Le Journal de la Foire du Châlons du 10 Septembre 2023

Spécial Foire de châlons

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Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipisicing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua. Ut enim ad minim veniam, quis nostrud exercitation ullamco laboris nisi ut aliquip ex ea commodo consequat. Duis aute irure do­

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C: SA CPE BARDOUT   M: Foire de Chalons 2023   L: 255m  H: 58m

Un Mika survitaminé pour une séance de love tonight

La musique acidulée et colorée de l’artiste libano-américano-britannique a fait chavirer les cœurs durant près de deux heures, hier soir, devant plus de 25 000 personnes.

MARIE CHARRIER

Il avait prévenu d’emblée la foule massée devant lui, la soirée sera festive. «Pas de tisane ce soir, levez vos verres de vin et de champagne!»

Virevoltant d’un bout à l’autre de la scène, Mika l’énergique se trémousse, vit chacun de ses morceaux, qui s’enchaînent à un rythme effréné. De l’addictif Love Today, à l’envoûtant Relax en passant, de la pop commerciale aux ballades piano/ voix, l’artiste a su régaler son public, hétéroclite.

D’un côté, les fans de la première heure qui ont avalé les kilomètres pour assister au dernier rendez-vous estivaldeleuridole,del’autrelescurieux prêts à mettre leur soirée entre

VOTRE AVIS?

les mains de l’artiste passé dans le fauteuil de coach de The Voice.

L’artiste a su régaler son public hétéroclite

La mécanique est efficace. Mika l’élégant troque en un clin d’œil son scintillant costume émeraude pour des ensembles d’un blanc immaculé puis d’un jaune canari. Mika l’excentrique arbore de grandes fleurs de tissus et enfile une tête de tigre. Mika l’attachant soigne son public en fendant la foule pour son Big girl you arebeautiful,invitelejeuneGabrielà le rejoindre sur scène, puis une di-

Qu’attendez-vous du concert de Mika?

MARTIN ET CINDY, REIMS, 18 ANS

C’est la première fois que nous venons voir Mika en concert. Ce n’est pas forcément un artiste qu’on écoute tous les jours mais nous sommes curieux de voir ce qu’il donne sur scène. On va attendre Grace Kelly avec impatience, que l’on connaît depuis que l’on est enfant. On veut passer un bon moment.

ISABELLE, BRIENNE-LE-CHÂTEAU, 53 ANS On veut que ça bouge! Nous ne sommes pas venus pour écouter le CD. On aime se laisser surprendre par les live. Mon mari est surtout venu nous accompagner, ma fille écoute un peu. Quant à moi je voulais le découvrir autrement.

zaine de conquis pour reprendre Underwater pour un moment hors du temps. Ruisselant mais ne boudant pas son plaisir, l’artiste cerne la Foire rapidement. «Ici ça ne pue pas la bière, ça sent beaucoup mieux, la viande rôtie.» Avant de présenter la météo du concert, «une température moyenne de 30 degrés, des bulles de canicule à certains endroits et de temps en temps des vents froids qui souvent arrivent de la zone VIP». La plaisanterie sera contredite durant le concert, les cottages et autres tentes se joignant à la fosse pour reprendre à l’unisson et à gorge déployée Elle me dit puis Grace Kelly, la chanson phare de l’artiste qui célèbre déjà ses quinze ans de carrière.

CERISE, PARIS, 26 ANS On veut danser, chanter et être emportées! Il faut qu’il se lâche pour son dernier concert de la tournée des festivals et qu’il chante son nouveau single, C’est la vie. Elle doit donner en live. On s’est donné rendez-vous ici avec une bande de copains pour vivre ce moment ensemble.

Tout en sensualité et générosité, Mika a livré un show dynamique qui en a séduit plus d’un hier soir. Photos Aurélien Laudy

Des bandes de copains aux familles, ils étaient nombreux à avoir fait le déplacement.

L’artiste a chanté, pour la première fois devant son public, son nouveau titre C’est la vie.

Mika a distribué à plusieurs reprises des fleurs géantes à ses fans. Tout un symbole.

La jeune chanteuse châlonnaise Silda a retrouvé le podium de Foire en scène avec un plaisir non feint.

TERROIR

Les irréductibles de la viande locale

L’inflation gagne du terrain. À la Foire de Châlons, rien ne déroge à cette règle. Le prix des denrées augmente, de la viande notamment mais certains résistent malgré l’augmentation des prix et par conviction ou amour du terroir, ils mettent un point d’honneur à servir de la viande locale.

CASSANDRA DUCATILLON

Envers et contre tout. « C’est une histoire de conviction », appuie Laurence Servain, à la tête du restaurant le Jambon à l’os. À sa table, ne pensez pas trouver une viande qui vient d’ailleurs. « J’ai toujours travaillé en local et privilégié le circuit court. C’est une conviction, il faut aider les petits à se développer. Sinon quoi? On laisse tout le monde mourir? Certainement pas chez moi. Si on ne se soutient pas, ce monde ne va pas aller dans le bon sens », assure la patronne. « Moi c’est mon credo. Étant moimême producteur à la base, je ne pouvais pas faire autrement que de travailler avec des producteurs locaux », certifie Alexandre Blondeau, gérant de la Ferme gourmande. Dans l’assiette, et ce peu importe la bête, tout provient, au grand maximum, du Grand Est avec un accent particulier mis sur l’ex Champagne-Ardenne. « Un effort? Pas tellement. Je le redis: c’est une conviction », pose-t-il.

Sinon, on ne vit plus”

Laurence Servain, à la tête du restaurant le Jambon à l’os Même si, ces derniers temps, consommer et faire consommer près de chez soi, avec des bons produits, peut revenir cher. « L’alimentation animale a pris 40% cette année », détaille Alexandre Blondeau. Forcément, le prix du morceau suit et augmente. « Il n’y a pas de secret, pour suivre la cadence, on a légèrement augmenté.

