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Bien choisir les couleurs les conseils des pros
Supplément gratuit au journal l’Union n° 23473 du 13 octobre 2018. Éditeur de la publication : journal l’Union. Directeur de la publication : Daniel Picault. Imprimé par Roularta, 33, Meiboomlaan, 8800 Roeselare, Belgique. CPPAP n° 0415 C 86339. Crédit photo : Adobe Stock. PROVENANCE DU PAPIER : BELGIQUE. DISTANCE PAPETIER-IMPRIMERIE : 224 KM. TAUX DE FIBRES RECYCLÉES : 0%. CERTIFICATION : PEFC. EUTROPHISATION PTOT : 0,056 KG/T.
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L’été touche à sa fin et les plus prévoyants songent déjà à l’arrivée du temps froid. À la maison, il est temps de s’occuper du chauffage et des performances énergétiques de la maison. Mais, l’hiver c’est aussi le temps du cocooning et des envies déco. Des derniers thermostats connectés aux matières mœlleuses à la mode, découvrez toutes les tendances de la saison.
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Portes et fenêtres
bien comprendre l’étiquette énergie la mieux adaptée à son logement », expliquait alors Jacques Bordat, le président de la CSFVP.
Comment décrypter les mesures ?
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Les performances du produit étiqueté sont présentées sous la forme d’un bilan énergétique, en fonction de la zone climatique. Pour effectuer les calculs et pour simplifier la désignation finale des produits, les huit zones climatiques de régulation thermique de la métropole ont été regroupées en trois grandes régions : la plus vaste d’entre elles comprend le nord, le centre et un tiers du sud-est ; la deuxième s’étend de la Loire-Atlantique au Midi-Pyrénées ; enfin, la troisième zone compte neufs départements du Sud et la Corse. Une échelle passant du vert au rouge indique ensuite le bilan énergétique annuel du produit. En fonction de ses propriétés d’isolation thermique, elle classe celui-ci dans l’une des sept catégories de l’échelle, depuis la « très économique » classe A jusqu’à l’« exceptionnellement peu économique » classe G. Une autre échelle, qui varie elle aussi de A à G, exprime les
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Destinée aux consommateurs, l’étiquette énergétique s’est d’abord appliquée aux appareils ménagers avant de résumer les caractéristiques des véhicules ou des biens immobiliers. Concernant les portes et les fenêtres, ce sont les professionnels de l’Union des fabricants de menuiseries extérieures et de la Chambre syndicale des fabricants de verre plat qui, en 2013, ont pris l’initiative d’un étiquetage anticipant les nouvelles normes européennes de 2014. « L’étiquette Énergie menuiserie doit permettre au consommateur d’évaluer simplement la performance énergétique et le confort d’été des produits pour choisir au mieux sa fenêtre ou sa porte
Les portes et les fenêtres doivent allier esthétisme et efficacité. Éléments d’isolation majeurs, elles jouent un rôle important dans la performance énergétique de chaque habitation. Selon les normes en vigueur, un simple calcul permet de déterminer leur niveau d’efficience.
exigences énergétiques pour refroidir l’intérieur de la maison pendant les mois d’été, et évalue donc le produit selon les besoins en refroidissement. Enfin, apparaissent trois données : le coefficient de transmission thermique (U, pour les fenêtres et Ud pour les portes) ; le facteur solaire (Sw) et le facteur de transmission lumineuse (Tlw). Cette dernière valeur n’est pas à négliger puisqu’une menuiserie extérieure doit certes isoler, mais aussi apporter de la clarté à l’intérieur et diminuer les besoins en éclairage artificiel.
