêche qu’en coulisse et pendant une année pleine, la préparation d’une quinzaine de « D Day » a tout d’une mise en scène, ambiance festive et décor compris. Avec l’éclairage de Stéphane Weil,

de Philippe Demoor, responsable communication du groupe, et celui de deux journalistes-animateurs, voici donc à quoi il faut penser en priorité. Gilles Grandpierre

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Séminaires

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DOMINIQUE LEBRUN

S É M I N A I R E S

L’ I N T E R V I E W

COMMENT SE PORTE LE SECTEUR DE L’ANIMATION ÉVÉNEMENTIELLE EN ENTREPRISE ?

ANCIEN JOURNALISTE ÉCONOMIQUE À L’UNIONL’ARDENNAIS, DOMINIQUE LEBRUN A FONDÉ TERCOM (CONSEIL EN STRATÉGIE DE COMMUNICATION). IL A ANIMÉ 800 TABLES RONDES DEPUIS 2005

Bien, mais le niveau d’activité a clairement baissé après 2020 et la crise du Covid. Il fallait s’y attendre. Les entreprises font davantage appel aux ressources de la visio-conférence et dans tous les cas, elles ne pensent pas forcément à solliciter les services d’un animateur professionnel.

garde aux monologues. Interrompre, relancer, assurer l’équilibre des temps de parole, c’est ça le travail de l’animateur. Un peu d’humour n’est pas interdit… Dernière règle : limiter la table ronde dans le temps, à une heure maximum. Cela paraît court mais ça ne l’est pas du tout. Si la table ronde est intéressante, cela permet un échange resserré, intense… Une heure, ça permet de ne pas décrocher. Rien de pire qu’une table ronde assommante.

EST-CE QU’ELLES VOUS CONTACTENT OU LES DÉMARCHEZ-VOUS ?

L’ANIMATEUR S’IMPOSE-T-IL DES OBLIGATIONS ?

Le plus souvent, elles nous sollicitent pour connaître nos disponibilités, qu’elle que soit le type de la rencontre. Elles ont l’idée de la thématique qu’elles souhaitent traiter mais curieusement, ce n’est pas toujours le cas. Je peux leur faire des suggestions, les aider à préciser leur projet.

Il doit connaître le thème de la rencontre mais pas trop, on ne lui demande pas d’être un expert. Les meilleures questions sont les plus ingénues. On peut être un journaliste spécialisé sans être un spécialiste. L’autre obligation est d’ordre technique : penser à doter chaque intervenant d’un micro. Ça paraît secondaire mais pour s’entendre, c’est mieux !

QUELLES ERREURS ÉLÉMENTAIRES ÉVITER AVANT UNE TABLE RONDE OU UN SÉMINAIRE ? De mon point de vue, il faut d’abord limiter le nombre d’intervenants. Quatre ou cinq me paraient la bonne mesure. Au-delà, le temps de parole de chacun est mécaniquement limité et c’est frustrant pour tout le monde. Limiter leur nombre, c’est aussi permettre aux intervenants d’interagir et cela rend le débat plus intéressant, plus dense. À l’inverse, il faut prendre

Gilles Grandpierre


Séminaires

PAS DE BON SÉMINAIRE SANS UN BEL EMBALLAGE… L’ÉCLAIRAGE, LA SONORISATION, LA SCÉNOGRAPHIE COMPTENT AUTANT DANS LE RYTHME D’UNE RENCONTRE D’ENTREPRISE QUE LA QUALITÉ DES INTERVENANTS. AUTREMENT DIT, LE CONTENANT EST AUSSI IMPORTANT QUE LE CONTENU.

