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Samedi 11 septembre 2021
Foire de Châlons
Hervé Oudin
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MAIS COMBIEN DÉPENSE-T-ON ? Chaque jour, des milliers de personnes arpentent les allées du parc des expositions, s’arrêtant aux stands pour faire un achat, manger ou encore boire. Nous avons évalué le porte-monnaie moyen du visiteur. PAGE 3
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Venez découvrir les gestes qui sauvent aujourd’hui sur notre stand !
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“UN ACCIDENT PEUT ARRIVER N’IMPORTE QUAND, ALORS ON DOIT POUVOIR COMPTER SUR N’IMPORTE QUI.”
II
FOIRE DE CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE
SAMEDI 11 SEPTEMBRE 2021
MUSIQUE
Le public nombreux a échappé à un bel orage menaçant.
Arrivée avec vingt minutes de retard, Véronique Sanson était radieuse devant son public, visiblement ravie de le retrouver. Photos Hervé Oudin
Véronique Sanson, attendue, célébrée et rayonnante À la Foire, durant une heure et demie, la grande dame de la chanson française a été généreuse, communicative, ravie d’être là, vibrante au clavier comme au milieu de ses musiciens. SOPHIE UGHETTO
L
e public a appelé depuis la fosse la grande chanteuse : l’ayant fait patienter une vingtaine de minutes avec, à l’horizon, un ciel menaçant, il était impatient de retrouver la blonde pianiste à la voix si caractéristique. Véronique Sanson, presque tout de noir vêtue, souriante, avec un pantalon en daim façon patchwork coloré, a fait son apparition, auréolée de joie. Elle a offert un panel varié de chansons, certaines plus connues que d’autres. Bahia, Rien que de l’eau, Chanson sur ma drôle de
vie… ont régalé les fans, venus nombreux. ...............................................................
Dans le public : 14 000 spectateurs, chanceux, finalement épargnés par la météo. Ils ont profité d’une heure trente de concert Ils étaient 14 000, chanceux, finalement épargnés par la météo malgré les premières gouttes. Une pause d’une dizaine de minutes au milieu du spectacle a inquiété, même si les musiciens ont
Le début du concert a été rythmé par “Chanson sur ma drôle vie”. Les fans ont tous fredonné avec elle.
assuré le show en son absence. La star est bien revenue, chaussée de lumineuses bottines de cuir rouge, rayonnante, pour terminer le répertoire, soutenue par le cortège de trompettes, claviers, sax qui l’accompagnaient et révélaient sa sensibilité, sa force vibrante et la puissance de ses cordes vocales.
LA PAUSE AU MILIEU DU SPECTACLE A LÉGÈREMENT INQUIÉTÉ LES SPECTATEURS Au final, Véronique Sanson fragilisée, certes, Véronique Sanson affaiblie, peut-être, mais Véronique Sanson au rendez-vous avec son public. C’était tout ce qu’il demandait. Mission accomplie.
Fragilisée, affaiblie, mais battante, musicienne jusqu’au bout des ongles, en symbiose avec ses musiciens, tournée vers son public. Véronique Sanson, c’est tout ça.
VOTRE AVIS ? Pourquoi êtes-vous venus au concert de Véronique Sanson DENIS NOËL, 65 ANS, RETRAITÉ, DE VOUZIERS Je pense que c’est une bonne chanteuse et qu’elle a de belles chansons. Je connais un peu les paroles, oui. Je ne vais pas tellement chanter mais j’avais envie d’être là. Je suis venu seul. Auparavant, j’étais à la Foire depuis 14 heures.
CYRIL ALLEMAND, 47 ANS, GÉOMATICIEN, CHÂLONS Je suis ici car j’ai accompagné des amis, en fait. Et c’est le premier concert à la Foire que je fais, cette année. Je suis venue car c’est le jour où mes amis étaient disponibles… Je ne me rappelle plus ce qu’elle chante mais je crois que j’aime bien ses chansons quand même.
PASCALE BOS, 61 ANS, SECRÉTAIRE, CHAPELAINE On est venus car on l’aime bien, même si on ne connaît pas cœur, ça fait plaisir d’être là. On verra : je ne suis pas sûre de chanter cela dépendra de ce qu’elle chante. Je ne vais pas danser, d’ailleurs on ne va pas rester toute la soirée, on va aller se coucher, après.
Et bien sûr, le piano !
SAMEDI 11 SEPTEMBRE 2021
FOIRE DE CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE
III
CONSOMMATION
50 euros, c’est le panier moyen du visiteur Chaque jour, des milliers de personnes arpentent les allées du parc des expositions lors de cette édition 2021, s’arrêtant aux stands pour faire un achat, manger ou encore boire. Une question se pose : quel est le porte-monnaie moyen d’un consommateur à la Foire ? A SAVOIR ● Il y a une grande variété de publics
qui viennent à la Foire de Châlons. Pendant toute la durée de l’événement, les simples badauds, les acheteurs ou encore les professionnels du milieu agricole se croisent dans les allées. ● Les visiteurs ont un budget moyen
quotidien d’une cinquantaine d’euros, hors très gros achat. De quoi, la plupart du temps, se restaurer, se désaltérer et acheter quelques babioles.
VALENTIN VIÉ
D
ans les allées du Capitole, déambulant entre les stands, on trouve chaque année une importante diversité de visiteurs. Du simple badaud venu profiter des animations et des concerts au professionnel du monde agricole en déplacement pour acheter une machine, en passant par la famille qui profite d’une journée en sortie et le couple venu faire l’acquisition d’une cuisine toute équipée, il y a des centaines de profils à la Foire de Châlons. La majorité des personnes y viennent pour se balader, manger et boire quelque chose et, si l’opportunité se présente, faire un achat. Il y a aussi une population, plutôt jeune, qui arrive en fin d’après-midi pour les concerts, puis la vie nocturne. En moyenne cette année, un participant à l’événement chalonnais dépense une cinquantaine d’euros par jour. .............................................................
“À la Foire, on a un grand nombre de professionnels au même endroit” Un couple de Rémois C’est le cas de Marie-Christine et Michel, un couple originaire du sud des Ardennes. « On vient juste pour une journée car on aime beaucoup cette foire, expliquentils. On se promène et, si on voit quelque chose qui nous intéresse, on se laisse tenter. En ce moment, on a besoin d’une véranda. Donc on regarde et on verra. En général, quand on reste une journée, on mange sur place, on boit un coup et on achète deux ou trois bricoles. En tout, ça fait environ 50 euros. »
La majorité des visiteurs de la Foire de Châlons viennent en simples badauds, pour profiter des restaurants, des buvettes et des animations. Aurélien Laudy Même son de cloche chez Denis, un Châlonnais sexagénaire qui habite le quartier qui jouxte le parc des expositions. « Je viens à la Foire depuis vingt ans, confie ce dernier. Mon épouse est nourrice et on emmène les enfants qu’elle garde voir les animaux de la ferme. Après, on va voir nos amis qui sont exposants. On boit un coup et je fais
des emplettes, du saucisson ou des bonbons vosgiens. Ma femme a, elle, fait l’acquisition d’un nouvel aspirateur. On dépense une cinquantaine d’euros à chaque fois. » À la Foire, il y a également ceux qui viennent avec une idée derrière la tête. On les retrouve souvent autour des stands d’aménagement, de piscines et spas, de
véhicules, ou encore de mobilier d’intérieur. Comme Claude et son épouse, un couple de Reims, venus à Châlons-en-Champagne avec un but : changer de cuisine. « Ce qui est bien à la Foire, c’est qu’on a un grand nombre de professionnels du secteur qui nous intéressent au même endroit, affirment les Rémois. Là, on fait un
Moins de monde mais plus d’acheteurs Les exposants sont tous d’accord sur un point : il y a moins de monde cette année à la Foire de Châlons qu’en 2019. « On n’est ni surpris, ni déçu. On s’y attendait. On l’avait prévu avec la situation sanitaire », résume une vendeuse de savons. La peur du Covid-19, l’obligation du pass sanitaire, ou encore les tests PCR et antigéniques ont tendance à faire baisser la fréquentation dans les événements accueillant du public à travers toute la France. Malgré tout, les personnes qui se baladent dans les allées du Capitole en ce mois de septembre 2021
semblent plus dépensières qu’il y a deux ans. « Il y a moins de visiteurs mais ceux qui sont là viennent pour consommer », confie le responsable d’un stand qui vend des salles de séjour toutes équipées. Une impression partagée par la majorité des commerçants interrogés, mêmes si certains font la distinction entre ceux qui vendent des choses chères et ceux qui commercialisent des produits à petits prix. L’activité commerciale des premiers, qui signent essentiellement des devis à la Foire, paraît moins touchée que celle des seconds, qui font de la vente directe.
tour, on se renseigne et on prend de la documentation. On se laisse du temps car on a déjà eu une mauvaise expérience avec l’achat d’un canapé. On vient plus pour échanger avec les vendeurs que pour les prix, qui sont globalement les mêmes qu’en magasin. » L’événement étant une foire agricole, il y a aussi tous les agriculteurs qui viennent pour du matériel agricole. Ophélie, Lilian et Ghislain, trois travailleurs du secteur de l’agriculture âgés de 25 à 30 ans et originaires de Meurtheet-Moselle, sont venus participer à un défilé de vieux tracteurs. Habituellement, ils ne se rendent à la Foire que pour le matériel agricole. « Cette année, on est juste venu pour notre animation et déambuler dans les allées. On est aussi là pour boire quelques verres ». Avec modération.
