Objectif formation : études supérieures

ÉTUDES Supplément gratuit de paris-Normandie du 12 novembre 2020 - commission paritaire : 1224 C 87685. Ne pas jeter sur la voie publique.

SUPÉRIEURES DE POST BAC À MASTER(E) PARCOURSUP 2021 : MODE D'EMPLOI LE DUT DEVIENT LE BUT INGÉNIEURS : ÉCOLE GÉNÉRALISTE OU SPÉCIALISÉE ?

DES ÉTUDIANTS AU PARCOURS ATYPIQUE

en partenariat avec Études supérieures - Novembre 2020 - Supplément gratuit de Paris-Normandie

PORTES OUVERTES

CESI Cursus diplômants post-bac Bac +2, bachelor, bac +5, ingénieur-e-s Mastère Spécialisé® Alternance ou étudiant

Bâtiment & Travaux Publics / Industrie & Services / Informatique & Numérique / Marketing Digital / Qualité Sécurité Environnement / Performance Industrielle / Ressources Humaines

RO U E N MBRE E C E D 5 10H - 12

H

r f . i s e c . n e u o r

CAMPUS CESI ROUEN 80 av. Edmund Halley - Rouen Madrillet Innovation 76800 Saint-Etienne-du-Rouvray

02 32 81 85 60

CESI - octobre 2020

VIRTUELLES

P. 4 .................................................. Visas, labels et accréditations P. 6 ............................................. La césure, comment ça marche ?

P. 7 ................................................................Mobilité internationale P. 8 ...............................................Bourse et logement universitaire P. 9 ....................... Revalorisation des bourses sur critères sociaux P. 10 ............................................Parcoursup 2021 : mode d’emploi P. 12 ............. Alternance : 10 conseils pour trouver son entreprise P. 13 ...................Portrait : Kevin : « mettre en avant l’alternance » P. 14 .......................................... Plan de relance de l’apprentissage P. 16 ................................ Portrait : Chloé : il ne faut pas avoir peur ........................................................................ de suivre son instinct P. 18............................Horti-pôle Evreux : les formations post-bac P. 20 ......................... Portrait : Damien : « je n’aurais jamais pensé ...................................................................faire une thèse un jour » P. 21 .............................................................. Le DUT devient le BUT P. 22 .................................. Portrait : Gagik : « me faire un avenir » P. 24 ............................. Portrait : Clara : « un grand changement » P. 26 .......................... L.AS ET PASS : les nouvelles filières d’accès P. 28/29 ......................................... Choisir une école d’ingénieurs : ............................................................. généraliste ou spécialisée ?

P. 30 ............................................................... Ingénieur-architecte : ............................................. une double casquette qui a de l’avenir P. 32 .......................... Portrait : Clément : « redoublant puis major .................................................................................. de ma promo » P. 33 .........................Portrait : Archil : « l’association de la théorie .................................................et de la pratique me convient bien » P. 34 ...................Le pôle formation UIMM : du CAP à la licence pro P. 35 ..........................ITII, les formations diplômantes d’ingénieurs P. 36 ................................................................ Formation à distance P. 38 ...................................... Portrait : « Arthur : « le côté humain .......................................................................... est très important »

Edité par la SOCIÉTÉ NORMANDE D'INFORMATION ET MÉDIAS (S.N.I.M.) SAS au capital de 3 000 000 € 1 rue Grand Pont - 76000 Rouen Adresse Postale : 107 allée François Mitterrand - Hall A - CS 41095 - 76174 Rouen Cedex Président de la SAS : Eric Berthod Directeur général et directeur de la publication : Jean-Dominique Lavazais Commercialisation : Corinne Sédillière c.sedilliere@presse-normande.com - 06 01 20 65 04 Impression : Roularta (Belgique) Commission paritaire : 1224C 87685 - ISSN : 0999-2154 Avec l'aimable participation de Studyrama pour le rédactionnel

VISAS, LABELS ET ACCRÉDITATIONS

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LES VISAS, LABELS ET ACCRÉDITATIONS TOUT SAVOIR SUR

L

es visas, labels et accréditations accordés aux établissements apportent des garanties de qualité et leur permettent de se positionner sur le plan national et international. C’est un détail auquel vous devez faire attention, alors on vous aide à y voir plus clair. Quelle utilité ont chacun de ces labels ?

DIPLÔME VISÉ OU DIPLÔME VISÉ PAR L’ÉTAT Le visa affiché par les écoles de commerce est une reconnaissance délivrée par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche. Il est remis aux établissements reconnus par l’État depuis au moins cinq ans. Cette marque est attribuée à un diplôme spécifique (exemple, le diplôme Bac+5) et non pas à l’école qui prépare ce titre. Le visa donne droit à la délivrance d’un diplôme.

ÉCOLE DÉLIVRANT LE GRADE DE MASTER La capacité à délivrer le grade de master est l’étape suivant le visa. Pour preuve, les critères d’obtention – qualité du corps professoral, qualité des stages, liens avec le monde professionnel, insertion professionnelle, ouverture internationale ou encore activités de recherche – sont plus élevés. Le grade de master concerne les diplômes de niveau Bac+5.

ÉCOLE D’INGÉNIEURS OU DIPLÔME RECONNU PAR LA CTI La capacité d’un établissement à délivrer le « titre » d’ingénieur est un vrai signe de qualité.

Ne sont en effet habilités à délivrer ce titre que les établissements sélectionnés par la Commission du Titre d’Ingénieur – ou CTI. Les principaux critères vérifiés sont les suivants : l’encadrement, la taille des promotions, l’ouverture à l’international ou encore l’insertion professionnelle des jeunes diplômés.

Les établissements proposant des parcours en « ingénierie »ne sont pas reconnus par la CTI…

TITRE RNCP Le Répertoire national des certifications professionnelles, appelé plus couramment RNCP, sert à tenir à la disposition de tous une information constamment à jour sur les diplômes et les titres à finalité professionnelle ainsi que sur les certificats de qualification. Le titre RNCP permet de savoir si une formation est reconnue par l’État et donc adaptée au marché de l’emploi. Ces titres ne sont pas reconnus par l’Éducation nationale, mais ils peuvent avoir une grande valeur au sein de leur branche professionnelle (RH, informatique, BTP, etc.).

LES ACCRÉDITATIONS INTERNATIONALES Aux côtés de ces accréditations françaises existent également quatre grandes accréditations internationales décernées aux écoles de commerce. Émanant d’organismes indépendants, elles sont très recherchées par ces établissements car elles leur garantissent un grand prestige non seulement en France mais aussi en Europe voire dans le monde entier. Il s’agit des accréditations européennes Equis et Epas émanant de l’EFMD, mais aussi du label américain AACSB et du label britannique Amba qui, lui, ne concerne que les MBA.

LE LABEL EESPIG La qualification d’établissement d’enseignement supérieur privé d’intérêt général (EESPIG) vise à rassembler les écoles privées d’enseignement supérieur à but non lucratif, signataires d’un contrat avec l’État, dont certaines écoles d’ingénieurs et écoles de management et de commerce. Ce label distingue la qualité de l’enseignement et de la formation de ces établissements, leur caractère non lucratif et leur gestion désintéressée, et enfin leur engagement à participer aux six missions de service public de l’enseignement supérieur et de la recherche.

Par Antoine Teillet

3 salons Vos rendez-vous Orientation

Études Supérieures E Grandes Écoles E Formations du Numérique E

Samedi 5 décembre ROUEN Parc des Expositions

Invitation gratuite sur Studyrama.com Soutenu par

ANNÉE DE CÉSURE

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LA CÉSURE, COMMENT ÇA MARCHE ?

O

u comment interrompre sa formation tout en la poursuivant (si, si). En accord avec votre établissement, vous pouvez temporairement interrompre votre formation pour vivre une autre expérience : Service Civique et volontariat, engagement bénévole, emploi…

C'EST QUOI, LÉGALEMENT ?

La césure est un dispositif facultatif, qui vous permet de suspendre votre formation pendant une année universitaire au maximum.

OBJECTIF ? Vous permettre d'enrichir votre parcours universitaire (et personnel).

COMMENT ? En effectuant une demande de césure à votre établissement.

POURQUOI ? Pour acquérir d'autres compétences, vivre une expérience utile, tout en restant étudiant·e !

La césure ne peut pas vous être imposée dans un cursus, en lieu et place d'un projet de fin d'études, d'un stage obligatoire ou d'un enseignement en langue étrangère.

Le principe général de la césure est fixé nationalement par décret, et son périmètre précisé par une circulaire.

Sa mise en œuvre reste quant à elle définie par votre établissement, qui doit toutefois respecter les principes et le périmètre définis dans les textes officiels mentionnés ci-dessus.

Dans tous les cas, si l'établissement accepte votre demande de césure, vous signez un accord mentionnant : • Les modalités de votre réintégration au sein de la formation dans le semestre ou l'année suivant votre césure.

• La forme et les modalités du dispositif d'accompagnement pédagogique pour votre période de césure • Les modalités de validation de votre période de césure (généralement des crédits ECTS, mais pas que)

CE QUE VOUS POUVEZ FAIRE PENDANT UNE CÉSURE Hormis « rien », évidemment, car une césure n'est pas un congé sabbatique. La césure peut prendre bien des formes... > Un Service Civique > Un volontariat au sein du corps européen de solidarité > Un volontariat international en administration ou en entreprise (VIA / VIE) > Un volontariat de solidarité internationale (VSI) ou autre type de volontariat solidaire et associatif > Un engagement bénévole, dans une asso' par exemple > Un projet sous statut étudiant-entrepreneur > Un emploi (contrat de travail) (sur le campus, comme étudiant relais-santé par exemple ; mais aussi ailleurs) > Un engagement de Sapeur-Pompier Volontaire > Une formation dans un domaine autre que celui de votre cursus initial.

Source : Ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation publié sur www.etudiant.gouv.fr, mis à jour le 10.06.20. https://www.etudiant.gouv.fr/pid33848-cid96806/formation-a-distance.html

MOBILITÉ INTERNATIONALE

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PARTIR À L’ÉTRANGER QUELS AVANTAGES ET COMMENT FAIRE ?

UNE EXPÉRIENCE À L’ÉTRANGER VOUS TENTE, MAIS VOUS HÉSITEZ À CONCRÉTISER VOTRE PROJET ?

Vivre dans un autre pays peut vous permettre de développer de nouvelles compétences et d’ouvrir le champ des possibles. Savoir parler une autre langue est une capacité très recherchée par les entreprises, il s’agit d’un atout que vous pourriez mettre en avant dans vos futures candidatures. Travailler au sein d’une équipe internationale peut aussi démontrer

de vous familiariser avec une culture différente de

Travail. Les possibilités sont multiples et accessibles

la vôtre, d’acquérir d’autres méthodes de travail et

à tous les budgets.

de collaboration, et bien sûr, de vous faire des amie-s partout dans le monde ! Vous l’aurez compris,

PRÊT À PARTIR ?

les bénéfices d’une mobilité internationale sont

Faites-vous accompagner par un professionnel.

nombreux.

Au CRIJ Normandie, nous vous informons et vous

Le programme Erasmus+ propose d’effectuer des

conseillons, quelle que soit votre envie et peu importe

études ou un stage dans un pays d’Europe, mais aussi

votre destination.

d’effectuer une année de césure en volontariat avec le Corps Européen de Solidarité. Selon les partenariats de votre établissement, il est aussi possible de partir

votre adaptabilité, un savoir-être utile tout au long de

hors de l’UE. Vous pouvez également devenir au

votre parcours professionnel. Effectuer un séjour de

pair, être bénévole sur un chantier à l’international,

plusieurs mois dans un autre pays est un bon moyen

ou partir travailler grâce au Programme Vacances

Une question ? Besoin d’une info ?