1

LE CHOIX DU THÈME Pas de réunion d’entreprise sans thème de réflexion. Il dépend de la nature de la rencontre. Tous les trois ans en janvier, la grande réunion de Groupama rassemble 1 200 collaborateurs et 300 administrateurs élus autour du projet d’entreprise. Les années intermédiaires, cette réunion se décline dans chaque département. En février, d’autres rencontres départementales suivent, ouvertes cette fois à des partenaires et personnalités extérieures (politiques notamment). « Elles évoquent les résultats et actions locales du groupe, mais contrairement aux rencontres de janvier, elles s’ouvrent à des conférences plus sociétales. Le public étant hétérogène, on veut éviter la prise d’otage et s’ouvrir à nos territoires », résume Stéphane Weil. Groupama ne s’interdit aucun thème a priori. « On évite juste les sujets trop plombants ». Pour Philippe Demoor, « le thème doit être accrocheur et concerner un maximum de gens. Par exemple, les déserts médicaux, le renouveau des territoires… On peut aussi utiliser ce temps pour valoriser les projets internes. Il n’est pas interdit de renvoyer aux collaborateurs un peu de fierté collective… »

LES INTERVENANTS Pour résumer, il y en a de deux sortes : les participants des tables rondes et les conférenciers. Choisis (en interne ou externe) pour leurs compétences sur le sujet, les premiers ne sont pas toujours familiarisés avec la prise de parole en public et ont parfois besoin d’être relancés, voir « encadrés ». C’est le rôle des animateurs. Les seconds sont généralement des professionnels aguerris dans l’exercice (personnalités médiatisées, experts et orateurs reconnus). « Pour la grande réunion collaborateurs de janvier, nous avons fait appel dans le passé à des sportifs de renom, les cyclistes David Gaudu et Marc Madiot par exemple… On peut donc parler de problématiques internes à partir du vécu de personnes extérieures à l’entreprise. C’est souvent très apprécié », note Philippe Demoor.

4

L’ANIMATION Les animateurs des tables rondes sont le plus souvent journalistes, en activité ou reconvertis : « Les entreprises cherchent des animateurs qui allient l’aisance, la rigueur et capables de mettre les intervenants à l’aise », explique Gilles Halais. « Quelques vidéos courtes ou témoignages peuvent mettre du rythme », estime Stéphane Weil… Dominique Lebrun, lui, a banni les transparents : « Rien de tel pour monopoliser la parole et nuire à la fluidité de l’échange ». Quand à la maîtrise du sujet, les deux journalistes se rejoignent. « Il est préférable de bien potasser le sujet. Mais personnellement, j’évite de tomber dans le travers de celui qui le maîtrise mieux que ses hôtes », insiste Gilles Halais.

LA LOGISTIQUE Lors de ses rencontres trisannuelles de janvier, Groupama va jusqu’à transporter ses 1 500 invités en car depuis leurs départements d’origine ! Toutes les entreprises n’en ont pas les moyens. Dans tous les cas, le choix du site est capital. Millesium à Epernay, parc des expos à Reims, centre des congrès des Vieilles Forges (entre autres), ce lieu dépend naturellement de l’importance du public attendu. « Selon le nombre des participants, les locaux de l’entreprise peuvent suffire ou non… Mais il faut toujours penser aux caractéristiques techniques du lieu et notamment sa capacité à offrir un espace pour le repas ou d’éventuelles prestations scéniques ! » explique Stéphane Weil. L’important se niche parfois dans les détails. « Je me souviens d’une rencontre à Châlons où les toilettes de l’espace qui nous accueillait n’étaient pas assez nombreuses pour nos 1 500 collaborateurs ! Il a fallu gérer »…

DES SERVICES SUR UN PLATEAU À la tête d’une société de 8 salariés, le Rémois Bruno Marlois dirige Mazing, spécialisée dans l’accompagnement technique des rencontres d’entreprises. « L’Activité s’est arrêtée pendant deux ans pendant la crise du Covid. Nous nous sommes adaptés en organisant des plateaux en distanciel, un peu comme une émission de télévision. Les animateurs étaient sur notre plateau, et le séminaire était retransmis en direct dans l’entreprise ». Nécessité faisant loi, certaines sociétés ont fini par rééditer le séminaire distanciel. « Les rencontres sont même de plus en plus captées pour permettre un revisionnage ». Mazing consacre la moitié de son activité à l’encadrement technique de séminaires partout en France et même à l’étranger. « Le coût de la prestation n’est pas leur première préoccupation. Ce que les entreprises veulent d’abord, c’est de la nouveauté ».