FOIRE DE CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE
IV AU POIL !
SAMEDI 11 SEPTEMBRE 2021
Une journée… au fil des stands
Qui a la plus longue ? D’un côté, Thomas ; de l’autre Adeline. En voyant leurs mèches enroulées autour de leur crâne, on s’est demandé qui avait la plus longue dread. On a sorti le mètre pour vérifier. MARGAUD DÉCLEMY
E
lles impressionnent, leurs mèches entremêlées. Deux exposants de la Foire ont des cheveux longs, très longs, divisés en dreadlocks. Impossible de ne pas s’arrêter dessus en passant devant eux. D’un côté, Thomas, 28 ans, serveur au bar Valmy – Orgemont. De l’autre, Adeline, 37 ans, vendeuse de produits d’entretien pour le bois sous le hall 2. Tous deux laissent pousser leurs dreads depuis dix ans.
DES BIJOUX TOUT EN AMBRE Larysa Knop est ukrainienne et propose une panoplie de bijoux (colliers, bracelets, boucles d’oreilles) et d’objets décoratifs en ambre de la mer baltique. Cette pierre a des vertus apaisantes et calme les douleurs ainsi que le stress et l’arthrose. Selon Larysa, un collier d’ambre est idéal pour les bébés qui font leurs dents !
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De la racine à la pointe de cheveux, nous avons mesuré 96 cm pour l’un, 80 pour l’autre Thomas a attendu sa majorité pour se lancer. Ses parents, policiers de métier, n’étaient à vrai dire pas trop pour à l’époque, mais ses 18 ans passés, plus rien ne l’a arrêté. Il les a fait réaliser par des amis et les entretient depuis régulièrement. Sans trop y passer de temps non plus, juste une reprise de temps à autre à la racine, quand le cheveu a trop repoussé. Pour le reste, il ne se fait pas de bile. « Une fois qu’elles sont faites, ça va tout seul. » Il admet cependant que, mouillés, ses dreads sont longues à sécher. « Il me faut sept à huit heures quand il fait chaud, mais l’hiver, ça peut prendre une semaine ! », explique-t-il sous les yeux médusés de son auditoire. Alors il limite les vrais lavages en profondeur. « Je n’en fais plus que deux par an, avec du bicarbonate de soude. » Pour le reste, sa coiffure a des atouts, « pas besoin d’oreiller quand tu dors » par exemple, comme ses petits inconvénients : « parfois tu te réveilles la nuit car t’as une mèche coincée sous ton corps et ça tire ! », s’amuse-t-il à raconter. Adeline, elle aussi, a tardé avant de se lancer dans la confection de ses
ILS LUTTENT CONTRE LE RACISME La Licra (lutte internationale contre le racisme et l’antisémitisme), est présente sur la Foire depuis vingt ans. Nelly Beaufort et son fils Antoine profitent d’une journée sur place pour échanger avec les visiteurs et faire de la prévention tout en proposant un accompagnement aux victimes.
Thomas finit grand vainqueur. À un cheveu près, Adeline pouvait cependant gagner ! dreads. « J’étais vendeuse démonstratrice, je me suis retenue car je pensais que cela pouvait être gênant. Puis j’ai quitté les foires et je me suis lancée. Ma sœur m’a aidée, ça nous a pris 70 heures à l’époque ! » À sa réembauche, pas de souci. Son look n’a pas rebuté son nouvel employeur et heureusement, il se serait passé d’une vendeuse de choc, aux arguments imparables. Avec cette coiffure, pas de retard au réveil possible. « C’est plus pratique que le brushing. » Adeline n’a pas, en effet, à passer une heure devant un miroir pour parfaire sa coupe, au « poil doux », c’est elle qui le dit en riant. Elle enroule, noue, laisse libre selon son humeur. Elle aussi a sa petite routine hebdomadaire pour en prendre soin : « Chaque dimanche soir, c’est la baignoire avec
des huiles essentielles ». Et elle ne voit que des avantages à sa coiffure : « Dans les transports, tu n’as qu’à décaler ton paquet de nœuds sur le côté et y poser ta tête quand tu veux faire la sieste. » Confort garanti. Bon, maintenant qu’on en sait un peu plus sur leurs dreadlocks, il restait un point à vérifier entre ces deux challengers de la touffe : savoir qui a la plus longue dread ! Mètre à l’appui, nous avons mesuré. 80 centimètres pour Adeline, pas mal du tout. Thomas, en revanche, la surpasse avec ses 96 centimètres. Une belle prouesse après dix années de patience. À un coup de ciseau près, il aurait cependant pu perdre le match. Adeline a en effet taillé ses pointes avant la Foire. Dommage, il y aurait pu avoir égalité parfaite !
RENDEZ-VOUS EN RUSSIE ! Lioudmila Romanova passe la moitié de l’année en France, et l’autre en Russie. Dans l’atelier qui porte son nom, elle présente des poupées russes en bois fabriquées artisanalement ainsi que des gilets en laine de mérinos. Sur la Foire, elle apporte un peu de Moscou avec elle.
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V
TROUVAILLE
Les Géo Trouvetou croient en l’avenir de l’invention La Fédération française des inventeurs s’est installée à l’entrée de la Foire. L’occasion de découvrir les appareils et concepts sortis tout droit du cerveau de ses membres. Des produits qui ne bénéficient pas toujours du succès escompté, mais leurs propriétaires n’entendent pas pour autant baisser les bras. MARGAUD DÉCLEMY
EIFFEL À LA FOIRE DIMANCHE
E
nviron 75 % des inventions ne sont pas encore créées. » Cette statistique, c’est Gérard Roquillon, président de la Fédération française des inventeurs (FFI) qui la clame haut et fort. Il reste beaucoup de choses à créer, c’est peu dire. Ou même à sortir car « environ 5 000 inventions dorment dans les tiroirs à défaut de fabriquant, par peur d’être copié ou parce que les brevets ne sont pas suffisamment sécurisés ». Le potentiel est ainsi bien réel.
Philippe Coupérie-Eiffel, le descendant direct de Gustave Eiffel, sera à la Foire ce dimanche, à partir de 11 heures, pour dédicacer son livre illustré Le Géant du fer, et le film qui en découle. Il proposera un échange avec le public sur le stand de la fédération française des inventeurs.
AVION GONFLABLE, PATINETTE À ROUES MOTRICES, SYSTÈME ANTI CAR-JACKING… Gérard Roquillon, lui, avec ses acolytes de stand, n’a pas craint de communiquer sur ses produits. L’ancien directeur d’usine dans les Vosges a fourmillé d’idées sa vie durant, et est parvenu à en concrétiser. À son actif, l’avion « gonflable et solaire d’une contenance de 27 000m3 et d’une capacité de 400 passagers », qui, il l’assure, a « intéressé Dassault avant son décès malheureux », mais aussi, ce qui n’a rien à voir, un « support dorsal hospitalier » qui permet au malade de se promener sans avoir à traîner sa potence à perfusion. À ses côtés, Dominique Vincent, lui, contribue à développer « une patinette à deux roues motrices avec l’entreprise Cochet dans la Sarthe », depuis dix-huit mois. « On laisse libre cours à notre imagination », commente-t-il, et cela fonctionne.