L’équipe du CRIJ vous répond www.crijnormandie.fr

CRIJ Normandie 84 rue Beauvoisine à Rouen et 16 rue Neuve Saint Jean à Caen www.crijnormandie.fr

Du mardi au vendredi de 13h à 18h 84 rue Beauvoisine, Rouen - 02.32.10.49.49 16 rue Neuve Saint Jean, Caen - 02.31.27.80.80

BOURSE ET LOGEMENT UNIVERSITAIRE

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CROUS NORMANDIE

POUR RÉUSSIR VOTRE RENTRÉE, LE CROUS NORMANDIE VOUS ACCOMPAGNE !

L

e Crous Normandie, centre régional des œuvres universitaires de scolaires de Normandie, a pour mission d’améliorer les conditions de vie des étudiants au quotidien.

LES PRINCIPALES MISSIONS DU CROUS NORMANDIE : > Logements, restaurants et cafétérias universitaires de qualité, de proximité et à tarif social ; > Aides sociales : bourses, allocation d’études ; > Animation de la vie de campus et culturelle à travers la pratique d’ateliers (cuisine, couture, etc.), la mise en œuvre de projets artistiques étudiants et des engagements citoyens au service de la collectivité ; (théâtre, cinéma, danse, expositions, photos, etc.). Plus d’informations sur Facebook culture et vie de campus du Crous Normandie ; > Aide à la recherche de jobs sur jobaviz.fr ; > Ecoute, soutien et accompagnement avec le service social ou un psychologue lorsque les étudiants doivent faire face à des difficultés personnelles ; > Toute autre action favorisant la réussite étudiante, en partenariat avec les acteurs locaux (sport, santé, lien social, intégration dans l’enseignement supérieur, etc.) ;

COMMENT SAVOIR SI VOUS AVEZ LE DROIT D’AVOIR UNE BOURSE ?

Pour le savoir, vous pouvez dès à présent faire une simulation sur messervices.etudiant.gouv.fr.

Les critères d’attribution de bourses de l’enseignement supérieur sont plus étendus que ceux du secondaire. Aussi n’hésitez pas à utiliser le simulateur de bourse.

COMMENT DEMANDER UNE BOURSE ?

Pour demander une bourse, il faut constituer un dossier social étudiant, DSE, à partir du 15 janvier et jusqu’au 15 mai toujours sur messervices.etudiant.gouv.fr. N’attendez pas la dernière minute pour faire votre demande ! Plus tôt votre demande de bourse sera validée, plus tôt vous percevrez votre bourse. Les premiers versements ont lieu début septembre.

COMMENT DEMANDER UN LOGEMENT ?

Pour demander un logement, lors de la saisie du dossier social étudiant, il faut cocher la case « Je demande un logement ». Il faut ensuite compléter et préciser sa demande sur trouverunlogement.lescrous.fr.

A cette adresse, vous trouverez aussi toutes les informations et précisions pour choisir votre logement Crous.

DOIT-ON FAIRE LA DEMANDE DE DSE DÈS LE DÉBUT DE L’ANNÉE ?

Constituez votre DSE (dossier social étudiant) au plus tôt, même si vous ne savez pas exactement ce que vous allez faire l’année prochaine. Vous pourrez modifier votre dossier au fur et à mesure de l’évolution de vos projets.

OÙ PEUT-ON MANGER QUAND ON EST ÉTUDIANT ?

Tous les étudiants peuvent manger dans les restaurants universitaires et les cafétérias du Crous Normandie, situés sur les principaux campus.

Depuis le 31 août 2020, les étudiants boursiers paient leur repas (entrée, plat chaud, dessert et pain) 1€. Les étudiants non boursiers continuent à bénéficier du même repas, sans supplément, pour 3,30 €.

• Du 15 janvier au 15 mai 2021, saisissez votre demande de bourse et de logement sur messervices.etudiant.gouv.fr.

• De la cuisine de qualité faite maison à prix imbattable : 1€ pour les boursiers & 3,30€ pour les étudiants non boursiers.

Pour plus d’information, flashez le QR code suivant et connectez-vous sur Facebook, Instagram, Tweeter et YouTube.

www.crous-normandie.fr

BOURSE UNIVERSITAIRE

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REVALORISATION DES BOURSES SUR CRITÈRES SOCIAUX

P

our l’année universitaire 2020-2021, le gouvernement a souhaité revaloriser le montant des bourses sur critères sociaux. Les bourses dispensées par les Crous augmentent de 1,2 %. Cette

revalorisation, d’un montant équivalent à celui de l’inflation cette année permettra de soutenir le pouvoir d’achat des étudiants.

COMBIEN ALLEZ-VOUS TOUCHER ?

À QUEL ÉCHELON CORRESPOND QUEL MONTANT ?

Les points de charge correspondent à des critères tels que le nombre d’enfant à charge, la distance entre le domicile de la famille et le lieu d’études etc... À chaque situation correspond un nombre de points de charge. À un total de points de charge correspond

QUELS CRITÈRES POUR OBTENIR UNE BOURSE ?

Le taux de votre bourse est déterminé d’après les revenus et les charges du foyer dont vous dépendez,

entre le foyer familial et le lieu d’étude est prise en compte (1 point entre 30 et 249 kilomètres, 2 points au-delà de 250 kilomètres).

LES MONTANTS 2020-2021 DE BOURSES SUR CRITÈRES SOCIAUX SELON LES ÉCHELONS La bourse sur critères sociaux comporte plusieurs

un plafond de ressources qui détermine le droit à

échelons. À chaque échelon correspond un montant

bourse. Si vous bénéficiez d’un échelon 0, vous

annuel de bourse. La bourse est versée à l’étudiant

serez exonéré du paiement des droits d’inscription

en 10 mensualités.

dans les établissements publics et du paiement de la cotisation à la sécurité sociale étudiante.

Les plafonds de ressources sont quant à eux

en fonction d’un barème national. De plus, pour

calculés sur la base de points de charge. 2 points par

obtenir une bourse, vous devez répondre à un certains

enfant à charge du foyer fiscal (autre que le candidat à

nombres de critères (nationalité française, titulaire du

la bourse) sont attribués. Si les enfants sont également

Bac, être âgé de moins de 28 ans, etc…)

étudiants, 4 points sont attribués. De plus, la distance

ÉCHELONS Échelon Échelon Échelon Échelon Échelon Échelon Échelon Échelon

0 bis 1 2 3 4 5 6 7

Montants annuels 2020-2021 sur 10 mois 1 032 € 1 707 € 2 571 € 3 292 € 4 015 € 4 610 € 4 889 € 5 679 €

Bourses - Logement - Restauration Actions sociales - Vie étudiante - Culture

’actu l e t u o T

sur

www.crous-normandie.fr

@Crous_Normandie

PARCOURSUP

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PARCOURSUP :

2021

P

arcoursup est le passage quasi obligé pour tous ceux qui veulent s’inscrire dans l’enseignement supérieur. Voici ce que l’on sait déjà de la procédure 2021.

Parcoursup est la plateforme nationale d’admission en première année de l’enseignement supérieur.

Elle permet aux lycéens, apprentis ou étudiants en réorientation d'accéder à l’enseignement supérieur.

La plateforme Parcoursup a été mise en place pour simplifier toutes les démarches d’accès à l’enseignement supérieur en regroupant sur un seul site internet, environ 15 500 formations. Le site www.parcoursup.fr a été mis en place pour fournir un maximum d’informations sur les formations qui vous intéressent, formuler vos vœux et suivre l’évolution de votre dossier tout au long de la procédure.

QUELLE OFFRE DE FORMATIONS EST DISPONIBLE SUR PARCOURSUP ?

Parcoursup permet de s’inscrire dans plus de 15 500 formations. À ce jour, passer par Parcoursup est tout simplement obligatoire pour s’inscrire dans les formations suivantes : ● Les licences universitaires (dont les filières d’études de santé LA.S et PASS) ● Les BTS/BTSA (brevet de technicien supérieur/ agricole) ● Les BUT (Bachelor Universitaire de Technologie qui remplace le Diplôme

Universitaire de Technologie DUT cette année) ● Les autres diplômes universitaires (DEUST Diplôme d’Études Universitaires Scientifiques et Techniques)/DU - Diplôme d’Université) ● Les CUPGE (Cycle Universitaire Préparatoire aux Grandes Écoles) ● Les CPES (Classe Préparatoire aux Études Supérieures) ● Les DCG (Diplôme de Comptabilité et Gestion) ● Les CPGE (Classes préparatoires aux grandes écoles) ● Les DTS (Diplôme de Technicien Supérieur) ● Les 20 ENSA - Écoles Nationales Supérieures d’Architecture Publiques (rattachées au Ministère de la Culture) ● Des écoles supérieures d’art ● Des écoles d’ingénieurs post-bac ● Des écoles de commerce post-bac ● Des formations paramédicales et sociales ● Les DNMADE (remplace les MANAA et DMA) ● Les MANH (Mise à niveau en Hôtellerie) ● Des formations en alternance ● Des Mentions complémentaires ● Les IFSI (Instituts de Formation en Soins Infirmiers) ● Des diplômes en travail social (assistance sociale, éducation spécialisée, éducation technique spécialisée, éducation des jeunes enfants, conseil en économie sociale et familiale) Toutes ces formations sont disponibles sur Parcoursup et sont présentées en détail directement sur le site. Chaque formation a défini des « attendus » qui sont les connaissances et les compétences nécessaires à la réussite. Ils sont définis au niveau

© iStock

MODE D’EMPLOI

national mais peuvent également être complétés en fonction des spécificités de chaque établissement.

LE CALENDRIER PARCOURSUP Le calendrier Parcoursup comprend 3 étapes. ÉTAPE 1 DE NOVEMBRE 2020 À JANVIER 2021 • 21 décembre 2020 : ouverture du site d’information Parcoursup où les formations pourront être consultées. ÉTAPE 2 DU 22 JANVIER AU 2 AVRIL 2021 • 20 janvier 2021 : ouverture du site candidat Parcoursup et de la période de formulation des vœux.

• 11 mars 2021 : fin de la formulation des vœux.

• 8 avril 2021 : dernier jour des candidats pour confirmer leurs vœux et finaliser leurs dossiers avec les éléments demandés (pièces complémentaires, etc.).

• Avril / mai 2021 : les formations examinent les vœux formulés par les candidats. ÉTAPE 3 DU 27 MAI A LA FIN JUILLET 2021 • À partir du lundi 27 mai 2021 : début de la phase d’admission, les formations envoient leur réponse aux vœux des candidats.

• Du mercredi 16 juin 2021 / mi-septembre 2021 : phase complémentaire. Les candidats ont la possibilité d’émettre 10 nouveaux vœux dans les formations disposant encore de places.

