INSTANT REMOIS JUIN

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Nouveau CLE Cabriolet | Consommations : 4,9-8,5 l/100 km (cycle combiné WLTP) ; Émissions de CO2 : 130-192 g/km (cycle combiné WLTP). RCS Reims.349 124 305

NOUVEAU CLE

Artisan d’Art depuis 1987

Notre atelier de fabrication est sur place. Depuis la rue, vous pourrez apercevoir au premier étage notre joaillier à l’œuvre. Il façonne vos créations sur mesure depuis 23 ans.

Il va y avoir du sport !

Il aurait été impensable pour l’Instant rémois du mois de juin de ne pas surfer sur une thématique qui va faire vibrer le monde pendant tout l’été. Alors que les Jeux olympiques s’installeront bientôt dans l’Hexagone et que la flamme sillonne déjà les villes et les villages de France, la rédaction s’est emparée du sujet du sport au sens large. Dans ce numéro aussi physique qu’éclectique, nous vous faisons entrer dans l’intimité des porteurs de la flamme, nous déclinons la notion de performance, de relai et de collectif à la gastronomie, la culture ou la fête. Nous vous dévoilons le travail d’artistes inspirés et nous partageons avec vous un têteà-tête avec une jeune athlète dont la carrière fulgurante risque de l’emmener vers des sommets. Alors que Reims accueillait les Jeux olympiques en 1924, 100 ans plus tard, force est de constater que le sport se vit toujours au quotidien comme une passion, un enseignement qui structure des parcours et qui éveille parfois aussi des vocations. Alors, chaussez votre plus belle paire de baskets, car nous vous invitons à rencontrer des jeunes talents qui seront les grands de demain, à tester un cours de breakdance ou un entraînement de rugby féminin, et à découvrir des parcs et des itinéraires pour votre prochain plan d’entraînement ou un moment de partage avec vos enfants. Bonne lecture !

Alizée Szwarc Meireles

Site internet, page Facebook, compte Instagram, chaîne Whatsapp, newsletter hebdomadaire...

Peu importe le moyen, restons connectés HORS SÉRIE du journal l’Union. Éditeur de la publication : journal l’Union. Directrice générale et directrice de la publication : Géraldine Baehr-Pastor. Éditeur délégué : Nicolas Fostier. Responsable éditorial : Alizée Szwarc Meireles. Coordination : Manon Postal et Léa Laurent. Pour contacter la rédaction : redactioninstant@rosselestmedias.fr. Direction artistique et conception : Prémédias du journal l’Union. Photo de Une : Hervé Dapremont. Régie publicitaire : Rossel Conseil Médias Est, 6 rue Gutenberg, 51083 Reims. CPPAP n° 0425 C 86339. Imprimé par Le Réveil de la Marne, Jérome Jorda, 4 rue Henri-Dunant, B.P. 120, 51204 Épernay Cedex. ISSN 2968-711X. Dépôt légal : à parution. Provenance du papier : Gratkorn (Autriche) et Maastricht (Pays-Bas). Taux de fibres recyclées : 0 %. Les papiers utilisés sont certifiés PEFC 70 % (fibre de bois issue de forêts gérées durablement). L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.

J’ai testé un cours de breakdance

Philippe Mille, marathonien de l’excellence

Comment la culture s’est appropriée le sport

Notre déco chic et mythique 100% grecque

4 itinéraires à vélo pour découvrir Reims

LA PLAYLIST

D'ENDY MIYEM

Née à Reims il y a 36 ans, la basketteuse Endy Miyem fait partie des quatre relayeurs choisis par la Ville de Reims pour porter la flamme olympique.

Marion Dardard - Frédéric Leroux

Endy Miyem portera la flamme. Une « grande joie » pour la joueuse du Lyon ASVEL, ancienne capitaine de l’équipe de France doublement médaillée aux JO : à Londres en 2012 (argent) puis en 2020 à Tokyo (bronze). Souvent branchée sur RMC Sport pour se tenir au fait de ce qui se trame dans la sphère sportive, cette amatrice de théâtre et de spectacles d’humour écoute aussi beaucoup de musique. Elle a accepté de nous confier sa playlist du moment, qui fluctue suivant ses humeurs et le contexte… « Il peut y avoir de tout, du rock comme de la musique classique, dans mes oreilles avant les matchs… » Allez, on monte le son !

Amigos de Sushi.b

Je l’ai découverte il n’y a pas longtemps. Je l’ai entendue sur Instagram, comme beaucoup d’autres. Il n’y a pas de paroles. C’est ce qui me plaît. Souvent, je ne me reconnais pas dans les textes. Là, c’est juste un rythme que j’aime entendre quand je suis chez moi et que je veux du son entraînant en fond.

Who you say I am de Hillsong Worship

Étant chrétienne, je me retrouve vraiment dans cette chanson. Je peux l’écouter quand j’ai un coup de blues. Elle me remonte le moral. Et quand j’ai envie de chanter un peu.

Rush de Ayra Starr

C’est une musique R’n’B afro que j’aime assez pour me détendre ou quand il fait un peu beau pour s’ambiancer ! J’ai dû l’entendre en sortant dans un bar, un resto. J’avoue, ça ne m’arrive pas énormément… C’est pour ça que je trouve pas mal de chansons sur Instagram. Dans les vestiaires aussi, on en découvre grâce aux coéquipières. Et lors des séances de musculation collectives, toutes les semaines. On se met des playlists aléatoires.

Last Last par DJ Kawest

C’est un mélange de pas mal de chansons remixées par un DJ un peu zouk. Si j’ai envie de danser, je mets celle-là !

I see red de Everbody loves an outlaw

C’est l’une des dernières chansons que j’ai découverte et je l’écoute beaucoup. Elle est plus rock. Je la mets si je suis un peu énervée, d’une humeur un peu rock’n’roll.

I am loved de Uchenna & Asha Elia

Ça fait partie de ma playlist un peu gospel. J’aime ce côté R’n’B avec des paroles qui me touchent, qui me ressemblent, que j’écoute sans culpabilité.

Hypé de Aya Nakamura

C’est mon «  guilty pleasure » ! Même si je ne suis pas toujours forcément alignée avec les paroles… Je dois admettre que les rythmes sont entraînants. Si je veux m’ambiancer, ça fait toujours le taf.

You’re still the one de Shania Twain

Elle est sortie quand j’étais jeune, j’aime la mélodie et elle fait partie des chansons avec lesquelles je m’entraîne à jouer de la guitare.

J’ai testé un cours de

BREAKDANCE

avec Ismaël Taggae

J’ai eu le privilège de m’immerger dans l’univers du breakdance aux côtés d’un maître incontesté, Ismaël Taggae, champion du monde et fondateur du Studio 511. Une expérience... renversante !

Claire Gorisse - Frédéric Leroux

La

danse de la pause

Avant de démarrer, Ismaël m’explique qu’il est important de savoir d’où vient le breakdance. Imaginez-vous aux États-Unis, dans les années 70, dans une rue bloquée de part et d’autre avec, au centre, un DJ. Quand ce dernier prend sa pause (break en anglais), les danseurs s’emparent du bitume pour régler leurs différends… en dansant !

Les JO 2024

L’ajout du breakdance au programme des Jeux olympiques marque une reconnaissance officielle de l’importance culturelle et athlétique du breakdance, élevant ses pratiquants au rang d’athlètes de haut niveau. « J’ai été champion du monde il y a 20 ans. À l’époque c’était déjà une communauté qui faisait de belles choses. Porter la flamme olympique va envoyer un message très positif à la jeunesse et donnera, j’espère, l’envie de se mettre au breakdance ! »

Les premiers pas

Ismaël me rassure, il n’y a pas de prérequis. Il s’agit de faire ce qu’on veut avec son corps (dans mon cas, je dirais plutôt de faire ce qu’on peut). Face au miroir, je me dandine au

rythme de la musique. « C’est la base », me précise le coach ! La façon dont on rentre dans un cercle est primordiale. « C’est un peu comme ta carte d’identité. Ça représente ton caractère, ta personnalité », m’explique le prof. Je m’avance timidement puis je m’arrête en « attitude ». Je choisis de croiser les bras. Jusque-là, tout va bien ! Ensuite, j’entame les pas de préparation, les « top rocks ». Je m’emmêle un peu les pieds en tentant les « salsa steps », mais je finis par y arriver. « Maintenant, on va voir comment, toi et le sol, vous allez discuter ensemble », me lance Ismaël. C’est à ce moment-là que ça s’est compliqué !

Créer un lien d’amitié avec le sol

En voilà une idée ! Au sol, il y a plusieurs disciplines comme les footworks ou les freezes. Il faut aussi travailler la façon dont on remonte et finit notre passage. Mais évidemment, avant de remonter, il faut descendre et pas question de se mettre à terre n’importe comment !

Au choix : knee go, pied cassé ou James Brown ! J’apprends donc – comme le ferait un enfant à son premier cours – à placer mon pied derrière mon genou et à descendre au sol. Ismaël me montre ensuite comment faire le « Chicken Chicken ». Autant vous dire que je commence à avoir très mal aux jambes et à avoir très chaud. Mais je ne me décourage pas. Je lève un pied puis l’autre. On ne peut pas dire que ce soit fluide mais… c’est mon style !

Zoulou spin et baby freeze

À mon insu, je réalise un zoulou spin ! On ne m’arrête plus ! Mais place aux choses sérieuses : on attaque le baby freeze, une figure qui consiste à tenir en équilibre sur la tête. À ce stade, je n’étais plus très sûre de vouloir poursuivre l’expérience mais j’y suis arrivée ! La preuve en image, non truquée !

Mon avis ?

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Au-delà des mouvements, c’est l’esprit de communauté et de partage qui a véritablement marqué cette expérience. Le breakdance va bien au-delà de la compétition, c’est une célébration de l’expression individuelle au sein d’une communauté diversifiée et inclusive. À vos baskets !

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LUCAS CRÉANGE

La tête et les jambes au tennis de table

Christophe Devaud - Frédéric Leroux

Paris ? Le rêve d’être en or

S’il fait partie du top gratin mondial en sport adapté, le licencié de l’Olympique Rémois Tennis de Table a fin août comme date butoir, avec une montée en régime d’ici là. « Ce serait un rêve de les réussir avec la médaille d’or au bout. » Au-delà du stage classique, avec le pôle France à Poitiers, « une fois par mois, en juin, la préparation se fera en juillet-août », affirme cet ambassadeur de la cause du sport adapté. « Si j’ai un message ? Qu’il soit plus reconnu, plus médiatisé. À Tokyo, sur six athlètes en lice sur trois disciplines (natation, athlétisme, tennis de table) en sport adapté, il y a eu trois médailles. » Le combat continue.

Médaillé de bronze individuel en tennis de table (sport adapté) aux Jeux paralympiques de Tokyo 2021, Lucas Créange, 31 ans, représente une nouvelle chance de médaille, française, à la fin de l’été, après sa sélection en avril. Lui qui joue avec les valides et figure au top niveau mondial s’est prêté au jeu du tac au tac, façon… « ping-pong » !