Du
Dimanche, à midi, sur son stand, la Fédération française des inventeurs remettra le prix Eiffel qui saluera une nouvelle fois le génie créatif. L’autre sportif de la bande de la FFI, Jean-Louis Leroy, a, lui, pensé le Ramosol, une sorte de vélo rameur qui reproduit « les mouvements de l’aviron, mais se pratique sans eau, sur une piste ». Un objet breveté, comme ceux de ses voisins de Foire, sur lequel il mise beaucoup à l’aube des JO de Paris. « Cela peut servir à l’entraînement ou pour de la rééducation
fonctionnelle », relate l’inventeur, qui bosse son sujet depuis dix ans. Car oui, cela prend du temps de créer. Parfois même pour rien car toutes les inventions de ces messieurs ne font pas fureur. Michel Rolland peut en témoigner. Il n’a pas toujours eu le succès escompté. Son anti car-jacking ? « C’était pas terrible du tout. » Son système pour amélio-
rer la ceinture de sécurité : « On n’en parle pas, encore moins ! », s’amuset-il aujourd’hui, sur le parvis de la Foire, mais « ce n’est pas grave, je continue à inventer ! » À 89 ans, il vient en effet de sortir le Dom Alerte, un détecteur d’inactivité destiné à alerter la téléassistance en cas de problème chez une personne vulnérable maintenue à domicile. Sur
Clin d’œil
3 septembre a 13 septembre rendez-vous au
le papier, l’appareil présente bien et paraît on ne peut plus utile. « Techniquement, c’est au point, mais commercialement, ça ne marche pas du tout, relate sans détours l’aîné des inventeurs, présents à la Foire. Les marchands de téléassistance s’en foutent que ça protège mieux que leur système, ils gardent leurs produits… » Il ne désarme pas pour autant et continue à le présenter, dans toutes les foires où il se rend encore. Comme ses collègues au génie imaginatif et créatif, il croit dur comme fer en l’avenir de son invention et à son potentiel. Même si Pierre Bellemare n’est plus là pour vanter ses mérites dans son émission de téléshopping. « Ça, ça nous aidait bien avant, confie Gérard Coquillon, ça mettait en évidence la dynamique française. » Aujourd’hui, c’est dans les foires qu’elle est valorisée et la FFI a une petite idée pour encore mieux la promouvoir : proposer un salon nommé la France des idées. « Pourquoi pas à Châlons, on peut voir ça avec Bruno Forget ? » Publi-info
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Foire de Châlons
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VI
FOIRE DE CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE
SAMEDI 11 SEPTEMBRE 2021
CLIC CLAC KODAK
Il prend des selfies avec toutes les stars Sébastien Labarre ne manque pas une occasion de se faire prendre en photo avec toutes les célébrités qui viennent à la Foire. Ce jeudi, il a réussi à obtenir sa photo avec Arnaud Montebourg avant de tenter sa chance avec Véronique Sanson.
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“J’espère aussi avoir Véronique Sanson, ça serait vraiment une très belle photo pour ma collection” Sébastien Labarre À son palmarès, cette année, tous les politiques mais aussi quelques artistes de Foire en scène. Ainsi Xavier Bertrand, Valérie Pécresse, Yves Duteil, Trust ou encore Suzane ont tous accepté. « Il n’y a que Kendji et Les Innocents qui n’ont pas voulu », mais les refus ne découragent pas ce passionné. Pour ob-
Sébastien a réussi à prendre sa photo avec Arnaud Montebourg. Hervé Oudin
75e foire de Châlons-en-Champagne
DU 3 AU 13 SEPTEMBRE 2021 RETROUVEZ-NOUS SUR LE STAND DE
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I
l est prêt à attendre des heures pour obtenir le Graal. Ce trophée tant recherché, c’est une photo de lui avec des stars. Sébastien Labarre, originaire de SaintDizier mais qui vit à Vitry-le-François, se déplace « tous les ans », sur la Foire pour obtenir ses selfies qu’il affectionne tant.
tenir ce qu’il désire tant, sa méthode est toujours la même. « J’attends patiemment, parfois plusieurs heures », et quand l’occasion se présente, il saute dessus. Son appareil photo avec un écran amovible lui permet de voir si le selfie est réussi. Il aborde alors aimablement les stars. Méthode qui a parfaitement fonctionné avec Arnaud Montebourg. Deux minutes après l’arrivée du candidat à l’élection présidentielle vers 10 h 30, il réussissait son coup. « J’espère aussi avoir Véronique Sanson, ça serait vraiment une très belle photo pour ma collection. » Il a ainsi attendu près de dix heures pour y arriver sans que l’on sache, au moment ou nous écrivons ces lignes, si la photo est dans la boîte. Parmi ses plus belles prises, « Patrick Bruel en 2019, que j’avais eu juste avant son concert », mais aussi Emmanuel Macron lors d’un déplacement à Charleville-Mézières. Une fois la Foire terminée, il se rendra à celle de Verdun parce que la chasse aux stars ne s’arrête jamais.
Grand Reims - Ville de Reims - Direction de la communication
JEAN-MARIE CORNUAILLE
SAMEDI 11 SEPTEMBRE 2021
FOIRE DE CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE
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SANTÉ
Quelles conditions pour donner son sang ce lundi ? Poulet de Champagne à la broche Jarret à la Broche Jambon à l’os Viandes sur pierre Ribs BBQ Moules frites etc.
serieés s i t ô R cialit é & Sp ciennes Alsa 2000887739
Ce lundi 13 septembre, il sera possible de donner son sang sur la Foire. Un événement très important pour les organisateurs qui manquent cruellement de donneurs.
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Restaurant
LE PETIT BRETON
Sur présentation de ce coupon
Pour l’EFS, trouver des donneurs est une urgence. Photo d’archives
C
haque année, un million de personnes sont sauvées grâce aux dons de sang, de plasma et de plaquettes. Ce lundi, l’EFS (établissement français du sang) de la ville de Châlons sera présent sur la Foire à l’espace Millésime de 14 à 18 heures. Un appel national pour les organisateurs, qui cherchent impérativement des donneurs de tous les groupes sanguins. Voici ce que vous devez sa-
voir avant de sauter le pas.
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LES CRITÈRES À RESPECTER
Si vous voulez donner votre sang ce lundi, vous devez impérativement avoir entre 18 et 70 ans, peser plus de 50 kg et ne pas être enceinte. À savoir que les femmes peuvent donner leur sang jusqu’à quatre fois par an contre six pour les hommes. Vous devez également respecter un délai minimum de huit semaines entre deux dons. Si vous ne vous êtes pas
L’EFS EN GRANDE DIFFICULTÉ C’est la deuxième fois seulement que l’EFS (établissement français de sang) est présent sur la Foire. Cette année, les responsables ont été sollicités par Bruno Forget afin d’établir un partenariat sur le long terme pour faire de cette collecte un rendez-vous annuel pour les foireux. S’il n’est présent qu’une journée, le personnel souhaite mobiliser un maximum de personnes afin de venir en aide aux malades. « L’idéal, ce serait de récolter 50 poches, espère Sandrine Boucher, responsable du service communication de l’EFS de Châlons-en-Champagne. Un donneur équivaut à une poche, ce qui représente 480 ml de sang. On peut à la fois faire un prélèvement de sang, de plasma et de plaquette. » Cette année est particulièrement difficile pour l’EFS qui manque de stock, « Notre objectif sur la Foire est de pallier le manque auquel nous faisons face cette année, nous manquons de donneurs pour tous les groupes sanguins », continue Sandrine Boucher. Faire un don ne sera possible qu’entre 14 et 18 heures, mais Sandrine Boucher et sa collègue profiteront de toute la journée de lundi pour inciter les foireux à faire un don et iront à leur rencontre dans les allées. « Ce qui est délicat, c’est qu’on ne peut pas faire de convocations car l’événement est payant alors que le don du sang est totalement gratuit ! »
fait tatouer ni percer dans les quatre derniers mois et si vous n’avez pas contracté de maladies infectieuses dans les 28 derniers jours (notamment le Covid-19), alors vous pourrez vous rendre à l’espace millésime pour être pris en charge par les membres de l’EFS.
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LES CONTRE-INDICATIONS
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COMMENT ÇA SE PASSE ?
1 REPAS ACHETÉ = 1 SANGRIA OFFERTE
Nouveau sur la Foire - Allée des concerts
En revanche, il est possible que vous ne puissiez pas être donneur. Si vous avez déjà été transfusé, si vous avez été atteint d’un cancer, si vous présentez un diabète de type 1 ou si vous avez la maladie de Crohn, alors vous ne serez pas en mesure de donner votre sang ce lundi sur la Foire ni dans les autres points de collecte. Le personnel de l’EFS arrive avec beaucoup de matériel sur la Foire. Si vous comptez donner votre sang ce lundi, il est conseillé de ne pas venir le ventre vide ! Après un rapide entretien, qui vous confirmera votre aptitude à être donneur, vous pourrez passer à l’étape du prélèvement, dix minutes en moyenne. Prévoyez une vingtaine de minutes de repos après le don afin de ne pas faire de malaise sur la Foire !