Sinon, on ne vit plus », avoue Laurence Servain. Mais, la hausse de prix ne s’est pas faite au prorata du coût de la viande. Elle assume: « On rogne toujours les marges mais je préfère l’humain à l’argent. »

“IL FAUT BIEN VIVRE DE QUELQUE CHOSE”

Parfois même, cela engendre son lot de concessions. Alexandre Blondeau le reconnaît: « Je ne travaille pas pour remplir le restaurant mais pour offrir un produit de qualité à toutes les personnes qui viennent.»

Comme chez n’importe quel commerçant, faire un minimum de chiffre et de débit reste néanmoins une condition sine qua

none. « Il faut bien vivre de quelque chose, rémunérer nos employés », ajoute Laurence Servain. Mais travailler en local et en circuit court impose une certaine quantité.

« Quand on est au bout, on est au bout. Les producteurs locaux, et

c’est bien normal, ne peuvent pas produire à la minute. Je dis cela au hasard, mais s’il n’y a plus de steak, je ne vais pas aller dans la Meuse pour dire à celui avec qui je travaille d’en refaire dix », souligne le gérant de La Ferme gourmande.

Les panonceaux attendront

L’an dernier, une idée émerge, entre Ludovic Vachet, président de l’UCIA, lui-même artisan boucher, Brunot Forget, commissaire général de la Foire et Franck Bellaca, directeur de l’association interprofessionnelle du bétail et des viandes, l’Interbev comme on dit dans le milieu. Comment encourager les restaurateurs à servir de la viande du GrandEstpendant la Foire et, surtout, valoriser cette initiative? L’idée est là: par des panonceaux. De cette manière, leur investissement seraitplus visible, le savoirfaire local mis en évidence et l’empreinte carbone allégée par une réduction du temps de transport des stocks. « Les gens sont globalement pour le local, amorce Franck Bellaca. En comparaison avec l’an passé, je ne sais pas si l’on peut dire que nous sommes plus nombreux, mais nous sommes au même nombre de restaurateurs qui l’utilisent.»

Un moindre mal pour ces restaurateurs car le terroir qui coule dans leurs veines, est logique.

« Dans tous les cas, on a un produit de qualité, assène celle qui se trouve à la tête du Jambon à l’os. Les gens viennent pour cela, le local. C’est une conviction chez eux également. »

“SI ÇA FAIT TRAVAILLER LES GARS DU COIN...”

Attablés et interrogés, les clients confirment et expliquent ne même pas sentir les quelques centimes et euros passer. « Comparé aux autres prix, c’est même assez raisonnable? Si ça fait travailler les gars du coin, ça vaut le coup », confie un client. Comme quoi, tout est histoire de conviction.

LES EXPORTÉS FIDÈLES À LEURS RACINES

Sans même décoller de la Foire, le hall 1, le gourmand, fait voyager ceux qui en passent les portes en un rien de temps. Corrèze, Bretagne, Corse et même les Antilles! Chacun vient avec son savoir-faire… et son terroir. «Ici,tout vient de chez nous. On travaille avec les producteurs de chez nous », éclaire un employé du Gourmet corrézien derrière son comptoir, entre deux découpes. Chez les Corses et les Bretons, c’est pareil. Tous restent fidèles à leurs racines et exportent les pièces de leur terroir. Question de logistique, déjà, mais de fierté également. Peut-on vraiment leur en vouloir?

“Il n’y a pas de secret, pour suivre la cadence, on a légèrement augmenté.

La patronne du Jambon à l’os sait bien que les clients aiment la qualité. Et ils ont l’œil. Aurélien Laudy

Aux manettes contre Polo Gasy, champion de France de la e-Cup FFF 2023

Vainqueur de la e-Cup FFF 2023, Polo Gasy, représentant l’Estac, s’est déplacé pour la deuxième fois au Capitole et participer au tournoi organisé par le district Marne de football. Le Troyen a remporté la compétition. On s’est frotté au champion de France 2023, manette en main.

KÉVIN PETIT

Il est un peu plus de 17 heures quandletournoidudistrictMarne s’achève. C’est alors que je décide de monter sur la scène pour me frotter au champion, Polo Gasy. Sur le papier, la partie est nettement déséquilibrée entre un joueur rodé au jeu, s’entraînant en moyenne cinq heuresparjour,etdel’autre,unchallenger qui n’a plus touché à Fifa depuis le mois d’octobre dernier. Je pars donc dans l’idée de ne pas me prendre une déculottée en public. Mais certains éléments me font dire que je peux résister. Polo Gasy sort d’une grosse journée avec treize matches joués et a accumulé de la fatigue.Etdeuxièmeélément,lechampion a décidé de lui-même de jouer dans un mode particulier où tous les joueurs sont notés à 95 de général.

Polo Gasy, champion de France de la e-Cup FFF 2023

On s’installe. Polo Gasy choisit l’Estac. Sans surprise. De mon côté, je n’hésite pas une seconde et je prends le Racing club de Lens, étant Lensois de cœur depuis mon plus jeune âge. Aucun changement dans les compositions, on attaque directement le match. « N’hésite pas à lui mettre un 14-0 », plaisante un joueur dans la salle. Ce n’est pas très sympa. Je sens mon adversaire sûr de sa force, trop peut-être? Le début de match est plutôt équilibré, à la surprise générale. « Je pensais que vous étiez vraiment un débutant, vous n’êtes pas si

mauvais que ça », concède Polo Gasy qui, soyons honnêtes, ne joue pas à 100%.