• THÉ ou CAFÉ ou CHOCOLAT

Je suis plutôt thé, si j’avais un choix à faire.

• MATIN ou SOIR

Même si je suis aussi matinal, je suis plutôt du soir.

• VIANDE ROUGE ou LÉGUMES

Viande rouge, mais j’aime et je mange quand même des légumes (rires).

• MER, MONTAGNE OU NEIGE

Les trois, car j’ai déjà fait.

• VILLE ou CAMPAGNE

Ville.

• TROYES ou REIMS

Reims, même si je ne renie pas, bien sûr, mes origines, d’un petit village près de Troyes. Je suis arrivé à Reims en 1995.

• FILMS ou SÉRIES

Je ne regarde pas trop les séries, plutôt films.

• RAP ou ROCK

Je ne suis pas très musique.

• FACEBOOK, X ou INSTAGRAM

Facebook, j’ai également un compte Instagram mais je n’y vais jamais.

• CHIEN ou CHAT ou…

Je n’ai pas vraiment de préférence aujourd’hui. Quand j’étais petit, j’adorais les chiens.

• MODE ou SURVÊT

Je m’habille simplement.

• STADE DE REIMS ou PSG

Stade de Reims (instantanément).

• TENNIS DE TABLE OU TENNIS

Tennis de table.

• TROCADÉRO ou CHAMPS-ÉLYSÉES

Champs-Élysées, c’est tellement magnifique mais j’ai passé un bon moment au Trocadéro (il avait échangé quelques balles avec Emmanuel Macron début octobre lors de la journée consacrée aux Jeux paralympiques).

NOS

rue des Rémouleurs

Dans l’assiette de... Laurence Klein

DU GOÛT ET DES COULEURS

Chef d’entreprise, mère de famille et toujours athlète de haut niveau, la Rémoise Laurence Klein, trois fois vainqueur du Marathon des Sables explique pourquoi prendre du plaisir à table est un besoin.

Gérard Kancel - Célia Beausoleil

Parce qu’on ne mange pas uniquement pour se nourrir, Laurence Klein a pris le parti de s’alimenter intelligemment. Car si l’alimentation est vitale pour le bon fonctionnement de notre organisme, la Rémoise de 55 ans en a fait un vrai plaisir épicurien. Pour la recordwoman de France du 100 km, les petites restrictions imposées par la course à pied, qui fut et occupe encore une place de choix dans sa vie, ne l’ont jamais contrariée sur le plan physique ou psychologique. « En règle générale, j’ai toujours fait attention à mon alimentation, explique la Rémoise, même si mon statut de sportive de haut niveau m’a permis de développer mes connaissances en matière de nutrition. »

L’exigence de l’endurance lui a imposé une discipline qui n’a jamais empiété sur son équilibre. « En période de préparation d’une compétition, je peux monter jusqu’à 2 300 calories par jour en donnant la priorité aux aliments plus riches en glucides, sinon ma consommation quotidienne approche généralement les 2 000 calories. » Parce qu’elle défend la cause animale, Laurence, qui a définitivement abandonné la viande au profit du poisson, est devenue une fervente adepte de ce qu’elle appelle le

« code couleur » (chaque couleur représentant une catégorie d’aliments). Soucieuse d’un bon équilibre nutritionnel, elle se réfère à la couleur des aliments. « Multiplier les couleurs dans son assiette est un moyen ludique de varier et d’enrichir son alimentation », confie celle qui évite les produits préparés et transformés. Autre astuce partagée par la chef d’entreprise : le principe des rations.

«

Ça fait 45 ans que je fais du sport et naturellement mon corps exige une attention particulière. »

« C’est toujours mieux de fractionner ses repas. Si j’ai 2 000 calories à ingurgiter par jour, je les divise en cinq prises, ce qui évite les coups de mou dans la journée, le stockage des graisses et la prise de poids. »

Pour elle, le sucre demeure le poison à éviter. « Quand je suis fatiguée, j’ai tendance à me diriger vers le sucré, ce qui entraîne bien des déboires physiologiques que je ressens à l’entraînement. »

Laurence Klein, qui portera la flamme olympique dans les rues de Reims à la fin de ce mois de juin, n’est pas dans le « sacrifice » et ne va pas « jusqu’à peser » ses aliments pour garder la forme. Pour elle, manger ne sera jamais une source de stress ou d’angoisse. Son péché mignon ? « Le tiramisu peut-être, mais je n’en abuse pas trop. » Son plaisir ? « Transmettre l’art culinaire à ses enfants – Lilian et Ambre –, découvrir de nouvelles recettes, mais aussi partager des moments de convivialité avec la famille et les amis. »

Chauffage • Plomberie • Climatisation

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MILLÉSIMES ET SAVEURS DES CHAMPAGNES RARES ET INSOLITES

le saviez-vous ?

Les 3 principaux cépages champenois sont le pinot noir, le chardonnay et le pinot meunier Ils représentent à eux trois, 99,70 % des 34 000 hectares de vignes que compte la Champagne.

Mais il existe également 4 anciens cépages, peu connus du grand public, qui sont plantés sur une centaine d’hectares. Il s’agit du pinot blanc, du pinot gris (ou fromenteau), de l’arbane et du petit meslier.

Ces cépages avaient été délaissés par les vignerons pour diverses raisons : peu productifs, sensibles aux maladies ou difficiles à travailler. Pourtant, ils ont une vraie personnalité et amènent de la diversité dans la famille des champagnes.

D’ailleurs, de plus en plus de vignerons les remettent au goût du jour, pour enrichir leur gamme.

DRAPPIER : FROMENTEAU (CUVÉE TROP M’EN FAUT)

Sa robe est jaune or soutenu. Il exprime des notes de fruits jaunes bien mûrs, de fruits secs et d’épices. C’est un champagne savoureux et gourmand, à servir à l’apéritif ou avec un foie gras poêlé.

75 cl - 74,90 €

(prix au litre 99,87 €)

PIERRE TRICHET CUVÉE 1333 : PINOT BLANC

Sa robe est jaune très clair, le nez exprime des notes de fruits blancs. C’est un champagne ample et généreux, à servir à l’apéritif ou avec une viande blanche.

75 cl - 47,90 € (prix au litre 63,87 €)

Millésimes et Saveurs

2 rue Paul-Foulquart - Reims 03 26 07 83 12 Parking gratuit devant la cave

Organisation de nombreuses dégustations à thèmes en soirée. Planning disponible sur la première page de notre site internet.

OLIVIER HORIOT : ARBANE 2016

Sa robe est jaune, assez clair. Il exprime des notes florales et fruitées (pomme, coing, pêche de vigne). En bouche, c’est un champagne fin et élégant, à boire à l’apéritif ou avec un gravlax de saumon.

75 cl - 103,50 € (prix au litre 138 €)

OLIVIER HORIOT : PETIT MESLIER 2016

Sa robe est jaune, assez soutenu. On note des arômes d’agrumes, de fleurs et d’amande. C’est un champagne avec de la fraîcheur et de la vivacité, à boire à l’apéritif ou avec des fruits de mer.

75 cl - 103,50 €

(prix au litre 138 €)

Horaires d’ouverture

Le lundi : 14 h 30 - 19 h

Du mardi au samedi : 9 h 30 - 12 h 30 et 14 h 15 à 19 h 15

millesimesetsaveurs@orange.fr www.millesimes-et-saveurs.com

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Votre assiette révèle

QUEL SPORTIF VOUS ÊTES

Vous pratiquez du sport (régulièrement) et vous adorez cela (ou pas...) ! Les athlètes sont suivis par des diététiciens qui les coachent car l’alimentation joue un rôle primordial pour améliorer la performance et l’endurance. Et vous... quel sportif êtes-vous et quelle alimentation vous représente ? Testons cela...

Votre rythme sportif, c’est :

A. Plusieurs fois par semaine

B. De temps en temps, surtout entre amis ou en sport collectif

C. Quand les poules auront des dents

Pour vous la pratique d’un sport, c’est :

A. Vital, car psychiquement, sans activité, vous devenez une bombe à retardement

B. Un amusement

C. Une obligation pour maintenir une bonne santé

Est-ce qu’il vous arrive de peser vos aliments pour composer vos assiettes ?

A. Très souvent, c’est essentiel dans le sport

B. Ça vous est arrivé mais pas souvent

C. Jamais

Votre assiette de sportif, c’est quoi ?

A. Très structuré, aucun aliment transformé, des glucides à indice glycémique bas, des fibres, des aliments antiinflammatoires, et des vitamines à gogo

B. Des protéines, des protéines, des protéines

C. Une bonne assiette de pâtes la veille d’une activité sportive

Mathilde Demonceaux - Adobestock

Mathilde Demonceaux Diététicienne

Votre consommation d’alcool :

A. Très rarement, cela diminue vos performances sportives

B. Occasionnellement, quand c’est la fête

C. Souvent, vous sortez/recevez beaucoup

Boire de l’eau Saint-Yorre :

A. Ça permet d’alcaliniser l’organisme et contrer la perte d’électrolytes

B. Vous ne buvez pas cette eau

C. Ce n’est vraiment pas bon

Quand vous pratiquez une activité sportive, vous prévoyez :

A. Une boisson d’hydratation et une collation énergétique

B. De l’eau pour bien s’hydrater

C. Rien, vous oubliez à chaque fois

Le week-end, vous mettez un réveil ?

A. Oui, pour profiter de la matinée et pratiquer votre sport

B. Oui, mais plus tard que la semaine

C. Non, le week-end, c’est grasse mat obligatoire

Majorité de A, le sportif strict

Le sport fait partie de votre vie et de votre équilibre. Pas besoin de diététicien pour vous aider dans votre quotidien ! En effet, vous avez des connaissances solides en nutrition et vos performances sont en constante amélioration. Pour vous, manger c’est pour performer ! L’alimentation peut être un peu monotone et stricte.

Majorité de B, le sportif à la cool

Vous êtes un sportif régulier, qui aime être en groupe, s’amuser et qui essaye de bien faire, mais vous n’êtes pas obnubilé par l’alimentation. Vous essayez plusieurs façons de vous alimenter pour tester ce qui pourrait le mieux vous convenir. Des protéines, des régimes à la mode… bref, vous faites au mieux.

Majorité de C, le sportif (très) occasionnel

Vous êtes un sportif qui ne court pas après l’effort ni la compétition ! Cependant vous savez qu’il est nécessaire pour votre santé de pratiquer régulièrement. La diététique du sport n’est pas votre tasse de thé. C’est à l’arrache et c’est bien comme cela, on fait comme on peut !

• Robes de soirées Costumes

Robes de Mariées

PHILIPPE MILLE

Marathonien de l’excellence

On ne présente plus Philippe Mille : Meilleur Ouvrier de France, le chef fait partie des références gastronomiques françaises.