Par Julie Mleczko

Saint-VINCENT SUP’ l GRADE LICENCE - BAC+3 DNMADe Espace

l

GRADE LICENCE - BAC+3 DNMADe Événement

l BACHELOR - BAC+3 Photogrammétrie

Lycée des MÉTIERS DE L’IMAGE VERTES - SAMEDI 6 FÉVRIER 2021

JOURNÉE PORTES OU

10h-17h

l BACHELOR - BAC+3 Réalité virtuelle

l BACHELOR

3D / Cinéma d’animation

l 25, rue Dumont d’Urville - 76600 Le Havre

02 35 25 07 18 - http://www.stvp.fr info@stvp.fr

BTS PHOTOGRAPHIE

l Designer web - Bac+2 l Formation PHOTOGRAPHIE à distance

l Prépa Plurimédia - Art / Design / 3D l Formation Community

Formation Professionnelle

Manager

VeriSelect CERTIFICATION DE SERVICES Bureau Veritas Certification / 92046 Paris-la-Défense Cedex Disponible sur demande

POST-BAC CAMPUS

Formations en voie scolaire Formations en alternance Formation continue

ENSEIGNEMENT CATHOLIQUE DIOCÈSE DU HAVRE

Site du Parc & Site Coty

Vendredi 29 janvier : 16 h-19 h Samedi 30 janvier : 9 h-12 h (BTS MECP et ELT uniquement sur Site Coty)

ACCUEILLIR, PROMOUVOIR, TÉMOIGNER

Campus Jeanne d’Arc POUR UN AVENIR ENSEMBLE

LE HAVRE / SAINTE-ADRESSE 22, rue Général de Gaulle 76310 Sainte-Adresse 02 35 54 65 50 www.lyceejdarc.org

Portes ouvertes Campus 2021

Campus Enseignement supérieur

Formation continue CFA-CFC

Site du Parc

Site Coty

37, rue Général de Gaulle 76310 SAINTE-ADRESSE

1, place Germaine Coty 76620 LE HAVRE

ALTERNANCE

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ALTERNANCE : 10 CONSEILS

POUR TROUVER SON ENTREPRISE

L

a recherche d’un contrat en alternance s’apparente à celle d’un premier emploi. Voici quelques recommandations pour trouver une entreprise d’accueil qui vous correspond et dans les temps !

S’Y PRENDRE À L’AVANCE

Pour trouver une entreprise en alternance, la démarche est la même que pour une recherche d’emploi classique. Cependant, vous devez tenir compte du rythme des entreprises ainsi que du calendrier de rentrée prévu par votre futur établissement de formation. Dans tous les cas, le mieux reste d’entamer votre recherche au minimum trois mois avant la date où vous êtes supposé débuter votre contrat.

CIBLER SA RECHERCHE Avant d’envoyer votre candidature à des centaines d’entreprises, vous devez définir au mieux votre projet professionnel. Posez-vous des questions : quels métiers, quels secteurs et quel type d’entreprise vous intéressent plus particulièrement ? Cela vous aidera à optimiser votre temps de recherche et vous évitera d’envoyer des candidatures non convaincantes. Car gardez à l’esprit que pour attirer l’œil du recruteur, il faudra faire correspondre (au mieux) les besoins de l’entreprise et vos aspirations professionnelles.

2

ÉTUDIER LE MARCHÉ À LA LOUPE

Ne vous contentez pas de répondre aux offres diffusées sur le Web. Partez à la rencontre des entreprises lors des forums et salons de recrutement. Ce sont autant d’occasions de vous présenter aux employeurs potentiels, de laisser votre CV, de découvrir des offres dans des secteurs d’activité et des entreprises variés.

SOLLICITER SON RÉSEAU PERSONNEL

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Quand on est jeune, il apparaît souvent difficile de faire appel à son réseau, car on croît souvent ne pas en avoir. Détrompez-vous ! Nous avons tous un réseau et c’est d’ailleurs souvent par ce biais que la recherche d’entreprise s’avère efficace. Commencez par faire appel à votre réseau personnel, lequel se compose de votre cercle familial (parents, cousins…), de votre entourage proche (amis, voisins, etc.) et de vos relations de proximité (commerçants, médecins...).

Sollicitez par ailleurs le réseau des anciens élèves de votre établissement. Ces anciens camarades peuvent vous faire un retour sur leurs expériences, vous aider dans votre recherche et, pourquoi pas, diffuser votre CV dans leur entreprise.

UTILISER TOUS LES OUTILS DU WEB LinkedIn, Facebook, Twitter… Tous ces outils pourront être de précieux atouts pour trouver un employeur. Entrez en contact avec vos connaissances dans un premier temps, puis agrandissez votre cercle en contactant les amis de vos amis, les professionnels rencontrés lors des salons ou en classe. Pour mieux vous faire connaître sur ces plateformes, n’hésitez pas à demander une recommandation à vos professeurs ou à un ancien employeur chez qui vous auriez effectué un stage. Des impressions positives sur votre travail et votre motivation peuvent faire la différence !

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SURFER SUR LES SITES DES ENTREPRISES

Ces sites vous seront utiles, notamment pour parfaire vos candidatures et mieux les personnaliser. La plupart des entreprises ont une page ou une rubrique « Carrières » dans laquelle ils consacrent un espace à l’alternance.

8

MULTIPLIER L’ENVOI DE « BONNES » CANDIDATURES

Trop souvent encore, les employeurs reçoivent des candidatures génériques. Le piège à éviter est donc de tomber dans la facilité. Un bon CV est un CV qui correspond aux besoins de l’employeur. Prenez le temps de le réaliser avec soin.

S’ADRESSER AUX OPÉRATIONNELS

Envoyer une candidature à un opérationnel, en plus d’un DRH, peut vous donner une chance supplémentaire d’attirer l’attention. Pour identifier ces personnes, vous pouvez vous rendre sur les réseaux sociaux par exemple. Mais vous pouvez aussi aller directement à leur rencontre, lors de forums de recrutement.

RELANCER PAR TÉLÉPHONE Une fois votre candidature envoyée, n’attendez pas que le téléphone sonne ! Si vous n’avez pas eu de réponse sous dix à quinze jours, passez un coup de fil pour savoir où en est l’entreprise dans son processus de recrutement, en n’oubliant pas de préciser lors de votre appel, à quelle offre vous avez postulé le cas échéant. Mais attention : vous ne devez surtout pas « harceler » votre interlocuteur !

10 6 NE NÉGLIGER AUCUNE ENTREPRISE

Ne ciblez pas uniquement les grandes entreprises.

Pensez aussi aux autres, peu ou pas connues, qui cherchent (elles aussi) à recruter parfois des jeunes en alternance, et qui ont du mal à trouver des candidats pour ces postes. Si vous souhaitez connaître l’ensemble des entreprises du territoire – grands groupes comme petites structures – et obtenir leurs coordonnées, rendez-vous sur les annuaires en ligne.

Par Rachida Soussi

ALTERNANCE

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PIGIER PERFORMANCE ROUEN

KEVIN : « METTRE EN AVANT L’ALTERNANCE »

A

près avoir obtenu un BTS en comptabilité, une licence administration économique et sociale, et un Master management des entreprises sociales et solidaires, Kévin a repris une formation entre 2018 et 2020, sur le Campus Saint-Marc, à Rouen, avec Pigier Performance. Il s’est à nouveau spécialisé dans les ressources humaines. Après une belle expérience professionnelle au sortir de l’école, ce licencié en foot-fauteuil, amateur de cinéma et supporter des hockeyeurs rouennais aimerait décrocher un emploi stable dans son secteur de prédilection. Depuis son fauteuil roulant, Kévin vante même les mérites des études en alternance.

Pour quelle raison avez-vous choisi un cursus en lien avec les ressources humaines ?

Kévin // J’ai repris mes études à l’âge de 30 ans avec une formation de consultant en recrutement et travail temporaire dispensée par Pigier Performance, sur le Campus Saint-Marc, à Rouen. Je suis par ailleurs titulaire d’un Master de management des entreprises sociales et solidaires depuis 2013.

Le fait d’être une personne à mobilité réduite peut compliquer ensuite la recherche d’un emploi.

Comment s’est passée cette reprise d’études ?

K. // C’est par le biais de Cap Emploi que j’ai pu rejoindre le Campus Saint-Marc. J’ai suivi une première formation avec un stage pratique qui s’est également déroulé au sein du campus. Ensuite j’ai enchaîné avec une formation en alternance. Tout s’est vraiment très bien passé, y compris avec les questions relatives au handicap. Cette expérience m’a « reboosté » après cinq ans de galère. J’ai été agréablement surpris par l’accessibilité des lieux et l’ouverture des gens qui travaillent sur place.

Quelles sont les difficultés auxquelles vous avez été confronté durant votre scolarité et votre vie étudiante ?

K. // Je suis en fauteuil roulant depuis toujours, alors je n’ai pas toujours pu aller à l’école de mon secteur.

J’ai aussi changé de zone pour le collège et le lycée.

Je n’ai pas souhaité intégrer une fac tout de suite après, ça ressemblait pour moi à une arène avec des gladiateurs. Finalement tout s’est bien passé à l’université, c’est plus facile à vivre lorsqu’on est entouré d’adultes. Il faut juste être attentif, car aujourd’hui encore, des progrès pourraient être accomplis sur certains accès aux bâtiments.

Avez-vous trouvé votre compte dans cette alternance ?

K. // Oui, c’est un système que l’on devrait plus mettre en avant. Je trouve dommage que le bac pro soit si souvent dénigré par exemple, car c’est une superbe opportunité pour les jeunes. Je considère que le bac général est trop théorique.

Et maintenant, quel est le programme ?

K. // J’ai un contrat de travail intérimaire depuis le mois d’août au sein d’une filière du groupe Addeco, basée à Isneauville. Je travaille dans le secteur des ressources humaines et ça se passe très bien. Normalement mon contrat se termine au 30 octobre, alors j’aimerais trouver un contrat de plus longue durée dans ce secteur d’activité par la suite.

Quel était le métier de vos rêves quand vous étiez plus jeune ?

K. // J’aurais adoré travailler dans le cinéma. La porte s’est malheureusement fermée au lycée, l’établissement dans lequel je voulais aller n’était pas adapté à mon handicap. Aujourd’hui encore je vais au cinéma une ou deux fois par semaine, j’aime vraiment ça, en plus d’aller à la patinoire pour les matches de hockey et de jouer au foot-fauteuil à Rouen en deuxième division.

APPRENTISSAGE

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PLAN DE RELANCE DE L’APPRENTISSAGE : CE QU’IL FAUT RETENIR

E

n 2019, la France comptait 491 000 apprentis, soit une hausse de + 16% par rapport à 2018. Pour encourager et inciter les entreprises à continuer à recruter des salariés en contrat d’apprentissage malgré le contexte économique difficile, le gouvernement prend des mesures de

Avec cette mesure, pour les entreprises, le coût du recrutement d’un salarié en contrat d’apprentissage représente un faible reste à charge – voire quasi-nul – pour la 1e année de contrat.

À NOTER

relance de l’apprentissage.

CRÉATION D’UNE AIDE EXCEPTIONNELLE AU RECRUTEMENT DES APPRENTIS, JUSQU’AU NIVEAU DE LA LICENCE PROFESSIONNELLE ET POUR TOUTES LES ENTREPRISES Aide financière de : - 5 000 euros pour un apprenti de moins de 18 ans ; - 8 000 euros pour un apprenti majeur ; par contrat préparant à un diplôme jusqu’à la licence professionnelle (bac + 3 - niveau 6 du RNCP).

Pour les contrats signés à compter du 1er juillet 2020 et jusqu’au 28 février 2021, cette aide sera versée : - aux entreprises de moins de 250 salariés sans condition ; - et aux entreprises de plus 250 salariés à la condition qu’elles s’engagent à atteindre le seuil de contrats d’apprentissage ou de contrats de professionnalisation dans leur effectif en 2021, selon des modalités définies par décret (faute de quoi il faudra rembourser les sommes perçues).

à l’issue de la première année d’exécution du contrat, les entreprises éligibles à l’aide unique pourront bénéficier de cette aide jusqu’à la fin du contrat.

