Guide éco 2023

Édito

Le guide est celui qui vous oriente et vous accompagne sur votre chemin. Le guide économique que vous avez entre les mains n’a pas la prétention de vous dicter le cap à suivre mais d’éclairer un peu votre route dans un paysage assombri par les crises. Pour cela, ce “Guide Éco” vous emmène dans les coulisses des entreprises, livre les témoignages de leurs dirigeants et partage des analyses d’experts. Ces pages montrent comment un “monde nouveau” s’impose à l’industrie, au commerce, à l’agriculture ou à l’immobilier. Vous lirez que face aux aléas, les entrepreneuses et entrepreneurs ne sont pas fatalistes mais agissent, réagissent, réfléchissent et se remettent en cause. Les entreprises du secteur du luxe font exception, elles semblent survoler la tempête. Il y a bien sûr le champagne, pour qui tous les voyants sont au vert, mais aussi, de façon beaucoup plus discrète, la maroquinerie dans les Ardennes ou la cosmétique dans l’Aisne. L’économie c’est aussi des femmes, des hommes et des parcours parfois originaux. Ce sont par exemple d’anciens sportifs qui ont su passer du stade à l’entreprise en emportant avec eux les valeurs d’exigence et d’esprit d’équipe. L’économie, c’est aussi, comme vous le lirez dans ce guide, des entreprises qui se dotent de locaux hors du commun pour se démarquer, attirer et fidéliser. L’entreprise, c’est aussi des communautés, des professions, des confrères qui se retrouvent dans des séminaires et grands événements professionnels. Ce tourisme d’affaires connaît un vrai regain depuis la fin des confinements. Enfin, ce guide économique ne serait pas complet sans son très attendu classement des entreprises par secteur et département. Un outil pratique et précieux pour découvrir, prospecter et dénicher des opportunités. Bonne lecture

Karen Kubena, Aurélien Laudy, Remi Wafflart, Julien Bouillé, archives L’union. Adobe Stock. Régie publicitaire : Rossel Conseil Médias Est, 6 rue Gutenberg, 51083 Reims. CPPAP n° 0425 C 86339. Conception : Prémédias du journal l’Union. Imprimé par Remy-Roto S.A., rue de Rochefort 211-213, zoning industriel, 5570 Beauraing. ISSN : 2824-3730. Les papiers utilisés sont certifiés PEFC 70 % (fibre de bois issue de forêts gérées durablement). La provenance du papier est la Finlande - 2470 km. L’abus d’alcool et dangereux pour la santé, à consommer avec modération.

Julien Bouillé

Bienvenue dans le monde nouveau L’

accélération du changement climatique et la crise énergétique bouleversent les repères et ébranlent les acquis. Elles imposent une nouvelle façon de penser et de produire. Avec, à la clé, beaucoup d’inquiétudes. Et d’opportunités.

Des agriculteurs qui sont désormais chargés de capturer un carbone déstocké en excès. Des industriels qui découvrent que le gaz et l’électricité ne sont plus infinis et bon marché. Des entrepreneurs qui s’imposent d’autres missions que celle de gagner de l’argent. Des commerçants qui apprennent à tirer profit du prédateur qu’a longtemps été internet. Des entreprises du BTP qui doivent se réinventer pour décarboner.

surexploitation des ressources viennent se superposer. S’y ajoute la guerre en Ukraine qui a provoqué une crise énergétique d’une ampleur inédite. Elle est liée au fait que l’Europe avait sous-estimé les dangers de sa dépendance à la Russie, désormais honnie de la communauté occidentale.

QU’AVONS-NOUS RETENU DES CRISES PASSÉES ?

La crise du Covid-19 nous avait déjà enseigné les effets pervers de l’interdépendance entre les pays. Endormie par des années de paix et d’abondance, l’Europe redécouvre la valeur de la souveraineté alimentaire, énergétique ou industrielle. L’idée d’une économie fondée sur des activités immatérielles, sur des entreprises sans usines, avait déjà été remise en question par l’éclatement de la bulle Internet au début des années 2000. Aujourd’hui, on se rend compte de la faiblesse dans laquelle nous ont mis des années de désindustrialisation et de délocalisation. Une autre crise, celle de 2008, nous avait prévenus de l’écueil de la financiarisation de l’économie.

L’économie vit une série de changements inimaginables il y a quelques années. Ils remettent en cause des acquis, des rentes, des convictions. Tout ceci n’est pas uniquement la conséquence de mutations technologiques ou des nouveaux équilibres entre offre et demande. Ces changements nous sont surtout imposés par un environnement, des forces et des périls nouveaux. Il y a désormais le dérèglement climatique. L’élévation des températures et la multiplication des épisodes de pluies ou de vents violents ne laissent plus de place au scepticisme. L’économie, que l’on peut définir comme une transformation des ressources naturelles visant à produire des biens et des services pour les besoins de l’Homme, semble victime de son propre emballement. Les crises climatiques ou de

Les soubresauts qui ébranlent le monde depuis le début du millénaire nous forcent donc à nous remettre en cause, à bifurquer, à croire à l’avènement d’un monde d’après où plus rien ne serait comme avant. Il est manifeste que toutes les leçons des crises passées n’ont pas été tirées. Donc pourquoi, cette fois-ci, serait-ce la bonne ? Pourquoi changerait-on vraiment et profondément ? Il n’y a pas de certitudes.

Le monde nouveau que nous allons décrire dans ces pages est parfois angoissant. Mais les acteurs économiques à qui nous avons laissé la parole au final, nous montrent qu’il est aussi porteur de multiples opportunités. C’est optimiste. Comme l’est, par nature, celui qui entreprend.

Julien Bouillé

Les industriels découvrent que le gaz et l’électricité ne sont plus infinis et bon marché.

La n de l’énergie à petit prix et in nie

L’ENVOLÉE DES PRIX DE L’ÉLECTRICITÉ ET DU GAZ MET LES INDUSTRIELS, QUI N’AVAIENT PAS ENGAGÉ LEUR TRANSITION ÉNERGÉTIQUE, AU PIED DU MUR. DES GROS INVESTISSEMENTS SONT NÉCESSAIRES. MAIS LES PETITES ACTIONS MARCHENT AUSSI.

Un mégawattheure de gaz coté pendant des mois sur les marchés de gros à moins de 20 euros qui s’envole pendant l’été à plus de 300 euros. Son homologue électrique qui passe la barre inimaginable des 700 euros. Les patrons, directeurs financiers et préposés aux approvisionnements ont pu tomber de leur chaise durant cette stupéfiante année 2022. Un mythe s’est écroulé, celui d’un gaz et d’une électricité infinis et durablement bon marché. Pour les gazo-intensifs et les électro-intensifs, qui ont besoin d’énormément de gaz ou d’électricité pour faire par exemple couler le métal ou cuire du verre, l’énergie est devenue la préoccupation numéro 1. « C’est ce qui nous occupe presque jour et nuit », ne cachait pas en septembre Alexandra Dumont, directrice générale du groupe Lebronze alloys, spécialiste des alliages cuivreux et de nickel, dont le siège et la principale usine se trouvent à Suippes (Marne). L’entreprise Manufactory Ever Grès (MEG), qui fabrique des carrelages à Oiry (Marne), a fait savoir qu’elle devrait affronter une facture énergétique en croissance de… 460 % !

DEUX PROFILS DE DIRIGEANTS, CEUX QUI AVAIENT ANTICIPÉ, ET LES AUTRES…

Les industriels travaillent bien sûr à trouver les contrats d’approvisionnement les moins exorbitants possibles. Mais surtout, ils cherchent par tous les moyens à économiser, l’énergie la moins chère étant toujours celle que l’on ne consomme pas. « Je ne dirais pas qu’avant,

“JE VISITE DES USINES TOUS LES JOURS ET JE

VOIS TOUS LES JOURS DES LEVIERS D’AMÉLIORATION”

Louis Fiers, conseiller en développement durable à la CCI Grand Est.

il n’y avait pas de prise de conscience de la problématique de l’énergie, mais clairement aujourd’hui il y a une lame de fond autant au niveau des dirigeants que des équipes opérationnelles », témoigne Louis Fiers, conseiller développement durable à la Chambre de Commerce et d’Industrie du Grand Est. Son service, modeste à l’échelle de l’immensité du défi qui s’impose à toute l’industrie, est depuis la mi-2022 submergé par les demandes de rendez-vous de patrons sollicitant un diagnostic et des propositions d’actions pour consommer moins. Au bout du fil, Louis Fiers et ses collègues ont des cadres plus ou moins paniqués, plus ou moins sereins. « Il y a deux profils de dirigeants, expliquet-il. D’un côté, il y a ceux qui s’y étaient intéressés un peu avant la crise, qui avaient déjà engagé des changements stratégiques, qui avaient des contrats d’approvisionnement long terme et donc étaient déjà un peu préparés. De l’autre, il y a ceux qui ne s’y étaient pas intéressés plus que ça et qui se retrouvent face à un mur, car quand ils doivent négocier de nouveaux contrats, ils s’adressent à des fournisseurs qui font leur métier, c’est-à-dire acheter l’énergie sur le mar ché et la revendre avec une marge. Et bien sûr, ils ne font pas de cadeau. »

D’ABORD DES CHANGEMENTS DE COMPORTEMENTS ET DE PROCESS

Faire des économies n’est pas toujours sorcier. « Je visite des usines tous les jours et je vois tous les jours des leviers d’amélioration, ce ne sont pas forcément de gros investissements, ce sont des changements de comportements humains et de process », confie le conseiller en développement durable.

Pour faire des économies, il faut d’abord savoir quelles sont les consommations des divers postes de son usine. Cela ne coule pas de source. « Aujourd’hui trop de sites industriels n’ont qu’un seul compteur, on ne sait pas combien les bureaux consomment par rapport aux lignes de production », constate M. Fiers.

Il y a donc de quoi alimenter l’ordre du jour des comités de direction. « Avant, les projets d’économie d’éner-

gie avaient du mal à passer le stade du retour sur investissement, ils étaient rentables mais plutôt sur du long terme, entre 7 et 10 ans. Avec l’augmentation du prix de l’énergie, les retours sur investissement se raccourcissent, on ressort donc tous nos projets, ils sont priorisés », confie Balthazar Nicolas, directeur des sites industriels du groupe Intuis (ex-Muller), fabricant français de radiateurs installé à Laon (Noirot) et Fismes (Campa). Dans ses usines, Intuis a mis en place des actions à court terme, comme le passage de l’éclairage néon aux LED, la programmation du chauffage des locaux et la limitation à 19 degrés. Et sur le moyen terme, l’entreprise va travailler à la récupération de la chaleur fatale afin d’assurer le chauffage des bâtiments et le remplacement de chaudières pulsatoires par des pompes à chaleur. Justement, l’une des usines du groupe, Auer, en fabrique. « Nos produits participent à la transition énergétique, il est normal que nous appliquions nos propres solutions », souligne Balthazar Nicolas. Intuis compte baisser de 10 % sa consommation d’énergie cet hiver et de 20 % à terme.

Beaucoup d’entreprises réfléchissent aussi aux panneaux photovoltaïques garants d’une indépendance énergétique et surtout d’une visibilité des coûts dans le temps. « Ce n’est pas une solution miracle, prévient Louis Fiers. Il y a des problèmes de solidité des toitures, des pas technologiques à franchir, ou une dépen dance aux terres rares ». Passer d’une chaudière à une pompe à chaleur impose aussi de passer d’une

facture de gaz à une facture d’électricité. Il faut bien peser les implications économiques. La récupération de la chaleur dégagée par les machines fait également partie des projets souvent cités. Mais lorsque cette énergie de récupération est partagée avec une collectivité, elle crée une interdépendance à laquelle il faut bien réfléchir. Tout le monde n’a bien sûr pas été pris au dépourvu face à l’affolement des courbes. Certains patrons avaient depuis longtemps engagé leur transition écologique. « J’y ai toujours été sensible tout simplement parce ce que ce qui n’est pas dépensé est économisé, explique Timothée Duguit, PDG du groupe Duguit Technologies, qui fabrique des bacs de congélation de bouteilles de champagne à Épernay et des lignes de conditionnement à Vouziers. Nous avons déjà, depuis longtemps, installé des ampoules LED et des aérothermes à économie d’énergie dans nos ate liers ; des panneaux solaires couvrent déjà 25 % de notre consommation électrique ; nous avons acheté notre première voiture électrique en 2014 et nous en avons une petite dizaine aujourd’hui. Quant aux bureaux chauffés à 24 degrés, cela m’a toujours fait bondir. » Avec des spécialités moins énergivores que d’autres, Timothée Duguit est-il à l’abri des soucis ? « Je souffre du manque de composants électroniques et surtout d’un manque de personnel », répond-il. Évacuez un problème et d’autres arrivent. Tel est le quotidien de l’entrepreneur.

Julien Bouillé

LES PROJETS

D’ÉNERGIE

Balthazar Nicolas, directeur des sites industriels du groupe Intuis.

FOCUS

Pour les industriels qui ont besoin d’énormément de gaz ou d’électricité pour faire par exemple couler le métal ou cuire du verre, l’énergie est devenue la préoccupation numéro 1.

“AVANT,

D’ÉCONOMIE

AVAIENT DU MAL À PASSER LE STADE DU RETOUR SUR INVESTISSEMENT, AVEC L’AUGMENTATION DU PRIX DE L’ÉNERGIE, ON LES RESSORT, ILS SONT PRIORISÉS”

Encore des révolutions dans la construction

LE DÉRÈGLEMENT CLIMATIQUE ET L’AUGMENTATION DU PRIX DES ÉNERGIES IMPOSENT DE NOUVEAUX DÉFIS AUX BÂTIMENTS ET AUX TRAVAUX PUBLICS. DÉJÀ ENCADRÉS PAR DES RÉGLEMENTATIONS TOUJOURS PLUS STRICTES, ILS SONT ENGAGÉS DANS DES DÉMARCHES DE DÉCARBONATION.

Construire des voies de circulation, des équipements collectifs, des villes et des maisons sont des préoccupations inhérentes à toute civilisation. Ces activités, qui nécessitent d’extraire des ressources naturelles et de consommer de l’énergie, tant à la construction qu’à l’usage, n’échappent pas aux enjeux du moment. Le réchauffement climatique et le coup de chaud sur

Le bâtiment doit une nouvelle fois se remettre à la page.

les prix de l’énergie, comme son approvisionnement, imposent plus que jamais la sobriété. Les géants de la construction sont aussi sommés de participer à la grande chasse au carbone dont le déstockage excessif est à l’origine de nos maux.

LE BÉTON DOIT S’ALLÉGER

Le bâtiment, qui a vécu ces dernières décennies les contraintes grandissantes du législateur, doit une nouvelle fois se mettre à la page. « Le dernier déclic est tombé au moment du Covid, qui coïncide avec la nouvelle réglementation RE2020 », témoigne le Marnais Christophe Possémé, patron du Bâtiment Associé, à Muizon, et président de l’UMGO (Union de la Maçonnerie et du Gros Œuvre). La réglementation environnementale 2020, qui remplace la réglementation thermique RT2012 décrétée dans la foulée du Grenelle de 2007, a imposé un tour de vis progressif, échelonné entre 2022 et 2028, sur les seuils d’émissions des bâtiments. « Il va

falloir travailler sur les circuits courts qui permettent de baisser le poids carbone des matériaux ; adopter la mixité des matériaux, en utilisant le bois ou le béton de chanvre, mais encore l’acier et le béton quand on en aura besoin ; travailler sur les orientations solaires, un peu oubliées pendant des années ; réfléchir à la qualité de l’isolation et au confort d’été lequel n’était pas pris en compte dans la RT2012 et dont on voit l’importance avec l’accélération du changement climatique », énumère Christophe Possémé.

LES TP RECYCLENT LEURS GRAVATS

Les équipementiers du bâtiment, notamment dans la gestion de la chaleur, ont déjà beaucoup innové pour rester dans les clous des exigences thermiques. « La filière minérale, qui n’était pas trop embêtée par la réglementation depuis 25 ou 30 ans, s’était un peu endormie sur ses lauriers, là, elle subit un choc mais un choc positif », estime le maçon de Muizon. Si le béton traditionnel pèse trop lourd dans les calculs de bilan carbone des bâtiments, la R&D le ferait s’alléger à grand pas.

« Ce n’est pas l’effet waouh d’un nouveau téléphone mais c’est impressionnant », assure M. Possémé. Les

Christophe Possémé, président du Bâtiment Associé.

travaux publics se sont fixés un cap : réduire de 40 % leurs émissions de carbone d’ici à 2030. Cela passe par l’usage de camions électriques, ou consommant du gazole de synthèse, mais aussi de pelles hydrauliques récupérant l’énergie issue de leurs propres mouvements. Les TP se sont mis aussi au recyclage. « Nos propres matériaux de déconstruction sont utilisés à plus de 90 % et nous ciblons les 100 % » annonce Hervé Noël, président de la fédération des TP du Grand Est. Mais au-delà de décarboner leur acte de construire, les entreprises veulent proposer de réaliser des équipements plus vertueux. « C’est pour cela que nous voulons accompagner nos clients, comme les collectivités locales qui représentent 60 % de notre activité, pour les amener à de nouvelles techniques adaptées par exemple à la récupération de l’eau de pluie, à la suppression des îlots de chaleur et au maintien d’infrastructures dégageant moins de gaz à effet de serre », précise M. Noël.

Le BTP fourmille donc d’idées, qui peuvent faire autant de chantiers. Au final, il ne devrait pas s’en porter plus mal.

Julien Bouillé

LA PR É SERVATION DE NOTRE PLAN TE

L’objectif affiché du Groupe AMADA

Le groupe Amada, un des leaders mondiaux dans le domaine des machines de transformation des métaux en feuilles, positionne la préservation de l’environnement comme l’une des questions les plus impor tantes de notre époque, et s’engage à contribuer à un avenir prospère pour les populations du monde entier Une fabrication écologique effectuée dans des usines cer tifiées ISO 14001 depuis 1998 au Japon et 2014 en Europe répond à un système de management environnemental soucieux de s’améliorer en permanence. La démarche environnementale du Groupe AMADA va bien plus loin grâce à des activités permettant de protéger la biodiversité, et d’y sensibiliser, éduquer et responsabiliser les membres de l’entreprise. Enfin, les produits AMADA sont conçus et développés dans le but de préserver l’environnement afin de laisser un monde propre et agréable aux générations futures.

Usine de Charleville-Mézières: 24 rue Camille Didier - 08013 Charleville-Mézières CedexTéléphone: +33 (0) 3 24 56 80 90

Siège social: Paris-Nord 2 - 96 avenue de la Pyramide - 93290 Tremblay-en-FranceTéléphone: + 33 (0) 1 49 90 30 00 www.amada.com

“LE DERNIER DÉCLIC EST TOMBÉ AU MOMENT DU COVID, QUI COÏNCIDE AVEC LA NOUVELLE RÉGLEMENTATION RE2020”

Bertrand Piccard, connu pour avoir fait le tour de la terre en ballon et en avion solaire, a créé la fondation Solar Impulse. Elle a répertorié 1 450 solu tions plus efficientes pour sauver la planète tout en ménageant la croissance. Le “savanturier” suisse explique sa philosophie.

NOUS VIVONS UNE ACCÉLÉRATION DU DÉRÈGLEMENT CLIMATIQUE, UN EMBALLEMENT DES MARCHÉS DE L’ÉNERGIE ET DES MATIÈRES PREMIÈRES, DES PERTURBATIONS INÉDITES DANS LES APPROVISIONNEMENTS, UN BOULEVERSEMENT DE L’ORGANISATION DU TRAVAIL ET PEUT-ÊTRE AUSSI L’ÉMERGENCE D’UN NOUVEL ORDRE MONDIAL. CELA SIGNIFIE-T-IL QUE NOUS ENTRONS DANS UN MONDE NOUVEAU ? OU N’EST-CE QU’UNE ÉNIÈME ÉVOLUTION DE L’ANCIEN ?

Je pense que l’on entre dans un monde en crise car on a fait trop longtemps la même chose sans se remettre en question. Le fonctionnement de notre monde était acceptable quand il y avait 2 milliards d’individus. Aujourd’hui, il y en a 8 milliards. On ne peut plus faire la même chose. On aurait dû, depuis très longtemps, devenir beaucoup plus efficients dans la consomma tion de matières premières, d’énergie ou de nourriture, et arrêter de gaspiller comme on l’a fait durant les dernières décennies. À peu près trois quarts de l’énergie produite est perdue par l’utilisation d’appareils et d’in frastructures qui sont désuets et inefficients. À peu près la moitié de la nourriture est perdue entre le moment où on l’a produite et le moment où l’on a fini de la consom mer. Une bonne partie des matières premières sont gaspillées. Les déchets sont gaspillés également à 95 %.

COMMENT EN EST-ON ARRIVÉ LÀ ?

On est dans un monde de consommation linéaire où l’on extrait, l’on consomme puis l’on jette au lieu d’être dans un monde d’économie circulaire dans lequel on peut réutiliser tout ce que l’on a consommé. Notre monde est bâti sur la quantité de consommation, donc la quantité de production, et cela en essayant de baisser les prix pour faire face à la concurrence. Or, quand on vend de moins en moins cher, la marge bénéficiaire diminue et on reporte cela sur l’exploitation des individus qui produisent. C’est pourquoi des esclaves produisent dans

les pays pauvres des choses qui sont gaspillées dans les pays riches. C’est un système qui ne marche pas parce que ça ne marche pas sur le plan écologique, sur le plan économique et sur le plan humain. Il est clair que si l’on ne se remet pas profondément en question, le monde nouveau qui va émerger de la crise actuelle marchera moins bien que le précédent.

LES

EFFETS IRRÉVERSIBLES DE L’ÉCONOMIE,

QUI

EST LA TRANSFORMATION DE LA NATURE POUR LES BESOINS DE L’HOMME, POUSSENT L’IDÉE QU’IL FAUT ENGAGER UNE DÉCROISSANCE, PRODUIRE MOINS ET CONSOMMER MOINS. QU’EN PENSEZ-VOUS ?

Je pense qu’il faut décroître la pollution, le gaspillage, l’inefficience et la démesure mais qu’il ne faut pas décroître l’économie. Il faut que le développement économique puisse être basé sur la recherche d’efficience. Si l’on investit pour que nos infrastructures, nos productions et consommations d’énergie, nos consommations de nourriture et notre consommation de chauffage ou d’électricité soient enfin efficients, on pourra réduire l’impact sur l’environnement sans réduire le développement économique. Vouloir décroître le fonctionnement économique est un problème de riches. À l’échelle du globe, 5 % de la population peut se contenter d’un peu moins. Mais les 95 % restants ne peuvent pas accepter d’avoir moins car ils n’ont déjà pas beaucoup. Même en France, décroître le développement économique empêcherait la redis tribution. Il y aurait moins d’impôts payés, donc moins d’argent pour l’éducation, la santé, la sécurité sociale ou les caisses de retraite.

LA CROISSANCE OU LA DÉCROISSANCE DÉSIGNENT UNE ÉVOLUTION DU PIB. CET INDICATEUR N’EST-IL PAS OBSOLÈTE ?

Le PIB prend en compte ce que l’on gagne en gaspillant l’énergie et les ressources naturelles avec une consommation et une production excessives, des coûts de plus en plus bas et l’exploitation des pays en voie de développement ou pauvres. Je prône plutôt le fait que, grâce à toutes les solutions qui existent aujourd’hui sur le plan technique, l’on puisse axer le PIB sur la qualité de l’efficience. Ce serait faire de l’argent en protégeant l’en vironnement et en réduisant la consommation. Cela peut paraître un vœu pieu. Mais à la fondation Solar Impulse

LE GRAND TÉMOIN

« Réduire l’impact sur l’environnement sans réduire le développement économique »

on a trouvé 1 450 solutions techniques qui permettent de le faire. Ces solutions existent, peuvent être commercialisées tout de suite, ou le sont déjà mais ne sont pas suffisamment connues. On ne comprend pas du tout aujourd’hui que ce qui était impossible il y a 10 ans est possible aujourd’hui. Le changement de paradigme, c’est de passer de cette idée d’une écologie chère, rébarbative, menaçante et qui crée des oppositions à une écologie enthousiasmante, créatrice d’emploi et capable de développer l’économie.

LA SOBRIÉTÉ ÉNERGÉTIQUE, QUI ÉVITE DE GASPILLER, NE VA-T-ELLE PAS DANS LE BON SENS ?

Avec la sobriété, on consomme moins mais on obtient moins. C’est donc une diminution de la consommation avec un sacrifice. Si l’écologie aujourd’hui a tellement de peine à faire passer les idées de protection de l’environnement, c’est parce qu’elle demande des sacrifices à des gens au lieu de proposer des bénéfices.

TOUT DOIT-IL REPOSER SUR L’INITIATIVE ET LE BON VOULOIR PRIVÉ ? OU A-T-ON BESOIN DE LA COERCITION DES POUVOIRS PUBLICS ?

Je vous dirais que la libre initiative des gens ne marche pas et que je ne suis pas sûr que la coercition marche non plus. Il faut plutôt moderniser le cadre légal parce qu’aujourd’hui, il est toujours autorisé d’être inefficient, de gaspiller, de polluer et d’utiliser des vieux systèmes archaïques. Quand une entreprise pollue et qu’on la critique, elle répond que ce qu’elle fait est légal. Il faut donc moderniser les normes et les standards pour qu’ils soient axés sur ce que les techniques les plus récentes permettent d’obtenir.

AVEZ-VOUS UN EXEMPLE ?

Aujourd’hui 37 % de la facture énergétique d’une commune, c’est l’éclairage public. Il y a des lampadaires, avec ampoules LED, batteries et panneaux solaires, que l’on peut installer sans même les connecter sur le réseau. Il n’y a pas besoin de fouilles, ni d’enfouir des câbles électriques et en plus ça ne consomme même pas d’électricité fabriquée avec du gaz russe. Or dans un marché public, la part réservée à ces lampadaires innovants n’est que de 100 000 euros même si le marché public est sur 2 millions ou 3 millions d’euros. Nous demandons donc à déplafonner la part réservée à l’innovation lorsqu’il s’agit de protéger l’environnement.

LES SOLUTIONS NE RÉSIDENT-ELLES QUE DANS LA TECHNOLOGIE ? NE FAUT-IL PAS COMPTER AUSSI SUR LES CHANGEMENTS DE COMPORTEMENTS ?

Avec la technologie, on peut détruire ou sauver le monde, ça dépend ce que l’on va en faire. Donc, il vrai

que l’humain est au centre. Il faudrait bien sûr changer beaucoup de comportements. Mais si vous prenez cette porte d’entrée, vous créez beaucoup de résistances parce que les gens n’ont pas envie de changer leurs propres comportements. Les seuls qui critiquent l’avion, ce sont ceux qui ne prennent pas l’avion. Les seuls qui critiquent la chasse ce sont ceux qui ne chassent pas, etc. Finalement, on arrive à une espèce de culpabilisation mutuelle où chacun critique les autres pour ce qu’ils ne font pas eux-mêmes. Ce n’est pas comme ça que l’on va arriver à créer un consensus au sein de la population et du monde politique, même s’il faut interdire certains comportements inadmissibles. Je pense que la plupart des choses peuvent être améliorées par des évolutions techniques. Si je me trompe, tant mieux. Si on peut me prouver qu’on arrivera à sauver l’environnement en faisant des sacrifices, ce sera parfait. J’arrêterai ce que je fais et je partirai en vacances. Mais à pied, pas en avion !

@SolarImpulse, Jean Revillard, Rezo

Le “savanturier” Bertrand Piccard a créé la fondation Solar Impulse.

INDUSTRIE

La fabrication additive, la métallurgie du tur

L’INDUSTRIE MÉTALLURGIQUE A SU TRÈS TÔT MESURER LES ENJEUX DE LA FABRICATION ADDITIVE POUR LE DÉVELOPPEMENT DE TOUTES LES FILIÈRES, LA FORGE, LA FONDERIE, LA PLASTURGIE, L’USINAGE. PROCÉDER PAR AJOUT DE MATIÈRE PLUTÔT QUE PAR SOUSTRACTION, SELON LES PROCÉDÉS TRADITIONNELS, OBLIGE CEPENDANT À REPENSER SON ORGANISATION ET À DISPOSER D’OUTILS TRÈS COÛTEUX. D’OÙ UNE APPROCHE COLLECTIVE. EXEMPLE DANS LES ARDENNES.

Dirigée par Bruno Flan, Platinium 3D emploie quatre ingénieurs, une doctorante, une ingénieure en alternance et un technicien.

ACharleville-Mézières, la plateforme Platinium 3D dédiée à l’accompagnement des entreprises a été créée en 2016. Elle a été conçue comme un consortium de projets en association avec l’Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM) et son pôle formation, le Centre régional d’innovation et de transfert de technologie (CRITT) « matériaux innovation », le Campus des métiers et le pôle de compétitivité Materalia.

UN LOURD INVESTISSEMENT

Un investissement de 3,5 millions d’euros lui a permis de s’équiper de cinq machines. En 2019, la structure est devenue une association basée sur un modèle économique. Un investissement complémentaire de 2,2 millions d’euros a assuré l’acquisition de six nouvelles machines. Dirigée par Bruno Flan, elle emploie quatre ingénieurs, une doctorante, une ingénieure en alternance et un technicien.

TOUTES LES TECHNOLOGIES DE L’IMPRESSION 3D

D’abord réservée à la recherche et au développement, à des prototypes et à des préséries, la fabrication additive s’ouvre aux petites et moyennes séries. Pour la quarantaine de ses clients (PME locales ou groupes internationaux), Platinium 3D intervient du conseil à la fabrication de produits finis, jusqu’au transfert technologique s’il se justifie économiquement. Elle utilise toutes les technologies en la matière. La fabrication additive métallique permet de recharger des outillages de forge usés par les sollicitations répétées et éviter leur remplacement. La fabrication métallique indirecte consiste à réaliser l’enveloppe pour couler une pièce. La fabrication additive polymère produit des pièces à la conception innovante et à la géométrie complexe très résistantes.

Mirko Spasic

Dans ses nouveaux locaux de Warcq, une enceinte climatisée a permis à 3D Métal Industrie d’accueillir une deuxième machine, plus rapide et plus intelligente.

3D MÉTAL INDUSTRIE DANS UNE NOUVELLE ÈRE

Autre fleuron, 3D Métal Industrie, qui a récemment déménagé de Charleville-Mézières à Warcq, est entrée dans la dimension industrielle. Créée en avril 2019, de l’association de la Fonte Ardennaise, de la Fonderie Rocroyenne d’aluminium, de Rollinger, de Vignon, du groupe Bouhyer, des Fonderies Nicolas, avec le bureau d’études RM Technologies et l’union de la métallurgie, l’entreprise a doublé sa capacité d’impression 3D sable pour la fonderie. Elle emploie 11 personnes, a passé le million d’euros de chiffre d’affaires et compte près de 200 clients. Une enceinte climatisée lui a permis d’accueillir une deuxième machine, plus rapide et plus intelligente. Présidée par Renaud Mignolet, elle a investi 1,5 million d’euros dans ce projet. Les pièces réalisées sont principalement des prototypes, des pièces de rechange, sans oublier la décoration, l’art et le design. 3D renforce aujourd’hui sa collaboration avec des entreprises ardennaises, en visant le domaine militaire pour des pièces de rechange.

Christelle CONDAMINE

Assistance Maîtrise d’Ouvrage - REIMS au service des collectivités pour la définition, le pilotage des projets de construction et de rénovation Conseil, Assistance et Coordination des opérations 5 rue Emile Dorigny 51370 Saint-Brice-Courcelles 06 08 96 34 20 christelle@sc-ingenierie.fr

Les entreprises à mission jouent collectif

D’

abord, on s’étonne. Qu’une entreprise travaille à gagner de l’argent, on le savait. On pensait aussi qu’il allait de soi qu’elle ambitionne de mieux s’insérer dans son environnement social.

« Beaucoup le revendiquent, c’est vrai, mais ça s’arrête là. Le statut d’entreprise à mission introduit de la transparence et du contrôle. Les sociétés acceptent qu’un organisme extérieur s’assure de l’efficience des missions qu’elles se sont données ». C’est Mathieu Mollière qui parle, le directeur de la communication du groupe Frey. Installé à Bezannes, l’un des plus gros aménageurs commerciaux de France fut aussi, le 29 janvier 2021, la première entreprise de son secteur à adopter un statut qui concerne aujourd’hui quelque 500 000 salariés dans notre pays.

Traduite dans la loi Pacte d’avril 2019, « l’entreprise à mission » est la formalisation française d’une idée américaine. « C’est une prise de conscience. La société s’engage à œuvrer positivement dans son écosystème. Frey faisait déjà des choses. Désormais, c’est juridiquement inscrit dans nos nouveaux sta tuts, votés à l’unanimité des actionnaires. »

« UN INVESTISSEMENT RAISONNÉ »

Le groupe a notamment choisi de porter l’effort dans trois directions : la mixité urbaine, la culture et l’environnement. « Il s’agit de redonner du sens et des valeurs au commerce en construisant des lieux mixtes, conviviaux et profitables aux territoires », expliquait Antoine Frey, le PDG. Tels projets d’aménagements commerciaux pourront donc intégrer une dimension locative, associative,

“Le statut d’entreprise à mission introduit de la transparence et du contrôle”.

