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FORMATION
PROFESSIONNELLE
LES FORMATIONS PROFESSIONNALISANTES : UN PASSEPORT POUR L’EMPLOI ? 6 BONNES RAISONS DE CHOISIR L'ALTERNANCE COMMENT DÉCROCHER UN CONTRAT EN ALTERNANCE ? RECONVERSION PROFESSIONNELLE : MON MÉTIER EST-IL VRAIMENT FAIT POUR MOI ?
Région Grand Est - Direction de la Communication - 3224 - Février 2021 - © Preview
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LES FORMATIONS PROFESSIONNALISANTES Un passeport pour l’emploi ? ...................................... 04 PORTRAIT : ALLIER DIPLÔME ET COMPÉTENCES TERRAIN POUR DÉCROCHER UN JOB Sami l’a fait, pourquoi pas vous ? .............................. 05 6 BONNES RAISONS DE CHOISIR L’ALTERNANCE ................................................. 06 COMMENT DÉCROCHER UN CONTRAT EN ALTERNANCE ? ....................................... 08
LES FORMATIONS PROFESSIONNALISANTES : UN PASSEPORT POUR L’EMPLOI ?
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PORTRAIT : GRÂCE AU CFA, NATHAN CAILLIAUX A PU SE LANCER DANS UNE FORMATION DE COUVREUR Une formation pour quel métier ? ............................ 09 L’ALTERNANCE : Tout repose sur un trio d’acteurs .............................. 10 LES COMPAGNONS DU DEVOIR ............................................ 11 PRÉPARER LE BTSA VITICULTURE ŒNOLOGIE
COMMENT DÉCROCHER
à distance ........................................................................... 12 BAC PRO ESTHÉTIQUE
UN CONTRAT EN ALTERNANCE ?
COSMÉTIQUE PARFUMERIE ................................................. 13 ÉDUCATEUR SPÉCIALISÉ ....................................................... 18 BAC PRO PHOTOGRAPHIE .................................................... 20
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L’ALTERNANCE, SOLUTION POUR LUTTER CONTRE LE DÉCROCHAGE SCOLAIRE ............................... 22 ALTERNANTS : 5 ASTUCES pour réussir votre entretien d’embauche ............. 23
RECONVERSION PROFESSIONNELLE MON MÉTIER EST-IL VRAIMENT FAIT POUR MOI ?
NOS CONSEILS POUR TRANSFORMER un bon CV en un CV parfait ......................................... 24 LES ÉCOLES DE LA DÉFENSE La Marine nationale ........................................................ 25 RECONVERSION PROFESSIONNELLE : Mon métier est-il vraiment
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fait pour moi ? .................................................................. 26 REPRENDRE SES ÉTUDES : un pari gagnant ? ............................................................ 27
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LES FORMATIONS PROFESSIONNALISANTES :
UN PASSEPORT POUR L’EMPLOI ? UNE INSERTION RAPIDE DANS LE MONDE DU TRAVAIL
Terminé le temps où l’on pensait que les formations professionnalisantes étaient considérées comme une voie de « garage ». Aujourd’hui, elles sont non seulement valorisées par les entreprises mais elles offrent des garanties d’insertion professionnelle très intéressantes. Mais de quels diplômes parlons-nous ? Dans quelle mesure sont-ils un passeport vers l’emploi ? Obtenir un diplôme permet-il de décrocher plus rapidement un contrat ? D’après une étude publiée par l’Insee en décembre 2020, 71,5 % des personnes diplômées sont en emploi, contre moins de 50 % pour les nondiplômées. Lorsque l’on se concentre sur les formations dites « professionnalisantes » (CAP, Bac pro, BTS…), le taux d’insertion vers l’emploi diffère en fonction du profil de l’élève.
QU’EST-CE QU’UNE FORMATION DITE « PROFESSIONNALISANTE » ? Il existe deux types de formations à l’issue de la troisième, dites professionnalisantes : le Certificat d’aptitude professionnelle (CAP) et le Bac professionnel. Mais il existe aussi des formations professionnalisantes après le CAP : le Brevet professionnel notamment. Et également dans le supérieur : le BTS, la Licence pro et le Master pro. Ces formations ont pour vocation une insertion rapide dans le monde du travail. Cela étant, il est tout à fait envisageable de poursuivre ses études, en formation initiale ou en formation continue.
En moyenne, 62 % des apprentis décrochent un contrat dans les six mois (dont la moitié en CDI), contre 41 % pour les lycéens. Mais ce chiffre est à nuancer dans la mesure où ces derniers ont plus tendance à poursuivre leurs études dans le supérieur : 46 % contre 34 % pour les apprentis. Un autre élément ressort de cette enquête. Le niveau du diplôme conditionne la nature du contrat. Plus vous obtiendrez un diplôme élevé, plus vos chances de décrocher un CDI augmentent. 60 % des titulaires d’un CAP, d’un Brevet professionnel (BP) ou d’un Bac pro sont en CDI. Ce taux grimpe à plus de 77 % pour les personnes diplômées dans le supérieur (BTS, Licence pro…). A contrario, le pourcentage chute à 44 % pour les personnes non-diplômées.
BIEN CHOISIR SA SPÉCIALITÉ Lorsque l’on scrute l’étude de février 2021, publiée par la Direction de l’évaluation de la prospective et de la performance (DEPP), rattachée au ministère de l’Éducation nationale, l’insertion professionnelle est meilleure pour les métiers de production plutôt que pour le secteur des services. Ainsi, le BTS « Techniques et services en matériels agricoles » affiche un taux d’emploi de 89 %. Les métiers de l’artisanat sont également porteurs. Les titulaires d’un BP « Couvreur » sont 86 % à avoir décroché un emploi dans les six mois. De même pour les diplômés d’un BP « Boucher ». Autre secteur porteur, le transport et la logistique : 80 % des titulaires d’un BTS « transport et prestation logistique » ou d’un CAP « conducteur routier marchandises » sont
actuellement en emploi. Ces excellents taux dans certaines spécialités traduisent néanmoins une disparité dans l’insertion professionnelle. Dans le secteur des services à la collectivité (sécurité, nettoyage…), seuls 52 % des diplômés sont en contrat.
DES PERSPECTIVES INTÉRESSANTES À COURT TERME Pour autant, la crise sanitaire va rebattre les cartes. Les secteurs de l’hôtellerie/restauration, du tourisme, de l’évènementiel, des services aux particuliers… vont avoir un grand besoin de main d’œuvre dans les semaines et mois à venir. D’après l’enquête « Besoin en main-d’œuvre » 2021, publiée par Pôle Emploi le 4 mai dernier, 2,7 millions de projets de recrutement ont été annoncés par les entreprises à l’échelle nationale (+ 30 000 par rapport à 2019). Avec un secteur très porteur : le service à la personne qui concentre à lui-seul près de 40 % des projets d’embauche. En tête des métiers qui recrutent le plus : aide-soignant (en recherche active de jeune personnel), aides à domicile et aides ménagères. Pour prétendre à ces professions, il existe énormément de formations professionnalisantes, du CAP au Master pro. Et pour ceux intéressés par l’apprentissage, l’État a lancé une plateforme en ligne – InserJeunes – vous permettant de connaître l’ensemble des formations proposées par métier et par territoire. Le site propose également des statistiques et des chiffres vous permettant de mieux appréhender la situation du métier convoité dans le marché actuel.
LE CAP CONDUCTEUR D’ENGINS
Le titulaire du CAP Conducteur d’engins : travaux publics et carrières, évolue au sein des entreprises routières, de canalisations, de terrassements et de carrières. Au terme de sa qualification, il est autonome pour répondre aux impératifs de production et de sécurité et est capable de conduire des engins de plus en plus perfectionnés. Formation en 2 ans dont 14 semaines de formation en entreprise. Ce CAP peut aussi être préparé en alternance sous contrat d’apprentissage signé avec une entreprise.
LE BAC PROFESSIONNEL TRAVAUX PUBLICS LYCEE PROFESSIONNEL EUGENE DECOMBLE Seul établissement scolaire de l’académie de Reims à former AUX METIERS DES TRAVAUX PUBLICS
47, avenue d’Ashton 52000 CHAUMONT Renseignements au 03.25.03.06.05
Consulter le site internet : Lycee Decomble Chaumont
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• CAP Conducteurs d’Engins de Travaux Publics et Carrières • BAC Professionnel Travaux Publics
Le titulaire du Bac Pro « Travaux Publics » doit être capable de conduire une équipe pour la réalisation d’un chantier. Il coordonnera la préparation technique, planification, calcul des temps de réalisation des éléments. Il impose le respect des règles de sécurité et d’hygiène. Formation sur trois années dont 22 semaines de formation en entreprise. Le titulaire de ce diplôme est technicien sur un chantier. Il travaille au service de la production dans une entreprise de Travaux Publics : Construction de routes, Terrassement, Canalisations, Construction d’ouvrages d’art (ponts, barrages, tunnels…) Ce Bac Professionnel peut aussi être préparé en alternance sous contrat d’apprentissage signé avec une entreprise à partir de la classe de première. Les attendus du métier : - Organiser, encadrer et gérer un chantier - Mettre en œuvre des matériaux - Collaborer au bon déroulement du chantier - Contrôler l’approvisionnement du chantier - Contrôler le bon emploi des matériaux et des matériels - Veiller à respecter le calendrier d’exécution et les règles de sécurité
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PORTRAIT
ALLIER DIPLÔME ET COMPÉTENCES TERRAIN
POUR DÉCROCHER UN JOB... SAMI L’A FAIT, POURQUOI PAS VOUS ? Les formations professionnalisantes dans le supérieur – BTS, Licence pro, Master Pro – ont aujourd’hui le vent en poupe. La raison ? Elles permettent d’atteindre rapidement vos objectifs. Vous disposez des compétences et des qualités pour le métier que vous convoitez, les formations professionnalisantes vous apporteront les diplômes requis. Exercer le métier que l’on souhaite, c’est l’objectif de chacun d’entre nous ! Mais il arrive que vous déteniez les compétences sans avoir le niveau de formation requis. Un facteur parfois bloquant pour décrocher le poste convoité. Il existe néanmoins des moyens d’arriver à vos fins : les formations professionnalisantes.