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FOIRE DE CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE
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LE PETIT NOUVEAU
PARC D’ATTRACTIONS
Solucom éditions, la référence des goodies publicitaires
Un jeu de balles pour gagner des entrées à Nigloland
Installée au milieu du hall 2, en face du stand de la CFDT, Pop objet by Solucom éditions, une agence de communication basée à Vitryle-François et spécialisée dans les goodies publicitaires personnalisés, découvre la Foire de Châlons à l’occasion de cette édition 2021. L’entreprise de trois salariés est venue au parc des expositions de la ville préfecture de la Marne avec Romuald Ronfard, le directeur, et Marie Eloy, la graphiste, pour montrer ce que leur société est capable de faire.
“NOUS FAIRE CONNAÎTRE DES ENTREPRISES DE LA MARNE ET DE LA HAUTE-MARNE”
« On a eu l’opportunité d’y venir et on est très content, confie Marie Eloy. C’est super pour nous faire connaître des entreprises de la Marne et de la Haute-Marne, qui sont très présentes à la Foire. Les prises de contacts ont été bonnes et on a déjà signé une quinzaine de devis pour des futures collaborations. C’est positif. » Pop objet by Solucom éditions compte parmi ses clients des particuliers, des entreprises, des asso-
L’équipe de Nigloland est présente jusqu’à dimanche sur le parvis.
Marie Eloy, la graphiste de Pop objet by Solucom éditions, dans le stand de la Foire. Valentin Vié ciations, des collectivités, ou encore des organisateurs d’événements. De l’enceinte Bluetooth au stylo, en passant par le chapeau, le décapsuleur et le parapluie, elle propose 26 000 références d’objets personnalisés. « Ce qui marche le mieux chez nous, c’est tout d’abord
le mug, explique Marie Eloy, qui est venue à Châlons avec la machine d’impression sur ce type de tasse. On le vend 9,90 euros. Il y a aussi la Cup 30, le verre en plastique réutilisable qu’on trouve, entre autres, dans les festivals. »
VALENTIN VIÉ
Nigloland est présent jusqu’à dimanche soir sur le parvis de la Foire. Cette année, le parc d’attractions est venu présenter sa prochaine animation portée sur le thème d’Halloween. À partir du 2 octobre, le parc d’attractions de l’Aube prend les couleurs de la fête américaine et sera renommé pour l’occasion Nigloween. Tous les soirs, pendant les vacances de la Toussaint, un feu d’artifice sera tiré la nuit tombée. Le stand haute-
ment coloré présente également en avant-première sa toute nouvelle attraction : un grand huit géant aquatique prénommé Krampus expedition. Enfin, un jeu concours, intitulé la balle dans le pot, offre la possibilité de gagner deux invitations valables deux ans. Le jeu de l’Oil Compagnie est celui qui se trouve aussi au sein du parc. Et selon les premiers visiteurs hier, il reste tout aussi difficile à gagner.
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FOIRE DE CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE
IX
POLITIQUE
Un pépin, des cheveux qui frisent, une remontada et “des quilles” de champagne La visite de deux ministres et d’un candidat à l’élection présidentielle, ce vendredi, n’a laissé aucun répit aux officiels. L’occasion d’entendre quelques petites phrases et boutades bien placées mais aussi de vivre des situations cocasses. En avant. JEAN-MARIE CORNUAILLE
L
a journée a commencé sous des trombes d’eau. Préfet, députés, élus attendent Brigitte Bourguignon, ministre déléguée chargée de l’autonomie, sous les gouttes, à l’entrée républicaine, celle réservée aux membres du gouvernement. Le cortège ne traîne pas et file directement vers le stand de la Marne puis du campus des seniors. Les parapluies noirs sont de sortie. « T’as peur de friser ? », se marre une conseillère de communication, en parlant à un agent des renseignements généraux. « Ça donne des airs de carnaval de Dunkerque », rétorque un journaliste. « C’est un peu sombre », conteste une autre. Au bal des candidats et ministres, la journée commence tambour battant.
350 000
Sollicité, le ministre a joué le jeu, comme ici en acceptant la photo avec la fille d’un visiteur.
Moment choisi pour que la ministre essaye des lunettes qui simulent les problèmes de vue auprès d’un stand. « Je n’arrive même pas à vous serrer la main tellement c’est flou », constate-t-elle. Dans la foulée, le préfet s’agite pour lui faire passer le gel hydroalcoolique afin d’éviter de contaminer tout le stand. La visite s’éternise un peu. Juste avant son départ, Brigitte Bourguignon lance quand même que des milliers d’emplois sont à pourvoir (lire par ailleurs).
Quelques minutes plus tard, « un beau gosse », en costume impeccable débarque par l’entrée principale. Arnaud Montebourg est tout sourire, grandiloquent avec chacune de ses rencontres. « Ça me fait plaisir de te voir Benoist », lance-t-il au maire de Châlons, avant de battre le record du serrage de main le plus long du monde avec Christian Bruyen, président du Département. « Je suis ici pour parler remontada des vins spiritueux », explique-t-il à une journaliste télévision. Il lui
aura fallu moins de 30 secondes pour placer son slogan qui fait tant parler. Il arpente ensuite les allées de la Foire et prend la pause devant la tour Eiffel de fruits et légumes avant de causer avec Jacques Rouchaussé, président des Producteur de légumes. Au jeu des images, il n’a pas à rougir. Plus tard dans l’après-midi, c’est un Franck Riester plus cérémonial qui pose un pied avenue Roosevelt. L’affluence est beaucoup plus importante que celle du matin. « Houla, va falloir s’écarter là »,
constate un exposant qui se trouve sur le passage du cortège plus fourni que le matin. « Bonjour le ministre, tu vas bien ? Je te souhaite une bonne foire », crie alors un visiteur, pas impressionné pour un sou. Cela n’empêche pas le ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des affaires étrangères de répondre : « Merci. À vous aussi ! » La suite a lieu au stand de la Marne. Il y reçoit évidemment son cadeau. « Allez, lui aussi il a le droit à sa quille de champagne », se marre un em-
ployé du stand. À côté de lui, un autre « a pris un pépin », sous-entendu son parapluie, au cas où la météo lui joue des tours. Entre-temps, la rencontre avec les vignerons indépendants est annulée puis celle avec les représentants de la filière champagne est très largement décalée, la faute au retard des intéressés. Quand ce n’est pas le temps qu’il fait, c’est le temps qui passe qui joue des tours. Une péripétie de plus dans une journée sans fin pour tous les officiels.
ERRATUM Une erreur s’est glissée sur le mémostick détachable
« AU FEU DE BOIS » (1 repas offert),
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paru dans notre journal du 4 septembre 2021 - page 1. En effet, le texte des mentions légales étant incomplet, cette publicité n’est donc plus valable ni utilisable.
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Soit le nombre d’emplois disponibles dans la filière des aides aux personnes âgées. Brigitte Bourguignon a ainsi rappelé que ces métiers pouvaient « convenir aux jeunes » et être de belles opportunités
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FOIRE DE CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE
ÉVENEMENT
SAMEDI 11 SEPTEMBRE 2021
Une journée... au fil des stands
Former un million de personnes aux gestes qui sauvent Groupama est sur la Foire jusqu’à lundi pour promouvoir son activité, mais également sa volonté de vouloir former un maximum de personnes aux gestes qui sauvent. Voici comment.
SOLIDARITÉ Le Secours populaire de la Marne est présent pendant toute la durée de la Foire dans le hall 3. Marilyne, Hervé, Rémi et José, quatre bénévoles de l’association, sont là pour récolter des fonds avec, entre autres, la vente d’enveloppes surprise à 2 euros.
Il est possible de découvrir les gestes de premiers secours et de s’inscrire sur un créneau de formation sur le stand de Groupama. ANNE-SOPHIE COURSIER
G
roupama veut former gratuitement un million de personnes aux gestes de premiers secours d’ici 2023 et le groupe le fait savoir à la Foire de Châlons. Rien que pour le nord-est, le groupe compte en former 5 000 avant la fin de l’année. ...............................................................
Ces formations peuvent être suivies par tous à partir de 12 ans et même en cas de situation de handicap
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« Cela correspond à nos valeurs, à l’image que nous souhaitons aussi véhiculer par rapport à notre
marque, à savoir la prévention », insiste le responsable commercial Julien Manien Reconnaître un arrêt cardiaque, savoir réagir en cas d’étouffement, de malaise : autant de situations qui peuvent arriver n’importe quand et « pour lesquelles on doit pouvoir compter sur n’importe qui ». Groupama souhaite donc sensibiliser le grand public aux gestes qui sauvent, grâce à des formations physiques et des tutoriels vidéo. Ceux qui pourront en bénéficier : ses sociétaires et leur famille, ses collaborateurs, ses élus, mais aussi toute personne désireuse de sauver des vies. « Et donc même ceux qui ne sont pas assuré, ni sociétaire ». Sur leur stand, il est possible de s’inscrire à l’un des créneaux proposés par Groupama.