Steffen - Arnaud Steffen, Anne-Emmanuelle Thion

Nouvelle étape dans sa carrière, il vient d’ouvrir son propre restaurant, Arbane, au cœur de Reims, où il développe une vision expérientielle de la gastronomie ancrée dans le champagne et les Arts. Les parallèles entre un chef de cette stature au palmarès si éloquent et les athlètes olympiques sont faciles à trouver. Philippe Mille a gentiment accepté de nous recevoir pour nous livrer sa vision des JO, de son parcours et de son rôle de leader au sein de son établissement.

Il est catégorique : un chef de cuisine n’est rien sans son équipe : brigade, service, sommellerie et même administratif… chacun doit être à la bonne place au bon moment pour donner le meilleur de lui-même et « faire briller des étoiles dans les yeux des clients ». Mais avant d’en arriver là, c’est évidemment un long parcours, souvent compliqué, où le découragement peut surgir à tout moment mais où la récompense, la victoire, vaut largement tous les sacrifices. Tout d’abord, c’est l’apprentissage, le passage de chef en chef, de restaurant en restaurant pour se former et apprendre au contact de ses pairs. Répéter inlassablement les mêmes gestes jusqu’à la maîtrise parfaite, apprendre à reconnaître les meilleurs produits et à les travailler dans le respect le plus total. Tenter des expériences, échouer... recommencer, essayer encore, améliorer, toujours… jusqu’à l’excellence.

Arnaud

CONSTRUISEZ LA MAISON DE VOS RÊVES

Créer son propre style, sa propre personnalité, présenter le fruit de son travail à ses pairs, à ses confrères, mais aussi et surtout aux clients, ultimes arbitres du « jeu » et seuls à décerner les réels lauriers.

Cette fraternelle compétition où le meilleur gagne, cet esprit des JO et son universalisme se retrouvent chaque jour au sein de l’équipe où différentes nationalités travaillent ensemble, en partageant leurs savoir-faire.

« L’excellence n’a pas de frontières. »

La cuisine, ses savoir-faire, son esprit de curiosité et sa créativité rapprochent les hommes et les femmes, leur permettent de bâtir de grandes choses et d’écrire de nouvelles pages de l’histoire de la gastronomie. « Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin », depuis longtemps Philippe Mille a adopté cette devise. Il la met en pratique notamment lors du Trophée Mille où il concourt, avec d’autres grands chefs français et internationaux, à transmettre aux jeunes générations cet esprit d’excellence.

La gastronomie est une course de fond, mais c’est aussi lors des services une pression qu’il faut gérer tel un athlète au moment d’une finale sportive. Pour Philippe Mille, tout l’art du chef est de gérer avec intelligence cette pression et de la transformer en une saine énergie distribuée à toute l’équipe. Enfin, tout athlète le sait : rien n’est jamais acquis, et le chef de citer Paul Bocuse : « Quand tu penses avoir réussi, c’est que tu as déjà loupé. » Chaque jour est un nouveau jour où l’athlète et le chef se remettent sur la ligne de départ et continuent inlassablement d’apprendre et de progresser en entraînant avec eux, ceux qui seront les champions de demain.

« Quand tu penses avoir réussi, c’est que tu as déjà loupé. »

RÊVE D’OR, D’ARGENT OU DE BRONZE...

Infiniment BASSEREAU

Cet été, ces trois matières nobles seront au cœur de toutes les discussions, convoitées par les uns, admirées par les autres. En Maison, elles font partie de notre quotidien. Découvrez les dernières tendances pour toucher votre rêve du bout des doigts !

LA MÉDAILLE EN OR ET EN ARGENT

ARTHUS BERTRAND

Les médailles, pendentifs et jetons se combinent et s’associent les uns aux autres pour raconter une histoire et former un bijou unique et personnel.

LE SAVIEZ-VOUS ?

À la différence d’une médaille olympique composée à plus de 90 % d’argent et plaquée d’or, en Maison, nous travaillons uniquement l’or 750 millième, appelé également « or 18 carats ». Il s’agit de la forme d’or la plus résistante et la plus utilisée par les grandes maisons de luxe pour la création de bijoux. Cela signifie que votre bijou sera composé d’or pur à 75 %, et de 25 % d’alliages complémentaires comme du cuivre et de l’argent. La quantité de cuivre influera sur la couleur de l’or : une bague en or rose comportera plus de cuivre qu’un collier en or blanc.

LA BAGUE ET LES BOUCLES

D’OREILLES EN OR BASSEREAU

Un bijou BASSEREAU en or rose, blanc ou jaune est une pièce intemporelle, qui se distingue par un détail qui fait la différence.

LA MONTRE EN BRONZE ORIS

Avec ses 40 mm et son boîtier en bronze, la Father Time Limited Edition raconte une histoire qui a commencé il y a près d’un siècle et qui se poursuit aujourd’hui.

Du soja bio pour l’apéritif…et les sportifs

Payzan est la gamme de tartinables de légumes locaux, de houmous et de graines de soja grillées lancée par un trio d’agriculteurs et entrepreneurs de Blanzy-lès-Fismes. Ils mettent en avant les qualités nutritionnelles de ces produits locaux, bio et riches en protéines végétales.

Julien Bouillé

L’apéritif ne doit pas forcément rimer avec nourriture industrielle, trop grasse ou sucrée. C’est le parti pris des produits Payzan lancés par trois agriculteurs et entrepreneurs de Blanzy-lès-Fismes, à 30 km à l’ouest de Reims. À l’origine du projet, il y a la ferme familiale reprise par Aymeric et Margot Ferté, qui se sont fixés pour feuille de route de se diversifier et d’identifier de nouveaux débouchés pour leur production en allant dans le sens d’une agriculture durable. Ils se sont d’abord convertis partiellement à l’agriculture bio, ils ont créé un poulailler dans ce label, expérimenté des cultures alternatives aux classiques blé ou betterave, comme le chanvre, le lin, le bambou et le soja. C’est cette légumineuse mal connue des Français qui a permis à la ferme de faire ses premiers pas dans la transformation de sa production.

L’idée a pris forme avec l’arrivée de Tristan, le frère d’Aymeric, dans l’aventure. Le projet s’est d’abord fixé dans deux produits,

un houmous de soja et des graines de soja grillées. Les premiers sont parfumés à la betterave rouge, au citron ou au cumin. Les seconds sont assaisonnés au piment d’Espelette ou aux fines herbes. De quoi régaler les fines bouches mais aussi alimenter les sportifs. « Le soja est le deuxième végétal le plus protéiné, il en contient 40 %, donc en termes d’apport nutritif, il est très intéressant pour les sportifs », argumente Tristan qui précise que les produits de la gamme Payzan sont certifiés AB et étiquetés

Nutriscore A ou B.

Avant de se lancer dans les produits de la ferme, Tristan avait créé

Chistera, une marque d’affiches décoratives sur le thème du foot et du rugby. Et ce n’est pas un hasard puisque Tristan et son frère

Aymeric ont fait partie du club Rugby Épernay Champagne. Tristan officie aujourd’hui dans le Brie-Axe Betterave Rugby (BBR), un club folklorique fondé par des agriculteurs du Soissonnais évoluant en division 4.

Payzan devrait prochainement sponsoriser la valeureuse équipe.

Une façon aussi de mettre en avant la nouvelle gamme de tartinables aux légumes locaux lancée par Payzan et déclinée en 6 recettes.

À savoir

Le soja que nous récoltons dans l’Aisne est bio, français, sans OGM, et non irrigué.

‘‘L’identité naît de la différence’’

La passion de notre métier passe avant tout par nos échanges et le plaisir de vous combler de façon intemporelle.

Savoir-faire

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Prenez RDV

Passage de relais : l’histoire de la

FAMILLE BRUSCHI

Fondée en 1927, l’entreprise

Bruschi ne cesse de se réinventer au fil des générations. Pour l’Instant Rémois, son directeur actuel, Antoine Bruschi, retrace l’histoire de cette saga familiale.

Léa Laurent & Manon Postal - DR

DÉBUT DE L’HISTOIRE

AVEC ALADINO ET RAYMOND

L’histoire commence en 1927, à la fin de la Première Guerre mondiale, lorsqu’Aladino Bruschi quitte son Italie natale pour s’installer en France. Ébéniste de passion et de métier, il ouvre son premier magasin rue Georges-Boussinesq. Après la Seconde Guerre mondiale, son fils Raymond prend le relais, décidé à poursuivre l’aventure familiale. Il sera l’un des premiers à importer des cuisines équipées italiennes pour les commercialiser dans la cité des sacres.

LA CRÉATION D’UNE IDENTITÉ AVEC BRUNO

Issu de la troisième génération de la famille, Bruno ouvre le magasin actuel en 1989, sous l’enseigne Mobalpa. Grâce au succès grandissant de l’entreprise, les clients viennent désormais pour l’expertise de la famille Bruschi. Bruno, conscient de cette notoriété, décide alors de monter en gamme, de créer une identité propre et de faire de son nom une marque reconnue : Bruschi Créations.

LA MODERNISATION DE L’ENTREPRISE AVEC ANTOINE

Passionné de décoration depuis toujours, Antoine ne s’était pourtant pas destiné à reprendre un jour le flambeau. Fort de ses expériences professionnelles passées à Paris, il propose une approche toujours familiale mais plus moderne de l’entreprise. « Notre envie avant tout est de ne jamais décevoir un client. »

Aujourd’hui, Antoine et ses onze employés, qui sont pour lui une deuxième famille, ont à cœur de proposer du mobilier de qualité et une approche novatrice de la conception d’intérieur.

LES CHAMPIONS DE

du Creps de Reims rêvent des Jeux olympiques

Anouk RIGAUD

Centre régional d’entraînement de triathlon

17 ans - Sarreguemines

« On passe beaucoup de temps à nous entraîner. Nous, au triathlon, ce sont plus de vingt heures par semaine. C’est une grosse charge mais ça ne m’empêche pas de prendre du plaisir à m’entraîner et à être sur les compétitions. Le faire à contrecœur, ce serait compliqué. La compétition permet de se mesurer aux autres, j’adore ça. Pour l’instant, on n’est pas encore centré sur les JO, ça ne concerne pas encore nos catégories, c’est encore loin. C’est plutôt un rêve. J’ai l’impression qu’on ne rend pas encore vraiment compte que les Jeux vont se dérouler en France. Une fois que tout va être en place, ça va être stylé. »

Odinn BINDAS

Pôle France Relève Escrime (épée)

17 ans - Franco-américain

« Je passe plus de douze heures par semaine à faire du sport. Pour moi, le plus important est de prendre du plaisir. Mais, c’est sûr aussi qu’à un certain niveau il faut chercher des résultats et à performer. Mon père, qui est Américain, est maître d’armes. C’est lui qui m’a mis dans l’escrime dès mon plus jeune âge, à 4 ans. Les JO, ce n’est pas encore de mon niveau. Un jour j’aimerais atteindre ce niveau, 2028 si ça se passe bien, plus pour 2032. J’ai fait ma première Coupe du monde en seniors à Paris. C’est déjà une étape. C’est une fierté d’accueillir les Jeux à la maison. »

DEMAIN

Depuis plusieurs décennies, le Creps de Reims est une usine à champions, aguerris ou en devenir. Trois jeunes pensionnaires, de trois disciplines différentes, donnent leur vision du sport en général et des Jeux olympiques, en particulier à l’approche de l’événement planétaire qui se déroulera en France dans quelques semaines.