Au fil des minutes, je prends confiance et de vieux réflexes remontentàlasurface.Contretouteat-

Un tournoi remporté logiquement

Ce samedi 9 septembre, la salle Muselet s’est transformée en grande salle de jeux. 26 joueurs du célèbre jeu de football, Fifa 23, ont pris part à un tournoi organisé par le district Marne de football. La matinée était consacrée à la phase de poules, et l’après-midi à la phase à élimination directe. Parmi les 26 joueurs, on retrouve le vainqueur de la eCup FFF 2023, Polo Gasy. Champion de France 2023, le Troyen joue sous les couleurs de son club natal depuis un an: l’Estac. Le joueur aubois avait naturellement l’étiquette de favori et la logique a été respectée. Polo Gasy s’est hissé sans encombre en finale

tente, j’ouvre le score sur ma premièreoccasion.1-0auboutdetrente minutes de jeu. Incroyable. Je crée la

ou il n’a pas été inquiété par son adversaire, Florian Hayot alias «Florinho_JR», qu’il a battu 6-3 sur l’ensemble des deux matches. « C’était un bon tournoi, témoigne Polo Gasy. Il y avait un bon niveau avec des joueurs de qualité. Et le niveau était légèrement supérieur à l’an dernier.» Récemment arrivé dans le e-sport, une pratique en plein essor, le Troyen ne s’interdit pas de percer et de vivre de sa passion. Pour le district, l’événement s’inscrit dans une volonté de mise en avant du e-sport. D’autres compétitions sont organisées au fil de l’année par le district Marne.

NOTRE LONGÉVITÉ EST

surprise, à mon grand étonnement d’ailleurs. Je n’y crois pas, je plane mais le champion me remet rapidement les pieds sur terre en égalisant rapidement. « Je vais changer et mettre ma tactique personnelle », annonce Polo Gasy à la pause. Le champion de France ne veut pas perdre la face et surtout son premier match en un an. Je suis prévenu, ça va être plus dur.

UN CHAMPION EST PIQUÉ AU VIF

Le match reprend et je ne me trompe pas, le Troyen passe la vitesse supérieure. Qu’est-ce que ça va vite! Ma concentration défensive est à son paroxysme, je suis focalisé sur l’écran, n’entendant pas ce qui se passe autour de nous, ni les chambrages. Mon esprit de compétition est remonté en flèche. Je résiste et sur l’une de mes rares offensives, je parviens à faire trembler les filets une deuxième fois. Stupéfaction dans la salle. Le champion est piqué au vif et fait tout pour revenir au score. « Non mais c’est pas possible, mes joueurs font n’importe quoi. C’est une dinguerie », lance Polo Gasy, désabusé. Je suis tellement obnubilé par l’écran que je vois flou par séquences. Je tremble jusqu’au bout avant le moment libérateur du coup de sifflet final.

Je viens de faire chuter le champion de France, un sentiment de fierté m’envahit. Je me sens comme David terrassant Goliath. Je me rends compte que le e-sport implique une grande concentration et use de l’énergie sur le plan mental et même physique. J’en ressors lessivé. Cette victoire ne change rien sur nos niveaux respectifs. Je ne suis pas devenu champion de France,mais que ce soit manette en main ou sur un vrai terrain, sur un match tout est possible.

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“Non mais c’est pas possible, mes joueurs font n’importe quoi. C’est une dinguerie”

Polo Gasy (à gauche), champion d’e-sport, a accepté de jouer un match contre un presque débutant de Fifa. Aurélien Laudy

Réflexion et prise de conscience autour des enjeux climatiques

Réparties autour de tables dans la petite salle Pinot de l’espace conférences du Capitole, une vingtaine de personnes se creusent les méninges. «Quelle est la différence entre des submersions et des crues?», «C’est l’acidification de l’océan qui crée des problèmes de calcification?», «On est d’accord, il va y avoir des réfugiés climatiques et un risque de conflits armés en raison des famines.» Tous s’évertuent à placer leurs petites fiches, reliant ainsi les liensdecauseàeffetentredifférents phénomènes.

LES MOYENS D’ACTION S’OFFRENT À CHACUN

Une manière imparable de comprendre le fonctionnement, l’ampleur et la complexité des enjeux liés aux dérèglements climatiques. «Je pensais tout savoir et c’était loin d’être le cas, j’ai appris plein de choses», se réjouissait hier midi, au terme d’une intense et unique matinée de réflexion, Alan. « C’est fou comme tout est lié en matière de réchauffement climatique», poursuit le Châlonnais de 36 ans, avant d’aborder avec les autres participants, les moyens d’action qui s’offrent à chacun. «On fait ce qu’on peut, à notre

échelle. Cet atelier n’est pas culpabilisant mais donne envie d’agir.» «Après l’onde de choc et la présentation de tout ce qui va arriver ou arrive déjà, nous réfléchissons ensemble à des solutions afin que chacun puisse opérer un vrai virage», abonde Charlotte, l’une des animatrices. Pour son grand retour à la Foire, la

Jeune chambre économique (JCE) de Châlons Agglo, organisatrice de l’événement, a voulu frapper fort. «Nous voulions permettre aux Châlonnais et à nos partenaires d’être davantage sensibilisés», indique Noémie Brisson, présidente de l’antenne locale de la JCE. Mission accomplie. MARIE CHARRIER

LES ÉCHOS DES ALLÉES

MÉDUSÉES PAR TANT DE MIGNONITUDE

Il n’y a pas que les enfants qui restent complètement médusés devant les petits cochons mignons de la ferme (ils sont au moins neuf, on les a comptés). Incroyable, ces porcelets attirent l’attention de tous, bouche bée devant le spectacle de cette

daient le ministre de l’Agriculture et étaient venus cuisiner un petit quelque chose pour ne pas manquer son passage. Et ils ont réussi. Ouf! Ils ne se sont pas levés pour rien au stand de promotion de la viande rouge.

PAS SOT, LE SEAU

progéniture affamée. On a entendu une maman faire des photos et déclarer à son fiston: «Maman elle adore ces petits cochons». C’est bon, il n’y a pas que nous qui sommes totalement fans!

CREVÉS, DÈS L’AUBE

On compatit. Il y a des gens qui à 10 heures du matin hier accusaient déjà le coup sur leur stand: crevés. Il faut dire qu’ils s’étaient levés tôt. Ils atten-

150€

Bleu, rond, avec une anse, en plastique: ils ne le donnent pas à tout le monde, ce seau, à la Banque populaire, mais certains ont pu repartir avec cet objet publicitaire insolite. D’aucuns vont s’en servir pour nourrir les animaux, d’autres vont mettre leur bébé à faire trempette ou pouvoir y rincer leur serpillière. Ou encore «il peut être utile pour des travaux», a suggéré une envieuse, qui aurait bien voulu avoir le sien de seau.