UNE EXCELLENTE INSERTION PROFESSIONNELLE Sami est conducteur de travaux pour une entreprise spécialisée dans les infrastructures pour les opérateurs téléphoniques, basée à Fretin (59). Originaire de Tunisie, le jeune homme de 28 ans a effet suivi un BTS Travaux publics en apprentissage à Lomme (59) durant deux ans. Une fois diplômé, il a poursuivi en Licence professionnelle TP à Béthune (62), toujours en alternance. « Dans la foulée, j’ai signé mon premier CDI en 2019 avec l’entreprise dans laquelle j’étais en apprentissage », indique le jeune père de famille. Objectif atteint ! Bac+3, expérimenté et en CDI… que demander de plus ? Sami exerce le métier qu’il souhaitait faire. Son exemple corrobore la bonne santé des formations professionnalisantes. Décriées hier, elles affichent aujourd’hui des taux d’insertion professionnelle excellents. Selon les chiffres de l’Insee publiés en décembre 2020, 77 % des titulaires d’un BTS ou d’une Licence professionnelle décrochent un CDI dans les six mois après l’obtention de leur diplôme.
L’ALTERNANCE : EN PÔLE POSITION POUR L’EMPLOI Cela donne matière à réfléchir. D’autant qu’à l’instar de Sami, s’orienter vers une formation professionnalisante en alternance offre plusieurs avantages.
« C’est sur le terrain que l’on apprend le mieux et le plus rapidement, souligne le conducteur de travaux. Grâce à l’alternance, la main d’œuvre formée est immédiatement opérationnelle. » Un atout non négligeable pour certains secteurs d’activité en tension. De plus, un jeune apprenti est tout de suite responsabilisé. « Nous travaillons sur des dossiers concrets. Nos collègues comptent sur nous autant que sur les autres collaborateurs. C’est très enrichissant pour un jeune d’être ainsi plongé dans le monde du travail », avance Sami. Mais cela doit s’accompagner d’un véritable investissement de la part du jeune. « Il faut être motivé et le montrer. Il faut faire ses preuves, savoir prendre des initiatives pour s’intégrer rapidement dans l’équipe. » Pour autant, « ce n’est pas facile au début, reconnaît Sami. Il faut savoir allier les cours et les périodes en entreprise. Puis, une fois diplômé, il
faut accepter de commencer par des CDD dans certains secteurs. C’est le jeu. Mais dans tous les cas, l’expérience acquise durant l’alternance payera forcément à un moment. Pour ma part, si l’on me soumet deux candidatures, dont l’une est issue d’une formation en alternance, je vais certainement choisir cette dernière. » Oui, les formations professionnalisantes sont en train de redorer leur image. Et ce n’est pas une opération de communication ! Les chiffres démontrent en effet tout le potentiel d’employabilité qu’offre ce type de cursus. D’après le dernier rapport publié en février 2021 par le ministère du Travail, 495 000 contrats d’apprentissage ont été signés l’année dernière (+28 % par rapport à 2019). Un record historique ! Preuve que les filières professionnalisantes, comme le démontre l’exemple de Sami, sont porteuses et synonymes d’emploi.
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6 BONNES RAISONS DE CHOISIR
L’ALTERNANCE
L’alternance ne cesse de séduire les jeunes préférant étudier, tout en faisant un premier pas dans la vie active. Et ce n’est pas là, le seul avantage. Le match entre formation continue et alternance ne cesse de faire rage. Finalement, le grand gagnant dépend de chaque personne et du mode de formation qui lui convient. Nous vous aidons à prendre votre décision, en vous donnant les atouts de l’alternance.
UN RYTHME SOUTENU Une chose est sûre. Avec l’alternance vous ne risquez pas de vous ennuyer. Entre suivi des cours, travail à la maison et présence en entreprise, il n’y a pas de place pour la routine. Si vous êtes une personne dynamique qui n’a pas peur de relever tous ces défis, lancez-vous !
UNE IMMERSION DANS LE MONDE DU TRAVAIL Les semaines en entreprise sont l’occasion de vous familiariser avec le monde du travail et avec ses codes, dès le plus jeune âge. Un premier test qui vous permet de prendre vos marques et de vous y habituer petit à petit. C’est le moment parfait pour poser toutes vos questions et pour tester vos compétences.
L’ABSENCE DE FRAIS DE SCOLARITÉ
UNE PREMIÈRE EXPÉRIENCE PROFESSIONNELLE Indéniablement, choisir une formation qui alterne théorie et pratique permet d’acquérir une première longue et solide expérience professionnelle. C’est un gage de votre sérieux et de votre maturité, pour le recruteur. Il sait qu’en vous choisissant, vous serez opérationnel dès l’obtention de votre diplôme et dès les premiers jours de votre arrivée.
UNE INDÉPENDANCE FINANCIÈRE L’autre avantage conséquent est de pouvoir gagner sa vie, tout en continuant à apprendre à se former. L’alternance, que ce soit via un contrat d’apprentissage ou un contrat de professionnalisation, donne droit à un salaire calculé sur un pourcentage du SMIC, en fonction de votre âge et votre niveau d’études.
Choisir l’alternance c’est aussi être dispensé du paiement des frais de scolarité de votre établissement. Ce poste de dépense est à la charge de l’entreprise avec laquelle vous signez votre contrat.
UN DIPLÔME RECONNU
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Niveau diplôme, il n’y a pas de question à se poser. Que vous ayez opté pour une formation en continu ou pour l’alternance, à la fin, le titre décroché sera le même.
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GRILLE DES SALAIRES EN CONTRAT DE PROFESSIONNALISATION EN 2021 Moins de 21 ans
Plus de 21 ans
26 ans et plus
FORMATION INITIALE
Base de calcul > Montant brut
Base de calcul > Montant brut
Base de calcul > Montant brut
Diplôme inférieur au bac (ou niveau IV)
55% du SMIC > 855,02 €
70% du SMIC > 1 088,21 €
Diplôme supérieur ou égal au Bac
65% du SMIC > 1 010,48 €
80% du SMIC > 1 243,66 €
100% du SMIC (ou 85% du SMIC) > 1 554,58 €
GRILLE DES SALAIRES EN CONTRAT D'APPRENTISSAGE EN 2021 Moins de 18 ans
De 18 à 20 ans
De 21 à 25 ans
26 ans et plus
Base de calcul > Montant brut
Base de calcul > Montant brut
Base de calcul > Montant brut
Base de calcul > Montant brut
1ère année d'alternance
27% du SMIC > 419,74 €
43% du SMIC > 668,47 €
53% du SMIC > 823,93 €
2ème année d'alternance
39% du SMIC > 606,29 €
51% du SMIC > 792,84 €
61% du SMIC > 948,29 €
3ème année d'alternance
55% du SMIC > 855,02 €
67% du SMIC > 1041,57 €
78% du SMIC > 1212,57 €
100% du SMIC > 1 554,58 €
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FORMATION INITIALE
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COMMENT DÉCROCHER
UN CONTRAT EN ALTERNANCE ? Que ce soit pour un contrat d’apprentissage ou de professionnalisation, décrocher une alternance nécessite du travail. Recherches sur l’entreprise, rédaction d’un CV et d’une lettre de motivation, entretien d’embauche… Autant d’étapes qu’il faut préparer avec soin. Comment s’organiser ? On vous aiguille ! Ce sera probablement un grand moment ! Votre premier contrat signé… Mais avant d’en arriver là, plusieurs démarches sont à effectuer : s’inscrire dans la bonne formation, trouver une entreprise qui embauche des apprentis, envoyer un dossier complet et passer un entretien. Oui, cela peut être déstabilisant pour certains. Il existe néanmoins des méthodes qui optimisent vos chances.
DÉMARREZ VOS RECHERCHES AU PLUS TÔT Pour intégrer une formation en alternance, il faut bien évidemment s’y prendre à l’avance. « L’idéal est de commencer à faire ses recherches à partir de janvier-février, indique Emmanuel Hénon, directeur de la formation professionnelle et de l’apprentissage à l’Université de Reims Champagne-Ardenne. Sur les sites Internet des établissements, Parcoursup, mais aussi auprès du personnel de l’université. Nous sommes là pour fournir toutes les informations et nous accompagnons tous les postulants. » Ce temps de
recherche est important. « Cela prouvera votre sérieux et votre investissement. Plus vos démarches sont faites en amont, plus votre projet sera réfléchi. » Sinon, « vos chances de décrocher un contrat s’amenuisent », prévient le responsable de l’alternance. En parallèle, il faut commencer à scruter les offres. De nombreux sites - les jobboards – les référencent, ainsi que Pôle Emploi. Vous pouvez également solliciter votre établissement. « Nous disposons de partenariats avec des entreprises qui nous transmettent leurs offres. »
FAÎTES UN CV EN LIGNE AVANT VOTRE CV PAPIER Votre projet professionnel est maintenant plus clair. Place désormais au dossier de candidature ! Tout d’abord, pensez à vous créer un profil sur les réseaux sociaux professionnels comme LinkedIn. C’est simple et cela vous permettra de dresser les bases de votre CV. Pour la rédaction de ce dernier, « n’hésitez pas à indiquer vos passions, vos activités scolaires et extra-scolaires, conseille Emmanuel Hénon. Que ce soit dans le domaine sportif, culturel, associatif... Tout est intéressant ! » Si vous intégrez une photo, assurez-vous qu’elle soit adaptée au monde professionnel.
truffée de fautes, cela peut être rédhibitoire pour l’employeur. Soyez rigoureux sur la rédaction. Comment structurer votre lettre ? Le plan classique consiste à la scinder en trois parties : « vous », « je », « nous ». D’abord, faîtes des recherches sur l’entreprise et sur son activité. Puis rédigez un paragraphe montrant que vous vous êtes renseigné. Ça, c’est le « vous ». Ensuite, vient le « je ». C’est la partie où vous mettrez vos qualités et vos compétences en avant. Enfin, la dernière partie - le « nous » - consiste à montrer à l’employeur pourquoi votre profil « matche » avec l’entreprise : vous adhérez aux valeurs de la société, vous avez le bon état d’esprit, etc.