PROLONGATION À SIX MOIS DU DÉLAI DE SIGNATURE D’UN CONTRAT D’APPRENTISSAGE AVEC UNE ENTREPRISE Pour les jeunes entrant en formation entre le 1er août et le 31 décembre 2020, un délai de 6 mois leur est accordé pour trouver une entreprise avec laquelle signer un contrat d’apprentissage.

Ils peuvent ainsi rester en centre de formation des apprentis (CFA), sans contrat, pendant 6 mois (contre 3 mois avant). Durant cette période, le CFA est financé pour assurer son accueil.

AUTRES MESURES POUR LES ORGANISMES DE FORMATION ET LES APPRENTIS - La possibilité de financer pour les CFA l’achat de matériels numériques dans le cadre de l’aide au premier équipement ; - Chaque jeune qui a fait un vœu sur Parcoursup ou Affelnet pour aller en apprentissage se verra offrir au moins une proposition d’apprentissage.

Source : Ministère du travail publié le 12.06.20

Château de Mesnières

Portes ouvertes 14h - 17h

⚫ Samedi 30 janvier 2021 ⚫ Samedi 13 mars 2021 Collègeetet lycée St Joseph Collège lycée St Joseph Lycée LycéeHôtelier Hôtelier Unité de formation par apprentissage Unité de formation par apprentissage Institut Supérieur

⚫ Samedi 10 avril 2021 Des métiers de l’environnement, de l’horticulture et de la forêt

Portes ouvertes

Institut Supérieur Des métiers de l’environnement, Internat - 1/2etpension - Externat de l’horticulture de la forêt Des métiers de l’hôtellerie et de la restauration

Des métiers de l’hôtellerie et de la restauration

14h - 17h

Des métiers du sanitaire et du social Bac Pro / Bac ST2S

Samedi 30 novembre 2019 Collège d’enseignement général (spécial collège)

Samedi 1er février 2020 Mercredi 12 février 2020 (spécial hôtellerie – restauration)

⚫ Dimanche 18 avril 2021 (Fête de la Nature)

⚫ Samedi 29 mai 2021

Institut Saint Joseph

Château de Mesnières-en-Bray - 76270 Mesnières-en-Bray Samedi 7 mars 2020 www.chateau-de-mesnieres.com 02 35 93 10 04

Des métiers du sanitaire et du social - Bac Pro / Bac ST2S Collège d’enseignement général

Internat- 1/2 pension -Externat

Samedi 4 avril 2020 Dimanche 17 mai 2020 (avec la Grande Fête de la Nature)

ECOLE DE COMMERCE

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ISD FLAUBERT

CHLOÉ : « IL NE FAUT PAS AVOIR PEUR DE SUIVRE SON INSTINCT »

A

27 ans, Chloé suit actuellement une formation de Manager du développement commercial à l'ISD Flaubert, école de commerce, de communication et de gestion par l'apprentissage. Et pourtant, dix ans plus tôt, alors qu'elle débutait un CAP Esthétique, elle était loin de se douter qu'elle multiplierait les diplômes et les expériences. Et qu'elle serait également à la tête d'une petite société de communication digitale. Un parcours atypique pour celle qui aujourd'hui encore aime se ressourcer du côté de Disneyland où la magie des lieux réveille en elle son âme d'enfant, mais où la jeune professionnelle regarde d'un œil intéressé tout le savoir-faire de la firme américaine en matière de communication et de marketing.

Du CAP Esthétique au marketing digital, l'écart est grand. Comment en êtes-vous arrivée là ?

Chloé // Le CAP Esthétique, c'était surtout lié au fait qu'au collège ça n'allait pas. Les études, j'avais l'impression que ce n'était pas fait pour moi. Alors, je pensais que m'engager dans une voie professionnelle cela me conviendrait mieux. Mais lorsque j'ai commencé mon BP, je me suis aperçue qu'en entreprise je n'étais pas à l'aise. Alors je me suis orientée vers une filière plus générale avec un BEP, puis un Bac Pro commerce. Et parallèlement, j'ai commencé à travailler dans une boutique de vêtements pour enfants. J'aime bien m'occuper .

Mais finalement, le commerce, ça ne vous suffisait pas ?

C. // En fait, je me suis retrouvée en BTS d'Assistante manager presque par hasard, après un « bug » avec mon dossier. J'ai arrêté au bout de six mois et

je suis entrée comme préparatrice de commandes dans le milieu pharmaceutique. Ça m'a plu et j'ai pu m'orienter vers un BTS Négoce et relation clients en alternance. A l'issue de cette formation, on m'a proposé un CDI, mais je me disais que l'avenir c'était le digital, la communication et le marketing.

J'ai commencé à chercher une formation et une entreprise. Et c'est comme ça que j'ai intégré Keyveo, des spécialistes de la 3D et de la réalité virtuelle à Seine-Innopolis au Petit-Quevilly pour préparer en alternance une licence de Chef de projet digital avec option marketing au sein de Normandie web school.

C'était top. J'ai même terminé 1re de ma promotion.

Mais vous ne vous êtes pas arrêtée là ?

C. // Je ressentais le besoin d'acquérir une expertise dans le domaine commercial. Keyveo m'a suivi dans ce projet. Et c'est comme cela que j'ai intégré l'ISD Flaubert où à l'issue de ma formation j'aimerais continuer avec une Licence et un Master dans le domaine de la communication pure. En fait, même si j'ai sans doute acquis 70% de mes compétences sur le terrain, avoir un bagage théorique permet d'aller plus loin, d'avoir des bases plus solides.

Lorsque vous vous retournez sur votre parcours, que ressentez-vous ?

C. // Je n'aurais jamais pensé aller aussi loin. Mes différentes expériences représentent une richesse pour moi même si mon parcours n'a pas été rectiligne. Mais je crois qu'il ne faut pas avoir peur de se tromper et de suivre son instinct sans forcément écouter les autres. On peut recevoir des conseils, mais au final il faut croire en ses capacités et suivre ses envies.

LE SAVIEZ-VOUS ?

L’insertion professionnelle des apprentis sortis de CFA normands en juin 2019, en quelques chiffres :

39,2

%

des jeunes choisissent la poursuite d’études après leur formation en apprentissage. C’est trois points de plus qu’en 2018.

Plus de la moitié (51,9%) le font vers une formation de niveau supérieur, tandis que 43,5% le font pour une formation complémentaire de même niveau.

71,6%

des jeunes entrant sur le marché du travail sont en situation d’emploi au 31/01/2020 soit 7 mois après leur sortie de formation.

57,9%

des jeunes répondants sont en CDI, 94,5% sur des temps complets. 44,6% d’entre eux sont embauchés dans leur entreprise d’apprentissage.

Source : Carif-Oref de Normandie

Entité à taille humaine en centre ville du Havre, Saint-Jo Sup est intégrée au Centre de Commerce International et permet à chaque étudiant de s’épanouir dans un cadre studieux et dynamique.

Bachelor numérique (Bac +3)

Cette classe vous prépare au concours d’entrée à l’Ecole Nationale Supérieure Maritime, filière ingénieur navigant.

Classe principalement réservée aux titulaires d’un Bac S.

BTS Communication Ce BTS forme des généralistes connaissant les techniques de la communication et capables de s’adapter à des situations professionnelles très diverses (publicitaires, évènementielles, relationnelles…).

Formation accessible à tous les bacheliers.

Option cybersécurité, option creative technology ou option design réalité virtuelle. En partenariat avec l’ESAIP d’Angers, ce bachelor forme à de nouveaux métiers qui associent informatique, créativité, marketing et communication. Formation proposée en initiale ou en alternance.

Bachelor accessible aux titulaires d’un bac +2.

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CPGE ECE La prépa offre un accès privilégié aux écoles de commerce les mieux classées, en vous permettant de mettre en œuvre vos acquis et d’affronter en confiance les concours.

BTS SIO BTS rénové en 2020 incluant un enseignement de la cybersécurité.

Le titulaire de ce BTS va participer à la proposition et à la construction de solutions informatiques en développement de logiciels ou en réseaux.

Formation accessible à tous les bacheliers.

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10/2020 - Crédit photographique : Saint Jo Sup - Freepik

C l a s s e s p ré p a r a t o i re s & Enseignements Post Bac

Classe préparatoire à l’ENSM

POST BAC

18

HORTI-PÔLE ÉVREUX

LES FORMATIONS

H

POST BAC orti-Pôle est l’établissement du Paysage et de la Nature du Département de L’Eure.

Il propose des parcours de formation par la voie scolaire

et de l’apprentissage y compris Post Bac. Ces formations se font en 1 an dans le cas des Certificats de Spécialisation, 2 ans pour obtenir un BTS ou bien 3 années après le Bac pour une Licence Professionnelle.

Les Certificats de spécialisation proposés à Horti-Pôle Evreux par la voie de l’apprentissage sont au nombre de 2 : le CS Constructions Paysagères et le CS Arboriste Elagueur.

CS CONSTRUCTIONS PAYSAGÈRES : Il permet d’acquérir les connaissances techniques et pratiques pour la construction d’éléments maçonnés, de voiries, de réseaux divers. Il permet de se spécialiser dans la réalisation de terrasse, de murs, de circulations réalisés avec des matériaux divers (Pierre, bois…) et intégrant des éclairages, des dispositifs d’arrosage… La conduite de certains engins de terrassement, les techniques de nivellement…etc sont également au programme.

CS ARBORISTE ELAGUEUR : L’arboriste-élagueur doit maitriser les connaissances sur la physiologie, la biologie et la pathologie des arbres, afin d’apprécier l’état sanitaire d’un patrimoine arboré et de préconiser des interventions.

Il doit aussi connaitre les techniques d’accès et de déplacement dans l’arbre, afin de réaliser les travaux d’entretien et de consolidation conformes à l’état du végétal et dans le respect des règles professionnelles.

BTS AMÉNAGEMENT PAYSAGER : PAR LA VOIE SCOLAIRE APRÈS UN BAC GÉNÉRAL OU PROFESSIONNEL Les techniciens-iennes pourront accéder à des emplois de cadres dans le secteur « espaces verts » des collectivités publiques ou des entreprises privées : chefs d’équipe, chef de chantier, conducteur de travaux, assistant architecte paysager, gestionnaire bureau d’étude… Au cours de la formation, les étudiant-es sont associés à une pédagogie de projet allant du diagnostic et des études de terrain, à la conception et la réalisation d’aménagements divers. 14 semaines de stage sont accomplies au cours des études.

LICENCE PROFESSIONNELLE COGECOR « CONCEPTION GESTION-ENTRETIEN CORESPONSABLE » : en partenariat avec l’IUT d’Evreux L’objectif de cette licence est de former des diplômé·e·s capables :

de coordonner des projets d’aménagements paysagers de la conception, la gestion à la mise en œuvre sur le terrain

de s’assurer de la qualité des opérations, du respect du cahier des charges et de la réglementation

d’appliquer, d’expliciter et de valoriser les choix techniques écoresponsables auprès des usagers ou des clients

Les titulaires de cette licence développent les aptitudes nécessaires pour proposer :

des pratiques durables, économiquement viables, mobilisant les ressources et filières locales s’inscrivant dans le contexte réglementaire sociétal et environnemental

des aménagements multifonctionnels en réponse aux enjeux de la biodiversité, du climat, de la santé.