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Quel est l’intérêt de l’étiquette énergie ? Cet outil permet tout d’abord d’aiguiller le consommateur dans son choix de menuiserie et de choisir la meilleure option parmi une gamme vaste et techniquement complexe. Il résume aussi l’enjeu que représentent ces produits et leurs propriétés d’isolation thermique. L’étiquette place également les consommateurs sur la voie de l’amélioration énergétique de leur logement. À l’issue d’un tel achat, des travaux d’isolation peuvent par exemple être enclenchés sur les encadrements des portes et des fenêtres.L’isolation thermique peut enfin être renforcée en changeant les vitres pour des modèles à double ou triple vitrage. Attention toutefois : une isolation trop complète peut générer des problèmes de ventilation. Et pour éviter les risques d’humidité, mieux vaut se faire conseiller par un professionnel.
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Des matériaux
tout nouveaux, tout écolos ! Améliorer de 20 % l’efficacité énergétique d’ici à 2020, c’est l’un des principaux objectifs de l’Union européenne. Dans cette optique, le secteur du bâtiment est fortement mis à contribution. Le domaine de la construction est en effet l’un des plus polluants au monde ! C’est pourquoi les initiatives se multiplient afin d’imaginer toujours plus de nouveaux matériaux aussi performants qu’écologiques. Si certains existent depuis des décennies mais sont encore peu mis à profit, d’autres voient le jour chaque année. Zoom sur ces éco-matériaux en passe de révolutionner le secteur de la construction…
Que ce soit en rénovation, en construction ou en décoration, les nouveaux matériaux écologiques font sensation ! Petit focus sur ces matières parfois insolites qui chamboulent notre conception de l’habitat.
Le liège, un bon isolant Que ce soit en construction ou en rénovation, le liège est un isolant écologique, thermique et acoustique. Il conserve en effet la chaleur, absorbe l’humidité et les vibrations, tout en résistant au feu, aux insectes et aux champignons. Ce n’est donc pas pour rien qu’il est devenu en peu de temps la nouvelle coqueluche des constructeurs ! S’il est plus cher que les autres matériaux (entre 25 et 40 € le m2), il affiche une durée de vie très longue et, surtout, il est recyclable et biodégradable. Dans la maison, on le retrouve ainsi dans les panneaux isolants mais aussi sous forme de parquet. Et parce qu’il est étanche, il peut aussi être utilisé dans les pièces d’eau.
Des champignons pour fabriquer des briques biodégradables Recycler les déchets en matériaux de construction ? C’est l’idée pas bête de la société new-yorkaise Ecovative qui a développé un procédé original et innovant, à savoir un champignon isolant. Le mushroom insulation est en effet un matériau 100 % naturel
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élaboré à base de microchampignons, mélangés à des résidus et sous-produits de l’agriculture, notamment du maïs. On peut ainsi en faire des briques biodégradables, vendues une dizaine de dollars. En pratique, la société soutient que les racines de champignon sont résistantes au feu, qu’elles ont de bonnes qualités isolantes thermiques et qu’elles sont une véritable alternative au polystyrène, trop souvent utilisé en matière d’isolation.
Un carrelage à base de fibres naturelles Direction l’Allemagne maintenant, où l’institut Fraunhofer a élaboré un carrelage organique à base d’huile de lin, de fibres naturelles et de célite, un résidu issu d’une roche sédimentaire siliceuse, le kieselguhr. Les carreaux obtenus sont plus légers que la moyenne et peuvent prendre de nombreuses formes selon le moulage choisi. Il est aussi très souple et résiste aux hautes températures. On peut enfin le personnaliser à 100 % en choisissant, avant fabrication, les couleurs et motifs de son choix. Des pigments fluorescents peuvent même être intégrés aux carreaux pour les rendre lumineux.