DERNIÈRES RECOMMANDATIONS Il est impératif d’être ponctuel, avoir une tenue convenable et une attitude adéquate lors de l’entretien. Une nouvelle fois, l’idée est de donner la meilleure image de vous.
MONTREZ VOS CONNAISSANCES SUR L’ENTREPRISE L’entretien d’embauche est certainement l’aspect le plus stressant. Les recherches que vous aurez effectuées en amont vous seront utiles. N’hésitez pas à vous faire une fiche avec des idées de réponse aux questions qui reviennent inlassablement en entretien : votre plus grande qualité ? Pourquoi êtes-vous fait pour ce métier ? Par ailleurs, n’hésitez pas à poser des questions. « Cela montrera votre curiosité et votre intérêt pour le poste », relève Emmanuel Hénon.
RÉDIGEZ VOTRE LETTRE DE MOTIVATION EN TROIS PARTIES En ce qui concerne la lettre de motivation, si elle est
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« Réussissez votre entrée dans la vie professionnelle »
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PORTRAIT
NATHAN CAILLIAUX
GRÂCE AU CFA, A PU SE LANCER DANS UNE FORMATION DE COUVREUR UNE FORMATION POUR QUEL MÉTIER ? Telle est l’épineuse question que tout un chacun se pose. Nathan Cailliaux en est un parfait exemple. Après plusieurs stages de découvertes dans différents métiers, il a enfin trouvé celui qui lui correspond : celui de couvreur. Et il s’est lancé dans une formation avec le CFA de Reims pour désormais apprendre à le maîtriser. “Je suis fier de ce que je fais et de ce que je suis devenu “. Nathan Cailliaux approche les 18 ans. Un passage à la majorité qui va presque de pair avec son sentiment d’avoir gagné en maturité et en confiance en soi. Car Nathan le sait : il revient de loin. Une traversée du désert qui a commencé à la fin de sa classe de 3e. Nathan raccroche les crampons de l’école. Il ne s’imagine pas intégrer le lycée, et dans sa tête, il mûrit plutôt l’idée de se chercher une voie professionnelle. Mais deux années passent, et Nathan n’a toujours pas trouvé de formation.
RÔLE CLÉ DE LA MISSION LOCALE Nathan s’inscrit alors à la Mission locale de Reims. Là-bas, il passe des tests pour déceler le métier qui pourrait lui correspondre. Les tests l’orientent alors vers des professions manuelles. C’est ce qu’il envisageait également de son côté, sans toutefois savoir quel métier précisément. Pour l’aider à y voir plus clair, la Mission locale l’informe qu’elle peut lui délivrer des conventions de stage, afin qu’il trouve des réponses en expérimentant plusieurs métiers. À chaque fois pendant un mois, Nathan s’est donc essayé au métier de carreleur, plombier, ou plaquiste, mais aucun de ceux-là ne lui a vraiment plus. Puis Nathan teste le métier de couvreur. “J’ai tout de suite bien aimé et mon stage s’est très bien passé. On l’a renouvelé deux fois, deux fois un mois, et progressivement ça a été la confirmation que je voulais me former à ce métier“.
REPRISE D’UNE FORMATION AU CFA Son stage de couvreur, Nathan l’a réalisé au sein de l’entreprise Campi à Witry-lès-Reims. Une entreprise qui lui a proposé de le garder en apprentissage, à condition qu’il trouve une formation. Dès lors, Nathan se renseigne sur
Internet. Très vite, il tombe sur le site du Centre de formation d’apprentis (CFA) de Reims. Il s’y inscrit en octobre 2020 et commence alors son apprentissage. Un CAP en deux ans, qui le formera donc au métier de couvreur. Voilà 9 mois que Nathan a commencé sa formation. Le temps de se dire que ce métier était fait pour lui. “J’aime le fait de travailler en extérieur, d’aller sur les chantiers. J’y prends d’autant plus de plaisir, car je sens que j’ai de plus en plus de maîtrise dans ce que je fais. Il y a des choses où je peux me débrouiller tout seul maintenant. Et même quand on me confie une tâche que je ne sais pas encore faire, mon chef me montre pour que je puisse la reproduire par la suite. Il y a un apprentissage pratique que je retrouve aussi au CFA. On a plusieurs ateliers où on se retrouve dans les conditions d’un chantier, et je m’exerce à ce moment-là aussi. C’est ce type de formation, où on est dans le concret, qui
me correspond. Et puis c’est très épanouissant de se dire qu’on a mérité l’argent qu’on gagne chaque mois. Aujourd’hui, je me suis mis même un but en tête : continuer à progresser dans mon futur métier“. Si son CAP doit en principe se terminer en octobre 2022, Nathan envisage déjà de poursuivre avec un Brevet Professionnel (BP). Pas de doute, la vie de Nathan est bien lancée.
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L’ALTERNANCE : TOUT REPOSE SUR UN TRIO D’ACTEURS
Une entreprise qui accepte d’accueillir un jeune en alternance doit avoir pleine conscience des engagements que cela induit. En effet, l’arrivée de l’étudiant doit être préparée : accueil, organisation des missions en lien avec son projet, répartition des tâches… L’alternant doit également être accompagné tout au long de sa formation par un tuteur clairement identifié dans son contrat. Cette personne sera son référent pour toute question relative à l’entreprise, à ses missions, et devra accorder du temps à l’étudiant. Il faudra aussi prévoir des bilans réguliers au cours de cette période en alternance. L’entreprise doit également s’engager à vous libérer pour suivre les heures de formation et examens.
L’ÉTABLISSEMENT DE FORMATION : UN RÔLE D’ACCOMPAGNEMENT Qu’il s’agisse d’une université, d’un CFA ou d’une école spécialisée, votre établissement de formation est le lien entre vous et votre employeur. Il existe un ou plusieurs référents dédiés aux alternants et vous pouvez lui demander conseil dès les premières démarches pour décrocher un contrat. C’est également à votre
établissement de formation d’orchestrer l’emploi du temps entre période de cours et période en entreprise et de vous épauler dans toutes les difficultés que vous pourriez rencontrer. Le programme et les objectifs pédagogiques à suivre en entreprise sont aussi fixés par l’établissement qui veille au bon déroulement de votre parcours.
L’ÉTUDIANT : UN RÔLE D’ASSIDUITÉ En tant qu’étudiant, vous bénéficiez de nombreux avantages dans le cadre d’un contrat en alternance : un salaire, une insertion professionnelle, un accompagnement personnalisé… Mais il vous faut remplir votre part du contrat ! En tant qu’alternant, vous êtes reconnu comme salarié de l’entreprise et bénéficiez des mêmes droits et êtes soumis aux mêmes devoirs que vos collègues. Vous avez une obligation de présence dans l’entreprise, mais aussi en formation. Sachez qu’employeur et établissement de formation échangent régulièrement et se tiennent informés des éventuels manquements de l’étudiant (absence, irrégularités dans le travail, comportement inapproprié…)
LES DIFFÉRENTES CERTIFICATIONS
Il existe de nombreuses certifications - appelées communément diplômes - qui attestent des compétences acquises dans le cadre d’une formation. Elles peuvent émaner de l’État ou d’organismes tels que les branches professionnelles ou les organismes de formation. Dès lors qu’une certification est inscrite au Répertoire Nationale des Certifications Professionnelles (RNCP), elle est reconnue sur l’ensemble du territoire national. Par ailleurs, cette inscription lui confère un niveau, transposable dans l’Union Européenne grâce à une nomenclature commune. Toute formation menant à une certification inscrite au RNCP se base sur un référentiel, qui indique les compétences à acquérir. Depuis de nombreuses années, les GRETA-CFA sont engagés dans des démarches Qualité afin d’optimiser leur organisation visant la réussite des stagiaires et tendre vers la satisfaction maximale de leurs partenaires. Il existe quatre catégories de certification professionnelle : - les diplômes, délivrés par l’Éducation Nationale ou le Ministère de l’Enseignement Supérieur, - les titres professionnels, délivrés par le Ministère du travail, - les certificats de qualification professionnelle (CQP), délivrés par les Branches professionnelles, - les titres, délivrés par des organismes variés.
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L’EMPLOYEUR : UN RÔLE DE TRANSMISSION
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LES COMPAGNONS DU DEVOIR Chaque année, quelque 10 000 jeunes se préparent à un métier chez les Compagnons du Devoir et du Tour de France. Du CAP à la licence pro, le compagnonnage offre une autre façon de se former. Ses points forts : l’apprentissage auprès de professionnels chevronnés et la diversité des expériences en entreprise, en France comme à l’étranger.