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51 LE KABARET

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Organisez vos événements au Kabaret en fonction de vos envies ! Privatisez le Kabaret pour un événement sur mesure. Séminaire, soirée de gala, soirée de fin d’année ou tout autre événement. Nos équipes sauront s’adapter et vous aider à organiser vos festivités dans ce lieu unique et élégant ! Avec ou sans revue music-hall, avec ou sans artiste, avec ou sans repas. 1 100 places en formule séminaire (chaises). 750 places en formule repas/spectacle (tables).

18 rue Nicolas Appert 51430 TINQUEUX Informations et renseignements au 03.26.04.11.11 ou sur sebastien.bocahu@le-k-reims.com www.le-k-reims.comw

LA FERME HISTORIQUE DE JEAN DE LA FONTAINE

Ce lieu magique (4* classement national) est chargé d’histoire, de beauté et de tranquillité absolue ! La Toiterie appartint à Jean de La Fontaine, il y composa quelques fables, ce centre de séminaires, mariages réunions de famille etc. offre 17 Chambres de caractère et de haut standing (46 single), réparties sur 4 meublés dans la même zone d’articulation, + belles et grandes salles cathédrales sous poutraison dont une pré équipée en son et image. WIFI fibre partout dans la ferme. Détendezvous avec un SPA chauffant et massant, hammam en mosaïque de 4 places, 15-20 vélos électriques, billard, baby, karaoké. Les extérieurs vous proposent un grand jardin paysager avec trampoline géant, tables de ping-pong boulodrome à deux pistes éclairées, tonnelle 50 places avec son barbecue couvert. A noter une offre team building permettant de lier plaisir et travail via des ateliers immersifs, ludiques et conviviaux (1/2 journée) La ferme Historique Jean de la Fontaine - La toiterie 02400 Chierry Riera Jean-Jacques tel: 06 80 71 47 65 www.chambresdhotesdecharme-chateauthierry.fr

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51 LE CLOS CORBIER

02 HOM’SCAPE A l’occasion d’un anniversaire, d’un EVG/ EVJF ou d’un séminaire. Tester vos aptitudes de réflexion, de logique et d’esprit d’équipe en choisissant une de nos énigmes ! Pendant une heure, plongez dans une intrigue dont vous êtes l’acteur principal. Nos aventures pour un public adulte ou enfant avec son propre niveau de difficulté. A vous de relever le défi ! 257 avenue de Château-Thierry 02200 BELLEU Tél. 06 61 25 25 40 mail : homscape.ac@gmail.com

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LE CHÂTEAU DE VITRY-LA-VILLE Le Château de Vitry-la-Ville est ravi d’accueillir vos projets de séminaires, conférences, activités de team-building, « Escape Game », déjeuners/dîners avec soirées gala grâce à ses salles de formation équipées, ses espaces verts et ses nombreuses activités sur place (pétanque, piscine chauffée, billards, balades en barques ou kayaks, jeux plein air...) 4 Saisons au Château 1, rue de l’église - 51240 VITRY-LA-VILLE Tél : 33 - (0)6 72 04 12 37 chateau.vitry@gmail.com www.chateauvitrylaville.com

Idéalement situé au cœur de la Champagne, Le Clos Corbier est établi dans une Maison de Champagne où les Champagnes familiaux CollardMilesi et Guy Méa sont installés. Notre offre de séminaire inclus la mise à disposition de salle avec en option nos expériences de visite de cave, ateliers de dégustation et déjeuner ou le séjour complet avec hébergement et transport. La raison d’être de notre entreprise est d’offrir du bonheur à nos convives, c’est pourquoi nos équipes partagent en point commun le sens de l’hospitalité et de don de soi. Nos valeurs sont teintées de bienveillance, de convivialité et d’excellence. 5 boulevard Nicolas François Billecart 51160 Mareuil-sur-Ay 03 26 53 03 01 Lecloscorbier.fr contact@lecloscorbier.fr