5 000
JEANS. Amir, qui tient une boutique d’habillement à Paris, est présent à la Foire de Châlons depuis une quinzaine d’années avec son stand de jeans américains. Baptisé One Way, sont étal, qui reprend de nombreux éléments de décorations rappelant les États-Unis, fait la part belle à la marque Levi’s et à son célèbre 501.
C’est le nombre de personnes que veut former Groupama aux gestes de premiers secours dans le nordest avant la fin de l’année « On peut ici également s’initier grâce à notre formateur présent jusqu’à samedi soir. » Pour rappel, la France compte parmi les pays d’Europe les plus en retard en matière de formation aux premiers secours : seuls 27 % de ses habitants en ont bénéficié, quand ce pourcentage atteint 95 % en Norvège. Ces formations peuvent être suivies par tous à partir de 12 ans et même en cas de situation de handicap.
ILS S’APPELLENT « AUGUSTINE MÉTRO », ils sont amoureux, ils sont sympas, ils sont Ardennais. Philippe a fait les Beaux-Arts et a designé les vêtements de pluie que vend le couple, sous le chapiteau. « On faisait pour les enfants et les parents nous ont engueulés parce qu’il n’y avait rien pour eux. Maintenant, ils ont leur gamme aussi », dit Philippe.
EN ROUTE ! Ça a pétaradé dans les allées. L’amicale des Petits princes de la plaine de Cuperly n’est pas passée inaperçue avec ses tracteurs d’une autre époque. Les vieux engins Hanomag, Percheron ou encore Case ont fait le tour du parc des expositions, sous le regard du public, qui a pu découvrir à quoi ressemblait le machinisme d’il y a cinquante ans !
SAMEDI 11 SEPTEMBRE 2021
FOIRE DE CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE
XI
AGRICULTURE
La moissonneuse-batteuse, monstre sacré des machines agricoles : mais de quoi s’agit-il ? Derrière le Capitole, elles sont immanquables. Immensément grandes par rapport à leurs compères agricoles en tout genre, petits et grands visiteurs s’agglutinent chaque année autour d’elles, sans nécessairement savoir à quoi elles servent vraiment ni combien elles coûtent. Explications. CÉCILE MASSIN
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DES MASTODONTES
C’est le cas de le dire, les moissonneuses-batteuses font partie des « grosses machines agricoles », déclare en souriant François Potier, responsable vente chez R. Porcelet. Trois modèles sont visibles à la Foire, tous constitués de deux éléments : la moissonneuse en tant que telle et la coupe, située à l’avant de l’engin et qui, comme son nom l’indique, sert à couper les céréales. Le modèle de chez R. Porcelet pèse à lui seul 17 tonnes, rien que ça ! Selon les modèles, les coupes varient quant à elles généralement de 6 à 12 mètres. « Dans certains pays, ils poussent jusqu’à 18 m », rajoute en riant
Jean-Sébastien Gibert, directeur commercial chez Agriviti.
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UN FONCTIONNEMENT BIEN FICELÉ
Et une si grosse bête, à quoi ça sert ? « À récolter des céréales de divers types comme le blé, l’orge, le colza », développe François Potier, pour qui son fonctionnement n’est pas si compliqué qu’il n’en a l’air. Concentrez-vous. Voici en quelques mots comment elle fonctionne. D’abord, les céréales sont coupées par la coupe de la moissonneuse. Elles passent ensuite dans le convoyeur, situé dans le corps de la machine, puis dans le rotor longitudinal qui permet de battre les grains à l’intérieur de la moissonneuse. Une fois séparés des épis, les grains tombent alors
sur les grilles puis montent dans la trémie, avant d’être vidés dans une benne pour être transportés dans un lieu de stockage sûr. Un fonctionnement qui a fait ses preuves puisqu’une moissonneuse permet d’effectuer des récoltes sur environ 5 à 6 hectares par heure.
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UN CIRCUIT LONG
Mais pour pouvoir se servir de la récolte à bon escient, ça ne s’arrête pas là ! Les grains sont ensuite mis à la vente dans des coopératives ou par les agriculteurs eux-mêmes, avant d’être transportés chez des meuniers ou des industriels qui décideront à leur gré de ce qu’ils voudront en faire. La paille, quant à elle, une fois séparée du grain, nécessite « beaucoup d’autres machines, déclare en riant Jean-Sébastien Gibert, pour être utilisée et éventuelle-
ment commercialisée ». Pour former les ballots, il faut se munir d’un andaineur, d’une presse, puis d’un tracteur avec pinces pour les transporter sur un chariot. « Chacun d’eux pèse à minima 500 kg, ça ne se soulève pas à bout de bras ! ».
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UN INVESTISSEMENT ÉCONOMIQUE NON NÉGLIGEABLE
Si la moissonneuse-batteuse a fait ses preuves, pour en acquérir une, il vaut mieux gagner au loto… ou être prêt à investir dans la durée. Selon les modèles, il faut compter entre 350 000 et 600 000 euros, même si François Potier comme Jean-Sébastien Gibert tiennent tous deux à souligner que « c’est le prix public. Il se négocie toujours ! Heureusement, sinon ce ne serait abordable pour personne ». Afin de pouvoir acquérir l’objet tant convoité, les agriculteurs se regroupent généralement en coopérative,
comme la Coopérative d’utilisation de matériel agricole (CUMA). « Ça revient moins cher et ils utilisent ensuite le matériel selon un système de roulement », précise Jean-Sébastien Gibert. De plus en plus d’agriculteurs décident par ailleurs de passer par les services d’entrepreneurs, telles que les Entreprises de travaux agricoles (ETA), qui achètent les moissonneuses-batteuses et proposent
La moissonneuse-batteuse est visible au fond de la Foire, au stand R. Porcelet.
FICHE D’IDENTITÉ DU MODÈLE SÉLECTIONNÉ ● Modèle : 7 250 ● Poids : 17 tonnes ● Taille : coupe de 19 mètres ● Prix tarif public : 500 000 ● Permis : B ● Fabrication : États-Unis ● Vendeur : R. Porcelet
euros
leurs services au moment de la récolte, au moins de juillet. Pour beaucoup d’agriculteurs, c’est plus rentable, surtout au vu de l’augmentation continue du prix des moissonneuses.
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UN SECTEUR EN MUTATION
Cette année, les moissons ont difficiles. «À été parcause des ticulièrefortes ment
pluies, il y a eu des casses importantes de moissonneuses-batteuses », regrette Jean-Sébastien Gibert, qui tient à souligner la nécessité d’adaptation des agriculteurs face aux intempéries comme à l’évolution du secteur. « L’agriculture est en pleine mutation, il faut s’adapter. Aujourd’hui, les agriculteurs font bien plus que travailler les champs, ils sont devenus des hommes d’affaires qui doivent savoir vendre leurs produits et investir dans des machines… ». À la Foire, les vendeurs espèrent que les agriculteurs d’aujourd’hui comme de demain ne sont pas près de baisser les bras.
XII
FOIRE DE CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE
SAMEDI 11 SEPTEMBRE 2021
LES ÉCHOS DES ALLÉES
COMMERCE
Cinq conseils pour se lancer dans la vente de vrac
CHÂLONS C’EST VOUS Dans les toilettes de l’espace congrès, un autocollant de « Châlons c’est vous », groupe municipal d’opposition à la
Marina Galinet, qui vient d’ouvrir le Dépôt vrac à Châlons, s’installera à la Foire demain et lundi. Elle nous a donné cinq tuyaux pour se lancer dans le commerce de vrac.
mairie, a été collé au-dessus d’une cuvette. Serait-ce les restes de la campagne de l’an dernier ou la volonté de rassembler et de s’afficher partout, même au petit coin ? L’enquête ne fait que commencer.
futur président de la République, mais il est déjà bien servi, c’est l’essentiel !
TAILLE MANNEQUIN Un curieux personnage a parcouru les allées ce vendredi matin. Il était vêtu de tout l’équipement du parfait petit hockeyeur : casque, patins, maillot large. Sauf qu’il ne s’exprimait pas et marchait uniquement parce qu’on le soulevait. Et pour cause puisqu’il s’agissait d’un mannequin installé pour promouvoir le club de hockey de Châlons. Les Gaulois sont irrésistibles (et irréductibles) et savent y faire.
BEAUTÉ ET MORAL DANS LES CHAUSSETTES
Marina Galinet, gérante de l’épicerie chalonaise Le Dépôt Vrac, sera présente à la Foire dimanche et lundi. D.R.