DIFFÉRENTS PROFILS DE COMPAGNONS Les Compagnons du Devoir et du Tour de France accueillent principalement des jeunes issus d’une classe de 3e, d’un bac général ou technologique ou d’un diplôme professionnel comme le CAP ou le bac professionnel. Les élèves et les étudiants qui rencontrent des difficultés dans leur parcours sont accompagnés dans la définition d’un projet. Environ 10 % des aspirants qui effectuent le Tour de France sont des jeunes filles.
DIPLÔMES : DU CAP À LA LICENCE PROFESSIONNELLE Les parcours de formation dépendent du niveau d’accès. Les sortants d’une classe de 3e intègrent un CAP en 2 ans ou un bac pro en 3 ans. Les bacheliers sont le plus souvent orientés vers un CAP en 1 an afin d’acquérir les fondamentaux du métier avant de poursuivre leurs études. Différentes formations sont proposées au niveau bac (brevet professionnel, brevet des métiers d’art, brevet technique des métiers) et au niveau bac+2 (BTS, DEUST, brevet technique des métiers supérieur). Dans la plupart des spécialités, il est ensuite possible de préparer une licence professionnelle en 1 an.
DÉBOUCHÉS : UNE TRENTAINE DE MÉTIERS AU CHOIX Selon la motivation, le projet s’oriente vers les métiers du bâtiment (maçon, charpentier, plombier-chauffagiste, carreleur, peintre…), de l’industrie (chaudronnier, carrossier, mécanicien…), des matériaux souples (maroquinier, cordonnier bottier, sellier), de l’artisanat d’art (ébéniste, tapissier), de l’alimentation (boulanger, pâtissier…) ou vers les métiers de jardinierpaysagiste et de maréchal-ferrant.
DIFFÉRENTS PARCOURS DE FORMATION ET IMMERSION EN ENTREPRISE La formation se fait dans différents cadres : • l’apprentissage, si vous avez de 15 à 25 ans et êtes collégien ou lycéen : de 6 semaines en entreprise suivies de 2 semaines de formation. Un passage à l’étranger de 3 semaines en Europe est obligatoire. • la Prépa Métiers, si vous avez moins de 25 ans et êtes titulaire d’un bac général ou technologique : une première étape d’un an en alternance privilégiant les périodes en entreprise puis vous accédez au compagnonnage en 5 ans après un Tour de France. Une expérience d’un an à l’étranger vous sera proposée. • la Prépa Tour de France, si vous avez moins de 25 ans et êtes titulaire d’un diplôme du métier : vous êtes rémunéré 100 % du SMIC, êtes hébergé dans une cinquantaine de Maisons des Compagnons. Vous le deviendrez au bout de 4 ans.
LE PLUS ? L’APPARTENANCE À UNE COMMUNAUTÉ
VIE ÉTUDIANTE : UNE COLLECTIVITÉ DE COMPAGNONS Le compagnonnage est aussi l’apprentissage de l’autonomie et du vivre ensemble. Pendant les périodes de formation, et tout au long du Tour de France, les apprentis et les aspirants sont hébergés dans une cinquantaine de Maisons de Compagnons. C’est en quelque sorte une colocation, au sein de laquelle se côtoient des débutants et des jeunes qui ont plusieurs années de pratique du métier. L’échange d’expériences facilite la construction du projet professionnel et la transmission des savoir.
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Les Compagnons du Devoir - Grand Est
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Formation en apprentissage Formation continue
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PRÉPARER LE BTSA VITICULTURE ŒNOLOGIE À DISTANCE Il est désormais possible de préparer le BTSA Viticulture-Œnologie en formation à distance. Cette formation à distance permet d’acquérir des connaissances en viticulture et œnologie. Elle permet également une reconversion professionnelle et/ou une installation dans le secteur viti-vinicole.
OBJECTIFS Acquérir une expérience professionnelle par l’alternance CFA/entreprise qui favorise l’insertion professionnelle. Acquérir des connaissances pointues dans le domaine de la production des raisins et leur transformation Former des salariés ayant des capacités d’autonomie et de prise d’initiative. Ouvrir l’accès à un diplôme de niveau supérieur : Licence Professionnelle (différentes options possibles).
ORGANISATION • Un accompagnement individualisé en ligne (accès aux consignes de travail, aux informations en cours de formation et aux devoirs et corrigés), • Des échanges avec l’équipe pédagogique (téléphone, messagerie, forum), • Des échanges avec les autres stagiaires (messagerie, forum, sessions de regroupement), • Des livrets de cours et des ressources numériques sur plateforme, • Deux stages obligatoires dans un organisme du secteur viti-vinicole (exploitation, cave coopérative, entreprise d’amont ou d’aval de la production, centres de recherches ou d’expérimentation, organismes de conseil ou d’appui).
Un CFA, un CFPPA, un Lycée et un Domaine
Vous souhaitez avoir un métier concret, donner du sens à votre avenir ? Formez vous à la large palette des métiers de la vigne et du vin et alimentez votre passion !
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Venez apprendre, vous reconvertir, vous spécialiser, dans les domaines de l’oenologie, de la viticulture, de l’agroéquipement, du commerce ou du machinisme.
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BAC PRO ESTHÉTIQUE COSMÉTIQUE PARFUMERIE Le titulaire du Bac pro Esthétique Cosmétique Parfumerie réalise des soins esthétiques et vend des services et des produits de parfumerie. Il maîtrise les techniques professionnelles nécessaires pour concevoir et réaliser divers soins esthétiques pour le visage et le corps (épilation, bronzage, pose de prothèses ongulaires, soins du visage et du corps, maquillage…) en utilisant des procédés manuels, des produits cosmétiques et des appareils adaptés Il vend des produits cosmétiques et des services, en fonction de la demande des clients, et peut participer à l’animation d’un espace de vente. Il prend part à la gestion des produits et des équipements (rangement des produits et de l’outillage, gestion des matériels, suivi des stocks). Enfin, il peut être amené à assurer la gestion administrative et financière courante (prévision des ventes, opérations bancaires…) et à encadrer du personnel. Le bachelier exerce son activité dans les instituts de beauté, les parfumeries, ou les entreprises de distribution de produits et de matériels. Il peut également travailler dans les entreprises de fabrication de produits et de matériels professionnels. Après quelques années d’expérience il peut gérer son propre institut.
Etablissement leader dans le secteur de l'Esthétique et de la Coiffure
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CAP, BAC PRO, BP, BTS, Praticien animateur SPA, Prothésiste ongulaire
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PUBLI-RÉDACTIONNEL
IUT
DE REIMS-CHÂLONS-CHARLEVILLE
« Acteur majeur de la formation dans la région, l’IUT de Reims-Châlons-Charleville a développé des formations en alternance. L’institut répond ainsi aux besoins d’évolution des compétences attendues par les entreprises tertiaires et industrielles ». Composante de l’Université de Reims Champagne-Ardenne, l’IUT de Reims-Châlons-Charleville accueille plus de 2600 étudiants, stagiaires et alternants répartis sur 3 sites. C’est ainsi le plus important IUT de Grand Est. L’institut est composé de 14 départements qui délivrent le Bachelor Universitaire de Technologie (B.U.T.) dans 13 spécialités différentes. L’Institut propose en alternance (contrat d’apprentissage et contrat de professionnalisation) : • 2 B.U.T. (Diplôme en 3 ans), • 28 Licences Professionnelles (Bac+3), • Une préparation au DCG et au DSCG.
BACHELOR UNIVERSITAIRE DE TECHNOLOGIE : LE NOUVEAU DIPLÔME DES IUT
Un diplôme de niveau Bac+3 préparé en 3 ans. Une double vocation : l’insertion professionnelle immédiate ou la poursuite d’études en école de commerce, école d’ingénieurs et Master 1 et 2. La formation est destinée aux bacheliers généraux et technologiques et aux étudiants en réorientation ; 18002000 h réparties sur 6 semestres ; 22 à 26 semaines de stage en entreprise ou possibilité d’alternance (contrat d’apprentissage et contrat pro.).
LICENCE PROFESSIONNELLE (LP) :
La Licence Professionnelle s’effectue en 1 an après un DUT, un BTS ou une L2. Elle correspond soit à une spécialisation, soit à l’acquisition d’une double compétence favorisant ainsi l’insertion professionnelle ; 450 heures d’enseignement ; 16 semaines de stage en entreprise pour les étudiants ou possibilité d’alternance.
PRÉPARATION AU DCG :
Cette préparation est principalement destinée aux titulaires du DUT Gestion des Entreprises et des Administrations (option gestion comptable et financière) ou du BTS Comptabilité et Gestion des Organisations. La formation sur 24 mois s’adresse aux salariés et aux alternants en contrat de professionnalisation ou en contrat d’apprentissage. Délivrance d’un Diplôme d’Université (DUCG) à l’issue.
PRÉPARATION AU DSCG :
Ouverte aux titulaires d’un Diplôme de Comptabilité et de Gestion ou d’un Master, cette formation prépare les 7 UE du DSCG. La formation sur 24 mois s’adresse aux salariés et aux alternants en contrat de professionnalisation ou contrat d’apprentissage. Délivrance d’un Diplôme d’Université (DUSCG) à l’issue.