51 CHÂTEAU FORT DE SEDAN

08 AUBERGE DU PORT S É M I N A I R E S

En plein cœur du Château Fort de Sedan, à 5 minutes à pied du centre-ville. À l’hôtel le Château Fort, nous sommes fiers de vous offrir un environnement exceptionnel pour accueillir vos événements professionnels les plus mémorables. Que vous cherchiez une salle de séminaire équipée pour une journée d’études, une conférence, un atelier inspirant, une formation spécialisée ou même un webinaire interactif, notre établissement vous offre une expérience qui comblera toutes vos attentes. L’Assemblée à l’Hôtel le Château Fort, votre Destination pour des Cocktails dinatoires, repas d’affaire, petit déjeuners, journées d’études, séminaires, repas d’entreprise et de fin d’année

Nichée dans une boucle de la Meuse au coeur des Ardennes, L’Auberge du Port vous accueille pour tous vos évènements. Séminaire demijournée, journalier ou résidentiel. Location de salles (à partir de 160 €) toutes équipées (vidéoprojecteur, écran, sous-main, carnet, stylo, ½ bouteille d’eau). Pour un accueil plus convivial, optez pour le café d’accueil, la pause-café traditionnelle ou ardennaise. Vous pourrez également vous restaurer sur place, soit avec nos menus, soit en prestation sur-mesure. Hébergement : 20 chambres twins ou doubles avec une vue côté Meuse ou jardin fraîchement rénovées et coquettes. Port de Bazeilles 08450 REMILLY-AILLICOURT TÉL. : + 33 3 24 27 13 89 auberge@aubergeduport08.fr

Hotel le Chateau Fort Porte des Princes - 08200 SEDAN 03 24 26 11 00 commercial@hotel-lechateaufort.fr Nb chambres

Salle

personne

Wifi

Vidéoprojecteur

Restaurant

Paperboard

52

5

5 à 200

Fibre

Oui

Oui

Oui

Nb chambres

Capacité salles

Vidéoprojecteur

Écran

Sous-main

Eau (50 cl)

carnet stylo

20

30 pers.

Oui

Oui

Oui

Oui

Oui

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ROSSEL MÉDIAS FACTORY

Un espace moderne au cœur du territoire

51

6, rue Gutenberg - 51100 Reims Tél. 03 26 50 50 50 www.lunion.com contact@rosselestmedias.fr Capacité

Salles de réunion

Wifi

Amphithéâtre

Salles de réception

Parking

Accessibilité

100

2

Oui

100 pers.

1

Oui

Oui SEMINAIRE REMadt

Vous souhaitez partager un moment d’échange avec vos collaborateurs ou vos clients ? A proximité du centre-ville de Reims, le journal L’union vous propose des espaces modernes pour organiser vos évènements d’entreprise au sein de la Rossel Médias Factory. Cet espace multimédia qui vit au rythme de l’actualité vous offre la possibilité d’organiser des manifestations sur-mesure : assemblées, conférences, team building, forums en journée ou en soirée… et vous permet de réunir jusqu’à 100 personnes pour un moment convivial. Bénéficiez d’un accompagnement personnalisé, de salles entièrement équipées, modulables et climatisées ainsi que l’accès à un parking privé et sécurisé.


CHAMPAGNE PANNIER

Située au cœur du vignoble de la Vallée de la Marne, la Maison Pannier abrite de magnifiques caves médiévales creusées dès le XIIe siècle. Dans la pénombre et la fraîcheur de ce labyrinthe souterrain, les cuvées acquièrent lentement leur pleine maturité. À côté de ce patrimoine historique unique en Champagne, vous découvrirez un remarquable complexe de séminaires et congrès, ainsi que des espaces de réception dans la plus pure tradition de l’art de vivre champenois. Nous assurons pour vous un véritable service « sur-mesure » et « clés en main » et organisons vos déjeuners, dîners et cocktails à la découverte des alliances mets & champagnes, mais aussi vos séminaires et réunions, journées de teambuilding, et tout autre évènement, selon vos demandes.

La Champagne aux portes de Paris !