BON À SAVOIR La licence pro est accessible sur dossier et entretien préalable après un Bac + 2 (DUT en environnement, BTS Agricole ou biotechnologie…)

Lycée Edouard de Chambray Lycée Gilbert Martin CFA & CFPPA de l’Eure

Nos formations Post Bac : BTSA Analyse, Conduite et Stratégie de l’Entreprise Agricole BTSA Gestion et Maîtrise de l’Eau BTSA GDEA Génie des Equipements Agricoles BTSA Agronomie Productions Végétales Plus d’informations sur : www.educagri27.fr Lycée Edouard de Chambray Gouville, 27240 Mesnils-sur-Iton 02.32.35.61.70

Lycée Gilbert Martin Rue Pierre Corneille, 27110 Le Neubourg 02.32.35.15.80

CFA & CFPPA de l’Eure Le Neubourg et Gouville 02.32.35.66.50

SCIENCES ET TECHNIQUES DES ACTIVITÉS PHYSIQUES ET SPORTIVES (STAPS)

STAPS - UNIVERSITÉ DE ROUEN

S

DAMIEN : « JE N'AURAIS JAMAIS PENSÉ FAIRE UNE THÈSE UN JOUR »

i Damien a mis quelques jours avant de pouvoir réaliser cet entretien, c'est qu'il avait une bonne raison : il vient de soutenir sa thèse et il est devenu Docteur ès Sciences et techniques des activités physiques et sportives (Staps) à seulement 26 ans.

Une belle réussite pour celui qui au départ souhaitait jouer au football à un bon niveau, sa passion depuis son plus jeune âge, et devenir professeur d'EPS. Dans quelques semaines, il partira dans le sud de la France où un poste l'attend dans une clinique spécialisée dans le sport où il continuera certainement ses recherches dans le domaine de la biomécanique. Le début d'une nouvelle aventure.

Comment avez-vous choisi de vous orienter en Staps à l'Université de Rouen ?

Damien // A l'époque je jouais en équipe réserve à l'US Quevilly. C'était au moment des épopées en Coupe de France. Moi je savais que je ne pourrais sans doute pas continuer le football au plus haut niveau, mais j'avais envie pourquoi pas d'évoluer en National. Je voulais donc faire des études dans un domaine proche du sport et après mon bac au lycée Camille Saint-Saëns de Rouen je me suis orienté en Staps avec le projet de devenir professeur d'EPS tout en continuant les entraînements.

Mais ce projet a évolué ?

D. // Globalement je ne m'épanouissais plus dans le football et je sentais qu'il fallait que je revoie mes priorités. Pendant mes trois premières années en Staps, j'ai un peu cherché ma voie et j'ai découvert la filière consacrée aux activités physiques adaptées et au sport santé. Je ne sais pas si c'est parce que j'ai moi-même connu les blessures, mais c'est un sujet

qui m'a tout de suite intéressé. J'ai fait un premier stage à la clinique Mathilde dans leur service podologie, le centre Orthodynamica qui est très pointu dans son domaine et ne s'adresse pas qu'aux sportifs de haut niveau mais à tous les pratiquants. J'ai tout de suite accroché .

Dans quel domaine vous êtes vous spécialisé ?

D. // En fait, cela concerne globalement la biomécanique du mouvement, et plus particulièrement du bassin jusqu'au pied. Au départ, je me suis consacré à ce que l'on appelle le syndrome de l'essuie-glace que les adeptes de la course à pied connaissent bien, une douleur récurrente au genou. C'est d'ailleurs grâce à cela que j'ai publié mon premier article dans une revue américaine. Parallèlement, après mon Master, j'ai décroché une bourse de trois ans à l'Université de Rouen pour me consacrer à ma thèse.

Mais j'ai continué à collaborer avec la clinique Mathilde tout en travaillant au sein du Cetaps, qui est le laboratoire de recherches de l'UFR Staps, et en donnant quelques cours. J'avais à la fois un pied dans le public et un pied dans le privé car j'apprécie les deux univers qui à mon sens sont complémentaires.

Que retenez-vous de votre parcours ?

D. // C'est clair, en entrant à l'université, je n'aurais jamais pensé faire un jour une thèse, aller jusqu'au doctorat. En fait, au-delà d'un métier, j'ai découvert un domaine qui me passionne et que j'ai envie de continuer à creuser. C'est évidemment beaucoup de travail, mais l'Université et la clinique Mathilde m'ont offert des opportunités auxquelles je ne m'attendais pas. C'est sans doute cela que je retiens en premier.

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BACHELOR UNIVERSITAIRE DE TECHNOLOGIE (BUT)

21

LE BACHELOR UNIVERSITAIRE DE TECHNOLOGIE

LE DUT DEVIENT

À PARTIR DE SEPTEMBRE 2021

C

ette fois-ci c’est enfin définitif : à compter de septembre 2021, les étudiants ne s’inscriront plus en DUT mais en B.U.T ou Bachelor Universitaire de Technologie, ce nouveau diplôme du grade de licence étant alors déployé simultanément pour les 24 spécialités dans les 111 IUT de France.

Ce Bachelor Universitaire de Technologie s’appuiera sur un programme national dont le parcours durera désormais 3 ans après le Bac. Pleinement conçu sur l’Approche par Compétences (APC), chaque parcours de B.U.T. sera adossé à un référentiel de compétences qui viendra structurer et assurer, au travers des niveaux de développement identifiés, la progression et la professionnalisation de l’étudiant au cours des 3 années de formation.

24 SPÉCIALITÉS POUR LE BUT Chacune des 24 spécialités de B.U.T proposera au maximum 5 parcours qui seront, au choix des IUT, inscrits dans l’offre de formation locale, et adaptés à hauteur d’un tiers des référentiels de formation, pour assurer une adéquation et une cohérence avec les besoins des territoires et les publics. « À la rentrée de septembre 2021, les bacheliers pourront donc candidater sur Parcoursup et s’inscrire pour suivre ce nouveau diplôme. Celui-ci remplace le DUT et en reprend, évidemment, les facteurs clés de réussite depuis 50 ans : le lien avec l’entreprise, la professionnalisation, la pédagogie par le projet...

Là, on est sur un cursus véritablement pensé sur les trois années : un nouveau diplôme au grade de Licence. C’est important que les jeunes puissent avoir un diplôme qui s’intègre parfaitement dans l’espace européen des diplômes. » précise Laurent Gadessaud, Directeur de l’IUT de Créteil-Vitry et

porte-parole et vice-Président en charge des relations avec les organisations du réseau de l’Assemblée des Directeurs d’IUT (ADIUT).

Dans la continuité des réformes du baccalauréat, le B.U.T. ouvert à un public diversifié, placera les étudiants, dont ceux issus des filières technologiques, au cœur des activités pédagogiques. Celles-ci leur permettront d’articuler étroitement théorie et pratique et de bénéficier de dynamiques pluridisciplinaires au travers de mises en situations professionnelles représentant plus d’un tiers des ECTS, l’alternance étant possible dès la première année.

La LICENCE PROFESSIONNELLE se fait désormais en 1, 2 ou 3 ans !

Avec la naissance du Bachelor Universitaire de Technologie qui remplace le DUT à la prochaine rentrée, les choses bougent pour la licence professionnelle également. Rappelez-vous : la licence professionnelle telle que vous en avez entendu parler était une formation post-Bac+2 en 1 année, permettant d’atteindre le niveau Bac+3. Et bien désormais, la licence professionnelle sera accessible après le Baccalauréat. Prenant ainsi le nom d’usage de « Bachelor universitaire de technologie » lorsqu’elle est préparée en 180 ECTS par un institut universitaire de technologie (IUT).

Accessible auparavant après un bac+2, la licence professionnelle est désormais à durée variable et peut permettre l’acquisition de 60, 120 ou 180 E.C.T.S, donc se réaliser en 1, 2 ou 3 ans. Les étudiants pourront ainsi adapter plus facilement leur parcours en cours de cursus et rejoindre une formation plus professionnalisante à tout moment du premier cycle. Elle s’adressera directement aux bacheliers et permettra de dynamiser l’alternance sur l’ensemble du premier cycle de l’enseignement supérieur.

Par Julie Mleczko

DIPLÔME UNIVERSITAIRE DE TECHNOLOGIE (DUT)

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INSTITUT UNIVERSITAIRE DE TECHNOLOGIE DE ROUEN-PASTEUR

GAGIK : « ME FAIRE UN AVENIR »

I

nscrit en première année de DUT « Techniques de commercialisation » à l’Institut Universitaire de Technologie de Rouen-Pasteur, Gagik (prononcez « Gaguik ») mesure le chemin parcouru depuis son arrivée en France à l’âge de 8 ans. Ses parents, réfugiés politiques Arméniens, l’ont soutenu tout au long de son parcours scolaire. Après avoir aidé son père à créer son entreprise individuelle, il veut se donner les moyens de sa réussite et souhaite intégrer une école de commerce, avant de créer sa propre marque dans le domaine de la vente en ligne. Des foyers d’accueil de Saint-Étienne-du-Rouvray au campus universitaire Pasteur, rien ne semble pouvoir arrêter la formidable ascension de Gagik.

Comment se passe ce début d’année en DUT « Techniques de commercialisation » ?

Gagik // Très bien ! Nous abordons beaucoup de sujets différents comme le marketing, la gestion des organisations, le droit, l’économie, les statistiques appliquées, la négociation… Différentes matières mais pas un saut dans l’inconnu, car j’ai bien été préparé à ça. J’adore ce qu’on fait parce qu’il y a un programme spécifique dans chaque matière. Et puis je suis fier d’avoir été élu délégué de classe. En arrivant ici, je trouve beaucoup plus de maturité qu’au lycée, ça me convient mieux.

Quel a été votre parcours scolaire ?

G. // Il n’a pas toujours été simple. Mes parents, mon frère et moi sommes arrivés en France avec le statut de réfugiés politiques, en provenance d’Arménie. À l’âge de 9 ans, j’ai intégré l’école Jean-Macé de Saint-Étienne-du-Rouvray. L’équipe était super, mais c’était compliqué pour moi car je ne parlais pas encore le français et nous habitions dans un immeuble réservé aux personnes immigrées. Nous étions dans des chambres plus petites que les chambres d’étudiants. Lorsque je suis arrivé en 6e, au collège Robespierre, nous nous sommes retrouvés un mois

à l’hôtel car il avait fallu évacuer l’immeuble. J’ai ensuite changé d’établissement au fil de nos déménagements, à Mont-Saint-Aignan et Bonsecours, où mes parents habitent toujours aujourd’hui.

Quel a été le déclic dans votre histoire ?

G. // Mon passage par le lycée de La Châtaigneraie, au Mesnil-Esnard, où j’ai été réorienté après une année difficile dans un autre lycée. Je n’arrivais pas à suivre, alors j’ai voulu intégrer une 1ère STI2D (Sciences et technologies de l’industrie et du développement durable), mais durant l’année, je me suis aperçu que la filière STMG (Sciences et technologies du management et de la gestion) me convenait plus.

C’est aussi à cette époque que mon père décide de créer son autoentreprise. Je l’ai aidé à effectuer les démarches, à gérer la partie administrative. Tout ça m’a motivé à me bouger, à être le meilleur et à me faire un avenir. C’est difficile pour les jeunes en général, alors imaginez pour un profil comme le mien.

Est-ce votre seul contact avec le monde de l’entreprise ?

G. // Non car La Châtaigneraie développe une mini-entreprise, avec des élèves aux commandes. J’y ai occupé les postes de directeur web designer, directeur technique et enfin directeur général opérationnel. Ces compétences acquises m’ont aussi permis de travailler l’été pour un opérateur qui installait la fibre optique. J’ai fini troisième meilleur vendeur sur la période et j’ai eu droit à une prime.