Sylvain Pohu

Elio CALANCA

Structure nationale Relève des sports de glace 15 ans - Bezannes

« J’ai fait du short-track un peu par hasard. Ma sœur faisait de la danse et on s’est trompés, on est arrivés à l’heure du short-track. J’ai voulu essayer. Je fais ça depuis huit ans maintenant. Il faut vraiment aimer le sport car on a vraiment un sacré rythme de vie. Pour moi, l’objectif ce sont les Jeux olympiques de 2030 à Nice, car 2026 ça fait court pour les préparer. Il y a encore du monde chez les grands. Les JO en France cette année, ça va nous servir d’exemple et se dire qu’un jour on aura peut-être notre place dans cette compétition. Ça motive encore plus ! »

J’ai testé...

UN ENTRAÎNEMENT DE RUGBY

Accompagnée par le Stade de Reims Rugby, je me suis essayée à ce sport. Non sans difficulté. Des bleus sur le corps et l’orgueil fracturé, j’en retiens que manier le ballon ovale n’est pas une mince affaire.

Ni la dégaine ni l’expérience. Dès mes premiers pas dans l’antre de celles qu’on appelle les Tigresses, je n’avais rien d’une rugby girl. J’ai foulé la pelouse du stade Georges-Hébert avec des chaussures lisses, avec sur le dos un T-shirt du FC Barcelone, floqué Neymar. Autant vous dire qu’il n’a pas fallu longtemps avant qu’on me recommande chaudement d’en changer, pour revêtir enfin les couleurs de l’ovalie à la rémoise, celles du Stade de Reims Rugby.

Ici dans l’enceinte sportive, je ne mets pas les pieds chez des amatrices, mais chez des sportives qui évoluent en Fédérale 2. Pas la petite frappe du rugby, loin de là. L’accent du Sud-Ouest d’un coach plonge directement dans l’ambiance. Ici, ça respire le ballon ovale. Et si le sourire règne en maître sur le visage de chacun et chacune, il ne perdurera pas bien longtemps sur le mien. Sous l’aile des joueuses, on commence doucement, mais sûrement.

Échauffements, étirements, pour le moment ça va. Le premier tour de terrain laisse quand même une drôle d’impression à mes poumons, celle de n’avoir pas de cardio. Spoiler alert : ce n’est pas une impression. Déjà là, mon visage est rougi et la transpiration perle sur mes tempes. Si j’ai voulu paraître crédible ne serait-ce qu’un instant, ce n’est plus le cas. Pourtant, on n’est même pas à l’entrée. Viennent les échauffements plus techniques, les gestes. Mes coéquipières du jour doivent reproduire une sorte de mêlée en 1 contre 1. Ou en 1 contre demi 1. Car je ne fais pas vraiment le poids. Sous les encouragements des coachs, j’essaie bien de résister. En vain. Ou je tombe, ou je peine à rester debout. Mais j’ai plus côtoyé la pelouse que résister.

Cassandra Ducatillon - Frédéric Leroux

L’exercice suivant devrait me plaire. Il s’agit de rester à plat ventre sur l’herbe. Ça, c’est mon élément ! D’autant que ma carrure non sportive devrait m’aider à garder mon corps plaqué au sol. Bien que j’aie cru pouvoir humer tranquillement l’herbe fraîche pour récupérer mon souffle, il a fallu encore une fois résister à l’envahisseur. Terrible erreur d’avoir cru en cela. Une bonne dizaine de fois, à l’image d’une crêpe, mon corps se fait décoller et subit la dure loi de l’apesanteur, en témoigne une série d’hématomes bien installés sur mon corps. Personne ici ne ménage ni mon corps ni mon ego, qui quant à lui est le plus blessé dans l’exercice pourtant pas au bout de ses peines.

« Une bonne dizaine de fois, à l’image d’une crêpe, mon corps se fait décoller et subit la dure loi de l’apesanteur... »

Passes courtes en profondeur puis un dernier affrontement avant de rendre les armes. J’ai quand même réussi à toucher quelqu’un au passage, contrainte de rendre la balle. Voilà tout. Une bien maigre réussite, digne d’un enfant de CP, à l’image de ma prestation.

Champion du monde de BMX

RAPHAËL CHIQUET

en 5 anecdotes

Raphaël Chiquet, originaire de Dizy près d’Épernay, est bien plus qu’un simple champion de BMX flat ! À 40 ans, cet homme adorable et plein d’humour semble avoir vécu mille vies avec succès.

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Il est revenu à son premier amour, en famille

Après sept années chez Monster, Raphaël entame une deuxième vie de rider, mais cette fois-ci en famille ! En 2018, Céline et Raphaël deviennent tous les deux champions de France de BMX flat. Ils transmettent leur passion du freestyle à leurs enfants, Gaston et Lazare, qui semblent avoir hérité du talent de leurs parents. Ensemble, ils réalisent des shows et des démonstrations à quatre pour différents événements sportifs ou publicitaires. Cependant, être rider est devenu bien plus complexe, car il faut désormais créer du contenu pour les réseaux sociaux : Instagram, YouTube, etc. Comme cette superbe vidéo tournée à la tour Eiffel avec Céline Vaes-Chiquet.

Il a été champion du monde de BMX en 2009

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À l’adolescence, Raphaël a découvert le BMX FLAT dans les rues d’Épernay. Ce sport freestyle, bien loin des disciplines traditionnelles, lui a permis d’exprimer sa créativité et de sortir des sentiers battus avec son côté art de rue. Grâce à cette passion, il a quitté sa Champagne natale pour Paris, où il a atteint un niveau exceptionnel. Ses performances parlent d’elles-mêmes : vainqueur du FISE 2008 et champion du monde en 2009.

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Il a fait carrière dans la communication en marketing

Après sa victoire au Championnat du monde, Raphaël change de cap et travaille comme responsable communication au sein du groupe Monster. C’est là qu’il rencontre sa future épouse, Céline Vaes. Passionné de sports extrêmes et expert des nouveaux outils de communication (notamment des réseaux sociaux alors à leurs prémices) Raphaël supervise des équipes chargées de sponsoriser des événements et des riders, et organise de grandes campagnes d’échantillonnage. Un travail certes passionnant, mais qui ne lui fait pas oublier le BMX.

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Il a créé sa propre

école de BMX

Raphaël aime transmettre et partager son savoirfaire aux nouvelles générations. Il a alors repris des études pour obtenir son diplôme d’État de la Jeunesse, l’Éducation populaire et du Sport, et a ouvert son école de BMX freestyle et flat dans les Landes. Son école rassemble 20 jeunes, dont ses enfants. Le BMX est un sport individuel qui se pratique finalement en équipe, avec un esprit fraternel et coopératif. Cette école c’est aussi la transmission des valeurs freestyle, la liberté de pratiquer !

Il a un groupe de musique : The Chiquet’s La musique a toujours occupé une grande place dans sa vie. Il a commencé la guitare grâce à Kurt, comme beaucoup à cette époque ! Il a toujours eu l’ambition de faire des chansons mais avec une crainte de ne pas maîtriser la technique pour les réaliser. En autodidacte, c’est en 2022 que Raphaël se lance et devient auteur, compositeur et interprète en créant The Chiquet’s. Son déménagement dans les Landes, son mariage, et la fierté de ses réalisations lui ont apporté une nouvelle inspiration pour composer. Pour lui, le besoin de créer est viscéral et procure un véritable épanouissement.

Mathilde Demonceaux - DR

MÉLINE ROLLIN

« Les Jeux ? Je crois que je ne réalise pas encore. »

À 25 ans, l’Ardennaise Méline Rollin, qui détient le record de France du marathon depuis le mois de février (2 h 24 mn 12 s), disputera cet été à Paris ses premiers JO. Un événement dont la data analyst de profession, qui a fait une partie de ses études à Reims, ne mesure pas encore toute la portée.

Quand votre histoire d’amour avec la course à pied a-t-elle commencé ?

À l’âge de 9 ans. Jusque-là, je n’avais pas trop fait de sport, mais mon père s’était mis à l’athlétisme l’année d’avant, ma meilleure amie aussi, alors je me suis dit que j’allais essayer dans le club de mon village (Nouvion-sur-Meuse, à l’est de Charleville-Mézières). Ça m’a plu, j’ai vite progressé et depuis, je n’ai jamais arrêté.

Y a-t-il un autre sport où vous auriez pu percer ?

À un moment donné, j’ai testé le tennis au collège, mais j’aimais moins que la course à pied et je me suis vite rendu compte que je n’avais pas les mêmes prédispositions. Alors j’ai arrêté et je crois que j’ai fait le bon choix (rires) !

Qu’est-ce qui vous a amenée à vous lancer sur marathon ?

J’avais envie de découvrir cette distance mythique (42,195 km), d’autant que plus les efforts sont longs et meilleure je suis ! J’adore la prépa d’un marathon, voir ma progression de semaine en semaine, et bien sûr aussi la course en elle-même, qui réunit à chaque fois des milliers de participants. C’est vraiment quelque chose d’énorme.

Quand vous êtes en pleine préparation, quel volume d’entraînement cela représente-t-il ?

Ça peut monter jusqu’à 180 km par semaine, ce qui fait environ une vingtaine d’heures.

En parallèle, vous êtes depuis trois ans salariée de Décathlon, à Villeneuve-d’Ascq. En quoi consiste votre mission ?

Je suis data analyst, c’est-à-dire que je travaille sur la connaissance des clients à partir des données qu’on a, afin de mieux les cibler et de pouvoir s’adresser à eux le plus efficacement possible.

Comment parvenez-vous à concilier votre travail avec vos nombreux entraînements ?

C’est vrai que c’est parfois compliqué et ça va d’ailleurs bientôt changer : je vais être détachée jusqu’à la fin de l’année pour pouvoir me consacrer à 100 % à l’athlétisme, sans avoir à me poser de questions sur mes congés.

Malgré votre agenda très chargé, avez-vous le temps pour d’autres passions ?

Oui, la cuisine ! J’aime ça depuis que je suis toute petite. Au moment du Covid, j’ai même créé une page Instagram pour partager des recettes. C’est quelque chose qui me détend, et puis c’est aussi un moyen de mieux manger.

En tant que sportive de haut niveau, vous devez forcément surveiller de près votre alimentation... Non, pas spécialement, car je trouve que l’entraînement est déjà assez dur comme ça pour ne pas en rajouter en se privant. En fait, l’idée, c’est d’équilibrer dans la semaine. Vu le nombre de kilomètres que je fais, ce n’est pas grave si je vais une fois au resto ou si je mange un peu plus gras. Au contraire, savoir se faire plaisir, ça aide aussi à se sentir bien !