51

23 rue Roger Catillon - 02400 Château-Thierry Tél. 03 23 69 51 30 - Fax 03 23 69 51 31 www.champagnepannier.com champagnepannier@champagnepannier.com Capacité

Salles de réunion

Wifi

Amphithéâtre

Salles de réception

Parking

Accessibilité

300

2

Oui

300 pers.

2

Oui

Oui

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51 PAUL BERTHELOT EVENTS

Paul Berthelot Events est l’endroit idéal pour organiser vos séminaires ou réunions d’entreprise. Notre spacieuse salle de 160m², peut accueillir jusqu’à 90 personnes assises. Elle offre un environnement propice à la collaboration, grâce à son accessibilité et ses équipements. En effet, cette salle est équipée d’un office, d’un bar, de tables (rondes et rectangulaires), d’un écran interactif et d’enceintes au plafond. De plus, vous aurez à disposition un espace détente, un vestiaire, un ascenseur et un parking privé. Elle est accessible aux personnes à mobilité réduite. Profitez de cet espace convivial pour faire de vos évènements d’entreprise un succès ! Paul Berthelot Events 5 rue Clairon Guillaume Rolland - 51530 Pierry Tél. 03 26 55 23 83 - Port. 06 86 00 35 56 champagneberthelotpaul@orange.fr paulberthelotevents.fr

51 BUROCLUB REIMS

Le Crystalide est l’endroit idéal pour organiser vos séminaires, formations ou réunions d’entreprise. Nos deux salles de réunion peuvent accueillir 12 et 16 personnes. Notre centre d’affaires et de coworking offre un environnement propice à la collaboration, grâce à son accessibilité et ses équipements. De plus, vous aurez un espace détente à disposition, la possibilité de commander des petits déjeuners et pauses sucrées, et des restaurants à proximité. Pour vous accueillir ainsi que l’ensemble de vos participants, nous disposons également d’un parking privé. Profitez de nos espaces pour faire de vos évènements d’entreprise un succès !

8 bis Rue Gabriel Voisin, 51100 REIMS 03.26.05.42.50 accueil@lecrystalide.fr Notre site internet : www.lecrystalide.fr


51 BRIT HOTEL REIMS CROIX BLANDIN

08 75 FOREST AVENUE S É M I N A I R E S

Au cœur de la zone Croix Blandin, à 10 minutes du centre-ville, venez découvrir notre hôtel tout confort et passez un agréable séjour à Reims. L’étape idéale pour vos déplacements professionnels et de loisirs. Notre établissement dispose d’un espace de travail de 50 m2, d’un restaurant et d’un parking privé gratuit et sécurisé. Notre salle de séminaire est entièrement équipée avec un accès à la terrasse et une connexion wifi gratuite. Nous vous proposons plusieurs formules selon vos besoins : séminaire résidentiel ; séminaire semirésidentiel ; journée d’étude. Nous serions ravis de vous accueillir !

À proximité immédiate du centre historique de Charleville-Mézières, le 75 offre 4 salles de capacités et ambiances différentes, toutes climatisées et équipées. De 20 à 520 places : assemblée générale, séminaires, congrès, formations, présentations de produits... Des équipements techniques haut de gamme, son, éclairage et vidéo, accès wifi très haut débit fibre. Cocktail dinatoire, repas d’affaires, petits déjeuners, pour une solution complète et sur mesure. Parking privé.

Brit Hôtel Reims Croix-Blandin 10, rue René Francart - 51100 Reims Tél. 03 26 04 37 56 https://hotel-reims-blandin.brithotel.fr reims-blandin@brithotel.fr Nb chambres Classement 58

3*

75, rue Forest - 08000 Charleville-Mézières Tél. 03 24 55 00 00 contact@75fa.fr www.75forestavenue.com

Wifi

Climatisation

Accueil 24h/24

Parking

Réunion

Restauration

Nombre de salles

Nombre de places

Parking privé

Wifi

Oui

Oui

Oui

Oui

1/50 pers.