Le bambou, solide comme du béton Particulièrement tendance, le bambou fait aussi des miracles en construction. Déjà très utilisé en Asie pour sa résistance, il s’installe de plus en plus en Europe et chez les particuliers. Capable de faire face aux intempéries, il
est 30 % plus résistant que le chêne, au point qu’on le surnomme « l’acier vert ». Il est aujourd’hui largement employé en tant que matériau de construction seul mais aussi dans la fabrication de matériaux composites, notamment pour les panneaux massifs ou les feuilles de placage. Au sol, il se métamorphose en un très joli parquet. Seul bémol : si la culture du bambou est aujourd’hui écologique, la forte demande et la nécessité d’une plus grande production pourraient entraîner une déforestation et des produits de mauvaise qualité. Attention donc à la provenance du végétal choisi…
L’algue, design et déco Enfin, l’algue fait aussi son petit bonhomme de chemin dans nos maisons. Véritable alternative au pétrole, n’ayant besoin ni d’engrais ni de pesticides, elle sert à fabriquer des plaques de sol à assembler mais aussi des peintures écologiques. On la retrouve également énormément dans les objets design et déco, plus particulièrement dans le petit mobilier et les luminaires.
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Le thermostat connecté gadget ou indispensable ?
Les thermostats connectés ne sont ni plus ni moins que des petits boîtiers reliés à votre installation de chauffage et
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Comment ça marche ?
fonctionnant avec le wi-fi de la maison. À l’inverse du thermostat classique, qui peut seulement régler la température, le modèle connecté, lui, offre de nombreuses possibilités. Ces appareils intelligents permettent d’abord d’optimiser la température de votre intérieur en fonction de sa surface et de son isolation. Via l’application dédiée, le thermostat vous indique quelle température est la plus adaptée à votre logement. Il fait également en sorte de maintenir la chaleur souhaitée tout au long de la journée ou de la nuit. Mieux encore, ces nouveaux bijoux de la domotique permettent de vous renseigner sur votre consommation énergétique grâce à des graphiques et à des statistiques. Mais les modèles les plus sophistiqués s’adaptent aussi aux habitudes de vie des occupants. En effet, certains sont tout à fait capables d’anticiper les besoins des usagers en lançant le chauffage avant leur arrivée grâce à la géolocalisation. Ils sont aussi programmables à distance grâce à l’application. D’autres consultent même les données météorologiques pour chauffer votre maison à la bonne température en fonction des conditions
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Le chauffage est sans doute l’un des postes de dépenses les plus élevés dans le budget des foyers français. Il représenterait en effet plus de 1 500 € par an… Un coût qui a incontestablement favorisé le développement des thermostats connectés, ces petits appareils qui vous proposent de faire des économies d’énergie et de gérer la température de votre habitation en fonction de divers critères. Mais sont-ils vraiment indispensables ? Décryptage.
Pour diminuer un peu leur facture d’énergie, de plus en plus de Français se tournent vers les thermostats connectés, des appareils qui permettent de contrôler et d’optimiser le chauffage. Bonne ou mauvaise idée ? On vous dit tout…
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La première utilité d’un thermostat connecté est évidemment de vous faire faire des économies. Selon l’Ademe, ce type d’appareil réduirait, en moyenne, le montant de la facture de chauffage d’au moins 10 %. Mais cela peut aller jusqu’à 20 ou 30 %. Si ces outils intelligents coûtent entre 120 et 250 € à l’achat, leur investissement peut donc être amorti en un an à peine. Il est également possible de bénéficier du crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) si le système est destiné à un logement principal vieux de plus de deux ans et installé par un professionnel. Enfin, en vrais compagnons énergétiques, les thermostats connectés vous facilitent la vie en anticipant vos besoins et en gérant à votre place le chauffage dans la maison. Néanmoins, ils présentent aussi quelques
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Quels intérêts, quels inconvénients ?
inconvénients. D’abord, la plupart de ces appareils ne sont pas capables de gérer la température idéale dans plusieurs pièces. Il faut alors investir dans plusieurs boîtiers si l’on a par exemple plusieurs étages à gérer, ce qui peut s’avérer très vite compliqué niveau gestion. Ensuite, tous les appareils de chauffage ne sont pas compatibles avec les thermostats connectés. En effet, les installations électriques (adoptées par près de 40 % des Français) ne peuvent fonctionner avec ce type de système, viable uniquement sur les chaudières contrôlées par un fil pilote. Renseignezvous bien avant de sauter le pas…
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climatiques. Enfin, les appareils les plus pointus peuvent détecter les fenêtres ouvertes et suspendre le chauffage ou alerter leur utilisateur afin d’éviter tout gaspillage.