Les prochains mois s’annoncent très excitants pour vous avec, en point d’orgue, le marathon olympique, le 11 août. Avoir l’opportunité de faire les Jeux, qui plus est en France, qu’est-ce que cela représente pour vous ?

C’est le rêve de tout athlète et le mien aussi forcément ! Mais je crois que je ne réalise pas encore vraiment, je suis toujours pour le moment dans ma petite vie comme avant. Je pense que ça viendra au moment où je commencerai la préparation et que je serai à fond dans cet objectif-là.

Justement, que viserez-vous aux JO ?

J’aimerais arriver dans la première partie du peloton, en finissant parmi les meilleures Européennes et, si possible, à la place de numéro 1 française.

Comment avez-vous vécu l’engouement qu’il y a eu autour de vous après votre record de France en février ?

Je l’ai surtout mesuré sur les réseaux sociaux, où j’ai reçu des centaines de messages et où mon compte Instagram est passé de 7 000 à 18 000 abonnés ! Et puis, sur les compétitions aussi, c’est un peu différent maintenant. Il y a souvent des gens qui me sollicitent pour une photo ou un autographe. J’accepte évidemment, mais dans ma tête, je me demande « mais pourquoi ils font ça ? Je suis pourtant quelqu’un de normal » (rires)...

Propos recueillis par Aurélien Avigliano - Hervé Dapremont

QUAND REIMS ACCUEILLAIT UNE ÉPREUVE DES JEUX OLYMPIQUES

Du 23 au 28 juin 1924, Reims a accueilli les épreuves de tir des JO de Paris. Fait historique marquant pour notre ville, c’est la seule et unique fois où des épreuves olympiques se sont tenues dans la cité des sacres.

C’est le marquis Melchior de Polignac (petit-fils de Mme Pommery), membre du Comité olympique français et proche du baron de Coubertin, qui a obtenu la tenue de ces épreuves à Reims. Les épreuves « longues distances » ont eu lieu, quant à elles, au camp militaire de Mourmelon-le-Grand.

La ville ravagée par la première guerre mondiale est alors en pleine reconstruction, et la Société de tir de Reims (STR), dont les installations ont été détruites, a dû déménager à Tinqueux pour y construire ses nouvelles installation.

C’est l’architecte Hippolyte Thomasson qui est choisi pour mener à bien ce projet. Le long de la rivière Muire, sur un terrain de 15 ha, il va construire un ensemble architectural à la pointe de la modernité, alliant sécurité et esthétique. Ce bâtiment, largement méconnu, existe encore aujourd’hui comme un témoignage de cette glorieuse époque.

Un « petit Versailles du tir »

Les bâtiments forment un immense vaisseau de 200 m de long, dont la partie centrale est encadrée de deux campaniles (19 m de haut). Ce « petit Versailles du tir », selon l’expression d’Hippolyte Thomasson, est alors le plus grand stand de tir fermé construit dans le monde : 100 tireurs peuvent s’y aligner en même temps. Le chantier a débuté en 1923 et chaque jour près de 300 ouvriers y travaillent. Le stand de tir est inauguré en grande pompe, le 13 avril 1924 par le ministre Henry Paté, commissaire général à l’éducation physique, par Achille Peroche, président de la STR et Charles Roche, maire de Reims. Afin de tester le site avant les Olympiades officielles, une grande rencontre internationale de tir qualificative pour les JO (affiche) est organisée. Notons que durant ces épreuves pré-olympiques de Reims, une femme, Mme Suzanne Catherineau, de Libourne, devient championne du monde de tir à la carabine. Puis, le 23 juin

Arnaud Steffen

Le Français Coquelin de Lisle, sacré champion olympique de tir à la carabine à Reims en 1924.

Affiche de la rencontre internationale de tir de Reims en 1924.

Source BM Reims.

1924 débutent les épreuves officielles. Une vingtaine de nations sont représentées. À la carabine à 50 m, c’est le Français Pierre Coquelin de Lisle qui remporte le titre à seulement 24 ans. Durant ces épreuves, plus d’1,5 million de balles furent tirées ! Une foule importante se presse chaque jour pour assister à l’événement et de grands banquets sont organisés sur le site avec plus de 700 personnes. D’après les mémoires d’Hippolyte Thomasson, « le champagne fusait de tous côtés », déjà… « Ce furent pour la ville de Reims des journées inoubliables durant lesquelles les nations étrangères visitèrent en masse la ville médiévale et sa fameuse cathédrale se relevant de ses ruines. »

1912, les jeux olympiques de Reims

Déjà en 1912, des « jeux olympiques de Reims », préfiguration des épreuves de 1924 se sont tenus dans le tout nouveau parc Pommery inauguré à cette occasion. On doit déjà cet événement au marquis Melchior de Polignac. Juste après les JO de Stockholm en 1912, il décide d’inviter des délégations d’athlètes français et américains à des rencontres amicales d’athlétisme et de « course à pied ». Le parc Pommery (parc de Champagne actuel) accueillait alors des installations sportives du tout dernier cri et avait pour ambition de contribuer à former l’élite du sport français.

Sources et bibliographie

- Hippolyte Thomasson : architecte gentilhomme (1883-1982) par Michel Thomasson, Éditions BVR, 2023.

- Histoires olympiques et paralympiques de la Marne depuis 1896 par Charles de Carvalho, 2023

- À noter une très intéressante exposition

« Courir, nager, pédaler, patiner… »

Le patrimoine sportif rémois depuis le XIXe siècle

Bibliothèque Carnegie, 2 place Carnegie, Reims

PATIO - TERRASSE

ACCÈS PAR L’HÔTEL DE LA PAIX 9 rue Buirette - Reims 03 26 47 00 45

Retrouvez notre carte sur le site www.restaurant-cafe-de-la-paix.fr

Comment la culture

S’EST APPROPRIÉE LE SPORT

Laurie Andrès - Christophe Raynaud de Lage

En cette année olympique, le sport est partout. Dans les bibliothèques, les musées, les monuments culturels… La performance du corps s’érige en un idéal à atteindre. S’il n’est pas toujours évident de lier culture et sport, ceux-ci se répondent pourtant depuis toujours.

Saviez-vous qu’en 1924, lors des JO de Paris, les arts étaient des disciplines olympiques ? « Pour rénover la tradition unissant l’art et le sport », chère au baron Pierre de Coubertin, 5 disciplines, dont l’architecture, la sculpture, la peinture, la musique et la littérature, signeront le pendant artistique des épreuves athlétiques.

En 2024, que reste-t-il de ces jeux artistiques ? La question est vite répondue, mais subsiste un lien indéfectible entre ces disciplines qui mettent toutes deux sur le devant de la scène les propriétés du corps, ses gestes associés.

LES ÉVÉNEMENTS RÉCENTS

En avril dernier s’est jouée à la Comédie de Reims une performance inédite, mise en scène par Cédric Orain. Intitulée Corps premiers. Ce spectacle, composé à partir de cas connus mais aussi de témoignages de sportifs amateurs, interroge les liens entre le corps et la pensée ; explore les capacités d’invention du corps et son élan créatif.

« La performance livrée par les artistes et les sportifs est similaire, il y a la recherche du dépassement, un entraînement, le travail sur les gestes, la respiration, un rythme à trouver… », explique Christophe Henrion, responsable de l’enseignement de l’histoire du sport en licence et chargé de cours en master au sein de l’UFR STAPS de l’université Reims Champagne-Ardenne.

Au Manège de Reims, la danse fait partie intégrante des spectacles proposés par la structure rémoise. Comme une ode au lâcher-prise, les performances laissent une certaine liberté aux artistes et performeurs, explorant les champs de la déconnexion et du bien-être ensemble. Le sport pratiqué régulièrement libère des endorphines, la danse comme la course ou la natation sont un moyen de se dépenser mais de cultiver un relâchement de l’esprit.

CULTURE ET SPORT, VERS L’ÉMANCIPATION

Outre l’aspect physique et physiologique, le sport, quand il est associé à la culture, est aussi un vecteur de lien social et d’émancipation. Les 6 et 7 juin, au Manège toujours, un spectacle s’appuyant sur la pratique du roller derby mettait en piste 5 interprètes en roller pour une épopée acrobatique et féministe. Derrière ces performances physiques, des trajectoires intimes, des valeurs essentielles d’inclusion, de solidarité et de sonorité, aidant à l’affirmation de soi.

Du 6 au 23 juin prochain aura lieu, grâce à la participation de La Cartonnerie, un événement à la croisée de la culture et du sport. Baptisé « Jump », faisant écho aux JO de Paris 2024, ce nouveau rendez-vous permettra durant 3 week-ends de célébrer 3 nouvelles disciplines olympiques, jeunes, urbaines, intrinsèquement liées à la musique et à l’art de rue : basket 3x3, skateboard, breakdance. Dans la culture comme dans le sport, il y a cette volonté de partager et de rassembler amateurs, pratiquants, quels que soient le milieu social et la maîtrise.

À Reims, la culture sportive est intrinsèquement liée à l’hébertisme, une pratique mêlant corps et esprit basée sur un retour raisonné à la nature. De plus en plus d’événements musicaux de festivals investissent des structures sportives ou à vocation sportive, des spots ouverts qui imposent une certaine neutralité. « Si vous prenez le parc de Champagne, il accueille aujourd’hui le concert pique-nique du festival des Flâneries musicales mais aussi la Magnifique Society, les usages se transforment mais restent complémentaires », explique Christophe Henrion.

Exposition au Cellier

HISTOIRE DE SPORTS

« Histoire de Sports » est la nouvelle exposition à découvrir au Cellier depuis le 24 mai dernier.

Dans les années 1910-1920, c’est le corps du sportif qui va intéresser les photographes, dont Jacques Henri Lartigue, pour glisser ensuite vers un ensemble de photographies des années 1930 montrant la dynamique de création d’espaces dédiés aux sports ainsi qu’une attention particulière donnée aux gestes. Les années 1960-1970 sont consacrées aux espaces sportifs, même ceux abandonnés, puis c’est le concept de « Sport pour tous » et sa dimension politique qui seront traités dans la photographie des années 1980 avec un double effet visuel, celui des supporters et de joueurs amateurs en parallèle de la promotion de la pratique sportive auprès de la population. Cette exposition prend fin dans les années 1990 qui font la part belle à la compétition et à l’essor de grandes marques de sport.

Organisée dans le cadre des Jeux olympiques 2024 en collaboration avec le Jeu de Paume à Paris et la Médiathèque du patrimoine et de la photographie, cette exposition propose, à travers l’objectif d’une trentaine de photographes, de retracer l’histoire du sport de la fin du XIXe siècle au début des années 2000. Cette exposition, composée de tirages originaux puisés dans les archives de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie, a été pensée comme une frise chronologique.

Et pour commencer votre visite, les commissaires de l’exposition ont choisi de marquer le début d’une véritable place donnée au sport dans la vie des Français. Les visiteurs peuvent y découvrir les premières photographies de sportifs (lutteurs, escrimeurs, cyclistes…) mais aussi des acteurs incarnant des sportifs ! Un double regard sur l’histoire de la photographie nous est donc offert en s’intéressant à la photographie amateur pratiquée notamment par des artistes célèbres, dont le surprenant Émile Zola dont vous pourrez découvrir deux clichés.