UN

CAPRICE

À LA FOIRE…

C’est sympa la Foire avec les enfants. Sauf si à 10 heures du matin la charmante boucle d’or est déjà en train de se rouler par terre dans le hall de restauration. Ouf, heureusement il y a plein d’activités à faire à la ferme et au village des sports. Allez, courage!

L’effet boule de neige qu’a et aura le réchauffement climatique a occupé les participants durant près de trois heures hier.

FOIRE DE CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE

Présents dans les airs pour être repérés sur terre

La Foire, on y est. On n’aurait pas d’utilité à rester au bureau car nos clients sont ici », explique Laurent Fonck. Avec trois collègues assureurs marnais, ils ont décidé, pour la troisième fois, d’installer leur ballon Gan blanc aux grosses lettres noires, bien visible au-dessus de leur stand. « Nous avons fait une soirée sur le stand. C’était facile: on disait aux clients de venir sous le ballon.»

600

La recharge en hélium du ballon d’Artech’drone (de taille moyenne et équipé d’un drone) coûte 600 euros

Unexcellentpointderepèrequileur a coûté, pour le recharger, 600euros. «Nous l’avons chargé une première fois en hélium puis un petit coup ce matin pour le regonfler», raconte l’assureur dont le bureau est avenue Charles-de-Gaulle à Châlons. Il ne regrette pas. Lagache a, lui, carrément un ballon zeppelin, de taille supérieure, et c’estleplusremarquabledansleciel

au-dessus de la Foire. Son patron a fait appel à Artech’Drone également présent sur place, dans le hall 2. Leur travail est d’acheter, concevoir, faire sérigraphier le ballon et même demander à un sculpteur de lui donner la forme voulue. Le spécialiste rappelle que le prix de l’hélium a pris 70 euros le mètre cube en cinq

ans. «Auparavant il était à 30 euros le mètre cube. Comptez 100 euros aujourd’hui», décrit Arnaud Gilotin. Il faut ainsi 600euros pour recharger le ballon d’Artech’drone (de taille moyenne et équipé d’un drone), mais cela peut monter à 1500 euros selon la taille de l’équipement. SOPHIE UGHETTO

LES IMMANQUABLES DU JOUR!

PATRICK SÉBASTIEN

FOIRE EN SCÈNE À 17 HEURES

Humoriste, animateur TV, chanteur... Patrick Sébastien enfilera cette dernière casquette, aujourd’hui, au moment de monter sur la scène de la Foire. Il va sans nul doute faire «tourner les serviettes» et faire vivre son «petit bonhomme en mousse», comme ses célèbres «sardines»!

GUINGUETTE

ESPACE MUSELET À 12 HEURES

Sur un air de musique, le public est invité à venir danser, manger et rencontrer les équipes de Domitys, en toute convivialité. La musique de cette guinguette de la Foire sera assurée par le célèbre duo Ludo et Maryline.

LE TOUR DES LACS SUR LE PARVIS, TOUTE LA JOURNÉE

À l’occasion de la journée tourisme, le lac du Der et la maison du tourisme Pays des lacs mettront en avant les atouts de leurs territoires, mais également de leurs différents équipements et zones naturelles. Une invitation au voyage !

Chez Gan, on ne passe pas inaperçu au milieu des engins agricoles. Aurélien Laudy

FOIRE DE CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE

Au fil des stands

Aménagement au millimètre pour attirer les visiteurs

Avant de passer à la vente de leurs meubles, les commerçants du hall 3 travaillent la mise en valeur de leur stand. Cela passe par la décoration et la disposition des produits.

DES MÉDAILLES Le ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau, a décoré deux personnalités, hier, à l’espace ferme. Hervé Sanchez, président de la Chambre d’agriculture de la Marne, a été fait chevalier de l’Ordre du mérite agricole, tandis que Maximin Charpentier, président de la Chambre d’agriculture du Grand Est, est devenu chevalier de l’Ordre national du mérite. Tous deux ont reçu des médailles.

LES ÉTUDES NE LEUR SUFFISENT PAS Leur casquette d’étudiant ne leur suffisait pas! Trois étudiants (un absent sur la photo) de l’université de Reims Champagne-Ardenne ont décidé d’entreprendre à côté de leurs études. Un jour spécial pour ces néo-business-women, Dana et Élisa, qui ont pu présenter leurs entreprises et projetsau grand public sur la Foire.

MARIE-AMÉLIE MASSON

Ces canapés et ces tables ne sont pas disposés de cette façon par hasard. Tout cela relève d’une technique que les concessionnaires et magasins d’ameublement, présents dans le hall 3, connaissent bien. Car avant de discuter d’une vente, il faut d’abord savoir attirer les curieux vers son stand et cela passe forcément par son attrait visuel dans un premier temps.

Pour réussir dans cette mission séduction, Gérard Manzoni, responsable des Meubles Ruhland, a dû combler ses 110m2 de stand d’une façon intelligente. L’objectif, faire entrer le visiteur dans la projection de son futur salon ou sa salle à manger donc « à nous de les faire rêver ». Et le diable se cachant dans les détails, cela passe d’abord par la cohérence des couleurs.

Ici, le ton choisi est épuré avec des nuances de blanc et de gris afin que cela parle au plus grand nombre. « Tout d’abord, nous avons installé plusieurs papiers peints sur les murs, au lieu de laisser la brique de derrière, et la décoration posée joue beaucoup, examine le responsable du stand. Nous n’avons pas opté pour un circuit, les visiteurs pourraient avoir peur d’être coincés et ne pas s’y aventurer. »

Christophe Casa, responsable du stand de Maison Contemporaine

La disposition de chaque meuble a aussi son importance. « Les meubles sont toujours tournés vers l’allée sinon cela cloisonne », explique Christophe Casa, le responsable d’un des deux stands de Maison Contemporaine qui n’hésite pas une seconde à faire évoluer la disposition de son espace. « Notre table était coincée entre deux autres, cela faisait un effet étouffé et elle n’était pas du tout

PAS DE DROIT DE RÉTRACTATION

Le délai de rétractation est de quatorze jours à compter de la signature du contrat, selon la loi no 2014-344 du 17 mars 2014 relative à la consommation. Sur la Foire, il n’existe toutefois pas de droit de rétractation pour l’acheteur,

mise en avant » avait-il remarqué. Alors ni une ni deux, le meuble a été déplacé dans l’angle des 70m2 du stand. « Des fois, il faut aussi savoir enlever un élément » ajoute-til.