Informations et candidatures :
www.iut-rcc.fr
Le Service Formation Continue et Alternance de l’IUT est à l’écoute des entreprises dans la recherche d’alternants. Adresse de contact : iut.relations-entreprises@univ-reims.fr
IUT de Reims-Châlons-Charleville Chemin des Rouliers - CS 30012 - 51687 REIMS cedex 2 Tél 03 26 91 30 02
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e d x i o h c le s e t i a f , s t n a i d u t é , s r u e y o l p ! m e E c n a n l’al ter
• Bachelors Universitaires de Technologie (B.U.T.) • Licences Professionnelles • Préparation au DCG et au DSCG
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Informations et candidatures sur www.iut-rcc.fr
PUBLI-RÉDACTIONNEL
ALMÉA
ALTERNANCE
Alméa gère quatre activités principales de formation : le CFA interprofessionnel (apprentissage), l’E2C Champagne-Ardenne (Ecole de la 2e Chance) la formation continue (Alméa FC) et les Digitales Académies. 1er centre de formation en alternance en Grand Est, Alméa compte aujourd’hui plus de 4900 apprentis et stagiaires et est certifiée QUALIOPI et ISO 9001.
ALMÉA PROPOSE PLUS DE 40 DIPLÔMES PAR LA VOIE DE L’APPRENTISSAGE DU CAP AU BTS
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Créateur de compétences
« enfin en vrai ! »
portes ouvertes le samedi 26 juin de 9H00 à 16h00 N ES NTATIO HICUL ALIME DE VÉ E C N TENA UE MAIN THÉTIQ E - ES TERIE R U F EURIS COIF E - FL C R E M E-COM VENT IQUE OGIST L UX IAL A E S É R É-SOC SANT N N ATIO ANIM RATIO ESTAU R IE R LLE NCE HÔTE E CHA 2 A L E ED ECOL IE ADÉM LE AC A IT DIG
Le CFA propose des formations à plus de 21 métiers : les métiers de Bouche (boulangerie, pâtisserie, boucherie, charcuterie-traiteur, cuisine, service en salle), les métiers de Services (coiffure, vente-commerce, fleuristerie et esthétique), les métiers de la Maintenance des véhicules (auto, moto poids-lourd et agricole, et carrosseriepeinture), les métiers de l’animation et les métiers de la santé et du social (préparateur en pharmacie, et accompagnant éducatif social).
UN LIEN ÉTROIT AVEC LES ENTREPRISES ET LEURS BESOINS L’activité d’Alméa s’est construite sur la méthodologie de l’alternance, c’est-à-dire le partage de la formation théorique et pratique entre le centre de formation et l’entreprise pour acquérir les compétences nécessaires à l’exercice d’un métier. Un suivi de chaque apprenant est mis en place en cours de formation à travers des visites en entreprises afin de mesurer l’évolution de l’acquisition des savoir-faire et savoir-être.
DES SERVICES ET FACILITÉS POUR LES APPRENTIS Alméa met à la disposition de tous différentes prestations de service, afin de faciliter leur formation dans nos établissements : un internat, un accompagnement social et professionnel au quotidien, une navette routière gratuite entre Reims et Châlons, un self-service (Centre de Châlons), une aide au permis de conduire et une aide aux premiers équipements* Pour en savoir plus, ne manquez pas notre Journée Portes Ouvertes le samedi 26 juin prochain de 9h00 à 16h00. Venez visiter nos locaux, rencontrer nos formateurs et poser toutes vos questions à nos équipes.
Nous vous attendons nombreux sur les sites de Charleville-Mézières, Châlons-en-Champagne et Vatry. *sous réserve d’éligibilité
Une équipe dédiée, de conseillers en formation, accompagne les apprenants dans leur recherche de contrat, dans le choix de leur diplôme et pour leur poursuite d’études. Nous diffusons également les offres d’emplois transmises par nos entreprises partenaires dans le but de favoriser l’insertion professionnelle de nos apprenants.
32, rue Benjamin-Franklin CS 70021 510021 CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE Tél. 03 26 69 25 85
Suivez-nous #almea
129, avenue Charles-de-Gaulle 08008 CHARLEVILLE-MÉZIÈRES Tél. 03 24 33 02 24 contact@almea-formations
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ALMÉA FORMATIONS INTERPRO
www.almea-formations.fr www.almea-formations.fr
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ALMÉA
FORMATION CONTINUE
Alméa c’est aussi une activité de formation continue avec la possibilité pour tous de suivre une formation, se reconvertir ou acquérir de nouvelles qualifications. Nous accueillons plus de 1200 stagiaires par an.
é t i r u c Sé et au
DES FORMATIONS POUR TOUS : JEUNES OU ADULTES, SALARIÉS OU DEMANDEURS D’EMPLOI
des formations qui répondent aux obligations règlementaires en matière d’hygiène et de sécurité au travail
optique dans la Région Grand Est a nécessité pour les entreprises d’embaucher du personnel qualifié. Alméa a su répondre à ce besoin et former plus de 500 stagiaires sur l’ensemble de la Champagne Ardenne.
Principalement connu pour nos cursus en alternance, l’ensemble de nos formations sont accessibles aux salariés et aux demandeurs d’emploi. Nos Centres forment ainsi à plus de 25 métiers parmi lesquels les métiers de l’Alimentation (boulangerie, pâtisserie, boucherie, charcuterie-traiteur, cuisine, service en salle), les métiers de Services (coiffure, vente-commerce, fleuristerie et esthétique), les métiers de la Maintenance des véhicules (automobile, moto, poids lourd et agricole, carrosserie, et peinture en carrosserie), les métiers de l’animation, les métiers de la logistique, les métiers des réseaux (fibre optique) et les métiers de la santé et du social (préparateur en pharmacie, dermo-cosmétique pharmaceutique et accompagnant éducatif social). Les formations s’adressent également aux entreprises qui souhaitent développer les compétences, qualifier ou effectuer des recyclages de formations pour leurs collaborateurs. Ainsi, Alméa propose des formations en sécurité et réglementation au travail comme par exemple les habilitations électriques, certification SST, gestes et postures, HACCP, travail en hauteur, AIPR, ...
Une cellule « Ingénierie de formation » est à l’écoute des entreprises et des partenaires institutionnels pour analyser la demande et répondre à un besoin spécifique en proposant des formations sur mesure. Une équipe dédiée, de conseillers en formations, accompagne chaque stagiaire dans la construction de son projet de formation, de qualification ou de reconversion professionnelle. Les collaborateurs peuvent aussi aider au montage du dossier de financement. Pour en savoir plus, ne manquez pas notre Journée Portes Ouvertes le samedi 26 juin prochain de 9h00 à 16h00. Venez visiter nos locaux, rencontrer nos formateurs et poser toutes vos questions à nos équipes. Nous vous attendons nombreux.
Nos formations sont éligibles à un financement par le Compte Personnel de Formation (CPF). *sous réserve d’éligibilité
UN LIEN ÉTROIT AVEC LES ENTREPRISES ET LEURS BESOINS Alméa suit l’évolution des métiers pour proposer des formations répondant aux besoins du marché du travail et des entreprises. Par exemple, le déploiement de la fibre
Pour plus d’informations www.almea-formations.fr/formations
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ÉDUCATEUR SPÉCIALISÉ L’éducateur spécialisé aide des personnes en situation de handicap ou en difficulté à devenir autonomes. Avec une double mission : contribuer à leur épanouissement personnel et à leur insertion en société. Ni père ni copain, l’éducateur spécialisé partage la vie quotidienne de jeunes ou d’adultes présentant des déficiences physiques ou mentales, des troubles du comportement ou des difficultés d’insertion. Au travers d’activités récréatives comme le théâtre, le sport ou l’informatique, il permet aux personnes inadaptées de s’exprimer, de devenir autonomes et de retrouver confiance en elles. Il exerce le plus souvent en milieu fermé (centres de rééducation et d’hébergement, maisons d’enfants, hôpitaux...), au sein d’une équipe médico-socio-éducative. L’éducateur dit « de rue » intervient sur les lieux de vie (cité, quartier, maison de jeunes...) et dans les familles. Il tente de prévenir la délinquance et la toxicomanie, favorise l’insertion professionnelle et sociale. Après réussite à un concours, ce travailleur social peut exercer auprès de jeunes aveugles ou de jeunes sourds, ou en tant qu’éducateur de la PJJ (protection judiciaire de la jeunesse). Nerfs solides, capacité d’écoute et goût du travail en équipe sont indispensables pour cette profession qui demande un engagement personnel important.
LES FORMATIONS ET LES DIPLÔMES Après le bac 3 ans pour préparer le DEES (diplôme d’État d’éducateur spécialisé). Accès sur dossier via Parcoursup. Bac+3 • Diplôme d’Etat d’éducateur spécialisé.
À SAVOIR LE DIPLÔME D’ÉTAT D’ÉDUCATEUR SPÉCIALISÉ (DEES) forme des professionnels capables de développer chez une personne handicapée ou inadaptée, sa capacité à se prendre en charge. En institution ou en milieu ouvert, l’éducateur(rice) spécialisé(e) accomplit un travail d’accompagnement autour d’activités ancrées dans le quotidien. Il favorise ainsi l’intégration sociale des personnes en leur donnant des points de repère (vie en collectivité, règles d’hygiène et d’alimentation) et en leur apprenant à s’ouvrir aux autres. Il est responsable de l’élaboration, de la mise en œuvre et du suivi de projets mobilisant une grande variété de professionnels (médecins, psychologues, enseignants, assistants de service social). Le Diplôme d’état est désormais reconnu de niveau bac+3, confère le grade de licence et s’obtient par validation de 180 ects. L’admission se fait sur dossier et entretien via Parcoursup.