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Chauffage : les équipements les plus économiques
Parce que le chauffage représente la majorité de vos consommations énergétiques, il est primordial d’opter pour un système performant et peu gourmand. On vous aide à trouver l’équipement le plus adapté à vos besoins.
Le verdict de l’Ademe (l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) est sans appel : le chauffage représente 67 % des consommations énergétiques d’un foyer, contre 10 % pour la production d’eau chaude sanitaire. Pour faire baisser la facture, il faut donc choisir judicieusement cet équipement. Passage en revue.
Le bois, l’énergie la moins chère Pour se chauffer à moindre coût, il n’y a pas de secret : il faut investir au départ. Si le prix d’achat peut en rebuter plus d’un, il sera en effet vite amorti grâce à un rendement élevé et à une facture allégée. Or, d’après l’Ademe, c’est le chauffage au bois qui reste le plus
économique. En la matière, mieux vaut d’ailleurs choisir les systèmes à granulés qui sont les plus efficaces. En tête de liste, le poêle est un très bon investissement puisque, moyennant un coût d’installation allant de 1 500 à 6 000 €, il vous offrira un rendement atteignant jusqu’à 90 % et limitera votre facture annuelle à quelques centaines d’euros. Tout aussi performante, la chaudière fonctionnant aux granulés de bois atteint entre 75 et 105 % de rendement selon l’Ademe. Bémol : comptez ici entre 4 000 et 10 000 € à l’achat.
Un rapport coût/efficacité variable Dans la catégorie chaudière, les modèles à condensation à gaz ou au fioul offrent eux aussi de bons résultats avec un rendement estimé entre 89 et 92 % selon l’Ademe, le tout pour un coût initial raisonnable chiffré à moins de 5 000 €. Sachez toutefois que votre facture de chauffage passera dans ce cas facilement la barre des 1 000 € annuels… À l’inverse, la pompe à chaleur géothermique et la chaudière solaire sont deux équipements qui assurent une addition très
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limitée à l’utilisation ! Revers de la médaille : leur prix d’achat est particulièrement onéreux puisqu’il dépasse allégrement les 10 000 €. Il faut donc être sûr de rester dans les lieux pendant de longues années pour rentabiliser cet investissement.
Des indices pour s’y retrouver Afin d’aider les consommateurs à se repérer entre les différents systèmes de chauffage et parmi les modèles qui existent dans chaque catégorie, la législation impose aux fabricants d’utiliser des étiquettes énergie. Tout chauffage d’une puissance inférieure à 70 kW doit en afficher une. Seuls les chaudières à bois et les radiateurs électriques en sont dispensés. Dans le détail, une première étiquette énergie s’applique aux générateurs de chauffage (chaudière à gaz, à fioul, électrique ou pompe à chaleur). Elle varie alors de A++ à G en fonction du niveau de performance de l’appareil. Mais attention, une seconde étiquette énergie combinée s’applique aux installations composées de plusieurs équipements. WDans ce cas, il s’agit d’informer le consommateur sur l’efficacité énergétique du générateur principal (comme une chaudière par exemple) et des autres dispositifs qui l’accompagnent, tels qu’un système de régulation, un
ballon d’eau chaude ou des panneaux solaires. Sachez enfin que certains signes de qualité permettent de repérer les matériels les plus performants. En matière de chauffage au bois, c’est notamment le label Flamme verte 6 et 7 étoiles qui garantit une haute efficacité énergétique et une pollution de l’air limitée.