UN BON EMPLACEMENT L’idéal pour ouvrir sa boutique de vente de produits en vrac, c’est de, si possible, s’installer dans une rue commerçante. « Il faut être au cœur du quartier où se trouvent des commerces de bouche. De mon côté, j’ai installé mon épicerie Le Dépôt Vrac au 15 de la place AlexandreGodart, qui est l’endroit de Châlons-en-Champagne où se tient le marché. Mon épicerie de vrac est un complément pour les consommateurs à tous les autres magasins qui sont autour. »
DIVERSIFICATION DES PRODUITS VENDUS Il est très important de se diversifier dans une épicerie de vrac. C’est la clé de la pérennité du commerce. « Il ne faut, par exemple, pas vendre que de la
nourriture. Au Dépôt Vrac, je vends des produits d’épicerie sucrée et salée, de la droguerie, des cosmétiques, des produits d’entretien et des accessoires zéro déchet. J’ai environ 500 références dans mon magasin. »
PRIVILÉGIER LE LOCAL Dès qu’elle peut, Marina Galinet essaie de faire travailler des fournisseurs de la Marne et plus généralement du Grand Est. « C’est souvent très compliqué car il y a certains produits qu’il est impossible de trouver par ici. Ensuite, j’essaie de privilégier la fabrication française et européenne. Mais ce n’est pas toujours chose aisée. Il faut maintenant penser à l’empreinte carbone quand on fait du commerce. »
AVOIR UNE BONNE ORGANISATION Il faut avoir confiance en son pro-
jet. Et pour ça, il faut être bien organisé. « Pour le moment, je fais tout toute seul, des commandes aux fournisseurs à la gestion. J’ai tout de même embauché une apprentie quelques jours. Malgré tout, l’organisation est primordiale si on veut bien faire tourner un commerce aussi spécifique qu’une épicerie de vrac. »
BIEN COMMUNIQUER « La communication est essentielle à l’heure actuelle. Je me suis installée tout récemment, en septembre 2020, et je pense qu’il n’y a pas beaucoup de gens qui connaissent ma boutique, qui savent qu’il y a une épicerie de vrac dans le centre de Châlons. C’est pour ça que je vais à la Foire (sur le parvis au niveau du stand du Grand Est), pour montrer ma présence. La Foire va me donner un coup de pouce en termes de visibilité. »
MAUDIT SOIT L’INVENTEUR DE L’ALARME Vous pouvez aller le maudire sur son stand. L’homme qui a lancé en France l’alarme automobile est présent à la Foire, à l’entrée, sous la tente réservée à la Fédération française des inventaires. Vous qui avez passé des nuits blanches ou deux heures à rendormir votre bébé parce que la sirène de la voiture du voisin s’est déclenchée, vous savez ce qu’il vous reste à faire. Doucement, cependant, il a 89 ans !
PORTÉS DISPARUS Compliqué de s’y retrouver. Certains stands qui se trouvaient jeudi sous le chapiteau des artisans avaient tout simplement disparu lorsqu’on est repassé ce vendredi. Départ précipité ? Non, après renseignement, il ne s’agissait que de déplacements, à trois pas de là, sous le hall voisin. Il a cependant fallu mener l’enquête pour les retrouver car, sur le plan imprimé avant le début de la Foire, ce changement au programme n’était pas signalé. Plusieurs visiteurs ont dû tourner en bourrique...
FAITES PLACE POUR MONTEBOURG
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VALENTIN VIÉ
Au détour d’une allée, on tombe sur le slogan : « La beauté est le reflet de votre personnalité ». Ah oui vraiment ? Il y a du souci à se faire alors si, déjà, on n’est pas très très beau… Ça voudrait dire qu’en plus on n’a pas une belle âme ? Un conseil, si vous avez le moral dans les chaussettes, n’en rajoutez pas : évitez de passer devant ce stand !
C’était serré hier midi au restaurant. Avec la pluie qui s’est invitée, plus de terrasse possible, les places étaient restreintes. Pas pour tout le monde en revanche. Lorsque Arnaud Montebourg s’est présenté avec son équipe à Terre des saveurs, le restaurant s’est démené pour lui proposer une belle table pour une douzaine de personnes. Quitte à déplacer d’autres visiteurs en plein repas. Bah quoi, le client est roi, paraîtil, ce qu’il veut, il a, non ? Surtout Montebourg. Ah non, pardon, lui n’est que potentiel
LE POING LEVÉ DU MINISTRE Franck Riester serait-il fan d’Amel Bent et de sa chanson Ma philosophie ? C’est ce que laisse croire cette photo prise du ministre délégué, lors de son passage sur le plateau de télévision du journal L’union. On le voit « le poing levé ». Reste à savoir s’il vise la lune, si ça lui fait pas peur, s’il y croit encore et encore, s’il a déjà fait des sacrifices, mais toujours le poing levé.
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XIII
INSOLITE
Des milliers de visiteurs… et quelques toutous Leurs petites pattes gambadantes et leurs fourrures douces attirent tous les regards. Eux, ce sont les chiens des exposants et ils ont la cote. C’est un superbe moyen d’attirer du monde sur ses étals, de faire parler et de créer du lien ! Voilà comment les animaux des commerçants vivent la Foire.
Thomas et Myriem, un couple qui vit à Geisligen, en Allemagne, et vend des brosses de toilette en silicone et des enfile-couette – oui, ça existe ! - avec Dana, âgée de neuf mois. SOPHIE UGHETTO
C
e n’est pas à la Foire que vous entendrez des concerts d’aboiements. Ici, les toutous sont sages, et, en plus ils ne sont pas forcément nombreux. Mais ils sont autorisés sur place. « Tous les jours, deux à trois personnes nous appellent pour nous demander s’ils peuvent venir avec leur chien », explique Mathilde, au commissariat général. ...............................................................
Il y a deux écoles : les exposants qui amènent leur animal au travail… et les autres qui les laissent se reposer à domicile Du coup, dès l’entrée, on peut croiser certains de nos amis à quatre pattes. Le petit yorkshire de Diego, un exposant, est privilégié. Son maître le porte sous son bras, en le câlinant légèrement. Il raconte : « Tous les matins, on a notre parcours. Quand on arrive près du
stand, hop, petite pause pour les besoins. Il a son rituel, et après, c’est tranquille. Je lui amène ses croquettes tous les jours dans sa petite gamelle. » Prévoyant, le propriétaire de Billy ! Il a noté qu’« avoir son chien sur son stand, ça amène de l’humanité, ça facilite le contact ». Il y en a deux, Thomas et Myriem, un couple qui vit à Geisligen, en Allemagne et vend des brosses de toilette en silicone et des enfilecouette – oui, ça existe !- qui ne
vous diront pas le contraire. Leur Dana, âgée de neuf mois, les accompagne sur toutes les foires. Couchée dans son panier, avec ses jouets et son matériel pour se restaurer et se désaltérer, c’est la « star » comme le disent Thomas et Myriem. Amoureusement, ils s’adressent à elle par son surnom, « mon bébé ». Ils chouchoutent leur petit animal. Ils ont raison puisque Dana est capable d’apporter plein de clients : « Elle a ses amis ici, elle
dit bonjour à tout le monde le matin, nos voisins de stands, puis les gens viennent nous parler grâce à elle. » ...............................................................
Mimi, Dana, Billy, ils ont tous un formidable pouvoir d’attraction auprès des visiteurs et une force de frappe commerciale
Une tasse à l’effigie de son animal Nous avons bien cherché, nous n’avons pas pu trouver ni panier de sieste, ni laisse, ni croquettes. Les exposants qui ont leur chien sur leur stand nous ont dit aussi qu’ils n’avaient pas identifié d’étal sur lequel se fournir pour leur animal. « Dommage, a dit le couple allemand. On aimerait bien en trouver ici. Cela manque. » Il y a aussi un couple qui est propriétaire de toutous : « On ne les a pas amenés. On n’est pas sûr que la petite de trois mois se tiendrait bien ici. » Ce couple, Dominique et Jean-Pierre, à la tête de Gravure champenoise, est le seul qui propose des choses en rapport avec les chiens : des tasses, assiettes, miroirs ou toiles sur lesquels faire imprimer la photo de son animal fétiche. Une belle idée de cadeau. Ils se trouvent sous le chapiteau des artisans d’art.
Dominique et Jean-Pierre, à la tête de Gravure champenoise.