Et pour conclure votre parcours, vous plongerez dans les années 2000 avec une mise en relation de deux séries de photographies, l’une consacrée à des portraits de célébrités réalisés lors de la Coupe du monde de football de 1998 face à des portraits de Français et de leurs intérieurs envahis d’objets liés au sport (posters, trophées, médailles…). Plus qu’un regard porté sur le sport, c’est donc plus d’un siècle de l’évolution du sport dans notre Hexagone, immortalisé par des amateurs et des professionnels de la photographie, que vous aurez le plaisir de découvrir et d’apprécier tout au long de votre déambulation sous les voûtes si caractéristiques du Cellier.

Hélène Micherolli - DR

CULTURES PLURIELLES

L’Opéra de Reims se la joue collectif

Cela fera un an en juillet que le quatuor de la compagnie Les Frivolités Parisiennes a pris les rênes du plus petit opéra de France. Pascal Neyron nous accueille dans le nouveau foyer pour dresser le bilan d’une première année marquée par l’ouverture des genres et nous dévoiler les orientations de la prochaine saison. Rencontre.

L’ouverture sur le genre de spectacles et sur les autres

Avec une arrivée pendant l’été 2023, le quatuor d’artistes se met directement dans le bain pour finaliser la saison et la brochure axée sur une nouvelle identité autour de l’or, un contre-pied assumé pour faire savoir que leur vision de l’opéra est accessible à tous. Cette première saison a été marquée par une échelle de programmation qui s’est élargie, notamment avec le théâtre musical et l’opérette, une tradition rémoise que les quatre comparses ont remis au goût du jour avec une exigence opératique. La saison 2024-2025 sera tournée vers les contes, les récits et les fables. « On y questionnera la liberté, la place de la femme, une mise en miroir d’une œuvre plus contemporaine et plus politique, pour décrypter les récits qui constituent notre société et ce qu’il en reste. L’opéra et les musiques lyrique et acoustique ont quelque chose à dire sur le monde et l’actualité », nous confie Pascal Neyron.

Programmation jeune public et médiation scolaire

Avec une programmation pensée pour le jeune public et la multiplication des actions culturelles menées de concert avec des écoles du territoire, le jeune directeur affiche clairement une volonté de dynamiser une institution et renouveler une base de spectateurs qui avaient été séduits par son prédécesseur, Serge Gaymard, récemment disparu, et qui avait dirigé l’Opéra pendant vingt-trois ans. « L’Opéra est un lieu qui appartient à toutes et à tous. Nous nous adressons à un public familial. Nous avons cette certitude que l’espoir passe par la jeunesse. » Spectacles à partir de 6 ans, opéras berceaux, dont le prochain sera une création, médiation scolaire avec plus de 500 enfants autour de la figure de la méchanceté, l’opéra multiplie les propositions assez nombreuses pour faire l’objet d’un programme dédié.

Le collectif au cœur du projet

L’identité de cette nouvelle direction protéiforme se veut plurielle, associant les autres structures culturelles de la ville, comme lors du FARaway Festival, et multipliant les partenariats au national et à l’international. « Nous croyons beaucoup à l’ouverture et aux collaborations. Une bonne entente est propice à de meilleurs échanges », avance Pascal Neyron. Et l’atout de diriger à 4 ? Pouvoir garder des préoccupations artistiques et ne pas être déconnecté du terrain, tant la charge de travail plus administrative est importante. « Le fait de codiriger la structure et d’être accompagnés par les équipes nous permet de questionner les choix que nous faisons et d’être plus larges dans nos pensées. » Un atout pour une saison 2024 qui s’annonce foisonnante, avec plus de soixante levers de rideau et des événements exclusifs, comme la venue de Carolyn Carlson, le ballet d’Angelin Preljocaj ou encore la représentation des Contes d’Hoffmann.

Alizée Szwarc-Meireles - Arnaud Steffen

Renseignements et réservations 03 26 500 392 — billetterie@operadereims.com

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L’ESPRIT SPORTIF S’INVITE AVEC RAFFINEMENT DANS VOTRE INTÉRIEUR

Les panoramas rémois, décors de vos aventures sportives

Au cœur de Reims, la passion pour le sport anime quelque 21 000 personnes, membres actifs des divers clubs sportifs locaux. Cette ville, célèbre pour son patrimoine historique et culturel, se distingue également par un vibrant engagement envers les sports de nature. Course à pied, trail ou cyclisme permettent de rester en forme tout en profitant des paysages de la Marne. Du massif de Saint-Thierry à la Montagne de Reims, en passant par les coteaux du vignoble champenois, les sportifs jouissent de magnifiques décors d’entraînement au cœur de la Champagne.

Vivez dans un écrin pour l’artisanat d’art

Intégrer des clins d’œil sportifs dans votre décoration se fait de nombreuses façons ! Vous souhaitez une évocation subtile des feuilles de vigne ? Jouez avec les matières et les textures grâce à des créations locales. Panneaux décoratifs sur mesure, moquettes personnalisées ou meubles ornés de feuilles d’or rappelant votre passion sportive : ne bridez pas vos idées ! La sélection de matériaux nobles alliée à une conception raffinée assure un résultat élégant. CPC vous emmène de la phase d’échauffement du projet avec des visualisations 3D jusqu’à la ligne d’arrivée des travaux, avec une gestion du chantier pour vous. Sur le podium : pour un style unique.

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Recréer les atmosphères des vignes dans votre intérieur

Les vignes créent des paysages photogéniques, se parant en automne d’une teinte dorée réconfortante. En été, les grappes de raisin et les rosiers apportent des taches colorées. Pas étonnant que le Tour de France y soit passé à trois reprises entre 2019 et 2022 ! Laissez la splendeur des vignes s’inviter dans votre intérieur grâce à l’expertise de Compagnons Peintres Champenois (CPC). Accueillants et attentifs, ils sont prêts à écouter vos inspirations et à enrichir votre projet avec des idées de décoration originales et authentiques, reflet de votre image. Avec l’aide de la visualisation 3D, ces spécialistes de CPC vous orientent vers des solutions créatives tout en garantissant une parfaite faisabilité technique.

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Si vous suivez mon compte Instagram, vous aurez forcément remarqué mon irrésistible attirance pour les ambiances solaires et méditerranéennes ! Impossible donc pour moi de rester de marbre face à cet été olympique qui n’est pas sans m’inspirer en matière de décoration ! À défaut de posséder des niches façon troglodytes des Cyclades ou des colonnes dignes du Parthénon dans votre intérieur, je vous propose une shopping list qui va dépoussiérer l’Antiquité et vous permettre d’insuffler un style « New Antic » pour des vacances ultra ensoleillées à la maison !

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Coussin Maison du Monde - 49,95€

Vase Apollo Connox - 49,99€

Coupe en marbre Westwing - 99€

Livre Assouline - 105€

Acteur de l’immobilier régional depuis plus de 25 ans, l’équipe de Groupe FIC s’engage pour créer des lieux de vie idéalement situés, où l’aménagement sur mesure est notre signature.

NOS RÉS I DENCE S

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1 impasse Lundy 51100 Reims Tél. 06 13 16 67 01

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MAURO CORDA

met l’art dans la rue

pour les JO

Le sculpteur qui a grandi et étudié à Reims rend hommage aux disciplines olympiques avec #Tous2024, une série de bas-reliefs colorés voués à être accrochés dans l’espace public.

Le sculpteur Mauro Corda est au rendez-vous des Jeux olympiques et paralympiques avec la série #Tous2024, initiée il y a quelques années, avant la crise Covid. Ce ne sont pas de lourdes et précieuses créatures de bronze, d’acier ou de marbre comme il en sort des ateliers de l’artiste de renommée internationale, mais une série de bas-reliefs en résine, légers, facilement reproductibles et économiques. Ce ne sont pas des œuvres savamment disposées et éclairées dans des galeries et lieux de culture d’Europe ou d’Asie pour des visiteurs avertis, des amateurs d’art ou des critiques.

Mais des créations faciles d’accès, vouées à être accrochées, sans manière, dans l’espace public, s’exposant aux yeux de la population mais aussi à la pluie, au vent et au soleil. « Mon idée était d’amener des bas-reliefs dans les cités où les lieux sont déshumanisés afin que les jeunes ne disent plus ‘‘j’habite dans le bâtiment B ou C’’, mais ‘‘dans l’immeuble du basketteur ou du cycliste’’ », explique celui qui veut « amener le beau dans les villes ».

« Mon père était maçon, je fais la même chose, je suis un maçon d’art. »

Le choix du bas-relief évoque bien sûr les sculptures qui servaient à raconter des histoires ou des scènes de la mythologie sur les murs et frontons des bâtiments de la Grèce antique. Mais les rugbymen, haltérophiles, tenniswomen ou judokas de la série #Tous2024 sont colorés, modernes, et bien dans leur époque. lls font le lien, rare, entre sport et art contemporain. Cette démarche populaire et modeste vient d’un artiste resté en phase avec ses origines même si ses œuvres peuvent se vendre plusieurs dizaines de milliers d’euros.

« Mon père était maçon, je fais la même chose, je suis un maçon d’art », revendique-t-il. Né à Lourdes d’une famille sarde, Mauro Corda a grandi à Courcy puis étudié aux Beaux-Arts de Reims, ville avec laquelle il garde des attaches familiales fortes.

Julien Bouillé

LE STADE SAINT-SYMPHORIEN se met aux couleurs des Jeux olympiques

C’est le projet un peu fou né il y a maintenant quelques mois dans l’imaginaire du duo Mat & Zekky : proposer une fresque mythologique dans le cadre des Jeux olympiques. Des esquisses au label « Olympiades Culturelles », elles nous racontent leur parcours.

Dès le mois d’avril, on pouvait les voir à l’œuvre dans l’enceinte du stade Saint-Symphorien pour exprimer, à leur manière, leur vision des Jeux olympiques. Après une consultation des Rémois pour définir le modèle, c’est finalement la figure mythologique d’Apollon qui est retenue, puis reproduite et désormais visible depuis le 3 mai. « C’est un vrai challenge, car c’est un portrait de 420 m2, à la verticale, à la différence des deux autres propositions que nous avions faites. On a donc beaucoup plus de détails et de profondeur », nous expliquent les deux artistes.