Quel regard portez-vous aujourd’hui sur tout votre parcours ?

G. // J’ai déjà beaucoup de chance d’être ici. J’ai des cousins en Arménie qui se réveillent avec des bombardements en ce moment. Je suis fier d’avoir eu mon bac avec la mention « bien », d’avoir été champion de Normandie de boxe anglaise en 2017.

Je suis content que mes parents soient fiers de moi et que mon petit frère suive mon exemple.

A partir de septembre 2021, l’offre de formation des IUT évolue !

Le Bachelor

Universitaire de Technologie (B.U.T.)

devient le nouveau diplôme de référence délivré par les Instituts Universitaires de Technologie : un diplôme BAC+3, une pédagogie par blocs

de compétences, une mobilité à l’international facilitée.

À la place du DUT, les lycéens en bac technologique ou général s’inscrivent en B.U.T. sur Parcoursup

L’IUT c’est toujours : des domaines de formation en lien avec les besoins des territoires, des périodes en entreprise sous forme de stages ou en alternance, un accompagnement de proximité, des équipements pédagogiques à la pointe de la technologie

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IUT de Rouen

IUT d’Évreux

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IUT DE ROUEN-ELBEUF

CLARA : « UN GRAND CHANGEMENT »

À

18 ans, Clara découvre une nouvelle école, une vie indépendante et doit sans cesse lutter contre ses troubles de l’apprentissage. Volontaire, déterminée, la jeune femme se fixe de grands objectifs pour atteindre la réussite de son projet. Elle met tout en œuvre pour valider ses semestres et ne jamais abandonner l’idée de travailler un jour dans le monde du film d’animation.

De sa Bourgogne natale à l’IUT d’Elbeuf, en passant par Evreux et Rouen, l’histoire de Clara s’écrit au présent et au futur.

Dans quelles conditions avez-vous intégré ce Diplôme universitaire de technologie en Multimédia et Internet ?

Clara // Je suis en première année, je viens juste d’intégrer cet IUT, à 18 ans. Je viens du lycée Jeanne-d’Arc de Rouen où j’ai obtenu mon bac STD2A (Sciences et technologies du design et des arts appliqués) avec la mention « bien ». Pour moi, c’était ça ou rien ! Le DUT n’était pas forcément mon premier souhait, j’aurais aimé intégrer une école d’animation à Paris, mais ça n’a pas pu se faire. Le début d’année n’est pas facile, mes notes ne sont pas excellentes pour le moment, mais je m’accroche et je me fixe des objectifs. Le profil du bac STD2A est parfois mal compris. C’est vrai que j’ai peut-être moins de bases que les autres en mathématiques, mais j’en ai plus dès que l’on parle de l’artistique ou d’audiovisuel.

Quelle est la nature des difficultés rencontrées ?

C. // Eh bien on m’a diagnostiqué des troubles de l’apprentissage assez tardivement, au lycée. Je souffre de dyslexie, de dysgraphie et de dyspraxie.

Depuis, je peux bénéficier de certains aménagements, notamment un tiers-temps pour les examens

ou les contrôles par exemple. Avant d’être diagnostiquée, je ressentais un sentiment de décalage entre la compréhension des consignes et ce qu’il fallait vraiment faire. C’est une professeure de 1ère, dont le père était médecin, qui a décelé un problème dans ma mise en page et la façon dont je tenais mon stylo. Ici, à l’IUT, je suis accompagnée, les professeurs ont su s’adapter, et j’ai eu le droit d’utiliser un PC en cours. Au collège, j’ai connu des difficultés d’un autre ordre puisque j’ai été victime de harcèlement scolaire.

Comment se passe votre installation dans votre nouvelle vie ?

C. // J’ai 18 ans, alors c’est un grand changement.

Jusque là, j’ai toujours vécu chez mes parents ou à l’internat. Là, je suis indépendante, j’ai mon propre appartement. Ce n’est pas toujours simple car j’ai parfois du mal à m’organiser dans les tâches ou le déroulé de la vie quotidienne. Je n’aime pas trop la solitude, j’aime être entourée, mais il faut faire avec, et cette expérience me permet de grandir encore. À l’école, je n’ose pas encore trop m’imposer, j’ai des difficultés à engager la conversation, mais tout ça va en s’améliorant. D’ailleurs, si quelqu’un vient vers moi, il n’y a aucun problème.

Aujourd’hui, quel métier vous fait rêver ?

C. // J’aimerais travailler dans les films d’animation, en tout cas faire un travail en lien avec le dessin.

J’ai toujours aimé ça. Quand je vais au cinéma, les films d’animation ont toujours ma préférence, même si j’ai tendance à m’ouvrir un peu plus aux autres styles ces derniers temps. Quand j’étais plus jeune, je me voyais bien illustratrice de bandes dessinées, mais je me suis aperçue que j’étais plus à l’aise avec le numérique.

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L.AS ET PASS :

U

n an après les annonces du président de la République dans le cadre du plan Ma Santé 2022, les arrêtés concernant la suppression de la Première Année Commune aux Etudes de Santé (PACES) et les nouvelles modalités d’accès aux études de santé ont été publiés en novembre 2019. Voici tout ce qu’il faut savoir pour faire des études de santé après le Bac !

L’admission actuelle dans les études de santé se fait principalement via la PACES (Première Année Commune aux Études de Santé) et est limitée par le numerus clausus qui définit chaque année le nombre d’étudiants pouvant être admis en 2e année d’études de santé. Parmi les 40 000 nouveaux bacheliers qui s’inscrivent en PACES chaque année, un tiers poursuit en études de santé, le plus souvent après un redoublement, et les deux tiers se réorientent dans des filières de l’université ou en dehors, parfois découragés par deux échecs.

Ce système d’admission, basé sur une sélection drastique, ne répond pas aux attentes des étudiants, ni à celles des personnes soignées ou de la société dans son ensemble. D’où la réforme de l’accès aux études de santé.

LES NOUVELLES FILIÈRES D’ACCÈS AUX ÉTUDES DE SANTÉ

ÉTUDES DE SANTÉ L.AS ET PASS : QU’EST-CE QUI CHANGE ?

On compte désormais deux nouvelles voies d’admission dans les études de santé. Vous pourrez choisir entre plusieurs parcours prévus pour vous permettre, une fois étudiants, de candidater deux fois dans les études de santé, après une, deux ou trois années de premier cycle.

Certains de ces parcours sont des licences, de différentes disciplines, comprenant une option « accès santé » appelées (L.AS). Elles pourront être proposées y compris par des universités n’ayant pas de faculté de santé afin de mieux répartir l’offre de formation dans tous les territoires. Si vous êtes admis en santé, vous rejoindrez en deuxième année une faculté de santé.

D’autres parcours seront spécifiques d’un accès santé appelé PASS. Ils seront proposés uniquement dans les universités ayant une faculté de santé.

Vous choisirez au sein de ce parcours une option qui vous permettra de poursuivre en deuxième année de licence si vous n’êtes pas admis dans une filière de santé.

Enfin, dans certaines universités, il vous sera également possible de candidater aux études de maïeutique, médecine, odontologie, pharmacie à partir d’autres formations en santé. Ainsi, un lycéen ayant choisi une formation de santé courte, comme par exemple un Institut de Formation en Soins Infirmiers (IFSI), pourra bifurquer vers une formation longue.

UN PROCESSUS DE SÉLECTION ÉGALEMENT RÉNOVÉ POUR LES FILIÈRES L.AS ET PASS Le numerus clausus disparait. Chaque université déterminera en lien avec l’agence régionale de santé le nombre d’étudiants qu’elle admet dans chaque filière de santé, et répartira les places entre les différentes voies d’accès.

Le concours unique basé exclusivement sur des QCM disparait. Les étudiants seront sélectionnés sur leurs résultats dans leur parcours de formation (L.AS ou PASS) et, pour certains, sur des épreuves complémentaires dont des épreuves orales.

La démographie des professions médicales sera anticipée par une analyse nationale à une échelle pluriannuelle des besoins de santé des territoires et des évolutions des métiers.

ALORS L.AS OU PASS, COMMENT CHOISIR LA FILIÈRE QUI VOUS CONVIENT LE MIEUX ?

Vous devez prendre en compte vos points forts, vos centres d’intérêt et les filières qui vous intéressent en dehors de la santé. La candidature aux études de santé sera jugée, pour une part importante, sur les notes obtenues en première année à l’université. Il est donc recommandé de formuler des vœux pour des parcours qui correspondent aux points forts au lycée et au projet d’études.

Les lycéens dont les points forts sont dans des domaines éloignés de la biologie peuvent choisir une licence avec « option santé » dans un domaine qui les intéresse.

Par Julie Mleczko

ÉCOLE D'INGENIEURS

CHOISIR UNE ÉCOLE D’INGÉNIEURS GÉNÉRALISTE OU SPÉCIALISÉE ?

D

onner un bagage scientifique, technique et managérial doublé d’une spécialisation sectorielle : telle est la vocation des écoles d’ingénieurs. Mais certaines sont

plus généralistes que d’autres.

métier est-elle marquée pour les 20 écoles de chimie et de génie chimique de la Fédération Gay-Lussac, par exemple. Nombre de candidats qui postulent aux concours des écoles post-bac reconnaissent qu’en "intégrer" une leur assure une place de choix dans l’école qui correspond à leurs objectifs professionnels et à leurs préférences

La frontière entre les écoles généralistes et

sectorielles

spécialisées n’est pas toujours simple à cerner

mécanique, électricité, informatique, télécoms…).

(agronomie,

chimie,

biologie,

et ce, quel que soit leur niveau de recrutement : bac, classe préparatoire aux grandes écoles (CPGE) ou bac +2 et plus. On est toujours généraliste dans un domaine ! D’autant que les écoles spécialisées proposent

un

enseignement

homogène et prévoient de dispenser une formation scientifique générale, parce qu’elle est de toute

GÉNÉRALISTE, POUR EXERCER PARTOUT Les écoles généralistes offrent une formation pluridisciplinaire associée à un spectre de formations relativement large. Tout est abordé ! À moins d’avoir une idée très précise de son projet

évidence indispensable. En outre, au final, même

professionnel, comme celle de faire de la recherche

les diplômés des écoles généralistes possèdent une

fondamentale ou appliquée, devenir ingénieur

spécialisation. Pas simple, donc.

d’affaires ou travailler dans un secteur d’activité

SE SPÉCIALISER : UN CHOIX DÉCISIF

particulier (BTP, automobile, informatique, etc.), la formation généraliste présente toutefois un intérêt majeur pour les indécis : celui de s’initier

Théoriquement, nombreuses sont les écoles qui

aux différents domaines de l’ingénierie et d’être

forment des spécialistes dans leur domaine

capable, au final, de s’adapter à une multitude de

scientifique et technique. Ainsi, cette coloration

métiers différents.

>

28

ÉCOLE D'INGENIEURS

SPÉCIALISATION EN FIN DE CURSUS EXIGÉE Mais alors pourquoi les écoles disent-elles former des ingénieurs généralistes malgré les domaines de spécialisation proposés en fin de cursus ? Parce que

long du cursus ingénieur. Les écoles qui recrutent après le bac dispensent parfois la formation généraliste académique en cycle préparatoire.