Mathieu Mollière, directeur de la communication de Frey.

sociale, sportive, sanitaire ou pédagogique… Dans tels autres, Frey s’engage à atteindre en 2025 la neutralité carbone ou à utiliser des matériaux durables, comme le bois. « Ces promesses représentent un investissement raisonné. Demain, ne pas y consentir sera discriminant. Et en termes d’image, c’est sur ce type d’engagements que les futures générations porteront leurs choix », souligne M. Mollière. L’agence de conseil en communication SAMM Trading basée à Cormontreuil est l’autre pionnier régional du genre. Spécialisée dans la conception de goodies publicitaires, la société avait planché sur le sens de ses objets dès 2012. « Notre monde est celui de l’infobésité. En 17 heures d’éveil, nous sommes au contact de quelque 33 000 marques ! Quel sens cela peut-il avoir aujourd’hui ? », s’est interrogé Antony Villeger, aujourd’hui directeur général de l’agence.

« UN TRAVAIL D’ÉVANGÉLISATION À FAIRE »

Au lieu des gadgets sans lendemain, SAMM Trading s’est donc appuyée sur les moments forts du quotidien pour imaginer à destination de ses clients des objets forts, chargés de sens, voire d’affect. « Nous sommes passés de l‘objet jetable à l’objet durable, de l’objet futile à l’objet utile », résume M. ViIleger qui cite en exemples ces mugs ou ces sacs qui, sans masquer le sponsoring, retrouvent leur « utilité sociale et attachante d’accompagnement ». En intégrant le club (encore) fermé des entreprises à mission le 21 février 2021, l’agence s’est imposée aussi de faire fabriquer ses objets dans un périmètre géographique raisonnable et avec des modes de production et des matériaux respectueux de l’environnement.

“Notre monde est celui de l’infobésité. En 17 heures d’éveil, nous sommes au contact de quelque 33 000 marques !”

Antony Villeger, SAMM Trading.

Quant à l’éventuel surcoût généré par ces nouveaux “objets-média” à haute exigence qualitative, M. Villeger préfère l‘analyser positivement à travers leurs retombées sociales à long terme. « La municipalité rémoise qui nous sollicitait récemment pour imaginer un objet-média pour la Ville nous posait toujours la ques tion du prix, sans se préoccuper du sens. J’ai expliqué qu’il faut désormais poser aussi celle de la durabilité de l’objet auprès des clients, il y a encore tout un travail d’évangélisation à faire ! Nous sommes au début d’une longue marche ».

Gilles Grandpierre

QUEL RAPPORT AVEC B CORP ?

Le statut d’entreprise à mission est le plus élevé des trois niveaux d’engagement introduit par la loi Pacte. Le premier niveau oblige l’entreprise à « prendre en considération les enjeux sociaux et environnementaux de son activité ». Le deuxième niveau les autorise à adopter une « raison d’être » dans leurs statuts. Le troisième crée le statut de société à mission. Pour décrocher ce troisième niveau, l’entreprise doit – entre autres – constituer un comité de mission. L’exécution de ses objectifs affichés est contrôlée par le cabinet d’audit KPMG, un OTI (organisme tiers indépendant).

Si le statut d’entreprise à mission est une promesse sur l’avenir, B Corp, lui, est un label international. Également importé des États-Unis, il certifie l’engagement de l’entreprise sur cinq sujets : la gouvernance, les collaborateurs, la collectivité, l’environnement et les clients. Le label B Corp est décerné après plusieurs étapes d’un contrôle très rigoureux, notamment l’obtention de points après un quiz de 200 questions soumis aux entreprises candidates, puis un audit pointu vérifiant la qualité de ces réponses.

Producteurs d’énergie et capteurs de carbone

L’

injonction ne date pas d’hier. Secteur clé en matière de neutralité climatique, l’agriculture est aussi le deuxième plus gros producteur de gaz à effet de serre tout autant qu’elle est capable de stocker massivement du carbone. Mais c’est aussi un immense terrain de jeu dédié à la production d’énergie, qui doit pouvoir compter sur l’appui des autres secteurs pour développer son potentiel.

PRODUIRE DE L’ÉNERGIE, POUR LA FERME AUSSI

Basée depuis 2009 à Saint-Martin-sur-le-Pré, près de Châlons, Silicéo a été créée par un fils d’agriculteurs qui cherchait, à l’époque, à installer des panneaux sur un bâtiment.

« Ne trouvant rien qui convienne exactement à nos besoins, on a décidé d’y répondre seuls », explique Jean-Baptiste Bournaison. Depuis, l’activité n’a eu de cesse de se développer, avec l’embauche cette année de pas moins de 100 personnes. Et pour cause : « Jusqu’à octobre 2021, le porteur de projet pouvait seulement choisir entre vendre sa production ou l’auto-consommer. Désormais, la réglementation permet d’utiliser sa propre électri cité et de vendre le surplus. » Voici qui a changé l’approche du photovoltaïque pour nombre d’agriculteurs – 70 % de la clientèle. Car ce n’est pas la consommation domestique qui est ici concernée : « Les particuliers sont bien protégés par les tarifs : la rentabilité des panneaux est difficile à viser et le stockage de l’électricité, même s’il baisse, est encore très coûteux. En revanche, les agriculteurs qui uti lisent beaucoup d’énergie y trouvent une solution pertinente. » Pour le fonctionnement des épurateurs et compresseurs de méthaniseurs, par exemple, ou bien les élevages. « On s’est aperçu que la courbe de consommation d’un poulailler était synchronisée avec le soleil. Quand il fait chaud, on a davantage besoin de ventiler et la lumière peut donc fournir cette énergie. » Il faut apprendre à changer sa façon – et son moment – de consommer.

LE CLIMAT CAPRICIEUX ET LES MARCHÉS FLUCTUANTS

DES MATIÈRES PREMIÈRES NE SONT PAS LES SEULS À TRANSFORMER PROFONDÉMENT LE MÉTIER DES AGRICULTEURS. LA NÉCESSITÉ DE BOULEVERSER LEURS EXPLOITATIONS, EN VISANT D’AUTRES DÉBOUCHÉS LIÉS À L’ENVIRONNEMENT, SE FAIT DE PLUS EN PLUS PRESSANTE.

STOCKER DU CARBONE PEUT PAYER

L’engagement environnemental des agriculteurs ne s’arrête pas là. Le cabinet d’expertise-conseil Agrosolutions, unissant 45 ingénieurs à Bezannes, accompagne ainsi la transition agroécologique au sein du groupe In Vivo. « Mais on a toujours la productivité agricole en ligne de mire », tient à rassurer Edouard Lanckriet, spécialiste du carbone. « Car plus on produit, plus on dégage de biomasse et mieux c’est. »

“Jusqu’à octobre 2021, le porteur de projet pouvait seulement choisir entre vendre sa production ou l’auto-consommer. Désormais, la réglementation permet d’utiliser sa propre électricité et de vendre le surplus.”

Jean-Baptiste Bournaison gérant de Silicéo.

C’est en fait un drôle de ratio, nommé « 4 pour 1 000 », qui régit ces nouvelles pratiques. L’idée : limiter les émissions de CO2 et augmenter son stockage en guise de compensation. D’autant qu’un sol riche en carbone possède bien des vertus, en matière d’eau, d’érosion, de fertilisation et de biodiversité.

Plusieurs techniques sont alors possibles : réduction du labour, semis direct, allongement des cultures intermédiaires sans exportation de la biomasse produite, limitation des cultures exigeant trop d’intrants, agroforesterie (lire par ailleurs). Côté limitation des émissions, l’agriculteur peut notamment chercher à réduire ses amendements azotés ou tout du moins, mieux les enfouir. « La transition nécessite beaucoup d’intelligence agronomique. Notre combat, c’est de démontrer que l’agriculture a un potentiel énorme pour les vertus environnementales. »

Edouard Lanckriet évoque alors la rémunération possible via la vente de « crédits carbone », visant à

compenser le reliquat d’émissions d’une entreprise en en payant d’autres pour le faire à sa place. Il met en garde : « On a assisté récemment à une fièvre du carbone : beaucoup de start-up se sont lancées, sans avoir de réelle idée du revenu ni de ce à quoi ça cor respondait. » Car le coût d’un tel schéma reste élevé pour l’agriculteur.

« C’est une solution mais il ne faut pas s’attendre à générer des sommes astronomiques. Le crédit carbone est un coup de pouce à une transition nécessaire, un moyen de se tenir prêt quand la réglementation

européenne l’imposera. » La rentabilité varie énormément d’une exploitation à l’autre, sachant qu’elle peut générer entre 0,4 et 1 crédit carbone par hectare et par an. « Plutôt que la compensation, visons la contribution, estime Edouard Lanckriet. La première est critiquée par beaucoup d’acteurs, évoquant une neutralité seulement virtuelle et arithmétique. Plutôt que d’y prétendre, mieux vaut contribuer à l’effort global. »

Pauline Godart

Les installations solaires agricoles peuvent fournir de l’énergie pour les épurateurs et les compresseurs de méthaniseurs ou pour chauffer les bâtiments d’élevage.

L’Ardennais Stéphane Brodeur a planté ces 7 dernières années 4 km d’arbres.

L’AGROFORESTERIE, NOUVELLE STAR DES CHAMPS

Après avoir défriché les forêts pour en faire de grandes parcelles à cultiver, le paysan remet peu à peu l’arbre au milieu des champs. Stéphane Brodeur, à Houdilcourt (08), fait partie de ceux-là. Sensible aux questions environnementales depuis son installation en 1997, il a planté, ces sept dernières années, pas moins de 4 km d’arbres (charme, érable, sorbier mais aussi haies d’aubépine, buissons) pour répondre à divers objectifs : rééquilibrer le milieu, préserver les auxiliaires de culture tels que la coccinelle contre les ravageurs, rétablir la biodiversité (oiseaux, chauve-souris...). Ajoutons, selon le type d’exploitation, la fonction de brise-vent, d’ombrage pour les bêtes et les cultures, la limitation de l’érosion et du ruissellement ou encore la fixation des engrais. « L’arbre fabrique de la biomasse aussi, via la chute des feuilles, et il stocke du carbone. » La matière sera, à terme, destinée à produire du bois d’œuvre. Un peu de patience, en attendant, de travail et de nombreux financements possibles.

COMMERCE

Le numérique et le physique moins ennemis, plus amis

ARDENNAIS

Les chiffres du développement de l’e-commerce, constant et a priori inexorable, donnent le tournis. Au premier trimestre 2022 en France, avec un volume de 32,5 milliards d’euros, la Fédération de l’e-commerce et de la vente à distance (Fevad) annonçait une progression de 11,8 % par rapport au premier trimestre 2021. La vente en ligne représente aujourd’hui 14,5 % du commerce de détail, elle pourrait atteindre 20 % en 2030 Le Covid a joué un rôle d’accélérateur de cette tendance de fond. Certains commerces non-essentiels ne s’en sont pas relevés, alors que la vente en ligne explosait littéralement. À Villers-Semeuse, en périphérie de Charleville-Mézières, Jérôme Soblet, directeur de l’hypermarché Cora, rappelle qu’il n’a pas attendu la pandémie pour diversifier son offre. « Certes, pendant le Covid, notre drive a connu une très forte croissance, entre 20 et 30 %. Et pour cette année 2022, nous tournons autour de 4 %. Mais nous avons été le premier à proposer un drive il y a déjà douze ans. Depuis, nous avons multiplié les canaux de livraison, avec un drive piéton, dix points de retrait autour du site, des livraisons à domicile dans un rayon moyen de trente kilomètres, des retraits participatifs. » Pour Jérôme Soblet, l’e-commerce, qui représente 8 % du chiffre d’affaires de son magasin et mobilise une équipe dédiée de 20 personnes, est un avantage certain.

COMPLÉMENTARITÉ DES MODÈLES

Dans la ville-préfecture des Ardennes, Aubin Jeanteur

Pour Aubin Jeanteur, président de la CCI des Ardennes et patron de commerces physiques explique avoir mis en ligne jusqu’à 15 000 articles pendant la crise sanitaire.

se montre plus réservé, voire neutre. Patron du magasin éponyme du centre de Charleville-Mézières dédié à la mode, à la déco comme à la maison, et par ailleurs président de la CCI des Ardennes, il constate que « tous les problèmes ne sont pas uniquement dus à internet ». Il pense notamment à l’enseigne Camaïeu, « qui faisait partie d’un secteur, le prêt-à-porter, très chahuté ». Si l’e-commerce a pris des parts de marché, il

La première commande en ligne payée à l’aide d’une carte bancaire remonte au 11 août 1994. Elle portait sur un album de Sting et a été réalisée aux États-Unis.

le qualifie d’« indispensable », bien que dans son grand magasin il ne soit « pas rentable ». Il avoue ne pas voir de « généralités à tirer » et préfère mettre en avant la complémentarité et l’adaptabilité des modèles. « Nous ne sommes pas des pure players, mais durant la crise sanitaire, nous avons mis en ligne jusqu’à 15 000 articles. Je note par ailleurs que des pure players, comme Spartoo, ont ouvert des sites phy siques. » Cette enseigne, née en 2006, est aujourd’hui présente dans une bonne trentaine de lieux en France, avec cet argument que « le contact humain et le conseil en boutique restent des valeurs essentielles ». Au-delà du fait que l’e-commerce a bouleversé le marché, Aubin Jeanteur admet qu’il est « une formidable opportunité de débouchés, mais qu’il ne faudrait pas que son rythme d’évolution soit trop rapide pour qu’on le supporte ».

RÉAJUSTEMENTS ATTENDU

Auteur du livre « Éloge du magasin contre l’amazonisation » (Gallimard), le sociologue Vincent Chabault, maître de conférences à l’Université Paris Descartes - Sorbonne Paris Cité, chargé d’enseignement à Sciences-Po, affiche son optimisme quant à l’avenir du commerce physique. Selon lui, deux logiques se des-

“AMAZON OUVRE DES SUPÉRETTES ET A ACHETÉ UNE CHAÎNE DE 400 MAGASINS AUX ÉTATS-UNIS”

Vincent Chabault, sociologue.

sinent. L’une concerne la grande distribution, qui se situe à son maximum et dont le développement sera qualitatif en jouant sur la proximité. L’autre porte sur le magasin connecté avec le « bon numérique ». Spécialisé dans la mode, la culture, l’artisanat et d’autres secteurs, il serait en mesure d’apporter du conseil et de l’expérience client. « Un libraire va légitimer les choix des lecteurs », argumente l’expert, pour qui il n’y a pas d’opposition frontale entre l’e-commerce et le commerce physique. « D’ailleurs, Amazon ouvre des supérettes et a acheté une chaîne de 400 magasins aux États-Unis. ».

Jean-Michel François

LE DIGITAL AU SECOURS DES BURALISTES

Le Marnais Alain Sauvage, président des buralistes d’une bonne partie du Grand Est, se félicite de l’apport de l’e-commerce dans son secteur. « Le tabac représente désormais 50 à 70 % de notre ADN. Les jeux viennent ensuite et après, tout ce que la digitalisation permet de réaliser et grâce à laquelle des magasins ne ferment pas. Rien qu’en septembre, quelque 52 000 comptes financiers Nickel ont été ouverts auprès des 6 250 débitants ouverts à cette diversification. De même, le paiement de proximité pour les factures du quotidien, mis en place en juillet 2020, se traduit par deux millions de transactions. » Et depuis peu, des bornes tactiles multiservices se répandent progressivement. Cet outil permet à n’importe qui de souscrire une assurance habitation, d’acheter un billet de train ou de demander une carte grise.

TÉMOIGNAGES

La parole est à vous

LE MONDE NOUVEAU NE S’IMPOSE PAS DE LA MÊME

FAÇON AU MONDE DE L’ASSURANCE, DU TRANSPORT OU DES TRAVAUX PUBLICS. C’EST POURQUOI NOUS AVONS PROPOSÉ À DES ACTEURS DE DIVERS SECTEURS DE L’ÉCONOMIE D’EXPRIMER LEUR VISION ET LEUR RESSENTI DES GRANDS CHANGEMENTS EN COURS.

“Cette sobriété nécessaire nous fait entrer dans un monde nouveau”.

Olivier de la Chapelle est directeur régional d’Enedis Champagne-Ardenne.

PATRICIA LAVOCAT GONZALES

« L’assurance est directement confrontée à l’augmentation de la fréquence et de l’intensité des aléas climatiques. Sur les cinq dernières années, la charge sinistre a plus que doublé en France et l’année 2022 a battu de nouveaux records. Pour en diminuer les effets, il est possible d’agir en prévention auprès des clients, en les conseillant et en les alertant en cas d’événement climatique imminent.

Et, pour réduire le changement climatique sur le long terme, l’assurance doit augmenter la part de ses inves tissements financiers responsables, accompagner les nouvelles mobilités et décarboner la réparation des sinistres, par exemple en développant les pièces de réemploi dans l’automobile.

OLIVIER DE LA CHAPELLE

« Je pense très sincèrement que le monde nouveau sera un monde décarboné. Cette décarbonation passera par une plus grande consommation d’électricité. La plupart de nos modèles considèrent que d’ici à 2040 ou 2050, elle aura augmenté de 40 % en France. C’est lié à la démographie – on gagne environ 4 millions de Français tous les quinze ans. Cela nécessitera des bâtiments, des écoles et des hôpitaux nouveaux. Il y aura une décarbonation des entreprises. Aujourd’hui, la plupart d’entre elles sont multi-énergies pour leur production et leur chauffage. Demain, ce ne sera plus le cas. Il y aura aussi des usages nouveaux. On en voit déjà certains, comme les véhicules électriques. Il y en aura beaucoup d’autres. Cette augmentation de la consommation électrique va nécessiter une production complémentaire. Vu l’urgence, la pro duction reposera non pas sur une énergie exclusive mais sur un mix énergétique. Il y aura bien sûr du nucléaire mais aussi des énergies renouvelables qui permettront de produire, d’ici 20282030, 40 % de l’électricité, le double d’aujourd’hui. Compte tenu des crises multiples que nous connaissons, l’énergie va devenir un enjeu alors que jusqu’à présent, ce n’en était pas un. »

Enfin, comme toute entreprise responsable, nous agis sons pour diminuer la consommation énergétique de notre flotte de véhicules et de notre parc immobilier, conformément à notre stratégie RSE. »

“Contribuer à un monde plus durable pour réduire les risques climatiques”.

Patricia Lavocat Gonzales est directrice générale de Groupama Nord-Est.

HERVÉ NOËL

« Je ne dirais pas que nous sommes dans un monde nouveau mais plutôt qu’aujourd’hui, nous nous en rendons compte davantage. Nous travaillons aujourd’hui sur de nouveaux procédés de plus en plus décarbonés et nous généralisons le recyclage. Mais cela fait déjà plusieurs années que nous nous y sommes mis. Et si l’on regarde bien, dès l’origine de nos métiers, nous avons été des recycleurs. Hier les goudrons étaient fabriqués à partir du jus qui coulait après la combustion du char bon.

Aujourd’hui, nous utilisons le bitume qui est, dans la distillation du pétrole, le dernier produit dont on ne sait que faire. On en fait un produit noble. Par ailleurs, nos propres matériaux de déconstruction sont réutilisés à plus de 90 %. On cible même les 100 %. Ce monde nouveau est déjà bien réel dans les travaux publics. »

“Des procédés de plus en plus décarbonés ”.

Hervé Noël est président de la Fédération Régionale des Travaux Publics du Grand Est.

C’est le pourcentage de matériaux de déconstruction des travaux publics réutilisés par la filière.

La nouvelle Halle Couverte Le projet quiattractivitéconjugueet convivialité

ACTEURS

PATRICK BALLU

Il est président du groupe Exel Industries (siège à Épernay), spécialiste mondial de la pulvérisation agricole et industrielle, de l’arrachage de betteraves et de l’entretien du jardin.

« Il y a eu d’autres moments où l’on a dit que l’on était dans un monde nouveau. Simplement, le monde évolue vite et il accélère en ce moment. Des contraintes extérieures provoquent une évolution du monde dans des directions inattendues.

Pour s’adapter à ce monde nouveau, il faut être agile, à l’écoute, sentir les choses et essayer d’anticiper. Ce n’est évident pour personne de savoir ce qu’il faudra faire à l’avenir.

Pour notre part, la règle est de chercher l’excellence, de chercher à faire différemment et mieux qu’avant. Cela permet de nous différencier, d’être en avance, d’être mieux qu’on ne l’était et si possible mieux que les concurrents. Cela ne nous fait pas peur qu’il y ait du changement, au contraire, c’est l’occasion d’ap porter des réponses que peut-être d’autres n’ont pas encore. »

“Cela ne nous fait pas peur qu’il y ait du changement, au contraire”.

Patrick Ballu est président du groupe Exel Industries (siège à Épernay).

JEAN-PIERRE CAILLOT

« Il n’y a pas de raisons que le transport, élément aussi important de l’économie, ne participe pas aux évolutions de la société. Les transporteurs sont des citoyens. Ils sont informés des évolutions nécessaires pour la planète et l’écologie. Nous faisons tout pour aller dans le bon sens. Les transporteurs investissent aujourd’hui dans des matériels qui sont moins consommateurs d’énergie ou qui utilisent de nouvelles énergies. Mais déjà, avec les nouvelles normes très strictes Euro VI, les camions ne polluent plus beaucoup contrairement aux idées reçues. Les choses changent aussi pour l’hu main. Nous avons beaucoup de peine à recruter alors qu’il y existe toutes sortes d’activités dans le transport et que c’est un secteur qui rémunère plutôt bien car il permet de faire des heures supplémentaires.

Par ailleurs, on a pris conscience pendant la crise du Covid que les transporteurs routiers et leurs chauffeurs étaient courageux, qu’ils avaient su répondre présent. Pendant que les Français étaient confinés chez eux, on a transporté ce qui leur a permis de se nourrir.

Tout le monde louait la noblesse des routiers mais comme d’autres professions, quand la crise est passée, ils sont redevenus des infréquentables. J’avais espoir que cette étiquette disparaisse, mais cela n’a pas été le cas. C’est dommage et c’est ce qui me préoccupe le plus en tant que chef d’entreprise. »

“Nous faisons tout pour aller dans le bon sens”.

Jean-Pierre Caillot est président des Transports Caillot.

FRANÇOIS GUY

Il est président de la Soredis (Reims) leader dans le nord est de la France de la distribution de boissons dans les cafés, hôtels et restaurants.

« Je ne vois pas comment nos clients et les entreprises de notre métier pourront vivre en 2023 comme ils ont vécu en 2022 qui a été une année record. En 2022 il a fait très beau, les gens ont beaucoup fréquenté les terrasses, il y a eu énormé ment de touristes étrangers et français. En 2023, l’inflation va accélérer. Les fournisseurs utilisent déjà le prétexte de la hausse de prix de l’énergie et des matières premières, qui sont réels, pour aug menter leurs marges.

Il va falloir s’adapter à ce monde nouveau qui va être dur pour les trésoreries. Je pense que l’on va retrouver davantage de restauration de l’ancien monde, avec de petites affaires familiales, simples et sans prétention. Ce seront des entreprises agiles qui seront susceptibles de se fournir davantage auprès de maraîchers ou d’éleveurs locaux. Le local n’est pas une révolution mais un retour vers ce que l’on n’aurait jamais dû arrêter de faire. »

“Un retour vers le local”.

François Guy est président de la Soredis (Reims).

ACTEURS

ÉRIC PACE

« L’architecture est le reflet de la société, elle évolue dans le même sens et intègre le changement climatique, l’approche inclusive, l’intelligence artificielle, l’industrie 4.0 et les contraintes économiques. La maquette devenue numérique (BIM, Building Infor mation Modeling) s’est enrichie dès le stade de la conception. Aujourd’hui, l’architecte peut pré-dimensionner la structure et les fluides, puis demander aux ingénieurs de les justifier.

C’est un retour aux sources car depuis quelques décennies, les économistes et les ingénieurs orien taient le trait de l’architecte.

L’architecte, en se formant aux nouvelles technologies, du BIM de l’industrie 4.0, retrouve la maîtrise de sa vision et peut, par exemple, associer l’ensemble des acteurs autour d’un hologramme, afin de faire des choix esthétiques ou de performance structurelle, thermique et économique en temps réel, comme un chef d’orchestre. Nous sommes dans une phase de transition où l’on voit poindre des constructions hors site standardisées, conçues par des ingénieurs qui empilent les normes. Demain, ces technologies deviendront banales, domptées et remises en perspective par les architectes. Elles permettront de concevoir des bâtiments sensibles, comparables à des végétaux. L’arbre n’est-il pas un bel exemple d’architecture ? »

“Ceux qui font l’alimentation ont le pouvoir de jouer un rôle non négligeable”.

Caroline Payen est cofondatrice de Papotes.

“L’architecture retrouve la maîtrise de sa vision”.

Éric Pace est architecte à Château-Thierry

CAROLINE PAYEN

« Nous sommes dans un monde nouveau car d’abord, le monde évolue. D’un point de vue environnemental, on voit les dérèglements climatiques s’accentuer. D’un point de vue sociétal, les attentes évoluent avec une partie de la population qui a compris l’urgence de prendre les choses en main, que ce soit pour leur santé ou pour leur impact écologique. Dans ce contexte, ceux qui font l’alimentation ont le pouvoir de jouer un rôle non négligeable. Et nous avons la chance de cumuler deux mandats : agriculteur et producteur. Et donc de maîtriser le fameux « du champ à l’assiette ».

“Je vois pointer une lame de fond qui me rend très enthousiaste”.

David Baron est dirigeant d’Interactions (Reims) organisme d’audit, de conseil et de formation.

L’agriculture régénératrice des sols, basée sur la vitalité des sols et la préservation de la biodiversité est, pour nous, une réponse aux attentes nouvelles de la société. Elle permet notamment de séquestrer du carbone et de participer aux enjeux climatiques. La production traditionnelle – de pâtes en ce qui nous concerne –est une autre réponse aux attentes de consommations authentiques et saines.

La distribution en circuit court est une manière de relocaliser l’alimentation, surtout lorsque l’on sait, par exemple, que la France importe 63 % de sa consom mation de pâtes. Enfin, communiquer sur sa façon de produire, faire savoir ce que l’on fait, est essentiel pour permettre aux consommateurs de mieux choisir. Et consommer, c’est aussi s’engager pour ce monde nouveau. »

DAVID BARON

« Le monde nouveau nous apprend à avancer ensemble en mutualisant les forces de chacun. Nous dressons des passerelles entre les différentes composantes de la société, entre les institutions, le culturel et le sportif. Des gens, dans les entreprises ou les quartiers, comprennent que l’on ne peut plus rester chacun dans son coin, sinon la société risque d’aller mal. Dans ma profession, des organismes mutualisent sur des bonnes pratiques, sur la digitalisation qui est difficile à mettre en œuvre pour les plus petits d’entre nous. Des concurrents qui hier se regardaient de travers forment aujourd’hui une communauté et s’entraident. Je pense qu’avec les crises successives que nous traversons, il y aura plus de solidarités à l’avenir. Certes il y a aussi la résistance de certains Gaulois, c’est pourquoi les choses vont changer par à-coups et parce que des rêveurs, comme moi, pensent que c’est possible. Je vois pointer une lame de fond qui me rend très enthousiaste. »

SOCIÉTÉS COOPÉRATIVES

Des salariés se sont unis pour sauver leurs fonderies

histoire de L’Alu doncherois (aujourd’hui LAD) a commencé avec la fonderie doncheroise en 1986, s’est poursuivie avec son rachat en 1998 par Fabrice Tisseront, puis par ITC en 2008. Alors gérée d’Alsace, les résultats ne sont pas bons. L’entreprise dépose le bilan fin octobre 2019, puis elle est liquidée. Sans perspective de reprise, 11 salariés sont sur le point de perdre leur emploi.

Valérie Giacobbé et Cédric Damerose se sont associés avec trois autres salariés pour reprendre l’entreprise où ils travaillaient en créant une société coopérative de production à capital variable.

SAUVER L’EMPLOI ET LE SAVOIR-FAIRE

Avant même que la mise en liquidation d’ITC La Doncheroise soit prononcée, Valérie Giacobbé et Cédric Damerose s’associent avec trois autres salariés pour créer une société coopérative de production à capital variable, exploitée sous forme de Sarl. « C’est notre ancien patron lui-même qui nous avait parlé des sociétés coopératives et participatives, se souvient Valérie Giacobbé, la cogérante, qui s’occupait alors de l’administration des ventes. Nous avons discuté avec toute l’équipe, la plupart des salariés ne retrouvant pas de travail. Le dossier a été monté rapidement et remis pour le 15 décembre 2019. Nous ne pouvions pas repar tir avec la totalité des salariés. Il fallait faire un choix. Avant de se lancer, nous sommes allés voir tous nos clients pour leur expliquer notre projet et défendre notre savoir-faire. Ils étaient très confiants et nous ont tous suivis. Nous avons été soutenus par l’union régio nale des Scop et la reprise a pu avoir lieu le 2 mars 2020, avec cinq personnes pour commencer. »

LE SOUTIEN DE SES CLIENTS

Fondée en 1898, la fonderie Rollinger a failli disparaître dans les années 2000. Le statut de Scop, adopté en 2012, l’a sauvée.

Créer une Scop n’est pourtant pas un long fleuve tranquille. « Il faut laisser les gens prendre leurs marques, poursuit Valérie Giacobbé. Après une première phase toujours grisante, on revient à la réalité. Il faut un bon mix entre les dirigeants et l’équipe. » Aujourd’hui, LAD emploie huit personnes, dont sept sont associées. « La vraie responsabilité incombe aux deux cogérants, mais les décisions sont discutées entre tous les associés. Notre force, c’est d’avoir un outil de production modu lable et adaptable. Nous sommes très réactifs. »

UN ALLIAGE SECRET

La fonderie d’aluminium de Donchery est spécialisée dans la fabrication et la transformation de pièces par coulées coquilles, par gravité ou de sable à prise chimique. Elle réalise des pièces en petites et moyennes séries, des pièces unitaires et de remplacement. Elle intervient pour de nombreux secteurs, comme le transport, l’agriculture, le médical, l’art et la décoration, le mobilier urbain et l’industrie. Elle produit des pièces avec des alliages très techniques répondant à des caractéristiques spécifiques d’étanchéité, de résistance à la pression et à l’étirement ou une bonne tenue aux soudures, grâce à un procédé dont elle détient le secret.

DES INVESTISSEMENTS EN PERSPECTIVE

LAD peut fabriquer des toutes petites pièces de quelques dizaines de grammes, comme des « olives » pour Kinetec, fabricant ardennais de matériel de rééducation. Elle réalise aussi des pièces beaucoup plus volumineuses, d’une cinquantaine de kilos. Ses clients sont essentiellement situés dans le Grand Est, en Suisse et en Allemagne. Le premier d’entre eux est Spitzer Eurovrac, un fabricant de remorques et bennes pour les véhicules industriels, basé à Fegersheim, dans le Bas-Rhin. Son chiffre d’affaires devrait atteindre 1,2 million d’euros pour la période clôturée en mars 2023. Parmi ses projets, elle envisage de développer un système de régénération des sables de fonderie et doter son atelier de moules en sable d’un équipement plus ergonomique pour le personnel et respectueux de l’environnement.

Mirko Spasic

ROLLINGER, LE MAÎTRE DE LA QUINCAILLERIE HAUT DE GAMME

Dernière fonderie française de pièces de quincaillerie en fonte, Rollinger, à Nouvion-sur-Meuse, a été créée en 1898. Elle a pourtant failli disparaître dans les années 2000. Le statut de Scop, adopté en février 2012, l’a sauvée et lui a ouvert des perspectives, en se recentrant sur la quincaillerie décorative haut de gamme, avec le label Origine France garantie. On retrouve ses crémones et espagnolettes dans les immeubles haussmanniens parisiens, mais elle développe aussi des objets beaucoup plus contemporains. L’entreprise, gérée par Jérôme Théret, emploie une vingtaine de salariés et réalise plus de 2 millions d’euros de chiffres d’affaires.

LE CHAMPAGNE, QUI AFFICHE UNE SANTÉ INSOLENTE MALGRÉ

LES CRISES, N’EST PAS LA SEULE MARCHANDISE D’EXCEPTION PRODUITE DANS NOS CONTRÉES. ON ASSEMBLE AUSSI DES SACS HERMÈS DANS LES ARDENNES. ON FABRIQUE AUSSI DES PARFUMS OU DE PRÉCIEUX BRACELETS DE MONTRES DANS L’AISNE

l’heure où se creusent les déficits publics et où l’inflation ronge les nerfs de la plupart des patrons, le champagne affiche une santé insolente. La vendange 2022 a été exceptionnelle en quantité et en qualité. Elle va regarnir les caves et remonter le moral de leurs chefs. La demande des pays voisins et surtout lointains est plus forte que jamais. On s’attend à s’approcher du record d’expéditions en volume et à dépasser le record en valeur. Car, pour ne rien gâcher, Américains, Britanniques et Japonais lésinent de moins en moins sur le prix des bouteilles. Plus c’est cher, plus c’est bon, apparemment.