Un projet aussi excitant et porteur de sens pour ce duo, pour qui la mythologie est un thème de prédilection. « Ce projet est avant tout celui des Rémois, il s’agit d’un lieu très fréquenté par les habitants. » Pour inclure le public, une trentaine de personnes ont été conviées afin de participer à la mise en couleurs de leur travail, ainsi que des élèves de l’école Blot et une maison de quartier de la ville. « Plus de 300 personnes se sont portées volontaires. On ne s’attendait pas à autant d’engouement. »

Léa Laurent & Manon Postal - Frédéric Leroux

« Nous avons reçu un mail inattendu de félicitations nous annonçant la labellisation. C’est une vraie fierté. »

Un projet qui n’a pas manqué d’attirer l’attention des curieux, et même celle du Comité olympique puisque le projet fait partie de la programmation « Olympiades Culturelles » destinée à mettre en avant les disciplines artistiques durant les Jeux. « Nous avons reçu un mail inattendu de félicitations nous annonçant la labellisation. C’est une vraie fierté. »

Une surprise de taille puisque le rendu final n’est observable que depuis le ciel. Le duo explique avoir travaillé avec la technique de la mise au carreau afin de respecter les proportions du dessin. « C’est la première fois que nous travaillons au sol. On est plutôt coutumières des projets muraux. »

Une fresque insolite et porteuse de sens à découvrir durant les heures d’ouverture du lieu, mais aussi lors du passage de la flamme le 30 juin prochain. « Le dessin sera visible durant au moins cinq ans. On espère rappeler des souvenirs à chaque personne qui viendra dans le stade et qui aura, peut-être, participé au projet. »

LA GUINGUETTE RÉMOISE

c’est du sport !

Saïba Bomboté a tout d’un sportif : l’exploitant de la Guinguette rémoise, de retour au parc de la Roseraie du 19 juin au 1er septembre, est à la fois sprinter et marathonien. Il doit savoir gérer le stress, tenir la distance, sans oublier de reprendre sa respiration...

Marion Dardard - Célia Beausoleil

1. Une bonne préparation

« La Guinguette, c’est un peu toute l’année ! » sourit Saïba Bomboté qui, dès l’été terminé, est « quasiment déjà reparti » sur la prochaine édition. « Il faut travailler une nouvelle charte graphique, de nouvelles animations, un nouvel agencement… On rencontre de nouveaux partenaires et fournisseurs. Il y a aussi les rendez-vous avec la Mairie, en fin d’année pour débriefer et juste avant l’ouverture pour réfléchir à la nouvelle saison. » L’effort ne fait que commencer !

2. Le sprint

Il faut en avoir sous le pied pour transformer le parc de la Roseraie en un véritable lieu de fête et de loisirs ! En seulement deux semaines, dès le feu vert donné, tout doit être installé, testé, et la partie technique, bouclée. Le sprint final jusqu’à l’ouverture est lancé ! « C’est là où tout s’accélère », raconte Saïba, qui doit gérer la livraison du matériel, des containers, mettre en place le mobilier, aménager la terrasse, la scène, entretenir le site et même recruter le personnel. « Il faut transformer le lieu en un temps record, pour qu’il ne ressemble plus au parc public mais à la Guinguette rémoise. »

3. Un marathon

Une fois que le top départ est donné, le tout est, comme un marathonien, de tenir la distance : la Guinguette, ce sont onze semaines intenses ! Pour Saïba, qui gère le site depuis 2021, l’horloge ne s’arrête jamais de tourner. « Quand je ferme le soir, je suis déjà en train de préparer la journée suivante. Il faut démonter et remonter chaque jour. Ça fait partie de l’événementiel, c’est pour ça que j’aime ça », ajoute celui qui se prépare physiquement pour tenir le coup. « Je fais du sport toute l’année, et j’ai une grosse phase de repos juste avant de démarrer. »

Son autre astuce pour recharger les batteries : reprendre sa respiration les lundis et mardis, jours de fermeture, en se reposant ou… en s’envolant pour Ibiza, histoire de déconnecter. « Je joins l’utile à l’agréable pour suivre les tendances. C’est la grosse saison là-bas, j’ai besoin d’y être. »

4. Gérer le stress

Mine de rien, c’est éprouvant, cette Guinguette ! D’autant que Saïba a repris la gestion de la restauration l’an dernier. Ce qui veut dire personnel, qualité, stocks, système d’encaissement… Une source de stress et de fatigue supplémentaire pour l’exploitant qui a su, au fil des ans, apprivoiser les phases tendues. « Je sais que je peux être confronté à des larcins, des inondations, une panne… Alors j’anticipe la maintenance, la solution, un plan B pour éviter de stresser. C’est l’expérience qui me permet de le faire aujourd’hui ! »

La Guinguette rémoise est de retour au parc de la Roseraie du 19 juin au 1er septembre. Un marathon qui demande une sacrée préparation mentale et physique à Saïba Bomboté, à la tête du site depuis 2021.

À LA DÉCOUVERTE DE BALI & DU KAPPA SENSES 5* À UBUD

Bali, l’île des dieux, est l’une des plus petites îles de l’archipel indonésien. Presque posée sur le fil de l’Équateur, la balade y est superbe, il y fait toujours bon, et la pluie qui parfois tombe sublime le vert des rizières et ravive encore les senteurs florales de frangipaniers.

Engagement environnemental

• Hôtel construit en matériaux durables, zéro plastique à usage unique.

• Espace de permaculture de 2 000 m² : herbes, légumes et fruits sont cultivés organiquement et utilisés en restauration.

• Production de plantes pour la tisanerie du spa.

• Recyclage des déchets organiques : compost et alimentation des animaux élevés à la ferme.

Bali éveille nos sens par ses explosions de couleurs, ses parfums, son artisanat, ses coutumes religieuses uniques, faites de cérémonies et d’offrandes aux dieux. Les danses et musiques traditionnelles, la beauté sublime des reliefs montagneux, volcaniques et torturés, des charmants petits villages entourés de rizières en terrasses qu’on ose classer parmi les plus belles du monde, le plaisir des rivages, longs rubans de sable aux vagues parfois vigoureuses, ou petites criques aux eaux calmes sont autant d’invitations à venir (re)découvrir ce petit paradis.

Bali est un véritable art de vivre, et que dire du peuple balinais : chaleureux, accueillant, doux et hospitalier, il aime partager la beauté de son île, de sa culture et de ses traditions.

Découvrons UBUD, sur les hauts plateaux centraux, et plus particulièrement l’hôtel KAPPA SENSES, véritable éden au cœur de la forêt tropicale et des rizières. Sa totale intégration à l’environnement, exigence de ses concepteurs, permet de capter l’esprit et la culture des lieux. Les voilages qui se meuvent doucement sous la brise, la décoration balinaise, les senteurs subtiles et la vue sur les rizières ajoutent encore au charme du lieu.

BALI

L’hôtel propose deux univers

• 54 villas avec piscine privée à débordement. Ces cocons, soigneusement conçus et véritables sanctuaires de relaxation, offrent tout le confort nécessaire à une retraite paisible.

• 22 suites confortables avec vue sur la végétation luxuriante.

Les restaurants, que l’on se plaît à nommer ici « nids épicuriens », véritables voyages culinaires, proposent une cuisine moderne et légère, aux saveurs locales et occidentales. 2 piscines, 2 bars, un magnifique spa et différents espaces de vie complètent l’ensemble.

De nombreuses expériences autour des cinq éléments agrémentent le séjour, au fil des rencontres avec les populations locales, afin de découvrir toutes les facettes de la destination, tout en développant l’économie locale, dans une approche respectueuse de l’environnement.

Engagement social

• 60 emplois occupés par les habitants des villages voisins.

• Repas offerts et couverture santé à tous les salariés de l’hôtel.

• Partage de 30 % des récoltes avec les villages voisins.

• Approvisionnement en circuit court auprès des agriculteurs.

• Formation à la permaculture et à la gestion des déchets auprès des villages voisins.

FISE EXPÉRIENCE

Du 14 au 16 juin

Porte de Mars

Installé sur les hauteurs des Promenades, Porte de Mars, le FISE Expérience, c’est 2 jours consacrés aux compétitions de BMX, roller et trottinette freestyle avec des participants survoltés ! Animations, stands et restauration sur place, et du son plein les oreilles. www.fise.fr

JUMP !

Du 6 au 23 juin

La Cartonnerie

Du 6 au 23 juin, JUMP ! proposé par La Cartonnerie fusionne culture et sport dans un laboratoire urbain ouvert et innovant. Totalement gratuit*, cet événement majeur de fin de saison permettra, durant 3 week-ends, de célébrer 3 nouvelles disciplines olympiques jeunes, urbaines et spectaculaires : basketball 3x3, skateboard et breakdance, tout en musique.

*À l’exception de 3 soirées se déroulant dans les salles de La Cartonnerie.

SAVE THE DATE

LA RÉMOISADE

Jeudi 11 juillet - De 18 h à 20 h 30 Bezannes

Le succès de cette marche guidée ne faiblit pas. Le deuxième jeudi de chaque mois, La Rémoisade, marche guidée, encadrée, sonorisée et gratuite d’environ 8 km, vous embarque pour une virée sportive et ludique ponctuée d’itinéraires originaux et de chemins méconnus. Ce 11 juillet, direction Bezannes ! Infos et points de rendez-vous : marne.ffrandonnee.fr/html/7284/pietons

FLÂNERIES MUSICALES

(CONCERT PIQUE-NIQUE)

Samedi 6 juillet - Parc de Champagne

Moins sportive mais pas moins attendue, la soirée du concert pique-nique au parc de Champagne rassemble plus de 10 000 personnes. Cette traditionnelle soirée de clôture met le classique au centre avec des concerts qui twistent le genre. Place donc cette année à une ambiance irlandaise et so british, sans oublier le feu d’artifice. Ça va bouger !

Année olympique oblige, la ville de Reims se met aux couleurs des JO. Ludiques, sportifs, culturels, les événements annoncent un été survitaminé ! Sélection.

MATCH DE BASKET DE L’ÉQUIPE DE FRANCE FÉMININE

Du 16 au 22 juillet - Reims Arena

L’équipe de France féminine de basket, médaillée de bronze aux Jeux olympiques de Tokyo 2020, et grand espoir de médaille pour Paris 2024, rencontrera le Japon le 19 juillet et la Chine le 21 juillet à la Reims Arena avant de rejoindre le village olympique le 23 juillet. Des sessions préparatoires qui signent un avant-goût du plus grand événement sportif de la planète !

Pour rappel, l’Arena peut accueillir jusqu’à 5 500 spectateurs.

Infos et billetterie : billetterie.ffbb.com/fr

VÉLOTOUR

Dimanche 25 août

Présent dans 13 villes en France

Le VéloTour revient à Reims pour une aventure cyclo-ludique détonnante. L’idée ? Découvrir la ville à vélo autrement en traversant des monuments historiques, hôtels, enceintes sportives, musées… Accessible à tous, adapté pour les enfants, ce parcours de près de 15 km allie culture, sport et découverte. Plusieurs heures de départ possibles. Let’s go !

Infos et billetterie : velotour.fr/reims

Laurie Andrès - DR

3 PARCS À REIMS

où emmener ses enfants

Vous êtes à la recherche de lieux en plein air où emmener vos enfants au cœur de la ville de Reims lors des journées ensoleillées ? Partez à la découverte de 3 parcs et jardins champenois qui valent le détour. Et le meilleur dans tout ça : leur entrée est gratuite ! Enfilez vos baskets, on vous y emmène !