“C’EST UNE PIÈCE DE THÉÂTRE QUI SE RÉPÈTE”

Bien que la présentation du stand représente « 70% du boulot», il reste encore « la déballe » dans le jargon commerçant, c’est-à-dire le moment de convaincre en vantant le produit aux consommateurs afin de conclure par une vente. Ce qui commence par le regard. Hors de question d’aller grossièrement alpaguer le visiteur selon plusieurs vendeurs. Une fois que le regard s’accroche sur un produit, les professionnels entrent en action. « C’est une pièce de théâtre qui se répète, on suit tous à peu près le même chemin », constate Mathilde, commerciale chez le concessionnaire Mr. Meuble Réjac.

Acte I: présenter les caractéristiques de l’objet. Acte II: débattre sur le prix. « C’est souvent le visiteur lui-même qui pose cette question, nous lui donnons son prix de base et, de lui-même, il demande si des remises foire s’appliquent et c’est le cas » précise-t-elle. Ensuite, il suffit juste de sortir le chéquier et y déposer sa signature. Vente bouclée.

UNE HISTOIRE DESSINÉE Sur le stand du Département, ils étaient réunis, l’auteur, Fabrice Minuel, le dessinateur, Thierry Boulanger (son co-équipier Pascal Regnauld était absent), l’éditeur, David Riehl et le coordinateur, Éric Deflandre. La BD s’intitule «La Marne, une terre d’histoire».

SOLIDAIRES Direction le stand de la Marne ce

samedi après-midi pour des jeunes conseillers départementaux de la mandature qui vient de s’achever. Les jeunes élus ont remis des chèques à trois associations (Le roseau, Rosace – Le pélican, Marne Nature Environnement) grâce aux fonds récoltés par le repas solidaire organisé en juin dernier.

“Les meubles sont toujours tournés vers l’allée sinon cela cloisonne”

Bien que la présentation du stand représente «70% du boulot», il reste encore «la déballe» dans le jargon commerçant, c’est-à-dire le moment de convaincre en vantant le produit aux consommateurs.

sauf accord du vendeur. Ce dernier ne peut donc pas annuler la vente une fois que celle-ci a été conclue.

FOIRE DE CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE

Patrice Richard et ses confitures

LES ÉCHOS DES ALLÉES

JOLI JEU DE MOTS

Hier, lors de la remise de médaille à Hervé Sanchez, le ministre Marc Fesneau hésitait sur la prononciation du nom du président de la Chambre d’agriculture de la Marne: littéralement, «Sanché» ou «Sanchèze»? «C’est pour ça qu’on est debout», a malicieusement glissé un membre de l’assistance. On ne dira pas qui c’est…

MICHEL DRUCKER?

alentours, les rires ont éclaté. Voilà qui n’est pas très agréable pour le patron du RN.

UN MINISTRE SOUCIEUX D’ÊTRE PHOTOGÉNIQUE

Patrice Richard a moult casquettes: chef d’entreprise, meilleur ouvrier de France primeur, fabricant de confitures artisanales, exploitant d’une entreprise de maraîchage. Depuis le 1er septembre, il a posé ses petits pots colorés et alléchants dans le hall 1, au stand A 104, «La Confiture rémoise». Fraises, safran, framboises, cassis… tant de fruits transformés dans la boutique rémoise de Patrice Richard au 24 rue de Mars. Il précise: «Le

maximum des fruits de nos confitures sont cultivés à Reims. Je fais tout de A à Z. Les fruits que je n’ai pas, je les sélectionne dans les meilleurs bassins de production, au bon moment de maturité ».

LE GOÛT DE L’ENFANCE

Ces pots, composés de 70% de fruits, 30% de sucre, de pectine et de jus de citron, ont comme le goût de l’enfance. Cela, sans doute, grâce au secret de confection de Patrice Ri-

chard: dans un beau chaudron en cuivre, avec des pesées qui n’excèdent pas 15 kilos, loin des fabrications industrielles.

L’artisan et maraîcher se veut reconnaissant d’avoir pu s’installer sur l’événement de la rentrée châlonnaise. « Ça fait plusieurs années que je voulais faire la Foiredonc je suis très content de pouvoir l’intégrer. C’est une chance pour nous ».

JEANNE BOVEROUX

Rendez-vous hall 1, au stand A 104

Une dame, interloquée par la haie d’honneur qui s’était constituée en attendant l’arrivée de Jordan Bardella, a demandé aux journalistes qui patientaient aussi: «C’est qui qui vient aujourd’hui? Forcément une célébrité, c’est Michel Drucker au moins?». Et non Madame, le doyen des plateaux télé n’était hélaspas convié…

LE TRÈS GRAND VIGILE

Tous l’ont remarqué, ce vigile qui patientait devant l’entrée où Jordan Bardella devait arriver hier. Un homme s’est même exclamé: «Si le mec qui vient est connu proportionnellement à la taille du vigile, c’est qu’il est important!»Aux

Hier matin, Marc Fesneau, le ministre de l’Agriculture déambulait dans les allées de la Foire de Châlons. Au moment de la photo avec Christoph Büren, président de Vivescia, il s’est soucié de sa photogénie: «En se serrant la main, on a bougé, il n’y en aura pas une de bonne!», a-t-il glissé aux photographes.

PRENDRE DE LA HAUTEUR

Voir la Foire d’en haut, sans prendre l’hélicoptère ou la montgolfière comme d’autres l’ont fait ces derniers jours, c’est possible. La députée Lise Magnier et le maire de Châlons ont testé la grande échelle des pompiers hier matin. Déployée bien au-delà du toit du Capitole, les élus ont pu profiter d’un beau panorama sur le parc des expositions. «C’est plus impressionnant que ce que je pensais», a glissé Benoist Apparu, une fois revenu au sol.