On a l’impression que les cicatrices des années Covid se sont refermées mieux et plus vite que prévu dans le vignoble. La crise de l’énergie et la guerre en Ukraine semblent glisser sur la filière. Tout va très bien, voire trop bien. C’est pourquoi certains craignent que la bulle éclate. Ce n’est pas le cas des grandes maisons dont les investissements attestent d’une solide confiance en l’avenir. Pol Roger à Épernay, Krug à Ambonnay et Bollinger à Aÿ…

Les maisons lâchent des millions pour produire encore plus et mieux. Heureusement que la locomotive champagne, arrimée au pouvoir d’achat toujours plus fort des plus riches de ce monde, est là. Mais, le vin effervescent et doré n’est pas le seul produit de luxe à pousser sur nos terres.

Dans les Ardennes, le géant Hermès a découvert que les mains qui ont su si bien travailler le métal pendant des siècles pouvaient atteindre l’excellence dans le travail du cuir. La prestigieuse marque de luxe s’apprête à ouvrir sa deuxième maroquinerie à Tournes 20 ans après celle de Bogny-sur-Meuse.

L’Aisne n’est pas en reste. Il sort l’atelier de Créations Perrin, à Tergnier, des bracelets de montres qui subliment la production des plus grands horlogers. Par un drôle de hasard, cette illustre cité cheminote accueille

Des terres de luxe qui s’ignorent parfois À

“DANS LES ARDENNES, LE GÉANT HERMÈS A DÉCOUVERT QUE LES MAINS QUI ONT SU SI BIEN TRAVAILLER LE MÉTAL PENDANT DES SIÈCLES POUVAIENT ATTEINDRE L’EXCELLENCE DANS LE TRAVAIL DU CUIR.”

aussi l’atelier de Camille Fournet qui travaille le cuir pour de prestigieuses maisons, de Paris ou Genève. Dans ces terres de luxe qui s’ignorent parfois, il y a bien d’autres faiseurs plus ou moins dévoilés. On sait peu qu’il sort des parfums L’Oréal d’une usine de Saint-Quentin et des flacons des marques de LVMH d’un site de Vervins. On sait peu que le joaillier Cartier a caché un grand atelier aux portes de la Cité des Sacres. C’est dans cette même ville que vient d’apparaître, cette fois au grand jour, Maison Alcée. Une nouvelle actrice locale du luxe qui propose une expérience inédite consistant à assembler soi-même une horloge de table raffinée. Un objet à la fois sorti du passé et futuriste. Les savoir-faire d’exception et de tradition, dont se nourrit le luxe, n’excluent pas l’innovation. C’est aussi ce qui les fait traverser le tempss.

Julien Bouillé

L’une des 65 étapes de la fabrication d’un bracelet de montre dans l’atelier de Créations Perrin à Tergnier.

MARNE

CHAMPAGNE

Les maisons poussent les murs

Pour répondre à des besoins de production accrus ou moderniser leur outil de travail, diverses maisons de champagne se sont lancées dans d’importants travaux d’extension. De Pol Roger à Épernay en passant par Krug à Ambonnay et Bollinger à Aÿ, zoom sur trois chantiers imposants qui animent aujourd’hui notre région.

UN CHANTIER XXL

AU CŒUR D’EPERNAY POUR POL ROGER

Un chantier à 40 millions d’euros s’élève depuis près de deux ans à l’angle des rues Henri-Lelarge et Godart-Roger, au cœur d’Épernay. Un bâtiment hors norme, de 18 000 m2, qui doit permettre à la maison de champagne Pol Roger d’accroître ses capacités de production, pour un objectif d’expéditions fixé à 2 millions de cols.

« En janvier 2020, les travaux ont commencé, relate Hubert de Billy, directeur du champagne Pol Roger. Deux mois plus tard, nous cessions le chantier à cause du confinement. Heureuse

ment, les ouvriers ont pu rattraper le retard et le bâtiment devrait être livré dans les temps, fin 2022. »

« Nous avons pris le parti de rester au cœur d’Épernay » s’exprime Laurent d’Harcourt, président du champagne Pol Roger. Un projet à contre-courant en Champagne, alors que les maisons ont plutôt tendance à sortir des centres-villes pour s’implanter en périphérie.

« Cela nous aurait sans doute coûté moins cher de construire hors d’Épernay, reconnaît Laurent d’Harcourt, président du champagne Pol Roger. Mais nous avions ce terrain à disposition, qui ne nous servait pas. Et détacher le site de produc tion de la cave, cela implique des trajets plus longs pour les poids lourds, et donc une augmentation des émissions de gaz… Alors nous avons pris le parti de rester au cœur d’Épernay. »

KRUG EMMÉNAGERA

À AMBONNAY EN 2023

Après quatre ans de recherches, la direction de la maison rémoise, située le long du boulevard Lundy, au cœur de la cité des sacres, a annoncé

Des espaces verts seront aménagés au sein de la maison Bollinger à Aÿ.

Les deux bâtiments de Krug seront implantés au cœur du vignoble, dans le clos d’Ambonnay.

© Bollinger

en 2021 son projet « Joseph 2.0 », du nom du fondateur Joseph Krug. L’objectif : transférer les unités de cuveries et de celliers de Reims vers Ambonnay, pour soulager le site rémois, difficile d’accès pour les poids lourds, et réaffirmer l’identité de la maison au cœur du vignoble.

« Joseph 2.0 n’a pas été pensé pour accroître notre capacité de production, mais pour moderniser notre outil de travail, note Julie Cavil, chef de cave de Krug. Joseph 2.0, c’est un projet pour les cent prochaines années. »

Différents critères ont été retenus pour ces deux bâtiments jumeaux d’une surface totale de 9 400 m2. Critères de durabilité, déjà, avec l’implantation de récupérateurs d’eaux de pluie, de poubelles pesées et connectées, l’utilisation de matériaux bas carbone, l’optimisation de la lumière ainsi que de l’éco-pâturage.

« Joseph 2.0, c’est un projet pour les cent prochaines années » Julie Cavil, chef de cave.

Les opérations de production menées sur le site s’étaleront de la réception des jus à la vendange, jusqu’à la mise en bouteille. Huit celliers seront aménagés avec les fûts de la maison, ainsi que cinq cuveries, comprenant 330 cuves.

Le site devrait être opérationnel pour la vendange 2023.

DES TRAVAUX POUR OUVRIR LE CHAMPAGNE BOLLINGER AU PUBLIC

« Il s’agit du plus gros investissement de notre

C’est, en millions d’euros, le montant de l’investissement de Pol Roger à Épernay.

famille dans la maison Bollinger ». Étienne Bizot, neveu d’Élisabeth Bollinger, annonce la couleur, sans toutefois dévoiler le montant du vaste chantier lancé le 1er juillet dernier à Aÿ sur une surface de 22 000 m2. « Nous sommes en train de rénover tous les bâtiments situés entre le boulevard Elisabeth-Bollinger et la maison du 16, rue Jules-Lobet, poursuit celui qui a repris la direction du groupe Jacques Bollinger. À travers ces travaux, nous souhaitons ouvrir l’univers de notre maison aux consommateurs et leur faire vivre des expériences uniques. Cela va passer par des visites des vignes et de notre patrimoine, mais aussi un hôtel, une boutique, un service de restauration gastronomique tourné vers des accords mets et vins. Le chai va être agrandi afin d’accueillir le plus vaste parc à tonneaux de la Champagne. »

“LE CHAI VA ÊTRE AGRANDI AFIN D’ACCUEILLIR LE PLUS VASTE PARC À TONNEAUX DE LA CHAMPAGNE” ÉTIENNE BIZOT, PRÉSIDENT DU GROUPE BOLLINGER

Pour cette construction, un architecte bordelais a été sélectionné par la maison Bollinger, BPM Architectes, connu pour la réalisation d’établissements œnotouristiques et de cuveries vinicoles en Gironde.

Les travaux engagés par le groupe Bollinger à Aÿ doivent se poursuivre jusqu’en 2026.

Thomas Crouzet

PERRIER-JOUËT DÉMÉNAGE POUR SOUTENIR SES BESOINS DE CROISSANCE

Avec la reprise économique constatée en sortie de crise sanitaire, la direction de la maison Perrier-Jouët a annoncé que la production des bouteilles serait désormais réalisée à Reims, sur le site de la maison Mumm, rue du Champ-de-Mars. Un déménagement motivé par des besoins de production accrus pour soutenir la croissance de la maison Perrier-Jouët. Une quarantaine de salariés doivent migrer d’une ville à l’autre, et les premiers transferts ont déjà eu lieu cette année. Les opérations de remuage, de dégorgement et d’habillage seront entièrement effectuées à Reims, exceptées pour la cuvée Belle Epoque, cuvée prestige de Perrier-Jouët.

Un savoir-faire d’Hermès devenu ardennais

En 2023, Hermès ouvrira son deuxième atelier de maroquinerie dans les Ardennes, dans le parc d’activités Emeraude, à Tournes-Cliron.

Le projet architectural de la Maroquinerie de la Sormonne a été dessiné par le cabinet d’architectes lillois Coldefy & Associés. Les préoccupations environnementales y sont omniprésentes. Pour maîtriser sa consommation énergétique, le site sera doté de 2 000 m2 de panneaux photovoltaïques et devrait être labellisé bâtiment à énergie positive. Pour préserver la biodiversité de cette partie de la zone encore vierge de toute activité, Hermès a travaillé avec des experts de l’environnement pour respecter

Hermès ouvrira son deuxième atelier de maroquinerie en 2023 dans les Ardennes, dans le parc d’activités Emeraude, à Tournes-Cliron.

l’habitat des quarante espèces protégées d’oiseaux et d’amphibiens présents à proximité du site.

L’ÉCOLE DES SAVOIR-FAIRE, LA GRIFFE HERMÈS

Pour affirmer son ancrage régional, les sites d’Hermès sont créés autour d’un noyau d’artisans expérimentés en charge de la formation des nouveaux arrivants, pour préserver les savoir-faire et assurer la pérennité du modèle. Le pôle des maroquineries ardennaises (Bogny-sur-Meuse et Tournes-Cliron) bénéficie ainsi d’une école de formation située au Val-de-Vence à Charleville-Mézières, l’école Hermès des savoir-faire. Le recrutement pour le nouveau site se poursuit jusqu’en février 2023 en partenariat avec Pôle Emploi. Le parcours de 400 heures est suivi d’un contrat d’alternance de 12 mois, avec un CAP Maroquinerie à la clef et l’obtention d’un CDI pour ceux qui ont validé chaque étape. C’est en 2002 qu’Hermès a installé son premier atelier de fabrication de sacs en cuir à Bogny-sur-Meuse, trouvant dans le département une main-d’œuvre disponible et motivée. Le bâtiment de la Maroquinerie des

Ardennes a été inauguré en 2004. En 2020, la maison a annoncé la création de 250 emplois avec la construction d’une nouvelle maroquinerie à Tournes-Cliron.

PETITS PINCEAUX ET GRANDES GRIFFES

Installée aux Mazures, dans la zone artisanale Bellevue, la société Ridremont & Brosserie Nouvelle (RBN) est le dernier fabricant de brosses à peindre de tout le quart nord-est de la France. Fondée il y a 200 ans, RBN est spécialisée dans les brosses et pinceaux haut de gamme pour les professionnels. Labellisée depuis 2019 « Entreprise du patrimoine vivant elle s’est associée à l’artiste Sasha Klimovitch pour imaginer des objets aux couleurs de marques de luxe, un coup de projecteur sur la brosserie.

Présence discrète des grands noms du par m

PLUSIEURS CÉLÈBRES MARQUES DE COSMÉTIQUES FRANÇAISES ONT IMPLANTÉ LEURS USINES DANS LE NORD DE L’AISNE.

C’EST LE CAS DE L’ORÉAL À GAUCHY, DE LVMH À VERVINS EN THIÉRACHE ET DU FUTUR PROJET CLARINS À SAINT-QUENTIN.

Les produits de soins et de beauté font de la France, le leader mondial du secteur cosmétique. Dans la cosmétique de luxe, l’Aisne accueille actuellement deux leaders mondiaux, l’usine Fapagau, filière de L’Oréal à Gauchy et LVMH à Vervins. Un projet d’implantation de Clarins au parc des autoroutes à Saint-Quentin devrait voir le jour d’ici 2023 ou 2024. Cependant, leur luxe est de jouer la carte de la discrétion. Rares sont les médias qui poussent les portes de ces usines de luxe. Depuis 1995, le groupe LVMH a implanté à Vervins, ville sous-préfecture de la Thiérache, l’une de ses deux usines de Picardie. Cette dernière, installée sur plus de 8 000 m2, fabrique les grands noms du parfum comme Givenchy, Kenzo et Fendi. La société met en bouteilles et conditionne ses produits grâce à 18 lignes de production automatisées et manuelles. Ainsi, chaque année plus de 17 millions de produits finis sortiraient de l’usine de Vervins et seraient envoyés dans la seconde entreprise située à Beauvais, avant d’être exportés dans le monde entier. Le géant du luxe emploierait environ 200 salariés. Très discret sur l’organisation de l’usine, le directeur, Frank Dubost, n’a pas souhaité nous ouvrir les portes de l’entreprise et nous dévoiler le process de fabrication des parfums du groupe. Un autre géant de la cosmétique est installé dans l’Aisne, à Gauchy depuis 1986. Il s’agit de l’usine Fapagau,

filiale de L’Oréal, qui est chargée de la production en grandes séries des parfums de la marque. Si les jus ne sont pas fabriqués sur place, 200 salariés remplissent et conditionnent les flacons de fragrances comme Lancôme, Yves Saint Laurent ou Giorgio Armani. « On laisse reposer le jus dans des cuves en inox allant jusqu’à 10 tonnes. Puis on lance le conditionnement », détaille le directeur de l’usine, Romaric Peltier à l’AFP. 20 lignes de production automatiques permettent en quelques secondes de remplir les flacons de verre avant d’y placer le capot puis de les glisser dans un emballage secondaire. 40 flacons sont produits à la minute, soit des dizaines de milliers de fioles créées par jour. Celles-ci sont ensuite examinées au laboratoire de l’usine axonaise avant d’être envoyées sur le marché. Après L’Oréal, l’agglomération saint-quentinoise a su tirer son épingle du jeu en attirant le groupe de cosmétique Clarins sur son territoire. La proximité avec d’importants nœuds de communication, ferroviaires et autoroutiers mais aussi sa place stratégique entre Paris et le nord de l’Europe ont incité le géant du luxe à s’implanter au parc des autoroutes de Saint-Quentin. Clarins souhaite y créer son second site de production français. Ce dernier devrait entrer en fonction fin 2023 voire début 2024.

LE PROJET CLARINS REPRÉSENTERAIT UN INVESTISSEMENT DE 100 MILLIONS D’EUROS POUR LE GROUPE DE COSMÉTIQUE

« Le permis de construire a été accordé. Nous avons des comités de suivi avec Clarins, mensuels voire hebdomadaires et nous attendons dans les jours qui viennent la signature d’arrêtés d’autorisation du Préfet », avait précisé début septembre Frédérique Macarez, présidente de l’Agglo. Ce projet, dont le chantier devrait débuter cet automne, représenterait un investissement de 100 millions d’euros pour Clarins. En revanche, le groupe ne s’est pas encore exprimé sur les retombées en termes d’emploi.

Camille Tyrou

Les travaux de l’usine Clarins à Saint-Quentin sont attendus dans le courant de cet automne.

17 millions de fioles de parfums sortent de l’usine LVMH de Vervins par an.

MAROQUINERIE

150 ans de savoir-faire dans le bracelets-montre

LE GROUPE CRÉATIONS PERRIN FABRICANT ARTISANALEMENT POUR LES PLUS GRANDES MARQUES HORLOGÈRES ET DÉVELOPPE AUSSI SON ACTIVITÉ DE MAROQUINERIE. AVEC TROIS MANUFACTURES EN FRANCE, DONT TERGNIER DANS L’AISNE, ET UNE EN SUISSE, L’ENTREPRISE EST ENGAGÉE DANS UNE DÉMARCHE RSE QUI VEUT, NOTAMMENT, QUE LUXE RIME AVEC ÉTHIQUE.

Une partie de ses racines est helvétique, au pays de l’horlogerie haut de gamme, dès 1869. L’autre se fonde sur la naissance, en 1984 à Tergnier, de Créations Perrin, à l’initiative d’un maître artisan sellier, Jean-Claude Perrin. Dans ses ateliers ternois, l’entreprise crée des bracelets-montres et séduit très rapidement de célèbres et brillants horlogers. En 1998, Créations Perrin intègre le groupe Suisse Schweizer & Schoepf, qui jouit déjà d’une solide réputation dans son domaine. Un mariage qui va faire des merveilles d’artisanat autant que de technologie. En 2012, les deux entités forment le groupe Créations Perrin. Aujourd’hui, le groupe compte quatre sites de production, dont un en Suisse, deux dans le Doubs et évidemment toujours une manufacture dans son berceau de Tergnier, où travaille environ un quart des deux cents salariés de l’entreprise. Dans les ateliers ternois, on ne compte pas plus de 10 % d’hommes tant les femmes, pointe le directeur général de Créations Perrin Éric Anthonioz, se caractérisent « par leur dextérité, leur agilité ».

Chaque salarié qui arrive là, quel que soit le poste occupé, est soumis à un test sur la création de deux bracelets-montres différents. « Cela fait partie de notre ADN », explique Éric Anthonioz. La formation du personnel est assurée en interne.

Chaque bracelet-montre, qui passe entre les mains expertes des artisans de Créations Perrin, fait l’objet de 65 étapes réalisées manuellement, pour ensuite habiller une montre de luxe rarement vendue à moins de 20 000 euros. « Il y a un supplément d’âme dans nos

produits », juge le dirigeant. Créations Perrin France bénéficie d’ailleurs du label Entreprise du Patrimoine Vivant.

Si le nom de l’entreprise est associé à l’industrie du luxe, Éric Anthonioz n’en souligne pas moins l’éthique qui anime le groupe qu’il dirige depuis 2007. Ainsi, Créations Perrin est engagée dans une démarche RSE (responsabilité sociétale des entreprises) très avancée – qui lui vaut la certification ISO 26000 délivrée par l’AFNOR – avec une dizaine d’engagements, qui vont du respect de l’animal chez leurs fournisseurs de cuir précieux à la traçabilité des composants utilisés, en passant par le tannage responsable ou encore le développement de l’activité locale. Dans cette démarche RSE, le directeur général de Créations Perrin insiste tout particulièrement sur « l’humain au cœur du métier » : « Le bien-être au travail est essentiel. Nous devons rester dans la bienveillance, sans pour autant baisser notre niveau d’exigence ».

Philippe Robin

Chaque bracelet-montre fait l’objet de 65 étapes réalisées manuellement. À Tergnier, plus de 90 % du personnel est féminin.

Directeur général, Éric Anthonioz pointe le savoir-faire de son personnel.

Une expérience horlogère nouvelle

Le luxe à Reims ce n’est pas que le champagne et les tables étoilées. C’est désormais aussi l’horlogerie. Une horlogerie innovante, originale, qui propose de ne plus être un simple acheteur, un simple consommateur, mais de vivre une « expérience horlogère inédite ». Les pendulettes Persée, lancées par la jeune pousse rémoise Maison Alcée en octobre 2022, doivent être montées par leur acquéreur. Attention, on n’est pas dans le monde d’Ikea et ses kits de meubles de grande série.

À PARTIR DE 4 600 EUROS

Proposés à partir de 4 600 euros, les précieux coffrets de Maison Alcée jouent dans une tout autre catégorie. Ils contiennent près de 200 composants – rouages, cloches, balanciers, etc. – et tous les outils nécessaires à l’assemblage des pendules – loupes, brucelles,

LA JEUNE POUSSE RÉMOISE MAISON ALCÉE A CRÉÉ UNE LIGNE DE PENDULETTES À MONTER SOI-MÊME. LES COFFRETS CONTIENNENT, PIÈCES ET OUTILS, MAIS AUSSI UN RICHE OUVRAGE QUI TRANSFORME POUR QUELQUES HEURES LE CONSOMMATEUR EN ARTISAN.

pinces fines, doigtiers, pique-huile, etc. « Le concept de Maison Alcée est de permettre à un passionné d’horlogerie ou un amoureux du faire soi-même d’assembler son propre garde-temps. C’est lui qui va huiler ses composants, assembler ses roues et découvrir tout le fonctionnement d’un mouvement mécanique en y mettant tout son cœur », explique Alcée Montfort, fondatrice de la maison.

“Le concept de Maison Alcée est de permettre à un passionné d’horlogerie d’assembler son propre garde-temps”, explique Alcée Montfort.

L’apprenti horloger va pour cela s’appuyer sur un livre illustré de 150 pages, écrit minutieusement par l’entrepreneuse. « C’est à la fois un livre pédagogique et un beau livre dans lequel on va raconter l’histoire du temps et du savoir-faire horloger français », souligne l’autrice. Faut-il des compétences particulières pour se mettre à l’ouvrage ? « À partir du moment où le passionné est concentré, c’est accessible à tous » assure Alcée Montfort.

Dans un monde hyperconnecté aux écrans où l’on est trop facilement happé par les futilités qu’ils distillent,

Les précieux coffrets de Maison Alcée contiennent près de 200 composants – rouages, cloches, balanciers, etc. – et tous les outils nécessaires à l’assemblage des pendules – loupes, brucelles, pinces fines, doigtiers, pique-huile, etc.

Maison Alcée veut proposer un moment de concentration dans une action concrète, un moment d’évasion aussi.

« Depuis toute petite, j’aime faire des choses de mes mains. Ce sont des moments pour soi où l’on découvre des choses en profondeur. Cela m’a guidé depuis tou jours » explique l’ingénieure qui a décidé de mettre son savoir au service de l’artisanat d’exception.

Après avoir commencé sa carrière chez Hermès et Cartier, Alcée Montfort a découvert le monde fascinant de l’horlogerie chez TAG Heuer.

CONÇUES AVEC DES HORLOGERS DU JURA ET UN DESIGNER SUISSE

Pour créer sa ligne de pendulettes, l’entrepreneuse s’est entourée d’experts. Elle a travaillé, entre autres, avec un horloger meilleur ouvrier de France, Thierry Ducret, pour « s’appuyer sur un artisanat d’excellence », des professeurs d’horlogerie « pour la dimension pédagogique » et un designer horloger suisse, Antoine Tschumi, « afin d’apporter un souffle nouveau à un produit pouvant être perçu comme désuet ».

Maison Alcée n’a pas d’atelier de fabrication mais travaille avec des partenaires dans le Jura, département de tradition horlogère. Et elle a choisi d’implanter son entreprise à Reims, notamment pour sa position intermédiaire entre le Jura et la capitale.

Julien Bouillé

SA coopérative à capital variable, RCS Metz 356 801 571, Siège social 3 rue F. de Curel 57000 Metz, n°ORIAS 07 005 127. Crédit photo : GettyImages

MARNE

“DEPUIS TOUTE PETITE, J’AIME FAIRE DES CHOSES DE MES MAINS. CE SONT DES MOMENTS POUR SOI OÙ L’ON DÉCOUVRE DES CHOSES EN PROFONDEUR” ALCÉE MONTFORT, FONDATRICE DE MAISON ALCÉE

QUALITÉ DE VIE AU TRAVAIL

Ils ont opté pour des locaux hors du commun pour se démarquer

POUR BIEN TRAVAILLER, IL FAUT SE SENTIR... BIEN. C’EST PROUVÉ : NOTRE ÉTAT D’ESPRIT IMPACTE NOTRE PRODUCTIVITÉ, NOTRE PERFORMANCE ET DONNE MOINS L’ENVIE D’ALLER VOIR CHEZ LA CONCURRENCE. LE BIEN-ÊTRE AU TRAVAIL EST PRESQUE VITAL : AVEC LA CRISE SANITAIRE, CETTE NOTION EST DEVENUE UN ENJEU MAJEUR POUR DE NOMBREUSES ENTREPRISES. PRATIQUEMENT 1 SALARIÉ SUR 2 ESTIME QUE LE LIEU DE TRAVAIL JOUE UN RÔLE CLÉ SUR LEUR BIEN-ÊTRE AU QUOTIDIEN(1). ZOOM SUR QUELQUES ENTREPRISES DE LA RÉGION QUI ONT PRIS UN SOIN PARTICULIER À CRÉER UN ENVIRONNEMENT QUI SORTE DE L’ORDINAIRE, VÉRITABLE STIMULANT POUR TRAVAILLER.

Aurélie Beaussart

Nicolas Stas : « En plus d’avoir chacun notre espace, le patio au cœur de l’agence est notre poumon vert » DR.

EPSILON GC

PLUS QUE TRAVAILLER ENSEMBLE, VIVRE ENSEMBLE

Nicolas Stas est directeur général adjoint en charge du développement chez Epsilon GC, entreprise basée à Reims. « Nous sommes installés en plein centreville depuis un peu plus de 2 ans maintenant, rue de Talleyrand, et la conception de nos locaux de 800 m2 a fait l’objet d’une réelle réflexion sur le bien-être au travail. Auparavant, nous étions dans une maison de maître, rue Piper, qui n’était pas vraiment adaptée à notre conception du travail. » Et de développer : « La qualité de vie au travail est pour nous une priorité et nos locaux ont été conçus dans cette optique. Elle se vit au quotidien. Nous proposons par exemple des cours de yoga et de Pilates toutes les semaines. En plus d’avoir chacun notre espace, le patio au cœur de l’agence représente notre « poumon vert ». Au-delà de l’ambiance « cosy » des locaux, c’est véritablement le vivre-ensemble qui transpire chez nous. »

(1) Selon l’Observatoire de la qualité de vie au travail Actinéo, en 2019.

ISICS

C’EST UN PEU COMME À LA MAISON !

À Charleville-Mézières, au sein des locaux de l’agence web Isics, on se sent un peu comme chez soi. « L’idée est vraiment de se sentir à l’aise. On passe notre journée devant l’ordinateur. On a donc besoin parfois de faire une pause pour se dégourdir ou d’opter pour une position de travail plus décontractée », explique Jérémy Fournaise, chef de projet. Les locaux disposent d’une table de ping-pong, de canapés et d’une grande cuisine équipée. « Le midi, il y a de quoi cuisiner. Ça change de manger un plat tout fait ou un sandwich. Cela facilite aussi les discussions.»

Jérémy Fournaise : « La grande cuisine équipée invite à partager des moments ensemble. » DR.

FEGE

UN BOUT D’AMÉRIQUE DANS LA CAMPAGNE ARDENNAISE

Au sein de la société Fege, fournisseur d’équipements industriels basée à Vouziers, la cafétéria vaut le détour et permet un étonnant voyage dans le temps. « Nous en sommes particulièrement fiers », assure Patrick Regnault, directeur général de la société qui fête ses 30 ans en 2022. « Elle est atypique. C’est l’idée du fondateur de l’entreprise, François-Loïc Fege ». Au fin fond des Ardennes, au sein de ce site industriel, il suffit de pousser une porte pour se retrouver plongé dans les États-Unis des années 60. « Cette cafétéria ambiance vintage a été imaginée comme cela lors de la construction du bâtiment en 2010. Les salariés y viennent prendre leur café, y réchauffer leur plat le midi. On y amène aussi les clients qui sont toujours très surpris par l’esprit rétro. On y fait aussi des réunions. » Sol en damier, pompe Texaco, pin-up, Juke-box, baby-foot, banquettes et haut tabourets en simili cuir… une partie de la déco a été faite par les salariés dans l’atelier, rendant le lieu encore plus unique.

RIMBAUD’TECH

ON Y FAIT POUSSER SON ENTREPRISE DANS LA DÉTENTE

Rimbaud’tech est un incubateur d’entreprises, implanté place de la gare à Charleville-Mézières. À côté de la grande salle de réunion et des bureaux pour des porteurs de projets, une salle de détente avec baby-foot, « parce que se détendre est tout aussi important que le reste ». On y trouve aussi une terrasse. « L’objectif du lieu est de stimuler l’imagination ainsi que l’intelligence collective », commente Terry Varenne, responsable communication du site. « Il faut se sentir bien pour pouvoir avancer dans son projet et cela passe aussi par ces deux espaces. Nos locaux comptent également plusieurs graph du collectif Creative Color qui contribuent à l’es thétisme des lieux. » Actuellement, Rimbaud’tech, ouvert depuis 2017, accompagne 19 projets d’entreprise.

Au sein de l’incubateur, une terrasse aménagée ainsi qu’une salle de détente, « tout aussi importante que le reste », assure Terry Varenne. DR

Une cafétéria typique des États-Unis des années 60. DR

ZOOM SUR QUELQUES ENTREPRISES DE LA RÉGION QUI ONT PRIS UN SOIN PARTICULIER À CRÉER UN ENVIRONNEMENT QUI SORTE DE

L’ORDINAIRE,

VÉRITABLE STIMULANT POUR TRAVAILLER.

« Un salarié bien au travail, sera un salarié heureux et donc plus performant. » DR

ACHILLE COURTAGE

DES BUREAUX QUI CORRESPONDENT AUX COLLABORATEURS

Le cabinet Achille Courtage, spécialiste de l’assurance en entreprise, est installé aux Docks rémois, à Bétheny depuis janvier 2022. « Un lieu chargé d’histoire », rappelle Céline Souris, directrice des opérations.

« L’acquisition de ce nouvel espace s’est voulue collaborative, il a été pensé selon les envies de tous. Nous avons demandé à chaque salarié d’indiquer anonymement quelles étaient leurs attentes dans les futurs locaux. Car un salarié bien au travail, sera un salarié heureux et donc plus performant ». Alors à quoi ressemblent les bureaux ? « Ils sont lumineux et visibles de l’extérieur. À de nombreux endroits, on y trouve une touche de « chauvinisme » avec des symboles rémois. Une douche a été aménagée pour les séances de sport collectives du mardi midi, une cuisine équipée pour partager les repas du midi, des bulles d’isolements lorsque l’on a besoin de calme ou pour les appels confidentiels. »

MK ÉNERGIES LE SEXTANT, UNE ÉCO-CONSTRUCTION ÉTONNANTE

Les nouveaux locaux de MK Énergies construits à Saint-Léonard, près de Reims « sont assez originaux sur le plan architectural mais c’est aussi une éco-construction », explique July Manka, attachée de direction. L’emménagement s’est fait fin avril. « Notre bâtiment répond aux nouvelles normes en matière d’écologie, d’économie d’énergies. » Confié en maîtrise d’œuvre au cabinet Racine Ingénierie, ce nouveau siège social accueille aussi l’école de formation MK School, véritable vitrine du savoir et de l’innovation technologique du groupe.

Des locaux spacieux, lumineux et économes pour MK Énergies.

Céline Souris :

©Marie Cloos photographie.

La terrasse de la Factory, le siège de L’union à Reims.

L’UNION

UN SITE OUVERT VERS LES LECTEURS

La Factory est le nom du siège social du journal L’union à Reims. Construits dans le prolongement du bâtiment de l’imprimerie, les nouveaux locaux, très vitrés, constituent un véritable lieu de vie, symbole d’ouverture vers l’extérieur. Ils accueillent la rédaction centrale, la direction, les services centraux, les équipes commerciales de L’union mais aussi l’équipe de la radio Champagne FM. Au rez-de-chaussée, l’agora avec son amphi de près de 150 places permet d’organiser conférences, concerts et forums, tout comme sa grande terrasse sur le toit. « Transparence, lumière et modernité », ont été les trois grands axes qui ont guidé l’architecte Philippe Zulaica de l’agence Haïku, qui a aussi mis à nu le béton de la structure, mêlé avec une touche de bois pour apporter un côté industriel aux lieux. Seuls des entrepreneurs locaux ont été choisis pour mener à bien le chantier.

CHAMPAGNE DEUTZ

UN DÉCOR SECOND EMPIRE

Fondée en 1838 et située au cœur du village d’Aÿ (près d’Epernay) sous les coteaux anoblis « Patrimoine Mondial de L’Unesco », la maison de Champagne Deutz est dépositaire d’un patrimoine constitué patiemment au fil des générations. Passé le grand portail, l’angelot de bronze aux ailes discrètes inspire, chaque jour, « inspire chaque jour une équipe talentueuse et passionnée au service des cuvées dignes de porter la signature Deutz », explique-t-on au sein du service communication. C’est au sein de la maison du fondateur, dans un somptueux décor Second Empire, que se trouvent certains des bureaux. Un décor des plus prestigieux !

Un somptueux décor Second Empire qui inspire chaque jour une partie de l’équipe de la maison de Champagne Deutz.

© Serge Chapuis

Les fabricants ardennais de poêles face au retournement du marché

UN CONTRÔLE PIÈCE PAR PIÈCE, GARANTIE DE QUALITÉ

LA PÉNURIE DE PELLETS

A FAIT BASCULER EN QUELQUES MOIS LA DEMANDE VERS LES APPAREILS À BÛCHES. ILS REPRÉSENTENT DÉSORMAIS 85 % DE L’ACTIVITÉ CHEZ FRANCE FLAMME, L’UN DES ACTEURS D’UN MARCHÉ DOMINÉ PAR UN AUTRE ARDENNAIS, INVICTA.

France Flamme est née de la fusion des sociétés Marcel France et Mécano Galva (implantées à Vrigneaux-Bois et Vivier-au-Court) en 2006.