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Extension de la maison : misez sur l’ossature bois
Que ce soit pour agrandir un lieu ou créer une nouvelle pièce, en extension ou en surélévation, le bois est le matériau qu’il vous faut ! On vous explique pourquoi et comment l’utiliser au mieux.
Avec les années, les besoins évoluent et il n’est pas rare qu’une maison se révèle un peu trop étroite pour toute la famille. Pour gagner de l’espace, plusieurs techniques vous permettent alors d’agrandir votre nid douillet. Et, en la matière, le bois a de nombreux avantages.
Or, justement, le bois est cinq fois moins lourd que le béton ! Autre point fort : il présente également de grandes qualités en termes d’isolation phonique et thermique. Peu conducteur, ce matériau permet en effet d’éviter les déperditions de chaleur : il est douze fois plus isolant que le béton et six fois plus que la brique. En outre, il facilite les échanges d’air puisqu’il absorbe et rejette l’humidité. Sous réserve d’opter pour du bois venant de forêts éco-gérées, il est également écologique et renouvelable.
La rapidité au rendez-vous Un matériau effiace La solution la plus courante pour ajouter une pièce supplémentaire consiste à l’accoler au bâtiment existant. Mais il est également possible, sous certaines conditions, d’opter pour une surélévation de la construction, autrement dit d’ajouter un étage à votre maison. Dans ce cas, mieux vaut privilégier un matériau léger, qui ne pèsera pas trop sur les fondations de votre logement !
L’autre atout de ce matériau est la simplicité de sa mise en œuvre. Alors qu’un agrandissement traditionnel implique la présence de nombreux artisans et des travaux plus longs, les panneaux et poutres utilisés pour les extensions en bois sont prédécoupés en atelier avant d’être livrés par camion et assemblées sur place. Résultat : un chantier propre, rapide et beaucoup moins gênant pour les occupants de la maison !
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Dans le cas d’une extension au sol, le montage de l’ossature bois à proprement parler ne prend que quelques jours, une fois les fondations prêtes, que ce soit une dalle ou des plots en béton. Il faudra ensuite relier la structure au bâtiment d’origine et finaliser l’intérieur. Au total, quelques semaines suffisent pour ce type de chantier.
Un cachet esthétique
Des formalités à respecter
Un projet d’extension impose différentes démarches : -> consulter le plan local d’urbanisme : il peut en effet fixer une hauteur maximale, limiter l’emprise au sol et encadrer l’aspect extérieur de la construction. -> obtenir une autorisation : le plus souvent, il suffira d’une déclaration préalable de travaux déposée en mairie pour réaliser une extension. Cependant, si la nouvelle structure fait plus de 40 m2 ou que ces travaux portent la surface totale de votre logement à plus de 150 m2, un permis de construire est nécessaire. -> recourir à un architecte : l’intervention d’un architecte n’est obligatoire que si la construction totale dépasse les 150 m2. Obligatoire ou pas, il est toutefois vivement recommandé dans ce genre de projet.
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L’extension à ossature bois est particulièrement polyvalente. On peut en effet l’envisager pour un bâtiment lui-même en bois mais aussi pour un édifice maçonné. Le plus souvent réalisé en bardage, ce type de structure est un bon moyen de donner un coup de jeune à votre maison en créant un contraste avec la pierre ou n’importe quel autre revêtement. En fonction de vos envies, il est également possible d’opter pour une toiture qui imitera celle du bâtiment existant ou, au contraire, de choisir un toit plat, résolument contemporain. Au-delà de l’ajout de mètres carrés supplémentaires, le design de votre extension peut alors apporter une réelle plus-value à votre demeure. Cerise sur le gâteau : comme l’isolation est directement placée dans l’ossature en bois, entre les montants de la structure porteuse, l’épaisseur totale est considérablement réduite, ce qui offre un gain de place et permet d’optimiser au maximum la surface habitable de la pièce ainsi créée.