ÉDUCATEUR/TRICE DE LA PROTECTION JUDICIAIRE DE LA JEUNESSE L’éducateur de la PJJ (protection judiciaire de la jeunesse) intervient auprès de mineurs en conflit avec la loi, délinquants ou en danger. Qu’il partage leur quotidien ou les rencontre régulièrement, il leur apporte une aide éducative et favorise leur réinsertion sociale. Il est au service des mineurs en conflit avec la loi. L’éducateur de la PJJ (protection judiciaire de la jeunesse) intervient, sur décision de justice, auprès de jeunes en grande difficulté, ayant commis des actes de délinquance. Sa mission : les accompagner et leur permettre de s’insérer au sein de la société. Sa première mission consiste à assurer le suivi des mesures prononcées par le juge des enfants. Travail d’intérêt général, mesures de réparation, placement dans un établissement ou une famille d’accueil… ce professionnel met en œuvre la décision judiciaire, tout au long du parcours du jeune et propose une aide décisionnelle (civile ou pénale) aux magistrats. Cette prise en charge quotidienne du mineur passe notamment par l’élaboration d’un projet individuel, afin d’identifier les actions éducatives les plus appropriées pour aider chaque jeune. Ferme mais capable d’une grande écoute, l’éducateur de la PJJ est doué pour le relationnel et a le sens de l’écoute.
L’HUMAIN EST AU CŒUR DE VOS PRÉOCUPATIONS ?
DEVENEZ TRAVAILLEUR SOCIAL
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INSTITUT RÉGIONAL DE CHAMPAGNE-ARDENNE /D FHUWL¿FDWLRQ TXDOLWp D pWp GpOLYUpH j O¶,576 &$ DX WLWUH GHV FDWpJRULHV G¶DFWLRQV VXLYDQWHV LES ACTIONS DE FORMATION LES ACTIONS PERMETTANT DE FAIRE VALIDER LES ACQUIS DE L’EXPÉRIENCE (VAE) LES ACTIONS DE FORMATION PAR APPRENTISSAGE
8, rue Joliot-Curie 51100 Reims tél. 03 26 06 22 88 / contact@irtsca.fr
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DU TRAVAIL SOCIAL
PUBLI-COMMUNIQUÉ
reims.cesi.fr Formations proposées dans le cadre du projet HESAM 2030 « Construisons nos Métiers ! », lauréat du second appel à projets « Nouveaux cursus à l’université » du troisième Programme d’Investissements d’Avenir (PIA 3) convention n° ANR – 18 – NCU – 0028 www.hesam.eu
Diplômes du supérieur en contrat d’apprentissage ou en contrat de professionnalisation.
BIEN PLUS QU’UNE ÉCOLE, UN TREMPLIN POUR L’EMPLOI.
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CAMPUS DE REIMS Marion LEGLATIN 03 26 79 35 77 - mleglatin@cesi.fr
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CESI, au cœur des enjeux d’aujourd’hui Première école 100% alternance, CESI École Supérieure de l’Alternance offre aux talents de niveau bac à bac + 5 une formation en alternance, dont les parcours s’adaptent en permanence aux évolutions des métiers grâce à un réseau de 8 000 entreprises partenaires.
plupart, n’existent pas encore. C’est la raison pour laquelle former à l’agilité, à l’intelligence collective et aux capacités d’autoformation ; tout en apportant des savoir-faire métier, nous semble indispensable.
6L[ ͤOLªUHV G̵H[FHOOHQFH /D SURIHVVLRQQDOLVDWLRQ ¢ WRXV OHV QLYHDX[ Démarrer une carrière professionnelle tout en menant des La mission de CESI École Supé- études est une réelle opportunirieure de l’Alternance est de té. Tous nos dispositifs en préparer ses apprenants à alternance sont pensés pour occuper des métiers qui, pour la vous permettre d’allier les deux et de réussir. 1RV ͤOLªUHV P«WLHUV ,QIRUPDtique & Numérique, Marketing & communication digitale, Ressources humaines, Qualité–Sécurité–Environnement, Performance industrielle et BTP) sont construites par paliers successifs (diplômes de niveau 5 (bac +2), diplômes de niveau 6 (bac +3) et diplômes de niveau 7 (bac +5). Chaque ͤOLªUH YRXV GRQQH DFFªV ¢ GHV métiers de l’entreprise pour vous forger progressivement une expérience et construire votre carrière.
Pour en savoir plus sur nos cursus de bac+2 à bac+5,ainsi que nos Mastères Spécalisés ® contactez-nous !
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Réseau de 25 campus en France, CESI, depuis sa création en 1958, tisse des liens étroits avec les territoires et les entreprises, et forme aux métiers de demain. Pionnier en France dans le développement de l’apprentissage et des méthodes de pédagogie active, leader de l’alternance dans le supérieur et tourné vers l’innovation et les technologies, CESI opère dans tous les secteurs d’activités. Au niveau national, ce sont 26 000 apprenants par an, dont 12 000 en apprentissage.
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BAC PRO PHOTOGRAPHIE
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Cette formation prépare aux métiers d’assistant photographe, de technicien de laboratoire, d’opérateur en magasin photo. Elle couvre les activités principales de prise de vues et de traitement de l’image. Les prises de vues peuvent être réalisées en studio : prises de vues de personnes (portraits, photos de mode) ou d’objets (objets publicitaires) ou en extérieur. Il effectue les réglages techniques adéquats de la lumière, de l’objectif, de la mise au point, et de la vitesse grâce aux enseignements de techniques de prises de vue et de technologie appliquée. Le traitement argentique de l’image est réalisé à partir de tirage de phototypes quel que soit le système de tirage : optique ou numérique, positif ou négatif, opaque ou transparent. Pour le traitement numérique de l’image, il récupère les fichiers, les numérise pour procéder au traitement : montage, détourage, retouche, contraste. Il restitue l’image par tout procédé (réseau, gravure, imprimante). Il utilise les différents formats d’enregistrement pour les prises de vue d’images animées, les logiciels de montage et de traitement de l’image. Il établit des devis et gère des stocks de produits. Le diplômé peut travailler au sein d’agences de presse ou d’illustration, de studios privés, de services photos de collectivités territoriales et d’institutions, de commerces de matériels et de photographies, ou comme indépendant. Les élèves de ce bac pro se présentent obligatoirement aux épreuves du BEP Photographie (facultatif pour les apprentis).
LA FORMATION CONTINUE
Le CFPPA est un acteur de la formation du territoire ardennais. L’offre de formation couvre différents domaines tels que l’agriculture l’élevage mais pas que car le CFPPA propose différentes formations en lien avec la gestionadministration, le commerce, le service à la personne, ma petite enfance et l’insertion du niveau 3 au niveau 6. L’offres de formation est destinée aux demandeurs d’emplois, aux personnes en reconversion professionnelle ou à toutes les personnes désireuses de monter en qualification dans un domaine donné. Ces formations diplômantes, qui permettent d’obtenir un titre RNCP (Répertoire National des Certifications Professionnelles) peuvent également être suivies partiellement, par bloc de compétences afin de ne valider que certains acquis de compétences.
L’APPRENTISSAGE
L’un des axes fort du Centre de formation est de développer l’apprentissage en collaboration avec les entreprises du territoire, en proposant des rythmes de formation adaptés à leur besoin et ainsi faciliter le retour à l’emploi. Le développement de cette voie d’accès vers l’emploi est aussi l’occasion de rappeler aux entreprises que le plan gouvernemental « un jeune, une solution » est encore d’actualité. Rappelons que les entreprises qui recruteront un apprenti avant le 31 décembre 2021 bénéficieront d’une prime exceptionnelle de 8 000 euros pour les majeurs et de 5 000 euros pour les mineurs. Rappelons également que les apprenants bénéficient d’aides et avantages liés à leur statut d’apprentis. Choisir une formation professionnelle par apprentissage va permettre aux apprentis d’acquérir les compétences et les connaissances nécessaires à leur intégration dans le marché du travail en alternant théorie et pratique sur des périodes définies directement avec les entreprises d’accueil.
PUBLI-RÉDACTIONNEL
EPLEFPA
LA FORMATION PROFESSIONNELLE AU CFA CFPPA DE RETHEL
SE DIPLÔMER AUTREMENT PAR LA VAE
Vous avez au moins un an d’expérience professionnelle dans un métier, tentez la VAE (Validation des Acquis et de l’Expérience) pour les diplômes du Ministère de l’Agriculture ! Le CFPPA de Rethel est référencé pour vous accompagner dans cette démarche depuis l’entretien d’orientation jusqu’à la préparation du dossier, et en cas de besoin, au dossier complémentaire pour le 2e jury.
LES ÉCOLES DE LA SECONDE CHANCE
Destinée aux jeunes de 16 à25 ans, le dispositif E2C est porté par le CFPPA de Rethel sur le département des Ardennes pour le compte d’Alméa formation porteur territorial « Champ ardennais ». Présentes sur les villes de Fumay, Rethel, Charleville et Sedan, les Écoles de la 2ème Chance s’adressent au jeunes de 16 et 25 ans à la recherche d’un emploi ou d’une formation. Ils peuvent y suivre une formation gratuite et rémunérée dans laquelle ils pourront construire leur projet professionnel, faire des stages en entreprise et développer des compétences.
LA LICENCE PROFES SIONNELLE
La licence professionnelle parcours « Grandes cultures et environnement « et «Transformation et valorisation des agro-ressources « font parties intégrantes de la licence professionnelle Valorisation des agro-ressources en partenariat avec l’Université de Reims. Le dispositif permet de mutualiser les enseignements professionnels, au travers d’un tronc commun, suivis par l’ensemble des étudiants. En complément du tronc commun, chaque filière est dotée d’un enseignement spécifique, centré sur le domaine de spécialisation choisi. Cette formation peut être suivie en contrat d’apprentissage, en formation initiale, en formation continue et en contrat de professionnalisation.