Toutes les deux étaient spécialisées dans la sous-traitance industrielle. Mécano Galva a été longtemps connue pour sa fabrication de remorques routières, châssis de caravanes, roues jockey, activités qu’elle a abandonnées en se lançant dans la conception, fabrication et ventes de poêles à bois et à pellets. La fabrication est alors ramenée à Vrigne-aux-Bois, où l’usine a été largement agrandie et modernisée. Le montage et le stockage sont, eux, regroupés à Vivierau-Court.

Marcel France Mécano Galva (MFMG) conserve toutefois une activité de mécano-soudure en sous-traitance, notamment pour les contrôles d’accès sécurité, les poids-lourds, le bâtiment et les travaux publics. Sur un site de plus de 11 hectares, elle dispose aujourd’hui de 13 000 m2 couverts à Vrigne-aux-Bois et de 3 500 m2 couverts pour son activité de montage de poêles à Vivier au Court.

MFMG fabrique ses poêles de A à Z. Ses ateliers de Vrigne réalisent la découpe laser, le roulage-pliage, le soudage, la galvanisation, le zingage et la peinture liquide à haute température. Pour les poêles à pellets, une fois la partie métallique terminée, l’assemblage est réalisé à Vivier-au-Court, avec un soin particulier apporté au contrôle. Chaque appareil fait l’objet d’un test à chaud réalisé jusqu’à l’apparition de la flamme et un test d’étanchéité garant d’un meilleur fonctionnement et d’une installation moins coûteuse. Ces tests sont réalisés avec des pièces dites « martyres », c’est-à-dire un creuset et une porte qui seront ensuite remplacés pour être stockés et mis en vente. Le corps reste stocké et toute la finition est réalisée au moment de sa sortie, en vue de la commercialisation. Grâce à cette façon de procéder, France Flamme peut proposer une déclinaison presque sans limite de ses appareils. Elle propose des poêles dont la puissance s’échelonne de 6 à 11,5 kg, tous certifiés, avec plus de 1 500 possibilités de finition ! Verre ou acier, peinture, intérieur du poêle, connexion wifi permettant de faire démarrer son appareil de chauffage avec son smartphone, option pour le fixer au mur... La liste des possibles est immense.

UN VA-ET-VIENT ENTRE PELLET ET BOIS SELON LA CONJONCTURE

Depuis la rentrée du mois de septembre, l’augmentation du prix du pellet a retourné le marché jusque-là très porteur pour ce type d’appareils. De 40 % pour les poêles traditionnels à bois, et 60 % pour le pellet, « nous sommes passés à 85 % pour le bois, explique Thierry France, le président de Marcel France Mécano Galva. Mais la vérité n’est pas durable et la tendance pourrait s’inverser. Pour l’heure, nous réactualisons la gamme bois qui existait », expliquait le chef d’entreprise à la mi-novembre.

Mirko Spasic

Marcel France Mécano Galva fabrique ses poêles de A à Z.

Marcel France Mécano Galva conçoit, produit et commercialise sous les marques France Flamme, FF Concept et Skia Design une gamme complète de poêles à bois et à pellets. Les ventes n’ont plus de saisonnalité, elles se font

PLUSIEURS MARQUES POUR UNE GAMME COMPLÈTE

toute l’année, grâce à un réseau de revendeurs qui garantit la qualité de la pose et du service. En croissance depuis trois ans, MFMG emploie 92 personnes et réalise 15 millions d’euros de chiffre d’affaires.

LE RÔLE DU LABORATOIRE, ESSENTIEL

Chez Marcel France Mécano Galva, le rôle du laboratoire est essentiel. Il est dirigé par Thomas France, l’adjoint de direction, et Xavier Delaire, le responsable du labo proprement dit. En prélevant par “picking” dans sa production, MFMG triture ses appareils selon des protocoles normalisés avec une plate-forme d’essai qui permet de développer de nouveaux produits ou d’améliorer ses poêles existants, leur rendement thermique, analyser leurs rejets… Le laboratoire a aussi la vocation de tester les appareils dans des conditions réelles d’utilisation. Tous les essais sont réalisés deux fois pour mieux garantir les résultats.

INVICTA, LEADER EN FRANCE ET EN EUROPE

Implantée à Donchery depuis 1924, Invicta peut, grâce à sa fonderie et à son émaillerie intégrées, proposer une large gamme de produits, et apporter chaque année de nouvelles innovations en termes de design et de technologie. Plus de 300 salariés contribuent aux différentes activités de l’entreprise : chauffage au bois, mais aussi fabrication de barbecues, de cocottes en fonte, de poêlons à fondue, d’objets de décoration et de mobilier… Invicta maîtrise en interne 100 % de ses procédés de fabrication. L’entreprise dispose d’un bureau d’études, d’un laboratoire d’essais accrédité, d’une fonderie à Vivier-au-Court, d’une émaillerie, de moyens de traitement de surface, et elle assure la commercialisation et la distribution de ses produits. Les

poêles, foyers et inserts en fonte fabriqués par Invicta sont labellisées Origine France Garantie. Certifiée ISO 9001, ISO 14001 et ISO 45001, la fonderie Invicta, est spécialisée dans la production de pièces en fonte à graphite lamellaire (fonte GL). Invicta fabrique chaque année plus de 110 000 appareils de chauffage au bois, des cocottes, des piètements de mobilier et des barbecues. Invicta a par ailleurs repris l’entreprise Deville en 2016, et perpétue la marque en mettant l’accent sur le développement d’une gamme de poêles à granulés et de poêles à bois étanches, adaptée aux critères des bâtiments BBC (Bâtiments Basse Consommation).

PEUGEOT REIMS - Cité de l’Automobile, ZAC Croix Blandin - 2-4 rue Léna Bernstein - Reims - 03 26 77 31 31 - peugeot-reims.fr

PEUGEOT CHARLEVILLE - 23 route de Warnecourt - Prix-lès-Mézières - 03 24 37 37 45 - peugeot-charleville.fr

PEUGEOT SEDAN - 6 avenue du Général-de-Gaulle - Sedan - 03 24 27 13 25 - peugeot-sedan.fr

PEUGEOT RETHEL - Chemin de la Comtesse - Rethel - 03 24 38 51 88 - peugeot-rethel.fr

PEUGEOT HIRSON - 1 Parc de l’Épinette - Hirson - 03 23 58 20 22 - peugeot-hirson.fr

RECONVERSION

Antoine Devaux des terrains aux terrasses

L’EX-JOUEUR DU STADE DE REIMS RETROUVE DANS SON NOUVEAU MÉTIER DE CHEF SOMMELIER

“L’EXIGENCE, LE PROFESSIONNALISME, L’ESPRIT D’ÉQUIPE ET LE PARTAGE” QU’IL A CONNUS EN COMPÉTITION.

Ancien joueur professionnel au Stade de Reims, entre 2012 et 2018, Antoine Devaux n’était pas prédestiné à devenir chef sommelier. « Jusqu’à l’âge de 25 ans, je n’avais jamais bu une goutte d’alcool, si j’avais commencé avant, je ne serais peut-être jamais passé professionnel, j’aurais peut-être sombré dans un autre univers », se marre-t-il. La première fois qu’il goûte un breuvage alcoolisé, c’est à Gueugnon, en 2008. Il est alors prêté dans le club de Saône-et-Loire. Avec sa femme, il participe alors à un jeu pour gagner une dégustation. « On avait gagné. Lors de cette dégustation, on avait essentiellement dégusté du Bourgogne. Lorsque j’étais à Toulouse, j’ai aussi été accompagné par des copains qui aimaient le vin, et puis j’ai commencé à m’y intéresser, via de la lecture, et d’autres dégustations en bars ou en tablées entre potes. Et puis cinq ans et demi en Champagne, ça ouvre aussi les portes des maisons. » Son passé de sportif de haut niveau lui en ouvrira également. Au point qu’après la fin de sa carrière de footballeur, il y a quatre ans et demi, il ne prendra qu’une année sabbatique avant de « commencer à travailler en tant que commercial pour des maisons de champagne ».

Jusqu’à ce que l’opportunité d’intégrer la Grande Georgette se présente, proposée par Hervé Fort. Ce dernier est le directeur de la branche hôtelière du groupe Pingat, qui a construit la caserne Chanzy ainsi que le

restaurant où s’épanouit désormais Antoine Devaux, 37 ans.

D’abord arrivé pour accompagner la chef sommelière, celui qui a été Stadiste entre 2012 et 2018 s’est vite retrouvé avec les clés du camion après le départ de cette dernière. « C’était un apprentissage en accéléré, j’ai été direct dans le vif du sujet, avec les commandes à prendre, les dégustations et la carte à faire », raconte le natif de Dieppe, en Normandie. Le fan de

“J’aime le contact avec eux, aller aussi à la rencontre des vignerons. Chaque vin a son histoire et j’aime la retranscrire via le restaurant”.

Antoine Devaux, ex-joueur du Stade de Reims

Le champion de marche est employé par Décathlon où il s’occupe de la « Team Athlètes ».

golf, désormais bien déconnecté du monde du ballon rond, aspire plus tard à « devenir son propre patron même si ici, [ il a ] déjà une grande liberté ». C’est lui qui construit la carte avec Baptiste Collignon, le directeur général de la caserne Chanzy qui comprend dans son enceinte La Grande Georgette, et avec JeanCharles Kranzmann, le chef barman. « On travaille en trio, on a plus de 600 références et une vraie puissance de feu en termes de budget. C’est top. Si j’avais ouvert ma propre cave, cela aurait été forcément plus compliqué en termes de trésorerie, de volumes, de contacts également », reconnaît-il.

Attaché aussi à sa vie de famille, Antoine Devaux sait qu’il ne fera « pas ça pendant dix ans, du moins pas à ce rythme-là ». « La restauration, c’est très soutenu, mais pour l’instant, je m’éclate ». Parce qu’il a aussi retrouvé sur certains points ce qui nourrissait sa flamme lorsqu’il était footballeur à haut niveau. « L’exigence, le professionnalisme, l’esprit d’équipe, le partage » sont autant de valeurs qui font que cette

nouvelle mission est enrichissante et valorisante. « Le foot ne me manque pas et je savais qu’il faudrait que je retravaille derrière. J’étais prêt mentalement à arrê ter et aujourd’hui, je ne regrette pas mon choix. Il y a un côté passionnel dans ce métier. Je n’irai pas dans un gastro, trop formel. Ici, on est vraiment entre pas sionnés, et j’aime faire découvrir des choses aux gens, sourit-il. J’aime le contact avec eux, aller aussi à la rencontre des vignerons. Chaque vin a son histoire et j’aime la retranscrire via le restaurant. La chance que j’ai, c’est que j’ai ici dégusté des choses que j’aurais peut-être mis vingt ans à déguster ailleurs. Pour un passionné, c’est juste incroyable. »

Une passion qui, il l’espère, l’amènera un jour à partir explorer d’autres contrées, d’autres domaines, histoire de « découvrir la richesse viticole dans le monde entier ». Paroles d’un homme qui n’entend pas s’arrêter en si bon chemin sur son nouveau terrain de jeu.

Julien Collomb

ECLAIRAGE

YOHANN DINIZ N’A PAS QUITTÉ LE MONDE DU SPORT

Les dernières images de Yohann Diniz en compétition resteront celles tournées le 5 août 2021, à Sapporo, au Japon. C’est à l’occasion des Jeux Olympiques de Tokyo que le triple champion d’Europe (2006, 2010, 2014) et champion du monde (2017) du 50 km marche a tiré un trait sur une carrière riche en émotions fortes et rebondissements. La question de l’après-carrière sportive n’a pas mis longtemps à se décanter dans le cas de l’hyperactif Sparnacien, domicilié à Bucy-le-Long dans l’Aisne. Et s’il s’est aujourd’hui éloigné de l’athlétisme, celui qui avait déjà mêlé activité professionnelle avec pratique sportive (il disposait d’un contrat d’athlète de très haut niveau avec le groupe La Poste) ne s’est pas pour autant coupé du monde du sport. Diniz est désormais employé par la marque Décathlon, partenaire des prochains JO de Paris-2024, dont il courra d’ailleurs le marathon pour lequel il a obtenu un dossard. Il est plus particulièrement en charge de la Team Athlètes, un collectif qui rassemble 33 femmes et hommes de toutes nationalités et qui évoluent dans 21 disciplines olympiques et paralympiques. Un rôle qui lui permet également d’apporter son regard sur l’évolution de la marque.

Nicolas Sachy a trouvé son équilibre dans le Rétro

Comme bon nombre de ses coéquipiers de ce que les supporters du club continuent d’appeler la grande époque du CS Sedan Ardennes, avec qui il a notamment atteint la finale de la Coupe de France en 1999, Nicolas Sachy a été marqué par son département d’adoption. À tel point qu’il a choisi d’y rester une fois sa carrière de joueur terminée. Chargé dans un premier temps des relations publiques du club ardennais entre sa fin de carrière en 2002 et la descente du CSSA au niveau amateur en 2013, l’ancien gardien de but aux près de 400 matches chez les professionnels a investi depuis 2014 dans Le Rétro, un bar situé à Charleville-Mézières. « À la base, je cherchais plutôt dans le Nord puisque je suis originaire de Dunkerque. Puis j’ai su que le Rétro était à vendre. Mes filles y allaient mais je ne connaissais pas l’endroit », rembobine-t-il. Il ne tardera pas à se lancer dans cette nouvelle aventure et bien lui en a pris puisqu’aujourd’hui, il « ne regrette pas son choix. C’est agréable d’être son propre patron. » Pour que ce nouveau quotidien puisse correspondre à ses aspirations, à savoir « privilégier la vie de famille », il a adapté les horaires d’ouverture. « Je suis en pré-retraite, plaisante-t-il comme pour signifier sa chance d’être épanoui dans cette nouvelle vie. Au fil du temps, j’ai vu plein de bars ouvrir et fermer à Charleville. Le succès d’un bar n’est pas forcément lié à l’endroit où l’on est, c’est surtout la personne qui gère et l’ambiance qu’il y règne qui font qu’il a du succès ou pas. »

Pour lui, en tous cas, « ça marche pas trop mal ». Son passé de joueur de Sedan a sûrement aidé à susciter la curiosité vers le lieu même si, sur place, « rien dans le bar ne rappelle que j’ai été footballeur. Il n’y a pas de télé, pas de match

diffusé, on reste dans le festif, la convivialité et le partage. Le plus important dans l’histoire, ce n’est pas l’aspect financier, c’est que les gens soient bien et passent de bons moments. Les gens ne viennent pas parce que j’ai été footballeur mais parce qu’ils s’amusent et que l’endroit est sympa. » S’il est profondément attaché aux Ardennes, il l’assure, il regagnera un jour le Nord pour « retrouver la mer ». « Le Rétro sera mon dernier boulot. C’est quand même mieux d’être à la plage et puis à Dunkerque, il y a le carnaval », se marre Nicolas Sachy, devenu depuis huit ans via son établissement un bon ambassadeur des soirées carolos, après avoir fièrement défendu les couleurs de l’un des clubs emblématiques du football français.

INSOLITE

JOHANN CARRASSO DES GANTS À LA GALETTE

Gardien du Stade de Reims entre 2016 et 2019, avec qui il a notamment connu une montée en Ligue 1 en 2018, Johann Carrasso a pris sa retraite sportive en 2019 à l’âge de 31 ans avant d’opérer une reconversion. Depuis octobre 2020, le natif d’Avignon, dans le Vaucluse, a ouvert avec sa femme Viriginie un food truck baptisé « Mistral Galette ».

LA HAUSSE DES TAUX DE CRÉDIT RENCHÉRIT LES PROJETS D’ACQUISITION

Un monde nouveau aussi dans la pierre L’

chute ne s’était pas constatée depuis l’automne 2008, au plus profond de la crise financière internationale : elle a même été plus prononcée que celle observée durant le premier confinement », indique l’Observatoire de Crédit Logement. Le taux d’usure est certes remonté à 3,07 % en octobre mais il a vite été rattrapé par les taux du marché qui ont augmenté également.

L’environnement refroidit également les prêteurs.

euphorie du rebond de l’après-Covid 19 n’est plus qu’un lointain souvenir.

Les taux de crédit sous la barre de 1 % c’est fini. Le taux moyen est passé de 0,99 % en septembre 2021 à 1,88 % en septembre 2022, pour un prêt sur 20 ans, hors assurance emprunteur, frais de garantie et de dossier, selon l’Observatoire Crédit Logement / CSA. Cela veut dire que pour un emprunt de 200 000 euros, la mensualité passe de 919 à 1 000 euros. La somme des intérêts qui était de 20 536 euros s’envole à 40 106 euros.

Une fois ajoutés l’assurance et les frais garantie, on obtient un taux annuel effectif global (TAEG) qui a souvent dépassé le taux d’usure qui était au troisième trimestre 2022 de 2,29 %, sur 20 ans ou plus. Cela veut dire que des candidats à l’accession se sont fait recaler par leur banque. Mécaniquement, la production de crédit a baissé de 26,8 % au troisième trimestre, soit -9,5 % à fin septembre en année glissante. « Une telle

« Les banques anticipent une crise économique et sociale dans les six mois à venir et sont plus regardantes sur les clients de la typologie ouvriers et employés, témoigne Fabien Adam, courtier en crédit à Reims dans le réseau Empruntis. Les primo-accédants ne peuvent plus obtenir de prêt s’ils n’apportent pas au minimum les frais de notaire, on constate dans notre réseau que le montant de l’apport moyen est passé de 29 000 à plus de 60 000 euros, soit un doublement en moins de six mois, c’est considérable.

Pour obtenir le feu vert de leur banque et faire baisser leurs mensualités, les emprunteurs ont allongé la durée de leur prêt.

Pour obtenir le feu vert de leur banque et faire baisser leurs mensualités, les emprunteurs ont allongé la durée de leur prêt. En septembre, 65 % des prêts immobiliers ont été octroyés sur une durée comprise entre plus de 20 ans et 25 ans, une proportion jamais constatée par le passé. Emprunter sur moins de 20 ans devient une exception en particulier chez les jeunes. « Parmi les moins de 35 ans, 78 % ont bénéficié d’un prêt à plus de 20 ans au 3e trimestre, contre 58,5 % en 2019 », indique Crédit Logement.. Les taux hauts grignotent mécaniquement le pouvoir d’achat. Avec un crédit à 1,84 % (TAEG) sur 20 ans, 62,8 % des foyers de Reims sont en mesure de s’acheter un logement dans leur ville, calcule Meilleursagents.com. Le taux d’acheteurs potentiels descend à 55,6 % avec un taux de 2,65 % et à 51,4 % avec un taux à 3,45 %. Ce

dernier taux sera atteint au 1er janvier, estime le spécialiste de l’estimation en ligne. C’est certes impressionnant, mais avant de tirer des conclusions négatives sur l’accès à la pierre, il faudra savoir comment le marché de l’immobilier réagit au resserrement des conditions de crédit. Compte tenu du retrait de la demande, une baisse des prix fait partie des données attendues pour cette année 2023. Elle pourra donner de l’air aux emprunteurs et faire remonter le volume de ventes. Cela pourrait ronger les nerfs de ceux qui étaient déjà propriétaires qui vont voir que le bien pour lequel ils se sont endettés se sera dévalorisé sur le marché. Enfin, jusqu’au rebond suivant.

Bouillé

En septembre, 65 % des prêts immobiliers ont été octroyés sur une durée comprise entre plus de 20 ans et 25 ans, une proportion jamais constatée par le passé.

LE TAUX D’USURE

Il correspond au taux annuel effectif global (crédit plus assurance emprunteur, frais de dossier et de garantie) maximal au-dessus duquel une banque n’a pas le droit de prêter. Il est calculé chaque trimestre par la Banque de France sur la moyenne des taux annuels effectifs globaux réellement pratiqués par les banques durant le trimestre précédent en y ajoutant un tiers.

TAUX D’EMPRUNT IMMOBILIER EN FRANCE (HORS ASSURANCE)

SEPTEMBRE2019 1,18 % 0,92 %1,08 %1,33 %

DÉCEMBRE 2019 1,11 % 0,88 %1,05 %1,31 %

SEPTEMBRE2020 1,21 % 1,02 %1,19 %1,46 %

DÉCEMBRE2020 1,17 % 0,97 %1,10 %1,35 %

SEPTEMBRE2021 1,04 % 0,87 %0,99 %1,16 %

DÉCEMBRE 2021 1,06 % 0,86 %0,99 %1,13 %

SEPTEMBRE 2022 1,88 % 1,74 %1,88 %1,98 %

SOURCE : L’Observatoire Crédit Logement/CSA

Julien

LE POIDS DES RÈGLES HCSF

De nouvelles règles du Haut Conseil de stabilité financière sont obligatoires (HCSF) depuis le 1er janvier 2022. Elles imposent un taux d’endettement maximum de 35 % (assurance emprunteur incluse) et une durée d’emprunt limitée qui ne peut excéder 25 ans (27 ans dans certains cas, notamment dans le neuf). Un volant de 20 % des dossiers peut déroger à ces critères. Les dérogations doivent concerner 30 % des primo-accédants dont 80 % pour l’achat d’une résidence principale.

POURQUOI LES TAUX MONTENT ?

L’augmentation des taux de crédits immobiliers est la conséquence du durcissement des politiques monétaires des banques centrales. Face à l’inflation, elles ont dit stop à l’argent pas cher et facile. La Banque Centrale Européenne (BCE) a remonté ses taux. Dans la foulée, le taux de l’OAT 10 ans (l’obligation assimilable au trésor qui sert de référence aux banques pour fixer leurs taux immobiliers) dépasse désormais les 2 % alors qu’il était négatif fin 2021.

09/22 05/22 01/22 09/21 09/20 09/19 09/18 09/17 09/16 09/15 09/14 09/13 09/12 09/11 09/10 09/09 05/21 05/20 05/19 05/18 05/17 05/16 05/15 05/14 05/13 05/12 05/11 05/10 05/09 01/21 01/20 01/19 01/18 01/17 01/16 01/15 01/14 01/13 01/12 01/11 01/10 01/09

La performance thermique rebat les cartes

AVEC L’INTERDICTION PROGRESSIVE DE

LA

LOCATION DES BIENS LES PLUS ÉNERGIVORES, LES PROPRIÉTAIRES SONT CONTRAINTS DE FAIRE DES TRAVAUX OU DE REVENDRE EN FAISANT PARFOIS DES CONCESSIONS SUR LES PRIX.

La surface, le nombre de pièces, l’emplacement, l’exposition, les équipements ou la décoration ne sont plus les seuls critères pour ceux qui cherchent à louer ou à acheter un logement. Plus que jamais, les candidats regardent l’étiquette énergétique, symbolisée par une lettre comprise entre A et G, issue du fameux DPE, le diagnostic de performance énergétique. Les objectifs de l’État en

C’est en millions le nombre de maisons françaises qui sont classées de E à G.

termes de baisse de la consommation énergétique et de décarbonation conduisent à de nouveaux tours de vis réglementaires. Le nouveau DPE, entré en vigueur en 2021, est obligatoire sur les annonces immobilières depuis le 1er janvier 2022. Depuis août, il est interdit d’augmenter les loyers de logements classés F et G, considérés comme très consommateurs en énergie. Les logements consommant plus de 450 kWh d’énergie finale par mètre et par an, seront interdits à la location

L’AUDIT ÉNERGÉTIQUE

Un audit énergétique devra être réalisé, à partir du 1er avril 2023, en cas de vente d’un logement appartenant aux classes énergétiques D, E, F ou G ayant une consommation énergétique primaire d’au minimum 331 kilowattheures par m2 et par an.

41%

C’est le pourcentage de logements classés E à G parmi les 9,7 millions de logements des copropriétés du parc français.

à compter du 1er janvier 2023. Suivront les G en 2025, les F en 2028 et les E en 2034.

UNE DÉCOTE POUR LES PASSOIRES ?

Ces restrictions ont déjà, par anticipation, un effet sur les transactions. « Des biens reviennent sur le marché de la vente parce que les propriétaires bailleurs s’aperçoivent, à l’occasion d’un changement de locataire, que leur classement est mauvais, et ne voulant pas faire de travaux, ils mettent leur bien en vente », témoigne François Gauthier, délégué à la communication de la chambre interdépartementale des notaires. Il faut dire que le montant de l’investissement peut être conséquent. Éric Redouté, agent immobilier à Reims (Keller Williams), cite l’exemple d’un appartement ancien de 87 m2 qui a nécessité un investissement de 27 000 euros dans l’isolation des murs, la pose de fenêtres double-vitrage et l’installation d’une pompe à chaleur, pour passer de la lettre G à la lettre D. « L’investissement peut être proportionnellement plus important pour les petites surfaces car il y a des coûts fixes qu’on ne peut pas écraser », explique-t-il.

« Des biens reviennent sur le marché de la vente parce que les propriétaires bailleurs s’aperçoivent, que leur classement est mauvais » François Gauthier délégué à la communication de la chambre des notaires

Les travaux estimés peuvent bien sûr entrer dans la négociation entre acheteur et vendeur. Les prix des biens énergivores vont-ils pour autant décrocher ? « Il y a des propositions et si les vendeurs sont pressés, ils doivent faire des concessions », répond Éric Redouté. Autre effet, la réglementation durcie suscite un regain d’activité pour les entreprises qui réalisent des DPE mais aussi des études thermiques censées aider les propriétaires à choisir les travaux à réaliser pour avoir une meilleure note. « Nous sommes débordés par les demandes de tous types de clients et nous avons du mal à y répondre », témoigne Dany Mercier, directeur général de la société Owega. Cette entreprise rémoise doit parfois passer au crible des quartiers entiers. Les bailleurs sociaux sont amenés, eux aussi, à évaluer et rénover leur parc. La performance thermique est désormais l’affaire de tous.

Julien Bouillé

LE CALENDRIER DES INTERDICTIONS

Entrée en vigueurdu nouveau DPE.

Juillet 2021

JUILLET Affichage obligatoire sur les annonces immobilires

AOÛT

Les biens classés F ou G sont interdits d’augmenter les loyers.

2022

JANVIER

Les logements consommant plus de 450 KWh d’énergie finale par m 2 et par an sont interdits à la location. AVRIL Mise en place d’audit énergétique pour les biens F et G.

2023

Les logements classés G sont interdits à la location.

Les logements classés F sont interdits à la location.

Les logements classés E sont interdits à la location.

2025

2028

2034

CHIFFRES

Les prix à l’achat et à la location dans votre commune

SAINT-QUENTIN

Prix des appart (€/m2) 1 045 €

Prix des maisons (€/m2) 1 352 €

Loyer des appart (€/m2) 10,70 €

Loyer des maisons (€/m2) 9,40 €

Variation des prix appartements à 1 an 2 %

Variation des prix appartement à 5 ans 11 %

Variation des prix des maisons à 1 an 2 %

Variation du prix des maisons à 5 ans 11 %

LAON

Prix des appart (€/m2) 1 039 €

Prix des maisons (€/m2) 1 302 €

Loyer des appart (€/m2) 9,70 €

Loyer des maisons (€/m2) 8,90 €

Variation des prix appartements à 1 an 8 %

Variation des prix appartement à 5 ans 7 %

Variation des prix des maisons à 1 an 19 %

Variation du prix des maisons à 5 ans 29 %

SOISSONS

Prix des appart (€/m2) 1 623 €

Prix des maisons (€/m2) 1 757 €

Loyer des appart (€/m2) 11,30 €

Loyer des maisons (€/m2) 10,80 €

Variation des prix appartements à 1 an 4 %

Variation des prix appartement à 5 ans 9 %

Variation des prix des maisons à 1 an 8 %

Variation du prix des maisons à 5 ans 17 %

CHÂTEAU-THIERRY

Prix des appart (€/m2) 1 696 €

Prix des maisons (€/m2) 1 747 €

Loyer des appart (€/m2) 11,10 €

Loyer des maisons (€/m2) 10,80 €

Variation des prix appartements à 1 an 14 %

Variation des prix appartement à 5 ans 15 %

Variation des prix des maisons à 1 an 10 %

Variation du prix des maisons à 5 ans 27 %

Source : Meilleursagents.com estimations au 1er novembre 2022 Figaro Immobilier estimations au 1er septembre 2022

Saint-Quentin Soissons ChâteauThierry

Laon Reims

Épernay

ÉPERNAY

Prix des appart (€/m2) 1 894 €

Prix des maisons (€/m2) 2 322 €

Loyer des appart (€/m2) 10,20 €

Loyer des maisons (€/m2) 10,60 €

Variation des prix appartements à 1 an 7 %

Variation des prix appartement à 5 ans 14 %

Variation des prix des maisons à 1 an 12 %

Variation du prix des maisons à 5 ans 24 %

CHÂLONS-ENCHAMPAGNE

Prix des appart (€/m2) 1 513 €

Prix des maisons (€/m2) 1 913 €

Loyer des appart (€/m2) 10,30 €

Loyer des maisons (€/m2) 10,30 €

Variation des prix appartements à 1 an 7 %

Variation des prix appartement à 5 ans 17 %

Variation des prix des maisons à 1 an 5 %

Variation du prix des maisons à 5 ans 19 %

Givet

GIVET

Prix des appart (€/m2) 1 087 €

Prix des maisons (€/m2) 1 453 €

Loyer des appart (€/m2) 8,7 €

Loyer des maisons (€/m2) 9,2 €

Variation des prix appartements à 1 an - 13 %

Variation des prix appartement à 5 ans 6 % Variation des prix des maisons à 1 an - 3 %

Variation du prix des maisons à 5 ans 11 %

CHARLEVILLEMÉZIÈRES

Prix des appart (€/m2) 1 322 €

Prix des maisons (€/m2) 1 648 €

Loyer des appart (€/m2) 10,10 €

Loyer des maisons (€/m2) 9 €

Variation des prix appartements à 1 an 3 %

Variation des prix appartement à 5 ans 12 %

Variation des prix des maisons à 1 an 8 %

Variation du prix des maisons à 5 ans 17 %

CharlevilleMézières

Sedan Rethel

Châlons-enChampagne

Vitry-leFrançois

SEDAN

Prix des appart (€/m2) 995 €

Prix des maisons (€/m2) 1 377 €

Loyer des appart (€/m2) 8,80 €

Loyer des maisons (€/m2) 9,10 €

Variation des prix appartements à 1 an 5 %

Variation des prix appartement à 5 ans 5 %

Variation des prix des maisons à 1 an 11 % Variation du prix des maisons à 5 ans 11 %

VITRY-LEFRANÇOIS

Prix des appart (€/m2) 1 159 €

Prix des maisons (€/m2) 1 305 €

Loyer des appart (€/m2) 9,30 €

Loyer des maisons (€/m2) 9,20 €

Variation des prix appartements à 1 an 6 %

Variation des prix appartement à 5 ans - 10 %

Variation des prix des maisons à 1 an 11 %

Variation du prix des maisons à 5 ans 17 %

Prix des appartements (€/m2)

Prix des maisons (€/m2)

Loyer des appartements (€/m2)

RETHEL

Prix des appart (€/m2) 1 734 €

Prix des maisons (€/m2) 1 586 €

Loyer des appart (€/m2) 10,10 € Loyer des maisons (€/m2) 10 € Variation des prix appartements à 1 an 5 % Variation des prix appartement à 5 ans 3 % Variation des prix des maisons à 1 an 10 % Variation du prix des maisons à 5 ans 3 %

REIMS

Prix des appart (€/m2) 2 701 €

Prix des maisons (€/m2) 2 917 €

Loyer des appart (€/m2) 11,80 €

Loyer des maisons (€/m2) 10,20 €

Variation des prix appartements à 1 an 7,70 %

Variation des prix appartement à 5 ans 35,80 %

Variation des prix des maisons à 1 an 5 %

Variation du prix des maisons à 5 ans 19 %

ÉVOLUTION DES PRIX PAR DÉPARTEMENTS

Loyer des maisons (€/m2)

Variation des prix apartement à 3 mois

Variation des prix apartement à 3 mois

Variation des prix apartement à 2 ans

Variation des prix apartement à 5 ans

AISNE 1 266 €1 327 €10,50 €9,30 €2,70 %9,60 %8,50 %8,70 % ARDENNES 1 224 €1 325 €9,50 €8,90 €1,80 %9,20 %22,80 %27,70 %

MARNE 2 382 €2 024 €11,30 €10,10 €2,20 %8,20 %20,00 %31,40 %

Le match neuf NEUF

Les logements neufs bénéficient de plans cohérents en matière de Il n’y a pas de perte de place avec les couloirs et les dégagements, cela se fait au bénéfice du volume des séjours », explique Christophe Durand, président du groupe de promotion et construction FIC. Quand on achète dans le neuf sur plan, on peut demander à bouger ou modifier des cloisons. « On peut adapter son logement à ses », résume M. Durand. Les appartements neufs bénéficient de balcons, terrasses, voire jardins, d’ascenseurs et de parkings.

distribution. « besoins travaux (lire ci-dessous). « plus rentabilité. « et

À emplacement et surface équivalents, le mètre carré dans le neuf est 25 % à 30 % plus cher que dans l’ancien à Reims. L’écart peut être plus élevé à Château-Thierry ou Charleville-Mézières où le marché de l’ancien est plus bas, alors que les coûts de construction sont les mêmes. Dans le neuf, les frais d’acte sont réduits et se situent entre 2 % et 3 %. ll faut considérer aussi l’éventuelle défiscalisation Pinel et l’absence de S’il y a un écart de prix facial entre le neuf et l’ancien, tout mis bout à bout, la différence n’est pas énorme », estime Dans le neuf, il n’y pas de travaux intérieurs ou extérieurs pendant au moins dix ans. Les consommations d’énergie sont individualisées. Tout cela réduit le niveau des charges », explique M. Durand. Les biens sont aux normes d’isolation RT2012, voire RT2020, donc plus confortables et Les propriétaires bailleurs peuvent bénéficier de la défiscalisation Pinel. S’ils louent leur bien pendant 6, 9 ou 12 ans, ils peuvent récupérer 12, 18 ou 21 % de leur investissement sous forme de crédits d’impôts. Ce dispositif, qui sera verdi et raboté en 2023, vaut si le bailleur respecte des plafonds de loyer et de revenus du locataire, ce qui peut peser sur la Sur les petites surfaces, il est parfois préférable de ne pas recourir au Pinel et de louer en meublé », estime Christophe Durand.