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Isolant phonique lequel choisir
Isoler son habitat est essentiel pour éviter les ponts thermiques et faire des économies d’énergie. Mais il faut également penser à l’isolation phonique pour se préserver des bruits extérieurs et intérieurs qui peuvent perturber la quiétude du foyer. L’isolation acoustique de la maison nécessite de choisir des matériaux bien spécifiques qui pourront se poser au sol, sur les murs ou au plafond. Dans tous les cas, il faut opter pour un isolant fibreux qui emprisonne l’air et retient le bruit. Zoom sur toutes les possibilités qui s’offrent à vous…
Pour s’épargner des bruits extérieurs, de voisinage ou d’impact, il est primordial de réfléchir à l’isolation phonique de son habitat. En la matière, les solutions sont nombreuses…
Les laines minérales et végétales Les laines minérales sont les isolants les plus utilisés pour améliorer l’acoustique de son habitat. La laine de roche, issue du basalte, est fréquente aux étages, au sol ou au plafond, car elle absorbe bien les sons et notamment les bruits d’impact. Elle résiste également au feu et reste intacte durant de nombreuses années. La laine de verre, elle, s’utilise davantage en rénovation dans les studios ou les petits appartements car elle sert surtout à limiter les bruits de voisinage. Elle absorbe en effet les chocs et les sons aériens. Enfin, les laines naturelles telles que celles de mouton, de chanvre ou de lin, sont également des isolants phoniques mais elles restent moins performantes que les autres.
Les isolants écologiques Pour les maisons écologiques, il existe également des isolants adaptés, comme le liège expansé qui est à la fois un isolant
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La mise en œuvre Que ce soit en construction ou en rénovation, pour une isolation phonique optimale, il faut choisir un isolant épais. Il vous faudra également connaître l’origine et la nature des bruits (aériens, de voisinage, d’impact…) afin de choisir le meilleur isolant. Dans tous les cas, sachez que plus un matériau est lourd, moins il répercute les bruits. C’est la raison pour laquelle il est préférable de choisir des cloisons épaisses au moment de la construction de votre maison. En rénovation, on optera pour un système double parois, où chaque épaisseur est séparée par un vide d’air ou un absorbant acoustique fibreux. Dans les logements anciens, ou si les murs ne sont pas droits, la meilleure solution consiste à installer une ossature métallique avec des rails, qui permettra de glisser un isolant phonique, dissimulé ensuite sous des plaques de plâtre. Il existe d’ailleurs du Placo® spécialement conçu pour isoler du bruit.
À éviter. Attention, évitez les isolants synthétiques tels que le polystyrène expansé ou extrudé. Ils sont peu fiables et ont des capacités d’isolation très faibles.
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phonique et thermique. Il s’installe sur les murs, les sols, les plafonds et même les combles. En plus d’être écologique, le liège résiste à tout, il est hydrofuge, ininflammable, étanche, il ne craint ni les insectes ni les rongeurs. Bref, il est idéal à tout point de vue ! La ouate de cellulose, elle, est un isolant issu du recyclage des papiers journaux invendus. C’est un matériau végétal, naturel et écologique dont les performances thermiques et phoniques sont incomparables. La cellulose est aussi un régulateur d’humidité très intéressant dans les pièces d’eau notamment.
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Bien choisir les couleurs :
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les conseils des pros Pour mettre un peu de gaieté et d’originalité chez soi, la couleur est sans aucun doute le meilleur atout ! C’est en effet l’un des ingrédients principaux d’une décoration réussie. Mais encore faut-il savoir associer les différents tons .
Ce qui nous paraît parfait sur le papier peut donner un résultat décevant dans la réalité. Afin d’éviter tout couac décoratif, nous avons demandé l’avis de deux experts : Joanna Ramiaramanantsoa et Harmony Juin, architectes d’intérieur chez Rhinov.