Patrice Richard, meilleur ouvrier de France primeur, vend des confitures rémoises, qu’il confectionne, avec deux salariés.

J’AI TESTÉ POUR VOUS

La relaxation par les pieds

Déambuler, goûter, déguster, regarder… Des activitéssomme toute très classiques par rapport àcette séance de réflexologie, que j’ai testée pour vous.

JEANNE BOVEROUX

Vous le savez comme moi, à la Foire de Châlons, les journées passent vite, très vite. Il y a mille produits à découvrir et à goûter, beaucoup de personnes à rencontrer, et de nombreuses affaires à conclure. Mais… avez-vous pris le tempsdefaireunepause?Vousl’aurez remarqué: nous, qui relatons les histoires légères de la Foire et traitons de sujets plus sérieux, courons beaucoup. Grosso modo, je réalise plus d’une dizaine de kilomètres par jour, traversant les allées, à la recherche d’un nouveau sujet. Carnet et stylo en main, badge presse autour du cou, les journées sont chargées et les cerveaux rarement à l’arrêt.

Alors, une fois n’est pas coutume: j’ai décidé de m’octroyer une pause, en pleine journée et au milieu du monde qui grouille. J’avoue, conscience professionnelle oblige, j’ai tout de même demandé en amont à ma chef d’édition pour traiter un tel sujet. Bingo! Elle était d’accord. Heureuse, me voilà en chemin, afin de tester pour vous la réflexologie plantaire.

À cet instant, c’est comme si tous les meilleurs masseurs de la terre entière s’étaient donné rendez-vous dans la machine

Sur le stand de Webiness, sous le chapiteau, plusieurs machines, comme des cubes, sont installées devant des chaises. Les volontaires doivent y introduire leurs pieds. Pas de panique, la personne en charge du stand tient à respecter les règles sanitaires: il faut mettre des chaussettes en fibre spéciale pour plonger ses petons dans l’appareil intriguant. Cette même exposante, grand sou-

Gastronomie à la Foire de Châlons

• Noix de Saint-Jacques

• Cassoulet Breton

• Crêpes & Galettes

rire,meprévient: «Attention,cen’est pas un massage des pieds!». Mais alors, dans quel pétrin, grand Dieu, me suis-je donc embarquée? Je pensais me faire chouchouter à base de douces caresses sur la voûte plantaire! À ma tête, la commerçante s’empresse de poursuivre: «Ce n’est pas juste un massage, c’est bien que plusqueça!Troisprogrammesvontse suivre: réflexologie, drainage lymphatique et massage». Ouf!

SURPRENANT MAIS TRÈS AGRÉABLE

Elle met la machine en route. Ça commence immédiatement. À cet instant, c’est comme si tous les meilleurs masseurs de la terre entière s’étaient donné rendez-vous

Au Feu de Bois

Brasserie Sur Foire

dans la machine et qu’ils travaillaient ensemble, tels des petits soldats, pour le bien-être des visiteurs.

Les pieds sont tantôt massés délicatement, tantôt des petites billes appuient sur des endroits très précis. C’est surprenant, mais très agréable! Frissons dans le cou garantis! Lorsque c’est terminé, on est comme «requinqué».

Finalement, même si je galope pas mal, j’ai la chance d’avoir l’impression d’être en Thaïlande, pays réputé pour ses massages, rien qu’en fermant les yeux. Et sans quitter la Foire, juste avec les pieds plongés dans une machine!

Rendez-vous au stand V566

Rôtisserie &Spécialités

Lors de cette petite pause, j’ai adopté une posture relaxante pour tenter de bénéficier au mieux des effets de la réflexologie.

la pêche au poisson dans les restaurants

La viande est partout. En revanche, difficile de trouver un endroit où manger du poisson à la Foire de Châlons. Les restaurateurs expliquent pourquoi.

KÉVIN MONFILS

Porc, bœuf, poulet… La Foire regorge de viandes dans ses restaurants. Mais qu’en est-il du poisson? Partons en quête de cet aliment. L’Écailler de la presqu’île, dans le hall 1, ne cuisine pas de poisson, mais des huîtres, coquillages, crustacés et moules marinières. «On ne peut pas faire de poisson: il faut être du métier, et c’est un produit compliqué à gérer», estime Christian Le Boudec, l’un des deux gérants du restaurant. Cela n’empêche pas l’enseigne de faire son chiffre d’affaires: «Les gens viennent ici pour manger desfruitsdemer.Onauneclientèlequi vient en famille et en couple.» Mais en quoi le poisson est-il si difficile à gérer? «C’est plus délicat à préparer. Il faut de la fraîcheur», rappelle Anaïs, qui travaille au Kiosque à huîtres Chironfils. «Il faudrait se réapprovisionner tous les jours ou toutes les quarante-huit heures. C’est complexe sur une Foire», renchérit son collègue Victorien.

LA PHOTO MYSTÈRE

À vous de deviner

Chaque jour, nous vous proposons de retrouver un objet ou un endroit particulier dans la Foire. À vous d’être observateur pour repérer où sont situés ces éléments parfois totalement décalés. Sur cette photo mystère, rien de bien spécial. Tout le monde peut reconnaître l’objet. Toutefois, la particularité c’est qu’il n’est pas du tout à l’endroit où on l’attend. En d’autres termes, ne vous rendez pas à la ferme, elle n’y est pas. Fondue dans le décor, vous êtes sûrement passé à côté, sans même la remarquer.

Repos géant

Dans cette chaise longue géante, deux amies tranquillement installées se détendent dans ce mobilier de plage taille XXL aux couleurs de la Région. Il y fait chaud mais les deux exposantes profitent de cet air de vacances. Qui a dit qu’il n’y avait aucun endroit où s’asseoir, à la Foire?

Trop de lumière

unecuisinedevingtmètrescarréspour quatre cents couverts. On ne peut pas travailler du frais. Le poisson est fragile à stocker, on ne peut pas l’empiler. On aurait besoin de montagnes de glace car un frigo ne suffit pas.»