ANCIEN

PLUS CHÈRES À L’ACHAT, LES CONSTRUCTIONS NEUVES SONT PLUS ÉCONOMES EN ÉNERGIE. LES BIENS EXISTANTS ALLIENT SOUVENT CHARME ET BONS EMPLACEMENTS. REVUE DES POUR ET CONTRE AVEC LE PROMOTEUR CHRISTOPHE DURAND (FIC), ET L’AGENT ERIC REDOUTÉ (KELLER WILLIAMS).

LES BIENS

Du très récent au bâtiment de la reconstruction, voire ayant échappé à la Première Guerre mondiale, le choix est vaste. Le fameux « l’ancien » reste un incontournable. « Les appartements 1920 avec parquet, moulures et cheminées plaisent encore beaucoup. Des locataires tiennent absolument à vivre dans ces biens qui ont du vécu et de l’âme mais il faut qu’ils aient été rénovés, ils ne veulent pas de passoires thermiques indique Éric Redouté, gérant des agences Redouté et de Keller Williams.

PRIX ET FRAIS D’ACTE

Les prix sont généralement de 25 à 30 % moins chers dans l’ancien à Reims et souvent davantage dans de plus petites villes. « l’ancien c’est aussi que l’on peut visiter le bien avant de l’acheter et qu’il est disponible quasiment immédiatement », rappelle Éric Redouté. L’état du bien est très variable et il faut parfois prévoir une enveloppe pour la rénovation esthétique ou technique. Cela peut devenir un avantage pour les bailleurs. « Dans l’ancien, on peut défiscaliser les travaux d’entretien et les travaux d’amélioration de la performance énergétique. Cela permet de créer du déficit foncier qui réduit le revenu imposable du bailleur dévoile le professionnel. Les frais d’acte sont compris entre 7 et 8 %.

CHARGES ET NORMES

Les caractéristiques sont très variables. « un immeuble sans ascenseur, sans gardien et sans espaces verts, donc avec des charges très faibles, ou dans un immeuble avec tout cela, plus le chauffage et l’eau chaude collectifs, avec des charges très élevées détaille Éric Redouté. Le diagnostic de performance énergétique peut imposer de coûteux travaux de rénovation. « peret mais d’autres y voient l’opportunité de faire du déficit foncier et de payer moins d’impôt ».

AIDES ET FISCALITÉ

Le Pinel peut exister dans l’ancien rénové mais il est complexe à mettre en œuvre. Le dispositif loi Malraux permet de défiscaliser les travaux de rénovation de bâtiments à caractère historique, mais l’offre est assez faible. Mais il y a une niche fiscale qui réduit notamment l’imposition sur les revenus fonciers. « Le bailleur peut choisir de louer en meublé, en utilisant le statut de loueur en meublé non professionnel, très avantageux fiscalement », précise Éric Redouté.

faut

Les bailleurs sociaux vendent aussi des logements

Quand il se met en quête d’un logement, le candidat à l’accession consulte une agence immobilière, fouine dans les petites annonces ou franchit la porte d’un promoteur. Mais il s’adresse plus rarement aux bailleurs sociaux. « Les gens se disent que le logement social, ce n’est pas pour eux, constate Vincent Verstraete, président de Reims Habitat. Pourtant, 70 % des foyers y sont éligibles, soit une grosse majorité de la population, mais mal heureusement seuls 30 % de ces 70 % font une demande ». Certes, les tours et les quartiers difficiles existent, et les bailleurs ont pour mission de loger les publics dits fragiles, mais ils ont aussi une offre pour les classes populaires et moyennes. Et chose encore moins connue, ces bailleurs sociaux vendent aussi des logements.

« D’abord nos locataires ont un parcours résidentiel dédié qui peut leur permettre d’acheter un de nos logements à un moment de leur vie, souligne Vincent Verstraete. Mais, plus globalement, toute personne peut, avec des plafonds de revenus relativement importants, acheter un logement par le système du PSLA ».

Destiné aux familles aux revenus modestes exclues du marché de l’accession classique, le prêt social location accession (PSLA) est un transfert de propriété d’un logement qui s’articule autour d’une « phase locative » pendant laquelle la famille teste sa capacité à assurer l’effort d’acquisition et d’une phase « acquisitive », durant laquelle la famille rembourse son crédit.

« Le PSLA bénéficie souvent à des ménages qui n’ont pas d’apport personnel et leur permet d’ac-

céder à la propriété avec des produits neufs, de qualité et répondant aux normes actuelles », souligne Juliette Lefeu, directrice générale de Reims Habitat.

DES PRIX INFÉRIEURS

AU MARCHÉ

Ces logements neufs sont, en outre, proposés à des prix inférieurs au marché. Par exemple, sur un programme récent de Reims Habitat, rue des Romain, les T3 ont été vendus en moyenne à 163 000 euros pour une surface moyenne de 62 m2 (soit un prix moyen de 2 630 euros du mètre carré). Un prix plus proche de l’ancien dans la cité des sacres et bien inférieur au neuf proposé par les promoteurs privés. Un nouveau programme Plurial Novilia de maisons à Tinqueux propose, pour sa part, des logements T4 à 295 000 €. Moins chers, ces logements PSLA sont-ils d’une qualité inférieure à celle de la promotion privée ? « Non, au contraire, on nous dit même parfois qu’ils sont mieux faits », répond Caroline Loiseleur, directrice de l’activité promotion et aménagement chez Plurial Novilia.

Julien Bouillé

LA LOCATION-ACCESSION

Le prêt social location accession PSLA est destiné aux familles ayant des revenus modestes, sous conditions de ressources. Ce contrat de transfert de propriété comporte deux phases. Durant la phase « locative » la famille paie une redevance correspondant au droit d’usage du logement. Elle commence aussi à payer une part « acquisitive qui représente une fraction anticipée du prix de vente et viendra en déduction du prix payé à l’issue de la phase locative », précise Reims Habitant. Le total correspond à la somme que devrait payer le ménage s’il remboursait son prêt. C’est une période de test. Le ménage peut lever l’option dans un délai de 6 à 24 mois. Il rentre dans la seconde phase, dite « acquisitive ». La levée d’option est le transfert de propriété. Le PSLA comporte des avantages financiers avec une TVA à taux réduit (5,5 %), une exonération de la taxe foncière pendant 15 ans et des frais de notaire réduits. Il y a des plafonds aussi : il est de 9,15 €/m2 en phase locative et 3 092 €/m2 (hors TVA) pour l’accession.

LE PRÊT SOCIAL LOCATION ACCESSION (PSLA) EST MÉCONNU DU GRAND PUBLIC. IL OFFRE POURTANT DE NOMBREUX AVANTAGES POUR ACQUÉRIR DANS LE NEUF, À PRIX RÉDUIT, AVEC DES FILETS DE SÉCURITÉ.

Dans le programme Gabrielle, de Reims Habitat, les T3 ont été proposés, sous conditions de ressources, à 2 630 euros du mètre carré.

ENTRETIEN

« La location accession n’est pas uniquement destinée aux primo-accédants »

CAROLINE LOISELEUR, DIRECTRICE DE L’ACTIVITÉ PROMOTION ET AMÉNAGEMENT CHEZ PLURIAL NOVILIA, DÉCRIT L’OFFRE ENCORE PEU CONNUE DE L’ORGANISME LOGEUR.

AVEZ-VOUS LE SENTIMENT QUE LES GENS NE PENSENT PAS ASSEZ À S’ADRESSER AUX BAILLEURS SOCIAUX LORSQU’ILS CHERCHENT À ACQUÉRIR UN LOGEMENT ?

Oui. Le logement social est le cœur de notre métier et les gens ont effectivement peu le réflexe de s’adresser à nous pour de l’accession. Cependant, nous réalisons de plus en plus de logements en accession avec le dispositif PSLA et notre volume de réservation augmente chaque année. Mais cela nous prendra du temps avant d’être considéré comme un acteur à part entière de l’accession. C’est pour cela que mon objectif est de retravailler l’image de marque de Plurial Novilia.

LES LOGEMENTS SONT-ILS RÉSERVÉS UNIQUEMENT AUX PERSONNES RÉPONDANT AUX CRITÈRES DU PSLA ?

Si des clients ne rentrent pas dans des plafonds de ressources et ne sont pas éligibles, nous leur proposons de pouvoir acquérir leur logement avec une TVA à 20 %, au lieu de 5 %. Par ailleurs, ils ne peuvent pas non plus bénéficier de l’exonération de la taxe foncière pendant 15 ans.

QUELS SONT POUR VOUS LES PRINCIPAUX AVANTAGES DU PSLA ?

Le PSLA favorise le parcours résidentiel et permet à des gens qui n’ont pas un gros apport de pouvoir accéder à la propriété. Contrairement à la promotion

classique, ils ne paient pas le logement au fur de la construction, mais généralement que six mois après la remise des clés. Ils ont la possibilité, en fait, de tester leur logement durant la phase locative. Si leur logement ne leur plait pas ou s’ils ont un accident de la vie, on leur propose un logement locatif et on récupère celui que l’on a construit. Contrairement aux idées reçues, la location accession n’est pas uniquement destinée aux primo-accédants. Nous répondons parfois à une population senior et de jeunes retraités qui ont une maison trop grande ou qui veulent se rapprocher de la ville.

RESSENTEZ-VOUS UN RALENTISSEMENT DE LA DEMANDE EN RAISON DE LA HAUSSE DES TAUX ET DU RESSERREMENT DES CONDITIONS DE CRÉDIT ?

On ne sent pas un ralentissement de la demande mais des difficultés liées au financement. On sent que les banques resserrent leurs critères et que cela va commencer à se compliquer dans les mois à venir.

Propos recueillis par Julien Bouillé

IL Y A PLURIAL ET PLURIAL

La marque Plurial apparaît parfois sur des programmes non concernés par le dispositif PSLA. C’est le cas, par exemple, de la résidence Signature en construction dans le quartier Boulingrin de Reims avec des prix allant jusqu’à 7 000 euros du mètre carré. Rien de social dans tout cela puisque Plurial Promotion est une ex-filiale promotion désormais indépendante capitalistiquement de l’organisme logeur. Pour le programme cité, elle est en copromotion avec Berdin Immobilier et Nord Est Aménagement Promotion.

“LE LOGEMENT SOCIAL EST LE CŒUR DE NOTRE MÉTIER ET LES GENS ONT EFFECTIVEMENT PEU LE RÉFLEXE DE S’ADRESSER À NOUS POUR DE L’ACCESSION” CAROLINE LOISELEUR PLURIAL NOVILIA

Le cahier des professionnels

MARZINPRO

La référence incontournable en carrelages, espaces bain, résines en Champagne-Ardenne

Installé dans son tout nouveau bâtiment, zone de Croix-Blandin, derrière l’Hyper U, MarzinPro existe depuis presque 60 ans. Racheté en 2011 par Frédéric Huther et Roberto Bartolini, MarzinPro est devenu le leader régional en matière de Carrelages, Marbres, Pierres, Résines industrielles et Espaces bains.

Avec près d’une cinquantaine de collaborateurs répartie sur 2 entités, MarzinPro et Marzin la Boutique, l’entreprise assure un service complet associant conseils, bureau d’études, dessin, mise en oeuvre, fourniture et pose de matériaux auprès des particuliers pour leur salle de bains, terrasse, piscine, et auprès des professionnels, plus spécifiquement pour des travaux d’envergure dans les cuveries, bureaux et hôtels de luxe.

MarzinPro sélectionne avec soin les meilleurs produits : carrelages, pierres naturelles, résines industrielles. Son bureau d’études travaille en étroite collaboration avec les donneurs d’ordre avant que ses équipes de pose n’opèrent. Les équipes Marzin La Boutique, quant à elle, accueillent plus spécifiquement les particuliers dans les show-rooms d’Epernay-Pierry et Ormes-Tinqueux. Études des projets, conseils sur les matériaux et choix des sanitaires… la modélisation et la visite virtuelle en 3D des projets est possible. Enfin, si besoin, une sélection d’artisans poseurs indépendants peut même être proposée. Savoir-faire d’exception, exigence professionnelle, dimensionnement des compétences, respect des délais, eco-responsabilité et protection de l’environnement (recyclage, tri, matériaux qualifiés et

MarzinPro est à la dis position des particuliers et des pros pour étudier et chiffrer tous les projets de carrelages, espaces bain, pierres naturelles et résines.

Contact sur marzinpro.fr

normés), sont autant d’atouts qui permettent à MarzinPro d’oeuvrer sur des chantiers d’envergure et des projets locaux exceptionnels.

C’est le cas notamment dans l’hôtellerie et l’hébergement de luxe avec Loisium à Mutigny, le Royal Champagne à Champillon, Terre de Craie à Vertus, ou à Reims avec La Grande Georgette et l’hôtel particulier Eisenhower qui accueille les clients des Champagnes Piper-Heidsieck et Charles Heidsieck. De très belles réalisations également pour des Maisons de Champagne prestigieuses comme Krug à Ambonnay, Chanoine à Bezannes, les cuveries de Moët & Chandon, rue de Bernon à Epernay, mais aussi Pol Roger pour laquelle MarzinPro a posé 2000 m2 de carrelages et 2500 m2 de résine industrielle.

Les collectivités et établissements publiques ne sont pas en reste, puisque l’entreprise dispose d’un contrat d’entretien pour le Grand Reims pour les bâtiments de la ville (Crèches, écoles..), ainsi que des réalisations marquantes comme l’espace nautique de l’UCPA, le collège Juliot Curie, l’Ogec Notre Dame

ou encore la rénovation des cuisines en activité du CHU, obligeant les équipes à travailler de nuit.

Des compétences dont profitent les particuliers, pour lesquels MarzinPro installe plus de 60 salles de bains par an.

MARZINPRO

8 rue des Terres 51420 CERNAY-LES -REIMS Tél : 03.26.50.35.20.

MARZIN LA BOUTIQUE

EPERNAY/PIERRY :

19 allée de Maxenu - 51530 PIERRY Tél : 03.26.54.15.20.

ORMES/TINQUEUX :

5 rue des Blancs fossés - 51370 ORMES Tél : 03.26.06.31.11.

contacts@marzinpro.fr www.marzinpro.fr

Roberto Bartolini, directeur général de la société.

DEPUIS plusieurs années déjà, le cabinet d’expertise comptable FCN, soucieux du bien-être de la planète et de ses salariés, s’attache à réduire son impact environnemental et mène des actions solidaires auprès des plus démunis. FCN s’engage à aller encore plus loin grâce au déploiement d’une démarche RSE dynamique. L’histoire de FCN débute en 1945 et, depuis sa création, le cabinet ne cesse d’évoluer. Avec un siège social, implan té à Bezannes, FCN compte aujourd’hui 630 salariés - dont environ 300 dans la région - répartis sur 40 sites allant de la Champagne-Ardenne à l’Aisne, en passant par Paris, l’Oise, la Normandie, Orléans et Toulouse. Tous ses colla borateurs œuvrent au quotidien pour satisfaire les clients.

DES MÉTIERS VARIÉS

FCN est un cabinet d’expertise comp table et de commissariat aux comptes qui regroupe différents métiers: des équipes dédiées à l’expertise comp table mais aussi à la paie et au droit

FCN Une entreprise engagée

social, des spécialistes en audit, en droit des affaires ou encore en gestion de patrimoine. Un ensemble d’experts qui répondent aux besoins des clients “dans toutes les étapes de la vie de leur entreprise”.

RELEVER DES DÉFIS

Collecte de dons, réduction de la consommation de papier, incitation au covoiturage, FCN réfléchit à sa démarche RSE depuis 2017 et mène différentes actions très suivies par les salariés. “Ça marche très bien puisque les salariés y attachent de l’importance et les actions menées ont beaucoup de succès”, se réjouit la direction, qui souhaite déve lopper cette démarche. C’est accompagné d’un consultant que FCN a décidé d’aller plus loin en 2022.

UNE CONVENTION INÉDITE

Lors de sa dernière convention, l’ensemble du personnel avait été chargé de travailler en amont sur des théma tiques en lien avec la RSE. 8 projets ont été présentés le jour J et soumis à un

vote en direct. 3 d’entre eux ont été retenus et la direction s’est engagée à les mettre en place.

UN ENGAGEMENT FORT DE LA PART DE LA DIRECTION

Dans les prochains mois, la direction du cabinet FCN va se pencher sur des actions concrètes autour de l’attrac tivité du cabinet avec notamment une participation plus active aux salons étudiants, ou encore la réalisation de vi déos Tik-Tok.

L’accent sur la qualité de vie au travail sera également mis avec des réflexions autour de l’aménagement de l’espace et du temps de travail et l’intégration des collaborateurs.

Enfin, des actions solidaires en faveur de l’éducation vont voir le jour avec du soutien scolaire auprès d’enfants en difficulté et la création d’une école au Bénin.

De beaux projets à suivre pour une entreprise qui souhaite entamer une ré flexion sur sa raison d’être pour, à terme, devenir une “entreprise à mission.

FCN

160 rue Victor de Broglie 51430 Bezannes

Tél. 03 26 77 38 99 www.fcn.fr

CDER

Une entité, une vision d’avenir

Depuis plus de 60 ans, CDER accompagne les agricul teurs, les viticulteurs, les artisans, les commerçants, PME et professions libérales dans le développement de leurs projets écono miques, stratégiques, patrimoniaux et financiers. Véritable partenaire, il leur apporte des conseils innovants, les aide à voir plus loin, à se projeter.

Plus qu’un simple cabinet d’expertise comptable, CDER propose une prise en charge globale des différentes problé matiques que peuvent rencontrer les créateurs et chefs d’entreprise. « Nous pouvons aussi bien accompagner les repreneurs et créateurs d’entreprise sur l’élaboration d’un prévisionnel, que pro poser un suivi conseil à nos adhérents tout au long de leur vie de chefs d’entre prise », explique Damien Piecq, ingénieur conseil dans un site CDER dans l’Aisne. Implanté essentiellement sur le GrandEst, CDER déploie son expertise sur 17 sites différents. Depuis sa création, il a toujours veillé à répondre au plus près des attentes de ses adhérents chefs d’entreprise. C’est pour cette raison que la palette de ses services ne cesse de

se développer : comptabilité, gestion, stratégie, droit, fiscalité, ressources humaines, RSE… 700 collaborateurs s’engagent ainsi chaque jour aux côtés des chefs d’entreprise en fonction et en devenir. Une équipe d’experts, aux champs de compétences toujours plus nombreux, qui permet à CDER de dé velopper une vision élargie à 360° de l’entreprise et d’apporter des solutions individualisées. « Nous nous adaptons aux besoins et aux ressources que les entreprises possèdent en interne. Notre expertise conseil est essentielle, tout comme celle en optimisation fiscale ou en veille juridique et réglementaire, puisqu’elles offrent une vraie plus-va lue à nos adhérents », souligne Damien Piecq.

Aujourd’hui, CDER est devenu la plus importante Association de Gestion et de Comptabilité (AGC) de France. Leader sur son marché, il accompagne environ 12.000 structures adhérentes. « Quel que soit le stade de votre entreprise, de la création à la cession, vous trouverez toujours un expert CDER pour vous aider à faire les meilleurs choix ! », confirme Damien Piecq.

CDER est une entreprise créée en 1956 entre des exploitants agricoles et des organisations agricoles et para-agricoles du département de la Marne. Depuis son origine, l’évolution de son activité a été liée au développement du conseil de gestion puis de la comptabilité agricole avec notamment l’institution de la TVA.

CDER 51000 Châlons-en-Champagne

Complexe Agricole du Mont Bernard Route de Suippes - CS 10511 Tél. 03 26 66 76 00 - ww.cder.fr

COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DES PORTES DU LUXEMBOURG

Un territoire attractif

Le territoire de la Communauté de Communes des Portes du Luxembourg regroupe 50 communes avec une population totale en 2017 de 20 778 habitants. Situé à l’est des Ardennes, il est frontalier avec le département de la Meuse et de la Belgique. De nouveaux aménagements et accès aux zones d’activités sont en cours avec de nombreux emplois à la clé.

La Communauté de Communes des Portes du Luxembourg est propriétaire de deux zones d’activités commerciales et d’une zone industrielle : la zone d’activité de Wé, celle de Douzy et la zone industrielle de Mouzon.

Une vingtaine de projets ont été votés sur les zones d’activité de Wé et de Douzy. Grâce à l’aboutissement de ceux-ci, environ 70 emplois seraient générés d’ici 2023.

DE NOMBREUX PORTEURS DE PROJETS

“On reçoit tous les porteurs de projets et il en reste beaucoup à rencontrer”, se réjouit M. Latour, le président de la Communauté de Communes des Portes du Luxembourg, qui étudie les projets en essayant de réguler au mieux les activités, pour ne pas qu’il y ait de concurrence.

Les zones de Douzy et de Wé sont en bordure de départementale, un vrai potentiel d’attractivité pour les porteurs de projet du fait du passage de nombreux véhicules, environ 17 000 par jour.

L’IMMOBILIER D’ENTREPRISE

Ces bâtiments sont construits par la Communauté de Communes. Pendant 5 ans après la construction, l’ entreprise en est locataire via la signature d’un bail commercial qu’elle paye à la collectivité. À partir de la sixième année, le locataire a la possibilité d’acheter le bien.

Le syndicat mixte « Synergie Ardenne Meuse », qui regroupe les Communautés de Communes des Portes du Luxembourg, du Pays de Stenay-Val Dunois et du Pays de Montmédy, a initié cette

pratique d’immobilier d’entreprise. De nombreuses cellules commerciales ont depuis été vendues ou sont en location via ce dispositif.

L’APPUI DE LA RÉGION GRAND-EST

La création de la SPL Immobilier d’entreprises Ardennes Grand-Est va permettre de renforcer l’attractivité du territoire en favorisant l’implantation d’ entreprises et la relocalisation d’activités.

“Il faut avoir des bâtiments industriels qui soient disponibles pour être réactifs “, pointe M. Latour. Un développement économique étroitement lié au développement social et touristique.” C’est un ensemble et on y travaille”, conclut le Président de cette Communauté de Communes en plein essor.

PORTES DU LUXEMBOURG - COMMUNAUTÉ DE COMMUNES

37 Ter avenue du Général de Gaulle 08110 Carignan - 03 24 27 90 98 contact@portesduluxembourg.fr

MARNE DÉVELOPPEMENT

Au service des entreprises et des territoires

Courant 2020 se met en place Marne Développement, l’agence de développement économique de la Marne, qui vient renforcer le réseau constitué de 7 autres agences assurant un maillage territorial souhaité par la Région Grand-Est. Présidée par Benoît Mercier, Marne Développement est une structure mutualisée du développement économique local, rassemble des acteurs institutionnels comme la Région, les 14 intercommunalités, la CCI Marne en Champagne, la Chambre des Métiers et le Département de la Marne pour répondre de manière collective aux enjeux de développement économique sur la Marne. Transverses et complémentaires, les missions de Marne Développement, et de ses 9 collaborateurs répartis sur le territoire, sont de favoriser le développement des entreprises marnaises industrielles et tertiaires, de leur faire bénéficier des solutions financières ou d’ingénierie adaptées à leurs besoins et

SITE DE CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE (SIÈGE)

Mess des entrepreneurs 42 rue Grande Etape 51000 Châlons-en-Champagne

projets et de les accompagner en cas de difficulté.

Afin de renforcer le tissu économique, Marne Développement mise aussi sur le développement des synergies entre entreprises, notamment industrielles. Le Réseau Marne Industrie qu’elle anime, célèbre sa première année et ses 50 adhérents qui partagent régulièrement leurs expériences lors d’événements organisés autour de leurs préoccupations communes : excellence opérationnelle, efficacité énergétique, upcycling … Ce travail en réseau permet également de favoriser des collaborations entre entreprises marnaises et de mettre en valeur leurs savoir-faire et leur dynamique. Pour aller encore plus loin dans cette démarche et gagner en efficacité, Marne Développement proposera début 2023 des ateliers synergies destinés à identifier les possibilités de mutualiser ou d’échanger des matières, co-produits, déchets, énergie, expertises, équipements et à organiser des rendez-vous

d’affaires, en s’appuyant sur l’expertise du Club d’Ecologie Industrielle de l’Aube. Autre enjeu de taille, renforcer l’attractivité de la Marne notamment par le biais de l’offre foncière, en accompagnant les collectivités sur l’identification de friches et l’aménagement de zones, pour répondre aux besoins des entreprises marnaises et accueillir de nouvelles entreprises.

« Nous aidons les entreprises marnaises dans le développement de leur activité, de leurs relations avec les autres entreprises locales et avec les institutions, et menons un travail de fond avec l’ensemble de nos partenaires pour attirer et accueillir de nouvelles entreprises que l’équipe d’Invest Eastern France détecte à l’international » déclare Johanna Gobit, Directrice générale de l’Agence Marne Développement. Un travail qui porte ses fruits puisque ce sont au total plus de 200 projets accompagnés en 2021, avec sensiblement le même nombre attendu pour 2022.

MARNE DÉVELOPPEMENT

Site de Reims-Bezannes 53 rue Louis Néel – 1er étage 51430 Bezannes

Tél : 03.62.02.25.20.

Mail : Contact@marne-dev.fr - www.marne-dev.fr

QUEL EST LE CONCEPT DU

QUAI 3.0 ?

La Communauté de communes du Pays rethélois a pour priorité de favoriser l’esprit d’entreprendre sur le territoire. Cet objectif passe par la mise en place des conditions nécessaires pour permettre aux habitants, aux acteurs de la société civile et aux acteurs économiques de « transformer l’essai ». L’espace de coworking que nous avons aménagé à Rethel, le Quai 3.0, répond à cette ambition. Le Quai 3.0 est un lieu d’échanges, de rencontres et de développement professionnel.

Le Quai 3.0 se situe dans les locaux de la gare de la SNCF. Cette localisation est stratégique. Le tiers lieu permet de rapprocher le lieu de travail du lieu d’habitation, de faciliter le télétravail et le coworking. C’est aussi un espace de travail qui va rompre l’éloignement ou l’isolement.

Le Quai 3.0 est un espace confortable et chaleureux. On ressent une véritable énergie positive quand on s’y installe pour passer sa journée de travail. Il est composé d’un espace partagé accessible à tous avec espace détente (et café pour se booster !). Il y a aussi trois bureaux privatifs où il est possible d’accueillir du public, notamment la clientèle. On retrouve aussi une salle de réunion parfaitement adaptée pour prévoir la projection d’un support

PAYS RETHELOIS UN TERRITOIRE ATTRACTIF

numérique. Evidemment, on y retrouve le wifi pour travailler dans de parfaites conditions. Il faut noter que la plupart des meubles ont été confectionnés à partir d’anciens bureaux recyclés issus de nos écoles. Ils ont été décorés par une entrepreneuse locale. Nous avons aussi fait appel à une graphiste ardennaise pour réaliser de superbes fresques dans les différentes pièces.

L’autre avantage du Quai 3.0, c’est la flexibilité de son utilisation. En effet, on peut réserver à la demi-journée, à la journée, à la semaine, au mois…

QUELS SONT LES PUBLICS UTILISATEURS ?

Le Quai 3.0 est ouvert à toutes et tous. C’est ce qui fait tout l’intérêt de cet espace de coworking. On peut y retrouver des indépendants et entrepreneurs qui ont besoin d’un espace de travail confortable et flexible ou des artisans qui cherchent un lieu où accueillir leurs clients. Il est possible aussi d’y croiser des étudiants, des associations ou encore des demandeurs d’emplois qui ont besoin d’évoluer dans un espace dynamique de travail. Il y a des représentants d’entreprises locales et extérieures au Pays rethélois. C’est le lieu parfait pour travailler tout en élargissant ses connaissances et son carnet d’adresses…

COMMENT RESERVER ?

Il n’y a rien de plus facile. C’est un véritable jeu d’enfant. Il suffit de se rendre sur l’application Pays rethélois et cliquer sur la rubrique « Tiers-lieu » ou sur www.paysrethelois.fr en cliquant sur : Entreprendre et dynamiser > Tiers-lieu > Quai 3.0, pour accéder à l’espace de réservation en ligne. De là, et en quelques clics, vous pouvez choisir un créneau de réservation et l’espace que vous souhaitez occuper. Vous réglez directement par carte bleue ou grâce à vos crédits disponibles que vous avez déjà chargés. Puis, vous allez recevoir un code par mail qui vous permettra d’accéder aux espaces par l’intermédiaire d’un digicode. Et si vous voulez impressionner vos collègues, vous pouvez même ouvrir les portes grâce au Bluetooth de votre portable ! Le Quai 3.0 se veut résolument moderne et ouvert sur l’avenir.

30 avenue de Bourgoin

CS 90049 Sault-lès-Rethel 08303 Rethel cedex

Tél. 03 52 100 100

Application : Pays rethélois www.paysrethelois.fr

COGEP

Des services 360°, tout en gardant le sens de la proximité

Depuis deux ans, le cabinet rémois d’expertise comptable CGC – pour Comptabilité, Gestion, Conseil – a intégré le groupe Cogep. Cela ne change rien : l’entreprise locale implantée en centre-ville de Reims de puis plus de trente ans, reste un cabinet de proximité. Et cela change tout : Cogep propose davantage de services person nalisés, un accompagnement 360°. « CGC a été créé en 1984, détaille Laurent Boule, expert comptable du cabinet ré mois et dirigeant associé de Cogep. Certains des collaborateurs sont là depuis plus de 20 ans. Nous sommes proches de nos clients et dirigeants et nous les comprenons. Notre ADN, c’est la fidélité, la proximité, l’écoute et le professionna lisme. Nous voulons rendre service aux clients, leur donner les clés pour réussir leurs ambitions. C’est ce qui nous motive au quotidien et cela reste d’actualité, ça ne change pas. » Son message : les très petites entreprises (TPE), qu’elles soient clientes actuelles ou futures, trouveront toujours l’ambiance familiale et l’écoute dont elles ont besoin chez Cogep. Mais le petit cabinet familial a désormais

aussi la force et les moyens d’un groupe. Il peut offrir tous les services dont ont be soin les petites et moyennes entreprises (PME). En investissant, par exemple, dans la digitalisation : intelligence artifi cielle, data… Cogep propose des solutions pour tous les domaines liés au pilotage d’une entreprise : expertise comptable, audit, fiscalité, social, légal, agricole, patrimoine, transmission, avocats, pro tection sociale, banque d’affaires… Avoir rejoint un groupe donne également au cabinet rémois les moyens de recruter. L’équipe pluridisciplinaire compte déjà une vingtaine de collaborateurs au ser vice de ses clients. Elle aimerait recruter de nouveaux talents ! En s’associant à Co gep, Laurent Boule se donne les moyens d’attirer les ressources humaines et les talents de demain. Notre politique RSE et notre investissement dans l’informatique et la data nous permettent de relever les défis de demain.

Talents et clients sont donc invités au « croisement de deux univers » où se trouve Cogep : l’alliance de l’histoire d’un cabinet indépendant et de la force d’un groupe.

Le

Cogep propose des solutions innovantes pour tous les domaines liés au pilotage de l’entreprise

Laurent Boule, dirigeant associé de Cogep.

8groupe Cogep se classe à la 8e place des plus gros cabinets de la profession comptable en France.

ACormontreuil et à La Neuvillette, la même philosophie anime les 350 collaborateurs des deux ma gasins de la périphérie de Reims, créer du lien avec les clients.

L’enseigne veut aller au-delà d’un ma gasin en libre-service, en proposant des services permettant aux clients de béné ficier d’un accompagnement total autour de leurs projets, du dépôt de permis de construire à la décoration totale voir l’en tretien de leur habitation. Pour cela, elle s’appuie sur plus d’une centaine de par tenaires locaux, dans tous les corps de métiers, et mise aussi sur des services digitaux pour permettre tout à chacun de calibrer son projet, de faire appel aux prestataires adaptés, ou encore de trou ver mobiliers et équipements divers de la maison avec une offre de marketplace en ligne, en synergie avec les enseignes du groupe.

En magasins, les équipes spécialisées dans leur domaine vous conseilleront parmi l’ensemble des références, dont plus de 12000 sont des produits enga gés, écoresponsables, avec un taux de tri supérieur à 90 %, des exigences de plus en plus prégnantes de la clientèle tout comme la mise à disposition de produits

de seconde vie ou encore la location de matériels.