Quels sont les critères à prendre en compte avant de choisir une couleur ? Différents critères sont à prendre en compte dans la sélection de la couleur de la peinture ou du mobilier. Tout d’abord, la luminosité et l’orientation de la pièce vont être décisives quant à la clarté de l’intérieur. Ainsi, on évitera les couleurs sombres dans les pièces qui laissent mal passer la lumière, mais on pourra plus facilement s’amuser sur une palette de couleurs large dans les pièces très lumineuses. La forme de la pièce a aussi son importance. Un lieu plein de recoins devra être assez clair pour ne pas perdre en surface. Enfin, il faut prendre en compte la fonctionnalité du lieu. On privilégie des couleurs douces dans la chambre par exemple.
On dit souvent qu’il ne faut pas avoir plus de trois couleurs différentes dans une pièce. Cette règle est-elle vraie ?
un espace où l’on souhaite apporter de la force et de la vigueur, nous pouvons jouer avec les teintes chaudes comme le rouge ou le terracotta. Pour la salle de bains, nous avons tendance à utiliser du bleu car cette teinte douce se marie à merveille avec le bois clair pour des ambiances scandinaves réussies. Le vert, malgré ses propriétés reposantes, est à proscrire car il donne un mauvais teint. Mais surtout, et cela vaut pour toutes les pièces, le plus important et de choisir une couleur qui vous plaise afin de vous sentir bien chez vous !
Quelles sont les astuces à connaître pour être sûr de faire le bon choix ? Il faut s’aider d’un nuancier de couleurs, outil simple et ergonomique, qui permet d’associer facilement les tons. Il ne faut pas hésiter non plus à demander des testeurs en magasin, avant d’acheter un pot de peinture, pour pouvoir faire un premier test dans sa pièce et se rendre compte de ce que cela peut donner.
Comment apporter de la couleur sans forcément passer par la case peinture ?
On peut utiliser plus de trois couleurs dans une même pièce si elles sont en harmonie. L’idéal est de marier trois couleurs qui restent dans une même teinte et ainsi jouer sur des camaïeux. Au-delà de trois couleurs, on risque de surcharger la pièce.
On peut apporter de la couleur par le mobilier, les textiles (coussins, tapis, rideaux, plaids), les décorations murales (tentures murales, cadres). Le papier peint est également un bon moyen d’apporter de la couleur sans peinture. Il fait jouer sur les motifs et les graphismes.
Y a-t-il des couleurs qu’il faut absolument éviter ? Et pourquoi ?
Quelles couleurs s’associent le mieux et quels sont les mélanges à éviter ?
Aucune couleur n’est à éviter. Il faut cependant adapter les bonnes couleurs à une pièce. Il faut également éviter de peindre de grands murs d’une couleur forte. Cela donne l’impression que la couleur envahit vraiment l’espace et il devient vite très difficile de faire une jolie décoration.
Les couleurs pastel s’associent parfaitement entre elles. Douces et non criardes, elles plongent une pièce dans une ambiance cosy, claire et malgré tout colorée. On associe aussi facilement les couleurs naturelles entre elles (beige, gris clair, marron, lin, glaise) pour une décoration douce, apaisante et neutre. Les tons gris, taupe et même les couleurs grisées (comme le bleu-de-gris ou le vert-de-gris) s’harmonisent parfaitement pour une ambiance cocooning et fraîche. Ensuite, pour les couleurs un peu plus marquées, il n’existe pas de mauvaises associations. On peut associer sans faute une couleur vive (rouge, bleu, vert jaune etc.) sur un pan de mur à du blanc ou à une teinte très claire sur les autres murs.
Peut-on choisir n’importe quelle couleur dans n’importe quelle pièce ? L’application d’une couleur dans un espace va dépendre de la fonction et du résultat souhaité. Sachant que, plus l’intensité de la couleur est forte, plus l’impact sera efficace. Par exemple, dans un espace propice à la communication comme le salon, nous allons associer la couleur bleue. En revanche, dans
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