CFA CFPPA de Rethel LOGO
Suivez-nous #cfppa
Route de Novion - 08300 Rethel Contact : cfppa@cense08.fr - cfa@cense08.fr www.cfa.cense08.fr - www.cfppa.cense08.fr Tél. 03 24 39 60 10
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L’ALTERNANCE, SOLUTION POUR LUTTER CONTRE
LE DÉCROCHAGE SCOLAIRE La lutte contre le décrochage scolaire constitue un enjeu social, économique et politique majeur. L’Union européenne en a d’ailleurs fait une priorité en fixant des objectifs pour chaque État : réduire le taux de décrocheurs à moins de 10 %. En France, 80 000 jeunes de 18 à 24 ans étaient sortis de l’école sans qualification en 2020 (soit 8,2 % des effectifs sur cette tranche d’âge). Un chiffre en nette baisse puisqu’en 2016, 450 000 Français se trouvaient dans cette situation. Pour autant, la pandémie a remis le sujet du décrochage scolaire en lumière. Les craintes des ministères, des établissements et tout simplement des parents, étaient vives.
POURQUOI L’ALTERNANCE PEUT MOTIVER LES « DÉCROCHEURS » ? Les raisons justifiant un décrochage sont multiples. Mais une alternative parvient à séduire : l’alternance. Obtenir un diplôme tout en travaillant ! Un argument de poids pour les jeunes qui sont sortis du système
scolaire. L’idée de retourner sur les bancs de l’école n’est pas attrayante. Celle de recevoir un salaire l’est plus. « Je souhaite devenir autonome et habiter dans mon propre appartement », confie Florent, jeune apprenti en restauration. Durant un an, le jeune homme de 18 ans avait quitté les études. Il était en situation de décrochage. Mais au travers des Ateliers permanents d’activités (APA), basés à Douai (59), il a retrouvé la motivation et s’est inscrit dans une formation qualifiante en alternance. Le futur « cuistot » a d’ailleurs signé son premier contrat de professionnalisation en mai 2021. Et, grâce au diplôme, Florent ambitionne d’évoluer dans son métier, et « pourquoi pas, d’ouvrir mon restaurant un jour… »
UNE PÉDAGOGIE CONCRÈTE QUI CHERCHE À INNOVER L’alternance, c’est une autre forme de pédagogie. On s’éloigne de la théorie pour tendre vers la pratique. Et cet argument plaît ! Se former rapidement et concrètement à un métier permet de motiver les jeunes qui ne s’identifiaient pas aux cursus d’études « classiques ». « Je retourne en formation un jour par semaine. C’est suffisant », sourit Florent. Ensuite, les nouvelles formes de pédagogie tendent à se démocratiser. Tutoriels sous forme de vidéo, e-learning, serious game… Autant de nouvelles méthodes qui reflètent les attentes des jeunes d’aujourd’hui.
DE PLUS EN PLUS DE FORMATIONS ACCESSIBLES Chacun peut désormais trouver son compte dans l’offre de formation. « Entre 2019 et 2021, nous avons créé une dizaine de formations accessibles en alternance, remarque Emmanuel Hénon, directeur de la formation professionnelle et de l’apprentissage à l’Université de Reims. Et nous réfléchissons sans cesse à en créer de nouvelles. » Le résultat est d’ailleurs encourageant. « Depuis deux ans, nos effectifs en alternance ont quasiment doublé. » Et parmi eux, certains étaient en décrochage scolaire. Plus l’offre de formation est riche, plus la lutte contre le décrochage scolaire est efficace. C’est ce qui semble motiver la politique de l’État et des établissements et qui ont amené l’alternance à un niveau record cette année : près de 500 000 Français en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation en 2020 (+ 28 % par rapport à l’année précédente). Enfin, pour les jeunes de moins de 18 ans en situation de décrochage, il existe un numéro vert – le 0800 12 25 00 – qui vous permettra d’échanger avec un conseiller sur votre situation et sur les différentes orientations possibles en fonction de votre profil. 2000835799
Le décrochage scolaire est un sujet qui revient régulièrement sur le devant de la scène. Et pour cause, il constitue un enjeu important pour l’avenir d’une nation. Face à cette problématique, les établissements réfléchissent aux meilleurs moyens de ramener les « décrocheurs » dans le cycle scolaire. Et une alternative semble porter ses fruits : l’alternance !
L’ALTERNANCE PARVIENT À SÉDUIRE !
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ALTERNANTS : 5 ASTUCES
POUR RÉUSSIR VOTRE ENTRETIEN D’EMBAUCHE
Passer un entretien d’embauche pour décrocher une alternance peut être un exercice stressant. Aujourd’hui la crise sanitaire a ajouté une difficulté. La majorité des entretiens se font en visio, nous vous donnons les clés pour y arriver.
1. CHOISISSEZ LA PIÈCE
POUR VOUS POSER
Pas question d’improviser à la dernière minute. Vous devez réfléchir en amont à l’endroit le plus adapté pour passer votre entretien d’embauche. Installez-vous là où vous pouvez poser votre matériel, et pensez à l’environnement, ce qui apparaitra à l’écran. Vos murs doivent être sobres, sans posters de votre star préférée. Le tout est de pouvoir reproduire un cadre neutre, professionnel, et de pouvoir s’isoler, être au calme.
2. TESTEZ VOTRE MATÉRIEL
EN AMONT
Pour l’entretien vidéo vous devez bien installer votre matériel, et surtout faire un test au préalable sur le logiciel que vous allez devoir utiliser. Faites-le avec un proche pour bien régler le son et aussi
vérifier, à la caméra, que la place choisie ne manque pas de lumière, ou à l’inverse, si vous n’êtes pas trop exposé. Vous éviterez de procéder aux réglages face caméra, ce qui n’est pas très agréable, ni pour vous, ni pour votre interlocuteur. Pensez aussi à avoir votre chargeur à portée de main et à être à côté d’une prise accessible. Ainsi vous ne ressemblerez pas à un contorsionniste en essayant de charger votre ordinateur tout en répondant aux questions du recruteur.
3. SOIGNEZ VOTRE APPARENCE Pour les entretiens en visio, évitez de vous habiller, en haut, façon entretien d’embauche et, en bas, en version pantoufle et pyjama. Bien sûr c’est tentant, mais il suffit d’une seconde d’inattention, de devoir vous lever pour n’importe quelle raison et là … c’est le drame ! La tenue et l’apparence physique participent aussi au conditionnement mental pendant un entretien d’embauche.
4. RESTEZ SOURIANT
ET ADOPTEZ UN TON DYNAMIQUE
Pas facile d’adopter un comportement très naturel quand vous avez votre interlocuteur à distance. Ne
vous laissez pas déstabiliser, il vous suffit de rester naturel, de toujours penser à sourire, et de garder un ton dynamique.
5. CONCLUEZ L’ÉCHANGE
COMME UN ENTRETIEN D’EMBAUCHE CLASSIQUE
Évidemment vous n’allez pas pouvoir saluer votre interlocuteur en lui serrant la main à la fin de l’entretien. Il n’empêche que vous comprendrez quand il se termine puisque le recruteur vous posera les traditionnelles questions de fin d’entretien : « Avez-vous des questions ? Est-ce qu’il y a des choses sur lesquelles vous souhaiteriez revenir ? ». N’hésitez pas à poser des questions et finissez par remercier votre interlocuteur pour le moment passé. Et surtout, laissez le raccrocher. Alors cela n’était pas si difficile, si ?
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NOS CONSEILS
POUR TRANSFORMER UN BON CV EN UN CV PARFAIT AJOUTEZ UN TITRE À VOTRE CV
L’emploi auquel vous postulez par exemple, l’employeur verra que vous avez pris le temps de personnaliser votre candidature.
LA PRÉSENTATION
Une petite présentation est toujours bénéfique, donnez une idée de qui vous êtes en quelques mots.
LES CHIFFRES
LES LANGUES
Mettez des chiffres dans votre CV. Les réalisations concrètes sont un atout dans votre candidature.
Pour les langues, préférez toujours les notions « professionnel », « débutant », « bilingue » aux jauges illustrées.
LES COMPÉTENCES
Super bonne idée pour la mise en avant des compétences. Elles sont essentielles et doivent être visibles en un seul coup d’œil ! Les compétences ne sont pas uniquement techniques, vous pouvez y mettre « la gestion de projet », « le management d’équipe », « maîtrise de budgets » ….
RECOMMANDATIONS
Il est recommandé de jouer avec 2 couleurs comme ici. Cependant prenez une couleur un peu plus lisible et prononcée pour éviter tout problème à l’impression par exemple.
LA PRÉCISION
Soyez toujours le plus précis possible dans vos loisirs. En général tout le monde aime le voyage ou le cinéma. Donnez un registre précis. Qu’est-ce que vous préférez dans le voyage ? La découverte de paysage, l’échange des cultures…
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LES ÉCOLES DE LA DÉFENSE
LA MARINE NATIONALE Avec le niveau de la classe de 3e, il est possible de devenir mousse ou matelot de la flotte pour exercer un métier d’opérateur. Du bac à bac+3 sont recrutés les officiers mariniers. De bac+3 à bac+5, le grade d’officier est accessible directement.