« Garder l’humain au coeur de la rela tion est une priorité » précise Sébastien Bernard directeur du magasin de Cor montreuil. En embauche constante, avec déjà près d’une centaine de collabo rateurs en alternance ou en renfort le dimanche, Leroy-Merlin recherche pour 2023 des compétences en logistique, des coachs énergétiques, ou des spécialistes du digital ou de la data. La Fondation Le roy-Merlin, on le sait moins, vient aussi en aide aux personnes en difficultés pour un meilleur habitat, ou encore fait des dons à des Associations, Esat, Ressour ceries, et Ecoles..

L’autre ambition de l’enseigne vise à compléter l’offre et les services aux pro fessionnels avec des horaires d’ouverture plus tôt, des lockers, des conseillers dé diés, des marques professionnelles ainsi que la livraison sur chantier prévue en 2023.

Les équipes spécialisées dans leur domaine vous conseilleront parmi l’ensemble des références.

Un cocktail et des amusesbouches chauds servis à 19h, une ramette de papier, un frigo, des jouets, des colis de fin d’année, des cartes cadeaux… Commandez directement ce dont vous avez besoin auprès du service CORA Pro situé à Cormontreuil. Depuis 2019 sur Reims et le département, l’enseigne propose des services dédiés aux professionnels, entreprises, collectivités, associations et comités d’entreprise.

NOTRE PRIORITÉ

VOUS ACCOMPAGNER

Une gestion des commandes, de toute nature, centralisée et surtout, un service de livraison rapide, adapté à vos priorités, une facturation simplifiée, autant d’atouts qui font de CORA Pro et de son équipe, de véritables partenaires de votre quotidien. Forcément, l’adaptabilité et la réactivité sont de mises pour votre confort et pour vous rendre un véritable service.

Les commandes peuvent se faire directement sur le site internet dédié, mais vous pouvez privilégier le contact direct avec votre interlocuteur unique. « Une véritable force de la relation client, pour être encore plus proche de vos besoins et vous rendre un service optimal », indique Murielle de Souza, Responsable de CORA pro et du Drive Pro. « Nous rendons la vie plus facile aux professionnels », préciset-elle. Un avantage de taille également pour les associations et les CSE : la possibilité de ramener les invendus suite aux événements organisés.

les services dédiés aux pros ! LES ATOUTS DE CORA PRO

+ Plus de

CORA

CORMONTREUIL

YES MY CAR

La mobilité au service de tous

Réaliser les besoins des clients pour leurs déplacements, tel est le but du groupe Yes My Car qui œuvre quotidiennement, avec son équipe, pour trouver les meilleures solutions liées à la mobilité. Un service de qualité pour ce groupe qui propose une offre très diversifiée, qui va vite et voit loinl

YES MY CAR, groupe de mobilité présidé par Antoine Contardo, réunit plusieurs marques et en seignes, dédiées à la vente ou à la location, pour les particuliers et les entreprises. Un éventail de pro positions pour ce groupe qui se plie en quatre pour répondre aux besoins de ses clients.

is que sunt veni inullaborem int.

LA RÉUNION DE PLUSIEURS MARQUES ET ENSEIGNES

L’offre proposée au niveau de la distri bution automobile est large et variée.

De Reims à Charleville, en passant par Cormontreuil, que vous soyez un particulier ou une entreprise, les équipes du groupe Yes My Car vous accompagnent dans la recherche de la solution de mobilité idéale. Un large choix parmi les différentes enseignes du groupe: les conces sions Kia, que l’on retrouve à la Croix-Blandin et à Charleville-Mézière, Ligier et Microcar qui proposent des voi tures sans permis dès 14 ans, Distinxion, le spécialiste des voitures d’occasions de moins de 10000 kilomètres, Easy VO pour des occasions ou encore Easy VU qui concerne les véhicules utilitaires. Vous préférez louer? Les experts de chez ADA, près de la gare du centre-ville de Reims, sont là pour vous accompa gner.

CRÉER SA PROPRE MARQUE

En pleine expansion, le groupe à choi si de lancer ses propres marques: VISTA GREEN, spécialisée dans la dis tribution de véhicules à deux et quatres roues, 100 % électriques, FREE LEASE, une offre de location de véhicules pour particuliers et professionnels, sans en gagement, CARBON LEASE, dédié à la

vente de véhicules haut de gamme ainsi que VISTA VO, un parc de voitures d’oc casions multimarques.

DIFFÉRENTS PÔLES

Le groupe se divise en 4 pôles. Le pôle distribution spécialisé dans la vente et l’achat de tous types de voitures, le pôle location/livraison dédié à la location de voitures pour les particuliers et les pro fessionnels et le pôle société spécialisé dans la vente B to B. Très attaché à la satisfaction client, un pôle service y est entièrement consacré afin d’offrir le meilleur service avant, pendant et après l’achat.

À NOTER:

Le tout nouveau showroom Vista Green avec des solutions mobilité 100 % électriques est ouvert. Pour le moment réservée à la vente, cette offre plus verte sera bientôt disponible à la location, pour les particuliers et les professionnels.

EXPERTISE

ASI GROUP

Redonner à la Marne ses lettres de noblesse dans l’aéronautique

Créée en 2010 par Jean-Pierre Kohn et Thierry Cadiou, ASI Innovation reprend en 2014 les actifs de Reims Aviation Industries pour donner naissance à ASI Aviation, filiale à 100 %, dont les métiers qui sont de types Bureau d’études viendront compléter la maintenance et l’intégration de systèmes de la seconde.

Implanté sur 2 sites dans la Marne, à Prunay et à Vatry, le groupe ASI compte désormais plus de 60 collaborateurs.

Il assure la maintenance et la navigabilité d’avions, notamment des Reims Cessna 406 préalablement construits à Prunay, conçoit et intègre pour tous types d’aéronefs des systèmes de mission, pour les douanes par exemple, tout en modernisant cabines et installations avioniques électroniques, électriques et structurelles de modèles d’avions comme les F406 et Beechcraft.

ASI GROUP possède l’ensemble des habilitations et agréments relatifs à la conception et à la certification de systèmes de mission couvrant tous types d’aéronef pour aider à la surveillance territoriale, la lutte contre les trafics ou anti-terroriste, la surveillance des voies de communication ou encore la prévention écologique. De part ses compétences et savoir-faire, le groupe vient notamment de remporter un appel d’offre important avec la « DGA Essais en vol », lui donnant de la visibilité sur son chiffre d’affaires sur les prochaines années.

Seul avionneur du Grand-Est sur l’intégration de systèmes, le groupe ASI prône l’excellence aéronautique,

intervenant à la fois pour des clients privés comme pour les douanes, gendarmerie, et services de renseignements dans plus de 60 pays différents.

L’entreprise recrute avec également l’optique de créer son propre centre de formation sur des profils de techniciens aéronautiques, des chaudronniers et ajusteurs-monteurs, ou encore dans les métiers liés aux achats et à la qualité. De l’histoire vers demain, en permanence dans l’innovation, le groupe ASI a pour projet à termes de relancer la production d’avions.

ASI GROUP

Aéroport de Reims-Prunay

Aéroport international de Vatry Tél : 03.26.06.05.25 contact@asi-group.fr www.asi-group.fr

Jean-Pierre Kohn, Président d’ASI Group

MAZARS

Groupe international de proximité

Premier cabinet indépendant d’audit, de conseil, de services comptables, fiscaux et juridiques, Mazars s’appuie sur des expertises pluridisciplinaires et une connaissance approfondie du tissu économique régional.

Fort de son appartenance au groupe Mazars présent dans 91 pays sur les 5 continents, le Cabinet Mazars Champagne-Ardenne compte aujourd’hui plus de 180 collaborateurs répartis sur deux sites : Bezannes et Nancy. Mazars Champagne-Ardenne vous pro pose une large gamme de services, allant

des missions tradition-nelles d’exper tise comptable et de commissariat aux comptes jusqu’aux prestations spécia lisées en droit fiscal, droit des affaires, droit social, ou encore des conseils pour la gestion de votre patrimoine. Mazars Champagne-Ardenne est éga lement doté d’un pôle dédié à la filière Champagne avec des experts du monde viticole ou des coopératives. Il est aussi très présent dans le secteur de la distri bution de proximité.

UN CHANGEMENT DE PARADIGME CHEZ MAZARS

Après avoir changé d’identité visuelle fin 2020 avec un logo plus dynamique, plus moderne qui renvoie également à l’agili té dont nous faisons preuve au quotidien,

nous avons changé de locaux en janvier 2022 à Nancy, transformons notre bâti ment de Bezannes pour répondre encore mieux aux attentes de nos clients et de nos collaborateurs dont les besoins évoluent vers davantage d’engagement social et de responsabilité de l’entre prise.

Le bien-être de nos équipes fait égale ment partie de nos priorités : une salle de sport, une salle de détente, une cuisine aménagée et une terrasse exté rieure...

Nos travaux ont démarré en novembre 2021 et se termineront en novembre 2022. « Il nous faut vivre nos valeurs, pour garder tous nos talents d’aujourd’hui et attirer les talents de demain », explique Nathalie Fénart, Direc-trice générale de Mazars Champagne-Ardenne.

MAZARS REIMS 37 rue René Cassin - 51430 Bezannes Tél 03 26 79 75 00 reims@mazars.fr

MAZARS NANCY

Parc d’activités brabois forestière 95 allée des Prés de Champelle 54230 Chavigny Tél 03 83 93 39 61 nancy@mazars.fr - www.mazars.fr

RCA

Transport aérien privé

La start-up R-C-A basée à l’aérodrome de Reims-Prunay développe une offre de transport aérien privé destinée aux entreprises du Grand Reims et de sa région.

R-C-A propose dorénavant un service de transport aérien privé permettant de raccourcir radicalement les temps de déplacement depuis Reims et ses environs. Les cadres dirigeants qui ont besoin de se rendre en France ou dans les pays frontaliers pour un rendez-vous dans la journée se verront proposer une offre sur-mesure, s’adaptant à leurs horaires et leurs besoins. Le temps gagné est une plus-value importante dans un contexte économique compétitif. Il faut préciser que ce service est uniquement accessible à des professionnels, pas aux particuliers.

Soucieux de son empreinte environnementale et des besoins RSE de ses clients, R-C-A a fait le choix d’un avion bimoteur à hélices, permettant de limiter l’empreinte carbone émise tout en garantissant des temps de trajet imbattables et l’accès à près de 1200 aéroports et aérodromes en France et en Europe. Brest ne se retrouve plus qu’à 2h40, Nice à 3h. R-C-A propose également de faire

du petit transport de fret, permettant du dépannage urgent pour les entreprises.

« Un de nos objectifs est de consommer moins et de maitriser notre empreinte environnementale en privilégiant des avions économes mais rapides », précise Vincent Del Medico.

Sélectionné par Volvo Delhorbe (groupe Hess) pour devenir ambassadeur de leur gamme SUV électrique, R-C-A propose également de transporter ses clients depuis leur domicile ou leur lieu de travail vers l’avion, complétant les efforts de compensation d’empreinte carbone.

Il n’y a pas de temps d’attente, et pendant le voyage, l’équipage est à la disposition du client pour s’adapter à ses éventuels contretemps.

Enfin, l’avion choisi permet de garantir une offre financière adaptée en proposant de devenir membre d’un groupement d’intérêt économique via un système de cotisation annuelle et une facturation des heures de vol à l’usage. Les membres du GIE n’ont pas à investir dans une part de l’avion.

Une fois membre du GIE, chaque entreprise gère ses transports via une plateforme en ligne sur www.r-c-a.fr. « Nous proposons de simplifier et faciliter l’accès aux territoires, la mobilité

inter-régionale en reliant le maximum de villes françaises grâce à l’utilisation des centaines d’aérodromes existants » commente Armand Lecorché.

La création de ce service a été, entre autres, rendue possible grâce au soutien de la direction du Développement Economique du Grand Reims, La Société Générale de Reims et EDEIS, gestionnaire de la plateforme de Reims-Prunay.

A PROPOS DES FONDATEURS DE R-C-A

Les trois fondateurs de R-C-A, tous ingénieurs, se sont rencontrés à l’aéroclub de Champagne, basé à l’aéroport de Reims en champagne (Prunay). Vincent Del Medico y est instructeur professionnel et chef pilote, il est aussi le pilote et président de R-C-A. Armand Lecorché, directeur général de l’entreprise, est l’actuel président de l’aéroclub de champagne et est par ailleurs directeur commercial international en solutions digitales.

Jérôme Vouillon est pilote de ligne chez Air France depuis 16 ans, directeur général adjoint de R-C-A, il est le responsable de la sécurité des vols.

R-C-A

Aéroport de Reims en Champagne 51360 Prunay

Tél : 06 80 40 71 83

Mail : contact@r-c-a.fr

IMPRIMERIE IRL

La personnalisation écoresponsable de vos envies

Dans l’imprimerie depuis 28 ans, c’est tout juste deux mois avant la COVID que Stéphane Michalak, avec son associé Mathieu Ferreira Reis, reprennent IRL Imprimerie, située à Cormontreuil depuis 1990. Avec ses 8 salariés, dont une personne à la PAO, l’imprimerie œuvre en majorité pour des professionnels, soit en sous-traitance d’agences, soit directement avec les Industriels, Coopératives Agricoles et Viticoles, les collectivités locales ou encore les Maisons de Champagne, comme par exemple Mailly Grand Cru, ou encore l’Institut Godinot.

L’équipe d’IRL vous accompagne dans vos projets, de la plus simple carte de visite, billetterie, tête de lettre aux sup ports commerciaux de types flyers, plaquettes, sets de table, jusqu’à la si gnalétique adhésive, roll-up, bâche ou encore imprimée sur panneau en vous proposant des techniques d’impres sion, de finition et de façonnage les plus variées sur petits et grands for mats : vernis sélectif, dorure à chaud

(ou à froid) qui revient d’ailleurs à la mode, pelliculage mat ou brillant voire anti-bactérien, gaufrage... tout est mis en place pour donner naissance à une communication qui vous ressemble, qui respecte vos envies et votre budget.

« L’après COVID a vu une recrudescence des impressions liées aux mariages et aux cérémonies, comme plus clas siquement des faire-parts, cartes de remerciements, des menus spécifiques, des ronds de serviette... de quoi rendre ces moments uniques » indique Sté phane Michalak. En effet le papier est une magnifique matière à création qui est source d’émotion.

Soucieux de l’environnement et très attentif au développement du rable, IRL Imprimerie s’engage au quotidien avec des entreprises locales, pour les impressions sur des papiers issus de sources responsables (FSC ou PEFC) mais aussi pour le recyclage des papiers et cartons, des plaques, des cartouches et des boîtes d’encre, des chiffons, l’élimination des déchets, et la non-utilisation de produits toxiques.

ATOUTS & CHIFFRES CLÉS

- plus de 1500 clients, à plus de 98 % dans le département - Une démarche

Ecoresponsable forte : Imprim’vert - Répartition de la clientèle : 40% industries 30% champagne 20 % administrations

IMPRIMERIE IRL

6 rue Lucien Trousset 51350 CORMONTREUIL

Tél : 03.26.82.82.12

Mail : contact@imprimerie-irl.fr

Du lundi au jeudi : 8h-12h - 13h-17h30

Le vendredi : 8h- 13h

VOUS FAIRE VIVRE UNE EXPÉRIENCE UNIQUE, AU CŒUR DE REIMS.

Bienvenue au « 58T », la nouvelle adresse qui rassemble toutes nos expertises patrimoniales.

Vos conseillers en Gestion de Patrimoine de la Banque Privée, de la Banque du Dirigeant et de Nord Est Professions Libérales seront ravis de vous faire découvrir ce lieu qui associe élégance et fonctionnalité, pensé pour vous o rir une relation de confiance partagée et fondée sur l’excellence.

Crédit Agricole du Nord Est - 58 rue de Talleyrand - 51100 Reims

Coût de connexion selon opérateur

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DU NORD EST - Société coopérative à capital variable - Agréée en tant qu’établissement de Crédit - Société de courtage d’assurances immatriculée au Registre des Intermédiaires en Assurances sous le n° ORIAS 07 022 663 – RCS Reims n° 394 157 085 – Siège social : 25 rue Libergier – 51088 REIMS

ARKÉIS

Pour un projet événementiel clé en main

«Des entreprises comme la nôtre, aussi com plète et aussi diverses dans ses activités, il n’y en a pas beaucoup dans l’hexagone ». Voilà le décor planté par Christophe Berruer, dirigeant créatif et rigoureux de l’entreprise Arkéis. Et les décors, ça le connaît puisqu’il s’agit de l’une de ses spécialités.

Né de la fusion de deux entités, l’une spécialisée dans l’événementiel, l’autre dans la conception de stands d’exposition, Arkéis a fêté ses 15 années d’existence en 2022.

Congrès d’entreprises, manifestations événementielles, assemblées générales, stands d’expo, salons promotionnels, le terrain de jeu d’Arkéis est vaste et multiforme. « Nous proposons aux entreprises et aux collectivités de les accompagner dans la conception et la mise en œuvre de leurs projets événementiels », explique le fondateur et directeur général de la société rémoise. En faveur des clients, « nous apportons

des solutions clés en main », affirme Christophe Berruer. Arkéis possède en effet un savoir-faire pointu dans les domaines de la sonorisation, de l’éclairage ou encore de l’audiovisuel et va jusqu’à créer des stands répondant aux aménagements techniques les plus exigeants grâce à son propre atelier de menuiserie. Autre avantage, la société possède son équipement pour assurer l’impression d’outils de communications visuelles, « Nous faisons en sorte de proposer un package pour que nos clients n’aient qu’un seul interlocuteur ». Toutes les compétences techniques sont ainsi réunies pour répondre aux demandes les plus exigeantes.

Et les constructeurs automobiles comme les banques, coopératives, aggloméra tions, institutions ne s’y trompent pas en sollicitant Arkéis pour leurs projets. Sur la Foire de Paris, celle de Châlons-enChampagne, au Mondial de l’Automobile, ou encore pour des prestations type Viteff, Vinexpo et Prowein, Arkéis déploie des trésors d’ingéniosité et d’inventi

vité sur les structures scéniques pour assurer la mise en valeur et en lumière de ses clients, lesquels louent les performances et la fiabilité d’Arkéis.

ARKÉIS

2B, rue de la Fosse Cochard Saint-Brice-Courcelles Tél. 03.26.09.09.10 info@arkeis.fr - www.arkeis.fr

ROSSEL CONSEIL MÉDIAS EST

En 2022, Global Est Médias a changé de nom

IL Y A QUELQUES MOIS VOUS AVEZ CHANGÉ DE NOM. POURQUOI ?

Dans un monde en perpétuelle évolution, où l’actualité s’accélère, où les usages des consommateurs changent, il était incontournable que nous nous transfor mions également afin de mieux répondre à ces enjeux.

Rossel Advertising France, l’agence d’innovation du Groupe Rossel auquel appartiennent l’Union, l’Ardennais, l’Est Eclair et Libération Champagne, a choi si de rassembler ses 4 agences conseil médias (La Voix Médias, Picardie Médias Publicité, Global Est Médias et Norman die Conseil Médias) autour d’une nouvelle marque : Rossel Conseil Médias.

Un nouveau nom qui réaffirme nos liens avec le Groupe Rossel, symbole de rayon nement et de pérennité. Un nouveau nom qui cultive une approche locale avec la volonté de renforcer notre présence sur l’ensemble de nos territoires (Normandie, Hauts-de- France, Picardie et Est).

Qui dit changement de nom dit change ment d’identité visuelle ?

Pour accompagner cette transforma tion, nous avons conçu une nouvelle identité visuelle : une identité forte, commune et identifiable pour parler d’une seule voix sur tous nos territoires tout en conservant nos spécificités locales. C’est finalement pour nos an

nonceurs l’opportunité de toucher une audience plus large mais tout aussi affinitaire.

POUR VOS ANNONCEURS D’AUJOURD’HUI ET DE DEMAIN, CELA CHANGE QUOI CONCRÈTEMENT ?

Ce changement de nom s’inscrit pleinement dans l’évolution de notre posi tionnement vis-à-vis de nos annonceurs. Rossel Conseil Médias Est tout comme les autres entités du Groupe est devenue une véritable agence conseil. Ce choix stratégique affirme le rôle et la posture d’accompagnement que nous adoptons avec nos clients. La dimension conseil est pour nous fondamentale et exprime pleinement la place que nous souhai tons avoir à leurs côtés. Nos conseillers travaillent désormais des stratégies de communication complètes. Nous partons de leurs besoins/objectifs qu’ils soient d’image, de notoriété, de génération de trafic ou de leads, leur proposons le mix médias adéquat mais également le

Anne Colas, directrice de Rossel Conseil Médias Est (ex-Global Est Médias)

contenu adapté que nous pouvons traiter en interne grâce notamment à nos struc tures de création. Il ne s’agit donc plus seulement d’ampli fier une campagne mais bien d’intervenir sur toute la chaîne de valeurs. Bien plus qu’un changement de nom ou d’identité, c’est une traduction concrète de notre posture !

Découvrez nos réalisations et nos produits sur rosseladvertising.fr

ROSSEL CONSEIL MÉDIAS EST 6, rue Gutenberg 51100 Reims Tél. 03 26 50 50 63

CRÉDIT AGRICOLE DU NORD EST

Banque Privée et Banque du Dirigeant

Des expertises en hyper proximité au Crédit Agricole du Nord Est

Questions à Christian Andreacchio, Directeur du Marché des Entreprises, de la Banque Privée et de la RSE.

Premier banquier-assureur dans l’Aisne, les Ardennes et la Marne, le Crédit Agricole du Nord Est est aussi un partenaire de réfé rence de la gestion de patrimoine avec Nord Est Banque Privée et Nord Est Banque du Dirigeant.

UNE RELATION EN HYPER PROXIMITÉ, UN FACTEUR DIFFÉRENCIANT ?

La proximité est inscrite dans les fon dements de notre modèle mutualiste et constitue le socle de notre modèle rela tionnel. Avec 170 points de vente situés dans l’Aisne, les Ardennes et la Marne, nous disposons du plus vaste réseau d’agences et de centres d’affaires sur notre territoire. Huit d’entre eux, situés à Châlons-en-Champagne, Charleville-Mé zières, Château-Thierry, Épernay, Laon, Reims, Saint-Quentin, Soissons, sont dédiés à la Banque Privée. Une centaine de conseillers et d’experts en gestion de patrimoine du Crédit Agricole du Nord Est travaillent en étroite collaboration avec des comptables, fiscalistes, juristes… pour accompagner des projets parfois complexes. Quand il s’agit d’investis sements immobiliers, de préparation à la retraite, ou de transmission, l’hyper proximité est un atout réel pour apporter rapidement des réponses sur-mesure.

Notre centre de décision situé à Reims, nous permet d’être très réactifs.

LA BANQUE DU DIRIGEANT, UN DISPOSITIF QUI COMPLÈTE

LA BANQUE PRIVÉE ?

Au croisement de la Banque Privée et de la Banque des Entreprises, la Banque du Dirigeant vient de s’installer au 58T, au 58 rue de Talleyrand à Reims.

Banque d’1 entreprise sur 2 dans nos 3 départements, nous disposions déjà de toutes les ressources mais nous avons voulu ce point d’entrée unique qui nous permet de réunir l’ensemble des com pétences, et d’appréhender la dimension personnelle et patrimoniale du dirigeant. Une équipe d’experts dédiée accom pagne chaque grande étape de la vie d’un dirigeant : stratégie de financement, optimisation patrimoniale, solutions de cessions, rachats d’entreprises ou trans mission.

Qu’il s’agisse de patrimoine privé ou professionnel, notre philosophie est la

même : contribuer au développement du patrimoine de nos clients tout en participant au développement de notre territoire.

8 CENTRES D’AFFAIRES BANQUE PRIVÉE DANS L’AISNE, LES ARDENNES ET LA MARNE

Château-Thierry, Laon, Saint-Quentin, Soissons, Charleville-Mézières, Châlons-en-Champagne, Épernay, Reims.

GROUPE BLONDEL

La Supply Chain responsable

Avec plus de 2.300 collaborateurs, 35 sites logistiques, le groupe picard poursuit son développement autour de 4 pôles d’expertises clés : Logistique, Industrie, E-commerce, Transport.

L’histoire du Groupe Blondel est celle d’une entreprise familiale qui a diversifié ses activités et s’est développée à travers l’adaptation permanente aux progrès et aux différents enjeux qui impulsent le sec teur de la logistique.

Aujourd’hui le groupe originaire de Pi cardie est présent sur 3 continents et développe des solutions à travers 4 pôles d’expertises complémentaires pour construire une Supply Chain res ponsable : Logistique : avec 300 000 m2 de surface d’entreposage, le Groupe BLONDEL offre des services de stockage, d’emballages et de gestion des flux de commandes adaptés aux Industriels de secteurs variés comme la cosmétique, l’agroali mentaire, l’édition...

E-commerce : Pour les acteurs du e-commerce et du Retail, le Groupe Blondel a créé Elico, une palette de services logistiques « Plug And Play » : gestion des stocks WMS, préparation de

commande personnalisée, suivi temps réel, gestion des retours.

Industrie : avec près de 30 ans d’expé rience en logistique de production, le Groupe Blondel est devenu un spécia liste incontournable de la logistique amont qui déploie des solutions inno vantes de distribution et de robotiques (Robots collaboratifs).

Transport : avec 5 filiales transports re connues (Citra, transports Grimonprez, Blondel, Vercaigne et Régis Martelet), le Groupe Blondel propose des solutions adaptées pour chaque besoin (frigori fique, convoi exceptionnel, messagerie...)

UN GROUPE ENGAGÉ POUR UN DÉVELOPPEMENT DURABLE

Conscient des enjeux climatiques, le Groupe BLONDEL a conçu Go Green, un programme qui s’appuie sur un réseau de partenaires actifs (Air Liquide, l’Ade me), dont un des objectifs est de réduire les émissions de carbone de 55% d’ici

2030. Ainsi le Groupe Blondel exploite près de 200 véhicules à énergie alter native (GNC, oléo 100, hydrogène...) et 2 stations Multi-énergies (GNC...).

En parallèle, Le Groupe Blondel encou rage l’innovation durable pour limiter la consommation énergétique (pneuma tiques connectés, optimisation des flux de transports).

GROUPE BLONDEL

Zone Industrielle Morcourt 02100 Morcourt

Grégoire BLONDEL Président

contact@groupeblondel.com www.groupe-blondel.com

Tourisme d’affaires : comme hier mais autrement

Le tourisme d’affaires a retrouvé ses marques mais se réinvente, contraint et forcé. L’année 2020 est encore dans les têtes : 46 % des manifestations annulées ou reportées, 61 % des salons et 90 % des foires… Pour la filière, le marasme s’était soldé par une chute de 70 % du chiffre d’affaires, tous types de manifestations confondues. « Pendant 18 mois, les annulations et les stop-and-go ont été complexes à gérer. Les entreprises ayant peu de visibilité, nous avons été confrontés aux demandes de dernière minute. Ça nous a forcé à nous réorganiser, à avoir plus de flexibi lité, plus d’agilité », explique Valéry Gissat, le directeur général de Reims events – qui gère le centre des congrès, le parc des expositions et la nouvelle Arena

« LA GROSSE MUTATION, C’EST LA RSE »

Aujourd’hui, Valéry Gissat veut tourner la page et pour cause. Comme d’autres opérateurs, Reims events a bénéficié en 2022 d’un report massif des manifestations. « Le mouvement s’était déjà amorcé en 2021. L’activité avait commencé à repartir tranquillement à partir du mois de mars l’an dernier. La reprise s’est confirmée cette année ». Sur les trois sites, la programmation a retrouvé de fait l’allure de 2019 ou pas loin. Au total, 110 événements professionnels – congrès, conventions ou salons –, et une vingtaine de spectacles – contre 50 une année “normale”. Aujourd’hui et demain comme hier, donc ? Pas tout à fait. Car si les congressistes sont revenus, leurs hôtes se retrouvent dans l’obligation d’intégrer de nouvelles contraintes. « La grosse mutation, c’est la RSE (responsabilité sociale des entreprises). Elle oblige à prendre en compte le bilan carbone de nos manifestations ou à privilégier les produits locaux dans nos services, entre autres. Cela nous convient car nous avons vocation à être un acteur de plus en plus important du terri toire », se réjouit Valéry Gissat.

« MOINS SOUVENT, PLUS LONGTEMPS »

Par contrecoup, la pandémie rejaillit aussi sur la stratégie de la ville qui planche actuellement sur la nouvelle “attractivité” de Reims et l’invention d’une marque territoriale forte à l’image du « Only Lyon » de la capitale des Gaules. « L’objectif, c’est l’extension des durées de séjour du tourisme d’affaires. En ce sens, le Covid est un accélérateur de tendance », reconnaît Yann Velly, l’élu local rémois délégué à la relance économique.

SÉMINAIRES, CONGRÈS, CONVENTIONS : LES MANIFESTATIONS D’ENTREPRISE ONT REPRIS LEUR RYTHME DE CROISIÈRE, EN INTÉGRANT DE NOUVELLES CONTRAINTES.

La prolongation, même brève, de ces séjours, ne déplairait d‘ailleurs pas à la filière hôtelière. « Nous faisons le constat que la pratique assidue du distanciel a incité les entreprises à faire des choix. Elles sélectionnent leurs participations et se déplacent peut-être moins souvent, mais quand c’est le cas, elles envoient plus de monde et plus longtemps », constate Nathalie Gagnoux, directrice de l’hôtel Mercure Reims Centre Cathédrale et présidente du club hôtelier de Reims. Autre facette du tourisme d’affaires, même le monde du champagne prend sa part dans les stratégies d’entreprises pour ressouder leurs troupes. « Les vignerons sont de plus en plus sollicités pour accueillir des visites et séjours de “team building” sur une journée », constate Maxime Toubart, le patron du syndicat général des vignerons (SGV). La vertu fédératrice du champagne n’est donc pas un leurre.

Gilles Grandpierre

La responsabilité sociétale des entreprises (RSE) oblige désormais les organisateurs à prendre en compte le bilan carbone des manifestations.

EDELMAN

L’INTERVIEW

EN MATIÈRE D’ÉVÈNEMENTS D’ENTREPRISE, QUELS SECTEURS ONT LE MOINS SOUFFERT ?

On sait que les moins touchés ont été la chimie-pharmacie, les technologies et les biens de consommation. Ça paraît logique, d’ailleurs. En tout cas, ils ont été les premiers à repartir.

LA CRISE SANITAIRE A-T-ELLE CHANGÉ LE TOURISME D’AFFAIRES DE GROUPES ?

Elle semble avoir entraîné une montée en puissance de la digitalisation – complète ou partielle – des manifestations, la réduction des budgets, un retour à la régionalisation de certains événements et une meilleure prise en compte de l’empreinte environnementale. Autant d’évolutions qui bousculent la filière de l’événementiel et la contraignent à évoluer.

QUELLES CONCLUSIONS TIREZ-VOUS DE LA LONGUE PÉRIODE DE PANDÉMIE ?

Elle a confirmé que ce secteur est très dépendant de la situation générale. En 2008-2009, par exemple, l’activité MICE (Meetings, Incentive, Conventions & Events) avait fortement reculé lors de la crise économique et financière, avant de repartir dès 2010. Les entreprises ont toujours besoin de se réunir, de mobiliser leurs troupes, d’informer et de développer leurs réseaux. La crise sanitaire semble avoir initié des changements plus profonds. Elle peut aussi représenter une aubaine, par exemple pour les séminaires d’incentive et de cohésion d’équipe ou le développement des réunions “phygitales” (ndlr : physiques et digitales).

LA CRISE SANITAIRE A DONC DOPÉ L’ENVIE DE « PRÉSENTIEL », COMME ON DIT ?

Après plusieurs mois de réunions en distanciel et de télétravail, elle a mis en lumière l’importance des réunions physiques en termes d’émulation d’équipe, de contact humain, de message à passer,… Tout dépend aussi des réunions, de leurs motifs, de qui elles rassemblent. D’après un baromètre réalisé il y a un an auprès de 401 entreprises événementielles dans plus de 20 pays, 80 % d’entre elles estiment que la pandémie a renforcé l’intérêt pour les événements

« MOINS DE BUDGETS, PLUS D’ÉVÉNEMENTS RÉGIONAUX »

physiques. Mais 44 % s’accordent à dire qu’il y aura moins d’événements en présentiel et moins de participants.

FAUT-IL REDOUTER DES RÉPLIQUES DE CETTE PASSE DIFFICILE ?

Le manque de visibilité reste le maître mot. L’apparition éventuelle de nouveaux variants et le contexte géopolitique doivent inciter à la prudence. Néanmoins, le tourisme d’affaires semble bien reparti en 2022, notamment grâce aux événements reportés. Les grands événements tels que la Coupe du monde de rugby et les JO de 2024 permettent aussi d’entrevoir des perspectives intéressantes.

Grandpierre

Perrine Edelman est directrice associée de Coach Omnium, un cabinet de conseil spécialisé dans le tourisme d’affaires.