Le jardin d’horticulture Pierre Schneiter

UN VOYAGE BOTANIQUE EN PLEINE VILLE

À deux pas du centre-ville, le jardin d’horticulture est un véritable bijou botanique où la beauté des plantes fascine autant les enfants que les adultes. Ce jardin, mêlant les styles « à la française » et « à l’anglaise », fut aménagé au XIXe siècle et propose aujourd’hui une collection variée de végétaux, des massifs de fleurs colorées aux arbres centenaires, ainsi qu’une petite cascade. Tour à tour utilisé comme jardin école de la Société d’horticulture et comme parc zoologique dans les années 50, le jardin d’horticulture Pierre Schneiter a été modelé par les mains talentueuses de paysagistes rémois de renom. C’est une immersion totale au cœur de la nature qui attend les visiteurs. Le jardin d’horticulture offre une ambiance calme et sereine, propice à la découverte de la nature et de ses trésors cachés, le tout juste à côté du parc de la Patte d’Oie. 50, boulevard Louis Roederer Avril à septembre : de 9 h à 20 h la semaine et de 9 h à 21 h le week-end (exception en juillet/août où le parc est ouvert jusqu’à 22 h). Octobre : fermeture du jardin à 18 h en semaine et week-end. Fermeture du jardin d’horticulture de novembre à mars.

Jardin d’horticulture

Pierre Schneiter

Parc Léo Lagrange

Parc de Champagne

Jennifer Trouille - Hélène Ioannidis

Reims

Le parc de Champagne

UNE OASIS DE NATURE REMPLIE D’HISTOIRE

Situé au sud-est de la ville, le parc de Champagne s’étend sur plus de 21,6 hectares de verdure, offrant un vaste terrain de jeu pour toute la famille. Mais ce n’est pas seulement un parc, c’est un véritable havre de paix chargé d’histoire où petits et grands pourront explorer chaque recoin et partir à l’aventure. Que vos enfants aient 3 ou 10 ans, ils trouveront leur bonheur parmi les nombreuses animations proposées. Des balades de découverte pour explorer les secrets du parc, des énigmes à résoudre en famille et des aventures avec Klé’O pour apprendre en s’amusant. Du plaisir sous toutes ses formes vous attend au parc de Champagne. Aire de jeux pour les plus petits, terrains de sport pour les plus sportifs, parcours d’orientation et accrobranche pour les aventuriers en herbe, et même une aire canine pour nos amis à quatre pattes. N’hésitez pas à venir (re) découvrir ce parc lors d’une journée pique-nique en famille ou un après-midi ensoleillé.

10, avenue du Général Giraud À vos agendas ! Ne manquez pas le rendez-vous incontournable du pique-nique des Flâneries Musicales organisé le 6 juillet au parc de Champagne. Gratuit pour les enfants de moins de 12 ans.

Le parc Léo Lagrange

UN PARADIS DE LOISIRS

À CÔTÉ DE COURLANCY

Niché à côté du stade Auguste Delaune, le parc Léo Lagrange est un lieu emblématique qui séduit toutes les générations. Que vos enfants soient fans de glisse urbaine, de jeux en plein air ou de sports divers, le parc Léo Lagrange a de quoi les combler. Avec son skate park de 2 400 m², son pumptrack, son aire de fitness et son parcours d’orientation, chaque membre de la famille trouvera son bonheur. Profitez aussi d’un moment de tranquillité en vous baladant autour du plan d’eau ou en vous installant sur les bancs pour observer les canards, les cygnes, et si vous avez un peu de chance, des tortues ! 58, Chaussée Bocquaine

4 ITINÉRAIRES À VÉLO

pour découvrir Reims depuis le centre-ville

Les beaux jours sont revenus, vous avez envie de vous échapper hors du centre-ville de Reims ? Laissez les clés de la voiture de côté et offrezvous une balade à bicyclette ! Voici 4 itinéraires accessibles à vélo pour explorer les paysages et les trésors cachés autour de Reims tout en pédalant.

Hélène

Ioannidis - Elisabeth Gaillard, Hélène Ioannidis

LES SENTIERS DE LA COULÉE VERTE À EXPLORER

Commencez votre balade au cœur de Reims et dirigez-vous vers la Coulée verte, un paradis de verdure souvent choisi par les habitants pour des balades en famille. Le chemin de halage, aménagé le long d’une ancienne voie ferrée, offre des kilomètres de pistes cyclables ombragées, ponctuées de jardins, de bancs et de ponts. Cet aménagement des berges traverse l’agglomération rémoise le long du canal de l’Aisne à la Marne sur une longueur de 18 km (5,6 km vers le nord et 11,2 km vers le sud, à partir du pont de Vesle, à Reims). Parfait pour une escapade tranquille loin de l’agitation urbaine. Bordée de parcs et de coins de verdure tout au long de son chemin, la Coulée verte est idéale pour se ressourcer en famille !

L’entrée du canal traversant la Coulée verte est à quelques coups de pédales du centre-ville de Reims et est accessible à partir du pont de Vesle.

18, rue Tronsson Ducoudray · 51100 Reims

Face à la Cathédrale

LE

CANAL DE L’AISNE

À

LA MARNE pour rejoindre le village de Sillery

Quittez le centre-ville et suivez les berges du canal qui relie Reims à la vallée de la Marne ! Le canal de passage à Reims relie les vallées de l’Aisne et de la Marne. Long de plus de 58 km, le canal comporte 24 écluses. Il débute à Berry-auBac et s’achève à Condé-sur-Marne en passant par Reims. 24 km de berges sont aménagés entre le canal et la Vesle de Saint-Brice-Courcelles à Sillery. Entre Reims et Sillery, cette voie navigable serpente entre les villages jusqu’à aboutir sur le relais nautique de Sillery.

Suivez le même itinéraire que pour explorer la Coulée verte. Une fois sur le canal, empruntez la direction du pont de Venise longeant la Marne. Depuis le centre-ville de Reims, comptez 40 minutes pour parcourir 12,3 km le long du canal et rejoindre le relais nautique de Sillery.

VERZENAY

À travers le massif forestier de la Montagne

de Reims

Enfin, pour une escapade sportive et panoramique, lancezvous à l’assaut du parc naturel de la Montagne de Reims à vélo ! Ce massif forestier niché au sud de la ville offre des chemins qui raviront les cyclistes expérimentés. Situé à un peu plus d’une heure de vélo de Reims, le village de Verzenay couvert de vignes surplombe les champs. N’hésitez pas à vous aventurer du côté du phare du village qui abrite un écomusée sur l’histoire de la vigne. Pour vous rendre à Verzenay à vélo depuis Reims, entamez votre trajet sur le canal et rejoignez d’abord Sillery. Une fois arrivé dans le village, prenez la direction de Mailly-Champagne via la départementale D308, puis tournez dans le sens de Verzenay. Comptez au total un trajet d’environ 1 heure pour parcourir 18 km depuis le centre de Reims.

CHÂLONS-SUR-VESLE

la réserve naturelle régionale des sablières du massif de Saint-Thierry

Peu de gens savent que Reims abrite des marais préservés d’une grande richesse écologique, nichés dans la forêt avoisinant le village de Châlons-sur-Vesle. Enfourchez votre vélo et partez à la découverte de cet écosystème unique, où vous pourrez observer une étendue de sable fin entourée de rochers, d’oiseaux et de plantes aquatiques. Des sentiers cyclables bien entretenus vous permettent de vous immerger dans la nature en moins d’une heure à vélo depuis le centre de Reims.

Pour rejoindre la réserve des sablières du massif de SaintThierry, comptez un trajet à vélo d’environ 45 minutes pour parcourir les 12,5 km qui séparent le centre de Reims à la réserve naturelle. Depuis le centre, prenez la direction de Saint-Brice-Courcelles et traversez l’avenue Brébant. Empruntez ensuite le Chemin de Saint-Thierry jusqu’au village de Merfy puis terminez votre périple en prenant la direction des Sablières.

ESSAI AUTO

Vincent Del Medico À BORD DE LA VOLVO EX30

Vincent Del Medico, instructeur de vol rémois, court depuis plusieurs années déjà. Au volant d’une Volvo EX30, le nouveau SUV 100 % électrique de la marque suédoise, il nous raconte son prochain défi : le Sedan-Charleville.

Évidemment, les semi-marathons et marathons nationaux font partie des grands objectifs des coureurs à pied. Certains n’hésitent pas à s’inscrire quasiment une année à l’avance en espérant être tirés au sort pour se rendre sur les lignes de départ des parcours les plus prestigieux. À Reims et ses alentours, nous avons aussi nos monuments sportifs. Sedan-Charleville, c’est 23,6 km que des centaines de sportifs foulent depuis 1906. Dans l’habitacle de la Volvo EX30, c’est sans aucune peine que nous écoutons le récit sportif de Vincent. Même sur les routes de campagne où les pneus font chanter le macadam, nous comprenons bien que cet instructeur de vol venu s’installer à Reims apprécie la région pour son potentiel sportif.

CHARLET PISCINES L’EXPERTISE AU SERVICE DE VOS ESPACES DÉTENTE

Entreprise familiale fondée en 1983, Charlet Piscines conçoit et construit des piscines sur mesure sur les territoires de la Marne, des Ardennes, de l’Aisne, de la Meuse et de la Haute-Marne. Avec 3 showrooms et 10 salariés au compteur, l’entreprise se démarque en concevant la piscine de rêve de ses clients à l’aide de matériaux innovants.

Une grande diversité de piscines adaptées à tous les rêves

Piscines liners, à coque en polyester, en mosaïque, en inox, en PVC armé, en polypropylène, à débordement, horssol : l’entreprise développe un large panel de piscines pour satisfaire toutes les envies. « Notre grande diversité de savoirfaire nous permet toujours de trouver la technique la plus adaptée à chacun de nos clients », explique Jean-Christophe Charlet, fondateur de l’entreprise.

Une conception intelligente et à la pointe de la technologie

Doté de la certification du label « EuroPiscine », Charlet Piscines respecte dans son cahier des charges 6 points essentiels, dont ceux de l’innovation et de la créativité. Des critères qui prouvent l’avancée technologique employée par l’entreprise qui conçoit des piscines intelligentes, design et conformes aux nouvelles réglementations en vigueur.

Le choix de techniques durables et innovantes

Engagé dans une démarche écoresponsable, Charlet Piscines développe des piscines vertes à l’aide de techniques innovantes. « Devenue une obligation dans la conception de nos piscines en vue de préserver l’eau, la domotique fait le bonheur de nos clients », souligne le directeur.

Au total, Charlet Piscines a conçu 3 500 réalisations, tout mode de construction confondu. Plus de 5 000 clients font aujourd’hui confiance à l’entreprise pour son savoir-faire et sa réactivité sans faille.

Les showrooms Charlet Piscines :

Cormontreuil : 35 rue des Blancs Monts - 03 26 09 46 31

Saint-Memmie : ZAC de Voitrelle - 03 26 68 28 39

Saint-Dizier : 7 avenue Pierre Bérégovoy - 03 25 05 27 83

Plus d’informations sur charletpiscines.fr