Frédérique Charton, de GPO, est contente aussi de l’attitude de Mimi, son labrador de 5 ans, qui « n’émet aucun aboiement. Elle est très sage ». Et surtout, c’est une bonne cliente, totalement capable d’attirer le chaland : « Elle se met par terre pour sa sieste. Dès que quelqu’un arrive, elle se retourne sur le dos pour se faire grattouiller ! » Et ça marche. Les visiteurs passent du coup un peu de temps sur son stand de flippers, billards, et autres jeux de bars. A contrario, une exposante qui vend des aspirateurs à vapeur laisse ses chihuahuas à la maison. Elle pense qu’ils souffriraient de rester à la Foire toute la journée. Le couple franco-allemand, lui, a trouvé sa solution à ce sujet pour Dana : « Nous, on a un Airbnb en ville. On a choisi de venir à pied. Du coup, notre chienne, elle marche quarante-cinq minutes le matin et quarante-cinq minutes le soir. » Pas étonnant qu’elle roupille profondément en journée ! On en connaît qui aimeraient bien l’imiter. Allez, les exposants, courage si vous êtes épuisés. La Foire se termine dans deux jours.
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XIV C’EST CADEAU
SAMEDI 11 SEPTEMBRE 2021
LE TOP ET LE FLOP
LE TOP
Un dessin offert à Bruno Forget
Avoir du cœur. Pour lancer sa nouvelle marque, le Département a imaginé un nouveau logo en forme de cœur. Ce dernier a été conçu sous forme de goodies et chaque fois qu’une personnalité passe par le stand de la Marne, elle a le droit à sa petite photo. Voila une stratégie de placement de produit payante !
LE FLOP Des stands vides. À la fin de cette première semaine de Foire globalement très satisfaisante, certaines tentes sont toutefois bien vides. Et comme on remarque plus facilement les trains en retard, ces espaces fermés captent le regard. Pas de quoi gâcher la fête, certes, mais le rendu n’est pas du plus bel effet.
LA MÉTÉO 21°
Vous pouvez ranger les impairs. Aucune goutte de pluie n’est prévue ce samedi. Le soleil sera de la partie, seuls quelques nuages vont venir assombrir le ciel.
Le dessin « n’a pas besoin de sous-titre », précise Bruno Forget. Le dessinateur de presse Chaunu, a réalisé pour le Journal L’union, une œuvre dédiée à l’inauguration de la Foire. On y voit plusieurs politiques qui s’apprêtent à fouler le Capitole avec, au-dessus de leur tête, Jacques Chirac, qui aimait par-
ticulièrement les foires agricoles. Le dessin qui a été offert par la direction de L’union à Bruno Forget, a été très apprécié. « Chaunu, Plantu, Cabu font des dessins universels. Il n’y a pas besoin de sous-titre, ce sont des éditos à eux seuls. C’est un vrai
bonheur », a-t-il réagi. Le commissaire général de la Foire se dit « admiratif », de leur art et a déjà trouvé une place de choix pour le dessin qu’il a reçu. « Je le mettrai dans mon bureau, là ou il y a celui de Cabu. » J.-M. C.
3 500 comme le nombre de bouteilles de champagne vendues à la bouteille Nicolas Feuillatte. Soit 318 par jour environ, ce qui représente 24 500 flûtes. Santé !
LA PHRASE
Du vendredi 3 au lundi 13 septembre 2021
“C’est pas Carrefour de stars mais les stars de Carrefour”
JOUEZ avec Partenaire officiel de la 75e Foire de Châlons
Un visiteur visiblement pas convaincu par la programmation du Carrefour de stars prévu samedi s’est laissé aller à cette petite blague. Bien trouvée mais un poil sévère avec les six artistes prévus.
Rendez-vous sur notre stand hall 2
et tentez de remporter chaque jour de nombreux lots
En Image
Nettoyeur haute pression 199,90€ marque Nilfisk avec notre partenaire Bricomarché - Châlons-en-Champagne 1 Joabox gourmande 40€ (1) avec notre partenaire Joa lac du Der - Giffaumont-Champaubert 1 bon d’achat 100€ (Validité 31/12/21) avec notre partenaire Optic 2000 - Saint-Memmie 3 bons d’achat valeur unitaire 25€ (à déduire sur l’addition, validité Foire de Châlons du 3 au 13 septembre 2021)
avec notre partenaire Brasserie au Feu de Bois 2 bouteilles de champagne valeur unitaire 115€ avec notre partenaire Champagne Coche, Dormans 1 panier garni valeur 100€ (A retirer avant le 31/12/21) avec notre partenaire Fossier - Châlons-en-Champagne
1 TÉLÉVISION LG D’UNE VALEUR DE 1999E99
La Malle Poste
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avec notre partenaire
À VOUS DE DEVINER ! (1) comprenant 15 € de jetons machines à sous (ticket non négociable, non remboursable, non échangeable) 1 cocktail au bar (avec ou sans alcool) un repas au restaurant (entrée+plat+dessert+ 2 verres de vin Joa +1 café) date de validité août 2022. « Jouer comporte des risques : endettement, isolement, dépendance. Pour être aidé, appelez le 09-74-75-13-13 (appel non surtaxé) » Jeu avec obligation d’achat du 03/09/2021 au 13/09/2021. Le règlement complet et détaillé est déposé en la S.E.L.A.R.L. TEMPLIER ET ASSOCIES, société d’exercice libérale à responsabilité limitée d’huissiers de justice associés à Reims (Marne), 4, rue Condorcet, de même qu’un exemplaire des documents destinés au public. Le règlement peut être obtenu sur simple demande et adressé à titre gratuit à toute personne qui en fait la demande auprès du service Marketing de l’Union - 6 rue Gutenberg - 51083 REIMS Cedex. La participation est ouverte à toute personne physique majeure résidant en France métropolitaine. Une participation par personne par journée de jeu. Conformément à l’art. 32 de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés (« loi informatique et libertés ») et au Règlement (UE) 2016/679 du Parlement européen et du Conseil du 27 avril 2016, les informations communiquées permettent la bonne participation au jeu. Ces données seront également utilisées à des fins commerciales et sont consultables par le service marketing de la société du journal l’Union. Ces informations nominatives doivent être fournies obligatoirement par le participant pour le traitement de sa participation au jeu. La durée de conservation prévue pour ces données personnelles est d’une année. Vous disposez d’un droit d’accès, de modification, de limitation, de suppression, d’opposition, de rectification et de portabilité des données personnelles vous concernant et conservées par la société du journal l’Union. Vous pouvez exercer les droits susmentionnés en adressant votre demande (en indiquant adresse de courrier électronique, nom, prénom, adresse postale) à l’adresse suivante : Délégué à la Protection des Données, La Voix du Nord, 8 Place du Général de Gaulle CS 10549, 59023 LILLE CEDEX ou par courrier électronique à l’adresse suivante : dpo@rossel-lavoix.fr. Nous vous rappelons que vous pouvez retirer votre consentement à tout moment et que vous disposez également du droit de déposer une plainte auprès de la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés. Visuels non contractuels.
L’ABUS D’ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTÉ, À CONSOMMER AVEC MODÉRATION
Chaque jour, nous vous proposons de retrouver un endroit particulier dans la Foire. À vous d’être le plus observateur possible ! Hier, vous deviez identifier une affiche ornée de Pokemons qui se trouve sur un stand de posters situé en plein air entre le capitole et le hall 2. Aujourd’hui, ouvrez bien l’œil et tentez de vous mettre sur la piste de cette jolie bouée colorée en forme de licorne. À présent, à vous de jouer !
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SANTÉ
L'ACTUALITÉ EN FLASH
Fabriquer de ses mains pour se soigner
Une journée cleanwalk Une marche des déchets est organisée dans l’objectif de respecter et faire respecter l’une des principales thématiques de cette 75e édition : une Foire propre. Les associations Tous unis et UJRC, renforcées par la brigade verte, composeront ainsi l’équipe de la cleanwalk. Le point de départ sera donné au niveau de la bouteille de champagne Nicolas Feuillatte à 15 heures le samedi 11 septembre.
L
e centre Ophélie de l’établissement public de santé mentale de la Marne (EPSM) était présent, hier, dans les allées de la Foire. Les soignants et les patients ont exposé à la vente ce qu’ils fabriquent au cours de leurs ateliers. Des réalisations entièrement faites main en bois, en capsules de café, en tissu… La vannerie et la mosaïque font aussi partie de leur réalisation.
Animation pour les enfants L’espace ferme qui rassemble de nombreux animaux est toujours une agréable découverte pour les enfants. Ainsi, pour marquer le coup et ramener un souvenir, ils pourront repartir avec des animaux sous forme de ballons les samedi 11 et dimanche 12 septembre.
Une équipe qui a du chien À l’occasion de la Foire, le Service départemental d’incendie et de secours (Sdis) de la Marne est présent pour présenter ses différentes missions. Ce samedi 11 septembre de 15 h 30 à 17 heures, il sera possible d’aller à la rencontre de l’équipe cynotechnique. Elle est indispensable dans de nombreuses interventions. Une démonstration est prévu à 16 heures.