Gilles

Ardennes : « Je sélectionne davantage ! »

Parc des Expositions, Vieilles Forges, Domaine du Faucon, 75 Forest Avenue… Deux structures publiques, deux privées. Hormis quelques autres hôtels – dont les beaux châteaux de Bazeilles, de Wallerand ou du Risdoux, dans la Pointe –, Charleville et ses environs concentrent l’essentiel des sites d’accueil des manifestations d’entreprises. Surtout des séminaires. De congrès, quasiment aucun. « L’activité a vraiment redémarré début septembre », explique Sébastien Pinçon, le directeur de 75 Forest Avenue qui conjugue dans ses 1 500 m2 soirées festives, spectacles et séminaires – une dizaine par an. « Les entreprises reviennent avec des exigences de prestations élevées et des budgets plus costauds, peut-être qu’elles ont économisé ». C’est aussi l’hypothèse de Virginie Rodriguez, patronne de FTV (Fixation technique) à Vireux : « Maintenant, je me déplace moins, parce que je sélectionne plus. Les rencontres purement techniques peuvent se gérer à distance. Je me déplace quand les enjeux sont plus larges, plus humains ».

STRASBOURG DANS LE TOP 10

La capitale alsacienne est la seule cité du Grand Est à figurer dans le top 10 des villes françaises de congrès. Dans ce classement, Paris précède Lyon, Aix-Marseille-Provence, Bordeaux, Lille et Nantes.

L’EST DEVANT LE NORD

La proportion de foires et salons organisés dans le Grand Est représente 7 % du total national et 4 % dans les Hauts-de-France (Ile-de-France : 35 %).

COUP DE MOU - En 2019, la France a accueilli 380 000 évènements d’entreprises dont 1 200 salons et foires et 3 000 congrès (2 millions de congressistes). Les retombées de ces manifestations s’élevaient à 34,5 milliards d’euros. Par rapport à 2019, le CA de la filière a chuté en 2020 de 70 % et de 50 % en 2021.

Aisne :

« Une activité un peu molle »

L’Aisne est aussi une terre de séminaires. Lesquels disposent à Soissons, Saint-Quentin – Palais de Fervaques –, au domaine Le Lac l’Ailette Center Parcs ou à Laon – Maison des Arts et Loisirs – d’éventuels sites d’accueil. Quelques belles adresses s’en sont fait également une spécialité, comme le Domaine d’Orgival à Trosly-Loire, dont la grande salle de réception de 450 places accueille une vingtaine de séminaires par an. « L’activité a vraiment repris l’été dernier », constate Gwenaëlle Gandon, la directrice de l’établissement. « Le seul changement par rapport à la période précédente, ce sont les précautions sanitaires. Le savon, le gel et les serviettes à usage unique sont devenus tellement naturels que nous n’y faisons plus attention ». Jean-Marie Serre, le président de l’UMIH axonaise (Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie) regrette, lui, l’activité « un peu molle » de l’Aisne en matière de manifestations professionnelles. « De toute façon, seule l’hôtellerie locale en profite. Les participants d’un séminaire préfèrent manger et dormir sur place. Si vous êtes à 10 ou 20 km, vous ne les intéressez

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Une économie régionale en mouvement

Le Top 500 des plus gros employeurs privés de Champagne-Ardenne et de l’Aisne comprend cette année exactement 507 entrées. Cette sélection n’est bien sûr pas représentative de l’ensemble du tissu économique régional, mais en regardant de près ces locomotives, on peut observer les piliers les plus résistants qui caractérisent toujours ce territoire, et voir apparaître de nouvelles activités en croissance.a

LES POIDS LOURDS

Ce qui apparaît au premier coup d’œil à la lecture de ces tableaux, c’est le poids de la Marne, qui concentre 213 entrées au total dans ce palmarès (soit 42 %) et sept des dix plus gros employeurs. L’Aisne suit avec 129 entrées.

On ne s’étonnera pas de la place de l’agroalimentaire, avec 68 entreprises employant plus de 23 000 salariés, soit 15 % du total. Bien représenté dans l’Aisne, ce secteur y accueille des activités diversifiées (sucre, céréales, plats cuisinés, biscuits, fromage…), tandis que la Marne est marquée par le champagne, avec notamment 13 maisons de champagne représentant plus de 5 000 emplois dans ce Top 500, mais aussi tout un écosystème de spécialités liées à ce terroir particulier, depuis les bouteilles en verre (Verallia, O-I) jusqu’au matériel agricole (Excel Industriel Rocha, Duguit Technologie, GIMA), et même Michelin, dont l’usine de Troyes est spécialisée dans les pneus de tracteurs. Outre Michelin l’industrie automobile est présente sur l’ensemble des cinq départements, avec notamment les usines des deux constructeurs, Stellantis dans les Ardennes — plus gros employeur « monosite » de notre palmarès avec plus de 1 500 salariés — et Volkswagen, dont le site axonais est le siège français du constructeur allemand. En comptant les équipementiers et les sous-traitants, comme Hanon, Adler Pelzer, Plastic Omnium, Defta Essomes, Accuride Wheels, Sogefi Suspensions ou Freudenberg — sans oublier le carrossier Legros industrie ou les spécialistes des deux roues

MBK et Cycleurope, l’automobile totalise 24 établissements dans le Top 500, représentant 8 700 emplois.

L’industrie dans son ensemble figure d’ailleurs en bonne place, trustant un tiers des places du palmarès (178 établissements pour 46 000 salariés).

Dans les Ardennes, département industriel, ce secteur représente plus de la moitié des entreprises sélectionnées.

On peut noter aussi les six centres de relations clients employant 1 680 salariés dans l’Aube (Sitel et 3Média), l’Aisne (Comdata Soissons), la Marne (Téléperformance et Comdata Reims) et la Haute-Marne (Cap2Call).

On remarquera enfin que les hypermarchés, qui ne constituent pas une spécificité régionale, sont répartis sur l’ensemble du territoire avec 43 magasins pour plus de 10 000 emplois.

LES ÉVOLUTIONS D’UNE ANNÉE SUR L’AUTRE

Une quarantaine d’entreprises qui figuraient dans le palmarès de l’an dernier n’apparaissent plus cette année, la plupart n’atteignant plus le seuil de 100 salariés. On peut déplorer deux liquidations judiciaires : Société anizienne de Construction dans l’Aisne et Auer Constructions métalliques en Haute-Marne. 34 entreprises figurent en revanche pour la première fois, comme Mecanyvois dans les Ardennes, Brodart ou Innov’SA dans l’Aube, Bassigny Poids lourds et Chaumont Poids lourds en Haute-Marne, Givaudan Active Beauty dans la Marne, Aksis et Dalival dans l’Aisne. Parmi les changements importants, on découvrira aussi les nouvelles dénominations d’une trentaine d’établissements, souvent à la suite de changement de groupe, comme Tata Steel devenu Monopanel, Faurecia repris par Adler Pelzer, Noirot et Campa, du groupe Müller, changé en intuis… Mais laissez-vous plutôt guider par vos propres intérêts : il y a bien des manières de se promener dans ce paysage économique.

Béatrice Picard

AISNE

13

AGROALIMENTAIRE

● Intersnack France (Intersnack, Allemagne) Montigny-LengrainProduits apéritifDir. usine Sébastien Carteau 44003 23 55 44 33intersnack.fr

14 Nestlé France SAS Usine de Boué (Nestlé, Suisse) Boué Poudre de lait infantileDir. site Rémi Dieulesaint 40003 23 60 34 00www.nestle.fr

19 Materne (Mom) Boué Compotes Dir. usine Vincent Duvnjak 35003 23 60 33 60www.momgroup.com

22 Tereos Origny-Sainte-BenoiteSucrerie-distillerieDir. étab. Philippe Guenal 32203 23 09 32 32www.tereos.com/fr

26

● Fruits Rouges & Co Laon Production de fruitsDir. usine Philippe Cervi 30003 23 28 49 49www.fruitsrougesandco.com

39 Cereal Partners France (Nestlé, Suisse) Itancourt Céréales & desserts préparés Dir. usine Philippe Chappet 25003 23 50 63 00www.nestle.fr

41

● Daunat Picardie (Norac) Chambry Sandwiches et saladesDir. usine Michel Tregouet 245 03 23 22 51 51www.daunat.com

49

● Ternoveo (Advitam) Saint-Quentin Commerce de céréalesDG Xavier Harlé 22003 23 68 19 62ternoveo.com

56 WSP (William Saurin Production) (Cofigeo) Pouilly-sur-SerrePlats cuisinés Dir. usine Sébastien Forget 20503 23 22 33 94www.william-saurin.fr

67

● Champignonnière Ruol Billy-sur-Aisne Champignons frais Co-Gérants D. & E Ruol 19003 23 72 22 22www.champignons-ruol.com

74 Tereos Sucrerie de Bucy Bucy-le-Long Sucrerie-distillerieDir. étab. Thomas Doudoux 18703 23 53 85 00tereos.com/fr

77

87

● SNC Florepi (Abel + Schäfer, Allemagne) Villeneuve-sur-AisnePâtisseries surgeléesDir. usine Nicolas Fischer 18003 23 25 79 48florepi.com

● Les Fromagers de ThiéracheFauquet (Savencia) Le Nouvion-en-ThiéracheFromages DG Yves Barbier 16503 23 98 35 70www.savencia.com

95

● Babynov

103

● Dalival

Montigny-LengrainProduits diététiquesDir. site Orianne Deplechin 15003 23 72 97 10www.linkedin.com/company/babynov

Villers-CotteretsPépiniériste DG dél. Bruno Essner 145*03 23 96 56 50www.dalival.com/dalival

107 Mondelez - Lu (Mondelez International, USA) Jussy Biscuiterie Dir. usine Sébastien Ciemniewski 14003 23 63 58 00www.mondelezinternational.com

107 Roquette Frères Montigny-LengrainProtéines végétalesDir. étab. Jérémie Dieu 14003 23 55 40 00fr.roquette.com 111 Mondelez France Biscuits Production (Mondelez International, USA) Vervins Biscuiterie Dir. usine Rodolphe Coquet 13003 23 91 33 80www.mondelezinternational.com

54

AISNE

● Fapagau et Compagnie (L'Oréal) Gauchy Parfumerie Dir. site Romaric Peltier 21003 23 64 64 20www.loreal.com/fr

58 Nespoli France (Nespoli, Italie) La Capelle Fabrication de pinceauxDG Arnaud Le Pen 20003 23 97 50 50www.nespoligroup.fr

67 Laboratoire Vabel Morcourt Conditionnement de parfums Dir. site Boris Dubois 19003 23 06 56 00

67

● Mahle Filtersysteme (Mahle, Allemagne) Seboncourt Sous-traitant automobileDir. site David Cordier 19003 23 09 31 00www.mahle.com

76

77

● Zehnder Group Vaux Andigny Acova (Zehnder Group, Suisse) Vaux-Andigny Fabrication de radiateursPdt CA Thierry Baschet 18503 23 66 88 00www.zehnder.fr

● Adler Pelzer France Nord (Adler Pelzer, Allemagne) Saint-Quentin Sous-traitant automobileDir. usine Jean Venet 18003 23 05 51 00www.adlerpelzer.com

77 Wicona (Norsk Hydro ASA, Norvège) Courmelles Menuiserie aluminiumDir. site Antoine Renaux 18003 23 59 82 00www.wicona.com/fr/fr

83 VPK Site de Saint-Quentin (VPK Packaging, Belgique) Morcourt Carton ondulé Dir. usine Jean-Philippe Pavon 17503 23 06 15 15www.vpkgroup.com/fr-fr

85 ● Defta Essomes

Essomes-sur-MarneSous-traitant automobileDir. usine Frédéric Gebhardt 17003 23 83 86 00defta.eu

87 Eviosys (Eviosys, Suisse) Laon Emballage métalliqueDir. usine Philippe Gauthier 16503 23 23 69 00www.eviosys.com

89 ● Godin (Cheminées Philippe France) Guise Appareils de chauffagePDG Francine Philippe 16103 23 05 70 00www.godin.fr

90 LVMH Fragrance Brands Vervins Parfumerie Dir. site Franck Dubost 16003 23 91 69 00www.lvmh.fr

92 Skydôme (Kingspan) Sons-et-RonchèresÉquipements industrielsDG Thierry Badet 15603 23 21 79 90www.skydome.eu

93 Nexans France Bohain-en-VermandoisCâbles électriquesDir. usine Cédric Schawlb 15503 23 07 51 50www.nexans.fr/fr

95

95

● CoreDux France Bézu-Saint-GermainFlexibles métalliquesDG Julien Fauquenoy 15003 23 83 80 80www.coredux.com

● CSP Paris Fashion - Le Bourget (Int. Fashion Group, Italie) Fresnoy-le-GrandTextile Pdt CA Arturo Tedoldi 15003 23 09 33 00www.lebourget.com

95

● Maguin SAS (Moret Industries) Charmes Équipements industrielsDG John Lloyd 15003 23 56 63 00maguin.com

95

● Qualipac Château-Thierry (Pochet) Château-ThierryPlasturgie Dir. étab. Jean-Luc Bernard 15003 23 83 89 89www.groupe-pochet.fr

103

● Monopanel SAS (Bremhove SA) Chauny Profilage DG Enzo Ide 14503 23 40 66 66monopanel.com

110 Saica Pack Venizel (Saica, Espagne) Acy Carton ondulé Dir. exploit. Jean-Luc Lebeury 13503 23 72 23 23www.saica.com/fr

111 Everbal (Exacompta Clairefontaine) Evergnicourt Papier DG Yves Strub 13003 23 23 62 80www.exacomptaclairefontaine.fr

111 Verallia France Verrerie de Vauxrot Cuffies Bouteilles en verreDir. usine François Navaud 13003 23 53 89 00www.verallia.com

115 Asteelflash Ile-de-France Mercin-et-Vaux Électronique Dir. usine Nicolas Waché 12503 23 75 58 00www.asteelflash.com

116 ● Saica Paper France (Saica, Espagne) Venizel Papier Dir. usine Xavier Duplouich 12003 23 75 30 00www.saica.com/fr

116 Vabel Cosmétique Tergnier Conditionnement de parfums DG Luc Fuggetta 120

121 ● BIPA (Liebot) Vailly-sur-Aisne Menuiseries PVCDG Franck Hervochon 11003 23 76 38 38www.bipa.fr

125 ● NTN Transmissions Europe (NTN Corporation, Japon) Crézancy Forge / OutillageDir. usine Antoine Selosse 10503 23 71 50 00www.ntn-snr.com/fr

127 Vossloh Cogifer (Vossloh, Allemagne) Fère-en-TardenoisMétallurgie Dir. étab. Zineb Sabiri 10003 23 82 58 88www.vossloh.com/fr

CONSTRUCTION

COMMERCE

73 88 88www.cora.fr

29 ● Centre E. Leclerc Laondis Chambry Hypermarché DG Béatrice Rodot 28003 23 27 77 30www.e.leclerc

29 ● Pillaud Matériaux (Pillaud – Bataille) Épaux-Bézu Négoce de matériauxPdt Gérard Pillaud 28003 23 69 51 89www.pillaud-materiaux.com

32 ● Centre E. Leclerc Casteldis Château-ThierryHypermarché Pdt CA Benoît Pezet 27003 23 84 28 72 www.e.leclerc

36 Auchan Saint-Quentin Fayet Hypermarché Dir. site Jean-François Larronde 26003 23 67 84 00www.auchan.fr

36 Cora Saint-Quentin Saint-Quentin Hypermarché Dir. magasin Fabrice Bourdin 26003 23 65 54 00www.cora.fr

44 ● Alkor SA Morcourt Fournitures bureau, scolaires DG Laurent Proy 244 03 23 06 64 74 www.alkor-groupe.com

53 ● Centre E. Leclerc - Contoydis Harly Hypermarché Dir. Laurent Prache 21503 23 50 77 88www.e.leclerc

66 Carrefour Laon Laon Hypermarché Dir. magasin Jonathan Lesaffre 19503 23 26 79 79www.carrefour.fr

67 Sonelog Agence St-Quentin (Sonepar) Saint-Quentin Plate-forme logistiqueDir. Plateforme Grégory Vasseur 19003 23 60 16 01www.sonepar.com/fr 74 Auchan Viry Noureuil Viry-Noureuil Hypermarché Dir. étab. Eric Pailleux 18703 23 57 82 60www.auchan.fr 77 ● Intermarché Sodiag Gauchy Hypermarché DG Marc Legrand 18003 23 50 33 77 www.intermarche.com

82 ● Supermarchés LCC (Coopérateurs de Champagne) Etampes-sur-MarneChaîne de magasinsDG Didier Hooymans 17903 23 69 65 00www.coopchampagne.fr 83 ● Centre E. Leclerc Villerdis Villers-CotterêtsHypermarché DG Emilie Talleux 17503 23 96 10 87www.e.leclerc 85 Orexad Brammer Plateforme logistique (Rubix, Pays-Bas) Ploisy Fournitures industriellesResp. exploit. Mathieu Hucher 17003 23 75 08 35fr.rubix.com 95 Auchan Hirson Hirson Hypermarché Dir. Christophe Methner 15003 23 99 22 22www.auchan.fr

AISNE

23 Center Parcs Domaine Lac d'Ailette (Pierre et Vacances) Chamouille Domaine résidentielDir. site Claude Costella 32003 23 25 00 00www.centerparcs.fr

26

● Apei Les Papillons Blancs Saint-Quentin Action sociale DG Marc Lonnoy 30003 23 64 47 24 apei-saint-quentin02.fr

26 FM Logistic Épaux-Bézu Logistique et TransportDir. site Laurent Beaumatin 30003 23 83 97 70www.fmlogistic.fr

29 SNCF Voyageurs Technicentre Picardie Tergnier Maintenance ferroviaireDir. étab. Fanch Capitaine 28003 23 57 75 93www.sncf.fr

34

36

● Aid'Aisne Saint-Quentin Aide à domicile DG Dominique Villa 26503 23 06 12 64www.aid-aisne.fr

● Hôpital privé Saint-Claude (Elsan) Saint-Quentin Activités hospitalièresDir. Philippe Guibon 26003 59 753 754www.elsan.care/fr

41

● Groupe Caille Laon Archivage & logistiquePDG Bertrand Caille 245*03 23 23 54 99caille-sa.fr

47

● Apei de Soissons Les Papillons Blancs Soissons Action sociale DG Marc Lonnoy 230*03 23 53 01 21apeisoissons.fr

55

56

● ADSEA 02 Laon Action sociale DG David Tiranno 20703 23 23 24 66adsea02.org

● Transports Delmotte Buironfosse Transport de marchandises PDG Gontran Hersoy 20503 23 97 57 00www.transports-delmotte.com/fr

58

● A2Mac1 Hary Analyse concurrentielleDir. site Sébastien Attancourt 20003 23 98 49 66www.a2mac1.com

58 Agenor Soissons Villeneuve-SaintGermain Nettoyage industrielDir. agence Franck Hubatz 20003 23 53 27 30www.agenor.fr

58

● Art'Propreté Hôtellerie Saint-Quentin Nettoyage de bâtimentGérant Christophe Deniau 20003 60 52 16 19www.art-proprete.com

58

● Asept Saint-Quentin Propreté, multiservicesDir. Philippe Lambert 20003 23 05 44 07groupe-asept.fr

58

● ENS Saint-Quentin Néttoyage de locauxGérant Xavier Boitel 20003 23 67 57 28www.ens-nettoyage.fr

58

● Groupe Bernardi Vailly-sur-AisneTransport et logistiquePDG Bruno Bernardi 200*03 23 74 62 62bernardi-logistique.fr

58 Orange dans l'Aisne Opérateur télécomDél. rég. Alxandre Karras 200*03 28 39 30 31

67 GSF Stella Villeneuve-SaintGermain Entretien, nettoyage ind.Chef étab. Eric Agregan 190 www.gsf.fr

67 Onet Services Agence de l'Aisne Crouy Nettoyage, multiservicesDir. agence Angélique Da Silva 19003 23 93 04 32fr.groupeonet.com

67 XPO

Crouy Transport de marchandises Dir. agence Aurélie Desavenelle 19003 23 73 14 92www.xpo.com

180*03 23 06 56 56www.ndf.synlab.fr 15503 23 68 00 00www.agenor.fr

15003 23 08 81 64www.doucy-transports.com 15003 23 53 43 72 www.lerelais-soissons.org

12003 22 82 02 02france.comdatagroup.com/fr 12003 23 25 01 93areas.com/fr/ville-et-loisirs

10003 23 53 78 21www.derichebourg.com/fr

10003 23 06 19 06buspastel.fr

Volume France Régional (XPO Logistics, USA)

2

1

ARDENNES

AGROALIMENTAIRE

● Bouchers Services (BS) Remilly-AillicourtViande 2e transformationDG Anne-Sophie Robin 1 857*02 99 02 52 80www.bouchers-services.com

INDUSTRIE

4 ● La Fonte Ardennaise Vivier-au-CourtFonderie - Usinage DG Emmanuel Grosdidier 75003 24 53 64 70www.la-fonte-ardennaise.com

6 ● Maroquinerie des Ardennes (Hermès) Bogny-sur-MeuseMaroquinerie Dir. Pierre Pezerat 483*03 24 32 36 43www.hermes.com

7

● Hanon Systems Charleville (Hanon Systems, Corée du Sud) Charleville-MézièresÉquipement automobileDG Mustapha Khelladi 415*03 24 59 59 59www.hanonsystems.com

11 Adler Pelzer France Grand-Est Usine (Adler Pelzer, Allemagne) Mouzon Pièces textiles (automobile)Dir. usine Flavien Martinez 31603 24 27 86 86www.adlerpelzer.com

13

● BEMACO Warcq Pièces en béton Dir. Jérémy Urano 30003 24 56 57 80www.bemaco.fr

14

15

● Amphenol Air LB Carignan Connecteurs élec. et optiquesDG Gilles Dardenne 26403 24 22 78 49www.amphenol-airlb.fr

● Adler Pelzer France Grand-Est R & D (Adler Pelzer, Allemagne) Mouzon Centre de recherche & dév.Dir. étab. Jean-Luc Romain 25003 24 27 86 86www.adlerpelzer.com

16 Tarkett France Glaire Sols vinyles B to B Dir. site Arnaud Pedroni 23503 24 29 84 00www.tarkett.fr

17

● AFS Sedan SAS Sedan Cylindres de laminoirDir. opérationnel Emmanuel Vega23003 24 22 34 00www.afs-sedan.com

17

19

● Invicta Group Donchery Fonderie et émaillerieDir. indus. Farid Kaouane 230*03 24 27 71 71www.invicta.fr

● Walor Bogny Bogny-sur-MeuseSous-traitant automobileDir. site Patrick Beuscart 22002 40 26 31 75walor.com

22

● Unilin SAS (Unilin Group, BE) Bazeilles Panneaux de bois DG Jan Gallet 21003 24 22 70 70www.unilin.com/fr

25

● Forgex France (X-Forge) Monthermé Estampage à chaud PDG Adrien Faitrop 200*03 24 59 62 59www.forgex.fr 26 Enedis - Direction Ardennes (EDF) Charleville-MézièresDistribution d'énergieDir. territ. Stéphane Allain 193*03 24 59 50 56www.enedis.fr 27

● Trefimétaux Usine de Givet (KME, Allemagne)

FromelennesTubes en cuivre Dir. usine Guy Salvi 19003 24 42 64 00www.kme.com/fr 29 ● Nexans Interface

Vrigne-aux-BoisMatériel de télécom Dir. étab. Julien Mazelin 18003 24 52 61 61www.nexans.fr 33 ● Mecanyvois Carignan Outillages PDG Marc Bielous 145*03 24 22 15 92 36 Smurfit Kappa Cartonnerie de Rethel (Smurfit Kappa Group, Irlande) Rethel Carton ondulé Dir. site Antoine Cailleton 13503 24 39 61 61www.smurfitkappa.com/fr 38 Nexans Telecom System Fumay Matériel électrique Dir. étab. Nicolas Roudaut 12503 24 41 51 00www.nexans.fr

AUBE

AGROALIMENTAIRE

Bateau

Rocher)

Sainte-Savine

Joseph

Sainte-Savine Serrures et cylindreDir. usine Fabien Forgeot 450*03 25 42 30 30www.assaabloy.fr

Confection Dir. opérations Jean-Marc Guillemet45003 25 71 36 36www.petit-bateau.fr

Wepa France (Wepa, Allemagne) Torvilliers Papier tissue Dir. site François Roposte 29003 25 79 66 02www.wepa.eu/fr 22 Aube Bedding (Adova Group) Bar-sur-Aube Matelas et sommiersDir. usine Eric Noël 27003 25 27 09 33adova-group.com/fr 22 ● Sedis (Murugappa, Inde) Troyes Chaînes industriellesDG Lilian Noirot 270*03 25 76 29 50www.sedis.com/fr 24 Brodart (Brodart Packaging) Arcis-sur-Aube Imprimerie, emballages souples Dir. usine Thierry Dufour 260*03 25 74 78 30 26 Lisi Aerospace Site de Bar/Aube Bar-sur-Aube Pièces aéronautiquesDir. usine Didier Argence 25003 25 92 31 41 www.lisi-aerospace.com/fr 28 ● PetitJean SAS (Al Babtain / Metalogalva) Saint-André-les-VergersMâts et candélabresPdt François Renault 240 03 25 71 32 00www.petitjean.fr 33 ● Accuride Wheels Troyes (Accuride Corporation, USA)

La Chapelle-Saint-LucSous-traitant automobileDG Hugues Dugrès 205*03 25 71 48 00www.accuridecorp.com/fr 34 Gravotech Marking

La Chapelle-Saint-LucMachines à graver Resp. site Philippe Linquercq 19003 25 41 65 65www.gravotech.com 34 Petit Bateau Centre logistique (Yves Rocher) Buchères Confection Resp. site Gérard Mallet 190 www.petit-bateau.com

Rosières-près-TroyesMasques médicauxDG Marc Frouin 18001 88 32 60 10www.bioserenity.fr

10

de relation clientGérants S. Morival, F. Daudruy 65003 25 45 46 503media.spotskills.fr

15 ● Groupe TCP Saint-Andre-Les-VergersTransport & logistiqueDG A-S. Duparcq & M. Tschupp 37103 25 71 25 25www.tcp-troyes.com/fr

17 Sitel Troyes Centre de relation clientDir. site Christophe Essling 35003 25 45 20 40www.sitel.com/fr

19 Onet Services Agence de l'Aube La Rivière-de-CorpsNettoyage, multiservicesDir. agence Elodie Jacquot 29003 25 74 86 20fr.groupeonet.com

25

● L'Hôpital Privé de l'Aube Troyes Activités hospitalièresDir. Philippe Sarzaud 25808 20 15 11 11www.hopitalprivedelaube.fr

26 GSF Ariane Etalissement de Troyes (Gsf) Creney-près-TroyesNettoyage industrielResp. site Jean-Baptiste Duprey 25003 25 83 40 44 www.gsf.fr

28

● Laboratoire Dynalab Troyes Analyses médicalesPdt Charles Pouillot 240*03 25 43 47 20www.dynalab.fr

28

● Y SCHOOLS Troyes Formation initiale & prof.DG Francis Bécard 240 03 25 71 22 22www.yschools.fr

31

● Gamba et Rota Vendeuvre-sur-BarseTransport et LogistiqueDG Patrice Gamba 21203 25 43 83 93www.gamba-rota.fr

34 ● Les Courriers de l'Aube (Transdev) Troyes Transport de voyageursDir. Carine Lourdelet Baltazart 19003 25 71 28 40www.transdev-grandest.fr

37 SNCF Voyageurs Technicentre de Romilly Romilly-sur-SeineMaintenance ferroviaireDir. étab. Youssef Lougsami 18002 25 39 62 63

40 ● Nigloland - Gelis Frères Dolancourt Parc d'attractionsGérants Pa. et Ph. Gelis 17503 25 27 94 52www.nigloland.fr

Logtex - Etab. Moussey + Etincelle (Deret) Moussey Prestations logistiquesResp. sites logistiques N. Vaucouleur173*04 69 68 90 10www.logtex.fr 42 ● Polyclinique Montier-la-Celle (Elsan) Saint-André-les-VergersClinique Dir. Marie Grand 17003 25 75 94 41 www.elsan.care

MARNE

AGROALIMENTAIRE

2 ● Vivescia Reims Céréales DG V Fontaine-Heim, O. Miaux 4 250*03 26 78 62 00www.vivescia.com 5 ● MHCS (LVMH) Epernay Champagne DG MH Berta De Pablos-Barbier 2 285*03 26 51 20 00www.moet.com 20 ● Cérèsia Reims Groupe coopératif agricoleDG Stéphane Michel 680*03 26 85 75 70www.ceresia.fr 22 Veuve Clicquot Ponsardin (MHCS, filiale de LVMH) Reims Champagne PDG Jean-Marc Gallot 65003 26 89 54 40www.veuve-clicquot.com 40 Cristal Union Etab. de Bazancourt Bazancourt Sucrerie Dir. étab. Stéphane Clément 42003 26 03 31 81www.cristal-union.fr 52 ● Vranken-Pommery Monopole Reims Champagne PDG Paul-François Vranken 360*03 26 61 62 63www.vrankenpommery.com 58 ● Terroirs et Vignerons de Champagne

Union de CoopérativesPdte CA Véronique Blin 32003 26 59 55 50www.nicolas-feuillatte.com

Tereos Sucrerie de Connantre Connantre Sucrerie-distillerie Dir. étab. Dallah Mekki 27003 26 81 73 33www.tereos.com/fr 75 CSGV Épernay Coopérative DG Nicolas de la Brosse 240*03 26 59 86 00www.csgv.com

● Taittinger CCVC Reims Champagne DG Clovis Taittinger 240 03 26 85 45 35www.taittinger.com 84 Mc Cain Alimentaire (Mc Cain, Canada) Matougues Frites surgelées Dir. usine Abdel Wahab Sellali 23003 26 67 16 00www.mccain.fr

GH Mumm et Cie (Pernod-Ricard) Reims Champagne PDG César Giron 22003 26 49 59 69www.mumm.com

● ADM Bazancourt Bazancourt Amidonnerie Pdt Alain Croisier 20003 26 89 59 50www.adm.com 103 ● Champagne Louis Roederer Reims Champagne Pdt Frédéric Rouzaud 20003 26 40 42 11www.louis-roederer.com 103 ● Les Eleveurs de la Champagne (Galliance) Caurel Transformation de volailleDG Jean-Luc Alnet 20003 26 50 67 89www.volailleschampenoises.fr 116 ● Charbonneaux Brabant Reims Vinaigres et moutardesDG Valéry Brabant 19303 26 49 58 70www.charbonneauxbrabant.com 121 ● Institut oenologique de Champagne (Lallemand Inc, Montréal) Mardeuil Œnologie DG Olivier Abguéguen 180*03 26 51 96 00ioc.eu.com 121 ● Parmentine Production Fère-ChampenoisePommes de terre Cheffe ctre Jennifer Happillon 180*03 26 42 08 80www.parmentine.fr 121 Vandemoortele Bakery Products (Vandemoortele, Belgique) Reims Boulangerie industrielleResp. site Pascal Cessou 18003 26 85 94 64vandemoortele.com/fr-fr 133 Cristal Union Etablissement Cristanol Bazancourt Distillerie Dir. étab. Thierry Caron 170 www.cristal-union.fr

Bigard Vitry-le-François Marolles Abattage, viande Dir. site Pierre Josserand 16003 26 41 21 00www.bigard.fr

● Champagne Laurent-Perrier Tours-sur-MarneChampagne DG Alexandra Pereyre 16003 26 58 91 22www.laurent-perrier.com/fr

● Sofralab (Esseco) Magenta Conseils en œnologieDG

15

28

MARNE

● Axon'Cable Montmirail Composants électroniques DG Christelle Olivié 77003 26 81 70 00www.axon-cable.com

● Albéa Argonne Sainte-Menehould Tubes cosmétiques plastiques Dir. usine Sébastien Renault 55003 26 60 55 00www.albea-group.com

33 Engie Grand Est - Champagne-Ardenne Reims Energie Dél. rég. J-F Carpentier 500*06 88 08 07 14www.engie.com

37 ● Delpharm Reims Reims Labo pharmaceutiqueDir. site Stéphane Quenault 45003 26 88 81 10www.delpharm.com

40 ● TI Automotive Fuel Systems SAS (TI Fluid Systems, GB) Châlons-en-ChampagneSous-traitant automobileDir. usine Mickaël Magnier 42003 26 69 31 00www.tifluidsystems.com

46 Valeo Systèmes Thermiques Reims Sous-traitant automobileDir. site Sébastien Dubecq-Lesne 39003 26 05 57 00www.valeo.com/fr

50 ● Forbo Flooring Systems (Forbo, Suisse) Reims Revêtements de solPdt Jean-Michel Wins 37003 26 77 30 30www.forbo.com/flooring/fr-fr

57 Enedis Direction Marne (EDF) Reims Distribution d'énergieDir. dép. Frédéric Lajoux 330*03 26 04 90 00www.enedis.fr

69

● SAS Legras industries (Benalu) Épernay Carrossier constructeurDG Sébastien Notat 26203 26 53 32 10legras-industries.com

75 ● Rocha Sainte-MénéhouldMatériel agricole viticolePDG Karine Schneider 240*03 26 60 50 50rocha.fr

82 BBGR (EssilorLuxxotica) Sézanne Verres optiques Dir. usine Stanislas Chaupain 23603 26 42 30 00www.bbgr.com

84

84

● Ceres Groupe Anglure Installations industriellesDG Cédric Kamerer 230*03 26 42 72 65ceres-groupe.fr