Le Kiosque se concentre plutôt sur les huîtres, les gambas ou les palourdes. «On est là pour apporter aux consommateurs ce qu’on maîtrise en production. Je ne suis pas poissonnier», ajoute Laurent Chiron, le gérant.

Juan Onetti travaille en tant que traiteur. Avec son activité Juanito paella, il est partenaire de la brasserie Le Valmy, près du parvis. «Le poisson, c’est compliqué niveau logistique: j’ai

C’est aussi une question de culture: «C’est une Foire et une région agricole: les paysans mangent de la viande.» Bref, Juan Onetti préfère opter pour la paella: les fruits de mer étant beaucoup plus faciles à conserver au congélateur. Fruits de mer oui, mais toujours pas depoisson.L’espoirrenaîtcependant dans le hall 1, au stand des Ravioles à l’italiennedelamèreMaury:dusaumon apparaît sur une assiette de salade au stand de présentation. Il y a aussi de la sauce au saumon, mais… c’est tout. «On ne fait pas de pièce de saumon. On n’a jamais travaillé le poisson. Ce n’est pas un produit que je connais, et le poisson doit coûter

cher», dixit Guillaume Felz, le gérant. Le restaurant Au p’tit creux, au pôle de bars châlonnais, près de la ferme, propose lui en revanche une belle assiette de saumon. Et Popoki agrémente aussi l’un de ses poke bowls de morceaux de saumon frais.

28 ANS DE PRÉSENCE À LA FOIRE

En cherchant bien, on a fini par trouver un restaurant qui propose plusieurs poissons sur sa carte: c’est Saveurs créoles, au milieu du hall 1. Ici, le vivaneau, le bar, le cabillaud et les acras de morue ont toute leur place. «On vient des Caraïbes! Il y a du poisson chez nous, donc c’est normal qu’on en fasse profiter les clients, s’enthousiasmeCloéLouiset,géranteavecson époux Marcel. On a une chambre froide. On a toujours fait du poisson.» Et la recette marche toujours, après vingt-huit ans de présence du restaurant à la Foire.

Les gros projecteurs de lumière restentéclairésbien aprèslafinduconcert,versuneheuredumatin. Plusieurspersonneslesontremarquésetsesontposé lesmêmesquestionsparrapportàleurconsommation etleurutilité.Lesécransrestentalluméségalement.

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LE TOP ET LE FLOP

“On aurait besoin de montagnes de glace car un frigo ne suffit pas”

Juan Onetti, traiteur

Des visiteurs heureux de tester les acras de morue du restaurant Saveurs créoles, dans le hall 1.

FOIRE DE CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE

Une dernière sans tache!

Le vendeur de produits d’entretien et de nettoyage pour automobiles vit sa dernière Foire après 35 ans d’une fidélité sans faille.

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Les Zamours venez voir! » De sa voix grave, audible à plusieurs mètres à la ronde grâce à un redoutable amplificateur de voix, Alain Riché parvient sans difficulté à attirer le chaland. Trente-cinq ans que le jovial démonstrateur manie ses produits d’une main de maître, déroulant son exposé sans peine. Quitte à provoquer pour se faire remarquer. « Même une femme peut le faire sans l’aide de son mari! », clame-t-il haut et fort récoltant les sourires amusés de la gente masculine et quelques sourcils froncés de la part des compagnes. « Des tâches de calcaire ou de goudron, ce n’est pas avec un lavage classique que ça va partir!», poursuit le sexagénaire en mettant le feu à une trace de résine sur le capot de son infatigable Ford Mustang. C’est là qu’entre en scène son lustreur céramique. En

quelques passages à l’aide d’une microfibre et le tour est joué. On y voit plus que du feu.

“La Foire de Châlons j’ai toujours voulu la garder! J’ai vu les gens y grandir. Je revois avec plaisir mes habitués et j’y retrouve des amis”

« Je gagne ma vie grâce aux consommateurs en direct donc si mes articles n’étaient pas de bonne qualité, je ne serais plus là, explique l’ambassadeur des produits d’entretien, nettoyage et lavage pour automobiles et motos GS27. Mais aujourd’hui, nous n’avons plus le droit à l’erreur, les gens sont facilement dans la suspicion. » Pourtant ce « dur métier », souvent « théâtral » où il ne s’agit « pas seulement

de vendre mais aussi d’expliquer », Alain Riché le chérit depuis des décennies. Notamment à la Foire de Châlons, qu’il affectionne particulièrement: « J’ai arrêté progressivement d’exposer sur certaines foires mais celle-ci, j’ai toujours voulu la garder! J’ai vu les gens y grandir. Je revois avec plaisir mes habitués et j’y retrouve des amis », confie le Tourangeau en citant ses adresses fétiches, le Vulcano à Châlons et The Glue Pot à Reims en tête de liste.

“D’AUTRES PERSONNES L’ANIMERONT” Malgré ce fort attachement pour la Champagne-Ardenne, le commerçant s’apprête à tourner une page importante de sa vie. « C’est ma dernière Foire de Châlons. L’année prochaine, mon stand sera encore présent mais d’autres personnes l’animeront. » Ses produits seront toujours disponibles l’année prochaine sur le site.

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Pour participer, complétez le bulletin ci-dessous (à découper) et déposez-le dans l’urne sur le stand de - hall 2

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❏ J’accepte de recevoir les offres de

Le règlement complet détaillé et le bulletin de participation sont déposés en la S.E.L.A.R.L. TEMPLIER ET ASSOCIES, société d’exercice libérale à responsabilité limitée d’huissiers de justice associés à Reims (Marne), 4, rue Condorcet, de même qu’un exemplaire des documents destinés au public. Le règlement et le bulletin peuvent être obtenus gratuitement sur simple demande auprès du service Marketing de L’union - 6 rue Gutenberg - 51083 REIMS cedex. La participation est ouverte à toute personne physique majeure résidant en France métropolitaine. Plusieurs participations sont possibles par foyer (même nom, même adresse, même adresse internet et même numéro de téléphone). 1 lot sera attribué par foyer sur toute la durée du jeu. Toute participation postale est exclue. Pour jouer et tenter de remporter les lots, complétez le bulletin ci-dessus (à découper) et le déposer uniquement dans l’urne qui se trouve sur le stand de L’union hall 2. Un tirage au sort aura lieu chaque soir pour désigner les gagnants. Les gagnants seront informés par courrier. Jeu avec obligation d’achat du 01/09/23 au 11/09/23. (1) Le gagnant recevra par courrier les invitations. (2) Validité 30/12/2023. (4) A retirer avant le 30/12/2023. (Visuels non contractuels. L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.