RÉPONDRE À DES COMMANDES Le centre Ophélie est un établissement de réhabilitation psychosociale. Les équipes qui l’animent accompagnent vers le rétablissement et la réinsertion professionnelle les personnes souffrant de troubles psychologiques. « Nous aidons le patient à retrouver une vie normale. On travaille sur l’impact de ces réalisations manuelles sur les capacités cognitives, précise une soignante qui anime l’un de ces ateliers. Notre objectif est de préparer à la réinsertion, d’une manière ou d’une autre. » Ces ateliers permettent également de gérer le stress et les émotions. « Nous sommes sur la Foire une journée mais nous vendons nos réalisa-
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Le centre de réhabilitation psychosociale était présent pour la première fois à la Foire hier. Hervé Oudin tions tout au long de l’année. » Un catalogue est disponible dans le service. « Mais nous réalisons aussi sur du sur-mesure. Nous sommes également en capacité de répondre à une commande précise. » Pour découvrir ces éléments de décoration et ces objets qui peuvent aussi servir au
quotidien (panier, horloge, table basse…), il suffit de se rapprocher du service. Une façon de le soutenir mais également d’aider les patients à retrouver une vie normale.
ANNE-SOPHIE COURSIER
Journée du vélo L’entrée sera gratuite pour les personnes venant à vélo. Les associations Avenir2roues et Emmaüs Courtisols seront présentes pour proposer plusieurs animations sur le parking à vélo devant l’entrée principale. Il sera ainsi possible de procéder au marquage Bicycode, au contrôle technique de sa machine et poser des catadioptres de roues.
Infos, 03 26 22 02 20 ou secretariat.ophelie@epsm-marne.fr
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EN VILLE ET À LA CAMPAGNE 2000889636
SAMEDI 11 SEPTEMBRE 2021
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FOIRE DE CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE
SAMEDI 11 SEPTEMBRE 2021
QUATRE CHOSES À SAVOIR SUR... ANTOINE LEPAULMIER
Monsieur vert et bleu blanc rouge À 21 ans, il est le benjamin des acteurs de la Foire dont on tire le portrait cette année. Enfant de Châlons, élu à Sarry, étudiant en droit administratif, Antoine Lepaulmier multiplie les casquettes au Capitole : brigade verte, village des associations, réseaux sociaux. Il ne chôme pas. MARGAUD DÉCLEMY
1 COMPTABILITÉ, ÉCOLOGIE ET GENDARMERIE
« J’aime pas les chiffres, je les déteste même. » Et pourtant, en 2018, il s’est lancé dans des études de comptabilité au sortir de son bac ES au lycée châlonnais Jean-Talon. Pourquoi ? Il en rit aujourd’hui, il ne sait pas vraiment, « mais c’était chaotique, j’étais un peu perdu » cette année-là. Antoine Lepaulmier s’est bien réorienté ensuite. Il a même trouvé sa voie grâce au cursus Villes et territoires durables entrepris à l’IUT de Châlons. « Cela rejoint mes valeurs écolos, je me suis épanoui dans ce que j’ai fait pendant deux ans. » Il a entre autres initié, avec sa promotion, un projet d’agriculture urbaine dans les quartiers. « C’est très prenant, j’ai pu rencontrer pas mal de personnes. » Dans la continuité, Antoine Lepaulmier a effectué son stage de fin d’études à l’UCIA, qui a été prolongé par un CDI à la Foire, où il est entre autres chargé de développer la partie «écoresponsabilité». Un gros morceau. À l’issue, il filera à Reims pour y suivre des études de droit administratif. Et après ? Il changera à nouveau de voie puisqu’il envisage de tenter le concours d’officier de la gendarmerie. Rien à voir avec l’écologie, mais c’est une suite logique pour lui qui a toujours «voulu s’engager pour son territoire et servir son pays».
2 ANGOISSÉ PAR L’URGENCE CLIMATIQUE
La nature, c’est son élément. Il aime ça depuis qu’il est gamin. Notamment grâce à son grandpère Jean-Pierre, aujourd’hui âgé de 74 ans. « Il a une résidence au lac du Der, au milieu de la forêt. Je passe mes week-ends là-bas depuis tout petit. Il m’a partagé tout ce qu’il faisait. » La pêche, le travail du bois, le potager… Antoine Lepaulmier s’est ainsi passionné pour l’environnement, naturellement. « Je me suis rendu compte de l’importance de le préserver. » Une prise de conscience qui va de pair avec son état d’esprit actuel. Le monsieur Vert de la Foire n’est pas des plus sereins pour l’avenir. « L’urgence climatique m’inquiète beaucoup. Quand on voit les montagnes de déchets qui s’amoncellent dans certains pays, les inondations, les feux… Je suis angoissé par les catastrophes, vraiment. » Il insiste. Ce n’est pas un vain mot pour lui qui, avec ses camarades, essaie d’œuvrer à son niveau pour faire évoluer la situation.
3 FOIREUX DEPUIS TOUT PETIT
Aussi loin qu’il se souvienne, Antoine Lepaulmier a toujours mis les pieds à la Foire. Il y allait avec ses parents et bien souvent, papa militaire oblige, la famille effectuait un arrêt prolongé au village des forces de sécurité et de l’armée. « J’étais toujours très impressionné par leurs véhicules, leurs chars, j‘aimais bien ça ! » En grandissant, il n’a pas manqué ce rendez-vous châlonnais annuel qu’il affectionne pour son « immensité », son « ambiance », son « climat »… « C’est l’emblème du territoire. On y oublie les soucis du quotidien, c’est aussi le coup d’envoi de l’année, ça signe la rentrée. » Alors quand il a eu l’occasion de travailler pour l’événement, il n’a pas hésité. « J’ai toujours eu cette envie », s’enthousiasme celui qui se dit « fier » de travailler aux côtés de Bruno Forget, qu’il ne connaissait pas avant son stage de fin d’études il y a quelques mois. « Il m’a fait confiance quand je lui ai présenté mon CV. J’ai découvert un personnage atypique mais extrêmement humain, avec de vraies valeurs. Il est présent, s’inquiète pour vous, vous demande comment ça se passe. » Et ça se passe bien. Même s’il court aux quatre coins de la Foire, comme ses collègues de l’UCIA, Antoine Lepaulmier aime ce qu’il fait, il est dans son élément.
4 COLLECTIONNEUR DE BLEU BLANC ROUGE
« Les objets bleu blanc rouge, on m’assimile à ça », sourit le jeune homme. Drapeaux, boutons de manchette, médailles… Antoine Lepaulmier est un collectionneur spécialisé dans tout ce qui est tricolore. Il a même une vitrine dans sa chambre pour exposer ses trouvailles ou celles de ses amis. « Dès qu’ils voient un truc bleu blanc rouge sur une brocante, ils l’achètent et me le donnent. Quand ils trouvent des vieux objets dans leur grenier, ils me préviennent aussi et je les garde, j’essaie de les dater, ça m’intéresse vraiment. » Cette passion très ciblée, il ne se l’explique pas trop. « Mon père Sébastien était militaire au 40e RA à Suippes. Il a servi la France, ce que j’ai aussi envie de faire en devenant gendarme après. J’aime mon territoire, mon pays aussi, ça doit venir de là. » Tout simplement. Rien à voir avec un quelconque nationalisme exacerbé de sa part. Non. « Je suis tout le contraire de ça, je suis pour l’ouverture, le partage », au-delà des frontières. Il aime juste le bleu, le blanc et le rouge. C’est comme ça.
Son portrait chinois écolo S’il était un geste bon pour l’environnement ? « Je ne sais pas choisir. C’est une attitude globale à avoir, car c’est l’accumulation des actions qui fait que cela porte ses fruits, mais je dirais ramasser les déchets jetés au sol, pour les mettre dans une poubelle car c’est simple. » Une plante ? « Un bambou, je ne sais pas pourquoi, peut-être pour sa taille qui me fait penser à la mienne (il mesure deux mètres, NDLR) ! » Un animal menacé ? « Dur, un animal tout court, j’aurais dit le bélier, car c’est mon signe et je crois beaucoup en l’astrologie. Je peux aussi dire l’abeille, car j’en ai une tatouée sur mon bras. » Une couleur ? « Le bleu. » Une matière ? « Le bois. » Une personnalité qui l’inspire pour son engagement pour la planète ? « Hugo Clément, j’aime bien ses émissions, il rend l’écologie abordable pour le grand public. Sinon Cyril Dion. » Une œuvre, livre ou chanson ? « Je vais dire Coldplay, sans choisir une chanson en particulier, mais parce que je les aime beaucoup et qu’ils sont très sensibles aux questions environnementales. »