● Creapharm Group Reims Ss-traitant pharma cosmétique PDG Eric Placet 230*03 26 79 00 00www.creapharm.com

89 O-I France (OI, USA) Reims Bouteilles en verreDir. site Laurent Guyot 22503 26 85 78 78 www.o-i.com/fr

90 ● Lebronze Alloys (LBA) Suippes Cuivre DG Alexandra Dumont 22103 26 69 28 28www.lebronze-alloys.com

96 Mannesmann Precision Tubes (Salzgitter AG, Allemagne) Marolles Tubes en acier Dir. usine Bruno Cojan 21003 26 41 23 00 www.mannesmann-precision-tubes. com

96 ● Tricoflex (Exel Industries) Vitry-le-FrançoisTuyaux flexibles DG Fabrice Doosterlinck 21003 26 73 67 67www.tricoflex.com

100 ● Ecolab Production France (Ecolab, USA) Châlons-en-ChampagneProduits d’hygièneDG Joël Dubois 20303 26 68 55 11www.ecolab.com

101 Nobel Plastiques (Orhan Holding, Turquie) Marolles Sous-traitant automobileDir. site Fabien Porignaux 20203 26 73 64 64www.orhanholding.com/en-index.php 121 J&J Santé Beauté France (Johnson & Johnson, USA) Sézanne Parapharmacie Resp. site Cédric Gauthier 18003 26 42 53 00www.jnj.fr

121 ● Siliceo Saint-Martin-sur-le-Pré Panneaux photovoltaïques Pdt Jean-Baptiste Bournaison 18009 72 61 37 20www.siliceo.fr 121 Smurfit Kappa - Cartonnerie d'Epernay (Smurfit Kappa, Irlande) Épernay Carton-emballage DG rég. NE Jean-Baptiste Favre 18003 26 54 94 94www.smurfitkappa.fr

131 ● Carbody (Bavaria Ind. AG, Allemagne) Witry-lès-ReimsSous-traitant automobileDG Stéphane Charre 17503 26 84 48 00www.carbody.eu/fr 131 ● Maroquinerie Marjo (Maroquinerie Thomas) Montmirail

MARNE

162

● Poreaux (Lapeyre)

Saint-Martin-sur-le-PréMenuiserie industrielleDir. Franck Vaussenat 14003 26 69 25 69www.lapeyre.fr

171 Edilians Pargny-sur-SaulxTuiles terre cuiteDir. rég. Nord Jean-Pierre Varrin 13503 26 73 68 00edilians.com

173 Amcor Flexibles Capsules (Amcor, Australie) Ay-Champagne Capsules de surbouchageDir. site Thibault Motte 13003 26 59 54 00www.amcor.com

173

● Brink Towing Systems SARL (Brink Group) Bétheny Equipementier automobile DG Olivier Irdel 13003 26 07 89 30brinkgroup.eu

173 Smurfit Kappa (Smurfit Kappa, Irlande) Tours-sur-MarneCarton ondulé Dir. usine Aurélien Arnould 13003 26 58 90 15www.smurfitkappa.com/fr

179

● Kadant Lamort (Kadant Inc. USA) Vitry-le-FrançoisMachines et équipementsDG Michael Mc Kenney 12503 26 74 80 80www.kadant.com

182 JST France (JST, Japon) Marolles Composants électroniques Dir. site Juan-Carlos Garcia 12203 26 72 45 03www.jst.fr

183

● Cordier (Lapeyre) Magenta Escaliers bois et métalDir. usine Rémi Seynhaeve 12003 26 59 52 22www.lapeyre.fr

183 intuis Fismes Solutions de confort thermique Dir. site indust. Hervé Jouvenel 12003 26 48 01 76 groupe.intuis.fr

183

● Preciculture (Exel Industries) Fère-ChampenoiseMatériel agricoleDG Bertrand Garnier 12003 26 42 40 51www.exel-industries.com

183

● Reims Aérospace (ACI) Prunay Pièces aéronautiquesDG Philippe Rivière 12003 26 48 67 19reims-aerospace.com

183

191

● Suez RV Reims Reims Collecte des déchetsDG dél. Jérôme Dupont 12003 26 09 27 66www.suez.fr/fr-fr

● Westlake Compounds (Westlake Global Comp. USA) Reims Chimie Dir. usine Bruno Jonczyk 11503 26 85 75 00 www.westlakeglobalcompounds. com/fr

196 Cartier Joaillerie International Bezannes Joaillerie 11003 51 12 84 00www.cartier.fr

196 ● Duguit Technologies Epernay Matériels vinicolesPdt Timothée Duguit 110*03 26 555 833www.duguit-technologies.com

196 GRDF (Gaz Réseau Distribution France) (Engie) Bezannes Distribution d'énergieDir. territ. Alexandre Ducruet 110*03 26 83 79 01www.grdf.fr

205 Chubb France Agence Reims (API) Reims Protection contre l’incendie Dir. F. Sztajnowski, J. Tottet 10703 26 83 49 30chubbfs.com/fr-fr

MARNE

178 Soprema Entreprises Reims Couverture étanchéité Dir. agence M. Bouillard-Gentils 12803 26 87 92 92www.soprema.fr/fr

183 Sade (Veolia Environnement) Reims Canalisation Dir. agence Jean-Yves Le Corre 12003 26 87 72 00www.sade-cgth.fr

196 ● Mangin-Egly Entreprises (Actemium) Vitry-le-FrançoisAutomatismes, électricitéPdt Philippe Lépine 11003 26 74 15 55

COMMERCE

7 Maximo Siège administratif Taissy Livraison à domicilePDG Marie-Anne Lasserre 1 950*03 26 79 32 00www.maximo.fr

16 ● Aldi Reims Gueux Supermarchés Gérante Hélène Dewynter 740*03 26 05 35 60www.aldi.fr

17 ● Scapest (E. Leclerc) Saint-Martin-sur-le-PréCentrale d'achatDir. Olivier Fache 720 03 26 69 28 50www.e.leclerc

26 ● Centre E. Leclerc Chamdis Saint-Brice-CourcellesHypermarché PDG Paul Pageau 58503 26 86 98 00www.e.leclerc

31 ● Centre E. Leclerc Sodichamp Champfleury Hypermarché PDG Wenceslas Fandre 51803 26 36 07 07www.e.leclerc

45 Decathlon Champagne-Hainaut (Oxylane) Cormontreuil Articles sport et loisirsDir. rég. Alexandre Pinon 399*03 26 82 38 34www.decathlon.fr

53 Cora Reims Cormontreuil Cormontreuil Hypermarché Dir. Fabienne Jenny 35003 26 77 66 77 www.cora.fr

58 ● ArcelorMittal Centres de Services Reims Commerce de gros métaux DG Emmanuel Gatignol 32003 26 83 29 00www.arcelormittal.com/dsfrance

62 Carrefour Châlons Châlons-en-ChampagneHypermarché Dir. magasin Grégory Fournier 29003 26 70 76 79www.carrefour.fr

65 Carrefour Reims-Tinqueux Tinqueux Hypermarché Dir. Latifa Benaoudia 27003 26 78 57 79www.carrefour.com

68 ● Centre E. Leclerc Chadis Fagnières Hypermarché DG Ronan Guillou 26503 26 69 35 35www.e.leclerc

73

75

● Comptoir général de robinetterie Tinqueux Grossiste robinetterieDG Christophe Bolot 25003 26 79 07 07www.cgr-robinetterie.fr

● Somatem Aubade (Pompac Développement) Reims Sanitaire, chauffageDG Marc Murgia 240 03 26 02 05 06www.espace-aubade.fr

84

91

● Soredis Reims Grossiste en boissonsDG Alexis Petit-Gats 230*03 26 79 11 40www.soredis.fr

● Centre E. Leclerc Pierrydis Pierry Hypermarché DG Sandra Gobillot 22003 26 54 06 33www.e.leclerc

101 Cora Reims La Neuvillette Reims Hypermarché Dir. Jérôme Miart 20203 26 05 25 25www.cora.fr

103 Carrefour Reims-Cernay Reims Hypermarché Dir. Nathalie Billard-Caron 20003 26 78 04 79www.carrefour.fr 103 ● Robert Ravillon Vert-Toulon Matériel agricoleDG Philippe Ravillon 200*03 26 52 10 10www.ravillon.com 113 ● Centre E. Leclerc Sezadis Sézanne Hypermarché PDG Dominique Haquet 19703 26 81 76 76 www.e.leclerc 121 Ikea Reims Thillois Grande surface MobilierDir. magasin Nicolas Piesta 18009 69 36 20 06www.ikea.com/fr/fr/stores/reims 133 ● Centre E. Leclerc Eperdiis

9

6

MARNE

● Crédit Agricole du Nord Est Reims Banque & AssurancesDG Laure Lesme-Berthomieux2 067*03 26 83 30 00ca-nordest.com

● Groupama Nord-Est - Siège régional Reims Bancassurance DG Patricia Lavocat Gonzales 1 230*03 26 04 76 01www.groupama.fr

10 ● Courlancy Santé Bezannes Clinique PDG Alain Guillemot 1 200*03 52 15 16 17courlancy-sante.com

11

12

● Transports Caillot Bétheny Transports logist. copacking DG Christian Cabusel 1 00003 26 07 00 31www.transports-caillot.fr

● Cerfrance Champagne Nord Est IdF Champigny Expertise comptable, conseils DG Eric Verjot 990*03 26 87 77 77 www.cerfrance.fr

13

● Fédération ADMR Marne Reims Services à la personneDG Isabelle François 951*03 26 84 83 43www.admr51.org

14 Orange Délégation Ch.-Ardenne Châlons-en-ChampagneOpérateur télécomDél. rég. Patricia Lecocq 900*03 28 39 31 38www.orange.com

18 ● CDER Châlons-en-Champagne Conseil et Expertise comptable DG Frank Gaudet 700*03 26 66 76 00www.cder.fr

18

● Supplay Reims Intérim et recrutementDG Nicolas Paillé 700*03 26 48 43 70www.supplay.fr

20 SNCF Réseau Infrapôle Ch.-Ardenne Reims Transport ferroviaireDir. Infrapôle Laurent Vanelle680*09 88 81 69 00

22

24

● NEOMA Business School Reims Grande école DG Delphine Manceau 650*03 26 77 47 47 neoma-bs.fr

● Papillons Blancs en Champagne (Fédération Unapei) Bezannes Association secteur socialPdte Béatrice Barreda 600*03 26 06 57 05www.pbchampagne.org

24

● FCN Bezannes Expertise comptablePDG Jean-François Bouvet 600*03 26 77 38 99www.fcn.fr

26

● Mutualité Française Champ-Ardenne SSAM Reims Services santé-sociauxDG Frédéric Connat 585*03 26 84 53 84servicesetsantemutualistes.fr 29

● Institut Godinot (Unicancer) Reims Lutte contre le cancerDG Pr Yacine Merrouche 53603 26 50 44 44 www.institutgodinot.fr

30

● Transdev Reims - Réseau CITURA Reims Transports en communDG Leila Garnier 53203 26 04 38 00www.citura.fr 32

● Walbaum (Geodis) Reims Messagerie et ExpressPDG Charles-Louis de Vogué 51503 51 01 22 30www.geodis.com 33 Atalian Propreté Est Marolles Entretien, nettoyageDir. agence Pascal Léonard 50003 26 62 18 60atalian.com 33 Elior Services Propreté et Santé Taissy Entretien, nettoyageDir. agence Nicolas Gag 50003 26 07 81 99www.elior-services.fr 36 ● Plurial Novilia (Action Logement) Reims Logement socialPdt CA Fabien Petit 46003 26 04 98 11www.plurial-novilia.fr 37 ●

MARNE

73

● IRTS Champagne-Ardenne Reims Enseignement supérieurDG Stéphane Fournal 25003 26 06 22 88irtsca.fr

75

● Bioxa Laboratoire

75

Reims Analyses médicalesDG Aurélie Urano-Gérin 240*03 26 85 86 87bioxa.fr

● CEVA Logistics (CMA CGM) Bussy-Lettree Frêt logistique Dir. site Yannick Haimart 240 03 26 26 60 00www.cevalogistics.com/fr

75 LCL DR Champagne Ardenne (Crédit Agricole SA) Reims Banque & AssuranceDir. rég. Félix Guyon 240 03 26 79 80 04www.lcl.fr

83

● Amaelles Marne (Réseau APA) Reims Aide à domicile Dir. territ. S. Thibaut-Vieux 23203 26 400 900www.amaelles.org

84

● L'Union (Rossel, Belgique)

Reims Presse quotidienneDG Daniel Picault 230*03 26 50 50 50www.lunion.fr

91 Must Multiservice Champagne-Ardenne (Idex Energies) Magenta Maintenance multitechnique Dir. territ. Abdel Afartout 220*03 26 57 07 07www.must-multiservice.com

96

● Nov'Habitat

99

103

Châlons-en-ChampagneLogement socialDG Alain Marjolet 210*03 26 68 68 68www.novhabitat.fr

● UDAF Marne (Réseau UNAF) Châlons-en-ChampagneAction sociale Dir. Jean-Noël Censier 20903 26 69 47 50www.udaf51.fr

● Elite Securité Reims Reims Surveillance & sécuritéDG Laurent Arnou 20003 26 79 18 40www.elite-securite.eu

103 GXO Logistics France (XPO Logistics, USA) Bussy-Lettrée Logistique Dir. site Gaël Bourgin 20003 26 26 66 00www.gxo.com

112 SIACI Saint Honoré Bezannes Courtier en assurances Dir. Ctre Antoine Christophe 19801 44 20 86 03www.s2hgroup.com

113 API Restauration Champagne-Ardenne Reims Restauration collective Dir. rég. Nathalie Erpelding 19703 26 79 14 14www.api-restauration.fr

115 Societe Générale DR Champagne-Ardenne Reims Banque & AssuranceDir. rég. Christian Philipps 196*03 26 84 57 00www.societegenerale.fr

118 ● Mazars Bezannes Expert. audit social juridique DG Nathalie Fénart 187*03 26 79 75 00www.mazars.fr

119 ● Smag (InVivo) Châlons-en-ChampagneLogiciels agricolesDG Didier Robert 185*03 26 21 84 20smag.tech

120 ITM LAI (Intermarché) Luxémont-et-VillotteLogistique alimentaireDir. site Eric Schuler 18303 26 74 58 00www.mousquetaires.com

121 Agenor Reims Cernay-lès-ReimsNettoyage industrielDir. agence Jérôme Guillon 18003 26 02 76 93www.agenor.fr

121 Comdata site de Reims (Comdata, Italie) Reims Centre de relation clientDir. site Rachid Aboulouard 18003 22 82 02 02france.comdatagroup.com/fr 139 ● BC Propreté Services Reims Propreté des locaux & Services Pdt Emmanuel Bergé 16203 26 40 91 62www.bergeconcept.fr 148 Apave Parisienne Direction régionale Reims Conseil & Maîtrise des risques Chef d'agences Thierry Palisson150*03 26 84 38 00www.apave.com 148 Azurial Witry-Les-ReimsNettoyage industriel Dir. Territ. Zahra Qaddioui 15003 26 04 63 74 www.azurial.fr 148 ● Domaine les Crayères (Gardinier) Reims Hôtel-RestaurantDG Arnaud Valary 15003 26 24 90 00www.lescrayeres.com 148 ● Multi-Impact (Meilleurtaux) Reims Courtier en assurancesPdt Daniel Ugarte 15003 26 47 39 58www.multi-impact.com 148 ● Prim Reims Imagerie MédicaleDG Louis Job 15003 26 86 82 92www.prim-radiologie.fr

France

Centre de relation clientDir.

1

5

4

2

3

HAUTE-MARNE

AGROALIMENTAIRE

INDUSTRIE

11

7 ● Yanmar Construction Equipment Europe (Yanmar, Japon) Saint-Dizier Equipements de chantierDir. usine Philippe Boisson 375*03 25 56 39 75www.yanmar.com/fr/construction

8 ● GHM (Agora Technologies) Sommevoire Mobilier urbain en fontePdt Marc Majka 370*03 25 55 43 21www.ghm.fr/fr

11 ● 3P (Produits Plastiques Performants) Langres Plasturgie Dir. opérations Franck Seite 320*03 25 87 23 24 www.3pcorporate.com/fr

● Acieries Hachette et Driout (CIF de Bussy) Saint-Dizier Fonderie acier & inoxPdt David Souilah 32003 25 56 75 00legroupecif.com

11 ● Ferry-Capitain Usines de Bussy (CIF de Bussy) Vecqueville Fonderie de fonteDir. usine Christian Fontaine 32003 25 94 04 24 www.ferry-capitain.eu

14 ● Viant Chaumont Chaumont (Viant, USA) Chaumont Implants & instruments chir. Vice-Pdt Guillaume Henry 30003 25 30 77 77 viantmedical.com 22 Plastic Omnium Auto extérieur Langres Equipementier automobile Dir. usine Sébastien Guyon 21103 25 87 82 20www.plasticomnium.com/fr 25 Sulo France Langres Plasturgie DG Jean-Marie Vaissaire 184 www.sulo.com/fr 27 ● Fonderie GHM (F3TEC) Wassy Fonderie Dir. usine Christophe Iochum 17503 25 56 73 73www.f3tec.com/fr/fonderie-ghm

HAUTE-MARNE COMMERCE

16 ● Centre E. Leclerc Chaumondis Chaumont Hypermarché DG Virginie Morales-Diaz 25003 25 03 48 57www.e.leclerc

20 ● Centre E. Leclerc Soladi Saints-GeosmesHypermarché Dir. magasin Vincent Lamontre 23503 25 87 25 62www.e.leclerc

23 Cora Saint-Dizier Bettancourt-la-FerréeHypermarché Dir. Luc Pugnière 20003 25 06 55 00www.cora.fr/saintdizier

24 ● Centre E. Leclerc Sodibrag Saint-Dizier Hypermarché DG Clément Lienard 19003 25 56 37 37www.e.leclerc

27 ● Bassigny Poids Lourds Biesles Véhicules utilitairesDir. Magasin Stéphane Chaudron 175*03 25 01 24 06www.bassigny.com 31 ● Chaumont Poids Lourds Chaumont Concessionnaire camionsDir. Stéphane Blanchot 160*

SERVICES

5 ● Adapah Haute-Marne Chaumont Aide à domicile Dir. Carole Marquelet 400*03 25 03 51 28www.adapah-52.fr

9 ● Association le Bois L'Abbesse Saint-Dizier Action médico-socialeDG Philippe Bossois 330*03 25 96 04 00www.bois-l-abbesse.fr

10 Derichebourg Propreté & Serv. Associés Saint-Dizier Nettoyage Resp. agence Dominique Provost 32503 25 56 24 96 www.derichebourg-multiservices. com

16

● Imany Saints-GeosmesTransports & logistiquePDG Christophe Nardin 25003 25 88 08 08www.imany-logistique.fr

16 ● Vingeanne-Transports Longeau-PerceyTransport routierPDG Jérôme Pla 25003 25 88 20 40www.vingeanne-transports.com

19 ● Corsi Fit Bettancourt-la-FerréeTransport et logistiqueDG Francois Corsi 240 03 25 06 07 93www.corsi-fit.com

21 ● Cap2Call (Arvato) Chaumont Centre de relation client 23003 25 30 08 70

34 ● STEF Transport Langres Langres Transports frigorifiquesDir. de Filiale Nicolas Etienne 15003 25 87 47 12www.stef.com

35 ● CMC de Chaumont Le Bois (Elsan) Chaumont Centre médico chirurgicalDir. étab. Alexandre Leroux 13503 25 30 34 30www.lebois.groupe-elsan.com

38 Enedis - Haute-Marne (EDF) Saint-Dizier Distribution d'énergieDir. territ. Christine Patrois 126*03 25 72 38 00www.enedis.fr

40 Cie des Thermes de Bourbonne-lesBains (Valvital) Bourbonne-les-BainsStation thermaleDir. exploit. Carole Recouvreur 12003 25 90 07 20www.valvital.fr

● indique qu’il s’agit du siège social

EMPLOYEURS PUBLICS DE 1 000 SALARIÉS OU PLUS

PUBLIC

1 ● Centre hospitalier universitaire Reims Reims Centre hospitalierDG Laetitia Micaelli-Flender 8 516*03 26 78 78 78 www.chu-reims.fr

2 Région Grand Est - site de Châlons Châlons-en-ChampagneCollectivité régionalePdt Jean Rottner 7 599*03 26 70 31 31www.grandest.fr

3 ● CHI Nord Ardennes Charleville-MézièresCentre hospitalierDG Thomas Talec 3 115*03 24 58 70 70www.hopitaux-nord-ardenne.fr

4 ● Département de l'Aisne Laon Collectivité territorialePdt Nicolas Fricoteaux 2 800*03 23 24 60 60www.aisne.com

5 ● Centre hospitalier St Quentin Saint-Quentin Centre hospitalierDir. Christophe Blanchard 2 626*03 23 06 71 71www.ch-stquentin.fr

6 ● Centre hospitalier de Troyes Troyes Centre hospitalier 2 50003 25 49 49 49www.hopitauxchampagnesud.fr

6 ● Université Reims Champagne-Ardenne Reims Enseignement supérieurPdt Guillaume Gellé 2 500*03 26 91 30 00www.univ-reims.fr

8 ● Département de la Marne Châlons-en-ChampagneCollectivité territorialePdt Christian Bruyen 2 200*03 26 69 51 51www.marne.fr

9 Ville de Reims Reims Commune Maire Arnaud Robinet 2 000*03 26 77 78 79www.reims.fr

10 ● Centre hospitalier de Soissons Soissons Centre hospitalierDir. Eric Lagardère 1 88003 23 75 70 70www.ch-soissons.com

11 Base aérienne 113 (Armée de l’Air) Saint-Dizier Base aérienne Cdt Col. Tanguy Benzaquen 1 80003 51 73 11 13 www.facebook.com/BA113. SaintDizier

11 ● Communauté urbaine du Grand Reims Reims Communauté urbainePdte Catherine Vautrin 1 80003 26 77 78 79www.grandreims.fr

13 ● Département des Ardennes Charleville-MézièresCollectivité territorialePdt Noël Bourgeois 1 750*03 24 59 60 60www.cd08.fr

14 ● Centre hospitalier de Châlons Châlons-en-ChampagneCentre hospitalierDir. Hubert Asperge 1 66003 26 69 60 60www.ch-chalonsenchampagne.fr

15 ● Département de l’Aube Troyes Collectivité territorialePdt Philippe Pichery 1 466*03 25 42 50 50www.aube.fr

16 ● Centre hospitalier de Laon Laon Centre hospitalierDir. Julien Dupain 1 300*03 23 24 33 33www.ch-laon.fr

17 ● EPSMM Châlons-en-ChampagneSanté Dir. F-A Cazorla-Seignol 1 29803 26 70 37 37www.epsm-marne.fr

Le bon endroit pour travailler, réfléchir et se retrouver

Après les difficiles périodes de confinement, le “présentiel” a retrouvé toute sa valeur et pris une nouvelle saveur. Alors que le télétravail et les visioconférences perdurent, les collaborateurs plébiscitent les échanges de visu et les moments informels qui les entourent.

Pour les organisateurs, le casse-tête commence lorsqu’il faut trouver un lieu et des prestations répondant au cahier des charges. Tout doit être passé au crible : la capacité, les équipements audio-vidéo, la restauration, l’hébergement, la situation géographique et le prix bien sûr. Il y a en pour tous les goûts et toutes les configurations dans nos territoires. Suivez le guide.

CIS DE CHAMPAGNE

Besoin de louer une salle ou un bureau privatif afin d’organiser une réunion d’équipe, une formation, ou encore une conférence à Reims ?

C’est possible au CIS de Champagne ! Situé à 45 minutes de Paris en TGV et à 15 minutes en tramway des gares et du centre-ville, le CIS dispose de 13 salles équipées, modulables et aménageables selon vos demandes. Vous trouverez également sur place un service de restauration varié (cocktails, service à l’assiette, pauses café, repas self). Et si vous avez prévu un séminaire de plusieurs jours ou un évènement loin de chez vous, le CIS c’est aussi de l’hébergement de groupes et d’individuels !

21, chaussée Bocquaine 51100 Reims Tél. 03 26 40 52 60 www.cis-reims.com - salles@cis-reims.com

• Nouveau lieu de réunion • Hyper centre de Reims

• Salles modulables • Stationnement à proximité

• Proche des lieux d’événements

Une réunion d’équipe, une formation, un séminaire commercial, une présentation produits… nos espaces s’adaptent à vos besoins.

Des restaurants, des hôtels, des salles de réunion : une offre globale avec un seul interlocuteur. Notre service commercial est à votre écoute pour organiser vos prochains événements professionnels. CENTRE D’AFFAIRES BUIRETTE 26/28 rue Buirette 51100 REIMS ingrid.darocha@rdholding.fr

MILLÉSIMES ET SAVEURS

Vous souhaitez vivre un moment de découverte, de partage, de convivialité .. ? Vous êtes à la bonne adresse ! Eric organise des dégustations à thème, choisissez la vôtre : vin blanc ? Rouge ? Champagne ? Whisky ? Et choisissez votre moment : en journée ou en soirée. Le groupe peut faire jusque 14 personnes. En fait, il existe 40 thèmes envisageables, et Eric ne propose que du « sur-mesure ». C’est un moyen original pour travailler la cohésion, le partage et la découverte en commun au sein de votre équipe !

Vous êtes dans les mains d’un caviste passionné, d’une cave qui compte + de 120O références, 600 en vins, 200 en champagnes, et 400 en spiritueux. Laissez-vous guider ! L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.

Dans un écrin de verdure au cœur du Parc Naturel Régional des Ardennes, le gîte de groupe Aux Lits Ardennais vous ouvre ses portes pour l’organisation de vos évènements professionnels. La salle de 70 m2 peut accueillir jusqu’à 60 personnes assises et dispose de tous les équipements nécessaires (wifi, paperboard, vidéo-projecteur, écran...). Vous pouvez profiter d’un salon attenant et chaleureux pour vos pauses restauration, assurées par notre service traiteur. Aux Lits Ardennais est le cadre idéal pour concilier travail et évasion rurale, en vous proposant une formule clé en main et un service sur-mesure à 1 h de Reims. N’hésitez plus !

11 rue Colin Not 08290 Liart 03.24.26.13.31 aux.lits.ardennais@ardennesthierache.fr www.ardennes-thierache.com

Salle séminaireCapacitéSalon attenantWifiService traiteurParking 15-60 personnes1 oui oui Gratuit Vidéo-projecteurEcran blancPaperboardÉcran Chambre Nombre de lits Sur demandeSur demandeSur demande oui 22 60

HÔTEL IBIS CHÂTEAU-THIERRY

Envie de détente pour travailler votre effervescence aux portes de la Champagne ? L’hôtel ibis de Ch teau- hierry situé à 1 h de aris, 40 minutes de Reims et à 2 pas de Ch teau- hierry, vous propose d’organiser vos évènements professionnels et privés dans un environnement qui conjugue parfaitement travail et détente. Nos 3 espaces de travail modulables à la lumière du jour et entièrement équipés nous permettent de vous proposer des formules personnalisées et des prestations adaptées à vos souhaits. Un service traiteur vous est proposé et s’adapte aux horaires et impératifs de vos évènements.

Vous avez la possibilité de choisir entre un repas assis, buffets ou cocktails dans différents lieux de l’Hôtel.

Par beau temps la terrasse est mise à disposition pour vos pauses et apéritifs.

À proximité immédiate du centre historique de Charleville-Mézières, le 75 offre 4 salles de capacités et ambiances différentes, toutes climatisées et équipées.

De 20 à 520 places : assemblée générale, séminaires, congrès, formations, présentations de produits...

Des équipements techniques haut de gamme, son, éclairage et vidéo, accès wifi très haut débit fibre.

Cocktail dinatoire, repas d’affaires, petits déjeuners, pour une solution complète et sur mesure. Parking privé.

75, rue Forest - 08000 Charleville-Mézières Tél. 03 24 55 00 00 contact@75fa.fr www.75forestavenue.com

Nombre de salles Nombre de places Parking privé Wifi 4 de 20 à 520 Oui Très haut débit fibre

2001284835adt 2001284835adt

111

CATHÉDRALE

boulevard Paul-Doumer - 51100 Reims Tél. 03 26 84 49 49 h1248@accor.com

LOISIUM HÔTEL WINE & SPA CHAMPAGNE

L’hôtel LO en Champagne se situe à  utigny, une situation géographique exceptionnelle, bordé par la forêt et le vignoble à perte de vue.

Le naturel y est réinterprété, l’art de vivre célébré. 101 chambres et suites, un club spa de 1 000 m2 avec piscine extérieure chauffée, saunas, hammam, relax lounge, des salles de réunion de 1 0 m2, une brasserie et un bar à Champagne.

1, allée de la Sapinière - 51160 MUTIGNY Tél. 03 10 01 82 00 www.loisium.com/champagne

Nb chambresClassementWifi ClimatisationAccueil 24h/24ParkingRéunion 101 4* Oui Oui Oui Oui140 pers. 2001299131adt MERCURE REIMS CENTRE

CENTRE D’AFFAIRES REIMS-CLAIRMARAIS

51

L’Atrium est un complexe évènementiel de 1300 m² au cœur de Reims qui dispose de quatre salles de tailles différentes dont un restaurant, des terrasses et un parking privatif.

Les entreprises et professionnels peuvent s’approprier les espaces et les équipements de l’Atrium pour tous leurs projets évènementiels.

Notre accompagnement depuis la conception jusqu’à la production de l’évènement vous libère des contraintes d’organisation et de régie.

L’Atrium fait parti du groupe Obomo qui exploite plusieurs lieux réceptifs qui peuvent être couplés pour une solution de séminaire globale et clé-en-main.

Atrium Club Events Restaurant 12 et 14 rue du Commerce - 51100 REIMS commercial@obomo.fr - 03 68 89 05 25 https://atrium.events - https://obomo.fr

Notre salle principale avec scène et écran géant Salle principaleRestaurantSalle de réunionSalle connectéeWifi Climatisation

51

Venez profiter d’un lieu unique à Reims, à la fois calme et connecté, humain et chaleureux pour organiser vos événements dans un cadre professionnel haut de gamme. En face la gare de Reims centre, le centre d’affaires met à votre disposition des salles de réunion équipées et modulables. Que ce soit pour une réunion, une formation ou le lancement d’un nouveau produit, nous disposons de l’endroit idéal pour une expérience client réussie. Des services personnalisables sont proposés pour rendre ce moment inoubliable.

Pratique, confortable et modulable sont les maitres-mots de nos exigences. Nos salles peuvent accueillir jusqu’à 70 personnes avec des tarifs à la demijournée ou à la journée. Contactez-nous !

De 1 à 70 pers.

Située au cœur du vignoble de la Vallée de la Marne, la Maison Pannier abrite de magni ques caves médiévales creusées dès le e siècle. ans la pénombre et la fra cheur de ce labyrinthe souterrain, les cuvées acquièrent lentement leur pleine maturité.

côté de ce patrimoine historique unique en Champagne, vous découvrirez un remarquable complexe de séminaires et congrès, ainsi que des espaces de réception dans la plus pure tradition de l’art de vivre champenois. ous assurons pour vous un véritable service « sur-mesure » et « clés en main » et organisons vos déjeuners, dîners et cocktails à la découverte des alliances mets & champagnes, mais aussi vos séminaires et réunions, journées de teambuilding, et tout autre évènement, selon vos demandes.

O VE ! n escape game au c ur des caves.

La Champagne aux portes de Paris !

500 pers. cocktail 80 couverts24 pers. en U15 pers. Oui Oui

Organisez vos événements au Kabaret en fonction de vos envies ! Privatisez le Kabaret pour un événement sur mesure. Séminaire, soirée de gala, soirée de fin d’année ou tout autre événement. Nos équipes sauront s’adapter et vous aider à organiser vos festivités dans ce lieu unique et élégant ! Avec ou sans revue music-hall, avec ou sans artistes, avec ou sans repas. 1100 places en formule séminaire (chaises). 50 places en formule repas/spectacle (tables)

18 rue Nicolas Appert 51430 TINQUEUX

Informations et renseignements au 03.26.04.11.11 ou sur sebastien.bocahu@le-k-reims.com www.le-k-reims.com

GOLF DE REIMS

Lieu d’exception au cœur de la Champagne, le Golf de Reims est une bulle de quiétude située à 12 kilomètres de l’autoroute et de la gare TGV, et seulement à quinze minutes du centre historique de Reims. Envie de changer de cadre pour vos formations, séminaires, journées d’étude, team building ? Nous serions ravis de vous accueillir dans notre salle de séminaire de 61 m2 avec vue sur le parcours du golf. Nous nous adapterons à vos projets en fonction de vos envies. Un espace modulable de 5 à 60 personnes, spacieux et du matériel de pointe (wifi, écran, vidéoprojecteur, paperboards...) seront à disposition pour vos réunions, assemblées générales ou encore lancement de produits... Toutes les mesures sanitaires sont respectées afin que vous puissiez vivre votre expérience en toute sécurité.

Lieu d’exception au cœur de la Champagne

Devenez ambassadeur de votre

métier ! pour susciter des vocations, rejoignez le réseau des ambassadrices et ambassadeurs métiers de la Région Grand Est orientest.fr

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