LES ÉCOLES DE LA MARINE NATIONALE L’École des mousses de la Marine nationale offre à des jeunes âgés de 16 à 18 ans, non diplômés, une formation militaire et maritime. Pendant 10 mois, les mousses consolident leurs acquis scolaires et apprennent le métier de marin militaire. L’École des matelots de la Marine nationale forme des matelots de flotte et des quartiers-maîtres. Après une formation initiale de 6 semaines aux fondamentaux militaires et maritimes, une initiation de 3 semaines aux spécificités du métier choisi conclut la formation. L’École de maistrance de Brest et de Saint Mandrier forme des officiers mariniers, qui
ont un statut de sous-officiers. Les élèves reçoivent une formation de 17 semaines, militaire, maritime et sportive, ainsi qu’un enseignement en sciences humaines et en management, ou en sciences (pour les futurs spécialistes en énergie nucléaire). Les élèves intègrent ensuite une école de spécialité pour une formation de 5 à 12 mois, sanctionnée par le brevet d’aptitude technique (BAT), selon le métier choisi (opération navale, mécanique, administration...). Les officiers sont formés au sein de l’École navale (EN) de Brest. Les officiers qui se destinent à faire carrière sont recrutés sur concours à l’issue d’une classe prépa scientifique. Accès en 2e année après validation des 2 premières années d’une école d’ingénieurs partenaire de l’EN ; en 3e année pour les étudiants de l’École polytechnique. Elle comprend une formation maritime, humaine et militaire et scientifique et délivre un titre d’ingénieur. L’affectation des officiers dépend de la spécialité choisie. Les officiers sous contrat sont recrutés avec un niveau bac à bac+3. La formation n’exige de frais d’inscription. Les élèves sont fonctionnaires et stagiaires et perçoivent une solde.
LES ADMISSIONS DANS LA MARINE NATIONALE Accès sans diplôme requis Formation de mousses, pour les candidats âgés de plus de 16 ans et de moins de 18 ans, de niveau 3e ou 2de. Sélection sur tests. Il faut être physiquement et médicalement apte et savoir nager. Formation de matelot de flotte et de quartier-maître, pour les candidats âgés de plus de 17 ans et de moins de 30 ans, de niveau 3e à bac. Sélection sur tests. Il faut être physiquement et médicalement apte et savoir nager. Formation de volontaire équipage pour les candidats âgés de plus de 17 ans et de moins de 26 ans, de niveau 3e à bac+2. Accès post-bac Formation de pilote de l’aéronavale (officier sous contrat) pour les candidats bacheliers âgés de 17 à moins de 26 ans. Sélection sur épreuves. Des bons niveaux en anglais et en mathématiques sont requis. Formation de volontaire équipage pour les candidats âgés de plus de 17 ans et de moins de 26 ans, de niveau 3e à bac+2. Formation d’officier marinier (au grade de sous-officier), pour les candidats âgés de
plus de 18 ans à moins de 30 ans, de bac à bac+3. Sélections sur épreuves. Il faut avoir effectué la journée défense et citoyenneté, être physiquement et médicalement apte et savoir nager. Accès à bac+2 et plus Formation de volontaire officier aspirant pour les candidats âgés de plus de 17 ans jusqu’à moins de 26 ans, titulaires d’un bac+2 à bac+5. Il faut avoir effectué la journée défense et citoyenneté, être physiquement et médicalement apte et savoir nager. Formation d’officier et d’officier pilote de l’aéronavale. Sélection sur concours pour les candidats issus de classes préparatoires scientifiques MP, PC ou PSI : épreuves du concours CentraleSupélec et épreuves sportives communes aux écoles militaires (courses, natation, grimper de corde). Ou sur concours dédié aux candidats titulaires d’un bac+4. Ou concours sur titre pour les titulaires d’un bac+5.
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MON MÉTIER EST-IL VRAIMENT FAIT POUR MOI ?
RECONVERSION PROFESSIONNELLE
ENVIE DE CHANGER DE MÉTIER ?
“L’ESSENTIEL, C’EST D’ÊTRE CONVAINCU PAR SON CHOIX“ “Il n’y a pas de recette miracle pour entreprendre une reconversion”. Tels sont les enseignements tirés par Nadine au terme de son processus de reconversion. Car si les possibilités d’accompagnement sont nombreuses (bilan de compétences, Pôle Emploi, etc,) chaque parcours demeure singulier.
Il fallait que je change de voie professionnelle. Qui n’a pas déjà été secoué par ces questions : mon métier est-il vraiment fait pour moi ? Est-il concevable de m’imaginer l’exercer pendant encore plusieurs années ? Correspond-il réellement à mes valeurs, à mes aspirations profondes ? Telles sont les interrogations qui ont poussé Nadine à prendre le chemin de la reconversion professionnelle. Agée de 38 ans aujourd’hui, elle a occupé pendant 10 ans le poste de coordinatrice import dans le groupe Auchan. Et au fil des années, elle a dû faire face à un certain malaise : sa motivation et son intérêt personnel à pratiquer son métier, ne cessaient de décliner.“ J’ai appris beaucoup de choses à travers cette expérience. Mais je me suis vraiment rendu compte que le côté commercial par exemple dont je devais faire preuve dans mon métier ne me correspondait pas. A partir de là, c’est devenu clair dans ma tête : il fallait que je change de voie professionnelle “.
nécessitaient parfois de reprendre ses études à zéro, et je ne m’en sentais pas capable“. Dans la quête de sa nouvelle voie professionnelle, Nadine a aussi rencontré un psychologue du travail, avec lequel elle discute d’une piste très intéressante : celle de l’interprétation. Autrement dit, devenir interprète, dans le sens ici de traducteur.
CHERCHER SA VOIE
DIPLÔME D’INTERPRÉTATION EN VUE
Seulement, Nadine n’a pas précisément de métier en tête. Dans ces conditions, difficile de quitter Auchan pour le néant. Nadine décide alors de faire un bilan de compétences en dehors de ses heures de travail. Un bilan en plusieurs étapes où il est possible de prendre le temps de la réflexion, de la soumettre éventuellement à un professionnel extérieur, lequel est chargé de l’accompagner aussi en lui proposant des entretiens et des tests susceptibles de détecter des métiers potentiellement compatibles. Horloger, orthophoniste ou encore géomètre ont notamment été évoqués. “C’étaient des pistes intéressantes mais ce sont des métiers qui
Une idée pas si incongrue après tout : Nadine cultive une appétence pour les langues étrangères. D’autant que par ses origines espagnoles, elle maîtrise déjà cette langue, tout en se débrouillant aussi en anglais. Alors pourquoi pas, suggère le psychologue ? “Au fond, j’y ai toujours pensé mais j’avais des doutes sur la sécurité financière du métier. Mais après nos échanges, il m’a convaincue de passer outre, et de me lancer. ça a été un vrai déclic“. En 2016, Nadine a donc finalement quitté Auchan. S’en est suivi un an de voyage avec son compagnon, avant de réussir dans la foulée l’examen d’entrée à une école d’interprétation à Bruxelles.
Entre temps, elle avait aussi noué contact avec des interprètes professionnels pour qu’ils lui racontent le métier. Et voilà que deux ans plus tard, elle est en passe de devenir leur consœur. “ Je pense qu’il n’y a pas de recette miracle pour entreprendre une reconversion“.
Pour changer, vous devez tout d’abord réaliser un bilan de compétences. Celui-ci vous permettra de faire le point sur vos objectifs de carrière, vos atouts, vos compétences et vos aspirations. Vous pouvez faire ce bilan tout en étant salarié et sans que votre employeur n’en soit forcément au courant.
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CHANGEMENT PROFESSIONNEL
REPRENDRE SES ÉTUDES : UN PARI GAGNANT ?
Reprendre ses études peut se révéler comme un acte à la fois courageux mais aussi essentiel pour sortir de la routine de sa vie professionnelle ou personnelle. Encore faut-il se doter du bon état d’esprit.
Laissez-nous deviner : vous vous interrogez sur votre carrière ? Vous ressentez le besoin d’évoluer ou de gagner en compétence ? Ou alors vous réalisez simplement que votre motivation est en berne, qu’il manque de sel pour pimenter votre vie professionnelle ? Etrangement, vous vous mettez alors à vous imaginer endosser un autre tablier, à fantasmer sur un autre métier ? Rassurez-vous, il n’y a aucune urgence à consulter un médecin pour si peu ! C’est même une maladie très répandue. En effet, quelques années après l’entrée sur le marché du travail, il n’est pas rare de voir arriver les premiers symptômes. Et il y a un remède qui marche à coup sûr pour soulager cette introspection : c’est laisser libre cours à sa curiosité !
SORTIR DE SA ZONE DE CONFORT Dans une époque où Internet se balade jusque dans votre poche, le choix des possibles semble illimité. Grâce à une bonne recherche sur Google par exemple, des informations sur les formations ou les métiers qui
ON VOUS AIDE POUR CHANGER DE MÉTIER !
vous intriguent sont à portée de clics. Le site de l’Office national d’information sur les enseignements et les professions (Onisep) compile à titre d’exemple un grand nombre de fiches métiers tout en vous renseignant sur les formations adéquates. Ce n’est pas suffisant direzvous. Car pour franchir le pas, il est parfois nécessaire de demander directement conseil auprès d’un professionnel de l’insertion professionnelle. Notamment pour savoir s’il est éventuellement possible de se faire financer, par différents moyens (Fongecif, CPF, Pôle Emploi, etc.) une formation ou même un diplôme. Ou encore pour bénéficier d’un accompagnement qui vous permettra de vous orienter vers un nouveau métier (bilan de compétences, etc.), ou du moins de vous mettre en confiance pour entreprendre des démarches. En vue ensuite de vous lancer vers la reprise d’étude idoine, et ainsi trancher ces nœuds gordiens emmêlés dans votre esprit. Quoi qu’il en soit, faire le pari d’une reprise d’études se révélera toujours payant. Tant d’un point de vue personnel que professionnel. Le processus vous apportera toujours des réponses : en l’occurrence, la confirmation ou non que vous avez fait le bon choix. Et même dans ce dernier cas, rebondir est toujours permis.
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