Oui

4

de 20 à 520

Oui

Très haut débit fibre

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HOTEL MERCURE REIMS PARC DES EXPOSITIONS

Entièrement rénové, notre hôtel s’est transformé en une authentique Maison d’Artistes. Tout est organisé pour la réussite de vos séjours : une table gourmande où notre chef sélectionne des produits frais et de saison ; des espaces de travail pour des réunions connectées, des espaces de vie lumineux inspirant un travail collaboratif. Pour vos réunions : Des espaces équipés & modulables pour réunir jusqu’à 200 personnes, à la lumière du jour, climatisés, sonorisés et connectés avec système de visio-conférence Wifi gratuit dans tous les espaces Parking gratuit de 150 places, comprenant 4 bornes de recharge électrique

Venez vivre une expérience unique

51

2 rue Gabriel Voisin 51100 Reims Tel. 03.26.05.41.78 h0363-sb@accor.com Nb chambres Classement 101

4*

Wifi

Climatisation

Accueil 24h/24

Parking

Réunion

Restauration

Oui

Oui

Oui

Oui

1/200 pers.

Oui


51 CIS DE CHAMPAGNE

51 MEETING’N CO

Besoin de louer une salle ou un bureau privatif afin d’organiser une réunion d’équipe, une formation, ou encore une conférence à Reims ? C’est possible au CIS de Champagne ! Situé à 45 minutes de Paris en TGV et à 15 minutes en tramway des gares et du centre-ville, le CIS dispose de 13 salles équipées, modulables et aménageables selon vos demandes. Vous trouverez également sur place un service de restauration varié (cocktails, service à l’assiette, pauses café, repas self). Et si vous avez prévu un séminaire de plusieurs jours ou un évènement loin de chez vous, le CIS c’est aussi de l’hébergement de groupes et d’individuels !

Nouveau lieu de réunion. Hyper centre de Reims. Salles modulables. Stationnement à proximité. Proche des lieux d’événements. Une réunion d’équipe, une formation, un séminaire commercial, une présentation produits… nos espaces s’adaptent à vos besoins. Des restaurants, des hôtels, des salles de réunion : une offre globale avec un seul interlocuteur. Notre service commercial est à votre écoute pour organiser vos prochains événements professionnels. Centre D’affaires Buirette 26/28 rue Buirette 51100 REIMS contact@meetingnco.com www.meetingnco.com

21, chaussée Bocquaine 51100 Reims Tél. 03 26 40 52 60 www.cis-reims.com - salles@cis-reims.com REIMS

Capacité

Salles de réunion

Salles de conférence

Wifi

Vidéoprojecteur

10 à 130 pers.

11

2

Oui

Oui

Restauration Accessibilité deNombre chambres sur place Oui

79

Oui

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Salle Holding Salle Lexperience Salle Edito Salle Lex + Edito

Surface 18 m2 34 m2 42 m2 76 m2

Table en U 5 p. 12 p. 16 p. 34 p.

Théâtre 20 p. 30 p. 50 p.

Écolier 14 p. 20 p. 34 p.

51 OFFICESTATION REIMS-GARE

Aujourd’hui, tous les

Après son développement en Lorraine, OfficeStation a choisi de s’implanter à Reims-Gare ! Le centre d’affaires ouvrira ses portes en janvier 2024 et vous proposera 122 postes de travail, 4 salles de réunion et un espace de coworking au cœur du quartier de Clairmarais, pôle d’affaires de l’agglomération rémoise en pleine mutation. Situé derrière la gare, à proximité du centre-ville piétonnier et de l’autoroute A4, OfficeStation sera également desservi par de nombreuses lignes de bus. Un parking privé sera disponible au sein de l’immeuble selon disponibilité et le parking public Reims Gare-Clairmarais est à proximité immédiate. Le petit + : une vaste cafétéria dotée d’un balcon pour faire un break. OfficeStation Reims-Gare 6 rue Edouard Mignot 51100 REIMS reims@officestation.fr

emballages et les papiers se trient. Cet encart d'information est mis à disposition gratuitement au titre de l'article L. 541-10-18 du code de l'environnement. Cet encart est élaboré par CITEO.


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YD - Date : 21/05/2021

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