Le cycle ingénieur devient alors un cycle de professionnalisation.

certaines écoles proposent un tronc commun dédié

PROFITER DE SON CURSUS POUR AFFINER SES CHOIX

aux enseignements fondamentaux en 1re année de cycle ingénieur, avant d’amener leurs élèves vers la voie d’une spécificité sectorielle ou

Généralistes, toutes les écoles le sont, peu ou prou.

fonctionnelle en 2e ou en 3e année. D’autres écoles

Pendant trois ou cinq ans, l’élève ingénieur suit

lissent cette approche professionnelle tout au

une formation qui se partage entre des expériences

29

en entreprise – à travers des stages mais aussi, dans le cadre du dispositif de l’alternance ou de l’apprentissage, des projets industriels – et des cours "classiques", scientifiques, de technologie, ou également de gestion, de droit, de management et de langues étrangères, avec des séjours à l’étranger. Le choix d’une dominante et d’un métier s’affine aux cours de la scolarité.

Par Karine Darmon

PORTES OUVERTES ÉCOLE D’INGÉNIEURS-ES GÉNÉRALISTES

15 dominantes en cursus classique ou en alternance SYSTÈMES INTELLIGENTS ET CONNECTÉS

Numérique – Télécom – Systèmes embarqués - Électronique automobile aéronautique – Énergie - Cybersécurité - Robotique – Big data – Finance – Affaires - Systèmes médicaux – Objets communicants...

Admissions POST BAC Cycle Préparatoire intégré > Concours AVENIR

POST BAC +1 Cycle Préparatoire intégré > Concours AVENIR PLUS

POST BAC + 2 : Cycle ingénieur classique ou en alternance > Post CPGE : e3a Polytech AVENIRPRÉPAS (MP, PC, PSI), Banque PT, CCINP TSI, Conc.National ATS

Renseignements com@esigelec.fr

> DUT BTS, ensea ou dossier-entretien > L3, M1 Concours AVENIR PLUS

http://www.esigelec.fr/

Crédits Photo : © Shutterstock.com

28/11/20 30/01/21 06/03/21

ÉCOLE D'INGENIEURS

30

INSA ROUEN-NORMANDIE

INGÉNIEUR-ARCHITECTE : UNE DOUBLE CASQUETTE QUI A DE L'AVENIR

D

epuis la rentrée, l'INSA RouenNormandie propose à ses élèves en ingénierie civil un double cursus en partenariat avec l'Ecole supérieure nationale d'architecture de Normandie (ENSA) qui mêle à la fois ingénierie, architecture et urbanisme. Une manière de les préparer au mieux au monde du travail qui leur demande de maîtriser ces différentes compétences au sein des bureaux d'études ou des cabinets d'architectes. Elie Rivoalen, le directeur du département Génie civil et constructions durables, revient sur les raisons qui ont poussé l'INSA à lancer cette formation avec une première promotion de 14 étudiants.

Quel est l'intérêt de proposer ce double cursus à vos étudiants ?

Elie Rivoalen // En fait, cela existe déjà ailleurs, notamment à Strasbourg où l'INSA, historiquement, possède une école d'architecture intégrée. Mais à Rouen, ce n'était pas encore la cas alors que certains étudiants en génie civil avaient déjà cette envie d'ouverture vers l'architecture. Car bien entendu, nos deux disciplines sont liées. Mais pour cela ils devaient se débrouiller pour juxtaposer ces formations, avec un risque d'échec important, ou ajouter deux années d'études en architecture à l'issue de leur formation à l'INSA. Sans être totalement reconnu par ceux qui avaient choisi un cursus d'architecte classique. Ce que nous leur proposons, c'est de pouvoir mener les deux formations de front.

Comme cela fonctionne-t-il ?

E. R. // En fait, nous recrutons sur dossier des élèves à la fin de leur première année en génie civil

à l'INSA. Et ensuite pendant trois ans, ils suivent une formation où l'ingénierie et l'architecture sont imbriquées, grâce notamment à un partenariat avec l'ENSA. Chaque lundi, ils suivent des cours, au milieu des autres étudiants en architecture, et le reste du temps, ils sont au Havre où se trouvent notre antenne dédiée. Ils acquièrent ainsi, au-delà des connaissances, une culture de l'architecture bien plus large, avec à l'occasion des voyages d'études en compagnie de leurs camarades architectes. Au bout de ces trois années, ils obtiennent un Bachelor en ingénierie délivré par l'Insa et une licence en architecture de l'ENSA. Ils peuvent ensuite poursuivre leur formation durant deux ans, soit dans l'ingénierie, soit dans l'architecture pour obtenir un Master. Ou, et là aussi c'est nouveau, faire trois années d'études supplémentaires pour à la fin devenir ingénieur et architecte avec un double Master.

Quels seront les atouts de cet ingénieur-architecte dans le monde du travail ?

E. R. // Il aura une vision plus globale de la construction, avec la notion de projet d'ensemble qui sera mieux maîtriser. Les premiers métiers qu'il va exercer pourront être celui d'ingénieur travaux sur chantier au début ou maître d'ouvrage pour les communautés de commune ou les agglomérations.

Il pourra être le pilote opération où l’urbanisme occupe une large place. C'est là où les deux métiers se rejoignent et où il est nécessaire d'avoir un large spectre de compétences. Ce sont aujourd'hui des profils rares qui sont demandés par les grands groupes alors qu'il n'en sort que quelques-uns par an. A terme, nous souhaitons avoir des promotions de 30 élèves pour répondre à cette demande qui vient du terrain.

INGÉNIEUR ET TELLEMENT +

PORTES OUVERTES*

Samedi 5 décembre 2020 13h à 17h

SPÉCIALES BAC+2

Samedi 30 janvier 2021 10h à 17h

DE BAC À BAC + 4

www.insa-rouen.fr/jpo * en présentiel ou distanciel en fonction de l’évolution de la situation sanitaire.

685 avenue de l’Université - 76800 SAINT-ÉTIENNE-DU-ROUVRAY

ÉCOLE D'INGENIEURS

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INSTITUT SUPÉRIEUR D’ÉTUDES LOGISTIQUES DU HAVRE

CLÉMENT : « REDOUBLANT PUIS MAJOR DE MA PROMO »

À

24 ans, Clément est fraîchement diplômé de l’Isel, l’Institut supérieur d’études logistiques du Havre. Après avoir été très impliqué dans la vie de son école, il découvre aujourd’hui la vie active, un mois seulement après l’obtention de son diplôme. Ce passionné de football américain prend ses marques dans son nouvel environnement et revient sur son parcours, qui l’a mené de son lycée de Caucriauville à un emploi qualifié dans le secteur de la logistique.

Comment avez-vous trouvé le chemin de vos études supérieures ?

Clément // J’ai tout de suite compris l’importance des études, je me suis fixé l’objectif d’avoir un bac+5 dès le début.

J’aurais aimé étudier la robotique, mais je n’ai pas trouvé d’école proche de chez moi. J’aurais pu partir bien sûr, mais ça voulait dire faire un emprunt à la banque par exemple, c’était compliqué. Un jour, lorsque j’étais au lycée Robert-Schuman, au Havre, nous avons reçu la visite d’un étudiant de l’Institut supérieur d’études logistiques qui nous a présenté cet établissement. À partir de ce moment, mon choix était fait.

Auparavant, quels choix aviez-vous fait au lycée ?

C. // À l’occasion d’une porte ouverte dans mon collège, j’avais découvert les sciences de l’ingénieur. Le professeur de l’époque, qui était venu faire

la présentation, était un excellent commercial pour cette option, il m’avait convaincu ! Je me suis donc engagé dans un parcours de Bac S, option « sciences de l’ingénieur ».

J’ai pu étudier des mécanismes, l’électricité, faire plus de pratique. Ça a été une belle rampe de lancement pour la prépa ensuite.

Comment s’est passé votre cursus à l’Isel ?

C. // J’ai fait une « prépa » intégrée en sortant du lycée. Elle a duré trois ans au lieu de deux car j’ai redoublé ma première année. Je crois qu’à l’époque je me suis un peu trop reposé sur mes acquis ! Ce n’était pas une catastrophe, j’ai pu la refaire en mieux, et ça ne m’a pas empêché de devenir major de ma promo sur le cycle ingénieur.

En 5e année, j’ai suivi un contrat de professionnalisation chez Total Normandie. Cela m’a permis de poser un premier pied dans le monde du travail. J’ai également eu la chance de suivre un semestre de cours à Bogota, en Colombie, dans le cadre d’un échange entre l’Isel et une école située là-bas.

Vous arrivait-il de promouvoir votre établissement ?

C. // À mon tour, je suis devenu ambassadeur de l’Isel. Je suis allé présenter l’école plusieurs années de suite à Robert-Schuman. Mon ancien lycée a pu souffrir d’une certaine mauvaise réputation, je trouve qu’elle n’était pas justifiée, j’y ai passé de

bons moments. À l’Isel, je me suis aussi

« supply chain manager » dans une

impliqué dans des projets liés à la vie

startup spécialisée dans la logistique de

de l’école, j’ai même été président

chantier. J’avais postulé pour d’autres

de l’association des élèves. J’avais

emplois, mais pour ce travail, c’est le

envie de vivre tout ça, même si j’avais

directeur qui est venu me recruter via

beaucoup de travail à côté.

LinkedIn. C’est très valorisant et ça me permet de ne pas avoir de période

Aujourd’hui, où en êtes-vous ?

de battement, je passe directement de

C. // Je change d’environnement car

l’école au monde du travail.

je quitte Le Havre pour m’installer à Cergy, où j’ai trouvé du travail comme

ÉCOLE SUPÉRIEURE DE L'ALTERNANCE

33

CESI

ARCHIL : « L'ASSOCIATION DE LA THÉORIE ET DE LA PRATIQUE ME CONVIENT BIEN »

A

rrivé en famille au Havre fin 2002 depuis sa Géorgie natale, Archil avait 13 ans lorsqu'il a découvert un tout nouvel univers, un âge où dit-il « on s'adapte vite, où on ap-

concepteur web en alternance. Puis j'ai enchaîné

prend vite la langue ». Curieux, touche-à-tout, il se

gère leur système informatique, leur site... Avec ce

passionne pour l'univers des sciences et de l'informatique, décroche à un bac scientifique et part pour Rouen où il attaque une première année de médecine. Sans succès. Il s'oriente alors vers une licence en Sciences de la vie autour de la biologie moléculaire, cellulaire et de la physiologie. Là encore le succès n'est pas au rendez-vous, mais Archil s'accroche.

Sans réussir à s'épanouir, ni a concrétiser ses efforts.

C'est là qu'il entend parler du Cesi et de son école supérieure de l'alternance. Le début d'une nouvelle aventure...

Vous avez passé six années en fac de Sciences sans décrocher votre diplôme. Dans quel état d'esprit étiez-vous à ce moment-là ? « Le sentiment d'échec était présent. J'avais l'impression d'être dans une spirale négative alors que le domaine que j'étudiais m'intéressait, qu'il y avait des débouchés. Mais je n'arrivais pas à accrocher à la méthode pédagogique. C'est un ami qui m'a parlé du Cesi à Mont-Saint-Aignan. L'informatique, c'était une passion depuis ma jeunesse et je me suis dit que

avec un bachelor de responsable en ingénierie des logiciels. Je suis actuellement en deuxième année en alternance au sein de l'Atelier 5, une entreprise rouennaise qui fabrique des costumes sur mesure. Je double cursus, j'ai une vision globale de tout ce qui peut se faire derrière un clavier ».