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MARIE CHARRIER

Alain Riché se consacrera davantage à son club L’alerte Saint-Georges gymnastique à Saint-Georges-sur-Cher (Loir-et-Cher).

Une championne qui ne laisse rien au hasard

Originaire de Paris, Margaux Moracchini a rejoint l’Échiquier châlonnais il y a de cela plusieurs années. Du haut de ses 19 ans, la jeune femme a un palmarès bien fourni. Et elle affirme ses ambitions pour les années à venir. Elle sera présente aujourd’hui, avec le club, sur la Foire.

UNE PASSION FAMILIALE

Margaux Moracchini n’a que 19 ans et la vie qui s’ouvre devant elle. Mais malgré son jeune âge, la native de Paris affiche un parcours déjà riche. Et ce sont notamment les échecs qui ont largement agrémenté son parcours. Une véritable passion pour Margaux Moracchini qui n’est pas survenue par hasard. Comme dans beaucoup de cas, c’est avant tout une histoire de famille, de transmission. « Mon père était entraîneur baigné dans ce milieu depuis que je suis toute petite blait donc prédestinée à faire tomber la reine ou faire échec et mat. « jours été un jeu qui m’a passionnée et j’aime particulièrement la combativité qui existe dans ce sport. J’ai appris les règles à 3 ans et commencé les compétitions à8ans »,seremémore-t-elletoutenévoquantlelienparticulierquis’est tissé avec son paternel. « Mon père a toujours été là pour m’aider et j’ai des coachs en plus. C’est quelque chose de familial, je fais toujours des séances avec mon père et il me suit en compétition

Avec un père entraîneur et une passion inscrite dans ses gènes, il paraissait évident que la jeune Margaux allait briller dans sa discipline. Et son palmarès est bien garni avec un titre de championne de France benjamine en 2018 et un autre titre national cette année en moins de 20 ans, en blitz (partie rapide). Actuellement en préparation des prochains championnats du monde, la jeune femme ne Je souhaite augmenter mon niveau le plus possible. Je souhaiterais devenir maître international », affirme celle qui est actuellement en classe préparatoire pour intégrer par la suite une école de commerce et éventuellement travailler dans le commerce international. « Je voyage beaucoup avec les échecs, si je peux concilier les deux, ce serait top. » Un emploi du tempsqui lui laisse assez de créneaux pour travailler et affiOn prépare des schémas, des ouvertures, on les étudie. On peut s’entraîner à calculer les coups à l’avance, préparer de la tactique, regarder des vidéos ».

UNE JOIE DE VIVRE COMMUNICATIVE

Dans le local de l’Échiquier châlonnais, le sourire de MargauxMoracchininepassepasinaperçu.LaParisienneest une jeune femme pleine de vie. « tie, confirme cette dernière.

où j’aime être dans ma bulle pour me ressourcer. J’aime passer des moments avec mes amis et ma famille

De nature curieuse, la championne du club châlonnais peut également afficher son stress en se touchant les oreilles ou en jouant avec son collier. Passionnée de culture, notamment de cinéma, Margaux Moracchini aime l’aventure et veut voyager aux quatre coins du globe, elle qui est déjà allée en Ukraine, aux États-Unis ou encore au Mexique. Une personnalité qui s’est affinée avec le temps mais aussi grâce à son sport de prédilection. « échecs m’ont appris une certaine forme de patience, de rigueur et avoir un esprit critique car il faut prendre des décisions. Cela m’a beaucoup aidé à me construire », indique-t-elle.

EN ADÉQUATION AVEC SES CONVICTIONS

Connue pour ses exploits en compétition, Margaux Moracchini, comme de très nombreuses joueuses, s’est distinguée début août en signant une lettre ouverte pour dénoncer les violences sexistes ou sexuelles. La jeune femme et ses consœurs attendent du changement. « Je sais que la Fédération soutient complètement la lettre ouverte, c’est très important qu’elle le fasse. La lettre a été signée par énormément de monde, mais je pense qu’il y a encore beaucoup de choses à faire pour que ça s’améliore. C’est essentiel de faire passer le message. Cela fait partie de mes convictions », confie celle qui s’épanouit dans le club châlonnais, qui a fortement développé la pratique des échecs pour les femmes. L’Échiquier châlonnais est une association dans laquelle je me sens bien. Les personnes ici sont à l’écoute, bienveillantes. Tout est fait pour que l’on puisse progresser. C’est une famille et c’est un très bon club français.» En rejoignant Châlons, Margaux Moracchini a fait un coup de maître.

Bière ou Champagne? Champagne. La bière, ça fait grossir. Paris ou Châlons-en-Champagne? Paris. C’est ma ville de naissance même si j’aime beaucoup Châlons-en-Champagne aussi. Sport ou culture? Sport. Cela me correspond plus et en vrai, le sport fait partie de la culture. Échecs ou cinéma? Échecs toujours, sans hésitation.

Vélo ou trottinette électrique? J’aurais tendance à dire trottinette électrique mais il n’y en a plus sur Paris, donc je dis vélo.

Livre ou musique? Musique. Je lis des livres avec la musique. Mika ou Jenifer? Jenifer mais ce ne sont pas trop des artistes que j’écoute. Mer ou montagne? Mer. J’y vais tous les étés et c’est quand même beaucoup mieux. Vacances entre amis ou en famille? Ce n’est pas la même chose mais jevais direquand même vacances entre amis.

Margaux Moracchini enchaîne les heures d’entraînement à Paris et à Châlons.

KEVIN PETIT