Comment expliquez-vous cette réussite ? « Je crois que l'association de la théorie et de la pratique me convient bien. C'est du concret. Peut-être que je l'ai compris un peu tard. Et puis, il y a une relation différente avec les professeurs et les intervenants, plus personnalisée. Ce sont pour la plupart des professionnels qui ont une expérience de la vie en entreprise. On le sent dans leur approche de l'enseignement. J'ai retrouvé de la motivation et cela se concrétise dans mes résultats et dans ma progression ».

A 30 ans, comment envisagez-vous l'avenir ? « J'ai beaucoup de projets et pas le temps de m'ennuyer. Je suis notamment associé avec mon actuel patron dans une société, A5 digital, une agence web qui propose toute une gamme de prestations, de la création et de la gestion de sites jusqu'à la réflexion

je n'avais rien à perdre. Qu'il fallait que je rebon-

sur la stratégie digitale de nos clients. Je découvre

disse ».

un autre aspect de mon métier avec la relation commerciale, le rapport humain. On est loin du codage.

Aujourd'hui, où en êtes-vous de votre cursus ?

Mais c'est cette diversité que j'aime et ce qui fait que

« J'ai tout d'abord passé un diplôme en deux ans de

je me lève heureux le matin ».

FORMATION

34

UIMM

LE PÔLE FORMATION UIMM FORME AUX MÉTIERS

L

DE L’INDUSTRIE DU CAP À LA LICENCE PRO

es Pôles Formation UIMM Région Havraise et de l’Eure, qui s’apprêtent à fusionner au 1er janvier prochain, proposent 13 formations diplômantes du CAP au BTS ainsi que 7 Licences Pro ouvertes aux candidats attirés par les métiers de l’industrie - jeunes de 16 à 29 ans pour l’apprentissage et demandeurs d’emplois âgés de plus de 26 ans pour les contrats de professionnalisation.

6 à 12 mois grâce à une vingtaine de diplômes qui s’adaptent aux évolutions des métiers de l’industrie comme aux besoins des entreprises.

L’APPRENTISSAGE, UNE VOIE D’EXCELLENCE Exclusivement dédiées aux métiers de l’industrie, ces formations s’adressent principalement à des alternants en apprentissage ou en contrat de professionnalisation. Au total, ce sont près de 650 alternants qui sont inscrits du CAP à la Licence Pro pour se former aux métiers de la chaudronnerie, de la soudure, de la tuyauterie, de la mécanique, de la production, de la conception, de l’électrotechnique, de la maintenance industrielle ou encore de la plasturgie. Un panel de formations qui ouvre ainsi à de nombreux jeunes les portes

Premier réseau privé au côté des entreprises en matière de formations industrielles, les Pôles Formation UIMM Région Havraise et de l’Eure dispensent des formations depuis le CAP jusqu’à la Licence Pro. Des filières à l’issue desquelles 90% des candidats trouvent un emploi dans un délai de

CAP BAC PRO BTS LICENCE PRO CQPM - CQP - CQPI TITRE PRO

d’une voie d’excellence : l’apprentissage. Avec à la clé des diplômes et des compétences recherchés par les entreprises industrielles qui, malgré la crise sanitaire, n’ont pas cessé de jouer le jeu en intégrant de nouveaux profils.

Pôle formation UIMM Région havraise www.formation-industries-regionhavraise.fr 115 rue Desramé 76620 Le Havre - 02 35 54 69 50 Et son antenne à Port Jérôme sur Seine 18 avenue du Bois 76330 Port Jérôme sur Seine 02 35 38 38 22 Pôle formation UIMM Eure www.formation-industries-eure.fr 422 rue Henri Becquerel 27000 Évreux 02 78 79 00 19

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FORMATION

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ITII

LES FORMATIONS

DIPLÔMANTES D’INGÉNIEUR

A

u-delà du CAP, du Bac pro, des BTS et des Licences pro, le Pôle Formation UIMM propose des formations diplômantes d’ingénieur dans les métiers de l’industrie.

Depuis près de trente ans, l’ITII Normandie propose des formations diplômantes d’ingénieurs en alternance, soit en apprentissage ou en Formation Continue, en partenariat avec des écoles d’ingénieurs tels que l’ISEL, l’EiCnam et l’INSA Rouen Normandie. Installé depuis 2018 au cœur du Campus de l’Espace à Vernon, l’ITII Normandie permet à ses élèves de bénéficier d’un environnement industriel unique et historique regroupant des entre-

prises prestigieuses. Au total, ce sont 270 apprentis ingénieurs qui sont accueillis chaque année. Des jeunes titulaires d’un Bac+2 qui intègrent un dispositif d’apprentissage qui leur ouvre la voie vers le monde de l’industrie du futur.

DEUX NOUVELLES FORMATIONS EN 2020 Chaque spécialité se fait en partenariat avec une école d’ingénieurs, que ce soit en Mécanique et production ou en Logistique industrielle avec l’ISEL, en Efficacité énergétique et en Performance industrielle avec l’EiCnam ou encore en Performance numérique industrielle avec l’INSA Rouen.

Avec l’ambition de s’adapter au mieux aux évolutions du monde industriel, l’ITII Normandie répond à des nouveaux besoins d’entreprise en 2020 avec le lancement de deux nouvelles formations : l’une en Logistique industrielle, née d’un partenariat avec l’ISEL et l’autre en Performance numérique industrielle en partenariat avec l’INSA Rouen.

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Devenez ingénieur.e dans l’industrie en partenariat avec des écoles d’ingénieurs

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FORMATION À DISTANCE

36

FORMATION À DISTANCE

P

oursuivre des études à distance, partiellement ou totalement, c'est possible grâce aux ressources numériques, et ce, dans de nombreux domaines d'enseignement.

COMMENT ÇA MARCHE ? ÉTUDIER CHEZ VOUS

Si vous ne pouvez pas vous rendre dans un établissement d'enseignement supérieur pour suivre une formation, vous pouvez étudier à distance. Des formations initiales ou continues sont proposées dans tous les domaines.

Les formations à distance ont bien souvent recours aux nouvelles technologies de l'information et de la communication, en particulier pour assurer un tutorat en ligne.

Néanmoins, si la formation est validée par un diplôme, vous devrez vous déplacer pour passer les examens.

Aucune mention sur la préparation à distance ne figure sur un diplôme.

ÉTUDIER DANS UN CAMPUS CONNECTÉ Actuellement accessible dans 13 villes, les Campus Connectés sont des lieux d'études collectifs, conviviaux et encadrés (tutorat) qui vous permettent de suivre une formation de l'enseignement supérieur à distance.

QUELLES PRÉCAUTIONS ?

Avant de vous engager dans une formation, assurez-vous qu'elle correspond bien à votre objectif (formation diplômante ou non). Si vous souhaitez préparer un diplôme reconnu, national ou international, renseignez-vous sur le taux de réussite aux examens correspondants. Pour être sûr d'avoir pensé à tout, consultez la page dédiée aux Cours par correspondance du CIDJ.

OÙ S'INFORMER ? > CATALOGUE DE FORMATIONS À DISTANCE SUR SUP-NUMERIQUE.GOUV.FR 2000 fiches descriptives de formations de l'enseignement supérieur à distance dont les diplômes sont visés par le M.E.S.R.I . Vous y trouverez également, et entre autres, de très nombreux MOOC. > CENTRE NATIONAL D'ENSEIGNEMENT À DISTANCE (C.N.E.D.) 3000 formations proposées : B.T.S., formations pour adultes, concours publics. > FÉDÉRATION INTERUNIVERSITAIRE DE L'ENSEIGNEMENT À DISTANCE (F.I.E.D.) Fédération d'universités autour de l'enseignement à distance et en ligne sous différentes formes. Elle assure aussi une représentation internationale de l'enseignement universitaire à distance français en collaboration avec le Ministère des affaires étrangères et EduFrance. > EDUTER-C.N.P.R. Centre de formation à distance de l'agriculture

Source : Ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation publié sur www.etudiant.gouv.fr, mis à jour la 08.01.20

16.09.2020

15:11

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FORMATION DIGITALE

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NFACTORY SCHOOL

ARTHUR : « LE CÔTÉ HUMAIN EST TRÈS IMPORTANT »

C

’est ce qu’on appelle un parcours atypique. Originaire de Rouen, Arthur a d’abord suivi une formation de technicien menuisier agenceur au lycée Le Corbusier de Saint-Étiennedu-Rouvray avant de changer complètement de voie.

Ce passionné de jeux vidéo en réseaux s’épanouit à la NFactory School, sur le Campus Saint-Marc de Rouen, où il suit une formation complète dans la branche Bachelor développeur web. Actuellement en 3e année, il partage son temps entre les cours théorique de l’école et le travail en entreprise.

Quel élève étiez-vous au collège ?

Arthur // J’étais plutôt moyen, limite nul. Les cours ne m’intéressaient pas vraiment, j’avais besoin de me passionner pour une activité. C’est d’ailleurs pour cette raison que je me suis orienté vers un travail manuel, la menuiserie. C’était déjà un peu mieux au lycée.

Pourquoi ne pas avoir poursuivi dans cette voie ?

A. // Après mon bac pro de technicien menuisier agenceur, j’ai cherché et trouvé du travail dans cette branche. J’ai fabriqué des portes dans une entreprise de la région, un travail à la chaîne. Il ne fallait pas avoir fait trois ans d’études pour tenir ce poste. J’ai aussi cumulé quelques petits boulots dans d’autres domaines. J’étais un peu perdu après ces expériences, d’autant plus qu’on me demandait une remise à niveau avant d’intégrer une fac ou une école.

Que a été le déclic ?

A. // Lorsque j’ai eu l’opportunité de participer à l’organisation d’un grand événement d’e-sport à Lyon. Un copain m’a appelé à minuit pour partir le lendemain matin à 6 heures. Cette expérience m’a donné une grande motivation, elle m’a ouvert une autre porte, avec la participation au « Counter-Strike : Global Offensive Gamer Assembly », toujours dans l’organisation, et toujours en tant que

bénévole. J’en ai fait d’autres ensuite, un peu partout en France. Ce qui me plaisait, c’était la gestion des serveurs, quelque chose de très technique.

Est-ce à ce moment-là que vous décidez de reprendre vos études ?

A. // Pas encore. Après l’organisation d’un grand événement e-sport au Kindarena, à Rouen, j’ai été contacté par un investisseur pour participer à la création d’un bar-gaming. Je me suis retrouvé dans cette aventure, à participer aux travaux, à être barman à son ouverture. Je ne me voyais pas faire ce métier très longtemps, alors j’ai pris des renseignements pour reprendre des études à distance, dans le domaine de l’informatique. Je ne suis pas allé très loin, cela ne me convenait pas.

Comment avez-vous entendu parler de la NFactory School ?

A. // C’est ma mère qui m’en a parlé la première. Ce qui m’a plu tout de suite, c’est que le recrutement ne s’effectuait pas avec un CV mais sur la motivation.

C’est exactement ce qu’il me fallait. À la NFactory, il y a beaucoup d’entraide, je peux très bien m’arrêter de travailler pendant deux heures pour venir en aide à un autre étudiant qui serait en difficulté. On sent aussi que les intervenants sont très investis. Ce n’est pas un hasard si j’ai fini major de ma promo l’an dernier, c’est parce que cela me convient parfaitement.

Comment voyez-vous votre avenir ?

A. // Le secteur de la startup me botte énormément, bien plus qu’une grande entreprise. J’ai besoin de travailler en équipe, le côté humain est très important pour moi. Je fais mon année d’alternance à Rouen avec deux frères qui développent leur startup dans le milieu sportif cycliste. Je développe une application en parallèle. En tout cas, c’est dans cette branche que je souhaite travailler. La menuiserie restera un hobby.

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